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KIBALA IWEBE Glodi 1

Travail de fin de cycle

EPIGRAPHE

Le gouvernement ne taxe pas pour


obtenir l’argent dont il a besoin, le
gouvernement trouve toujours un
besoin pour l’argent.

Frederick Hayek
KIBALA IWEBE Glodi 2
Travail de fin de cycle

IN MEMORIAM

A toi mon petit frère adoré Jérémie KIBALA BUYABA


KINGONO. Ce monde des semaines, des jours passent sans toi qui n’es
plus là sauf dans mes souvenirs. Je ne t’oublierais jamais quand je
t’oublierais c’est que je ne serais plus de ce monde. J’aurais voulu que tu
sois présent, mais le destin jaloux t’arraché bien avant, sinon ce travail
aurait être un exemple à suivre pour toi.
En mémoire de nos regrettés grands parents, oncles, tantes et
amis. Que cette œuvre soit un bouquet des fleurs que je garderai en
mémoire pour vous.
Que vos âmes reposent en paix.
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Travail de fin de cycle

DEDICACES

Nous dédions ce travail :


A mon très cher père, Eddy KIBALA IWEBE qui peut être fier et
trouver ici le résultat de longues années de sacrifices et de privations pour
m’aider à avancer dans la vie. Que Dieu puisse faire en sorte que ce travail
porte son fruit ; Merci pour les valeurs nobles, l’éducation et le soutient
permanent venu de vous.
A ma très chère mère, Marceline MATADI MUKAMPUMU
KIBALA qui a œuvré pour ma réussite, de par son amour, son soutien, tous
les sacrifices consentis et ses précieux conseils, pour toute son assistance et
sa présence dans ma vie, reçois à travers ce travail aussi modeste soit-il,
l’expression de mes sentiments et de mon éternelle gratitude.
A mon très cher oncle Jean-Baptiste BUYABA KINGONO qui
a ménagé beaucoup d’effort pour la réalisation de ce travail en contribuant
tant sur le plan moral que matériel et qui, malgré les différentes difficultés,
n’a jamais cessé de venir à mon secours, que ce travail soit pour vous le
signe de ma reconnaissance.
A mes enseignants de l’école primaire, secondaire, humanitaire et
universitaire de leur encadrement multiforme.
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Travail de fin de cycle

AVANT – PROPOS

Comme il est de coutume qu’à la fin de chaque cycle, l’étudiant doit


élaborer un travail couronnant son parcours académique, et que cela constitue
l’expression de beaucoup de sacrifice, ceci ne retient en rien l’expression de notre
gratitude. Au terme de ce travail, qui n’est autre que le fruit de concours de plusieurs
personnes qui, d’une façon ou d’une autre ont contribué dans notre formation et
connaissance tant théorique que pratique, qu’il nous soit permis de remercier tous ceux-là
qui de près ou de loin nous ont facilité la tâche pour sa réalisation.
De prime à bord, nous tenons à remercier le bon Dieu qui ne cesse de nous
accorder gratuitement le précieux souffle de vie et de nous combler de sa grâce et ses
bénédictions.
Nous adressons nos sincères remerciements au Chef de Travaux Laby
MPIANA BOKETSHU pour la direction et l’encadrement de cette œuvre, ce en dépit de
ses multiples charges et occupations pédagogiques, administratives et autres. Quant à la
disponibilité, leur remarques et conseils, nous ont aidé à forger notre être qui de fois était
en perdition.
Nous tenons de remercier de manière toute particulière, tous les membres
de l’Université de Lubumbashi ainsi que les professeurs et assistants de leur encadrement
multiforme, y compris tous les membres du département d’étude de la Direction
Générale des Douanes et Accises pour avoir apporté leur pierre à la construction de cet
édifice scientifique.
Nos remerciements s’adressent particulièrement à nos parents Eddy
KIBALA et Marceline MATADI, nous n’aurons pu réussir nos études sans eux et nous
tenons ici à les remercier.
Notre témoignage d’affection s’adresse également à nos Oncles et nos
Tantes : Jean-Baptiste BUYABA, Violaine YUMBU, Marie-Josée BUYABA, Well
BUYABA, Sana MATADI, Emelie BUYABA, Sylvie BUYABA, Keef KIBALA,
Anastagie KIBALA, Demlie KIBALA, Kisem KIBALA, Triphon SWELE, Didier
NKUMU, Christian YUMBU, Mitterrand LUSUE, Odoma KIBALA, Walou et Bibiche
LUKUTU, vous êtes les meilleurs par votre soutien, vos conseils, sachez que lentement
et sûrement, la réalité est entrain de rattraper les rêves et tenez encore bon, Yes we can.
Nous approuvons le sentiment d’une profonde gratitude envers tous nos
frères et sœurs, cousins et cousines pour leur affection fraternelle à notre égard parmi
lesquels nous citons : Alain, Franck, Emira, Jansen, Dan, Steve, Herve Stone, Pristel,
Christella, Perex, Noella, Hilda, Carine, Bethy, Pedro, Fordi, Del, Winelle, Choudelle,
Don, Gloire, Clovis, Chrino, Alliance, Trésor, Sarah, Paola, Pluvain, Tathy, Patrick,
jojo.
Aux familles KAYEMBE, KIBALA, NZUMBA, YUMBU, BUYABA,
KAMUANGA, MUZIR, KAMBAYI, MUYOLOLO, MANGUNZA, KISEMA,
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Travail de fin de cycle

KUBAYELENGE, LUKUTU, MUZANI, NSEYI, SWELE, MBEKI, recevez à travers


ce paragraphe notre profonde reconnaissance et nos remerciements les plus chaleureux.
Nous ne pouvons oublier de remercier Jean-Prosper KAYEMBE
SHAMBUYI et ADELE BIYOMBO MUTOMBO pour leur soutien tant spirituel que
matériel.
Il nous sera d’une ingratitude notoire si nous bouclons cette page sans
penser à ma famille Kassaparde, qui jour après jour, ne cesse sans doute de nous tenir la
main forte, les avouons que leurs gestes restent et resteront à jamais gravés dans nos
cœurs, nous citons : Patrick KABEYA, Patricia THABITA KASANDA, Naomie
MAZENGE, John MWANIA, Michael DAKWA, Johan MATABARO, Israel ZOLA,
Roland MUNJENJI, Credo KABAMBA, Arsène MABELA, Merveille MUKUMBI,
Tabitha OYANGA, Blaise MWINDJA, Cril KALINDA, Bruno KAHUNGWE, Alfred
IKASO, Richard MUNGUMBU, Sophia KIBWE, Boanerges CHIKURU, Angèle
ATASHIMA, Joséphine MUWAWA, Merveille MASOLO, Trésor PAMENDA,
Martial MASAMBA, il est bon de demeurer ensemble comme des frères sinon nous
allons tous mourir comme des idiots, disait Martin L. KING
A vous mes siens Joel MBILO, Ivon KADIMA, Francis MUTOMBO,
Fabrice TSHIBASU, Randy KALOMBO, Pele MANZANZA, Christian LENGE,
Jonathan MUKONDO, Herman AMISI, Cedrick FUKUSHIMA, Benoit MWAMBA,
Merzo NGOMA, Trésor KABAMBA, Duhamel MAZENGE, Douglas OTSHUDI,
Herve MUKENDI, Pascal MUTEBA, Synthia NDAYA, Divine NSIMBA, Leaticia
MALAKO, Samy MABIALA, Dedan ALONGE, Romeo KISANGI, Moser SADIO,
Benoit MANONGO.
Que tous ceux qui ne sont pas cités et qui ont participé de près ou de loin à
la réalisation de ce travail trouvent ici notre profonde gratitude.

KIBALA IWEBE Glodi


KIBALA IWEBE Glodi 6
Travail de fin de cycle

INTRODUCTION GENERALE

I.1. PRESENTATION DU SUJET


Parmi les objectifs de tout Etat moderne, le développement socio-
économique occupe une place prédominante. Sa réalisation exige d’importants moyens
financiers. La grande interrogation à ce sujet consiste pour l’Etat à déterminer le mode de
mobilisation de ses ressources pour y parvenir.
Il existe plusieurs sources de financement aux quelles l’Etat peut recourir.
Il peut recourir soit à la mobilisation de ses ressources internes (production, taxes et
fiscalités) ou soit aux ressources étrangères (emprunts).
Y égard à ce qui précède, l’Etat congolais s’organise à travers ses services,
particulièrement les régies financières à qui, il attribue la mission fiscale, celle de
perception des droits et taxes, c’est le cas de la direction générale des douanes et accises
(DGDA), direction générale des recettes administratives et domaniales (DGRAD), et
direction générale des impôts (DGI). Ainsi, Notre préoccupation dans ce travail consiste
à étudier : « la contribution des recettes douanières sur le développement socio-
économique de la RDC » cas de la DGDA Katanga de 2013 à 2016.
La direction générale des douanes et accises en sigle DGDA, le cas
d’espace, constitue l’un des piliers pourvoyeurs des recettes publiques et occupe donc une
place très délicate dans l’exécution du budget de l’Etat. Par sa mission classique et
traditionnelle, celle de renflouer le trésor public.
Il concoure au budget de l’Etat en termes d’un certain seuil minimum fixé
au préalable par le législateur. C’est ce que l’on appelle assignation budgétaire.

I.2. PHENOMENE OBSERVE


L’actualité sociale du pays est dominée par des revendications de toutes
sortes réclamant à l’Etat de réhabiliter les infrastructures de base, d’augmenter les salaires
de fonctionnaires, etc.
En tenant compte de la réalité sur terrain, la DGDA travaille sous un
contrat programme c’est-à-dire un montant exprimé en pourcentage des recettes à réaliser
pour concourir significativement au budget de l’Etat et il arrive à réaliser ce montant pour
la plupart des cas.
La Douane, le grand pourvoyeur des recettes de l’Etat congolais fournit à
ce dernier les ressources financières pour qu’il parvienne à réaliser ses objectifs sur le plan
de construction des hôpitaux et écoles ; d’aménagement des routes ; de versement des
salaires aux fonctionnaires, militaires et policiers, etc.

I.3. ETAT DE LA QUESTION


Le domaine scientifique, plus précisément celui de la recherche reste un
domaine où complémentarité, reformulation et critique se succèdent. Ainsi, il nous a
semblé judicieux de chercher si notre préoccupation n’aurait pas fait objet d’un autre
travail.
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Travail de fin de cycle

C’est ainsi que, nous avons exploité quelques travaux parmi ceux réalisés
antérieurement sur la notion de l’impôt, taxe ou droits de douane, en vue de nous en
démarquer et de nous orienter vers un point de vue original.
Nous ne pouvons pas passer au point suivant sans toutefois reprendre
quelques sujets de nos prédécesseurs, parce que nous avons emboité le pas à eux en
traitant un sujet qui leur est semblable.
Ces travaux qui suivent, ont attiré notre attention :
- Guly MAYAYILA WESTON dans son travail intitulé : « la contribution des
recettes mobilisées par l’OFIDA dans le financement des dépenses publiques (de
2002 – 2007) », Université protestante du Congo
- De son côté, John Elam KODORO DASEWA nous a parlé de : « l’Impact de la
douane sur les finances publiques et le développement socio-économique
national : bilan et perspectives, cas de la province douanière de l’Equateur de 2006
– 2009) », Institut supérieur des sciences commerciales/Gbadolite
- Quant au travail Edouard KIZA EMENGELE, il nous a écrit de : « l’Impact des
recettes douanières sur le développement socio-économique (cas de la DGDA
Kalemie, 2008 – 2010) », Université libre de Kalemie
Notre travail se démarque de nos trois prédécesseurs précités du fait qu’il cherche à
démontrer comment la contribution des recettes réalisées par la direction générale des
douanes et accises dans le trésor public et sa participation dans le développement socio-
économique. Cas de la DGDA/Katanga.

I.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET


Avant d’abord le vif de notre sujet, il est nécessaire de préciser le motif du
choix de celui-ci. Le choix de ce sujet se justifie par le fait que la direction générale des
douanes et accises est parmi les institutions publiques mobilisatrices des recettes de l’Etat.
Suite à la position actuelle, notre pays peut également rattraper son retard de
développement économique par le biais de la fiscalité.
Il s’agit d’un sujet central d’une importance économique cruciale surtout
dans le développement des pays moins avancés dont leurs économies sont extraverties
c’est-à-dire dépendent de l’extérieur comme la RDC.

I.5. LA PROBLEMATIQUE
Selon les Professeurs Pascal SEM MBIMBI et Annie CORNET, La
problématique est une reformulation de la question centrale. Il s’agit de l’ensemble de
questions pertinentes qui se posent à l’observateur scientifique à propos de phénomènes,
questions qui sont susceptibles d’avoir une réponse logique et contrôlable et de donner
lieu à des opérations classés par ordre selon les disciplines qui les provoquent.1
La vie en société ne fait pas seulement surgir le problème de la gestion des
biens et du régime à mettre en place ou choisir pour gérer ces biens. Mais également le

1
SEM MBIMBI et Annie CORNET, Cours de MRS et Guide d’accompagnement pour la réalisation d’un travail
scientifique, G2 Economie 2015-2016, UNILU, P.27
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Travail de fin de cycle

problème de la répartition de charges publiques qui permettent à la puissance étatique de


couvrir les dépenses publiques.
L’Etat entant que pouvoir public, pour ainsi le considérer, éprouve toujours
par sa nature, les besoins à l’instar des personnes physiques dont les besoins sont
échelonnés en besoin physiologique pour ainsi dire l’Etat a besoin des moyens financiers
pour réaliser ses objectifs économiques, politiques, sécuritaires, sociaux… afin de
concrétiser sa prétention, il a mis sur pied des mécanismes de tout genre, reposant sur les
finances publiques : la fiscalité, la non fiscalité, la parafiscalité et plusieurs autres
systèmes financiers pourvoyeurs des recettes publiques à travers les budgets. Par-là,
plusieurs théories peuvent être considérées comme source d’inspiration afin d’atteindre
avec succès ses objectifs.
De nos jours, beaucoup de pays en voie de développement, dont l’appareil
productif est en panne, assurent le financement de leurs dépenses budgétaires à partir des
recettes douanières en guise de compensation des recettes qu’ils auraient dû normalement
générer si leur production nationale augmentait et ce, malgré la discussion internationale
relative à la suppression des barrières douanières dans plusieurs organisations régionales
et sous régionales.
La règle de l’unité budgétaire présente celui-ci en un document unique qui
permet une vue d’ensemble et exacte de la situation financière du pays en rendant ensuite
le contrôle aisé : il est facile de comparer les dépenses et les recettes qui figurent. De ce
fait, chaque province est tenue de participer activement en termes de réalisation des
recettes dans les budgets de l’Etat à concurrence d’un pourcentage assigné par rapport à
ses potentialités. La province douanière du Katanga ne peut se soustraire de cette mesure.
Au regard ses assignations budgétaires globales de la régie, elle se voit fixée un contrant
programme exprimé en un pourcentage des recettes à réaliser pour concourir
significativement au budget de l’Etat.
Eu regard à tout ce qui précède, nous vient-il à l’esprit de nous poser ces quelques
questions :
1. Les recettes douanières ont-t-elles favorisées le développement socio-économique
de la RDC ?
2. Quelle est la contribution des recettes douanières de la province du Katanga dans
la Direction Générale des Douanes et Accises ?
3. Quel est l’impact de ces recettes sur le développement social de la population
Katangaise ?
Ces quelques préoccupations constituent la thématique de notre travail et nous aideront à
éclairer au fil des pages la contribution des recettes douanières sur le développement
socio-économique.

I.6. HYPOTHESES
Selon PINTO R. et M. GRAWITZ, l’hypothèse est une proposition de
réponses à la question ou aux questions que l’on se pose à propos de l’objet de la
recherche, formulée en des termes tels que l’observateur et l’analyse puissent fournir la
réponse.2 Les Professeurs Pascal SEM MBIMBI et Annie CORNET définissent
l’hypothèse comme le pivot ou l’assise centrale de toute recherche. C’est l’ensemble des

2
PINTO R. et M. GRAWITZ, Méthode en sciences sociales, Paris, P.20
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Travail de fin de cycle

propositions de réponses à la question de recherche. Il s’agit d’une réponse anticipée,


une affirmation provisoire qui décrit ou explique un phénomène.3
Ainsi, nul chasseur ne peut aller à la chasse sans en avoir en amont une
préposition de résultat de son opération. Au regard de ce travail, nous nous sommes posé
un certain nombre des questions dont quelques idées apriori ne nous manquent pas.
Les préoccupations aux questions de la problématique nous amèneront à
proposer ce qui suit comme réponses provisoires en vue d’une recherche approfondie sur
cette étude :
1. Les recettes font parties du budget de l’Etat. Etant donné que la DGDA occupe
une place importante dans les réalisations budgétaires, nous osons croire cela
aurait de retombées positives dans la vie de la population tant dans le social que
dans l’économie.
2. Pour mobiliser les recettes douanières, la DGDA est appelée à accomplir la
mission fiscale consiste principalement à la perception des droits et taxes pour le
compte de l’Etat et à lutter contre la fraude.
3. Les mobilisations et maximisations des recettes douanières permettent à l’Etat
d’actionner ou de financer des projets sur le plan national dont la première
bénéficiaire sera la population congolaise.

I.7. METHODES ET TECHNIQUES DU TRAVAIL


Les objectifs d’un travail scientifique sont atteints à partir des méthodes et
techniques élaborées et appropriées.
I.7.1. METHODES
Dans le cadre de notre travail nous allons recourir à la méthode analytique,
comparative, et descriptive. Ainsi ces méthodes nous permettront d’analyser et
d’expliquer les données statistiques liées à la contribution de la DGDA ; de comprendre
l’évolution qu’a connue la direction générale des douanes et accises ; et de décrire des
notions des droits des douanes.
I.7.2. TECHNIQUES
Les techniques de recherche en tant qu’outils de travail permettant au
chercheur d’accéder à la réalité qu’il tient à découvrir, nous seraient très utiles dans la
collection des données sur terrain. Le cas illustratif de la technique documentaire et
interview qui vont permettre de recueillir des informations utiles dans les ouvrages,
rapports annuels publiés par la banque centrale du Congo, lois budgétaires, travaux
antérieurs, cours de certains professeurs, bibliothèques virtuelles, journaux officiels,
articles et autres documents en rapport avec notre travail. Et aussi par les entretiens que
nous aurons avec les différents personnels de la DGDA, de la Direction des comptes
courants de la BCC et du ministère du Budget.
L’observation directe, la documentation et surtout l’interview, toutes ces
techniques nous faciliteraient la récolte des données relatives à la contribution des
recettes douanières sur le développement socio-économique.

3
SEM MBIMBI et Annie CORNET, Cours de MRS et Guide d’accompagnement pour la réalisation d’un travail
scientifique, G2 Economie 2015-2016, UNILU, P.32
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Travail de fin de cycle

I.8. DELIMITATION DU SUJET


La circonscription dans le temps et dans l’espace de tout travail scientifique
s’avère indispensable, notre travail ne peut pas échapper à cette règle universelle. Pour
éviter de traiter un sujet de recherche vague, nous avons délimité notre sujet dans le
temps et dans l’espace.
Notre étude porte sur « la contribution des recettes douanières sur le
développement socio-économique de la RDC ». Nous appréhendons ainsi la douane dans
sa présentation, son historique, son organisation, son fonctionnement, sa priorité fixée, sa
politique générale, ainsi que les stratégies utilisées pour la maximisation et
matérialisation de sa politique. Dans le temps, notre travail porte sur une période de 3
ans, allant de 2013 à 2016. Ainsi dans l’espace, notre travail porte sur la direction
provinciale des douanes et accises du Katanga.

I.9. SUBDIVISION DU TRAVAIL


Le présent travail s’articule autour de trois chapitres qui se complètent, à
savoir :
- Le chapitre premier consacré à la généralité sur concepts opératoires
- le chapitre deuxième aborde la présentation du cadre d’étude : la direction
générale des douanes et accises
- le chapitre troisième parle de la contribution des recettes douanières sur le
développement socio-économique.
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Travail de fin de cycle

CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LES


CONCEPTS OPERATOIRES
A chaque domaine de recherche correspond un vocabulaire technique.
Dans le souci de mieux appréhender le contenu de ce travail, il est impérieux de saisir le
contexte dans lequel chaque concept est utilisé dans un travail scientifique. C’est dans cet
ordre d’idée que nous assignons à ce présent chapitre l’objectif de définir les principaux
concepts opérations afin de mieux cerner le sujet sous examen et donner certaines
notions sur la douane afin d’éviter toute confusion sémantique.

SECTION 1 : DEFINITIONS DES CONCEPTS OPERATOIRES


1.1. DOUANE
Le terme « douane » revêt trois significations différentes4 :
- Il désigne service de l’Administration publique chargé de percevoir des droits et
taxes sur l’entrée et la sortie des marchandises et d’empêcher les exportations ou
les importations prohibées.
- Ce mot désigne encore le lieu où sont postés les employés du service de
l’Administration publique des douanes.
- En fin la douane désigne l’ensemble de taxes prélevées par un gouvernement sur
une marchandise importée ou exportée appelée Droit de Douane.
Le Dictionnaire Petit Robert définit la douane comme une branche
publique chargée d’établir et de percevoir les droits imposés sur les marchandises à la
sortie ou à l’entrée d’un pays.5
La douane est l’Administration qui perçoit les droits imposés sur les
marchandises exportées et importées.6
1.2. ACCISES
L’accise est définit comme la taxe qui se lève, sur les boissons et autres
produits de consommation, le tabac, l’alcool ainsi que le pétrole et ses dérivés en
communauté européenne et dans le monde.7
Le droit d’accises ou de consommation est un impôt indirect qui frappe la
consommation de certains produits désignés par la loi, le fait générateur de l’imposition à
ce droit est :
- La production locale des biens de consommation désignés ;
- L’importation de ces mêmes produits sur territoire nationale.8
1.3. CONTRIBUTION
Le mot « contribution » a plusieurs définitions ou sens, ce qu’on peut
retenir : la contribution est une participation financière ou un apport.9

4
Dictionnaire français Dicos Encarta, Microsoft Encarta 2009
5
Dictionnaire des langues françaises Petit Robert, Paris 1997, p.325
6
Dictionnaire Nouveau Larousse Universel 1, Paris 2006, p.568
7
Dictionnaire Nouveau Larousse Universel 1, Paris 2006, p.423
8
Ordonnance-Loi, N68-010 du 6 janvier 1968 portant Législation des accises, mis à jour 1990, p.1-2
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Travail de fin de cycle

1.4. RECETTES
Les recettes sont le total des sommes d’argents reçues. Ils sont aussi le
bureau d’un receveur des impôts où se fait la centralisation des impôts.10
Par déduction nous pouvons dans le cadre de notre étude définir le terme ‹‹
recette ›› comme étant le total des sommes d′argent perçues par la douane pour le compte
du trésor public à savoir :
- Recettes de douanes ou recettes douanières;
- Recettes des accises ou recettes accisiennes.
1.4.1. RECETTES DOUANIERES
L’article 5 alinéa 1 du décret n° 09/43 du 3/12/2009 stipule que la DGDA
est chargée à titre principal : « de la perception des droits, taxes et redevances à caractère
douanier et fiscal, présent et qui sont dus soit du fait de l’importation ou d’exportation
des marchandises de toute nature, soit du fait de leur transit ou de leur séjour en entrepôt
les droits douanier ».
De ce qui précède, nous pouvons distinguer quatre catégories de recettes à
savoir :

- Les droits et taxes à l’importation ;


- Les droits et taxes à l’exportation ;
- Les recettes d’entrepôt ;
- Les autres perceptions.
A. Les droits et taxes à l’importation
A.1. Les droits de douane (DD)
Les droits de douane à l’importation sont définis comme étant les droits qui
figurent sous ce titre dans un tarif douanier et qui sont soumis à une unité de régime
juridique.
On entend par droits de douane à l’importation, les impôts qui frappent les
marchandises à l’entrée du pays .Ils sont dits droits d’entrée.11
Les droits d’entrée sont dus lors de l’importation à l’étranger des
marchandises prévues « au tarif des droits d’entrée ».
Contrairement aux droits de consommation où les marchandises imposées
sont explicitement désignées par la loi fiscale, les droits de douane à l’importation sont
applicables à toutes les marchandises même celles qui ne sont pas tarifiées à l’exception de
celles qui sont exemptées.

B. Les droits et taxes à l’exportation


Les droits et taxes à l’exportation sont : les droits de sortie, la taxe
rémunératoire sur matières précieuses et la taxe statistique.

9
Dictionnaire français Dicos Encarta, Microsoft Encarta 2009
10
Dictionnaire des langues françaises Petit Robert, op.cit., p.902
11
BEER, J et TREMEAU, H., Droit Douanier, éd. Economia, Paris, 1988, p.85
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Travail de fin de cycle

B.1. Les droits de sortie


Le droit de douanes à l’exportation ou droit de sortie est perçu à l’occasion
de la sortie définitive de certaines catégories des marchandises citées dans le tarif de droits
et taxes à l’exportation. Ces droits ne frappaient que cinq produits au paravent c'est-à-dire
les cafés, les bois en grumes non sciés le pétrole brut, les produits miniers et les mitrailles.
Mais de nos jours, la loi n° 003 du 13 mars 2003 instituant le nouveau tarif des droits et
taxes à l’exportation, prévoit la fiscalisation du courant électrique avec un taux de 1%.
Donc, nous distinguons six (6) produits taxables à l’exportation.

B.2. La taxe rémunératoire sur les matières premières


Cette taxe frappe la sortie des matières premières de la RDC. Une
rétrocession de l’ordre de 13% de la valeur de cette taxe revient au trésor public et à la
DGDA, c'est-à-dire 7,8% pour le budget propre de la DGDA.
Ce partage est fait selon l’esprit de l’instruction N° DG /PDG /003/99 du
05/08/99 du DG de l’ex OFIDA qui tire sa source dans l’Arrêté Interministériel
N°12/CAB/ECOF-BVB/2001, Mines-Hydro/2001 du 04 mai 2001.

B.3. La taxe statistique


Cette taxe frappe la sortie du pétrole et du café vert.

C. Les recettes de l’entrepôt


Les recettes de l’entrepôt sont perçues lorsque les marchandises séjournent
dans un entrepôt. Elles sont classifiées au nombre de quatre à savoir :

 La taxe d’entreposage d’office ;


 La taxe progressive et auxiliaire ;
 Le droit de magasin ;
 La taxe d’ouverture d’entrepôt.

D. Les autres perceptions


Par les autres perceptions, on entend les recettes provenant de :

 Produits partiels de la vente publique ;


 Travaux extraordinaires ;
 Retenues sur la restitution ;
 Taxe sur la vente publique des marchandises.
1.4.2. LES RECETTES ACCISIENNES
Le décret portant création de la DGDA, confie à la Douane la mission de
percevoir les droits d’accises présents et à venir à son art 5 alinéa 2.
Les recettes accisiennes peuvent être définies comme étant le total de somme
perçu par la DGDA provenant de droit à caractère fiscal présent ou à venir, et qui sont
dus, soit du fait de l’importation, soit du fait de la production en RDC des marchandises
classées au rang des produits dit d’accises conformément à la loi n° 68/10 du 06 janvier
1968 relative aux droits d’accises et de consommation et au régime des boissons
alcooliques. Sont frappés des droits d’accises (ou de consommation) la fabrication ou
l’importation d’un certain nombre de produits désignés limitativement par la loi.
KIBALA IWEBE Glodi 14
Travail de fin de cycle

Cependant, ce n’est pas la production ou l’importation qui est taxée mais la


consommation de ces produits et cela à l’occasion de leur production ou de leur
importation .Il faut aussi ajouter qu’il s’agit en fait de la consommation à l’intérieur du
pays : ce qui restreint davantage la portée réelle de cet impôt puisque les marchandises
fabriquées ou importées pour être ensuite exportées endéans une certaine période ainsi que
celles qui sont rendues impropres à la consommation, à la suite de la dénaturation du
produit échappent à l’imposition.
Les droits de consommation sont des impôts indirects ; ce qui signifie
« qu’ils sont versés par des personnes qui ne les supportent pas et supportés par des
personnes qui ne les perçoivent pas ». Ils sont inclus dans le prix de vente leur charge
retombe en dernier lieu sur les consommateurs.
Contrairement au régime des droits de douane où tous les produits sont
soumis aux droits d’importation à l’exception de quelques-uns légalement admis, les droits
de consommations ne sont applicables qu’à un certain nombre restreint de produits
importés ou fabriqués sur place qui y sont soumis explicitement par le texte en vigueur.
Ce sont :

 Les alcools et boissons alcooliques (bière, vins de raisin, vermouth, cidre, poiré,
hydromel, alcool éthylique non dénaturé, eau de vie, liqueur et autres boissons
spiritueuse et alcool éthylique dénaturé) ;
 Les eaux de tables et limonades (eaux minérales, eaux gazeuses, eaux potables
ordinaires sucrées ou non aromatisées avec des jus ou des extraits composés,
boissons à base de jus de fruits) ;
 Les tabacs fabriqués (cigarettes, cigarillos, tabac haché à fumer, jus de tabac et
sauce de tabac) ;
 Les huiles minérales (essence d’avion et essence pour les voitures, kérosène, gaz ou
fuel-oil) ;
 Les sucres (sucre de betterave et de cannes ainsi que les autres sucres et sirop de
sucre) ;
 Les ciments hydrauliques y compris les ciments non pulvérisés dits clinkers ;
 Les allumettes ;
 Les parfums liquides alcooliques ;
 Les cosmétiques ;
 Les produits à base des matières plastiques et de caoutchouc synthétique ;
 Les véhicules.
L’acte qui donne naissance à la créance d’impôt au profit de l’Etat est : pour
la fabrication, le moment de l’enlèvement de la marchandise de l’usine et les produits
étranger importés la sortie de ceux-ci de l’enceinte des douanes.
Les importateurs et fabricants des produits soumis aux droits de
consommation sont redevables de ces droits.

1.5. BUGDET DE L’ETAT


Le budget a fait l'objet de plusieurs définitions dans le temps. Chaque
définition du budget a reflété le régime public de l'époque et le rôle du budget dans la vie
administrative, économique et sociale de la nation.
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Travail de fin de cycle

Le budget est un instrument, outil mis à la disponible du gouvernement


pour réaliser un certain nombre d’objectif qui rentre dans les objectifs de développement
socioéconomique, il sert à être utilisé pour fournir les recettes et dépenses nécessaires
pour atteindre les objectifs socioéconomiques de développement du pays.12
D’après LUBAYA KUTATANYI, le budget est un acte de prévention des
recettes et des dépenses, dans une loi de finance, dans un budget on trouve les recettes et
les dépenses nous renvoie à des données budgétaires qu’ont fait l’objet de vérification,
évaluation, le budget est une traduction d’un certain nombre de biens collectifs.13
D’autre part, ULBRICH argument que le budget général de l’Etat est
composé de deux parties inter reliées, les recettes et les dépenses, la relation entre recettes
et dépenses signifie que les recettes sont dégagées pour répondre aux besoins des
dépenses, cette dépendance est d’abord au niveau de l’évaluation.14
Selon la conception traditionnelle, le budget est défini comme étant « un
acte par lequel sont prévues et autorisées les recettes et les dépenses annuelle de l’Etat.
Fondé sur la conception juridique du Budget, cette définition insiste sur trois éléments :
 Le budget est, tout d’abord un acte législatif ;
 Le budget est, ensuite une prévision des recettes et des dépenses publique
annuelle ;
 Le budget est, enfin une autorisation de réaliser les recettes et d’exécuter les
dépenses annuelles.
Par acte, il faut entendre la décision de l’organe législatif « parlemente »
donnant au gouvernement le pouvoir de percevoir les recettes et d’effectuer les dépenses
publiques relatives à une période d’une année. Pour les finances classiques, le budget
devait être annuel et équilibré. C’est-à-dire que les recettes et les dépenses annuelles
devaient se composer exactement.15
1.6. DEVELOPPEMENT
Le terme « développement » utilisé dans les sciences humaines, désigne
l’amélioration des conditions et de la qualité de vie d’une population, et renvoie à
l’organisation sociale servant de cadre à la production du bien-être.
Définir le développement implique de le distinguer de la croissance. Cette
dernière mesure la richesse produite sur un territoire en une année et son évolution d’une
année à l’autre, telle qu’elle est prise en compte par le Produit Intérieur Brut (PIB). Elle
ne dit rien, en revanche, sur ses effets sociaux. Elle n’informe donc que peu sur le niveau
de vie et encore moins sur la qualité de vie.
La croissance peut contribuer au développement, mais tel n’est pas
toujours le cas et on parle de croissance sans développement quand la production de

12
MWANIA WAKOSIA José, cours de finances publiques, troisième graduat économie, UNILU, 2016 – 2017,
inédit.
13
LUBAYA KUTATANYI, Etudes de la taille du contenu du budget de l’Etat congolais, 1981 – 2000, mémoires de
DES
14
ULBRICH : finances publiques, 2009, PUB, Bruxelles.
15
Professeur MWANIA WAKOSIA José, op.cit.
KIBALA IWEBE Glodi 16
Travail de fin de cycle

richesse ne s’accompagne pas de l’amélioration des conditions de vie. Inversement,


même en l’absence de croissance, la priorité donnée aux productions les plus utiles et une
plus grande équité dans la distribution des biens produits améliore les conditions de vie
des populations et crée du développement.
Certains auteurs ont cru voir là un phénomène historique linéaire
susceptible d’atteindre tous les hommes et tous les lieux, mais pas au même moment.
Eugen Rostow qui, traitant d’ailleurs de la croissance plutôt que du développement,
interprète l’histoire comme une succession de périodes allant de la société traditionnelle à
la société de consommation, avec une étape décisive nommée décollage (take-off) à partir
de laquelle se déclenche un processus cumulatif de production élargie augmente et
diversifie les biens consommables par les hommes, assurant la hausse des niveaux de vie.
Certains pays ayant entamé cette marche avant les autres, il était cohérent avec cette
lecture du passé d’identifier la situation des pays pauvres comme un retard historique.16
Quant à François PERROUX, le terme « développement », c'est nourrir,
soigner, instruire les hommes. Pour donner à cette idée une formulation moins passive,
c'est le fait que les hommes se nourrissent, se soignent et connaissent mieux. Un pays
sous-développé est celui qui est incapable de couvrir les besoins fondamentaux de sa
population.17
Pour Bernard Bret, le développement est un processus de progrès de la
qualité de la vie à qui il serait arbitraire de fixer un terme, mais auquel il est nécessaire de
fixer un cap.18
1.6.1. DEVELOPPEMENT DURABLE
Le développement durable pour ce qu’il est : un développement viable sur
le plan économique, équitable sur le plan social et durable sur le plan environnemental.
Ces trois piliers du développement durable sont indissociables, mais ils ne peuvent
s’articuler les uns avec les autres que si la démocratie les met en cohérence et leur donne
une efficacité systémique. La viabilité économique est nécessaire pour produire le bien-
être matériel. L’équité sociale est nécessaire pour la qualité de vie de tous. La durabilité
environnementale est nécessaire dans l’intérêt des générations futures.
Le développement durable est une conception du développement
respectueux de l'environnement. Il implique de ne gaspiller ni le pétrole ni les autres
ressources naturelles, de protéger l'environnement de façon à ce que les générations
futures disposent elles aussi des moyens de satisfaire leurs besoins. Sur le court terme, il
consiste à rechercher le développement le plus rapide possible compatible avec cet
objectif.
1.6.2. DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE
Le développement socio-économique fait référence à l’ensemble des
mutations positives (techniques, démographiques, sociales, sanitaires…) que peut
connaitre une zone géographique (monde, continent, pays, région…).

16
ROSTOW W. : les étapes de la croissance économique, Paris, Le Seuil, 1963, p.201
17
PERROUX François : L’économie du XXe siècle, Presses Universités de Grenoble, Grenoble, 1991, p.814
18
BRET Bernard : Le Tiers-Monde, croissance, développement, inégalités, Paris Ellipses, 2006 (3eme éd), p.222
KIBALA IWEBE Glodi 17
Travail de fin de cycle

Le développement économique nécessitant notamment de la création de


richesses, on associe le développement économique et social, puisqu’il entraine,
généralement, une progression du niveau de vie des habitants. On parle alors
d’amélioration du bien-être social (au sens économique). La volonté de concilier simple
développement économique et social ou amélioration du bien-être a mené à forger, à côté
des indicateurs de développement traditionnels (PIB, PNB), d’autres indicateurs, tels que
l’indice de développement humain (IDH), qui prend en compte la sante, l’éducation, le
respect des droits de l’homme (dont font partie, depuis 1966, les droits économiques et
sociaux), etc.
Le développement économique est aussi une mutation sectorielle repérable
par des coefficients : part du secteur industriel, capital employé par travailleur, valeur
ajoutée par salarié,... Le développement économique est également repérable par des
indicateurs sociaux : nombre de médecins par habitant, taux d'alphabétisation, nombre
d'étudiants, brevets déposés, etc.
Les expressions économie du développement, sociologie du
développement, désignent les travaux des économistes ou des sociologues centrés sur la
question de savoir pourquoi certains pays sont développés et d'autres ne les sont pas.
La différence entre croissance économique et développement social est mal
perçue dans le grand public.19 Le bien-être social doit être distingué de la production
économique.
1.7. REGIE
Une régie est soit un établissement public chargé de la gestion d’un service
public, soit un mode de gestion d’un service public.
Lorsque l'Etat gère directement un Service Public sans pour autant vouloir
passer par l'intermédiaire de la personnalité juridique du Service mais par l'administration
au moyen de son personnel et son patrimoine, alors on est en présence d'une régie.

SECTION 2 : NOTIONS DE LA DOUANE


La douane est une administration ou organisme public chargé(e) de
l’application de la législation douanière et de la perception des droits et taxes à
l’importation et à l’exportation. Elle est également chargé(e) de l’application d’autres lois
et règlements relatifs à l’importation et à l’exportation.20
2.1. ETABLISSEMENTS DES BUREAUX DE DOUANE ET DES
BRIGADES DE DOUANE
A. ETABLISSEMENTS DES BUREAUX DE DOUANE
Le bureau de douane est le lieu où vont être déposées les déclarations en
douane. Ces bureaux reçoivent également de documents autres que des déclarations en
douane, documents intéressant les règlementations que la douane est en charge de faire
appliquer. On distingue différents types de bureaux. Les bureaux principaux, qui ont une
vocation à exercer toutes les missions dévolues à l’administration des douanes et les

19
Meadows, p.378
20
Ordonnance-loi N10/002 du 20 aout 2010 portant Code des douanes, p.6-8
KIBALA IWEBE Glodi 18
Travail de fin de cycle

bureaux de contrôle qui dépendent du bureau principal et qui ne sont là que pour exercer
une partie de missions.
La création, la suppression, le fonctionnement, les compétences ainsi que
les heures d’ouverture et de fermeture des bureaux de douane font l’objet des décisions
du Directeur General des douanes, prises en tenant compte notamment des nécessités du
commerce. Le bureau de douane est placé sous l’autorité d’un chef de bureau de douane
désigné par la décision du Directeur General des douanes.
Le Directeur General des douanes est habilité à négocier directement avec
les responsables des administrations douanières des pays voisins aux fins d’harmoniser
les compétences et heures d’ouverture des bureaux de douane situés de part et d’autre
d’une frontière commune et d’organiser des contrôles communs.
La douane a l’obligation de faire apposer sur la façade de chaque bureau,
en un endroit très apparent, un tableau portant : « Douanes de la République Démocratie
du Congo ».
L’objectif de cette indication est de permettre à faire les formalités
douanières qui ne peuvent s’accomplir que dans les bureaux de douane sauf l’exception
déterminée par l’arrêté du Ministre des Finances.
B. ETABLISSEMENT DES BRIGADES DE DOUANE
Les brigades de douane sont créées et supprimées par décision du Directeur
General des douanes. Les brigades de douane sont constituées par un personnel en
uniforme astreint à une formation et à une discipline spéciale. Elles apportent leurs
concours à l’action des bureaux de douane et sont chargées, à titre principal de :

 La surveillance des frontières ;


 La prévention et la recherche de la fraude.
L’organisation et le fonctionnement des brigades de douane sont
déterminés par décision du Directeur General des douanes. Les agents des brigades ont la
qualité d’officier de police judiciaire.
C. LES DISPOSITIONS COMMUNES AUX BUREAUX ET AUX BRIGADES
DE DOUANE
1) Pouvoir d’érection des barrières, bureaux ou clôtures destinées à la garde et à la
surveillance des frontières sur terrain le mieux approprié, à charge, le cas échéant,
pour l’Etat d’en payer la valeur.
2) Les bureaux de douane peuvent être placés dans les maisons qui sont les plus
convenables à la douane, à l’exception de celles occupées par les propriétaires.
3) Les maisons et emplacements loués par baux à la douane sont, en cas de
déplacement des bureaux, remis aux propriétaires, avec paiement d’une indemnité
fixée conformément au contrat de bail.
4) Obligation pour les propriétaires, concessionnaires ou gestionnaires des ports,
aéroports et gares internationaux de mettre à la disposition de la douane, sans
frais quelconque, à l’exception des frais de la consommation d’eau et d’électricité,
les installations nécessaires au fonctionnement adéquat des services de douane.
KIBALA IWEBE Glodi 19
Travail de fin de cycle

5) Les propriétaires, concessionnaires ou gestionnaires des ports, aéroports et gares


internationaux, sont tenus d’autoriser, en tout temps, la douane à accéder
librement et gratuitement aux lieux de dédouanement, de déchargement et de
stockage des marchandises.
2.2. LA CONDUITE DES MARCHANDISES EN DOUANE
(Article 87 à 111 du code des douanes)
Une opération de commerce international est une succession de différentes
étapes qui sont : le choix du fournisseur, négociation du contrat de vente, organisation du
paiement et du transport, commande, expédition, dédouanement, livraison au client et
les réserves éventuelles, revente ou utilisation.
La douane intervient en fin de processus d’importation d’une marchandise
tierce sur le territoire douanier ou encore en début de processus d’exploitation d’une
marchandise nationale vers un pays tiers. Quand une marchandise nationale est sortie
vers un pays tiers nous parlerons d’exploitation tandis qu’une marchandise tierce qui
entre dans le territoire douanier indiquant l’importation, constituent la prise en charge de
la marchandise au niveau national. Cette prise en charge se déroule selon la législation
douanière en vigueur. Elle débute par la phase d’introduction de la marchandise au sein
du territoire douanier, suivi par la phase de conduite en douane de la marchandise, la
phase de la présentation en douane de la marchandise, la phase de mise en douane de la
marchandise, et enfin la phase de déchargement et de l’attribution d’une destination
douanière. Pendant la prise en charge, la marchandise reste sous surveillance douanière.
En d’autres termes, elle est soumise au contrôle de service de douane jusqu’à ce que
l’autorisation d’en disposer soit donnée.
Nous pouvons dire que, la conduite des marchandises en douane est
l’ensemble d’opération et formalités qui garantissent l’acheminement régulier des
marchandises sur les lieux où elles pourront être prises en charge par la douane.
2.3. LES OPERATIONS DE DEDOUANEMENT
(Article 112 a 143 du Code des douanes)
Le dédouanement est l’accomplissement de toutes les obligations légales et
réglementaires à l’occasion de l’entrée dans le pays les marchandises venant directement
de l’étranger ou sortant d’un entrepôt et de la sortie des marchandises vers l’étranger.
2.3.1. LA DECLARATION DE MARCHANDISES ET DE L’EXAMEN DE
LA DECLARATION DES MARCHANDISES
Le dédouanement est d’autant plus efficace qu’il répond par sa
simplification aux besoins des opérations. En effet, un dédouanement efficace et rapide
contribue à utiliser de manière optimale des infrastructures particulièrement coûteuses
comme les infrastructures portuaires. La facilitation repose sur une information
performante, sur des méthodes de contrôle moderne sur une accélération des procédures
KIBALA IWEBE Glodi 20
Travail de fin de cycle

sur un formalisme allégé, sur la professionnalisation des intervenants en douane, sur la


promotion de la transparence et enfin la prise en compte des nouveaux risques.21
La déclaration des marchandises est l’acte fait dans la forme prescrite par la
douane par lequel les intéressés indiquent le régime douanier à assigner aux
marchandises et communiquent les éléments dont la douane exige concernant la
déclaration pour l’application de ce régime.
L’article 112 du code des douanes stipule que « toutes les marchandises
importées ou exportées doivent faire l’objet d’une déclaration de marchandises leur
assignant un régime douanier ».
Sur ce, l’exemption ou exonération des droits et taxes, soit à l’importation,
soit à l’exploitation ne dispense pas l’intéresse de l’obligation prévue pour déclarer les
marchandises.
Sont dispensés de la déclaration de marchandises visées ci-haut :
 Les navires de commerce et les bâtiments de guerre battant pavillon étranger
effectuant des missions commerciales, des escales ou des visites en RDC ;
 Les navires de commerce et les bâtiments de guerre battant pavillon de la RDC
ayant fait l’objet d’une déclaration de mise à la consommation à leur première
importation ;
 Les aéronefs de lignes régulières de trafic international immatriculés à l’étranger ;
 Les aéronefs militaires immatriculés à l’étranger effectuant des missions
commerciales, des escales ou des visites en RDC ;
 Les aéronefs immatriculés en RDC ayant fait l’objet d’une déclaration de mise à
la consommation à leur première importation ;
 Les locomotives en trafic international, y compris les wagons.
Cette déclaration de marchandises doit être déposée dans un bureau de la douane
compétent pour l’opération douanière envisagée.

21
CHAMBAS, G, Afrique au sud du Sahara : Mobiliser des ressources fiscales pour le développement, Ed.
Économique, Paris, 2012, p.173
KIBALA IWEBE Glodi 21
Travail de fin de cycle

CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DU CADRE LA


DIRECTION GENERALE DES DOUANES ET ACCISES
Avant d'aborder l'analyse scientifique de notre sujet, il nous serait très utile
de présenter brièvement le cadre de notre étude. Dans ce chapitre, nous allons présenter
de façon substantielle l’historique de la douane, missions et attributions de la DGDA, et
enfin l’organisation administrative et fonctionnement de la DGDA.

SECTION 1 : HISTORIQUE DE LA DOUANE


Cette section traitera sur les points suivants : l’histoire de la douane dans le
monde et l’historique de la douane au Congo.
1.1. Histoire de la douane dans le monde
En substance, la douane se ramène à un mécanisme fiscal complexe, sans
doute le plus ancien de par la nature des prélèvements qu’il opère. Quoique ses origines
ne soient pas formellement établies, l’activité douanière remonte, dans certaines régions
anciennes, aux premières heures de l’ouverture des nations au commerce mondial.
En effet, les prélèvements douaniers ont constitué de tous temps une taxe
imposée sur les marchandises franchissant la frontière d’un Etat, d’une province ou d’un
fief, dans le cadre d’une transaction commerciale. H.ASAKURA22, pour sa part, pense
que : « les origines de la douane se confondent de ce fait, avec celles du commerce
international. L’auteur continue en disant que deux conditions doivent être réunies pour
qu’il y ait douane, à savoir : l’existence du commerce d’une part et celle de l’autorité
publique, d’un souverain ou d’un chef, d’autre part ». C’est ce qui distingue les
prélèvements douaniers du pillage et de la piraterie.
Dès lors, la douane tire son origine de différents berceaux de la civilisation
humaine qui sont : la Mésopotamie, l’Egypte, la Grèce, le bassin méditerranéen. On peut
penser que ce sont ces régions qui ont vu naître la douane avec le développement du
trafic maritime. La région méditerranéenne qui englobe la Grèce, les bassins du Nil, du
Tigre et de l’Euphrate, de l’Indus et du Huang He fait figure de pionnière.
La douane n’est pas une invention de notre époque. Le mot « douane »
trouve son origine à une époque très lointaine. Il nous vient de l’ancienne Perse sous la
désignation de « DIVAN » qui signifie le lieu où se réunissaient les fonctionnaires perses
chargés de finance. Ce terme a été aussi utilisé par les arabes, mais les italiens l’ont
baptisé « DOGANA ». Les français lui ont réservé le vocable « DOUANE » qui signifie
aujourd’hui, l’administration publique chargée de percevoir les droits et taxes sur les
marchandises importées et exportées du pays.
Les droits de douane sont l’une des impositions indirectes les plus
anciennes perçus sur le territoire français.
Apparus dès le XVème siècle, ils prennent le nom de « traites ». On distingue
alors les traites intérieures et les traites extérieures. Les premières sont perçues à l’entrée
et à la sortie sur les marchandises transitant aux limites de deux provinces intérieures.
Les secondes sont prélevées sur celles traversant les frontières du royaume.

22
ASAKURA H., histoire de la douane et des tarifs douaniers, Bruxelles, OMD, 2003.
KIBALA IWEBE Glodi 22
Travail de fin de cycle

Toutes établies pour des raisons diverses, elles maintiennent, surtout pour
les premières, le cloisonnement entre les provinces. Au sein des secondes, les traites
extérieures, il faut différencier les droits de sortie et ceux d’entrée. Les droits de sortie,
qui trouvent leur origine dans l’idée que les exportations appauvrissent le royaume, se
multiplient au fil des siècles – rêve, haut passage, traite domaniale… les droits d’entrée,
d’abord imposés sur les produits de luxe comme les draps d’or ou d’argent, ou les épices,
s’étendent peu à peu à l’ensemble des produits venus d’orient et, après la création de la
douane de Lyon en 1544, prennent le nom de « douane », issu du turc « diouan », par le
biais de l’italien « dogana ». La pratique se généralise à l’importation au XVIème siècle sur
toutes marchandises franchissant les frontières du royaume et surtout, se complexifie tant
que Colbert, à partir de 1664, simplifie le système en réduisant la diversité des structures
et des droits perçus.
La révolution met à exécution la condamnation portée contre la fiscalité
indirecte par les penseurs rationalistes des Lumières. Sans craindre de perdre un nombre
important de ressources, la constituante supprime les droits de traites intérieures (décret
des 30 et 31 octobre 1790), tandis que des débats passionnés opposent, au sujet des droits
de traites extérieures, les physiocrates partisans de la liberté de circulation des produits et
les mercantilistes privilégiant la protection de la production nationale.
1.2. Historique de la douane au Congo
La douane a été créée au Congo par la loi coloniale belge du 20 novembre
1913, sous l’appellation « office des douanes coloniales ». Au fil du temps, les bases
juridiques actuelles de l’organisation douanière ont été posées par le décret du 29 janvier
1949 et l’ordonnance du 6 janvier 1950.
Apres l’accession du pays à l’indépendance, tous les services disséminés sur
le territoire national ont été réunis sous une Direction unique dénommée « Direction
General des Douanes et Accises » rattachée au Ministère des finances. Le personnel de
cette direction relevait ainsi de l’autorité directe du secrétariat général aux finances,
conformément au statut général de la fonction publique.
Le service de douane remonte à la conférence de Berlin du 26 février 1885
qui attribuait, la liberté totale de commercialisation et de navigation sur le bassin du
fleuve Congo et sur tous ses affluents sans paiement de droits d’entrée ni de transit à
toutes les nations.
Au fur de temps, le Roi Belge Léopold II, propriétaire de l’Etat
Independent du Congo eu ses difficultés des genres à ce qui concerne le financement des
dépenses publiques, il fut contraint de créer l’office colonial des douanes qui institué un
régime de taxation de produits d’exportations en vue de supporter la charge publique.
A L’indépendance du pays en matière douanière relevait de la direction du
ministre des finances ainsi que les agents des douanes étaient régi par le statut du
personnelle de carrière des services publics de l’Etat.
Compte tenu de spécialisation et de la technicité, le législateur la détache
de l’administration publique et crée l’office des douanes et accises « OFIDA » en sigle.
Celui-ci a été créé par l’Ordonnance présidentielle N079/114 du 15 mai 1979, comme
entreprise publique jouissant de la personnalité juridique et sur droit régi par la loi
n°78/002 du 6 janvier 1978 portant disposition générale, applicables aux entreprises
KIBALA IWEBE Glodi 23
Travail de fin de cycle

publiques du Zaïre. Toutefois, sa gestion fut confiée aux belges d’où Jacques SVALLE en
fut le premier président délégué générale.
En 1985, les français prendront la relève jusqu’à 1988 l’année à partir de
laquelle les fils du pays prendront la gestion.
En 2008, est intervenue la réforme des entreprises publiques du portefeuille
qui, par quatre différentes lois, préconise de nouvelles dispositions portant à la fois, la
transformation des entreprises publiques, le désengagement de l’Etat ainsi que
l’organisation des Etablissements publics et la gestion du portefeuille de l’Etat. Il s’agit
respectivement des lois N08/007 du 07 juillet 2008 portant dispositions générales
relatives à la transformation des entreprises des Entreprises publiques, N08/008 du 07
juillet 2008 portant dispositions générales relatives au désengagement de l’Etat des
entreprises du portefeuille, N08/009 du 07 juillet 2008 règlementant les dispositions
applicables aux Etablissements publics et N08/010 du juillet 2008 relative à
l’organisation et à la gestion du portefeuille de l’Etat.
C’est dans ce processus global de réforme qu’est née, aux termes du Décret
N09/43 du 03 décembre 2009 portant création de la Direction Générale des Douanes et
Accises, DGDA en sigle, préalablement transformée par le Décret N09/12 du 24 avril
2009 en un simple service public, doté de l’autonomie de gestion mais sans personnalité
morale.
Cette réforme a été justifiée par les exigences liées à l’évolution du système
commercial multinational, appuyée par les principaux bailleurs des fonds dans un cadre
formel avec les institutions comme la banque mondiale et fonds monétaire international,
mais aussi de la volonté politique interne dans le but de capitaliser plus des ressources
internes pouvant impulser une véritable maximisation.
La DGDA, administration douanière de la république démocratique du
Congo exerce ses missions sur base de trois instruments juridiques, à savoir : le code des
douanes ; le code des accises ; le tarif des droits et taxes à l’importation et à l’exportation.
Il convient de mentionner quelques dates importantes marquant l’histoire de
l’implantation de la Douane en RDC, à savoir :

- 1885 : Partage de l’Afrique par les puissances de l’époque (le bassin du fleuve Congo
devient une propriété privée du Roi des Belges, LEOPOLD II sous l’appellation de
l’Etat Indépendant du Congo, en sigle EIC) ;
- 1887 : Début de la taxation par le Roi LEOPOLD II des marchandises destinées à
l’EIC. Cette taxation se faisait au port d’Envers, en Belgique ;
- 1908 : Le Roi LEOPOLD II dans l’incapacité de rembourser la dette contractée
auprès de la Belgique, il céda le Congo à la Belgique et le pays devient une colonie
Belge sous la dénomination du « Congo Belge » ;
- 1913 : La Belgique crée la première Douane au Congo, sous la dénomination de
l’Office des Douanes Colonial, en sigle ODC ;
- 1942 : Publication de la première réglementation sur l’échange tant à l’importation
qu’à l’exportation. Cette réglementation impose l’obtention d’une licence pour les
marchandises d’une valeur supérieure à 1000 DTS ;
- 1949 : Publication d’un décret du 29/01/1949 relatif aux dispositions générales
applicables à la Douane du Congo Belge .C’est le premier texte légal réglementant
les activités douanière dans notre pays ;
- 1950 : Promulgation de l’ordonnance n° 33/9 du 06/01/1950 portant mesure
d’application du décret douanier dont il est question au point précédent. Le décret du
29/01/1949 et l’ordonnance n° 33/9 du 06/01/1950 constituent la législation
douanière de notre pays ;
KIBALA IWEBE Glodi 24
Travail de fin de cycle

- 1962 : Suppression de l’ODC pour le remplacer par la branche de la brigade


financière (une direction du Ministère des Finances) ;
- 1964 : la Brigade Financière est remplacée par la Brigade Douanière ;
- 1974 : Création de l’Office des Douanes et Accises, le 15 mai 1974, suivant
l’ordonnance n° 74/114, la Douane reprend son autonomie et devient une régie
financière de l’Etat Congolais sous la double tutelle du Ministère des Finances et du
portefeuille. La formule employée au Congo est originale puisque l’OFIDA était une
entreprise de l’Etat, régie par des textes appropriés aux entreprises tout en exerçant
les prérogatives réservées à l’administration publique ;
- 2009 : l’Office des Douanes et Accises devient la Direction Générale de Douanes et
Accises.

SECTION 2 : MISSION ET ATTRIBUTIONS DE LA DGDA


Depuis le 11 septembre 2001, les Etats-Unis imposent de nouvelles règles
en matière de commerce international. Le risque pour les opérateurs économiques de ne
plus être compétitif s’ils n’y adhèrent pas est réel : ils se verront refuser l’entrée de leurs
marchandises aux États-Unis. Il faut développer ses propres systèmes informatiques
capables de rassembler les données nécessaires pour satisfaire aux règles imposées par les
Etats-Unis. D’une situation de monopole dans leurs pays respectifs, les administrations
douanières se retrouvent dans une situation concurrentielle. Qualité de service, coût,
dématérialisation, temps d’immobilisation de la marchandise etc., les opérateurs
économiques peuvent désormais faire marcher la concurrence. Cependant, le nouveau
rôle de la douane permet la facilitation des échanges, simplification et l’harmonisation
des procédures en matière de commerce international. Pour ce faire, il est utile d’offrir
des procédures plus optimales en réduisant les coûts et les formalités administratives par
l’informatisation. En outre, la douane s’est vue confier de nouvelles missions en matière
de sécurité et sûreté. La politique de sûreté est une politique de prévention des actes de
malveillance tel le terrorisme. Elle s’intéresse plutôt à la protection des ouvrages, des
aéroports et consiste à tout mettre en place pour rechercher des armes explosifs et engins
explosifs improvisés. La politique de sécurité, quant à elle, est une politique préventive
qui vise à identifier et prévenir les risques envers les personnes : respect des normes de
sécurité, lutte contre les trafics de stupéfiants ou de contrefaçon, etc.
C’est pourquoi, la douane étant un service public œuvrant pour favoriser la
croissance économique, le bien-être de la population et la protection de la société par
l’application des législations douanières, accisiens et connexes, travaille avec le
gouvernement, les institutions nationales et internationales ainsi que les opérateurs
économiques, en vue de créer un environnement favorable au commerce et aux
investissements.23
Le Décret N09/43 du 3 décembre 2009 portant création et l’organisation
de la Direction Générale des Douanes et accises en sigle « DGDA » confie à celle-ci les
missions ci-après :
La mission fiscale
La mission fiscale est celle ayant pour objet de percevoir, pour le compte
du trésor public, les droits et taxes dus sur les marchandises importées ou exportées en
23
Programme de Réforme et Modernisation de la douane : Plan stratégique, 2010-2013, p.19.
KIBALA IWEBE Glodi 25
Travail de fin de cycle

République Démocratique du Congo. C’est l’aspect douanier. Lorsque la perception des


droits et taxes s’opère sur des marchandises fabriquées localement ou importées dans le
cadre des droits de consommation, c’est l’aspect accisien de la douane.
La mission économique
A côté des aspects douaniers et d’accisiens, la DGDA est également
investie d’une mission économique et commerciale en tant qu’instrument d’exécution de
la politique économique du Gouvernement.
Cette mission peut se résumer en quatre points. Il s’agit de24 :
- Prévenir les autorités compétentes sur les impôts dont la hauteur ou l’espèce est de
nature à compromettre le développement économique ou à stimuler la fraude ;
- Indiquer également aux autorités compétentes, les impôts dont le niveau ne
protège pas à suffisance les entreprises nationales de la concurrence étrangères ;
- Perfectionner les régimes douaniers économiques ;
- Suggérer des mesures tarifaires susceptibles d’inciter la transformation sur place
des produits avant leur exportation.
Dans le cadre de la protection de l’industrie locale existante, la DGDA a
un rôle économique important à jouer. C’est ainsi que la douane frappe des taux élevés et
des surtaxes toutes les importations des marchandises qui peuvent être produits
localement dans le but de promouvoir l’industrie nationale de la consommation des
produits locaux.
La mission de lutte contre la fraude douanière
On entend par fraude douanière « toute fraude commerciale, toute
infraction aux dispositions légales et règlementaires » que les administrations sont
chargées de faire appliquer, commises en vue :
- D’éluder ou de tenter d’éluder le paiement des droits, redevances ou taxes
applicables aux marchandises ;
- D’éluder ou de tenter d’éluder les prohibitions ou les restrictions applicables aux
marchandises ;
- De percevoir ou de tenter de percevoir de manière indue des remboursements,
subventions, ou autres versements ;
- D’obtenir ou de tenter d’obtenir des avantages commerciaux illicites portant
atteinte aux principales et aux pratiques de la concurrence commerciale licite.25
La mission de la banque des données pour les statistiques du commerce extérieur
Toute administration douanière de par le monde se voit confier la mission
de collecte des données statistiques relatives au commerce extérieur tant pour
l’importation que pour l’exportation. C’est ainsi que les procédures douanières sont, dans
la plus part des pays, informatisées pour faciliter une collecte et un traitement rapide et
fiable de l’information.

24
Rapport annuel de l’ex-OFIDA, 1989, p.19-20.
25
Cours de l’Organisation Mondiale des Douanes sur la fraude commerciale, du 17 Juin 2002, aux Douaniers en
formation, p.1.
KIBALA IWEBE Glodi 26
Travail de fin de cycle

La mission d’application de la législation connexe


Il est reconnu à la Direction Générale des Douanes et Accises, du fait de sa
présence permanente aux frontières, une fonction générale de police du commerce
extérieur.
La mission de formation du personnel
La douane étant une technique et le monde étant en perpétuelle évolution,
il est recommandé à la DGDA de former son personnel à la nouvelle technique de la
gestion douanière.
La mission de protection de l’environnement conformément aux conventions
internationales
Elle consiste en la protection des espèces de faune et flore sauvages
menacées d’extinction. Il est constaté que le commerce non règlementé des espèces
menacées d’extinction constitue aujourd’hui la seconde menace après la destruction de
leur habitat. On estime même qu’il représente, en termes de bénéfice, la deuxième activité
délicieuse après le commerce des stupéfiants.

La mission de lutte contre le blanchiment d’argent


L’objectif ultime du crime est l’appât du gain. Cependant, le gain ne peut
être considéré comme tel que s’il produit des intérêts. A cette fin, l’intéressé doit être en
mesure d’en justifier l’origine.
La mission de protection de la chaîne logistique internationale
La chaîne logistique se caractérise par la circulation matérielle des
marchandises de leur origine à leur destination finale et par le flux parallèle de données
commerciales. Ceci permet à sécuriser la circulation des marchandises avec fluidité et
sans entrave à l’ensemble de toute la communauté.
La mission participation à la politique d’intégration du pays dans les communautés
économiques régionales
Le Congo étant membre des organisations sous régionales, la douane doit
veiller à l’application de suppression de barrière tarifaire pour les pays membres dans le
cadre de son adhésion dans la zone de libre-échange comme le cas de COMESA.
La mission de protection de la société par la lutte contre le trafic illicite des
marchandises dangereuses et des déchets toxiques, des produits qui appauvrissent la
couche d’ozone
A ce sujet, les méfaits causés par le réchauffement climatique dans le
monde se font toujours sentir. Sur ce, il faut protéger nos forêts par le contrôle rigoureux
à l’exportation de bois et pratiquer la politique de reboisement.
La mission de lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière organisée
La douane doit veiller de sa position à la frontière pour adopter une
politique de la gestion coordonnée aux frontières avec tout le service.
La mission de lutte contre l’importation et l’exportation illégale d’armes à feu
Le commerce illicite des armes à feu et armes légères constitue une grave
menace pour la paix et le développement de la société ainsi que pour la sécurité. D’où il
faut renforcer le contrôle à la frontière par de matériel moderne de détection.
KIBALA IWEBE Glodi 27
Travail de fin de cycle

La mission de lutte contre la contrefaçon et la piraterie, qu’on appelle aussi droits de


propriété industrielle, intellectuelle et artistique
Les multiples préjudices causés par la contrefaçon et le piratage sont
nombreuses. Si la contrefaçon et/ou piratage de médicaments détruit la santé de
l’homme, le même phénomène pour les pièces de recharges occasionne la mort et sont à
l’origine de plusieurs accidents.
Les missions confiées à la DGDA sont ambitieuses et délicates. Pour les
atteindre, cela requiert le soutien politique de toutes les instances hiérarchiques du
pouvoir public d’une part et, d’autre part, un changement radical de mentalités des
opérateurs économiques, y compris celui des autorités politiques elles-mêmes vis-à-vis de
la douane. Par ailleurs, il y a aussi le comportement du personnel de la DGDA appelé à
réaliser ces objectifs qui doit changer.

SECTION 3: L’ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET


FONCTIONNEMENT DE LA DGDA26
Une entreprise, quelle que soit, son activité interne se décompose en un
certain nombre de fonctions ayant chacune des attributions bien définies et des liaisons
internes ou avec extérieur. Une entreprise ne peut vivre et s’épanouir que si ses fonctions
soient parfaitement continues et délimitées, et que les responsabilités de chaque organe
soient clairement définies.
Ainsi, dans ce point nous dégagerons la structure organisationnelle et les
attributions de chaque organe au sein de la Direction Générale des Douanes et Accises.
3.1. L’ORGANISATION ADMINISTRATIVE
Pour que la Direction Générale des Douanes et Accises assure les missions
lui dévouées avec objectivités, elle est composé :
- D’une Direction Générale
- Des directions provinciales

3.1.1. La Direction Générale


La Direction Générale de la Direction Générale des Douanes et Accises est
composée de :
- L’Administrateur Délégué Général (ADG)
- L’Administrateur Délégué Général Adjoint (ADGA)
- Département Administratif et Financier
- Département Technique
- Division de l’Audit interne
- Division juridique
- Division de groupe de projets
Le Département Administratif et Financier, sous la houlette de
l’Administrateur Directeur Financier, renferme en son sein cinq divisions :

26
Direction provinciale des Douanes et Accises du Katanga
KIBALA IWEBE Glodi 28
Travail de fin de cycle

- La Division Financière qui comprend la sous division de budget et la sous


division de comptabilité
- La Division des ressources propres
- La Division des ressources humaines
- La Division des services généreux
- La Division de formation.
Le Département Technique dirigé par l’Administrateur Directeur
Technique et comprend huit divisions :
- La Division de Douanes
- La Division des Accises
- La Division des Etudes
- La Division de la valeur
- La Division des contentieux
- La Division de l’informatique
- La Division de la lutte contre le Terrorisme et la Criminalité transnational
- La Division des Statistiques et Documentation.

3.1.2. Les Directions Provinciales


Chaque Direction Provinciale est composée d’un ou plusieurs bureaux
d’inspection, ceux-ci sont composés des bureaux contrôles et ces derniers en bureaux
recettes. Les succursales, les postes et pistes sont les subdivisions des bureaux recettes.
Les Directions Provinciales d’encadrer les dédouanements des
marchandises sous tous les régimes confondus.
Les Directions Provinciales qui rendent compte à la Direction Générale
sont au nombre de 11 :
- La Direction Provinciale du Bas-Congo
- La Direction Provinciale de Kinshasa Est
- La Direction Provinciale de Kinshasa Aéroport
- La Direction Provinciale de l’Equateur
- La Direction Provinciale de la Province Orientale
- La Direction Provinciale du Nord Kivu
- La Direction Provinciale du Sud Kivu
- La Direction Provinciale du Katanga
- La Direction Provinciale du Kasaï Oriental
- La Direction Provinciale du Kasaï Occidental
- La Direction Provinciale du Bandundu
A celles-ci s’ajoute la Direction Provinciale de la Brigade douanière de Kinshasa.
3.2. LE FONCTIONNEMENT DE LA DIRECTION GENERALE DES
DOUANES ET ACCISES
La Direction Générale des Douanes et Accises dispose de trois organes,
une structure simple et prescrite par la loi cadre du 06 Janvier 1978 sur les entreprises
publiques :
KIBALA IWEBE Glodi 29
Travail de fin de cycle

- Le conseil d’Administration, organe ayant les pouvoirs les plus étendus


- Le comite de Gestion, lequel assure la gestion courante et exerce
- Le collège des commissaires aux comptes.
Un « comité de Direction Elargie » composée des directeurs divisionnaires
et provinciaux, associé au comité de gestion, peut se tenir pour débattre de certaines
questions importantes avant d’en soumettre les solutions à l’approbation des membres du
conseil d’Administration, entre autres :
- Du budget de la direction générale d’établir le Bilan
- Des propositions de nomination des directeurs et sous directeurs
- Des questions ayant trait à la politique douanière, à la législation et au
changement tarifaire.
Les décisions du conseil d’Administration sont prises à la majorité simple
de voix, en cas de parité celle de l’Administrateur Délégué Générale est prépondérante
lors d’élection au niveau de ce conseil.
Le comité de Gestion comprend :
- L’Administrateur Délégué Général (ADG)
- L’Administrateur Délégué Général Adjoint (ADGA)
- Département Administratif et Financier
- Département Technique
- Le Délégué Syndical, représentant des travailleurs.
Le comité de Gestion s’occupe de la gestion journalière. Cette gestion fait
l’objet, en ce qui concerne son aspect financier, d’une vérification régulière et veille à
l’applicabilité des décisions prises par le conseil d’Administration. Il se réunit une fois par
semaine.
La Direction Provinciale exécute les différentes tâches confiées à la
Direction Générale. Elle a une compétence entière mais limitée à une portion du
territoire national et veille à l’exécution des décisions prises par la Direction Générale et
l’application de la législation douanière, les instructions et la convention collective. La
Direction Provinciale a un organe, un comité de Direction qui est chargé de statuer sur le
fonctionnement des services et de veiller au maintien du patrimoine de la Direction
Générale des Douanes et Accises. Le comité de Direction est présidé par le Directeur
Provincial et composé de sous-directeur, des inspecteurs, des contrôleurs et le délégué
syndical.
Le bureau de l’Inspecteur chef local veille à la mise en application des
décisions de la Direction Provinciale, de la législation douanière, la convention
collective, les instructions de service et coordonne tous les bureaux de sa juridiction.
Le bureau contrôle set chargé quant à lui, d’encadrement et de contrôle des
bureaux recettes qui sont sous sa juridiction et dépend directement de l’Inspecteur chef
local.
KIBALA IWEBE Glodi 30
Travail de fin de cycle

Le bureau recette a pour mission de percevoir les droits et taxes à


l’importation, à l’exportation, les accises et certaines autres taxes pour le compte du
trésor public, la répression de la fraude et des infractions en matières douanières, la
sauvegarde et la sécurisation des marchandises mises dans ses entrepôts. Pour mener à
bon port sa mission, le bureau recette est subdivisé en trois sections à savoir : la section
des recettes, la section de vérification, et la section de la brigade.

3.2.1. La Section des Recettes


La section des recettes est dirigée par un receveur ou un receveur principal
suivant la taille ou la dimension du bureau, assisté par un ou plusieurs receveurs adjoints.
Le receveur est administrativement et pécuniairement responsable du bureau recette et a
pour fonction la réalisation des calculs douaniers, d’établir les déclarations et documents,
de percevoir les droits et taxes à l’occasion d’une opération douanière et de les verser à la
banque au compte du trésor public, dans leur totalité et dans les meilleurs délais.

3.2.2. La Section de Vérification


Cette section est dirigée par un vérificateur, assisté d’un ou plusieurs
vérificateurs assistants et sur le plan administratif, il dépend du receveur. Le vérificateur a
pour rôle la contre vérification, la conformité avec les tarifs douaniers, des calculs
douaniers effectués par le receveur ou par les commissionnaires en douane.

3.2.3. La Section de la Brigade Douanière


Elle assure la police douanière et est dirigée par un commandant de la
brigade, suivi d’un ou plusieurs commandants adjoints, des brigades en chef, des
brigadiers et des sous brigadiers. Ce service a pour mission de rechercher les infractions
jusqu’à la dernière constatation, d’appréhender et déférer devant le chef local tout
fraudeur ou contrevenant. Ainsi, les brigadiers sont autorisés de faire les patrouilles jour
et nuit dans les aéroports, aux frontières,… de leur ressort. Le commandant de la brigade
douanière dépend du receveur, attaché à la Direction Provinciale à qu’il adresse son
rapport mensuel.

SECTION 4 : PRESENTATION DE LA DGDA KATANGA


La DGDA Katanga est dirigée par un directeur provincial et secondé par
onze (11) sous-directions qui sont :
- la sous-direction administration et finance ;
- la sous-direction brigade douanière ;
- la sous-direction guichet unique de Lubumbashi ;
- la sous-direction douanes et accises ;
- la sous-direction Kalemie ;
- la sous-direction Kasumbalesa ;
- la sous-direction des produits pétroliers ;
- la sous-direction Tenke Fungurume ;
- la sous-direction Aéroport ;
- la sous-direction réglementation ;
- la sous-direction d’accises.
Chaque sous-direction est composée d’un inspecteur, des contrôleurs et des
vérificateurs. Il est à noter que chaque sous-direction joue son rôle attribué, comme la
KIBALA IWEBE Glodi 31
Travail de fin de cycle

sous-direction de l’administration financière qui contrôle tous les moyens financiers des
agents de douane ; la sous-direction de brigade a comme rôle de lutter contre la fraude
des marchandises au sein de la DGDA, elle est considérée comme la police douanière.
SECTION 5 : ROLE ET IMPORTANCE DE LA DOUANE DANS UNE
ECONOMIE
Toute politique économique a des conséquences sociales, réciproquement
la politique sociale.
D’une manière générale, voici les aspects socio-économiques, qui résultent
l’implication de la douane en générale et de la province douanière du Katanga en
particulier dans l’exécution du budget de l’Etat, lesquels aspects cités ci-dessous et dont la
liste n’est pas exhaustive.
Il s’agit de :
- Faciliter la tâche au gouvernement pour atteindre le point d’achèvement de la
dette extérieure, enfin de dégager les ressources supplémentaires au financement
des activités de développement ;
- Faciliter l’épanouissement des entreprises nationales bénéficiaires des régimes
économiques accordés par la douane ;
- Mobilisation substantielle des recettes internes donnant à l’Etat les moyens
importants pour sa politique gouvernementale enfin d’atteindre le développement
intégral ;
- Faciliter l’augmentation progressive, tant peu et paiement régulier de salaire des
fonctionnaires ;
- Réhabilitation et réfection des infrastructures sociales de base telles que des écoles,
les routes, les hôpitaux, les ports et les aéroports ;
- Simplifier la promotion de l’agriculture priorité des priorités par l’octroi des
intrants modernes ;
- Paiement régulier de solde des policiers et militaires pour l’établissement de la
paix sur toute l’étendue de la République et plus précieusement au centre du pays
à Kananga avec le phénomène kamuena nsapu.
Direction de forme et modernisation

Direction de réglementation et facilitation

Direction de la liquade et lutte contre


fraude

Direction de tarif et règle d’origine

Direction des autres produits d’accises

Direction des huiles minérales



Direction de recettes du trésor

Direction des ressources humaines


DIRECTEUR GEN
DIRECTEUR GEN ADJ

Direction des finances internes


DIRECTION GENERALE

Direction des équipements et logistiques


Travail de fin de cycle
KIBALA IWEBE Glodi 32

Direction des Statistiques Doc et Etudes


ORGANIGRAMME DE LA DIRECTION GENERALE

Direction des Affaires Juridique et


contentieux

Direction des systèmes et technologique

Direction de l’audit interne


Bureau de Coordination

Direction de la valeur
KIBALA IWEBE Glodi 33
Travail de fin de cycle

DIRECTION PROVINCIALE

S/DIRECTION ADMINISTR. S/DIRECTION S.DIRECTION GUICHET S.DIRECTION DOUANE S.DIRECTION KALEMIE S.DIRECTION S.DIRECTION
ET FINANCES BRIGADE DOUANIERE UNIQUE LSHI ET ACCISES KASUMBALESA PRODUITS
PETROLIERS

INSP. RECETTE INSP. RECH ET INSP. PRISE EN Insp.Valeur RECETTES RECETTE RECETTE
PREVENT CHARGE

Insp.Stat et document
INSP.PERSO ET INSP. ADMI DU INSP. VERIFICATION VERIFICATION VERIFICATION
SERV.G PATRIM. VERIFICATION Insp AERO

INSP. SURV DES Insp.Informatique


INSP. INSP. RECETTE BRIGADE BRIGADE BRIGADE
RESS.PROPRES FRONT.

Inspection Douane

PRISE EN PRISE EN
Insp. Sélectivité et contro à CHARGE CHARGE
posterio

INSP. KOLWEZI

INSP.SAKANIA-MOKAMBO

INSP. Contentieux et Affaires


Juridi

Insp.Accises et Hydrocarbures
KIBALA IWEBE Glodi 34
Travail de fin de cycle

CHAPITRE TROISIEME : LA CONTRIBUTION DES


RECETTES DOUANIERES SUR LE DEVELOPPEMENT
SOCIO-ECONOMIQUE
SECTION 1 : LES NOTIONS SUR LES RECETTES DOUANIERES ET
ACCISIENNES
I.1. LES RECETTES DOUANIERES
Les recettes douanières, c’est l’ensemble des droits et taxes perçus par la
douane pour le compte du trésor public à l’importation comme à l’exportation. Elles sont
considérées également comme le niveau d’entrées des deniers publics dans la caisse de
l’Etat.
Elles constituent le niveau de participation de la douane dans le budget de
l’Etat. Elles sont donc considérées comme contribution pécuniaire de la douane pour le
compte du trésor public. C’est cette procédure qui consiste à renflouer la caisse de l’Etat.
Pour arriver à mobiliser et à maximiser les recettes dans l’administration
douanière en vue de renflouer le trésor public, la douane passe par plusieurs étapes qui
vont du fait générateur, de l’évaluation de la marchandise, de la liquidation des droits et
taxes jusqu’au paiement des dettes douanières.
Etant donné que le service de perception douanière n’étant pas singulière, il
importe de rappeler ci-dessous les différentes étapes qui permettent d’atteindre le niveau
des recettes réalisées par la Direction Générale des Douanes et Accises.
Le fait générateur pour l’impôt douanier est l’importation ou l’exportation
des marchandises respectivement à l’entrée de celle-ci sur le territoire congolais ou alors à
leur sorite vers l’étranger dans le cas où elles ne sont ni exemptées, et ni exonérées
conformément à la loi tarifaire et au code des douanes en vigueur.

I.1.1. LES OPERATIONS DE DEDOUANEMENT27

1. LA DECLARATION DE MARCHANDISES
Le dédouanement est d’autant plus efficace qu’il répond par simplification
aux besoins des opérations. En effet, un dédouanement efficace et rapide contribue à
utiliser de manière optimale des infrastructures particulièrement coûteuses comme les
infrastructures portuaires. La facilitation repose sur une information performante, sur des
méthodes de contrôle moderne sur une accélération des procédures sur un formalisme
allégé, sur la professionnalisation des intervenants en douane, sur la promotion de la
transparence et enfin la prise en compte des nouveaux risques.28

27
Article 122 à 143 du code des douanes
28
CHAMBAS, G, Afrique au sud du Sahara : Mobiliser des ressources fiscales pour le développement, Ed.
Économique, paris, 2012, p.173.
KIBALA IWEBE Glodi 35
Travail de fin de cycle

1.1.Définition
La déclaration des marchandises est l’acte fait dans la forme prescrite par la
douane par lequel les intéressés indiquent le régime douanier à assigner aux
marchandises et communiquent les éléments dont la douane exige concernant la
déclaration pour l’application de ce régime.
L’Article 112 du code des douanes stipule « toutes les marchandises
importées ou exportées doivent faire l’objet d’une déclaration de marchandises leur
assignant un régime douanier ».
Sur ce, l’exemption ou exonération des droits et taxes, soit à l’importation,
soit à l’exportation ne dispense pas l’intéressé de l’obligation prévue pour déclarer les
marchandises.

1.2. Les exceptions


Sont dispensés de la déclaration de marchandises visées ci-haut :
- Les navires de commerce et les bâtiments de guerre battant pavillon étranger
effectuant des missions commerciales, des escales ou des visites en RDC ;
- Les navires de commerce et les bâtiments de guerre battant pavillon de la RDC
ayant fait l’objet d’une déclaration de mise à la consommation à leur première
importation ;
- Les aéronefs de lignes régulières de trafic international immatriculés à l’étranger ;
- Les aéronefs militaires immaculés à l’étranger effectuant des missions
commerciales, des escales ou des visites en RDC ;
- Les aéronefs immaculés en RDC ayant fait l’objet d’une déclaration de mise à la
consommation à leur première importation ;
- Les locomotives en trafic international, y compris les wagons.
Cette déclaration de marchandise doit être déposée dans un bureau de
douane compétent pour l’opération douanière envisagée.

1.3. Délai du dépôt de la déclaration des marchandises29


La déclaration de marchandises doit être déposée :
- A l’importation : dans un délai de 3 jours francs (non compris les dimanches et
jours fériés) après l’arrivée des marchandises audit bureau ou dans les lieux
désignés par le bureau de douane ;
- A l’exportation : dès l’arrivée des marchandises au bureau de douane ou dans les
lieux désignés par celui-ci ou si les marchandises sont arrivées avant l’ouverture
du bureau, dès cette ouverture.
La déclaration doit être déposée les jours ouvrables et pendants les heures
d’ouvertures de bureau. Toutefois, le bureau de douane peut autoriser le dépôt de la
déclaration en dehors des jours et heures ouvrables moyennant paiement de la redevance
pour travaux extra ordinaires.

29
Article 113 à 114 du code des douanes
KIBALA IWEBE Glodi 36
Travail de fin de cycle

La déclaration de marchandises peut être déposée avant l’arrivée des


marchandises au bureau de douane ou dans les lieux désignés par la douane.

1.4. Personnes habilitées à faire la déclaration de marchandises 30


Toute personne ayant le droit de disposer de la marchandise peut faire la
déclaration de marchandise pour soi-même à défaut, il passe par un commissionnaire en
douane agréé. C’est pourquoi, nul ne peut accomplir pour le compte d’autrui les
formalités douanières concernant la déclaration des marchandises s’il n’a été agréé
comme commissionnaire en douane. Cet agrément est accordé et retiré à titre temporaire
ou définitif par le Directeur Général des Douanes.
D’une manière générale, l’importateur dépose rarement lui-même sa
déclaration en douane dans la pratique et surtout lorsque l’entreprise n’effectue pas très
régulièrement des opérations d’import/export. Aussi, avoir un service de douane pour
l’entreprise est parfois coûteux. Les entreprises et/ou exportateur préfère donc avoir
recours à des commissionnaires en douane, personnes agréées par l’administration
douanière et dont le métier consiste à passer des déclarations en douane pour le compte
d’autres personnes. Les commissionnaires se chargent aussi du transport des
marchandises. Dans tout le cas, il existe différents modes de représentation :
1. La représentation en compte propre : la personne déclare en son nom et pour son
compte une marchandise. Elle est déclarante mais aussi destinatrice de la
marchandise. C’est le cas des entreprises qui effectuent elles-mêmes leurs
formalités douanières déclaratives ;
2. La représentation directe : cette possibilité n’est réalisable que par un
commissionnaire en douane. Dans ce cas, le commissionnaire est un simple
mandataire ; c'est-à-dire qu’il n’engage en aucun cas sa responsabilité. En cas de
fausse déclaration c’est le client destinataire qui sera responsable. Le
commissionnaire est qualifié de représentant ;
3. La représentation indirecte : pour ce cas, la responsabilité est partagée : client et
commissionnaire en douane sont co-responsables. Le commissionnaire est qualifié
de déclarant, la société ou le client de représenté. La déclaration de représentant
est à son nom mais pour le compte d’autrui. Au Congo, nous appliquons plus
cette représentation dans le cas de responsabilité en matière de déclaration en
douane.
Seules les personnes morales peuvent être agréées comme commissionnaire
en douane. L’agrément est accordé à titre personnel. Il doit être obtenu pour la personne
morale et pour la personne physique habilité à la présenter. Le refus ou le retrait
temporaire ou définitif de l’agrément ne peut donner droit à une indemnité ou
dommages-intérêts.31
L’agrément du commissionnaire en douane est accordé pour une durée de
trois ans renouvelables par tacite reconduction et est valable sur l’ensemble du territoire

30
Article 115 à 119 du code des douanes.
31
Article 117 du code des douanes.
KIBALA IWEBE Glodi 37
Travail de fin de cycle

douanier32. Chaque année civile, la douane doit évaluer le commissionnaire en douane


sur base des éléments ci-après :
Volume des opérations douanières réalisées :
- Régularité des opérations effectuées sur le plan du respect des dispositions légales
et règlementaires ;
- Le degré de conformité à la législation douanière.
Le commissionnaire en douane agréé est immatriculé dans un répertoire
général tenu par la douane dans lequel sont reprises toutes spécifications pour son
identification. Il reçoit à ce titre un numéro matricule qu’il reproduit sur toutes les
déclarations de marchandises.
La douane peut prendre les mesures nécessaires, y compris l’application
d’une pénalité, si une infraction est découverte lors de l’examen de la déclaration de
marchandises ou de la vérification de marchandises.
Cependant, le déclarant est autorisé à demander le retrait de la déclaration
de marchandises sous les conditions ci-après :
- A l’importation : s’il apporte la preuve que les marchandises ont été déclarées par
erreur sous un régime douanier déterminé et demande l’application d’un autre
régime douanier, ou qu’en raison de circonstances particulières cette déclaration
ne se justifie plus ; et à condition que la demande soit introduite auprès du bureau
avant l’octroi de la mainlevée et pour autant que les raisons invoquées soient
jugées valables par la douane ;
- A l’exportation : s’il apporte la preuve que la marchandise n’a pas quitté le
territoire douanier, ou y a été réintroduite.
Le déclarant qui, pour des raisons jugées valables par le bureau de douane,
ne dispose pas de tous les renseignements nécessaires pour établir la déclaration de
marchandises, peut être autorisé à disposer une déclaration de marchandise provisoire ou
incomplète pour autant que celle-ci comporte les éléments jugés nécessaires par la
douane et que le déclarant s’engage à déposer la déclaration définitive ou à compléter la
déclaration de marchandises dans un délai déterminé.

2. LA LIQUIDATION DES DROITS ET TAXES ET LA COMMUNICATION


DU MONTANT AU DECLARANT
Par définition, la liquidation de l’impôt est une opération qui consiste à
calculer la dette fiscale du contribuable par l’application d’un taux ou d’un tarif à la base
imposable après prise en compte, de réductions ou de majorations portant sur l’impôt
brut le cas échéant.33

32
Article 23 de l’arrêté ministériel
33
J.L. ALBERT, Dictionnaire de droit fiscal et douanier, Paris, Ellipses, 2007, p.322.
KIBALA IWEBE Glodi 38
Travail de fin de cycle

Les droits et taxes sont appliqués d’après les résultats de l’examen de la


déclaration de marchandises ou les énonciations de la déclaration en cas de non
examen.34
Le tarif des douanes et taxes applicables est celui en vigueur à la date
d’enregistrement de la déclaration de marchandises. En cas d’abaissement du taux des
droits et taxes, le déclarant peut demander l’application du nouveau tarif plus favorable
que celui qui est en vigueur à la date d’enregistrement de la déclaration de marchandises
pour la consommation, si la mainlevée n’a pas encore été donnée.35
Les droits et taxes exigibles pour chaque article d’une même déclaration
sont arrondis au franc inférieur. Cependant, les droits et taxes sont liquidés par le
receveur du bureau de douane et le receveur doit communiquer immédiatement au
déclarant le montant des droits et taxes liquidés par le bulletin de liquidation.36

a. Paiement des droits et taxes37


Les droits et taxes liquidés par le receveur sont payables au comptant avant
l’enlèvement des marchandises. Ce payement des droits et taxes, redevances, amendes,
pénalités et autres intérêts de l’Etat dus au Trésor public à l’importation et à l’exportation
des marchandises est obligatoirement effectué auprès des intervenants financiers et
organismes habilités, dans un compte ouvert à cet effet.
Les localités où ne fonctionne aucun intervenant financier ou organisme
habilité à recevoir le paiement et pour les bureaux de douane ouverts au trafic frontalier,
le montant de la dette douanière est payé auprès du receveur des douanes.
Sur ce, le montant de la dette douanière liquidée par le receveur des
douanes est payé soit en numéraire ou en monnaie scripturale, soit par des moyens
électroniques. Les modes de paiement ci-après constituent des moyens de paiement
électroniques :
- Le paiement par carte bancaire ;
- Paiement par carte de crédit ou de débit ;
- Paiement porte-monnaie électronique sur carte à puce, rechargeable le cas
échéant ;
- Paiement par transfert électronique ;
- Paiement en ligne.
Il est à noter que, les intervenants financiers disposent d’un délai de 48
heures pour verser les sommes perçues au compte général du Trésor public auprès de la
Banque Centrale du Congo sous peine de sanction et les sommes perçues par le receveur
des douanes sont versées dans le plus bref délai possible et au plus tard à la fin de chaque
mois dans le compte général du Trésor public auprès de la Banque Centrale du Congo.

34
Article 134 du code des douanes
35
Article 135du code des douanes
36
Article 136du code des douanes
37
Article 137du code des douanes et Articles 113 à 117 de l’Arrêté du Ministre des Finances
KIBALA IWEBE Glodi 39
Travail de fin de cycle

Lorsque tout ou partie des éléments constitutifs de la valeur en douane sont


exprimés en monnaie étrangère, il est fait application, pour la liquidation du montant des
droits et taxes, du cours de change publié par la Banque Centrale du Congo et applicable
la veille du jour de l’enregistrement de la déclaration.
Les droits et taxes ne peuvent être payés en monnaie étrangère que dans de
cas ci-après :
- Dans le cadre du trafic frontalier ;
- Lorsque le payement est effectué auprès d’un bureau de douane de la République
Démocratique du Congo situé en vertu d’un accord de coopération bilatérale ou
multilatérale sur le territoire d’un autre Etat ;
- Dans les localités où il n’existe pas de bureau de change agréé.
Le paiement des droits et taxes en monnaie étrangère ne peut être effectué
que par une monnaie cotée par la Banque centrale du Congo. L’intervenant financier ou
le receveur des douanes qui perçoit le paiement des droits et taxes, redevances amendes,
pénalités et autres intérêts au profit du Trésor public doit remettre à la personne
intéressée une quittance qui tient lieu de preuve de paiement. Cette quittance peut être
écrite ou électronique.

I.1.2. LES REGIMES DOUANIERS38


Un régime douanier est attribué à une marchandise au moment du dépôt
de la déclaration en douane. La déclaration en douane matérialise la volonté du déclarant
de placer une marchandise sous régime douanier donné et signifie également que le
déclarant s’engage à respecter les obligations liées au régime douanier sollicité.
Toute marchandise, quel que soit sa nature, sa qualité, sa quantité ou son
origine doit être placée sous un régime douanier quelconque. C'est-à-dire doit avoir une
déclaration de marchandises. Par déclaration de marchandises est l’acte fait dans la
forme présentée par la douane par lequel les intéressés indiquent le régime douanier à
assigner aux marchandises et communiquent les éléments dont la douane exige la
déclaration pour l’application de ce régime.39
Elle doit pour cela, respecter les conditions fixées pour le régime concerné.
D’une manière générale, il existe trois catégories de régimes douaniers qui sont :
- La mise à la consommation ;
- Les régimes suspensifs ;
- Les régimes douaniers économiques.

a. La mise à la consommation
Pour mettre en libre pratique, il faut effectuer les formalités douanières
déclaratives adéquates et payer les droits et taxes de douane. Il est demandé également de
fournir les documents obligatoires correspondants à l’importation des marchandises
concernées et la facture. Il peut s’avérer aussi que l’importateur doit présenter à la douane
des documents de contrôle du commerce extérieur (licence, certificat d’origine textile,

38
Article 144 à 246 du code des douanes
39
Les cahiers de la douane : la gestion de la chaine logistique intégrée, OMD, Bruxelles, n°6, 2005, p.14.
KIBALA IWEBE Glodi 40
Travail de fin de cycle

certificat universel …), des documents prévus pour certaines marchandises prohibées
et/ou de restriction à titre exemplatif (autorisation d’importation de matériel de guerre,
autorisation d’importation des produits explosifs , autorisation des produits
pharmaceutique, autorisations des documents vétérinaires délivrés par le ministère de
l’agriculture, etc.)
Ces divers documents peuvent être d’ordre public et leur présentation à la
douane sera obligatoire.
En d’autres termes, la mise à la consommation est le régime douanier qui
permet aux marchandises d’être mises en libre circulation dans le territoire douanier de la
République démocratique du Congo après paiement des droits et taxes à l’importation
éventuellement exigibles et accomplissement de toutes formalités douanières nécessaires.
Les marchandises mises à la consommation à des taux réduits ou nuls à raison d’une
destination particulière restent sous le contrôle de la douane. Les marchandises mises en
consommation mises à la consommation perdent leur statut de marchandises en libre
circulation lorsque les droits payés sont remboursés ou remis soit dans le cadre du
perfectionnement actif soit pour des marchandises défectueuses ou non conformes.

b. Les régimes suspensifs


Sursis à l’exécution, sursis à paiement et suspension de l’exécution.
Recours aux régimes douaniers ci-après est subordonné à la délivrance par
la douane d’une autorisation :
- La réimportation en l’état ;
- Le perfectionnement actif ;
- Le perfectionnement passif ;
- La transformation de marchandises destinées à la consommation.
La délivrance de toute autorisation est subordonnée à l’introduction, par le
requérant, d’une demande adressée :
- Au Directeur Général des Douanes et Accises pour le perfectionnement actif,
passif et la transformation des marchandises destinées à la mise à la
consommation ;
- Au chef du bureau de douane pour la réimportation en l’état.

c. Les régimes douaniers économiques


Les régimes douaniers économiques sont de régime permettant
généralement de créer, de développer ou de consolider une activité industrielle ou de
réduire les coûts de production de l’industrie locale. L’objectif des différents régimes
douaniers économiques est de placer les entreprises nationales dans la meilleure position
possible au regard de la concurrence internationale. Ces régimes ont pour vocation de
favoriser les entreprises nationales en répondant à leurs besoins. Ceci étant, favoriser nos
entreprises nationales pour sauvegarder des emplois et facilité la vie des opérateurs
économiques constitue le postulat qui sous-tend les nouvelles relations entre les services
douaniers et les entreprises nationales. Le code des douanes distingue trois régimes
douaniers économiques qui sont :
KIBALA IWEBE Glodi 41
Travail de fin de cycle

- Le régime douanier de perfectionnement actif ;


- Le régime douanier de perfectionnement passif ;
- Le régime douanier de la transformation de marchandises destinées à la mise à la
consommation.
Il est à noter que, dans les trois cas cités, il y a un travail qui est fait sur la
marchandise dont le régime de perfectionnement actif et régime de la transformation de
marchandise destinée à la mise à la consommation sont faits à l’intérieur du pays tandis
que le régime de perfectionnement passif est fait à l’extérieur du pays.
Comment bénéficier de ces régimes ? Pour bénéficier de ces régimes, il faut
remplir certaines conditions générales qui sont :
- L’introduction de la demande par l’intéressé auprès du Directeur Général des
Douanes. La douane examine la demande et accorde l’autorisation aux seules
personnes qui offrent toutes garanties nécessaires pour le bon déroulement des
opérations ;
- La douane doit surveiller et contrôler le régime sans mettre en place un dispositif
administratif disproportionné ;
- Que ce régime ne porte pas atteinte aux intérêts des producteurs installés en
RDC ;
- L’opérateur a la possibilité de transférer l’autorisation à un autre bénéficiaire, aux
conditions fixées par la douane ;
- L’opérateur doit utiliser le régime fixé dans l’autorisation.
I.1.3. LA VALEUR EN DOUANE DES MARCHANDISES
La valeur en douane est l’un des éléments essentiels du calcul des droits de
douanes et autres droits et taxes perçus à l’importation.
L’assiette des droits de douane est la valeur transactionnelle. L’article 61
du code des douanes stipule que : la valeur en douane des marchandises importées est la
valeur transactionnelle, c’est-à-dire le prix effectivement payé ou à payer pour les
marchandises lorsqu’elles sont vendues pour l’exportation à la destination du territoire
douanier après ajustement effectué conformément aux dispositions de l’article 68 du code
des douanes pour autant :
- Qu’il n’existe pas de restrictions concernant la cession ou l’utilisation des
marchandises par l’acheteur, autres que des restrictions qui :
 Sont imposées ou exigées par la loi ou autorités de la RDC ;
 Limitent la zone géographique dans laquelle les marchandises peuvent être
revenus, ou n’affectent pas substantiellement la valeur des marchandises ;
- Que la vente ou le prix n’est pas subordonné à des conditions ou à des prestations
dont la valeur n’est pas déterminable pour ce se rapporte aux marchandises à
évaluer ;
- Qu’aucune partie du produit de toute revente, cession ou utilisation ultérieure des
marchandises par l’acheteur ne revient directement ou indirectement au vendeur,
sauf si un ajustement approprié peut être opéré en vertu des dispositions de
l’article 68 du code des douanes ;
KIBALA IWEBE Glodi 42
Travail de fin de cycle

- Que l’acheteur et le vendeur ne sont pas liés ou, s’ils le sont, que la valeur
transactionnelle est acceptable à des fins douaniers.
En d’autres termes, la valeur transactionnelle est le prix effectivement payé
ou à payer pour la marchandise vendue, éventuellement ajusté. Cette valeur s’apprécie
notamment sur la base de facture ou de contrats.
La valeur en douane à l’exportation est celle de la marchandise au point de
sortie, majorée, le cas échéant, des frais de transport, jusqu’à la frontière mais non
compris le montant :
- Des droits et taxes à l’importation ;
- Des taxes intérieures et charges similaires dont il a été donné décharge à
l’exportateur.
Toutefois, le Ministre ayant les Finances dans ses attributions peut désigner
les marchandises pour lesquelles les droits et taxes à l’exportation seront perçus suivant
les valeurs qu’il détermine par arrêté et qui entre en vigueur à la date d’enregistrement de
la déclaration.
Les valeurs ainsi déterminées sont applicables pendant une durée
n’excédant pas 90 jours.
I.1.4. CALCUL DES DROITS ET TAXES
Les droits des douanes se calculent sur base de la valeur CIF = Coût,
Assurance et Fret. Tandis que à l’importation, la base d’imposition de la TVA est : CIF
+ Droit de douane+ Droit de consommation pour les marchandises passibles de droit de
consommation. Cependant, la TVA à l’importation est de 16% et à l’exportation est de
0%.
L’instruction n° DGDA/DG/DGA.T/DG/2003/007 du 13/11/2013
détermine les modalités d’application de la taxe sur la valeur Ajoutée à l’importation et à
l’exportation. Comme l’avons indiqué ci-haut, le taux de la Taxe sur la valeur Ajoutée est
fixé de 16% à l’importation et à 0% à l’exportation. La matière imposable pour
l’application de la TVA est constituée de toutes les marchandises importées, exportées ou
provenant d’une zone franche en RDC.
- A l’importation, la valeur en douane majorée des droits de douane et le cas
échéant, des droits d’accises et du droit d’accises spécial, selon le cas ;
- A l’exception, la valeur FOB.
La perception de la TVA est suspendue pour les marchandises placées sous
un régime suspensif ou placées dans une zone franche.
A titre exemplatif
Exemple1 : En date du 5 mai 2017, la société MATADI souscrit une déclaration pour la
mise à la consommation pour un conteneur de 40’ de friperies d’une valeur CIF de
125.000 $
- CIF : 125.000 $
KIBALA IWEBE Glodi 43
Travail de fin de cycle

- Taux : 10 $
- Cours de change au 4 mai 2017 : 1$ = 1436,955 CDF
La société MATADI devra payer :
- Droit de douane : 125.000 x 10% = 12.500 $

(125.000+12500) x 16
- TVA = 22. OOO $
100

Droit de douane + TVA = 12.5OO $ + 22.000 $ = 34.500 $


Total à payer en CDF = 34.500 $ x 1436,955 = 49.574.947,5 CDF
Exemple2 : En date du 05 mai 2017, les ETS MM souscrivent une déclaration pour la
mise à la consommation des eaux minérales pour une valeur en douane de 300.000 $ :
- Valeur CIF : 300.000 $
- Taux de droits de douane : 20 %
- Taux de droits d’accises : 10 %
- Cours de change au 4 mai 2017 : 1 $ = 1436,955 CDF
Les ETS MM devront payer :
300.000 $ x 20
- Droit de Douane : = 60.000 $
100
- Droit d’accises : (300.000 $ + 60.000 $)x 10 % = 36.000 $

(300.000 $ + 60.000 $ + 36.000 $) 𝑥 16


- TVA à l’importation = = 63.360 $
100

Total à payer en CDF : (60.000 + 36.000 + 63.360) x 1436,955= 228.993.148,8 CDF


Exemple3 : l’Entreprise GKI (Titulaire de permis d’exploitation) vient de produire 500
tonnes de cathode de cuivre pour une valeur FOB 8.000 $ la tonne destinée à
l’exploitation. La valeur de base publiée par la DGDA renseigne la valeur de 7.500 $/T :
- FOB : 500T x 8.000 $ = 4.000.000 $
- Valeur de base : 500T x 7.500 $ = 3.750.000 $
L’entreprise GKI devra payer :
- Droits de douane à l’exploitation : néant (voir Code minier)
- Redevances et frais en rémunération des services rendus à l’exportation de
produits miniers : 3.750.000 USD x 1 % = 37.500 $
- TVA 4.000.000 USD x 0% =0$
Il est à noter que les exonérations de la TVA à l’importation ont été citées dans le
chapitre 4 de la TVA.
A titre exemplatif
a) La société DIG’SWELE TRADING importe des médicaments de la position
tarifaire 3003.10.000, d’une valeur CIF de 300.000 $.
KIBALA IWEBE Glodi 44
Travail de fin de cycle

- CIF : 300.000 $
- Taux de droits de douane à l’importation : 10 %
La société DIG’SWELE TRADING devra payer :
300.000 x 10
- Droit de douane à l’importation : = 30.000 $
100
- TVA à l’importation : Néant (marchandises exonérées du paiement de la TVA).

b) la compagnie EKI, titulaire des droits miniers, importe 20.000T de ciments gris,
500 tonnes de barres de fer et 300 tonnes d’équipements pour une valeur de
2.000.000$ destinés aux travaux de construction de son projet minier
d’exploitation du cuivre.
 CIF : 2.000.000 USD
 Taux de droit de douane au taux préférentiel à l’importation est : 2% pour les
équipements, matériels y compris les matériaux.

La compagnie EKI devra payer :


 Droit de douane au taux préférentiel : 2.000.000$ x 2% = 40.000$
 TVA : néant (marchandises exonérées du paiement de la TVA).

Les bénéficiaires des exonérations accordées conformément aux lois et


règlements en vigueur, notamment dans le cadre du code des investissements acquittent
au profit du trésor public, la TVA à l’importation de leurs marchandises de même les
bénéficiaires du code minier quant ils sont dans la phase d’exploitation des mines.
Exemple : en date du 5 octobre 2013, la société EMG, bénéficiaire des avantages du code
des investissements, souscrit une déclaration des marchandises pour une valeur CIF de
1.000.000 de dollars :
 CIF= 1.000.000 USD
 Taux de la redevance administrative : 2%
 Taux de change : 1$ = 923,7221 CDF

La société EMG devra payer :


o Redevance administrative : 1.000.000 x 2% = 20.000 USD
o TVA : 1.000.000 x 16% = 160.000 USD

Total à payer au trésor public = 923,7221 x 160.000 = 147.795.536 CDF


La TVA à l’importation est liquidée au même moment que le droit de
douane et modalité de paiement de la TVA à l’importation sont celles prévues pour le
paiement de droit de douane.
De même que la procédure de comptabilisation de droit de douane à
l’importation dans les bureaux de douane s’applique à leur comptabilisation de la TVA.
KIBALA IWEBE Glodi 45
Travail de fin de cycle

Les infractions en matière de la TVA à l’importation des marchandises sont


recherchées, constatées et réprimées conforment à la législation douanière (le code des
douanes).
I.2. LES RECETTES ACCIENNES
Les droits d’accises sont les droits qui frappent un certain nombre des
produits dénommés « produits d’accises » limitativement énumérés par la loi, en raison
soit de leur caractère nuisible pour la santé humaine (alcool, boissons alcooliques,
cigarettes, etc.) soit pour la protection de l’environnement (sachets en plastiques) soit de
leur caractère luxueux ou de grande consommation (parfum, télécommunication , etc.).
L’article 3 de l’ordonnance-loi n°007/2012 du 21 septembre 2012 portant
code des accises énumère les différents produits frappés des droits d’accises.
Le fait générateur de l’imposition aux droits d’accises est :
- La consommation sur le territoire de la RDC des produits d’accises ;
- La mise à la consommation des produits d’accises importés.
LA BASE DE CALCUL
A la consommation locale, les droits d’accises sont calculés sur base du
prix de vente hors taxe (tiré de la structure des prix du produit) et de la quantité
imposable ou quantité produite. La base de calcul obtenu (prix de vente hors taxes X
quantité imposable) est multipliée par le taux tarifaire pour avoir les droits d’accises.
Par l’exemple, la société Brasimba produit 5000 bouteilles de Simba. Le prix de vente
hors taxe d’une bouteille est de 600 FC et le taux tarifaire de la bière est de 27%.
Les droits d’accises à l’importation, à l’exception des produits pétroliers
dont la base de calcul est le prix moyen frontière fiscal, sont assis sur la valeur CIF
augmentée des droits de douane.

SECTION 2 : L’EVALUATION DES RECETTES DOUANIERES


REALISEES PAR LA DGDA KATANGA DE 2013 – 2016
Dans cette section nous allons évaluer les recettes prévues à celles réalisées
par la DGDA Katanga de 2013 à 2016 pour le compte du trésor, enfin de dégager les
écarts et voir son évolution en CDF.

II.1. LES RECETTES DOUANIERES DE 2013


Les assignations budgétaires, au cours de l’année 2013 pour la province
douanière du Katanga se sont élevées à 540.711.033.823,76 FC et les recettes réalisées à
745.472.850.056,96 FC, réparties mensuellement comme suit :
Tableau I.
MOIS PREV. EN CDF REAL. EN CDF TAUX D’EX.
JANVIER 37.525.345.747,00 36.539.143.807,13 97,37
FEVRIER 41.039.967.477,05 43.536.606.731,24 106,08
MARS 42.445.816.155,04 64.396.746.612,12 151,71
AVRIL 43.635.380.429,00 68.449.414.916,20 156,86
KIBALA IWEBE Glodi 46
Travail de fin de cycle

MAI 41.959.176.224,67 70.192.370.358,29 167,28


JUIN 41.580.678.501,00 58.223.253.575,11 140,02
JUILLET 47.150.002.149,00 72.660.583.645,54 154,10
AOUT 46.230.793.392,00 66.981.579.033,00 144,88
SEPTEMBRE 49.312.846.285,00 66.399.464.275,03 134,64
OCTOBRE 50.232.005.042,00 75.816.226.365,30 150,93
NOVEMBRE 49.583.201.802.00 70.436.412.357,00 142,06
DECEMBRE 50.015.770.620.00 51.841.048.381,00 103 ,65
TOTAL 540.711.033.823,76 745.472.850.056,96 137,87%
Source : DGDA/DP-KAT/SDAF/I.R.T/ Janvier 2014

La lecture faite de ce tableau ci-dessus fait état d’une plus-value de


204.761.816.233,19 FC entre les réalisations et les assignations budgétaires de 2013 soit
un taux de réalisation de 137,87%.

II.2. LES RECETTES DOUANIERES DE 2014


Les attentes en recettes de la Direction générale assignées à la direction
provinciale du Katanga pour l’exercice fiscal 2014 sont en ordre de 1.044.791.694.924,00
FC et les recettes mobilisées sont de 784.138.497.350,13 FC dont les détails par mois sont
repris dans le tableau suivant :
Tableau II.
MOIS PREV. EN CDF REAL. EN CDF TAUX D’EX.
JANVIER 72.508.543.628,00 64.529.404.815,62 89,01
FEVRIER 79.299.689.645,00 61.332.975.925,07 77,34
MARS 82.016.148.051,00 68.465.923.853,63 88,48
AVRIL 84.314.689.780,00 75.752.679.849,59 89,85
MAI 81.075.835.526,00 71.060.455.688,59 87,65
JUIN 80.344.481.340,00 58.229.121.347,84 71,90
JUILLET 91.105.835.797,00 76.653.729.247,92 84,14
AOUT 89.329.689.916,00 56.157.524.520,28 62,87
SEPTEMBRE 95.285.002.577,00 42.052.422.187,08 44,01
OCTOBRE 97.061.148.459,00 81.130.058.807,91 83,59
NOVEMBRE 95.911.877.594,00 58.408.776.554,19 60,90
DECEMBRE 96.538.752.611,00 70.365.424.552,41 72,89
TOTAL 1.044.791.694.924,00 784.138.497.350,13 75,05 %
Source : DGDA/DP-KAT/SDAF/I.R.T/ Janvier 2015

Comme l’indique le tableau ci-haut, durant l’exercice 2014, il s’est dégagé


un écart négatif d’une valeur 260.653.197.573,87 FC. Les prévisions sont supérieures
aux recettes. La DGDA Katanga a mobilisé moins de recettes que prévues soit 75,05%
comme taux de réalisation.

II.3. LES RECETTES DOUANIERES DE 2015


Au cours de l’année 2015, les assignations budgétaires pour la DGDA
Katanga se sont élevées à 1.119.692.912.462,00 FC et les réalisations à
771.802.689.882,51 FC. Avec une répartition mensuelle suivante :
KIBALA IWEBE Glodi 47
Travail de fin de cycle

Tableau III.
MOIS PREV. EN CDF REAL. EN CDF TAUX D’EX.
JANVIER 79.722.135.367,00 59.249.187.350,67 74,32
FEVRIER 85.656.507.804,00 66.199.101.490,30 77,28
MARS 91.926.788.113,00 71.549.156.921,30 77,83
AVRIL 95.845.713.307,00 75.644.685.285,00 78,92
MAI 93.942.235.356,00 70.284.140.695,16 74,82
JUIN 87.783.924.337,00 69.148.829.130,53 78,77
JUILLET 100.436.454.248,00 68.513.003.910,84 68,22
AOUT 96.181.621.181,00 67.087.516.655,00 70,00
SEPTEMBRE 93.606.327.482,00 60.970.888.036.77 65,13
OCTOBRE 103.571.594.403,00 62.098.894.999,00 60,00
NOVEMBRE 95.061.928.268,00 53.557.883.877,90 56,34
DECEMBRE 95.957.682.598,00 47.499.401.530,10 49,50
TOTAL 1.119.692.912.462,00 771.802.689.882,57 68,93 %
Source : DGDA/DP-KAT/SDAF/I.R.T/ Février 2016

En 2015, l’écart est négatif d’une valeur de 347.890.222.579,43 FC. Les


prévisions sont supérieures aux réalisations. La DGDA Katanga n’a pas pu maximiser
ses recettes. 68,93% comme taux de participation.

II.4. LES RECETTES DOUANIERES DE 2016


Les assignations budgétaires pour la DGDA Katanga étaient élevées à
969.537.329.473,00 FC et les recettes réalisées à 438.195.833.935,56 FC réparties
mensuellement comme suit :
Tableau IV.
MOIS PREV. EN CDF REAL. EN CDF TAUX D’EX.
JANVIER 81.624.607.375,00 41.197.066.467,00 50,47
FEVRIER 87.215.333.907,00 40.187.108.527,75 46,08
MARS 92.380.286.971,00 39.716.537.540,00 42,99
AVRIL 96.943.198.074,00 35.882.841.854,74 37,14
MAI 95.265.980.114,00 39.602.101.219,50 41,57
JUIN 89.919.795.066,00 38.931.720.780,00 43,30
JUILLET 74.605.957.466,00 39.309.647.732,00 52,69
AOUT 71.685.286.707,00 38.534.136.991,50 53,75
SEPTEMBRE 66.602.016.332,00 32.119.970.218,00 48,23
OCTOBRE 75.422.027.237,00 31.681.117.070,10 42,01
NOVEMBRE 68.592.811.787,00 32.247.157.353,00 47,01
DECEMBRE 69.280.028.437,00 28.786.428.182,07 41,55
TOTAL 969.537.329.473,00 438.195.833.935,56 45,20 %
Source : DGDA/DP-KAT/SDAF/I.R.T/Février 2017

L’année 2016, les prévisions dépassent les réalisations de


531.341.495.537,44 FC. La DGDA Katanga n’est pas arrivée à maximiser les recettes
pour le compte du trésor public. Le taux de réalisation est de 45,20%.
KIBALA IWEBE Glodi 48
Travail de fin de cycle

II.5. VISION GLOBALE ASSIGNATIONS – REALISATIONS


Tableau V.
TAUX
ANNEE ASSIGNATIONS REALISATIONS D’EXECUTION

2013 540.711.033.823,76 745.472.850.059,96 137,87%


2014 1.044.791.694.924,00 784.138.497.350,13 75,05%
2015 1.119.692.912.462,00 771.802.689.882,57 68,93%
2016 969.537.329.473,00 438.195.833.935,56 45,20%
TOTAL 3.674.732.970.682,76 2.679.609.871.228,22 72.92%
Source : NOUS – MEMES

Le tableau ci-dessus fait voir l’ossature des recettes fiscales de la DGDA


Katanga de 2013 à 2016. Il ressort de ce tableau que les assignations budgétaires de ces
quatre années retenues dans notre étude s’élèvent à 3.674.732.970.682,76 et les
réalisations à 2.679.609.871.228,22. Le taux de réalisation est de 72.92%.

EVOLUTION ANNUELLE ASSIGNATION - REALISATION


1,2E+12

1E+12

8E+11

6E+11

4E+11

2E+11

0
2013 2014 2015 2016

ASSIGNATION REALISATION

Source : NOUS - MEMES

Ce graphique ci-dessus nous montre l’allure générale des assignations et


des recettes douanières de la Direction Générale des Douanes et Accises du Katanga de
2013 à 2016.
Partant de la courbe des assignations, nous constatons que les assignations
de la DGDA Katanga de 2013 à 2015 augmentées et en 2016 diminues suite aux taux
faibles des réalisations.
Notre courbe des réalisations, nous fait voir comment les réalisations à
partir de 2014 à 2016 prennent une allure décroissante cause par la chute de prix des
matières premières sur le marché international.
KIBALA IWEBE Glodi 49
Travail de fin de cycle

SECTION 3 : L’IMPACT DES RECETTES DOUANIERES SUR LE


DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE
Comme les recettes douanières font parties du budget de l’Etat, cette
dernière donne à l’Etat des moyens financiers pour définir sa politique (aspect budgétaire)
et dont la contribution se matérialise à travers le développement (aspect économiques et
sociaux).

III.1. L’APPORT DES RECETTES DOUANIERES DANS LE


DEVELOPPEMENT DE LA RDC
La RDC comme beaucoup des pays en développement les recettes fiscales
jouent un rôle important dans la répartition des charges publiques et d’interventionnisme
étatique. Ces recettes sont un moyen pour une intervention dans la vie socio-
économique.
La DGDA a pour objectif d’alimenter la caisse de l’Etat enfin que cette
dernière puisse financer les différents projets de la nation toute entière dont la première
bénéficiaire sera la population.
Voici quelques exemples de réalisation sur le plan socio-économique :
- La construction et la réhabilitation des routes nationales ;
- Installations encours du câble à fibre optique dans toute étendue du territoire
national ;
- Construction des stades municipaux à Kinshasa ;
- Musée national en plein construction à Kinshasa ;
- Construction de bâtiment du gouvernement à Kinshasa ;
- Construction d’une nouvelle tour de contrôle de l’aéroport international de la
Luano à Lubumbashi ;
- Création d’une industrie agropastorale de Bukanga Lonzo dans l’ex province du
Bandundu.
Toutes ces actions citées ci-haut ne sont pas exhaustives, c’est-à-dire nous
n’avons tiré que quelques réalisations qui nous ont frappées.
De toutes ces réalisations susmentionnées sur le plan de réhabilitation et
d’entretien d’infrastructures ; de constructions diverses ; d’assistance, de renforcement,
d’appui de la puissance publique dans différents domaines, les recettes de la douane en
général et celles de la DGDA Katanga en particulier ont contribué énormément pour que
ces actions soient menées.
Pour rappel, nous l’avions grandement souligné au niveau de notre
introduction que l’Etat pour financer ses grands projets recourt à deux voies, la première
ce sont les emprunts ou les dettes contractées auprès des partenaires étrangers et la
deuxième ce sont les efforts nationaux qui justifient par les impôts et taxes supportés par
les contribuables.
Etant donné qu’à l’heure actuelle, la douane congolaise participe de fois à
plus de 40% dans le budget de l’Etat congolais, ses recettes constituent même le socle de
l’économie.
KIBALA IWEBE Glodi 50
Travail de fin de cycle

C’est chaque année que les recettes douanières augmentent, le plus


souvent, la Direction Générale des Douanes et Accises surpasse les assignations
budgétaires, cela est même le cas d’une année sous examens de notre travail.
La raison principale de surpassement des prévisions budgétaires est du fait
que, l’économie de notre pays la République Démocratique du Congo est extravertie, par
manque des productions locales, nous importons plus que nous exportons.
Tableau V. SITUATION DE TRESORERIE DE L’ETAT (En milliers de CDF)
2013 2014 2015 2016
RECETTES 3 820 160 907 3 810 059 223 3 929 467 857 3 655 306 591
1. DGI 947 186 092 1 109 159 923 1 411 364 898 1 682 660 957
2. DGDA 1 714 081 123 1 793 213 329 1 842 097 904 1 412 238 064
3. Pétroliers producteurs 334 433 440 289 079 452 149 398 183 103 600 228
4. DGRAD 435 025 026 505 619 466 477 727 478 421 191 245
40
5. Recettes exceptionnelles 7 137 691,69 - - -
6. AUTRES 382 297 535 112 987 053 48 879 393 35 616 096
DEPENSES 3 829 760 838 3 769 287 168 4 208 106 919 4 137 629 855
1. Rémunérations 1 404 416 862 1 562 983 027 1 802 655 918 1 962 027 015
2. Dette publique 206 134 216 229 022 163 240 181 315 163 745 988
3. Subventions et transferts 374 617 222 392 301 408 417 331 987 299 798 405
4. Frais de fonctionnement 865 592 051 727 194 603 1 170 517 713 1 161 588 065
5. Dépenses en capital 283 736 027 68 734 338 62 508 663 9 066 975
6. Extourne 82 545 10 664 815 142 682 997 1 702 263
7. Intervention économique 100 000 000 32 979 649 - -
8. Dépenses urgentes 595 181 915 745 407 164 372 282 326 402 853 094
9. Paiements PPTE - - - -
SOLDE -9 599 931 40 772 055 -278 639 061 -482 323 265
PRODUIT INTERIEUR BRUT (PIB) 30 051 179,4 33 224 281,1 35 111 280,0 37 954 556,9
Sources : Ministère des finances (Direction du Trésor) et Banque Centrale du Congo

L’APPORT DE LA DOUANE DANS LES DEPENSES DE L’ETAT :


1 714 081 123
- 2013 : = 0.45 ou 45%
3 829 760 838
1 793 213 329
- 2014 : = 0.48 ou 48%
3 769 287 168
1 842 097 904
- 2015 : = 0.44 ou 44%
4 208 106 919
1 412 238 064
- 2016 : = 0.34 ou 34%
4 137 629 855

Le tableau ci-haut indique la situation de la trésorerie de l’état congolais


c’est-à-dire ses recettes ainsi que ses dépenses. En 2013, 2015 et 2016, l’Etat congolais
avait enregistré des soldes négatifs tandis qu’en 2014 le solde était positif.
Apres le calcul de l’apport des recettes douanières, nous avons constaté que
la douane finance une part importante de dépenses de l’Etat.

40
Il s’agit des recettes de participation et de cession, et des Recettes Appuis Budgétaires.
KIBALA IWEBE Glodi 51
Travail de fin de cycle

CONCLUSION GENERALE
Nous voici arrivé au terme de notre travail dont l’objet d’étude est « la
contribution des recettes douanières sur le développement socio-économique de la RDC,
cas de la DGDA Katanga pour la période allant de 2013 à 2016 ».
Nous nous sommes bornés au premier chapitre à l’étude des conceptions
de base, le deuxième chapitre présente le champ empirique de notre étude qui est la
Direction Générale des Douanes et Accises, le troisième chapitre est consacré à la
contribution des recettes douanières sur le développement socio-économique.
Pour bien mener ce travail, nous avons utilisé des méthodes et techniques
suivants comme méthodes : analytique, comparative et descriptive ; comme techniques :
observation directe, la documentation et l’interview.
Au cours des exercices fiscaux retenus dans le cadre de notre étude, les
assignations budgétaires de la province douanière du Katanga se sont élevées à
540.711.033.823,76 FC en 2013 ; à 1.044.791.694.924,00 FC en 2014 ; à
1.119.692.912.462,00 FC en 2015 ; et à 969.537.329.473,00 FC en 2016. Tandis que les
réalisations des années reprises ci-haut se sont chiffrées respectivement à
745.472.850.056,96 FC ; 784.138.497.350,13 FC ; 771.802.689.882,57 FC ; et
438.195.833.935,56 FC.
En comparant les prévisions budgétaires aux réalisations, nous avons
constaté qu’en 2013, la province douanière du Katanga a enregistré une plus-value (écart
positif) pour le compte du trésor public, mais de 2014 à 2016, elle a enregistré une contre-
performance (écart négatif).
Le taux de participation a montré que la province douanière du Katanga
occupe une place importante dans la réalisation des recettes relative son seuil de
potentialité à d’autres provinces douanières.
Il est admis que la Direction Générale des Douanes et Accises par ses
performances mobilisées toutes les années a mobilisé par rapport à sa potentialité
contributive les moyens pour financer les dépenses publiques et a contribué ainsi dans le
budget de l’Etat, les finances publiques et le développement socio-économique national.
L’étude que nous avons entreprise, nous a aidé à comprendre que l’impôt
est l’un des facteurs majeurs que l’Etat congolais pourrait bel et bien utiliser pour
développer le pays grâce au civisme fiscal et à une bonne gérance de recettes qui y sont
issus.
L’Etat congolais à l’instar d’une personne physique approuve des besoins à
satisfaire : la paie des fonctionnaires de l’Etat, de la police, de l’armée, assurer la sécurité
de citoyens et l’intégralité du territoire national, la construction des écoles, des routes, des
ports, hôpitaux, etc. l’intervention de l’Etat s’avère de plus en plus importante pour
assurer ainsi le bien-être de sa population. Pour y parvenir, il convient que l’Etat soit doté
des moyens conséquents lui permettant de bien mener sa politique, laquelle est bien
tracée dans un document spatio-temporel qui est le budget de l’Etat.
KIBALA IWEBE Glodi 52
Travail de fin de cycle

Pour terminer nous n’avons pas la prétention d’avoir fait une étude
exhaustive mais l’essentiel de ce qui a été écrit a suscité néanmoins un intérêt scientifique
en tous. Notre travail étant une œuvre humaine, il est sujet à l’imperfection et ne
manquera certainement pas d’étaler quelques faiblesses au travers de certains jugements
émis. Qu’à ce sujet, les lecteurs nous en accordent indulgence surtout qu’il ne s’agit ici
d’un apprentissage à la recherche scientifique. Les remarques et suggestions sont
formulés d’améliorer nos études futures.
KIBALA IWEBE Glodi 53
Travail de fin de cycle

BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
ASAKURA H, Histoire de la douane et des tarifs douaniers, Bruxelles, OMD, 2003.
BEER J et TREMEAU H, Droit douanier, éd. Economica, Paris
BRET Bernard, Le Tiers – monde, croissance, développement, inégalités, Paris, Ellipses,
2006 (3e édition)
CHAMBAS G, Afrique au sud du Sahara : Mobiliser des ressources fiscales pour le
développement, éd. Economique
KASINDI Symphorien, la législation fiscale et douanière congolaise, Kinshasa, 2016.
PERROUX François, L’économie du XXe siècle, presses universités de Grenoble, 1991.
PINTO R. ET M. GREWITZ, Méthode en sciences sociales, Paris
ROSTOW W, Les étapes de la croissance économique, Paris, le Seuil 1963
ULBRICH, Finances publiques, 2009, PUB, Bruxelles

II. DICTIONNAIRES
Dictionnaire de droit fiscal et douanier, Paris, Ellipses, 2007
Dictionnaire des langues françaises Petit Robert, Paris, 1997
Dictionnaire français dicos Encarta, Microsoft Encarta, 2009
Dictionnaire Nouveau Larousse Universel 1, Paris, 2006

III. NOTES DES COURS


MWANIA WAKOSA José, cours de finances publiques, G3 Economie 2016 – 2017.
SEM MBIMBI et Annie CORNET, Cours de Méthodes de Recherches scientifiques et
Guide d’accompagnement pour la réalisation d’un travail scientifique, G2 Economie
2015 – 2016, UNILU.

IV. ORDONNANCE ET LOIS


Ordonnance – Loi, N°10/002 du 20 aout 2010 portant code des douanes
Ordonnance – Loi, N°68 – 010 du 6 janvier 1968 portant législation des accises, mis à
jour 1990.
KIBALA IWEBE Glodi 54
Travail de fin de cycle

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE ........................................................................................................................................ 1
IN MEMORIAM ................................................................................................................................. 2
DEDICACES ........................................................................................................................................ 3
AVANT – PROPOS ............................................................................................................................. 4
INTRODUCTION GENERALE ....................................................................................................... 6
I.1. PRESENTATION DU SUJET ........................................................................................... 6
I.2. PHENOMENE OBSERVE.................................................................................................. 6
I.3. ETAT DE LA QUESTION ................................................................................................. 6
I.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET .................................................................................... 7
I.5. LA PROBLEMATIQUE ..................................................................................................... 7
I.6. HYPOTHESES ..................................................................................................................... 8
I.7. METHODES ET TECHNIQUES DU TRAVAIL ........................................................... 9
I.7.1. METHODES ................................................................................................................. 9
I.7.2. TECHNIQUES ............................................................................................................. 9
I.8. DELIMITATION DU SUJET .......................................................................................... 10
I.9. SUBDIVISION DU TRAVAIL ........................................................................................ 10
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LES CONCEPTS OPERATOIRES ............ 11
SECTION 1 : DEFINITIONS DES CONCEPTS OPERATOIRES ....................................... 11
1.1. DOUANE ........................................................................................................................ 11
1.2. ACCISES ......................................................................................................................... 11
1.3. CONTRIBUTION .......................................................................................................... 11
1.4. RECETTES ..................................................................................................................... 12
1.5. BUGDET DE L’ETAT .................................................................................................. 14
1.6. DEVELOPPEMENT ..................................................................................................... 15
1.7. REGIE .............................................................................................................................. 17
SECTION 2 : NOTIONS DE LA DOUANE ............................................................................. 17
KIBALA IWEBE Glodi 55
Travail de fin de cycle

2.1. ETABLISSEMENTS DES BUREAUX DE DOUANE ET DES BRIGADES DE


DOUANE .................................................................................................................................... 17
2.2. LA CONDUITE DES MARCHANDISES EN DOUANE ...................................... 19
2.3. LES OPERATIONS DE DEDOUANEMENT .......................................................... 19
CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DU CADRE LA DIRECTION GENERALE
DES DOUANES ET ACCISES ........................................................................................................ 21
SECTION 1 : HISTORIQUE DE LA DOUANE ...................................................................... 21
1.1. Histoire de la douane dans le monde ............................................................................ 21
1.2. Historique de la douane au Congo................................................................................ 22
SECTION 2 : MISSION ET ATTRIBUTIONS DE LA DGDA ............................................. 24
La mission fiscale ........................................................................................................................ 24
La mission économique .............................................................................................................. 25
La mission de lutte contre la fraude douanière ....................................................................... 25
La mission de la banque des données pour les statistiques du commerce extérieur ........... 25
La mission d’application de la législation connexe ................................................................ 26
La mission de formation du personnel ..................................................................................... 26
La mission de protection de l’environnement conformément aux conventions
internationales ............................................................................................................................. 26
La mission de lutte contre le blanchiment d’argent ............................................................... 26
La mission de protection de la chaîne logistique internationale .......................................... 26
La mission participation à la politique d’intégration du pays dans les communautés
économiques régionales ............................................................................................................. 26
La mission de protection de la société par la lutte contre le trafic illicite des marchandises
dangereuses et des déchets toxiques, des produits qui appauvrissent la couche d’ozone .. 26
La mission de lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière organisée ........ 26
La mission de lutte contre l’importation et l’exportation illégale d’armes à feu ............... 26
La mission de lutte contre la contrefaçon et la piraterie, qu’on appelle aussi droits de
propriété industrielle, intellectuelle et artistique.................................................................... 27
SECTION 3 : L’ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET FONCTIONNEMENT DE
LA DGDA ....................................................................................................................................... 27
3.1. L’ORGANISATION ADMINISTRATIVE ............................................................... 27
3.2. LE FONCTIONNEMENT DE LA DIRECTION GENERALE DES DOUANES
ET ACCISES ............................................................................................................................... 28
SECTION 4 : PRESENTATION DE LA DGDA KATANGA ............................................... 30
SECTION 5 : ROLE ET IMPORTANCE DE LA DOUANE DANS UNE ECONOMIE
....................................................................................................................................................... 31
ORGANIGRAMME DE LA DIRECTION GENERALE....................................................... 32
KIBALA IWEBE Glodi 56
Travail de fin de cycle

CHAPITRE TROISIEME : LA CONTRIBUTION DES RECETTES DOUANIERES SUR


LE DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE...................................................................... 34
SECTION 1 : LES NOTIONS SUR LES RECETTES DOUANIERES ET ACCISIENNES
........................................................................................................................................................... 34
I.1. LES RECETTES DOUANIERES ................................................................................ 34
I.2. LES RECETTES ACCIENNES ................................................................................... 45
SECTION 2 : L’EVALUATION DES RECETTES DOUANIERES REALISEES PAR LA
DGDA KATANGA DE 2013 – 2016 ........................................................................................... 45
II.1. LES RECETTES DOUANIERES DE 2013 ................................................................ 45
II.2. LES RECETTES DOUANIERES DE 2014 ................................................................ 46
II.3. LES RECETTES DOUANIERES DE 2015 ................................................................ 46
II.4. LES RECETTES DOUANIERES DE 2016 ................................................................ 47
II.5. VISION GLOBALE ASSIGNATIONS – REALISATIONS ................................... 48
SECTION 3 : L’IMPACT DES RECETTES DOUANIERES SUR LE
DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE ........................................................................ 49
III.1. L’APPORT DES RECETTES DOUANIERES DANS LE DEVELOPPEMENT
DE LA RDC ................................................................................................................................ 49
CONCLUSION GENERALE .......................................................................................................... 51
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................................. 53
I. OUVRAGES ........................................................................................................................... 53
II. DICTIONNAIRES ............................................................................................................. 53
III. NOTES DES COURS ........................................................................................................ 53
IV. ORDONNANCE ET LOIS ............................................................................................... 53
TABLE DES MATIERES ................................................................................................................. 54

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