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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
Ecole supérieure des ingénieurs industriels
UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
Ecole supérieure des ingénieurs industriels
Département de génie civil
Notre étude est basée sur l’assainissement des eaux pluviales de la commune annexe au quartier
Golf plateau 3; souvent confronté aux problèmes des inondations récurrentes. Le manque criant
d’un bon assainissement des eaux pluviales est à la base de ce phénomène d’inondation.

L’objectif que nous nous sommes fixé était celui d'améliorer le cadre de vie des habitants de
notre site par un assainissement adéquat des eaux des pluies, et de dimensionner les ouvrages afin
d’avoir une solution d'évacuer les eaux des pluies dans un temps idéal.

Pour arriver à notre objectif, nous avons prélevé les données topographiques, géologique et
aussi la pluviométrie du milieu afin de déterminer respectivement les sens d’écoulement des eaux et le
débit à évacuer. Les ouvrages de canalisation ont été dimensionnés en fonction de ce débit.

Les résultats obtenus ont révélé que, pour un débit des eaux de 54, 513 m3/s sur un bassin
versant de 152, 751 ha, nous avons les sections des ouvrages qui constitueront notre réseau de
drainage qui ont des valeurs comprises entre 0,40 m de longueur et 1 m de largeur, ainsi que le fond
du collecteurs est de 0,50 et 1 m de hauteur.

Mots clés : Assainissement, canalisation, eaux pluviales.

LISTE DES TABLEAUX


Tableau 1 : Température moyenne ; température minimale et la température maximale

Tableau 2 : La hauteur des pluies de la ville de LUBUMBASHI

Tableau 3 : La durée des pluies en minutes

Tableau 4 : Intensité des pluies

Tableau 5 : débits dans chaque surface

Tableau 6 : Différents rugosités

Tableau 7 : Différentes pentes de nos tronçons

Tableau 8 : Caractéristiques géométriques des sections

Tableau 9 : Dimensionnement des collecteurs

LISTE DES ABREVIATIONS

❖ A : la superficie du bassin versant

❖ I : l’intensité des pluies


❖ Tc : le temps de concentration de la pluie
❖ L : la longueur du plus long chemin hydraulique en m
❖ H : la dénivelée en m
❖ v : la vitesse en m/s
❖ Rh : le rayon hydraulique
❖ P : le périmètre mouillé en m
❖ i : la pente moyenne du fond en m/m
❖ c : la constante fonction de la nature des parois de la canalisation
❖ δ : paramètre représentatif de la rugosité des parois
❖ V : la vitesse d’écoulement en m/s
❖ Ω : la section mouillé » du canal en m dépendant de la section de l’ouvrage
❖ Y : le tirant d’eau
❖ h : la hauteur totale du collecteur
❖ r : la revanche
❖ Q : le débit d’eau
❖ ha : hectare
❖ K s : le coefficient de Manning Strickler
❖ m : le coefficient lié à l’inclinaison et la nature de parois
❖ C : le coefficient de ruissellement
❖ D : le diamètre
❖ T : période de retour

DEDICACE

Je dédie ce travail ; à mes très chers parents MUTOMBO KITWA Isaac Et MWILU MUKALAY Mamie

Affables, honorables, aimables : vous représentez pour moi le symbole de la bonté par excellence. La
source de tendresse et l’exemple du dévouement qui n’a pas cessé de m’encourager et de prier pour
moi.

Vos prières et bénédictions m’ont été d’un grand secours pour mener à bien mes études. Aucune
dédicace ne saurait être assez éloquente pour exprimer ce que vous méritez pour tous les sacrifices
que vous n’avez cessés de manifester depuis ma naissance, durant mon enfance et même à l’âge
adulte.
Je vous dédie ce travail en témoignage de mon profond amour. Puisse Dieu, le tout puissant, vous
préserver et vous accorder santé, longue vie et bonheur.
REMERCIEMENT

Nous remercions Jésus, le Dieu tout puissant pour son amour, sa grâce, sa bénédiction et le souffle de
vie qu’il nous accorde chaque jour.

Nous tenons à remercier sincèrement : le Pr Dr Jimmy KALENGA (directeur) et le CT Guillaume MWABA


(encadreur) de nous avoir guidé à chaque étape de la réalisation de ce travail, ils ont toujours réservé
le meilleur accueil, malgré vos obligations professionnelles, vos encouragements inlassables, votre
amabilité, votre gentillesse méritent toute l’admiration. Nous saisissons cette occasion pour exprimer
notre profonde gratitude.

Nos remerciements particuliers s’adressent aux parents qui nous ont encadrés durant notre parcours
universitaire : le Dr Past Alain MUTWALE (mon père spirituel) et maman BICO

Pour l’orientation, la prière, les conseils, la fortification. Puisse Dieu vous combler d’une longue vie
pour le service.

Nous exprimons nos sincères remerciements :

• Aux membres du comité de gestion de l’ESI/UNILU, tout le corps professionnel de l’ESI/UNILU de


nous avoir donné un enseignement de qualité tout au long de notre cursus d’études supérieures,
• A toute la famille VENEZ A MOI, plus particulièrement au comité en or de la chorale : l’aigle
Trésor TSHITALA, l’Ir David MPANGA, la gestionnaire Laurianne MBUYI et Ruth BUKASA

Une mention spéciale de remerciement à nos pères, le pasteur Emmanuel TSHIBAKA et Caleb
MUTOMBO pour le soutien spirituel, nous vous exprimons notre profonde gratitude.
Nous n’oublierons pas un profond remerciement à nos amis, nous citons : Prophète Israel NKULU,
Prunelle MUSWAMBA Princesse, Ketsia light KAZADI, Caleb KABULU, Jean OMANGELO et Master
JeanPaul.

A mes frères et sœurs plus particulièrement à Exaucée KASHAMA, Junior MBUMBA, René MWANZA,
Mireille KAYOMBO, Naomi KASANDA, Jerbal MALALE, Da Lydie et Gauthier MONGA

INTRODUCTION GÉNÉRALE
Notre recherche se focalise sur l’assainissement des eaux pluviales, dans un quartier
périurbain.

De nos jours ; le développement et l’émergence des milieux urbains dans le monde entier font
face à un grand ennemie appelé l’Eau. Elle est l’un des grands facteurs dangereux pour les ouvrages de
génie civil ; et dont l’assainissement des eaux pluviales relève des grandes problématiques pour le
développement de certains pays dans le monde entier. Les dégâts observés sont la preuve d’un
mauvais assainissement des eaux de pluie.

L’assainissement des eaux pluviales dans un quartier péri-urbain revêt une importance
croissante dans la gestion durable des ressources en eau. Alors que les zones urbaines s’étendent, les
surfaces imperméables augmentent, ce qui entraine un ruissellement accru des eaux de pluie. Sans
une planification adéquate, cela peut entrainer des inondations, une pollution de cours d’eau et une
détérioration de la qualité de l’eau. L’assainissement des eaux pluviales vise à collecter, traiter et gérer
efficacement ces eaux afin de minimiser les impacts négatifs sur l’environnement et la communauté
locale. Des techniques innovantes telles que les bassins de rétention et les systèmes de filtration sans
utiliser pour réduire le débit des eaux de pluie, favoriser l’infiltration et préserver la qualité de
ressources en eau. L’assainissement joue un rôle essentiel dans la création des quartiers résilients et
durables, en favorisant une gestion intégré de l’eau et en contribuant à la préservation de
l’environnement pour les générations à venir.
Le but de ce travail est de concevoir un meilleur plan d’assainissement des eaux pluviales ;
aussi de dimensionné, afin d’offrir aux habitants du quartier golf plateau 3 un environnement sain et
confortable. Nous nous sommes donné la tâche de dimensionner des ouvrages qui seront capable de
subvenir aux problèmes d’inondation et de ruissèlement désordonné dans ce milieu.

Pour ce faire, nous passerons par une étude topographique du milieu ; et une estimation du
débit des venues d’eau pluviale, passant par la délimitation des bassins versants seront nécessaires.
Ces données collectées seront exploitées pour la conception du réseau de drainage des eaux de
ruissellement du milieu et le dimensionnement des ouvrages qui seront construit.

Hormis l’introduction générale et la conclusion générale, le travail présente trois Chapitre à


savoir :

Le chapitre I traitera la généralité sur l’assainissement des eaux pluviales : Ici nous allons énumérer les
définitions des différents concepts d’un assainissement.

Le chapitre II se penchera sur la présentation du milieu d’étude ; Nous parlerons beaucoup plus sur la
récolte des données relatives à notre site.

Le chapitre III parlera le calcul dimensionnel des ouvrages d’assainissement du quartier golf plateau 3
Sujet : <<ASSAINISSEMENT DES EAUX PLUVIALES DANS UN QUARTIER PERI-URBAIN>>
cas du quartier golf plateau 3

Chapitre 1 : LA GÉNÉRALITÉ SUR L’ASSAINISSEMENT DES EAUX PLUVIALES


I.1 Définition
L’assainissement est une démarche visant à améliorer la situation sanitaire globale de l’environnement
dans ses différents composants. Il comprend la collecte, le traitement et l’évacuation des déchets
liquides, des déchets solides et des excréments. L’assainissement est un processus par lequel des
personnes peuvent vivre dans un environnement plus sain ; pour cela, des moyens physiques,
institutionnels et sociaux sont mis en œuvre dans différents domaines, tels que l’évacuation des eaux
usées et de ruissellement, l’évacuation des déchets solides, l’évacuation des excréta et le traitement de
tous ces éléments.
Pour nous future ingénieur en Génie Civil, l’assainissement est surtout basé Sur l’ensemble des
processus, ayant pour objectif d’assurer l’évacuation des eaux pluviales le plus Rapidement possible en
minimisant les risques pour la santé et pour L’environnement. Assurer la protection des biens et des
personnes (pour une intensité de pluie Choisie). Classification des eaux
1. Les eaux usées domestiques

Après utilisation de l’eau par les consommateurs, les eaux usées domestiques Sont évacuées. Elles
sont essentiellement porteuses de pollution organique. Elles se répartissent :

- En eaux ménagères : qui ont pour origine les salles de bains et les Cuisines, et sont
généralement chargées et détergents, de graisses, De solvants, de débris organiques,…
- En eaux de vannes : il s’agit de rejets de toilettes, chargés de divers Matières organiques
azotées et de germes fécaux.
2. Les eaux usées industrielles

Les caractéristiques des eaux usées industrielles varient d’une industrie à l’autre. En plus de
matières organiques (MO), matières Azotées et phosphorées, elles peuvent également contenir des
produits toxiques, des métaux lourds, des hydrocarbures.
3. Les eaux pluviales
En parlant des eaux de pluie qui est même notre sujet à son assainissement ; Les eaux de pluies se
chargent d’impuretés au contact de fumées industrielles puis Des résidus comme les carburants, métaux
lourds, huiles…pendant leur ruissellement Sur les toits et chaussées. En plus de leurs pollutions, les
eaux de pluies présentent Des risques d’inondation et débordement dans les milieux urbains et
perturbent le Fonctionnement de la STEP pendant les orages dans le cas des systèmes unitaires

Différents systèmes d’assainissement

Il existe deux types d’assainissement :

1. L’assainissement autonome : ou appelé individuel, il est conçu pour les Habitations éloignés
difficile ou impossible de les reliés aux réseaux public. Dans ce cas les eaux usées sont
récupérées par une fosse septique.
2. L’assainissement collectif : il est assuré par un réseau de collecte qui Recueillent les eaux
usées et les acheminent vers la STEP.
Il existe trois types de réseaux de collecte :

Système unitaire : L’évacuation des eaux (EU et EP) est assurée par un réseau unique.
Avantages :

- Economique (coût plus bas)


- Facilite de branchement et de mise en œuvre.
Inconvénients :

- Pollution relative du milieu récepteur

- Sédimentation par temps sec

- perturbation du fonctionnement de la station d’épuration

Système séparatif

Il est composé de deux conduites distinctes, l’une collecte les eaux pluviales et L’autre les eaux usées.
Avantages :

- la station d’épuration est simplement dimensionnée (faible) - fonctionnement efficace

de la station d’épuration.

Inconvénients :

- mise en œuvre du système séparatif (coût élevé)

- problème de raccordement

- pollution des eaux des premières pluies subsistent dans le milieu D’habitation
récepteur.
Système pseudo- séparatif

Le système pseudo-séparatif est constitué, selon les zones d’habitation, en partie Système unitaire et en
partie système séparatif. Ce système consiste à réaliser un Réseau séparatif particulier dans lequel il est
admis que le réseau d’évacuation des Eaux usées reçoit une fraction d’eau pluviale des toitures et des
cours intérieurs et le Réseau d’évacuation d’eau pluviale sera réservé uniquement à la collecte des eaux
de Ruissellement sur les chaussées et du bassin versant.

C’est un réseau mixte.


Le choix du réseau dépend de :

➢ La topographie du site

➢ Des répartitions démographiques et l’emplacement de la station d’épuration

➢ Des conditions du rejet (destination des eaux)


Systèmes spéciaux

Un système d’assainissement spécial est généralement un système qui se diffère Du système classique
par un écoulement en charge des eaux usées, il en existent
Deux :
1. Système sous pression sur la totalité du parcours : Le réseau fonctionne En charge de façon
permanente sur la totalité du parcours.

2. Système sous dépression : Le transport de l’effluent s’effectue par mise Des canalisations en
dépression.
Un bassin versant est l’espace drainé par un cours d’eau et ses effluents.

Le bassin versant

Figure 1. Illustration d’un bassin versant


L’ensemble des eaux qui tombent dans cette espace convergent vers un même point de sortie Qu’on
appelle exutoire qui peut être un cours d’eau, un lacs, une mer, un océan, etc. Le bassin versant est
limité par une ligne de partage des eaux qui correspond aux Lignes de crête à l’intérieur de laquelle
toutes les eaux tombées alimentent un même exutoire (thalweg).
Un bassin versant peut se subdiviser en un certain nombre de bassins élémentaires Parfois
appelés « sous – bassins versants » correspondant à la surface d’alimentation des affluents Se
jetant dans le cours d’eau principal. Chaque bassin versant se caractérise par différents
paramètres géométriques (surface, pente.), pédologiques (nature et capacité d’infiltration des
eaux), urbanistiques (présences des bâtiments) mais aussi biologiques (type et répartition de la
couverture végétale).

On peut distinguer trois types de bassin versant :


a. Le bassin versant topographique, déterminé par le relief (c’est-à-dire les lignes de partage
Des eaux. C’est le bassin versant des ruissellements ;

b. Le bassin versant hydrogéologique, bassin versant des eaux souterraines (qui n’est pas
Toujours le même que le bassin topographique) ;
c. Le bassin versant hydraulique, qui prend en compte l’anthropisation du relief (les routes,
Le bassin versant est ainsi le territoire sur lequel tous les écoulements des eaux convergent vers un
même point, l’exutoire de ce bassin. Un bassin versant est l'espace drainé par un cours d'eau et ses
effluents.

Les effluents

Figure 2. Illustration d’un effluent


Un effluent est un fluide résiduaire, traité ou non traité d’origine agricole, Industrielle ou urbaine, rejeté
directement ou indirectement à partir d’un plan d’eau naturel ou Une structure humaine dans
l’environnement.
On distingue :

➢ Effluent industriel, ensemble des rejets liquide d’une industrie ;

➢ Effluent pluviale, synonyme des eaux de ruissellement ;

➢ Effluent urbain, ensemble des eaux usées, eaux de ruissèlement et eaux superficielles qui Sont
évacuées par de égouts des agglomérations.

Nous tenons à signaler que dans ce travail il est question de l’assainissement des eaux De pluies.
Les effluents urbains comprennent : les eaux résiduaires ou eaux usées ;; les eaux pluviales ou plus
exactement les « eaux excédentaires de temps de pluie »

I.1.3 Le système de drainage

En contrôlant l’écoulement des eaux de surface des zones urbaines, le drainage des eaux pluviales
contribue à éviter les inondations et la formation de mares d’eau stagnante. Ceci permet de limiter la
propagation des maladies et d’éviter la formation de sols boueux.

Les eaux stagnantes, l’érosion et la boue peuvent entraîner des risques pour la santé publique, surtout
lors des urgences humanitaires. Cette eau peut provenir du ruissellement des pluies (il s’agit alors des
eaux pluviales) ou des habitations et des ménages (il s’agit alors des eaux grises).
Ainsi le système de drainage ici, Il s’agit d’une ligne de plusieurs caniveaux de drainage alignés les uns
après les autres, permettant aux eaux pluviales de s’écouler efficacement pour se diriger vers une sortie
unique.
Il existe plusieurs systèmes de drainage des eaux dont les principaux sont :
a. Le système séparatif
Ce système consiste à évacuer séparément les eaux usées et pluviales et il Comporte deux réseaux (le

Figure 3. Illustration d’un séparatif

Réseau des eaux vannes et le réseau des eaux pluviales).


b. Le système unitaire
C’est un système qui consiste à évacuer par une même canalisation des eaux usées Et des eaux des
pluies.
c. Le système sectionnelle

C’est un système unitaire dans lequel un ensemble des maisons est considéré Comme un seul ensemble
au point de vue des eaux usées.
d. Le système mixte
Le système mixte est conçu de sorte qu’une partie est faite en système unitaire et L’autre en système
séparatif.
On distingue :

➢ Le système pseudo-séparatif ; Ici, le réseau d’eaux usées reçoit certaines eaux pluviales.

➢ Le système composite ; C’est un système qui prévoit, grâce à divers aménagements, une Dérivation
partielle des eaux polluées du réseau d’eau usées en vue de leur traitement.

➢ Les systèmes spéciaux : Ce sont des systèmes qui ne sont envisagé que dans les cas Exceptionnels.
On distingue :

a. Les systèmes sous pression sur la totalité du parcours : le réseau fonctionna en charge De façon
pérennante.
b. Système sous dépression : le transport de l’effluent s’effectue par mise en dépression De la
canalisation.

1.2 Éléments topographiques

Les éléments topographiques sont des éléments du relief ou de configuration qui


faisait déjà partie intégrante de la piste avant son aménagement. On distingue généralement les éléments
topographiques naturels qui font partie intégrante du relief de la piste, des éléments topographiques
artificiels.

1.2.1 Topologie d'un lieu

La topologie est la science qui étudie des lieux généralement appelés espaces et les
propriétés qui les caractérisent (le relief et pentes).

1.2.2 Profil en long et profil en travers

Le profil en long et le profil en travers font partie avec le tracé en plan deux de
trois éléments qui permettent de caractériser la géométrie d’un canal. a. Profil en long

Il est obtenu par élévation verticale dans le sens de l'axe d’un canal de l'ensemble
des points constituant celui-ci.

➢ Eléments de composition du profil en long

Le profil en long est profondément marqué par la valeur très faible des pentes qu'on
peut donner à un canal pour assurer les vitesses de circulation convenables et par les problèmes de
visibilité nécessaire à une conduite non dangereuse
Il est ainsi constitué d'une succession de segments des droites (pentes) et d'arcs de
cercles permettant de raccorder entre eux les segments de droites
b. Profil en travers

Figure 4. Illustration d’un profil en travers

Le profil en travers est une représentation graphique ou numérique


d’une section transversale d’une zone spécifique, généralement utilisée dans les domaines de
l’ingénierie civile et de construction. Il montre la forme et les caractéristiques d’une section à travers
une certaine distance linéaire, généralement le long d’un canal, d’une route ou d’un autre type
d’infrastructure.

Il peut se rapporter soit au terrain naturel, soit au projet. En général on


représente sur un même document à la fois terrain naturel et projet, ce qui permet de bien percevoir
l'intégration du projet dans le milieu naturel.

Les éléments topographiques sont des éléments du relief ou de configuration qui Faisait déjà partie
intégrante de la piste avant son aménagement. On distingue généralement les Eléments
topographiques naturels qui font partie intégrante du relief de la piste, des éléments Topographiques
artificiels. I.3 les ouvrages hydrauliques de drainage
I.3.1 les fossés

Figure 5. Le fossé
Les fossés sont des canalisations ou des structures linéaires initialement creusées Pour drainer, collecter
ou faire circuler les eaux.
I.3.2 Les égouts

Figure 6. L’égout
Un égout est une canalisation ou une conduite en maçonnerie destinée à collecter et à évacuer les
différentes eaux, qu’elles soient naturelles telles que les eaux de ruissellement et les eaux pluviales ou
produites par l’activité humaine comme les eaux de lavage, les eaux de drainage ou encore les eaux
usées (eaux ménagères et eaux-vannes ; eaux grises).

L'avantage de l’égout est sans nul doute son côté esthétique. En effet, le raccordement est
effectué en dessous de la voie publique, ce qui vous permet d’éviter les canalisations apparentes et
disgracieuses sur votre terrain ou, tout simplement, dans votre logement.

Les égouts présentent beaucoup d’avantages environnementaux, mais s’ils n’assurent Pas
étanchéité, ils peuvent contaminer les nappes et les puits. De plus, certains microbes et Parasites
indésirables et espèces considérés comme de bons vecteurs Biologiques (rats, cafards, mouches, etc.)
peuvent y trouver des milieux propices à leur Développement.

I.3.3 Les buses

Figure 7. Les buses


Les buses sont des ouvrages en béton ou en métal pour le franchissement Des
cours d’eau ou pour l’assainissement dont la mise en œuvre nécessite une épaisseur suffisante De
remblais (0,8m au minimum).
Ouvrage constitué d’au moins un conduit transversal, généralement fait de
béton ou de métal, laissant circuler l’eau sous une route, une voie ferrée ou une autre structure.
On distingue deux types de buses :
- béton : au moins 80 cm de remblai au-dessus

- métal : la hauteur du remblai admissible est fonction de l’épaisseur de la buse

1.3.4 Les dalots

a. Définition
Comme une buse, un dalot est un ouvrage de franchissement placé sous la Chaussée. Il est
généralement en béton armé et présente une section rectangulaire, circulaire ou Carrée. il ne nécessite
aucuns remblais pour sa mise en œuvre contrairement à une buse car une Circulation à même la dalle
peut être envisagée, moyennant des précautions lors de la Construction. Dans le cas où le remblai serait
nécessaire, il doit être de faible épaisseur (d’ordre D’un ou de deux mètre) ; à moins d’être spécialement
calculé pour les surcharges.

a. Sortes de dalots
On distingue trois sortes de dalots :

➢ Les dalots ordinaires constitués des piédroits verticaux fondés sur semelles ou radier Générale et sur
lesquels repose une dalle en béton armé.

➢ Les dalots cadres dans lesquels la dalle, les piédroits et le radier constituent une structure Rigide en
béton armé.

➢ Les dalots portiques analogues aux dalots cadres mais sans radier (piédroits verticaux Fondés sur
semelles) Le dalot est constitué par les éléments principaux suivant ;
a. Un radié ou une semelle en béton armé :
b. des piédroits ;
c. une dalle en béton ;
d. deux murs de tête ;
e. quatre murs en aile, en amont et en aval ;
f. l’enrochement de protection amont et aval ;
g. les remblais d’accès.

Figure 8. Dalot
b. Conditions de fonctionnement
On distingue deux types de fonctionnement :

➢ La sortie noyée : le niveau de l’eau à l’exutoire dépasse le bord supérieur du dalot, L’écoulement est
en charge ;

➢ La sortie libre : le niveau de l’eau à l’exutoire est en dessous du bord supérieur du dalot

1.3.5 Les seuils ou déversoirs

a. Définition
Les déversoirs sont des orifices de grandes dimensions ouvertes à la partie Supérieure. La crête
constitue le seuil du déversoir.
La cote de la crête et la largeur déversant sont déterminées en fonction du débit et Des
caractéristiques du canal ; l’emplacement du déversoir est fixé en fonction de la pression des Prises
d’eau.

Le but du déversoir ou du seuil est de maintenir devant chaque prise un plan d’eau Compatible
avec son fonctionnement.

Figure 9. Seuil ou déversoir.

1.3.6 Le caniveau
Un caniveau est une sorte de petite rigole ou de conduit situé sur les côtés d'une route ou d'un
trottoir. Il est conçu pour recueillir les eaux de pluie et les évacuer vers les systèmes de drainage. Les
caniveaux sont importants pour prévenir les inondations et maintenir les routes sèches et sécurisées.
Conclusion L’assainissement des eaux pluviales est essentiel pour prévenir les inondations et protéger
notre environnement. Ainsi, dans ce chapitre, on a eu à définir quelques termes concernant Ainsi, dans
ce chapitre, on a eu à définir quelques termes concernant la généralité sur l’assainissement des eaux
pluviales.
Chapitre 2 : Étude du milieu
La commune annexe est l’une des sept communes qui composent la ville de Lubumbashi. C’est
une entité territoriale décentralisée dotée d’une personnalité juridique et jouissante de la libre
administration, selon la constitution de 2006.
II.2. Données géographiques du site

II.2.1 Climat

o Le climat qui prédomine à Lubumbashi est connu c’est un climat tropical avec Deux
saisons qui sont :

 La saison de pluie qui va de fin octobre à mi- avril

 La saison sèche qui va de fin avril à mi- octobre

II.2.2 Température
La température moyenne annuelle à Lubumbashi est de 21,4°C. La moyenne

Des précipitations atteints 1098 mm, comme l’indique le tableau 3

La commune Annexe, plus précisément au quartier golf plateau 3 est situé à


1,310 mètre d'altitude.

Les coordonnées géographiques sont :

Latitude
-11,67209° OU
11° 40' 20" sud
Longitude
27,40228° ou
27° 24'8" est
Altitude
1249mètre
II.2.3.L’hydrographie

Figure 10. Carte hydrographique du secteur d’étude.

L'hydrographie peut être définie selon le contexte ; l’étude et la cartographie des


systèmes d’eau tels que les rivières, les lacs, les océans et les autres formations aquatiques. Cela
comprend la mesure et la description des caractéristiques physiques, des débits et des niveaux d’eau.

Les cartes hydrographiques sont utilisées pour la navigation, l’ingénierie hydraulique, la


gestion des ressources en eau et d’autres activités liées à l’eau.

Figure 11. Bassins versants de la ville de Lubumbashi


II.2.4. L’hydrogéologie

L’hydrogéologie est l’étude des eaux souterraines et de leur interaction avec les
formations géologiques. Elle implique l’analyse des propriétés des aquifères, les zones
d’approvisionnement en eau souterraine, les mouvements des fluides souterrains, la qualité de l’eau, la
recharge des nappes phréatiques et la gestion des ressources en eau souterraine.

L’hydrogéologie est utilisée pour la recherche d’eau potable, l’aménagement des puits,
la protection des ressources en eau souterraine et d’autres applications similaires.

II.2.5.Topographie
Le relief de la ville de Lubumbashi est caractérisé par un plateau incliné
D’orientation NW pour lequel les altitudes vont de 1300m à 1175m. Le secteur d’étude de la commune
annexe se caractérise par des dénivellations faibles avec un talweg recueillant l’eau de pluie et les eaux
venues des crêtes.

Figure 12. Carte topographique du secteur d’étude.

II.2.6. Géologie locale et sectorielle


Les formations géologiques affleurant dans la ville de Lubumbashi comme dit Précédemment,
appartiennent au super groupe du Katanga plus précisément aux groupes de Nguba et de Kundelungu. A
certain endroit on rencontre les formations du Roan comme on peut le voir sur la figure ci haute.
Les travaux antérieurs montrent que sur l’ensemble de la ville et ses environs, on observe les formations
géologiques suivantes :
 Alternance de microgrès assez dolomitiques en gros bancs et de shales peu dolomitiques à
litage régulier.
 Dolomies grises, pourpre et beiges alternant avec des shales verts et gris (série récurrente),
du sous-groupe de Monwezi ;
 La dolomie de Kakontwe : elle succède au Grand conglomérat et passe partiellement par
des roches organogènes vers le sud. Elle est formée par des roches détritiques (François,
1997).
 Le Grand Conglomérat : sa puissance décroit du Nord vers le sud, avec trois niveaux
distincts qui se marquent dans le relief par deux chaines de collines encadrant une
dépression. On y trouve des intercalations non tillitiques variées : dolomies silicifiées (très
rares), ou roches détritiques diverses (essentiellement des pélites vers le sud, des pélites
gréseuses au centre, etc.) ;

Les affleurements sont rares dans la ville de Lubumbashi, et les plus importants
Sont ceux qu’on trouve dans la vallée de la rivière Lubumbashi et de part et d’autre du synclinal de
Lubumbashi. Notons aussi que la série est normale à partir des coupes faites sur la ville de Lubumbashi.

Figure 13.Carte géologique de la commune annexe

II.3. Données météorologiques

II.3.1 Pluviométrie de la zone

La pluviométrie est un facteur très important dans la conception d’un réseau


d’évacuation, parce que le dimensionnement des ouvrages d’évacuation des eaux de ruissellement sur
un site passe par la quantification des ces eaux. Pour l’étude de la pluviométrie qui et un facteur
important dans la détermination de débits, nous avons eu les différentes précipitations de pluie de la
ville de Lubumbashi et leurs durées de 2012 à 2022 comme dont les valeurs sont reprises dans les
tableaux qui suivent :
Tableau 1 : Températures moyenne ; températures min et températures max
MOIS TEMPERATURE TEMPERATURE TEMPERATURE

MOYENNE (°C) MINIMALE (°C) MAXIMALE (°C)

JANVIER 21 17,6 25,7

FEVRIER 21,2 17,6 26

MARS 21,1 17,4 25,9

AVRIL 20,8 16,2 26

MAI 20,5 14,6 26,6

JUIN 18,8 12,3 25,6

JUILLET 18,5 11,7 25,5

AOUT 18,5 14,3 28,3

SEPETEMBRE 21,2 17,3 31,2

OCTOBRE 24,2 19,2 31,9

NOVE MBRE 25,5 18,3 28,6

DECEMBRE 21,3 17,6 26


Tableau 2 : Hauteurs des pluies en mm
Année 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021

Mois

Janvier 595,6 323,4 277,5 416,9 448,4 361,4 310,1 368,8 292,6 276,5

Février 297,2 206,1 331,6 414,7 414,7 139,5 182,1 313,9 218,8 274,2

Mars 259,2 174,5 157,8 179,9 179,9 207,8 154,7 139 540,0 279,7

Avril 9,0 10,0 113,5 77,3 77,3 59,8 94,2 60,3 10,4 33,6

Mai 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 12,0 0,0 0,0

Juin 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

Juillet 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

Aout GQ 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 GG

septembre 9,0 GQ 5,8 3,4 0,0 0,0 14,7 3,0 0,0 0,2

Octobre GQ 35,2 36,3 10,0 3,2 61,2 16,6 0,0 105,1 86,0

novembre 135,2 194,5 119,4 191,8 156,2 108,9 103,9 154,4 220,2 94,6

décembre 336,8 247,5 289,2 620,9 200,7 465,1 390,5 265,0 782,5 340,6
Nous constatons qu’en décembre 2020 nous avons eu une très grande pluie avec une précipitation de 782,5 mm par rapport aux autres années le précèdent
jusqu’en 2012.

Tableau 3 : Durées des pluies en min


Années 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021

Mois

Janvier 97 146 121 97 150 0 212 244 277 370,5

Février 126 116 141 102 137 304 195 253 292 324

Mars 75 157 89 117 121 240 273 267 253 304,5

Avril 135 120 131 141 125 253 263 140 75 103,5

Mai 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 150 0,0 12

Juin 0,0 10 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0

Juillet 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0

Aout 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 1,5

Septembre 19 40 39 25 25 0,0 103 60 0,0 10,5

Octobre 54 20 75 80 65 140 93 0,0 162 72

Novembre 107 150 100 79 151 209 248 188 284 222

Décembre 131 163 136 144 162 188 267 237 254 357

Sur le tableau ci haut nous pouvons dire que la durée de pluie la plus longue était en 2020 ou on avait une durée de 254 mm
Tableau 4 : intensité des pluies
Année 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021

Mois

Janvier 391,5 180,62 174,87 226,04 243,91 0 340,70 252,41 176,40 124,6

Février 200,4 143,41 193,62 225,58 346,27 76,63 155,95 207,19 125,13 141,3

Mars 230,2 77,91 141,68 158,95 141,04 144,59 127,26 86,94 356,44 153,3

Avril 200,4 7,26 80,65 68,30 89,02 39,47 59,81 71,92 23,15 54,2

Mai 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

Juin 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 O,0 0,0

Juillet 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Aout 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

Septembre 11,56 0,0 7,74 4,73 0,0 0,0 23,83 13,36 0,0 3,1
Octobre 0 46,28 34,05 3,27 6,28 73,0 29,80 8,35 108,34 199,4

Novembre 113,45 200,50 113,29 185,14 102,29 87,01 69,96 137,15 129,48 71,1

décembre 206,02 179,70 197,93 406,62 194,86 413,14 244,24 186,72 514,47 159,3
II.3.2 Conception du réseau

L’assainissement d’une agglomération est un problème trop complexe pour se prêter à une
solution uniforme et relever des règles rigides. Il est commandé par de nombreux facteurs qui peuvent
conduire à de conclusions contradictoires entre lesquelles un compromis est dégagé.

Ainsi pour définir le réseau d’évacuation des eaux, il est nécessaire d’analyser les différents
facteurs qui influent sur la conception de ce dernier. L’analyse de ces facteurs conduit a étudié les
éléments qui suivent (anonyme, 1997).

II.3.3.Données naturelles du milieu

On est souvent amené à analyser :

 La pluviométrie du site : qui est facteur essentiel dans la conception d’un réseau, car
souvent c’est l’évacuation des eaux pluviales qui détermines les caractéristiques
hydrauliques des ouvrages de collecte.
 La topographie : souvent imposée par la nature et joue un rôle important parce qu’il
s’agira d’évacuer les eaux aussi rapidement que possible. Ainsi, l’évacuation sera
plus aisée que le terrain présentera des pentes plus importantes, mais cela ayant une
conséquence sur la vitesse d’écoulement.
 L’hydrographie et le régime des nappes souterraines : qui permettent de faire un
choix sur l’exutoire des eaux à évacuer, tout en tenant compte de la qualité afin
d’éviter toute pollution ou contamination.
 La géologie : nécessaire pour les ouvrages importants qui doivent être exécutés en
souterrain.

II.3.4.Caractéristiques des agglomérations

 L’assainissement en place : nous permet de connaitre le type de drainage existant


dans une zone afin de prévoir des branchements ; des ramifications et des
modifications.
 Le mode d’occupation du sol : nous permet de déterminer la quantité et qualité
des eaux en passant par le coefficient d’occupation de sol qui détermine le type
de ruissellement.
 La nature des agglomérations : qui passe par le type des activités humaines qui y
sont organisées (domestiques ou industrielles) et du type d’aménagement (zone
rurale ; touristique ; urbaine ou d’urbanisation nouvelle).
 L’importance de l’agglomération : il s’agit de connaitre le type d’équipement que
nous rencontrons dans la zone (routes habitat, voie ferrés, etc.

II.3.5.Les contraintes techniques

L’assainissement impose aussi de l’exigence dans la conception d’un réseau, Lié aux
problèmes environnementaux.

 Conditions de transport des eaux, tenant compte de la nature de l’eau effluente


(D’origine domestique ou industrielle) afin d’éviter toute nuisance et y adapter
un type de drainage.
 Les problèmes d’exploitation, qui doivent tenir compte des moyens en personnel et en matériel
qui seront nécessaire pour assurer l’exploitation et le contrôle des installations que l’on projette
de réaliser.

II.4. Dimensionnement du réseau

L’écoulement est gravitaire dans la mesure du possible donc tributaire de la topographie


du terrain naturel, en plus cet écoulement doit avoir une vitesse qui permet l’auto curage et ne pas
détérioré les conduites.

Dans cette partie on va beaucoup plus parler des éléments qui interviennent dans le
dimensionnement des réseaux d’assainissement des eaux pluviales ainsi que les méthodes de calcul
utilisées.

II.4.1.Découpage en bassin versant

Le bassin versant qui peut être considéré comme « un système » est une surface élémentaire
hydrologiquement close, c’est-à-dire qu’aucun écoulement n’y pénètre de l’extérieur et que tous les
excédents de précipitations s’évaporent ou s’écoulent par une seule section a l’exutoire.

En générale, le bassin versant est un secteur géographique qui est limité par les lignes de
crête ou par les lignes de partage des eaux.

Toutes les eaux qui ruissellent en surface sont recueillies par une seule ligne découlement.
Par conséquent le découpage du cite en sous bassin élémentaire doit être fait selon ❖ La nature des sols
 La densité des habitations

 Les courbes de niveaux

 Les routes et voiries existantes


 Les pentes et les contres pentes

 Les limites naturelles

II.4.2. Surface drainée

Elle peut être déterminée pour chaque collecteur des lors que le plan du réseau est
disponible et qu’une délimitation ait été effectuées sur base des courbes de niveau de la région. C’est une
donnée très importante du dimensionnement. En effet, les débits à l’exutoire d’un bassin versant sont
fonction croissantes de sa surface sauf dans quelques cas particuliers par exemple les bassins très
perméables.

II.4.3. Pente moyenne


La pente moyenne détermine la vitesse avec laquelle l’eau se rend à l’exutoire du bassin versant donc le
temps de concentration. Elle nous renseigne aussi sur la topographie du bassin versant. Elle a une
influence directe sur le débit de point d’une averse.

II.4.4. Coefficient de ruissellement


Le coefficient de ruissellement (Cr) est le rapport entre la pluie nette (hauteur d’eau ruisseler à la
sortie d’une surface considérée) et la pluie brute (hauteur d’eau précipitée. Il exprime l’ensemble des
superficies imperméabilisées raccordées au réseau d’assainissement et qui concourt à son débit de
ruissellement.

II.4.5. Intensité de pluie


C’est le volume d’eau de pluie précipitée par unités de temps et par unités surface.

II.4.6. Estimation des débits de ruissellement


Le débit collecté à l’exutoire d’un bassin versant dépend :

 De l’intensité des précipitations ;

 Du coefficient de ruissèlement ;  De la superficie du bassin versant


 De la forme et la pente du bassin.

Les calculs des débits de ruissellement pluviaux peuvent être fais soit à l’aide
Des formules simplifiées, soit à l’aide de modèle mathématique. Les formules les plus utilisées sont : la
formule rationnelle et la formule superficielle.

Méthode de calcul de débit


Il existe différentes méthodes de calcul de débit des eaux pluviales. Voici quelques-unes des
méthodes les plus couramment utilisées :
Méthode rationnelle : Cette méthode est souvent utilisée pour estimer le débit de ruissellement
pendant une pluie de courte durée. Elle repose sur l’équation Q = CiA, où Q est le débit de
ruissellement, c’est le coefficient de ruissellement, i est l’intensité de la pluie et A est la surface
d’écoulement.

Cette méthode très utilisée, du fait de sa simplicité. C’est probablement à l’ingénieur irlandais
Thomas MULVANEY que revient le mérite d’avoir élaboré la première formule rationnelle telle qu’on
l’utilise actuellement.

Q= C.I.A (I.1)

 Q : débit de pointe, en l/s

 C : coefficient de ruissèlement

 I : intensité pluviale fonction de l’analyse des données pluviométrique locale ❖ A : Aire


recevant la chute de la pluie.

Méthode des hyétogrammes : Cette méthode consiste à diviser l’intensité de la pluie en plusieurs
intervalles de temps et à estimer le débit de ruissellement pour chaque intervalle. Les débits sont ensuite
additionnés pour obtenir le débit total.

II.4.9. Méthode générale


Avec cette méthode, le calcul du débit à évacuer du bassin hydraulique est donné par :
Q=C.I .A .φ (I.2)
Dont φ est le coefficient d’inégale répartition qui prend en compte le fait que la pluie ne tombe pas d’une
manière uniforme sur toute une région, il et déterminé par la formule de CAQUOT soit par celle de
FRUHLING :

 CAQUOT : φ= −,
(I.3)

 FRUHLING : φ=1-0,005√ (I.4)

Méthode du rational method hydrograph

Cette méthode combine la méthode rationnelle et la méthode des hyétogrammes. Elle permet
d’estimer le débit de ruissellement à partir d’une série de pluies en utilisant des coefficients de
ruissellement spécifiques pour chaque intervalle de temps.

Méthode SCS (Soil Conservation Service)

Cette méthode est basée sur des données de sol, d’utilisation des terres et de pluie pour estimer le
débit de ruissellement. Elle est souvent utilisée pour les études de ruissellement au niveau du bassin
versant.

Modèles hydrologiques
Dans certains cas, des modèles hydrologiques plus sophistiqués peuvent être utilisés pour simuler
le comportement des eaux pluviales dans un bassin versant. Ces modèles prennent en compte de
nombreux paramètres, tels que la topographie, les propriétés des sols et les caractéristiques des cours
d’eau.

Ces méthodes peuvent varier en fonction de la disponibilité des données et des objectifs
spécifiques de l’étude. Il est donc important de choisir la méthode appropriée en fonction de la situation
donnée.

CARACTÉRISTIQUES D’AGGLOMERATION

Les caractéristiques d’agglomération font référence aux principales caractéristiques des zones
urbaines et des regroupements humains. Voici quelques caractéristiques communes des agglomérations :

Densité de population : Les agglomérations ont généralement une densité de population élevée
par rapport aux zones rurales, avec une concentration significative de personnes vivant dans un espace
limité.

Infrastructure urbaine : Les agglomérations sont généralement dotées d’une infrastructure urbaine
développée, comprenant des réseaux routiers, des systèmes de transport en commun, des réseaux
d’approvisionnement en eau, d’assainissement et d’électricité, ainsi que des services publics tels que les
écoles, les hôpitaux et les centres commerciaux.
Variété des activités économiques : Les agglomérations offrent une diversité d’activités
économiques, avec la présence d’entreprises, de commerces, d’industries et de services, permettant une
création d’emplois et une croissance économique.
Mixité sociale et culturelle : Les agglomérations présentent généralement une certaine diversité
sociale et culturelle, avec différents groupes démographiques, origines ethniques, langues et coutumes.
Services et équipements : Les agglomérations sont souvent bien desservies en termes de services
publics, de loisirs, de centres culturels, de divertissements, d’institutions éducatives, de centres de santé,
etc.
Importance des espaces verts : Bien que les agglomérations soient souvent caractérisées par une
urbanisation dense, l’importance des espaces verts et des parcs reste un élément essentiel pour la qualité
de vie, la détente et la préservation de l’environnement.

Il convient de noter que ces caractéristiques peuvent varier en fonction du contexte géographique,
culturel et socio-économique de chaque agglomération.

LES CONTRAINTES TECHNIQUES

Les contraintes techniques de l’assainissement font référence aux défis et aux obstacles
techniques rencontrés lors de la conception, de la construction et de la gestion des systèmes
d’assainissement. Voici quelques-unes des contraintes techniques courantes :

Topographie et géologie : La topographie et la géologie de la zone d’assainissement peuvent


présenter des défis tels que des terrains accidentés, des sols peu propices à l’infiltration ou à la
construction d’ouvrages souterrains, des nappes phréatiques élevées, etc.

Choix de la technologie : Il existe différentes technologies d’assainissement disponibles, telles


que les systèmes d’égouts, les fosses septiques, les toilettes à compostage, etc. Le choix de la technologie
appropriée dépend des contraintes locales telles que l’espace disponible, la disponibilité en eau, la densité
de population, les conditions environnementales, etc.
Capacité institutionnelle et technique : La mise en place et la gestion des systèmes
d’assainissement nécessitent une expertise technique, une planification minutieuse, des compétences de
construction et une capacité institutionnelle adéquate. Les contraintes liées aux capacités techniques et
institutionnelles peuvent ralentir la mise en œuvre des projets d’assainissement.

Financement : La mise en place de systèmes d’assainissement nécessite un financement adéquat


pour la conception, la construction et l’entretien des infrastructures. Le manque de ressources financières
peut constituer un défi majeur dans de nombreux contextes.

Maintenance et exploitation : Les systèmes d’assainissement nécessitent une maintenance


régulière, une gestion efficace des déchets, une surveillance et une exploitation adéquates pour assurer
leur bon fonctionnement sur le long terme. Les contraintes techniques peuvent résider dans la
disponibilité de compétences pour la maintenance et la gestion, ainsi que dans l’accès à des ressources
financières pour ces activités.
Acceptabilité sociale et culturelle : Les contraintes peuvent également se situer au niveau de
l’acceptabilité sociale et culturelle des solutions d’assainissement proposées. Les préférences culturelles,
les coutumes locales et les pratiques traditionnelles peuvent influencer l’adoption et l’utilisation des
technologies d’assainissement.

Il est important de prendre en compte ces contraintes techniques lors de la planification et de la


mise en œuvre de projets d’assainissement, afin de garantir une conception appropriée et une gestion
efficace des systèmes d’assainissement.

II.5. Le calcul des sections d’ouvrages II.5.1.Le dimensionnement des canalisations

Connaissant en chaque point, les débits à évacuer et la pente des ouvrages, le choix
des sections sera déduit de la formule d’écoulement adoptée. Les dimensions des canalisations varient
compte tenu des diamètres courants de fabrication, ce qui apporte de ce fait, une capacité supplémentaire
d’écoulement.

II.5.2 Formule de Chézy (Ecoulement uniforme)

Dans l’instruction technique de 1977, les ouvrages sont calculés suivant une

formule d’écoulement résultant de celle de CHEZY.

V : Vitesse d’écoulement en m/s

R : Rayon hydraulique avec R=


S : section mouillée en m²
P : périmètre mouillé en m

I : Pente de l’ouvrage en m.p.m


C : Coefficient pour lequel on adopte celui donné par la formule de BAZIN C=
𝟕
𝟖

Y est un coefficient d’écoulement qui varie suivant les matériaux utilisés et la nature des eaux transportées

II.5.3. Canalisations d’eaux pluviales

Il convient de tenir compte que des dépôts sont susceptibles de se former, ce qui
conduit à admettre un écoulement sur des parois semi-rugueuses.
Le coefficient de Bazin Y peut être pris à 0,46. C peut donc être représenté
approximativement par l’expression C=60.R1/4.

On obtient donc :

V= 60. 𝑹𝟑/𝟒. 𝑰𝟏/𝟐

Et le débit capable de l’ouvrage QC


:
Qc= V.S=60. 𝑹𝟑/𝟒. 𝑰𝟏/𝟐.S

QC en m3/s
V en m/s
S en m2

II.5.4.Formule de Manning-Strickler

C=K. 𝑹𝟏/𝟔

V=k. 𝑹𝟐/𝟑. 𝑰𝟏/𝟐 Qc= V.S=K. 𝑹𝟐/𝟑. 𝑰𝟏/𝟐.S

K = Coefficient de Manning - Strickler

S = Section mouillée de l’ouvrage au m2

P = Périmètre mouillé de l’ouvrage en m

R = Rayon hydraulique de l’ouvrage S /P en m

I = Pente longitudinale de l’ouvrage en m/m

V = Vitesse de l’eau dans l’ouvrage en m/s

Qc = Débit capable de l’ouvrage en m3/s

II.5.5. Valeurs courantes de K utilisées pour les études:

Ouvrages en fonte, béton, grés, PVC, PEHD,… : K = 70 à 80 Ouvrages


métalliques en tôle ondulée : K = 40 à 45 Fossés profonds
engazonnés : K = 25 à 30

Il faut distinguer les coefficients annoncés par les fabricants (coefficients allant
jusqu’à 110 calculés en laboratoire sur une canalisation neuve sans dépôt) et les coefficients réels qui
tiennent compte de la fixation de matières en suspension dans le fond des ouvrages (ce biofilm se
substitue alors au coefficient de Manning – Strickler du matériau de l’ouvrage).

II.5.6. Canalisations d’eaux pluviales

Les contraintes de calage des canalisations d’eaux pluviales sont :


 diamètre minimum de 300 mm pour éviter les risques d’obstruction.
 pente minimum : 0,003 m/m
Le relèvement des eaux par pompage sera si possible évité car les débits d’eaux
pluviales peuvent être importants.

 Couverture minimale de la canalisation : 80 cm ; en dessous de cette valeur, la canalisation sera


protégée par une dalle de répartition pour éviter son écrasement sous les charges roulantes.

 Regard de visite tous les 80 m au maximum pour permettre un hydro curage des réseaux ou une
visite par caméra.

 Regard à chaque changement de pente ou de direction.


 Vitesse maximum : 4 m/s afin d’éviter l’abrasion des tuyaux.
Sinon, il est nécessaire d’adopter un tuyau en matériau résistant tel que la fonte
ou le polyéthylène à haute densité.

Il est donc important de vérifier la vitesse de l’eau dans les canalisations pour le
débit de pointe à évacuer.

II.5.7.Conditions d’auto-curage :

1. Pour 1/10 du débit à pleine section : V 0,60 m/s


(Quand rQ=Q/QPS= 0,1 ; rV=V/VPS=0,55 donc on vérifiera que VPS 1 m/s)

2. Pour 1/100 du débit à pleine section : V 0,30 m/s


Ces limites sont respectées avec des vitesses à pleine section de 1 m/s dans les
canalisations circulaires et 0,90 m/s dans les ovoïdes.
II.6. Techniques pour un bon assainissement des eaux des pluies

Un bon assainissement des eaux de pluie repose sur l’utilisation de techniques appropriées pour gérer
efficacement les eaux pluviales. Voici quelques techniques clés utilisées dans un bon assainissement des
eaux de pluie :

II.6.1 Collecte des eaux pluviales

Il est important de collecter les eaux pluviales dès leur chute afin d’éviter leur
ruissellement excessif et les risques d’inondations. Les techniques couramment utilisées incluent les
gouttières, les descentes pluviales, les avaloirs et les canalisations de collecte pour diriger l’eau vers
les systèmes de gestion appropriés.

II.6.2 Bassins de rétention


Les bassins de rétention sont des zones spécialement conçues pour stocker
temporairement les eaux pluviales. Ils permettent de réduire le débit de ruissellement et de prévenir les
inondations. Les bassins de rétention peuvent être de différentes tailles et formes, allant des petits
ouvrages de rétention dans les propriétés individuelles aux grands bassins de rétention municipaux.

II.6.3 Noues végétalisées


Les noues végétalisées sont des fossés peu profonds contenant des plantes
spécialement sélectionnées pour absorber l’eau. Elles permettent de filtrer les polluants présents dans les
eaux de ruissellement et d’améliorer la qualité de l’eau avant son infiltration dans le sol ou son rejet dans
les systèmes de collecte des eaux pluviales.

II.6.4 Pavés perméables Les pavés perméables sont des revêtements de sol
qui permettent à l’eau de pluie de s’infiltrer directement dans le sol plutôt que de ruisseler à la
surface. Ces revêtements poreux sont généralement constitués de matériaux tels que les pavés en
béton perméable ou les dalles en gravier, qui permettent le passage de l’eau à travers les interstices.

II.6.5 Toitures végétalisées


Les toitures végétalisées, également appelées toits verts, sont des toits
recouverts de végétation. Elles permettent de retenir une partie de l’eau de pluie, réduisant ainsi le
ruissellement des eaux pluviales. De plus, elles contribuent à l’isolation thermique des bâtiments, à la
réduction des îlots de chaleur urbains et à l’amélioration de la qualité de l’air.
II.6.6 Utilisation de cuves de récupération des eaux pluviales
Les cuves de récupération des eaux pluviales sont des réservoirs utilisés pour
stocker l’eau de pluie collectée. Cette eau peut ensuite être réutilisée à des fins non potables, telles
que l’arrosage des jardins, le lavage des véhicules ou les toilettes, réduisant ainsi la demande
d’eau potable.

II.6.7 Sensibilisation et éducation


La sensibilisation et l’éducation des personnes sont essentielles pour
promouvoir de bonnes pratiques d’assainissement des eaux de pluie. Cela peut inclure des campagnes
de sensibilisation sur la réduction de l’imperméabilisation des sols, la gestion des déchets, le
nettoyage régulier des systèmes de collecte et l’adoption de comportements respectueux de
l’environnement.

Il est important de noter que les techniques d’assainissement des eaux de pluie peuvent varier en fonction
des conditions locales, des réglementations en vigueur et des ressources disponibles. Une approche
intégrée et adaptée aux spécificités de chaque zone est nécessaire pour mettre en œuvre un assainissement
efficace des eaux de pluie.

II.7. Conclusion
Ce chapitre était basé sur les traitements des données; ainsi que la présentation de notre
milieu d’étude tout en se basant sur les différentes méthodes :

 La méthode d’inspection visuelle ;


 Les descentes, en vue d’obtenir les données pluviométriques de la ville de Lubumbashi plus
précisément de la commune annexe au quartier golf plateau3.

s
Grace aux données topographiques et sur base des logiciels de traitement des données que
nous avons eu à utiliser pour avoir plus d’information sur notre terrain, nous avons eu à déterminer les
courbes de niveaux du terrain, ainsi que le sens d’écoulement des eaux.
Chapitre III. Calculs dimensionnels des ouvrages d’assainissement du quartier Golf plateau 3

Ce chapitre se concentre sur les calculs dimensionnels des ouvrages d’assainissement, qui sont essentiels pour garantir un
système efficace de collecte et de traitement des eaux des pluies. En tenant compte des caractéristiques spécifiques de ces
environnements, tels que la densité de population, les types de sols et les contraintes géographiques, les méthodes de calcul utilisées
visent à déterminer les dimensions optimales des canalisations, des bassins de rétention et des stations de traitement.
L’objectif est d’assurer un fonctionnement durable et résilient du système d’assainissement, en minimisant les risques
d’inondation, de pollution et de débordement. La présente étude propose une approche méthodologique pour réaliser ces calculs
dimensionnels, en prenant en compte les spécificités de notre milieu d’étude , afin d’orienter efficacement le processus de conception
et de construction des ouvrages d’assainissement.
Nous allons déterminer les dimensions des ouvrages qui constituent notre réseau sur base du débit des eaux de la zone que
nous avons trouvé au chapitre précédent

III.2. Calcul des venues d'eaux

Pour le débit d’eau pluvial nous allons calculer le débit des surfaces d’apport dans nos différents sous

bassins avec la formules (I.2) ça nous permettra d’évaluer les débits qui entrerons dans nos

collecteurs et pour l’intensité de la pluie nous utiliserons la formules (II.1) ce qui nous donneras :

Intensité I = = 3,184 mm/min, on convertit cette intensité en l/ha. Sec Sachant que 1mm/min

=167 l/ha. Sec, nous aurons :

On aura: I= 3,184 × 167=531, 7431 l/ ha. Sec

Le tableau 6 suivant nous donne les différents débits dans nos surfaces d’apports
Tableau 5: tableau des débits

Surface Aire Coeff. Φ Cr Intensité Q (l/s) Q (m 3/s) d’apports (ha)

Surface 1 8,464 0,80768578 0,9 514,476 3165,37901 3,16537901


Surface 2 11,65 0,78228933 0,9 514,476 4219,88837 4,21988837
Surface 3 12,03 0,77978242 0,9 514,476 4343,56869 4,34356869
Surface 4 11,355 0,78429832 0,9 514,476 4123,59547 4,12359547
Surface 5 6,165 0,83369403 0,9 514,476 2379,83804 2,37983804
Surface 6 4,652 0,85750375 0,9 514,476 1847,07004 1,84707004
Surface 7 12,297 0,77807253 0,9 514,476 4430,23624 4,43023624
Surface 8 8,661 0,80582956 0,9 514,476 3231,60941 3,23160941
Surface 9 8,641 0,80601588 0,9 514,476 3224,89244 3,22489244
Surface 10 7,903 0,81324388 0,9 514,476 2975,91425 2,97591425
Surface 11 5,889 0,83752127 0,9 514,476 2283,73143 2,28373143
Surface 12 30,5 0,71050971 0,9 514,476 10034,0783 10,0340783
Surface 13 24,55 0,72609735 0,9 514,476 8253,80067 8,25380067 60513,6023
60,5136023

Pour le temps de concentration L’eau de ruissellement sur notre site, d’après la Formule (II.2) est
donnée par Tc = 1,8(361)0,6. (0,506)−0,33. 0,9−0,23 = 2,81 min. c’est le temps que met une goutte d’eau sur
notre site pour arriver à l’exutoire.

Mais pour la capacité offerte sous écoulement libre selon DARCY ont prendra :

Q=VΩ (II.3)

V : vitesse en m/s

Ω : Section mouillé en m2

Elle peut correspondre sois à la surface totale du bassin, soit à quelques Surfaces

d’apport appelées surfaces déterminantes.


III.2.1 Vitesse d’écoulement
Elle se fait généralement à la pression atmosphérique, l’écoulement dans les

Canalisations ouvertes est régi par les relations de l’hydraulique à surface libre. En considérant l’écoulement libre, la
vitesse est donnée par une relation du type libre :

V= × 𝑹𝒉𝒂 × 𝒊𝒃 (III.1)

Dans les conditions du régime uniforme à obtenir au laboratoire ou en nature Dans un


canal de géométrie fixée (assez long pour ne pas être perturbée par les effets de bord), un pas décisif dans
la connaissance empirique de l’hydraulique a été franchi par les hydrauliciens qui ont tenté d’établir une
relation entre les paramètres géomatiques du canal et la vitesse moyenne de l’écoulement. On doit à
Chézy la première tentative retentissante avec sa formule :

= √𝐑𝐡 × (III.2)

Avec :

• V : la vitesse en m/s
• C : constante fonction de la nature des parois de la canalisation.
• Rh : le rayon hydraulique en m, donné par Le rapport de la surface mouillé Ω sur le périmètre
mouillé P
• I : la pente de fond en m/m
• C : le coefficient empirique dit de CHEZY, qui dépend de la forme de la section et de parois.
Pourtant, c’est Bazin suivi de KUTTER et Ganguillé qui établirent une relation plus explicite du
coefficient de Chézy dont nous retenons la formule de KUTTER :

(III.3)

KUTTER propose aussi une formule de la vitesse donnée par :

(III.4)

Où, est le coefficient de rugosité tenant compte de la nature du revêtement des parois,
donné dans le tableau ci-dessous.

Tableau 6 : différentes rugosités


Nature des parois Formule de Formule de

BAZIN KUTTER

Parois très lisses : pvc, asbeste 0,17 0,25


ciment

Parois classique : béton, grès O, 25 0,35


vernissé, maçonnerie bien
jointoyée ou cimenté

Bonne maçonnerie moellons 0,34 0,45


ou ancienne maçonnerie de
brique

Maçonnerie en mauvaise état 0,6 à 0,8 0,75 à 1,0

Roche brute, terre, gazon 1,25 1,50

Ce tableau nous renseigne sur les coefficients de rugosité de chaque matériau

Utilisé pour la mise en place de parois d’un collecteur.

III.2.2 Pente

La pente est généralement dictée par la topographie du terrain. Celle-ci influe directement sur la vitesse
des eaux dans les canalisations. En pratique, on admet des pentes de font allant de 0,003 m/m à
0,015 m/m. Si le terrain présente une forte pente, on aménage les profils en long de l’ouvrage en créant
des chambres des chutes pour ainsi diminuer la vitesse et éviter les érosions ou les affouillements. Dans le
cas contraire, on augmente la pente pour éviter des stagnations suite à la faible vitesse induite par une
faible pente.

La pente est donnée par la formule :


(III.5)

Avec :

 H : la dénivelée totale prise à partir des différences d’altitude entre courbes de niveaux.

 L : la longueur du chemin hydraulique le plus long mesurée sur le bassin

Le tableau ci-dessous donne les valeurs des pentes calculées pour nos tronçons :
Tableau 7 : différentes pentes de nos tronçons
Collecteurs tronçons Amonts Avals Longueurs Pentes (m/m)

T7-76 2086,897 2070,518 323,07 0,050

T6-T5 2070,518 2066,11 61,47 0,071

T5-73 2066,11 2058,747 70,8 0,103

T4-T3 2058,747 2052,172 40,3 0,163

T3-T2 2052,172 2042 90,4 0,112

T2-T1 2042 2027,7 208,71 0,068

C1. P
T9-T8 2083,6 2069,5 185,37 0,076

T8-T22 1269,5 2063,1 103,72 0,061

C2. S
C4. S T22-T3 2063,1 2052,172 93,49 0,116

C3. S T23-T8 2093,83 2069,5 195,13 0,124


C5. S T13-T14 2093,872 2079,372 142,51 0,803

C6. S T15-T14 2023,332 2079,572 180,84 0,241

Ce tableau ci haut nous renseigne sur les pentes des collecteurs qui ont était Calculées sur base de la
formule (III.5), et nous avons aussi retenu que nos pentes sont variables et aussi pour certaines plus
fortes.

Nous avons constaté que pour les plus fortes pentes nous avons une valeur de 0,803 m/m et la plus petite
est de 0,016 m/m. En pratique on admet des pentes qui varie de 0,003 m/m à 0,015 m/m de ce fait suite
aux pentes que nous avons dans nos différents nous somme obligé de crée de chambres de chute pour
ainsi diminuer la vitesse et éviter les érosions ou les affouillements.

III.2.3 Choix des collecteurs


Le choix de nos collecteurs va se baser sur les sections et nous prendrons des
sections résistantes et peu couteuses qui faciliterons l’entretien pour empêcher les inondations dues aux
accumulations
des immondices, ainsi nous déterminerons les différentes sections des collecteurs.

III.2.4. Section

La section est souvent caractérisée par la forme et les dimensions de la canalisation, jouant un rôle sur la vitesse
d’écoulement et sur le débit à évacuer. Dans la pratique, nous avons :
 Les sections circulaires ou ovoïdales : pour les réseaux enterrés
 Les sections triangulaires, rectangulaires ou à fond arrondit : pour les réseaux ouverts Pour faciliter la mise en œuvre des
ouvrages, nous proposons de calculer des sections trapézoïdales qui ont l’avantage d’être stable et avoir un grand rayon
hydraulique comparativement aux sections rectangulaires. Les caractéristiques des sections trapézoïdales :
 Revanche : la hauteur que l’eau atteint dans les collecteurs
 Tirant d’eau : profondeur d’un écoulement a surface libre
 Hauteur total : la hauteur entre le fond du collecteur et la surface libre Largeur : largeur du fond de la collecte

III.3. Dimensionnement des éléments du réseau

Les ouvrages de drainage des eaux doivent avoir des dimensions convenables afin d’évacuer le
plus vite possible les eaux de ruissellement pour éviter la stagnation ainsi que les inondations. Outre les
caractéristiques géométriques, les ouvrages de drainage doivent également être résistants, durables et économiques.
Les surdimensionnements seront inutiles et couteux, les sous dimensionnement entraineraient des préjudices. Parmi
les critères de dimensionnement, nous avons :

 La fixation des débits à évacuer dans les collecteurs

 Le choix du type d’écoulement des eaux dans les ouvrages


 Le choix des caractéristiques des canalisations
 Le choix de la méthode de calcul

III.3.1 Débit à évacuer

Comme nous l’avons dit plus haut, après traçage du réseau d’évacuation des eaux et détermination des
différents tronçons qui le constituent nos sous bassins ont été subdivisés en des surfaces élémentaires dites
surfaces d’apport. L’évaluation des débits des crues se fera par rapport à ces surfaces, car de façon
particulière chaque tronçon de notre réseau n’aura pas à évacuer toutes les eaux de sous bassins, mais
justes celles de la partie limitée par ces surfaces.
Les calculs des débits seront effectués a de la formules (I.2), ou l’aire considéré sera celle des surfaces
d’apport concernées ; l’intensité de pluie sera considérée pour une durée de pluie de 254 minutes avec
un temps de retour de 10 ans et le coefficient de ruissellement a été évaluer sur base du tableau 7. Grace
aux débits qui viennent de nos surfaces d’apport, nous avons le débit nécessaire de nos différents
tronçons qui devra être évacué par notre réseau de drainage.
Ayant un réseau composé des collecteurs principaux et secondaires, nous commencerons par déterminer
les eaux à évacuer par le collecteur principal en suite les secondaires et le dimensionnement de ces
diffèrent types des collecteurs se fera du point le plus haut vers le point le plus bas pour tenir compte de
l’apport des eaux des collecteurs situés en amont des autres. Les valeurs seront données dans le tableau
qui suit :

III.3.2 Types d’écoulement

Dans les collecteurs, l’écoulement des eaux se font généralement à la pression atmosphérique sous
plusieurs régimes d’écoulement. Pour notre cas, nous considérons un régime permanant et uniforme,
c’est à dire que les caractéristiques hydrauliques restent constantes dans le temps sur une section et dans
l’espace d’une section a une autre, car c’est le régime qui est utilisé en pratique pour le calcul des
ouvrages d’assainissement.

III.3.3 Caractéristique des collecteurs

Les caractéristiques sont indépendantes, mais leurs calculs nécessitent qu’ils soient réalisés
simultanément. Il s’agit de la nature du revêtement (matériaux utilisés, la section et la pente de
l’ouvrage de drainage.

III.3.4 Nature du revêtement

Le réseau de drainage de notre site aura des collecteurs à parois maçonnées avec des blocs ciment, avec semelles
en béton et tout étant posé sur un sol préalablement compacté.
Il a aussi un impact sur la vitesse d’écoulement. Il est évident que du point de vue économique, le recours à
des matériaux locaux doit être privilégié. Comme le démontre notre figure suivante
:

Figure 21 : Représentation de notre collecteur

III.3.5.Calculs de sections des collecteurs

Comme nous l’avons dit dans le chapitre précédent, pour notre site nous avons opté pour des sections
trapézoïdales qui présentent aussi des bonnes résistances mécaniques et dans le but de faciliter le curage
de nos collecteurs en cas de dépôt des matières solides, nous proposons un réseau à ciel ouvert pour
faciliter la mise en œuvre de nos ouvrages d’assainissement. Cette section présente aussi la capacité de résister
aux poussées de terre tout en assurant la stabilité des berges. Cette caractéristique se traduit par
:

 Le tirant d’eau qui est la hauteur d’eau dans la canalisation (y)  La revanche r, donnée par la
formule de LACEY

r=0,20+0,15Q (III.6)
 La hauteur totale du canal
= + (III.7)

 La largeur du canal

2
=2(√1+ ) (III.8)

 Le coefficient m, qui dépend de l’inclinaison et de la nature des parois est égal à 0,25 pour la
maçonnerie ordinaire ou en moellon :

 Le périmètre mouillé,
2
= + 2 √1 + (III.9)

 Section mouillé

= ( + 𝒎𝒚) (III.10)

 Rayon hydraulique

Rh= (III.11)

Notons que les sections trapézoïdales, les tirants d’eau (y) et la largeur du canal ( )
optimales théorique sont donnés respectivement par les formules qui suivent :

y= [3/8 (III.12) 𝑲𝒔

K s : le coefficient de Manning Strickler, qui est égale à 50 pour les fossés maçonnés en moellon Q : le débit
à évacuer

: Coefficient d’inclinaison des parois du canal et i, la pente du canal ainsi les formules sont reprises dans le tableau
ci-dessous

Tableau 8 : Les caractéristiques géométriques des sections

Forme des collecteurs Caractéristiques géométriques

Trapézoïdale
Comme notre choix se porte sur une section trapézoïdale en guise d’exemple nous allons prendre
l’illustration du canal pour le cas du collecteur C1 tronçons T7-T6, qui doit évacuer les eaux de la
surface d’apport.

3
Le débit à évacuer est de 3,586 , la pente du tronçon est de 0,0506 m/m. la profondeur d’eau étant
donnée par la formule (III.12) et la largeur du canal théorique par la formule (III.8), nous aurons ce qui
suit :

y= [ 0,402 m
𝐾𝑠

l= 2y ( m= 2 0,25 = 0,764 m

De ce fait le périmètre mouillé est calculé par la formule (III.9) et donné comme valeur :

p= 1,592 m

La section mouillée est calculée par la formule (III.10) et comme valeur :

Ω= y ( + 𝑚𝑦)= 0,600× (0,764 + 0,25 × 0,402)= 0,347 m2

Le rayon hydraulique calculé par la formule (III.11) donnera :

Rh= 0,219 m

La vitesse d’écoulement dans le canal est donnée par la formule (III.4)

V= 6,927 m/s

La capacité offerte est calculée par la formule (II.3) et a pour valeur


Q=VΩ= 16,927 × 0,347= 5,882 m3/s

Apres vérification du débit et la condition d’auto curage, nous constatons que la capacité offerte
3 3
par le canal qui est de 5,882 /𝑆𝑒𝑐 est supérieure aux venue d’eau qui sont de 3,586 /𝑆𝑒𝑐 et que la
vitesse d’écoulement dans la canal de 16,927 m/ sec respectant pas la condition d’ auto curage compte
tenu de sa pente qui est trop forte, de ce fait on a eu recours au chambre de chute pour diminuer la
vitesse sur le tronçons , d’où on peut retenir ces dimensions qui nous permettrons de déterminer les
dimensions réelles de notre canal . La détermination de dimensions réelles du collecteur passe par le
calcul de la revanche, donné par la formule (III .6) nous aurons de ce fait

r =0,20+0,15 0,429 m

La hauteur totale calculé par la formule (III.7) on aura :

H= r+ y= 0,429+ 0,402= 0,831 m

En définitive, nous adopterons pour la construction des dimensions, multiples de

0,50 m afin permettre une bonne mise en œuvre h= 0,831 m Et l= 0,429 m. La présentation des calculs a
été faite pour avoir les dimensions des collecteurs. Ces calculs ont été faits pour les autres collecteurs
dont les résultats obtenus sont repris dans le tableau 7.
Tableau 9: Dimensionnement des collecteurs et vérifications d’auro curage
Débits a Capa Capa l
évacué cité cité h
Rete
offert e offert e retenu e
nue
Collecteurs (m 3/s) Y(m) l(m) P(m) Rh V V>0,6 V<4 r (m) h (m) (m)
Ω(m )2
> ( m)
(m3/s)
(m) (m/s) débit à
évacué

T7-T6 3,586 0,402 0,764 1,592 0,347 0,218 16,92 5,882 Oui Oui non 0,429 0,831 0,80 0,80

T6-T5 3,676 0,586 1,056 2,264 0,704 0,310 8,156 4,885 Oui Oui Non 0,431 1,017 1,00 1,00

T5-T3 3,574 0,540 0,975 2,088 0,599 0,286 9,361 5,607 Oui Oui Non 0,429 0,969 1,00 1,00

T4-T3 3,954 0,516 0,930 1,993 0,532 0,266 11,12 5,917 Oui Oui Non 0,437 0,953 0,90 1,00
C1
T3-T2 2,813 0,487 0,878 1,881 0,486 0,258 9,013 4,380 Oui Oui Non 0,411 0,898 0,90 0,90

T2-T1 1,303 0,400 0,721 1,545 0,328 0,328 6,094 1,998 Oui Oui Non 0,363 0,763 0,80 0,80

C2 T9-T8 3,204 0,550 0,992 2,125 0,621 0,292 8,131 5,049 Oui Oui Non 0,421 0,821 1,00 0,90

T8-T22 3,237 0,574 1,036 2,219 0,677 0,305 7,558 5,117 Oui Oui Non 0,421 0,995 1,00 1,00

C4 T22-T3 2,237 0,443 0,800 1,713 0,406 0,237 8,645 3,510 Oui Oui Non 0,396 0,396 0,80 0,50

C3 T23-T8 2,343 0,446 0,804 1,723 0,408 0,236 8,902 3,632 Oui Oui Non 0,399 0,845 0,80 0,90
C5 T13-T14 4,963 0,416 0,751 1,608 0,355 0,220 21,45 7,616 Oui Oui Non 0,455 0,189 0,80 0,50

C6 T15-T14 1,594 0,341 1,316 0,316 0,240 0,182 10,19 2,447 Oui Oui Non 0,375 0,716 0,60 0,60

49
T23-T12 0,849 0,304 0,548 1,174 0,189 0,158 9,224 1,743 Oui Oui Non 0,342 0,646 0,60 0,60

C7 T12-T14 0,849 0,447 0,806 1,789 0,410 0,229 4,085 1,675 Oui Oui Oui 0,342 0,789 0,80 0,80

T14-T15 0,401 0,226 0,408 0,873 0,104 0,119 5,500 0,572 Oui Oui Non 0,310 0,536 0,40 0,50

C8 T20-T19 1,615 0,389 0,701 1,503 0,310 0,206 7,980 2,473 Oui Oui Non 0,375 0,764 0,80 0,80

T19-T6 2,356 0,535 0,964 2,066 0,587 0,284 6,323 3,711 Oui Oui Non 0,399 0,934 1,00 0,90

T19-T24 1,731 0,495 0,892 1,912 0,502 0,262 5,379 2,700 Oui Oui Non 0,380 0,875 1,00 0,90

C9 T24-T3 1,731 0,323 0,582 1,247 0,214 0,171 12,25 2,622 Oui Oui Non 0,380 0,703 0,60 0,80

C10 T18-T24 2,425 0,516 0,931 1,997 0,546 0,273 6,933 3,785 Oui Oui Non 0,401 0,917 1,00 1,00

T24-T17 1,275 0,341 0,616 1,321 0,239 0,180 8,026 1,918 Oui Oui Non 0,362 0,703 0,60 0,80

C11 T17-T16 1,647 0,328 0,591 1,267 0,220 0,173 11,28 2,481 Oui Oui Non 0,377 0,705 0,60 0,80

C12 T15-T2 4,425 0,492 0,886 1,901 0,496 0,260 13,86 6,876 Oui Oui Non 0,446 0,938 1,00 1,00
Nous prendrons pour tous les tronçons les caractéristiques trouvées pour le Tronçon qui présente des
plus grandes valeurs pour mettre nos ouvrages en sécurité. Ces caractéristiques et ses valeurs sont :

 Section
 Hauteur

III.5.6. Conclusion
Dans ce chapitre il a été question de présenter de manière détaillée les différentes techniques
pouvant nous aider a résoudre la problématique de notre site de travail et de dimensionner notre
réseau. Apres les calculs de dimensionnement nous nous sommes rendu compte que les conditions
d’écoulement à travers nos sections sont respectées, à savoir les capacités offertes sont supérieures aux
débits à évacuer et les vitesses d’écoulement ne sont pas dans la marge de 0,5 m/s à 4 m/s suites aux
pentes trop accentué, les largeurs de fond allant de 0,40 m à 1,06 m et les hauteurs qui varie entre
0,189 m à 1,01 m.

De ce fait nous proposons une uniformisation en adoptant les plus grandes Dimensions. En se
référant aux dimensions de la largeur du collecteur et à sa hauteur. Des valeurs obtenues sont
comprises entre 0,50 m et 1 m pour la hauteur et 0,40 m à 1 m pour la largeur de fond du collecteur.
CONCLUSION GÉNÉRALE

Le travail réalisé lors de cette étude était basé sur l’assainissement des eaux pluviales
Dans un quartier péri-urbain cas du quartier golf plateau 3 dans la commune annexe. Dans le souci
d’offrir à ses occupants un environnement sain et confortable.

L’objectif de ce travail était celui d'améliorer le cadre de vie des habitants de notre
milieu par un bon assainissement des eaux des pluies, et de dimensionner nos ouvrages afin d’avoir
une solution d'évacuer les eaux des pluies dans un temps idéal.

La méthodologie adoptée consistait à prélever les données topographiques, géologique


et aussi la pluviométrie du milieu afin de déterminer respectivement les sens d’écoulement des eaux
et le débit à évacuer. Les ouvrages de canalisation ont été dimensionnés en fonction de ce débit.

Après calculs, les résultats obtenus ont révélé que les sections des ouvrages qui
constitueront notre réseau de drainage devront avoir des valeurs comprises entre 0,40 m et 1 m pour
la largeur de fond de collecteurs et 0,50 et 1 m pour la hauteur de collecteurs, dont nous allons
uniformiser les résultats des hauteurs et des largeurs en adoptant une largeur de 1 m et une hauteur
de 1 m.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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des surfaces et des volumes. Direction recherche et ingénierie de formation, Maroc, notes
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