Module : Environnement spécialité : CTB Enseignante : Ghazi.

COURS N° 02 : les principaux types d’écosystèmes en Algérie

Un écosystème est un milieu de vie donné. Il est constitué de l’ensemble des organismes vivants
(la biocénose) et de leur environnement non vivant (le biotope).

Le biotope et la biocénose sont liés par de

multiples interactions, souvent de nature
alimentaire (l’un mange l’autre). On parle
alors de relations trophiques.

Elle se résume 03 groupes d’organismes

1) Producteur

2) Consommateur

3) Décomposeur

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Des animaux liés par des relations trophiques constituent une chaîne alimentaire. Dans une chaîne
alimentaire, chaque organisme est un maillon qui constitue une source de nourriture pour le maillon
suivant.

Exemple d’une chaîne alimentaire : l’océan

Consommateur on 1er Consommateur on 2eme

Producteur primaire
ordre ordre

Notre pays présente une diversité d’écosystème abritant une importante diversité
biologique pour la suite de l’étude nous considérerons les écosystèmes typiques suivants :
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1- Ecosystèmes marins et côtiers (Littorale)

Le littoral Algérien est un milieu vulnérable et sur exploité. Outre les menaces naturelles, il est soumis aux menaces
dérivant de l’activité anthropique. La diversité biologique marine connue s’élève à 3183 espèces dont 3080 ont été
confirmées après 1980. Cette richesse comprend entre 720 genres et 655 familles. La flore marine est estimée à 71
espèces regroupées dans 71 genres et 38 familles. Si l’on rajoute la végétation littorale et insulaire, la faune
ornithologique marine et littorale, la biodiversité totale connue de l’écosystème marin côtier algérien est de 4150
espèces, dont 4014 sont confirmés par la biodiversité réelle.

2- Ecosystèmes forestiers :

La biodiversité forestière est en régression dans la plupart des régions forestières d’Algérie. En effet, en outre la
vulnérabilité naturelle qui caractérise la forêt méditerranéenne et les formations subforestières, la forêt
méditerranéenne continue à subir des pressions diverses et répétées réduisant considérablement ses potentialités
végétales, hydriques et édaphiques.

3- Ecosystèmes des zones humides

Intègrent 39 espèces de poissons d’eau douce dont 2 endémiques. La flore est représentée par 784 espèces
végétales aquatiques connues. Cette biodiversité est moyennement conservée même s’il y’a lieu de relever
l’existence de menaces pesantes. L’Algérie est riche en zones humides qui jouent un rôle important dans les
processus vitaux, entretenant des cycles hydrologiques et accueillant poissons et oiseaux migrateurs. Pourtant, de
nombreuses menaces pèsent sur elles. En Algérie, il existe environ trente espèces de poissons d’eau douce, 784
espèces végétales aquatiques connues. Les zones humides sont le siège d’une biodiversité sans pareil. L’Algérie, qui
a ratifié la convention en Décembre 1982, a inscrit sur cette liste 50 sites (sur plus d’un millier recensés dans tout le
pays) d’une surface totale de 2 991 013 ha.

4- Ecosystèmes montagneux

Les massifs montagneux d’Algérie recèlent d’une diversité biologique importante. Parmi les espèces de flore,
l’Algérie compte un grand nombre d’arbres et d’arbustes. Sur les 70 taxons arborés de la flore spontanée algérienne
(QUEZEL et SANTA, 1962), 52 espèces se rencontrent dans les zones montagneuses. Dans la partie sud, les massifs du
Sahara central se composent de 3 éléments floristiques d’origines biogéographiques différents : Saharo-Arabique,
Méditerranéenne confinée aux altitudes supérieures à 1500 m et tropicales localisées dans les oueds et les vallées
environnantes.

5- Ecosystèmes steppiques

Elles se caractérisent par une diversité biologique appréciable, fruit d’une adaptation millénaire aux conditions agro-
climatiques particulièrement difficiles et inhérentes de ces régions. En Algérie, l’équilibre de l’écosystème steppique
a été pour longtemps assurée par une harmonie entre l’homme et l’espace dans lequel il vit. Cet équilibre est assuré
par des pratiques humaines ancestrales permettant la durabilité et la régénération des ressources naturelles.

6- Ecosystèmes sahariens

Elles sont largement dominants (87% de la superficie de l’Algérie). Malheureusement, ces larges espaces sont
biologiquement peu productifs. En dépit de l’étendue du territoire saharien et de faible densité démographique, il
subsiste des menaces réelles sur la biodiversité saharienne qui recèle d’une richesse insoupçonnable. Celle-ci est
néanmoins fortement fragilisée par les conditions bioclimatiques et la montée en puissance de l’activité
anthropique. Sur le plan floristique, l’écosystème saharien renferme 2800 taxons avec un fort taux d’endémisme.
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