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L’écologie, est une science dont l’objet est l’étude des interactions des êtres
vivants (la biodiversité) avec leur environnement et entre eux au sein de cet
environnement (l’ensemble étant désigné par le terme « écosystème »).
La corrélation entre ces trois types de rapports est très étroite et il est
difficile de les séparer.
L’écologie apporte les connaissances nécessaires pour cerner les problèmes
environnementaux, les comprendre et les résoudre
Exemples :
Perte d’habitat
Espèces envahissantes
Surexploitation des espèces
Pollution
Réchauffement climatique
1. Perte d’habitat
activités agricoles (culture, élevages), industries d'extraction (mines, carrières,
sablières, coupes forestières, pêcheries, et cueillettes)
développement (établissements humains, installations industrielles et infrastructures) sont
les trois causes majeures de la perte et la fragmentation d’habitats.
L’Amazonie est la plus grande forêt tropicale avec environ 4 millions de km2. le
« poumon de la planète » elle fournit une partie de l'oxygène que nous respirons. Elle souffre
d’un grave problème de déforestation, quelques 160 km2 disparaissent chaque jour.
2 Espèces envahissantes
L’introduction d’espèces exogènes par l’homme est responsable d’un problème écologique
majeur. L’homme a introduit volontairement des espèces animales et végétales dans des
lieux où elles n’existent pas réellement pour des raisons multiples (agriculture). Ces espèces
peuvent alors devenir envahissantes et provoquer de multiples nuisances sur les
écosystèmes. Exemple : Le Mimosa (du genre Acacia) d’espèces exogènes originaire
d’Australie, introduite dans la région d’El Kala, en Algérie. C’est une espèce très
compétitive, elle se multiplié rapidement et occupe les espaces au détriment du chêne
liège .
3. Surexploitation des espèces
L'exploitation, qui inclut la chasse, la cueillette, la pêche, ainsi que le commerce des
espèces sauvages, représente une menace importante.
Exemple : Thon rouge de la Méditerranée est une espèce très prisée (appréciée) très
utilisé dans l'industrie de la conserve. En effet,
elle a été victime d’une pêche intensive pour répondre
à une forte demande émanant notamment du Japon,
qui achète 80% du thon provenant de la Méditerranée.
les stocks ont diminué de plus de 60% en 50 ans.
1.1.4 Pollution
caractérise une suite de relations alimentaires existant entre les êtres vivants chaque
être vivant mange celui qui le précède. Il existe autant de chaînes alimentaires que de
milieux.
Elle se divise en 3 catégories d'êtres vivants:
les producteurs, souvent des végétaux, mais plus généralement le réseau
autotrophe,
Les consommateurs : les herbivores, les carnivores primaires (qui se nourrissent
d'espèces herbivores) et les carnivores secondaires (qui se nourrissent de
carnivores primaires).
Les décomposeurs, qui englobe les champignons et bactéries, a pour rôle de
dégrader la matière organique générée par les deux autres catégories.
Cette chaîne maintient l'équilibre de l'écosystème : les producteurs fournissent les
éléments dont ont besoin les consommateurs, et les décomposeurs dégradent
les matières organiques des deux autres catégories.
2.1. Réseau trophique:
il s’agit d’un ensemble d’être vivants qui vivent au sein d’un milieu ou d’un
environnement spécifique et interagissent entre eux au sein de ce milieu et
avec ce milieu. Les éléments constituant un écosystème développent un
réseau d’échange d’énergie et de matière permettant le maintien et le
développement de la vie.
Par exemple, une forêt tropicale est un écosystème constitué d’êtres vivants
(arbres, plantes, insectes, animaux, micro-organismes) qui sont en constante
interaction.
5; Population
Une population désigne l'ensemble des individus
d'une même espèce
6; Individu
un individu est un élément d'un ensemble,
généralement appelé « population »
2. Environnement:
correspond au cadre de vie, qu'il soit d'origine naturelle ou construit par l'homme. Il fournit
de nombreuses ressources dont l'homme a besoin pour son existence et son bien-être, tout
en étant simultanément une source de nuisance et d'inquiétude pour ce qui touche de près
ou de loin à sa santé et à ses biens.
un environnement naturel et un environnement lié à une action anthropique (reboisement).
II- Les Ecosystèmes dans le Monde
le classement le plus largement utilisé est celui qui est réalisé à partir
du biotope, autrement dit le milieu. Par exemple, le milieu marins donne les écosystèmes
océaniques. Un biotope (ou milieu) se décompose en autant d'écosytèmes qu'il y a de
groupes d'êtres vivants y vivant en communauté.
Les grands écosystèmes
La forêt tropicale ;
Le désert ;
La forêt tempérée ;
les prairies ;
La Forêt boréale (ou Taïga).
1. La forêt tropicale :
C’est le biome le plus riche de notre planète. Les pluies abondantes combinées aux fortes
chaleurs ont constituées cet écosystème à la végétation très diversifiée. La végétation se
divise en 3 strates arborescentes qui sont: les arbres géants, les arbres de grandes tailles et
les arbres plus petits. La faune y est riche et diversifiée.
TableauN°01 :La flore et la faune d'écosystèmes forestiers tropicaux) :
2. Le désert:
Les déserts se caractérisent par la rareté des
pluies et le peu d’êtres vivants qui y vivent.
Il y a des déserts chauds, où il fait très chaud
pendant la journée et très froid pendant la
nuit, où vivent par exemple des animaux
comme le chameau et des plantes comme les
cactus.
Dans les déserts froids, en revanche, il fait très
froid durant la journée et la nuit et y vivent,
par exemple, des animaux comme les
pingouins et les ours polaires. (Op.cit.
Anonyme1.2014)
Tableau N°02: La flore et la faune du désert)
3. La foret tempérée:
La Flore:
Les arbres les plus répandus sont des conifères (mélèzes, épicéas, pins et sapins). On y
trouve également des feuillus (bouleaux, saules, peupliers, sorbiers).
(Op.cit.Anonyme8.2006)
La Faune:
Nombreux oiseaux (grives qui émigrent vers cet habitat pour tirer profit des longues
journées d'été et de la nourriture abondante en insectes, des aigles, des busards...) Peu
de mammifères peuvent faire face aux durs hivers. Mais, on trouve des élans, des lynx,
des castors, des lièvres, des lemmings, le caribou, des gloutons, des martres,... .(Op.cit.
Anonyme8.2006)
5. Les prairies:
C’est un milieu complexe du à la grande diversité
des conditions climatiques en fonction des
régions où l‘on retrouve la prairie ou la steppe.
(AP.2014)
En effet, certaines prairies connaissent des périodes
de sécheresse plus importantes que
d’autres, alors que les pluies sont mieux réparties
pour certaines.
L’absence d’arbres favorise les pertes en eau des
plantes par le vent, ce qui entraine une
rareté de l’eau d’autant plus importante.
La végétation des prairies est diversifiée et change
au fil des saisons.
La faune: est composée de grands herbivores, de
rongeurs fouisseurs et de nombreux insectes
(sauterelles et nématodes notamment).
Tableau N°05 : Comparaison des écosystèmes terrestres :
Les écosystèmes aquatiques:
Il existe une très grande variété d’écosystèmes aquatiques continentaux que l’on peut
regrouper en trois grands types suivant que :leurs eaux sont stagnantes, courantes ou
souterraines.
-Les milieux aquatiques aux eaux stagnantes :sont les lacs, grandes étendues d’eau libre
à l’intérieur des terres,)
-Les milieux aux eaux courantes: sont tous les torrents, ruisseaux, rivières et fleuves
dont les eaux sont manifestement en mouvement le long des pentes.
- Les milieux aquatiques souterrains: sont le plus souvent des nappes d’eau imbibant le
sous-sol. Ce sont aussi parfois de véritables cours d’eau disparaissant dans des galeries
souterraines.
La flore et la faune des milieux aquatiques :
Les espèces vivantes les plus petites, le plus souvent de taille microscopique et donc
invisibles à l’oeil nu, vivent en suspension dans l’eau, souvent près de la surface, flottant
au gré des courants.
Elles forment le plancton : le plancton végétal phytoplancton, qui est le premier maillon
de la chaîne trophique, et le plancton animal appelé zooplancton.
Certains flottent sur des étangs, ou dérivent avec les courants comme certaines algues
dans les cours d’eau. D’autres sont fixés au sol comme les roseaux ou les nénuphars
dont les feuilles flottent en surface.
Les animaux quant à eux, invertébrés, et des vertébrés tels que poissons, mammifères,
oiseaux, insectes, reptiles ou amphibiens en tout genre (CNRS )
Les Ecosystèmes en Algérie
On Algérie on dénombre 6 types d’écosystémes:
1600km du littorale, 3183 espèces dont 3080 ont été confirmées après
1980, cette richesse comporte entre 720 genres et 655 familles , la flore
marine est estimée à 713 espèces regroupées dans 71 genres et 38
familles, si l’on rajoute la végétation littorale et insulaire, la faune
omithologique marine et littorale, la biodiversité totale connue de
l’écosystéme marin côtier algérien est de 4150 espèces.
2. Les écosystèmes des zones humides:
1.700 zones humides ont été répertoriées en Algérie, dont la situation varie,
d'une région à l'autre, entre vierges, polluées et moins polluées.
Parmi ces 1.700 zones humides répertoriées, 526 zones ont été limitées
géographiquement, 280 zones humides naturelles et 246 zones humides
artificielles consistant en des barrages.
- A l’Est du pays l’Atlas saharien se termine par les massifs des Aurès et des
Nememcha. Au Sud, l’Atlas saharien se termine par les monts du M’Zab où
la chaîne se rétrécit et s’abaisse de façon sensible.
L’ Algérie recèlent une diversité biologique importante Parmi les espèces
de:
- saharo-arabique,
- méditerranéenne confinée aux altitudes supérieures à 1500m et
- tropicale localisées dans les oueds et les vallées environnantes.
4. Les écosystèmes Steppiques :
La steppe algérienne est située entre les isohyètes 400 mm et 100 mm
dans l’Algérie du Nord.
Elle couvre l’ensemble des hautes plaines (1000 à 14000m d’altitude) sur
une superficie de 20 millions d’hectares entre la limite sud de l’Atlas Tellien
et le piémont sud de l’Atlas Saharien (Fig.1).
Sauf dans les zones basses au niveau
des chotts, Zahrez et sebkhas (<800m).
les deux grands Ergs Oriental et Occidental séparés par le plateau rocheux
du Tademaït.
- Sur le plan floristique , l’écosystéme saharien referme 2800
taxon avec un fort taux d’endémisme.
*Un écosystème naturel est constitué d’un biotope et d’une biocénose : son
fonctionnement est permis par la productivité primaire photosynthétique, c’est-à-dire
la production de MO végétale par unité de surface et de temps : elle dépend de
l’énergie lumineuse convertie en énergie chimique (sucres, lipides, protéines, acides
nucléiques comme l’ADN, vitamines) dans la MO depuis H20, sels minéraux et CO2, en
présence de chlorophylles : il y a un flux de matière et d’énergie le long des chaînes
alimentaires. Dans un écosystème naturel, il y a un équilibre dynamique : gain et perte
de matière s’équilibrent.
Comment caractériser la structure d’un écosystème ?
Schéma simplifié de la structure et du fonctionnement des écosystèmes
Écosystème
Structure Fonctionnement
Déficit d’irrigation
Disponibilité de l’eau
Selon la projection, la
demande en eau s’accroît de
30% à 85%
La déficience sera de
l’ordre de 23% à 80%
Cette énergie passe à travers une série de stockage dans diverses voies, avant de
retourner finalement à l’espace comme énergie radiative.
Deux Lois fondamentales gouvernent tout transfert d’énergie : la première et la
seconde Lois de la thermodynamique.
La première Lois de la thermodynamique est la loi de conservation de l’énergie, mais
elle gouverne aussi la conservation de la matière en énergie.
Elle énonce simplement que dans tout transfert d’énergie, l’énergie totale est
inchangée. L’énergie n’est ni crée ni détruite.
La seconde Loi dénommée Loi de l’entropie, est un peu moins évidente que la première. Elle énonce
que dans chaque conversion d’énergie d’une forme en une autre, la conversion est inefficiente.
L’énergie est toujours convertie en une forme moins concentrée ou dissipée sous forme
de chaleur. L’entropie est une mesure du degré d’organisation. Forte entropie signifie
forte désorganisation.
La photosynthèse: est une stimulation de réactions chimiques qui transforment H2O et
CO2 en hydrocarbone (CH2O)n, avec libération d’O2 comme sous-produit
métabolique. Dans cette production de matière organique primaire, il y perte
d’énergie radiative par les feuilles des plantes ou cellules phytoplanctoniques, perte
d’eau, aussi la respiration convertit l’énergie d’aliment en chaleur (énergie
calorifique).
En définitive, seulement environ 1% ou un peu moins de l’énergie solaire incidente est
convertie en biomasse végétale ou en énergie
• Les groupes électrogènes fournissent un autre exemple.
• Seulement environ 35% de l’énergie consommée est convertie en énergie électrique.
• Une certaine quantité de chaleur est perdue dans l’échappement, dans
l’environnement immédiat par friction dans les partie en mouvement. Le reste est
dissipé sous forme de chaleur.
• Cette dissipation d’énergie est un exemple d’entropie.
La source d’énergie ultime traversant les écosystèmes est l’énergie solaire
Pyramide schématique de la biomasse et du flux de matière (recyclage d’éléments) et de l’énergie
(chaleur et énergie transférée dans la chaîne trophique)
Dans la nature, le rendement écologique varie de 5% à 20% de l’énergie disponible entre niveaux trophique
successifs (perte de 95% à 80%). Environ 10% d’efficience est la règle générale.
1/10
Producteurs primaires (phytoplancton) 1000 000 kg
Pn Flux d’énergie traversant une 14
population. Efficience de
consommation : In/Pn-1
R 56
A 70
W 120
I 200
800
Non consommée
Pn-1 1000
I: Ingestion de la nourriture
A: Partie assimilée Efficiences des invertébrés herbivores
I/Pn-1 = 20%
W: Le reste est rejeté comme déchet
R: De l’énergie Assimilée, une partie est utilisée A/I = 35%
pour la respiration Pn/A = 20%
P: Le reste de l’énergie est alloué à la production W= déchets
(croissance) R= respiration
L’efficience de production varie selon le consommateurs
I: Ingestion de la nourriture
A: Partie assimilée
W: Le reste est rejeté comme déchet
R: De l’énergie Assimilée, une partie est utilisée pour la respiration
P: Le reste de l’énergie est alloué à la production (croissance)
200 J
67J Respiration
100 J cellulaire
Déchets 33 J
Croissance
(Biomasse nouvelle)
Efficience de production (P/A . 100) de divers groupes d’animaux marins
Poissons 9,74
Mollusques 21,59
Crustacés 24,96
Herbivores invertébrés 18,81
Carnivores invertébrés 25,05
(d’après Humphreys, 1979)
Contribution de la production primaire nette des écosystèmes terrestres et
aquatiques
Océan 65.0 125 24.4
Plateau continental 5.2 360 5.6
Estuaire 0.3 1 500 1.2
Récifs et champs d’algues 0.1 2 500 0.9
Zones d’upwelling 0.1 500 0.1 34,34%
Désert, roches, sable, glaciers 4.7 3.0 0.04
Subdésert 3.5 90 0.9
Forêt tropicale humide 3.3 2 200 22
Savane 2.9 900 7.9
Terre cultivée 2.7 600 9.1
Forêt boréale (taiga) 2.4 800 9.6
Pleine tempérée 1.8 600 5.4
Forêt & scrubland 1.7 700 3.5
Tundra 1.6 140 0.6
Forêt tropicale saisonnière 1 600 7.1
65,66%
1.5
Forêt tempérée 1.3 1200 4.9
Forêt tempérée 1.0 1 300 3.8
Marais 0.4 2 000 2.3
Lac et rivière 0.4 250 0.3
Terrestre
Eau douce (ou continents) Figure 54.4a–c
Variation géographique de la production primaire marine
• Transport de nutriments
du fond à la surface
• Apports de nutriments
terrestre
• Forte productivité le
long des régions
côtières
CYCLES BIOGEOCHIMIQUES
Eau
Carbone
Azote
Cycle de l’eau
Cycle hydrologique
Le cycle hydrologique: est un ensemble de voies qui permettent le passage de l’eau de
l’atmosphère à la terre et son retour.
Le cycle hydrologique n’est pas comme les autres cycles biogéochimiques mais plutôt est un régulateur du
flux d’énergie et du cycle des éléments chimiques et des nutriments.
Lacs 61%
Glaciers (29 000 000 km3) Rivières & lacs (230 000 km3)
Nappe (8 000 000 km3) Évaporation des
océans (430
000 km3)
Précipitation sur les
océans (390 000 km3) Écoulement (40 000 km3)
Remarquer que l’océan contient 100 000 fois plus d’eau que l’atmosphère.
Le prélèvement total d’eau du cycle hydrologique mondiale est de l’ordre de 3000
km3, ou 8% de l’apport total.
La plupart de cet épuisement touche surtout les régions arides peuplés comme l’Asie et
le nord ouest de l’Amérique du Nord.
Il n’est pas possible actuellement de gérer la ressource en eau selon les principes
écologiques strictes.
Certain cycles biogéochimiques sont dominés par une longue conservation dans
l’atmosphère, comme le cycle de l’azote.
D’autres cycles sont dominés par le stockage terrestre, généralement dans les roches et
les sédiments tels que les cycles de phosphore, silicium, soufre, calcium.
Ces cycles biogéochimiques sont d’une importance capitale dans la régulation des
processus naturels et affectent fortement la viabilité des ressources naturelles.
Ils constituent des moyens majeures pour le renouvellement de la ressource tirée de
l’environnement naturel.
L’élimination ou l’introduction de substances a une implication sur la fonction des cycles
biogéochimiques
Par exemple, l’usage d’azote en tant qu’engrais augmente ce fertilisant dans le sol, les
rivières, les lacs, la mer et about à des problèmes de pollution des eaux et des
écosystèmes. S’ajoute à l’eutrophisation des écosystèmes, des problèmes de santé
humaine si l’eau de consommation était surchargée en nitrate
Aussi l’usage de pesticides en agriculture contamine l’ensemble du réseau trophique.
Le cas de folie des abeilles est très démonstratifs
Les cycles biogéochimiques servent ainsi comme conduits d’énergie et de matière d’une
partie à une autre de l’environnement
Les activités humaines affectent ces cycles et étendent leurs effets au delà de l’impact
spatiotemporel immédiat.
Moyenne globale
Croissance globale
Année
Cycle de l’azote
Distribution des formes de l’azote dans l’atmosphère, l’océan et le
continent
Sources naturelle et anthropique de l’azote gazeux à effet de serre
Évolution de l’azote nitreux à effet de serre dans l’atmosphère au cours du dernier
millénaire en particulier de 1977 à 2000
Année
Année
Cycle interne de l’azote
Conditions N2
anoxiques
N2O oxyde Fixation Rhizobium,
Dénitrification nitreux azotobacter, Cyanobactéries
Pseudomonas
NO2-
Nitrite
consommation
d’énergie
N animal
NO3 -
Production d’énergie
N végétal N
bactérien
Excrétion
Nitrification
Nitromonas
Nitroccocus
N détritus
Nitrification
NO2- Nitrosomonas Ammonification
Nitrosoccocus
N2 O
Conditions aérobie NH4+
2.Biomasse et productivité des écosystèmes
Productivité = P/B
Elle s’exprime en une unité qui est l’inverse d’un temps (t–1).
La pyramide des biomasses:
Elle représente pour chaque niveau trophique la biomasse correspondante (biomasse
sèche). Les pyramides des biomasses accordent la même importance à des tissus ayant des
valeurs énergétiques différentes
Interactions intraspécifiques et interactions interspécifiques
Les organismes d’un écosystème établissent entre eux des interactions
biotiques :
Exemples
Exemples
le petit crabe qui vit dans la moule reçoit protection et nourriture, tandis que
l'intérieur de la moule est nettoyé par le crabe. Cependant, l'un et l'autre peuvent
vivre séparés.
Le commensalisme : association dont un seul tire profit, sans
pour autant nuire à l'autre.
Exemples
le chacal vient se nourrir des restes de proie laissés par les lions.
Le parasitisme est une association étroite entre deux espèces
dont l'une, l'hôte, héberge la seconde qui vit à ses dépens.
Exemples
certains parasites sont externes (la tique du chien) d'autres internes (le ténia).
Certains s'installent durablement, d'autres non.
La compétition concerne deux espèces qui recherchent la même
ressource, dans la même niche écologique.
Exemples
Exemples