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UNIVERSITE DE KINSHASA

FACULTE DES SCIENCES ET TECHNOLOGIES


MENTION SCIENCES ET GESTION DE L’ENVIRONNEMENT
B.P : 190 KINSHASA
Laboratoire de Systémique Biodiversité Conservation de la Nature et Savoirs Endogènes

GESTION DES AIRES PROTEGEES EN R.D. CONGO


CAS DU PARC DE LA VALLEE DE LA N’SELE

Par

NGELINGONO MUKE Josué


Gradué en sciences

Mémoire présenté et défendu en vue de


l’obtention du titre de licencie en sciences

Groupe : Environnement

Filière: systémique, biodiversité, conservation


de la nature et savoir endogène.

Directeur : Honoré BELESI KATULA


Professeur ordinaire

Année Académique 2020-


2021
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0. Introduction
Aujourd’hui, plus de 15% de la surface terrestre bénéficie d’une forme de
protection formelle, ces territoires sont appelés aires protégées (AP). Le premier parc
formellement reconnu, dans l’acceptation moderne du terme, fut celui du Yellowstone, en
Amérique du Nord en 1872 (Mooc, 2019).

Son classement découle de la volonté des pionniers américains de préserver un


paysage exceptionnel que la colonisation allait sans doute faire disparaître. Il s’agissait donc
de conserver la nature dans son état premier. Mais il existait évidemment déjà de nombreuses
formes de protection plus ou moins formelles. Par exemple, les sites naturels ayant un
caractère sacré ont été précurseurs de la conservation de la nature.

Mais en général, la protection d’espaces naturels répondait avant tout à un souci


d’utilisation ciblée, comme les réserves de chasses qui étaient destinées à certaines élites au
Moyen-Âge en Europe. Aujourd’hui, les données relatives aux aires protégées sont
regroupées dans une base de données mondiale dont l’acronyme en anglais est la WDPA pour
World Database of Protected Areas.

0.1. Rôle et fonctions des aires protégées


Aujourd’hui, les aires protégées sont reconnues comme un outil fondamental pour
parvenir à la conservation de la diversité biologique. Cela explique sans doute leur
progression spectaculaire en nombre et en surface au cours des dernières années. Ces aires
protégées conservent des espèces menacées, des écosystèmes spécifiques ou des milieux
rares, et tentent de préserver ces milieux dans un état, si possible naturel, ou du moins le
moins modifié possible.

0.2. Les aires protegées peuvent-elles faire face aux défis actuels de
conservation
Alors que le nombre d’aires protégées ne cesse de croître, la biodiversité, elle
continue à disparaître.

Parmi les raisons invoquées pour expliquer cette situation, on relève d’abord le
manque d’efficacité de certaines aires protégées, qui, parce qu’elles n’ont pas bien été mises
en place, parce qu’elles manquent de moyens, ou encore parce qu’elles sont mal gérées,
n’atteignent pas leurs objectifs de conservation.
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D’autres sont même purement virtuelles, ne représentant plus qu’un trait sur une
carte (« paper parks»).

Une autre raison couramment invoquée, porte sur le système d’aires protégées
globalement, et non plus sur les sites. Souvent incomplets (c’est-à-dire qu’ils n’englobent pas
tous les lieux où pourtant de forts enjeux de biodiversité existent), ils sont aussi en général
peu représentatifs et mal connectés.

0.3. Autres fonctions des aires protégées


Les fonctions des aires protégées vont, bien sûr, au-delà de leur simple (et essentiel)
rôle pour la conservation.

– Sensibilisation : Elles sont des lieux de récréation et de découverte de la nature et


permettent la sensibilisation du public, grand ou petit, aux enjeux de la conservation. C’est
une fonction essentielle et souvent sous-estimée alors que l’avenir de ces territoires dépend en
fait du soutien du plus grand nombre. En particulier des plus jeunes !

– Recherche : Elles offrent aussi des territoires relativement préservés pour conduire les
actions de recherche nécessaires à une meilleure compréhension du monde qui nous entoure.

– Ressources naturelles : Elles procurent des biens et des services comme des produits issus
de la forêt aux habitants se trouvant dans et autour des aires protégées, mais aussi ceux à
distance car elles ont un rôle dans l’épuration de l’eau qui les traverse, dans le maintien d’un
air dénué des pollutions humaines, etc.

– Barrière contre le changement climatique : Elles sont aussi des éléments d’atténuation des
changements climatiques et des laboratoires à ciel ouvert de l’évolution de la nature. Il y a
beaucoup à y apprendre sur la capacité des écosystèmes à s’adapter (résilience).

– Conservation de valeurs culturelles : Les aires protégées conservent aussi des sites de valeur
culturelle ou spirituelle – de plus en plus. Culture et nature s’entremêlent pour former la
valeur globale du territoire.

– Conservation de ressources futures. Ces territoires représentent l’engagement d’aujourd’hui


pour l’avenir, autrement dit la capacité de mettre de côté certaines ressources et richesses pour
les générations à venir et de répondre à leurs besoins potentiels en temps utile.
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0.4. Problématique
Notre problématique s’articule autour des questions suivantes :

 comment est-ce que les aires protégées sont gérées en RDC ?


 Quelles sont les espèces qu’on rencontre?
 Est-ce que la population autochtone des alentours bénéficie-t-elle des avantages ?
 Savoir si la gestion est monolithique ou collégiale ?
 Est-ce que la gestion du personnel est-elle bonne ?

0.5. Hypothèse de la recherche


Pour mieux mener cette étude, nous portons des hypothèses suivantes:

- La gestion des aires protégées en RDC pose problèmes ;


- Les bénéfices de la population autochtone des alentours sur la gestion du parc de la
vallée de la N’sele ne sont pas suffisamment respectés ;
- Satisfaction du personnel sur le modèle de gestion du parc de la vallée de la N’sele.

0.6. Objectifs.

0.6.1 .Objectif général

L'objectif global assigné à cette étude est d’évaluer la gestion des aires protégées de la
république démocratique du Congo sont gérées.

0.6.2. Objectifs spécifiques:

 Connaitre la gestion du parc de la vallée de la N’sele ;


 Vérification sur les avantages de la population autochtone des alentours du parc de la
vallée de la N’sele ;
 Proposer des stratégies pour une gestion durable du parc de la vallée de la N’sele ;
 Vérifier le modèle de gestion du personnel du parc de la vallée de la N’sele et
proposer un modèle tout en tenant compte des réalités sur terrain ;
 Répertorier quelques richesses du parc et savoir son importance dans le
développement du tourisme.
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0.7. Choix et intérêt du sujet


Au regard de ce qui se passe dans les aires protégées de la RDC, nous avons préféré de
mener la recherche à cette thématique scientifique en vue de savoir comment est-ce que les
aires protégées de la RDC sont gérées.

a. Intérêt scientifique

Les résultats du travail vont constituer une base des données pour ceux qui voudront
travailler dans ce domaine de la gestion des aires protégées.

B. Intérêt socio-environnemental

Ce travail aidera la population et le décideur de garder l’environnement au cœur du


social, de bien faire la gestion durable de nos aires protégées ainsi que l’amélioration des
conditions de la population autochtone des alentours.

C. Intérêt personnel

Ce sujet a été intéressant pour nous, parce que faisant allusion à nos ambitions de
devenir environnementaliste, car La gestion des aires protéger constitue un problème plus ou
moins importante .Nous envisageons trouver une panacée efficace qui aidera les générations
futures.

0.8. Méthodologie
La méthodologie utilisée dans cette étude est celle d’enquête par questionnaire. Le
questionnaire a été élaboré en fonction des données que nous avions voulues avoir comme
résultats. La recherche bibliographique nous a été d’une grande utilité afin d’affermir nos
connaissances sur la thématique choisie et nous a permis de situer avec précision le parc de
la vallée de la N’sele dans le temps et dans l’espace depuis sa création jusqu’à ce jour.

0.9. Délimitation spatio-temporelle


Le travail a été effectué dans le parc de la vallée de la n’sele, dans la période, allant du
16 février au 14 septembre 2022.
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0.10. Subdivision du travail


Hormis l’introduction et la conclusion, notre travail s’articule sur trois chapitres.

CHAP I .GENERALITE SUR LES CONCEPTS.

CHAPII .PRENSENTATION DU MILIEU, MATERIEL ET METHODES.

CHAPIII.RESULTATS ET DISCUTION.
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CHAPITRE I .GENERALITES SUR LES CONCEPTS.

I. DÉFINITION DES AIRES PROTÉGÉES


Les aires protégées sont de plus en plus nombreuses : plus de 200 000 aujourd’hui
couvrant plus de 20 millions de km². Elles sont de plus en plus complexes et fonctionnent
selon différentes catégories de gestion et modes de gouvernance. Il est donc nécessaire de
pouvoir clairement identifier ce qu’est ou ce que n’est pas une aire protégée, pour que les
outils, les savoirs et les pratiques développés spécifiquement pour leur gestion ou pour leur
gouvernance soient utilisés à bon escient. Dans les années 1930, les experts se penchent sur
les définitions des aires protégées afin de clarifier la terminologie employée pour désigner
toutes les zones protégées (MOOC, 2019).

De nombreux travaux ont suivi, et au fi des congrès mondiaux, la définition n’a


cessé de s’améliorer et s’est progressivement adaptée à l’évolution de ces territoires. La
définition actuellement en vigueur a été fiée en 2008 lors du congrès mondial de la nature,
organisé par l’UICN à Barcelone : Aire protégée: un espace géographique clairement défini,
reconnu, consacré et géré, par tout moyen efficace, juridique ou autre, afin d’assurer à long
terme la conservation de la nature et des services éco systémiques et des valeurs culturelles
qui lui sont associés.

– « Reconnu » Une aire protégée doit être reconnue à un certain niveau – local, national ou
international.

Cela ne veut cependant pas dire qu’il faut obligatoirement qu’il existe un texte, un décret ou
un arrêté par exemple. Une aire protégée peut ainsi tout à fait être reconnue par une autorité
traditionnelle (comme certaines aires communautaires ou encore des sites sacrés) ou par une
entité privée comme une ONG par exemple.

– « Géré » Cela veut dire que des décisions sont prises pour ce territoire et donc que cela ne
peut être un simple trait sur une carte, tels les fameux paper parks. Cependant, cela n’implique
pas forcément des interventions, la décision de gestion pouvant par exemple consister à laisser
l’écosystème sans aucune intervention humaine.

– « Conservation de la nature » C’est évidemment la notion la plus fondamentale de la


définition. Une aire protégée, c’est un territoire défini, reconnu et géré pour conserver la
nature. Il s’agit donc bien de préserver l’environnement comme un tout, in situ, et sur le long
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terme. Un zoo, par exemple, protège bien les animaux, mais hors de leur milieu, ce n’est donc
pas une aire protégée.

Autre exemple, un terrain militaire mis en défens pendant des années deviendra
riche en différentes espèces de faune et de flore, mais il reste un terrain militaire qui peut du
jour au lendemain être à nouveau utilisé comme tel.

Ce n’est donc pas non plus une aire protégée. En conclusion, une aire protégée est
un territoire avec certains attributs caractéristiques et dont l’objectif premier est la
conservation de la nature. Les territoires ne correspondant pas strictement à tous ces attributs
ne sont pas considérés comme des AP.

Mais les AP ne couvrent qu’à peine plus de 15% de la planète, d’autres zones
contribuent aussi, fort heureusement, à préserver la nature. Il est très important de bien
comprendre chaque terme et ce qu’il représente. Quelques-uns sont particulièrement
importants : définit, reconnu, géré et conservation de la nature.

– « Définit » Une aire protégée, c’est un territoire que l’on peut identifier, dont on sait où il
commence et où il finit. Cela veut donc dire que l’on peut identifier ses limites, mais cela ne
requiert pas forcément un marquage, une signalisation ou une clôture

Parfois d’ailleurs, il peut être difficile de suivre les limites d’un parc, en
particulier lorsqu’elles sont associées à des éléments naturels comme une rivière ou une forêt
qui peuvent évoluer avec le temps. Le Parc national de l’Ankarana, à Madagascar, une des
200 000 aires protégées existant à ce jour

I.2. Catégorie de l’uicn pour les aires protégées.


CATÉGORIE I : Protection intégrale /a: réserve naturelle intégrale

Aires protégées qui sont mises en réserve pour protéger la biodiversité et les
caractéristiques géologiques/géomorphologiques, où les visites, l’utilisation et les impacts
humains sont strictement contrôlés et limités pour garantir la protection des valeurs de
conservation.

Objectif: conserver les écosystèmes exceptionnels au niveau régional, national ou mondial, les
espèces et/ou les caractéristiques de la géo diversité : ces caractères distinctifs auront été
formés principalement par des forces non humaines et seraient dégradés par tout impact
humain sauf très léger.
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CATÉGORIE I : Protection intégrale /b: zone de nature sauvage

Vastes aires intactes ou légèrement modifies qui ont conservé leur caractère
naturel, sans habitations humaines permanentes ou significatives, qui sont protégées aux fis de
préserver leur état naturel.

Objectif : protéger à long terme l’intégrité écologique d’aires naturelles qui n’ont pas été
modifiés par des activités humaines importantes, dépourvues d’infrastructures modernes, et
où les forces et les processus naturels prédominent, pour que les générations actuelles et
futures aient la possibilité de Connaître de tels espaces.

CATÉGORIE II : Parc national

Vastes aires naturelles ou quasi naturelles mises en réserve pour protéger des
processus écologiques, ainsi que les espèces et les caractéristiques des écosystèmes de la
région, qui fournissent des opportunités de visites de nature spirituelle, scientifique, éducative
et récréative, dans le respect de l’environnement et de la culture des communautés locales.

Objectif: protéger la biodiversité naturelle de même que la structure écologique et les


processus environnementaux sous-jacents, et promouvoir l’éducation et les loisirs.

CATÉGORIE III : Monument ou élément naturel

Territoires mis en réserve pour protéger un monument naturel spécifique, qui peut
être un élément topographique, une montagne ou une caverne sous-marine, une caractéristique
géologique telle qu’une grotte ou même un élément vivant comme un îlot boisé ancien.

Ce sont généralement des aires protégées assez petites et elles ont souvent
beaucoup d’importance pour les visiteurs.

Objectif : protéger des éléments naturels exceptionnels spécifiques ainsi que la biodiversité et
les habitats associés.

CATÉGORIE IV: Aire de gestion des habitats ou des espèces.

Elles visent à protéger des espèces ou des habitats particuliers, et leur gestion
reflète cette priorité. De nombreuses aires protégées de la catégorie IV ont besoin
d’interventions régulières et actives pour répondre aux exigences d’espèces particulières ou
pour maintenir des habitats, mais cela n’est pas une exigence de la catégorie.

Objectif : maintenir, conserver et restaurer des espèces et des habitats.


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CATÉGORIE V: Paysage terrestre ou marin protégé.

Une aire protégée où l’interaction des hommes et de la nature a produit, au fin du


temps, une aire qui possède un caractère distinct, avec des valeurs écologiques, biologiques,
culturelles et panoramiques considérables, et où la sauvegarde de l’intégrité de cette
interaction est vitale pour protéger et maintenir l’aire, la nature associée ainsi que d’autres
valeurs.

Objectif : protéger d’importants paysages terrestres ou marins, la nature qui y est associée,
ainsi que d’autres valeurs créées par les interactions avec les pratiques de gestion
traditionnelles.

CATÉGORIE VI : Aire protégée avec utilisation durable des ressources naturelles.

Les aires protégées de la catégorie VI préservent des écosystèmes et des habitats,


ainsi que les valeurs culturelles et les systèmes traditionnels de gestion qui y sont associés.
Elles sont généralement vastes, et la plus grande partie de leur superficie présente des
conditions naturelles. Une certaine proportion y est soumise à une gestion durable des
ressources naturelles ; et une utilisation modérée des ressources naturelles, non industrielle et
compatible avec la conservation de la nature, y est considérée comme l’un des objectifs
principaux de l’aire.

Objectif : protéger des écosystèmes naturels et utiliser les ressources naturelles de façon
durable, lorsque conservation et utilisation durable peuvent être mutuellement bénéfiques.

I.3 .Quatre grands types de gouvernance


– Gouvernance étatique : les aires protégées sous l’autorité du gouvernement (soit au niveau
local/national, soit au niveau supranational).

– Gouvernance partagée : les aires protégées sous l’autorité de plusieurs parties prenantes.

– Gouvernance privée : les aires protégées sous l’autorité du secteur privé (généralement les
propriétaires des terres ou des ressources naturelles concernées).

– Gouvernance communautaire : les aires protégées sous l’autorité des peuples autochtones ou
des communautés locales sédentaires et/ou mobiles avec des droits coutumiers et/ou légaux.

Des organes gouvernementaux sous-nationaux peuvent aussi être en charge de ces


fonctions et/ou être propriétaires des terres et des ressources des aires protégées. Dans certains
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cas, le gouvernement conserve le contrôle d’une aire protégée, il décide des objectifs de
gestion de l’aire mais en délègue la planification et/ou les tâches quotidiennes à une
organisation paraétatique, à une ONG, à un opérateur privé ou à une communauté.

Dans un cadre juridique de gouvernance d’État, il peut s’agir, ou non, d’une


obligation légale d’informer ou de consulter les parties prenantes avant d’instaurer des aires
protégées et de prendre ou d’appliquer des décisions concernant leur gestion. Les approches
participatives sont de plus en plus fréquentes et elles sont souhaitables. Les délégations de
responsabilité/service public varient aussi selon les pays et le niveau de déconcentration
rencontré. (Gestion des aires protégées en Afrique Geoffroy Mauvais, Sylvie Goyet, Paul
Ndiaye et Paul Ouédraogo 2019).

I.4 Aires protégées privées


La gouvernance privée comprend les aires protégées contrôlées et/ou dont la
propriété est détenue par un particulier, une coopérative, une ONG ou une société, gérées à
des fins lucratives ou non. Les aires acquises par des ONG explicitement pour la conservation
en sont des exemples typiques.

De nombreux propriétaires particuliers pratiquent aussi la conservation par respect


pour la terre et par souci de préserver des valeurs esthétiques et écologiques. Des mesures
d’incitation, comme des profits tirés de l’écotourisme et de la chasse ou une réduction
d’impôts et de taxes, encouragent souvent ce type de gouvernance.

Dans tous ces cas, l’autorité sur la gestion de l’aire protégée et de ses ressources
revient aux propriétaires/ privés qui déterminent l’objectif de la conservation, développent des
plans de gestion et restent maîtres des décisions, pour autant qu’elles respectent la législation
concernée. Cette forme de gouvernance est actuellement en progression en Afrique, mais elle
nécessite un cadre réglementaire incitatif pour jouer pleinement son rôle et permettre
l’extension significative du réseau des aires protégées dans un pays.

I.5. Aires protégées communautaires


Ce type de gouvernance comprend deux sous-ensembles principaux:

– les aires et territoires des populations autochtones établis et gérés par ces populations ;

– les zones de conservation communautaire, créées et gérées par les communautés.


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Ces sous-ensembles, qui peuvent ne pas être nettement distincts, s’appliquent tant
à des populations qu’à des communautés sédentaires et nomades. L’UICN définit ce type de
gouvernance comme : « Des aires protégées où l’autorité et la responsabilité de la gestion sont
confiés aux peuples autochtones et/ou aux communautés locales sous diverses formes
d’institutions ou de réglementations coutumières ou juridiques, formelles ou informelles. »

Ces aires peuvent être relativement complexes : différents peuples ou


communautés autochtones peuvent être responsables de la même aire à différentes périodes,
ou de différentes ressources dans la même aire. Les réglementations s’entremêlent avec des
valeurs culturelles et spirituelles, et le droit coutumier et les organisations qui gèrent les
ressources naturelles ne bénéficient pas toujours de la reconnaissance statutaire légale ou d’un
pouvoir disciplinaire. Dans d’autres cas, cependant, les peuples autochtones et/ou

Les communautés locales sont pleinement reconnues comme les autorités en


charge d’aires protégées par l’État ou possèdent un droit légal sur la terre, l’eau ou autres
ressources. Quelle que soit la structure, les accords de gouvernance exigent que l’aire sous le
contrôle des peuples autochtones et/ou des communautés locales, ait des institutions et des
réglementations identifiables responsables de l’atteinte des objectifs de l’aire protégée.

I.6 Gouvernance partagée


Des mécanismes et des processus institutionnels complexes sont utilisés pour
partager l’autorité et les responsabilités de la gestion entre une pluralité d’acteurs,
gouvernementaux et/ou non gouvernementaux (formellement et informellement) habilités. La
gouvernance partagée, appelée aussi Co-gouvernance, se présente sous diverses formes selon
que le niveau de partage des décisions est plus ou moins fort. Par exemple, dans la gestion
collaborative, l’autorité décisionnelle et la responsabilité sont confiés à un organisme, mais
celui-ci est tenu, par la loi ou par décision politique, d’informer ou de consulter les autres
parties prenantes. Dans une gestion conjointe, divers acteurs siègent dans un organe de
gestion qui possède l’autorité et la responsabilité décisionnelles.

Le niveau de partage de la responsabilité est donc plus important. Les décisions


peuvent, ou pas, exiger un consensus. Une forme particulière de gouvernance partagée a trait
aux aires protégées transfrontalières, qui impliquent au moins deux gouvernements et parfois
d’autres intervenants locaux. L’étude conduite par le PAPACO en Afrique, montre qu’il est
relativement difficile de trouver des exemples de gouvernance partagée qui remplissent tous
les critères de cette forme de gouvernance. On observe plutôt un des trois autres types, un peu
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hybrides, en ce sens qu’ils associent de toute façon différents acteurs, sans pour autant aller
jusqu’au partage des décisions et des processus, des politiques et auprès des bailleurs
internationaux.

– Créer des AMP en haute mer. Cibler des écosystèmes, qui ne sont pour le moment que très
peu mis en protection.

– Financement. Trouver les moyens nécessaires pour mettre en œuvre des plans de gestion.

I.7 Tourisme dans les zones protégées impacts du tourisme sur les aires
protégées.
– Impacts positifs : le tourisme peut apporter des financements pour l’aire protégée et les
communautés, concourir à sensibiliser les visiteurs et les populations, et maintenir le paysage.

– Impacts négatifs : en termes de pollution, de dégradation, le tourisme peut faire appel à des
besoins en ressources importants, en eau, en nourriture, en espace.

– Impacts culturels et sociaux: le tourisme a des répercussions importantes sur les


populations, et les communautés.

I.8. Différentes tendances touristiques


On distingue cinq catégories d’activités touristiques :

– Le tourisme de haut à très haut de gamme : recherché pour générer des fonds. Les impacts
environnementaux sont mitigés, et les bénéfices sont souvent renvoyés vers l’étranger.

– Le tourisme moyen, bas de gamme : intéressant financièrement pour l’aire protégée, il


génère beaucoup de revenus issus des droits d’entrée des concessions, mais il est aussi très
impactant sur l’environnement.

– Le tourisme écologique et/ou responsable : il peut créer des emplois pour les communautés.
L’impact sur le milieu est faible, et des bénéfices directs et indirects pour les communautés
sont générés. Ce tourisme peut être très fluctuant, et il faut un partenaire technique solide.

– Le tourisme communautaire : des emplois directs sont créés, l’impact sur le milieu est
faible, et des bénéfices directs et immédiats vont aux populations. Il s’agit souvent de
tourisme de petite échelle, avec un besoin fort d’accompagner les communautés.

– Le tourisme scientifique : il est peu développé dans les aires protégées, mais peut être très
rentable. Il nécessite des investissements importants.
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I.9. Rôles du gestionnaire d’aires protégées en matière de tourisme


– Un rôle d’incitation : le gestionnaire doit inciter au développement d’un écotourisme
durable, souvent complémentaire pour les communautés et les populations locales.

– Un rôle de prévention et d’accompagnement du développement touristique. Il s’agit


d’anticiper et de réduire les risques et les impacts ; on conduira alors des études d’impacts,
une étude de capacité de charges pour être sûr que l’aire protégée peut accueillir un nombre
suffisant de touristes, un plan d’affaires afin d’anticiper les risques, et gérer les conflits entre
les groupes d’acteurs.

– Un rôle financier ; capter une partie des revenus du tourisme pour l’aire protégée.

RETOMBÉES FINANCIÈRES POUR L’AP

Les revenus issus du tourisme sont de quatre ordres.

– droits d’entrée dans les aires protégées, dont les montants sont très variables ;

– redevances sur les activités ;

– redevances sur les concessions hôtelières, et les activités annexes et sources de revenus pour
les communautés ;

– l’artisanat, les produits locaux, le guidage, etc


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CHAPITRE II : PRÉSENTATION DU MILIEU

II.1 SITUATION GÉOGRAPHIQUE


Le Parc de la vallée de la N'sele se trouve dans la ville de Kinshasa précisément dans la
commune de Maluku à 50km de la gare-centrale de la ville. Il couvre une étendue de 20 000
ha et 53 km de périmètre avec ces coordonnées 4°15'25.39''S et 15°37'48.63"E.

Avec une entrée principale (Gâte One) dont (4°23'46.83"S et 15°40'16.28"E) il est limité par
ces différents points dont :

- Au Nord : par la route nationale une (N°1) ;

- Au Sud : par les villages de Kindombo, kindundu, Mangweme et Matu et le plateau


des Bateke.

- A l’Est : par le plateau des Bateke ;

- A l'Ouest : par le Camp militaire Kibomango, le site de Nganda Yala et le quartier


Kinkole.

II.2. Historique et création du pvns


Le joyau Parc animalier fut créé par l'ancien président, le sénateur à vie Joseph
KABILA KABANGE. Il est ouvert au public en 2018. C’est un cadre naturel et sauvage, une
aire protégée à la conservation de la faune et de la flore. Il propose des activités de détente et
de divertissement au public (touristes).

Ouvert au public le 02 Juin 2018, le Parc de la vallée de la N'sele fut créé en 1998
avec la vision de créer une Ferme. C’est en 2013 que l'idée de la création de la Réserve
Naturelle est venue. Dès lors, le propriétaire à amorcer le processus d'acquisition des terres
supplémentaires et établir contact avec :

L’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN), les Parcs


Nationaux du Botswana, les Parcs Nationaux de la Namibie et les Parcs Nationaux du
Zimbabwe ; avant de passer à la même année à l'évaluation de l'habitat et des ressources pour
les herbivores. En voici la chronologie de l'évolution du Parc de la vallée de N'sele qui se
présente de la manière suivante :

➢ En 1998 : Acquisitions des terres ;


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➢ En 1999 : Constructions des hangars, Dépôts et logements des travailleurs ;

➢ 2002 - 2007 : Construction des Porcheries/ écuries ;

➢ 2010- 2017 : Création des Lacs artificiels ;

➢ 2012-2018 : Construction de la dorsale, Nivellement, Ouvrages,

Asphaltage et Signalisation ;

➢ En 2014 : la CITES approuve l'achat des espèces sélectionnées, mise aux

normes de la réserve naturelle et agrément officiel du ministère de


l'agriculture ;

➢ En 2016 : Évaluation du site par Super Gammes Dealers sur les points

(habitat, eau, ressources alimentaires, transfert d'expertise);

➢ 2017-2018 : Création de la plateforme Ndeke ;

➢ En Mai 2017 : Arrivée des premiers animaux ;

➢ En Mai 2018 : Arrivée des premiers fauves ;

➢ En Juin 2021 : Inauguration des nouvelles activités.

II.3. Mission du pvns


- Conservation de faune et flore, et au besoin recourir aux techniques de réintroduction
des espèces menacées. Conserver l'intégrité écologique de leurs habitats naturels,
maintenir les écosystèmes dans un bon état de conservation, et prévenir où corriger les
dégradations qu'ils pourraient subir.

- Promotion d’énergies renouvelables pour un parc plus propre et ecologique;

- Développement du tourisme écologique ;


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- Contribution au développement durable.

II.4. OBJECTIFS DU PVNS


✓ Conservation de la Nature
Le joyau Reserve Naturelle agit pour le pays et la planète. Il poursuit les objectifs suivants :

1. Conservation de la Nature : Initier une conscience et des gestes respectueux de


l’Environnement ;

2. Education : Sensibiliser à la protection de l’eau, qui est aujourd'hui une ressource


particulièrement vulnérable. Sensibiliser à la diversité des formes végétales, en
particulier celle des arbres, et apprendre à mieux les connaitre pour mieux les gérer ;

3. Développement Durable : le Parc agit sur trois aspects : social, économique et


environnemental ;

4. Energies Renouvelables : Etre autonome en termes d’énergie.

II.5. Cadre mésologique

II.5.1. Le climat

Le parc de la vallée de la N’sele bénéficie globalement du même climat régional


de la ville province de Kinshasa. Le parc possède un climat de savane avec hiver sec
(Tropical) du type AW selon la classification de Koppen Geiger.

Sur l’année, la température moyenne à Kinshasa est de 23°C et les précipitations annuelles
sont en moyennes de 1273,9 mm.

II.5.2. Hydrographie

L’ensemble du domaine forestier de parc de la vallée de la N’sele appartient


entièrement au bassin hydrique de la rivière N’sele, qui est un un affluent du fleuve Congo.
Elle traverse le parc du nord-est au sud-ouest. 40 sources d’eau se jettent dans la rivière
N’sele et constituent son réseau hydrique.
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Figure 1 illustrative du lac artificiel

II.5.3. Condition édaphique (Relief et sol)

Comme le nom l’indique le relief du PVNS est dominé par une vallée bornée des
multiples collines et montagnes. Le parc de la vallée de la N’sele présente les mêmes
caractéristiques reconnues au sol de la ville de Kinshasa. D’après SYS (1961), les sols de la
ville de Kinshasa sont classés de la manière suivante : ordre kaolisols, sous ordre hydro-
xérokalosols et grand groupe arénoferrals.

Il est essentiellement couverts de sol sableux du sable- ocre du système Kalahari


et ces sols ont un pouvoir agronomique très limité et conviennent à la culture des plantes
ligneuses.
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Figure 2 illustrative du relief

II.5.4. Végétation

Compte tenu de la du PVNS, ce dernier constitue des savanes boisées, herbeuses,


arbustives, arboresantes, des forets secondaires et des forêts denses à basse altitude.

Figure 3 illustrative de la végétation

II.5.5. Faune

Le parc dispose des quelques espèces fauniques protégées à savoir :

● Felidae : Lion et serval primate ;


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● Hominidae : chimpanzés et bonobos ;

● Cercropithécidae : Cercopithèques et Babouins ;

❖ Pachydermes

● Elephantidae : Eléphants ;

● Rhinocerotidae : Rhinocéros ;

● Hipppopotamidae : Hippopotames ;

❖ Reptile : Serpents, Varans, Crocodiles et Tortues ;

● Equidae : Zèbres, Cheval et Ane ;

● Bovidae : Waterbuck, Gnou Bleu, Gnou Noir, Oryx,

Bubale, Damalisque, Impala, Kudu, Eland du cap, Lechwe,


Buffle, Nyala, Hipportrague noir, Sitatunga et Céphalophe ;

● Camelidae : Dromadaire et Alpaga ;

❖ Rongeurs : Cavidae : Marra ;

● Hystricidae : Porc épic ;

❖ Oiseaux

Gallinacae : Dindon ;

● Anatidae : Cygne, Céreopse cendré et Oie des moissons ;


20

● Phasianidae : Paon et Paon du Congo ;

● Gruidae : Grue couronnée et Grue cendrée

● Psittacidae : Perroquet gris.

Retenons que certaines espèces citées ci-haut ne sont pas encore officialiser,
c’est-à-dire elles ne sont pas mises à la disposition de tout le monde surtout pour les visiteurs,
et d’autres espèces sont en cours d’identification.

II.6. Actions anthropiques


En effet, vu l’explosion démographique croissante, le PVNS subi un peu de
pression par les populations riveraines, qui voient leurs besoins alimentaire et énergétique
montés en flèche.

Les populations riveraines du parc y pratiquent le braconnage. Donc elles tuent les
animaux pour leur survie. Le système d’abattage d’arbres pour servir à la production du
charbon de bois et de bois de chauffe demeure toujours comme une forte menace de ladite
population au sein du PVNS.

II.7. Service administratif


Le parc de la vallée de la N’sele est un domaine privé se trouvant sous la gestion
d’une association sans but lucratif dénommée Initiative Ecologique et Biodiversité pour le
Congo

« IEBDCO » en sigle. Il est donc classé dans le type de gouvernance B.

Cette figure montre les 4 aires protégées qui sont sous la gestion de L’IEBDCO en RDC.

➢ Parc de la vallée de la N’sele à Kinshasa (parc pilote) ;

➢ Parc de l’ile de Mateba à Boma (Kongo-Central);

➢ Parc de Kimilyango dans la province de Tanganyika ;


21

➢ Parc de Kashamata à Lubumbashi.

II.8. ORGANIGRAMME

COORDONATEUR DE L’IEBDCO

Parc de la Vallée de la N’sele

ADMINISTRATEUR DIRECTEUR GENERAL

ASSISTANTE DE DIRECTEUR GENERAL


DIRECTEUR GENERAL

CONSERVATEUR
PRINCIPAL
22

Fig. 4. Structure d’organisation du PVNS

➢ Opérations : Ressources humaines (Administration et Chef du personnel), Finance

(caisse et Comptabilité), Logistique (Achat, ravitaillement et transport), Technique


(Garage, Infrastructure et Aménagement) et NTIC (Réseau, Système et Helpdesk) ;

➢ Conservation et Sécurité : Rangers (lutte anti braconnage, Postes d’observation) et

sécurité (clôture), Nurserie (primates et félins), Vétérinaires (centre vétérinaire) et V.


Surveillance Monitoring IT ;

➢ Scientifique : Chercheurs (faune et flore), Chercheurs internationaux, Laboratoires et

Stage ;

➢ Tourisme : Ugunduzi(accueil, Guidage et équitation) Cap Aventures et Loisirs

(accueil, Tyrolienne, kayak/pédalos, Cyclos VTT, mini-golf, piscine et randonnée),


Gazebo (bar, restaurant et cuisine), Lodge(accueil, VIP lodge et safari lodge), Mont
Ndeke(accueil, restaurant, lounge bar et discothèque) et Vol du Faucon(accueil, bar,
mega zipline) ;

➢ Consommation et Médias : Site Web, Point Focal et Réseaux sociaux ;

➢ Développement Durable : Energies Renouvelables (solaire, Biomasse et hydro

électricité) Station de pompage (Ngana et Impilu) et Centre de santé.


23

II.9. Carte du parc de la vallée de la N’sele

Source : Cartographie réalisée par l’ICCN Septembre 2020

CHAPITRE III : PRESENTATION DES RESULTATS DE L’ENQUETE


ET PROPOSITION DES SOLUTIONS

III.1.Presentation des résultats de l’enquête.


Tableau1 : Bénéfices socioéconomiques du peuple autochtone
Fréquences Pourcentage
Non 27 90
Valide Oui 3 10
Total 30 100
24

Les résultats du tableau 1 de nos enquêtés sur les avantages socioéconomiques de la


population autochtone révèlent que 90% de la population ne bénéficient pas des avantages
socio-économiques du parc, soit 10% bénéficient.

Tableau 2 : connaissance sur l’appartenance des aires protégées


Fréquences Pourcentage
Oui 28 93 .3
Valide Non 2 6.6
Total 30 100
Après nos enquêtes dans le tableau la question sur de savoir si le parc est une aire protégée
privé 93.3 % savent que c’est un parc privé et 6.6 % ne le savent.

Tableau 3 : Participation des populations dans la gestion des aires protégées


Fréquences Pourcentage
Oui 21 70.0
Valide Non 9 30.0
Total 30 100.0
Les valeurs reprises dans ce tableau laissent apparaitre que 70% de nos enquêtés sont
impliqués dans la gestion du parc, soit 30% ne sont pas impliqués.

Tableau 4 : Avis des enquêtés sur les braconnages


Fréquences Pourcentage
Oui 27 90.0
Valide Non 3 10.0
Total 30 100.0
Il ressort de ce tableau que 90% de nos enquêtés affirment qu’il y a des braconniers dans le
parc, suivi de10% refuse cet hypothèse.

Tableau 5 : Avis des enquêtés sur les charbonniers

Fréquences Pourcentage
Oui 24 80.0
Valide Non 6 20.0
Total 30 100.0
Il ressort de ce tableau que 90% de nos enquêtés affirment qu’il y a des charbonniers, suivi de
10% de nos enquêtés refusent cette l’hypothèse.

Tableau 6 : Présence des braconniers dans le parc


Fréquences Pourcentage
25

Chômage 8 26.0
Manque d’information sur le parc 5 26.7
Revendication de la gestion non participative 8 16.6
Valide Revendication des terres 0 0
Pauvreté 9 30.0
Total 30 100.0
Il convient de signaler du tableau 7 que 30% des personnes affirment qu’il y a la présence des
braconniers et charbonniers au sein du parc, suivi de 26.7% de manque d’information, soit
26% manque d’information au sein du parc, et16.6% de nos enquêtés revendiquent la non
implication, et 16.6% et 0% revendiquent des terres.

Tableau 7 : Bénéfices de la population autochtone par rapport à l’initiative de la


conservation

Fréquences Pourcentage
Création d’emplois 18 60.0
Construction d’école 8 26.6
Electrification 0 0
Valide Construction des hôpitaux 0 0
Construction des routes 4 13.3
Total 30 100.0
Les résultats de ce tableau laissent constater que 60% de nos enquêtés bénéficient d’emplois
au sein du parc, suivi de 26,6 de nos enquêtés affirment avoir bénéficié des dons de
construction des écoles, routes et hôpitaux, soit 13,3% bénéficient l’électrification.

Tableau 8 : Existence des conflits entre population et gestionnaire du parc de la vallée de


la N’sele
conflits entre la population local et les gestionnaire du parc de la vallée de la N’sele
Fréquences Pourcentage
Oui 12 40.0
Valide Non 18 60.0
total 30 100
26

Les valeurs reprises de ce tableau laissent constater que 60% de nos répondants
affirment qu’il y a l’existence des conflits entre population et gestionnaires, suivi de 40% de
nos enquêtés ne savent pas.

Tableau 9 : Implication des populations dans la gestion du parc de la vallée de la N’sele

Fréquences Pourcentage
Oui 6 20.0
Valide Non 24 80.0
Total 30 100.0

Il ressort de ces résultats que 80% de nos enquêtés affirment qu’ils ne sont pas impliqués dans
la gestion du parc de la vallée de la N’sele, suivi de 20% de nos enquêtés sont impliqués dans
la gestion.

Tableau 10 : Recettes générées par le site de la vallée de la N’sele


Fréquences Pourcentage
Oui 7 23.3
Valide Non 23 76.6
Total 30 100

Il sied de signaler que les résultats de ce tableau montrent que 76,6% de nos enquêtés ne
bénéficient pas des recettes générées tirées de ce site, suivi de 23% disent qu’ils bénéficient
des recettes tirées de ce site.

III.2. Les Solutions alternatives pour éviter la pression


L’air atmosphérique, laquelle est indispensable à l'épanouissement des organismes
vivants aérobies, non seulement pour amorcer la fermentation de la matière organique, mais
aussi pour la respiration des organismes vivants aérobies. La forêt en tant que mère
nourricière biologique, fournie des biens et services en faveur de l'humanité en l'occurrence la
production des matières ligneuse et non ligneuse, protection des versants et les recyclages des
substances nutritives. Néanmoins, à l'ère actuelle, la forêt connait une connotation de centre
de renforcement de l'ozone stratosphérique laquelle est, indispensable à la vie humaine.

Au égard de ce qui précède, les Nations-Unies, via le Programme des Nations Unies
pour l'Environnement (PNUE, voir protocole de Kyoto et même le sommet de la Haye),
pensent que la lutte contre le réchauffement et le changement climatique repose sur les
plantations d'arbres qui seront destiné à fixer le dioxyde de carbone. Les forêts constituent les
27

puits de carbone destinés à compenser les émissions de dioxyde de carbone qui proviennent
des différentes activités anthropiques.

Un hectare de forêt tropicale stocke en moyenne 120 tonnes de carbone dans la


biomasse aérienne et entre 30 à 90 tonnes pour un hectare de forêts tempérées (ARNOULP P,
cité par Motezo zonde dans son travail de mémoire). Par conséquent, développer la forêt,
réduirait l'effet de serre et parait bénéfique sur le plan écologique et social.

Ainsi donc, les solutions de rechange pour pallier aux pressions anthropique sont :

- la création d'une forêt artificielle dans les périphéries du Domaine ;

- la réalisation des micro-projets relatif à la zootechnique et à la pisciculture ;

- la collaboration étroite entre les acteurs de la conservation de l'ICCN (éco-gardes) et

la population locale ;

- l'implication de la population locale dans la gestion de l'aire protégée ;

- le renforcement des capacités des acteurs de conservation de la nature en matériel

D’ordonnancement.

III.2.1.Approche biologique

L'approche biologique est une des techniques stratégiques (résultat de nombreux


sommets des Nations-Unies) prise lors des sommets des Nations-Unies aussi bien sur la
désertification que sur le changement climatique pour pallier aux différentes modifications
biologiques et physiques de l'environnement. Cette approche biologique vise la plantation des
essences forestière à croissance rapide, dans le but de promouvoir la séquestration des
carbones atmosphériques et de compenser les pertes par la déforestation des écosystèmes
forestiers. Cette approche s'axe sur le choix des essences forestières à planter sur une
superficie déboisée, en vue de contribuer à l'équilibre climatique (micro-climat).La création
d'une forêt artificielle dans les périphéries du Domaine constitue l'une des stratégies et
solutions prises pour pallier non seulement aux différentes pressions anthropiques dans le
domaine et réserve naturelle. Mais également pour promouvoir l'exploitation des matières
ligneuses et non ligneuses de ces essences artificielles.
28

III.2.1.1. Choix des Essences


Le choix des essences est une stratégie sélective et indispensable prise pour pallier aux
problèmes de la carbonisation qui rongent une aire protégée .Cette technique sélective
consiste à déterminer des essences forestières à croissance rapide lesquelles conviennent à la
formation de la forêt artificielle de par leur utilité sur le plan écologique ainsi que leur taille. Il
convient cependant de signaler que, le choix de ces espèces végétales constitue aussi bien le
thermomètre qu'un indicateur de la pullulation des espèces forestières à croissance rapide de
l'écosystème forestier, laquelle visera la production des produits forestiers ligneux ainsi que
non ligneux.

Outre ce qui précède, le critère des espèces végétales constitue l'une des cuirasses
stratégiques, non seulement dans le but de promouvoir la gestion durable des ressources
naturelles d'une aire protégée, mais également pour l'épuration de l'air atmosphérique ainsi
qu'à la lutte contre le réchauffement climatique. Parmi les essences sélectionnées, nous
avons : (Ntambwe, K., 2003).

a) Acacia auriculiformis

b) Albizzia lebbeck (l) benth

c) Cassia siamea

III.3.Discussion
La discussion se fait avec ce sujet de mémoire ’’Problématique de gestion d'une aire
protégée face aux pressions permanentes de la population riveraine cas du domaine de
29

chasse et réserve de Bombo Lumene en RDC’. En effet, dans ce travail on nous montre
comment est-ce que la population autochtone ne bénéficie pas énormément des avantage de la
gestion du domaine de chasse et réserve de Bombo Lumene ce qui posent beaucoup des
problèmes à cette population, à l’instar, notre travail s’intitulé ’’La gestion des aires
protégées en RDC : cas du parc de la vallée de la N’sele’’ qui consiste à savoir comment
est-ce que la gestion du parc se présente .

De ce fait, nous avons remarqué beaucoup d’irrégularités dans la gestion du parc


comme la violation des limites est conçue comme une manœuvre de l'occupation illégale de la
superficie de l'aire protégée qui, très souvent est occasionnée par la population locale suite à
la pauvreté et le chômage de la population autochtone, laquelle conduit à la destruction de
l'habitat faunique. Dégradation de la flore donc quelques étendues forestières sont défrichées
pour des besoins divers entre autres le charbonnage, le braconnage et pour compenser le
manque des avantages dus à la création du parc.
30

III.4.Suggestion

A cet effet, en vue de schématiser et de suggérer quelque problèmes sur la gestion des
aires protégées en RDC cas du parc de la vallée de la N’sele , le tableau ci-dessous reflète
mieux en résumé ce dont notre sujet a traité :

Tableau 11 : Impacts écologiques et solutions alternatives


Village Activités Causalité Impacts Solutions alternatives
Ecologiques
Bindi -Braconnage - Pauvreté -Destruction des -Promouvoir une
écosystèmes agriculture durable
-Carbonisation -Insuffisance des
Éco-gardes -Disparition de la -Création des micro-
faune projets relatif à la
sylviculture et pisciculture
-Violation des dans ce village
limites
Menkao -Agriculture de Recherche des -Disparition de -Sensibilisation et
business terres fertiles micros faune. vulgarisation des

-Modification de limites du domaine.


la structure du
- Promouvoir une
sol. agriculture durable

-Dégradation du
sol.
Buene -Braconnage -Inefficacité des -Diminution de la -Favoriser une gestion
opérations de lutte faune. participative
-Carbonisation anti -braconnage.
-Déforestation - Sensibilisation et
-Violation des -Insuffisance Eco- vulgarisation des
gardes
limites limites du domaine.

- Mener des actions


policières

-Collaboration avec la
Justice
Kingakati Violation des -Légèreté de -Disparition de -Application de la gestion
limites l'ICCN. l'habitat faunique policière.

-Recherche des -Collaboration avec la


Justice
nouvelles terres
31

-Vulgarisation des limites


réelles

-Intensifier les patrouilles


Mbenzale Spoliation des Manque des -Déforestation. -Déloger la population
terres opérations sérieuses locale.
de bio-monitoring. - Disparition de
micros faune. - Application de la gestion
policière.

-Collaboration avec la
Justice
32

CONCLUSION
Au terme de la présente étude qui a porté sur la gestion des aires protégées en
RDC : cas du parc de la vallée de la N’sele, montre de quelle manière cette aire protégée est
gérée.

La pression anthropique de la population autochtone et la création des activités


touristiques en outrance essaye de dégrader tant soit peu cet écosystème. C'est pourquoi, la
gestion durable de la diversité biologique qu’abrite le parc de la vallée de la N’sele est à la
fois une ambition et une stratégie environnementale importante, lesquelles s'activent par
l'implication de l'institution ayant en charge la gestion des aires protégées dans ses
attributions, ainsi que la gestion participative des ressources naturelles avec la population
riveraine. Ainsi, la gestion durable des ressources naturelle s'axe sur la dimension sociale du
développement durable sans laquelle, la gestion durable des ressources ne serait qu'une utopie
et qui entraine des pathologies environnementales, telles que le braconnage, la carbonisation,
ainsi que la destruction des habitas par la création des activités touristiques en défaveur de la
préservation des écosystèmes naturels.

Au vu de ce qui précède, l'implication des organismes internationaux et plus


particulièrement de l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature, dans les micro-
projets relatif à la sylviculture, la pisciculture et à la création d'une forêt artificielle, constitue
une cuirasse stratégique contre les pressions anthropiques qui érodent l'environnement du parc
de la vallée de la N’Sele .C'est pourquoi, les actions suivantes seront menées, afin d'épargner
le parc des pressions anthropiques :

 Faire les études d’impact environnemental et social avant la création d’une


activité Touristique capable de détruire la biodiversité.
 La dotation des éco-gardes en matériel d'ordonnancement et en moyen
suffisant ;
 L'organisation des patrouilles régulières (chaque 48H) ;
 Le développement de l'éco-tourisme en lieu et place du tourisme de masse
facteurs de la pollution et du changement climatique
 L’installation des matériels météorologiques pour prévenir le changement
de Temps en vue de prendre des précautions.
 La création des élevages domestiques en faveur de la population
environnante ;
33

 L'encouragement d'une politique adéquate pour une gestion participative


avec la Population riveraine.

En conclusion, la gestion durable des aires protégées comme le parc de la vallée


de la N’sele nécessite l’application des stratégies viables, en vue d'épargner cette aire protégée
des pressions anthropiques.
34

BIBLIOGRAPHIE
A. Ouvrages

1. Centre Technique forestier tropical, Mémento de la forestière,3 è Edition ; 1989

2. GUILLAIN, J., Zootechnie Générale, organisation et exploitation des élevages au Congo


Belge, Tome 1, 273 pages, 1953

3. Anonyme. Mémento de l'Agronome 3e édition, 1604 pages, 1984

4. THIOMBO, T., Economie de l'environnement et des ressources naturelles, France, éd.


L'harmattan, 347 pages, 2005

5. GUILLAUMIN et al, La vie des plantes, 1995

6. (AFRIQUE GEOFFROY MAUVAIS, SYLVIE GOYET, PAUL NDIAYE ET PAUL


OUEDRAOGO Gestion des aires protégées en Afrique)

B. REVUES ET PUBLICATIONS

1. ICCN et UNESCO, La forêt tropicale africaine patrimoine à préserver d'urgence, 1991

2. PNUE, La lutte contre la désertification, 1984

3. ICCN. : Magazine d'information générale sur l'Institut Congolais pour la Conservation de la


Nature, Léopard, 2008.

4. gestion des aires protégées en Afrique /Mooc

C.TRAVAUX DE FIN DE CYCLE ET MEMOIRES

1. KAYUMBA, L, Etude écologique et phytosociologique de Bombo Lumene. DEA. Faculté


des Sciences, Dpt de Biologie. UNIKIN, 2005.

2. MULUMBA, M., La Problématique de la conservation de la Biodiversité animale dans la


Reserve Naturelle de BOMBO LUMENE. Mémoire, Faculté des Sciences ; UPN, 2003

1. NTAMBWE, Essai comparatif de la dynamique végétale des légumineuses pérennes. (Cas


de l'ISTA/NDOLO), Mémoire, ISTA/KINSHASA,2003

4. MUFWANKOLO, Projet de gestion durable des écosystèmes savanicoles avec production


agricole intégrée dans le plateau des BATEKE
35

ANNEXE
36

Annexe 1. Safari guidé par la Annexe 2. Observation des liions


découverte de la faune et la Flore du pendant le Safari
parc de la vallée de la N’sele

Annexe 5. Observation des Zèbres au Annexe 3. Observation des hippopotames Annexe 4. Observatio
parc de la vallée de la N’sele Annexe 5. Fiche d’enquête
dans la mangeoire
Kinshasa, le ……/ ……. /2022

QUESTIONNAIRE
D’ENQUETE

Fiche N° …………………….

Mademoiselle, Madame et Monsieur,

Très chers enquêtés, dans le cadre de


notre travail de fin d’étude en sciences
de l’environnement, nous avons
l’honneur de vous demander de bien vouloir nous aider, en répondant honnêtement à ce
questionnaire d’enquête, qui nous permettra de disposer de vos avis et considérations sur le
sujet de notre travail intitulé : « LA GESTION DES AIRES PROTEGER EN RDC CAS DU
PARC DE LE VALLEE DE LA N’SELE ».

Consignes pour remplir ce questionnaire d’enquêté :

Ce questionnaire correspond à des questions fermées et ouvertes ; pour les questions fermées,
mettez une croix (crocher) dans la case qui correspond à la réponse de votre choix. Pour des
37

questions ouvertes, vous aurez à compléter les pointillées par une réponse qui vous convient
de manière concrète.

Merci d’avance pour votre collaboration et disponibilité.

1) combien d’années travaillé vous au parc de la vallée de la N’sele :

a) 0 à 5 ans

b) 5 à 10 ans

c) 10 à 15 ans

2) Est-ce que la population autochtone bénéficie-t-elle des avantages socioéconomiques dans

le parc ?

a) Oui

b) Non

si oui, lesquels ?...............................................................................................................

3) Cette une aire protégée est privée ?

a) Oui

b) Non

4) La gestion est-elle collégiale?

a) Oui

b) Non

Si oui, comment ?.............................................................................................................

5) Est-ce que il y a-t-il des braconniers ?

a) Oui

b) Non

6) Est-ce que il y a-t-il des charbonniers ?

a) Oui

b) Non
38

7) Quelle est la raison de la présence des braconniers et des charbonniers dans le parc ?

a) chômage

b) manque d’information sur le parc

c) Revendication de la gestion non participative

d) Revendication des terres

e) Pauvreté

8) Quels sont les bénéfices de la population autochtone par rapport à l’initiative de la


conservation des animaux du parc de la vallée de la n’ sele ?

a) création d’emplois

b) construction d’école

c) l’électricité

d) construction des hôpitaux

e) construction des routes

e) Autres à préciser

R/ ……………………

9) existe-t-il des conflits entre la population local et les gestionnaire du parc de la vallée de la

N’sele ? :

a) Oui

b) Non

10) si, oui comment est-ce les conflits est gérer ?

a) Par intervention des Eco gardes

b) par médiation des chefs coutumiers

c) Par intervention des autorités politico administrative

d) par le pouvoir judiciaires

e) Autres à préciser
39

R/ ……………………

11) D’où provient les espèces la majorité des animaux soit dans le parc ;

a) Des aires protégées étrangères

b) Parcs nationaux

c) Trouver localement dans les sites

e) Autres à préciser

R/ ……………………

12) Avez-vous des connaissances sur le tourisme écologique

R)

13) Comment est-ce que vos déchets sont gérer ?

R)

14) Etes-vous informez sur les impacts positif et négatif que votre site peut causer ?

R)

15) Y- a-t-il eu des études d’impact environnemental par les professionnels avant la création
des activités touristiques (avion, piscine, tyrolienne, lodges) dans le parc ?

a) oui

b) Non

Question réserve à la population autochtone

1) Etes-vous impliqué dans la gestion rationnelle du parc de la vallée de la N’sele ?

a) Oui

b) Non

Si non, comment ?............................................................................................................

……………………………………………………………………………………

2) Bénéficiez-vous des intérêts ou des recettes générées par ce site ?

a) Oui b) Non
40

Si non, pourquoi ?............................................................................................................

………………………………………………………...…………………………………

3) Accédez-vous facilement sur le site pour mener vos activités ?

a) Oui ou b) Non

Si non, pourquoi ?...........................................................................................................

…………………………………………………………………………………………

4) Quelles sont les activités que vous pratiquez sur le site ?

a) Agriculture

b) Elevage

c) Pêche

d) Carbonisation

e) Chasse

f) Autre à préciser

5) Quels sont les différents produits tirez-vous du sanctuaire en dehors des gibiers et
produits agricoles ?

a) Chenilles

b) Les champignons

c) La braise (carbonisation)

d) Autre à préciser

6) L’écotourisme réalisé actuellement au sein du parc de la vallée de la N’sele vous

rapporte-t-il des avantages ?

a) Oui b) Non

Si non, pourquoi ?

a) Les responsables du sanctuaire ne s’occupent pas de nous

b) Le désintéressement des touristes à la population locale


41

c) Nous ne sommes pas associés à la gestion

d) Autre à préciser

7) Comment sont vos relations entre employés et gestionnaires du parc ?

a) Pas de collaboration

b) Il y a une franche collaboration

c) Nos relations sont tendues

d) Autre à préciser

8) Êtes-vous content de la Façon dont les gestionnaires se comportent chez vous ?

a) Oui b) Non

Sinon, pourquoi ?..........……………………………………………………………...

9) Pourquoi pratique-il le braconnage ?

a) Pauvreté

b) Famine

c) Conflits fonciers

d) Non implication de la population locale

e) Commerce de viande

f) Autre à préciser
42

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE...........................................................................................................................................i

DEDICACE............................................................................................................................................ii

REMERCIEMENTS.............................................................................................................................iii

Résumé..................................................................................................................................................iv

Abstract..................................................................................................................................................v

0. Introduction........................................................................................................................................1

0.1. Rôle et fonctions des aires protégées........................................................................................1

0.2. Les aires protegées peuvent-elles faire face aux défis actuels de conservation.....................1

0.3. Autres fonctions des aires protégées........................................................................................2

0.4. Problématique............................................................................................................................3

0.5. Hypothèse de la recherche........................................................................................................3

0.6. Objectifs.....................................................................................................................................3
43

0.6.1 .Objectif général..................................................................................................................3

0.6.2. Objectifs spécifiques:..........................................................................................................3

0.7. Choix et intérêt du sujet............................................................................................................4

0.8. Méthodologie..............................................................................................................................4

0.9. Délimitation spatio-temporelle.................................................................................................4

0.10. Subdivision du travail.............................................................................................................5

CHAPITRE I .GENERALITES SUR LES CONCEPTS........................................................................6

1. DÉFINITION DES AIRES PROTÉGÉES.................................................................................6

1.2. Catégorie de l’uicn pour les aires protégées............................................................................7

1.3 .Quatre grands types de gouvernance.......................................................................................9

1.4 Aires protégées privées.............................................................................................................10

1.5. Aires protégées communautaires............................................................................................10

1.6 Gouvernance partagée.............................................................................................................11

1.7 Tourisme dans les zones protégées impacts du tourisme sur les aires protégées.................12

1.8. Différentes tendances touristiques..........................................................................................12

1.9. Rôles du gestionnaire d’aires protégées en matière de tourisme..........................................13

CHAPITRE II : PRÉSENTATION DU MILIEU.................................................................................14

II.1 SITUATION GÉOGRAPHIQUE..........................................................................................14

II.2. Historique et création du pvns...............................................................................................14

II.3. Mission du pvns......................................................................................................................15

II.4. OBJECTIFS DU PVNS..........................................................................................................15

II.5. Cadre mésologique.................................................................................................................16

II.5.1. Le climat...........................................................................................................................16

II.5.2. Hydrographie...................................................................................................................16

II.5.3. Condition édaphique (Relief et sol)................................................................................17

II.5.4. Végétation........................................................................................................................18

II.5.5. Faune................................................................................................................................18

II.6. Actions anthropiques.............................................................................................................19


44

II.7. Service administratif..............................................................................................................20

II.8. ORGANIGRAMME..............................................................................................................21

II.9. Carte du parc de la vallée de la N’sele..................................................................................22

CHAPITRE III : PRESENTATION DES RESULTATS DE L’ENQUETE ET PROPOSITION DES


SOLUTIONS.......................................................................................................................................23

III.1.Presentation des résultats de l’enquête................................................................................23

III.2. Les Solutions alternatives pour éviter la pression..............................................................25

III.2.1.Approche biologique.......................................................................................................26

III.3.Discussion....................................................................................................................................28

III.4.Suggestion....................................................................................................................................29

CONCLUSION....................................................................................................................................31

BIBLIOGRAPHIE...............................................................................................................................33

ANNEXE.............................................................................................................................................34

TABLE DES MATIERES....................................................................................................................42

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