Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Licence fondamentale
Sciences de la Terre et de l'Univers (STU)
Semestre S6
PROJET TUTORE 1
Préparé par :
AROUCH Mohamed et HAFIDI Sihame
Encadré par :
Pr. NOCAIRI Mohamed et Pr. EL GOUMI Saïd
1
Remerciement
Nous ne trouvons pas les mots pour exprimer notre gratitude envers Pr. EL GOUMI
Saïd et Pr. NOCAIRI Mohamed notre encadrant de projet fin étude. Leurs conseils et leurs
encouragements ont permis à ce travail d’aboutir. Leurs capacités scientifiques et leurs
compétences étaient mon grand support. Faire mon projet sous leur direction était pour moi
un grand honneur et un immense bonheur. La liberté qu’ils m’a accordée et les
responsabilités qu’ils m’a confiées ont beaucoup contribué à la formation de ma personnalité
et à mon autonomie de travail.
Enfin nous ne peux pas oublier les gens de la faculté des sciences semlalia où était le
début de mon chemin scientifique. Nous les remercions sincèrement pour nous avoir donné
ce niveau, ce niveau qui a constitué notre véritable appui et notre support durant ce travail
et il le fera le long du notre chemin professionnel…
2
Résumé
La théorie des réchauffements climatiques est confirmée, la raison principale est les émissions
des gaz à effets de serre, parmi ces gaz important le gaz carbonique ou le dioxyde de carbone.
L’objectif de ce travail est d’étudie et estimé les émissions de CO2 à Marrakech et ses régions,
d’après ces études on constate que des émissions considérables atteindre 98448,25 TeCO2/jour
c’est-à-dire plus de 3 Million TeCO2 des émissions chaque année, ce qui rend la région de part et
d’autre, parmi les régions contribue à la pollution.
Cette recherche présente une tentative d’estimé les émissions de CO2 dans des différents secteurs
pour identifier les secteurs responsables en abondance de ces émissions, dans notre cas le secteur
de l’agriculture responsable seule sur 4480 TeCO2/jours suivie par le secteur de l’énergie puis le
secteur de l’alimentation… De ce fait une sensibilisation aux problèmes liés aux émissions du gaz
carbonique doit être mise en évidence afin de contribuer à minimiser les dégâts surtout
climatiques de ce phénomène global.
La forte croissance de ces émissions dernièrement, est inquiétante par conséquent une
augmentation progressive de la température a été enregistré en plus de la rareté des
précipitations ce qui nous met face à un véritable phénomène, qu'il faut bouger pour diminuer
ces effets et affronter ses dangers.
De manière générale la région de Marrakech est très active pour la lutte contre les
réchauffements climatique, notamment l’organisation de COP22 au 2016, l’engagement vers les
énergies renouvelables, la tendance vers les bus électriques et d’autre… mais l’effort doit être
redoublé.
3
Abstract
The theory of global warming is confirmed, and the main reason is the emissions of greenhouse
gases, among which carbon dioxide or carbon dioxide is important.
The objective of this work is to study and estimate the CO2 emissions in Marrakech and its
regions. According to these studies, we find that considerable emissions reach 98448.25
TeCO2/day; that is to say, more than 3 Million TeCO2 of emissions each year, which makes the
region on both sides, among the regions contributes to pollution.
This research presents an attempt to estimate the CO2 emissions in different sectors to identify
the sectors responsible in abundance for these emissions, in our case the agriculture sector alone
is responsible for 4480 TeCO2/day followed by the energy sector and then the food sector ...
Thus, an awareness of the problems related to carbon dioxide emissions must be highlighted in
order to help minimize the damage especially climatic damage of this global phenomenon.
The strong growth of these emissions lately is worrying; therefore, a progressive increase in
temperature has been recorded in addition to the scarcity of rainfall, which puts us in front of a
real phenomenon, which we must move to reduce its effects and face its dangers.
Generally speaking, the Marrakech region is very active in the fight against global warming,
especially the organisation of COP22 in 2016, the commitment towards renewable energies, the
trend towards electric buses and others... but efforts must be increased
4
SOMMAIRE
5
a. Le tourisme : ........................................................................................................................ 27
b. L’industrie : .......................................................................................................................... 27
6
Liste des figures
Tableau 1 : classement des 10 pays émettant le plus de CO2 dans le monde. ......... 17
Tableau 1 : classement des 10 pays émettant le plus de CO2 dans le monde. ...........17
Tableau 2 : Superficies reboisées 2011-20123 (en hectares) ..............................22
Tableau 7 : investissement du Maroc pour lutte contre les changements climatiques ..36
Acronymes
CCNUCC Convention Cadre des Nations Unis sur les Changements Climatiques
CO Dioxyde de carbone
COP Conférence des Parties
GES Gaz à Effet de Serre
GIEC Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat
PUIP Procédés Industriels et Utilisation des Produits
UTCAF Utilisation des Terres, Changement d’Affectation des Terres et Foresterie
8
Introduction générale :
1. Cadre de l’étude :
Le dioxyde de carbone ou le gaz carbonique, découvert la première fois en 1750 par le physicien
Joseph Black , est un composé inorganique sans couleur ni odeur sous les condition de
température et pression normale , employé sous la formule moléculaire ayant une structure
linière O=C=O , Il appartient au cycle du carbone sur la planète et s’avère à cet égard un
élément crucial de ce cycle , et participe activement à la respiration des êtres vivants et la
photosynthèse des plantes , les êtres vivants transforment l’oxygène en CO2 tandis que les
plantes transforment le CO2 en oxygène. Ce qui établit un équilibre du notre écosystème.
Le gaz carbonique est l’un de plusieurs formes de carbone, il est le quatorzième élément
constitutif de notre planète en termes d’abondance. Le carbone est omniprésent dans notre
environnement : dans les tissus des végétaux, dans toutes les eaux douces ou moins à l’état
dissous, dans le gaz carbonique de l’aire que nous respirons, dans les carbonates des roches ou
dans les combustibles fossiles qui sont le charbon, le pétrole et le gaz naturel.
Le carbone est l’élément le plus critique attaché au recyclage permanent indispensable au maintien
de la vie sur la terre, qui correspond à ce que l’on appelle le cycle biogéochimique. Le recyclage du
carbone influence tout particulièrement la productivité biologique et le climat. Ce dernier est le
résultat de multiple processus interactifs qui régissent le système extrêmes complexe qui constitue
la terre.
2. Système climatique :
Le système climatique est l’ensemble terre-atmosphère il évolue au cours du temps sous l’effet de
processus internes et de contraintes externes, d’origine naturelle ou humaine. Ce système est un
ensemble complexe constitué des grands compartiments qui sont l’atmosphère, l’hydrosphère (la
cryosphère incluse), la biosphère et la lithosphère sont en quelque sorte, les organes vitaux de ce
système.
9
Figure 1 : présentation schématique de différent composant du système climatique mondiale.
Source : canada.ca science des changements climatiques.
Au sein de différent compartiment, le carbone se présente, de point de vue chimique sous des
formes varies, chacune de ces formes constitue un réservoir. L’atmosphère par exemple constitué le
carbone sous forme de CO2 atmosphérique qui est une réserve très importante de carbone, leurs
contenus est d’environ 770 GTC.
3. Cycle de carbone :
Les atomes de carbone demeurent plus au moins dans le réservoir c’est-à-dire on parle de temps de
résidence, le temps de résidence de carbone sous forme de CO2 dans l’atmosphère est de 100ans
environ. C’est d’ailleurs un des éléments qui rendent critique les émissions de dioxyde de carbone
dans le contrôle de l’effet de serre. Une réaction chimique ou biochimique se produit en suite et
l’atome de carbone change de réservoir. C’est par ce mécanisme qui implique de très nombreuses
réactions que s’établissent les flux de carbone entre les réservoirs donnant naissance au cycle
globale du carbone.
10
Figure 2 : Cycle globale du carbone et principaux échange entre les principaux compartiments du système terrestre
(repris d’après Bourque P.A ; 1997-2001 ; Berner et Berner ; 1996 et Kump et al . ; 1999)
Le dioxyde de carbone également produit par la combustion des énergies fossiles telles que le
charbon, le gaz naturel et le pétrole, ainsi que par celle de toutes les matières organiques en
général, comme il est aussi provoqué par la plupart des productions pétrochimiques,
industrielles, aussi bien que les émissions automobiles. Des quantités significatives de CO2 sont
par ailleurs rejetées par les volcans et des autres phénomènes géothermiques depuis des millions
d’année.
4. Problématique scientifique :
Le CO2 est un élément essentiel pour le cycle du carbone et joue un rôle primordial dans les
procédés vitaux des êtres vivants et de plante, mais les émissions de CO2 générées par les
activités humaines perturbent de façon grave et durable le cycle de carbone. De ce côté la région
de Marrakech est parmi les régions qui contribuera la pollution au Maroc, et qui dit pollution
dit augmentation des émissions de CO2, a couse de ces activités industrielles, la forte activité de
transport routier et d’autre couse. Les conséquences c’est celles qu’ont connue. La modification
atmosphérique induit un déséquilibre thermique et par la suite climatique, un réchauffement
11
climatique, un affaiblissement considérable de la couche d’ozone, et des impacts nocifs et
catastrophiques sur l’environnement tel que la sécheresse, l’inondation, la diminution des
niveaux des barrages, l’épidémie et d’autre bouleversement sur notre écosystème. La région de
Marrakech est parmi les régions qu’ont senti ces conséquences depuis les années soixante.
5. Objectif du projet :
Les objectifs de ce travail sont :
1-L’étude de quelques notions sur le dioxyde de carbone et son évolution au cours des
temps géologiques, la variation de ces émissions dans la terre et la relation de causalité
entre le réchauffement climatique et les émissions de CO2.
2-Etudier le contexte géographique, le contexte géologique et le cadre climatique, les
caractéristiques économiques, sociales et industrielles de Marrakech et ses régions pour
pouvoir bien estimer les émissions de CO2 dans zone d’étude.
3-La présentation et l’analyse des données des émissions de CO2 premièrement au Maroc
et dans un deuxième temps à Marrakech et ses régions.
12
Chapitre I : le dioxyde de carbone, et son aspect
scientifique.
I. Introduction :
Le dioxyde de carbone et un gaz naturel qui se trouve dans l’atmosphère pendant l’archéen, est
sa variation n’était jamais constant. Donc quel est la relation de sa variation avec le climat ?
13
1. La période connue la plus froide :
L’étude des paléosols montre que c’est à cette période que le CO2 atm. A été le plus faible dans
l’histoire de la terre ce qui diminue l’effet de serre et la mise en place d’une calotte glaciaire qui
augment l albédo et donc la diminution de la température. On peut expliquer la diminution de
CO2 dans l’atmosphère par l’altération des minéraux dans les roches les chaine des montagne
(l'orogenèse hercynienne) sous l’effet de l’eau.
CaAl2Si2O8+3H2O+2CO22H2O+Ca2+ +Al2Si2O3
Les cours d’eau emporte les ions vers l’océan est ce précipité se forme de calcaire.
Les causes probables de l’augmentation de CO2 peuvent être associées pour formuler un
scénario de l’augmentation de température au Crétacé.
Tout débute par une augmentation de l’activité volcanique au niveau des dorsales, et
points chauds produisant les provinces volcaniques géantes. Cette activité interne accroît
la quantité de CO2 atmosphérique.
La sédimentation carbonatée augmente aussi le taux de CO2.
L’augmentation du taux de CO2 engendre une augmentation de température par effet de
serre. Celle-ci conduit à la fonte des glaces, ce qui diminue l’albédo, d’où une
augmentation de la température.
L’augmentation de la température entraîne une diminution de la solubilité du CO2.
Au cours de ces deux périodes se forme les importants Energies fossile que l’humanité
exploite actuellement le charbon au carbonifère et le pétrole au crétacé, avec cette Energie
l’homme à commencer dans l’ère industrielle il a constitué des villes et des usines. Mais la
surexploitation de ces Energie a grimpé le taux de CO2 de 290 ppm.
14
Figure 5 : diagramme montre l’évolution de taux CO2 dans l’atmosphère avant et après l’aire industrielle.
Source : Fondation Nicolas Hulo.
En 1958 on est à 317 ppm. En 2000, aux lendemains du sommet de Kyoto (1997), on
atteint 380ppm avec ça on a dépassé le niveau de sécurité qui est 350 ppm.
400ppm est le niveau de dioxyde de carbone atteint le 7 mai 2013 dans la station
d’observation de Mauna Loa à Hawaï. Certaine station en Arctique dépasse les 400 ppm
depuis plus d’un an déjà (le CO2 grimpe plus vite dans les pôles qu’a l’équateur). Et tout
ça provoque le réchauffement climatique.
15
Figure 6 : Carte des émissions de CO2
Source : Actualitix Blog de l’atlas statistique
Carte du monde présentant les émissions de CO2 par pays sur une seule et même carte. Les
données ont été recueillies sur l’année 2008 par l’Agence Internationale de l’Energie. Celles-ci
présentent ces données de la manière suivante :
Les émissions de dioxyde de carbone sont celles qui émanent lors de la combustion de
combustibles fossiles et de la fabrication de ciment. Elles comprennent les émissions de dioxyde
de carbone produites lors de la consommation de combustibles solides, liquides et gazeux et de
torchage. Le chiffre est exprimé en kilotonne (soit 1000 fois une tonne)
Comme l’infographie ci-dessus le présente, l’ensemble des données récoltées par l’Agence
Internationale de l’Energie indique que 29 778 136 Kilotonnes de CO2 sont émises avec une
moyenne de 155 569 Kilotonnes par pays. Bien évidemment, les différences entre les pays
(population, niveau de développement…) expliquent les grandes disparités qui existent entre
ceux-ci. Les experts prévoient une augmentation de près de 130 % d’ici à 2050. On remarque
sur la carte que l’Afrique est le continent émettant le moins de CO2.
Ci-dessous vous trouverez le classement des 10 pays émettant le plus de CO2 dans le monde, la
France ne fait pas partie de ce classement, elle se trouve en 18ème position en émettant 376 985
kilotonnes de CO2 :
16
Classement Pays Emissions de CO2 en kilotonnes
1 Chine 7 031 916
2 Etats-Unis 5 461 014
3 Inde 1 742 698
4 Russie 1 708 653
5 Japon 1 208 163
6 Allemagne 786 660
7 Canada 544 091
8 Iran 538 404
9 Royaume-Uni 522 856
10 Corée du Sud 509 170
17
IV. La relation de causalité entre les réchauffements climatique
et les émissions de CO2 :
Un tiers des rayons du soleil que reçoit la terre est renvoyé par elle dans l’atmosphère sous forme
de rayonnement infrarouge ; les deux tiers restants étant absorbés par les océans et les sols. Des
gaz naturellement présents dans l’atmosphère, comme l’ozone (O3), la vapeur d’eau (H20), le
protoxyde d’azote (NO2), le méthane (CH4) ou le dioxyde de carbone (CO2), empêchent une partie
de ce rayonnement de s’échapper dans l’espace et le renvoient vers la terre, ce qui la réchauffe.
C’est l’effet de serre. Ce phénomène naturel nécessaire joue un rôle de régulateur du climat et
permet à la terre d’avoir une température moyenne habitable (15°C au lieu de -18°C).
Mais l’homme a modifié cet équilibre en envoyant de grandes quantités de gaz à effet de serre dans
l’atmosphère depuis les premières révolutions industrielles jusqu’à nos jours (effet de serre
additionnel). Principalement du CO2 (77% des émissions) avec l’utilisation massive des énergies
fossiles (pétrole, charbon, gaz) mais aussi du méthane avec l’agriculture intensive et les décharges.
En cause également la déforestation, les forêts ayant un rôle de captage du CO2 (puits de carbone).
L’augmentation du dioxyde de carbone (ou gaz carbonique) dans l’atmosphère est la principale
cause du réchauffement climatique.
Le réchauffement climatique est le constat d’une augmentation de la température terrestre
moyenne sur de longues périodes. On parle aussi de changement climatique ou de dérèglements
climatiques car on note des changements importants dans les phénomènes climatiques : plus de
canicules, ou inversement plus de précipitations, fréquence des tempêtes ou des ouragans plus
élevés, etc.
18
V. Variabilité climatique et changement climatique :
Selon le GIEC la variabilité climatique désigne les variations de l’état moyen et autres statistique
(tels que les ectypes, et les statistiques des extrêmes, etc.) du climat a tous l échelles temporelles
et spatiales au-delà des événements météorologiques particuliers. La variabilité peut être due à
des processus comme :
L’obliquité, la précession des équinoxes font varier la quantité d’Energie solaire reçus
par la terre modifier légèrement le climat.
Solubilité du CO2 dans les océans
Les variations de l’englacement aux pole.
L’éruption volcanique.
Selon le GIEC, le changement climatique s entend d’une variation de l’état du climat que l’on
peut déceler par des modifications de la variabilité de ses propriétés et qui persiste pendant une
longue période, généralement pendant des décennies ou plus, il se rapporte à tout changement
du climat dans le temps, qu’il soit du a la variabilité naturelle ou à l’activité humaine.
19
VI. Vulnérabilité du Maroc face au changement climatique :
1. Ressources en eau :
Rareté et irrégularité spatiale et temporelle :
Grande disparité régionale des précipitations Induisant une grande variabilité spatiale
des Écoulements d’eau de surface.
Le suivi de l’évolution des niveaux d’eau des nappes montre une baisse continue
atteignant des valeurs alarmantes, dépassant parfois 2 mètres par an.
La disponibilité des eaux d’irrigation dans les barrages est largement affectée par les
hauteurs de pluies reçues et l’enneigement.
La moyenne de remplissage des barrages dépasse rarement les 70%, et restes-en dessous
de ce taux 7 années sur 9.
2. Agriculture :
Réchauffement préoccupant pour l’agriculture :
Rareté de l’eau.
Incidences du réchauffement sur le cycle de développement des plantes (pommiers,
palmiers dattiers,).
Prolifération des ravageurs
3. Santé :
Risque de réactivation de foyers de maladies :
Présence des foyers endémiques des maladies susceptibles d’être aggravées par les
Changement climatique : paludisme, Bilharziose, typhoïde et choléra
20
Chapitre II : contexte de la zone d’étude
I. Contexte géographique et contexte géologique :
1. Contexte géographique :
La région de Marrakech-Safi s’étend sur une superficie de 39167 km2 limité au Nord par la
région Casablanca-Settat, à l’Est par la région de Beni Mellal-Khenifra, au Sud par la région de
Souss-Massa et à l’ouest par l’océan atlantique. Et compte huit provinces et une préfecture :
Chichaoua, AL Haouz, El Kalaa des Sraghna, Essaouira, Rehamna, Safi, Youssoufia, et la
préfecture de Marrakech.
La préfecture de Marrakech situé au pied des montagnes de Haut Atlas, plutôt au centre du
pays. Sa position fait de Marrakech un carrefour entre le Sud et le Nord du Maroc.
La région caractérisée par un cadre geographique très variée composé essentiellemt de 4 zones:
La zone des plateaux : comprond les plateaux, présentent une topographie de basse
altitude
La zones des plaines : représenté par les plaines de Haouz .
La zone des montagne : englobe la chaine des jbilet caractérise par une altitude modérée
tres limiter , et une bonne partie des montagne de haut atlass qui caractérise
21
contrairement au jbilet par des altitude forte et moyenne avec la présence du point
culminant Jbel Toubkal dont l4altitude attaint 4165m.
22
2. Contexte geologique :
La géologie de la région de Marrakech est construite sur une large surface inclinée depuis les
pieds du Haut Atlas au Sud jusqu'à la vallée de l'oued Tensift : la plaine, ou plutôt le piedmont,
du Haouz. Au Nord s'étendent les collines des Jebilets que traverse la route de Casablanca.
La plaine du Haouz est constituée des produits de l'érosion des montagnes du Haut Atlas par les
torrents. Ces alluvions torrentielles sont constituées de cailloutis et de graviers et limons propices
en particulier aux cultures d'arbres fruitiers.
Les Jebilet sont constitués principalement de sédiments détritiques anciens déposés à l'ère
primaire, puis plissés et faillés et recristallisés, de couleur dominante grise à jaunâtre. Ils
représentent les restes très érodés d'une ancienne chaîne de montagne.
Le Haut Atlas de Marrakech est une chaîne de montagne jeune, contemporaine des Alpes en
Europe. Il est constitué de roches sédimentaires de couleur rougeâtre (grès, argiles gréseuses) ou
blanc-jaunâtre (calcaires) principalement déposées en milieu marin durant l'ère secondaire et
qui ont été plissées et fracturées pendant l'ère tertiaire. Ces roches reposent sur un ensemble
plus ancien de couleur plutôt grisâtre à jaunâtre, qui a été plissé et fracturé au cours de l'ère
primaire comme les Jebilet . Ce « socle hercynien » affleure au centre de la chaîne, comme au
Jebel Toubkal, il comprend des schistes grisâtres et en particulier des granites. (Piqué. A(1994)
Géologie du Maroc) (Géologie du Maroc-2006 (Alain Piqué ; Abderrahmane Soulaimani ; Edgard Taville ; Mustapha
Amrhar ; Mohamed Bouabdeli ; Christien Hoepffner ; Ahmed chelouan))
23
3. Cadre climatique :
Le climat du région de Marrakech se destingue par une variabilité apparente, (température
estivale moyenne des maxima 37.7°C et des minima 4.9°C) . Avec un pluviométrie faible et
érrigulaire la pluie varie de 800mm en région de montagne à190mm dans le plaine , le caractére
aride et semi aride donc domaine dans toute la région , a part les hautes altitudes comprise entre
1500 et 200m du Haut Atlas qui sont caractérisé par un climat subhimide.
a. Les précipitations :
Les précipitations dans la région connaissent plusieurs changements entre 1974 et 2014 avec une
tendance globale à la baisse, cette période connue des années déficitaires exemple de (1982-1983)
qu’es enregistrent des précipitations de l’ordre de 100mm, et des années excédentaires (1995-
1996) qu’es enregistrent des précipitations atteignent 350mm.
entre la Période observée (1996-2015) et celle projetée à l’horizon 2050, est illustré à travers la
figure ci-dessous (figure 13). Peut se rendre compte que les précipitations fléchiraient de
24
Figure 13 : Carte des précipitations observées et projetées à l’horizon 2050, RCP 8.5
Source : rapport interne Fondation de Mohamed VI pour la protection de l’environnement 2017
b. La température :
25
l’environnement 2017, la température augmenterait davantage. Ainsi, dans certaines zones,
l’augmentation de température pourrait varier entre 15 et 20 %.
26
national. Outre l’agriculture et le tourisme, des secteurs comme l’industrie, détiennent une
importance prépondérante dans l’économie de la région.
a. Le tourisme :
La région de Marrakech-Safi se caractérise par la richesse et la diversité de son patrimoine et
compte plusieurs sites culturels et monuments concentrés essentiellement dans les villes de
Marrakech et Essaouira :
- Des anciennes médinas millénaires entourées de longs remparts couronnés ;
- Des Medersas et Zaouias, des Saqquaya, des minarets et tambeaux ;
- Des sites archéologiques, dont aghmat célèbre pour son mausolée Al-Mutamid Ibn Abbad, l’île
de Mogador et la bourgade berbère de Tinmel ;
- Les arts populaires (Al-Aita, l’Andalousie, Al Malhoune, Aissaoua et Gnaoua, la fantasia etc….
Marrakech est la première destination touristique au Maroc. La ville dispose d’un potentiel
touristique très important et se caractérise par la diversité et la richesse de ses produits
touristiques : tourisme durable, tourisme vert, tourisme de montage, tourisme de santé, etc.
Le tourisme constitue le secteur principal contribuant à la promotion du développement
économique et social de Marrakech, et ce à travers les recettes, la création d’emploi, le
développement des infrastructures, les investissements, etc.
b. L’industrie :
L’industrie est un secteur important dans la région de Marrakech-Safi. Il concerne
essentiellement les industries de transformation, notamment les industries agro-alimentaires,
chimiques et paras chimiques et absorbe un effectif de 32 482 avec 46% dans le secteur de
l’agroalimentaire.
Cette région comprend 651 unités industrielles opérationnelles avec 38 % en industries
agroalimentaires, 37% en industries chimiques et para-chimiques, 15% en industries
mécaniques, métallurgiques et électriques et 9% en industries des textiles et du cuir.
En 2013, au niveau de cette région, les investissements ont atteint 3,36 Milliards de Dirhams en
2013, le chiffre d’affaires 23 Milliards de Dirhams et 11 milliards de Dirhams d’exportation.
La Préfecture de Marrakech occupe la deuxième position après la province de Safi en
représentant 22% de la production totale de la région de Marrakech-Safi.
27
Figure 15 : Espaces d'Accueil Industriels
Source : monographie générale de la région de Marrakech-Safi
28
Chapitre III : Présentation et analyse des données
29
Parcours 196,0 210,8 161,2 141,0
Cultures annuelles pluviales 808,3 731,4 705,7 770,8
Cultures annuelles irriguées 4,5 21,3 51,6 14,7
Cultures permanentes -1 354,3 -1 252,4 -1 373,8 -1373,6
Zones humides -355,8 -392,2 -254,2 -222,4
Établissements 542,9 540,1 670,9 674,6
Autres 80,5 139,1 119,2 266,3
Agriculture 28,2 24,1 34,0 34,0
Totale 51663,4 58498,5 59384,9 61332,6
Tableau 4 : Évolution des émissions de CO2 par source entre 2010 et 2016
Source : Deuxième Rapport Biennal actualisé du Maroc dans le cadre de la CCNUCC
60 000,00
50 000,00
40 000,00
30 000,00
20 000,00
10 000,00
0,00
2010 2012 2014 2016
-10 000,00
Figure 16 : Évolution des émissions de CO2 par source - inventaires 2010, 2012, 2014 et 2016
Source : Deuxième Rapport Biennal actualisé du Maroc dans le cadre de la CCNCC
30
1. Secteur industriel :
Les émissions des procédés industriels correspondent à la comptabilisation des émissions de CO2
Engendrées par l’achat d’électricité, l’utilisation de combustibles fossiles et les émissions non
liées à l’utilisation de l’énergie comme la fabrication de produits minéraux (ciment, matériaux
déconstruction…).
Ce secteur émet 445 teCO2 par jour.
2. Secteur d’Energie :
Ce secteur comptabilise les émissions engendrées par l’utilisation des énergies dans les bâtiments
Tertiaires et les émissions non énergétiques de ces mêmes bâtiments essentiellement celles
provenant des fuites de circuits de climatisation et l’utilisation de l’énergie dans les bâtiments à
usage d’habitation.
Ce secteur génère environ 2077 teCO2 par jour.
3. Secteur Transport :
Le transport routier de personnes génère des émissions de 381,25 teCO2 par jour engendrées par
la consommation des carburants (essence, gazole) par les particuliers et le transport en commun
selon la répartition suivante :
Titre du graphique
160
140
120
100
80
60
40
20
0
Voiture Motocycle Taxi Autocar
31
4. Alimentation :
Ce poste prend en compte les émissions engendrées par la production des aliments consommés
au niveau de la préfecture de Marrakech. Il génère au total 2564 teCO2 par jour répartis tel que
suit :
2000
1800
1600
1400
1200
1000
800
600
400
200
0
Communes rurales Touristes Commune urbaine
5. Agriculture
Ce secteur comptabilise les émissions de CO2 de sources énergétique et non énergétique liées aux
Activités agricoles de la préfecture de Marrakech, notamment celles associées à l’élevage du
bétail et à la culture des terres mois l quantité absorbe par les fortes 116 teCO2 par jour.
Ce poste émet au total 4180 teCO2 par jour répartis comme suit:
3000
2500
2000
1500
1000
500
0
Consommation Consommation Emissions liées à Emissions de N2O Emissions liées à laEmissions liées à la
d'électricité directe d'énergie l'élevage des liées à l'utilisation fanrication des fabrication des
animaux des engrais engrais engins agricoles
32
Module Émission TeCO2 par jour Pourcentage %
L’industrie 345 3,5
L’Energie 2077 21,09
Transport 381,25 3,87
Alimentation 2564 26,03
Agriculture 4480 45,49
Totale 9848,25 100
4500
4000
3500
3000
2500
2000
1500
1000
500
0
L’industrie L’Energie Transport Alimentation Agriculture
33
qui établir des émissions importants 12131,98 teCO2 par jour par apporte à Marrakech 9848,25
teCO2 par jour.
3500
3000
2500
2000
1500
1000
500
0
Energie Industrie Agriculture Foresterie Déchets
A partir des données disponibles nous pouvons conclure que les deux principes secteur émet plus
d’émission dans la région Tanger et le secteur énergie (presque le double de qui ce que produit
la région de Marrakech) par contre Marrakech on a le secteur Agriculture au sommet des
émission a la régions, suivi par le secteur industrie dans la région Tanger qui est presque nulle à
la région de Marrakech.
34
Eu 28 4336965.00 4055669.00 4180902.00 3846948.00 3655982.00 3391014.00 3426793.00 3433672.00
L’émission de CO2 rapportées à la population, la situation est différente. En 2016 Des pays comme
l’Arabie saoudite et les Etats unis occupent la première place avec de respectivement de 19.44 et
16,5 t CO2/habitant, 7.54 t CO2 par habitant pour la chine, 4.5 pour la France et 3.74 2.6
respectivement pour l’Algérie et la Tunisie, tandis que le Maroc occuper les dernier places avec
1.7 T CO2/habitant.
35
face actuellement afin de les surmonter et de mettre en place des Partenariats Public Privé
réussis.
Le tableau ci-après récapitule les principaux secteurs considérés dans ce cadre.
36
Bibliographie :
Site web:
https://www.geo.fr/environnement/co2-quest-ce-que-le-dioxyde-de-carbone-
193560
37
http://escaut.portailsvt.com/articles.php?lng=fr&pg=158&fbclid=IwAR3ddecsUcqvdjO7CR
VnYBXNUTS8uojfTH_jfnxTYmMbmiwKqBsfyu3tPIc
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dioxyde_de_carbone
http://escaut.portailsvt.com/articles.php?lng=fr&pg=158&fbclid=IwAR3ddecsUcqvdjO7CR
VnYBXNUTS8uojfTH_jfnxTYmMbmiwKqBsfyu3tPIc
http://profsvt71.e-monsite.com/pages/ts-specialite/theme-2-climats/climat-du-
cretace.html?fbclid=IwAR0V9Va5Ec4Ju3Rt7DLdWmtcLiCB3getFhLEs0ppE768RWTQBqKTIP5
f9dg
https://fr.actualitix.com/blog/carte-du-monde-des-emissions-de-co2.html
https://digital.playbacpresse.fr/exposes-detail/mquo/leffet-de-serre-2
38