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UNIVERSITE DE FIANARANTSOA

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Institut des Sciences et Techniques del’Environnement

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MENTION BATIMENT ET TRAVAUX PUBLICS
ECOLOGIQUE

ETUDE DE LA CONSTRUCTION D’UN BATIMENT R+1 A USAGE


D’HABITATION SIS A AMBOHIDRAPETO, DISTRICT
ANTANANARIVO ATSIMONDRANO, REGION ANALAMANGA

Présenté par : ANJARASOA Fanomezana Zinot


Sous la direction de :

Année universitaire : 2022-2023


UNIVERSITE DE FIANARANTSOA
***************
Institut des Sciences et Techniques del’Environnement

***************
MENTION BATIMENT ET TRAVAUX PUBLICS
ECOLOGIQUE

ETUDE DE LA CONSTRUCTION D’UN BATIMENT R+1 A USAGE


D’HABITATION SIS A AMBOHIDRAPETO, DISTRICT
ANTANANARIVO ATSIMONDRANO, REGION ANALAMANGA

Présenté par : ANJARASOA Fanomezana Zinot


Membre du Jury :
Président du Jury :

Rapporteur :

Examinateur :

Année universitaire : 2022-2023


REMERCIEMENTS
Premièrement, je remercie Dieu tout puissant de m’avoir donné le courage, la force et la
santé durant la préparation et la rédaction de ce rapport.
J’adresse mes vives reconnaissances à Monsieur ……………………………………, Professeur titulaire, Directeur d’Institu des
Sciences et Technique de l’Environnement.
Je voudrais également remercier Monsieur ………………………………………, Maître de
conférences, nouveau Responsable de la Mention Bâtiment et Travaux publics Ecologique, pour
ses enseignements visant à nous améliorer.
Je suis particulièrement reconnaissant envers Monsieur …………………………………....,
Maître de conférences Directeur de ce mémoire, pour le temps qu’il m’a accordé, pour son aide
ainsi que son soutien, m’ayant permis d’avancer dans mes réalisations.
Ensuite, je tiens à remercier tous les membres du jury, pour l’honneur qu’ils me font en
participant à cette soutenance.
Tous les Enseignants du département Bâtiments et Travaux publics ainsi que l’équipe pédagogique et des personnels administratifs
d’Institut des Sciences et Technique de l’Environnement.
ayant assurés notre formation pendant ces trois années d’études.
Enfin, je tiens à remercier toute ma famille, mes colocataires, mes camarades de classe ainsi
que tous ceux qui m’ont aidé et assisté durant mes études.

i
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS ............................................................................................................... i

SOMMAIRE .......................................................................................................................... ii

LISTE DES ABREVIATIONS ............................................................................................. iv

LISTE DES FIGURES ....................................................................................................... viii

LISTE DES TABLEAUX...................................................................................................... x

INTRODUCTION ................................................................................................................. 1

PARTIE I : ENVIRONNEMENT DU PROJET ................................................................... 2

CHAPITRE I : PRESENTATION DU SITE..................................................................... 3

CHAPITRE II : ETUDE SOCIO-ECONOMIQUE ........................................................... 9

CHAPITRE III : PRESENTATION ARCHITECTURALE............................................ 17

CONCLUSION PARTIELLE ............................................................................................. 22

PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE .................................................................................... 23

CHAPITRE IV : PRE-DIMENSIONNEMENT .............................................................. 24

CHAPITRE V : DESCENTE DES CHARGES .............................................................. 30

CHAPITRE VI : ETUDE PORTIQUE ............................................................................ 41

CHAPITRE VII : DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS EN BA .......................... 51

CHAPITRE VIII : ETUDE DES ELEMENTS DU SECOND ŒUVRE ........................ 82

CONCLUSION PARTIELLE ............................................................................................. 91

PARTIE III : TECHNOLOGIE DE MISE EN ŒUVRE..................................................... 92

CHAPITRE IX : CONTROLE DE QUALITES DES MATERIAUX ............................ 93

CHAPITRE X : EXECUTION DES TRAVAUX ........................................................... 98

CONCLUSION PARTIELLE ........................................................................................... 116

PARTIE IV : EVALUATION FINANCIERE .................................................................. 117

CHAPITRE XI : DEVIS DESCRIPTIFS ...................................................................... 118

CHAPITRE XII : DETAILS QUANTITATIFS ET ESTIMATIFS .............................. 126

ii
CHAPITRE XIII : PLANNING D’EXECUTION......................................................... 136

CONCLUSION GENERALE............................................................................................ 137

BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................. I

WEBOGRAPHIE ..................................................................................................................II

TABLE DES MATIERES ................................................................................................... III

ANNEXES ........................................................................................................................... IX

ANNEXE A. DESCENTES DES CHARGES ..................................................................X

ANNEXE B. EFFET DU VENT ....................................................................................XV

ANNEXE D. SECOND ŒUVRE...................................................................................XX

ANNEXE E. PLAN ARCHITECTURAL ..................................................................XXIII

iii
LISTE DES ABREVIATIONS
 NOTATIONS EN MINUSCULES ROMAINES
𝑎 : Petite dimension d’un poteau
𝑏 : Largeur, grande dimension du poteau
𝑏o : Épaisseur brute de l’âme d’une poutre
𝑐 : Enrobage
𝑑 : Hauteur utile
𝑒 : Épaisseur
𝑓𝑏𝑢 : Résistance de calcul en compression à l’ELU
𝑓𝑒 : Limite d’élasticité de l’acier
𝑓𝑒𝑑: Résistance de calcul des aciers à l’ELU
𝑓𝑐28 : Résistance caractéristique à la compression du béton à 28 jours d’âge
𝑓𝑡28 : Résistance caractéristique à la traction du béton à 28 jours d’âge
𝑔 : Largeur de la marche d’escalier
h : Hauteur
𝑘 : Coefficient
𝑙 : Largeur ou portée
𝑙f : Longueur de flambement
𝑙o : Longueur libre
𝑙s : Longueur de scellement droit
𝑙x : Plus petite portée d’une dalle
𝑙y : Plus grande portée d’une dalle
𝑛 : Nombre de niveaux
𝑝u ; 𝑝𝑠𝑒𝑟 : Densité de charge uniforme à l’ELU et à l’ELS
𝑞 : Densité de charge variable unitaire
𝑞d : Pression dynamique
𝑆t : Espacement
𝑢 : Périmètre
𝑥g : Abscisse du centre de gravité
𝑧 : Bras de levier

iv
 NOTATIONS EN MAJUSCULES ROMAINES
𝐴 : Aire d’une section des armatures
𝐵 : Aire d’une section de béton
𝐵𝑟 : Section réduite du poteau
𝐶h : Coefficient de hauteur
𝐶s : Coefficient de site
𝐶m : Coefficient de masque
𝐶1 ; 𝐶2 ; 𝐶3 : Conditions
𝐷 : Déboursés
𝐸 : Module d’élasticité longitudinale
𝐹i : Charges
𝐺 : Charge permanente
𝐻 : Hauteur
𝐼g : Moment d’inertie
𝐾1 : Coefficient de majoration des déboursés
L : Portée
M: Moment
Mu : Moment de calcul ultime
Mmax : Moment fléchissant maximal
N: Effort normal
Nu : Effort normal ultime
Nser : Effort normal de service
𝑃𝑈 : Prix unitaire
𝑄 : Charge d’exploitation
𝑅 : Rendement pour une activité donnée
𝑆 : Surface d’influence
𝑆i : Surface
𝑈 : Unité
𝑉 : Effort tranchant
𝑊 : Action du vent

v
 NOTATIONS EN MINUSCULES GRECQUES
𝛼 : Coefficient sans dimension, angle d’inclinaison d’un escalier
𝛼i : Indice de composition
𝛽 : Coefficient sans dimension
𝜂 : Coefficient de fissuration relatif à une armature
𝜎 : Contrainte normale en général
𝜎s : Contrainte d’élasticité des aciers
𝜎̅𝑏𝑐 Contrainte admissible de compression du béton
𝜎̅𝑠𝑜𝑙 Contrainte admissible du sol
𝛾b : Coefficient partiel de sécurité du béton
𝛾s : Coefficient partiel de sécurité de l’acier
𝜇bu : Moment fléchissant agissant réduit à l’ELU
𝜇lu : Moment fléchissant limite réduit à l’ELU
𝜙𝑙 : Diamètre des armatures longitudinales
𝜙𝑡 : Diamètre des armatures transversales
𝜓s : Coefficient de scellement des aciers
𝜆 : Élancement mécanique d’une pièce comprimée
𝛿 : Coefficient de dimension

vi
 LISTE DES ABREVIATIONS
AFNOR : Association Française de Normalisation
Ar : Ariary
BAEL : Béton Armé aux Etats Limites
CEM : Cement (ciment)
CUA : Commune Urbaine d’Antananarivo
DEP : Descente d’Eaux pluviales
ELS : Etat Limite de Service
ELU : Etat Limite Ultime
EP : Eaux Pluviales
EU : Eaux Usées
EV : Eaux Vannes
Fft : Forfaitaire
FPP : Fissuration Peu Préjudiciable
FP : Fissuration Préjudiciable
FTP : Fissuration Très Préjudiciable
GCNT : Grave concassée Non Traité
HA : Haute Adhérence
INSTAT : Institut National de la Statistique
RDC : Rez-De-Chaussée
RN : Route nationale
SSA : Section à Simple Armature
TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée
TTC : Toutes Taxes Comprises

vii
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Carte représentant la zone d’étude ........................................................................ 3
Figure 2 : Carte de la Région Analamanga ............................................................................ 4
Figure 3 : Carte du projet , Source :Google Maps ................................................................. 5
Figure 4 : Hôpital HJRA ..................................................................................................... 10
Figure 5 : JIRAMA .............................................................................................................. 11
Figure 6 : Université d’Ankatso ........................................................................................... 11
Figure 7 : Université Polytechnique d’Antananarivo........................................................... 12
Figure 8 : Légumes .............................................................................................................. 12
Figure 9 : Riz ....................................................................................................................... 13
Figure 10 : Bœuf de Madagascar ......................................................................................... 13
Figure 11 : Elevage des porcs à Madagascar ....................................................................... 14
Figure 12 : Aéroport Malagasy .......................................................................................... 15
Figure 13 : Avion Air Madagascar ...................................................................................... 15
Figure 14 : Embouteillage dans la capitale .......................................................................... 16
Figure 15 : Forme du bâtiment et orientation, Source : AutoCAD, 2017 ............................ 17
Figure 16 : Organigramme RDC, Source : AutoCAD, 2017 ............................................... 18
Figure 17 : Organigramme du 1ère étage, Source : AutoCAD, 2017.................................... 18
Figure 18 : Représentation de la dimension de la dalle ....................................................... 24
Figure 19 : Représentation de la dimension de la poutre ..................................................... 25
Figure 20 : Représentation des dimensions du poteau ......................................................... 27
Figure 21 : Une volée d’escalier .......................................................................................... 28
Figure 22 : La file à étudier avec la surface d’influence de chaque poteau ......................... 30
Figure 23 : La coupe du portique ......................................................................................... 31
Figure 24 : Distance cumulée de chaque poteau .................................................................. 36
Figure 25 : Position des poteaux par rapport à G ................................................................ 37
Figure 26 : Schéma récapitulatif des charges appliquées à l’ELU ..................................... 46
Figure 27 : Schéma récapitulatif des charges appliquées à l’ELS ....................................... 46
Figure 28 : Courbes enveloppes des moments fléchissant à l’ELU en [KN]....................... 47
Figure 29 : Courbes enveloppes des moments fléchissant à l’ELS en [KN] ....................... 48
Figure 30 : Courbes enveloppes des efforts tranchants à l’ELU en [KN]............................ 49
Figure 31 : Courbes enveloppes des efforts tranchant à l’ELS en [KN] .............................. 50

viii
Figure 32 : Valeurs des moments fléchissant à l’ELU en [KN.m] ...................................... 61

Figure 33 : Valeurs des moments fléchissant à l’ELS en [KN.m] ....................................... 61


Figure 34 : Section de la poutre à simple armature.............................................................. 64
Figure 35 : Valeurs des efforts tranchants à l’ELU en [KN.m] ........................................... 65
Figure 36 : Valeurs des efforts tranchants à l’ELS en [KN.m] ............................................ 65
Figure 37 : Organigramme de dimensionnement d’une semelle isolée ............................... 79
Figure 38 : Semelle isolée .................................................................................................... 79
Figure 39 : Dimension des pièces ........................................................................................ 83
Figure 40 : Ajout d’eau avant gâchage ................................................................................ 93
Figure 41 : Tas de sables ...................................................................................................... 94
Figure 42 : Tas de graviers et de sables ............................................................................... 95
Figure 43 : Tas de ciment..................................................................................................... 96
Figure 44 : Des barres d’acier .............................................................................................. 97
Figure 45 : Des maçonneries de brique................................................................................ 97
Figure 46 : Engins de terrassement ...................................................................................... 99
Figure 47 : Matériel pour implantation ................................................................................ 99
Figure 48 : Matériel pour coffrage et décoffrage ............................................................... 100
Figure 49 : Outils de bétonnage ......................................................................................... 100
Figure 50 : Outils pour ferraillage...................................................................................... 100
Figure 51 : Matériels pour maçonnerie .............................................................................. 101
Figure 52 : Mise en œuvre du béton .................................................................................. 103
Figure 53 : Travaux de ferraillage...................................................................................... 105
Figure 54 : Implantation..................................................................................................... 106
Figure 55 : Fouille.............................................................................................................. 107
Figure 56 : Coffrage de poteau .......................................................................................... 109
Figure 57 : Coffrage et armature de poutre........................................................................ 109
Figure 58 : Composition générale d’un dallage ................................................................. 110
Figure 59 : Coulage de béton ............................................................................................. 111
Figure 60 : dalle pleine ...................................................................................................... 111
Figure 61 : Fond de coffrage de la dalle ............................................................................ 112
Figure 62 : Vibration du béton ........................................................................................... 112
Figure 63 : Coffrage et coulage escalier ............................................................................ 113
Figure 64 : Pose des maçonneries de brique ...................................................................... 114

ix
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Evolution de la population de la région Analamanga ......................................... 9
Tableau 2 : Site touristique d’Analamanga .......................................................................... 16
Tableau 3 : Prédimensionnement de la poutre ..................................................................... 25
Tableau 4 : Récapitulation des dimensions de la poutre ...................................................... 26
Tableau 5 : Calcul de B........................................................................................................ 28
Tableau 6 : Vérification de la condition de non-flambement .............................................. 28
Tableau 7 : Valeur des charges permanentes ....................................................................... 32
Tableau 8 : Valeur des surcharges d’exploitation ................................................................ 33
Tableau 9 : Valeur de la pression dynamique ...................................................................... 35
Tableau 10 : Récapitulation des charges permanentes ......................................................... 35
Tableau 11 : Récapitulation des surcharges d’exploitation .................................................. 36
Tableau 12 : Centre de gravité des poteaux ......................................................................... 36
Tableau 13 : Moment d’inertie des poteaux......................................................................... 37
Tableau 14 : Moment à équilibrer dans les poteaux ............................................................ 38
Tableau 15 : Efforts horizontaux dus à l’effet du vent dans le portique .............................. 38
Tableau 16 : Descente des charges due à l’effet du séisme ................................................. 39
Tableau 17 : Récapitulation des charges sur le poteau P1 ................................................... 39
Tableau 18 : Récapitulation des charges sur le poteau P2 ................................................... 40
Tableau 19 : Récapitulation des charges sur le poteau P3 ................................................... 40
Tableau 20 : Récapitulation des charges sur le poteau P4 ................................................... 40
Tableau 21 : Inventaire des charges appliquées ................................................................... 44
Tableau 22 : Charge au niveau N1....................................................................................... 44
Tableau 23 : Charge au niveau N3....................................................................................... 44
Tableau 24 : Charge au niveau N5....................................................................................... 45
Tableau 25 : Les charges verticales appliquées sur la structure .......................................... 45
Tableau 26 : Caractéristique technique du poteau ............................................................... 56
Tableau 27 : L’élancement des poteaux à chaque niveau .................................................... 56
Tableau 28 : Section d’armature longitudinale .................................................................... 57
Tableau 29 : Section minimale des armatures...................................................................... 57
Tableau 30 : Section maximale des armatures ..................................................................... 58
Tableau 31 : Armatures longitudinales ................................................................................ 58

x
Tableau 32 : Effort ultime .................................................................................................... 58
Tableau 33 : Armatures transversales .................................................................................. 58
Tableau 34 : Espacement des armatures transversales dans les zones courantes ................ 59
Tableau 35 : Espacement des armatures transversales dans les zones de recouvrement ..... 59
Tableau 36 : L’enrobage des armatures ............................................................................... 60
Tableau 37 : Type de section de chaque poutre ................................................................... 63
Tableau 38 : Armatures longitudinales des poutres ............................................................. 64
Tableau 39 : Nécessité et nature des armatures d’âme ........................................................ 66
Tableau 40 : Etapes de calcul de la répartition des armatures suivant la méthode de
CAQUOT ............................................................................................................................. 68
Tableau 41 : Répartition des armatures d’âme sur la poutre EH ......................................... 68
Tableau 42 : Vérification vis-à-vis de la contrainte d’adhérence des barres tendues .......... 69
Tableau 43 : Données pour la vérification des flèches à chaque travée .............................. 70
Tableau 44 : Vérification du flèche sur la travée BE ........................................................... 70
Tableau 45 : Vérification du flèche sur la travée EH........................................................... 70
Tableau 46 : Vérification du flèche sur la travée HK .......................................................... 71
Tableau 47 : Charges permanentes du plancher................................................................... 72
Tableau 48 : Charges appliquées sur plancher ..................................................................... 73
Tableau 49 : Moments de la dalle isostatique ...................................................................... 73
Tableau 50 : Moment unitaire réel sur la dalle à l’ELU ...................................................... 74
Tableau 51 : Moment unitaire réel sur la dalle à l’ELS ....................................................... 74
Tableau 52 : Type de section de la dalle .............................................................................. 75
Tableau 53 : Armatures principales de la dalle.................................................................... 75
Tableau 54 : Vérification de la nécessité des armatures d’âme de la dalle .......................... 76
Tableau 55 : Tableau indicatif des contraintes admissibles du sol ...................................... 77
Tableau 56 : Sections d’armatures de la semelle ................................................................. 81
Tableau 57 : Caractéristique des lampes .............................................................................. 82
Tableau 58 : Facteurs de réflexion ....................................................................................... 84
Tableau 59 : Codification des facteurs de réflexion............................................................. 85
Tableau 60 : Nombre de luminaires de chaque pièce au 1ère étage ...................................... 86
Tableau 61 : Nombre de luminaires de chaque pièce au rez-de-chaussée ........................... 86
Tableau 62 : Diamètres minimaux des collecteurs d’appareils ............................................ 88
Tableau 63 : Diamètre intérieur minimal des tuyaux des chutes ......................................... 88
Tableau 64 : Calcul de Q ..................................................................................................... 89

xi
Tableau 65 : Débit de base de chaque appareil .................................................................... 90
Tableau 66 : Quantité des matériaux composant le mortier .............................................. 101
Tableau 67 : Quantité des matériaux composant le béton ................................................. 102
Tableau 68 : Devis descriptif ............................................................................................. 118
Tableau 69 : Détails des déboursés .................................................................................... 127
Tableau 70 : Sous-détails de prix du béton dosé à 350kg/m3 .................................................................. 128
Tableau 71 : Sous-détails de prix du béton dosé à 150kg/m3 .................................................................. 128
Tableau 72 : Sous-détails de prix du mortier dosé à 300kg/m3 .............................................................. 129
Tableau 73 : Sous-détails de prix pour 1m3 de maçonnerie de brique ............................... 130
Tableau 74 : Sous-détails de prix Acier à Haute Adhérence E500 .................................... 131
Tableau 75 : Détails quantitatifs et estimatifs .................................................................... 131
Tableau 76 : Récapitulation du devis quantitatif et estimatif............................................. 135

xii
MEMOIRE BTPE ISTE

INTRODUCTION
A Madagascar, la construction des bâtiments a connu un développement rapide.
L’homme doit toujours suivre le progrès et apprendre les nouvelles techniques de
construction en améliorant le comportement des structures des bâtiments avec des exigences
de performances qui riment souvent avec la modernité.
C’est dans cette conjoncture que les ingénieurs en Génie civil interviennent, pour
effectuer les calculs bien élaborés tout en respectant les exigences du client ou du
propriétaire. En outre, le confort et la sécurité des usagers sont d’une importance primordiale.
Ainsi une maîtrise parfaite des matériaux utilisés, du comportement de la structure locale ou
globale et de la technique de construction adéquate sont nécessaires.
D’où l’idée de ce projet intitulé « ÉTUDE DE LA CONSTRUCTION D’UN
BÂTIMENT R+1 A USAGE HABITATION SIS A AMBOHIDRAPETO ITAOSY,
DISTRICT ANTANANARIVO ANTSIMONDRANO, REGION ANALAMANGA » Pour
cela, nous allons entamer notre travail en première partie par l’environnement du projet.
Ensuite, nous développons en seconde partie l’étude technique. Nous verrons en troisième
partie la technologie de mise en œuvre du projet. Et nous terminerons par l’évaluation
financière.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 1


MEMOIRE BTPE ISTE

PARTIE I : ENVIRONNEMENT DU
PROJET

ANJARASOA Fanomezana Zinot 2


MEMOIRE BTPE ISTE
CHAPITRE I : PRESENTATION DU SITE

1.1. Localisation du projet


Notre projet est implanté à Cité Itaosy, dans la commune d’Ambohidrapeto qui se
situe dans la région Analamanga, province d’Antananarivo. Elle est comprise parmi les 26
communes du district d’Antananarivo Atsimondrano.

Figure 1 : Carte représentant la zone d’étude

ANJARASOA Fanomezana Zinot 3


MEMOIRE BTPE ISTE

Figure 2 : Carte de la Région Analamanga

ANJARASOA Fanomezana Zinot 4


MEMOIRE BTP ISTE

Figure 3 : Carte du projet, Source : Google Maps

1.2. Justification du projet


La ville d’Antananarivo en tant que Capitale de Madagascar est un centre
administratif et regroupe presque toutes les activités importantes que ce soit industrielles ou
commerciales. Cependant, les problèmes de logement augmentent sans cesse. Connaissant
la situation actuelle sur la croissance démographique de la population, la ville
d’Antananarivo connait une forte demande de logement dont les offres n’arrivent pas à
suivre. La majorité se contente d'habitation ne pouvant être qualifiée de décente. La plupart
des logements sont des habitations exiguës, insalubres, humides et mal entretenues.
Il est très difficile d’avoir un terrain pour construire son propre logement et peu de
personnes sont propriétaires de leur habitation. De ce fait, si l’on a un terrain bâtissable, il
est très intéressant de construire son propre logement, d’où notre projet.
Comme son nom l’indique, la ville est une cité. Le taux de natalité dans la
ville d’Itaosy comme dans d’autres pays augmente d’année en année, ce qui entraine
une augmentation du nombre de la population. Toute la cité est presque réhabilitée
et commence à manquer d’espace et d’habitation.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 5


MEMOIRE BTP ISTE
1.3. Relief
La Région fait partie de ce que l’on appelle les hautes terres par rapport à l’ensemble
de l’île. Les Hauts Plateaux situés au Nord et à l’Ouest et dépassant l’altitude de 1 500 mètres,
sont séparés par des vastes vallées drainées par deux fleuves, la Betsiboka et l’Ikopa. Le
Centre se caractérise par l’escarpement de faille de l’Angavo et le paysage de collines de
l’Imerina Est. A l’Ouest, il y a les plaines d’Antananarivo, dont l’aménagement commençait
au temps de la royauté Merina. Le Sud a une altitude plus élevée. C’est une région volcanique
comprenant plusieurs bassins aménagés : Ambatolampy. L’Imerina Central, couvrant une
superficie de 19.081 km2, présente un relief morcelé dont l’altitude varie de 600 à 1 700 m.
Le centre est caractérisé par ses collines escarpées et sa plaine inondable.
L’Est présente un paysage très varié. La région de Manjakandriana est formée par
une succession de collines coupées par un chaos de boules granitiques. Cette cascade de
dômes s’estompe au niveau de la sous-préfecture d’Andramasina. Au Nord, la sous-
préfecture d’Ankazobe fait partie du vaste ensemble des Tampoketsa, surface d’érosion
monotone, uniforme, interrompue par de larges et longues vallées suivies par des rivières au
fond plat et bordées de forêts galeries. Par contre, la sous-préfecture d’Anjozorobe (Nord-
Est) présente un paysage plus ouvert avec des vallées séparant les tanety. Au Sud, la sous-
préfecture d’Ambatolampy est constitué par une fraction du versant oriental de l’Ankaratra.
L’Itasy (environ 6.570 km2), la crête de l’Ankaratra s’abaisse progressivement en une longue
croupe allongée, suivie par des rivières qui découpent la terminaison des plateaux basaltiques
de la sous-préfecture d’Arivonimamo.
Dans la sous-préfecture de Miarinarivo, le bastion d’Ambatomanjaka au Nord (1 500
m) et la montagne du Manja au Sud (1 765 m) forment à l’alignement granitique de direction
méridienne et constituent une ligne de partage des eaux. Dans la sous-préfecture de
Soavinandriana, le massif volcanique de l’Itasy présente des formes diverses allant :
 Des cônes de scories avec leurs coulées et des dômes trachytiques de part et d’autre
d’Analavory ;
 Aux cratères d’explosion (dans les environs d’Ampefy).

1.4. Géologie
Le sous-sol de la Région, de par sa situation au niveau de l’axe central de
Madagascar, est généralement constitué de :
 Granites et migmatites du Tampoketsa (Nord) ;
 Infra-graphite du groupe Ambodiriana, caractéristique du Moyen Ouest de la
Province d’Antananarivo ;

ANJARASOA Fanomezana Zinot 6


MEMOIRE BTP ISTE
 Volcanisme néogène à quaternaire de l’Itasy ;
 Néogène lacustre et granites du Nord Est ;
 Série schisto - quartzo - calcaire du Sud.

Sur ce sous-sol, des formations diverses se sont constituées :


 Le massif volcanique de l’Itasy, en relief sur socle à sol ferralitique brun humifère
(Ambohitompoina Soavinandriana) et sol brun sur basalte récent (Andranomafana,
Belazao) ;
 Les massifs quartziques sont les roches sédimentaires (sables) ayant subi une
métamorphisation ;
 Les massifs granitiques, généralement dispersés sur la bordure occidentale du massif
volcanique de l’Ankaratra dans l’Ouest et dans le Sud, le relief sur socle à sol
ferralitique squelettique ;
 Les hautes pénéplaines latéritiques ou hautes surfaces d’érosion non encrotées sur
roches acides. Les pénéplaines résultant de l’érosion rencontrent des argiles
latéritiques non concrétionnés ;
 Les pénéplaines latéritiques en surface d’aplanissement d’altitude moyenne sur
socles acides. Ces formations caractérisent la partie Ouest de la Région (zones
comprises dans ce qu’on appelle, le Moyen Ouest de Madagascar, dont l’altitude
varie de 800 à 1 000 mètres) ;
 Le relief granito- gneissique épars sur hautes terres latéritiques ondulées ;
 Les cuvettes et plaines alluviales :
 Les cuvettes lacustres qui sont dues à des lavages volcaniques, des coulées de
lave ayant obturé des vallées et retenus, ainsi que les eaux qui s’accumulaient
en arrière. Certaines cuvettes étaient autrefois reliées entre elles. Ces zones
d’alluvions lacustres, généralement fertiles, jouent un rôle important pour
l’occupation humaine ;
 Les plaines alluviales le long des fleuves généralement aménagées en rizière.

1.5. Saison
À Madagascar, on observe deux saisons distinctes :
 La saison sèche et fraiche (ou « Vanim-potoana ririnina »), du 15 avril au 15
octobre ;
 La saison des pluies et chaude (ou « Vanim-potoana fahavaratra »), du 15 octobre
au 15 avril.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 7


MEMOIRE BTP ISTE
Les 2 dates du 15 octobre et du 15 avril sont les repères temporels normaux du climat
de Madagascar pour la séparation de ces 2 saisons ; 2 courtes intersaisons les séparent et
durent chacune environ un mois.
Pendant la saison fraîche ou l’hiver, le principal centre d’action est constitué par la
ceinture anticyclonique tropicale qui dirige sur Madagascar un régime d’alizé du Sud-Est.
Au cours de cette saison, la partie de l’île à l’est de la chaîne faîtière jouit d’un climat humide
« au vent », tandis que la partie ouest subit la sècheresse d’un climat « sous le vent ».
Pendant la saison chaude ou l’été, l’anticyclonique océanique s’affaiblit et une
dorsale liée à l’anticyclone d’arabe intéresse par intermittences le Nord-Ouest du Pays et la
zone de convergence intertropicale étend son influence sur Madagascar.
Le régime d’alizé devient moins régulier et une instabilité orageuse se développe
presque quotidiennement en toutes régions. C’est au cours de cette saison que les dépressions
ou cyclones tropicaux peuvent se produire dans le Sud-Ouest de l’Océan Indien.
Normalement 3 à 4 perturbations tropicales peuvent intéresser Madagascar au cours de la
saison.

1.6. Climat
La Région fait partie du régime climatique tropical d’altitude, supérieure à 900
mètres. Elle est caractérisée par une température moyenne annuelle inférieure ou égale à 20°
C. Ce domaine climatique englobe l’axe central de la haute terre et couvre une grande partie
de la Province d’Antananarivo.
L’année comporte deux saisons bien individualisées : une saison pluvieuse et
moyennement chaude de Novembre à Mars, et une autre fraîche et relativement sèche durant
le reste de l’année. Il existe de nombreux sous-climats. Il est même possible que chaque sous-
préfecture ou chaque commune ait sa spécificité climatique.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 8


MEMOIRE BTP ISTE
CHAPITRE II : ETUDE SOCIO-ECONOMIQUE

2.1. La démographie
Pour une étude socio-économique, il est nécessaire de connaître l’effectif de la
population dans la zone étudiée. Antananarivo Renivohitra, zone concernée, est un district
de la Région Analamanga, sur une superficie de 88 km2. Elle est divisée en 6 arrondissements
ou Firaisana. Chaque arrondissement est subdivisé en quartier ou Fokontany.
La population est fortement concentrée à Anananarivo Renivohitra. Cette pression
démographique dans la capitale de Madagascar résulte du phénomène d’urbanisation qui
attire la population des autres sous-préfectures. Les sous-préfectures d’Ankazobe,
Andramasina,
Anjozorobe comptent le moins de population. Ces zones se caractérisent par
l’enclavement de certaines communes et l’insécurité dans le milieu rural.

Tableau 1 : Evolution de la population de la région Analamanga

TOTAL
DISTRICTS
Hommes Femmes Ensemble
AMBOHIDRATRIMO 218 701 222 981 441 682
ANDRAMASINA 82 464 85 697 168 161
ANJOZOROBE 113 785 112 007 225 792
ANKAZOBE 98 775 96 643 195 418
ANTANANARIVO
328 115 642 364 970 479
ATSIMONDRANO
ANTANANARIVO
220 309 229 116 449 425
AVARADRANO
ANTANANARIVO RENIVOHITRA 616 106 659 101 1 275 207
MANJAKANDRIANA 109 389 110 690 220 079
ANALAMANGA 1 773 778 1 844 350 3 618 128
Source : INSTAT 2019
2.2. Etablissement et services urbains de base
Les établissements de santé, l’adduction en eau potable, en électricité et les
établissements scolaires sont indispensables pour le développement de la population et pour
qu’elle puisse vivre dans de bonnes conditions.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 9


MEMOIRE BTP ISTE

2.2.1. Établissements de santé


Antananarivo étant le chef-lieu de la Région Analamanga, les établissements publics
et privés sont nombreux dans la Capitale ; par exemple les centres hospitaliers universitaires,
maternité, dispensaires urbains, cliniques privées, cabinets médicaux privés, pharmacies et
laboratoires.

Figure 4 : Hôpital HJRA

2.2.2 Approvisionnement en eau


L’alimentation en eau potable est assurée soit par les réseaux de distribution de la
JIRAMA, soit par des bornes fontaines. Mais l’approvisionnement en eau dans la villen’est
pas encore satisfaisant. Des progrès restent à faire comme approvisionner toute la population
en eau potable et augmenter le nombre de bornes fontaines, car dans la ville, 75 % de la
population utilise encore les bornes fontaines publiques.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 10


MEMOIRE BTPE ISTE
ESPA

Figure 5 : JIRAMA

2.2.3 Education
L'éducation est considérée comme un élément important du développement des
personnes, améliorant ses conditions de vie, la société. La Commune Urbaine de
Fianarantsoa dispose des centres de formation supérieure les plus développés à Madagascar,
grâce notamment à la présence de l’Université de Fianarantsoa, et à l’émergence de
nombreux établissements de formation supérieurs privés.

Figure 6 : Université d’ISTE

ANJARASOA Fanomezana Zinot 11


MEMOIRE BTPE ISTE
ESPA

Figure 7 : Université ISTE Fianarantsoa

2.3. Activités économiques

2.3.1 Secteur primaire


 Cultures vivrières
Dans l’ensemble de la région, les cultures vivrières occupent plus de 95 % des
superficies cultivées. Les principales cultures sont le riz, le manioc, le maïs, la patate douce,
le haricot et la pomme de terre.

Figure 8 : Légumes

ANJARASOA Fanomezana Zinot 12


MEMOIRE BTPE ISTE
ESPA

Figure 9 : Riz

 Elevages
De parts son climat et sa position charnière entre les autres Régions, la région
d’Antananarivo est à tous points de vue, favorables à l’élevage.

Figure 10 : Bœuf de Madagascar

ANJARASOA Fanomezana Zinot 13


MEMOIRE BTPE ISTE
ESPA

Figure 11 : Elevage des porcs à Madagascar

2.3.2 Secteur secondaire


La partie « GRAND TANA » occupe une place importante en termes de marché de
consommation.
Quatre zones industrielles peuvent être distinguées aux alentours de la Capitale
:
 À l’Est, sur le long de la RN2 ;
 Au Nord - Est, le long de la route d’Ambohimangarova et d’Anjozorobe ;
 Du côté d’Ambohijatovo et de la gare Soanerano ;
 Au Sud, le long de l’avenue Général Ratsimandrava, le lotissement Forello à
Tanjombato.

2.3.3 Secteur tertiaire


Une forte dominance des entreprises œuvrant dans le secteur tertiaire est à noter quel
que soit le type d’entreprise dans la région. Analamanga est la région où la densité de la
population est la plus élevée du pays et le réseau routier le plus important. Cette situation
exceptionnelle a facilité les échanges dans la région et a fait développer le secteur tertiaire.

� Commerce
La ville d’Antananarivo constitue un pôle commercial très important car elle est à la
fois un centre de consommation et de distribution.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 14


MEMOIRE BTPE ISTE
� Transport
 Transport aérien
La Région dispose de l’aéroport d’Ivato, une porte d’entrée importante pour les
éventuels investisseurs étrangers. Le trafic est destiné autant pour l’interrégional que
l’international.

Figure 12 : Aéroport Malagasy

Figure 13 : Avion Air Madagascar

 Transport routier
Bénéficiant de la présence de la Capitale, la Région Analamanga dispose du réseau
routier dont la densité est la plus importante du pays.
Le transport dans la région est fortement marqué par la dominance du trafic routier
mais les infrastructures sont estimées insuffisantes. De ce fait, des embouteillages sont

ANJARASOA Fanomezana Zinot 15


MEMOIRE BTPE ISTE
constatés à toutes les entrées de la ville d’Antananarivo et à l’intérieur de la
Commune aux heures de pointe.

Figure 14 : Embouteillage dans la capitale

� Tourisme
Antananarivo se présente comme la porte de Madagascar pour les visiteurs, à partir
de laquelle se distribuent les flux touristiques régionaux. Les sites touristiques y sont des
plus variés.
D’autant plus, Antananarivo fait partie des villes possédant les plus grands hôtels du
pays, à l’exemple du Carlton à Anosy, l’hôtel 5 étoiles à Ivato, Tour Orange Ankorondrano,

Le tableau suivant montre les différents établissements hôteliers, les lieux de
villégiature et d’attraction touristique :

Tableau 2 : Site touristique d’Analamanga


LIEUX SITES TOURISTIQUES
Amboditsiry Résidence du Premier Ministre Rainilaiarivony
Antaninarenina Palais d’Ambohitsorohitra
Tsimbazaza Parc zoologique et botanique
Andafiavaratra Rova Manjakamiadana
Avaratr’Ambohitsaina Mausolée national

ANJARASOA Fanomezana Zinot 16


MEMOIRE BTPE ISTE
CHAPITRE III : PRESENTATION ARCHITECTURALE

3.1. Présentation architecturale

3.1.1 Généralités
L’architecture est un art, une science de bâtir les volumes nécessaires à l’homme pour
vivre et exercer ses activités, en conciliant l’esthétique, les besoins fonctionnels, les
contraintes techniques et les exigences administratives quel que soit le type de construction
envisagée.

3.1.2 Forme
En somme le bâtiment a une forme rectangulaire de longueur 12.8 m et de largeur
8.6 m. Il est composé de 2 niveaux dont un rez-de-chaussée et un étage. Sa façade principale
est orientée au Sud-Ouest, avec l’entrée principale se dirigeant vers le Sud-Ouest. Le
bâtiment occupe 110 m2 du terrain.

Figure 15 : Forme du bâtiment et orientation, Source : AutoCAD, 2017

3.1.3 Présentation de chaque niveau


Le bâtiment à construire se situe à Ambohidrapeto Itaosy. Ce terrain a une
surface de 452 m2. N’ayant qu’un seul étage, nous prévoyons d’utiliser un escalier
pour la circulation.

Avant l’exécution d’un plan, il est indispensable d’établir un plan de


distribution ou organigramme sur lequel on peut localiser les différentes activités
quotidiennes de la famille. Cela aidera à définir les liaisons ou les séparations
souhaitées entre les différentes activités de la journée. Voici un aperçu général du
rez-de-chaussée.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 17


MEMOIRE BTPE ISTE

Figure 16 : Organigramme RDC, Source : AutoCAD, 2017

Figure 17 : Organigramme du 1ère étage, Source : AutoCAD, 2017

3.2. Matériaux des éléments structurels du bâtiment

3.2.1 Ossature
C’est le support rigide en gros-œuvre, ce sont les éléments de l’ouvrage qui assurent
la stabilité et cette structure est réceptrice du remplissage en parois pour constituer l’abri.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 18


MEMOIRE BTPE ISTE
Elle constitue l’appui de la construction, celle qui reçoit les charges.
Nous pouvons choisir parmi les cinq ossatures suivantes :
 Le mur porteur : il représente une rigidité gênante, pour les aménagements intérieurs
du bâtiment de grande hauteur. Il n’est pas monolithe ;
 L’ossature en bois : il nécessite des traitements spécifiques ;
 L’ossature métallique : leurs assemblages se font avec la plus grande facilité au
moyen des équerres, de couvre-joints et par superpositions quelconques de métal qui
sont réunies entre elles par des attaches. Leur agent destructeur est l’oxydation. Donc
les constructions métalliques ont besoin d’un entretien périodique, d’autre part, ils ne
sont pas susceptibles de résister à l’incendie. Leur utilisation est avantageuse pour les
constructions de grande portée. Toutefois, l’Acier est un matériau importé ce qui est
très cher ;

 L’ossature en béton précontraint, il n’est pas commode que pour les ouvrages de
grandes portées, supportant une charge importante. Leur mise en œuvre nécessite de
nouvelles techniques et d’engins spéciaux, par conséquent leur coût est très élevé ;
 L’ossature en béton armé qui est une association de matériaux résistant à la
compression (le béton et l’acier) et à la traction (l’acier). Pour des immeubles
d’habitation, plusieurs de ses propriétés sont en rapport direct avec le confort et la
sécurité des occupants des lieux. En effet du point de vue confort, le béton offre une
bonne isolation acoustique et thermique. Ces qualités permettent d’éviter un
important écart de température. Du point de vue sécurité, par exemple, c’est en
particulier sa résistance mécanique au feu que l’on peut noter avec une stabilité au
feu d’environ une heure et demie. De plus, elle s’avère économiquement pour les
bâtiments dont le nombre d’étages est inférieur à dix.
Nous avons choisi cette dernière comme ossature de notre bâtiment

3.2.2 Toiture
Le type de toiture choisi est la toiture terrasse pour conserver l’aspect moderne du
bâtiment et pour assurer un meilleur contreventement. La toiture sera réalisée en béton armé.

3.2.3 Plancher
Le plancher joue un rôle de séparation de deux niveaux successifs pour donner une
surface habitable ; de support pour toutes les surcharges d’exploitation dans une pièce et les
transmettent aux éléments porteurs qui sont les ossatures du bâtiment afin de les transmettre
dans les fondations.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 19


MEMOIRE BTPE ISTE
Pour notre cas, on a choisi d’adopter une dalle pleine comme variante retenue pour
notre plancher afin d’assurer l’isolation phonique de notre bâtiment. Le matériau utilisé sera
le Béton armé avec une épaisseur importante qu’on trouvera dans la partie suivante « ETUDE
TECHNIQUE » concernant le pré dimensionnement des éléments porteurs.

3.2.4 Remplissage
Le remplissage est en briques, car les parpaings résistent bien aux incendies et à
d’autres catastrophes, mais il est lourd. Alors mieux vaut opter pour un remplissage en
briques artisanales qui présentent de même une bonne résistance et bien plus économique et
légère que les parpaings.

3.2.5 Escalier
Nous avons opté pour un escalier en béton pour mieux obtenir les formes voulues
grâce au moulage par coffrage.

3.2.6 Revêtement
Pour des raisons architecturales, on adoptera un revêtement en carreaux pour
certaines parties du bâtiment comme la cuisine et les salles d’eau et en parquets en bois pour
les chambres, le bureau et le séjour.

3.3. Condition d’habitabilité


Chaque pièce avec ses meubles ou équipements fixes doit satisfaire dans les
meilleures conditions les besoins des futurs utilisateurs. Elles doivent répondre à plusieurs
critères de confort.
 Un confort thermique ;
 Un confort acoustique ;
 Une meilleure sécurité du bâtiment vis-à-vis des incendies ;
 Un éclairage adapté et confort visuel.

3.3.1 Confort thermique


Le corps humain s'adapte en permanence aux conditions de son environnement, pour
maintenir constante sa propre température interne, par thermorégulation.
Une bonne condition sur le plan thermique améliore la concentration et la qualité de travail.
La recherche du meilleur confort thermique est l'objet des techniques de climatisation, de
chauffage et de ventilation.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 20


MEMOIRE BTPE ISTE

3.3.2 Confort acoustique


Le bruit est une gêne pour l’homme, qu’il travaille ou qu’il se repose. Cela peut
provoquer le stress chez certaines personnes. Vu que notre projet est destiné à un usage
d’habitation dont un bureau est installé au Rez-de-chaussée, il faut réduire les bruits
extérieurs pour offrir un meilleur confort aux usagers.
Les murs sont en briques creuses d’épaisseur 20 cm avec ajout d’enduit de 1 cm sur chaque
face pour les murs extérieurs. Grace aux vides que ce matériau présente à l’intérieur, il y aura
la dissipation de la transmission sonore ou pratiquement l’insonorisation. Le plancher

en dalle pleine en béton armé et le plafond possèdent un bon niveau de l’isolation acoustique
pour chaque niveau.

3.3.3 Sécurité contre l’incendie


Comme tous bâtiments à usage collectif, il faut prévoir à tout prix le risque
d’incendie.
Le choix des matériaux, installation de détecteurs d'incendie et alarmes associées,
d’extincteurs, accessibilité des bâtiments aux véhicules des pompiers.

3.3.4 Eclairage
La lumière naturelle peut assurer l’éclairage intérieur de chaque niveau du bâtiment
grâce aux ouvertures. Néanmoins, il faut prévoir des sources lumineuses pour les pièces qui
demandent un éclairage spécifique pour assurer les conditions de travail telles que le bureau,
la cuisine ; ainsi que pour l’usage nocturne.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 21


MEMOIRE BTPE ISTE

CONCLUSION PARTIELLE
L’étude effectuée dans cette première partie nous a permis de présenter le projet et
de voir l’architecture du bâtiment afin de concevoir les ouvrages à partir de toutes les données
que nous avons déjà pu recueillir. L’étude technique sera l’objet de la partie suivante de ce
travail.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 22


MEMOIRE BTPE ISTE

PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE

ANJARASOA Fanomezana Zinot 23


MEMOIRE BTPE ISTE
Comme le titre l’indique, nous allons, dans cette deuxième partie, procéder aux
différents calculs nécessaires pour connaître les différentes sollicitations exercées sur la
structure du bâtiment, pour en déduire les dimensions définitives de chaque pièce, la quantité
et la disposition des armatures pour les pièces en béton armé. Nous allons aussi étudier les
éléments du second œuvre : l’éclairage, l’assainissement et l’adduction d’eau.

CHAPITRE IV : PRE-DIMENSIONNEMENT

4.1. Plancher en béton armé

Le plancher est un élément de la structure capable de supporter des charges. Il est


donc indispensable de le pré-dimensionner afin de connaître l’épaisseur qu’il faudrait pour
que le plancher puisse assumer son rôle de structure porteuse.

Figure 18 : Représentation de la dimension de la dalle

Pour le calcul, on considère le cas le plus défavorable, ce sera alors celle qui aura la
plus grande surface qui aura pour dimension :
 Lx : dimension suivant la petite portée ;
 Ly : dimension suivant la grande portée.

Prenons :

 Lx : 400 cm ;
 Ly : 500 cm.

Pour le calcul de l’épaisseur finale « e » du plancher nous avons la relation


suivante
𝐿 𝐿
≤𝑒≤
25 20

 lx = 16 cm
25
 lx = 20 cm
20

ANJARASOA Fanomezana Zinot 24


MEMOIRE BTPE ISTE
Nous prendrons alors e = 16 cm pour avoir une isolation phonique et un coût réduit.

4.2. Poutre en béton armé

Les poutres ont pour rôle de transmettre aux poteaux les efforts dus aux changements
verticaux ramenés par les planchers.
Les poutres de notre bâtiment sont des éléments en béton armé de section
rectangulaire.

Figure 19 : Représentation de la dimension de la poutre

4.2.1 La hauteur h
La hauteur de la poutre est obtenue d’après la condition de rigidité ou de non
déformabilité qui est caractérisée par la relation :
𝐿 𝐿
≤ℎ≤
15 10
Avec :

 L : la portée maximale de la poutre ;


 h : la hauteur de la poutre.
Nous avons donc :

Tableau 3 : Prédimensionnement de la poutre

Poutre L [m] L/20 [cm] L/16 [cm] h [m]


Longitudinale 4,2 28 42 40
Transversale 3,2 21,5 32 30
Nous retiendrons les valeurs suivantes :
 Pour les poutres longitudinales, h = 40 cm ;
 Pour les poutres transversales, h = 30 cm.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 25


MEMOIRE BTPE ISTE
4.2.2 La largeur b
La largeur b doit vérifier la règle de bonne construction suivante : 0,3ℎ ≤ b ≤ 0,6ℎ
Où : h : hauteur de la poutre et ;
b : largeur de la poutre.
AN : 0,3h = 0,3 × 0,40 = 0,12 m ;
0,6h = 0,6 × 0,40 = 0,24 m.
Nous prendrons b = 20 cm pour les poutres longitudinales et transversales pour une
bonne conception.

4.2.3 Récapitulation
Nous aurons comme dimension des poutres :

Tableau 4 : Récapitulation des dimensions de la poutre

Dimensions Poutre Poutre


longitudinale transversale

h [m] 0,40 0,30

b [m] 0,20 0,20

4.3. Poteau en béton armé

Un poteau est un élément généralement Vertical, rarement incliné, dont une


dimension, la longueur, est grande par rapport aux deux autres dimensions. Il est destiné
principalement à des charges gravitaires de la structure.
Pour le pré dimensionnement du poteau, nous supposerons que ce dernier est sollicité
en compression simple

ANJARASOA Fanomezana Zinot 26


MEMOIRE BTPE ISTE

Figure 20 : Représentation des dimensions du poteau

Méthode de calcul :
Pour des poteaux carrés comme dans notre cas, la condition de non flambement doit
être respecté
𝑙𝑓
telle que : ≤ 14,4
𝑎

Avec :

lf = longueur de flambement telle que 𝒍𝒇 = 0,7* l0 (longueur libre du poteau).


Pour le rez-de-chaussée, on a l0 = 2.8 m et pour l’étage, l0 = 2.8 m
a = la plus petite dimension du poteau.
Pour le pré dimensionnement du poteau, on utilisera la formule suivante :
𝑵𝒖
𝐵≥
𝟎.𝟗∗𝒇𝒃𝒖
.

𝑢 = n*q*S [MN] : effort normal de compression avec :n :


nombre de niveaux supportés par le poteau ;
q : la charge supposée amenée par l’étage 1 < q < 1,5 [T/m2].
On prendra q = 1,25 [T/m2]
S : surface d’influence du poteau ;
B : la section du poteau. [m2] avec B = a*b.
Et comme on a que des poteaux carrés, alors a = b

ANJARASOA Fanomezana Zinot 27


MEMOIRE BTPE ISTE
La valeur de la contrainte de compression du béton

0,85 ∗ 𝑓𝑐28
𝑓𝑏𝑢 =
𝜃 ∗ 𝛾𝑏

𝑓𝑏𝑢 : valeur de la contrainte à la compression du béton


𝑓𝑐28 : résistance caractéristique du béton à 28 jours d’âge. Ici, 𝑓𝑐28 = 25𝑃𝑎
: coefficient qui dépend de la durée d’application « t » de la combinaison d’action
(Pour t ≥ 24h, on a ө = 1)
𝛾𝑏: coefficient de sécurité du béton (combinaison fondamentale) égale à 1,25 D’où,

Tableau 5 : Calcul de B

Niveau n q [T/m2] S [m2] N [MN] B [m2] a=b [m]


RDC 2 1,25 13.44 0.336 0.03 0.17
R+1 1 1,25 13.44 0.168 0.02 0.14

Nous prendrons alors a = b = 20 cm pour assurer une homogénéité de dimensions vu que la


base de la poutre est de 20 cm.
Vérification de la condition non flambement :
Tableau 6 : Vérification de la condition de non-flambement

Niveau l0 [m] lf [m] a [m] lf /a Condition Observations


R+1 2.8 1.96 0.20 9.8 14,4 Vérifiée
RDC 2.8 1.96 0,20 9.8 14,4 Vérifiée

4.4. Escalier en béton armé

-H : Hauteur d’étage
-n : Nombre de contre
marche
-G : Giron
-h : Hauteur du contre
marche
-ep : Epaisseur paillasse
-L :Longueur de la paillasse

Figure 21 : Une volée d’escalier

ANJARASOA Fanomezana Zinot 28


MEMOIRE BTPE ISTE
Pour notre escalier en béton armé, ses dimensions doivent être vérifiées par la
formule de Blondel : 60 cm ≤ G + 2h ≤ 64 cm

4.4.1 Nombre de contre marche


Ce nombre s’obtient par la formule suivante :
𝐻
n=

Avec :
 H : la hauteur entre plancher, H=2.8m ;
 h : la hauteur d’une contremarche, telle que 16cm ≤ h ≤ 18cm, nous prendrons
h=17.5cm.
Donc n = 16
4.4.2 Le giron
Selon Blondel, G + 2h = 60 à 64 cm
On prend G + 2h = 64
D’où G = 25 cm

4.4.3 Palier intermédiaire


L’emmarchement E doit respecter les règles suivantes :
E ≥ 0.80m pour les étages courants alors on fixe E = 0.90m
La largeur du palier intermédiaire doit vérifier cette condition : lp = 1.2E
RDC : lp = 1.08 m

ANJARASOA Fanomezana Zinot 29


MEMOIRE BTPE ISTE
CHAPITRE V : DESCENTE DES CHARGES

La descente des charges permet de déterminer les actions qui s’exercent sur un
élément d’ouvrage, soit directement (poids des personnes sur un plancher), soit par
l’intermédiaire d’autres éléments, afin de procéder à l’étude mécanique et au
dimensionnement de celui-ci.

5.1. Choix de la file à étudier


Pour le calcul de la descente des charges, nous avons pris la file E car elle semble
être la plus chargé.

Figure 22 : La file à étudier avec la surface d’influence de chaque poteau

ANJARASOA Fanomezana Zinot 30


MEMOIRE BTPE ISTE

Figure 23 : La coupe du portique

5.2. Inventaire des charges


Les ouvrages du génie civil sont, dans la majorité des cas, soumis à des actions
horizontales et verticales et c’est la fondation qui assure la transmission de ces charges au
sol support.
On peut en distinguer trois types :
 Les actions permanentes ;
 Les actions variables ;
 Les actions accidentelles.

5.2.1 Les actions permanentes


Les charges permanentes, notées par G, sont celles dont l’intensité est constante, ou
très peu variable dans le temps. Elles sont obtenues à partir des dimensions géométriques
des éléments et des ouvrages, déduites des plans et du poids volumique des matériaux les
constituant.
La valeur des charges de quelques éléments de structure sont représentés dans le
tableau suivant :

ANJARASOA Fanomezana Zinot 31


MEMOIRE BTPE ISTE
Tableau 7 : Valeur des charges permanentes

Eléments de structure Désignation Charges Unités


Dalle pleine en Béton Armé (e=16cm) 400 daN/m²
Toiture terrasse Etanchéité 20 daN/m²
inaccessible
TOTAL 420 daN/m²
En béton armé 2 500 daN/m3
chéneau
TOTAL 2 554 daN/m²
Brique (e= 20cm) 380 daN/m²
Mur de remplissage Enduits 2 faces 54 daN/m²
TOTAL 434 daN/m²
Dalle pleine en BA 400 daN/m²
Revêtement avec chape de mortier de ciment 60 daN/m²
Plancher (e=0,04cm)
TOTAL 460 daN/m²
En béton armé 2 500 daN/m3
Poteau
TOTAL 2 500 daN/m²
En béton armé 2 500 daN/m3
Poutre
TOTAL 2 500 daN/m3
En béton armé d'épaisseur = 15cm 375 daN/m²
Balcon
TOTAL 375 daN/m²

5.2.2 Les actions variables


Elles sont celles dont l’intensité varie fréquemment.Les actions variables
comprennent :
 Les surcharges d’exploitation ;
 Les charges climatiques.

5.2.2.1 Les surcharges d’exploitation


Les surcharges d'exploitation sont celles qui résultent de l'usage des locaux par
opposition au poids des ouvrages qui constituent ces locaux, ou à celui des équipements
fixes. Elles correspondent au mobilier, au matériel, aux matières en dépôt et aux personnes
et pour un mode normal d'occupation. Selon la Norme Française NF P 06-001 de l’AFNOR,
on a :

ANJARASOA Fanomezana Zinot 32


MEMOIRE BTPE ISTE
Tableau 8 : Valeur des surcharges d’exploitations

DÉSIGNATION CHARGE UNITÉ


Balcon 350 daN/m²
Salle d'eau 250 daN/m²
Séjour 150 daN/m²
Escalier 250 daN/m²
Cuisine 175 daN/m²
Bureau 250 daN/m²
Dégagement 250 daN/m²
Chambre 150 daN/m²
Poussière 20 daN/m²
Toitures Entretien 100 daN/m²
Sous-total 120 daN/m²

NF P 06-001, JUIN 1986

5.2.2.2 Les charges climatiques


Les charges climatiques comprennent :
 Les effets de la neige Sn ;
 Les effets du vent W.

a. Les effets de la neige Sn


Comme notre projet se situe dans une zone tropicale, là où la neige n’existe pas, nous
ne tiendrons pas en compte ce cas de charge.

b. Les effets du vent W


Madagascar, un pays tropical, est victime chaque année du passage des cyclones
apportant des vents frappant forts.
 La pression dynamique de base q10, n ;
Par convention, les pressions dynamiques de base normale et extrême sont celles qui
s’exercent à une hauteur de 10 m au-dessus du sol. Pour Antananarivo, la valeur de cette
pression est :
 Vent normal : 10 = 124 daN/m2 ;

ANJARASOA Fanomezana Zinot 33


MEMOIRE BTPE ISTE
 Vent extrême : 10, = 217 daN/m2 .

 La pression dynamique corrigée qd


Elle est donnée par la formule suivante :
𝒒𝒅 = 𝒒𝟏𝟎,𝒏 * 𝑪𝒉 * 𝑪𝒎 * 𝑪𝒔 * 𝜹

: Pression dynamique normal de base ;


𝐶ℎ : Effet de hauteur ;
𝐶𝑚 : Effet de masque ;
𝐶 : Effet de site ;
𝛿 : Effet de dimension

 Effet de hauteur 𝐶ℎ


La pression du vent est une fonction croissante de la hauteur et dépend de la
configuration du bâtiment.
H est la hauteur au-dessus du sol, l’effet de la hauteur s’obtient par la relation :

𝐻 + 18
𝐶ℎ = 2.5 ∗
𝐻 + 60
Avec H = 7 m au total, 𝐶ℎ= 0.93

 Effet de site 𝐶𝑠


Selon l’expression du site, les coefficients suivants sont à appliquer :
 Site abrité : 0,8 (exemple : fond de cuvette bordé de collines ...) ;
 Site normal : 1,00 (exemple : plaine ou plateau de grande étendue, pente < 10%...).

Site exposé : 1,2 (exemple : au voisinage de la mer, bord de falaise …).


Pour notre cas, nous opterons pour un site normal qui correspond à la situation du
projet.
Soit 𝐶𝑠 = 1.
 Effet de masque 𝐶𝑚
Comme notre site n’est masqué par aucune construction voisine, nous allons
considérer alors 𝐶𝑚 = 1.

 Effet de dimension 𝛿
C’est un coefficient qui réduit les pressions dynamiques de base .Il dépend de la

ANJARASOA Fanomezana Zinot 34


MEMOIRE BTPE ISTE
hauteur et de la plus haute grande surface du bâtiment offert au vent .Selon le diagramme
NV 65-RIII.2,on peut prendre pour Antananarivo une valeur moyenne de 𝛿 = 0.71

Tableau 9 : Valeur de la pression dynamique

Pression dynamique de base qd,n qd,ex

Vent Normal 82.13 -

Vent Extrême - 143.72

5.2.3. Les actions accidentelles


Ces actions sont celles provenant de phénomènes se produisant rarement et avec une
faible durée d’application, voire les charges sismiques, les autres charges comme vibration
due aux machines tournantes, explosion, incendie.

5.3. Descente des charges


5.3.1 Descente des charges due aux charges verticales
Voici ci-après les tableaux récapitulatifs des résultats de calcul des charges
permanentes et des surcharges d’exploitation.

5.3.1.1 Charges permanentes


Tableau 10 : Récapitulation des charges permanentes

Niveau Poteau 1 [daN] Poteau 2 [daN] Poteau 3 [daN] Poteau 4 [daN]


N1 4 346 6 635 7 973 6 086
N2 4 626 6 915 8 253 6 646
N3 10 846 15 935 25 504 16 989
N4 11 126 16 215 25 784 17 549
N5 17 347 22 468 43 035 27 098
N6 17 447 22 568 43 135 27 198

ANJARASOA Fanomezana Zinot 35


MEMOIRE BTPE ISTE
5.3.1.2 Surcharges d’exploitation

Tableau 11 : Récapitulation des surcharges d’exploitation

Poteaux P1 P2 P3 P4 Unité
Surfaces 4,2 10,92 13,44 6,72 m²
N1 504 1310 1613 806,4 DaN
N2 504 1310 1613 806,4 DaN
N3 1554 4040 4973 2486 DaN
N4 1554 4040 4973 2486 DaN
N5 2604 6770 8333 4166 DaN

5.3.2 Descente des charges due aux charges horizontales


5.3.2.1 Centre de gravité Xg
Le centre de gravité est déterminé par la relation :
∑ 𝑥𝑖∗𝑆𝑖
𝑥𝑔 = ∑ 𝑆𝑖

Avec :

 𝒙𝒊 : la distance cumulée de chaque poteau (m) ;


 Si : la section de chaque poteau.

Tableau 12 : Centre de gravité de s poteaux

Section [cm2] Distance cumulée [m] Xg


Poteau ∑Xi Si ∑Si
[m]
S1 S2 S3 S4 X1 X2 X3 X4
1er étage 400 400 400 400 0,00 2 5.2 8.4 0.624 0.16 3.90
RDC 400 400 400 400 0,00 2 5.2 8.4 0.624 0.16 3.90

Figure 24 : Distance cumulée de chaque poteau

ANJARASOA Fanomezana Zinot 36


MEMOIRE BTPE ISTE

5.3.2.2 Moment quadratique Ig


Il est défini par la formule suivante : 𝑰𝑮 = (𝑺𝒊 ∗ 𝒅𝟐).𝒊
Avec di : Position des poteaux par rapport au centre de gravité 𝑋

Figure 25 : Position des poteaux par rapport à G

Tableau 13 : Moments d’inertie des poteaux

Niveau d1 [m] d2 [m] d3 [m] d4 [m] 𝑰𝒈 [m4]


1er étage 3,90 1,90 1,30 4,50 1,63
RDC 3,90 1,90 1,30 4,50 1,63

5.3.2.3 Descente des charges

Le moment à équilibrer dans les poteaux est défini par la relation :𝒊 = 𝑭𝒊 ∗ 𝒁𝒊

F : la résultante des efforts horizontaux au-dessus de chaque plancher telle que :


Z : bras de levier (m).

ANJARASOA Fanomezana Zinot 37


MEMOIRE BTPE ISTE

Tableau 14 : Moment à équilibrer dans les poteaux

Niveau h F= Sv = h.L.v Z M= F. Z
m DaN m DaN.m
N1 0,5 302 0,25 76
N2 3,5 2117 1.75 3704
N3 3,5 2117 1.75 3704
N4 6,5 3931 3,25 12776
N5 6,5 3931 3,25 12776

Le moment va introduire dans les poteaux des efforts Fi tels que : 𝐹𝑖 =M∗𝑑𝐼𝑔𝑖∗𝑆𝑖

Tableau 15 : Efforts horizontaux dus à l’effet du vent dans le portique

Niveau F1 F2 F3 F4
DaN DaN DaN DaN
N1 7 4 2 8
N2 354 173 118 409
N3 354 173 118 409
N4 1222 596 407 1411
N5 1222 596 407 1411
5.3.3 Descente des charges dues aux actions accidentelles
À Madagascar, le séisme est un phénomène assez rare.
Les efforts qui en résultent peuvent s’exercer en plan selon une direction quelconque
qui peut être oblique sur la verticale, donc il peut avoir deux composantes (verticale et
horizontale).
En général, on tient compte uniquement de la composante horizontale pour le calcul,
𝐺
soit 𝐻=
100

G : charge permanente des poteaux ;


H : la composante horizontale du séisme.
On a la même relation que celle de l’effet du vent pour les charges 𝐹 que transmet l’effet du
séisme aux poteaux, donc cette charge peut être déterminée par la relation suivante :

Avec M : Moment équilibré pour chaque niveau avec = ∆𝐻. 𝑍

ANJARASOA Fanomezana Zinot 38


MEMOIRE BTPE ISTE

Tableau 16 : Descentes des charges dus à l’effet du séisme

Niveau H=G/100 ΔH Z M=ΔH.Z


DaN DaN m DaN.m
N1 - - - -
N2 264 264 3 793
N3 264 264 3 793
N4 1099 442 6 2654
N5 1099 442 6 2654

Nous constatons que l’effet de séisme est négligeable face aux autres actions, donc il ne sera
pas considéré dans les calculs.
5.4. Combinaison d’actions
Selon la règle de BAEL 91 modifiée 99, deux combinaisons d’actions sont à
considérer :
 À l’ELU : 1,35G + 1,5Q + W
 À l’ELS : G + Q + 0,77W
Sachant que :
G : charge permanente
Q : surcharge d’exploitation
W : effet du vent
Les calculs sont faits en admettant que les poutres reposent simplement sur les
poteaux. Cette façon sous-estime la charge des poteaux centraux, mais surcharge un peu les
poteaux de rive. Donc, ces combinaisons d’actions vont être minorées de 10% pour les
poteaux de rive et majorées de 15% pour les poteaux centraux.
Les tableaux suivants nous récapitulent ainsi les résultats des charges.
Tableau 17 : Récapitulation des charges sur le poteau P1
Niveau G Q W ELU ELS 0,9*ELU 0,9*ELS
Unité daN daN daN daN daN daN daN
N1 4346 504 7 6630 4856 5967 4370
N2 4626 504 354 7356 5403 6620 4863
N3 10846 1554 354 17328 12673 15595 11406
N4 11126 1554 1222 18574 13622 16717 12260
N5 17347 2604 1222 28547 20892 25692 18803

ANJARASOA Fanomezana Zinot 39


MEMOIRE BTPE ISTE

Tableau 18 : Récapitulation des charges sur le poteau P2

Niveau G P W ELU ELS 0,9ELU 0,9ELS


Unité daN daN daN daN daN daN daN
N1 6635 1310 4 10927 7949 9834 7154
N2 6915 1310 173 11474 8359 10327 7523
N3 15935 4040 173 27746 20108 24971 18098
N4 16215 4040 596 28546 20714 25692 18643
N5 22468 6770 596 41083 29697 36975 26727

Tableau 19 : Récapitulation des charges sur le poteau P3

Niveau G P W ELU ELS 0,9ELU 0,9ELS


Unité daN daN daN daN daN daN daN
N1 7973 1613 2 13185 9587 11866 8629
N2 8253 1613 118 13679 9957 12311 8961
N3 25504 4973 118 42008 30568 37807 27511
N4 25784 4973 407 42675 31071 38408 27964
N5 43035 8333 407 71004 51682 63904 46514

Niveau G P W ELU ELS 0,9ELU 0,9ELS


Unité daN daN daN daN daN daN daN
N1 6086 806 8 9435 6899 8491 6209
N2 6646 806 409 10591 7768 9532 6991
N3 16989 2486 409 27073 19790 24366 17811
N4 17549 2486 1411 28831 21121 25948 19009
N5 27098 4166 1411 44242 32350 39818 29115

ANJARASOA Fanomezana Zinot 40


MEMOIRE BTPE ISTE
CHAPITRE VI : ETUDE PORTIQUE

6.1. Méthode de calcul


Il faut tenir compte des hypothèses ci-dessous afin de bien comprendre le calcul des
sollicitations :
 La répartition des charges et les surcharges agissant sur la surface du plancher ;
 La répartition uniforme de la charge des cloisons sur les planchers.

Le calcul des sollicitations peut se faire par plusieurs méthodes :


 Méthode de Cross ;
 Méthode forfaitaire combinée avec celle de Caquot ;
 Méthode de rotation ;
 Méthode des éléments finis.

Dans ce projet, nous allons utiliser la méthode de CROSS.

6.2. La méthode de Hardy Cross


6.2.1 Définition et but de la méthode
La méthode permet de déterminer les moments fléchissants et les efforts tranchants
s’exerçant sur un système de poutre hyperstatique à nœuds rigides sous l’action des forces
extérieures.
Cette méthode consiste à prendre, comme valeur approchée du moment cherché, le
moment qui serait transmis par le nœud à la barre si celle- ci était parfaitement encastrée et
à déterminer quelles corrections qu’il faut apporter à ce moment pour obtenir le moment réel.

6.2.1.1 Le moment fléchissant


Connaissant la valeur des moments aux appuis de la barre considérée AB, le moment
en un point x est obtenu par la formule :

 (𝑥) : le moment fléchissant au point d’abscisse x de la poutre droite isostatique, de


même portée et supportant les mêmes charges ;
 (𝑥) : le moment fléchissant au point d’abscisse x ;
 : le moment transmis par le nœud A à la barre BC ;

ANJARASOA Fanomezana Zinot 41


MEMOIRE BTPE ISTE
 : le moment transmis par le nœud B à la barre CB.

6.2.1.2 Effort tranchant


L’effort tranchant dans la section d’abscisse x s’obtient par :

Avec 𝜃 : effort tranchant dans la barre droite de même portée reposant sur deux appuis
simples et supportant les mêmes charges.

6.2.1.3 Moment d’encastrement Parfait dans chaque barre


Le déblocage des nœuds se fait à partir des moments qui lui sont appliqués pour les
répartir proportionnellement au coefficient de répartition Ci de chaque barre et avec le signe
contraire :
Moment fléchissant dans une barre BX

Où : M est la somme des moments d’encastrement parfait et des moments au nœuds ;


est le coefficient de répartition dans la barre
Moment transmis aux extrémités :

6.2.1.4 Le principe de superposition des efforts de forces

 H0 : somme des forces horizontal0es extérieures agissant au-dessus du niveau


considéré k𝑖 ;
 T𝑖 : efforts tranchants des barres verticales au droit d’un niveau considéré dus aux
effets du déplacement.

6.2.1.5 Moment réel dans chaque barre


𝑇𝑟 = 0 + Σ𝑘𝑖 ∗M𝑖

6.2.1.6 Effort tranchant réel dans chaque barre


𝑇𝑟 = 𝑇0 + Σ𝑘𝑖 ∗M𝑖

ANJARASOA Fanomezana Zinot 42


MEMOIRE BTPE ISTE
6.2.1.7 Les paramètres de base
𝑏ℎ3
Moment d’inertie dans chaque poutre et poteau : 𝐼 = 12

Avec :
 b : largeur
 h : hauteur

6.2.1.8 Raideur Ri de chaque poutre et poteau


𝑰
Si la barre est parfaitement encastrée à ses extrémités : 𝑅 =
𝑳
𝟑𝑰
Si la barre est encastrée à une extrémité et articulée à une autre : 𝑅 =
𝟒𝑳

Si la poutre est en console Ri = 0


Avec :
L : Longueur de la barre
I : Moment d’inertie dans la barre

6.2.1.9 Coefficient de répartition de Ci pour chaque barre


Ce coefficient permet de répartir la somme des moments en un nœud entre les barres
qui en dérivent
𝑅𝑖
𝐶=
∑ 𝑅𝑖

6.3. Evaluation des charges


Selon les règles BAEL91 mod99 les combinaisons d’actions à l’ELU et à l’ELS sont
à considérer.
 ELU : 1.35 G + 1.5 Q + W
 ELS : G + Q + 0.77 W
Avec :
 G étant la charge permanente ;
 Q, la charge d’exploitation ;
 W, la charge due au vent.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 43


MEMOIRE BTPE ISTE

6.3.1 Les charges horizontales appliquées sur les poutres

Tableau 21 : Inventaire des charges appliquées

DÉSIGNATION Permanentes Exploitations Unité


Toiture 0,420 0,120 T/m²
Mur de remplissages 0,434 0,000 T/m²
Plancher 0,460 0,250 T/m²

La largeur d’influence li = 4.2 m

Tableau 22 : Charge au niveau N1

NIVEAU N1
Désignation G Q Unités
Toiture 1,76 0,5 T/ml
Poids propre poutre 1,76 - T/ml
Sous total 3,52 0,5 T/ml
𝒒𝑬𝑳𝑼 5,84 T/ml
𝒒𝑬𝑳𝑺 4,28 T/ml

Tableau 23 : Charge au niveau N3

NIVEAU N3

Désignation G Q Unités
Mur de remplissage 1,82 - T/ml
Plancher 1,93 0,63 T/ml
Poids propre poutre 1,76 - T/ml
Sous total 5,51 0,63 T/ml
𝒒𝑬𝑳𝑼 8,72 T/ml
𝒒𝑬𝑳𝑺 7,27 T/ml

ANJARASOA Fanomezana Zinot 44


MEMOIRE BTPE ISTE

Tableau 24 : Charge au niveau N5

NIVEAU N5

Désignation G Q Unités
Mur de remplissage 1,82 - T/ml
Poids propre longrine 1,76 - T/ml
Sous total 3,6 0,00 T/ml
𝒒𝑬𝑳𝑼 5,2 T/ml
𝒒𝑬𝑳𝑺 3,86 T/ml

6.3.2 Les charges verticales appliquées sur la structure


Pour obtenir ces charges, nous avons la relation : 𝑊 = 𝑞𝑑 ∗ 𝑙𝑖
Où qd ∶ Pression dynamique et 𝑙𝑖 : largeur d’application
Comme on a la même largeur d’application, la valeur du vent gauche et vent droite
sera la même.

Tableau 25 : Les charges verticales appliquées sur la structure

Charges Valeur Unités


V 0,15 Tf/m²
Li 4,2 m
W 0,34 Tf/ml

6.3.3 Récapitulation des charges


Voici, représentée sur les schémas suivants, la récapitulation des charges appliquées
à la structure.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 45


MEMOIRE BTPE ISTE

Figure 26 : Schéma récapitulatif des charges appliquées à l’ELU

Figure 27 : Schéma récapitulatif des charges appliquées à l’ELS

ANJARASOA Fanomezana Zinot 46


MEMOIRE BTPE ISTE

Figure 28 : Courbes enveloppes des moments fléchissant à l’ELU en [KN]

ANJARASOA Fanomezana Zinot 47


MEMOIRE BTPE ISTE

Figure 29 : Courbes enveloppes des moments fléchissant à l’ELS en [KN]

ANJARASOA Fanomezana Zinot 48


MEMOIRE BTPE ISTE

Figure 30 : Courbes enveloppes des efforts tranchants à l’ELU en [KN]

ANJARASOA Fanomezana Zinot 49


MEMOIRE BTPE ISTE

Figure 31 : Courbes enveloppes des efforts tranchant à l’ELS en [KN]

La poutre la plus sollicitée celle du niveau R+1 sur la travée HK :


Mu = 53,39 KN.m
Mser = 44,59 KN.m
Le poteau le plus chargé est P3 avec un effort normal égale à 10,32 KN.m

ANJARASOA Fanomezana Zinot 50


MEMOIRE BTPE ISTE
CHAPITRE VII : DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS EN
BA

Dans ce chapitre, après avoir déterminé les dimensions de chaque élément de


structure, nous allons déterminer la quantité des armatures nécessaires pour chaque élément
de la structure. De ce fait, le calcul de dimensionnement des ouvrages suivra les règles
techniques de conception et la méthode des états limites BAEL91mod99.

7.1. Hypothèse de calcul


Les calculs se feront par le principe des états limites avec lequel doivent être
satisfaites toutes les conditions de déformation.

7.1.1 Les Etat limites


Un état limite est un état où les conditions primordiales sont satisfaites et arrêteront
de l’être dans le cas de modification défavorable des charges. Dans ce cas, on distingue deux
états limites pour le calcul d’une section en béton armé :
 État Limite Ultime (ELU) : étudie les comportements du béton, l’équilibre statique
et la capacité portante maximale qu’un ouvrage peut atteindre. On distingue :
 L’état limite ultime d’équilibre statique qui concerne la stabilité de l’ouvrage
 L’état limite de résistance qui concerne la non-rupture de l’ouvrage.
 État Limite de Service (ELS) : il est lié à la condition de déformation excessive, de
fissuration excessive et de durabilité de l’ouvrage. Il tient en compte aussi des
ouvertures des fissures et de la compression du béton. La vérification des contraintes
du béton et de l’acier se fait à ELS, et dans le cas où les contraintes ne passent pas on
redimensionne la section.

On distingue ainsi :
 L’état limite de service vis-à-vis de la compression du béton : des désordres
graves peuvent apparaître dans l’élément ;

 L’état limite de service d’ouverture des fissures : la corrosion des armatures,


insuffisamment protégées, compromet la durabilité de l’ouvrage ; des
fonctions d’étanchéité ou des critères esthétiques peuvent également ne pas
être respectés.
 L’état limite de service de déformation : des déformations trop importantes
de L’ouvrage peuvent créer des désordres : fissuration de cloison ou de

ANJARASOA Fanomezana Zinot 51


MEMOIRE BTPE ISTE
carrelages sur une dalle trop fléchie par exemple.

État limite d’ouverture des fissures :


 La fissuration est considérée comme Peu Préjudiciable lorsque :
 Les éléments en cause sont situés dans des locaux couverts et clos, non soumis
(sauf exceptionnellement et pour de courtes durées) à des condensations ;
 Les parements susceptibles d’être fissurés ne sont pas visibles ou ne font pas
l’objet de conditions spécifiques concernant l’ouverture des fissures.
 La fissuration est considérée comme Préjudiciable lorsque les éléments en cause sont
exposés aux intempéries ou à des condensations, ou peuvent être alternativement
émergés ou noyés en eau douce (condition acceptée en accord avec le Maître de
l’ouvrage) ;
 La fissuration est considérée comme Très Préjudiciable lorsque les éléments en cause
sont exposés à un milieu agressif ou doivent assurer une étanchéité.

7.1.2 Les caractéristiques du béton


7.1.2.1 La résistance caractéristique à la compression
Le béton est dosé à 350 Kg/m3 en utilisant un liant hydraulique (CEM I 42.5) de
classe C25 mis en œuvre sur chantier dans des conditions de fabrication courantes. Ces
conditions nous ont permis de choisir comme résistance caractéristique à priori à la
compression du béton à 28 jours de : 𝒇𝒄𝟐𝟖 = 25 𝑃𝑎

𝑓𝑐28 : Résistance caractéristique à la compression du béton à 28 jours.

7.1.2.2 Résistance caractéristique à la traction


La résistance caractéristique à la traction du béton à 28 jours d’âge est
conventionnellement donnée par la formule qui suit : 𝑓𝑡28 = 0.6 + 0.06 ∗ 𝑓𝑐28
Dans notre cas, nous avons 𝑓𝑡28 = 2.1 𝑃𝑎
7.1.2.3 La résistance de calcul du béton à la compression
Elle est obtenue par la formule suivante :

Avec :
𝑓𝑏𝑢: Résistance de calcul en compression à l’ELU
𝛉: Coefficient de température ;
𝛉 = 1 pour t > 24h
𝛉 = 𝟎.𝟗 pour 1h > t > 24h

ANJARASOA Fanomezana Zinot 52


MEMOIRE BTPE ISTE
𝛉 = 𝟎.𝟖𝟓 pour t < 1h
Avec t : Durée d’application des charges,
Dans notre cas, on a 𝛉 = 𝟏

𝛾𝑏: Coefficient de sécurité partiel du béton


𝛾𝑏 = 1.5 pour la combinaison fondamentale
𝛾𝑏 = 1.15 pour la combinaison accidentelle
Ici, nous prendrons comme valeur de 𝛾𝑏 celle de la combinaison fondamentale, c'est-à-dire
𝛾𝑏 = 1.5
Alors nous avons ainsi 𝑓𝑏𝑢 = 14.16 MPa

7.1.2.4 Etat limite de compression du béton


La contrainte de compression du béton en service est limitée à 𝜎𝑏𝑐 ≤ 𝜎̅𝑏𝑐
Avec : 𝜎̅𝑏𝑐 = 0.6 ∗ 𝑓𝑐28
𝜎𝑏𝑐 : La contrainte de compression du béton ;
𝜎̅𝑏𝑐 : La contrainte de compression admissible du béton

7.1.3 Les caractéristiques de l’acier


Pour le calcul, on utilise des aciers hauts adhérences Fe E 500, alors nous avons
𝑓𝑒 = 500 𝑃𝑎
𝒇𝒆
𝜎𝑠 = 𝒇𝒆𝒅 =
𝜸𝒔
Avec :

𝜎𝑠 : la contrainte de l’acier en service ;


𝑓𝑒𝑑 : la résistance de calcul de l’acier à l’ELU ;
𝑓𝑒: la limite d’élasticité de l’acier;
𝛾𝑠: le coefficient de sécurité partiel.
 𝛾𝑠 = 1.15 pour combinaison fondamentale

 𝛾𝑠 = 1 pour combinaison accidentelle


Dans notre étude, on utilise la combinaison fondamentale, soit 𝛾𝑠 = 1.15

7.2. Etude de la superstructure


7.2.1 Dimensionnement des poteaux
Un poteau est élément porteur généralement vertical, destiné principalement à
transmettre les charges gravitaires de la structure. Les poteaux ont pour rôles de : supporter

ANJARASOA Fanomezana Zinot 53


MEMOIRE BTPE ISTE
les charges, contribuer à la stabilité transversale par le système poteau-poutre, transmettre
les charges aux fondations.
Du point de vue de la mécanique des structures, les poteaux sont des éléments
verticaux soumis principalement à la compression. La fissuration est peu préjudiciable.
Pour le dimensionnement du poteau, nous suivrons les organigrammes de calculs
montrés dans les pages suivantes :

DEBUT

Sollicitation Nu
Section du poteau a,b ou D
Longueur de flambement h
Matériaux fc28, fe

𝜆= (Section rectangulaire)
𝜆= (Section circulaire)

Non
𝜆 ≤ 70
Flexion composée

Oui
0.85
𝛼= Oui Non 50
𝜆 𝛼 = 0.6 ∗ ²
1 + 0.2 ² 𝜆
35 𝜆 ≤ 50

Rectangulaire Circulaire
Type de (𝑑 − 0.02)²
𝐵𝑟 = (𝑎 − 0.02) ∗ (𝑏 − 0.02) 𝐵𝑟 =
section 4

𝐴𝑡ℎ ≥ −
𝛼 0.9 ∗ 𝛾

1
ANJARASOA Fanomezana Zinot 54
MEMOIRE BTPE ISTE

𝐴𝑡ℎ ≥ ቆ −
𝛼 0.9 ∗ 𝛾

𝐴0.2% = 0.2𝐵/100

𝐴 = 𝑚𝑎𝑥ቆ𝐴𝑡ℎ; 𝐴_𝑚𝑖𝑛൧

0.2𝐵/100 ≤ 𝐴 ≤ 5𝐵/100

𝑆𝑡 = min൫15∅𝑙; 40𝑐𝑚; 𝑎 + 10𝑐𝑚൯

FIN

7.2.1.1 Choix du poteau à étudier :


Le poteau le plus sollicité est le plus important pour le dimensionnement. Danscette
étude, le poteau le plus sollicité est P3 d’après la descente des charges.
Le tableau ci-dessous montre les caractéristiques du poteau à chaque niveau.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 55


MEMOIRE BTPE ISTE
Tableau 26 : Caractéristique technique du poteau

Donnés RDC R+1


a [m] 0,2 0,2
b[m] 0,2 0,2
l0 [m] 2,8 2,8

Hypothèse de calcul :
La fissuration est peu préjudiciable ; les hypothèses de calcul pour béton et acier vus
précédemment sont prises au compte. Le calcul sera mené à l’ELU.

Élancement 𝜆 :
L’élancement définit la susceptibilité au flambement. Pour un poteau rectangulaire,
elle est obtenue par la relation suivante :

𝒍𝒇ξ𝟏𝟐
𝝀=
𝒂

Où : l0 : La longueur libre du poteau ; a : le petit côté de la section du poteau.


Si :
λ ≤ 35 : Compression centrée assurée ;
35 < λ ≤ 50 : Compression centrée probable ;
50 < λ ≤ 70 : Compression centrée possible ;
70 < λ ≤ 150 : Flambement possible ;
150 < λ : Flambement assuré.

Tableau 27 : L’élancement des poteaux à chaque niveau

Niveau l0 [m] lf[m] a [m] b[m] λ Conclusion Observation


R+1 2,8 1,96 0,2 0,2 33,95 λ< 35 Compression centrée
RDC 2,8 1,96 0,2 0,2 33,95 λ< 35 assurée

7.2.1.2 Armatures longitudinales :


 La section de l’armature longitudinale :
A= Sup (AR ; ASF)
Avec :

ANJARASOA Fanomezana Zinot 56


MEMOIRE BTPE ISTE
AR : Condition de résistance ;
ASF : Condition de stabilité de forme.
1
𝐴𝑅 = × (𝑁𝑢 − 𝐵𝑓𝑏𝑢)
𝑓𝑒𝑑
1 𝐵𝑟 𝑓𝑏𝑢

0.85 × 𝑓𝑒𝑑 ൬ 0.9 ൰


𝐴𝑆𝐹 = × 𝛽𝑁𝑢 −

𝐵𝑟 = (𝑎 − 0.02)(𝑏 − 0.02) : Section réduite


𝜆 2
𝛽 = 1 + 0.2 (35) car λ < 35 : fonction de l’élancement

Tableau 28 : Section d’armature longitudinale

Nu Br AR ASF A
Niveau a [m] b[m] β B [m²]
[MN] [m²] [cm²] [cm²] [cm²]
R+1 0,326 0,2 0,2 1,19 0,032 0,04 -5,53 -3,31 -5,53
RDC 0,445 0,2 0,2 1,19 0,032 0,04 -2,80 0,50 -2,80

𝐴
On a : 0,2 % ≤ ≤ 5% et A≥ 4𝜇
𝐵

 Section minimale des armatures Amin :


0.2
Sachant que : Amin = max (4µ ; )
100
Avec : µ = 2(a + b) : le périmètre de la section du poteau
D’où :

Tableau 29 : Section minimale des armatures

Amin
Niveau u [m] B[cm²] 4u 0,2*B/100
[cm²]
R+1 0,8 400 3,2 0,8 3,2
RDC 0,8 400 3,2 0,8 3,2

 Section maximale des armature Amax :


5𝐵
Sachant que : =
100
𝐴𝑚𝑎𝑥

D’où :

ANJARASOA Fanomezana Zinot 57


MEMOIRE BTPE ISTE
Tableau 30 : Section maximale des armatures

Niveau Amax [cm²]


R+1 20
RDC 20

 Conclusion :
Il faut que : Amin ≤ A ≤ Amax
Mais si A < Amin (56) ; alors A = Amin

Tableau 31 : Armatures longitudinales

Armatures Section
Niveau A [cm²]
longitudinales [cm²]
R+1 3,2 4HA12 4,52
RDC 3,2 4HA12 4,52

 Effort ultime :
Condition de sécurité : Nu ≤ Nu,lim
𝑁 = 𝐵𝑟×𝑓𝑐28 𝐴.𝑓
+ 𝑒
Avec : 𝑢,𝑙𝑖𝑚 𝑎 ( 0.9𝛾𝑏 𝛾𝑠 )
0.85
𝛼= 𝛽
On a

Tableau 32 : Effort ultime

Nu
Niveau Α Nu,lim[MN] Conclusion Observation
[MN]
R+1 0,72 0,326 995,76 Nu < Nu,lim Condition de sécurité
RDC 0,72 0,445 995,76 Nu < Nu,lim vérifié

7.2.1.3 Armatures transversales :


∅𝑡 = 0.3∅𝑡
Avec : ∅l ≥ 12 mm et 6 mm ≤ ∅t ≤ 12 mm
Tableau 33 : Armatures transversales

Փt
Niveau Փt retenu [mm]
[cm]
R+1 4 6
RDC 4 6

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MEMOIRE BTPE ISTE

a) Espacement des armatures transversales :


 Zone courante
Stc ≤ min (15∅lmin ; a + 10 ; 40)
Remarque : si A= Amin, on peut ignorer 15∅lmin

Tableau 34 : Espacement des armatures transversales dans les zones courantes

Zone courante
Niveau
15φl [cm] a+10 [cm] 40 [cm] St [cm]
R+1 15 30 40 30
RDC 15 30 40 30

Pour tous les niveaux = t.l 30 cm


 Zone de recouvrement. Elle est exprimée par la formule suivante :

𝑙′ − 4∅𝑙
𝑆𝑡𝑟 =
𝑥−1

Où :
l’r : Longueur de recouvrement l’r = 0.6ls
Avec :
ls : Longueur de scellement droit
∅𝑙 × 𝑓𝑒
𝑙𝑠 = 4𝜏
𝑠𝑢

Et 𝜏su : Contrainte d’adhérence des armatures

𝜏𝑠𝑢 = 0.6𝜓𝑠²𝑓𝑡28

On a :
Tableau 35 : Espacement des armatures transversales dans les zones de recouvrement

Zone de recouvrement
Niveau
τsu ls [cm] l'r [m] Str [cm]
R+1 2,84 52,91 31,75 13,47
RDC 2,84 52,91 31,75 13,47

Le ferraillage transversal est constitué d’un cadre HA espacé de 30 cm en zone courante,


ramène à 13,47cm (8p.m) en zone de recouvrement.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 59


MEMOIRE BTPE ISTE

7.2.1.4 La distance d’enrobage :


On a : C ≥ ∅l

Tableau 36 : L’enrobage des armatures

Niveaux ∅𝑙 [mm] C [cm]


Tous les niveaux 12 2

PLAN DE FERRAILLAGE POTEAU

7.2.2 Dimensionnement des poutres :


Les poutres sont des éléments horizontaux porteurs destinés en général à supporter
les charges verticales. On suppose qu’elles sont soumises à la flexion simple parce que les
effets des moments fléchissant et les efforts tranchants dans les poutres sont assez élevés vis
à vis des efforts normaux.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 60


MEMOIRE BTPE ISTE

7.2.2.1 Données de calcul :


La fissuration est considérée comme peu préjudiciable parce que les éléments retenus
correspondant au cas défavorable sont situés dans les locaux couverts et clos, le calcul sera
donc mené à l’ELU.
La poutre a une section carré définie par :
 Sa largeur b0 = 20 cm ;
 Sa hauteur h = 30 cm ;
 Sa hauteur utile d = 0.9 × h = 27 cm.

7.2.2.2 Choix de la poutre à étudier :


D’après le calcul des valeurs de sollicitations, la poutre qui appartient au file du
premier niveau est la plus sollicitée. On va étudier la poutre en question et les armatures à
partir de cette file.

Figure 32 : Valeurs des moments fléchissant à l’ELU en [KN.m]

Figure 33 : Valeurs des moments fléchissant à l’ELS en [KN.m]

Pour le dimensionnement de la poutre, nous suivrons les organigrammes de calculs

ANJARASOA Fanomezana Zinot 61


MEMOIRE BTPE ISTE
montrés dans la page suivante :

7.2.2.3 Armatures longitudinales :


Pour le calcul des armatures d’une poutre à étudier, la fissuration est peu
préjudiciable et les calculs seront déterminés à l’ELU.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 62


MEMOIRE BTPE ISTE
On va se référer à l’organigramme de calcul conférée à l’annexe pour calculer ces
armatures longitudinales.

 Type de section :
Afin de connaitre si la section est à simple armature (SSA) ou à double armature
(SDA), il faut suivre une telle condition :
Si 𝜇𝑏𝑢 ≤ 𝜇𝑙𝑢 : SSA
Si 𝜇𝑏𝑢 > 𝜇𝑙𝑢 : SDA
Avec :
𝑀𝑢
𝜇𝑏𝑢 =
𝑏0 𝑑²𝑓𝑏𝑢

Moment réduit
𝜇𝑙𝑢 = 0,372 pour FE E 500 : Moment réduit limite tel que :
Mu : Moment respectif sur chaque appui et chaque travée.
On a :

Tableau 37 : Type de section de chaque poutre

BE EH HK
Poutre
E Travée Fd Fg Travée Gd Gg Travée H
Mu [MN.m] 0,009 0,013 0,010 0,011 0,039 0,070 0,078 0,053 0,016

µbu 0,044 0,063 0,048 0,053 0,189 0,339 0,076 0,257 0,077

µlu 0,372 0,372 0,372 0,372 0,372 0,372 0,372 0,372 0,372

Section SSA SSA SSA SSA SSA SSA SSA SSA SSA

SSA : Section à Simple Armature

Pour les sections simplement armées, on prévoit des armatures de montage dans la
partie comprimée pour assurer une bonne fixation des armatures transversales lors du
ferraillage.

 Les armatures longitudinales


On a vu que toutes les poutres ont une section à simple armature.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 63


MEMOIRE BTPE ISTE

Figure 34 : Section de la poutre à simple armature

Tableau 38 : Armatures longitudinales des poutres

TRAVEE BE EH HK
Appuis E Travée Fd Fg Travée Gd Gg Travée H
zb [m] 0,264 0,260 0,263 0,261 0,239 0,242 0,258 0,228 0,257
Au [cm²] 0,784 1,150 0,873 0,967 3,745 6,654 6,958 5,333 1,429
Amin [cm²] 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6
A [cm²] 0,784 1,150 0,873 0,967 3,745 6,654 6,958 5,333 1,429
Choix de la
5HA14 5HA10 4HA16 4HA10 2HA8 2HA12 2HA8 2HA8 3HA8
section
Section en
1,570 1,570 1,570 1,570 4,520 6,780 6,780 6,780 1,570
[cm²]

Sachant que, la section des armatures longitudinales A est de :


A = Max (Au ; Amin)
Tel que : A ≥ Amin
𝑴𝒖
Avec : Au =
𝒁𝒃×𝒇𝒆𝒅
Au : la section des armatures longitudinales (tendues) zb : bras de levier de l’effort de
compression.
zb = d(1-0.4∝) si 𝜇𝑏𝑢 ≥ 0.30
𝜶 =1.25 (1-ξ1 − 2𝜇𝑏 )
zb = d (1-0.6𝜇𝑏𝑢) : (calcul simplifié) 𝜇𝑏𝑢 < 0.30

ANJARASOA Fanomezana Zinot 64


MEMOIRE
La condition de non-fragilité permet de calculer la section minimale des armatures
longitudinales. Elle est déterminée par la relation suivante :
𝐵 𝑓𝑡28
𝐴𝑚𝑖𝑛 = 𝑀𝑎𝑥 { ; 0.23𝑏0𝑑 }
1000 𝑓𝑒

 B = b0.h
 b0 = 0.20 m
 h = 0,30m
 d = 0,27m

7.2.2.4 Armatures d’âme :


Les armatures d’âme ont pour rôle d’équilibrer les efforts tranchants, et ses
espacements sont en fonction de l’importance de l’intensité de ces derniers. Pourtant, ils
peuvent être utiles ou non selon la valeur de la contrainte tangente conventionnelle τu de
chaque poutre.

Figure 35 : Valeurs des efforts tranchants à l’ELU en [KN.m]

Figure 36 : Valeurs des efforts tranchants à l’ELS en [KN.m]

Soit C1, C2 et C3 la première, la deuxième et la troisième condition.


 C1 = min {0.07×𝑓𝑐28 ;1.50}
𝛾𝑏

C1 = min {1.17 ; 1.50}

ANJARASOA Fanomezana Zinot 65


MEMOIRE
C1 = 1.17 MPa
 C2 = min {0.20×𝑓𝑐28 ; 5}
𝛾𝑏

C2 = min {3.33 ; 5} C2 = 3.33 MPa


 C3 = min {0.27×𝑓𝑐28 ; 7}
𝛾𝑏

C3 = min {4.50; 7}
C3 = 4.50 MPa

Les conditions ci-dessous vérifient si les armatures d’âme sont nécessaires ou non :
Si C1 > τu : les armatures d’âme ne sont pas nécessaires ;
Si C1 ≤ τu : les armatures d’âme sont nécessaires ;
Si C1 ≤ τu < C2 : des armatures droites (ou verticales) sont nécessaires et suffisantes ;
Si C2 ≤ τu < C3 : on fait des armatures d’âme obliques ;
Si C3 ≤ τu : On aura besoin d’armatures mixtes (droite et oblique).

 Calcul de la contrainte tangente conventionnelle :


Elle est définie par la formule suivante :
𝑉𝑢0
𝜏𝑢0 =
𝑏0 × 𝑑

Avec : 𝑉 =𝑉 −𝑝
5ℎ
𝑢0 𝑚𝑎𝑥 𝑢 6

𝑽𝒖𝟎 : effort tranchant correspondant à la contrainte tangente conventionnelle ;


Vmax : effort tranchant maximal au niveau de la poutre
pu : densité de charge sur la poutre à l’ELU.
D’où :
Tableau 39 : Nécessité et nature des armatures d’âme

BE EH HK
Poutres
B Eg Ed Hg Hd K
Vu [MN] 0,048 0,098 0,134 0,144 0,159 0,159
Vmax [MN] 0,098 0,144 0,159
pu [MN] 0,033 0,030 0,024
Vu0 [MN] 0,090 0,137 0,153
tu0 [MPa] 1,661 2,530 2,834
Constatation C1 < tuo < C2 C1 < tuo < C2 C1 < tuo < C2
Armature d'âme Nécessaire Nécessaire Nécessaire

ANJARASOA Fanomezana Zinot 66


MEMOIRE

Ici C1 < tu0 < C2 alors les armatures droites sont nécessaires et suffisants.
Le plan de ferraillage de la poutre est conféré à l’Annexe.
Pour les cas où on n’a pas besoin des armatures d’âme, il faut encore mettre des
armatures transversales pour maintenir les armatures longitudinales en place, tel que :
L’espacement doit : St ≤ 𝑆̅𝑡
Avec : 𝑆̅𝑡 = Min {𝑏0 + 10 ; 40} (au cas où C1 > tuo b0 = 20 cm
𝑆̅𝑡 = Min {30 ; 40}
𝑆̅𝑡 = 30 cm
Prenons donc St = 25 cm

a) Diamètre des armatures d’âme


Soit ∅t le diamètre des armatures d’âme, tel que :
ℎ 𝑏
∅𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛 {∅𝑡; ;}
35 10
Or : 6mm ≤ ∅𝑡 ≤ 12mm Et : ∅t = 0.3∅𝑙
Et ∅𝑡 = 0.3∅𝑙
30
ℎ = = 0.86 𝑐𝑚
35 35
20
𝑏 = = 2 𝑐𝑚
10 10

Soit ∅𝑡 = 6 𝑚𝑚

b) Répartition des armatures d’âme le long de la poutre :


Le calcul se fera suivant la méthode de CAQUOT.
D’après cette méthode, le calcul suit les étapes suivantes :
Calcul de l’espacement initial St0 et correspondre sa valeur avec les espacements normalisés
suivants : 7-8-9-10-11-13-16-20-25-35-40 [cm]
Tel que : St0 = 0 At

𝑓
0.9× 𝑒
𝛾𝑠
Où : 𝜃0 =
𝑏0(𝜏𝑢0−0.3𝑘𝑓𝑡28)

𝜋∅𝑡²
At = 4 × = 1.13 cm² : Section globale d’armaturestransversales
4

K = 1 pour le cas de FPP.


𝐴𝑡𝑓𝑒𝑑
 Vérifier que 𝑆𝑡0 ≤ 𝑆̅ ou 𝑆̅𝑡 = 𝑀𝑖𝑛 {0.9𝑑; 40; }
0.4𝑏0

ANJARASOA Fanomezana Zinot 67


MEMOIRE

 Placer la première nappe d’armature d’âme :𝑡0


2

Répéter « n » fois 𝑆𝑡0 pour couvrir 5ℎ ;


6
1 5ℎ
Tel que : 𝑛 ≥ ( − 3)
6 𝑆𝑡0
Calculer 𝑙′ = 𝑙( − 5ℎ) (1 − 0.3𝐾𝑓𝑡28)
0 0 6 𝜏𝑢0
Avec 𝑙0 = distance où l’effort tranchant s’annule.

Tableau 40 : Etapes de calcul de la répartition des armatures suivant la méthode de


CAQUOT

Poutres EH
[cm²] 18,97
At [cm²] 1,13
St0 [cm] 21,45
St0 selon la norme 20
[cm] 24,30
St0
Conclusion Condition vérifiée
n 1.47
l0 [m] 1
l’0 [m] 0,47

On a :

Tableau 41 : Répartition des armatures d’âme sur la poutre EH

Nombre de répétition l'o 0,47 0,47 0,47 0,47

Nombre cumulé 0,47 0,93 1,40 1,86

Nombre arrondi 1 2 4 5

Nombre pratique 1 1 2 1

Espacement [cm] 20 25 35 40

ANJARASOA Fanomezana Zinot 68


MEMOIRE
7.2.2.5 Vérification vis-à-vis de la contrainte de cisaillement s’il est
admissible :
Il faut que : 𝜏sc ≤ 𝜏scu

Avec : 𝜏scu = 𝜓𝑆 × 𝑓𝑡28 car on est dans une fissuration peu préjudiciable
𝑉𝑢
𝜏𝑢 =
0.9𝑑𝑢

𝛾𝑏 = 1.5 : combinaison fondamental


Vu : effort tranchant sur chaque appui ;
u = m𝜋∅ : périmètre utile
𝜓𝑆 = 1,5 : coefficient de scellement pour les aciers HA.

Tableau 42 : Vérification vis-à-vis de la contrainte d’adhérence des barres tendues

Poutre BE EH HK

Appuis E Fg Fd Gg Gd H
Vu [MN] 0,048 0,098 0,134 0,144 0,159 0,159
u [m] 0,22 0,20 0,13 0,08 0,05 0,05
Tsc [Mpa] 0,90 2,01 4,39 7,86 13,02 13,02
Tscu [Mpa] 3,33 3,33 3,33 3,33 3,33 3,33
Conclusion Condition verifiée car Tsc < Tscu

7.2.2.6 Vérification des flèches :


Pour cette vérification, il faut que les conditions suivantes soient respectées :
ℎ 1
 ≥ 
𝑙 6
𝑝𝑙2
 avec 𝑀 =
ℎ 𝑀𝑡
 ≥
𝑙 10𝑀0 0 8
𝐴 4.2
 𝑏0𝑑 ≤
𝑓𝑒

h : hauteur de la poutre
l : distance entre les appuis
𝑝𝑙²
M0 : Moment maximale de la travée (pris comme isostatique) M0 =
8

Mt : Moment maximal en travée ;


A : Section des armatures tendues.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 69


MEMOIRE
Tableau 43 : Données pour la vérification des flèches à chaque travée

Travée BE EH HK
h [m] 0,3 0,3 0,3
l [m] 2 3,2 3,2
Mt [MN.m] 0,013 0,039 0,053
M0 0,024 0,054 0,043
A [m²] 0,0002 0,000452 0,0007
b0 [m] 0,2 0,2 0,2
d [m] 0,27 0,27 0,27

Tableau 44 : Vérification du flèche sur la travée BE

Tableau 45 : Vérification du flèche sur la travée EH

ANJARASOA Fanomezana Zinot 70


MEMOIRE
Tableau 46 : Vérification de la flèche sur la travée HK

Les conditions sont partout vérifiées, alors les flèches ne sont pas à craindre.

PLAN DE FERRAILLAGE POUTRE

7.2.3 Plancher en dalle pleine


Les planchers sont des aires horizontales déterminant les différents niveaux d’un
bâtiment. Capable de supporter des charges et de les transmettre aux éléments porteurs de
l’ossature, son épaisseur ou hauteur est petite devant sa largeur et sa longueur.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 71


MEMOIRE

7.2.3.1 Principe de calcul


La fissuration est peu préjudiciable.
Pour ce calcul, on ne va considérer que la dalle la plus sollicitée dont :
 La plus petite portée 𝑙 = 3.2 m ;
 La plus grande portée 𝑙 = 4.2 m.

L’épaisseur, d’après le prédimensionnement, est égale à e = 16 cm.


Les armatures de la dalle sont déterminées à partir des moments isostatiques au centre
de la dalle 𝑜𝑥 et 𝑜𝑦, correspondants respectivement aux sens 𝑙𝑥 et 𝑙𝑦 et évalués pour desbandes
de 1 m de largeur.

7.2.3.2 Evaluation des charges


a) Les charges permanentes
Cette charge correspondant au poids propre de la dalle et du revêtement.

Tableau 47 : Charges permanentes du plancher

Dimension
Élément de la structure Désignations Charges Unités
(cm)
Chape de ciment +
4 60 DaN/m²
Revêtement
Plancher en BA
Dalle en béton armé 16 400 DaN/m²
(Dalle pleine)
TOTAL 460 DaN/m²

Par conséquent, G = 4,6kN/m2

b) Les charges d’exploitations


Il s’agit d’une chambre ayant pour valeur de surcharge de 150 daN/m2.
Ces charges doivent être déterminées pour la combinaison d'actions la plus
défavorable, soient :
𝑝𝑢 : la charge du plancher àl’ELU
𝑝𝑠𝑒𝑟 : la charge du plancher à l’ELS.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 72


MEMOIRE

Tableau 48 : Charges appliquées sur plancher

G [kN/m²] Q [kN/m²] Pu [KN/m²] Pser [KN/m²]

4,6 1,50 8,23 6,1

7.2.3.3 Vérification de la sens de la salle


Nous avons 𝛼 = 𝑙𝑥 = 0.76.
𝑙𝑦

Nous constatons que 0.4 ≤ α ≤ 1, donc la dalle porte dans 2 directions.

7.2.3.4 Moment au centre de la dalle


Selon les règles de BAEL 91 modifiées 99 :
Pour une dalle de dimension 𝑙x et 𝑙y reposant librement sur son pourtour et supportant
une charge p uniformément repartie, les moments au centre de la plaque ox et oy par bande de
largeur unité égale à :
 M𝑜𝑥 = 𝜇𝑥 ∗ 𝑝 ∗ 𝑥𝑙2, et
 M𝑜𝑦 = M𝑜𝑥 ∗ 𝜇𝑦
Avec

M𝑜𝑥 : Moment de flexion au centre de la plaque dans le sens de la petite portée ;


M𝑜𝑦 : Moment de flexion au centre de la plaque dans le sens de la grande portée.
𝑙𝑥
𝜇 et 𝜇𝑦 des coefficients en fonction de 𝜌 = 𝛼 = données par le tableau de l’annexe C.2.
𝑙𝑦

Tableau 49 : Moments de la dalle isostatique

𝛼 = 0.76
A l’ELU (MN.m /m) A l’ELS (MN.m /m)
𝒍𝒙 [m] 𝒍[m] 𝝁𝒙 𝝁𝒚
𝑴𝒐𝒙 𝑴𝒐𝒚 𝑴𝒐𝒙 𝑴𝒐𝒚
3.2 4,2 0,0658 0,625 0,005 0,003 0,004 0,002
ELU

ANJARASOA Fanomezana Zinot 73


MEMOIRE

7.2.3.5 Moment réel sur la dalle


Les moments dans les panneaux réels sont égaux aux moments isostatiques
multipliés par des coefficients forfaitaires. Soient :

 M𝑎𝑥,M𝑎𝑦 : Les moments aux appuis;

 M𝑡𝑥,M𝑡𝑦 : lesmomentsentravée.

Tels que :
 Suivant la petite portée 𝑙𝑥

M𝑎𝑥 = − 0.75 M 𝑜𝑥
Et M𝑡𝑥 = 0.60 M 𝑜𝑥

 Suivant la grande portée 𝑙𝑦

M𝑎𝑦 = − 0.75 M 𝑜𝑦

Et M𝑡𝑦 = 0.60 M 𝑜𝑦

Tableau 50 : Moment unitaire réel sur la dalle à l’ELU

Portée Suivant 𝑙𝑥 Suivant 𝑙𝑦

Moment 𝑴𝒂𝒙 𝑴𝒕𝒙 𝑴𝒂𝒚 𝑴𝒕𝒚


(MN.m/m)
-0,003 0,003 -0,002 0,002

Tableau 51 : Moment unitaire réel sur la dalle à l’ELS

Portée Suivant 𝑙𝑥 Suivant 𝑙𝑦

Moment 𝑴𝒂𝒙 𝑴𝒕𝒙 𝑴𝒂𝒚 𝑴𝒕𝒚


(MN.m/m)
-0,003 0,002 -0,0015 0,0012
7.2.3.6 Les armatures principales de la dalle
La fissuration est peu préjudiciable donc le calcul sera mené à l’ELU.
a) Type de section

Si 𝜇𝑏𝑢 ≤ 𝜇𝑙𝑢 : SSA


Si 𝜇𝑏𝑢 > 𝜇𝑙𝑢 : SDA
𝑀𝑢
Avec 𝜇 = étant le moment réduit et 𝜇 le moment réduit limite tel que :
𝑏𝑢 𝑏0∗𝑑2∗𝑓𝑏𝑢 𝑙𝑢

 𝜇𝑙𝑢 = 0.371 pour les aciers Fe E 500 ;


 d = 0.9h = 0.14 m.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 74


MEMOIRE
Nous obtenons les résultats ci-après.

Tableau 52 : Type de section de la dalle

Suivant la petite portée 𝑙𝑥 Suivant la grande portée 𝑙y


Dalle Appui à Appui à Appui à Appui à
Travée Travée
gauche droite gauche droite

𝑴𝒖
0,003 0,003 0,003 0,002 0,002 0,002
(MN.m/m)

𝑴𝒖 𝒎𝒂𝒙
0,003 0,002
(MN.m/m)

𝝁𝒃𝒖 0,001 0,001


𝝁𝒍𝒖 0,371 0,371
Sections 𝝁𝒃𝒖< 𝝁𝒍𝒖: SSA

b) Armatures principales de la dalle


Avec 𝐴 = max(𝐴𝑢; 𝐴𝑚𝑖𝑛 )
𝑀𝑢
𝐴𝑢 =
𝑍𝑏∗𝑓𝑒𝑑
𝐴 = 𝑚𝑎𝑥 ( ;
0.23∗𝑏0∗𝑑∗𝑓𝑡28
)
𝑚𝑖𝑛 1000 𝑓𝑒

𝑍𝑏 = (1 − 0.6𝜇) si 𝜇𝑏𝑢 < 0.3


Tableau 53 : Armatures principales de la dalle

Dalle Suivant la petite portée 𝑙𝑥 Suivant la grande portée 𝑙y


𝒛𝒃 0,140 0,140
𝑨𝒖 (Cm²/m) 0,004 0,002
𝑨𝒎𝒊𝒏 (Cm²) 1,400 1,400
𝐴 (Cm²/m) 1,400 1,400
Choix d’armatures 4HA8 p.m 4HA8 p.m
Espacement St (cm) 33 45

Leurs espacements s’obtiennent par les formules suivantes :


 𝑆𝑡𝑥 ≤ min(0,3ℎ; 33 𝑐𝑚)
 𝑆𝑡𝑦 ≤ min(0,3ℎ; 45 𝑐𝑚)

ANJARASOA Fanomezana Zinot 75


MEMOIRE
Nous obtenant les résultats : 𝑆𝑡𝑥 = 33cm et 𝑆𝑡𝑦 = 45cm

7.2.3.7 Les armatures d’âme


Comme nous avons déjà vu pour le cas des poutres :
Si 𝜏𝑠𝑢 < 𝐶1 : les armatures d’âme ne sont pas nécessaires Si
𝜏𝑠𝑢 ≥ 𝐶1 : les armatures d’âme sont nécessaires
𝑉𝑢
Avec : 𝜏𝑢 = contrainte tangentielle conventionnelle
𝑏0∗𝑑

𝑃
 Au milieu de 𝑙 𝑉 =
𝑥 𝑢 2𝑙𝑥+𝑙𝑦
𝑃
 Au milieu de 𝑙 𝑉 =

𝑦 𝑢 3+𝑙𝑦

P : Charge uniformément répartie sur la dalle


0.07∗𝑓𝑐28
𝐶1 = 𝑚𝑖𝑛 ( 𝛾𝐵
; 1.5)

Tableau 54 : Vérification de la nécessité des armatures d’âme de la dalle

Suivant la petite portée 𝑙𝑥 Suivant la grande portée 𝑙y


𝑃 (MN) 0,009
𝑽𝒖 (MN/m) 0,001 0,001
𝝉𝒖(MPa) 0,004 0,004

Conclusion Donc les armatures d'âmes ne sont pas nécessaires pour la dalle

7.3. Etude de l’infrastructure, dimensionnement de la fondation


La fondation désigne l’ensemble des ouvrages se trouvant à la base d’une
construction. Cet ouvrage a pour rôle d’assurer, dans les meilleures conditions, la stabilité
de l’ensemble et de transmettre au sol support les charges permanentes et variables venant
de la superstructure.
L’étude de fondation est donc un point très important dans la phase d’élaboration
d’un projet de construction.
La méthode d’étude comprend :
 Évaluation de la capacité portante du sol ;
 Choix de la fondation ;
 Dimensionnement de l’ouvrage.
ANJARASOA Fanomezana Zinot 76
MEMOIRE

7.3.1 Capacité portante du sol

Tableau 55 : Tableau indicatif des contraintes admissibles du sol

NATURE DU SOL ̅𝝈̅𝒐𝒔̅𝒍 (MPa)

Roches peu fissurées saines 0.75 à 4.5

Terrains non cohérents à bonnes compacités 0.35 à 0.75

Terrains non cohérents à compacité moyenne 0.20 à 0.40

Argiles, limons 0.10 à 0.30

Sur terrain, nous avons pu constater que le terrain est non cohérent ; on admettra une valeur
de la contrainte admissible du sol 𝜎̅s o l = 0.2 𝑃𝑎.

7.3.2 Choix de type de fondation


Pour notre cas, une fondation superficielle est convenable à notre type de sol. Pour
faciliter la mise en œuvre, une semelle isolée de forme rectangulaire, constituée par des aciers
formant un quadrillage régulier, est le type choisi.

7.3.3 Dimensionnement de la semelle


Le dimensionnement de la semelle se fait à l’ELS et les armatures sont calculées à
l’ELU. Pour ce faire, nous suivrons l’organigramme suivant :

ANJARASOA Fanomezana Zinot 77


MEMOIRE

DEBUT

⬚⬚𝑁𝑢, 𝑁𝑠𝑒𝑟, 𝜎𝑠𝑜 , 𝑓𝑐28, 𝑓𝑒

𝑆≥

(𝐴 − 𝑎) (𝐵 − 𝑏)
𝑑 ≥ 𝑠𝑢𝑝 ;
4 4

ℎ = 𝑑 + 0.05

𝛼 = 1.25 ൬
1 − ට1 − 2𝜇൰

𝛼 = 1.25 ൬
1 − ට1 − 2𝜇൰

Nappe inférieure // à B

𝑁𝑢(𝐵 − 𝑏)
𝐴𝑆/𝐵 ≥
8𝑑𝑓

Nappe inférieure // à A

ANJARASOA Fanomezana Zinot 78


MEMOIRE

𝑈(𝐴 − 𝑎)
𝐴𝑆/𝐴 ≥
8𝑑𝑓𝑒𝑑

𝑒 ≥ max [15𝑐𝑚; 12∅ + 6𝑐𝑚

Fin

Figure 37 : Organigramme de dimensionnement d’une semelle isolée

Les charges à la base du poteau, obtenues à partir de la descente de charge :

 ELU : NU = 71004 daN : Charge arrivée à la tête de la semelle à l’ELU


 ELS : Nser = 51682daN : Charge arrivée à la tête de la semelle à l’ELS. La dimension
du poteau est de : 20 cm x 20 cm

Figure 38 : Semelle isolée

ANJARASOA Fanomezana Zinot 79


MEMOIRE

7.3.3.1 Détermination de la valeur de A et B


La relation suivante doit être vérifié : 𝜎𝑠𝑜𝑙 ≤ 𝜎̅𝑠 𝑜𝑙 .
𝜎𝑠𝑜𝑙: la contrainte du sol et ;̅ 𝑠 𝑜𝑙 :la contrainte admissible du sol.
𝑁𝑠𝑒𝑟 𝑁𝑠𝑒𝑟
On a : 𝜎̅𝑠 𝑜 𝑙 ≥ d’où 𝑆 ≥
𝑆 𝜎̅𝑠 𝑜 𝑙

Nous obtenons S = 13302 cm².


Avec S = A* B, étant la section de la semelle.
Il est noté que la section à la base du poteau et celle de la semelle doivent être
proportionnelle pour avoir une homogénéité.
𝑏
Alors, il faut que : 𝑎 =
𝐴 𝐵
𝑎∗𝐵
On obtient alors la relation 𝐴 =
𝑏
Et vu que a = b alors A = B, d’où notre semelle a une section carrée ;
Soit S = B²
On a ainsi, 𝐵 = ξ𝑆
A = B = 115.3 cm
Prenons A = B = 120 cm pour faciliter la mise en œuvre.
Nous aurons alors une semelle carrée de section 120 cm * 120cm.

7.3.3.2 Condition de rigidité


On a la relation : h = d + 0.05
𝐴−𝑎 𝐵−𝑏
Avec 𝑑 = sup [ ; ]
4 4
Soit 𝑑 ≥ 25𝑐 , d’où d = 0.25 m et h = 0.30 m.

7.3.3.3 Vérification de la contrainte du sol


𝑁𝑠𝑒𝑟+𝑃𝑠
La contrainte est 𝜎𝑠𝑜𝑙≤ 𝜎̅𝑠 𝑜 𝑙 ; 𝜎𝑠𝑜𝑙 = 𝑁
𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒

 𝑃𝑠: Poids propre de la semelle ;


 𝑃𝑠 = 𝐴 ∗ 𝐵 ∗ ℎ ∗ 0.025;
 𝑃𝑠 = 1.2*1.2*0.3*0.025 = 0.01[MN.m3] ;
D’où 𝜎𝑠𝑜𝑙 = 1.83 MPa < ̅ 𝜎𝑠 𝑜 𝑙 = 0.2 MPa .La condition est vérifiée donc la semelle est en
équilibre.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 80


MEMOIRE

7.3.4 Détermination des armatures


La section des armatures sur la semelle se départage en deux sections dont elles ont
chacun leurs formules respectives.
On a :
Aa : Section de la nappe d’armature supérieure parallèle au côté d’A ;
𝑁𝑢(𝐴 − 𝑎)
𝐴𝑎 ≥
8 ∗ 𝑑 ∗ 𝑓𝑒𝑑
Ab : Section de la nappe d’armature inférieure parallèle au côté de B.
𝑁𝑢(𝐵 − 𝑏)
𝐴𝑏 ≥
8 ∗ 𝑑 ∗ 𝑓𝑒𝑑

Tableau 56 : Sections d’armatures de la semelle

Sections réelles
Section [cm²] Choix d'armature
[cm²]

Armature
8.16 6HA14 9.24
principales (Aa)

Armature de
8.16 6HA14 9.24
répartition (Ab)

7.3.4 La hauteur en rive


𝑒 ≥ max {15𝑐𝑚 ; 12∅ + 6 𝑐𝑚}
Nous avons alors : e = 20 cm

ANJARASOA Fanomezana Zinot 81


MEMOIRE
CHAPITRE VIII : ETUDE DES ELEMENTS DU SECOND
ŒUVRE

8.1. Etude de l’éclairage


L’étude de l’éclairage consiste à déterminer la quantité totale de lumens que les
lampes devront fournir pour que les pertes dues aux proportions de la pièce et aux couleurs
des murs et des plafonds reçoivent l’éclairement choisi.

8.1.1 Zone de calcul


Dans la plupart des locaux, l’éclairement moyen et l’uniformité doivent être calculés
sur une surface égale à la surface du local, de laquelle on soustrait une bande de 50 cm le
long des murs sans porte et une bande de 70 cm le long des murs avec portes. En principe,
aucune tâche visuelle n’est censée être exécutée dans ces zones “mortes”. La surface
résultante obtenue est appelée “zone de travail”.
Si la totalité de la surface du local est considérée, il faudra une puissance installée
plus importante pour atteindre le niveau d’éclairement moyen requis.
Dans les couloirs et sanitaires, la zone de travail est égale la surface au sol.

8.1.2 Choix des luminaires


Pour ce projet, les trois (3) types de lampes suivantes ont été choisis :
 Les lampes à incandescence ;
 Les tubes fluorescents ;
 Les lampes LED (Diodes électroluminescentes).

Les caractéristiques des luminaires sont données dans le tableau suivant :


Tableau 57 : Caractéristique des lampes

Types de lampes Catégories Puissance [W] Flux lumineux [lm]

Lampes à incandescence E 100 1 000

Diodes Electroluminescentes L.E. D B 20 2000

Tubes Fluorescentes A 65 3900


8.1.3 Indice du local K
Les éclairages étant directs ou semi-directs ou mixtes, l’indice du local est donné par les
𝑎𝑏
relations suivantes : 𝐾 =
ℎ3(𝑎+𝑏)

ANJARASOA Fanomezana Zinot 82


MEMOIRE

Tapez une équation ici.

Figure 39 : Dimension des pièces

a : Longueur du local ;
b : Largeur du local ;
h : Hauteur du local ;
ℎ1 : Hauteur du plan de travail en général 0.85 m ;
ℎ2: Hauteur de suspension des luminaires ;
ℎ3: Hauteur de luminaire au-dessus du plan utile avec ℎ3 = h − ℎ1 − ℎ2.
L’indice K est arrondi aux valeurs suivantes : 0,6 - 0,8 – 1 – 1,5 – 2 – 2,5 – 3 – 4 – 5

8.1.4 Rapport de suspension J


Nous prendrons la valeur de J selon les conditions suivantes :
 J = 0 lorsque le luminaire est contre le plafond ;
 J = 1/3 lorsque le luminaire est suspendu.

8.1.5 Coefficient de réflexion des parois


En règle générale les couleurs sont relativement claires et on peut faire les calculs
pour des valeurs moyennes.
Si les couleurs des parois sont définies, et particulièrement si les parois sont de
couleur foncée, les coefficients de réflexion choisis pour le dimensionnement devront
correspondre à ces couleurs.

8.1.5.1 Plafond
La couleur du plafond joue un rôle peu important sur l’éclairage artificiel direct. Son

ANJARASOA Fanomezana Zinot 83


MEMOIRE
rôle devient primordial lorsqu’il s’agit de distribuer la lumière naturelle en profondeur dans
le local. La valorisation maximum de cet éclairage naturel permet une diminution des
consommations électriques.
En éclairage indirect, le plafond sert de diffuseur de la lumière. Il doit toujoursavoir
le coefficient de réflexion le plus élevé.

8.1.5.2 Murs
La couleur des murs a un rôle d’autant plus important que les luminaires utilisés ont
une distribution extensive. Les parois vitrées ont un rôle négligeable pour la réflexion.

8.1.5.3 Sol
Le plancher est rarement complètement libre et dégagé. Le mobilier représente
souvent une surface importante. La couleur du sol a donc peu d’influence sur la qualité de
l’éclairage artificiel.

8.1.5.4 Plan du plan du travail


La clarté des tables de travail constitue un élément favorable au confort visuel. La
réduction du contraste entre le support papier et la table diminue les efforts
d’accommodation de l’œil à chacun de ses déplacements.
Il est conseillé d’utiliser des revêtements mats pour les parois du local et surtout pour
les tables de travail pour limiter les luminances excessives et les risques d’éblouissement.
8.1.5.5 Codification des coefficients de réflexion

Tableau 58 : Facteurs de réflexion

Blanc brillant 80 %
Blanc mat 70 %
Couleurs claires 50 %
Couleurs vives 30 %
Couleurs foncées 10 %
Vitrages sans rideaux 10 %

La codification s’exprime par 3 chiffres correspondant en % aux coloris : plafond,


murs, plan utile. Les parois vitrées ont un rôle négligeable pour la réflexion et ne sont pas
prises en compte.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 84


MEMOIRE
Tableau 59 : Codification des facteurs de réflexion

Références Habituelles Très Clair Clair Moyen Sombre Noir

Plafond 8 7 5 3 0

Murs 7 5 3 1 0

Plan utile 3 3 1 1 0

8.1.6 L’Utilance U
L’utilance Ui est le rapport du flux utile (reçu par le plan de travail) au flux total
sortant des luminaires. On détermine l’utilance à l’aide de tableaux définis par 4 variables :
 La valeur de J ;
 La valeur de K ;
 Les facteurs de réflexion des parois ;
 La classe du luminaire.
8.1.6.1 Facteur de dépréciation d
Ce facteur tient compte de la baisse d’efficacité de l’installation d’éclairage liée à la
poussière régnant dans la pièce. Soit d = 1,25 (empoussièrement faible).

8.1.6.2 Flux lumineux total

Sa valeur sera déterminée par la formule suivante : F =𝐸∗𝑆∗𝑑


𝜂∗𝑈

 E : Éclairement moyen du local considéré en [lux] ;


 S : Surface de la pièce [m²] ;
 η : Rendement, on a η = 0.48 .

8.1.6.2 Le nombre de luminaire


On retrouvera le nombre de luminaire utile pour une pièce considérée par laformule

Avec :
 F : le flux lumineux total ;
 f : le flux lumineux d’une source lumineuse.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 85


MEMOIRE
Le tableau suivant nous donne le nombre de luminaires pour chaque pièce à chaque
étage
Tableau 60 : Nombre de luminaires de chaque pièce au 1ère étage

a b h E S f N Catégori
Niveau LOCAUX K K U F [lm]
[m] [m] [m] [lx] [m²] [lm] unité e

Chambre 3 3 4 1,95 0,90 1,00 100 12 0,65 2 091 1 500 1 E

Chambre 4 3 4 1,95 0,90 1,00 100 12 0,65 2 091 1 500 1 E

Chambre 5 5 4 1,95 0,86 1,00 100 20 0,65 1 803 1 500 1 E

R+1 Salle d'eau 1,65 1,30 1,95 0,47 0,60 200 3,60 0,69 2 717 2 000 1 B

WC 1,30 1,30 1,95 0,36 0,60 100 1,69 0,69 906 1 000 1 B

Escalier 3,20 2,20 1,95 0,76 0,80 100 7,04 0,79 2 932 2 000 1 B

Terrasse 8,4 2 1,95 0,73 0,80 50 16.8 0,56 3 282 1 500 2 E

Tableau 61 : Nombre de luminaires de chaque pièce au rez-de-chaussée

a
b h E S F f N
Niveau LOCAUX [m K K U Catégorie
[m] [m] [lx] [m²] [lm] [lm]
]

Séjour 5,7 5,2 1,95 1,11 1,00 100 29,64 0,65 6 294 1 500 4 E

Chambre
4 3 1,95 0,84 1,00 200 12 0,93 6 076 3 900 2 A
1
Chambre
4 3 1,95 0,86 1,00 100 12 0,65 1 803 1 500 1 E
2
Escalier 3,2 2,2 1,95 0,76 0,80 100 7,07 0,79 2 932 2 000 1 B
RDC
Entrée 4 1,73 1,95 0,73 0,80 50 6,69 0,56 3 282 1 500 2 E

WC 1,65 1,30 1,95 0,36 0,60 100 2,14 0,69 906 1 000 1 B

Cuisine 3 2,5 1,95 0,90 1,00 300 7,5 0,93 10 484 3 900 3 A

Hall 3,2 2,3 1,95 0,52 0,60 100 7,36 0,45 2 807 1 500 2 E

Le nombre total des lampes est 24


8.2. Assainissement
De manière générale, l'assainissement vise à assurer l’évacuation et le traitement des
eaux incluant les eaux pluviales (EP) provenant des précipitations sur la toiture, les eaux

ANJARASOA Fanomezana Zinot 86


MEMOIRE
usées (EU) venant des salles de bain et de la cuisine, et les eaux-vannes (EV) provenant des
W.C. minimisant ainsi les risques pour la santé et pour l’environnement.
Ainsi, ce paragraphe a pour but de dimensionner le système d’évacuation de
l’ensemble de manière à assurer une évacuation rapide et sans stagnation des eaux usées
provenant des appareils sanitaires et ménagers.

Réseau d’évacuation intérieur :


Ce réseau intéresse l’évacuation de l’ensemble eaux usées et eaux vannes. À partir
des appareils sanitaires, le réseau se compose des éléments suivants :
 Les siphons indispensables pour chaque appareil sanitaire et destiné à empêcher la
pénétration de l’air vicié des canalisations dans et au voisinage des locaux où les
appareils se trouvent ;
 Les collecteurs d’appareils sur lesquels sont branchés les siphons : ils recueillent les
eaux provenant de ces derniers et les acheminent vers les tuyaux de chute auxquels
ils sont raccordés ;
 Les tuyaux de chute qui, selon un système séparatif, servent de conduits d’évacuation
indépendants pour les deux eaux ci-dessus jusqu’au branchement à l’égout à travers
lequel ils rejoignent le réseau public ;
 Des ventilations primaires dans le prolongement des tuyaux de chute formée pardes
tubes pour mettre ces derniers en communication avec l’air libre au niveau de la
toiture.

8.2.1 Matériaux de tuyauterie


La tuyauterie du réseau est en PVC et les principaux avantages sont :
 La résistance à la corrosion et à l’abrasion ;
 La tenue au choc ;
 La facilité de mise en œuvre ;
 Un coût plus abordable.
8.2.2 Diamètres des collecteurs d’appareils
La pente recommandée est de 1 cm/m. Les diamètres minimaux des collecteurs sont
indiqués dans le tableau suivant :

ANJARASOA Fanomezana Zinot 87


MEMOIRE
Tableau 62 : Diamètres minimaux des collecteurs d’appareils

Appareils Diamètre intérieur minimal [mm]


Lavabo 30

Évier, douche 33
Baignoire 38

Machine à laver 33
W.C. 80
Source : Règles DTU 60.11

8.2.3 Diamètre des tuyaux de chute


Les diamètres intérieurs des tuyaux de chute d’eaux usées sont choisis dans le tableau
suivant et ces diamètres seront constants sur toute la hauteur des colonnes :

Tableau 63 : Diamètre intérieur minimal des tuyaux des chutes

Diamètre intérieur
Appareils Nombre d’appareils
minimal [mm]

1 à 3 appareils autres que baignoire ou 1


50
baignoire au plus
Baignoire, évier,
lavabo, douche, 4 à 10 appareils incluant 2 baignoires au
urinoir, bidet, lave- 65
plus
main et machine à
laver
11 appareils et au-delà 90

W.C. 1 ou plusieurs 90
Source : Règles DTU 60.11

 Chute des eaux usées (EU)


En prenant en compte le nombre total d’appareils du rez-de-chaussée à l’étage et en
adoptant une même section de tuyauterie sut toute la hauteur de la colonne, le diamètre à
retenir est de 90 mm, soit un diamètre commercial de 100 mm.

 Chute des eaux-vannes (EV)


En se référant au tableau précédent, les tuyaux de chute des eaux vannes ont un

ANJARASOA Fanomezana Zinot 88


MEMOIRE
diamètre minimal de 90mm quelques soit le nombre d’appareils, ainsi le diamètre adopté
sera également de 100mm.

8.2.4 Evacuation des eaux pluviales


L’évacuation des eaux pluviales sera assurée par les tuyaux de descente avec entrées
d’eau à moignon cylindrique. Les entrées d’eaux pluviales sont généralement constituées de
deux parties : la platine et le moignon en plomb d’épaisseur 2,5 mm, assemblées entre elles
par soudure ou tout système d’assujettissement étanche.
8.2.4.1 Débit à évacuer provenant de la toiture
Le débit à évacuer provenant de la toiture s’évalue à l’aide de la méthode rationnelle
par la relation :
𝑄=𝐶∗𝐼∗ 𝐴
C : coefficient de ruissellement égale à 1,00 pour une toiture étanche ;
A : la surface de la toiture desservie ;
I : le débit de base par mètre carré de projection horizontale de la toiture, égale à 0,05 l/s/m2.

Tableau 64 : Calcul de Q

C I [l/s/m2] A [m2] Q [l/s]

1,00 0,05 117.37 5,49

8.2.4.2 Collecteurs principaux


 Pente minimale :
Leur pente minimale est, selon chaque cas :
 1 cm/m pour les canalisations ne collectant que les eaux pluviales ;
 2 cm/m pour les canalisations collectant des EU ou des EV.

 Débit de base des vidanges :


Chaque appareil a un débit de base établi par le tableau suivant :

Tableau 65 : Débit de base de chaque appareil

Appareils Nombre Débit nominal [l/s] Débit total [l/s]


WC 2 1,5 3
Baignoire 1 1,2 1,2

ANJARASOA Fanomezana Zinot 89


MEMOIRE
Évier 1 0,75 0,75
Douche 1 0,5 0,5
Machine à laver 1 0,65 0,65
Lavabo 1 0,75 0,75
Bidet, lave-main 4 0,5 2
Total 11 - 8,85
 Débit probable :
Le calcul du débit probable des collecteurs principaux tient compte de la probabilité
des simultanéités de vidange qui introduit un coefficient de simultanéité déterminé à l’aide
de l’abaque dans l’annexe.
𝑄 = 𝐾 ∗ 𝑄𝑡 (123), avec
𝑄 : le débit probable
K : coefficient de simultanéité ; pour 11 appareils : K = 0.25
Qt : le débit total
D’où 𝑄 = 0.25 * 8.85
𝑄 = 2.21 l/s

 Diamètre :
La JIRAMA conseille une vitesse égale à 1.5 m/s. Connaissant la vitesse et le débit probable,
l’abaque de Daries donne 44 mm comme diamètre de canalisation.
Nous prendrons donc le diamètre commercial de 100 mm.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 90


MEMOIRE

CONCLUSION PARTIELLE
L’étude technique du projet permet de mettre en valeur la réalisation de ce mémoire.
Elle a pour déterminer le dimensionnement de l’ouvrage à partir de la règle BAEL 91 mod99
et l’éclairage. Ainsi, le prochain chapitre nous renseignera sur la technologie de mise et les
matériaux nécessaires pour la construction.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 91


MEMOIRE

PARTIE III : TECHNOLOGIE DE MISE


EN ŒUVRE

ANJARASOA Fanomezana Zinot 92


MEMOIRE
CHAPITRE IX : CONTROLE DE QUALITES DES MATERIAUX

Dans une construction, la mise en œuvre est une phase aussi importante que les études
et préparations diverses. Cette phase nécessite beaucoup de patience et une bonne
connaissance en technologie de mise en œuvre. Les grands travaux dans la réalisation d’une
construction d’un bâtiment concernent surtout les ouvrages en infrastructure et les gros
œuvres en superstructure, que nous allons présenter. Nous devons aussi bien trier et
sélectionner les matériaux de constructions à utiliser pour la réalisation d’un projet. A cet
effet, nous allons voir les critères exigés par ces matériaux pour qu’ils soient satisfaisants.

9.1. L’eau de gâchage :


Elle sert à :
 L’hydratation du liant et au mouillage des granulats ;
 La plasticité requise du béton pour sa mise en œuvre.

L'eau doit être propre :


 Sans matière en suspension au-delà de 2 g/1 ;
 Sans sels dissous au-delà de : 15 g/1.

Figure 40 : Ajout d’eau avant gâchage

9.2. Les granulats


Les granulats participent, avec l’eau de gâchage et le ciment dans la composition du
béton. Ils sont classés en fonction de leur grosseur. Trois grandes familles de granulats sont
ainsi définies, selon la norme NF P 18-545 :

ANJARASOA Fanomezana Zinot 93


MEMOIRE
 Les sables où d = 0 et D ≤ 4 mm ;
 Les gravillons où d ≥ 4 mm et D ≥ 12 mm ;
 Les graves où d = 0 et D > 4mm, mélange de sable et de gravillons, voire de fillers.

Les granulats utilisés dans le béton doivent être propre et exempts d’impuretés parce
qu’ils perturbent l’hydratation du ciment.

9.2.1 Le sable
Les sables dans le béton doivent être propres, sans résidus argileux qui entrainent
pour les bétons des phénomènes de retrait et de gonflement.
Les sables utilisés pour mortier et béton sont généralement des sables de rivière et éviter les
sables marins et les sables de remblai qui nuisent aux qualités du béton et du mortier.
Les dimensions maximales des grains de sables varient selon leur emploi :
 2,5 mm pour les maçonneries et enduits ;
 5 mm pour les bétons armés ;
 10 mm pour les bétons non armés.

Figure 41 : Tas de sables

9.2.2 Les gravillons


Les gravillons ne doivent pas être poussiéreux (lavage à l’eau de pluie). Le gravier
est composé de particules rocheuses lisses quand elles sont issues d'une rivière (c'est le
gravier le plus recherché) ou concassées quand elles proviennent d'une carrière.
Il faut impérativement que le gravier soit débarrassé de la boue et des saletés qu'il
pourrait contenir avant de fabriquer le béton.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 94


MEMOIRE
Afin d’avoir une bonne résistance et une bonne ouvrabilité du béton, on va utiliser
des gravillons de calibre 5/15 et 15/25.

Figure 42 : Tas de graviers et de sables


9.3. Le ciment
C’est un liant hydraulique qui sert à lier les matériaux inertes entre eux. Ces liants
sont des produits ayant la propriété de durcir au contact de l’eau, et qui, après durcissement,
conservent leur résistance et leur stabilité.
On va utiliser pour la construction le CEM I 42.5 et le CEM II 32.5.
 CEM I 42.5 : ciment de structure courant c’est-à-dire destiné pour le béton armé
sollicité comme le poteau, la poutre, le plancher, semelle ;
 CEM II 32.5 : destiné pour la chape, les enduits et le joint. Il faut les placer dans un
local à l'abri des intempéries et abrité du soleil et de l’humidité et/ou mettre les sacs
dans un plastique étanche afin que l'humidité de l'air ne puisse les durcir, surtout
pendant la période d’hiver.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 95


MEMOIRE

Figure 43 : Tas de ciment

9.4. Les adjuvants


Les adjuvants sont les produits qu’on ajoute au béton en faible quantité pour modifier
ses caractéristiques.
Ils se présentent sous la forme de poudre ou de liquide.
On peut citer :
 Les plastifiants ;
 Les fluidifiants ;
 Les entraineurs d’air ;
 Les accélérateurs et les retardateurs de prise.

9.5. Les aciers


On utilise des barres à haute adhérence de nuance Fe E 500 et auront les qualifications
suivantes :
 Coefficient de scellement égal à 1.5 ;
 Coefficient de fissuration égal à 1.6.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 96


MEMOIRE

Figure 44 : Des barres d’acier

9.6. Les briques


Les briques sont des blocs d’argile moulés pleins ou creux. Elles sont obtenues par la
cuisson de pâte d’argile à une température minimum de 700°C par filage ou pressage ; les
oxydes de fer contenus dans la matière lui donnent sa coloration.

Elles sont destinées pour la maçonnerie des murs de remplissage d’épaisseur 22 cm


et 24 cm avec enduit. On va utiliser les briques pleines en terres cuites, selon de dimensions
9 10 20 d’après la norme TBM.

Figure 45 : Des maçonneries de brique

ANJARASOA Fanomezana Zinot 97


MEMOIRE
CHAPITRE X : EXECUTION DES TRAVAUX

10.1. Préparation du chantier


Le chantier est défini comme le lieu de la mise en œuvre de la construction. C’est
l’endroit où se passe le quasi-total de l’ouvrage. Pour bien organiser les travaux de
construction, les entreprises doivent gérer toutes les diverses installations à faire telles que :
la clôture du terrain pour l’isolation du chantier de la voie publique afin d’éviter les accidents
; la mise en place des panneaux de signalisation extérieure et intérieure ; les voies d’accès
dans le terrain ; la circulation intérieure; l’installation des cantonnements (bureaux,
réfectoire, sanitaire, hébergements, magasin) ; l’installation des ateliers (atelier de
ferraillage, de coffrage, de préfabrication…) ; l’installation des autres réseaux si nécessaire
: eau, électricité, égout, etc.

10.2. Personnel
Afin de mener un travail efficace et rapide sur le chantier, il nous faut :
 Un conducteur de travaux : pour conduire les activités du chantier en gérant les
personnels, prévoyant les matériels et matériaux nécessaires et surtout contrôlant
la mise en œuvre de l’ouvrage ;
 Un chef de chantier : pour guider l’exécution des travaux suivant les plannings
d’exécution
 Des chefs d’équipe : pour gérer les ouvriers en partageant leurs tâches et en leur
donnant des disciplines ;
 Des ouvriers spécialisés, manœuvres, magasiniers, topographes, conducteurs
d’engins…

10.3. Les matériels pour l’exécution


Par rapport aux ouvrages qu’on va exécuter, on aura besoin des matériels comme
:
10.3.1. Les engins de terrassement
Pour effectuer les différents travaux de terrassement, on aura besoin de :
 Engins d’excavation (Pelle mécanique hydraulique) pour creuser les tranchées
et charger les matériaux ;
 Engin de transport (Camion benne) pour transporter les fournitures nécessaires
au chantier (remblai, granulats…) ;
 Engins d’assistance (Compacteur et niveleuse) pour le compactage et la finition

ANJARASOA Fanomezana Zinot 98


MEMOIRE
du terrain, et pour la mise en place des remblais.

Figure 46 : Engins de terrassement

10.3.2 Les matériels pour l’implantation


On exige du théodolite, des piquets, d’équerre, du niveau à bulle, massette, des
cordeaux… afin de finir l’implantation de ce projet

Figure 47 : Matériel pour implantation

10.3.3 Les matériels de coffrage et de décoffrage


Les matériels de coffrage et de décoffrage nécessaires sont : de la serre jointe,
des chevillettes, pince, du marteau, des écrous, de la scie, …

ANJARASOA Fanomezana Zinot 99


MEMOIRE BTPE ISTE

Figure 48 : Matériel pour coffrage et décoffrage

10.3.4 Les matériels de bétonnage


Pour exécuter le coulage de béton, on aura besoin des différents matériels comme
la bétonnière, le pervibrateur, les brouettes, les seaux…

Figure 49 : Outils de bétonnage

10.3.5 Les matériels de ferraillage


De cisaille à main ou à levier, de tenaille, de cintreuse à main, de burin… sont
nécessaire pour les armatures.

Figure 50 : Outils pour ferraillage

10.3.6. Les matériels pour la maçonnerie


Il nous faut des seaux, truelles, taloches, auges, fil à plomb, niveau à bulle,
massette, burin… pour faire une maçonnerie.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 100


MEMOIRE BTPE ISTE

Figure 51 : Matériels pour maçonnerie

10.4. Le mortier et le béton

10.4.1. Le mortier
Le mortier est le mélange d’agrégats (sable), de liant (ciment ou chaux), d’eau et
d’adjuvants (si on en a besoin).

a) Dosage
Il sera dosé selon sa nature d’emploi. Puisqu’il est destiné à faire :

 Des enduits ;
 Des joints de maçonnerie ;
 Des chapes.

On va présenter dans le tableau ci-dessous leur dosage respectif avec la quantité


des matériaux qui le composent :

Quantité de sable Quantité d’eau


Désignation Dosage (kg/m3)
(l) (Brouette) (l) (Seau)
Enduit 350 400 8 175 17,5

Maçonnerie 350 400 8 175 17,5


de Parpaings
300 400 8 150 15
Joint
Chape 400 400 8 200 20

Remarque :
Sur le chantier, on utilise de la brouette et du seau pour quantifier les matériaux
de construction (sable, gravillons, eau) dont 1 brouette = 50 l et 1 seau = 10 l.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 101


MEMOIRE BTPE ISTE
b) Mode d’exécution
 Quantifier les matériaux constituants le mortier ;
 Mesurer le sable avec du brouette et l’eau avec du seau pour faciliter la mise en
œuvre ;
 Mélanger le sable et le ciment à sec suivant leurs proportions définies, en
utilisant de pelles ou d’une bétonnière ;
 Ajouter progressivement l’eau qui est préalablement mesurée, jusqu’à
l’obtention de la plasticité recommandée.

10.4.2. Le béton
Le béton est le mélange de liant (ciment ou chaux), d’agrégats (sable et graviers),
d’eau et éventuellement d’adjuvants.

a) Dosage
Comme le mortier, son dosage varie selon la nature de son utilisation.

Quantité de
Dosage Quantité de sable Quantité d’eau
Désignation Ciment graviers
(kg/m3)
(l) (Brouette) (l) (Brouette) (l) (Seau)
Béton armé 350 7 sacs 400 8 800 16 175 17,5
Béton de
150 3sacs 400 8 800 16 75 7,5
propreté

b) Mode d’exécution
 Bétonnage manuel ;
 Mélanger le sable et le ciment avec de pelles ;
 Ajouter le gravier et brasser de nouveau jusqu’à l’obtention d’un mélange
homogène ;
 Faire un cratère au centre du mélange ;
 Verser y de l’eau de façon progressive jusqu’à l’obtention de la plasticité
souhaitée et mélanger le en même temps ;
 Bétonnage avec la bétonnière.

C’est pratique d’utiliser une bétonnière pour préparer une grande quantité de
béton. On suit les étapes suivantes pour son exécution.
Humidifier la bétonnière en versant un peu d’eau (environ 10l) ;

ANJARASOA Fanomezana Zinot 102


MEMOIRE BTPE ISTE
 Ajouter les gravillons puis le sable ;
 Verser un peu d’eau et le ciment ;
 Laisser malaxer et verser de l'eau jusqu'à obtention de la bonne
consistance de béton.
Il suffit de 2 à 3 mn pour réaliser un béton à la bétonnière.

Figure 52 : Mise en œuvre du béton


10.4.3. Le coffrage et le décoffrage
a) Coffrage
Le coffrage est une étape importante d’une construction dans le cas où on
doit couler du béton. En effet, c’est cet assemblage qui va maintenir le béton jusqu’à
ce qu’il soit sec. Le coffrage a donc pour but de permettre au béton de prendre la
forme souhaitée et de maintenir le matériau jusqu’à sa prise. Il doit être réalisé
convenablement pour ne pas gaspiller le béton et pour éviter que la terre ne s’y
mélange.
Le coffrage peut être métallique ou en bois, mais il faut que les règles suivantes
soient respectées :
 La surface du coffrage devra présenter une correcte planéité et doit épouser la
forme exacte des ouvrages à coffrer ;
 Les coffrages devront être étanches pour empêcher les fuites des laitances ;
 Les coffrages devront aussi parfaitement raidis pour éviter toutes déformations
surtout au moment du coulage du béton ;
 Il faut se servir de cales ou de piquets pour raidir le coffrage et assurer sa stabilité
;
 Les fonds de coffrage seront toujours nettoyés et arrosés avant le coulage du
béton. Grâce au coffrage, le béton ne se répand partout et on bénéficie de guide
pour couler la dalle et la lisser à niveau.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 103


MEMOIRE BTPE ISTE
b) Décoffrage
Le décoffrage doit être au moins 2 jours après coulage pour les parois et pour les
fonds au moins un délai de 21 jours est nécessaire.
Les arêtes du béton coulé deviennent fragiles une fois que le béton a séché, il faut
donc être méticuleux. Pour ce faire, il faut :
 Retirer un à un les piquets de maintien placés lors du coulage du béton, de même
pour les chevillettes de maçon plantées dans le sol ;
 Décoller doucement les planches du béton pour ne pas briser les arêtes en
donnant quelques coups de marteau sur les planches pour désolidariser le
coffrage du béton (ou utiliser de l’huile de décoffrage qui est à enduire aux
planches de coffrage avant le coulage du béton pour faciliter cette opération de
décoffrage).

Il ne faut surtout pas insérer un burin ou un tournevis dans les interstices,


autrement cette action abîmerait le béton qui vient d’être coulé.

10.4.4. Vibration du béton


À part les granulats, le liant, l’eau et éventuellement les adjuvants, le béton frais
est composé aussi des bulles d’air.
En effet, la vibration de béton a pour objectif non seulement d’éliminer les
bulles d’air, mais aussi d’obtenir un parement de qualité et une résistance mécanique
optimale en favorisant l’adhérence des matériaux sur les armatures et la solidité du
béton.
Le béton doit être vibré dès sa mise en œuvre. Cette action se fait à l’aide d’une
aiguille vibrante dont les étapes d’exécution sont comme suivies :
 Plongez rapidement le pervibrateur dans le béton et remontez-le lentement
 Pour les éléments verticaux (poteaux), vibrer par couches de 50 à 60 cm en
faisant pénétrer le pervibrateur de 10 à 15 cm dans la couche de béton précédente
;
 Refaire cette action jusqu’où le béton ne se tasse plus, les bulles cessent de se
dégager, la laitance commence à apparaitre en surface et le bruit émis par le
pervibrateur se stabilise.

10.4.5. Cure du béton et du mortier


L’eau dans le béton ou mortier a tendance à s'évaporer pendant sa phase de

ANJARASOA Fanomezana Zinot 104


MEMOIRE BTPE ISTE
durcissement. Il en résulte une dessiccation, un retrait excessif, provoquant enfin un
risque important de fissuration qui a des conséquences négatives du point de vue
mécanique comme esthétique.

10.5. Les armatures pour béton armé


Il faut donc réaliser l’opération de la cure du béton ou du mortier après le
bétonnage en arrosant leur surface pendant leur prise ou recouvrant par des films
plastiques.

Les armatures peuvent être longitudinales ou transversales (cadres, étriers ou


épingles). Les armatures longitudinales jouent le rôle de résistance des éléments en
béton tandis que les armatures transversales maintiennent ces dernières et la section
du béton.
Pour les travaux de ferraillage, on suit les étapes suivantes :

 Façonner les barres en les coupant longitudinalement à la cisaille ou aux


mandrins (surtout pour les aciers HA) en tenant compte du plan d’exécution ;
 Les assembler par ligature en utilisant des fils
recuits.

Il faut que les barres assemblées soient de même nuance et pendant ce travail, il
faut toujours suivre les plans de ferraillages.

Barres d’armatures à façonner Fils recuits pour ligaturer Assemblages des


les barres armatures

Figure 53 : Travaux de ferraillage

10.6. Les travaux d’infrastructure


Les travaux d’infrastructure constituent les travaux en sols.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 105


MEMOIRE BTPE ISTE

10.6.1. L’implantation
L’implantation fait partie des travaux les plus importants car elle consiste à
déterminer la place de la construction sur le terrain afin de positionner les poteaux et
les murs.
Pour ce faire, on suit les étapes suivantes :
a) Alignement
L’alignement a pour but de déterminer les coins du bâtiment.
Pour réaliser l’alignement de ce bâtiment, on va utiliser les bornes de délimitation
du terrain, qui sont mises en place par le géomètre, comme directrices.
Établir les lignes directrices en plaçant un jalon dans chaque borne et tendre un
cordeau entre ces jalons pour obtenir les alignements ;
 Mettre après des jalons aux angles de la nouvelle construction et rejoindre-les
par des cordeaux en respectant toujours la perpendicularité et le parallélisme de
la base et du bâtiment ;
 On aura après les angles du bâtiment.

b) Le nivellement
Le nivellement consiste à déterminer la largeur de la semelle de fondation.

 Placer les chaises d'implantation en alignement du bâtiment (à 1,50 m minimum


à l'arrière des jalons) ;
 Fixer les cordeaux d’alignement sur les chaises en utilisant des pointes ;
 Verser de la poudre sur le sol (si on veut) parallèlement aux cordons pour faciliter

ANJARASOA Fanomezana Zinot 106


MEMOIRE BTPE ISTE
le repérage de la largeur de la semelle.
Figure 54 : Implantation
10.6.2. Fondation
Les fondations constituent l’ensemble des ouvrages enterrés qui assurent la
stabilité en répartissant les charges d’un ouvrage au sol porteur. Elles limitent les
phénomènes de glissement, tassement, etc.

a) Fouille
On crée une cavité, plus ou moins profonde, réalisée dans le sol lors de
travaux de terrassement, appelé excavation. Cette excavation est destinée à être
remplie par le béton des semelles de fondation.
L’expression « fond de fouille » désigne le fond horizontal de l’excavation et
le fond de fouille doit être propre et dépourvu de matières organiques et bien propre
On réalise la fouille manuellement avec des pioches et des pelles ; après la
réalisation de la fouille, il est nécessaire non seulement de vérifier les alignements et
le niveau, mais il y a aussi l’évacuation des terres excédentaires pour qu’on arrive à
le faire bien propre.

Figure 55 : Fouille

b) La semelle
 Coffrage
Le coffrage utilisé est le coffrage en bois ; il est bien buté par des étais. Il est
fabriqué avec des planches de 4 cm d’épaisseur et des chevrons. On a intérêt à
préparer à l’avance des panneaux légers et faciles à déplacer à la main avec des
petites planches espacées de 50 cm environ.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 107


MEMOIRE BTPE ISTE
 Mise en place des armatures
Les armatures sont assemblées sur place aux endroits prévus pour leur
ferraillage.

L’assemblage des barres se fait par ligature à l’aide de fil recuit et tenaille. Placer
le ferraillage prévu en respectant les espacements des aciers et les enrobages.
On met les cales à béton pour respecter l’enrobage voulu et fixé sur les côtes entre le
coffrage et les aciers.

 Coulage de la semelle.
Avant le coulage, il faut enlever toutes les impuretés puis procéder au coulage
avec la vibration par pervibrateur pour l’homogénéiser.
Avant le coulage, il faut enlever toutes les impuretés puis procéder au coulage
avec la vibration par pervibrateur pour l’homogénéiser.

10.7. Les travaux de superstructure


Les travaux de superstructure sont tous les travaux relatifs au sol et aux niveaux
supérieurs en béton ou autres matériaux.

10.7.1. Poteau
Pour la mise en œuvre du poteau, on va suivre les étapes suivantes :
 Avant que le béton de la semelle ne cesse complètement, tracer sur celui-ci le
contour de la section de poteau ;
 Réaliser l’amorce en béton de 4 à 8 cm d’épaisseur ;
 Installer la moitié du coffrage en laissant un espace ouvert ;
 Mettre-y le ferraillage muni de cales pour faciliter l’enrobage ;
 Fermer le coffrage (tous les 1 m, clouez un bastaing horizontalement sur les
panneaux du coffrage) ;
 Utiliser un fil à plomb pour vérifier la verticalité du coffrage ;
 Couler et vibrer le béton (à l’aide d’une aiguille vibrante) ;
 Décoffrer après début le durcissement ;
 Faire la cure béton après le décoffrage en l’arrosant 3 fois par jour pendant 7
jours.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 108


MEMOIRE BTPE ISTE

Figure 56 : Coffrage de poteau

10.7.2. Poutre
La poutre est exécutée selon la procédure suivante :
 Tracer les arases inférieures de la poutre sur le poteau ;
 Mettre le fond de coffrage et les étais ;
 Mettre en place les armatures en utilisant toujours des cales et aussi les armatures
d’attente
 Coffrez la poutre et mouillez-la avant le coulage du béton ;
 Couler et vibrer le béton ;
 Décoffrer les joues le lendemain mais le fond doit rester un peu plus longtemps

Figure 57 : Coffrage et armature de poutre


10.7.3. Dallage
C’est un ouvrage en béton armé de grandes dimensions qui repose

ANJARASOA Fanomezana Zinot 109


MEMOIRE BTPE ISTE
uniformément au sol transmettant directement les charges qui lui sont appliquées sur
le sol contrairement aux dalles de plancher reposant sur des appuis.
Le dallage est généralement constitué par :
 Une forme stabilisée de cailloux, graviers, sable mélangé ou tout-venant par
couche supérieure à 15cm (hérisson) de manière à obtenir une plate-forme saine
et stable, formant une assise et apte à recevoir le corps du dallage ;
 Un écran d’étanchéité film plastique imperméable (polyane) ;
 Un isolant thermique peu compressible sur la couche de sable de la forme sur
toute la surface ;
 Une dalle en béton armé reposant sur la forme ;
 Un revêtement ou une finition donnant au dallage les qualités de surface désirée.

Figure 58 : Composition générale d’un dallage

Les étapes de construction :


 Nivellement et compactage du hérisson :
 Stabilisation du fond de forme par un géotextile ;
 Mise en place de deux couches de forme en matériaux sablo-graveleux,
insensible à l’eau ;
 Compactage par couche successive o Fermeture et réglage de la forme par une
couche de réglage en sable de rivière compactée.
 Couverture de la couche de sable par un film polyéthylène armé en lés de 150
microns d’épaisseur minimums, formant une couche anti capillarité
 Placer l’isolant choisi
 Créer le coffrage bois sur le pourtour du dallage et régler les planches servant de
guide, puis installer les armatures,
 Coulage du béton au fond de la pièce, le tasser avec le dos de la pelle et l’égaliser
à l’aide d’une règle sur les deux guides en reculant avec un mouvement de droite

ANJARASOA Fanomezana Zinot 110


MEMOIRE BTPE ISTE
à gauche sur environ 1m, et repasser une deuxième fois pour bien régler,
 Pour la chape, le talochement doit être fin. Les grains sont écrasés avec la truelle
en faisant des mouvements en arc de cercle. Le mortier ne doit pas être trop mou
afin de bien le régler de niveau et d’avoir une finition impeccable.

Figure 59 : Coulage de béton

10.7.4. Plancher en béton armé


Cet ouvrage, à l’opposé du dallage, repose sur des appuis.

Figure 60 : dalle pleine

Les étapes de mise en œuvre :


 Mise en place des étais servant de soutien à la plaque coffrant de la dalle ;
 Poser le coffrage : il faut caler des planches de coffrage huilées sur le bord de la
surface à bétonner. Ensuite, on les règle à la hauteur exacte de la dalle, puis
vérifier les niveaux et la planéité des parois ;
 Vient après la pose des armatures. Elles seront assemblées sur place.
L’assemblage des barres se fait par ligature à l’aide de fil recuit et d’une tenaille.
Puis, on pose les cales à béton ;

ANJARASOA Fanomezana Zinot 111


MEMOIRE BTPE ISTE
 On passe ensuite au coulage du béton, suivi de la vibration de ce dernier pour
diminuer le pourcentage de vide et de bulle d’air.

Figure 61 : Fond de coffrage de la dalle

Figure 62 : Vibration du béton


10.7.5. Escalier
On aura besoin d’escalier afin d'accéder à un étage, de passer d'un niveau à un
autre en montant et descendant. Pour sa réalisation, il faut suivre les étapes suivantes :
 Dessiner le profil des marches sur le mur ;
 Déterminer l’inclinaison de l’escalier et mettre la planche du fond suivant cette
pente en le calant par des étais ;
 Après avoir découpé les planches à la hauteur des marches, fixez-les contre le
mur avec des tasseaux (les tasseaux sont mis du côté extérieur des marches pour
éviter de les couler dans le béton) ;

ANJARASOA Fanomezana Zinot 112


MEMOIRE BTPE ISTE
 Mettre en place les armatures ;
 Séparer les armatures de la planche de fond en les calant par des cales béton et
assurer aussi qu’ils ne touchent pas les contremarches ;
 Couler le béton de bas vers le haut en lui faisant assez consistant ;
 En même temps, vibrer le béton surtout sur les angles ; - Le lendemain, décoffrer
l’escalier.

Figure 63 : Coffrage et coulage escalier

10.7.6. Mur de remplissage en brique


Construire un mur de briques nécessite une méthode spécifique. Voici les différentes étapes à
suivre pour bâtir le mur de brique :
 On tend un cordeau entre 2 piquets pour assurer un bon alignement des briques ;
 On démarre en appliquant une généreuse couche de mortier ;
 Après avoir étalé le mortier à la truelle (sans le lisser), on pourra poser une première
brique tout en donnant un petit coup à l’aide de la truelle, de manière à ce que la brique s’enfonce
correctement ;
 Il faut ensuite passer un peu de mortier sur le côté de la brique (cela servira de joint
horizontal), avant d’y poser la seconde, et continuer avec cette même méthode. On doit vérifier
régulièrement la verticalité et l’alignement du mur ;
 Une fois que la première rangée est posée, on va pouvoir entamer la suite. La pose d’un
mur de briques se fait en décaler : il faudra donc couper une demi-brique pour commencer la
seconde rangée. Pour cela, on utilisera un ciseau de briqueteur ;
 On continue la seconde rangée de briques avec la même méthode que précédemment,

ANJARASOA Fanomezana Zinot 113


MEMOIRE BTPE ISTE
toujours en prenant soin de vérifier la verticalité et l’alignement du mur de manière régulière.

Il est recommandé de monter un mur sur 4 ou 5 rangées maximums à la fois, pour laisser au
mortier le temps de sécher. En cas d’interruption de la construction, on recouvrira le mur à l’aide
d’une bâche, pour éviter que la pluie ne vienne tout gâcher.

Figure 64 : Pose des maçonneries de brique


10.8. Les travaux de finition

10.8.1. Pose carrelage


 Préparer le sol de support, il doit être solide, sain, propre, sec et plan ;
 Étaler le mortier à la truelle par portion de 1m² environs en toujours vérifiant sa
planéité à l'aide d’une grande longue règle de maçon et d'un niveau ;
 Railler le mortier-colle avec de la spatule dentée pour que les carreaux y adhèrent
bien ;
 Placez les carreaux et tapotez-les légèrement ;
 Vérifier leur planéité à l’aide du niveau à bulle.

Les matériels nécessaires sont : spatule dentée, truelles, auges, cordeaux, machine à couper
les carrelages, des tenailles, maillet, croisillons, niveau à bulle et éponge.

10.8.2. Enduit
L’enduit constitue une barrière de protection à la structure du bâtiment contre les
intempéries et participe aussi à la mise en valeur au point de vue architectural. Il est dosé à

ANJARASOA Fanomezana Zinot 114


MEMOIRE BTPE ISTE
350 kg/m3.
Les étapes de mise en œuvre sont les suivantes :
 Préparation de la surface d’accueil ;
 Débarrasser le mur des poussières ou des produits nocifs pour l’enduit ;
 Humidifier la surface à enduire avec de l’eau ;
 Mise en œuvre de la première couche ou le gobetis :
 Préparer le mortier fortement chargé de liant ;
 Projeter manuellement le mortier à l’aide de la truelle ou à la machine
(tyrolienne) en respectant l’épaisseur de 2 à 4mm ;
 Mise en œuvre de la deuxième couche ou le corps d’enduit :
 Préparer un mortier contenant moins de liant que le gobetis ;
 Projeter le mortier et assurer visuellement que la couche soit comprise entre 10
à 12mm ;
 Refouler à la taloche l’enduit et le dresser régulièrement ;
 Mise en place de la troisième couche ou la couche de finition ;
 Préparer un mortier dont la quantité de liant est inférieure à celle du précédent ;
 Projeter ce mortier avec une épaisseur inférieure à 2mm ;
 Talocher la surface pour qu’elle soit lisse ;
 Cette couche de finition permet d’éviter le faïençage, la fissuration, le parement.
Elle constitue l’aspect définitif.

Les matériels nécessaires sont : truelle ; taloche ; auge ; éponge ; marteau et échafaudages.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 115


MEMOIRE BTPE ISTE

CONCLUSION PARTIELLE
La mise en œuvre de la construction doit-être la plus précise possible, des matériels
adéquats et des ouvriers qualifiés doivent être alors exploités. Tous les principes de mise en
œuvre doivent être respectés dans le bût de ne pas fausser le calcul des ingénieurs. En effet,
la réalisation des travaux nécessite un investissement. C’est pourquoi nous allons étudier
dans cette quatrième et dernière partie l’évaluation financière du projet.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 116


MEMOIRE BTPE ISTE

PARTIE IV : EVALUATION FINANCIERE

ANJARASOA Fanomezana Zinot 117


MEMOIRE BTPE ISTE
CHAPITRE XI : DEVIS DESCRIPTIFS

L’évaluation du coût de projet fait suite à la connaissance des travaux à réaliser qui
sera quantifiée et affectée d’un prix unitaire afin de conclure le montant.
D’où dans ce chapitre, nous allons voir le devis descriptif qui est un document
décrivant et localisant les ouvrages pour chaque élément de la construction.

Tableau 68 : Devis descriptif

N° DESIGNATION DES TRAVAUX CONCERNE UNITE

1 INSTALLATION ET REPLI DE CHANTIER

INSTALLATION DE CHANTIER

Amenée des matériels et des engins

Clôture provisoire du chantier

Mise en place de panneaux de signalisation


réglementaires du chantier

Préparation des surfaces de la construction, les


aménagements des baraques de chantier, de logement et Installation de
1.01 fft
de bureau chantier

Alimentation provisoire en eau potable et en énergie


électrique

Le nettoyage des voiries

Sujétions de maintien de la circulation durant les travaux

Établissement des plans de recollement conformes à


l'exécution

REPLI DE CHANTIER

1.02 Démontage et repliement des installations Repli de chantier fft

Nettoyage général du chantier

Enlèvement du chantier de tous les matériels, les


matériaux en excédent, la clôture ; remise en état des
lieux

ANJARASOA Fanomezana Zinot 118


MEMOIRE BTPE ISTE
2 TERRASSEMENT

DECAPAGE ET DEBROUSSAILLAGE
Décapage et nettoyage préalable du site y compris
Surface recevant la
2.01 l’enlèvement des déchets, autres ordures m2
construction
Évacuation et transport des remblais indésirables
jusqu’au lieu de dépôt quelle que soit la distance

FOUILLE EN TRANCHEE

Fouille en rigole, en terre franche avec jet de pelles,


dressage des parois et compactage des fonds,
2.02 chargement et transport au lieu de dépôt Canalisation m2

Extraction des terres, chargement et transport, y compris


dressage et damage du fond et des parois.

REMBLAI

Comblement de
2.03 Remblai de terre en provenance des fouilles y compris m3
fouille
épandage et compactage par couche de 0.20m
maximum, arrosage et toutes sujétions.

3 OUVRAGE EN INFRASTRUCTURE

SABLE DE CONCASSAGE
Couche
3.01 m3
Couche de sable de 10 cm d’épaisseur pour éviter la anticontaminant
contamination des matelas et du sol d’assise.

BETON DE PROPRETE DOSE A 150Kg/m3


Béton de propreté
3 m3
3.02 Béton de propreté dosé à 150Kg/m de ciment CEM I sous la semelle de
42,5 : Fourniture, préparation et coulage du béton de fondation.
propreté à une épaisseur de 5cm

ARMATURES Semelle de
fondation,
3.03
Armature de béton en acier à haute adhérence Fe E500, longrine, amorces kg
tous diamètres, y compris coupe, façonnage et montage. poteaux.

3.04 COFFRAGE Semelle de


fondation, m2

ANJARASOA Fanomezana Zinot 119


MEMOIRE BTPE ISTE
Coffrage en bois ordinaire avec assemblage, y compris longrine, amorces
étaiement, buttage et la mise en œuvre. poteaux.

3.05 BETON DOSE A 350Kg Longrine et m3


semelle
Fourniture et mise en œuvre du béton armé dosé à 350 kg Isolée
de CEM I 42,5 coulé entre coffrage, y compris
pervibration et toutes sujétions.

3.06 HERISSONNAGE Couche de base m2


sous béton de
Fourniture et mise en œuvre hérissonnage de 25cm forme
d'épaisseur en tout venant, y compris compactage, réglage (dallage)
et toutes sujétions.

3.07 FILM POLYANE Anti-remontée ml


capillaire sous
Fourniture et mise en œuvre de film polyane, épaisseur
dallage
appropriée suivant les normes, y compris toutes sujétions
de mise en œuvre.

4 OUVRAGES EN SUPERSTRUCTURE

4.01 BETON DOSE A 350kg Poteaux, poutres, m3


linteaux, escalier
CEM I 42,5, coulé entre coffrage, y compris pervibration
et Fourniture et mise en œuvre de béton dosé à 350kg de
toutes sujétions de fournitures et de mise en œuvre

4.02 ARMATURES DU BETON Poteaux, poutres, kg


linteaux, dalles,
escalier
Façonnage et mise en place des armatures de béton en kg
acier Haute adhérence Fe E 500

4.03 COFFRAGE Tous les ouvrages m2


en
béton
Coffrage en bois ordinaire, y compris étaiement, buttage
et la mise en œuvre.
4.04 MACONNERIE EN BRIQUE Murs de m2
remplissage

Brique de d’épaisseur 20 cm, avec mortier de ciment dosé intérieur et


à 350Kg/m3 de CEM I. extérieur

ANJARASOA Fanomezana Zinot 120


MEMOIRE BTPE ISTE
5 CHAPE ET RAVALEMENT

CHAPE AU MORTIER DE CIMENT

5.01 Chape lissée et teintée au mortier de ciment dosé à 450 Le sol tout entier m2
kg, dressée sur repère, de 2 cm d'épaisseur, y compris
toutes sujétions de mise en œuvre

ENDUIT AU MORTIER DE CIMENT

Tous les murs de


5.02 Enduits extérieurs en mortier de ciment CEM II 32,5 dosé m2
façades
à 300kg/m3 ; dressé et finalement taloché, exécuté en 2
couches de 10 à 15 mm d’épaisseur, y compris toutes

ENDUIT DE PLATRE
5.03 Mur intérieurs m2
Fourniture et mise en œuvre d’enduit de plâtre de 15 mm
d’épaisseur, y compris sujétions
6 PEINTURE

ENDUIT DE PEINTRE
Toutes les surfaces
6.01 Enduit de peintre genre BESSIER en deux couches, m2
appliqué au couteau puis poncé à sec, y compris toutes du mur intérieures
sujétions de mise en œuvre.

PEINTURE ACRYLIQUE POUR INTERIEUR Les surfaces


enduites
6.02 Peinture plastique pour intérieur de première qualité, intérieures du m2
appliquée en 2 couches croisées, y compris travaux bâtiment
préparatoires et toutes sujétions sauf local sanitaire

PEINTURE VINYLIQUE POUR EXTERIEUR


Surfaces enduites
6.03 extérieures de m2
Peinture plastique pour extérieur, appliquée en 2 couches
bâtiment
croisées, y compris travaux de préparation et toutes

7 REVETEMENT
Balcon, escalier,
7.01 Revêtement en carrelage : m2
salle

ANJARASOA Fanomezana Zinot 121


MEMOIRE BTPE ISTE
Carrelages en céramique de dimensions 20 x 20 cm
d’eau
rejointoyé au ciment CEM II 32,5

Revêtement en parquet
Bureau et salle de
7.02 m2
réunion
Revêtement de sol en parquet collé.

8 CHARPENTE ET COUVERTURE

8.01 Fourniture et pose de charpente en bois Support toiture


m3
8.02 Structure de
Fourniture et pose des chevrons et pannes
couverture

8.02 Couverture en tuile REDLAND Couverture


m2
8.03 Plafond Plafond

9 ASSAINISSEMENT
Fosse septique

9.01 Fosse septique en béton armé dosé à 350 kg/m3, y Traitement des
compris tous les accessoires : les tuyaux droits d’aération eaux vannes U
ou tuyaux coudés de distribution, l’élément épurateur provenant des WC.

Regard

Fourniture et mise en œuvre du regard de visite en béton Évacuation des EU


9.02 armé dosé à 350 kg/m3, d’une épaisseur de 10 cm y et U
compris la dalle de couverture en béton armé de 2 cm des EP
d’épaisseur posée en feuillure, avec un anneau de levage
scellé au coulage.

Canalisation en buse ciment

Canalisations d’assainissement en buses ciment Évacuation des EU


9.03 ml
comprimé, diamètre 100 à 200, posées en tranchée, y et des EP
compris dressement des pentes, calages et toutes sujétions
de mise en œuvre.

9.04 Puisard absorbant Évacuation finale U

ANJARASOA Fanomezana Zinot 122


MEMOIRE BTPE ISTE

Puisard absorbant, comprenant parois en moellons,


Après traitement
blocage de filtration, dalle de couverture et tampon en
des eaux par fosse
béton armé avec anneau de levage, y compris toutes
septique
sujétions de mise en œuvre

10 MENUISERIE EN ALUMINIUM ET VITRERIE

Fenêtre vitrée coulissante en Aluminium de dimension


10.1
100 x 134 (cm)

Fenêtre vitrée coulissante en Aluminium de dimension


10.2
50 x 30 (cm)
Fenêtre
Fenêtre vitrée coulissante en Aluminium de dimension
10.3
100x30 (cm)
U
10.4 Imposte 75 x 80 (cm)

10.5 Porte fenêtre en Aluminium de dimension 150x210 (cm)


Porte
10.6 Porte fenêtre en Aluminium 85x210 (cm)

11 MENUISERIE METALLIQUE

Garde-corps
Balcon
U
Fourniture et pose de garde-corps métallique y compris
main courante et toutes sujétions
11.01
Rampe d'escalier
Escalier U
Fourniture et pose de rampe d'escalier métallique y
compris main courante et toutes sujétions

12 MENUISERIE EN BOIS

12.01 Porte pleine en bois 85 x 210 U

12.02 Porte à deux vantaux 75 x 210 Porte principale U

13 PLOMBERIE SANITAIRE

13.01 Chaise type Anglaise Toilette U

ANJARASOA Fanomezana Zinot 123


MEMOIRE BTPE ISTE
Installation complète de WC à l'anglaise comprenant une
cuvette et un réservoir de chasse d'eau dorsal en
céramique, y compris tous accessoires et visseries
chromées.
13.02 Lavabo céramique Toilette U

Installation complète de lave-main en porcelaine vitrifiés

13.03 Tuyau d’évacuation en PVC Toilette fft

Installation des tuyaux d'évacuation en PVC, y compris


toutes sujétions de mise en œuvre.

13.04 Tuyau d’alimentation en galva Toilette fft

Installation des tuyaux d'alimentation en galva, y compris


toutes sujétions de mise en œuvre.

14 ELECTRICITE – PROTECTION ELECTRICITE

14.01 TABLEAU DE DISTRIBUTION Tableau compteur U

Fourniture et pose de tableau général de distribution, y


compris toutes sujétions.

14.02 TABLEAU SECONDAIRE DE DISTRIBUTION La distribution de U


l'électricité à
chaque
Fourniture et pose de tableau secondaire de distribution, y niveau
compris disjoncteur, fusibles et toutes sujétions.

Fourniture et pose de paratonnerre, y compris mise à la


terre et toutes sujétions

14.03 POINT LUMINEUX A SIMPLE ALLUMAGE Bureaux et toilette U

Fourniture et pose d'un point lumineux à simple allumage,


y compris fil tertiaire, interrupteur à simple allumage et
toutes
14.04 POINT LUMINEUX A DOUBLE ALLUMAGE Les circulations U
intérieures, salle de
Fourniture et pose d'un point lumineux à double allumage, réunion
y compris fil tertiaire, interrupteur va- et‐vient et toutes
sujétions
Fourniture et pose de prise de courant 2P+T y compris
branchement et toutes sujétions.

14.05 PRISE DE COURANT Prise U

ANJARASOA Fanomezana Zinot 124


MEMOIRE BTPE ISTE

15 DIVERS

PROTECTION INCENDIE
15.01 Extincteur à eau pulvérisé y compris toutes sujétions RDC U
diverse

PARATONNERRE
Ensemble du
15.02 Fourniture et installation de paratonnerres y compris toutes U
bâtiment
sujétions de mise en œuvre

ANJARASOA Fanomezana Zinot 125


MEMOIRE BTPE ISTE
CHAPITRE XII : DETAILS QUANTITATIFS ET ESTIMATIFS

12.1. Sous détail de prix


Un sous-détail de prix est un ensemble de calculs conduisant à la détermination de
prix unitaires pour les différentes parties de l’ouvrage afin d’établir le devis estimatif.
𝐷
Par définition : 𝑃𝑈 = 𝐾1 ∗ 𝑅

Avec :

 𝑃𝑈: Prix unitaire ;

 𝐾1:Coefficient de majoration ;
 D : Rendement pour une activité donnée.

Le déboursé est l’ensemble des dépenses unitaires : location des matériels, salaire
des mains d’œuvres, coût des matériaux nécessaires.

12.1.1 Le coefficient de majoration de déboursé K1


Le coefficient de majoration K1 est obtenu par la formule suivante :
𝐴 𝐴
(1 + 1 ) (1 + 2 )
𝐾1 = 100 100
𝐴 𝑇𝑉𝐴
(1 + 3 ) (1 + )
100 100
A1 : Frais généraux proportionnels aux déboursés, telles que A1 = 𝑎1 + 𝑎2 + 𝑎3 + 𝑎4 ; où
 𝑎1 Frais d’agence et patente de l’Entreprise ;
 𝑎2 Frais de chantier ;
 𝑎3 Frais d’Études et de Laboratoire ;
 𝑎4 Assurances.

Les expériences ont montré que 5 ≤ 𝐴1 ≤ 30


A2 : Bénéfices bruts et frais financiers proportionnels aux prix de revient de l’entreprise, telle
que A2 = 𝑎5 + 𝑎6 + 𝑎7 + 𝑎8 ; où
 𝑎5 Bénéfices nets et impôt sur les bénéfices
 𝑎6 Les aléas techniques
 𝑎7 Les aléas de révision de prix
 𝑎8 Frais financiers

Les expériences ont montré que 15 ≤ 𝐴2 ≤ 60

ANJARASOA Fanomezana Zinot 126


MEMOIRE BTPE ISTE
A3 : Frais proportionnels aux TVA, tel que telles que A3 = 𝑎9 ; où
 𝑎9 Frais de siège : pour les Entreprises résidant à Madagascar a9 = 0
 T – La TVA égale à 20%.

Tableau 69 : Détails des déboursés

Décomposition à l’intérieur de chaque catégorie Indice de composition de


Frais
de frais chaque catégorie [%]

Frais d’agence et patente a1 = 3

Frais de chantier a2 = 5

A1 Frais d’étude et de laboratoire a3 = 2

Assurance a4 = 2

Soit A1 = 12

Bénéfice net et impôt a5 = 15

Aléas techniques a6 = 2

A2 Aléas de révisions de prix a7 = 0

Frais financier a8 = 10

Soit A2 = 28

Frais pour les entreprises étrangères a9 = 0


A3
Soit A3 = 0

On a, après calcul, K1 = 1,42 comme valeur du coefficient de majoration des


déboursés.

12.1.2 Sous détail de prix


 Désignations Béton Q350 ;
 Rendements R = 3 m3/j ;
 Coefficient de déboursé K= 1,42.

ANJARASOA Fanomezana Zinot 127


MEMOIRE BTPE ISTE
Tableau 70 : Sous-détails de prix du béton dosé à 350kg/m3

Composantes des prix Coût direct Dépenses directes Montant


Main
Désignations Unité Quantité Unité Quantité PU Matériel Matériaux
d'œuvre
Matériel et outillages
15000
Bétonnière U 1 h 4 60000 Ar
Ar
12000
Pervibrateur U 1 h 4 48000 Ar
Ar
16000
Outillage Fft 1 Fft 1 16000 Ar
Ar
TOTAL 124000
MATERIEL Ar
Main d'Œuvre
2500
Chef de chantier Hj 1 h 1 2500 Ar
Ar
1500
Chef d'équipe Hj 1 h 1 1500 Ar
Ar
Ouvrier spécialisée 1200
Hj 4 h 8 38400 Ar
polyvalent Ar
Manœuvre Hj 4 h 8 800 Ar 25600 Ar
TOTAL MAIN
68000 Ar
D'ŒUVRE
Matériaux
45000 108000
Gravillons m3 0,8 m3 2,4
Ar Ar
630000
Ciment CEM I 42,5 Kg 350 Kg 1050 600 Ar
Ar
20000
Sable m3 0,4 m3 1,2 24000 Ar
Ar
TOTAL 762000
MATERIAUX Ar
954000
Déboursé
Ar
451560
PU=(KxD)/R
Ar

 Désignations = Béton Q150


 Rendements R = 3 m3/j
 Coefficient de déboursé K= 1,42
Tableau 71 : Sous-détails de prix du béton dosé à 150kg/m3

Composantes des prix Coût direct Dépenses directes Montant


Main
Désignations Unité Quantité Unité Quantité PU Matériel Matériaux
d'œuvre
Matériel et outillages
15000 30000
Bétonnière U 1 h 2
Ar Ar
12000 24000
Pervibrateur U 1 h 2
Ar Ar

ANJARASOA Fanomezana Zinot 128


MEMOIRE BTPE ISTE
16000 16000
Outillage Fft 1 Fft 1
Ar Ar
TOTAL
70000 Ar
MATERIEL
Main d'Œuvre
2500
Chef de chantier Hj 1 h 1 2500 Ar
Ar
1500
Chef d'équipe Hj 1 h 1 1500 Ar
Ar
Ouvrier spécialisée 1200
Hj 2 h 8 19200 Ar
polyvalent Ar
Manœuvre Hj 4 h 8 800 Ar 25600 Ar
TOTAL MAIN
48800 Ar
D'ŒUVRE
Matériaux
35000
Gravillons m3 0,8 m3 2,4 84000 Ar
Ar
Ciment CEM I 42,5 Kg 150 Kg 450 600 Ar 270000 Ar
20000
Sable m3 0,4 m3 1,2 24000 Ar
Ar
TOTAL 378000
MATERIAUX Ar
496800
Déboursé
Ar
235152
PU=(KxD)/R
Ar

 Désignations = Mortier de Ciment à 300 kg/m3 ;


 Rendements R = 3 m3/j ;
 Coefficient de déboursé K= 1,42.

Composantes des prix Coût direct Dépenses directes Montant


Main
Désignations Unité Quantité Unité Quantité PU Matériel Matériaux
d'œuvre
Matériel et outillages
15000 30000
Bétonnière U 1 h 2
Ar Ar
12000 24000
Pervibrateur U 1 h 2
Ar Ar
16000 16000
Outillage Fft 1 Fft 1
Ar Ar
TOTAL
MATERIEL 70000 Ar

Main d'Œuvre
2500
Chef de chantier Hj 1 h 1 2500 Ar
Ar
1500
Chef d'équipe Hj 1 h 1 1500 Ar
Ar
Ouvrier spécialisée 1200
Hj 2 h 8 19200 Ar
polyvalent Ar
Manœuvre Hj 4 h 8 800 Ar 25600 Ar

ANJARASOA Fanomezana Zinot 129


MEMOIRE BTPE ISTE
TOTAL MAIN
D'ŒUVRE 48800 Ar

Matériaux
Ciment CEM I 42,5 Kg 7 Kg 21 600 Ar 12600 Ar
20000
Sable m3 0,02 m3 0.06 1200 Ar
Ar
TOTAL
MATERIAUX 13800 Ar
132600
Déboursé
Ar

PU=(KxD)/R 62764 Ar

 Désignations = Maçonnerie de brique (e=20cm) ;


 Rendements R = 20 m3 ;
 Coefficient de déboursé K= 1,42 ;

Composantes des prix Coût direct Dépenses directes Montant


Désignations Unité Quantité Unité Quantité PU Matériel Main d'œuvre Matériaux
Matériel et outillages
Bétonnière U 0 h 0 15000 Ar 0 Ar
Pervibrateur U 0 h 0 12000 Ar 0 Ar
Ff 16000
Outillage Fft 1 1 16000 Ar
Ar
t
TOTAL
16000 Ar
MATERIE
L
Main d'Œuvre
Chef de chantier Hj 1 h 1 2500 Ar 2500 Ar
Chef d'équipe Hj 1 h 1 1500 Ar 1500 Ar
Ouvrier
Hj 2 h 8 1200 Ar 19200 Ar
spécialisée
Polyvalent
Manœuvre Hj 4 h 8 800 Ar 25600 Ar
TOTAL
48800 Ar
MAIN
D'ŒUVRE
Matériaux
Brique U 100 m 2000 70 Ar 140000 Ar
3
Ciment CEM I
Kg 13,5 K 270 600 Ar 162000 Ar
42,5
g
Sable m3 0,04 m 0,9 20000 Ar 18000 Ar
5 3
TOTAL 320000
MATERIAUX Ar
384800
Déboursé
Ar
PU=(KxD
27321 Ar
)/R

ANJARASOA Fanomezana Zinot 130


MEMOIRE BTPE ISTE

 Désignations = Ferraillage E 500 ;


 Rendements R = 60 Kg/j ;
 Coefficient de déboursé K= 1,42.

Tableau 74 : Sous-détails de prix Acier à Haute Adhérence E500


Composantes des prix Coût direct Dépenses directes Montant
Désignations Unité Quantité Unité Quantité PU Matériel Main d'œuvre Matériaux
Matériel et outillages
Bétonnière U 0 h 0 15000 Ar 0 Ar
Pervibrateur U 0 h 0 12000 Ar 0 Ar
Outillage Fft 1 Fft 1 16000 Ar 16000 Ar
TOTAL
16000 Ar
MATERIEL
Main d'Œuvre
Chef de chantier Hj 1 h 1 2500 Ar 2500 Ar
Chef d'équipe Hj 1 h 1 1500 Ar 1500 Ar
Ouvrier spécialisée
Hj 1 h 8 1200 Ar 9600 Ar
polyvalent
Manœuvre Hj 2 h 8 800 Ar 12800
TOTAL MAIN
26400 Ar
D'ŒUVRE
Matériaux
Acier Kg 1 Kg 60 3200 Ar 192000 Ar
Fil recuit m3 0,1 m3 6 4500 Ar 27000 Ar
TOTAL 219000
MATERIAUX Ar
261400
Déboursé
Ar
PU=(KxD)/R 6186 Ar

12.2. Devis quantitatif et estimatif


Le tableau ci-dessous présentera le devis quantitatifs et estimatifs du projet dont la finalité
est le cout total du projet.

Tableau 75 : Détails quantitatifs et estimatifs

N° Désignation Unité Quantité PU [Ar] Montant [Ar]


1,00 INSTALLATION ET REPLI DE CHANTIER

ANJARASOA Fanomezana Zinot 131


MEMOIRE BTPE ISTE
1.01 Installation de chantier Fft 1,00 9 274 750,00 9 274 750,00
1.02 Repli de chantier Fft 1,00 4 932 000,00 4 932 000,00
Total TRAVAUX PREPARATOIRE 14 206 750,00
2,00 TERRASSEMENT

2.01 Décapage et débroussaillage m2 400,00 2 000,00 800 000,00


2.02 Fouille en rigole m3 34,63 3 000,00 103 882,50
Remblai de terre pour comblement de
2.03 fouille, y compris compactage par couche de m3 20,05 4 000,00 80 208,50
15 cm de hauteur avec arrosage et réglage
Total TERRASSEMENT 984 091,00
3,00 OUVRAGE EN INFRASTRUCTURE

3,01 Sable m3 11,74 21 500,00 252 345,50


3.03 Béton de propreté dose a 150kg m3 1,73 235 152,00 407 136,29
3.05 Armatures Kg 103,88 6 186,47 642 665,62
3.06 Coffrage m2 5,19 48197,00 250 341,24
3.07 Béton dose a 350kg m3 12,84 451 560,00 5 799 836,64
3.08 Hérissonne m3 117,37 16,79 1 970,52
3.09 Film polyane m2 117,37 14 000,00 1 643 180,00
Total OUVRAGE EN INFRASTRUCTURE 8 997 475,83
4,00 OUVRAGES EN SUPERSTRUCTURE

4.01 Béton dosé a 350kg m3 72,98 414 540,00 30 252 834,14


4.02 Armatures du béton kg 2669,65 8 406,00 22 441 074,93
4.03 Coffrage m2 905,03 9 112,00 8 246 653,46
4.04 Maçonnerie de brique m2 239,32 36 000,00 8 615 345,40
Total OUVRAGES EN SUPERSTRUCTURE 69 555 907,93
5,00 CHAPE ET RAVALEMENT

5.01 Chape au mortier de ciment m2 189,23 13 500,00 2 554 551,00


5.02 Enduit au mortier de ciment m2 225,02 8 100,00 1 822 695,62
5.03 Enduit de plâtre m2 432,87 9 100,00 3 939 098,80

Total CHAPE ET RAVALEMENT 8 316 345,42


6,00 PEINTURE
6.01 Enduit de peinture m2 432,87 9 691,51 4 195 144,55
6.02 Peinture acrylique pour intérieur m2 308,31 6 500,00 2 004 002,00

ANJARASOA Fanomezana Zinot 132


MEMOIRE BTPE ISTE
6.03 Peinture vinylique pour extérieur m2 225,02 7 500,00 1 687 681,13
Total PEINTURE 7 886 827,68
7,00 REVETEMENT
7.01 Revêtement en carrelage : m2 104,96 35 000,00 3 673 600,00
7.02 Revêtement en parquet : m2 155,88 55 000,00 8 573 510,00
Total REVETEMENT 12 247 110,00
8,00 TOITURE
8.01 Charpente en bois m3 57,65 19 000,00 1 095 270,54
8.02 Fourniture et pose des chevons et pannes ml 195,31 45 000,00 8 788 995,00
8.03 Couverture en tuile REDLAND m2 117,37 56 000,00 6 572 720,00
8.04 Plafond m2 77,94 3 520,00 274 352,32
Total TOITURE 16 731 337,86
9,00 ASSAINISSEMENT
9.01 Fosse septique SM 1000 l U 1,00 875 000,00 875 000,00
9.02 Regard U 1,00 174 000,00 174 000,00
9.04 Puisard absorbant U 1,00 400 000,00 400 000,00
Total ASSAINISSEMENT 1 449 000,00
10,00 MENUISERIE EN ALUMINIUM ET VITRERIE
10.01 Fenêtre vitrée coulissante 134x100 U 4,00 699 300,00 2 797 200,00
10.02 Fenêtre vitrée coulissante 154x100 U 2,00 802 900,00 1 605 800,00
Porte 150x210 U 1,00 1 497 600,00 1 497 600,00
Porte 150x210 U 1,00 2 156 544,00 2 156 544,00
10.04 Porte vitrée coulissante U 1,00 333 000,00 333 000,00
10.06 Imposte U 3,00 144 000,00 432 000,00
Total MENUISERIE EN ALUMINIUM ET VITRERIE 8 822 144,00
11,00 MENUISERIE METALLIQUE
11.01 Garde-corps ml 19,78 55 000,00 1 087 900,00
11.02 Rampe d'escalier ml 11,96 55 000,00 657 800,00
Total MENUISERIE METALLIQUE 1 745 700,00
12,00 MENUISERIE EN BOIS

12.01 Porte intérieur U 13,00 200 000,00 2 600 000,00


12.02 Porte extérieur U 3,00 150 000,00 450 000,00
Total MENUISERIE EN BOIS 3 050 000,00
13,00 PLOMBERIE SANITAIRE

ANJARASOA Fanomezana Zinot 133


MEMOIRE BTPE ISTE
13.01 WC U 2,00 170 000,00 340 000,00
13.02 Lavabo céramique U 6,00 50 000,00 300 000,00
13.03 Tuyau d’évacuation en PVC ml 24,00 14 000,00 336 000,00
13.04 Tuyau d’alimentation en Galva ml 26,00 12 500,00 325 000,00
13.05 Miroir U 3,00 105 000,00 315 000,00
Total PLOMBERIE SANITAIRE 1 616 000,00
14,00 ELECTRICITE – PROTECTION ELECTRICITE

14.01 Tableau de compteur U 1,00 500 000,00 500 000,00


Disjoncteur U 1,00 129 000,00 129 000,00
Câblages électriques U fft 3 000 000,00 3 000 000,00
14.04 Point lumineux à simple allumage U 30,00 25 000,00 750 000,00
14.05 Point lumineux à double allumage U 4,00 29 000,00 116 000,00
Prise TV U 5,00 16 500,00 82 500,00
14.06 Prise de courant U 38,00 17 500,00 665 000,00
Total ELECTRICITE – PROTECTION ELECTRICITE 5 242 500,00
15,00 DIVERS

15.01 Extincteur SOS poudre ABC 2 kg U 2,00 105 000,00 210 000,00
15.02 Paratonnerre U 1,00 1 500 000,00 1 500 000,00
Total DIVERS 1 710 000,00

ANJARASOA Fanomezana Zinot 134


MEMOIRE BTPE ISTE

Tableau 76 : Récapitulation du devis quantitatif et estimatif

N° DESIGNATION MONTANT
1 INSTALLATION ET REPLI DE CHANTIER 14 206 750,00
2 TERRASSEMENT 984 091,00
3 OUVRAGE EN INFRASTRUCTURE 8 997 475,83
4 OUVRAGES EN SUPERSTRUCTURE 69 555 907,93
5 CHAPE ET RAVALEMENT 8 316 345,42
6 PEINTURE 7 886 827,68
7 REVETEMENT 12 247 110,00
8 TOITURE 16 731 337,86
9 ASSAINISSEMENT 1 449 000,00
10 MENUISERIE EN ALUMINIUM ET VITRERIE 8 822 144,00
11 MENUISERIE METALLIQUE 1 745 700,00
12 MENUISERIE EN BOIS 3 050 000,00
13 PLOMBERIE SANITAIRE 1 616 000,00
14 ELECTRICITE – PROTECTION ELECTRICITE 5 242 500,00
15 DIVERS 1 710 000
TOTAL GENERALE hors TVA 162 561 189,71
TVA 20% 32 512 237,94
MONTANT TTC 195 073 427,70
Montant au mètre carré 831 019,13

Arrêté le présent détail quantitatif et estimatif à la somme de CENT QUATRE-VINGT-


QUINZE MILLIONS SOIXANTE-TREIZE MILLE QUATRE CENT VINGT-SEPT
ARIARY SOIXANTE-DIX (195 073 427,70 Ariary) y compris la taxe sur la valeur ajoutée de
20 % s’élevant à TRENTE-DEUX MILLIONS CINQ CENT DOUZE MILLE DEUX CENT
TRENTE SEPT ARIARY QUATRE-VINGT-QUATORZE (32 512 237,94 Ariary). Soit le
montant du coût au mètre carré bâti à la somme de HUIT CENT TRENTE-UN MILLE DIX-
NEUF ARIARY TREIZE (831 019,13 Ariary).

ANJARASOA Fanomezana Zinot 135


MEMOIRE BTPE ISTE

CHAPITRE XIII : PLANNING D’EXECUTION

Le planning d’exécution consiste à organiser les tâches suivant leur ordre


chronologique. Cette organisation s’obtient en se basant sur l’effectif des ouvriers,
l’approvisionnement en matériaux, la disponibilité des matériels et le rendement de chaque
tâche. Dans notre cas, la durée de la construction est estimée à 7 mois.

PLANNING D'EXECUTION
20/04/2023 09/06/2023 29/07/2023 17/09/2023 06/11/2023

Travaux péparatoires et démobilisations


Terrassements
Travaux en infrastructure
Travaux en superstructure
Toiture terrasse
Assainissement
Chape et ravalement
Peinture
Revêtement
Menuiserie
Plomberie
Electricité
Aménagement divers
Replie

ANJARASOA Fanomezana Zinot 136


MEMOIRE BTPE ISTE

CONCLUSION GENERALE
Aux vues des différentes parties abordées dans ce mémoire qui s’intitule « Étude de
la construction d’un bâtiment R+1 à usage d’habitation sis à Ambohidrapeto », le projet a été
indubitablement analysé sur différents points de vue. Du point de vue architectural, il répond
aux normes assurant une exploitation aisée et confortable du bâtiment. Sur le plan technique,
la structure porteuse du bâtiment a fait l’objet d’un dimensionnement pour garantir la stabilité
de l’ouvrage. En matière de technologie, sa réalisation devra se faire selon des procédés bien
définis pour ne pas compromettre les deux premiers objectifs. La dernière partie a permis
d’évaluer le coût total de l’exécution du projet.
Ce travail contribue également à l’amélioration des conditions intérieures de
l’habitation Malagasy. Et par-dessus tout, en tant qu’élève ingénieur, la réalisation de ce
mémoire m’a appris une facette des béats bas du métier dont la conception et le calcul d’un
bâtiment, en appliquant les connaissances théoriques que j’ai acquises tout au long de mon
cursus. Le domaine du génie civil comporte encore plusieurs autres facettes qui participent
pareillement au développement d’un pays

ANJARASOA Fanomezana Zinot 137


MEMOIRE BTPE ISTE

BIBLIOGRAPHIE
M. RAZAFINJATO Victor – Cours de Calcul de Structures et Résistance des Matériaux
Mme Lalatiana RAVAOHARISOA – Cours béton armé
M. ANDRIANARIMANANA Richard – Cours Éléments de projet
M. ANDRIANARIMANANA Richard – Cours Technologie de bâtiment

ANJARASOA Fanomezana Zinot I


MEMOIRE BTPE ISTE

WEBOGRAPHIE
https://fr.climat-data.org/afrique/madagascar/tananarive/tananarivo-548/

https://fr.jimdo.com/climat/relief-seffranco-malgache

https://archibiochem.mg/index.php/industrie-agroalimentaire

https://www.cityzeum.com/tourisme/tananarive

https://www.hausinfo.ch/fr/home/batiments/planification-de-construction/orientation-
unemaison.html

https://mescoursdegeniecivil.wifeo.com/documents/Ptech 3.pdf

https://www.maison-construction.com/Calcul-fondations,calcul-taillefondation

https://tousurlebeton.com

https://www.silamp.fr/Mobile/Flux-lumineux

https://www.muramr.ca/creer/trucs-astuces/eclairage-luminaire

https://www.google earth.fr

ANJARASOA Fanomezana Zinot II


MEMOIRE BTPE ISTE

TABLE DES MATIERES


REMERCIEMENTS ...............................................................................................................................i

SOMMAIRE ......................................................................................................................................... ii

LISTE DES ABREVIATIONS .............................................................................................................iv

LISTE DES FIGURES ...................................................................................................................... viii

LISTE DES TABLEAUX...................................................................................................................... x

INTRODUCTION ................................................................................................................................. 1

PARTIE I : ENVIRONNEMENT DU PROJET ................................................................................... 2

CHAPITRE I : PRESENTATION DU SITE ..................................................................................... 3


1.1. Localisation du projet............................................................................................................................................... 3
1.2. Justification du projet ............................................................................................................................................... 5
1.3. Relief........................................................................................................................................................................ 6
1.4. Géologie ................................................................................................................................................................... 6
1.5. Saison....................................................................................................................................................................... 7
1.6. Climat ...................................................................................................................................................................... 8

CHAPITRE II : ETUDE SOCIO-ECONOMIQUE ........................................................................... 9


2.1. La démographie........................................................................................................................................................ 9
2.2. Etablissement et services urbains de base ................................................................................................................ 9
2.2.1. Établissements de santé....................................................................................................................................... 10
2.2.2 Approvisionnement en eau ................................................................................................................................... 10
2.2.3 Education ............................................................................................................................................................. 11
2.3. Activités économiques ........................................................................................................................................... 12
2.3.1 Secteur primaire ................................................................................................................................................... 12
2.3.2 Secteur secondaire................................................................................................................................................ 14
2.3.3 Secteur tertiaire .................................................................................................................................................... 14

CHAPITRE III : PRESENTATION ARCHITECTURALE ............................................................ 17


3.1. Présentation architecturale...................................................................................................................................... 17
3.1.1 Généralités ........................................................................................................................................................... 17
3.1.2 Forme ................................................................................................................................................................... 17
3.1.3 Présentation de chaque niveau ............................................................................................................................. 17
3.2. Matériaux des éléments structurels du bâtiment..................................................................................................... 18
3.2.1 Ossature ............................................................................................................................................................... 18
3.2.2 Toiture.................................................................................................................................................................. 19
3.2.3 Plancher ............................................................................................................................................................... 19
3.2.4 Remplissage ......................................................................................................................................................... 20
3.2.5 Escalier................................................................................................................................................................. 20
3.2.6 Revêtement .......................................................................................................................................................... 20

ANJARASOA Fanomezana Zinot III


MEMOIRE BTPE ISTE
3.3. Condition d’habitabilité.......................................................................................................................................... 20
3.3.1 Confort thermique ................................................................................................................................................ 20
3.3.2 Confort acoustique ............................................................................................................................................... 21
3.3.3 Sécurité contre l’incendie ..................................................................................................................................... 21
3.3.4 Eclairage .............................................................................................................................................................. 21

CONCLUSION PARTIELLE ............................................................................................................. 22

PARTIE II : ETUDE TECHNIQUE .................................................................................................... 23

CHAPITRE IV : PRE-DIMENSIONNEMENT .............................................................................. 24


4.1. Plancher en béton armé .......................................................................................................................................... 24
4.2. Poutre en béton armé .............................................................................................................................................. 25
4.2.1 La hauteur h ......................................................................................................................................................... 25
4.2.2 La largeur b .......................................................................................................................................................... 26
4.2.3 Récapitulation ...................................................................................................................................................... 26
4.3. Poteau en béton armé ............................................................................................................................................. 26
4.4. Escalier en béton armé ........................................................................................................................................... 28
4.4.1 Nombre de contre marche .................................................................................................................................... 29
4.4.3 Palier intermédiaire .............................................................................................................................................. 29

CHAPITRE V : DESCENTE DES CHARGES .............................................................................. 30


5.1. Choix de la file à étudier ........................................................................................................................................ 30
5.2. Inventaire des charges ............................................................................................................................................ 31
5.2.1 Les actions permanentes....................................................................................................................................... 31
5.2.2 Les actions variables ............................................................................................................................................ 32
5.2.2.1 Les surcharges d’exploitation ........................................................................................................................ 32
5.2.2.2 Les charges climatiques ................................................................................................................................ 33
5.2.3. Les actions accidentelles ..................................................................................................................................... 35
5.3. Descente des charges.............................................................................................................................................. 35
5.3.1 Descente des charges due aux charges verticales ................................................................................................. 35
5.3.1.1 Charges permanentes..................................................................................................................................... 35
5.3.1.2 Surcharges d’exploitation .............................................................................................................................. 36
5.3.2 Descente des charges due aux charges horizontales ............................................................................................. 36
5.3.2.1 Centre de gravité Xg ..................................................................................................................................... 36
5.3.2.2 Moment quadratique Ig ................................................................................................................................. 37
5.3.2.3 Descente des charges .................................................................................................................................... 37
5.3.3 Descente des charges dues aux actions accidentelles ........................................................................................... 38
5.4. Combinaison d’actions ........................................................................................................................................... 39

CHAPITRE VI : ETUDE PORTIQUE ............................................................................................ 41


6.1. Méthode de calcul .................................................................................................................................................. 41
6.2. La méthode de Hardy Cross ................................................................................................................................... 41
6.2.1 Définition et but de la méthode ............................................................................................................................ 41
6.2.1.1 Le moment fléchissant .................................................................................................................................. 41

ANJARASOA Fanomezana Zinot IV


MEMOIRE BTPE ISTE
6.2.1.2 Effort tranchant ............................................................................................................................................. 42
6.2.1.3 Moment d’encastrement Parfait dans chaque barre ....................................................................................... 42
6.2.1.4 Le principe de superposition des efforts de forces ........................................................................................ 42
6.2.1.5 Moment réel dans chaque barre..................................................................................................................... 42
6.2.1.6 Effort tranchant réel dans chaque barre ......................................................................................................... 42
6.2.1.7 Les paramètres de base.................................................................................................................................. 43
6.2.1.8 Raideur Ri de chaque poutre et poteau.......................................................................................................... 43
6.2.1.9 Coefficient de répartition de Ci pour chaque barre........................................................................................ 43
6.3. Evaluation des charges ........................................................................................................................................... 43
6.3.1 Les charges horizontales appliquées sur les poutres............................................................................................. 44
6.3.2 Les charges verticales appliquées sur la structure ................................................................................................ 45
6.3.3 Récapitulation des charges ................................................................................................................................... 45

CHAPITRE VII : DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS EN BA .......................................... 51


7.1. Hypothèse de calcul ............................................................................................................................................... 51
7.1.1 Les Etat limites..................................................................................................................................................... 51
7.1.2 Les caractéristiques du béton ............................................................................................................................... 52
7.1.2.1 La résistance caractéristique à la compression .............................................................................................. 52
7.1.2.2 Résistance caractéristique à la traction .......................................................................................................... 52
7.1.2.3 La résistance de calcul du béton à la compression ........................................................................................ 52
7.1.2.4 Etat limite de compression du béton ............................................................................................................. 53
7.1.3 Les caractéristiques de l’acier .............................................................................................................................. 53
7.2. Etude de la superstructure ...................................................................................................................................... 53
7.2.1 Dimensionnement des poteaux............................................................................................................................. 53
7.2.1.1 Choix du poteau à étudier ............................................................................................................................. 55
7.2.1.2 Armatures longitudinale ................................................................................................................................ 56
7.2.1.3 Armatures transversales ................................................................................................................................ 58
7.2.1.4 La distance d’enrobage ................................................................................................................................. 60
7.2.2 Dimensionnement des poutres ............................................................................................................................. 60
7.2.2.1 Données de calcul ......................................................................................................................................... 61
7.2.2.2 Choix de la poutre à étudier .......................................................................................................................... 61
7.2.2.3 Armatures longitudinales .............................................................................................................................. 62
7.2.2.4 Armatures d’âme ........................................................................................................................................... 65
7.2.2.5 Vérification vis-à-vis de la contrainte de cisaillement s’il est admissible ..................................................... 69
7.2.2.6 Vérification des flèches ................................................................................................................................. 69

PLAN DE FERRAILLAGE POUTRE ........................................................................................ 71


7.2.3 Plancher en dalle pleine ....................................................................................................................................... 71
7.2.3.1 Principe de calcul .......................................................................................................................................... 72
7.2.3.2 Evaluation des charges .................................................................................................................................. 72
7.2.3.3 Vérification de la sens de la salle .................................................................................................................. 73
7.2.3.4 Moment au centre de la dalle........................................................................................................................ 73
7.2.3.5 Moment réel sur la dalle................................................................................................................................ 74

ANJARASOA Fanomezana Zinot V


MEMOIRE BTPE ISTE
7.2.3.6 Les armatures principales de la dalle............................................................................................................. 74
7.2.3.7 Les armatures d’âme ..................................................................................................................................... 76
7.3. Etude de l’infrastructure, dimensionnement de la fondation .................................................................................. 76
7.3.1 Capacité portante du sol ....................................................................................................................................... 77
7.3.2 Choix de type de fondation .................................................................................................................................. 77
7.3.3 Dimensionnement de la semelle ........................................................................................................................... 77
7.3.3.1 Détermination de la valeur de A et B ............................................................................................................ 80
7.3.3.2 Condition de rigidité ..................................................................................................................................... 80
7.3.3.3 Vérification de la contrainte du sol ................................................................................................................ 80
7.3.4 Détermination des armatures ................................................................................................................................ 81
7.3.4 La hauteur en rive................................................................................................................................................. 81

CHAPITRE VIII : ETUDE DES ELEMENTS DU SECOND ŒUVRE ........................................ 82


8.1. Etude de l’éclairage ................................................................................................................................................ 82
8.1.1 Zone de calcul ...................................................................................................................................................... 82
8.1.2 Choix des luminaires ............................................................................................................................................ 82
8.1.3 Indice du local K .................................................................................................................................................. 82
8.1.4 Rapport de suspension J ....................................................................................................................................... 83
8.1.5 Coefficient de réflexion des parois....................................................................................................................... 83
8.1.5.1 Plafond........................................................................................................................................... 83
8.1.5.2 Murs............................................................................................................................................... 84
8.1.5.3 Sol.................................................................................................................................................. 84
8.1.5.4 Plan du plan du travail ................................................................................................................... 84
8.1.5.5 Codification des coefficients de réflexion...................................................................................... 84
8.1.6 L’Utilance U ........................................................................................................................................................ 85
8.1.6.1 Facteur de dépréciation d .............................................................................................................................. 85
8.1.6.2 Flux lumineux total ....................................................................................................................................... 85
8.1.6.2 Le nombre de luminaire ................................................................................................................................ 85
8.2. Assainissement ....................................................................................................................................................... 86
8.2.1 Matériaux de tuyauterie........................................................................................................................................ 87
8.2.2 Diamètres des collecteurs d’appareils .................................................................................................................. 87
8.2.3 Diamètre des tuyaux de chute .............................................................................................................................. 88
8.2.4 Evacuation des eaux pluviales.............................................................................................................................. 89
8.2.4.1 Débit à évacuer provenant de la toiture ......................................................................................................... 89
8.2.4.2 Collecteurs principaux................................................................................................................................... 89

CONCLUSION PARTIELLE ............................................................................................................. 91

PARTIE III : TECHNOLOGIE DE MISE EN ŒUVRE..................................................................... 92

CHAPITRE IX : CONTROLE DE QUALITES DES MATERIAUX ............................................ 93


9.1. L’eau de gâchage ................................................................................................................................................... 93
9.2. Les granulats .......................................................................................................................................................... 93
9.2.1 Le sable ................................................................................................................................................................ 94

ANJARASOA Fanomezana Zinot VI


MEMOIRE BTPE ISTE
9.2.2 Les gravillons ....................................................................................................................................................... 94
9.3. Le ciment ............................................................................................................................................................... 95
9.4. Les adjuvants ......................................................................................................................................................... 96
9.5. Les aciers ............................................................................................................................................................... 96
9.6. Les briques ............................................................................................................................................................. 97

CHAPITRE X : EXECUTION DES TRAVAUX ........................................................................... 98


10.1. Préparation du chantier......................................................................................................................................... 98
10.2. Personnel.............................................................................................................................................................. 98
10.3. Les matériels pour l’exécution ............................................................................................................................. 98
10.3.1. Les engins de terrassement................................................................................................................................ 98
10.3.2 Les matériels pour l’implantation....................................................................................................................... 99
10.3.3 Les matériels de coffrage et de décoffrage ......................................................................................................... 99
10.3.4 Les matériels de bétonnage .............................................................................................................................. 100
10.3.5 Les matériels de ferraillage .............................................................................................................................. 100
10.3.6. Les matériels pour la maçonnerie.................................................................................................................... 100
10.4. Le mortier et le béton ......................................................................................................................................... 101
10.4.1. Le mortier........................................................................................................................................................ 101
a) Dosage ................................................................................................................................................................ 101
b) Mode d’exécution ............................................................................................................................................... 102
10.4.2. Le béton .......................................................................................................................................................... 102
a) Dosage ................................................................................................................................................................ 102
b) Mode d’exécution ................................................................................................................................................ 102
10.4.3. Le coffrage et le décoffrage ............................................................................................................................ 103
a) Coffrage ............................................................................................................................................................... 103
b) Décoffrage ........................................................................................................................................................... 104
10.4.4. Vibration du béton........................................................................................................................................... 104
10.4.5. Cure du béton et du mortier............................................................................................................................. 104
10.5. Les armatures pour béton armé .......................................................................................................................... 105
10.6. Les travaux d’infrastructure ............................................................................................................................... 105
10.6.1. L’implantation................................................................................................................................................. 106
a) Alignement .......................................................................................................................................................... 106
b) Le nivellement ..................................................................................................................................................... 106
10.6.2. Fondation ........................................................................................................................................................ 107
a) Fouille .................................................................................................................................................................. 107
b) La semelle ........................................................................................................................................................... 107
10.7. Les travaux de superstructure ............................................................................................................................. 108
10.7.1. Poteau ............................................................................................................................................................. 108
10.7.2. Poutre .............................................................................................................................................................. 109
10.7.3. Dallage ............................................................................................................................................................ 109
10.7.4. Plancher en béton armé ................................................................................................................................... 111
10.7.5. Escalier............................................................................................................................................................ 112

ANJARASOA Fanomezana Zinot VII


MEMOIRE BTPE ISTE
10.7.6. Mur de remplissage en brique ......................................................................................................................... 113
10.8. Les travaux de finition ....................................................................................................................................... 114
10.8.1. Pose carrelage ................................................................................................................................................. 114
10.8.2. Enduit.............................................................................................................................................................. 114

CONCLUSION PARTIELLE ........................................................................................................... 116

PARTIE IV : EVALUATION FINANCIERE................................................................................... 117

CHAPITRE XI : DEVIS DESCRIPTIFS ...................................................................................... 118

CHAPITRE XII : DETAILS QUANTITATIFS ET ESTIMATIFS .............................................. 126


12.1. Sous détail de prix .............................................................................................................................................. 126
12.1.1 Le coefficient de majoration de déboursé K1 .................................................................................................. 126
12.1.2 Sous détail de prix ............................................................................................................................................ 127
12.2. Devis quantitatif et estimatif .............................................................................................................................. 131

CHAPITRE XIII : PLANNING D’EXECUTION ......................................................................... 136

CONCLUSION GENERALE ............................................................................................................ 137

BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................................. I

WEBOGRAPHIE ................................................................................................................................. II

TABLE DES MATIERES ................................................................................................................... III

ANNEXES .......................................................................................................................................... IX

ANNEXE A. DESCENTES DES CHARGES ................................................................................. X


A.1. Descente des charges pour le poteau P1 ............................................................................................................. X
A.3. Descente des charges pour le poteau P3 ........................................................................................................... XII

ANNEXE B. EFFET DU VENT ................................................................................................... XV


B.1. Situation des zones à Madagascar ...................................................................................................................... XVI
C.1. Section d’acier ............................................................................................................................................. XVIII

ANNEXE D. SECOND ŒUVRE .................................................................................................. XX


D.1. Coefficient de simultanéité .............................................................................................................................. XX
D.2. Abaque de Daries............................................................................................................................................ XXI

ANNEXE E. PLAN ARCHITECTURAL ................................................................................. XXIII

ANJARASOA Fanomezana Zinot VIII


MEMOIRE BTPE ISTE

ANNEXES

ANJARASOA Fanomezana Zinot IX


MEMOIRE BTPE ISTE
ANNEXE A. DESCENTES DES CHARGES

A.1 Descente des charges pour le poteau P1


A.2 Descente des charges pour le poteau P2
A.3 Descente des charges pour le poteau P3
A.4 Descente des charges pour le poteau P4

A.1. Descente des charges pour le poteau P1

Dimension [m] Charge


Niveau Désignation G [daN]
Longueur Largeur Hauteur unitaire

Chéneau 1 0,5 2 554 1 277


Toiture terrasse 1 4,2 495 2 079

N1 Poutre Longitudinale 4,2 0,2 0,4 2 500 840


Poutre transversale 1 0,2 0,3 2 500 150
TOTAL 4 346

Venant N1 4 346

N2 Poteau 0,2 0,2 2,8 2 500 280

TOTAL 4 626

Venant N2 4 626

Dalle 1 4,2 460 1 932


Mur de remplissage
2,1 2,8 380 2 234
longitudinale
Mur de remplissage
N3 1 2,8 380 1 064
transversale
Poutre transversale 1 0,2 0,3 2 500 150

Poutre longitudinale 4,2 0,2 0,4 2 500 840

TOTAL 10 846

Venant N3 10 846

N4 Poteau 0,2 0,2 2,8 2 500 280

TOTAL 11 126
Venant N4 11 126
Dalle 4,2 1 460 1 932

ANJARASOA Fanomezana Zinot X


MEMOIRE BTPE ISTE
Mur de remplissage
2,1 2,8 380 2 234
longitudinale
Mur de remplissage
1 2,8 380 1 064
transversale
N5
Poutre transversale 1 0,2 0,3 2 500 150
Poutre longitudinale 4,2 0,2 0,4 2 500 840
TOTAL 17 347

A.2. Descente des charges pour le poteau P2

Dimension [m]
Charge
Niveau Désignation G [daN]
unitaire
Longueur Largeur Hauteur

Toiture terrasse 4,2 2,6 495 5 405

Poutre transversale 2,6 0,2 0,3 2 500 390


N1
Poutre longitudinale 4,2 0,2 0,4 2 500 840

TOTAL 6 635

Venant N1 6 635

N2 Poteau 0,2 0,2 2,8 2 500 280

TOTAL 6 915

VenantN2 6 915
Mur de remplissage
2,6 2,8 380 2 766
transversale
Dalle 4,2 2,6 460 5 023
N3
Poutre longitudinale 4,2 0,2 0,4 2 500 840

Poutre transversale 2,6 0,2 0,3 2 500 390

TOTAL 15 935

Venant N3 15 935

N4 Poteau 0,2 0,2 2,8 2 500 280

TOTAL 16 215

Venant N4 16 215

ANJARASOA Fanomezana Zinot XI


MEMOIRE BTPE ISTE
Dalle 4,2 2,6 460 5 023

Poutre longitudinale 4,2 0,2 0,4 2 500 840


N5
Poutre transversale 2,6 0,2 0,3 2 500 390

TOTAL 22 468

A.3. Descente des charges pour le poteau P3

Dimension [m]
Charge
Niveau Désignation G [daN]
unitaire
Longueur Largeur Hauteur

Toiture terrasse 4,2 3,2 495 6 653

Poutre longitudinale 4,2 0,2 0,4 2 500 840


N1
Poutre transversale 3,2 0,2 0,3 2 500 480

TOTAL 7 973

Venant N1 7 973

N2 Poteau 0,2 0,2 2,8 2 500 280

TOTAL 8 253

Venant N2 8 253

Mur longitudinale 4,2 2,8 380 4 469

Poutre transversale 3,2 0,2 0,3 2 500 2 400


N3
Poutre longitudinale 4,2 0,2 0,4 2 500 4 200

Dalle 4,2 3,2 460 6 182

TOTAL 25 504

Venant N3 25 504

N4 Poteau 0,2 0,2 2,8 2 500 280

TOTAL 25 784

Venant N4 25 784

Mur longitudinale 4,2 2,8 380 4 469

ANJARASOA Fanomezana Zinot XII


MEMOIRE BTPE ISTE
Poutre transversale 3,2 0,2 0,3 2 500 2 400

N5 Poutre longitudinale 4,2 0,2 0,4 2 500 4 200

Dalle 4,2 3,2 460 6 182

TOTAL 43 035

A.4. Descente des charges pour le poteau P4

Dimension [m] Charge


Niveau Désignation G [daN]
Longueur Largeur Hauteur unitaire

Chéneau 4,2 1,6 0,1 2 500 1 680


Toiture terrasse 4,2 1,6 495 3 326
N1 Poutre longitudinale 4,2 0,2 0,4 2 500 840
Poutre transversale 1,6 0,2 0,3 2 500 240
TOTAL 6 086
Venant N1 6 086
N2 Poteau 0,2 0,2 2,8 2 500 560
TOTAL 6 646
Venant N2 6 646

Mur de remplissage
1,6 2,8 380 1 702
transversale

Mur de remplissage
4,2 2,8 380 4 469
N3 longitudinale
Poutre longitudinale 4,2 0,2 0,4 2 500 840
Poutre transversale 1,6 0,2 0,3 2 500 240
Dalle 4,2 1,6 460 3 091
TOTAL 16 989
Venant N3 16 989
N4 Poteau 0,2 0,2 2,8 2 500 560
TOTAL 17 549
Venant N4 17 549
Mur de remplissage
1,6 2,44 380 1 484
transversale
Mur de remplissage
4,2 2,44 380 3 894
longitudinale

ANJARASOA Fanomezana Zinot XIII


MEMOIRE BTPE ISTE
N5 Poutre longitudinale 4,2 0,2 0,4 2 500 840
Poutre transversale 1,6 0,2 0,3 2 500 240
Dalle 4,2 1,6 460 3 091
TOTAL 27 098

ANJARASOA Fanomezana Zinot XIV


MEMOIRE BTPE ISTE

ANNEXE B. EFFET DU VENT

B.1. Situation des zones à Madagascar

ANJARASOA Fanomezana Zinot XV


MEMOIRE BTPE ISTE
B.1. Situation des zones à Madagascar

ANJARASOA Fanomezana Zinot XVI


MEMOIRE BTPE ISTE

ANJARASOA Fanomezana Zinot XVII


MEMOIRE BTPE ISTE
ANNEXE C. BÉTON ARMÉ
C.1. Section d’acier
C.2. Valeur de 𝜇𝑥 et 𝜇𝑦 en fonction de 𝜌

C.1. Section d’acier

Diamètre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Poids
[mm] [cm2] [cm2] [cm2] [cm2] [cm2] [cm2] [cm2] [cm2] [cm2] [cm2] [kg/ml]

6 0,28 0,57 0,85 1,13 1,41 1,70 1,98 2,26 2,54 2,83 0,222

8 0,50 1,01 1,51 2,01 2,51 3,02 3,52 4,02 4,52 5,03 0,395

10 0,79 1,57 2,36 3,14 3,93 4,71 5,50 6,28 7,07 7,85 1,222

12 1,13 2,26 3,39 4,52 5,95 6,79 7,92 9,05 10,18 11,31 0,888

14 1,54 3,08 4,62 6,16 7,70 9,24 10,78 12,32 13,85 15,39 2,222

16 2,01 4,02 6,03 8,04 10,05 12,06 14,07 16,08 18,10 20,11 1,579

20 3,14 6,28 9,42 12,57 15,71 18,85 21,99 25,13 28,27 31,42 3,222

25 4,91 9,82 14,73 19,63 24,54 29,45 34,36 39,27 44,18 49,09 3,854

32 8,04 16,08 24,13 32,17 40,21 48,25 56,30 64,34 72,38 80,42 4,222

40 12,57 25,13 37,70 50,27 62,83 75,40 87,96 100,53 113,10 125,66 9,867

ANJARASOA Fanomezana Zinot XVIII


MEMOIRE BTPE ISTE
C.2. Valeur de 𝝁𝒙 et 𝝁𝒚 en fonction de 𝝆

ANJARASOA Fanomezana Zinot XIX


MEMOIRE BTPE ISTE

ANNEXE D. SECOND ŒUVRE

D.1. Coefficient de simultanéité


D.2. Abaque de Daries
D.3. Utilitance

D.1. Coefficient de simultanéité

Coefficient de simultanéité
0,4

0,35

0,3
Coefficient de simultanéité

0,25

0,2

0,15

0,1

0,05

0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140 150

Nombre d’appareil installé

ANJARASOA Fanomezana Zinot XX


MEMOIRE BTPE ISTE
D.2. Abaque de Daries

D.3. Utilitance

ANJARASOA Fanomezana Zinot XXI


MEMOIRE BTPE ISTE

ANJARASOA Fanomezana Zinot XXII


MEMOIRE BTPE ISTE
ANNEXE E. PLAN ARCHITECTURAL

E.1. Plan de fondations

E.2. Plan du rez-de-chaussée

E.3. Plan de l’étage

E.4. Plan architectural

ANJARASOA Fanomezana Zinot XXIII


B

A
B

A
Façade Sud-Ouest
RAJONIRINA EDDY

ESPA

1/50

Façades

Façade Nord-Est
RAJONIRINA EDDY
Façade Nord-Ouest
ESPA

1/50

Façades

Façade Sud-Est
Nom : ANJARASOA
Prénom : Fanomezana Zinot
Adresse : 0404A0901 Amontana
Fianarantsoa

Contact : 034 66 071 30


E-mail : zinotanjarasoa@gmail.com
Titre du mémoire :
ETUDE DE LA CONSTRUCTION D’UN BATIMENT R+1 A USAGE D’HABITATION SIS
A AMBOHIDRAPETO, DISTRICT ANTANANARIVO ATSIMONDRANO, REGION
ANALAMANGA
Pagination :
Nombre de page : 180
Nombre de figure : 64
Nombre de tableau : 76

Résumé
Ce mémoire concerne l’étude de projet de construction d’un bâtiment constituant d’un
étage et d’un rez de chaussée.
Le bâtiment sera étudié selon les critères imposés par les normes de construction, l’étude
comporte quatre parties bien déterminées : l’environnement du projet, l’étude technique en
utilisant la méthode de Cross, les règles de BAEL 91 modifiées 99, la technologie de mise
en œuvre, l’évaluation financière du projet et ainsi que le planning d’exécution pour inciter
à sa réalisation.
Mots clés : bâtiment, béton armé

Abstract
This thesis concerns the project study for the construction of a building comprising one
floor and the ground floor.
The building will be studied according to the criteria imposed by the construction standards,
the study comprises four xell-defined parts : the project environment, the ross method, the
BAEL 91 rules modified 99, the technology of implemetation, the financial evaluation of
the project as well the schedule of execution to encourage its realization.
Keywords : building, reinforced concrete
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