Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Par
EPIGRAPHE
« Actuellement, l’homme mène une guerre contre la nature, s’il gagne il est
perdu »
Hubert Reeves
ii
DEDICACE
Pour tous les efforts et sacrifices consentis pour atteindre le but que nous nous sommes fixés
ensemble
A tous ceux qui nous ont quittés avec leurs sentiments, qu’ils nourrissaient de nous voir
aller plus loin dans ce monde remplit d’adversité.
DEDICACE
A mon père Ike DIAWAKANA MUNZA et ma mère Jose MAMBU NDONGALA pour leur
amour, leur affection ainsi que les sacrifices qu’ils ont consenti pour mon éducation et ma
formation.
A vous tous
REMERCIEMENTS
A l’issue de notre formation, nous nous permettrons de remercier les personnes, qui d’une
manière ou d’une autre nous ont apporté leur contribution sur le plan moral, physique,
spirituel et financier sans cela nous ne serons pas arrivés à la fin de notre formation.
Qu’il nous soit permis de remercier les corps académique et scientifique pour la qualité des
enseignements reçus tout au long de notre cursus universitaire.
Nos remerciements s'adressent en particulier au Prof. Dr. Modeste KISANGALA MUKE pour
avoir accepté de dirigé ce travail, pour sa rigueur et son sens aigu du détail.
Aussi, nous adressons vivement nos remerciements à Mr. FIMPADIO MAMPUYA Robert
Sous-Directeur Charge d’assainissement à l’OVD (Office de voiries et drainage), Mr.
MBALA chef de service Climatologie à Mettelsat, aux Professeurs et les assistants de la
mention géosciences, pour leurs conseils scientifiques.
Figure 37 : Carte du réseau proposé de gestion d’eau pluviale dans la commune de Kisenso
................................................................................................................................................ 63
Figure 38 : Image illustrant le fonctionnement de la structure de l'ouvrage en rapport avec
les rivières (source : institut d’aménagement de vilaine)....................................................... 70
Figure 39: Image illustrant les variables en prendre compte pour le dimensionnement de
barrage, source : (institut d’aménagement de vilaine) ........................................................... 71
Figure 40 : Image illustrant les fonctions chaque variables dans le barrage, (source : institut
d’aménagement de la vilaine) ............................................................................................... 71
Figure 41: schéma illustrant les recommandations pour atténuer les impacts et la
vulnérabilité (source programme de solidarité l’eau, 2018) .................................................. 75
x
0. Introduction
0.1. Contexte
Depuis plusieurs décennies, l’homme dans sa quête de rendre sa vie et
son habitat meilleur, a entrepris plusieurs avancées sur la technologie, l’énergie et tant d’autre
éléments essentiels à sa mode de vie actuelle.
Ces avancées n’étaient pas sans impact parce que l’ère industrielle
entraine une hausse des températures modifiant l’équilibre actuel et entrainent également des
changements parfois importants des régimes pluviométriques des plusieurs régions
(Tremberth, 2011 ; IPCC, 2007 ; Tremberth et al...2003). Le portrait global pousse vers une
situation où les régions humides seraient sujettes à une augmentation globale de précipitation
et les régions arides à une décroissance des précipitations (Sun et al. 2007).
Ces hypothèses impliquent que les données climatiques historiques sont représentatives des
conditions climatique qu’un ouvrage et/ou une infrastructure connaitra tout au long de sa durée
de vie utile (Maithot et Duchemes, 2010).
Or l’espérance de vie utile d’un ouvrage peut atteindre plus d’un demi-
siècle ce qui l’amènera à connaitre un climat assez diffèrent de celui en fonction duquel il aura
été conçu (Mailhort et Duchesne, 2010). Des pluies extrêmes plus fréquentes pourraient aussi
entrainer une augmentation de risque d’inondation et de refoulement en réseau (Junget
al ;olsson et al, 2009 ; Maothot et al, 2006 ; infrastructure canada, 2006).
0.2. Problématique
Les cas des inondations et des érosions sont légion et sont devenus de
plus en plus grave dans la ville de Kinshasa et dans notre zone d’études qui est le district de
Mont Amba. En effet, les évènements pluvieux extrêmes dans la plupart de temps sont
maintenant producteurs des inondations en zones basses et des érosions en zones collinaires.
Les averses qui tombent ont démontré à suffisance que nos systèmes des gestions des eaux
pluviales (réseaux d’assainissement urbain) ont des limites, sont sous dimensionnés et sont
insuffisants à évacuer les eaux des pluies à travers la ville ou des municipalités.
Le manque d’information sur le système de collecte des eaux pluviales et usées de la ville et
ses communes ne permet pas une gestion optimale et à grande échelle. La vitesse de la
croissance urbaine a provoqué des retards dans la mise à jour des plans et le report des
nouvelles installations sur ce plan alors que les besoins en informations devient de plus en
plus important car celle-ci toujours plus difficile à collecter.
La ville de Kinshasa est traversée par une vingtaine des rivières des différents gabarits, des
directions généralement sud-nord, plus ou moins parallèles et le district du Mont Amba est
baigné par les rivières Yolo, Matete, Kemi, Funa et N’djili. Toutes ces rivières occasionnent
des inondations avec des dégâts matériel et environnemental (Lelo, 2008).
Ces inondations et ravins nous ont poussés à mener cette étude dans le but de relever des
failles de dysfonctionnement dans la gestion des eaux pluviales et faire la proposition d’un
nouveau réseau d’assainissement en tenant compte de l’approche du changement climatique.
L’étude se propose comme question de recherche :
Est – ce que le plan d’aménagement de la ville tenait-il compte de l’urbanisation
actuel ?
Le système d’assainissement de la ville prévoyait-il la collecte des eaux des toitures
qui seront construites postérieurement ?
Le dimensionnement d’ouvrages de drainage tenait-il compte des pluies
exceptionnelles qui adviendraient à cause du changement climatique ?
Les inondations et débordement des eaux des pluies qui surviennent dans les
différents bassins fluviaux de la ville de Kinshasa sont-elles dues à l’insuffisance
d’ouvrages ?
Quelles mesures peuvent adopter l’autorité pour interdire le rejet des immondices et
autres déchets solides dans les rivières et collecteurs des eaux pluviales et usées de la
ville de Kinshasa ?
3
0.3. Hypothèses
L’hypothèse étant une proposition énoncée en vue d’expliquer un phénomène, admise à titre
provisoire et destinée à être soumise à une vérification par sa confrontation observationnelle
avec le réel. Les hypothèses de cette étude s’articulent de la manière suivante :
L’urbanisation non contrôlé et l’absence d’une politique dans la gestion des eaux
pluviales seraient à la base des inondations et des érosions ;
Le réseau de drainage ferait face à l’accroissement effréné de l’urbanisation non
planifiée ;
Les ouvrages des drainages sous dimensionné serait la conséquence du non prise en
compte de temps de retour d’un Climat humide ;
Le rétrécissement des lits des rivières serait causé par des constructions à l’encontre
des normes urbanistique ;
L’ensablement du réseau et l’obstruction des canalisations par des déchets solide
seraient à la base de la réduction de la capacité de drainage des eaux dans plusieurs
réseaux existants ;
Le déficit des réseau causerait de surcharge du réseau .
0.4. Objectifs
0.4.1. Objectif général
C’est le diagnostic systématique de gestion des eaux pluviales
en milieu urbain et avec une approche sur le changement climatique.
0.4.2. Objectif spécifique
Les objectifs spécifiques assignés à cette étude sont :
Le travail est composé des 6 chapitres qui sont repartis de la manière suivante :
Introduction
Dans ce chapitre nous allons définir les concepts clés de ce travail pendant le développement
et la conclusion.
1.1. Pluie
La pluie c’est un phénomène nature, elle apparaît sous forme des gouttes d’eau
provenant des nuages et tombant vers le sol. C’est l’une des formes la plus courante des
précipitations sur la terre. (Wikipédia)
1.2. Urbanisme
Ensemble des sciences, des techniques et des arts relatifs à l’organisation et à
l’aménagement des espaces urbaines, en vue d’assurer le bien-être de l’homme et d’améliorer
les rapports sociaux en préservant l’environnement. (Selon centre national de ressource
textuelle et lexicale)
1.4. Télédétection
L’ensemble des techniques utilisées pour déterminer à distance les propriétés
d'objets naturels ou artificiels à partir des rayonnements qu'ils émettent ou réfléchissent. Les
techniques de télédétection comprennent l'ensemble du processus : la capture et
l'enregistrement de l'énergie d'un rayonnement émis ou réfléchi par les objets observés, le
traitement des données résultantes et enfin l'analyse des données finales (Wikipédia).
1.12. Erosions
Le mot érosion vient du verbe latin « ERODERE », qui signifie « ronger ».
L’érosion peut être définie comme étant l’ensemble des phénomènes qui dégradent la
surface terrestre au cours du temps par les eaux de ruissellements. (Wikipédia)
1.13. Inondation
Une inondation est une submersion temporaire, naturelle ou artificielle,
d’un espace par l’eau liquide. Le cas échéant les images ci-dessous :
Figure 1 : Image illustrant l'inondation dans le District de mont amba source radio Okapi
7
Suite aux récurrentes revendications de l'indépendance par les leaders politiques de l'époque,
le pouvoir colonial commençait à prendre du recul, s'affaiblissait petit à petit et était même
devenu incapable pour contenir l'exode rural comme dans son glorieux passé.
C'est ainsi que la capitale a connu une expansion démographique florissante qui obligeait
l'autorité coloniale de la ville à chercher des voies et moyens pour décongestionner le pouvoir
quelque peu centralisé. D'où l'idée du colonialisme de multiplier les composantes d'une ville
et des certaines agglomérations devenues imposantes dans le but de rapprocher le pouvoir de
l'autorité coloniale aux administrés par le biais d'une administration cohérente, compétente et
dynamique.
Consécutivement à ce qui précède, naquit l'idée de créer plusieurs communes dans les grandes
villes du pays. Cette innovation n'avait pas seulement le but de multiplier les entités
administratives, mais aussi des congolais qui aspiraient prendre à mains la destinée de leur
pays.
C'est dans cette optique que Limete fut créée comme commune en 1958 par le décret-loi du
gouverneur général Durkheim qui dirigeait le Congo belge au nom du roi de belge. Ce dernier
résidait à Belgique par contre, le gouverneur général lui résidait à la métropole de la colonie.
Actuellement, la commune de Limete est régie comme toutes les autres communes de la ville
de Kinshasa, par les décrets lois numéros 131/97 du 8 octobre 1997 et 081/98 du 2 juillet
1998, tous les deux ayant modifié les ordonnances numéro 82-006 et 02-008, portant
respectivement organisation territoriale, politique et administrative de la RDC et statut de la
ville de Kinshasa .
8
La ville Province de Kinshasa est située entre 4° et 5° de latitude Sud et entre 15° et 16° de
longitude Est (PNUD/UNOPS, 1998). La ville a comme limites géographiques :
2.1.4. Sols
Les sols de la ville Province de Kinshasa sont décrits comme étant des sols à texture
essentiellement sablonneuse et assortie de quelques éléments grossiers (PNUD programme de
nations- unies pour développement /UNOPS, 1998).
La faible capacité de rétention en eau de ces sols leur confère une utilité marginale pour
l’agriculture.
2.1.5. Hydrographie
La Province Urbaine de Kinshasa est baignée par plusieurs cours d’eau dont les plus
importants sont (PNUD/UNOPS, 1998):
· La N’djili avec un bassin de 2000 Km2 ;
Le district de Mont-amba est composé de 5 communes, il est limité à l’Est par le district de
Tshangu, au Nord par le fleuve Congo, à l’Ouest par celui de Lukunga et de Funa et au Sud
la province du Kongo-Central.
10
2.2.1. Superficie
Le district du Mont-Amba a une superficie de 11688 ha soit 116,88 Km2
2.2.4. Topographie
Le district de Mont-Amba est dominé par des altitudes allant de 312 à 468 m. Les faibles
hypsométries sont occupées par des plaines des communes de Limete et une partie des Lemba,
Ngaba et Matete. Les altitudes élevées comprises entre 400 et 495m sont occupées par la
commune collinaire de Kisenso et une petite partie de la commune de Lemba Sud constituée
par les quartiers Salongo, Righini, Livulu et la cité universitaire de l’Université de Kinshasa.
La température dans notre zone d’étude varie le plus entre deux saisons dont la saison
pluvieuse est caractérisée par de fortes températures et la saison sèche par des températures
modérées ou faibles. La température moyenne de Kinshasa est de 25°C.
13
26,5
26,2
25,8
25,5
25,4
25,3
25,3
24,8
24,7
24,6
24,4
22,6
JAN FEV MAR AVR MAI JUIN JUIL AOU SEP OCT NOV DEC
2.2.5.1.Pluviométrie
La pluviométriques dans notre zone étude est si importante vu que nous sommes dans un
climat tropical humides.
1894,8
1858,8
1832,2
1689,4
1684,5
1646,7
1625,1
1611,1
1602,4
1578,4
1552,5
1504,1
1583
1464,3
1444,1
1404,9
1390,9
1383,6
1321,2
1290,7
1246,8
1234,9
1212,4
1199,7
1270
1144,8
1997
2016
1993
1994
1995
1996
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2017
2018
2019
2020
2021
2.2.5.2.Humidité
L’humidité est caractérisée par la saison pluvieuse et sèche, l’abondance de
l’humidité est observée pendant la saison des pluies et une carence dans la période sèche pour
produire des évènements consistants.
Introduction
Ce chapitre explique la méthodologie de traitement des données et les techniques d’acquisition
de données utilisées.
2.2.1. Matériel
Tous les matériels citez ci-dessous nous ont servi à réaliser ce travail scientifique.
2.2.1.1. Appareil photo
Dans le présent travail, l’appareil photo, nous a permis des faire quelque
capture des photos de certains réseaux de drainage.
2.2.1.3. GPS
Le GPS (Global Positioning System) : est issu d’un programme militaire
américain débuté en 1958. Ce programme permet de déterminer les coordonnées
géographiques (longitude, latitude et altitude) de n'importe quel point situé à la surface du
globe à partir d’émissions radios en provenance d’un satellite, Sa précision peut atteindre 1
mètre. Dans le présent travail, ce matériel nous a permis de prélever les coordonnées
géographiques du site. Le GPS utilisé est de marque Garmin Etrex.
2.2.1.4. Logiciels
Arcgis : c’est une suite de logiciels d’informations géographique
développée par la société américaine ESRI. Autre fois appelé Arcview, ce
16
2.2.2. Méthode
La méthode c’est une manière de conduire la pensée, de penser, de dire ou de
faire quelque chose suivant certains principes et avec un certain ordre, nous avons
utilisé trois méthodes qui sont :
La documentation
La collecte des données
Les traitements des données
2.2.2.1. Documentation
Pour mener nos analyses, nous avons consulté des Livres thématiques, Thèses, DEA ou
mémoire de master, mémoire de Licence et des Articles scientifiques, nous avons utilisé des
documents techniques à l’office voiries et Drainage (OVD) et nous avons collecté des données
pluviométriques à la Mettelsat.
.
2.2.2.2. Collecte de données
1. Les Shape files de la ville de Kinshasa dont nous avons acquise sur la plateforme
Open Streets.
2. L’image satellitaire SRTM de résolution 30 m qui va nous servir d’image de base
pour créer un modelé numérique de terrain (MNT) acquise sur la plateforme UGS
18
MOYENNE DES P
LUIES
ANNEE
MAXIMALES en
mm/24h
1970 89.4
1971 80.9
20
1972 71
1973 128.2
1974 88.8
1975 90
1976 97
1977 83.3
1978 85.6
1979 75.6
1980 102.4
1981 140.7
1982 84.2
1983 63.1
1984 43.5
1985 108.5
1986 107.8
1987 67.9
1988 79.5
1989 125.4
1990 142.3
1991 73.5
1992 79.4
1993 97
1994 108.8
1995 70
1996 103.9
1997 140.8
1998 168.4
1999 130.8
2000 127.5
2001 137.2
2002 148
2003 83.4
2004 72.6
2005 75.8
2006 99.4
2007 221.5
2008 80
2009 110.7
2010 96.5
2011 178.7
2012 115.3
2013 173
2014 115.9
2015 120.3
2016 157.9
2017 129.4
2018 40.8
2019 53.7
21
2020 55
2021 36.2
L’image SRTM, nous a permis d’élaborer la carte topographique cela nous a servi délimité
les sous bassin versant sur base de contour d’altitude, pentes et des contres pentes, Les
données collectées sur terrain après plusieurs visites et des observations sur le réseau de
drainage nous a permis d’établir de diagnostic sur les éléments perturbant et établir un établir
un état de lieux des réseaux étudies.
Pendant nos travaux sur terrain, nous avons identifiés plusieurs anomalies sur le réseau des
gestions des eaux pluviales que nous avons localisé grâce au GPS pour être visualiser
spatialement envie d’avoir une vue globale, La carte de diagnostic du réseau est basée sur des
données de terrain sur l’auscultation du réseau qui nous a permis grâce aux données GPS
récolte de le génère sur ArcMap pour faire une carte d’état lieux.
2.2.2.3.1 Dimensionnement
La superficie d’intéressement de chaque sous bassin est déterminée par la subdivision de celle-
ci en figures géométriques élémentaires dont nous savons calculer les surfaces à l’aide des
formules géométriques élémentaires.
2.2.2.3.1.2. Longueur
Cette longueur maximale représente la distance parcourue par les eaux des pluies depuis son
extrémité amont jusqu’à son extrémité aval. C’est le cheminement du drainage en surface
selon la pente qui détermine le temps d’entrée des courants de ruissellement dans le réseau
Les pentes pour un collecteur constituent une donnée essentielle et propre à l’assainissement,
puisque l’écoulement des eaux dans le réseau obéit à un certain nombre des règles et des
paramètres dont la vitesse, la pente. Détermination des pentes est importante car elle
conditionne la pose des collecteurs, à noter que les pentes minimales (par mètre linéaire) à
adopter pour les canalisations ne doivent descendre au-dessous de 0,004m/m à 0,005m/m et
très exceptionnellement 0,003 ou 0,002m/m
H A= altitude du point A
H B= altitude du point B
AB = distance entre le point A et le point B
Les altitudes des points situés entre deux courbes de niveau sont déterminées par interpolation.
Pour un bassin versant urbanisé dont le plus long cheminement hydraulique L de la
canalisation d’évacuation est constitué des tronçons successifs ; la pente moyenne de ce
cheminement est donnée par l’expression suivante :
Li = Les longueurs (L1, L2, …. Ln) entre courbes de niveaux successives sur la trajectoire du
collecteur. La pente moyenne est une caractéristique importante qui renseigne sur la
23
topographie du terrain. Elle est considérée comme variable indépendante et donne une bonne
indication sur le temps de concentration et influence directement le débit de pointe lors d’une
averse.
Le débit d’un bassin étant la quantité d’eau qui s’écoule dans l’intervalle d’un temps donné,
sa gestion dans le milieu urbain a aussi pour but d’éviter des dommages aux propriétés. Dès
le début d’une averse, les sols s’humidifient par rétention d’une partie de la pluie qu’ils
reçoivent. Lorsque le phénomène de saturation apparait, c’est-à-dire lorsque la vitesse de
pénétration dans le sol tend vers zéro, il y a stockage de l’eau dans les dépressions du sol, ce
qui se traduit par la formation des flaques avant la génération du ruissellement. La
transformation pluie-débit Les relations pluie-débit évoluent des différentes phases de
l’averse:
La phase transitoire correspond à la constitution d’un stock d’eau qui peut être
important sur les terrains plats (pente<1%), avant d’obtenir la mise en pression
nécessaire au ruissellement
Il existe plusieurs méthodes de calcul des débits pluviaux sur une superficie à assainir, à savoir
:
Méthode rationnelle ;
Méthode superficielle ;
Méthode linéaire
Pour notre étude, nous allons nous atteler à décrire les deux premières méthodes.
24
Cette méthode est appropriée en ce qui concerne les bassins versants urbains et permet de
calculer rapidement les débits de ruissellement maximaux pour des pluies uniformes tombant
sur des bassins versants de faible superficie
La méthode rationnelle est un excellent outil pour la détermination d’un hydrogramme. En
effet, elle permet tout au long du développement du calcul, de rationaliser les résultats et de
dégager ainsi les meilleures caractéristiques du projet à retenir.
Elle a pour finalité essentielle à évaluer, à mesurer l’avancement des calculs, le temps de
concentration aux divers points caractéristiques de parcours d’un réseau et toute modification
dans la résolution, entraîne nécessairement une itération de calcul. Elle admet que le débit de
ruissellement est fonction à la fois de l’intensité et la durée de l’orage
L’intensité de l’averse en mm/h est uniforme, dans les temps et dans l’espace, sur
l’ensemble du bassin drainé ;
Le débit de pointe Qp en m3/s de l’hydrogramme de ruissellement est une fraction du
débit précipité iA ;
L’intervalle de récurrence du débit de pointe Qp est le même que celui de l’averse
d’intensité uniforme i ;
Le coefficient de ruissellement est invariable d’une averse à l’autre
Elle est applicable à des petits bassins versants dont la superficie ne dépasse pas 4 km2 soit 40
hectares, conditions de validité des considérations théoriques qui ont permis d’élaborer cette
méthode. Cependant, on peut trouver certaines études où la méthode rationnelle est mise en
œuvre sur des surfaces allant jusqu’à 1000ha. Le projeteur devra dans ce cas extrême bien
prendre conscience de l’incertitude sur les débits calculés en fonction de l’hétérogénéité de la
surface réceptrice.
On démontre ainsi que pour une averse homogène dans le temps et dans l’espace, d’intensité
i, le dédit maximum Q est atteint si la durée de l’averse est au moins égale au temps de
concentration Tc du bassin. Nous calculons le débit de pointe en recourant à la formule
originale améliorée par la notion d’abattement spatial
On aura
La superficie A= 10 000
D’ où l’expression :
D’où
Théoriquement la méthode rationnelle surestime les débits à évacuer dans la mesure où elle
n’intègre en rien d’effet dynamique du réseau et notamment les effets de stockage. Par ailleurs,
cette méthode est incapable de prendre en compte toute complexité structurelle du réseau
(notamment l’existence d’ouvrages spéciaux) et toute complexité fonctionnelle du réseau
Pour le cas de notre projet, nous adaptons la méthode rationnelle parce qu’elle permet, tout au
long du calcul de réseau, de rationaliser, d’optimiser et de dégager les meilleures
caractéristiques du projet à retenir, et puisque les surfaces de nos bassins versants sont
inférieures à 40km². Elle a pour finalité essentielle à évaluer, à mesurer de l’avancement des
calculs, le temps de concentration aux divers points caractéristiques de parcours d’un réseau
et toute modification dans la résolution, entraîne nécessairement une itération de calcul.
Le débit de pointe est le débit maximal. C’est le volume d’eau qui traverse une section
perpendiculaire à l’axe du chenal par unité de temps. Ce débit de projet QP permet de
déterminer les caractéristiques du canal comme :
La pente de l’ouvrage dans le sens d’écoulement ; la forme et les dimensions de l’ouvrage
(section) ; la nature du revêtement de l’ouvrage.
A savoir que pour notre réseau d’assainissement nous avons les collecteurs secondaires qui
sont alimentés directement par les eaux drainées
Le dimensionnement des ouvrages fait appel à l’ensemble des lois hydrauliques en faisant
appel à des hypothèses simples et réalistes, pour notre cas nous avons un écoulement
permanent uniforme, c’est-à-dire il se rapporte à la condition par laquelle les caractéristiques
de l’écoulement en un point quelconque ne varient pas avec le temps, ce qui signifie que les
caractéristiques géométriques du canal sont constantes tout au long du tronçon considéré :
La section mouillée ;
La pente ;
La rugosité des parois ;
Le tirant d’eau est constant tout au long du tronçon Néanmoins un écoulement permanent
uniforme c’est un écoulement auquel on se réfère souvent dans l’étude des problèmes réels
uniformes.
(1)
(2)
(3)
Section mouillée :
Périmètre mouillée
B = Base et H = hauteur
28
4.1. Introduction
Ce chapitre entreprend des calculs pour déterminer l’intensité de la pluie
grâce à des données des pluies maximales annuelle qui va nous servir à trouver la pluie de
projet. La détermination de l’intensité des pluies en 24h pour des périodes bien choisie se fait
grâce à des lois statistiques de valeurs extrêmes telles que la loi de Galton, Gumbel, Gama
incomplet ou la loi de Pearson III.
En effet dans le cadre de notre travail nous avons adoptés la loi de Gumbel avec sa méthode
graphique vue la simplicité des calculs et il est compte parmi les lois les plus usitées par les
hydrologues selon P. Dubreuil.
PLUIES
MAX en UI=- LN (-
Année mm/jour I (U)=I/N+1 LNÖ(U)) LNÖ(U)) UI² UIX
2021 36.2 1 0.0188679 3.970292 -1.378839622 36.2 1.9011987 -49.9139943
2018 40.8 2 0.0377358 3.277145 -1.186972535 40.8 1.4089038 -48.4284794
1984 43.5 3 0.0566038 2.87168 -1.054897094 43.5 1.11280788 -45.8880236
2019 53.7 4 0.0754717 2.583998 -0.949337639 53.7 0.90124195 -50.9794312
2020 55 5 0.0943396 2.360854 -0.859023418 55 0.73792123 -47.246288
1983 63.1 6 0.1132075 2.178532 -0.778651459 63.1 0.6062981 -49.1329071
1987 67.9 7 0.1320755 2.024382 -0.705264352 67.9 0.49739781 -47.8874495
1972 71 8 0.1509434 1.89085 -0.63702666 71 0.40580297 -45.2288929
1991 73.5 9 0.1698113 1.773067 -0.572711005 73.5 0.3279979 -42.0942589
1979 75.6 10 0.1886792 1.667707 -0.511449521 75.6 0.26158061 -38.6655838
1992 79.4 11 0.2075472 1.572397 -0.452600978 79.4 0.20484765 -35.9365177
1988 79.5 12 0.2264151 1.485385 -0.395674175 79.5 0.15655805 -31.456097
1971 80.9 13 0.245283 1.405343 -0.340281085 80.9 0.11579122 -27.5287398
1977 83.3 14 0.2641509 1.331235 -0.28610677 83.3 0.08185708 -23.832694
1982 84.2 15 0.2830189 1.262242 -0.232889277 84.2 0.05423742 -19.6092771
1978 85.6 16 0.3018868 1.197703 -0.180405716 85.6 0.03254622 -15.4427292
1974 88.8 17 0.3207547 1.137079 -0.128462315 88.8 0.01650257 -11.4074536
1970 89.4 18 0.3396226 1.07992 -0.076887108 89.4 0.00591163 -6.8737075
1975 90 19 0.3584906 1.025853 -0.025524398 90 0.00065149 -2.29719579
1976 97 20 0.3773585 0.97456 0.025769561 97 0.00066407 2.49964745
2007 101 21 0.3962264 0.925769 0.077130022 101 0.00594904 7.79013217
2005 101.1 22 0.4150943 0.879249 0.128686622 101.1 0.01656025 13.0102174
1980 102.4 23 0.4339623 0.834798 0.180565862 102.4 0.03260403 18.4899442
1996 103.9 24 0.4528302 0.792238 0.232893322 103.9 0.0542393 24.1976162
2004 105.8 25 0.4716981 0.751416 0.285795734 105.8 0.0816792 30.2371887
2006 105.8 26 0.490566 0.712195 0.339403001 105.8 0.1151944 35.9088375
2008 105.8 27 0.509434 0.674455 0.393850251 105.8 0.15511802 41.6693566
30
(Ui; Xi)
250
150
100
50
0
-2 -1 0 1 2 3 4 5
Comme démontré sur le graphique, nous tirons les valeurs de a et b qui sont :
a=28,041
b=90,479
Après calculs nous avons eu des valeurs de pluies maximales en plusieurs période de retour
comme indiquer sur le tableau au-dessus, en effet dans le cadre de plusieurs projets de
dimensionnement des canalisations dans la ville de Kinshasa la période de retour de 10 ans
est la norme, nous retenons pour la période de retour de 10 ans la valeur suivante :
153.5815502 mm/24h
La formule de Louis-Duret, nous permet de trouver la hauteur d'averse en mm/h (H (1, P10)
H (1, P10) =0.17H (24, P10) +45.12
32
5.1. GENERALITES
Un système d’assainissement urbain remplit trois fonctions principales :
Fonction de protection de l’environnement urbain, drainage des eaux urbaines
de temps des pluies ou de temps sec ;
Fonction de stabilité de ses ouvrages élémentaires ;
Fonction de protection de l’environnement naturel.
Le dysfonctionnement d'un réseau d'assainissement est une perturbation du service
rendu, entraînant une désorganisation de l'un ou plusieurs de ses environnements.
Ces dysfonctionnements ont à leurs origines des dégradations structurelles ou
fonctionnelles, d’un ou de plusieurs ouvrages constituant le système d’assainissement,
et plus particulièrement les tronçons :
L’obsolescence entraîne des mises en charge fréquentes, donc des risques
d’inondations ou tout simplement de débordement ;
Les trous, les fissures, la corrosion interne ou externe d’un ouvrage, etc. ...,
peuvent, selon leur importance mettre en danger la stabilité structurelle d’un
ouvrage, entraînant des déformations de sa géométrie, ou même son
effondrement ;
Ces mêmes dégradations ou détériorations structurelles, peuvent d’une part
entraîner l’infiltration d’eau claire parasite et d’autre part, l’exfiltration des
effluents ;
L’ensablement qui diminuer la capacité qu’un collecteur a gère les eaux
pluviales en occupant une place dans ce dernier ;
Transformation en dépotoir des déchets plastiques
Dans le premier cas, la dilution des effluents ne permet plus un traitement optimal au
niveau des stations d’épuration ; et dans le second cas, la pollution d’une nappe
phréatique, qu’elle soit exploitée ou pas, est un critère qui prend de plus en plus
d’importance.
Finalement, la panne d'un réseau d'assainissement est une rupture nette du service,
entraînant des désordres, et peut-être même des arrêts de fonction dans certains
environnements. Une panne peut être alors définie comme étant l'accomplissement
final d'un dysfonctionnement (BOUNADER., 1998).
34
En effet, tous les documents graphiques et les informations techniques s’y rapportant
doivent être coordonnés et complétés par des contrôles in situ.
On distingue trois sortes de données.
a. Données de base
Elles constituent l’ensemble des données nécessaires à un bon diagnostic. Ce dernier
étant l’acte qui vise à déterminer, dans un premier temps, la nature et les causes d’un
dysfonctionnement et dans un deuxième temps les conséquences qui en découlent.
b. Données d’orientation
Elles sont relatives aux conséquences que peuvent avoir les différents
dysfonctionnements : impact sur le bâti et les réseaux voisins, perturbation des usages en
surface, pollution d’une nappe, inondations, érosions etc. (Gueulât Bilal, Lemouchi Samir,
2011)
5.2. DIAGNOSTIC DU SYSTÈME DE DRAINAGE
Pendant les travaux de terrain nous avons identifié plusieurs anomalies sur le réseau du
système gestion des eaux pluviales dans la commune de Limete qui est avant tout dans
l’ensemble un réseau du système unitaire, le réseau n’occupe pas un espace important dans la
mesure ou l’urbanisation actuelle est déjà considérable vu la vocation industrielle et
résidentielle de cette dernière. Il y a des quartiers entiers qui n’ont pas des collecteurs des eaux
pluviales malgré les effets induits dû à l’urbanisation.
Dans la cartographie du réseau de gestion des eaux pluviales nous avons identifié comme
indiquées sur la carte en-dessous des points d’anomalies qui sont causées par plusieurs
36
facteurs qui sont l’ensablement des canalisations, l’état de dégradation avancé de certaines
canalisations dû soit à la pression de l’eau des pluies ou soit aux déchets solides qui diminue
si pas réduit à néant la capacité que peut supporter les collecteurs.
La zone illustrée, montre de façon spatiale l’exposition des espaces qui font l’objet des
constructions de plus en plus envahissantes sur des lits majeurs des rivières et pour aller plus
loin en construisant dans la limite des lits mineurs des rivières.
La rivière Yolo qui s’étend vers le sud-ouest et qui rejoint vers le nord la rivière Funa près du
route poids lourds dans le quartier Socopao, draine les eaux des communes de Ngaba, Lemba
et Limete. Le système de gestion des eaux pluviales actuel de la commune de Limete est
composé des collecteurs souterrains et à ciel ouvert, malheureusement 80% ne fonctionnent
plus à cause des constructions des habitations qui ont parfois détruit les égouts et collecteurs
à ciel ouverts.
Nous avons détecté des collecteurs en état dégradation structurelle, malgré que l’ouvrage a
moins 12 ans de fonctionnement, il n’arrive pas gère la pression du flux d’eau, cela peut-être
dû à un sous dimensionnement ou bien à l’absence des pentes adéquates. L’absence des
ouvrages d’assainissement dans des quartiers entiers met en danger les maisons, des murs de
clôture, des poteaux électriques parce que l’eau cherche le chemin grâce à topographie. Le
réseau d’assainissement de la commune de Limete à une longueur approximative de
74,295685 km pour une superficie de 27 km2.
37
En effet, nous avons constaté que le réseau des gestions des eaux pluviales existe
principalement sur des grandes avenues asphaltées et aucune politique de ramification des
avenues qui génèrent des eaux par leurs toits de maison. Nous avons constaté aussi beaucoup
des zones imperméabilisées et que des curages des caniveaux sont organisés
occasionnellement.
obsolète
ensablement
détérioration de l'Ouvrage
dépotoir de dechet
0 5 10 15 20 25 30 35 40
Figure 19 : Graphique sur la répartition des anomalies du réseau à ciel ouvert dans la
commune de Limete
38
Figure 21 : Photo illustrant une canalisation à ciel Figure 20 : Photo d'une canalisation
ouvert bouché par les déchets solide et les sables dans transformée en dépotoir des déchets dans le
l’avenue Bobozo sur la commune de Limete quartier Ndanu
Figure 22 : Photo illustrant des moyens de lutter contre les crues dans des zones inondables, près du
rivière Yolo / 7ieme rue commercial ; Limete
39
Figure 23 : carte des canalisations a ciel ouvertes de la commune Matete (Source : KALUMBI ET
DIAWAKANA)
Figure 24 : Graphique de la répartition des anomalies sur les réseaux de canalisations à ciel
ouverte dans la commune de Matete
La commune de Matete à un réseau de drainage des eaux pluviales qui est assez acceptable,
en considérant sa superficie qui est de 4,88 km2 pour un réseau développé dans une étendue
40
avec une longueur approximative de 39,200834 km. Après les travaux de terrain, nous avons
constaté que le réseau est du type unitaire pour la grande partie du système, nous avons
observé des maisons construites juste à la limite du lit mineur de la rivière Matete (voir image
ci-dessous mur de clôture à côté du pont Mungul-Diaka à Matete).
Figure 25 : Photo illustrant les endroits des constructions à la limite du lit majeur et transformer en
dépotoir et à gauche les canalisations bouchées par débris ménagers et déchets plastiques dans la
commune des Matete
En dépit des constructions des habitations, le réseau répond à l’évacuation des eaux pluviales,
nous comptons dans ce réseau de grands collecteurs qui tiennent malgré la détérioration et la
grande majorité des collecteurs souffrent d’absence de curage ou de travaux d’entretien. Les
constructions sur le lit majeur s’apportent avec la transformation de la rivière Matete en
dépotoir rendant cette dernière incapable de drainer les eaux venant de l’amont.
41
Figure 26 : Carte de la répartition des zones atteintes par le phénomène d'érosion dans la commune
Kisenso (Source : KALUMBI ET DIAWAKANA)
La commune de Kisenso est rongée par de multiples têtes des ravins dont nous avons
localisées 8 dans le cadre de notre étude. La commune est assise sur un relief de forme
collinaire, nous avons des pentes importantes pouvant atteindre le 20% sur la zone et puis une
urbanisation non contrôlée ou non planifiée fait que la commune n’a pas d’ouvrage de gestion
des eaux pluviales ce qui la fragilise compte tenu de la qualité de son sol sablonneux et
dépourvu de la végétation antiérosive. Par ailleurs, il existe un seul tronçon asphalté qui va de
Matete jusqu’au sommet menant vers l’hôpital de référence de Kisenso qui a un caniveau.
Ceci c’est grâce à la coopération technique Belge qui a tenté de désenclaver cette partie de la
ville de Kinshasa.
42
Figure 28 : Carte des canalisations a ciel ouverte sur la partie nord de la commune Lemba
43
Figure 29 : Carte du réseau des canalisations de la partie sud de la commune de Lemba (Source :
Kalumbi et Diawakana),
25
20
15
10
0
dépotoir détérioration ensablement obsolète
certains tronçons des collecteurs ont été refaits pour mieux gérer l’eau. D’autres quartiers
n’ont pas des caniveaux.
e. Diagnostic du système de gestion des eaux pluviales dans la commune Ngaba
La gestion des eaux pluviales peut-être défini comme l’ensemble des mesures prises par
l’homme visant à mieux maitriser les volumes et flux d’eau généré par la pluie et le
ruissellement dans les zones d’habitation (Programme de solidarité eau, 2018).
L’enjeu est surtout sanitaire puisque l’absence de système des gestions des eaux des pluies
augmente le risque de contact avec des eaux contaminées (entraînement des contaminants sur
le sol, des fosses septiques de toilettes inondées ou par infiltration, saturation des réseaux
d’eaux usées) et ce dans les espaces urbains non planifiés où la vulnérabilité est accrue. Cela
pose également des risques environnementaux, économiques et pour la sécurité des
populations. L’exposition aux risques augmente en raison de l’urbanisation croissante qui
occasionne une augmentation du taux d’imperméabilisation des sols.
Dans les pays en développement qui est le cas de notre zone d’étude, la gestion des eaux
pluviales en milieu urbain est généralement considérée comme déficiente voire absente. Les
46
réseaux d’évacuation des eaux pluviales ne desservent que les quartiers les plus centraux ou
les plus riches et par manque d’entretien et de maintenance, ils sont souvent en mauvais état.
De plus, lorsque des infrastructures appropriées de gestion des eaux pluviales existent, celles-
ci ne permettent pas de faire face à des événements pluvieux extrêmes.
changement assainissement
climatique
eaux pluviale
Figure 34: diagramme de relation entre assainissement, eau pluviales et changement climatique
Service d’assainissement et gestion des eaux pluviales sont étroitement liés : pendant la saison
sèche, l’intrusion d’eaux usées dans le système d’évacuation pluvial crée d’importants
problèmes en termes d’odeurs et de salubrité (eaux contaminées, développement de vecteurs
d’agents pathogènes, etc.). Durant la saison des pluies, les eaux pluviales se mélangent à ces
mêmes eaux usées et aux déchets solides qui pullule, contaminant les zones inondées et le
milieu naturel (Programme de solidarité en eau 2018).
Tableau 7 : Relation des impacts Aléas climatique, gestion des eaux pluviales, infrastructures et
sanitaire
Augmentation considérable des intensités des -Pénétration des eaux pluviales dans le réseau
évènements pluvieux d’eau usées pendant le débordement causent
par des pluies intensément considérable ;
Tableau 9 : Caractéristiques représentatif des sous bassins versants du réseau proposé de Kingabwa/Limete
Facteur
sous tronçon Coefficient Surface Altitude en Altitude en dénivelé Pentes
d'homogénéité Longueur(m)
bassins /collecteur ruissellement (ha) amont aval (m) (m/m)
(Ki)
sb1 1_1 0.002778 0.9 1.038579 284.1 284 70.094025 0.1 0.001426655
sb2 2_1 0.002778 0.9 1.147325 284 284.1 101.395522 0.1 0.000986237
sb3 3_2 0.002778 0.9 1.631502 284 285 102.83787 1 0.009724044
sb4 4_2 0.002778 0.9 1.816741 283 284 106.931317 1 0.009351797
sb5 5_3 0.002778 0.9 1.680564 284 285 109.683219 1 0.009117165
sb6 6_3 0.002778 0.9 1.373951 283 284 97.229412 1 0.010284954
sb7 7_4 0.002778 0.9 1.061038 285.2 285 112.373597 0.2 0.001779778
sb8 8_4 0.002778 0.9 1.110334 283.2 285 138.430793 1.8 0.013002887
sb9 9_4 0.002778 0.9 0.415703 283 285 35.558928 2 0.056244665
sb10 10_5 0.002778 0.9 2.535142 285.2 285 65.754949 0.2 0.003041596
sb11 11_5 0.002778 0.9 2.557089 283 285 158.933056 2 0.012583915
sb12 12_6 0.002778 0.9 3.22009 285.3 285 134.94366 0.3 0.00222315
sb13 13_7 0.002778 0.9 2.037538 287 285 113.97008 2 0.017548465
sb14 14_7 0.002778 0.9 2.415528 285 285 146.393793 2 0.013661781
sb15 15_8 0.002778 0.9 1.055533 283 285 106.357799 2 0.018804451
sb16 16_8 0.002778 0.9 1.376184 286 287 143.256981 1 0.006980463
sb17 17_8 0.002778 0.9 0.644824 287.3 287 62.361723 0.3 0.004810643
sb18 18_9 0.002778 0.9 0.890725 288 286 124.959235 2 0.01600522
sb19 19_9 0.002778 0.9 1.142206 287 288 131.506585 1 0.007604182
sb20 20_9 0.002778 0.9 1.507671 286 287 145.128589 1 0.006890441
sb21 21_19 0.002778 0.9 0.485245 283 278 34.19746 5 0.146209689
sb22 22_10 0.002778 0.9 1.803537 285.2 285 88.390442 0.2 0.002262688
sb23 23_11 0.002778 0.9 1.533263 285 285.3 93.850808 0.3 0.003196563
sb24 24_10 0.002778 0.9 1.473006 274 277 85.59395 3 0.035049206
52
Facteur
tronçon Coefficient Débit de pointe
sous bassins d'homogénéité intensité de pluies (mm/h) Surface (ha)
/collecteur ruissellement QP (m3/s)
(Ki)
sb1 1_1 0.002778 71.22 0.9 1.038579 0.184
sb2 2_1 0.002778 71.22 0.9 1.147325 0.2042
sb3 3_2 0.002778 71.22 0.9 1.631502 0.2905
sb4 4_2 0.002778 71.22 0.9 1.816741 0.3234
sb5 5_3 0.002778 71.22 0.9 1.680564 0.2992
sb6 6_3 0.002778 71.22 0.9 1.373951 0.24465
sb7 7_4 0.002778 71.22 0.9 1.061038 0.18893
sb8 8_4 0.002778 71.22 0.9 1.110334 0.19771
sb9 9_4 0.002778 71.22 0.9 0.415703 0.07402
sb10 10_5 0.002778 71.22 0.9 2.535142 0.45141
sb11 11_5 0.002778 71.22 0.9 2.557089 0.45532
sb12 12_6 0.002778 71.22 0.9 3.22009 0.57338
sb13 13_7 0.002778 71.22 0.9 2.037538 0.362812
sb14 14_7 0.002778 71.22 0.9 2.415528 0.43011
53
Tronçon Qp débit de pente Base Hauteur hauteur A Périmètre vitesse rayon débit transitant
pointe moyenne (m) (m) moyenne section mouillé(m) (m/s) hydraulique dans l'ouvrage
(m3/s) (m/m) (m) mouillée (m) (m3/s)
(m2)
collecteur 1 (sb1- 0.3882 0.00120645 0.63 0.47 0.37 0.2331 1.57 0.24726115 0.148471338 0.184142686
sb2)
collecteur 2 (sb3- 0.613996 0.00953792 0.90 1.15 1.05 0.945 0.9 0.68221778 1.05 6.78803683
sb4)
collecteur 3(sb6- 0.54385 0.00970106 0.36 0.46 0.36 0.1296 0.36 1.51069444 0.36 0.493933022
sb5)
collecteur 4(sb7- 0.46065 0.02367578 0.42 0.54 0.44 0.1848 0.42 1.09678571 0.44 1.241074022
sb8-sb9)
collecteur 5(sb10- 0.906738 0.00781276 0.51 0.68 0.58 0.2958 0.51 1.77791765 0.58 1.34688083
sb11)
collecteur 6(sb12) 0.57338 0.00222315 0.60 0.80 0.70 0.42 0.6 0.95563333 0.7 1.141995682
collecteur7 (sb13- 0.792922 0.01560512 0.40 0.50 0.40 0.16 0.4 1.982305 0.4 0.823875329
sb14)
collecteur 8(sb15- 0.5477955 0.01019852 0.40 0.35 0.25 0.1 0.4 1.36948875 0.25 0.313981851
sb16-sb17)
collecteur 9(sb18- 0.766636 0.04417738 0.40 0.50 0.40 0.16 0.4 1.91659 0.4 1.386206464
sb19-sb20-sb21)
collecteur 10(sb22- 0.867214 0.01350282 0.50 0.60 0.50 0.25 0.5 1.734428 0.5 1.369008721
sb24-sb25)
collecteur 11(sb23- 0.8247628 0.01298847 0.50 0.60 0.50 0.25 0.5 1.6495256 0.5 1.342681402
sb27-sb26)
collecteurs 12 0.483133 0.00822558 0.35 0.25 0.15 0.0525 0.35 1.38038 0.15 0.10896055
(sb28-sb29)
collecteur 13(sb30- 0.483133 0.01503156 0.30 0.40 0.30 0.09 0.3 1.61044333 0.3 0.382727135
sb31)
55
6.4.2 Proposition d’un réseau séparatifs des eaux pluviales dans la commune de Ngaba
Coefficient Altitude
Facteur surface Altitude en
Sous- bassin Tronçon de en longueur(m) Dénivelé Pente (m/m)
d'homogénéité (ha) aval
ruissellement amont
sb1 1_4 0.002778 0.7 0.940491 302 302.3 65.763906 0.3 0.004561773
sb2 2_4 0.002778 0.7 0.872218 300 302.4 53.433316 2.4 0.044915797
sb3 3_4 0.002778 0.7 1.029976 300.1 302.3 64.690033 2.2 0.03400833
sb4 4_4 0.002778 0.7 1.008055 300.3 300.4 66.533678 0.1 0.001502998
sb5 5_4 0.002778 0.7 1.055113 300 298.2 57.561623 1.8 0.031270835
sb6 6_5 0.002778 0.7 0.941768 300.3 300 50.285094 0.3 0.005965983
sb7 7_5 0.002778 0.7 1.745982 296 298 89.469498 2 0.022353987
sb8 8_5 0.002778 0.7 1.274088 296.3 296 57.502608 0.3 0.005217155
sb9 9_6 0.002778 0.7 0.981101 297 296 52.14899 1 0.019175827
sb10 10_6 0.002778 0.7 1.053414 297.8 297 56.623813 0.8 0.014128331
sb11 11_6 0.002778 0.7 0.773608 296.9 296 50.283924 0.9 0.017898364
sb12 12_1 0.002778 0.7 2.101443 300.8 302 147.90188 1.2 0.008113487
sb13 13_1 0.002778 0.7 2.995641 302 293 217.832268 9 0.041316193
sb14 14_2 0.002778 0.7 3.179597 301 300 139.749462 1 0.007155663
sb15 15_2 0.002778 0.7 1.785096 300.3 298 78.505083 2.3 0.029297466
sb16 16_3 0.002778 0.7 1.565494 300.8 300 101.636518 0.8 0.007871187
58
Coefficient
Intensité des Débit de pointe
sous bassin Tronçon Facteur d'homogénéité de surface (ha)
pluies (mm/h) QP (m3/S)
ruissellement
sb1 1_4 0.002778 71.22 0.7 0.940491 0.130652933
sb2 2_4 0.002778 71.22 0.7 0.872218 0.121625893
sb3 3_4 0.002778 71.22 0.7 1.029976 0.14243542
sb4 4_4 0.002778 71.22 0.7 1.008055 0.139553993
sb5 5_4 0.002778 71.22 0.7 1.055113 0.145735809
sb6 6_5 0.002778 71.22 0.7 0.941768 0.130821458
sb7 7_5 0.002778 71.22 0.7 1.745982 0.235163559
sb8 8_5 0.002778 71.22 0.7 1.274088 0.174329829
sb9 9_6 0.002778 71.22 0.7 0.981101 0.136006694
sb10 10_6 0.002778 71.22 0.7 1.053414 0.145512862
sb11 11_6 0.002778 71.22 0.7 0.773608 0.108524341
sb12 12_1 0.002778 71.22 0.7 2.101443 0.280429685
sb13 13_1 0.002778 71.22 0.7 2.995641 0.392733121
sb14 14_2 0.002778 71.22 0.7 3.179597 0.415609748
sb15 15_2 0.002778 71.22 0.7 1.785096 0.240165571
sb16 16_3 0.002778 71.22 0.7 1.565494 0.212007433
59
Tronçon Q (m3) Pente Base Hauteur Hauteur A périmètre vitesse rayon Débit
moyenne (m) (m) moyenne(m) section mouillée (m/s) hydrauliquetraversant
(m/m) (m2) (m) (m) l’ouvrage
(m3/s)
Collecteur 1 0.53426824 0.021247225 0.40 0.50 0.40 0.16 1.2 3.33917649 0.133333333 0.49728607
Collecteur 2 0.68605066 0.01620199 0.40 0.50 0.40 0.16 1.2 4.28781659 0.133333333 0.434249539
Collecteur 3 0.3900439 0.979766972 0.30 0.40 0.30 0.09 0.9 4.33382107 0.1 1.59836467
Collecteur 1.20743105 0.023558968 0.45 0.60 0.50 0.225 1.45 5.3663602 0.155172414 0.806531484
principale
(Section 1)
Collecteur 1.34182597 0.017551706 0.45 0.60 0.50 0.225 1.45 5.963671 0.155172414 0.696150054
principale
(Section 2)
Collecteur 0.60205133 0.012469347 0.45 0.60 0.50 0.225 1.45 2.67578369 0.155172414 0.586766146
principale
(Section 3)
60
6.4.3 Proposition d’un réseau séparatif des eaux pluviales dans la commune de Lemba terminus
sb11 11_3 0.002778 0.9 0.982777 300.5 300 48.354683 0.5 0.01034026
62
Figure 39 : Carte du réseau proposé de gestion d’eau pluviale dans la commune de Kisenso
64
sous- Tronço Facteur Coefficient de surface Altitude en Altitude en longueur(m Dénivel Pente
bassin n d'homogénéité ruissellement (ha) amont (m) aval ) é (m) (m/m)
(m)
sb1 1_3 0.002778 0.60 23.239110 295 284 466.850809 11 0.0235621
1 3
sb2 2_3 0.002778 0.60 37.103381 303 295 515.607038 8 0.0155156
9
sb3 3_3 0.002778 0.60 30.658076 375 303 425.144786 72 0.1693540
7
sb4 4_1 0.002778 0.60 55.323703 329 380 955.260552 51 0.0533885
8
sb5 5_1 0.002778 0.60 60.0206 324 329 1070.98594 5 0.0046686
sb6 6_13 0.002778 0.60 18.581011 324 309 315.075164 15 0.0476076
9
sb7 7_13 0.002778 0.60 22.028715 369 324 460.897808 45 0.0976355
3
sb8 8_12 0.002778 0.60 57.0849 353 320 428.897808 33 0.0769414
1
sb9 9_12 0.002778 0.60 20.082351 375 353 454.033305 22 0.0484546
sb10 10_12 0.002778 0.60 18.287302 375 359 593.119758 16 0.026976
sb11 11_9 0.002778 0.60 25.529454 406 316 735.535369 90 0.1223598
5
sb12 12_8 0.002778 0.60 23.69272 391 327 578.906335 64 0.1105532
9
sb13 13_10 0.002778 0.60 22.312327 404 403 525.442592 1 0.0019031
6
sb14 14_10 0.002778 0.60 8.370772 403 396 165.627794 7 0.0422634
4
65
sous-bassin Tronçon Facteur Intensité des Coefficient de surface (ha) Débit de pointe
d'homogénéité pluies (mm/h) ruissellement QP (m3/S)
sb1 1_2 0.002778 71.22 0.60 23.2391101 2.357186689
sb2 2_2 0.002778 71.22 0.60 37.103381 3.676446689
sb3 3_2 0.002778 71.22 0.60 30.658076 3.066924697
sb4 4_1 0.002778 71.22 0.60 55.323703 5.373424365
sb5 5_1 0.002778 71.22 0.60 60.0206 5.805916386
sb6 6_12 0.002778 71.22 0.60 18.581011 1.905905374
sb7 7_12 0.002778 71.22 0.60 22.028715 2.240397953
sb8 8_11 0.002778 71.22 0.60 57.0849 5.535803214
sb9 9_11 0.002778 71.22 0.60 20.082351 2.051914625
sb10 10_10 0.002778 71.22 0.60 18.287302 1.877273788
sb11 11_8 0.002778 71.22 0.60 25.529454 2.577358975
sb12 12_9 0.002778 71.22 0.60 23.69272 2.400875484
sb13 13_9 0.002778 71.22 0.60 22.312327 2.267791295
sb14 14_9 0.002778 71.22 0.60 8.370772 0.893537325
sb15 15_3 0.002778 71.22 0.60 14.181392 1.474410381
sb16 16_1 0.002778 71.22 0.60 20.665077 2.108437042
sb17 17_10 0.002778 71.22 0.60 32.77371 3.267644391
sb18 18_7 0.002778 71.22 0.60 15.510657 1.605403278
67
QPS débit
transitant
Pente rayon dans
moyenne hauteur A section vitesse hydraulique l'ouvrage
Tronçon Q (m3/s) (m/m) Base (m) Hauteur (m) moyenne (m) 2
mouillée (m ) P mouillé(m) (m/s) (m) (m3/s)
Collecteur 1 13.2877778 0.03708637 1.14504604 1.52672806 1.426728058 1.63366932 3.99850216 8.13370102 0.408570323 13.13419229
Collecteur 2 9.10055808 0.069477298 0.88320387 1.17760516 1.077605164 0.95174505 3.0384142 9.56197044 0.31323743 6.524150138
Collecteur 3 11.7144702 0.04746266 1.04282392 1.39043189 1.290431888 1.34569323 3.62368769 8.70515648 0.371360158 13.98352547
Collecteur 4 3.57050828 0.06548807 0.62878093 0.83837457 0.738374568 0.46427584 2.10553006 7.69048902 0.220503071 2.916573165
Collecteur 5 4.24816123 0.052616322 0.69923198 0.93230931 0.832309308 0.58197729 2.3638506 7.29953097 0.246198845 4.588077033
Collecteur 6 1.43410251 0.002405562 0.8298421 1.10645613 1.006456135 0.83519967 2.84275437 1.71707743 0.293799451 6.562255109
Collecteur 7 6.10836827 0.050303922 0.80803023 1.07737365 0.977373647 0.78974746 2.76277753 7.73458428 0.285852715 1.305130352
Collecteur 8 3.78596001 0.101633454 0.59190585 0.7892078 0.6892078 0.40794613 1.97032145 9.28053912 0.207045469 2.540476262
Collecteur 9 5.5622041 0.051573295 0.77650442 1.03533923 0.935339228 0.72629505 2.64718288 7.65832582 0.27436527 7.612036658
Collecteur 10 5.14491818 0.02425987 0.86867304 1.15823072 1.058230719 0.9192565 2.98513448 5.59682548 0.307944752 7.355374602
Collecteur 11 7.58771784 0.062698 0.8410322 1.12137627 1.021376272 0.85901034 2.88378475 8.83309258 0.297876025 4.620999445
Collecteur 12 4.14630333 0.072621607 0.65227248 0.86969664 0.769696641 0.50205194 2.19166576 8.25871392 0.229073222 3.708788355
Collecteur S 1 16.8789393 0.053193159 1.17061066 1.56081422 1.460814217 1.7100447 4.0922391 9.87046675 0.41787507 19.50025234
Collecteur S 2 27.95054 0.052712321 1.4167519 1.88900253 1.789002528 2.53457272 4.99475695 11.0277128 0.507446658 27.79321903
Collecteur S 3 26.6134092 0.053458734 1.38728342 1.84971122 1.749711222 2.42734536 4.88670586 10.9639978 0.496724262 26.15946332
69
Les submersions causées par des rivières dans des zones basses coûtent à nos communautés,
municipalités et villes des pertes financières, matérielles, infrastructurelles et humaines
En effet, plusieurs études ont montré que des constructions non contrôlées le long des berges
des rivières ont des répercussions sur la gestion des eaux pluviales et des périodes des crues.
Comme solutions techniques, la construction des ouvrages pour minimisent les risques
s’avère indispensable à l’ère du changement climatique.
La sélection et l’aménagement d’un site ne peuvent se faire qu’en concertation avec les
acteurs locaux concernés (élus, riverains, exploitants...), des phases de communication et de
concertation doivent être menées durant toute la vie du projet et de l’ouvrage.
Figure 41: Image illustrant les variables en prendre compte pour le dimensionnement de barrage,
source : (institut d’aménagement de vilaine)
C’est une solution qui stocke l’eau à l’amont pour protéger l’aval. Elle fait appel à une
solidarité à l’échelle du bassin versant entre amont/aval et secteurs urbains.
Figure 42 : Image illustrant les fonctions chaque variables dans le barrage, (source : institut
d’aménagement de la vilaine)
La crue de sécurité est supérieure à la crue de projet. C’est la crue pour laquelle :
•on souhaite que le barrage résiste
72
La revanche est définie comme la hauteur à ajouter à la hauteur du barrage pour éviter la
submersion du remblai par les vagues
N.B Les travaux de protection ne doivent pas permettre d’urbanisation nouvelle en zone
inondable.
73
CONCLUSION GENERALE
Dans les pays en voie développement, la situation demeure préoccupante à l’ère du
changement climatique, un manque accru d’une politique en gestion des eaux pluviales
exposée nos municipalités a des impacts dévastateurs qui touchent les secteurs économique,
infrastructurel et social.
Cette étude nous a permis de diagnostiquer les problèmes dans le système de gestion des eaux
pluviales dans l’approche du changement climatique et nous a permis de conclure en fonction
des résultats que nous avons obtenu.
Nous avons identifié grâce à cette étude plusieurs zones qui subissent les impacts négatifs des
eaux des pluies causant des inondations et des érosions. Cela nous a permis de catégoriser en
fonction de la forme des évènements et sources des Aléas et nous avons ensuite établi 3
catégories des zones à risque qui sont :
1. Les zones n’ayant pas d’ouvrages de drainage et qui sont inondées par des eaux
ruisselantes utilisant l’énergie et la forme de la topographie
Dans des zones collinaires, nous avons constatés que la commune de Kisenso est celle qui est
la plus atteinte par le phénomène d’érosion à cause de la quasi-inexistence des systèmes de
drainage qui a rongé plusieurs habitations dûes aux eaux de ruissellement accentuées par de
fortes pentes.
L’étude a démontré grâce aux travaux de terrain que plusieurs dysfonctionnements sont dus
aux anomalies causées par des facteurs endogènes tels que la détérioration structurelle se
manifestent sur la déformation géométriques et dégradation de l’ouvrage, ces facteurs
endogènes peuvent être dus à des problèmes de conception ou la pression hydraulique, les
facteurs exogènes tels que l’ensablement, les déchets plastiques et l’obsolescence causent
d’innombrable problèmes tels que l’obstruction des collecteurs empêchant ou réduisant la
capacité des ouvrages a drainer les eaux pluviales provoquant ainsi de débordement.
Les inondations, les érosions et l’obsolescence du réseau d’assainissement sont des
phénomènes que nous avons observés qui s’explique par une urbanisation expansive qui rend
74
L’étude nous a permis d’identifier les zones qui sont inondées par des rivières telles que Funa
et Yolo qui causent plusieurs dégâts considérables. L’explication la plus logique est que toutes
les zones concernées sont construites anarchiquement dans les lits majeurs de rivières citées.
Or, il vient s’ajouter le changement climatique qui aggrave le risque d’inondation et des
érosions. En dépit de toutes ces anomalies identifiées pendant nos travaux de terrain, nous
avons constaté et conclu que les effets de changement climatique seront comme des
amplificateurs des évènements climatiques extrêmes comme ceux de Dansgaard/Oschger que
nos réseaux de drainage ne seront pas capables d’atténuer les effets sur l’infrastructure, la
santé publique et l’environnement.
En effet, cette étude nous a permis de comprendre que dans l’étape de conception dans un
réseau des collecteurs, il est important de bien déterminer la pluie de projet avec plus des
données historiques d’au moins 30 ans collectées. Ce choix se justifie par la durée de vie et
de fonctionnement que l’ouvrage sera confronté. Après études et analyses, nous avons choisi
quelques zones compte tenu du degré de vulnérabilité et avons proposé des réseaux de
drainage et des aménagements pour atténuer le risque des catastrophes qui pourraient advenir.
Ce travail scientifique constitue un projet dans le domaine gestion des eaux pluviales, il répond
à un problème réel de gestion des eaux de ruissellement dans nos communes et les inondations
des rivières dans le district du Mont- Amba. Donc il a pour but :
De mettre à la disposition du monde scientifique un modèle pour mener une
auscultation du réseau de gestion des eaux pluviales en vue de comprendre certains
dysfonctionnements dû aux facteurs endogènes ou exogènes ;
Recommandation
Focus sur la vulnérabilité focus sur les impacts
Mise en place des normes adapté et reflétant les réalités climatiques de nos villes, en
établissant des cahiers de charge plus rigoureux pour des ouvrages de gestion des eaux
pluviales en prenant en compte les facteurs du changement climatique :
BIBLIOGRAPHIE
A. MAILHOT et Al, 2014 : gestion des eaux pluviales et changements climatiques. Université
du Québec, 337p ;
Alain MOREL A L'HUISSIER, 1996 : l’assainissement des eaux pluviales en milieu urbain
tropical, Dossier technique, Centre d'Enseignement et de Recherche pour la Gestion des
Ressources Naturelles et de l'Environnement, 167 pages ;
BISUDI B.A ;2012 : Evacuation des eaux pluviales, en système séparatif par caniveaux
superficiels :(cas du bassin versant de la rivière Mbinza dans sa limite comprise entre la ligne
de crête et la route Matadi au quartier Mbinza pigeon) et conception et dimensionnement d’un
bassin de retenue en béton armé, mémoire de fin d’études, INBTP/NGALIEMA,138 pages ;
Guellat Bilal. Lemouchi Samir, 2011 : Diagnostic et extensions d’un réseau d’assainissement
de la ville de Baghai (W. KHENCHELA),189 pages ;
IPCC, 2007: The Physical Science Basis – Summary for Policy Maker. Contribution of
Working Group I to the Fourth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate
Change (IPCC), Geneva, Switzerland, 18 pages
L’EPTB VILAINE, 2006 : Plaquette « les retenue sèche des aménagements de ralentissement
dynamique, institut d’aménagement de la vilaine, 6 pages ;
77
LAKEHAL.M., ACHOUR, B., :2007 : Mémoire de fin d’étude, Relation générale au calcul
de conduites coulantes en charge et à surface libre. 2ème Colloque International sur l’Eau et
l’Environnement, Ecole Nationale Supérieure de l’Hydraulique ‘Abdellah Arbaoui’, Blida. Et
métaux » ; 135 pages
LELO NZUZI.F. 2008, Kinshasa, ville et environnement, L’Harmattan, Paris, 275 pages ;
MAKUNZU Fils, 2010 : Etude de l'érosion ravinante à Kinshasa par télédétection et SIG
(système d'information géographique) entre 1957 et 2007 ; Master complémentaire en gestion
des risques naturels, Université de Liège, 93 pages ;
Meza.N, 2010 : Les pertes de charge selon Cool brouk cours hydraulique générale. Policope,
85 pages ;
Min S.K., Zhang X.B., Zwiers F.W., Hegerl G.C., 2011: Human contribution to moreintense
precipitation extremes. Nature, 470 (7334) : 376-379. Doi : 10.1038/nature09763 ;
Sun Y., Solomon S., Dai A., Portmann R.W., 2007: How often Will it rain? J. Climate 20(19)
: 4801-4818. Doi : 10.1175/jcli4263.1
Trenberth K.E., 2011: Changes in precipitation with climate change, Climate Res., 47(12) :
123-138. Doi : 10.3354/cr00953
Trenberth K.E., Dai A.G., Rasmussen, R.M., Parsons, D.B., 2003: The changing character of
precipitation. B. Am. Meteorol. Soc., 84(9) : 1205-1217. Doi : 10.1175/bams-84-9-1205.
Plateforme internet
http://wikhydro.developpement-durable.gouv.fr
https://fr.wikipedia.org/wiki
https://www.un.org/fr/climatechange/what-is-climate-chan
78
ANNEXES
79