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René Nduengisa
CONSULTANT
Optimisation des surfaces culturales des populations rurales du paysage MLW. Page i
EPIGRAPHE
La terre ne nous appartient pas, elle nous est prêtée par nos
enfants, d’où l’utilisation rationnelle nous est impérative.
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A tous ceux qui militent pour la réduction de la dégradation des
forêts et de la biodiversité travers le bassin du Congo en général
et dans le paysage Maringa-Lopori-Wamba en particulier.
Je dédie ce travail
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REMERCIEMENTS
S’il est quelque chose que nous devons cultiver et qui se doit d’élire domicile en
nous, c’est savoir dire merci, c’est reconnaitre la place et la présence de l’autre.
C’est à ce titre que nos remerciements chaleureux s’adressent à Monsieur
Charly Facheux, Directeur National et représentant d’African Wildlife
Foundation /RDC pour avoir accepté notre consultance au sein de cette
institution. Cher Directeur, recevez l’expression de notre gratitude profonde.
Il s’avère de notre droit de vous remercier, vous ingénieur Justin Belani
Masamba pour l’encadrement musclé et la considération dont vous avez fait
montre à notre égard.
Nous ne devons qu’être très redevables envers vous : Professeur Mobula Meta
Victor, professeur à l’Université de Kinshasa et Directeur de l’Office of
Economic Growth à l’USAID. Merci pour l’amour bien loti qui nous tient lié.
René Nduengisa
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LISTE DES FIGURES
10. REPARTION DES PAYSANS PAR TEMPS LAISSE POUR UNE JACHERE.
Optimisation des surfaces culturales des populations rurales du paysage MLW. Page 1
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE ............................................................................................................................................ii
REMERCIEMENTS ................................................................................................................................. iv
I. PROBLEMATIQUE ............................................................................................................................. 4
I.1.1. L’AGRICULTURE................................................................................................................. 9
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II.3.3. COUT GLOBAL DE LA PRODUCTION, RENDEMENT BRUT PHYSIQUE ET EN
VALEUR. ....................................................................................................................................... 37
CONCLUSION ...................................................................................................................................... 40
BIBLIOGRAPHIQUES .......................................................................................................................... 42
ANNEXES .............................................................................................................................................. 43
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I. PROBLEMATIQUE
L’Afrique centrale est une sous région forestière par excellence avec environ 57
pour cent de sa superficie couverte de forêts naturelles, sans tenir compte de
l’Angola et du Tchad. Elle reste l’un des derniers grands massifs forestiers de la
planète avec une couverture forestière tropicale dense humide quasi-uniforme
qui couvre majoritairement les pays du bassin du Congo: le Gabon, la Guinée
équatoriale, le Congo, la majorité du Cameroun et de la République
démocratique du Congo aussi une partie de la République centrafricaine. Avec
une diversité biologique exceptionnelle et un niveau d’endémisme élevé, la forêt
d’Afrique centrale représente la deuxième plus grande surface de forêts
tropicales du monde, après l’Amazonie. Sa superficie constitue environ 35 pour
cent du couvert forestier africain et 6 pour cent de la surface forestière mondiale
(FAO, 2001).
Bien que cette sous région ne connaisse qu’un faible taux global de déforestation
comparé à d’autres régions d’Afrique, les forêts d’Afrique centrale sont
néanmoins soumises à un phénomène de dégradation dont la progression est
difficile à évaluer. Les causes de déforestation et de la dégradation sont
nombreuses et variées: agriculture itinérante sur abattus brulis, exploitation
forestière, pressions démographiques, etc. (FAO, op.cit).
La République Démocratique du Congo (RDC) comprend la majorité de ces
forêts tropicales de l’Afrique centrale. Ce qui correspond à une superficie
estimée à 155,5 millions d’hectare soit 67 pourcent du territoire national et
abritent de nombreuses espèces végétales et animales avec un taux d’endémisme
très élevé (Etat des forets 2008).
Les aires protégées couvrent 10% du territoire national et comprennent 5 sites
inscrits au Patrimoine mondial de l’UNESCO (SYGIAP, 2006).
Le paysage MARINGA- LOPORI – WAMBA est l’un des paysages du
partenariat pour les forêts du bassin du Congo en République Démocratique du
Congo. Il s’étend sur 74.000 km2 et couvre les territoires de Basankusu,
Bongandanga, Djolu et Befale dans la province de l’Equateur (USAID, 2009).
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C’est une des régions les moins développées et les plus inaccessibles du bassin
du Congo. Ses habitants sont parmi les plus pauvres d’Afrique (Etats des forets
op.cit).
Ces populations dépendent entièrement de l'univers forestier dans lequel ils
vivent, exploitant les ressources forestières à des fins multiples, pratiquant le
prélèvement de bois de feu et de bois d'œuvre, la chasse, l’extraction des
produits forestiers non ligneux(PFNL).
La survie de la totalité de la population de paysage Maringa-Lopori-Wamba
dépend étroitement des activités agricoles.
Dans les territoires de Djolu et de Befale, où African wildlife foundation, en
sigle AWF, dans le cadre de réaliser sa mission de conservation et de
développement en Afrique, par la lutte contre la dégradation des ressources
naturelles et de la biodiversité des forêts, a mis en place le volet du projet du
programme régional de l’Afrique centrale pour l’environnement de l’USAID
(CARPE) appelé « sustainable opportinies for improving livelihoods(SOIL) »,
ces activités agricoles se pratiquent d’une façon traditionnelle et non encadrée.
La quasi-totalité de la population se livrent à l’agriculture d’autosubsistance et
itinérante sur défriche-brûlis, emblématique d’un monde rural particulièrement
pauvre. Après un cycle cultural, la dégradation de la fertilité des sols contraigne
les paysans à déplacer leurs cultures et le terrain est laissé en jachère.
Cela accélère l’appauvrissement des terres arables obligeant ainsi la population
au « nomadisme agricole ».
La pratique d’agriculture itinérante sur brulis mérite une attention particulière
pour limiter les risques de la dégradation de l’écosystème et de la perte
démesurée de la biodiversité dans le paysage MLW. Cela nécessite un
encadrement qui normalement doit tenir compte à la fois des aspects techniques
culturales et d’appui en matériels aratoires et végétatifs améliorés.
Des recherches ont par ailleurs été faites sur la superficie cultivée et les cultures
semées, en particulier dans les territoires de Djolu et Befale, force est de
constater que les paysans ne font généralement que deux cultures pour leurs
survies : Manioc et Maïs et à moindre mesure la Courge et le Riz, sur une
grande superficie allant de 0,6 à plus d’un hectare avec un rendement très
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faible. Les autres cultures vivrières précisément les légumineuses quasiment
ignorées par cette population.
Ceci amène que le revenu tiré de l’activité agricole est minime et contraint la
population à vivre dans la pauvreté. La population cherchant ainsi à survivre en
faisant une pression sur la biodiversité.
Le projet SOIL évoqué ci-haut vise l’augmentation de revenu des paysans tiré de
l’activité agricole à travers l’amélioration des techniques culturales,
l’intensification de la diversité de culture, l’appui technique et matériel.
C’est dans ce contexte que s’inscrit cette étude sur l’optimisation des surfaces
culturales de la population de paysage MLW.
Ainsi tout au long de cette étude, la recherche de la réponse aux interrogations
ci-après sera de rigueur :
II. HYPOTHESE
Anticipativement, nous pensons que l’optimisation des surfaces culturales serait
la réponse aux questions soulevées.
En effet, l’étude sur l’optimisation des surfaces culturales consiste à fournir des
éléments d'appui à la décision, dans le but d’augmenter la production agricole
par l’intensification et diversification de culture de rente en utilisant des
techniques culturales compatibles avec la conservation de l’environnement et
par conséquent, augmenter le revenu des paysans tiré de l’agriculture.
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Identifier les paysans qui font les champs ;
Prélever les waypoints à l’aide de GPS, des champs enquêtés enfin d’en
dégager la superficie totale;
Calculer les couts engagés dans l’implantation de chaque culture dans le
champ ;
Proposer une utilisation optimale des surfaces culturales ;
Catégoriser les cultures considérées propices pour la subsistance et
celles qui serviront de culture de rente.
IV. METHODOLOGIE
En recourant aux sources secondaires existantes au début de l’étude, c'est-à-
dire : livres, différents rapports et diverses publications du domaine de notre
étude, l’essence des informations obtenues dans ces dernières se sont révélaient
insuffisantes. Comme il est impossible de procéder au traitement et à l’analyse
sur un matériau insuffisant, le recours à la collecte des données par la méthode
d’enquête s’est avéré indispensable pour obtenir des informations
complémentaires à fin que l’ensemble des informations permettent de répondre
complètement aux objectifs de l’étude.
Les enquêtes ont permis d’interroger 30 ménages dans l’aire de l’étude pour
avoir une estimation sur l’étendue des champs, les cultures cultivées,
Optimisation des surfaces culturales des populations rurales du paysage MLW Page 7
l’écartement utilisé… et aussi obtenir des informations sur les coûts des
différentes opérations culturales des différentes cultures.
La documentation à travers la revue de littérature en notre disposition a permis
de prendre connaissance de différentes études et publications relatives : aux
considérations générales liées aux différents concepts utilisés à l’étude, au
milieu d’étude et aux techniques d’enquête et analyses des données de l’étude.
La masse d’informations pertinentes recueillies auprès de 30 ménages enquêtés
a été traitée grâce aux logiciels EPIDATA et l’SPSS.
Le traitement des données s’est reposé premièrement sur l’analyse descriptive
qui a consisté à identifier et expliquer de façon générale les différents
paramètres qui s’avèrent nécessaire à l’étude. Il s’agit entre autres des activités
des paysans ; la taille des ménages et le niveau d’instruction des enquêtés, etc.
Ensuite, les analyses économiques et comparatives ont été envisagées pour
donner une idée sur le rendement obtenu sur terrain avec les techniques
culturales utilisées par les paysans et la réalité de la récolte dans les conditions
où les techniques culturales modernes étaient utilisées.
Quelques éléments de décisions ont été évoqués pour permettre aux paysans
d’optimiser leurs surfaces culturales.
Une discussion sur les résultats obtenus s’est ensuit pour permettre de
catégoriser les cultures de rente que nous encouragerons et celles qui seront
propices pour leur survie.
V. DELIMITATION DU SUJET
Ce travail sur l’optimisation des surfaces culturales a été délimité dans le temps
et dans l’espace de la manière suivante : dans l’espace, cette étude porte sur les
quatre villages sur les dix-sept qui ont accepté le micro zonage dans paysage
Maringa-Lopori- Wamba précisément dans le territoire de Djolu.
Dans le temps l’étude s’étend sur la période étalée du 1er novembre au 30
janvier 2011.
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CHAP I : REVUE DE LA LITTERATURE
Ecart entre la production agricole d’une année (ou d’une campagne) donnée et
celle de l’année (ou de la campagne) précédente, rapporté à la production
agricole de l’année (ou de la campagne) précédente (Anonyme op.cit).
Mode de production agricole qui cherche à maîtriser les effets positifs et négatifs
de l’activité agricole sur l’environnement tout en assurant la qualité des produits,
ainsi que le maintien voire l’amélioration de la rentabilité des exploitations. Elle
repose sur l’adoption de pratiques considérées comme respectueuses de
l’environnement par l’expérience scientifique, afin d’assurer un développement
durable (NAKU MBUMBA, 2000).
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I.1.6. ASSOCIATION DE CULTURES
Ce sont des cultures qui procurent les revenus aux agriculteurs. Elles regroupent
entre autre : l’arachide, le soja, etc (NAKU MBUMBA, op.cit).
Rendement moyen à l’hectare des parcelles des cultures pour lesquelles il existe
au moins deux cultures, et la culture considérée est la plus dominante en nombre
de pieds (NAKU MBUMBA, op.cit).
Rendement moyen à l’hectare des parcelles des cultures pour lesquelles il existe
au moins deux cultures, et la culture considérée est la deuxième en termes de
nombre de pieds (NAKU MBUMBA, op.cit).
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I.1.13. SUPERFICIE TOTALE EXPLOITEE OU EMBLAVEE
Somme des superficies physiques des parcelles entretenues par les membres des
ménages agricoles (superficies en pure plus superficies en principale) (NAKU
MBUMBA, op.cit).
Ainsi, l’optimisation des surfaces culturales sera le fait de donner aux surfaces
culturales, les meilleurs conditions et techniques agricoles enfin de générer un
rendement optimum.
Le problème de l’optimisation est généralement lié à des problèmes
d’allocations de ressources limitées (par exemple la surface culturale dans le cas
de cette étude), de la meilleure façon possible, afin de maximiser un profit ou de
minimiser un coût.
Le terme meilleur fait référence à la possibilité d’avoir un ensemble de décisions
possibles qui réalisent la même satisfaction ou le même profit. Ces décisions
sont en général le résultat d’un problème donné.
En effet, La nécessité de nourrir une population croissante se matérialise par une
pression constante sur la production agricole dans un environnement forestier,
d’où le besoin d'adapter les techniques agricoles à ce dernier.
L’optimisation des surfaces culturales offre donc des possibilités de
L'intensification de la production agricole par unité de surface, en prenant en
considération l'ensemble des aspects de la conservation de l’environnement, y
compris les impacts socioéconomiques réels.
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Dans la mesure où une attention particulière se porte sur la conservation de
l'environnement, par l’approche de l’utilisation rationnelle des surfaces
culturales, l’optimisation des surfaces culturales vise à déceler les éléments de
décisions pouvant permettre de concilier l’intensification de la production
agricole et la conservation de l’environnement.
L’optimisation des surfaces culturales dans le paysage Maringa-Lopori-Wamba
répond au besoin d'accroître les potentialités de la production agricole afin de
trouver une solution aux menaces environnementales actuelles et futures
auxquelles ce paysage est confronté, mais aussi pour répondre à la nécessité
d’augmenter la production alimentaire et le revenu tiré de l’activité agricole en
raison de l’accroissement de la population du paysage Maringa-Lopori-
Wamba.
Les six productions (en kg) fréquentes dans le paysage MLW sont : la
production de culture de Manioc, Maïs, Courge, Riz, Arachide et soja.
Posons que :
X1 : la production de Manioc
X 2: la production de Maïs
X3 : la production de Courge
X4 : la production de Riz
X5 : la production d’arachide
X6 : la production de soja
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Ces variables de décision X1, X 2, X3, X4, X5 et X6 sont positives :
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Donc l’optimisation des surfaces culturales se présente de cette manière :
Max Z : X1 + X2 + 700 X3 + 400X4 + 1.400 X5 + 1.000X6.
Le Paysage de MLW s’étend sur près de 74.000 km2. Son gradient d’altitude est
de moins de 300 m. Le paysage couvre les quatre territoires administratifs de :
Basankusu, Bongandanga, Befale et Djolu qui sont dans la province de
l’Équateur en RDC (USAID, 2009).
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C’est un paysage relativement intact, défini par les systèmes fluviaux de la
Maringa et de la Lopori. Les forêts couvrent plus de 90 pour cent du paysage.
Environ un quart de ces forêts sont des forêts marécageuses et inondables (zones
humides boisées) qui reflètent le faible relief et les fortes précipitations.
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I.3.3. LES MENACES
Voici de manière succincte les menaces les plus saillantes dans le landscape :
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CHAP II : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS
Ce chapitre sera subdivisé en deux points dont chacun mérite une attention
particulière. Le premier point portera sur l’analyse descriptive qui consistera à
identifier et expliquer de façon générale les différents paramètres qui s’avèrent
nécessaire à l’étude. Il s’agit entre autres des activités des paysans ; la taille des
ménages et le niveau d’instruction des enquêtés, etc.
Le second point parlera de l’analyse économique qui, à la suite de l’étude, nous
donnera une idée sur la superficie emblavée et la production qui y sera
inhérente, mais aussi, il sera développé, toujours dans ce second point, l’analyse
coût- rentabilité qui nous amènera à déceler les cultures qui seront qualifiées de
rente et celles qui seront propices pour les paysans.
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GRAPHIQUE O1. REPARTION DES PAYSANS PAR NIVEAU D’INSTRUCTION
Au cours de notre descente sur terrain, nous nous sommes donné le luxe de
demander à chaque paysan enquêté de décrire l’activité principale qui occupe
le maximum de son temps. Les réponses obtenues permettent de se faire une
idée sur les principales sources de revenu des ménages.
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Sur ce, le graphique N°O2 ci-dessous nous renseigne sur la répartition des
paysans par activée exercée.
L’examen du graphique N°02 montre que notre échantillon est composé d’un
plus grand nombre des paysans dont l’agriculture constitue l’activité principale,
soit 87 % des paysans et 13% des paysans sont dans l’enseignement. Mais il
tient aussi à clarifier que même ces paysans qui sont dans l’enseignement font
aussi le champ parallèlement.
L’agriculture est l’activité qui domine l’ensemble des personnes en milieu rural
en général et dans l’aire de l’étude en particulier, d’où l’importance de
développer ce secteur.
Par ailleurs, Les petits commerces se font dans les différents petits marchés et
les produits généralement vendus sont : les chikuangues, les feuilles de maniocs,
le riz, les poissons frais, les poules domestiques, canard, etc.
L’élevage des bêtes en divagation est le mode les plus dominants dans le
paysage MLW, les bêtes les plus fréquentes sont les porcs et les chèvres etc. La
pêche reste toujours traditionnelle et se résume aux captures des petits poissons.
Les marchés sont organisés de façon sporadique dans certains villages, soit 1 à 2
fois par semaine, seulement à Djolu centre où le petit marché existe chaque
jour.
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II.2.1.3.TAILLE DE MENAGE.
La taille de ménage est un élément important pour une étude sur l’augmentation
de la production agricole et du niveau de revenu de la population. Pour cette
cause, nous avons voulu connaitre la taille de ménage de tout paysan enquêté.
Le graphique N° 3 ci-dessous nous en dévoile les résultats :
Les données récoltées sur terrain montrent que dans l’aire d’étude, une famille
en moyenne est composée de 10 personnes dont deux parents et 8 enfants
vivants tous sous un même toit. La taille de ménage minimale est de 3 et un
maximum de 26 personnes.
Nous avons voulu connaitre le nombre de personne de plus de quinze ans dans
une famille. Le graphique ci-dessous nous montre la distribution des personnes
de plus de quinze ans dans une famille.
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GRAPHIQUE 04. DISTRIBUTION DES PERSONNES DE PLUS DE QUINZE ANS.
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GRAPHIQUE 05. REPARTION DES PAYSANS PAR TEMPS DE TRAVAIL JOURNALIER
La superficie d’un champ est un élément primordial tant dans les analyses
cartographiques que dans les analyses économiques. Ainsi, au cours de cette
étude, nous nous sommes éternisés à connaitre la superficie de chaque champ
des paysans. Voici graphiquement les résultats qui en découlent :
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GRAPHIQUE 06. REPARTION DES PAYSANS PAR SUPERFICIE TOTAL DU CHAMP
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GRAPHIQUE 07. REPARTION DES PAYSANS PAR DISTANCE CHAMP- VILLAGE
Le graphique ci-haut renseigne que 53% des paysans font les champs à une
distance de plus de 1000m, 26% les font à l’intervalle de distance de 101 à
500m, 10% à une distance allant de 501 à 1000m, enfin, seulement 10% qui
vont à une distance de 100m.
La distance maximum est de 2000m et un minimum de 50m.
L’idée de connaitre le mobile qui pousse les paysans à choisir tel ou tel autre
terrain à cultiver par rapport à la distance du champ au village a été l’une des
préoccupations de cette étude.
Le graphique ci-dessous renseigne sur le choix que porte le paysan à choisir tel
ou tel autre terrain.
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GRAPHIQUE 08. REPARTION DES PAYSANS PAR CHOIX DE TERRAIN A CULTIVER
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surface. C’est un système très économique puisqu’il ne demande aucun travail.
Mais il suppose que la terre soit abondante.
Sur ce, le nombre de jachère en repos pour chaque paysan a été aussi le souci de
cette étude.
GRAPHIQUE 09. REPARTION DES PAYSANS PAR NOMBRE DE JACHERE EN REPOS.
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II.2.2.5. TEMPS LAISSE POUR UNE JACHERE
GRAPHIQUE 10. REPARTION DES PAYSANS PAR TEMPS LAISSE POUR UNE JACHERE.
Les cultures semées est un élément d’une grande envergure dans le cadre de
cette étude. Le graphique N° 11 ci- dessous reparti les paysans par cultures
semées ou plantée selon le cas :
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GRAPHIQUE 11. REPARTION DES PAYSANS PAR CULTURES SEMEES.
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II.2.2.7. VARIETE DE CULTURE SEMEE OU PLANTEE
GRAPHIQUE 12. REPARTION DES PAYSANS PAR VARIETE DES CULTURES SEMEES.
L’examen du graphique N°12 révèle que plupart des paysans enquêtés utilisent
la variété locale ou traditionnelle.
C’est à cause du manque des variétés améliorées que nous utilisons nos propres
semences locales, propos recueillis auprès de la majorité des paysans interrogés.
En effet ; contrairement à ce que l’on pouvait croire, les paysans interrogés ne
sont pas hostile aux variétés améliorées, sauf qu’ils ne sont pas en possession de
ces variétés malgré le vif souhait des ces paysans de disposer des possibilités des
semences améliorées.
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II.2.2.8. SOURCE DES SEMENCES UTILISEE
GRAPHIQUE 13. REPARTION DES PAYSANS PAR SOURCE DES SEMENCES UTILISEES.
Le constat que rapportent les analyses du graphique N°13 est que la majorité des
paysans utilisent leurs anciennes réserves des semences de la saison passée et
cela représente 90% des paysans. 3% bénéficient de l’aide des différentes
ONGs qui œuvrent dans l’aire de l’étude et près de 7% achètent leurs semences.
Cette situation peut être l’une des causes de la sous production des paysans dans
l’aire de cette étude.
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GRAPHIQUE 13. REPARTION DES PAYSANS PAR TECHNIQUES CULTURALES UTILISEES
Comme nous l’avons énuméré ci-haut, Les sites retenus après enquête
préliminaire étaient : Village INGUNGU, Village YOMBILO, Village
YALOKAMBA, et Village YANGO.
Ainsi comme le montre le graphique 13, dans notre échantillon, la plus forte
concentration des paysans interrogés pratique l’association de culture.
Pour le rendement brut physique, nous nous sommes intéressés aux cultures
principales c’est- à- dire celles qui avaient le plus grand nombre de pieds dans
le champ sur une superficie d’un hectare. Nous avons opté pour cette méthode
par le simple fait qu’elle nous facilite de lier la superficie à la production qui lui
est inhérente.
Par ailleurs, il convient de souligner qu’en culture paysanne, la récolte de
manioc se fait au fur et à mesure des besoins. D’où dans le cadre de cette étude,
il sera question d’estimer le rendement moyen de cette culture par hectare.
Ainsi, la méthode utilisée à cet effet est la suivante :
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METHODE POUR ESTIMER LA PRODUCTION DE MANIOC
Nous avons utilisé la méthode de carré de rendement qui consister à prélever les
rendements de la manière suivante :
Entrez dans le champ et mesurer dans deux diagonales de ce champ, 3
carrés de rendement de 5m x 5m par carré de rendement, ce qui fait que
dans un champ, il y aura 6 carrés de rendement ;
Calculer la moyenne de plant de manioc obtenue dans 6 carrés de
rendement;
A l’aide de la balance, connaitre le poids d’un plant de manioc ;
Et enfin, rapporter le rendement par hectare.
Pour ce qui concerne notre étude, nous avons prélevé les valeurs suivantes :
Nombre moyen de plant de Manioc dans un carré de 5m x 5m = 11
Poids moyen d’un plant = 7Kg
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Le tableau ci-haut renseigne que le rendement moyen brut physique des cultures
de Manioc et Maïs cultivées dans une superficie de 10.000 m2 soit 1 Hectare
dans les conditions de travail des paysans donne respectivement 31.150Kg et
1.008Kg.
Ces résultats sont moins satisfaisants par rapport à ce que devait donner une
superficie d’un hectare soit 60 à 80 tonnes de Manioc et 2 à 3 tonnes de Maïs si
certains paramètres étaient respectés et que les pratiques culturales modernes
étaient prises en considération par les paysans.
Voici de manière succincte, la façon dont les paysans utilisent leurs sols :
II.3.2.1. PRATIQUE DES PAYSANS SUR LES SURFACES CULTURALES
Les paysans rencontrés dans le paysage MLW cultivent trois à quatre culture sur
un même terrain, ils cultivent : Manioc, le Maïs, le Riz et même la courge en
association de culture. Le Manioc devient mature après 12 mois mais les autres
cultures qui lui sont associées deviennent mature généralement après 3 mois.
Pour ces paysans, au moment où les autres cultures (Maïs, Riz, Courge)
deviennent mature, ils récoltent et laissent le champ avec la culture de manioc
qu’ils vont commencer à récolter progressivement pendant deux ans, sur ces
entrefaites, ces paysans ne font plus l’entretien de ce champ et vont plutôt ouvrir
un nouvel champ.
Optimisation des surfaces culturales des populations rurales du paysage MLW Page 33
Donc ces paysans utilisent la terre que pour un cycle cultural. Ce qui amène que
les demandes en terre soient plus élevées et les surfaces culturales ne sont pas
optimisées.
II.3.2.2. ELEMENTS DES DECISIONS POUVANT PERMETRE D’OPTIMISER LES
SURFACES CULTURALES DANS LE PAYSAGE MLW.
A notre humble avis, pour que ces paysans optimisent leurs surfaces culturales
et améliorent leurs récoltes, ils doivent impérativement tenir compte des aspects
suivant :
1. Les soins et techniques culturales doivent être pris en considération ;
2. Le respect du calendrier agricole ;
3. L’utilisation des matériels végétatifs améliorés;
4. Le respect des écartements des différentes cultures ;
A. LES SOINS.
Les soins culturaux est un travail qui permet de maintenir le sol meuble en
surface, d’agir sur l’économie de l’eau dans le sol et de détruire les mauvaises
herbes.
Pour avoir un bon rendement, les soins culturaux sont exigés dès l’apparition
des mauvaises herbes.
B. LES TECHNIQUES CULTURALES.
Optimisation des surfaces culturales des populations rurales du paysage MLW. Page 34
L’assolement : c’est la distribution de la surface exploitée entre les
différentes cultures pratiquées.
Au cours de cette enquête, il a été constaté que les paysans ne pratiquent pas ces
techniques. Pour eux, juste après la récolte des produits, ils laissent le terrain en
jachère à l’ouverture d’un autre terrain. Il en résulte, qu’à la réouverture, les
paysans se retrouvent avec les gros travaux de défrichement, d’abatage avec
comme conséquence le coût de production élevé. Ce qui est considéré en
matière de la protection de l’environnement comme la mauvaise gouvernance
forestière.
Pour une bonne exploitation de surface culturale, la rotation des cultures est à
encourager dans le sens qu’elle permet de sédentariser le paysan du fait qu’il
aura à utiliser le même terrain pendant plus de trois cycle cultural et le coût de
production sera réduit .
Il est important de souligner qu’une bonne rotation suit une logique qui est la
suivante :
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travaux pré culturaux au mois de Novembre pour semer au mois de janvier
avant le retour des pluies. Ce qui entraine le faible rendement des cultures
comme vous remarqueriez dans le tableau précédent.
Pour améliorer leur rendement, ils doivent commencer les travaux pré culturaux
au mois de juillet pour la saison A et commencer à semer vers le 15 Septembre
jusqu’à la fin du mois d’Octobre ; et pour la saison B, ils doivent commencer les
travaux au mois de Décembre et semer a partir du 15 Février jusqu’à la fin du
mois de Mars. Pour la simple raison qu’il ya le retour des pluies entre les dates
de semis.
3. MATERIELS VEGETATIFS AMELIORES
Comme nous l’avions dit dans le graphique N° 12, la majorité des paysans de
paysage MLW, soit 93% utilisent les semences locales, très susceptible à la
maladie (entre autre la Mosaïque du manioc par exemple) et à faible rendement.
Pour augmenter leur rendement, les semences à variétés améliorées sont l’un des
éléments des décisions. Les semences améliorées permettront aux paysans de
semer dans une petite superficie mais en ayant un grand rendement, tout en
pratiquant les techniques et les soins culturales modernes. Ce qui serait l’un des
objectifs de projet SOIL initié par AWF.
4. RESPECT DES ECARTEMENTS
Nous signalons en passant que durant les enquêtes menées sur terrain, il a été
constaté qu’aucun paysan n’a respecté les écartements. Ils cultivent d’une
manière traditionnelle comme signaler dans la partie précédente.
Pour les cultures associées, par exemple manioc et maïs, les paysans utilisent un
écartement de 1 m voir 0,80 m.
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Pour augmenter la production, il est conseillé aux paysans du paysage MLW de
respecter les écartements des cultures surtout associées qui vont de 2 à 3 m en
tous sens.
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Il sied de signaler, en ce qui concerne le revenu qu’une quantité de 7Kg de
Manioc frais transformé en chikuange MOMBITA donne un revenu 100Franc
Congolais à la vente.
Le Maïs quant à lui, est cultivé par les paysans pour la transformation en alcool
appelé communément AGENE(LOTOKO).
Grosso modo, la culture de Manioc et celle de Maïs ne sont pas des cultures
génératrices de revenus dans le paysage MLW, mais ce sont plutôt de cultures
propices pour la subsistance des paysans.
Par ailleurs, les autres cultures inscrites dans le tableau N°2 sont génératrices de
revenu.
Le tableau N°3 illustre la marge brute que donnent les différentes cultures du
tableau précédent :
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L’examen du tableau N° 3 révèle que les cultures de Soja, courge et arachide
sont des cultures à encourager car elles constituent les cultures de rente pour les
paysans. Nous pouvons aussi ajouter à cet effet la culture d’haricot bien qu’elle
n’est pas cultivée dans l’aire de cette étude.
Par ailleurs, la culture de riz nécessite un coût de production très important mais
ne génère pas un revenu significatif de part son prix de vente dans les différents
petits marchés qui est en bas de toutes les cultures semées dans le paysage, soit
1 kg = 400 franc congolais.
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CONCLUSION
Il s’agit de :
Le respect du calendrier agricole ;
L’utilisation des matériels végétatifs améliorés ;
Le respect des écartements des différentes cultures ;
Les soins et les techniques culturales modernes.
Par ailleurs, les résultats de cette étude ont révélé aussi que les cultures de
Manioc et de Maïs sont des cultures propices pour la subsistance des paysans
Optimisation des surfaces culturales des populations rurales du paysage MLW. Page 40
alors que les cultures de Courge, Arachide et soja constituent des cultures de
rente bien que semées en très petites quantité dans le paysage.
Cependant, le faible rendement des activités agricoles dans le paysage MLW
serait aussi dû à l’absence de moyens de transport inter territoires, villages, etc.
Les résultats de cette étude permettraient de dynamiser d’avantage les activités
agricoles et la conservation de l’environnement, partant, augmenter le revenu
des paysans tiré de l’activité agricole.
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BIBLIOGRAPHIQUES
4. LUKOKI LUYEYE, 2000. Cours d’horticulture, 2e graduat, Unikis, Fac Agro. Inédit.
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ANNEXES
I.7.Territoire :……………….
I.8.Secteur :………………….
I.9.Groupement :………………
I.10.Village :…………………
II. DONNEES SUR LE CHAMP
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II.9.Ecartements choisis :…………………………..
III.1. Quels sont les couts engagés pour ces différentes opérations culturales suivantes :
No Opérations Nbre Hj x Coût total Coût total Coût total Coût total Coût total
culturales coût unitaire
Manioc Maïs Courge Riz Arachide
Ouverture et
Délimitation de
1. champ
3. Abbatag.des gros
arbres
5. incinération
6. Débardage des
gros arbres
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7. Répartition de
l'espace
8. Semis ou
plantation
9. Sarclage
Compléter le tableau ci-dessous sur le rendement, le prix et la vente des produits ci-
dessous :
1. Manioc
2. Maïs
3. courge
4. Riz
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5. Arachide
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ANNEXE 2. INFORMATION SUR LES DIFFERENTS VILLAGES PARCOURUS
NOM DU GROUPEM SECTEUR TERRITOIRE NOMBRE NOMBRE POPULATION NOM DU NOM DU CHEF NOMBRE NOMBRE
VILLAGE ENT TOTAL DE DE 15 ANS CHEF DE DE CLANS DE
D’HABITANTS MENAGES ET PLUS GROUPEMENT NOTABLES
DE VILLAGE
INGUNGU NKOLE LINGOM DJOLU 4.000 --- 1.800 OSCAR IYAWU DIEU 19 19
O EKUKU
YALOKAMBA 1 YOLOTA LINGOM DJOLU 1.000 --- 321 BONONGA NTEYA IKOMBI 7 7
O
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ANNEXE 3. ACTIVITES ECONOMIQUES DES DIFFERENTS VILLAGES
ACTIVITES ECONOMIQUES
YOMBILO Manioc, Riz, Porc, Poule, Moins développé. Antilope, Singe, Champignon,
Maïs, Arachide, Canard, Chèvre, Cochon, Tortue. chenilles, effet,
Courge. Cobaye. Bea, fougère.
YALOKAMBA 1 Manioc, Riz, Poule, Chèvre, Pas de pêche Singe, Antilope Bea,
Maïs, Courge, cobaye, canard. noir
champignon,
Igname.
fougère,
chenille.
YANGO Manioc, Riz, Poule, Chèvre, Pas de pêche Singe, Cochon Champignon,
Maïs, Courge. Porc, canard. chenilles.
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ANNEXE 4. ACTIVITES SOCIALES DES DIFFERENTS VILLAGES
ACTIVITES SOCIALES
YANGO
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