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EPIGRAPHE
Frederick Hayek
KIBALA IWEBE Glodi 2
Travail de fin de cycle
IN MEMORIAM
DEDICACES
AVANT – PROPOS
INTRODUCTION GENERALE
C’est ainsi que, nous avons exploité quelques travaux parmi ceux réalisés
antérieurement sur la notion de l’impôt, taxe ou droits de douane, en vue de nous en
démarquer et de nous orienter vers un point de vue original.
Nous ne pouvons pas passer au point suivant sans toutefois reprendre
quelques sujets de nos prédécesseurs, parce que nous avons emboité le pas à eux en
traitant un sujet qui leur est semblable.
Ces travaux qui suivent, ont attiré notre attention :
- Guly MAYAYILA WESTON dans son travail intitulé : « la contribution des
recettes mobilisées par l’OFIDA dans le financement des dépenses publiques (de
2002 – 2007) », Université protestante du Congo
- De son côté, John Elam KODORO DASEWA nous a parlé de : « l’Impact de la
douane sur les finances publiques et le développement socio-économique
national : bilan et perspectives, cas de la province douanière de l’Equateur de 2006
– 2009) », Institut supérieur des sciences commerciales/Gbadolite
- Quant au travail Edouard KIZA EMENGELE, il nous a écrit de : « l’Impact des
recettes douanières sur le développement socio-économique (cas de la DGDA
Kalemie, 2008 – 2010) », Université libre de Kalemie
Notre travail se démarque de nos trois prédécesseurs précités du fait qu’il cherche à
démontrer comment la contribution des recettes réalisées par la direction générale des
douanes et accises dans le trésor public et sa participation dans le développement socio-
économique. Cas de la DGDA/Katanga.
I.5. LA PROBLEMATIQUE
Selon les Professeurs Pascal SEM MBIMBI et Annie CORNET, La
problématique est une reformulation de la question centrale. Il s’agit de l’ensemble de
questions pertinentes qui se posent à l’observateur scientifique à propos de phénomènes,
questions qui sont susceptibles d’avoir une réponse logique et contrôlable et de donner
lieu à des opérations classés par ordre selon les disciplines qui les provoquent.1
La vie en société ne fait pas seulement surgir le problème de la gestion des
biens et du régime à mettre en place ou choisir pour gérer ces biens. Mais également le
1
SEM MBIMBI et Annie CORNET, Cours de MRS et Guide d’accompagnement pour la réalisation d’un travail
scientifique, G2 Economie 2015-2016, UNILU, P.27
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Travail de fin de cycle
I.6. HYPOTHESES
Selon PINTO R. et M. GRAWITZ, l’hypothèse est une proposition de
réponses à la question ou aux questions que l’on se pose à propos de l’objet de la
recherche, formulée en des termes tels que l’observateur et l’analyse puissent fournir la
réponse.2 Les Professeurs Pascal SEM MBIMBI et Annie CORNET définissent
l’hypothèse comme le pivot ou l’assise centrale de toute recherche. C’est l’ensemble des
2
PINTO R. et M. GRAWITZ, Méthode en sciences sociales, Paris, P.20
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3
SEM MBIMBI et Annie CORNET, Cours de MRS et Guide d’accompagnement pour la réalisation d’un travail
scientifique, G2 Economie 2015-2016, UNILU, P.32
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4
Dictionnaire français Dicos Encarta, Microsoft Encarta 2009
5
Dictionnaire des langues françaises Petit Robert, Paris 1997, p.325
6
Dictionnaire Nouveau Larousse Universel 1, Paris 2006, p.568
7
Dictionnaire Nouveau Larousse Universel 1, Paris 2006, p.423
8
Ordonnance-Loi, N68-010 du 6 janvier 1968 portant Législation des accises, mis à jour 1990, p.1-2
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Travail de fin de cycle
1.4. RECETTES
Les recettes sont le total des sommes d’argents reçues. Ils sont aussi le
bureau d’un receveur des impôts où se fait la centralisation des impôts.10
Par déduction nous pouvons dans le cadre de notre étude définir le terme ‹‹
recette ›› comme étant le total des sommes d′argent perçues par la douane pour le compte
du trésor public à savoir :
- Recettes de douanes ou recettes douanières;
- Recettes des accises ou recettes accisiennes.
1.4.1. RECETTES DOUANIERES
L’article 5 alinéa 1 du décret n° 09/43 du 3/12/2009 stipule que la DGDA
est chargée à titre principal : « de la perception des droits, taxes et redevances à caractère
douanier et fiscal, présent et qui sont dus soit du fait de l’importation ou d’exportation
des marchandises de toute nature, soit du fait de leur transit ou de leur séjour en entrepôt
les droits douanier ».
De ce qui précède, nous pouvons distinguer quatre catégories de recettes à
savoir :
9
Dictionnaire français Dicos Encarta, Microsoft Encarta 2009
10
Dictionnaire des langues françaises Petit Robert, op.cit., p.902
11
BEER, J et TREMEAU, H., Droit Douanier, éd. Economia, Paris, 1988, p.85
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Les alcools et boissons alcooliques (bière, vins de raisin, vermouth, cidre, poiré,
hydromel, alcool éthylique non dénaturé, eau de vie, liqueur et autres boissons
spiritueuse et alcool éthylique dénaturé) ;
Les eaux de tables et limonades (eaux minérales, eaux gazeuses, eaux potables
ordinaires sucrées ou non aromatisées avec des jus ou des extraits composés,
boissons à base de jus de fruits) ;
Les tabacs fabriqués (cigarettes, cigarillos, tabac haché à fumer, jus de tabac et
sauce de tabac) ;
Les huiles minérales (essence d’avion et essence pour les voitures, kérosène, gaz ou
fuel-oil) ;
Les sucres (sucre de betterave et de cannes ainsi que les autres sucres et sirop de
sucre) ;
Les ciments hydrauliques y compris les ciments non pulvérisés dits clinkers ;
Les allumettes ;
Les parfums liquides alcooliques ;
Les cosmétiques ;
Les produits à base des matières plastiques et de caoutchouc synthétique ;
Les véhicules.
L’acte qui donne naissance à la créance d’impôt au profit de l’Etat est : pour
la fabrication, le moment de l’enlèvement de la marchandise de l’usine et les produits
étranger importés la sortie de ceux-ci de l’enceinte des douanes.
Les importateurs et fabricants des produits soumis aux droits de
consommation sont redevables de ces droits.
12
MWANIA WAKOSIA José, cours de finances publiques, troisième graduat économie, UNILU, 2016 – 2017,
inédit.
13
LUBAYA KUTATANYI, Etudes de la taille du contenu du budget de l’Etat congolais, 1981 – 2000, mémoires de
DES
14
ULBRICH : finances publiques, 2009, PUB, Bruxelles.
15
Professeur MWANIA WAKOSIA José, op.cit.
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16
ROSTOW W. : les étapes de la croissance économique, Paris, Le Seuil, 1963, p.201
17
PERROUX François : L’économie du XXe siècle, Presses Universités de Grenoble, Grenoble, 1991, p.814
18
BRET Bernard : Le Tiers-Monde, croissance, développement, inégalités, Paris Ellipses, 2006 (3eme éd), p.222
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19
Meadows, p.378
20
Ordonnance-loi N10/002 du 20 aout 2010 portant Code des douanes, p.6-8
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bureaux de contrôle qui dépendent du bureau principal et qui ne sont là que pour exercer
une partie de missions.
La création, la suppression, le fonctionnement, les compétences ainsi que
les heures d’ouverture et de fermeture des bureaux de douane font l’objet des décisions
du Directeur General des douanes, prises en tenant compte notamment des nécessités du
commerce. Le bureau de douane est placé sous l’autorité d’un chef de bureau de douane
désigné par la décision du Directeur General des douanes.
Le Directeur General des douanes est habilité à négocier directement avec
les responsables des administrations douanières des pays voisins aux fins d’harmoniser
les compétences et heures d’ouverture des bureaux de douane situés de part et d’autre
d’une frontière commune et d’organiser des contrôles communs.
La douane a l’obligation de faire apposer sur la façade de chaque bureau,
en un endroit très apparent, un tableau portant : « Douanes de la République Démocratie
du Congo ».
L’objectif de cette indication est de permettre à faire les formalités
douanières qui ne peuvent s’accomplir que dans les bureaux de douane sauf l’exception
déterminée par l’arrêté du Ministre des Finances.
B. ETABLISSEMENT DES BRIGADES DE DOUANE
Les brigades de douane sont créées et supprimées par décision du Directeur
General des douanes. Les brigades de douane sont constituées par un personnel en
uniforme astreint à une formation et à une discipline spéciale. Elles apportent leurs
concours à l’action des bureaux de douane et sont chargées, à titre principal de :
21
CHAMBAS, G, Afrique au sud du Sahara : Mobiliser des ressources fiscales pour le développement, Ed.
Économique, Paris, 2012, p.173
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22
ASAKURA H., histoire de la douane et des tarifs douaniers, Bruxelles, OMD, 2003.
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Toutes établies pour des raisons diverses, elles maintiennent, surtout pour
les premières, le cloisonnement entre les provinces. Au sein des secondes, les traites
extérieures, il faut différencier les droits de sortie et ceux d’entrée. Les droits de sortie,
qui trouvent leur origine dans l’idée que les exportations appauvrissent le royaume, se
multiplient au fil des siècles – rêve, haut passage, traite domaniale… les droits d’entrée,
d’abord imposés sur les produits de luxe comme les draps d’or ou d’argent, ou les épices,
s’étendent peu à peu à l’ensemble des produits venus d’orient et, après la création de la
douane de Lyon en 1544, prennent le nom de « douane », issu du turc « diouan », par le
biais de l’italien « dogana ». La pratique se généralise à l’importation au XVIème siècle sur
toutes marchandises franchissant les frontières du royaume et surtout, se complexifie tant
que Colbert, à partir de 1664, simplifie le système en réduisant la diversité des structures
et des droits perçus.
La révolution met à exécution la condamnation portée contre la fiscalité
indirecte par les penseurs rationalistes des Lumières. Sans craindre de perdre un nombre
important de ressources, la constituante supprime les droits de traites intérieures (décret
des 30 et 31 octobre 1790), tandis que des débats passionnés opposent, au sujet des droits
de traites extérieures, les physiocrates partisans de la liberté de circulation des produits et
les mercantilistes privilégiant la protection de la production nationale.
1.2. Historique de la douane au Congo
La douane a été créée au Congo par la loi coloniale belge du 20 novembre
1913, sous l’appellation « office des douanes coloniales ». Au fil du temps, les bases
juridiques actuelles de l’organisation douanière ont été posées par le décret du 29 janvier
1949 et l’ordonnance du 6 janvier 1950.
Apres l’accession du pays à l’indépendance, tous les services disséminés sur
le territoire national ont été réunis sous une Direction unique dénommée « Direction
General des Douanes et Accises » rattachée au Ministère des finances. Le personnel de
cette direction relevait ainsi de l’autorité directe du secrétariat général aux finances,
conformément au statut général de la fonction publique.
Le service de douane remonte à la conférence de Berlin du 26 février 1885
qui attribuait, la liberté totale de commercialisation et de navigation sur le bassin du
fleuve Congo et sur tous ses affluents sans paiement de droits d’entrée ni de transit à
toutes les nations.
Au fur de temps, le Roi Belge Léopold II, propriétaire de l’Etat
Independent du Congo eu ses difficultés des genres à ce qui concerne le financement des
dépenses publiques, il fut contraint de créer l’office colonial des douanes qui institué un
régime de taxation de produits d’exportations en vue de supporter la charge publique.
A L’indépendance du pays en matière douanière relevait de la direction du
ministre des finances ainsi que les agents des douanes étaient régi par le statut du
personnelle de carrière des services publics de l’Etat.
Compte tenu de spécialisation et de la technicité, le législateur la détache
de l’administration publique et crée l’office des douanes et accises « OFIDA » en sigle.
Celui-ci a été créé par l’Ordonnance présidentielle N079/114 du 15 mai 1979, comme
entreprise publique jouissant de la personnalité juridique et sur droit régi par la loi
n°78/002 du 6 janvier 1978 portant disposition générale, applicables aux entreprises
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Travail de fin de cycle
publiques du Zaïre. Toutefois, sa gestion fut confiée aux belges d’où Jacques SVALLE en
fut le premier président délégué générale.
En 1985, les français prendront la relève jusqu’à 1988 l’année à partir de
laquelle les fils du pays prendront la gestion.
En 2008, est intervenue la réforme des entreprises publiques du portefeuille
qui, par quatre différentes lois, préconise de nouvelles dispositions portant à la fois, la
transformation des entreprises publiques, le désengagement de l’Etat ainsi que
l’organisation des Etablissements publics et la gestion du portefeuille de l’Etat. Il s’agit
respectivement des lois N08/007 du 07 juillet 2008 portant dispositions générales
relatives à la transformation des entreprises des Entreprises publiques, N08/008 du 07
juillet 2008 portant dispositions générales relatives au désengagement de l’Etat des
entreprises du portefeuille, N08/009 du 07 juillet 2008 règlementant les dispositions
applicables aux Etablissements publics et N08/010 du juillet 2008 relative à
l’organisation et à la gestion du portefeuille de l’Etat.
C’est dans ce processus global de réforme qu’est née, aux termes du Décret
N09/43 du 03 décembre 2009 portant création de la Direction Générale des Douanes et
Accises, DGDA en sigle, préalablement transformée par le Décret N09/12 du 24 avril
2009 en un simple service public, doté de l’autonomie de gestion mais sans personnalité
morale.
Cette réforme a été justifiée par les exigences liées à l’évolution du système
commercial multinational, appuyée par les principaux bailleurs des fonds dans un cadre
formel avec les institutions comme la banque mondiale et fonds monétaire international,
mais aussi de la volonté politique interne dans le but de capitaliser plus des ressources
internes pouvant impulser une véritable maximisation.
La DGDA, administration douanière de la république démocratique du
Congo exerce ses missions sur base de trois instruments juridiques, à savoir : le code des
douanes ; le code des accises ; le tarif des droits et taxes à l’importation et à l’exportation.
Il convient de mentionner quelques dates importantes marquant l’histoire de
l’implantation de la Douane en RDC, à savoir :
- 1885 : Partage de l’Afrique par les puissances de l’époque (le bassin du fleuve Congo
devient une propriété privée du Roi des Belges, LEOPOLD II sous l’appellation de
l’Etat Indépendant du Congo, en sigle EIC) ;
- 1887 : Début de la taxation par le Roi LEOPOLD II des marchandises destinées à
l’EIC. Cette taxation se faisait au port d’Envers, en Belgique ;
- 1908 : Le Roi LEOPOLD II dans l’incapacité de rembourser la dette contractée
auprès de la Belgique, il céda le Congo à la Belgique et le pays devient une colonie
Belge sous la dénomination du « Congo Belge » ;
- 1913 : La Belgique crée la première Douane au Congo, sous la dénomination de
l’Office des Douanes Colonial, en sigle ODC ;
- 1942 : Publication de la première réglementation sur l’échange tant à l’importation
qu’à l’exportation. Cette réglementation impose l’obtention d’une licence pour les
marchandises d’une valeur supérieure à 1000 DTS ;
- 1949 : Publication d’un décret du 29/01/1949 relatif aux dispositions générales
applicables à la Douane du Congo Belge .C’est le premier texte légal réglementant
les activités douanière dans notre pays ;
- 1950 : Promulgation de l’ordonnance n° 33/9 du 06/01/1950 portant mesure
d’application du décret douanier dont il est question au point précédent. Le décret du
29/01/1949 et l’ordonnance n° 33/9 du 06/01/1950 constituent la législation
douanière de notre pays ;
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24
Rapport annuel de l’ex-OFIDA, 1989, p.19-20.
25
Cours de l’Organisation Mondiale des Douanes sur la fraude commerciale, du 17 Juin 2002, aux Douaniers en
formation, p.1.
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Travail de fin de cycle
26
Direction provinciale des Douanes et Accises du Katanga
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Travail de fin de cycle
sous-direction de l’administration financière qui contrôle tous les moyens financiers des
agents de douane ; la sous-direction de brigade a comme rôle de lutter contre la fraude
des marchandises au sein de la DGDA, elle est considérée comme la police douanière.
SECTION 5 : ROLE ET IMPORTANCE DE LA DOUANE DANS UNE
ECONOMIE
Toute politique économique a des conséquences sociales, réciproquement
la politique sociale.
D’une manière générale, voici les aspects socio-économiques, qui résultent
l’implication de la douane en générale et de la province douanière du Katanga en
particulier dans l’exécution du budget de l’Etat, lesquels aspects cités ci-dessous et dont la
liste n’est pas exhaustive.
Il s’agit de :
- Faciliter la tâche au gouvernement pour atteindre le point d’achèvement de la
dette extérieure, enfin de dégager les ressources supplémentaires au financement
des activités de développement ;
- Faciliter l’épanouissement des entreprises nationales bénéficiaires des régimes
économiques accordés par la douane ;
- Mobilisation substantielle des recettes internes donnant à l’Etat les moyens
importants pour sa politique gouvernementale enfin d’atteindre le développement
intégral ;
- Faciliter l’augmentation progressive, tant peu et paiement régulier de salaire des
fonctionnaires ;
- Réhabilitation et réfection des infrastructures sociales de base telles que des écoles,
les routes, les hôpitaux, les ports et les aéroports ;
- Simplifier la promotion de l’agriculture priorité des priorités par l’octroi des
intrants modernes ;
- Paiement régulier de solde des policiers et militaires pour l’établissement de la
paix sur toute l’étendue de la République et plus précieusement au centre du pays
à Kananga avec le phénomène kamuena nsapu.
Direction de forme et modernisation
Direction de la valeur
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Travail de fin de cycle
DIRECTION PROVINCIALE
S/DIRECTION ADMINISTR. S/DIRECTION S.DIRECTION GUICHET S.DIRECTION DOUANE S.DIRECTION KALEMIE S.DIRECTION S.DIRECTION
ET FINANCES BRIGADE DOUANIERE UNIQUE LSHI ET ACCISES KASUMBALESA PRODUITS
PETROLIERS
INSP. RECETTE INSP. RECH ET INSP. PRISE EN Insp.Valeur RECETTES RECETTE RECETTE
PREVENT CHARGE
Insp.Stat et document
INSP.PERSO ET INSP. ADMI DU INSP. VERIFICATION VERIFICATION VERIFICATION
SERV.G PATRIM. VERIFICATION Insp AERO
Inspection Douane
PRISE EN PRISE EN
Insp. Sélectivité et contro à CHARGE CHARGE
posterio
INSP. KOLWEZI
INSP.SAKANIA-MOKAMBO
Insp.Accises et Hydrocarbures
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Travail de fin de cycle
1. LA DECLARATION DE MARCHANDISES
Le dédouanement est d’autant plus efficace qu’il répond par simplification
aux besoins des opérations. En effet, un dédouanement efficace et rapide contribue à
utiliser de manière optimale des infrastructures particulièrement coûteuses comme les
infrastructures portuaires. La facilitation repose sur une information performante, sur des
méthodes de contrôle moderne sur une accélération des procédures sur un formalisme
allégé, sur la professionnalisation des intervenants en douane, sur la promotion de la
transparence et enfin la prise en compte des nouveaux risques.28
27
Article 122 à 143 du code des douanes
28
CHAMBAS, G, Afrique au sud du Sahara : Mobiliser des ressources fiscales pour le développement, Ed.
Économique, paris, 2012, p.173.
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Travail de fin de cycle
1.1.Définition
La déclaration des marchandises est l’acte fait dans la forme prescrite par la
douane par lequel les intéressés indiquent le régime douanier à assigner aux
marchandises et communiquent les éléments dont la douane exige concernant la
déclaration pour l’application de ce régime.
L’Article 112 du code des douanes stipule « toutes les marchandises
importées ou exportées doivent faire l’objet d’une déclaration de marchandises leur
assignant un régime douanier ».
Sur ce, l’exemption ou exonération des droits et taxes, soit à l’importation,
soit à l’exportation ne dispense pas l’intéressé de l’obligation prévue pour déclarer les
marchandises.
29
Article 113 à 114 du code des douanes
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Travail de fin de cycle
30
Article 115 à 119 du code des douanes.
31
Article 117 du code des douanes.
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Travail de fin de cycle
32
Article 23 de l’arrêté ministériel
33
J.L. ALBERT, Dictionnaire de droit fiscal et douanier, Paris, Ellipses, 2007, p.322.
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Travail de fin de cycle
34
Article 134 du code des douanes
35
Article 135du code des douanes
36
Article 136du code des douanes
37
Article 137du code des douanes et Articles 113 à 117 de l’Arrêté du Ministre des Finances
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Travail de fin de cycle
a. La mise à la consommation
Pour mettre en libre pratique, il faut effectuer les formalités douanières
déclaratives adéquates et payer les droits et taxes de douane. Il est demandé également de
fournir les documents obligatoires correspondants à l’importation des marchandises
concernées et la facture. Il peut s’avérer aussi que l’importateur doit présenter à la douane
des documents de contrôle du commerce extérieur (licence, certificat d’origine textile,
38
Article 144 à 246 du code des douanes
39
Les cahiers de la douane : la gestion de la chaine logistique intégrée, OMD, Bruxelles, n°6, 2005, p.14.
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Travail de fin de cycle
certificat universel …), des documents prévus pour certaines marchandises prohibées
et/ou de restriction à titre exemplatif (autorisation d’importation de matériel de guerre,
autorisation d’importation des produits explosifs , autorisation des produits
pharmaceutique, autorisations des documents vétérinaires délivrés par le ministère de
l’agriculture, etc.)
Ces divers documents peuvent être d’ordre public et leur présentation à la
douane sera obligatoire.
En d’autres termes, la mise à la consommation est le régime douanier qui
permet aux marchandises d’être mises en libre circulation dans le territoire douanier de la
République démocratique du Congo après paiement des droits et taxes à l’importation
éventuellement exigibles et accomplissement de toutes formalités douanières nécessaires.
Les marchandises mises à la consommation à des taux réduits ou nuls à raison d’une
destination particulière restent sous le contrôle de la douane. Les marchandises mises en
consommation mises à la consommation perdent leur statut de marchandises en libre
circulation lorsque les droits payés sont remboursés ou remis soit dans le cadre du
perfectionnement actif soit pour des marchandises défectueuses ou non conformes.
- Que l’acheteur et le vendeur ne sont pas liés ou, s’ils le sont, que la valeur
transactionnelle est acceptable à des fins douaniers.
En d’autres termes, la valeur transactionnelle est le prix effectivement payé
ou à payer pour la marchandise vendue, éventuellement ajusté. Cette valeur s’apprécie
notamment sur la base de facture ou de contrats.
La valeur en douane à l’exportation est celle de la marchandise au point de
sortie, majorée, le cas échéant, des frais de transport, jusqu’à la frontière mais non
compris le montant :
- Des droits et taxes à l’importation ;
- Des taxes intérieures et charges similaires dont il a été donné décharge à
l’exportateur.
Toutefois, le Ministre ayant les Finances dans ses attributions peut désigner
les marchandises pour lesquelles les droits et taxes à l’exportation seront perçus suivant
les valeurs qu’il détermine par arrêté et qui entre en vigueur à la date d’enregistrement de
la déclaration.
Les valeurs ainsi déterminées sont applicables pendant une durée
n’excédant pas 90 jours.
I.1.4. CALCUL DES DROITS ET TAXES
Les droits des douanes se calculent sur base de la valeur CIF = Coût,
Assurance et Fret. Tandis que à l’importation, la base d’imposition de la TVA est : CIF
+ Droit de douane+ Droit de consommation pour les marchandises passibles de droit de
consommation. Cependant, la TVA à l’importation est de 16% et à l’exportation est de
0%.
L’instruction n° DGDA/DG/DGA.T/DG/2003/007 du 13/11/2013
détermine les modalités d’application de la taxe sur la valeur Ajoutée à l’importation et à
l’exportation. Comme l’avons indiqué ci-haut, le taux de la Taxe sur la valeur Ajoutée est
fixé de 16% à l’importation et à 0% à l’exportation. La matière imposable pour
l’application de la TVA est constituée de toutes les marchandises importées, exportées ou
provenant d’une zone franche en RDC.
- A l’importation, la valeur en douane majorée des droits de douane et le cas
échéant, des droits d’accises et du droit d’accises spécial, selon le cas ;
- A l’exception, la valeur FOB.
La perception de la TVA est suspendue pour les marchandises placées sous
un régime suspensif ou placées dans une zone franche.
A titre exemplatif
Exemple1 : En date du 5 mai 2017, la société MATADI souscrit une déclaration pour la
mise à la consommation pour un conteneur de 40’ de friperies d’une valeur CIF de
125.000 $
- CIF : 125.000 $
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Travail de fin de cycle
- Taux : 10 $
- Cours de change au 4 mai 2017 : 1$ = 1436,955 CDF
La société MATADI devra payer :
- Droit de douane : 125.000 x 10% = 12.500 $
(125.000+12500) x 16
- TVA = 22. OOO $
100
- CIF : 300.000 $
- Taux de droits de douane à l’importation : 10 %
La société DIG’SWELE TRADING devra payer :
300.000 x 10
- Droit de douane à l’importation : = 30.000 $
100
- TVA à l’importation : Néant (marchandises exonérées du paiement de la TVA).
b) la compagnie EKI, titulaire des droits miniers, importe 20.000T de ciments gris,
500 tonnes de barres de fer et 300 tonnes d’équipements pour une valeur de
2.000.000$ destinés aux travaux de construction de son projet minier
d’exploitation du cuivre.
CIF : 2.000.000 USD
Taux de droit de douane au taux préférentiel à l’importation est : 2% pour les
équipements, matériels y compris les matériaux.
Tableau III.
MOIS PREV. EN CDF REAL. EN CDF TAUX D’EX.
JANVIER 79.722.135.367,00 59.249.187.350,67 74,32
FEVRIER 85.656.507.804,00 66.199.101.490,30 77,28
MARS 91.926.788.113,00 71.549.156.921,30 77,83
AVRIL 95.845.713.307,00 75.644.685.285,00 78,92
MAI 93.942.235.356,00 70.284.140.695,16 74,82
JUIN 87.783.924.337,00 69.148.829.130,53 78,77
JUILLET 100.436.454.248,00 68.513.003.910,84 68,22
AOUT 96.181.621.181,00 67.087.516.655,00 70,00
SEPTEMBRE 93.606.327.482,00 60.970.888.036.77 65,13
OCTOBRE 103.571.594.403,00 62.098.894.999,00 60,00
NOVEMBRE 95.061.928.268,00 53.557.883.877,90 56,34
DECEMBRE 95.957.682.598,00 47.499.401.530,10 49,50
TOTAL 1.119.692.912.462,00 771.802.689.882,57 68,93 %
Source : DGDA/DP-KAT/SDAF/I.R.T/ Février 2016
1E+12
8E+11
6E+11
4E+11
2E+11
0
2013 2014 2015 2016
ASSIGNATION REALISATION
40
Il s’agit des recettes de participation et de cession, et des Recettes Appuis Budgétaires.
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Travail de fin de cycle
CONCLUSION GENERALE
Nous voici arrivé au terme de notre travail dont l’objet d’étude est « la
contribution des recettes douanières sur le développement socio-économique de la RDC,
cas de la DGDA Katanga pour la période allant de 2013 à 2016 ».
Nous nous sommes bornés au premier chapitre à l’étude des conceptions
de base, le deuxième chapitre présente le champ empirique de notre étude qui est la
Direction Générale des Douanes et Accises, le troisième chapitre est consacré à la
contribution des recettes douanières sur le développement socio-économique.
Pour bien mener ce travail, nous avons utilisé des méthodes et techniques
suivants comme méthodes : analytique, comparative et descriptive ; comme techniques :
observation directe, la documentation et l’interview.
Au cours des exercices fiscaux retenus dans le cadre de notre étude, les
assignations budgétaires de la province douanière du Katanga se sont élevées à
540.711.033.823,76 FC en 2013 ; à 1.044.791.694.924,00 FC en 2014 ; à
1.119.692.912.462,00 FC en 2015 ; et à 969.537.329.473,00 FC en 2016. Tandis que les
réalisations des années reprises ci-haut se sont chiffrées respectivement à
745.472.850.056,96 FC ; 784.138.497.350,13 FC ; 771.802.689.882,57 FC ; et
438.195.833.935,56 FC.
En comparant les prévisions budgétaires aux réalisations, nous avons
constaté qu’en 2013, la province douanière du Katanga a enregistré une plus-value (écart
positif) pour le compte du trésor public, mais de 2014 à 2016, elle a enregistré une contre-
performance (écart négatif).
Le taux de participation a montré que la province douanière du Katanga
occupe une place importante dans la réalisation des recettes relative son seuil de
potentialité à d’autres provinces douanières.
Il est admis que la Direction Générale des Douanes et Accises par ses
performances mobilisées toutes les années a mobilisé par rapport à sa potentialité
contributive les moyens pour financer les dépenses publiques et a contribué ainsi dans le
budget de l’Etat, les finances publiques et le développement socio-économique national.
L’étude que nous avons entreprise, nous a aidé à comprendre que l’impôt
est l’un des facteurs majeurs que l’Etat congolais pourrait bel et bien utiliser pour
développer le pays grâce au civisme fiscal et à une bonne gérance de recettes qui y sont
issus.
L’Etat congolais à l’instar d’une personne physique approuve des besoins à
satisfaire : la paie des fonctionnaires de l’Etat, de la police, de l’armée, assurer la sécurité
de citoyens et l’intégralité du territoire national, la construction des écoles, des routes, des
ports, hôpitaux, etc. l’intervention de l’Etat s’avère de plus en plus importante pour
assurer ainsi le bien-être de sa population. Pour y parvenir, il convient que l’Etat soit doté
des moyens conséquents lui permettant de bien mener sa politique, laquelle est bien
tracée dans un document spatio-temporel qui est le budget de l’Etat.
KIBALA IWEBE Glodi 52
Travail de fin de cycle
Pour terminer nous n’avons pas la prétention d’avoir fait une étude
exhaustive mais l’essentiel de ce qui a été écrit a suscité néanmoins un intérêt scientifique
en tous. Notre travail étant une œuvre humaine, il est sujet à l’imperfection et ne
manquera certainement pas d’étaler quelques faiblesses au travers de certains jugements
émis. Qu’à ce sujet, les lecteurs nous en accordent indulgence surtout qu’il ne s’agit ici
d’un apprentissage à la recherche scientifique. Les remarques et suggestions sont
formulés d’améliorer nos études futures.
KIBALA IWEBE Glodi 53
Travail de fin de cycle
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
ASAKURA H, Histoire de la douane et des tarifs douaniers, Bruxelles, OMD, 2003.
BEER J et TREMEAU H, Droit douanier, éd. Economica, Paris
BRET Bernard, Le Tiers – monde, croissance, développement, inégalités, Paris, Ellipses,
2006 (3e édition)
CHAMBAS G, Afrique au sud du Sahara : Mobiliser des ressources fiscales pour le
développement, éd. Economique
KASINDI Symphorien, la législation fiscale et douanière congolaise, Kinshasa, 2016.
PERROUX François, L’économie du XXe siècle, presses universités de Grenoble, 1991.
PINTO R. ET M. GREWITZ, Méthode en sciences sociales, Paris
ROSTOW W, Les étapes de la croissance économique, Paris, le Seuil 1963
ULBRICH, Finances publiques, 2009, PUB, Bruxelles
II. DICTIONNAIRES
Dictionnaire de droit fiscal et douanier, Paris, Ellipses, 2007
Dictionnaire des langues françaises Petit Robert, Paris, 1997
Dictionnaire français dicos Encarta, Microsoft Encarta, 2009
Dictionnaire Nouveau Larousse Universel 1, Paris, 2006
EPIGRAPHE ........................................................................................................................................ 1
IN MEMORIAM ................................................................................................................................. 2
DEDICACES ........................................................................................................................................ 3
AVANT – PROPOS ............................................................................................................................. 4
INTRODUCTION GENERALE ....................................................................................................... 6
I.1. PRESENTATION DU SUJET ........................................................................................... 6
I.2. PHENOMENE OBSERVE.................................................................................................. 6
I.3. ETAT DE LA QUESTION ................................................................................................. 6
I.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET .................................................................................... 7
I.5. LA PROBLEMATIQUE ..................................................................................................... 7
I.6. HYPOTHESES ..................................................................................................................... 8
I.7. METHODES ET TECHNIQUES DU TRAVAIL ........................................................... 9
I.7.1. METHODES ................................................................................................................. 9
I.7.2. TECHNIQUES ............................................................................................................. 9
I.8. DELIMITATION DU SUJET .......................................................................................... 10
I.9. SUBDIVISION DU TRAVAIL ........................................................................................ 10
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LES CONCEPTS OPERATOIRES ............ 11
SECTION 1 : DEFINITIONS DES CONCEPTS OPERATOIRES ....................................... 11
1.1. DOUANE ........................................................................................................................ 11
1.2. ACCISES ......................................................................................................................... 11
1.3. CONTRIBUTION .......................................................................................................... 11
1.4. RECETTES ..................................................................................................................... 12
1.5. BUGDET DE L’ETAT .................................................................................................. 14
1.6. DEVELOPPEMENT ..................................................................................................... 15
1.7. REGIE .............................................................................................................................. 17
SECTION 2 : NOTIONS DE LA DOUANE ............................................................................. 17
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