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L E R E C YC L AG E D U P L A ST I Q U E
P R É S E N T É PA R :
Kaoutar Mouzakki
Youssef Hassane
Ayoub Rharrabe
Recyclage du plastique
2020/2021
Dédicaces
Nous dédions ce travail à :
Remerciements
Au terme de ce travail, nous tenons remercier de nombreuses
personnes qui nous ont assuré un appui intellectuel, moral ou
matériel.
SOMMAIIRE
1- recyclage en géneral…………………………………………….
3 - but de recyclage.............................................................................................................................13
1- Définition .....................................................................................................................................17
2- Types ..............................................................................................................................................24
3-Caractéristiques .............................................................................................................................20
4-
Fabrication………………………………………………………………………………………………
………………………………………21
Introduction
Depuis quelques années nous remarquons, que la qualité de l’air et de la terre se
détériore en raison de certains paramètres, dont notamment la pollution et l’accroissement du
nombre de déchets. C’est pour cela qu’actuellement, de nombreux pays cherchent des
alternatives pour pallier à ce problème.
Au moment où la guerre contre le plastique se mondialise, le Maroc aurait dû être un modèle
de la lutte contre ce fléau qui pollue paysages et océans. Pourtant, deux ans après la loi
interdisant la fabrication, la vente et l’utilisation de sacs en plastique dans le royaume, ils sont
loin d’avoir disparu.
Selon une enquête publiée le 27 juin 2016 par l’association Zéro Mika (« zéro déchet » en
arabe), dans le cadre d’un projet soutenu par ONU Environnement, les sacs en plastique sont
encore largement utilisés dans les marchés marocains. L’étude, menée dans trois grandes
villes dont la capitale économique Casablanca, a montré que 65 % des consommateurs
utilisent cinq à quinze sacs en plastique à chaque fois qu’ils font leurs courses.
Le but de a travail est de montrer les différents types de dèchets et comment on les
transforment et les recyclent et leurs impacts sur l’environnement et comme application on a
pris un exemples de la fabrication de sacs biodégradables à partir de déchets de plastique
Un déchet est un matériau qui est rejetée après qu’il ait accompli un travail ou qu’il ait rempli
sa mission. C’est donc quelque chose devenue inutile, et qui n’a aucune valeur économique
pour la plupart des personnes.
Figure1 : Décharge
Figure2 : Règles de 3R
❖ Réduire :
Le meilleur déchet est celui qu'on n'a pas produit. Réduire les déchets à la source est la
meilleure solution pour diminuer ses déchets et économiser les matières premières comme le
bois, le pétrole ou l'eau. Il s'agit par exemple de se demander, lors de nos achats, si ce qu'on
achète correspond vraiment à un besoin.
❖ Réutiliser :
❖ Recycler :
Recycler, c'est fabriquer un nouvel objet à partir d'un vieil objet. Le déchet devient
ainsi une ressource. Par rapport à la réduction et à la réutilisation, le recyclage a
l'inconvénient de souvent nécessiter de l'énergie pour le transport et la transformation.
La collecte des déchets se fait aussi par les ramasseurs d’ordures, Ils sont 7123
Marocains à vivre du ramassage d’ordures, dont 5308 dans le milieu urbain, et 1811 affectés
aux décharges publiques aux côtés des sociétés de gestion d’ordures. En revanche, 14% des
techniciens de surface sont des femmes, alors que 40 à 60% des éboueurs marocains sont âgé
de moins de 20 ans !
1. Recyclage en général
Le recyclage chimique (ou recyclage matière première) est un processus qui transforme les
plastiques en différentes substances chimiques qui peuvent être utilisées pour la fabrication de
matières plastiques ou d’autres produits. C’est le cas des bouteilles en PET qui sont
transformées en polyester qui deviennent la matière première pour fabriquer des mousses
rigides pour l'isolation.
1. Définition
Le terme bioplastiques réfère parfois à des matières plastiques produites (en partie) à partir de
matières premières végétales renouvelables
2. Types
Les matières bioplastiques peuvent être scindées en deux familles :
Un bioplastique bio sourcé a une partie ou la totalité de son carbone produit à partir d'une
plante (ou parfois animal), C’est à dire issus de ressources renouvelables souvent de la
matière végétale, telles que le blé, le maïs ou bien la pomme de terre par exemple.
3. Caractéristiques
Les bioplastiques sont utilisés pour fabriquer des plastiques souples ou rigides.
Plastiques souples :
Ils sont utilisés principalement comme matériaux d'emballage. Les bioplastiques se sont
largement imposés dans ce domaine. Ils sont employés notamment pour fabriquer des sachets
en plastique biodégradable et des emballages de produits frais rapidement périssables
Autre utilisation possible :
Les barquettes à viande, qui sont fabriquées d'une part, (en partie) avec des matériaux
biodégradables et, d'autre part, avec des plastiques non biodégradables à base de canne à sucre
Plastiques rigides :
- Contenants (pots de yogourt, bacs à glace, articles pour la restauration, pots de fleurs...)
- Barquettes (barquettes de viande fraîche, boîtes de pralinés)
- Bouteilles en PET fabriquées en partie avec des matières premières renouvelables
- Dosettes de café
Autre caractéristiques des bioplastiques, ils présentent également les propriétés suivantes :
- La compostabilité
- La biodégradabilité
- La fragmentation
4. La fabrication de bioplastiques
Matières premières :
Exemple de protéine végétale et animale
La kératine est une protéine végétale abondante et de faible coût. Elle peut être extraite des
cheveux, des ongles et des plumes. En raison de sa structure et un haut contenu en groupes
cystéine, la kératine est la protéine la plus difficile à traiter (Weber, 2000).
Les farines de graines de coton sont riches en protéines (40 à 60% BMS). Elles ont des
propriétés filmogènes attrayantes. Des films de structure et de composition différente sont
obtenus en fonction du type de farine utilisée et de l’agent réticulant utilisé (formaldéhyde,
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glutaraldéhyde ou gosspyl) (Marquié et al., 1995). Les films sont utilisés dans le domaine
agricole comme emballages ou films de paillage (Marquié, 1996)
Pour créer du bioplastique, le processus est très proche de celui de la fabrication du
plastique.
La base est la même: des polymères carbonées que l’on peut retrouver dans les végétaux
et qui s’appellent des “biopolymères”. Prenons l’exemple de l’amidon qui est un glucide
que la plante fabrique en captant du carbone dans l’atmosphère et en puisant de l’eau avec
ses racines.
Elle combine le tout grâce à l’énergie de la lumière (lors de la photosynthèse), les
molécules sont assemblées les unes aux autres pour former de très longues chaînes
(polymères) qui sont l’amidon.
Formule de l’amidon :
Les grains passent par deux types de broyage : le broyage grossier et le broyage fin. L’objectif
est d’obtenir des fragments de plus en plus petits et donc de pouvoir récupérer tous les
“coproduits” de l’amidon. Mais rien n’est jeté ou gaspillé, ces “coproduits” peuvent être
valorisés dans d’autres filières comme par exemple pour l’alimentation animale.
Le produit des broyages sera ensuite envoyé dans une centrifugeuse. L’amidon plus lourd
restera en bas de cette dernière et on pourra ainsi le récupérer.
Une fois l’amidon obtenu, il faut découper ces polymères en monomères (avec l’intervention
des enzymes) le tout a 60°C puis assembler les monomères en fonction du type de plastique
que l’on veut obtenir.
On aura donc un nouveau polymère qui sera très différents des monomères de base. Cette
opération ne nécessite pas d’énergie, ce sont des bactéries ou des levures qui vont effectuer ce
travail de polymérisation. On obtient donc des “spaghettis de bioplastiques” qui seront
découpées en micro billes et à partir de ces micro billes qu’on fait fondre, on peut obtenir
plusieurs variantes de bioplastiques.
Expérience
Nous avons essayé de créer notre propre bioplastique en utilisant la recette suivante :
Matériel :
La réalisation :
Nous avons mélangé tous les ingrédients dans un bécher. Avant de le mettre sur la plaque,
nous avons inséré dans la préparation un agitateur magnétique. Enfin nous avons posé le
bécher sur la plaque chauffante/agitatrice et nous avons attendu jusqu’à ce que la préparation
atteigne environ 70°c.
Résultat :
Durant le premier essai, nous avons étalé le bioplastique sur une plaque sans le
recouvrir. Il a mis une semaine pour sécher. Il s’est craquelé après le séchage. Nous
avons donc obtenu des morceaux dont la texture était lisse d’un côté mais rêche de
l’autre. Le plastique était très fragile, en testant sa flexibilité et sa résistance, on a vu
qu’il se déchirait très facilement. Il était clairement inutilisable au quotidien.
Pour le deuxième essai, nous avons suivi la même recette ci-dessus sauf que cette fois,
nous avons déposé la préparation sur du papier aluminium puis nous l’avons étalée à
l’aide d’une plaque de verre pour avoir une épaisseur uniforme. Nous l’avons laissé
sécher une semaine pour obtenir du bio plastique homogène et lisse. Une semaine plus
tard, lorsque nous avons retiré le papier aluminium, le plastique n’était pas encore sec.
En effet, le papier aluminium a empêché la vapeur du bio plastique encore chaud de
s’évaporer, ce qui explique la présence de buée et de gouttelettes d’eau sur la plaque de
verre d’où l’humidité de notre bioplastique. Nous avons attendu qu’une autre semaine
passe et on a vu que le plastique s’est complètement déchiré et craquelé, exactement
comme pour le premier essai.
Conclusion : même avec notre deuxième expérience, notre bioplastique reste
inutilisable au quotidien.
Comme aucunes de nos différentes expériences n’a été concluante, nous sommes en droit de
nous demander, comment font les usines de bioplastiques et qu’ajoutent-ils à leurs
préparations pour produire des bioplastiques de bonne qualité et utilisables dans différents
domaines ?
Une première réponse est qu’il y a certainement l’ajout d’additifs, mais il a été impossible de
les retrouver.
En plus, ils utilisent du matériel et des techniques de fabrications différentes des nôtres et très
spécifiques.
Ces techniques sont exactement les mêmes que pour le plastique pétrochimique. Il y a le
thermoformage qui consiste à prendre le bioplastique sous forme de plaque chauffée (donc
malléable) et de profiter de cette souplesse pour lui donner la forme qu’on veut à l’aide d’un
moule par procédé d’aspiration. En refroidissant, il gardera la forme souhaitée.
Autre procédé :
l’extrusion ou l’extrusion
soufflage. Co mme pour
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l’injection, le granulé entre dans un tube chauffé muni d’une vis sans fin. Le granulé va
devenir mou et homogène et passe ensuite à travers une filière pour être mis à la forme
souhaitée. Le tube sort en continu. En refroidissant, il est coupé à la longueur voulue.
5. Avantages et inconvénients
Avantages
Leur caractère biodégradable qui offre une option supplémentaire pour la fin de vie
des produits (permet dans le cas des produits composables de récupérer un produit
revalorisable) et qui permet une diminution des volumes de déchets.
Les bioplastiques contribuent à la réduction des gaz à effet de serre comme le dioxyde
de carbone(CO₂). Ceci est dû à la partie végétale de leur composition, qu’ils soient
incinérés ou dégradés, ils ne produisent pas de carbone additionnel. Ils ne contribuent
donc pas à l’augmentation de l’effet de serre.
Ils permettent de réduire la pollution sur le long terme ainsi que notre dépendance aux
combustibles fossiles
Il y’a également une économie d’énergie ainsi que réduction de gaz par le fait que le
procédé de synthèse de plastique à partir de l’amidon demande moins de chaleur que
celles des plastiques communs.
Inconvénients
Le principal problème des bioplastiques réside en leur cout de production.
La production trop restreinte de bioplastiques est la base du problème.
Sa disponibilité faible, puisqu’il y a encore peu de fabricants de bioplastiques.
Tous les bioplastiques ne sont pas assimilables par le sol puisque tous ne sont pas
totalement dégradables.
Besoin de composteurs
Problèmes d’ingénierie
Risque de contamination
Le cout
Tout d’abord, il faut savoir que les bioplastiques sont des plastiques fabriqués à partir de
produits d’origine naturelle ou végétale, ce qui les rend biodégradables. L’objectif est qu’ils
se décomposent plus tôt dans la nature, tout en générant moins de dommages à
l’environnement. Certains des bioplastiques sont fabriqués à partir de matières premières
particulièrement populaires comme les pommes de terre, le maïs et le soja. Ce sont donc
quelques-uns des ingrédients essentiels sur lesquels nous pouvons compter pour fabriquer des
sacs en plastique biodégradables. Il est important de souligner qu’il existe différentes options
selon le matériau : sacs en papier ou en bois, sacs kraft, sacs en jute, sacs en nylon, sacs en
toile de jute ou sacs en fécule de pomme de terre et de maïs principalement. Tous peuvent être
faits à la maison, ce qui permet même aux enfants de passer un peu de temps en famille.
Recyclable
Déchet
Le mini-BagBoy 400 s'adapte facilement sur n'importe quel plan ou table de travail. Deux
servomoteurs assurent un réglage précis de la longueur de sac et une coupe droite des sacs.
Par conséquent, aucun air comprimé n'est nécessaire.
Le mini-BagBoy 400 n'a besoin que d'une alimentation électrique de 230 volts.
Tous les paramètres (longueur d'avance avant, nombre d'impulsions, d'étanchéité / temps de
refroidissement, le nombre de points) sont rapidement et facilement configurés à l'aide de
l'écran tactile même lorsque la machine est en marche.
Le mini-BagBoy 400 permet de fabriquer des sacs de largeur maximum 400 mm et de
longueur allant de 15 mm à 4000 mm (nous consulter pour longueur plus importantes)
Il est possible de monter plusieurs rouleaux de gaine en parallèle pour accroitre la production.
1. Extrusion
2. Impression
3. Le façonnage
L’extrusion
est effectuée avec des granulats d’origine végétale comme la fécule de maïs
ou de pomme de terre. Lors du passage des granulats dans l’extrudeuse, une
gaine bioplastique est créée. Elle se forme en passant dans les différents
rouleaux
Impression
le visuel est imprimé sur toute la longueur de la gaine bioplastique cette
bobine est ensuite entre les rouleaux d’une machine d’impression en
flexographie pour imprimer sur le plastique on utilise de l’encre pantone série
C des clichés.
Le cliché dépose alors l’encre sur le plastique. Cette mécanique est répétée
chacune des couleurs
Le façonnage
Les poignées sont soudées sur le sac et ensuite une découpe est effectuée. Les
sacs sont assemblés et regroupés par paquet de 50 pour terminer, ils subissent
un pressage le sac deviennent biodégradables 6-12moins après la production il
respecte la norme européenne N F E N 13423 référence technique répondant
aux exigences des autorités publiques
Pour créer vos propres sacs en plastique biodégradables, il suffit de suivre les étapes
suivantes :
1. Prendre un conteneur
2. Ajouter 1 cuillère à soupe de fécule de maïs
3. Ajouter 4 cuillères à soupe d’eau et mélanger à la fécule de maïs jusqu’à
dissolution
4. Ajouter 1 cuillère à soupe de glycérine, 1 cuillère à soupe de vinaigre et bien
mélanger
5. Le mélange étant prêt, faites-le chauffer à feu doux tout en remuant
6. Lorsque vous avez une masse épaisse et sans morceaux, retirez-la du feu
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7. Laisser sécher la pâte sur une surface antiadhésive ou sur un film transparent
8. Lorsque la pâte est sèche, il suffit de la façonner pour créer le sac – il est
important de ne pas attendre qu’elle soit complètement froide, car vous ne
pourrez pas changer sa forme.
9. Après avoir façonné le sac, laissez-le sécher pendant 2 à 3 jours
Si vous ne l’obtenez pas tout de suite, ne vous inquiétez pas, continuez à essayer !
N’oubliez pas que pour être un sac, vous devez lui donner sa forme, la masse
obtenue doit donc être suffisamment grande pour remplir sa fonction.
Pollution de l’air par les fumées toxiques et gaz à effet de serre émis lors de
l’incinération par les populations des déchets plastiques non biodégradables
comme moyen d’élimination, notamment le méthane produit par la
décomposition anaérobique dans les décharges.
Références bibliographiques
[1] Site web :http://lesdefinitions.fr/dechet-solide