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I. Introduction
La biodiversité indique l’ensemble des êtres vivants ainsi que les écosystèmes dans lesquels ils
vivent. Il comprend également les interactions entre les espèces et leurs milieux.
Le grand nombre et la variété des espèces expliquent les rôles multiples qu’elles jouent dans le
fonctionnement de la biosphère.
a. Définition
Selon la Convention sur la Diversité Biologique (CDB), rédigée lors du sommet de la terre de Rio
de Janeiro (1992). La diversité biologique a été définie comme :
« La variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes
terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font
partie ; cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des
écosystèmes».
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II. Les Formes de diversité
1. La diversité génétique ou diversité intra-spécifique : elle se définit par la variabilité des gènes
au sein d’une même espèce ou d’une population. Elle est caractérisée par la différence de deux
individus d’une même espèce ou sous-espèce. Elle dépend des chromosomes, des gènes et de
l’ADN qui déterminent le caractère unique de chaque individu à l’intérieur de chaque espèce.
La continuité de la vie dans sa diversité est liée à la multiplicité des caractères contenus dans le
code génétique des plantes et des animaux.
2. La diversité spécifique
La diversité spécifique ou diversité des espèces (diversité interspécifique) est caractérisée par la
diversité des espèces (animaux, champigons, micro-organime, plantes…). Pour estimer la
diversité en espèces d’un territoire deux méthodes sont utilisées : l’estimation de la richesse en
espèces, c'est-à-dire le nombre d’espèce dans une aire donnée et l’estimation de l’abondance des
espèces dans une communauté (groupe, association).
La diversité écosystémique correspond à la diversité des écosystèmes présents sur Terre qui
forment la biosphère (déserts, montagnes, lacs, les plaines, forêts boréales, forêts tropicales,
mers …). C'est au niveau des écosystèmes que se situe la diversité des interactions des populations
naturelles entre elles et avec leur environnement.
1. Origine de la biodiversité
La terre est âgée de 4,7 milliards d’année. Les plus anciennes traces de vie connues datent
de 3,5 milliards d’années. Durant tout le précambrien les fossiles sont rares et mal conservés et
difficiles à interpréter. Au cambrien lorsque les caractéristiques physico-chimiques du milieu
sont devenues plus favorables, on constate l’apparition soudaine de nombreuses formes
animales c’est ‘’l’explosion cambrienne’’. Depuis le cambrien, l’évolution des espèces a été
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marquée par un ensemble de 5 grandes extinctions dus à des catastrophes importantes :
glaciations, éruptions volcaniques, chuts des météorites. Les deux plus importantes extinctions
sont :
*La première se situent à la fin de l'ère primaire, il y’a 250 millions d’années et qui a entraîné
la disparition dans les océans de 95 % des espèces (voir figure 1).
* la deuxième se situent à la fin de l’ère secondaire, il y’a 65 millions d’années. Elle a vu la
disparition des Dinosaures, de 45 % d’animaux marins, et en particulier de Foraminifères et de
Mollusques. Ces extinctions de masse sont généralement attribuées à la chute des météorites
(tableau 1 et 2). Mais la vie s’est vite reconstituée et la biodiversité a constamment augmenté
jusqu’au nos jours.
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3. Ampleur
Arthur Chapman, un scientifique australien, a évalué en 2009 environ 1,9 million d’espèces
dont près d’un million d’insectes, 280 000 plantes, 99 000 champignons, 55 000 unicellulaires
et 5 487 mammifères.
Mais en estime aujourd’hui à plus de 100 millions le nombre d’espèce d’êtres pluricellulaire.
Donc on connait seulement 10% de la biodiversité réelle.
Le rythme d’extinction s’accélère à peu près de 1 % toutes les décennies. Près de 230000
espèces ont été décrites en milieu marin, ce qui ne représente que 15% environ de la biodiversité
connue, en dépit du fait que les océans occupent 70% de la surface du globe.
4. Répartition de la biodiversité
Tous les milieux sont génétiquement diversifiés, même les déserts, mais certains écosystèmes
sont plus riches en biodiversité que d'autres. Les naturalistes ont essayé de mettre en évidence
la distribution spatiale de la diversité biologique.
L’hémisphère sud est la plus riche en biodiversité que celle du nord. Les deux tiers au moins
des espèces végétales sont focalisées dans les régions tropicales et subtropicales.
Les forêts tropicales humides (>100cm de pluie par an) constituent le milieu le plus
riche en espèces animales et végétales. Elles contiennent la moitié au moins des espèces
au niveau mondial, sur seulement 7% du total des terres émergées (figure 3).
les récifs coralliens, les zones côtières humides ou mangroves (figure 4), les zones
humides d'eau douce en général (rivières, lacs, étangs, ...) et les îles où existent des
populations endémiques très particulières.
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Figure 3 : Les forêts tropicales humides
a. Mangrove
Exemple :
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b. Forêt tropicale
Les forêts tropicales d’Amérique possèdent plus d’espèces que les forêts humides d’Afrique ou
d’Asie. Étant la plus grande région de forêt tropicale humide d’Amérique, la forêt amazonienne
possède une biodiversité inégalée.
Elle contient environ 2,5 millions d’espèces d’insectes, 427 amphibiens, 3 000 poissons, 1 294
oiseaux, 378 reptiles, 40 000 espèces de plantes et 427 mammifères.
1. L’Alimentation
La cueillette, la chasse et la pêche sont des sources de nourriture importantes dans certains pays.
Ces ressources constituent une pratique très ancienne dans l’histoire de l’humanité sont toujours
important pour l’alimentation humaine.
Des travaux de recherche ont montré que des nombreuses espèces utiles pour l’agriculture,
comme les pollinisateurs, les micro-organismes du sol qui sont bénéfiques, disparaissent
brusquement à cause des pesticides et des herbicides utilisés par les agriculteurs.
A ce jour, les cinq plantes les plus cultivées dans le monde (le blé, le riz, le maïs, la pomme de
terre et l'orge) représentent la moitié de la production alimentaire mondiale. Lorsqu'une culture
est touchée par une maladie, la solution de la sauver c’est de la croiser avec une espèce sauvage
voisine. Ces croisements ont des avantages notamment d'améliorer la productivité.
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2. la Santé
D’après l’OMS (Organisation mondiale de la santé) les 3/4 de la population humaine du globe
font appel directement aux vertus des plantes pour se soigner. 50% de ses produits misent sur
le marché sont d‘origine naturelles. 25% des médicaments prescrivent par les médecins sont
issus de plantes médicinales (homéo thérapie). Seulement 2% des 270,000 espèces de plantes
supérieur connues ont été valorisées pour leurs propriétés pharmacologiques
Exemples :
-l’aspirine ou l’acide salycilique sest isolée des feuilles de saule (salix alba)
-Au Japon, le poisson-ballon (ou tétrodon) a causé la mort des personnes qui le mangeaient. Ce
qui a permet la découverte d’une toxine (la tétrodotoxine) qui est plus forte (25 fois) que le
curare qui est un anti-douleur .
- Le paclitaxel est une molécule extraite par des champignons endophytes. Elle est très toxique
et elle est utilisée en chimiothérapie.
La plupart de ces principes actifs extraits de plantes se trouvent dans les forêts tropicales. A ce
jour la seule 0,3 % des plantes connues ont été étudiées afin de déterminer leurs substances
bioactifs à usage thérapeutique. Il reste donc un grand potentiel de progrès de la médecine grâce
à des substances extraites de plantes. Les 99,7 % de plantes dont l'intérêt médicinal n'a pas
encore été investiguer pourraient être utiles pour les générations futures dans le but de les
exploiter un jour.
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3) l’industrie.
La nature offre beaucoup d’éléments qui sont utilisés par l’homme pour fabriquer des produits
qui sont nécessaires à sa vie quotidienne :
- Les amidons et les sucres (savons, cosmétiques, explosifs, colorants, industrie alimentaire, ...)
4) Ecotourisme
L’écotourisme est devenu une nouvelle industrie. La valorisation de la biodiversité que ce soit
par l’observation d’animaux sauvage ou l’attrait exercé par de beaux paysages naturels. Est une
source de revenus importante pour certains pays. Ils ont développé une politique de tourisme
basée sur la valorisation de leur patrimoine naturel. Kenya est un bon exemple. Le tourisme est
donc également responsable de problèmes écologiques partout dans le monde et les habitants
‘écologistes’ sont eux-mêmes une menace pour la biodiversité.
5) Intérêt scientifique
L'étude d'espèces permet de mieux comprendre les mécanismes d'évolution, et elle possède un
intérêt pour la biologie, car certaines espèces ont des caractéristiques biologiques rares.
La bioremédiation consiste à utiliser des micro-organismes ou des plantes pour dépolluer l’air,
l’eau ou les sols. Les scientifiques ont ainsi découvert une plante aquatique capable d'absorber
l’uranium (et permettrait donc de dépolluer des sites radioactifs) , il y’a aussi des bactéries
capables d'ingérer du pétrole, qui pourraient nettoyer des marées noires.
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V. Etat de la biodiversité en Afrique du Nord
L’Afrique du Nord possède des paysages et de milieux très diversifiés. Cette biodiversité
est due particulièrement à son climat. On peut trouver différents types d’écosystèmes (côtiers,
insulaires, montagneux, désertiques, oasiens et zones humides.
Le territoire de l’Afrique du Nord renferme une grande diversité biologique liée à l’ample
variabilité des espèces de la faune et de la flore.
L’Afrique du nord, du point de vue géographique et climatique appartient au bassin
méditerranéen mais aussi à la zone d’influence du sahara.
Le climat et la végétation sont marqués par les phases de transition entre le climat
méditerranéen humide de la côte Nord et le climat aride du Sud. Malgré l’état dangereux de la
méditerranée sur le plan environnemental, les milieux marins et littoraux sont très riches en
biodiversité.
Les plantes possédant une valeur économique potentielle comprennent les espèces
cultivables, des plantes fourragères, des plantes oléagineuses, les plantes aromatiques et
médicinales. La faune est très diversifiée en mammifères, en oiseaux et plus de 500 espèces
reptiles et de poissons. Les hyènes, les cerfs et les gazelles sont des espèces rares et en danger.
1. La biodiversité en Tunisie
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Q = (2000P)/(M²-m²), avec Q=quotient pluviométrique d’Emberger, M = moyenne des
températures du mois le plus chaud, m= moyenne de la température du mois le plus froid. P =
pluviométrie annuelle en mm. la Tunisie est classée en cinq étages bioclimatiques selon les
valeurs du Q :
La Tunisie est aussi le pays des steppes. Les hautes steppes sont marquées par l’aridité et
sont traversées par des oueds endoréiques. Vers l’Est, les basses steppes semi-arides côtières
s’achèvent sur le littoral. C’est une partie plane qui se prolonge par une grande plateforme
continentale. Le territoire oriental est constitué par une vaste partie non accidentée allant du
Golfe de Hammamet à Ben Guerdène, située à l’extrémité Sud Est du pays. La partie du
territoire située dans le Sud est désertique. Elle est marquée par une succession de chotts (El
Gharsa, El Jerid, El Fejaj). On y rencontre des plateaux rocheux vers l’Est et les dunes du Grand
Erg oriental.
Le littoral est parsemé de Sebkhas et de tombolos sur environ 1300 Km de côtes. On compte
un total de 61 îles et îlots dont les plus connus sont l’île de Djerba et les îles Kerkennah.
Le milieu naturel tunisien comporte sept ensembles majeurs d’écosystèmes : les écosystèmes
côtiers, les écosystèmes insulaires, les écosystèmes montagneux, les écosystèmes steppiques,
les écosystèmes désertiques, les écosystèmes oasiens et les zones humides.
La Tunisie comprend des zones humides (5%), des terres cultivées (32%), des forêts (près de
13%), des terres urbaines (0,5%), ainsi que des terres inexploitées (50%).
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Figure 5: Répartition des milieux terrestre et reliefs
1.2. Milieux Marins et littoraux de la Tunisie
Le littoral de la Tunisie s’étend sur 1300 km dont 575 m de plages. La côte et parsemée de
Tombolos (Monastir et Teboulaba) et de lagunes (Hergla, Moknine ou Zarzis). On trouve aussi
quelques iles émergentes dont les Kerkennah et Djerba sont les principales.
a. La zone Nord :
Les côtes Nords sont caractérisées par de nombreux caps (Cap Negro, Cap Serrat, Cap Zebib,
Cap Blanc,..) qui sont rocheuses.
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Le plateau continental est un prolongement des montagnes, qui définissent le relief de la partie
Nord-Ouest du pays. Dans la région de Tabarka et Bizerte, on rencontre un gisement important
de corail rouge, à des profondeurs de 20 à 80 m, qui devient de plus en plus menacé. Les herbiers
de posidonie et de caulerpes se trouvent dans des fonds allant jusqu’à 30 m de profondeur et
sont plus abondantes au niveau des côtes de Carthage, de Korbous et de Sidi Rais.
La formation végétale est caractérisée par l’étendue de Posidonia oceanica tout au long du golf
de Hammamet jusqu'à le Golf de Gabès et il est assez développé autour des iles Kerkennah.
On a aussi la dominance de l’oursin Paracentrotus Lividus sur les côtes de Ras Enjla (Ouest de
Bizerte - et de Raoued, à Korbous). Le fond du Golfe de Tunis est caractérisé par de nombreuses
plages (Raoued, Gammarth, La Marsa, Sidi Rais et Haouaria) et de nombreux champs dunaires
résultant des alluvions des oueds
b. La zone est
Les côtes Est s’étend de la région de Klébia jusqu'à Golfe de Hammamet. Elle est formé par
une faune et flore très riche. Le plateau continental est relativement étendu. Dans cette zone il
y’a les plages (Nabeul, Hammamet, Sousse, Monastir, Mahdia).
c. La zone sud
Cette zone s’étend de la Chebba à la frontière Tuniso-Libyenne, Il est constitué par des fonds
sableux. Elle est caractérisée par Les herbiers de posidonies et de caulerpes.
Les zones humides en Tunisie (lagunes, sebkhas, marais salants, Marécages, oueds, chotts,…)
sont au nombre de 257, ils ont classées comme suit :
27 % des zones humides sont constitué par les oueds (le nombre est supérieur 64)
22 % des zones humides sont des Sebkhas : ils sont au nombre 54
13% des zones humides sont constituées de lacs d’eau douce : ils sont au nombre du 31
12% des zones humides sont composés par de grands barrages au centre et au Nords de
Pays.
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7% des zones humides sont occupés par 17 chotts caractéristiques du sud tunisien.
Les côtes de la Tunisie sont caractérisées par la présence de nombreuses îles (60 îles et îlots)
entre Tabarka et Zarzis. Ces iles sont caractérisées par une grande variété de paysages naturels.
Exemples des iles :
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de Roumadia, de Charmatia, de Sefnou, de Gremdi, de Ramdia). . Le paysage marin est formé
par un immense herbier de posidonies qui affleurent à la surface des eaux elle est riche aussi en
espèces végétales.
Les iles Kneiss
Elles sont situées à 57 km au Nord de Gabes. Elle sont formées d’une ile principale (El Bassila)
et d’une rangé de trois petits ilots. La grande ile est située à 1, 5 km de la terre ferme. Ces iles
Kneiss sont une aire spécialement protégée d’importance méditerranéenne selon la convention
de Barcelone.
L’ile de Djerba
C’est la plus grande iles tunisienne, elle est situé à 2 km du continent. Elle a un longueur de 30
km et un largeur de 20 km, elle couvre 50000 ha. Elle est marqué par la présence de nombreux
sites naturels bien conservés. La littoral de Djerba est fragile car il souffre de l’érosion marine,
et de la pression urbaine et touristique.
La flore tunisienne compte environ 2162 espèces (115 familles et 742 genres), illustrés dans
trois volumes (Cuenod et al. 1954, Pottier - Alapetite, 1979 et 1981).
• Certaines espèces de la flore tunisienne sont très rares, rares ou assez rares. L’étude nationale
de la diversité biologique cite 101 espèces considérées comme très rares dont :
-69 vivaces,
-239 espèces rares dont 39 vivaces
-24 espèces assez rares dont 11 vivaces
Les espèces invasives : Ces espèces sont soit autochtones, soit exotiques.
L’endémisme : désigne l’appartenance d’un taxon animal ou végétal à une région plus ou
moins étendue, avec une répartition géographique limitée à un lieu donné. Donc une espèce est
qualifiée d’espèce endémique l’lorsqu’elle se développe dans une région géographique
spécifique.
On peut classer la végétation tunisienne en trois types :
1. la végétation tellienne
2. la végétation steppique
3. La végétation subdésertique et désertique
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Figure 6: Végétation de la Tunisie
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a. la végétation tellienne
Sur les Mogods et les Jbels du Cap Bon occidental la forêt laisse la place aux arbousiers, les
chênes kermès et de chêne liège. Dans le Tell oriental, sur les Jbels humides comme Jbels
Zagouan et Jbel Ressas persiste une forêt claire de thuya de berbérie. Au niveau de haut tell et
la dorsale on trouve sur les sommets des Jbels chaâmbi, Kesra, Serj, Semmama... le chêne vert.
b. La végétation steppique
En Tunisie centrale, on trouve les formations xérophiles adaptées, une forêt claire de Pin
d’Alep. Le genévrier de Phénicie, le résineux sont le plus adapté à la sécheresse. Le sous-
bois est formé par le romarin et l’alfa. Au niveau des hautes steppes on trouve une nappe
alfatière (fig 6).
La flore vasculaire de la Tunisie est très diversifiée. Au total, cette flore comporte, d'après
Nabli (1989), 2162 espèces autochtones (742 genres, 115 famille) auxquelles il faudrait
ajouter autres espèces arborescentes introduites par la direction générale des forêts dans le
reboisement tels que l’Eucalyptus, l’Acacia ainsi que d’autres plante cultivés comme les
céréales, légumineuses à graines…. (Tableau 6).
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Tableau 6 : Principales familles de la flore vasculaire tunisienne
Famille Genre Espèces
polypodiacées 13 21
Graminées 100 197
Cypéracées 7 38
Liliacées 21 64
Orchidés 11 33
Chénopodiacées 18 50
Cayophyllacées 30 92
crucifères 60 108
Rosacées 14 32
Papillionacées 36 216
Euphorbacées 5 36
Cistacées 6 34
Ombellifères 47 95
Boraginacées 24 51
Labiées 24 91
Scrophulariacées 10 60
Rubiacées 8 34
Composées 89 254
Le travail de synthèse sur la flore tunisienne sauvage réalisé par Nabli et le floc’h (Tableau 5)
montre que la flore tunisienne comporte 307 plantes rares, 99 plantes extrêmement rares, des
espèces endémiques, 600 espèces aquatiques.
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