THEME : L’EAU

EXPOSANTS :
Yaye Fatou Ndong
Mame Yacine Diagne
Macky Diop
Mouhamed Diallo
Serigne Fallou Dia
Professeur : M. Dème
 PLAN
Introduction

I. Localisateur
1. Eaux de surface
2. Eaux souterraines
II. Trajet de l’eau dans la nature
III. La gestion de l’eau
1. Les sources de pollution de l’eau
2. Les conséquences de la pollution de l’eau
3. Les facteurs qui déterminent la quantité de l’eau

Conclusion

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Introduction
L'eau est une substance essentielle à la vie telle que nous la connaissons. C'est un
composé chimique constitué de deux atomes d'hydrogène et d'un atome
d'oxygène, noté H2O. L'eau se trouve naturellement sous forme liquide, solide
(glace) et gazeuse (vapeur d'eau).

L'eau est omniprésente sur Terre, couvrant environ 71% de la surface de la

planète. Elle est essentielle à de nombreuses fonctions biologiques et
physiologiques, telles que la digestion, la respiration, le maintien de la
température corporelle, la lubrification des articulations et la régulation de la
pression sanguine.

L'eau joue également un rôle important dans de nombreux aspects de notre

société, tels que l'agriculture, l'industrie et la production d'énergie. Cependant,
malgré son abondance, l'eau potable est une ressource limitée et précieuse, et la
gestion de l'eau est devenue un enjeu crucial pour assurer la durabilité de notre
planète. De plus, l’eau est souvent contaminée par des polluants, ce qui peut avoir
des effets néfastes sur la santé humaine et l’environnement

I. Localisateur
1. Eaux de surface

Par opposition aux eaux souterraines, l'eau de surface est l'eau qui se trouve à la
surface de la terre ou proche du sol. Dans une zone donnée, il s'agit
essentiellement des cours d'eau, des océans, des lacs et des eaux de
ruissellement.
Sa température varie en fonction du climat et des saisons. Ses matières en
suspension sont variables selon la pluviométrie et la nature des reliefs à son
voisinage. Sa composition en sels minéraux est variable en fonction du terrain,
de la pluviométrie et des rejets. Les eaux de surface sont une ressource

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précieuse pour l'approvisionnement en eau potable, l'agriculture, la production
d'énergie, la pêche, les loisirs et de nombreux autres usages. Elles jouent un rôle
crucial dans le cycle de l'eau, qui décrit le mouvement constant de l'eau entre
l'atmosphère, la terre et les océans.

Lorsque l'eau s'évapore des surfaces telles que les lacs, les rivières et les océans,
elle devient de la vapeur d'eau et monte dans l'atmosphère. Là, elle se condense
pour former des nuages, qui peuvent ensuite produire des précipitations sous
forme de pluie, de neige ou de grêle.

Ces précipitations tombent sur la terre, où elles peuvent être absorbées par les
plantes, infiltrées dans le sol pour devenir des eaux souterraines ou s'écouler
vers les rivières et les lacs, formant ainsi les eaux de surface. Une partie de l'eau
des rivières et des lacs s'évapore également et retourne dans l'atmosphère.

Les eaux de surface sont donc un élément important du cycle de l'eau car elles
fournissent une source d'eau douce pour les plantes, les animaux et les êtres
humains. Elles participent également au transport de nutriments et de sédiments,
influencent le climat local et régional, et constituent des habitats importants
pour la faune et la flore aquatiques.

Cependant, leur utilisation excessive et leur pollution peuvent avoir des effets
néfastes sur l'environnement et la santé humaine. Il est donc important de gérer
et de protéger les eaux de surface de manière durable pour répondre aux besoins
actuels et futurs des populations tout en préservant la qualité de l'eau et les
écosystèmes associés.

En somme, les eaux de surface sont un élément essentiel du cycle de l'eau et

jouent un rôle crucial dans le maintien de l'équilibre de l'environnement et de la
vie sur Terre.

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 2. Eaux souterraines

Les eaux souterraines sont de l'eau qui se trouve sous la surface terrestre dans des
formations géologiques appelées aquifères. Elles sont présentes dans les pores et
les fissures de roches, de sédiments ou de graviers et sont maintenues sous
pression par les couches de terre et de roche qui les entourent.

Les aquifères peuvent être rechargés par les précipitations, la fonte des neiges, les
rivières ou les lacs qui s'infiltrent dans le sol. Les eaux souterraines peuvent être
pompées à la surface à l'aide de puits pour être utilisées à des fins diverses :

• Approvisionnement en eau potable : les eaux souterraines sont une source

importante d'eau potable pour de nombreuses communautés à travers le
monde. Environ un tiers de la population mondiale utilise les eaux
souterraines pour leur approvisionnement en eau potable.
• Agriculture : Les eaux souterraines sont largement utilisées pour
l'irrigation des cultures dans les zones arides et semi-arides où les
précipitations sont insuffisantes pour assurer une production agricole
viable.
• Industrie : Les eaux souterraines sont utilisées pour l'approvisionnement en
eau dans de nombreuses industries, telles que la production d'énergie, la
fabrication, la transformation des aliments et la production de boissons.
• Écosystèmes : Les eaux souterraines sont également importantes pour les
écosystèmes car elles peuvent alimenter les rivières, les lacs et les zones
humides, fournissant un habitat pour une variété d'espèces animales et
végétales.
• Contrôle des inondations : Les eaux souterraines peuvent jouer un rôle
important dans le contrôle des inondations en stockant l'eau excédentaire
et en la libérant lentement dans les rivières et les lacs.

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En résumé, les eaux souterraines sont une ressource précieuse et polyvalente qui
est essentielle pour la survie et le développement de l'humanité et de
l’environnement. Une surexploitation des eaux souterraines peut entraîner un
épuisement des réserves ou une diminution de la qualité de l'eau.

II. Trajet de l’eau dans la nature

Le trajet de l'eau dans la nature est un processus cyclique connu sous le nom de
cycle de l'eau ou cycle hydrologique.

L’eau circule sur terre sous différentes formes : nuages, pluie, rivières et océans.
Elle va passer de la mer à l’atmosphère, de l’atmosphère à la terre puis de la terre
à la mer, en suivant un cycle qui se répète indéfiniment. Au sein d’un même
bassin, tous les milieux aquatiques (lacs, rivières, mer, nappes souterraines…)
sont interdépendants durant ce cycle.

Le cycle de l’eau se décompose en plusieurs étapes :

L’évaporation

Grâce à l’énergie solaire, l’eau des mers et des océans s’évapore dans
l’atmosphère en se débarrassant de son sel et de ses impuretés.
L’évaporation peut également provenir de la terre, nous parlerons alors
d’évapotranspiration. C’est un phénomène qui transforme en vapeur d’eau les
eaux des rivières, des lacs, des sols, des animaux, des hommes et surtout de la
végétation. Cette vapeur d’eau viendra ensuite s’accumuler dans les nuages, de la
même manière que l’évaporation des mers et océans.

La condensation

Au contact de l’atmosphère, la vapeur d’eau se refroidit et se transforme en

gouttelettes qui vont former les nuages, la brume ou le brouillard.

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Les précipitations

Sous l’impulsion des vents, les nuages se déplacent dans l’atmosphère. Lors d’un
changement climatique et par effet de gravité, les nuages s’alourdissent et
retombent sur le sol sous forme d’eaux pluviales, de grêle ou de neige.
79 % des précipitations tombent sur les océans, les 21 % restants tombent sur la
terre puis viennent alimenter les nappes phréatiques, soit par infiltration, soit par
ruissellement.

Les eaux de pluie qui pénètrent dans le sol par infiltration peuvent stagner jusqu’à
des milliers d’années avant de retourner dans les océans. Un peu moins de la
moitié des précipitations vont servir à recharger les nappes souterraines, le reste
repart en évaporation. L’eau qui ne parvient pas à s’infiltrer directement dans le
sol, ruisselle le long des pentes pour se jeter ensuite dans les lacs et les rivières.
Cette eau suivra leurs cours pour rejoindre les mers et les océans.

Toutes les eaux issues du ruissellement (ruisseaux, rivières, fleuves, lacs) sont
appelées cours d’eau de drainage.

La stagnation de l’eau dans les réservoirs naturels

Durant son cycle, l’eau va passer dans différents réservoirs naturels pour y rester
plus ou moins longtemps avant de reprendre son voyage vers les mers et les
océans.

Ce temps de stagnation s’appelle le temps de résidence de l’eau. Elle varie suivant

les types de réservoirs :

• Atmosphère : 8 jours
• Rivières : quelques jours
• Lacs : 17 ans
• Nappes souterraines : de quelques jours à plusieurs milliers d’années

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 • Océan : 2 500 ans
• Glacier : plusieurs milliers d’années

Ce processus cyclique de l'eau est vital pour la survie des écosystèmes et des êtres
vivants sur Terre. Il contribue également à réguler le climat en redistribuant la
chaleur à travers le globe.

III. La gestion de l’eau

La disponibilité de l’eau en quantités fixes à l’échelle planétaire oblige à

considérer la notion de gestion de l’eau comme une réalité géophysique autant
qu’économique.

La réalité géophysique est dictée par les lois de conservation qui font que la
ressource ne peut être détruite ni créée, et que son renouvellement « infini » est
assuré par le cycle de l’eau. À cela, il faut ajouter que l’eau peut se conserver
sous des formes évolutives, et que ces dernières peuvent modifier l’accessibilité

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à l’eau. De ce point de vue, le changement climatique jouera très probablement
un rôle décisif (et négatif) dans la disponibilité future en eau, dans la mesure où
le cycle de l’eau est un système parmi les plus sensibles au phénomène, avec des
impacts sur l’accessibilité à l’eau douce, la qualité de l’eau disponible et le
potentiel destructeur de l’eau par le biais de la multiplication des épisodes
climatiques extrêmes.

La réalité économique est que l’ajustement de l’offre d’eau ne peut se faire qu’à
la marge, par un moindre gaspillage et une meilleure utilisation de la ressource
disponible. Il existe cependant une exception à cette « loi » économique dictée
par des contraintes géophysiques : le dessalement de l’eau, qui permettrait
effectivement d’augmenter la disponibilité d’eau douce presque indéfiniment.

Si l’offre d’eau peut être considérée à bien des égards comme fixe, c’est du côté
de la demande que l’on trouve les principales explications de la raréfaction de la
ressource. Celle-ci a évolué au cours des dernières décennies sous l’impact
principalement de la croissance démographique et de l’augmentation des
niveaux de vie.

L’agriculture est encore de loin le secteur le plus demandeur en eau, puisqu’il

contribue pour 70 % des prélèvements et 93 % de la consommation globale. Elle
est de ce point de vue le secteur le plus problématique pour la gestion des
ressources en eau : la demande croissante dans le secteur agricole est de moins
en moins satisfaite par l’usage des eaux de pluie et de surface, mais de plus en
plus par des prélèvements souterrains, qui mènent souvent à l’épuisement de la
ressource.

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Mais avec l’augmentation des niveaux de vie un peu partout dans le monde, les
deux autres catégories de prélèvements, pour l’industrie et les activités
domestiques, voient leur part augmenter. Elles ne comptent respectivement que
pour 22 % et 8 % des prélèvements globaux, mais leur augmentation a été deux
fois plus rapide que pour l’agriculture au cours de la deuxième moitié du
XXe siècle.

1. Les sources de pollution de l’eau

Les sources de pollution de l'eau peuvent être naturelles ou anthropiques (liées à

l'activité humaine). Les principales sources de pollution anthropique
comprennent :

• Les déversements d'eaux usées et les rejets industriels : Les eaux usées
provenant des activités domestiques, commerciales et industrielles peuvent
contenir des substances nocives telles que des bactéries, des virus, des
métaux lourds, des produits chimiques et des nutriments (azote et
phosphore) qui peuvent polluer les eaux de surface et souterraines.
• Les activités agricoles : Les pratiques agricoles telles que l'utilisation
excessive d'engrais, de pesticides et d'herbicides peuvent entraîner une
contamination des eaux de surface et souterraines par des nitrates, des
phosphates et d'autres produits chimiques.
• Les déchets solides : Les déchets solides non traités, tels que les ordures
ménagères, les débris de construction et les déchets toxiques, peuvent
contaminer les eaux de surface et souterraines.
• Le ruissellement des routes et des surfaces urbaines : L'eau de pluie qui
s'écoule sur les routes et les surfaces urbaines peut transporter des métaux
lourds, des huiles, des produits chimiques et d'autres polluants dans les
cours d'eau et les nappes phréatiques.

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 • Les déversements accidentels : Les accidents tels que les déversements de
pétrole, les fuites de gaz, les explosions, etc., peuvent entraîner une
pollution de l'eau à grande échelle.

Il est important de réduire la pollution de l'eau en adoptant des pratiques durables

et en utilisant des technologies plus propres pour réduire les déchets et les
émissions toxiques. La réglementation et la surveillance de l'utilisation de l'eau
peuvent également contribuer à réduire la pollution.

2. Les conséquences de la pollution de l’eau

La pollution de l'eau peut avoir de graves conséquences sur l'environnement, la

santé humaine, la biodiversité et l'économie. Voici quelques-unes des
conséquences les plus importantes :

• Impact sur la santé humaine : La pollution de l'eau peut entraîner la

propagation de maladies d'origine hydrique telles que le choléra, la fièvre
typhoïde, la dysenterie et l'hépatite A. La consommation d'eau contaminée
peut également causer des troubles digestifs, des infections de la peau, des
problèmes rénaux et des maladies chroniques telles que le cancer.
• Perte de la biodiversité : La pollution de l'eau peut affecter les écosystèmes
aquatiques, en perturbant l'équilibre écologique et en entraînant la mort de
poissons, de crustacés, d'insectes et d'autres espèces animales et végétales.
Les écosystèmes aquatiques sont souvent essentiels pour la régulation du
climat, la protection contre les inondations, la purification de l'eau et la
production de nourriture.
• Impact économique : La pollution de l'eau peut entraîner des pertes
économiques importantes en réduisant la qualité de l'eau pour les activités
industrielles, l'agriculture et la production alimentaire. La pêche et
l'aquaculture peuvent également être affectées par la pollution de l'eau,

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 entraînant des pertes pour les pêcheurs, les entreprises et les communautés
locales.
• Altération des paysages : La pollution de l'eau peut affecter la beauté
naturelle des cours d'eau, des lacs, des rivières et des zones côtières, ce qui
peut avoir un impact négatif sur le tourisme et les industries connexes.

Il est donc crucial de prévenir et de réduire la pollution de l'eau en adoptant des

pratiques durables et en utilisant des technologies plus propres pour réduire les
déchets et les émissions toxiques.

3. Les facteurs qui déterminent la quantité de l’eau

La quantité d'eau disponible dans un endroit donné dépend de plusieurs facteurs,

tels que :

• Le climat : Les précipitations sont le principal facteur qui détermine la

quantité d'eau disponible dans une région donnée. Les régions ayant des
précipitations abondantes ont généralement plus d'eau disponible que les
régions arides et semi-arides.
• La topographie : La topographie d'une région peut avoir un impact
important sur la disponibilité de l'eau. Les régions montagneuses peuvent
avoir des précipitations plus élevées que les régions basses, et elles peuvent
également avoir des sources d'eau souterraines et des cours d'eau qui
alimentent les plaines.
• La géologie : La nature des sols et des roches peut avoir un impact
important sur la quantité d'eau disponible. Les sols perméables permettent
à l'eau de pénétrer dans les couches de roches souterraines, tandis que les
sols imperméables empêchent l'eau de pénétrer dans le sol et la font
ruisseler à la surface.
• L'utilisation des terres : L'utilisation des terres peut également avoir un
impact important sur la quantité d'eau disponible. Les régions où les terres

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 sont utilisées pour l'agriculture, l'irrigation, l'exploitation minière et
d'autres activités humaines peuvent avoir une demande plus élevée en eau,
ce qui peut réduire la quantité d'eau disponible pour d'autres utilisations.

Ces facteurs peuvent interagir de manière complexe pour déterminer la quantité

d'eau disponible dans une région donnée. Il est important de comprendre ces
facteurs pour mieux comprendre les défis liés à la gestion de l'eau dans différentes
régions du monde.

Conclusion
L'eau est une ressource essentielle pour la vie, mais elle est souvent mal gérée et
mal utilisée. La pollution de l'eau, la surexploitation des ressources en eau, le
changement climatique et d'autres facteurs entraînent des conséquences négatives
sur la disponibilité et la qualité de l'eau, avec des répercussions graves sur
l'environnement, la santé humaine et l'économie.

Il est donc crucial d'adopter des pratiques durables pour protéger les ressources
en eau, préserver les écosystèmes aquatiques et garantir l'accès à l'eau potable
pour tous. Cela peut inclure la réduction des déchets et des émissions toxiques, la
promotion de l'agriculture durable, la gestion efficace de l'eau et la mise en place
de politiques et de réglementations pour protéger les ressources en eau.

En fin de compte, la gestion de l'eau est un défi mondial qui nécessite une action
collective et une coopération internationale pour garantir que l'eau reste
disponible et accessible pour les générations futures.

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