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Léon P., SAA, Dr. Thomas Teuscher, SES Lomé 30. 01. 2019
Projet
Renforcement de l’école primaire de Kamboussa dans le cadre d’un plan d’action géré
par la communauté
I. Fiche du project
1. La zone de projet
La zone de projet est la préfecture de Blitta dans la région centrale du Togo. La population
compte plus de 549.179 habitants (2006) et le canton de Tchaloude compte environ 200
villages avec en moyenne 30,000 habitants. La région Centrale est la moins peuplée (23%
du territoire, 10% de la population) du Togo. Elle se compose de 5 préfectures : Blitta,
Sotouboua, Tchamba et Tchaoudjo. Dans les zones rurales enclavées, la population il n’a
pas d’accès au minimum vital notamment l’alimentation, l’eau portable, l’énergie, la santé et
l’éducation. Le manque d’éducation scolaire et l’absence d’emploi adéquate décent dans la
campagne conduisent à l’exode rural de la jeunesse.
L’école primaire de Kamboussa est la seule dans cette partie du Canton Tchaloudé. En
même temps, elle prend les élèves des villages environnants d’Abidjandè, Niki-Niki 1 et 2,
Toule et Toule. Les élèves de ces villages ont une distance scolaire comprise entre 4 et 10
km. Le nombre total d’élèves est d’environ 250. L’école enseigne jusqu’au quatrième
niveau.
L’organisation locale de mise en œuvre au Togo est la société ¨Sight Africa Agropastoral¨
(SAA) Sarlu. Les principaux secteurs d’activités sont la production agricole, le voyage et le
tourisme. Le siège est l’hôtel La Concorde pavé Adidoadin 05BP : 664 Lomé. Téléphone : 22
43 43 22, Email : sightafrica@yahoo.fr
La société a été créée le 13 juillet 2011 et est enregistrée sous le numéro : TG-LOM 2014 M
692 et emploie 4 agents à temps plein. La personne de contact est Léon PERE. Les chiffres
d’affaires des 5 dernières années sont comme suivant : - Année 1 : 4 886 EURO – Année 2 :
8 397 EURO – Année 3 : 10 305 EURO – Année 4 : 12,825 EURO - Année 5 : 14,962 EURO
La société S.A.A. a pour ambition de s’impliquer dans le développement rural. Les bénéfices
générés par le projet seront réservés dans le réseau formel et informel de développement
agricole, écologique et social.
3. Contexte du projet
Malgré les efforts du gouvernement pour mettre en œuvre dans le présent quinquennat
(2015 – 2020) les plans nationaux de développement d’éducation et de santé (Plan sectoriel
de l’éducation, PSE 2014-2025, Plan national de développement sanitaire, PNDS 2017-
2022), les perspectives pour fournir à la population un réseau moderne d’écoles et de
centres de santé équipé d’eau courante et d’électricité ne sont pas très bonnes dans des
zones rurales enclavées dans un avenir prévisible.
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Les groupes cibles sont les enfants des habitants des villages de Kamboussa, Abidjandè,
Niki-Niki 1 et 2, Toile et Toile Mono. La majorité des parents sont des paysans qui cultivent
des produits vivriers dans de petites zones à rendement modéré, en fonction des fluctuations
climatiques et des précipitations annuelles.
La mise en place d’un projet scolaire¨ dans la zone de projet est un soutien à l’éducation
primaire à la base de toutes les évolutions rurales et du décollage social et économique. Il
permet de scolariser un maximum d’enfants avec une infrastructure améliorée, des
enseignants compétents et un contenu pédagogique modernisé. L’école primaire de
Kamboussa servira aussi aux populations de Abidjandè, Niki-Niki 1, 2, Pouabou, Toulé,
Toulé mono.
7. Mesures et activités
Les finances et les ressources disponibles pour la mise en œuvre du ¨Projet de Partenariat
Public-Privé¨ (PPP¨) sont:
9. Personnel
Budget estimatif
Désignation Quantité Prix unitaire Cout total Cout total en
en FCFA Euro
Bâtiments de 3 salles de
classe chaque avec bureau 2 7 500 000 15 000 000 22 867
11. Calendrier
2 années.
Malgré les efforts du gouvernement pour mettre en œuvre dans le présent quinquennat
(2015 – 2020) les plans nationaux de développement d’éducation, les perspectives pour
fournir à la population un réseau moderne d’écoles et de centres de santé équipé d’eau
courante et d’électricité ne sont pas très bonnes dans des zones rurales enclavées dans un
avenir prévisible.
En conséquence, le plan d’action tient compte du dialogue avec les chefs de villages sur la
planification des interventions retenues dans le temps et dans l’espace et une réflexion sur la
disposition financière des investissements avec l’appui des acteurs locaux, du ministère du
développement à la base et des bailleurs de fonds internationaux.
Le défi principal c’est d’arriver avant tout à une dynamisation de l’économie rurale pour
stimuler le développement communautaire. Un plan d’action communautaire doit ainsi se
concentrer notamment sur l’augmentation de la productivité dans l’utilisation des ressources
naturelles pour une croissance de l’économie agricole à court terme, mais en même temps
sur les infrastructures de l’éducation et de la santé.
En générant des revenus pour les agriculteurs, le PAC initie non seulement le
développement économique, mais facilite également la mise en œuvre des autres
composantes gérées par la population locale eux-mêmes.
Tous les projets du plan d’action communautaire garantiront une meilleure gestion de
ressources naturelles et un développement de la capacité des populations à gérer la
richesse de sa région, afin de réduire la pauvreté.
Les coûts de suivi estimés pour les différentes composantes du plan d’action communautaire
sont les suivants :