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~i~

DEDICACE

A nos très chers parents, Mr Jean Félix ILUNGA SUMBU et Mn


Victorine KISIMBA MWANGWA ;

A la grande de famille ILUNGA ;


A la famille YOKA ;
A Mr. André Paul EBOMA,

Pour votre attention particulière tout au long de notre cycler de


graduat ; vos conseils et remarques ont été déterminant dans l’aboutissement
heureux du notre présent travail.
~ ii ~

REMERCIEMENT

Au terme de notre premier cycle de graduat en ‘’ Développement ‘’ à


l’institut Facultaire de Développement dans la ville province de Kinshasa ; qu’il
nous soit permis d’exprimer notre reconnaissance envers tous ceux qui, de près
ou de loin, ont contribué à la concrétisation de ce travail.

Nous remerciement vont d’abord aux formateurs, aux corps professeur


et aux autorités Académiques pour le sens élevé, du devoir qu’ils ont manifesté
jusqu’à la fin.

En effet, au moment de l’apparition de ce document, nous avons le


devoir agréable d’exprimer nos profonde gratitude et bienveillance envers Mr.
KITA LEMA, qui en dépit de ses multiples occupations, s’est dévouée corps et
âme, pour nous guider avec compétence et nous faire jouir de ces observations
pertinences et bénéfiques, je vous remercie pour vos encouragements durant ce
long parcours.

Nos remerciements vont aussi à l’endroit de nos frères et sœurs, Josué


YOKA, Jule, ainsi que toutes les personnes de bonne volonté qui nous ont
manifesté leurs soutiens.

Que nos amis (es), camarades de promotion trouvent l’expression de


notre profond attachement notamment ; Madame PEPETA Bijoux, KANDOL
KAMUSSOKO, YENGE MWASSA, KANKOLONGO MONDU, MOTUTE,
NYENKOY, BOLENDA, BOTANGOMBE, MABILA.
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INTRODUCTION

0.1 DEFINITION, CHOIX ET INTERET DU SUJET


0.1.1 CHOIX DU SUJET

Dans notre sujet de recherche, il peut ressortir plusieurs questions


parmi les quelles retenir ceux-ci-dessous :

 Un terrain dit hydromorphe est-il un danger pour l’aménagement ?


 Quels sont les avantages et désavantage pour ce type de terrain ?
0.1.2 CHOIX DU SUJET
Le choix porté sur ce sujet a trait à la récupération et à l’aménagement
de l’espace dans une mégapole caractérisé par l’anarchie foncière et des
lotissements sauvage au mépris du plan d’occupation des sols et des aptitudes
des terrains.

Notre étude est une contribution à la valorisation deux cites fragilisés


ou abandonnés aux éléments de la nature ou aux hors la loi et autres spoliateurs.

0.1.3 INTERET DU SUJET

 Sur le plan environnemental, le présent travail permettra à la communauté


de prendre conscience de la fragilité de ce milieu et de prendre
l’engagement d’en faire bon usage.
 Sur le plan Scientifique, ce travail conduira tout d’abord à une prise de
conscience et aussi à bien effectué une étude approfondie du terrain.
 Sur le plan personnel, ce travail nous donne l’opportunité d’acquérir plus
de connaissances du terrain sous ces diverses formes et sa consistance.
~2~

0.2 REVU DE LITERATURE

Dans l’élaboration du présent travail, nous nous sommes inspiré des


auteurs qui ont planchés dans le même domaine à savoir :

Jeans jacques Talron, dans son article intitulé « L’agriculture près


urbaine » il démontre que l’agriculture pratiquée en milieu urbaine joue la
fonction d’approvisionnement en produit maraichère de première nécessité.

0.3 PROBLEMATIQUE

L’aménagement du territoire de la ville de Kinshasa s’est avéré une


tâche ardue, du fait que plusieurs milieux du site se situent au même niveau que
le fleuve Congo, voire en-dessous de celui-ci. Ceci fait qu’un certain nombre de
ces milieux et sites se situent au niveau de la nappe phréatique, soit plus bas que
celle-ci.

C’est la raison de la multitude de sites voir des quartiers entiers


réputés « milieux marécageux » sur toute l’étendue de la « Ville basse ». Le
défunt plan d’aménagement de la Ville de Kinshasa ;

A l’origine, rencontré d’énormes problèmes pour la mise en valeur de


ce genre de terrain, et avec l’étalement désordonné de la Ville et la
« construction anarchique » la ville entière se transforme chaque jour en chantier
perpétuel ou toutes les infrastructures sont à reconstruire à réhabiliter, voir à
dédoubler…

Le site « ex-cimetière de Kasa-vubu » qui fait l’objet de notre


recherches se retrouvait sur les liste des terrains à une pas lotir en raison du
caractère marécageux de son sol. C’est en raison de son inoccupation qu’il a été
investi par les maraichers durant des très nombreuses années.

Récupe par l’état, en raison d’envahissement par les constructions


illicites, il est question que le site soit aménagés (ou réaménagé) pour
~3~

officiellement y mettre une nouvelle affectation. Cet aménagement, spécial


passe par la maitrise des remontées capillaires qui rendent le site hydomorphe et
le prédestinait au maraichage.

Cet aménagement doit passer pour l’aménagement des tranches


profondes pour assécher le sol, ou par le rechargement de se sol, pour que les
infrastructures qu’on y installera soient viables et vivent longtemps.

C’est en examinant les possibilités que nous nous sommes posé les
questions ci-dessus :

- Quels types d’aménagements concevoir et instaurer pour maitriser


définitivement les remontées capillaires sur ce site ?
- Quel faire pour que les eaux météoriques n’envahissent plus le site ?
0.4 HYPOTHESE

L’hypothèse désigne une proposition des réponses à un phénomène


qui doit être vérifiée.

L’hypothèse se définie aussi comme réponse provisoire que les


chercheurs que nous sommes devrons confirmer ou infirmer.

Dans le cas de notre travail, nous nous sommes focalisé sur


l’amélioration des sols fragiles, sur le secteur agricole, l’agriculture urbaine en
particulier.

1. La remonté capillaire sur le sol hydromorphe serait de maitrisée pour le


creusage de tranchées de retraite et l’évacuation des eaux ;

2. L’envahissement d’eaux pluviales seraient elles aussi orientées vers ces même
tranchées et absorbées par les plantes à croissance rapide qui vont constituer la
couverture ligneuse du site.
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0.5 DELIMITATION DU SUJET

Le présent travail est limité dans le temps et dans l’espace.

 Dans le temps, notre étude couvre la période de 2006 à 2010 soit 5 ans
 Dans l’espace, nos recherches ont portées sur la commune de Kasa-Vubu,
plus précisément sur le site de l’ex-cimetière de BAHUMBU SITU2 SUR
L4AVENUE Saïo entre l’avenue Kasa-Vubu et le centre d’accueil
KIMBANGUIST.
0.6 OBJECTIF POURSUIVI
0.6.1 Objectif Global

L’objectif principal de notre étude est de concevoir et proposer une


affectation définitive aux terrains ex cimetière de Kasa-vubu pour mettre fin au
cycle d’occupation illicite et tacite de cet espace ; ceux-ci après avoir procédé à
un aménagement adéquate dudit site.

0.6.2 Objectifs Spécifiques


 Interdire tout occupation, même partielle, par divers activités.
 Procédé à marquer les prémices des aménagements pour l’implantation
future prévues.
0.7 METHODE DU TRAVAIL

0.7.1 Méthode

Une méthode scientifique est une voix à suivre pour construire l’ordre
des hypothèses découlant des faits observés.

Ces hypothèses sont en quelques sorte des lois présumés ou à vérifier,


en Science appliquée, par l’expérience, et en Science sociale par les critiques.

Dans cette démarche, l’esprit critique oscille constamment entre les


faits de la théorie selon les deux mouvements1.
1
Prof J.M. BOKONGO « IRS » éd. KINSHASA 2015
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Il faut formuler l’hypothèse et la vérifier.

La vérification se fait à partir d’une méthode. Tout travail Scientifique


se reconnais efficace par des méthodes et Techniques, à fin de mieux conduire la
démarche par l’analyse des données recueils2.

Dans le cas du présent travail, nous avons utilisé la méthode suivante :

 La méthode comparative

Elle consiste à comparer deux faits variable en vue de desceller le


déploiement et utilisé à tous les stades de la recherche de l’observation à la
vérification. Elle a sa place à tous les niveaux de la recherche : description,
classification, lorsqu’il faut établir les typologies, donner les explications. La
comparaison permet de suggérer un lien de causalité entre les facteurs présents
ou absents.

0.7.1 TECHNIQUES

Une Technique est un instrument qui permet de récolter les données


pour une recherche ou une investigation. A travers les multiples techniques,
nous avons retenus quelque unes :

a) L’observation

L’observation joue un rôle capital dans la recherche Scientifique. Elle


est une constation des faits tels qu’ils se produisent naturellement, sans que le
chercheur intervienne pour modifier le cours des phénomènes. En observant,
nous récoltons certaines informations. Nous distinguons plusieurs sortes
d’observation selon les auteurs. Nous nous sommes focalisé sur l’observation
directe ce à laquelle tous chercheur recours directement lui-même pour recueillir
les informations ou les données, sans s’adresser au sujet concerné. Elle porte sur
le cadre physique du milieu d’étude.
2
Prof J.M. BOKONGO « IRS » éd. KINSHASA 2015
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b) Technique documentaire

Cette technique est ainsi désignée parce qu’elle met en relation le


chercheur et les documents supposés contenir les informations recherchées.

Elle a consistée en l’ensemble d’écris que nous avons consultés dans


les bibliothèques, notamment des ouvrages spécifiques, des articles, les archives,
travaux de fin de cycle et mémoires.

c) Questionnaire d’enquête

Un questionnaire conduit le chercheur à récolter les informations


traduisant les phénomènes à étudier. Les réponses qui en découlent doivent être
faciles à exploiter et à interpréter.

d) Interview

La notion d’interview désigne un tête à tête au cour du quel l’enquêté


fourni oralement des information à l’enquêteur. Nous avons interviewé quelques
personnes pratiquant le maraichage enfin de compléter notre questionnaire
d’enquête.

0.8 DIFFICULTE RENCONTREE

Nous avons été confrontée à bien de difficultés tout au long de notre


travail : l’accès difficile à certain données indispensable à notre thème,
insuffisance de temps à consacrer au recherche en rapport avec notre sujet ; …

0.9 SUBDIVISION DU TRAVAIL

Notre travail est subdivisé en IV chapitres : le premier traite les


généralités sur les concepts de base ; le Deuxième décrit le milieu d’étude qui
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est « la commune de Kasa-vubu » ; le troisième présente, interprète et analyse


des résultats de l’enquête enfin, le quatrième illustre un dossier projet de
développement.

CHAPITRE I. CONSIDERATION

DEFINITION DES CONCEPTS DE BASES


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 Cimetière : le cimetière est un groupement de sépulcres monumentaux,


parfois attenant à un lieu de culte, espace funéraire qui apparait au moyen-
âge. Il se distingue du champ funéraire près historique qui n’abrite pas les
monuments et de la nécropole antique qui est nettement séparée des lieux
de cultes, le repos des morts.

Lieu servant de dépôt d’objets usagés encombrants.

 Cadavre : tout corps humain ou animal, dépouille.


 Décomposition : biologiquement parlant, la décomposition est appelée
aussi « putréfaction ». c’est le processus par lequel les corps, organiques
qu’ils soient d’origine animales ou végétale, dès l’instant où ils sont
privés de vie, ils dégénèrent sous l’action des facteurs biologiques,
modifiant complètement leur aspects et leurs compositions.

Le processus de décomposition fait intervenir la succession des micro-


organismes tels que les champignons et les bactéries, le plus souvent anaérobies.
Il s’agit de la dégradation des molécules organiques par l’action des micro-
organismes.

 Condition de la décomposition : la décomposition est un processus qui évolue


au cours du temps en fonction des conditions environnementales telle que la
disponibilité en oxygène, le température ou l’humidité et la qualité du substrat,
comme le rapport Carbonne - azote ( C/N). La qualité du Carbonne (proportion
des composés solubles, cellulose, lignine, tanin,…) ou le contenu en éléments
minéraux ( Azote, phosphore).
 Type de décomposition : en pédologie, la décomposition désigne la
minéralisation ; c’est-à-dire l’ensemble du processus de transformation de la
matière organique qui est dans les constituants originels ; la minéralisation
secondaire de l’humus : être décomposé en éléments ou molécules simple.
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Chez l’homme, il y’a deux stades de décomposition identifiés selon le


processus de destruction :
 L’autolyse des cellules qui se réalise sous l’action des bactéries ; la
putréfaction qui correspond à la réduction et la liquéfaction de tissus est un
processus essentiellement microbiologique, qui débute par l’apparition de la
transformation sous l’action des bactéries. De l’hémoglobine en
sulfhémoglobine verte de putréfaction au niveau de la phase iliaque droit. 48
h après la mort, elle s’étant par la suite vers l’abdomen, le thorax, puis la
tête, s’accompagnant d’un ballonnement du cadavre secondaire à la
libération des Gaz putride (CH4-, H2S) par la flore bactérienne intestinale.
La putréfaction intéresse aussi les vaisseaux sanguins du niveau de la peau
faisant ainsi l’apparition du dessein des vaisseaux à la surface cutanée. Cette
circulation posthume réalise un réseau jaunâtre très visible sous la peau à un
stade plus avancé.
 Processus de dégradation des cadavres :
La dégradation des cadavres est un processus post motem qui comprend
plusieurs étapes comme :
 Le stade initial : après les différents signes biologiques de la mort
(réduction de la température du cadavre, et autres,…) débute la dégradation
qui correspond à l’autolyse enzymatique des tissus.

Lorsque tout oxygène est consommées, se met en place la putréfaction


par des micro-organismes endogènes anaérobies.

 La putréfaction débutante : la dégradation anaérobique par des micro-


organismes présents dans le tube digestif (bactériodes, lactobaciles,
stréptococci,…) cette dégradation par la fermentation anaérobique produit
de nombreux acides organiques (acide lactique, acétoacitique butirique,
…) responsable de l’acidification initiale du milieu de nombreux gaz.
Méthane, hydrogène, sulfure d’hydrogène et thiols, ammoniac, dioxyde de
~ 10 ~

soufie et dioxyde de Carbonne provoquant le gonflement du cadavre. Les


tissus se liquéfient progressivement, la gangrène gazeuse provoque la
Fissuration de l’épiderme et l’écoulement des gaz et des liquides par les
orifices naturels.
- La putréfaction avancée. Il est la décomposition anaérobique.
L’écoulement induit une baisse de la bonnement, les tissus en en
décomposition étant exposés à l’air des micro-organismes aérobie
prennent le relais de la dégradation et mono responsables de la perte de
masse la plus importante.
- Après cette phase de décomposition à lieu la transformation squelettique.
Ces étapes varient selon de nombreux facteurs comme les types de
cadavre, le lieu, la température, l’humidité, la disponibilité en oxygène et
autres…
- Deux variantes majeurs sont observées avec aucune décomposition ni
odeurs de putréfaction qui sont :
 la momification dans des environnements humides au très secs ;
 Aménagement.
 C’est le fait de disposer, d’organiser, arrangé pour rasage bien
déterminé au bien précis.
 C’est le fait de déménager quelque chose, un arrangement
particulier visant une meilleure amélioration ou adaptation de
quelque chose à sa destination.
- Rendre plus pratique un terrain au un territoire ou travers des actions
destinées à l’organisation des activités.
- Du point de vue administratif, il s’agit de l’organisation de l’ensemble de
l’espace et des ressources.
- lotissement : il est constitué par un ensemble de lots provenant de la
division d’un terrain en vue d’y érigé des constructions qui sont ensuite
vendues au généralement, séparées après que les lotisseurs aient réalisé
~ 11 ~

des voies d’accès, des espaces collectifs, des travaux de variabilisation et


des raccordements aux réseaux d’égaux et aux réseaux d
télécommunications.
- C’est une opération d’aménagement et de division foncières dans le but
d’accueillir des bâtiments aux autres infrastructures.
- C’est l’action de diviser un terrain une propriété en lots pour un but
lucratif.
- Drainer : c’est le fait de débarrasser un terrain de l’excès d’humidité au
moyen du drain au du canal de drainage.
- Drainage du sol : il permet de maitrise les problèmes d’infiltrations
d’eau.
- Drainage de l’eau : en agriculture, en sylviculture et parfois dans le
domaine de l’urbanisme, le drainage est une opération qui consiste à
provoquer artificiellement l’évacuation de l’eau gravitaire présente dans la
macroporosité du sol à la suite des précipitations. L’évacuation des eaux
superficielles peut s’effectuer grâce à des drains, et dans les zones plus
humides grâce à des drains, et dans les zones plus humides, des fosses,
voire des réseaux de petite canaux éventuellement associés à des pompes
au à des moulins à vents chargés de relevé les eaux.
- Type de lotissements : il y a plusieurs sortes de lotissements ; parmi-eux
nous citons quelques un à savoir : anticipation : cette évaluation
commence à mesurer l’i impact et les retombées du projet sur le moyen et
les longs termes, la réflexion globale en terme d’armature urbaine et de
grand paysage.
- La programmation : une bonne programmation doit croiser les impératifs
présents avec ceux des développements futur, elle aux lotissements une
possibilité d’évaluation.
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- La conception : cette étapes fondamentale intégré le plan de composition


des espaces collectifs et privatifs. Elle permet de visualiser la composition
de l’ensemble du lotissement.
- La réalisation : pour le maire de la ville, le lotisseur ou le concepteur,
c’est le passage à l’acte de vente ou de lotissement du terrain.
- Recharger : - C’est le fait d’imposé de nouveau quelque chose ou une
charge.
- C’est le fait de remettre de la matière à une chose là ou
l’usure l’a fait disparaitre.

CHAPITRE DEUXIEME : CADRE D’ETUDE

2.1. PRESENTATION DE LA COMMUNE DE KASA VUBU


~ 13 ~

2.1.1. Situation Géographique

2.1.1.1. Localisation et superficie

La commune de Kasa-vubu est délimitée par quatre communes


voisines qui sont:
~ 14 ~

 Lingwala et Kinshasa au Nord;


 Ngiri-Ngiri au Sud;
 Kalamual’Est;
 Banadalungwaal’Ouest.

Elle couvre une superficie totale de 5,04 km, soit 0,051% de la


superficie de la ville province de Kinshasa.

2.1.2. RELIEF, HYDROGRAPHIE ET SOLS

Le relief de la commune Kasa Vubu est constitué d’un grand plateau;


tandis que sur le plan hydrographique, la commune ne compte aucun cours
d’eau.

La commune de Kasa Vubu est couverte par trois types de sol; le sol
sablonneux, marécageux et argileux.

2.1.3. CLIMAT

A l’instar de l’ensemble de la ville de Kinshasa, la commune de Kasa


Vubu connait un climat de type tropical, chaud et humide avec une température
moyenne comprise entre 25°C er 30°C.u

2.1.4. ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET INSTITUTIONNELLE

2.1.4.1. Genèse de la commune

La création de la commune de Kasa Vubu remonte en 1957 par


Décret-loi du 26mars 1957 du Gouverneur Général du Congo-Belge, monsieur
Léon Pétillon, conférant le statut de commune a la Nouvelle Cité d’alors, qui
comprenait en plus de la commune de Dendale, celles de Kalamu et de
NgiriNgiri.

C’est à partir de 1970, que la commune de Dendale a pris le nom de


«Kasa Vubu », en hommage du premier bourgmestre élu de ladite commune et
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premier Président de la République Démocratique du Congo (RDC), monsieur


Joseph Kasa Vubu. Depuis 1967 jusqu’à ce jour, la commune a connu vingt-
deux (22) bourgmestres titulaires et autant de bourgmestres adjoints.

Elle est l’une des vingt-quatre communes actuelles de Kinshasa.

2.1.4.2. Découpage administratif

Dans sa configuration actuelle, la commune de Kasa-Vubu est


subdivisée en sept (07) quartiers, à savoir

Anciens Combattants;

 Assossa ;
 Katanga ;
 Lodja ;
 Lubumbashi;
 ONL;
 Salongo.

Chaque quartier constitue une aire administrative dirigée par un chef


de quartier est constitué d’avenues et rues qui sont sous la responsabilité des
chefs d’avenue et de rue.

Le tableau ci-après présente la délimitation, la superficie et le nombre


d’avenues /rues par quartier.

Tableau II.1. Subdivision de la commune en quartiers

N° Quartiers Délimitation (avenues/rues) Superficie (Km2)


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1 Anciens combattants Nord Force Publique 0,5


Sud Victoire
Est KasaVubu
Ouest Gambela
2 ASSOSSA Nord Katanga 1
Sud Libération
Est KasaVubu
Ouest Force Publique
3 Katanga Nord Victoire 1,38
Sud Force Publique
Est Gambela
Ouest Assossa
4 Lodja Nord BJvd Triomphal 0,62
Sud Victoire
Est KasaVubu
Ouest Katanga
5 Lubumbashi Nord Force Publique
Sud
Est KasaVubu
Ouest Katanga
6 ONL Nord Victoire 0,95
Sud B lvd
Est Triomphal
Ouest Force Publique
7 Salongo Nord 1,42
Sud
Est
Ouest
Source : Rapport 2012 des bureaux des quartiers

A la lecture du tableau ci-dessus, il apparait que tous les quartiers sont


délimités par les grandes avenues qui traversent la commune. Ces limites sont
toutefois à clarifier entre les quartiers ONL et Salongo s’agissant de l’espace
compris entre les avenues Victoire, huileries et Boulevard Triomphal.

En plus, il sied de relever une dichotomie entre la superficie donnée


par la commune qui est de 5,04 km 2 et le total des superficies données par les
responsables des quartiers, soit plus de 6 km 2. Cette situation anormale mérite
d’être corrigée d’autant plus que la superficie du quartier Lubumbashi semble
être ignorée par le quartier.

2.1.4.3. ORGANIGRAMME ET SERVICES DE LA COMMUNE


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2.1.4.3.1. Organigramme

En attendant l’application intégrale de la loi organique n° 08/016 du


07 octobre 2008 portant composition, organisation et fonctionnement des Entités
Territoriales Décentralisées et leurs rapports avec l’Etat et les provinces,
l’organigramme actuel de la commune de Kasa Vubu se présente comme suit:

1. Autorité politique:
 Bourgmestre;
 Bourgmestre adjoint.
2. Personnel administratif;
 Chef de bureau;
 Chefs de service;
 Agents.
~ 18 ~

Organigramme

BOURGMESTRE

BOURGMESTRE ADJOINT
ANR

DGM CHEF DE BUREAU

DEMIAP SECRETARIAT

ETAT POPULATION HYGIENE INTERIEURE FINANCES BUDGET SALUBRITE IPME


CIVIL N CONTROLE

ECONOMIE HABITAT URBANISME CULTURE FONCTION


FONCTION PUBLIQUE
ET ARTS PUBLIQUE/ACTIFS
RETRAITES & RENTIERS

ENERGIE CONDIFFA CONTENTIEUX AFFAIRES AGRICULTURE JEUNESSE SPORTS ET LOISIRS


SOCIALES

DECO TRAV. PUBL & TRANSPORT TOURISME ENVIRONN PREVOYANCE


AGRICULTURE ENERGIE
MINES
INFRASTRUCT. . SOCAILE

Q/ ANCIENS
QURTIER Q/ Q/ COMBATTANT
QURTIER Q/SALONGO Q/LODJA
ONL LUBUMBAN KATANGA S
~ 19 ~

2.1.4.3.2. SERVICES DE LA COMMUNE

A l’instar de toutes les autres communes de la ville province de Kinshasa,


la commune de KasaVubu recourt a deux types de personnel dont une partie constitue
son personnel propre et une autre constituée d’agents en détachement provenant de
certaines divisions urbaines commune on peut le remarquer dans le tableau 1.2. Ci-
dessous.

Tableau 1.2. : Différents services de la commune de Kasa-vubu

Service de la population Services représentant les divisions


urbains
Bureau du bourgmestre Antenne fonction publique / Actifs
Service de la population Antenne fonction publique/Retraités
Service de l’état civil et rentiers
Secrétariat Finances;
Service informatique Budget & contrôle;
Bureau des quartiers Travaux publics & infrastructures
Administration marchés et parkings Antenne stupéfiants;
Habitat Environnement
Assainissement; Commerce exterieur;
Service perception; Genre, Femme et enfants;
Economie; Urbanisme;
Nationale! Gambela; Tourisme;
PMEA/Gambela; Habitat;
Economie Nationale/Communale;
Sports & loisirs;
Jeunesse;
Sévices spécialisés (police,
DGM);
Bureau! Zone de santé de kasa vubu
PMEA/commune;
Cultures & Arts;
Développement Rural
communautaire;
Affaire sociale;
Fonds de promotion Culturelle;
Agriculture
Energie
~ 20 ~

2.1.4.4. CONPETENCES DE LA COMMUNE COMME ENTITE


DECENTRALISEE

Au regard de la loi organique n°08/016 du 7 octobre 2008, portant


composition, organisation et fonctionnement des Entités territoriales
décentralisées et leurs rapports avec l’Etat et les Provinces, en ses articles
50,53, 59 et 60, les compétences actuelles de la commune en tant que Entité
Administrative Décentralisée ne couvrent que très partiellement les attributions
dévolues à la commune au terme de la loi ci-dessus mentionnée.

En effet, en l’absence des organes de la commune tels que prévus


dans la loi 08/016 du 7 octobre 2008, à savoir le Conseil Communal et le
Collège Exécutif Communal, la plus part des attributions de la commune sont
encore exercées par la ville.

Toutefois, il sied de relever la mise en œuvre de certaines


attributions. Il s’agit par exemple de :

 L’entretien des voies publiques,


 L’aménagement et la gestion des parkings,
 L’entretien et la gestion des marchés publics d’intérêt communal,
 L’organisation de services de collecte des déchets,
 La police des spectacles et des manifestations publiques.

2.1.5. LEADERSHIP DES DIRIGEANTS

2.1.5.1. Au niveau de la commune

La perception du leadership au niveau de la commune semble


mitigée. Sur l’ensemble des personnes rencontrées, une tendance estime que les
dirigeants ne sont pas toujours attentifs aux problèmes avec la multiplication
des points obscurs dans les quartiers par manque d’éclairage public,
l’impraticabilité de certaines rues et avenues, principalement pendant la saison
~ 21 ~

des pluies, la mauvaise qualité de services rendus à la population par certains


services communaux.

Néanmoins, certaines personnes pensent que les dirigeants de la


commune font de leur mieux pour répondre aux doléances et attentes de la
population.

2.1.5.2. Au niveau des quartiers

Dans la plupart des cas, les quartiers sont caractérisés par un


leadership attentiste du fait de leur dépendance totale des directives émanant de
la hiérarchie de la commune. Cette situation est davantage accentuée par le
manque d’un minimum de moyen pouvant leur permettre d’entreprendre des
actions en faveur de leur milieu respectif. Par ailleurs; il sied de relever que
quelques responsables des quartiers développent également un leadership
participatif en s’appuyant sur leurs collaborateurs, en l’occurrence les chefs de
rues et les leaders d’opinion locaux (responsables d’ONG, chefs d’églises

2.1.6. Gouvernance Locale

2.1.6.1. Vision stratégique et planification

Le développement de toute entité est fonction de la vision qu’en ont


sa population et ses dirigeants. L’absence d’une vision stratégique peut
conduire a une stagnation, voire une régression aussi bien au niveau de la
qualité de vie de la population qu’à celui des infrastructures de base.

De ce fait, il s’avère important pour chaque entité décentralisés de


définir une vision pour son développement. La concrétisation de ladite vision
est matérialisée à travers une planification détaillée et budgétisée.

A ce jour, il apparait que la commune de Kasa-Vubu ne s’est pas


encore livrée à cet exercice, aussi bien au niveau des quartiers que de la
commune.
~ 22 ~

2.1.6.2. Participation citoyenne

La participation citoyenne est nécessaire pour le développement


d’une collectivité. Elle exige de la part des populations une implication
volontaire dans la réalisation des divers programmes proposés par les
responsables des entités administratives.

D’une manière générale les responsables a divers échelons de la


commune la jugent encore insuffisante, principalement en ce qui concerne la
protection des biens communautaires (monuments, bâtiments publics...)

En effet, cette participation se limite a quelques activités ponctuelles,


telles que le Salongo hebdomadaire institué par la ville, une participation
timide aux campagnes de sensibilisation.

2.1.7. Population et Habitat

2.1.7.1. Population

Comme partout ailleurs à travers les communes qui composent la


ville de Kinshasa, les données sociodémographiques sont produites au niveau
des bureaux des quartiers, lesquels ont pour attribution principale, le
recensement de la population. Les données fournies par les quartiers sont
centralisées au niveau de la commune.

En décembre 2010, la population totale de la commune de Kasa


Vubu s’élevait à 77,753 habitants dont 74,936 nationaux et 2,817 étrangers,
pour une densité de 15, 427,18 habitants au km2.

Cette partie de la monographie présente les données monographiques


de la commune de Kasa Vubu concernant l’évolution de la population au cours
des cinq dernières années, la répartition par quartier, et la répartition par
tranches d’âge.
~ 23 ~

2.1.7.2. Evolution de la population


 Population congolaise

Tableau 3 : Evolution de la population congolaise de 2006 – 2010

Année Hommes Femmes Garçons Filles Total


2006 20.822 22.225 14.648 15.300 72.995
2007 21.239 22.807 15.106 15.982 75.134
2008 21.331 22.581 14.698 16.300 74.910
2009 21.574 22.736 14.239 15.702 74.251
2010 21.377 22.644 14.696 16.216 74.936
Source : Rapport annuel 2012 de la Commune de

NB :(H) : Homme âgés de 18 ans et plus; (G) : Garçons âgées de o a


l7ans

(F) : Femmes âgées de l8ans et plus; Filles ; Filles âgées de O a


l7ans

L’analyse de ce tableau sur l’évolution de la population congolaise de la


commune de KasaVubu au cours des cinq dernières années relève ce qui suit:

 Entre 2006 et 2007: la population a augmenté de l’ordre de 2139 habitants,


soit une croissance des 2,93%;
 En 2008, on a observé une diminution de 224 personnes, soit 0,30% de
régression;
 En 2009, elle a diminué de 659 personnes par rapport à la situation de 2008;
ce qui représente 0,88% de décroissance;
 En 2010, la population s’est légèrement accrue par rapport à 2009, avec une
augmentation de 685 personnes, soit un taux de croissance de 0,92%.
 Population étrangère
~ 24 ~

Tableau 4. Evolution de la population étrangère de 2006 à 2010

Année Hommes Femmes Garçons Filles Total


2006 1096 906 573 505 3080
2007 1168 908 516 523 3115
2008 1076 873 488 489 2926
2009 1070 848 482 479 2879
2010 1065 817 467 468 2817
Source : Rapport annuel 2012 de la Commune de

Il se dégage de la lecture de ce tableau, qu’âpres avoir connu une


légère croissance de l’ordre de 35 personnes entre 2006 et 2007, la population
étrangère habitant la commune de KasaVubu continue de décroitre. Le taux
moyen de cette décroissance observée entre 2008 et 2010 est de 9,57%.

2.1.7.3. Répartition de la population par quartier

Le tableau 4 ci-après présente l’ensemble de la population habitant


les quartiers, c’est à dire aussi bien les nationaux que les étrangers.

Les trois quartiers les plus peuplés de la commune sont respectivement :

 ONL : 20.405 habitants soit 26% de la population


 Katanga : 13.224 habitants soit 17%;
 Anciens Combattants : 12.416 habitants soit 16%”;

Les quatre quartiers restants comptent chacun moins de 10.000


habitants. Leurs chiffres respectifs sont:

 Assossa : 9.489 habitants, soit 12% de la population


 Lubumbashi : 8.478 habitants, soit 11%
 Lodja : 7.628 habitants, soit 10%
 Salongo : 6.113 habitants, soit 8%
~ 25 ~

GENESE DE L’ESPECE MARAICHERES

II.2. Présentation du site ex-cimetière de Bahumbu

II.2.1. Historique de l’ex-cimetière

L’histoire de cette Commune nous souligné que cette concession


était en bien privé qui appartenait au peuple autochtone TEKE HUMBU,
jusqu’à ce que le gouvernement congolais s’en approprie pour ensuite la
transformer en cimetière, de 1948 à 1967.

15 ans après la fermeture dudit cimetière, l’espace à été investi par


les maraichères qui occupent encore timidement aujourd’hui. D’autres activités
(fabrication de briques, de pétoire (décharge sauvage) voire érection de
maison.. ces dernières ont été démolies par l’état, est le site attend aujourd’hui
son affectation officielle.

Images 1.

Située entre l’avenue Kasa-vubu et le centre d’accueil Kimbanguiste, dans la


Commune de Kasa-Vubu, la 25ème commune est une entité à part. les Shegués
qui occupent la partie nord, attenante au Centre d’accueil Kimbanguiste,
vaquent à leurs occupations.
~ 26 ~

Images 1.

Démolition de constructions anarchiques par la police le 20/02/2013


au cimetière de Kinsuka à Kinshasa.

Le terrain vide de 2,5hectares, qui abritait le cimetière de Kasa vubu


sur l’avenue Saio à proximité du centre Kimbanguiste, subit depuis un certain
temps des transformations. Des maçons posent des fondations, des murs
s’élèvent et de gros véhicules jettent des moellons un peu plus loin. Cette
situation suscite des interrogations du côté de la population. « ce n’est pas un
lotissement » précise le clan Teke Humbu, qui dit avoir désormais le droit de
jouissance sur la concession.
~ 27 ~

CHAPITRE III : PRESENTATION, INTERPRETATION ET


DISCUSSION DES RESULTATS D’ENQUETE

Le chapitre procède à la présentation l’analyse et l’interprétation des


résultats de l’enquête que nous avons menée sur terrain, en vue de vérifier
l’hypothèse de notre travail.

Il sera question d’identifier les opinions des enquêtés afin d’affirmer


au d’infirmer les hypothèses émises concernant les aménagements du site dit
préservé dans le quartier SAIO.

III.1. Protocole d’enquête

L’élaboration du questionnaire d’enquête a été d’une très grande


importance dans le but est de se faire une idée sur la nécessité de prise de
décision.

III.2. Population d’enquête

Nous avons limité l’univers de notre recherche à l’enquête


essentiellement sur la population habitant le quartier du cimetière et aussi sur
ceux dont les activités sont menées sur le site.

III.3. Echantillon

L’univers de notre enquête étant très vaste et compte tenu des


contraintes liées au temps et compte tenu des contraintes liées au temps et aux
ressources financières, nous avons jugé nécessaire de recourir à un échantillon
stratifié de 50 personnes, dont la majorité des inquiètes sont de maraichers du
site étudié.
~ 28 ~

III.4. Déroulement de l’enquête

Notre enquête s’est déroulée sous forme d’un questionnaire, avec un


protocole d’enquête bien défini. Nous avons fourni quelques explications aux
enquêtes afin d’éviter tout inattendu.

III.5. Dépouillement et traitement des données

Après avoir récolté toutes les fiches d’enquête, nous les avons
dépouillés et présentés sous forme de tableaux synthétiques. Les traitements
100
des réponses à tête fait manuellement, en utilisant la formule %=Fx N , dans

laquelle

 F : Fréquence
 N : Effectif total des enquêtes
 % : Pourcentage
 100 : Constante

III.6. dépouillement des résultats

III.6.1. Identification des enquêtes.

Dans notre travail qui porte sur l’impact socio-environnemental des


aménagements sur un site dit préservé dans la ville province de Kinshasa, il
s’est avère utile de présenter les personnes faisant partie de notre échantillon,
cette identification comprend quatre variables, à savoir : le sexe, l’âge, le
niveau d’instruction et le domaine d’activités (profession).
~ 29 ~

Tableau N° 1 Répartition des enquêtés selon le sexe.

Sexe Fréquence %
Masculin 20 40
Féminin 30 60
Total 50 100

Source : Notre enquête, 2019.

Commentaire : Au terme de notre enquête, le tableau ci-dessus nous indique


que 20 enquêtés soit 40% sont des hommes. Les enquêtes féminins sont au
nombre de 30, soit 60%.

Tableau N°2 Répartition des enquêtés selon l’âge

Age Fréquence %
19 – 25 ans 2 4
26 – 321 ans 2 4
33 – 39 ans 4 8
40 – 46 ans 10 20
47 – 53 ans 4 8
54 – 60 ans 20 40
61ans et plus 8 16
Total 50 100
Source : Notre enquête, 2019.

Commentaire : il se dégage du tableau ci-dessous que sur 50 enquêtés, 20 soit 40% le


retrouvent dans la tranche d’âge entre 54 et 60 ans, suivis de 10 enquêtés soit 20% qui sont
de la tranche de 40 à 46 ans ; 8 enquêtés soit 16% sont de l’âge compris entre 61 et plus ; 4
enquêtés soit 8% dont l’âge est compris entre 47 à 53 ans. Les deux premières tranches
d’âge telle qu’elles sont présentées dans le tableau, rassemblés font 4 enquêtés soit 8% dont
les deux se départagent en égalité parfaite ; ce qui prouve que la moyenne de la population
enquêtée est plus âgée. En d’autres termes, nous pouvons dire que très peu de jeunes
pratiquent les activités de maraichage.
~ 30 ~

III.6.1.1.3. Niveau d’instruction des enquêtés

Tableau N°3 : Répartition des enquêtés selon le niveau d’instruction

Variables Fréquence %
Sans niveau d’instruction 4 8
Primaire 20 40
Secondaire 24 48
Supérieure et Universitaire 2 4
Total 50 100
Source : Notre enquête, 2019.

Commentaire : la plus faible tranche composée des non instruits ; et la plus grande est celle
des enquêtés ayant atteint le niveau secondaire. Par ailleurs, 2 enquêtés ont même fait des
études supérieures.

Tableau N°4 Répartition des enquêtés selon leurs domaines d’activités (profession)

Variables Fréquence %
Sans emploi 10 20
Fonctionnaire 4 8
Employé privé 2 4
Agriculteurs maraichers 34 68
Total 50 100

Source : Notre enquête, 2019.

Commentaire : il ressort de ce tableau que 34 enquêtés sur 50 soit 68%, donc la proportion
la plus élevée sont des agriculteurs, 10 enquêtés soit 20% sont des sans-emplois. 4 enquêtés
soit 8% sont des fonctionnaires alors que 2 enquêtés soit 4% sont des employés privé.
~ 31 ~

Tableau N°5 Répartition des enquêtés sur les activités de maraichage comme moyen de
substance dans les ménages.

Variables Fréquence %
Oui 50 100
Non - -
Total 50 100
Source : Notre enquête, 2019.

Commentaire : la question de savoir si les activités de maraichage est un moyen de


substance dans les images, 50 enquêtés soit 100% ont répondu oui. Cela montré que les
activités de maraichage sont importante et pourvoyeuse d’emploi dans ce milieu et constitue
un facteur de sécurité alimentaire dans les foyers.

Tableau N° 6 Réparation des enquêtés sur l’importance des activités de maraichage.

Variables Fréquence %
Génératrice de revenus 50 100
Loisir - -
Total 50 100

Source : Notre enquête, 2019.

Commentaire : A la question de savoir si le maraichage est important la totalité de nos


enquêtés soit 100% trouvent que c’est une activité génératrice de revenus.

Le maraichage est une activité capitale donc une alternative optimale pour résoudre le
problème de la pauvreté dans nos milieux préurbains.

Tableau N°7 : Répartition des enquêtés sur l’aménagement d’habitat comme une
menace contre le maraichage
~ 32 ~

Variables Fréquence %
Oui 32 64
Non 18 36
Total 50 100

Source : Notre enquête, 2019.

Commentaire : Il ressort de ce tableau que sur 50 sujets enquêtés 32 soit 64% affirment que
l’aménagement d’habitants sur les sites de maraichage est une menace contre leurs survie ;
18 enquêtés soit 36% qui trouvent qu’on peut construire et y habiter, les maraichages seront
proches d’habitations.

Tableau N°8 Répartition des enquêtés sur la sécurisation des sites par l’état congolais

Variables Fréquence %
Oui - -
Non 50 100
Total 50 100

Source : Notre enquête, 2019.

Commentaire : Il ressort de ce tableau que 100% d’enquêtés sur 50 maraichers ont répondu
par non sur la sécurisation des sites par l’état congolais. Le non implication de l’état dans
ces sites de maraichage fragilisé les maraichers qui peuvent perdre leurs sources de revenu.

Tableau N°9 Répartition des enquêtés sur l’existence d’organisation des maraichers
afin de résister contre toutes menaces.
~ 33 ~

Variables Fréquence %
Oui 30 60
Non 20 40
Total 50 100

Source : Notre enquête, 2019.

Commentaire : il ressort de ce tableau que sur les enquêtés 30 soit 60% reconnaissent
l’existence d’organisation paysanne contre 20 soit 40% de ceux qui ne trouvent pas le rôle
que joue cette structure.

Tableau N°10 : Répartition des enquêtés sur les relations entretenu entre les
maraichers et les nouveaux occupants des sites.

Variables Fréquence %
Relations amicales 25 50
Relations conflictuelles 25 50
Total 50 100

Source : Notre enquête, 2019.

Commentaire : A la lecture de ce tableau, on conclut que 25 sujets soit 50% d’enquêtés en


traitement des bonnes relations avec ceux qui construisent et 25 soit 50% d’enquêtés
entretiennent des relations licuides.

Analyse des résultats des enquêtes


~ 34 ~

Au terme de l’enquête menée dans le quartier et les résultats


recueillis, il se dégage ce qui suit :

 La majorité des enquêtés sont de sexe féminin, soit 60% de sexe


masculin. Leurs tranches d’âges varient entre 54 et 60 ans. Le niveau
d’instruction le plus élevé est du secondaire 48%, tandis que la
répartition en termes de profession exercée indique que 68% des
personnes interrogées sont des agriculteurs (Tableau 1,2,3 et 4).
 Il s’observe que 100% de ses maraichers considèrent le maraichage
comme le seul moyen de substance et unique source de revenu (tableau
5,6).
 Pour ce qui est de l’aménagement du site, 64% approuvent cet
aménagement du fait qu’en l’état l’empiètement du site constitue une
menace pour leurs activités de maraichage du fait que l’espèce se réduit
inexorablement. C’est pourquoi tous affirment que l’état Congolais n’a
pris aucune précaution pour sécuriser leurs site pourtant vital. Par
ailleurs, 72% d’enquêtés pensent qu’il n’y a pas existence d’une
structure pour les aider à résister aux menaces de activités illicites qui
restreignent l’espace maraicher, bien que les relations entre les
maraichers et les nouveaux propriétaires sont amicales (tableau 7,8,9 et
10).

En définitive, le site maraichage de l’ex-cimetière de BAHUMBU


dans la Commune de Kasa-Vubu est sous menace, en raison de la pression de
lotissement qu’exerce l’Etat.

CHAPITRE IV. PROJET DE DEVELOPPEMENT


~ 35 ~

4.1. Conception de projet

4.1.1. Problème

Non aménagement du site Téké Humbu (ex cimetière KASA-VUBU

4.1.2. Variables
- Existence des structures d’aménagement ;
- Disponibilité des bailleurs des fonds;
- Disponibilité des mains d’œuvres.
4.1.3. Contraintes

 Insalubrité du site ;
 Non intervention des autorités compétentes ;
 Mauvaise habitude de la population riveraine.
4.1.4. Alternatives

- Aménager les terrains par les techniques d’assainissement et


reboisement;
- Mettre en place un service de drainage ;
- Mettre en place une brigade de surveillance du site.
4.1.5. Analyse des alternatives

Critère Alternative 1 Alternative 2 Alternative 3


Faisabilité X X -
Validité X - X
Viabilité X X -
Total 3/3 2/3 1/3

Décision : Après avoir fait l’analyse profonde des alternatives précitées nous
présumons que la première est retenue comme meilleure des alternatives. Celle
qui consiste à aménager les terrains par les techniques d’assainissement et
reboisement, car elle est faisable, valide et viable.

4.2. Elaboration de projet


~ 36 ~

4.2.1. Titre du projet


Projet d’appui à l’aménagement du terrain Téké Humbu par les techniques
d’assainissement et reboisement.

4.2.2. But et finalité


 Le but et la finalité de ce projet est d’aménager les terrains par les
techniques d’assainissement et de reboisement en fin de lutter contre
l’insalubrité, le marécage et de prévenir la santé de la population.
4.2.3. Objectif général

 Contribuer à la lutte contre l’occupation anarchique des sites non


aménagés de la ville province de Kinshasa.
4.2.4. Objectifs spécifiques

 Aménager 2.5 hectares du site Téké-Humbu par les techniques


d’assainissement endéans 6 mois;
 Planter ou moins 100 arbres d’acacias dans site Téké-Humbu pendant 6
moins
4.2.5. Résultat attendus ( Au bout de 6 mois)

 Ou moins 2.5 hectares du site Téké-Humbu est aménagé par les


techniques d’assainissement;
 Ou moins 100 arbres d’acacias sont plantés;
4.2.6. Activités
 Accréditer le projet auprès des parties prenantes ;
 Rechercher le fonds ;
 Recruter les personnels ;
 Acheter les matériel ;
 Assainir le terrain ;
 Planter les acacias;
 Suivre et contrôler ;
 Evaluer.

4..2.7. Echéancier des activités


~ 37 ~

N ACTIVITES RESPONSABLE DUREE DEBUT FIN


o
S
1 Accréditer le X 1semaine 03-06-2020 09-06-2020
projet
2 Collecter le fonds X 1mois 10-06-2020 10-07-2020

3 Recruter les X 1semaines 11-07-2020 18-07-2020


personnels
4 Acheter les X 1 semaine 19-07-2020 26-07-2020
matériels
5 Assainir le X 2 mois 27-07-2020 27-09-2020
terrain
6 Planter les X 2 mois 28-09-2020 28-11-2020
acacias
7 Suivre et X 6 mois 03-06-2020 06-12-2020
contrôler
8 Evaluer le projet X 1semaine 29-11-2020 06-12-2020
~ 38 ~

4.2.8. DIAGRAMME DE GANTT

Activités Responsabl Durée mensuel


es Juin Juillet Août Septembr Octobre Novembre Décembr
e e
Accréditer le projet X
Collecter les fonds X
Recruter le X
personnel
Acheter les matériels X
Assainir et drainer le X
terrain
Planter les acacias X
Suivre et contrôler X
Evaluer le projet X
~ 39 ~

4.3. Budget
4.3.1. Analyse
a) besoin en ressources humaines

no Activités nombre Unité Normes Jr de Total jr


comptable travail de travail
1 Accréditer le projet 1 Semaine 1j=1jt 1s=6jt 6
2 Collecter les fonds 1 Mois 1j=1jt 1s=6jt 26
3 Recruter le 1 semaine 1j=1jt 1s=6jt 6
personnel
4 Acheter les 1 semaine 1j=1jt 1s=6jt 6
matériels
5 Assainir et drainer 2 Mois 1j=1jt 1m=26jt 52
6 Planter les acacias 2 Mois 1j=1jt 1m=26jt 52
7 Suivre et contrôler 6 Mois 1j=1jt 1m=26jt 156
8 Evaluer le projet 1 Semaine 1j=1jt 1s=6jt 6
Total 156
.

B) Besoin en salaire

N° Désignation Nombres Durée Cout unitaire Cout total en $


en $
1 Gestionnaire 1 6 mois 400,00 2400,00
2 Comptable 1 6 mois 300,00 1800,00
3 Ass projet 1 6 mois 300,00 1800,00
4 Ingénieur topographe 1 2 mois 300,00 600,00
5 Caissier 1 6 mois 250,00 1500,00
6 Agents 30 2 mois 4500,00 9000,00
d’assainissement
7 Agriculteurs 10 2 mois 2250,00 4500,00
8 Surveillant 1 6 mois 100,00 600,00
Total 22200,00
~ 40 ~

c) Besoin en frais généraux


no Désignation Durée Cout unitaire Cout total en $
en $
1 Consommables 6mois 50,00 300,00
informatiques
2 Eau et électricité 6mois 40,00 240,00
3 Fourniture de bureau 6mois 800,00 800,00
4 Loyer bureau 6mois 500,00 6000,00
5 Transport 6 mois 200,00 1200,00
6 Soins médicaux 6mois 100,00 600,00
Total 9140,00

d) besoin en équipements

no Désignation Quantité CU CT
1 Ordinateurs 2 500,00 1000,00
2 Imprimante 1 350,00 350,00
2 Chaises 6 10,00 60,00
4 Tables 3 25,00 75,00
5 Brouettes 30 50,00 1500,00
6 Bêches 30 10,00 300,00
7 Machettes 30 5,00 150,00
8 Bottes 30 10,00 300,00
9 Salopettes 30 10,00 300,00
Total 4035,00

Besoins en plantation

no Désignation Quantité CU CT
1 Plantules 100 1,00 100,00
2 Compostage 2 tonnes 400,00 800,00
3 Jalons 30 5,00 150,00
Total 1050,00
~ 41 ~

e) Besoin en évaluation et audit

no Désignation Durée Nombre CU CT (2 ans)


1 Audit 1 semaine 1 200,00 200,00
2 Evaluation 1semaine 1 250,00 250,00
Total 450,00

4.3.2. Budget récapitulatif

RECETTES en $ DEPENSES en $

1.1Apport local : 1. Dépenses d’investissement


10601,5625  Equipement : 4035,00$
Sous/total1 : 6566,5625
1.2 Apport extérieur
 Banque mondiale : 2. Dépenses de fonctionnement
31804,6875  Salaire : 22200,00$
 Frais généraux : 9140,00$
 Plantation : 1050,00$
 Evaluation et audit 450,00$
Sous/total 2 : 5531.25$
Imprévu 10% : 3687,5
Frais bancaires 5% : 1843,75

Total : 42406,25 Total : 42406,25

4.3.3. Viabilité du projet

a) Appropriation

Les bénéficiaires s’approprient du projet et s’y impliquent


activement afin d’améliorer les conditions socio-sanitaires.
~ 42 ~

b) Validité

La validité de ce projet se justifie dans le sens qu’il vise un objectif


celui de répondre positivement à l’aménagement du site.

c) Caution politique

Ce projet attire grandement l’attention des autorités politico-


administratives du faite qu’il s’insère dans la logique gouvernementale ville
propre (Kinshasa Bopéto).

d) Technologie adaptées

La technologie à utiliser est facile, simple et adaptée au contexte du


milieu et à l’environnement du projet.

e) Respect de l’environnement

L’exécution de ce projet respecte bien l’environnement et ne


présente aucun impact négatif sur l’environnement, mais ce projet contribuera
grandement sur la lutte contre le réchauffement climatique et protection de la
nature.

f) Implication des femmes et enfants

Ce projet associe considérablement les femmes au regard de la place


qu’elles occupent au sein de la société. Les enfants ne sont pas concernés dans
ce projet du fait qu’ils n’ont pas à l’âge requis pour travailler.
~ 43 ~

4.4. APPROCHE DU CADRE LOGIQUE

4.4.1. Ordinogramme des parties prenantes

Ministère
l’urbanisme et
habitant Autorités locales

ONG

Non aménagement du
terrain Téké Humbu

Bailleurs de

? fonds

Population
~ 44 ~

4.4.2. Tableau des parties concernées


Parties concernées Problèmes Craintes Contributions Gains

Initiatives déficientes de la Occupation anarchique des Promotion des initiatives Respect des
Autorités locales commune en matière de terrains non aménagés en matière de normes
l’urbanisme l’urbanisme urbanistiques
Ministère de l’urbanisme Manque des suivis sur Construction anarchique Mise en place une Application des
et habitant l’occupation terrains par la dans les sites non brigade de surveillance normes
population aménagés sur l’occupation des urbanistiques
terrains
ONG Mégestion des fonds Les sites non aménages Mettre en place un Exécution des
alloués à l’aménagement service d’audit et projets
des sites contrôle fonds d’aménagement
Sensibiliser la
Population Mauvaise culture Insalubrité généralisée population sur respecter Milieux assaini
environnementale de la culture
environnementale
Manque de crédibilité en Projets en caractères Mener un plaidoyer Projets en
Bailleurs de fonds vis-à-vis des ONG environnementaux non auprès des bailleurs des caractère
œuvrant dans le domaine financés fonds environnementaux
d’environnement Financés
~ 45 ~

4.4.3. Arbre à problèmes

Production des Production des Création des Taux élevé de


insectes nuisibles odeurs érosions Population exposée Apparition des
mortalité
nauséabondes en danger maladies

Détérioration du cadre de vie


Les poubelles incontrôlées Insalubrité généralisée

Non aménagement du terrain Téké


Humbu

Non application des normes


Prolifération des déchets Projet d’aménagement non financé
urbanistiques

Inscience de la Manque des


Désintéressement des Inexistence des Méfiance des bailleurs
population riveraine Mauvaise culture connaissances sur le
autorités locales organes des contrôles des fonds
site
~ 46 ~

4.4.4. Arbre des objectifs

Bel air Non existence des Disparition des


Population protégée Réduction des taux
Insectes expulsés érosions maladies d’origine des maladies
endémiques endémiques

Stations des décharges des déchets Milieu assaini Cadre de vie protégé
contrôlées

Aménagement du terrain Téké Humbu

Application des normes


Déchets rationnellement gérés Projet d’aménagement financé
urbanistiques

Prise de conscience Les autorités


Respect des Cultures Mise en place d’un Crédibilité auprès des Prise de connaissance
par la population préoccupées par
environnementales organe de contrôle bailleurs de site
l’aménagement
~ 47 ~

4.4.5. Arbre des stratégies

Bel air Non existence des Disparition des


Population protégée Réduction des taux
Insectes expulsés érosions maladies d’origine des maladies
endémiques endémiques

Stations des décharges des déchets Milieu assaini Cadre de vie protégé
contrôlées

Aménagement du terrain Téké Humbu

Application des normes


Déchets rationnellement gérés Projet d’aménagement financé
urbanistiques

Prise de conscience Les autorités


Respect des Cultures Mise en place d’un Crédibilité auprès des Prise de connaissance
par la population préoccupées par
environnementales organe de contrôle bailleurs de site
l’aménagement
~ 48 ~

4.4.6. Tableau des stratégies


Indicateurs Stratégie 1 Stratégie2 Stratégie 3
Gestion Application Aménagement du
rationnelle des des normes site
déchets urbanistiques

Appropriation X X X

Caution politique X X X

Validité - - X
Technologie adaptée - X X

Respect de X X X
l’environnement
Implication femme X X X
et enfant
Garantie - - X
économique
Garantie financière - - X

Efficacité X X X

Efficience X X X
Pertinence X X X

Impact X X X
Rentabilité - - X

Total 8/13 9/13 13/13

Décision Rejetée Rejetée Retenue


~ 49 ~

4.4.7. Cadre logique


Logique d’intervention Indicateurs objectivement Sources de vérification (S.V) Hypothèses
vérifiables (I.O.V)
Objectifs général:
 . Contribuer à la lutte contre - Nombre des sites non - Rapport du ministère de
l’occupation des sites non aménagés l’urbanisme te habitat
aménagés de la ville province de
Kinshasa

Objectifs spécifiques:
 Aménager 2.5 hectares du site
Téké-wumbu par les techniques - Nombre d’hectares - Rapport mensuel de La stabilité et la sécurité
d’assainissement endéans 6 aménagés ; service d’urbanisme de assurées dans la zone
mois; - Nombre d’acacias la commune de Kasa- d’intervention
 Planter ou moins 100 arbres plantés vubu ;
d’acacias dans site Téké-wumbu - Rapport d’activités du
pendant 6 moins projet ;
~ 50 ~

Résultat attendus
 Ou moins 2.5 hectares du site
Téké-wumbu est aménagé - Nombre d’hectares - Rapport d’enquête sur Les autorités compétentes
par les techniques aménagés ; terrain ; acceptent et s’impliquent
d’assainissement; - Nombre d’acacias - Rapport final du projet dans l’exécution du projet
 Ou moins 100 arbres plantés ;
d’acacias sont plantés;

Activités Moyens Couts (en $) La population bénéficiaire


 Accréditer le projet auprès des  Moyens humains Coût total du projet : accepte le projet
parties prenantes ;  Moyens matériels
 Rechercher le fonds ;  Moyens financiers 71234,625
 Recruter les personnels ;
 Acheter les matériel ;
 Assainir le terrain ;
 Planter les acacias;
 Suivre et contrôler ;
 Evaluer.

Fonds disponibles
~ 51 ~

4.4.8. Plan de trésorerie

libelle budget juin juillet Août septembre octobre novembre


Recette à reporter 11503,9583 5666,04167 8412,1875 2049,27083 6287,916667
Apport local 10601,56 10601,56
Apport
extérieur 31804,69 10601,56 10601,56 10601,56
Total 42406,25 21203,13 11503,9583 16267,6042 8412,1875 12650,8333 6287,916667
Dépenses
Equipement 4035 2017,5 2017,5
Salaire 22200 3700 3700 3700 3700 3700 3700
Frais généraux 9140 1523,33333 1523,33333 1523,33333 1523,333333 1523,33333 1523,333333
Plantation 1050 525 525
Evaluation 450 450
Imprévu 3687,5 614,583333 614,583333 614,583333 614,5833333 614,583333 614,5833333
Frais bancaires 1843,75 1843,75
Total 42406,25 9699,16667 5837,91667 7855,41667 6362,916667 6362,91667 6287,916667
Solde à reporter 0 11503,9583 5666,04167 8412,1875 2049,270833 6287,91667 0
~ 52 ~
4.4.9. Gantt financière

libelle budget juin juillet Août septembre octobre novembre


Recette à reporter 11503,9583 5666,04167 8412,1875 2049,27083 6287,916667
Apport local 10601,56 10601,56
Apport
extérieur 31804,69 10601,56 10601,56 10601,56
Total 42406,25 21203,13 11503,9583 16267,6042 8412,1875 12650,8333 6287,916667
Dépenses
Equipement 4035 2017,5 2017,5
3700
Salaire 22200
9140 1523,33333
Frais généraux
525 525
Plantation 1050
Evaluation 450 450
614,583333
Imprévu 3687,5
1843,75
Frais bancaires 1843,75
Total 42406,25 9699,16667 5837,91667 7855,41667 6362,916667 6362,91667 6287,916667
Solde à reporter 0 11503,9583 5666,04167 8412,1875 2049,270833 6287,91667 0
~ 53 ~

4.4.10. Plan de suivi et d’évaluation

Début projet suivi fin projet


03juin 2020 06 décembre 2020

Fin novembre- début décembre 2019 Evaluation finale

4.4.10.1. Suivi

Le suivi est une opération de gestion qui permet aux décideurs et aux
bénéficiaires du projet de connaitre l’état d’avancement du projet et de prendre
des mesures nécessaires pour bien continuer la mise en œuvre du projet afin
l’atteindre les objectifs assignés .

4.4.10.2. Evaluation

Une évaluation finale programmée pour la fin de l’exécution du projet.


Une délégation de personnes externes sera présente pour cette activité finale.

4.4.11. Organes

Trois principaux organes sont définis pour assurer la bonne gestion du projet :

 L’assemblée générale ;
 Le conseil d’administration ;
 Le secrétariat exécutif.
4.4.12. Triangle de gestion du projet

Gestionnaire de projet

Comptable Caissier
~ 54 ~

Le triangle de gestion assure la transparence dans la coordination,


l’exécution et l’enregistrement afin de faciliter l’évaluation. Cette forme de
gestion interdit que les trois fonctions puissent avoir des relations intimes, ni
familiales et aucun ne peut assurer deux fonctions à la fois.
4.4.13. Triangle du projet

Portée

Budget Durée

Pour la mise en place de ce projet, il y aura besoin d’ajustement qui se fera sur
base du triangle du projet en tenant compte de trois facteurs : le budget, la portée
et la durée car, le réajustement d’un facteur influence les autres.

 Portée : activités, objectif, travail ;


 Budget : finance de qualité permettra d’épargner l’excédent
 Durée : temps de qualité, décision non prises dans la précipitation.
4.4.14. Organigramme du projet

Assemblée générale

Conseil d’administration

Gestionnaire du projet

Caissier Comptable

Superviseur
~ 55 ~

ANNEXE
~ 56 ~

QUESTIONNAIRES D’ENQUETE

Questionnaires d’enquête sur l’impact socio-environnemental des


aménagements sur un site dit préserve : cas de l’ex-cimetière des KASA-
VUBU (BAHUMBU).

Madame, Mme, Mr, dans le cadre de la rédaction de nom travail de fin


de cycle de Graduat, nous sollicitons votre contribution en voulant bien répondre
aux questions de protocole d’enquête.

1. IDENTIFICATION DE L’ENQUETE
a) Sexe de l’enquêté
Masculin
Féminin
b) Age de l’enquête
18 – 25 ans
26 – 40 ans
41 – 55 ans
56 – 65 ans
66 et plus
c) Etat civil de l’enquête
Mariée
Union libre
Veuf (ve)
Divorcé (e)
Célibataire
d) Profession de l’enquêté
- Sans
- Maraichère
- Etudiant
~ 57 ~

- Agent de l’état
- Fonctionnement / agent d’entreprise
- Enseignement
- Liberal (marchant ambulant)
- Restaurateur
- Autre (à précise)

e) Questionnaire proprement dit

a. Que savez – vous de site maraichère de Kasa-Vubu


- Un ex-cimetière désaffecté
- Un terrain inoccupé
- Site autre fois marécageux
- Terrain abandonnée
- Autre réponse
b. Quel est l’affectation actuelle de ce site ?
- Centre maraichère formel
- Site maraichère informel
- Site caisse aux briquetiers
- Je ne sais pas exactement
- Autre (à préciser)
c. Pensez-vous que les légumes qui y poussent sont propre à être
consommée ?
- Je doute qu’ils sont bon à consommer
- Ils ont sans danger
- Autre (à préciser)
d. Qui est propriétaire de ce site ?
- Etat
- La Commune
- Autre ( à préciser)
~ 58 ~

e. Les personnes qui y pratiquent le maraichage, le font-elle avec une


autorisation ?
- Non
- Surement
- Je ne sais pas
f. ce site n’est-il pas un repaire de délinquant et des jeunes en rupture
familiale ?
- Oui,
- Non
g. Pratiquement pas car il n’y a pas de cachettes
- Non
- Je ne sais pas
h. Quel est le statut au futur de site
- Je ne sais pas
- On ne lui a pas encore donné une affectation
- On parle d’y aménager un tu autre
- Autre (à préciser).

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