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INTRODUCTION GENERALE
L’eau est un composé chimique parmi les plus abondants de la planète terre. C’est un
liquide incolore, inodore, insipide et sa molécule est constituée de deux atomes
d’hydrogène et un atome d’oxygène. Ce composé, très stable, mais aussi très réactif, est
un excellent solvant à l’état liquide.
Dans les nombreux contextes, le terme eau est employé dans le sens restreint d’eau à
l’état liquide, ou pour désigner une solution aqueuse diluée (eau douce, eau potable, eau
de mer, etc…). L’eau est ubiquitaire sur terre et dans l’atmosphère, sous ses trois états,
solide (glace), liquide et gazeux (vapeur d’eau).
La circulation de l’eau au sein des différents compartiments terrestres est décrite par le
cycle de l’eau. En tant que composé essentiel à la vie, l’eau a une grande importance pour
l’homme mais aussi pour toutes les espèces végétales et animales.
Le corps humain est composé à 65% d’eau pour un adulte, à 75% chez les nourrissons et
à 94% chez les embryons de trois jours. Les cellules, quant à elles, sont composées de
70% à 95% d’eau. Les animaux sont composés en moyenne de 60% d’eau et les
végétaux à 75%. Elle couvre le trois quart de la surface terrestre et joue un rôle
primordial pour tout ce qui a trait à la vie.
L’accès à l’eau et à l’assainissement est l’un des défis majeurs du XXIe siècle.
1
En 2004, selon l’OMS plus d’un milliard de personnes dans le monde n’avait pas accès à
une eau saine.
L'eau est indispensable à la vie et tous les hommes doivent disposer d'un
approvisionnement satisfaisant en eau (suffisant, sûr et accessible).
L'accès à une eau de boisson saine fait partie des droits fondamentaux de chacun de
nous, selon la Déclaration Universelle de l’ONU sur les Droits de L’homme, en 1948, en
son article 25, je cite « Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer
sa santé, son bien-être et ceux de sa famille » fin de citation.
L’eau est en effet un aliment en elle-même sans lequel l’être humain ne peut
normalement pas survivre plus de 3 à 5 jours, L’eau n’est pas seulement importante du
point de vue de la santé publique, elle conditionne le niveau de vie en général : la
production agricole (70 à 80 % de la totalité de l’eau utilisée par l’homme est destinée à
l’agriculture), l’élevage, l’industrie, le commerce et la vie quotidienne. Coût de l’eau et
corvées dépendent de l’accès à l’eau de bonne qualité.
Les pénuries d’eau peuvent provoquer des tensions susceptibles d’évoluer en conflits
entre individus, entre communautés ou entre pays.
L’eau possède à tous points de vue une valeur économique et doit donc être reconnue
comme un bien économique.
EAU SOURCE DE VIE
L’homme, être de chair et de sang, est avant tout fait… d’eau. Celle-ci représente en effet
plus de 60% du poids d’un adulte et 94% de celui d’un fœtus de cinq mois. Elle est
présente partout dans l’organisme mais dans des proportions diverses : 79% d’eau dans
le cœur, le poumon, le sang ; 76% dans les muscles, 70% dans le foie, 22% dans le
squelette, 10% même pour les dents. Normal des lors que la déshydratation constitue un
risque fatal pour l’homme : s’il perd plus de 15% de son eau, il meurt (ces pourcentages
sont en rapport avec le poids de chacun de ces exemples).
L’eau constitue 95% d’une bonne et tendre laitue ; 93% d’un cœur d’artichaut, 91% d’une
tomate, 90% d’un chou, 89% d’une carotte, 78% d’une pomme de terre, 75% d’un
oignon.
1
Prof. Dr. Ir. Makengo-Cours de traitement des eaux-Page 8
I.3 Problématique
La ville de Kinshasa connait une énorme pénurie d’eau. Les habitants de plusieurs
communes de la ville de Kinshasa connaissent de véritables problèmes d’accès à l’eau
potable. Ce problème d’accès à l’eau potable reste un défi majeur pour toute l’étendue de
la RDC. Situation, malheureusement déplorable pour un pays qui regorge tant des
ressources en eau douce et qui est considéré comme un scandale hydrologique.
La REGIDESO qui assure la production ainsi que la distribution de l’eau, est incapable à
desservir d’une façon permanente, ses abonnés ni à assurer un entretien régulier du
réseau, ce qui conduit à la destruction totale des tuyauteries et des appareils hydrauliques
du réseau.
Ainsi, dans le but d’assurer l’accès à l’eau potable et le développement du quartier CPA-
MUSHIE, nous sommes penchés sur ce projet de conception et dimensionnement du
réseau de distribution d’eau potable dans le quartier CPA-MUSHIE qui se trouve dans la
commune de Mont-Ngafula.
Quels sont les moyens nécessaires mis en œuvre pour alimenter tout le quartier aux
heures de pointe ?
I.4 Hypothèse
En rapport avec les questions soulevées ci-haut, nous formulons les hypothèses
suivantes :
3
L’eau étant indispensable dans toutes les activités humaines, principale énergie vitale. Ce
projet prévoit à améliorer l’accès à l’eau potable pour tous en réduisant considérablement
les risques sur le plan socio-économique et environnemental.
L’objectif poursuivi dans ce travail est de résoudre les problèmes de pénurie d’eau dans le
quartier CPA-MUSHIE en remédiant à l’insuffisance fonctionnelle du réseau d’alimentation
en eau potable que nous avons constatée qui ne répond plus à la demande de la
population actuelle suite au vieillissement de ce dernier.
Nous nous engageons dans cette recherche, étant futurs ingénieurs techniciens dans le
domaine d’hydraulique et d’environnement d’apporter une solution durable qui soulagera
cette population dont la situation de manque d’eau est devenue leur mode de vie en plein
XXIème siècle.
Et enfin, réaliser une analyse des faits globaux, des problèmes que connaissent les
habitants en matière d’approvisionnement en eau potable ; et dégager les causes qui sont
qui ont conduit à cette situation afin de chercher à expliquer les dégâts et maladies liés à
l’eau pour la santé de la population (hygiène publique).
CHAPITRE III : Evaluation de besoins en eau et calcul des débits : actuels, futurs et débits
de pointes ;
Pour mieux réaliser ce travail de fin de cycle d’une manière convenable et répondre aux
4
besoins de la population du quartier CPA-MUSHIE, nous avons procéder par la méthode
expérimentale et la méthode d’analyse qui nous ont imposé une descente sur terrain,
récolter les données et les analyser.
Etant aux services de méthodes, nous nous sommes servis des techniques ci-après :
- Analyse documentaire
Pour compléter et mieux structurer les informations recueillies, nous nous sommes servis
de certains documents, notamment : les ouvrages spécialisés, les rapports, les travaux de
fin de cycle, les mémoires et d’autres documents liés au domaine d’alimentation en eau
potable.
- Interviews
Les interviews nous ont aidés à faire des échanges verbaux avec les habitants du site.
Nous avons pris soin de noter avec beaucoup d’attentions leurs lamentations.
Cette procédure de collecter des données sur terrain à travers des enquêtes auprès de la
population du site, auprès certains agents de bureau administratifs de notre site d’étude,
nous ont permis de bien déceler la problématique la plupart de ces informations nous ont
été fournies par :
La ville de Kinshasa comprend trois (3) zones d’exploitation qui fonctionnent les
directives, le contrôle et la surveillance du conseil d’administration qui sont les suivantes :
La zone Ouest
La zone Sud-Ouest
La zone Sud-Est
LA REGIDESO de Kinshasa comprend trois (5) stations de captage et traitement des eaux
brutes, dont la station de NDJILI avec 330.000 m 3/jr comme capacité de production, la
station de NGALIEMA avec 110.000 m 3/jr comme capacité de production, Usine de
Lukaya avec 18.000 m 3/jour comme capacité de production, Usine de Maluku avec 2.500 m 3
/jour comme capacité de production et celle de LUKUNGA avec 48.000 m3/jr.
5 la station de LUKUNGA.
Notre zone d’étude, indiquée ci-haut, dépend de
I.2.1. Historique
La commune de Mont-Ngafula dont le quartier CPA-MUSHIE, notre site d’étude fait partie
de ses quartiers.
En 1959, Mont-Ngafula est dénommé par le décret-loi du 03 Octobre 1959 portant sur le
coupage des villes et des communes, notamment en ses articles 177 et 123. Une zone
annexe a cessé d’être un grand village des HUMBUS et par le même fait, ce dernier a été
détaché du territoire de Kasangulu dont elle dépendait et elle fut rattachée à la ville de
Kinshasa.
En 1967, la zone annexe entre dans le statut spécial des communes suburbaines par
l’ordonnance-loi n°67-77 du 10 Avril, portant sur l’organisation territoriale, administrative
et politique2.
2
Maison communale de Mont-Ngafula
I.2.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE
I.2.3. Hydrographie
Retenons que la commune de Mont-Ngafula est drainée par plusieurs cours dont la rivière
Nd’jili à l’Est. Certaines des cours de l’eau ont des sections peu considérables et des
débits moins importants que nous n’allons pas citer ici dans ce travail. Signalons que leur
régime dépend de l’intensité de précipitations.6
I.3.1. Historique
La localité CPA
La localité KITIMA
La localité MAZAL 1
La localité MAZAL 2
La localité MATSHUNGU
La localité MBUDI
La localité MUANDA
La localité MUSANGU
La localité MUZUNGU
La localité NGOMBI LUTENDELE
Parmi les quartiers cités ci-haut, il n’y a que deux qui sont lotis. Ce quartier comporte
quarante-deux (42) avenues, cent quatre-vingt-quatre (184) rues et subdivisé en trois
mille cinq cent quarante-cinq (3545) parcelles (recensement 2016) 3.
7
I.3.5. Situation socio-économique
L’activité principale de la population du quartier CPA-MUSHIE est basée sur des petits
commerces tels que : des pharmacies, des buvettes, des boutiques, etc…
Il convient de noter que le secteur industriel du site est principalement lié à l’exploitation
de son sous-sol par des sociétés étrangères dont le principal minerai exploité est une
roche appelée grès rouge. Ce dernier constitue le principal matériau de construction qui
est presque répandu dans toute la ville province de Kinshasa.
Comme nous l’avons signalé précédemment, le quartier n’a que deux localités qui sont
loties parmi ses dix localités, nous avons constante dans certains endroits du quartier,
quelques constructions anarchiques, cela constitue un défi pour un projet.
L’évacuation des eaux usées se fait directement dans des réseaux d’assainissement
existant, seules les parcelles qui sont situées les longs de rues traversées par un réseau
d’assainissement. D’autres parcelles font leurs évacuations en pleines rues qui ne sont
pas traversées par un réseau d’assainissement, ce qui pose préjudice à l’environnement
et cause de nombreuses maladies à la population. Conséquence, ralentissement du
développement du quartier.
3
Archives du bureau du quartier
II.3.8. Etat de lieu (situation actuelle)
Jadis, seule l’usine avait accès à l’eau potable de la REGIDESO dont une conduite de
diamètre normal (DN90) provenant directement de la station de Lukunga et s’arrêtant à la
parcelle de la SNEL. C’est à ce niveau que commençaient les branchements de conduites
secondaires.
Or, lors de la réhabilitation, l’entreprise CREC-8 a prévu une conduite DN250 couvrant le
tronçon du pont du cinquantenaire-six portes, cette conduite n’est alimentée par l’eau,
faute de la non-conformité qui se présente suite à la liaison qui n’est pas assurée entre la
conduite DN160 et la conduite DN250.
8
CHAPITRE II : ESTIMATION DE LA POPULATION ACTUELLE ET FUTURE
II.1. INTRODUCTION4
Selon les besoins de prévisions, il existe deux types d’estimations des populations ; à
savoir :
En ce qui concerne notre travail, pour mieux estimer la population à desservir durant la
vie de ce projet, nous nous sommes servis des données recueillies au bureau du quartier
et toutes les informations nécessaires recueillies après descente sur terrain. Signalons
qu’au bureau du quartier, nous n’avons récolté que des données sur la population
résidentielle.
Les restes des données à notre possession, nous les avons obtenues sur terrain. Quant à
la durée d’utilisation, nous projetons notre étude pour une durée de vie de 25 ans, c’est-
à-dire une étude à long pour une période allant9 de 10 à 50 ans, tout en tenant compte de
la durée de vie des éléments du système d’alimentation en eau potable. Les constructions
en maçonnerie ou en béton ont une durée de vie de 30 à 50 ans, les tuyaux ont une
durée de vie de 30 ans et l’équipement hydraulique (vannes) peut durer de 7 à 10 ans. En
général, l’horizon de l’étude pour chaque élément du système peut être limité à la durée
de vie de cet élément.
Tout projet de distribution en eau potable doit prendre en compte, du point de vue
démographique de :
Pour pouvoir estimer au mieux la croissance des populations, l’ingénieur concepteur doit
disposer de plusieurs sources d’informations telles que citées précédemment.
Pour notre étude, nous nous sommes servis de nombre d’habitants qui nous a été livré
par le bureau du quartier CPA-MUSHIE par son administration pour la période allant de
2010 à 2020 repris ci-dessous.
4
François G. BRIERE, distribution et collecte des eaux, deuxième, éd. 23
II.2. EVALUATION DE LA POPULATION ACTUELLE
Femme Total
Années Hommes Garçons Filles
s général
2010 2852 2824 3424 3650 12750
2011 3185 3156 3691 3957 13989
2012 3392 3396 4207 4449 15444
2013 3513 3526 4393 4607 16039
2014 3574 3595 4672 4213 16054
2015 3560 3585 4961 5216 17322
2016 3556 3583 5290 5613 18042
2017 3532 3562 5550 5937 18581
2018 3513 3544 5803 6266 19126
2019 3470 3518 6192 6637 19817
2020 3432 3482 6532 7008 20454
Ce présent tableau est reparti tel que nous l’avons recueilli au bureau du quartier de notre
site d’étude.
10
II.3. METHODE D’EVALUATION DE LA POPULATION
Différentes méthodes peuvent être utilisées pour établir la prévision d’évaluation d’une
population parmi lesquelles, il convient de citer :
La méthode graphique ;
La méthode comparative ;
L’hypothèse de croissance arithmétique ;
L’hypothèse de croissance géométrique ;
Méthode d’intérêt composé
La méthode de croissance à taux décroissant.
Qui procède par comparaison avec d’autres villes ayant sui des évolutions similaires, en
vérifiant que leurs caractéristiques socio-économiques sont bien comparables.
II.3.3. L’hypothèse de croissance arithmétique5
La croissance d’une population est dite arithmétique lorsque le taux de croissance dp/dt
de cette population est constant, c’est-à-dire :
dp
= Ka
dt
t : temps ;
P2-P1 = ka (t2-t1)
Pn = P0+ka (tn-t0)
Cette méthode s’applique dans le cas des populations de villes vieilles et stables, et dans
les villes dans les villes à caractères agricoles.
La croissance d’une population est dite géométrique lorsque le taux de croissance de cette
population est proportionnel à la population. Cette méthode convient lorsque la population
est jeune et qui se développe rapidement.
On a :
dp
=¿ kg P
dt
Avec : kg : constance de la variation en accroissement géométrique.
5
François G. Brière, collecte et distribution des eaux, Deuxième édition, p.26
En intégrant membre à membre, on aura :
ln P2 - ln P1 = kg(t2-t1)
D’une manière générale, cette équation peut s’écrire :
ln Pn - ln P0 = kg(t2-t0)
Cette méthode dite croissance géométrique peut être exprimée également à l’aide de
l’équation de l’intérêt composé au cas où l’on connait le taux de croissance annuelle de la
population. On a :
Pn = P1(1-r)n
Cette méthode est plus utilisée dans les agglomérations jeune et non industrialisée avec
une croissance de la population non rapide. Elle est caractérisée par la formule.
12
n
Pn=P0(1+r) , on peut également exprimer la croissance géométrique à l’aide de l’équation
de l’intérêt compose, si on connait le pourcentage de la croissance annuelle de la
population. On a alors :
P n 1/n
Pn=P0(1+r)n ↔ r =( ) -1
P0
NB : on adopte r = 3.5 % comme taux de croissance que prend en compte la REGIDESO
et celui proposé par l’INS (1984) et adopté par la CENI (2018).
Cette méthode, tendant vers la population maximale à saturation ; dans ce cas dp/dt = kd
(S-P) et après intégration entre les temps t1 et t2, on aura :
Dans notre site de travail, nous avons au total vingt-trois (23) écoles tant maternelles,
primaires que secondaires.
N Nom de Personnel
Adresse Elèves Total
° l'établissement s
1 C.S. GAMALIEL AV. MPINDA N°5 471 40 511
2 ROYALE VISION Av. LONGA II N°15 218 22 240
CITA DELLA DU
3 201
SAVOIR Av. LONGA II N°25 180 21
4 C.S. LUZOLO 117 15 132
ECOLE
5 INTERNATIONALE 150
FESKIM 134 16
6 COLLEGE KITOKO Av. KIMBWALA N°8 350 26 376
AV. NGUNGA N°22
7 747
G.S. MAMPATA BIS. 705 42
C.S. BOUISSON AV. DE L’EGLISE 13
8 345
ARDENT N°2 311 34
9 C.S. MBUDI Av. BETAMBE N°16 1273 54 1327
1 Av. NGANGALUNDE
139
0 C.S. DIELLA N°2 123 16
1
1489
1 INST. REV. KIM Av. LUKUNGA N°1 1422 67
1 C.S. CHRIST AV. PHOTOPAO
473
2 SAUVEUR N°8 432 41
1 C.S. FUTURS
676
3 LEADERS Av. YORI N°20 640 36
1 C.S. MAMAN
358
4 ELISABETH Av. KINTADI N°15 330 28
1
501
5 LYCEE LIZIBA HOUSSEIN N°1 441 60
1
340
6 C.S. NDUNGUNU Av. PREMONTE 308 32
1
733
7 C.S. LES PIONNIERS Av. LONGA N°73 696 37
1 Route Lutendele 116
8 C.S. KROUKROU n°23 100 16
1
587
9 C.S. ONEMA Av. SUMAHILI N°2 553 34
2
196
0 C.S. LES ETOILES Av. NGUNGA N°21 181 15
2 ECOLE PÈRE
331
1 MPIANA Av. VOKA N°3 312 19
2 C.S. PRINCE DE LA
587
2 PAIX 516 71
2 C.S. MADAMME LE Av. MUHUNGIRI 204 41 245
3 CANDELLE N°1
1080
Total général 0
A noter que, nous avons énuméré les écoles qui n’ont pas l’accès à l’eau et celles qui ont
été autre fois alimentées mais à ces jours l’eau arrive plus. Ils existent des écoles qui ont
6recours à l’eau des puits et celle des forages que nous n’avons pas citées ici.
Bureau du quartier et directions des études de chaque école
Nombre Nombr
N Centre de santé et Tota
Adresse d'agent e des
° maternité l
s lits
1 PRINCE DE LA PAIX AV. BOSAMBA N°28 17 30 47
2 MOZART AV. KUDINGA N°13 5 6 11
MEDICAL CHILDREN ROUTE LUTENDELE
3 15
ASSISTANCE N°10 7 8
4 SAINT PAUL AV. NGUNGA N°15 3 6 9
5 PIERRE ANGULAIRE AV. SANGW N°19 11 17 28
6 FONDATION VIVIANE AV. LANDU N°20 5 7 12
MEDICAL CENTER
7 16
ANGELUS AV. LONGA N°1 6 10
8
SAINT VINCENT DE 14 56
PAUL 23 33
9 MARINA AV. SEOUL N°17 10 12 22
1
26
0 MOHINDO AV. PHOTOPAO N°4 9 17
Total général 242
N Nom de Effecti
Adresse
° l'établissement f
1 Bureau du quartier Av. DU FLEUVE N°7 15
Av. MUHIGIRI N°
2 5
REGIDESO (Mazal) 01
Av. MUHIGIRI N°
3 7
SNEL (Mazal) 01
4 INSS Av. MPINDA N°15 3
5 REGIDESO (Mbudi) Av. NGUNGA N°2 7
6 SNEL (Mbudi) Av. NGUNGA N°2 8
Total général 45
Le quartier comporte boulangeries cinq et une pâtisserie dont les productions valent au
total 62 sacs de farine de blé par jour, soit (2790 kg), encadrées au total par 39 agents.
62/sacs par
Total général jour 39
Ces industries de fabrication des blocs produisent au total 95 sacs de ciment de 50 kg,
dosé à 250 kg par m3 par jour et travailleurs que ces industries encadrent au total,
illustrés par le tableau suivant.
N Production Agen
Noms Adresses
° / jour ts
Sur base de nos investigations sur les flats-hôtels, nous avons remarqué que les flats
PRESTIGE et GOLDEN PLAZZA, contiennent chacun une piscine. Le tableau suivant
illustrera tous les détails possibles.
Total
16 99
général
Le quartier CPA-MUSHIE comporte 4 flats hôtels qui reçoivent au total 99 hôtes par jour.
La population future est une population dont le concepteur détermine pour un horizon
donné. Cet horizon est fonction de l’évaluation de la population pour des ouvrages
projetés, la durée de vie des matériaux à utiliser. Dans notre étude, nous évaluons ce
projet pour une période de 25 ans. Cependant, il est toujours difficile de prévoir une
population et son accroissement pour un secteur donné.
17
Tout dépend des préoccupations que peuvent avoir sur le développement socio-
économique du secteur, de l’exode rural et de l’immigration des étrangers.
Pour bien évaluer une population et son accroissement, les facteurs à prendre en compte
sont les suivant :
L’estimation des besoins de la population future peut être évaluée de deux (2) manières
ci-après :
- L’estimation à court terme allant de 5 à 10 ans ;
- L’estimation à long terme allant de 10 à 50 ans ;
Comme dit à l’introduction, pour notre projet nous optons pour l’évaluation à long terme,
soit pour une durée de service de 25 ans. En fonction des ouvrages.
II.5.1.1. Évaluation de la population domestique de l’année 2021 en cours
Pn = P0(1+r)n
Pn : Population de l’année future (2021)
P0 : Population de l’année initiale (2020)
r : taux de croissance 3,5% selon la REGIDESO
n : Nombre d’années de la période concernée (1 an)
P2021= P2020(1+0,035)1
P2021= 20454 (1+0,035)1
P2021= 21169,89 habitants.
Ainsi nous pouvons estimer notre étude à18
l’horizon 2045.
Nous utilisons la même formule précédente pour chercher à estimer la population future à
l’horizon 2045.
Pn = P0 (1+r)n
Pn : Population de l’année future (2045)
P0 : Population de l’année initiale (2021)
r : taux de croissance 3,5% selon la REGIDESO
n : Nombre d’années de la période concernée (25 ans)
P2045= P2020(1+0,035)25
P2045= 21169,89 (1+0,035)25
Nous aurons 12959 élèves et personnels éducatifs dans les établissements scolaires du
quartier CPA-MUSHIE au futur.
La production future sera de 74,4 sacs de 45 kg de farines de blé qui fera au total en
termes de kilogramme 3348 kg.
III.1. INTRODUCTION
L’estimation de besoin en eau tient compte et varie selon les conditions locales. Cette
demande dépend du niveau de vie d’une population, de la disponibilité de l’eau et la
présence des autres sources d’alimentation. Généralement, on évalue les besoins en eau
correspondant sous l’aspect de la consommation nécessaires par habitant.
Le besoin en eau potable est la quantité totale d'eau brute requise à l'installation de
production (soit un captage, un puits, une prise
22 d’eau.) pour satisfaire aux exigences de
chaque consommateur. Le besoin en eau d'une zone est la somme des besoins des
différents groupes dans cette zone. À savoir :
L’évaluation de besoins en eau se fait sur base des dotations journalières qui varient
essentiellement et, sont fonctions du niveau de vie ou du degré d’industrialisation de
l’agglomération. L’évaluation de besoins en eau potable nécessite la prise en compte des
données sur la démographie qui est la base de l’étude d’approvisionnement en eau
potable, du taux de branchement, des dotations, des rendements (de la production et de
la distribution) et des pointes (variations journalières).
On entend par dotation, la quantité d’eau nécessaire pour chaque type de consommateur
prévue et disponible à chaque instant et qui permet de faire face à toute demande de
différents besoins. D’où l’estimation de besoin en eau tient compte de la demande et varie
en fonction des conditions locales.
Nous allons considérer pour ce projet deux types d’usagers domestique en fonction de la
quantité à consommer de l’eau :
- usagers domestiques à haut standing ;
- usagers domestiques à bas standing des bornes fontaines ;
La répartition des usagers domestiques entre haut standing et ceux devant être alimenté
par les bornes fontaines a été établie sur la base de l’occupation des bâtiments .
Il existe deux approches pratiques dans l’évaluation des besoins en eau d’une
agglomération donnée :
Approche globale ;
Approche analytique.
Cette approche considère les dotations détaillées de chaque usagé qu’on l’évaluera sur
base des dotations partielles suivantes :
Besoin domestique ;
Besoin publics (urinoirs publics, nettoyage des espaces verts et marchés, écoles,
hôpitaux, boulangeries, restaurants, bars, hôtels, etc…) ;
Besoin d’incendie ;
Besoins industriels ;
Différents pertes d’eau dans le réservoir ;
Arrosage des jardins.
Vu les détails de ces deux (2) approches, nous jugeons bon d’utiliser l’approche
analytique pour notre étude. Car cette approche donne plus de détails sur la
consommation spécifique et en raison aussi des précisions.
Elle varie au cours de l’année selon les saisons, une année à une autre et selon les classes
sociales de cette agglomération. Notre évaluation des besoins en eau, nous le classifierons
de façons suivantes :
Plusieurs auteurs ont estimé sur la dotation domestique par niveau de vie rurale ou
urbaine par climat et par industrialisation. En voici quelques auteurs :
a. Mr PENNEGUY
Standing Dotation
b. LABONTE
Selon LABONTE la consommation domestique en eau potable pour les pays en voie de
développement prévue par l’OMS est en moyenne de 40l/jour/hab. Celui-ci prévoit une
marge de 50% compte tenu des gaspillages inévitables entre le point de desserte et celui
de consommation.
c. DEGREMONT 25
Les besoins en eau potable ou la consommation domestique se présentent comme suit :
Pour notre cas, nous avons minimisé la dotation pour le pain de farine blé, car c’est assez
moindre
8
et nous
Mahmoud MOUSSA, cours avons adopté
d’alimentation pour version
en eau potable, 55 litres
2002, et par
géranthabitant par jour comme dotation
de briqueteries.
domestique en raison de moyen standing proposé par la REGIDESO.
Les valeurs de la consommation domestique sont quelques fois majorées pour tenir
compte de la consommation publique et des petites industries. Le nombre d’habitant futur
(horizon du projet) dans une agglomération urbaine est déterminé par cette par la
formule suivant : 26
Dn = D0 (1+m)n
Notre étude sera estimée pour une période de 25 ans c’est-à-dire de 2020 à 2045, la
dotation domestique future sera donc évaluée par la formule :
Avec n= 25 ans ;
m= 0,01
D2045= 55*(1+0,01)25 = 70,534 l/hab/jour. Nous adoptons pour
D2045= 71 l/hab/jour.
De la même manière que la population future a été majorée de 20% par rapport à la
durée de vie du projet, la dotation future aussi sera majorée de 20%.
III.5. CONSOMMATION
Cette étape est très importante, elle consiste à évaluer les besoins parce que plus loin,
cela nous sera utile pour déterminer le débit nécessaire à l’alimentation de tous les
usagers faisant partie du quartier CPA-MUSHIE.
Cette quantité d’eau réservée en cas d’incendie doit être d’une quantité de 48 m 3/h dans les
endroits où l’on trouve des bâtiments en étage inférieur ou égal à deux (2) niveaux selon
VALIRON. Cependant, Dr MULLER donne une quantité de 60 m 3/h qui constitue un service
règlementaire pour l’extension d’incendie qui peut durer deux heures. Cette demande en cas
d’incendie dépende et change en fonction de degré d’exposition d’incendie, d’où la durée
minimale est de deux (2) tandis que la durée maximale est de dix (10).
Pour ce, nous considérons la durée minimale de deux (2) heures par jour, soit un débit de
60 m3/h. ce qui fait : 60 m3 * 2 h/jour qui vaut 120 m3/jour. D’où la réserve d’incendie sera
de 120 000 litres/jour.
Dans l’ensemble, ces pertes sont estimées à 20% de la consommation moyenne (LABONTE
1988).
Cmf = Pn * Dn
Dn = D0 (1+m)n
La réserve dans le cas d’incendie reste invariable, elle est fixée à 60 m 3/h environ deux
heures par jour selon la théorie et l’expérience de MULLER. Elle reste égale à 120 000
litres/jour.
Comme nous l’avons élaboré précédemment à 20%, cela reste inchangé pour les pertes
dans le futur. Pertes d’eau = 0,20*3695636 = 739 127,2 l/J
30
D’où : la consommation moyenne journalière future est de 5 478 672,2 litres/jour
Rappelons que la connaissance préalable des besoins en eau est primordiale dans le
dimensionnement des ouvrages de distribution d’eau la conception des réseaux hydrauliques
nécessite la connaissance du débits moyen journalier et des débits des points, du fait que,
la consommation domestique est soumise à des fluctuations selon les années, les saisons,
les mois les semaines, les jours et les heures.
Les débits à alimenter l’agglomération sont souvent éloignés d’un écart considérable par
rapport aux débits moyens, dans un sens comme l’autre. Par conséquent, il faut concevoir
les accessoires hydrauliques de manière à ce qu’ils puissent satisfaire correctement aux
différents types de consommation maximale que minimale.
Cmjt
Q mja=
sec / jr
Avec :
Qmja: Le débit moyen journalier actuel ; 31
C mjt: La consommation totale actuelle journalière ;
La détermination des points des consommations s’avère d’une grande importance dans le
dimensionnement des réseaux de distributions ou dans la détermination de la capacité d’une
station de pompage. Les données réelles à la consommation moyenne en eau sont fondées
sur des moyennes établies sur de longues périodes d’observation. Les écarts se réfèrent
toujours à la consommation journalière. Nous appliquerons la formule empirique de
GOODRICH à la consommation moyenne journalière à long terme pour évaluer les facteurs
des pointes.
Ainsi, pour t=1, p=180% ; le débit journalier le plus élevé au cours d’une année est égal à
1,8 fois le débit journalier moyen de cette année. Pair ailleurs, au cours d’une année, le
débit hebdomadaire le plus élevé (t=7) est égal à 1,48 fois le débit hebdomadaire moyen de
cette année. Enfin durant le mois de l’année où le débit mensuel est le plus élevé (t=30), le
débit mensuel vaut 1,28 fois le débit mensuel moyen de l’année.
p=180 t −0,1
Durant l’année, au cours du mois, il existe sept (7) jours consécutifs durant lesquels la
consommation est plus élevé ; cette semaine de consommation maximale est
vraisemblablement situé dans le mois de consommation maximale, mais cela n’est pas
nécessairement toujours réel.
p=180 t −0,1
D’où
11
p=180
Prof. Dr. (7)−0,1
Kalala Banga =180
Banga, notesxde0,823 et p= 148%,
cours d’hydraulique p=1,48
urbaine et rurale, éd. 2015
Les ouvrages prise, de traitement et d’adduction d’eau doivent être dimensionnés pour
pouvoir fournir la demande journalière maximale (la journée de pointe ou la pointe
journalière), de l’année du projet. On définit alors un coefficient de pointe journalière K 1:
consommation journalière maximale Q jmax
K 1=
consommation journalière moyenne = Q jmoy
La consommation varie également en fonction des heures de la journée. Elle est d’office en
général supérieure à la moyenne entre 7heures et 20 heures, tandis que durant la nuit de 22
heures à 7 heures, elle lui est inférieure. Le débit moyen minimal a lieu souvent entre 2 et 4
heures ; il atteint souvent 40% à 50% du débit moyen journalier. Certaines villes comme la
nôtre connaissent le débit de pointe horaire dans la matinée.
La pointe journalière :
La pointe hebdomadaire :
La pointe mensuelle :
Le débit de pointe minimum actuel est le produit du débit moyen actuel par le coefficient
minoritaire variant entre 40% à 50% selon la BONTE.
Le débit moyen futur journalier (Q mjf ) sera égal à la consommation future moyenne par
rapport aux secondes par jour.
5478672,2l/ jr
Q mjf =
86400 sec/ jr
Qmjf =63,4 l/sec
La pointe journalière :
La pointe hebdomadaire :
Le débit de pointe minimum actuel est le produit du débit moyen actuel par le coefficient
minoritaire variant entre 40% à 50% selon la BONTE.
IV.1. INTRODUCTION
Les résultats des calculs faits dans le précédent chapitre sur l’estimation des besoins et du
calcul des débits, nous amènent à faire intervenir ce chapitre qui traite la partie concernant
le dimensionnement du réseau de distribution.
L’ingénieur concepteur est appelé à examiner et à évaluer la qualité et la quantité d’eau à
fournir à la population. D’où, l’ingénieur doit évaluer le volume d’eau à approvisionner à une
agglomération pour satisfaire à ses besoins actuel et futur comme nous venons de l’estimer
précédemment, et c’est dû au fait que le réseau qui existe actuellement ne correspond plus
aux besoins comme le confirme le débit calculé. Apres descente sur terrain et analyse des
problèmes de l’insatisfaction des habitants du quartier, nous avons compris que le réseau
existant connait des problèmes de faibles pressions dans presque toutes les parties du
quartier et si nous résolvons ce problème des pressions pour le réseau existant, les besoins
actuels seraient satisfaits mais ceux du futur (horizon 2045) ne seraient pas satisfaits. Par
conséquent, nous avons résolu de concevoir un nouveau réseau de distribution d’eau potable
pouvant satisfaire aux besoins d’eau potable jusqu’à l’horizon 2045.
- Le réseau maillé ou bouclé (circuit fermé) ; et éventuellement le réseau mixte qui est la
combinaison des réseaux ramifié et maillé12.
La caractéristique d’un réseau ramifie est que l’eau circule, dans toutes les canalisations,
dans un seul sens (des conduites principales vers les conduites secondaires, vers les
conduites tertiaires). De ce fait, chaque point du réseau n’est alimenté en eau que d’un seul
côté. Ce type de réseau présente l’avantage d’être économique, mais il manque de sécurité
(en cas de rupture d’une conduite principale, tous les abonnés situés à l’aval seront privés
d’eau).
Dans ce dernier, l’eau y circule dans tous les deux sens, ce qui permet de diminuer des
conduites et d’isoler un tronçon en réparation.
12
C.T. BAGUMA, notes de cours d’hydraulique urbaine et rurale, éd. 2020.
Il a comme avantage, l’écoulement est plus régulier et sa disposition en circuit fermé amortit
les coups de bélier. Comme inconvénient, il ne s’adapte que mieux dans les zones à faible
déclivité et sa mise en œuvre exige beaucoup d’argent.
Dans ce réseau les deux systèmes sont connectés. C’est un réseau formé de d’une partie du
réseau ramifié et d’une partie du réseau maillé.
Les conduites utilisées dans un réseau de distribution son type principale, secondaire et
tertiaire ou local.
Les conduites principales relient la station de traitement ou bien les postes de pompage aux
divers quartiers de la ville. Il n’y a pas de branchement aux maisons sur ces conduites.
Les conduites secondaires sont raccordées aux conduites principales, avec lesquelles elles
forment des réseaux maillés. On peut effectuer les branchements aux maisons sur ces
conduites. Les cas des immeubles ; de petites industries ou sociétés.
Les conduites tertiaires sont les plus petites des conduites d’un réseau. Comme leur nom
l’indique, les conduites tertiaires ne desservent que les rues, dans lesquelles sont piqués les
37
particuliers.
- Une distribution par refoulement (en charge ou sous pression, mais avec énergie
mécanique ou artificielle) ;
- Une distribution par gravitation (toujours en charge ou sous pression, mais sans énergie
mécanique ou énergie naturelle) ;
- Une distribution par station de pompage ou par poste de surpression, accouplé aux
réservoirs ou à un réservoir ;
Dans notre travail, nous considérons la distribution par gravitaire ou par gravitaire (en
charge ou sous pression, avec énergie gravitaire) entre réservoir et le réseau de distribution.
Le réseau qui dessert le quartier CPA-MUSHIE est composé des conduites secondaires et
les tertiaires. Le quartier CPA-MUSHIE est alimenté par une conduite PVC DN160 dans sa
grande partie.
13
MUSOMBWA SALYA Grace. TFC, Etude du renforcement du réseau de distribution cas du quartier CPA-Mushie
Cette conduite provient directement de l’usine de LUKUNGA et véhicule l’eau jusqu’à
l’avenue BOYOMA et se connecte avec une conduite en fonte ductile (FD) DN250 qui
dessert tout le quartier CPA-MUSHIE et c’est sur elle que sont branchées différentes
conduites qui amènent l’eau jusqu’au lieu d’habitation.
Aux environs de l’avenue MBIYAVANGA est alimentée par une conduite PVC DN110 ;
celle-ci est branchée sur une conduite PVC DN110 sur l’avenue LUKUNGA. Cette conduite
qui dessert le quartier MAMA YEMO. Le reste de conduites est dit tertiaire pour les
branchements des abonnés.
Les points les plus importants lorsqu’on veut calculer un réseau de distribution d’eau potable
sont la topographie pour définir les pressions internes et la densité de la population.
Un nœud est le point de jonction de deux ou plusieurs conduites. Une boucle est le système
constitué par trois ou plusieurs conduites formant un circuit fermé. Par ailleurs, lorsqu’on
effectue les calculs relatifs à un réseau, on additionne les débits soutirés le long de conduites
et on suppose que ces débits sont soutirés aux divers nœuds du réseau : on appelle signée
de ces débits. 38
IV.8. PERFORMANCES D’UN RESEAU
Pour que les performances d’un réseau de distribution d’eau sont satisfaisantes, ce réseau
doit être en mesure de fournir, à des pressions acceptables ; les débits et les volumes d’eau
requis, et ce en tout temps de la durée de vie de ce réseau.
C’est pourquoi l’ingénieur doit déterminer les situations les plus critiques afin de concevoir
un réseau qui se comporte de façon satisfaisante dans de telles situations. Pour un réseau
de distribution d’eau, la situation la plus critique est la consommation de pointe horaire.
Un réseau d’alimentation en eau potable est identifié principalement par deux éléments :
Le calcul de paramètres hydrauliques des conduites se fait donc avec le débit de pointe.
IV.10.2. Détermination des diamètres de conduites d’eau
Les conduites sont fabriquées en acier (AC) ; en acier galvanisé (AG) ; en acier juté asphalté
(AJA) ; en béton précontraint(BP) ; en fontes ductile(FD) ; en polychlorure de vinyle(PVC) ;
en poly éthylène en haute densité(PEHD) ; en poly Prost fil résistant(PPR)… Les diamètres
sont calculés pour obtenir des vitesses de l’ordre 0,5 à 1,5 au maximum 2m/s en cas de feu
(d’incendie).
Néanmoins, cette vitesse ne doit pas être en-deçà de 0,25m/s et au-dessus de 1,5m/s pour
éviter les coups de bélier dû à des pressions très excessives. Pour des grandes villes, la
pression de l’eau dans les conduites, est de 3 à 6 bars, au maximum 10kg/ c m 2 soit 10,2
bars ou encore 102,3mce.
π . D2 π . D2 4. Q
On sait que Q=V.S Or S¿
4
, Donc Q=V.
4
D’où D=
√ π .V
Q = débit en m 3/s V= vitesse m/s
S= section en m 2 π = pi = 3,1416
Note : connaissant que la vitesse varie entre 0,5 à 1,5m/s nous aurons un gros diamètre en
se servant de la petite vitesse ; or nous devons faire travailler ces conduites dans les
conditions les plus favorables en utilisant la plus grande vitesse, pour le diamètre minimal, la
petite vitesse pour le diamètre maximal et la vitesse moyenne de 1m/s pour le diamètre
moyen.
D’où calculons et comparons les résultats que donneront ces deux formules ; et nous allons
considérer le diamètre le plus économique.
La formule de BRESSE :
D=¿)
Avec : Q etant égale au débit de pointe journalière (Q=145,82 l/s ⋍ 146 l/S=¿0,146m 3 /s ¿
4 xQ
(Q=SxV, avec : D=
√ πx V
¿¿
4 x 0,146
D=
√ 3,14 x 1,5
; D=√ 0,123991507
D=0,3521242m=352,124mm
Nous concluons en considérant que la formule de BRESSE est moins économique que celle
dérivant de la formule générale de la continuité de notre étude.
En fonction du tableau de diamètre normalisé qu’on peut trouver sur le marché avec des
pressions nominales préétablies : nous choisissons le DN=350 mm trouvé sur le marché.
En fait, on doit veiller qu’il n’ait pas des branchements sur la conduite principale qui alimente
la zone (agglomération).
- γ : Poids volumique du fluide (N/m 2=masse volumique (ρ) du fluide multiplié par
l’accélération de la pesanteur ;
P❑
- : Représente l’énergie de pression ou statique
γ
V 22
- : Représente l’énergie cinétique
2g
V 21 V 22
En négligeant le terme ;
2g 2 g ( )
, parce que la charge ou l’énergie cinétique est plus petite
par rapport à la charge statique, car les vitesses sont très peu variables, la relation devient :
P1 P2
Z1 + =Z 2 + +J T 12 d’où P2= P1 +J 12+( Z 1−Z 2 )
γ γ
P1 P2 V 22
Les termes Z1 + =Z 2 + + + J T 1−2 sont les hauteurs piézométriques au point 1 et 2 de la
γ γ 2g
conduite et leur différence donne la valeur de la perte de charge entre les points 1 et 2.
Les pertes de charges sont considérées comme étant de réducteur de pression, elles sont
dites par le frottement entre les particules du fluide et les parois de la conduite, le long de la
conduite et aux endroits d’obstacles comme changement de direction, réduction ou
augmentation de section de la conduite. On ne distingue deux(2) :
Q : Débit
D : Diamètre
Avec :
ƛ : Coefficient de pertes de charges qui peut être calculé selon plusieurs auteurs et peut
également dépendre du type ou régime d’écoulement caractérisé par nombre de Reynolds
(Re).
ƛ =0,316 ℜ−0,25
D : Diamètre de la conduite
Le nombre de REYNOLD nous permet de connaitre le type d’écoulement dans une section, or
l’écoulement en charge est toujours turbulent c’est-à-dire Re supérieur à 3000.
D∗V
ℜ= ou
v
V : Vitesse de l’écoulement du fluide (m/s)
La formule de Nikuradze :
42
1 D 2
+1,74 , avec : J= f x v
√f
=2 log( )
2 ks d 2g
Lors de l’application de cette expression, l’unique paramètre de la conduite qu’on doit
chercher est le coefficient de frottement (f) soit par la formule de White Colebrook ou soit
par rapport au nombre de Reynold.
V2
J s =Ksƛ
2g
Où Ks : coefficient (sans unité) de pertes de charges locale qui dépend de la nature et de la
géométrie de l’accident. Mais pratiquement, ces pertes de charges locales sont évaluées. En
général, on prend les 10% des pertes de charges linéaires.
Nous connaissons déjà la vitesse dans cette conduite (1,5 m/s), le débit qui travers cette
conduite (Q=115 l/s) et le diamètre de cette conduite étant de (D=350 mm) ;
En général, dans un système de distribution d’eau potable, les pertes de charges singulières,
inferieures aux pertes de charges linéaires, peuvent être négligées. Mais compte tenu des
singularités que notre conduite connait dans son parcours, nous prenons les 10% de pertes
de charges linéaires comme les pertes de charges singulières.
B. Hauteur géométrique
En effet, pour véhiculer un fluide d’un endroit à un autre, la pompe doit fournir un travail en
donnant une certaine pression appelée hauteur manométrique totale (Hmt).
Hmt = 23 + 2,2
Hmt = 25,2 m.
A travers ces informations, nous avons identifiés deux types de cas qu’on peut rencontrer à
l’usine :
1er cas : le plus défavorable est le cas où une pompe est en service et travaille en refoulant
l’eau sous une pression moyenne de 5 kg/cm² équivalent à 50 m.
2ème cas : le plus favorable est celui dans lequel quatre pompes sont en service
simultanément, et refoulent l’eau sous une pression moyenne de 8,6 kg/cm² équivalent à 86
14
m. Usine de lukunga
P1
: Hauteur de pression minimale au niveau de refoulement à l’usine, 50m ;
γ
V 21
: L’énergie cinétique à la sortie de la conduite à l’usine ;
2g
Z2 : Altitude à l’entrée du réseau, 286 m pour notre cas.
Le tableau ci-après donne les détails sur la pression aux différents nœuds
N NŒUDS ALT (m) JT PRESSION (mce) Pression en Bar CHARGE HYDR (mce)
1 RESERV 300 14 1,4 314
2 N2 297 0,54 16,46 1,6 313,46
3 N3 296,1 0,03 17,33 1,7 313,43
4 N4 298,9 0,2 14,33 1,4 313,23
5 N5 300 0,3 12,93 1,3 312,93
6 N6 284 0,13 28,8 2,9 312,8
7 N7 283 0,19 29,61 3,0 312,61
8 N8 284,2 0,28 28,13 2,8 312,33
9 N9 302 0,27 10,06 1,0 312,06
10 N10 281,8 0,25 30,28 3,0 312,08
11 N11 289,5 2,45 20,13 2,0 309,63
12 N12 286 1,82 25,11 2,5 45 311,11
13 N13 304 0,52 8,28 0,8 312,28
14 N14 304,5 1,3 6,48 0,6 310,98
15 N15 302,7 1,19 8,39 0,8 311,09
16 N16 301 2,04 10,39 1,0 311,39
Les études hydraulique d’un réseau d’alimentation en eau potable portent sur :
Réseau proposé
IV.13. RESERVOIR D’EAU POTABLE
Les réservoirs d’eau sont, en général, nécessaires pouvant alimenter, convenablement, une
46
agglomération en eau potable. Ils sont principalement imposés par la différence entre le
débit de captage ou de refoulement d’eau (plutôt constant) et le débit d’eau consommé par
l’agglomération (variable en fonction de l’heure de la journée). En principe, les réservoirs se
différencient d’après leur position par rapport au sol, réservoirs enterrés et réservoirs
surélevés.
On peut regrouper les diverses fonctions des réservoirs sous plusieurs rubriques principales :
- le réservoir métallique
Tenant compte de l’allure de notre site, nous avons porté notre choix sur un réservoir
surélevé, de forme rectangulaire qui peut nous aider d’avoir une distribution gravitaire. Dans
notre étude nous ne tenons pas compte de calculer la structure du réservoir mais plutôt de
trouver les dimensions qui vont répondre au besoin de la population.
Le réservoir d’eau doit-être situe le plus près de l’agglomération alimenté (en limite de
l’agglomération).
En effet, compte tenu du coefficient de pointe dont on doit affecter le débit horaire moyen de
consommation pour déduire la consommation horaire maximal (de 1,5 à 3,5), la perte de
charge sera généralement plus grande sur la conduite de distribution que sur la conduite
d’adduction. Ceci fait que plus le réservoir s’éloigne de l’agglomération, plus la cote du plan
47
d’eau doit-être élevée (d’où une énergie de pompage plus grande).
Altitude du réservoir est déterminée en fonction des pressions nécessaires dans le réseau de
distribution. Un des principaux rôles du réservoir est de fournir, pendant l’heure de pointe,
une pression au sol suffisante « Hmin » en tout point du réseau de distribution (voir plus loin
les valeurs de cette pression), en particulier au point le plus défavorable du réseau (le point
le plus loin et/ou le plus élevé). L’altitude du réservoir d’eau (précisément la cote de son
radier) doit être calculée donc pour que, dans toute l’agglomération à alimenter, la pression
soit au moins égale à Hmin.
C’est la cote du radier du réservoir qui est prise en compte, ce qui correspondant au cas
d’alimentation le plus défavorable (le réservoir est alors presque vide). C’est le calcul du
réseau de distribution, pendant l’heure de pointe, qui permet de déterminer les différentes
pertes de charge et d’en déduire la cote de radier du réservoir. Notons aussi que, pour les
châteaux d’eau, et pour des raisons économiques, on doit éviter des surélévations (HIV
supérieures à 40m. Le cas échéant, on peut augmenter les diamètres de quelques conduites
de distribution pour diminuer les pertes de charge et limiter la surélévation nécessaire.
- calcul forfaitaire :
On prend, forfaitairement, une capacité des réservoirs égale à : 100% de la consommation
journalière maximale de l’agglomération, dans le cas d’une commune rurale. 50% de la
consommation journalière maximale de l’agglomération, dans le cas d’une commune
urbaine. 25% de la consommation journalière maximale de l’agglomération, dans le cas
d’une grande ville.
- La capacité des réservoirs est toujours déterminée à partir des courbes de variation des
débits d’alimentation des débits distribués, avec des simplifications concernant,
principalement, une approximation par paliers de la courbe de consommation. Il faut choisir
un régime de variation de l’alimentation des réservoirs[ qa( h) ] : soit une adduction continue
de débit horaire constant égal à :(a=Q¿¿ jmax /24)¿. Soit un pompage de nuit (de durée 10h
seulement : de 18h à 4h) de débit horaire égal à 2,4(a=Q¿¿ jmax /10)¿ , soit un pompage
variable durant les 24 heures de la journée.
9936 m 3 /h 3 3 3 3
a= =414 m →C=2,4 x 414 m =993.6 m → C=993.6 m
24 h
Hauteur 3m 4 m48
à6m Supérieure 6 m
recommandée
Volume du 300m 3 300m 3 à 700m 3 700 m 3 à2000m 3
réservoir
Forme du Carré Circulaire Rectangulaire
réservoir
Notre réservoir aura une forme rectangulaire avec une hauteur de 14m et une Revenge de
de 2,1 m qui est le % de la hauteur totale.
V 993.6
V =993.6 m3 → S= → S= = 70,97 m 2 .
H 14
Revenge=O,15*hr → R=2,1 m ; ht=16,1 m
L’objectif majeur de notre travail est de mettre à la disposition dans le quartier un réseau
performant afin de parvenir à une satisfaction des besoins de la population aux différents
nœuds du réseau. Raison pour laquelle, pour déterminer les débits aux différents nœuds, vu
la grandeur du quartier, premièrement question de répartir les débits notre site en deux (2)
zone pour faciliter les calculer. La population étant supposée uniformément répartie le long
des tronçons.
St= S1+ S2
Donc nous allons calculer les paramètres hydrauliques de chaque zone à l’aide de tableau
qui suit.
N° Tronçons
LON(m Q
Q(m3/s) фmax(m) фmim(m) 49
Dn(m) Dn(mm) V(m/s) Jl(mCe) Js(mCe) JT(mCe)
) (l/s)
1 N13-N14 441 11 0,011 0,167 0,097 0,15 150 0,6 1,19 0,12 1,30
2 N14-N14a 846 5 0,005 0,112 0,065 0,1 100 0,6 4,37 0,44 4,81
3 N14-N14b 720 6 0,006 0,123 0,071 0,11 110 0,6 3,17 0,32 3,49
4 N13-N15 216 15 0,015 0,195 0,113 0,15 150 0,8 1,08 0,11 1,19
5 N15-N15a 603 8 0,008 0,142 0,082 0,125 125 0,7 2,34 0,23 2,57
6 N15-N15b 1638 7 0,007 0,133 0,077 0,125 125 0,6 4,86 0,49 5,35
7 N12-N12a 846 9 0,009 0,151 0,087 0,15 150 0,5 1,52 0,15 1,67
8 N12-N12b 2119,5 8 0,008 0,142 0,082 0,125 125 0,7 8,21 0,82 9,04
9 N11-N11a 805,5 5 0,005 0,112 0,065 0,1 100 0,6 4,16 0,42 4,58
10 N11-N11b 1260 5 0,005 0,112 0,065 0,1 100 0,6 6,51 0,65 7,16
11 N7-N7a 2754 10 0,01 0,159 0,092 0,15 150 0,6 6,12 0,61 6,73
9 N6-N6a 1318,5 10 0,01 0,159 0,092 0,15 150 0,6 2,93 0,29 3,22
10 N6-N7 229,5 60 0,06 0,389 0,226 0,35 350 0,6 0,17 0,02 0,19
11 N7-N8 207 50 0,05 0,356 0,206 0,3 300 0,7 0,25 0,03 0,28
12 N8-N10 126 20 0,02 0,225 0,130 0,2 200 0,6 0,23 0,02 0,25
13 N10-N10a 1359 10 0,01 0,159 0,092 0,15 150 0,6 3,02 0,30 3,32
14 N10-N11 1003,5 10 0,01 0,159 0,092 0,15 150 0,6 2,23 0,22 2,45
15 N8-N9 207 30 0,03 0,275 0,160 0,25 250 0,6 0,25 0,02 0,27
16 N9-N9a 1359 10 0,01 0,159 0,092 0,15 150 0,6 3,02 0,30 3,32
17 N9-N9b 670,5 10 0,01 0,159 0,092 0,15 150 0,6 1,49 0,15 1,64
18 N9-N9C 1053 10 0,01 0,159 0,092 0,15 150 0,6 2,34 0,23 2,57
19 N3-N16 1440 31 0,031 0,280 0,162 0,25 250 0,6 1,85 0,19 2,04
20 N16-N16a 324 5 0,005 0,112 0,065 0,1 100 0,6 1,67 0,17 1,84
21 N16-N13 153 26 0,026 0,256 0,149 0,2 200 0,8 0,47 0,05 0,52
En d’autre terme, elle couvre une identification préalable des effets positifs et négatifs que le
projet envisagé aura sur l’environnement et de planifier la mise en œuvre des mesure de
maximisation et d’atténuation y correspondant. Cependant, nous ferons un aperçu des
domaines qui intéresse directement ce projet avant, pendant et après les travaux.
L’étude des impacts est un dispositif de planification qui prend en compte tous les facteurs
environnementaux dans la zone d’étude. On les subdivise en deux(2) :
Impact positifs
Impact négatifs
Les impacts positifs sont des résultats bénéfiques que le projet apporte pour le
développement du milieu et pour le bien-être des habitants. Ce que nous visons à la base de
notre étude, est de résoudre les problèmes des pénuries d’eau en alimentant toute la
population du quartier CPA-MUSHIE en eau potable.
V.2.2.Impacts négatifs
Les réseaux de distribution sont généralement enterres dans l’emprise des voiries. De
ce fait, des perturbations des trafics peuvent être attendues pendant les travaux lors
de la fouille, de la pose des conduites et lors de la construction des chambres des
nœuds.
Interruption momentanée de l’approvisionnement en eau potable dans certaines
zones lors des travaux.
Expropriation de certaines parcelles pour la construction des chambres de nœuds et
pour le passage des conduites.
La circulation des engins de chantier 51et des camions ainsi que certains travaux
(tranchées et terrassement) pourront être source de poussières nuisible au confort
des riverains ; cependant, ce gène sera limité dans le temps.
Les encombrements routiers (marche, arrêts des taxis bus, etc…) qu’ils pourront
parfois engendrer, feront augmenter le risque d’accidents de personnes ou de la
circulation. Par ailleurs, les travaux comportent également un risque d’accidents de
chantier pour les ouvriers.
Nuisance occasionnée par l’emplacement des équipements et des engins.
Pollution sonore due à la démolition de béton dans la zone traversée
Risque d’érosion des terres lors de la fouille et pose de conduites.
C’est l’ensemble des précautions à prendre pour prévoir et minimiser les impacts et
incidences sur l’environnement. En effet, lors de l’étude de projet des enquêtes doivent être
menées pour répertorier tous les dommages et avantages que le projet aura apportés sur
l’environnement. En phase d’étude et de réalisation des travaux, les mesures d’atténuation
nécessitent de leur accorder plus d’attention.