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1.1 Identifier le niveau trophique de chaque être vivant présenté dans l’agroécosystème du champ de bananier
présenté ci-dessous. Vous justifierez vos réponses. (/2 pts)
1.2 Construire le réseau trophique de l’agroécosystème du champ de bananier dans une situation avec ajout de
plantes enherbée (/2 pts)
1.3 Expliquer pourquoi les fourmis Solenoptis geminata sont 5 fois supérieures dans une bananeraie enherbée
(/1pts)
1.4 Expliquer comment l’ajout de plantes de couverture peut permettre d’avoir une gestion plus durable des
agroécosystèmes (/3pts). (vous tiendrez compte des trois piliers de la durabilité).
Les plantes ont un impact sur la structuration des communautés des insectes herbivores et prédateurs. L’ajout de
plantes peut avoir des effets en cascade sur le réseau trophique, par exemple en favorisant une proie alternative
comme un insecte herbivore et permettant aux prédateurs d’être plus abondants. Les fourmis, en particulier
Solenopsis geminata Forel (Myrmicinae), sont reconnues comme d’importants prédateurs des œufs d’insectes
herbivores. Dans cette étude, nous avons testés si l’addition d’une plante de couverture dans les bananeraies
permet d’augmenter la régulation du charançon du bananier (Cosmopolites sordidus) par les prédateurs
généralistes. Nous avons étudié les variations de régime alimentaire de S. geminata. Nous avons également mesuré
au champ l’abondance des fourmis (par piégeage) et le taux de prédation d’œufs de charançons déposés
artificiellement sur les bananiers.
Nous avons mesuré une augmentation de la consommation de nouvelles ressources alimentaires suite à l’ajout de la
plante de couverture. Nous avons aussi montré que l’abondance de S. geminata était environ 5 fois supérieure dans
une bananeraie enherbée. Enfin, les taux de prédation des œufs de charançons étaient compris entre 7.8%, où
l’abondance de S. geminata était la plus faible, et 70.3%, où l’abondance de S. geminata était la plus élevée. Ces
résultats montrent que les plantes de couverture ont une influence sur l’ensemble du réseau trophique des
bananeraies et jouent un rôle positif dans la régulation du charançon du bananier.
Source : http://www.caec-carib.org/actualite/FicheGregoryMollot.pdf
Source de l’article : Poster d’un doctorant en agroécologie Gregory Mollot
Question Bonus : Proposez une autre alternative durable permettant de lutter contre le charançon du bananier
(/1pts)
EXERCICE 2 : Circulation de matière et d’énergie au sein d’une chenille ( /5)
2.4 L’araignée qui se nourrit exclusivement d’arthropodes possède un rendement d’assimilation de 54%.
(ou 0,54). Comparer cette valeur avec le rendement d’assimilation de la chenille et formuler une
hypothèse pour expliquer ces différences. ( /1)
2.5 La matière organique produite (notée PS2) d’une mésange se nourrissant de chenille est de 12.
Calculer le rendement écologique de croissance entre la chenille et la mésange. ( /1)
3.1 Expliquer pourquoi Brigitte Gothière explique que « Les animaux sont de piètres convertisseurs d’énergie en
alimentation humaine » en vous aidant de vos connaissances concernant la circulation de matière et d’énergie
dans les écosystèmes (/1pts)
3.2 Expliquer pourquoi on ne peut pas affirmer que les élevages de type « Production animale » sont des
agroécosystèmes ? (/1pts)
3.3 Proposer deux hypothèses pour expliquer pourquoi le régime végan génère moins de gaz à effet de serre que
les régimes « mangeurs de viandes » (/2pts)
3.4 Expliquer comment l’élevage intervient de deux manières antagonistes (ou opposées) dans le cycle du
carbone. ( /2pts)
3.5. Rappeler la formule mathématique de la productivité et expliquer pourquoi les écosystèmes forestiers
présentent une productivité plus faible que les agrosystèmes agricoles (/1pts)
Doc.1 Agriculture et gaz à effet de serre
L’agriculture est le troisième poste d’émissions de GES de la France (19 % du total national et 88 MtCO2e émis en
2017). Les émissions de GES de l’agriculture sont caractéristiques, car majoritairement composées d’autres
molécules que le CO2 et issues de processus biologiques. Le secteur de l’agriculture intègre également environ 12 Mt
de CO2 liés à la consommation d’énergie par les engins agricoles et sylvicoles. Les émissions de GES de l’agriculture
ont diminué de 6 % entre 1990 et 2017. Les GES associés à l’usage des sols ou leur changement d’usage ne sont
intégrés au secteur de l’agriculture mais à celui de de l’utilisation des terres, changement d’affection des terres et
foresterie.
Source : https://ree.developpement-durable.gouv.fr/themes/defis-environnementaux/changement-climatique/
emissions-de-gaz-a-effet-de-serre/article/les-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-de-l-agriculture
1 Mobilisation des connaissances Compréhension du sujet et mise en relation des connaissances 0,5 pt par niveau trophique ( Plante /2
sur les réseaux trophiques enherbée et bananier : producteur primaire ; fourmis : consommateur secondaire, Charançon du
bananier : producteur secondaire).
2 Appliquer ses connaissances à Présence de tous les êtres vivants présents dans l’article. Bonne identification des relations tro - /2
un exemple concret phiques, respect des normes de schématisation (sens de la flèche « Est mangé par »)
EXERCICE 1
3 Compréhension de l’informa- Cohérence de l’explication : les fourmis sont davantage présentes car l’enherbement attire /1
tion ; reformulation adéquate d’autres proies potentielles pour al fourmis
4 Compréhension des informa- 1 pt par objectif explicité : économique : augmente le rendement de production ; Objectif écolo- /3
tions, mobilisation des connais- gique : pas d’utilisation de produits chimiques ; objectif social : echange de pratiques, meilleure
sance ; formulation d’hypo- connaissance des plantes associés à la culture du bananier.
thèses
2 Mobiliser ses connaissances sur 0,5 pt pr l’explication et pour le calcul : 343/2408= 0,142 soit 14,2% /1
le rendement d’assimilation
EXERCICE 2
3 Mobiliser ses connaissances sur 0,5 pt pr l’explication et pour le calcul 130/343= 0,379 soit 37,9% /1
le rendement de production
4 Comparer des données chif- 0,5 t pr la comparaison et 0,5 pt pr l’hypothèse (l’araignée est carnivore, on peut supposer qu’elle /1
frées et formuler des hypo- assimile plus facilement la nourriture d’origine animale que ne le fait la chenille qui est essentiel -
thèses lement herbivore).
1 Mobiliser ses connaissances et Explication : les animaux sont de piètres convertisseurs d’énergie car au cours du processus de /1
savoir reformuler et les appli- digestion et de respiration, il y a de nombreuses pertes de matière et d’énergie.
quer à un contexte concret
2 Mobiliser ses connaissances sur Les « productions animales » ne sont pas des agroécosystèmes car ce sont des élevages « hors /1
les agroécosystèmes sol »qui interagissent très peu avec les paramètres biotiques et abiotiques du milieu qui les en-
toure.
EXERCICE 3 L’alimentation végan génère moins de gaz à effet de serre car elle ne nécessite pas la production
de grandes quantités de producteurs primaires servant de nourriture aux consommateurs pri -
maires tels que les herbivores. La production de cette nourriture pour herbivores, son transport,
ainsi que la dépense énergétique liée à l’abattage des animaux peut émettre des gaz à effet de
serre.
4 Sélectionner les informations 1 point pour chaque explication : l’élevage agit de manière antagoniste sur le cycle du carbone car /2
des documents. Comprendre les elle peut être à la fois émettrice de gaz à effet de serre comme le méthane mais elle peut égale -
documents ment contribuer à maintenir les prairies qui elles stockent le carbone.
TOTAL
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