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Élaboration d’un plan de gestion pour la ripisylve du Contècle, en

vue de l’intégrer dans le PPE du bassin versant de la Drôme, au


sein du Syndicat Mixte de la Rivière Drôme

BAC PRO_Gestion des Milieux Naturels et de la Faune

Terminale_Promotion 2021-2023

Antoine FLORENCE
REMERCIEMENTS

Je tiens à remercier les personnes suivantes pour leur collaboration et le temps qu'elles m'ont consacré sur le
terrain et pour la rédaction de ce rapport de stage :

• Chrystelle FERMOND (Directrice)

• Olivier BIELAKOFF (Technicien de rivière)

• Jérôme DUVAL (Technicien de rivière et observatoire des cours d'eau)

• Julien NIVOU (Chargé de mission)

• Swann DARNAUDGUILHEM (animateur PAPI)

• Claire PETITJEAN (Révision du SAGE)

• Charlène PAYANT (Animateur gestion quantitative et adaptation au changement climatique)

• Marie FALCONE (accueil et secrétariat)

• David ARNAUD (animateur du SAGE)

• Fabrice GONNET (chargé de mission patrimoine naturel)


TABLE DES MATIÈRES

Introduction…………………………………………………………………………………………………...4

1. Description de la structure de stage………………………………………………………………………5

1.1 Les missions principales de la structure de stage………………………………………………….5

2.Situation géographique de ma zone d’intervention…………………………………………….…...……6

2.1 Cartographie…………...………………………………………………………….;………………6

3. Description de ma zone d’intervention…………………………………………………..……………….6

3.1 Description paysagère……………………………………………………………………………..6

4. Évolution de ma zone d’intervention dans le temps………………………………………………..……9

5. Problématique………………………………………………………..…………………………………...10

5.1 Acteurs concernés par l’étude……………………………………………………………………10

5.2 Situation Conflictuelle………………………………………………………………...…………11

6. Action conduite……………………………………………………………………………………………11

7. Thème et nature principale de mon action…………………………………………………...…………11

8. Les outils de la gestion de la ressource en eau……………………………………………..……………11

9. Occupation des sols……………………………………………………………………………….………13

10. Objectifs de l’action………………...………………………………………………………...…………14

Conclusion……………………………………………………………………………………………………16

Annexes………………………………………………………………………………………………………17

Webographie/Bibliographie………………………………………..………………………...……………..19
Introduction

J’ai effectué mon stage au Syndicat Mixte de la Rivière Drôme du 25/04/2022 au 17/06/2022, dans le cadre
de ma formation en Bac Professionnel Gestion des Milieux Naturels et de la Faune.
Ce stage avait pour but d’approfondir mes connaissance dans les gestion des milieux aquatiques et des zones
humides. En effet, j’avais déjà eu l’occasion de faire un stage en seconde, au SMRD. Cette expérience
m’avais permis d’en apprendre énormément sur le milieu, et c’est pour cela que j’ai réitéré l’expérience.
L’équipe du SMRD m’a alors permis d’effectué un travail en autonomie sur un petit ruisseau, nommé le
Contècle. Ce travail à aboutit à la rédaction d’un document en faveur de celui-ci. J’ai pu donc répondre à une
question via mes différentes missions :

En quoi l’intégration des petits ruisseaux dans un plan de gestion, permet de mieux connaître le
territoire ?

Pour y répondre, je vais d’abord présenté la structure de stage où j’ai effectuer mon action. Deuxièmement,
je vais décrire la zone d’intervention. Ensuite, je vais énoncé la problématique. Puis nous allons voir
comment j’ai essayé de répondre à celle-ci. Pour finir, je vais conclure en montrant les résultats que j’ai
obtenu.
1. Description de la structure de stage

La structure dans laquelle j’ai effectué mon stage, est le Syndicat Mixte de la Rivière Drôme. Elle se situe
dans la commune de Saillans (26340), dans le département de la Drôme, région Auvergne-Rhône Alpes. Créé
en 1986, c’est une collectivité territoriale qui joue un rôle important dans la gestion de la rivière Drôme. Il
est dirigé par un comité syndical composé de 31 élus mobilisés sur les enjeux de l’eau et leur intégration
dans les politiques locales de leurs territoires. C’est le lieu où les agents du SMRD 1 peuvent exposer leur
projet aux élus.

Le SMRD utilise de l’argent public que les Communauté de Commune leur donnent via la taxe GEMAPI 2 ou
de leur budget général. Le financement vient aussi des Parties statutaires, qui regroupe les trois CC 3 du BV4
de la Drôme (Communauté de commune du Val de Drôme, Communauté de commune du Diois,
Communauté de commune du Crestois et du Pays de Saillans. Le SMRD à 2 compétences : SAGE 5 et
GEMAPI. Pour la compétence SAGE , la PS vient des trois CC du BV + le département. Pour la compétence
GEMAPI, la PS6 vient uniquement des 3 CC du BV. Les dépenses sont soumises à un contrôle de l'État
(contrôle de légalité).

Le SMRD est composé de 10 fonctionnaires : Olivier Bielakoff (technicien rivière), Caroline Jeanjean
(budget et personnel), Marie Falcone (accueil et secrétariat), David Arnaud (directeur), Claire Petitjean
(révision du SAGE), Fabrice Gonnet (chargé de mission patrimoine naturel), Julien Nivou (chargé de
mission: géomorphologie inondation; animation GEMAPI), Jérôme Duval (observatoire des cours d'eau),
Swann Darnaudguilhem (animateur PAPI), Charléne Payan (animatrice actions hydro-économes)

1.1 Les missions principales de la structure de stage

• la mise en place et l'exploitation de dispositifs de surveillance de la ressource en eau et des milieux


aquatiques (L. 211-7 I 11° du Code de l’environnement),

• l'animation et la concertation dans le domaine de la gestion et de la protection de la ressource en eau


et des milieux aquatiques dans un sous-bassin ou un groupement de sous-bassins, ou dans un
système aquifère, correspondant à une unité hydrographique (L. 211-7 I 12° du Code de
l’environnement),

• l’aménagement d’un bassin ou d’une fraction de bassin hydrographique (L. 211-7 I 1° du Code de
l’environnement),

• l’entretien et l’aménagement d’un cours d’eau, canal, lac ou plan d’eau, y compris les accès à ce
cours d’eau, à ce canal, à ce lac ou à ce plan d’eau (L. 211-7 I 2° du Code de l’environnement),

• la protection et la restauration des sites, des écosystèmes aquatiques et des zones humides ainsi que
des formations boisées riveraines (L. 211-7 I 8° du Code de l’environnement),

1 Syndicat Mixte de la Rivière Drôme


2 GEstion des Milieux Aquatiques et Protection contre les Inondations
3 Communauté de Commune
4 Bassin Versant
5 Schéma d’Aménagement et de Gestion de l’Eau
6 Parties statutaires
• la défense contre les inondations (L. 211-7 I 5° du Code de l’environnement).

2. Situation géographique de ma zone d’intervention

Ma zone d’intervention se situe en région Auvergne-Rhône-Alpes, département de la Drôme, à cheval entre


la commune de Saillans et Chastel-Arnaud.

2.1 Cartographie

Carte à l’échelle communale du Contècle, Saillans, Drôme. Géoportail

3. Description de ma zone d’intervention


3.1 Description paysagère

Le Contècle se situe dans les gorges des St Moirans.

Crêtes du rocher de Cresta vu des gorges de S t Moirans


Le Contècle est un cours d’eau intéressent dans le sens où il offre beaucoup de diversification de milieu. En
passant par les faibles largeurs avec « beaucoup » de profondeur, aux plutôt grandes largeurs avec peu de
profondeur, une granulométrie très diversifié à chaque tronçon, un ombrage largement suffisant et des vitesse
de courants différentes. Également des caches avec les racines qui dépassent de la berge pour se diriger dans
l’eau . Le Contècle possède une large expansion de crue du à la largeur de la ripisylve et au peu d’habitation
le longeant. Cependant, au vu de la végétation très dense, il faudrait éclaircir à certains endroit. La luminosité
à parfois beaucoup de mal à pénétrer. Il y a quelques arbres mort sur pied (chandelle) dont certains sont
tomber en travers du cours d’eau. De ce fait, s’ils ne représentent aucun danger pour les habitations en aval,
ce qui est le cas, il ne faut pas les enlever, puisque ceux-ci servent d’habitat pour beaucoup d’espèces.

Le bassin versant du Contècle est situé au niveau médian du bassin versant de la Drôme, en rive gauche du
cours d’eau principal. Les formations géologiques traversées sont principalement des structures calcaires. Le
Contècle est une petite rivière, situé à cheval entre la commune de Saillans et Chastel-Arnaud. Il est le
résultat de la confluence du ruisseau de Champ Roussin, et du ruisseau de Roche Bonne. C’est un des
nombreux affluents de la Drôme. L’amont de la rivière est à 577 m, l’aval est lui à 264 m, ce qui fais un
dénivelé de 313 m, pour un linéaire de 6,150 km, et nous donne une inclinaison de pente de 5,09 %, en
comptant les seuils et les grosses ruptures de pente. Ce qui en fait donc une rivière avec une forte pente en
moyenne.

Il présente un régime pluvio-nival ponctué par des crues au printemps et à l’automne, et des étiages en été et
l’hiver. Ce cours d’eau connaît de grande variations de débit. En période estival, l’étiage est très sévère et le
débit quasi inexistant, tandis qu’en période de fortes précipitations (qui se font de plus en plus rare) durant
l’automne et le printemps, le débit peu atteindre plusieurs dizaines de m³/s, ce qui est impressionnant pour un
ruisseau de cette taille.

Concernant la ripisylve du Contècle, on peut dire que celle-ci est globalement homogène, et que l’on
retrouve à peut de choses près, les même espèces, que ce soit en amont ou en aval. Les plus fréquentes étant :

• Strate arborée : Érable, Pin de montagne, Peuplier noir d’Italie

• Strate arbustive : Saule, Aubépine monogyne, cornouiller sanguin, Troène

• Strate herbacée : Ronces, Lierre, Euphorbe des bois

Bassin versant du Contècle, Géoportail

Il subit très peu de pression d’origine anthropique, car il y a peu d’habitations. La majorité d’entre-elles se
situent tout en aval du ruisseau. Il y a des parcelles agricoles, mais relativement éloigné du cours d’eau.
Cependant, il y a eu tout de même l’intervention de l’homme avec la construction de seuils. Certains sont
infranchissable pour la faune piscicole, notamment celui à l’extrême aval du Contècle.

Un bassin versant est le territoire qui draine l’ensemble de ses eaux de pluie vers un exutoire commun, cours
d’eau ou mer.
La ligne de crête qui délimite un bassin versant est appelée ligne de partage des eaux. Au-delà, les pluies se
dirigent vers un ou des bassins versants topographiques adjacents.
L’exutoire est le point le plus en aval du réseau hydrographique par lequel passent toutes les eaux de
ruissellement drainées par le bassin.

4. Évolution de ma zone d’intervention dans le temps

Comparaison photographie aérienne de 1965, à gauche, à 2020, à droite, du Contècle, à Saillans. Géoportail

Pour le changement du lit de la rivière, le lit de la rivière est caché par un boisement rivulaire très dense, il
est donc difficile de remarquer une quelconque évolution, au vu du peu d’étude lié au Contecle, mis à part un
bilan physico-chimique en 2017. Il y a très peu d’habitations sur le linéaire, quoique les ¾ sont des
résidences secondaires. Ainsi, la rivière est très peu fréquentée, et subit très peu de de pression anthropique
Sur ces photographies aériennes, nous pouvons remarquer qu’en 1965, il n’y avait quasiment pas
d’habitations. Il n’y avait pas non plus de pont. Je n’ai pas placer les photos aériennes du tronçon n°2 et 3
volontairement, puisque ce sont des milieux très sauvages, ou le passage de l’humain est plutôt rare dans la
journée. Il n'y a pas de parcelles agricoles, une station d’épuration sur le tronçon n°2, qui ne fait pas de rejet.
A par le lit de la rivière, pas grand chose n’a évolué dans ces zones là.
5. Problématique

Cette action répond au fait que le Contècle, ne fait pas partie du PPE 7 du bassin versant de la Drôme, pour
plusieurs raisons : Il est petit, il ne subit pas beaucoup de pression d’origine anthropique, et n’a jamais causé
de réel enjeux pour la population. De ce fait, le Contècle n’est pas éligible aux différents chantiers qui
peuvent être fait au cours des prochaines années. Cependant, il y a quand même quelques enjeux sur le
Contècle :

• Enjeux environnementaux : le cours d’eau n'a pas forcément beaucoup de place. Peut-on faire
quelque chose pour améliorer la situation ? Approche de diversification écologique, etc...

• Enjeux hydrauliques : lié un manque d'entretien de la végétation qui pourrait générer des dégâts sur
les ouvrages ou berges qui s'avéreraient plus coûteux que de travailler en préventif.

• Enjeux habitation et habitants : du fait du manque d’intervention sur le site, le ruisseau


s’encombre petit à petit, créant petit à petit quelques embâcles (non problématique pour le moment),
et donc augmente les chances de crues lors d’épisodes pluvieux. Les habitations en aval pourrait être
endommagées.

5.1 Acteurs concernés par l’étude

• Les structures concernées sont le SMRD, et la Fédération de pêche locale. Du point de vue
réglementaire la DDT, qui est la structure réglementaire 8, l’OFB, police de l’environnement, 9qui
fonctionne en tandem avec la DDT et qui est elle, contrôle la bonne réalisation du chantier et s’assure
que tout soit en règle. Du côté financement, le département aide ce type d'opération.

• Les organismes ayant un rapport avec l’étude, sont les communes,

• Et les personnes, les riverains.

Activités humaines

L'agriculture est la principale activité humaine présente sur mon site d’intervention, mais également le
tourisme, avec le site d’escalade présent sur une partie du linéaire. C’est au riverains de s'occuper de leur
passerelles mais si le SMRD intervient il devra le faire dans le cadre de l'intérêt général en rédigeant une
déclaration d’intérêt général qui devra permettre de se substituer au propriétaire riverains pour réaliser cet
entretien de manière coordonné et à la bonne échelle sur l’ensemble du cours d’eau., c’est là qu’intervient le
dialogue entre le SMRD et les habitants. De même pour les captages d’eau potable, ceux-ci sont pris en
compte dans le diagnostic de la rivière.

7 Plan Pluriannuel d’Entretien


8 Direction Départementale des Territoires
9 Office Français de la biodiversité
5.2 Situation Conflictuelle

Ce qui pourrait causer des conflits, c’est la connaissance de chacun. Chaque riverain aura une vision
différente. Éventuellement en phase de travaux, il peut y avoir conflit d’usage pour les agriculteurs. Aussi les
pêcheurs, si les travaux se font en pleine période de reproduction de la faune piscicole, par exemple. Les
frayères, etc...

6. Action conduite

J’ai premièrement, fait un état des lieux (espèces/essences présentent, typologie des berges, occupation des
sols, lit, ouvrage, etc.). J’ai donc fais plusieurs sorties sur le ruisseau, avec un carnet, un appareil photo, et un
GPS de la marque Garmin, pour marqué les points qui me semblait intéressent de retenir (un effondrement
de berge, un seuil abîmé, etc.).
Puis dans un second temps, un pré-chiffrage, des travaux envisagés (quel arbre abattre, quel berge restaurer,
débroussaillage, etc.) pour permettre une bonne continuité hydraulique et maintenir un bon équilibre de la
biodiversité sur le milieu.
Avec le pré-chiffrage que j’ai effectué, j’ai évalué le coût des travaux à une hauteur de 2209,7825 € H.T. Tout
cela est lié au fait de couper des arbres qui pourrait entravé le passage de l’eau dans les buses, créant ainsi
des embâcles, ce qui est gênant pour une bonne continuité hydraulique et au débroussaillage des ronces,
omniprésentes sur le linéaire, empêchant un certain niveau de luminosité de passé.

7. Thème et nature principale de mon action

Le thème principal de mon action à été le diagnostic d’un cours d’eau entre Saillans et Chastel-Arnaud, le
Contècle, en vu de la gestion de boisement rivulaire qui s'intégrera dans le Plan Pluriannuel d’Entretien du
Bassin Versant de la Drôme.
Cette intervention sur le ruisseau du Contècle, à débuté le 3 mai 2022, pour se terminer le 16 juin 2022, pour
une durée d’environ 1 mois ½ .

8. Les outils de la gestion de la ressource en eau

Le bassin Rhône-Méditerranée-Corse est un bassin hydrographique français constitué par les bassins versants
du Rhône, de fleuves côtiers méditerranéens, d'îles méditerranéennes et de la Corse.
Les grands bassins versant comme celui-ci contiennent des sous bassin versant, plus petit, qui eux même ont
des sous bassins.
Le bassin versant de la Drôme est un sous-bassin du bassins Rhône-méditerranée-Corse. Pour finir le bassin
versant du Contècle est une petite partie de celui de la Drôme.

Toutes ces entités hydrographiques sont gérées par des contrats de rivières :

• À l’échelle nationale, c’est le SDAGE 10 qui assure la gestion de la ressource et des écosystèmes
aquatiques, à l'échelle des grands bassins hydrographiques.

10 Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux


• le SAGE11, qui est la déclinaison locale du SDAGE, permet de guider les décisions des acteurs du
territoire concernant l'eau à l'échelle des sous-bassins hydrographiques .

• Le contrat de rivières est un outil de gestion territoriale de l’eau en vue de la réhabilitation et la


valorisation des milieux aquatiques. C’est aussi un programme d’actions à l’échelle d’un bassin
versant, défini en fonction des enjeux et des objectifs fixés. Il est élaboré en concertation avec les
différents acteurs locaux et partenaires dans le respect des réglementations en vigueur

Le Contècle ne possède pas de contrat de rivière. C’est un PPE qui permet de l’entretenir.C’ est un
programme d'actions sur 5 ans qui vise à améliorer la qualité des milieux aquatiques. C'est le document de
référence pour l'obtention d'une Déclaration d'Intérêt Général (DIG 12), permettant de mener des actions chez
des propriétaires privés lorsque le gain écologique et l'intérêt général sont avérés.

11 Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux


12 Déclaration d’Intérêt Général
9. Occupation des sols

Le bassin versant du Contècle est situé au niveau médian du bassin versant de la Drôme, en rive gauche du
cours d’eau principal. Les formations géologiques traversées sont principalement des structures calcaires. Il
présente un régime pluvio-nival ponctué par des crues au printemps et à l’automne et des étiages en été.
Cette carte permet de cerner les activités agricoles présentes sur le bassin versant. Le bassin versant est très
naturel avec peu d’habitants et de grandes forêts.

Sur ce secteur, l’agriculture est présente avec des cultures (vignes et du fourrage) et des élevages
(ovins/caprins/équins). On constate une faible concentration des zones cultivées. L’occupation du sol du
Contècle se compose majoritairement de forêts ce qui permet de garder un environnement sain et en bon état
écologique et chimique (selon des études menées par l’AERMC 13).

Une partie assez importante, 89%, est couverte d’espaces naturels. D’après CorineLandCover 2012, ils sont
composés de forêts, de pâturages et de landes qui correspondent à environ 7900 ha, ce qui limite l’impact
potentiel de l’être humain. On constate que seulement 11% (terres agricoles et prairies) sont utilisés par
l’agriculture (environ 1000 ha), ce qui est vraiment minime. Le milieu naturel est constitué de : Forêts,
landes et pâturages Les terres agricoles sont constituées de : Prairies, surfaces agricoles complexes et
surfaces agricoles interrompues par la nature.

13 Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse


Un zoom un peu plus précis a été fait afin de savoir ce qui était compris dans les deux parties, plus des ¾ du
bassin versant est couvert par de la forêt (environ 6 900ha), les pâturages représentent environ 1 000ha, ce
qui permet de confirmer une pollution minime sur le bassin versant avec beaucoup d’espaces naturels.

10. Objectif de l’action

Ce travail va permettre d’alimenter les connaissances et préconisations sur ce cours d' eau en vue du
renouvellement du PPE qui devrait être poursuivi à l'horizon 2024. Mes données seront intégrées dans celui-
ci, prévu 2024-2025 .

Résultat :

Les travaux n’ont pas encore été encore effectué, mais l’on peut se projeté :

Les arbres coupés aux niveaux des buses ne seront plus problématique en cas de crue du ruisseau. Quand au
débroussaillage sur les zones contenant une grande quantité de ronces, celui ci sera bénéfique pour un bon
équilibre de la biodiversité. En effet, il n’y a pas assez de luminosité sur le ruisseau, en raison d’une trop
grande densité de ronces. De ce fait, un apport de luminosité grâce à une réouverture de milieu serait très
bénéfique. Laissé de la lumière sur les zones lotiques et laissé les ronces sur les zones lentique, pour que
l’eau ne se réchauffe pas trop, serait le mieux.
Cependant, si ces travaux ne sont pas effectué, il pourrait y avoir des risques d’érosion des berges, pouvant
mener à un effondrement de la ripisylve. Sont le plus concerné le linéaire 2 et 3 par les différents chantiers.

Période de chantier :

Les travaux se feront courant printemps/été, pour éviter les potentiels dégâts sur les zones de reproduction de
la faune piscicole ou encore des batraciens. Il y a également quelques précautions à prendre concernant la
phase d’abattage, notamment lors de la période de végétation et de nidification des oiseaux.
Quelques mesure de protection du lit seront prises en compte, comme ne pas rouler avec les engins
mécaniques dans le lit du ruisseau, repérer s’il n’y a pas de frayères, ne pas endommager les berges, etc.
L’abattage manuel est à favoriser au maximum car il permet de mieux s’adapter à la dynamique de la
végétation et est moins traumatisante. Le volume des travaux étant très faible, des précautions seront prises
concernant le fait de na pas déstructuré le substrat (ne pas gratter dans le lit). Concernant la gestion des
rémanents, les débris de coupe présent dans dans le lit du cours d’eau et sur les berges pour éviter les
apports organiques importants (sédimentation et désoxygénation) et les risques d’obstruction d’écoulement.

Coût du chantier :

Les prix utilisés dans le chiffrage sont issus du prix des marchés actuellement en cours dans le cadre de la
mise en œuvre du PPE du SMRD. L’installation de chantier n’est pas prise en compte dans le calcul du coût
des travaux , je rajoute donc 400€ pour celle-ci. . Ce qui nous donne 1921,55€.
Je rajoute également 15% sur le total du prix, pour prendre large et avoir une marge d’erreur. Ce qui nous
donne un total de 2209,7825€. Les prix sont donnés en Euros et Hors Taxes.

Temps de travail :

Pour une équipe de 2 personnes, ce chantier représente une journée de travail, en comptant le temps utilisé
pour ce rendre sur le site.

Tableau fais à l’aide d’un logiciel permettant de connaître le budget du chantier, le temps de travail pour une
équipe, le coût du mètre linéaire, et bien d’autres…
Conclusion

En conclusion, le Contècle est un milieu sauvage qui représente au final que très peu d’enjeu. Il ne subit
quasiment pas de pression d’origine anthropique, ce qui lui permet de s’exprimer au maximum. Il possède
une expansion de crue largement suffisante. C’est un cours d’eau très diversifié de par les changements de
morphologie et de faciès d’écoulement. Mais également en terme de végétation. Celle-ci est diversifié, en
bon état sanitaire et représente un abri pour beaucoup d’espèces différentes. Toutefois, quelques interventions
sont « nécessaires », notamment le débroussaillage, pour laisser passer la luminosité, qui à parfois beaucoup
de mal à traverser. En effet certains tronçons sont envahis par les ronces, et un passage à la débroussailleuse
serait tout de même bénéfique.

Agir sur les petits cours d’eau n’est pas forcément spectaculaire, mais en général ils ont tendances à être mal
entretenus et soumis à une forte pression humaine. Leur qualité dépend parfois de leur préservation et de leur
entretien.

Les petits ruisseaux sont important dans un objectif de gestion des milieux aquatiques, car ceux-ci permettent
de mieux connaître le territoire dans lequel on vit. En effet, il permettent de sensibilisé les habitants, à une
échelle plus locale, car ceux-ci sont en général directement concerné par le ruisseaux.

Sur le plan scolaire, ce stage à été très intéressent dans le sens où il m’a beaucoup apporté au niveau de
l’autonomie. Effectivement, ce n’était pas mon point fort, mais grâce à ce travail, je me suis imposé une
certaines rigueur, pour rendre un travail complet, intéressent et de bonne qualité, pour que celui-ci soit
exploitable dans les années à venir. Ce stage à donc été bénéfique pour ma confiance en moi. En effet, à la
fin de mon stage, une restitution de stage m’a été demandé. Je suis devenu plus à l’aise à l’oral devant un
publique. Cela à donc joué sur mon épanouissement personnel.

Ce stage à donc confirmé le choix dans mon orientation de la gestion et la protection des milieux aquatiques
et des zones humides.
Annexes

Zone d’intervention pour les chantier, et nature du chantier


Activité potentiellement à risque sur le Contècle, selon une étude physico-chimique de 2017
réalisé par un stagiaire du SMRD
Webographie / Bibliographie

Cartographie aérienne :
https://www.geoportail.gouv.fr/carte

occupation des sols :


Occupation des sols sur Espenel - Mairie d'Espenel et son village (annuaire-mairie.fr)
Compte rendu Contècle-étude physico-chimique2017-CROS Tristan

Espèces faunistiques et floristique typique :


https://inpn.mnhn.fr/collTerr/departement/26/tab/especes
https://www.faune-drome.org/

Autre informations :
https://www.riviere-drome.fr/
L’équipe du SMRD

Mon plan de gestion :


Format papier

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