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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET


UNIVERSITAIRE
Archidiocèse de Kinshasa
INSTITUT FACULTAIRE DE DEVELOPPEMENT
DEPARTEMENT DES SCIENCES DE SANTE

B.P 15 KINSHASA VII


AV. SAÏO° 2317, KASA-VUBU/KINSHASA

DETERMINANTS DE L’INCOMPLETUDE
VACCINALE DES ENFANTS DE 0 A 23 MOIS
FACULTE DES ET TECHNIQUES SCIENCES DE SANTE
« ETUDE MENEE AU QUARTIER AKETI DANS COMMUNE
DE KINSHASA »


EWANGO DIANE

Mémoire présenté et défendu en vue de l’obtention


du titre de licencié en Sciences de Santé.

Option : Santé Publique


Directeur : Prof. Abbé Hubert KATAWA

Novembre 2021
~i~

IN MEMORIAM

A toi très chère mère ESIALA MBELE Alphonsine que le ciel a rappelée si tôt
avant l’avènement de ce grand jour, alors que nous avions encore besoin de ta
charmante présence physique. Tu nous manques énormément … Repose en paix
auprès du Père.
~ ii ~

EPIGRAPHE

« La meilleure arme pour lutter contre la mortalité des enfants de 0 à 23 mois
et inévitablement le respect de la vaccination de routine »

Organisation Mondiale de la Santé (OMS)


~ iii ~

DEDICACE

Je dédie ce travail :

A mon très cher père, EWANGO EKOKINYA corneille


quelques fois privés des privilèges pour me permettre de bien m’occuper de mes
études, pour avoir donné une sens à ma vie en me soutenant pendant mes
premier pas d’apprentissage, de succès de mes études dans l’optique de parvenir
à mon idéal.

A vous les EWANGO, modèle des familles sur terre :


YANNICK EKOKINYA, SIMPLICE EBISA, RHODA GOLDEMAN et
ACHILLES NYANIMI Votre proximité, votre amour et votre affection nous ont
permis d’avancer au large.
~ iv ~

REMERCIEMENTS

Au terme de notre travail qui sanctionne la fin de notre cycle de


licence en Santé Publique, nous voulons tourner un regard plein de
reconnaissance vers ceux et celles qui, dans de petites comme de grandes
occasions, se sont retrouvés dans notre parcours pour nous tendre une main
secourable, et faciliter ainsi notre réussite.

Nos remerciements vont de prime abord à Dieu, Père très Saint, qui
nous a appelés à l’existence. Il est l’unique bouclier de notre vie. C’est Lui qui a
bien voulu que cette production scientifique soit notre humble participation à sa
plus grande gloire.

Nous exprimons notre profonde gratitude au Professeur Abbé


Hubert KATAWA qui, en dépit de ses multiples occupations tant scientifiques
que pastorales et personnelles, a accepté d’assurer la direction de ce prestigieux
mémoire. Ses orientations, sa rigueur scientifique, ainsi que son dévouement
nous ont permis de produire un travail de qualité.

Nous pensons également au Docteur Taty BIBINA MINTA qui a


accompagné avec patience et tolérance la rédaction de ce mémoire. Nous le
remercions pour ses conseils et encouragements qui nous ont permis de faire
l’expérience d’un ainé et d’un maître qui travaille pour l’épanouissement
intégral de la jeunesse.

Nous exprimons notre gratitude à l’endroit des autorités académiques


de l’IFAD. Ces vaillants membres du corps académique et scientifique nous ont
tous dotés d’un suffisant bagage intellectuel dont nous sommes fiers, et qui nous
rend d’ores et déjà utiles à la société.

Nous tournons un regard très particulier vers mon alter ego AKONGO
KALAMA Armand Gabriel pour son soutien et encouragement sans relâche.

Je pense aussi et très fort à mes tantes, oncles, cousins et cousines.

Clin d’œil à vous chers amis et connaissances : MONDONGA Lucie,


AGENO Pierrette, mes très chers compagnons de lutte de l’auditoire, CP
MABENGA Eric map’s, MOALA Christelle, YEMA BINTI Annie, MUSHIYA
Exaucée, MWENDAKANYI Wivine, NYEMBA MUKEBA Naomi, MUKA
~v~

Stivie, DOBO Helene, KIKOBO Yves, BOKASO Rachel, KIVWILA Candy, et


vous tous dont nous taisons les noms.
~ vi ~

LISTE DES ABREVIATION ET SIGLES

ACSP : association canadienne de santé publique


AVI : activités de vaccination intensifiées
BCG : vaccin au bacille de Calmette et Guérin
CNEV : campagne nationale d’éradication de la variole
CPN : Consultation prénatale
CS : centre de santé
CSS : circonscription socio-sanitaire
DTC : vaccin contre la diphtérie, tétanos et la coqueluche
EDS : enquête démographique sanitaire
GAVI : global alliance for vaccin and immunization
HR : hôpital de référence
IFAD : Institut facultaire du développement
IS : infirmier superviseur
LAP : lutte anti paludique
LMD : lutte contre les maladies diarrhéiques
MAPI : manifestation post-vaccination indésirables
MICS : enquête de ménage à indicateur multiple
OMS : Organisation mondiale de la santé
PCU13 : vaccin contre la pneumonie
PEV : programme élargi de la vaccination
PNDS : plan national de développement sanitaire
RDC : République démocratique du Congo
SPSS : statistique pack sociale science
SSP : soins de santé primaire
USAID : agence des Etats-Unis pour le développement
~ vii ~

International
VAA : vaccin antiamaril (fièvre jaune)
VAR : vaccin anti-rougeoleux
VAT : vaccin antitétanique
VPO : vaccin polio oral
ZS : zone de santé
~ viii ~

Liste des graphiques

Graphique n°1 : Prévalence de l’incomplétude vaccinal


Graphique n°2 : tranche d’âge de la mère
Graphique n°3 : tranche d’âge des enfants en mois
Graphique n°4 : sexe de l’enfant
Graphique n°5 : état matrimonial de la mère
Graphique n°6 : occupation professionnelle
Graphique n°7 : taille de ménage
Graphique n°8 : niveau d’instruction
Graphique n°9 : rang de naissance de l’enfant
Graphique 10 : avoir raté une vaccination
Graphique n°11 : type de vaccin raté par l’enfant
Graphique n°12 : motif de manque de la vaccination
Graphique n°13 : moment de la dernière vaccination
Graphique n°14 : moyen de rappel de la date de vaccination
Graphique n°15 : perception sur le risque de la non vaccination
Graphique n°16 : type risque liée à la vaccination
Graphique n°17 : connaissance de maladie vaccinale
Graphique n°18 : existence d’entretien sur la vaccination
Graphique n°19 : source d’information
Graphique n°20 : maladie connu par l’enfant
Graphique n°21 : appréciation des agents de service de vaccination
Graphique n°22 : existence de rupture de stock
Graphique 23 : existence des activités de sensibilisation de relais
communautaire
Graphique n°24 : existence des effets secondaires liés à la vaccination
Graphique 25 : type d’effets secondaire connu
Graphique n°26 : attitude devant l’effet secondaire
Graphique n°27 : existence de monnayage de la vaccination
Graphique n°28 : montant payé pour la vaccination
Graphique n°29 : destination de l’argent payé à la vaccination
Graphique n°30 : source de financement de la vaccination
Graphique n°31 : accessibilité géographique
Graphique n°32 : moyen de transport utilisé
~ ix ~

Graphique n°33 : relation entre incomplètement vaccinale et l’âge de l’enfant


Graphique n°34 : relation entre incomplétude vaccinal et type de vaccin raté
Graphique n°35 : incomplétude vaccinale et motif de la non de la vaccination
Graphique n°36 : relation entre incomplétude vaccinal et méthode de rappel de vaccin
Graphique n°37 : Incomplétude vaccinal et perception du risque lié à la non vaccination
Graphique n° 38 : motif de vaccination de l’enfant
Graphique n°39 : incomplétude et information sur le vaccin
Graphique n°40 : Incomplétude et source d’information sur la vaccination
Graphique n°41 : Incomplétude et sensibilisation de relais communautaire
Graphique n°42 : Incomplétude et type des effets secondaire
Graphique n°43 : Incomplétude et attitude devant l’effet secondaire
Graphique n°44 : Incomplétude et monnayage de la vaccination
~x~

Liste des tableaux

Tableau 1 : Opérationnalisation des variables


Tableau n° 2 : Analyse des alternatives
Tableau n° 3 : Echéancier des activités
Tableau n° 4 : DIAGRAMME DE GANTT
Tableau n° 5 : besoin en ressources humaines
Tableau n° 6 : Besoin en salaire
Tableau n° 7 : Besoin en frais généraux
Tableau n° 8 : besoin en équipements
Tableau n° 9 : Besoins en formation
Tableau n° 10 : Besoin en évaluation et audit
Tableau n° 10 : Budget récapitulatif
Tableau n° 12 : Tableau des parties concernées
Tableau n° 13 : Tableau des stratégies
Tableau n° 14 : Cadre logique
Tableau n° 15 : Plan de trésorerie
Tableau n° 16 : Gantt financière
~ xi ~

Liste des figures

Figure n° 1 : Ordinogramme des parties prenantes


Figure n° 2 : Arbre à problèmes
Figure n° 3 : Arbre des objectifs
Figure n° 4 : Arbre des stratégies
Figure n° 5 : Triangle de gestion du projet
Figure n° 6 : Triangle de gestion du projet
Figure n° 7 : Triangle de gestion du projet
~1~

0. INTRODUCTION GENERALE

La vaccination est un bien public mondial qui reste de nos jours la stratégie la
plus efficace de lutte contre les maladies infectieuses dans le monde et
particulièrement en Afrique1.

En RDC au cours des précédentes décennies et à l’instar de plusieurs autres pays


africains, a été un champ de théâtre lors d’épidémies de maladies infectieuses
comme la rougeole, la fièvre jaune, la variole,… c’est ainsi que, la mortalité
infanto- juvénile de nos jours reste l’une les plus élevée dans la sous-région
selon les indicateurs sanitaires. Les principales causes de cette mortalité infantile
sont dominées par les infections respiratoires aigües, les maladies diarrhéiques,
la malnutrition, la rougeole, le tétanos, la tuberculose, la coqueluche, la
diphtérie, la poliomyélite. Lequel malheureusement peuvent être évité par la
vaccination.

Sur l’initiative de l’OMS, des programmes nationaux de vaccination ont été mis
en place dans plusieurs pays en développement, ce qui a permis une
amélioration notable de la couverture vaccinale dans le monde en général et en
Afrique en particuliers2.

La complétude vaccinale est l’un des meilleurs moyens d’aider votre enfant de
rester en bonne santé et à tenir les maladies graves à distance 3. L’échec vaccinal
peut être dû à une non-vaccination (c.-à-d. qu’un vaccin indiqué n’a pas été
administré de manière appropriée pour une raison quelconque ou au fait que le
vaccin n’a pas produit les effets attendus4.

1
JEAN PAUL DABOU 2009 : évaluation de la couverture chez les enfants âgées de 12 à 23mois et les mères d’enfants de 0 à
11mois en commune II du district de BAMAKO en 2007, mémoire de médecine, université de Bamako.
2
Strict nationale de la santé mali module de formation des agents/vaccinateurs des centres de référence et communautaire 2002 ; pp
3-5
3
Http:/www. Canada. Com comprendre la vaccination, consulté le 15/04/2021
4
OMS 2015, manuel mondial pour la surveillance de manifestation post-vaccinale indésirable
~2~

C’est ainsi nous étions motivé à mener cette étude dans le but d’identifier le
déterminant de la non-complétude vaccinale des enfants de 0 à 23mois dans la
ville de Kinshasa en générale et dans la zone de santé de Kinshasa en particulier.

0.1 ETAT DE LA QUESTION

Toute investigation de grande envergure commence par la lecture de la


littérature spécialisée tant sur les considérations théoriques du thème que sur les
recherches empiriques limitrophes menées antérieurement5.

La revue de littérature permet au lecteur de se faire une idée sur les


préoccupations des recherches antérieures ayant traité le même thème ou en
rapport avec le sujet sous examen6.

Ainsi, OMASOMBO TSHONDA définit l’état de la question comme étant une


étape très importante de la démarche scientifique, dont le but est l’analyse des
études ayant abordé le même thème que celui qu’on se propose d’étudier, en vue
de se distancer7.

En Afrique, notamment au mali Jean Paul DABOU (2009), conclus sont étude
en montrant que les principale raisons de non vaccination des enfants de 0 à
23mois étaient : le manque d’information et motivation avec 3,3% dû à une
insuffisance entre les agents chargé du PEV et les mères d’enfants8 .

D’après une étude menée au Cameroun par NGUEFACK.F et al (2018), Les


patients qui étaient admis pour pneumonie et ceux qui occupaient le premier
rang dans la fratrie avaient près de 3 fois plus le risque (p=0,008) de ne pas avoir
les vaccins à jour. Lorsque leur mère était d’un niveau d’étude secondaire, le
risque était d’environ 2 fois (p=0,020). Par contre le fait qu’elles soient

5
KUYUNSA, B et SHOMBA, KINYAMBA., Initiation aux méthodes de recherche en sciences sociales, éd. PUZ, Kinshasa, 1995,
p.39.
6
OMASOMBO TSHONDA, Cité par NTUMBA MULAMBA, Problématique de la gestion des étrangers en RDC, de 2007 à 2010.
Cas de la ville de Kinshasa, mémoire de licence, FSSAP, L2 SPA, UNIKIN, 2010-2011.
7
Idem
8
NGUEFACK.f et al déterminants et raisons de non vaccination complète des enfants hospitalises dans deux hôpitaux de référence
pédiatrique à Yaoundé, journal of médicine and Heath sciences : vol 19 April-mai-juin 2018
~3~

employées du privé (p=0,030), ou d’un niveau d’étude supérieur (p=0,010), ou


aient été informées par le personnel de santé (p=0,020) ou encore maitrisaient le
rôle de la vaccination (p=0,010) constituait des facteurs protecteurs contre la non
vaccination ou la vaccination incomplète9.

Pour KOLAWOLE RB et KOBIANE JF (2019), les femmes qui ont réalisé


entre un et quatre CPN courent 56% moins de risques d’avoir un enfant
incomplètement vacciné, toutes choses étant égales par ailleurs. Plus le nombre
de CPN réalisé augmente plus le risque de l’incomplétude vaccinale diminue.
Alors que Par rapport aux mères qui ne sont pas instruites, celles qui ont un
niveau d’instruction secondaire et plus courent 40% moins de risques d’avoir
des enfants incomplètement vaccinés10.

Par ailleurs OUEDRAOGO LT et al (2006), au terme de leur analyse, observe


que la mauvaise organisation des services de vaccination, la faible compétence
des vaccinateurs, le faible niveau d'instruction des mères, l'insuffisance de
communication avec les mères, les manifestations adverses post immunisation
sont apparues comme étant les principaux facteurs de non-respect du calendrier
vaccinal11.

En RDC, MANTEMPA. J et al (2019), la religion du chef de ménage, la


province de résidence, l’âge de la femme, le niveau de vie du ménage et
l’éducation de la mère. Les résultats obtenus devraient servir de base à
l’élaboration des politiques et des stratégies pour l’augmentation rapide des
indicateurs liés à la vaccination des enfants12.

9
KOLAWOLE RB et KOBIANE JF analyse des déterminants de l’incomplétude vaccinale des enfants de 12-23mois au
bénin .rapport 8e conférence africaine sur la population Entebbe, Ouganda a l’institut supérieur des sciences de la population
université joseph ki-zebo
10
OUEDRAGO LT et al déterminants du non-respect du calendrier vaccinale de de programme élargie de la vaccination au niveau
district sanitaire : cas du district sanitaire de bousé, Burkina Faso, médecine et maladie infectieuse vol 36- numéro 3 p138-143 mars
2006
11
JOCELYN MANTEMPA et al 2019 : déterminants de la faible couverture vaccinale en RDC analyse de données de mics-rdc
2010. Rapport de la 8e conférence africaine sur la population Entebbe, Ouganda 18-22 novembre 2019
12
MBOMBO KAZADI 2018 : connaissance, attitude et pratique de mères sur la vaccination des enfants de 11 à 23mois sur le
calendrier vaccinal de 11 à 23mois
~4~

Quant à MBOMBO (2019), ce résultat démontre que 79% de mères avaient des
mauvaises attitudes envers la vaccination des enfants de 11 à 23 mois suit : à la
mauvaise perception du risque vaccinale et la peur de MAPI13.

Parallèlement à BOLAZILI (2020), est arrivé au résultat selon lesquels 22% soit
46 enquêtés ont affirmé que leurs enfants n’avaient pas respectés le calendrier
vaccinal étant donné que les enfants ont raté une ou plusieurs séances de
vaccination. Le problème du non-respect identifier était notamment
l’éloignement du centre de vaccination 36%, l’ignorance du jour prévu pour la
vaccination (p-value=0.0025) ; la perception sur la gravité de maladie
vaccinable (p-value=0.00) ainsi que l’âge de l’enfant (p-value=0.065).

Au regard de la littérature ci-haut notre étude présente la particularité d’aborder


tout le calendrier vaccinal des enfants prévu par le PEV/RDC de 0 à 23 mois. En
utilisant une analyse bi varie et multi varie nous allons présenter : le taux de
couverture vaccinal, le taux de l’incomplétude vaccinal et le déterminant qui y
sont associée dans la zone de santé de Kinshasa afin de proposer aux autorité
politico administrative les mesure pouvant dans le sens de la normalisation de la
situation.

0.2. PROBLEMATIQUE

La vaccination est un acte qui consiste à administrer un vaccin par voie


orale ou parentérale en vue de prévenir une maladie infectieuse chez un
individu14. Pour avoir un statut vaccinal complet le PEV recommande un certain
nombre de vaccins. Ainsi, nous définirons la complétude vaccinale comme étant
le fait pour l’enfant de recevoir l’ensemble des vaccins du PEV15.

L’utilisation de la vaccination pour protéger l’homme des maladies


infectieuses a déjà une longue histoire mais ce n’est qu’au XXe siècle qu’elle a
13
BOLAZILI ADRAMUMUPE 2020 : problématique du non-respect du calendrier vaccinale étude menée dans l’aire de sante mpili
de la zone de sante de NGABA mémoire de sante publique IFAD Kinshasa
14
NGUEFACK.f et al, op.cit.
15
HOUESSOU.R et DEGBOE C.V 2009 : les déterminants de complétude vaccinale des enfants de moins de cinq ans au bénin
~5~

été utilisée en routine. Les vaccins utilisés depuis plusieurs décennies ciblent la
variole, le tétanos, la diphtérie, la poliomyélite, la coqueluche, la tuberculose, la
fièvre jaune, la rougeole, les oreillons et la rubéole16.

Plus récemment, d’autres vaccins ont été développés et peuvent


maintenant être utilisés en routine : c’est le cas des vaccins contre la méningite à
Hémophilus influenzae b, les hépatites A et B, les gastroentérites à rotavirus, les
infections à pneumocoques et à méningocoques, la varicelle17.

Depuis l’introduction de ces vaccins, la mortalité et la morbidité dues


à ces maladies ont considérablement diminué. Cependant, seule la variole a été
éradiquée, certaines maladies sont contrôlées, mais d’autres sont toujours
endémiques malgré l’utilisation de vaccins efficaces. La variabilité de ces
résultats la dépend notamment de la couverture vaccinale obtenue, d’où la
nécessité que les enfants aient un statut vaccinal complet.

En effet, au Cameroun précisément dans le district de santé de Djoungolo, le


plus important district de santé de la région du Centre en termes de population.
Selon les données administratives du district, sa couverture vaccinale était de
90% en 2009, 87% en 2010 et 69% en 2011; en cette année 2011. Suit à cela, le
district a connu deux épidémies de rougeole; la première flambée de cas a eu
lieu d'Avril à Juin 2011 et a fait 23 cas avec 01 décès et la deuxième flambée de
Novembre à Décembre 2011 avec 17 cas et 0 décès18.

En RDC, le rapport de l’EDS II (2014) fait L’analyse de ces données révèle que
22 % des enfants de 12-23 mois avaient été complètement vaccinés d’après les
informations tirées du carnet de vaccination. Quand on y ajoute les
renseignements fournis par la mère, ce pourcentage passe à 45 %, contre un taux
de vaccination de 31 % selon les résultats de l’EDS-RDC de 2007. À l’inverse, 6

16
NICOLE NGUSO (2007) : impact de la vaccination sur l’épidémiologie de maladies infectieuse ex : coqueluche médecine science
pars CDEX 15 France
17
Idem
18
Ibidem
~6~

% de l’ensemble des enfants de 12-23 mois n’ont reçu aucun des vaccins du
PEV (contre 18 % en 2007) et le reste des enfants (49 %), soit un enfant sur
deux, ont donc été partiellement vaccinés. Par ailleurs, 41 % d’enfants ont été
complètement vaccinés selon le calendrier recommandé, c’est-à-dire avant l’âge
de 12 mois, contre seulement 28 % en 200719

Tandis qu’un bulletin de l’Unicef/RDC (2020), révèle que La réduction des taux
de vaccination actuellement signalée en République Démocratique du Congo
(RDC) risque d’exposer les enfants à des maladies mortelles telles que la
poliomyélite, la rougeole et la fièvre jaune, annonce aujourd’hui UNICEF. La
baisse constatée au cours des deux premiers mois de l'année est probablement
due à des problèmes bien établis, tels que la faiblesse des systèmes de chaîne du
froid, la faible couverture et l'insuffisance des stocks. Cependant, le Programme
élargi de vaccination (PEV) de la RDC est maintenant confronté à un nouveau
défi qui va presque certainement aggraver la situation : COVID-1920.

Ce rapport renchérie que les chiffres sont alarmants : 86.905 enfants n'ont pas
reçu le vaccin oral contre la polio ; 74.860 enfants n'ont pas reçu une dose du
vaccin contre le tétanos, la diphtérie, la coqueluche et l'hépatite B-Hib3 ;
107.010 n'ont pas reçu le vaccin contre la fièvre jaune ; et 84.676 enfants n'ont
pas été vaccinés contre la rougeole.

« Si la faiblesse de la couverture vaccinale persiste, elle impactera sur les


progrès réalisés au cours des deux dernières années dans la lutte contre les
maladies mortelles évitables par la vaccination, telles que la rougeole. Plus le
nombre d'enfants non vaccinés ou sous-vaccinés est important, plus le risque
d'épidémies est élevé et cela ne fera que mettre à dure épreuve un système de
santé déjà surchargé »

19
District de sante de djoungolo 2012 : rapport annuel 2011 : pp 11-15
20
Enquête démographique et sanitaire en RDC (EDS RDC II) 2013-2014 ministre de sante publique et plan en RDC
~7~

La Vision et la Stratégie Mondiale pour la Vaccination 2006 - 2015, élaborée


par l'OMS et l'UNICEF et adopté par la 56ème session du Comité régional de
l'OMS pour l'Afrique envisage un monde dans lequel chaque enfant, adolescent
et adulte dispose d'un accès équitable aux services de vaccination. Elle
recommande également que l'on atteigne: « Un taux de couverture vaccinale
national d'au moins 90% (dans tous les pays) et d'au moins 80% dans chaque
district (ou unité administrative équivalente) vers l'an 2010 sinon plus tôt »21.

Plan Pluri Annuel Complet du PEV de la RDC, 2015 – 2019, En vue


d’améliorer les performances du programme, le pays a adopté l’approche ACZ à
partir de 2004 et s’en est approprié comme stratégie de base de mise en œuvre
du PEV systématique. Trois stratégies essentielles de vaccination sont
appliquées pour atteindre les populations cibles du programme à savoir :

 La stratégie fixe : il s’agit des vaccinations effectuées dans les centres


fixes pour atteindre la population cible se trouvant dans un rayon de
moins de 5 Km autour du centre de santé. Cette stratégie couvre près de
72% de la population cible, essentiellement dans les zones urbaines.
 La stratégie avancée : il s’agit des sorties effectuées à partir du centre fixe
pour couvrir la population cible pour rapprocher les services de
vaccination des populations ayant des problèmes d’accès géographique (5
à 15 Km ou obstacles naturels) ou socio-culturels. Elle couvre près de
27% de la cible et s’applique dans toutes les ZS selon les réalités du
terrain.
 La stratégie mobile: elle est utilisée pour desservir la population cible se
trouvant dans les zones d’accès difficile et qui n’ont pas de service de
vaccination fonctionnel. Elle couvre près de 1% de la cible globale.
 Les ZS y recourent rarement par manque des moyens de transport
appropriés.
21
EDOUARD BEIGBEDER 2020 : bulletin de L’Unicef RDC : la baisse de taux de vaccination en RDC pourraient entrainer la
résurgence de maladies mortelles, Kinshasa/ Genève/ new York
~8~

En plus de ces stratégies, des Activités de Vaccination Intensifiées (AVI) sont


organisées régulièrement dans les ZS à faibles performances et d’accès difficile
en vue de récupérer les enfants non ou insuffisamment vaccinés. Dans un pays
où seulement 35% des enfants âgés de 12 à 23 mois sont entièrement vaccinés
avant leur premier anniversaire, les enjeux sont élevés.

La RDC pourrait potentiellement perdre sa certification de pays exempt de polio


et pourrait voir une résurgence des épidémies de rougeole et de fièvre jaune.
Cela pourrait avoir un impact dévastateur sur les enfants vulnérables dans les
zones touchées par le conflit et l'insécurité, ou sur ceux qui vivent dans les
provinces reculées du pays.

L'UNICEF appelle le gouvernement de la RDC à lancer des campagnes de


rattrapage et à intensifier les activités de vaccination dans tout le pays afin
d'atteindre tous les enfants avec les vaccins qui leur sauveront la vie. Il est
nécessaire d'augmenter les stocks de vaccins et de consommables pour
l'administration des vaccins, ainsi que l'équipement de protection individuelle
des agents de santé.

De ce qui précède, nos préoccupations sont les suivantes :

 Quels sont les déterminants de l’incomplétude vaccinale dans la ville de


Kinshasa en générale et dans la zone de santé de Kinshasa en particulier ?
 Quelle est le taux de la couverture vaccinale dans la zone de santé de
Kinshasa ?
 Quel est le profil démographique des mères ayant des enfants non-
complétement vaccinés ?
~9~

0.3 HYPOTHESE DE L’ETUDE

En guise de l’hypothèse nous supposons que :

 Les déterminants culturels, économiques et sanitaires auraient une


influence sur l’incomplétude vaccinale des enfants de 0 à 23mois dans la
zone de santé de Kinshasa
 Le taux de couverture vaccinale des enfants de 0 à 23mois dans la zone de
santé de Kinshasa serait inférieur à la prévision du PEV et de l’UNICEF
 Le profil démographique des mères ayant des enfants non-complétement
vacciné seraient marqué par un faible niveau d’instruction, situation
matrimoniale irrégulière, manque d’occupation professionnel et une taille
de ménage élevé.

0.4 OBJECTIFS DE L’ETUDE

0.4.1 OBJECTIF GENERALE

La vaccination peut contribuer à atteindre rapidement et efficacement les


objectifs de développement durable en réduisant la mortalité infantile. Les défis
à relever pour la République démocratique du Congo demeure l’immunisation
complète et correcte des enfants. Notre étude souhaite donc contribuer à
l’amélioration de cette couverture vaccinale des enfants de 0 à 23mois à travers
l’identification des déterminants de l’incomplétude vaccinale.

0.4.2 OBJECTIFS SPECIFIQUES

De manière spécifique, notre étude a pour objectifs de ;

0. Déterminer le taux de couverture vaccinale des enfants de 0 à 23mois


dans la zone de sante de Kinshasa.
1. Décrire le profil démographique de mère ayant des enfants non-
complètement vaccinale dans la zone de sante de Kinshasa.
2. Identifier les déterminants culturel, économique et sanitaire qui
influencent l’incomplétude vaccinale dans la zone de sante de Kinshasa
~ 10 ~

3. Proposer un projet de développement visant à améliorer la couverture


vaccinale des enfants de 0 à 23mois dans la zone de sante de Kinshasa

0.5. JUSTIFICATION DU CHOIX DE L’ETUDE ET INTERET DE


L’ETUDE

0.5.1. JUSTIFICATION DU CHOIX DE L’ETUDE

D’après un rapport de l’UNICEF RDC, en janvier et février 2020, on a constaté


une baisse de la couverture vaccinale par rapport à la même période en 2019. La
couverture vaccinale contre toutes les maladies des petites enfants (hépatite B,
diphtérie, tétanos, coqueluche et Hib) a diminuer de 2 à 10%, tandis que les taux
de couverture vaccinale contre le poliovirus ont baissé de 8,4% pour le VPI et
5,4% pour le VPO3.

La couverture des autres vaccins contre la varicelle, la rougeole, la fièvre jaune,


les maladies à pneumocoques et les rotavirus à diminuer de 4,5% à 1,5%. Face à
cette situation déplorable de choix de notre étude se justifie par les soucis de
rendre disponible aux autorités politico-administrative travaillant dans la
préservation de la sante infantile, de donner actualiser sur l’incomplétude
vaccinale des enfants de 0 à 23mois.

0.5.2. INTERET DE L’ETUDE

La vaccination compte parmi les mesures de sante publique les plus efficaces
permettant de prévenir la mortalité, la morbidité ainsi que les complications des
maladies infectieuses. D’après les estimations de l’OMS, près de 3millions de
décès sont éviter annuellement dans le monde grâce à la vaccination et 1,5
million d’autres décès pourraient être évités simplement si la couverture
vaccinale est améliorée.

Ainsi du point de vue scientifique notre étude va améliorer les connaissances sur
les déterminants de l’incomplétude vaccinale des enfants de 0 à 23mois dans la
ville de Kinshasa, alors que sur le plan pratique elle a l’avantage d’aider les
~ 11 ~

autorités d’adopter les mesures idoines pour améliorer la couverture vaccinale


des enfants de 0 à 23mois et garantir leur protection contre les maladies
évitables par la vaccination.

0.6. METHODE DE L’ETUDE

Cette étude menée dans les ménages de la zone de sante de Kinshasa du district
de la FUNA dans la ville de Kinshasa. La population d’étude était constituée des
mères des enfants de 0 à 23mois, cible de la vaccination de routine du PEV.
Nous avons choisi une étude transversale descriptive par la méthode d’enquête
au moyen d’un questionnaire structuré et préalablement testée.
Schématiquement, l’échantillonnage probabiliste a permis de couvrir toute la
zone de sante de Kinshasa.

0.7. DELIMITATION DE L’ETUDE

Une étude scientifique devrait être toujours limitée en temps et en espace. Elle
intéresse le domaine de sante publique, plus précisément les déterminants de
l’incomplétude vaccinale des enfants de 0 à 23mois et a été réalisée durant la
période allant du 27/Avril/ au 27./mai/2021 dans la commune de Kinshasa.

0.8. SUBDIVISION DE L’ETUDE

En dehors de l’introduction et de la conclusion, notre travail comporte quatre


chapitres :

 Le chapitre premier parle de généralité sur la vaccination des enfants de 0 à


23 mois
 Le chapitre deuxième concerne la méthodologie et matériel de l’étude
 Le chapitre troisième présente l’analyse et discuter les résultats de notre
étude
 Chapitre quatrième aborde le dossier projet
~ 12 ~

CHAPITRE PREMIER : REVUE DE LA LITTERATURE

Ce chapitre consiste à fournir de manière générale des explications plus


compréhensibles des différents concepts et expressions qui sous-tendent notre
travail. Il définit les concepts de base et explique quelques expressions de notre
démarche. Il est scindé en deux parties. La première concerne l’approche
sémantique et la seconde se penche sur les généralités sur la vaccination des
enfants de 0 à 23 mois.

SECTION 1 : APPROCHE SEMANTIQUE

 Déterminant
Selon le dictionnaire Wikipédia22 2019, le déterminant en santé publique est un
facteur qui influence l’état de santé d’une population. Pour l’OMS il s’agit des
circonstances dans lesquelles les individus naissent, grandissent, vivent,
travaillent et vieillissent en faisant face à la maladie. Ces circonstances étant
déterminer par plusieurs forces dont : l’économie, la politique, l’environnement,
la culture et le système de santé. Pour nous, il s’agit des facteurs capables
d’influencer positivement ou négativement le recourt à l’avortement clandestin.

Selon DABOU, facteur, physique, biologique, psychologique, sociologique,


comportemental susceptible d’expliquer l’existence ou de favoriser la survenue
d’un phénomène de santé23.

 Calendrier vaccinal
Est le document qui fixe les vaccinations applicables aux personnes résidantes
un pays en fonction de leur âge24.

 Incomplétude vaccinal
Est l’effet que l’enfant n’aie pas reçu l’ensemble des vaccins.

 Complétude vaccinale
22
www.wikipédia/determinant/santé.com, consulté le 20/05/2021
23
JEAN PAUL DABOU 2009, op.cit.
24
BOLAZILI ADRAMUMUPE 2020, op.cit
~ 13 ~

C’est un enfant qui a reçu une dose de BCG, trois doses de pentavent +polio,
une dose du vaccin antiamaril et une dose du vaccin anti rougeoleux avant l’âge
d’un an.

 Abandon vaccinal
Selon la PEV, il s’agit d’un délaissement de la poursuite de la vaccination par
les mères des enfants avant la date prévue du dernier vaccin que les enfants
devraient recevoir.

 Connaissance de parent en matière de vaccination


Selon le dictionnaire petit la rousse, la connaissance désigne la faculté de
connaitre de se représenter, de comprendre ou de percevoir quelque chose. Dans
notre étude la connaissance de parent en matière de vaccination désigne
l’ensemble des informations dont disposent les parents des enfants sur la
vaccination notamment sur les avantages de la vaccination, des maladies ciblées
par la PEV, le calendrier vaccinal et les effets indésirables sur la vaccination.

 Perception de parent vis-à-vis de la vaccination


La perception est la représentation intellectuelle de quelqu’un ou de quelque
chose dans le contexte de notre étude, elle désigne l’image mentale que se font
les mères sur les services de vaccination c’est leur jugement sur les aspects
pratique, vécu sur le lieu de vaccination (accueil, salle d’attente ou cout
financier d’organisation).

 Information
Fait, données, nouvelles, collectés ou produits qui permettent de décrire un
objet, un cas, un phénomène, une situation donnée ; une information retenue et
susceptible d’être restituée en cas de besoin.

 Motivation
~ 14 ~

Tension interne due à l’effet des facteurs intrinsèques et (ou) extérieurs qui
pousse à agir dans un sens donne afin de satisfaire un besoin, de réaliser un
tâche ou de répondre à toute autre source d’intérêt.

 Obstacle
Phénomène qui bloque le déroulement des activités et empêche la progression
vers des objectifs visés par leur mise en œuvre.

SECTION 2 : GENERALITE SUR LA VACCINATION EN RDC

2.1. Historique de la PEV en République Démocratique du Congo

Le programme Elargi de vaccination, en sigle le PEV, est un service spécialisé à


caractère social et technique au sein du Ministère de la santé publique.

Il tire ses origines du succès enregistré par la campagne nationale d’Eradication


de la variole, en abrégé C.N.E.V. qui fut créé par l’ordonnance présidentielle
N°68/103 du 29 mars 1968 pour une durée de 10 ans.

Sur recommandation de la 30ème Assemblée mondiale de la santé en 1974


(Résolution 2757 al.1), le programme Elargi de vaccination (PEV) fut
recommandé d’être crée dans chaque Etat membre de l’OMS, en y incorporant
les antigènes suivants.

• Rougeole ;
• Tétanos ;
• Poliomyélite ;
• Tuberculose ;
• Coqueluche ;
• Diphtérie.
 Après la certification de l’Eradication de la variole en 1978, le PEV fut
introduit en RDC à travers 17 grandes villes en utilisant des équipes mobiles,
héritées de la C.N.E.V.
~ 15 ~

 En 1982, avec l’adoption de la politique de soins de santé primaires (SSP) et


la création de zones de santé(ZS) ; les 1 Politique nationale PEV, document
réalisé avec l »assistance technique de BASICS II, édition de novembre
2001, P.1 activités du PEV furent intégrées dans les centres de santé (CS).
Au même moment, un accord fut signé entre le gouvernement et celui des
Etats-Unis d’Amérique par le biais de l’USAÏD, qui aboutit à l’insertion de
deux autres volets dont la lutte contre les maladies diarrhéiques (LMD) et la
lutte Anti paludique (LAP).
 L’insertion des deux programmes ci-haut donna naissance au programme
Elargi de vaccination et de lutte contre les maladies transmissibles de
l’Enfance, en sigle PEV-LIMETE
 En 1986, le comité directeur du PEV recommanda au programme de
s’occuper aussi des interventions de choléra et dysenteries bacillaires dans le
cadre de la lutte contre les maladies diarrhéiques (LMD)
 Le PEV-LIMETE fonctionna de facto de 1978 à1988,
 Le 12 Octobre 1988, les infections respiratoires Aigües (IRA), le Monkey
pox et les fièvres hémorragiques virales furent officiellement intégrées de
PEV-LIMETE, par l’arrêté ministériel N° BUR /CE/SP/0033/88 portant
création, organisation et fonctionnement du PEV-LIMETE.
 A partir de 1991, la crise multiforme qu’a connue le pays avec l’interruption
de la coopération bilatérale, a coupé le programme de l’essentiel de source
de financement qui était à l’époque l’USAÏD.
 En 1995, suite à une épidémie de fièvre hémorragiques « virus Ebola », un
comité de lutte fut créé, qui donna naissance à l’actuel comité de
coordination inter – agence et dont la sous-commission « vaccination » joue
le rôle de comité directeur du PEV-LIMETE.
 En 1996, suite à la grave épidémie de poliomyélite dans la ville de Mbuji-
Mayi commencée depuis 1995, le gouvernement et ses principaux
partenaires l’UNICEF, OMS, Union Européenne, la section Belge de
~ 16 ~

coopération et de CDC/Atlanta, c’est- à-dire les membres du comité


directeur, décidèrent de relancer le programme sur base des résultats d’une
évaluation externe.

2.2. MISSION ET OBJECTIF DU PROGRAMME ELARGI DE


VACCINATION

La mission du programme Elargi de vaccination est de contribuer à assurer une


meilleure suivie de l’enfant congolais en réduisant la morbidité et la mortalité
attribuable aux maladies suivantes :

• La rougeole
• La diphtérie
• La tuberculose
• La poliomyélite
• La coqueluche
• Tétanos néonatal
• L’hépatite virale b
• La méningite
• Le paludisme
• Le monkey pox
• Les maladies diarrhéiques
• Les infections respiratoires aigües
• Les fièvres hémorragiques virales

Le PEV recourt à la vaccination pour protéger tous les enfants dont la vie est
exposée aux maladies contagieuses parce qu’en 1995, plus de 1000 enfants ont
été touchés par la poliomyélite au Kasaï –oriental, précisément dans la ville de
Mbuji-Mayi et ses environs. 80% des enfants paralysés étaient âgés de moins de
5ans.
~ 17 ~

Le PEV/LIMETE conçoit les stratégies et méthodes d’intervention afin


d’assurer une assistance technique et logistique de base aux zones de santé, dans
le cadre de la prévention ou de la prise en charge correcte de maladies précitées.

Ces stratégies et méthodes favorisent l’expansion de la communication auprès


de la population cible.

A Kinshasa, la situation des enfants révèle que les infections respiratoires aiguës
sont la première cause de décès chez les enfants de moins de 5 ans, et le
deuxième motif de consultation d’après une enquête du PEV/LIMETE.

Un enfant congolais fait en moyenne 14 épisodes par an de crises respiratoires,


contre 6 épisodes en général. La seconde place est occupée par les maladies
diarrhéiques, cause également de mortalité.

Chez les enfants de moins de 5 ans, un enfant congolais fait en moyenne 6


épisodes de diarrhée par an. Le paludisme occupe la troisième place comme
cause de morbidité des enfants.

Pour pallier cette situation, des journées consacrées aux campagnes de


vaccination sont organisées pour lutter contre l’éclosion d’épidémies des
maladies transmissibles de la petite enfance évoquées plus haut.

En effet, la vaccination complète et systématique d’un enfant avant son premier


anniversaire contre les maladies cibles constitue un droit pour l’enfant et un
devoir pour les parents, le gouvernement et la communauté nationale.

Elle est gratuite et obligatoire pour tous les enfants. A cette fin, l’Etat congolais
s’engage à mobiliser les ressources nécessaires en mettant à contribution
l’expertise et les facilités de partenaires qui sont spécialisés dans le domaine de
la vaccination.
~ 18 ~

Les vaccins recommandés pour la RDC sont :

 Les vaccins au bacille de Calmette et Guérin (BCG) contre la


tuberculose ;
 Le vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche (DTC) ;
 Le vaccin polio oral (VPO) contre la poliomyélite ;
 Le vaccin anti - rougeoleux (VAR) contre la rougeole ;
 Le vaccin anti - amiral (VAA) contre la fièvre Jaune ;
 Le vaccin anti - tétanique (VAT) contre le tétanos maternel et néonatal.

2.3. CALENDRIER VACCINAL

La vaccination se fait suivant un calendrier vaccinal en vigueur dans le pays. Le


tableau suivant représente le vaccin approprié suivant l’âge d’administration.
Vaccin Age d’administration

 BCG et VPO A la naissance


 VPO et DTC 1 A 6 semaines
 VPO 2 et DTC2 A 10 semaines
 VPO 3 et DTC 3 A 14 semaines
 VAR et VAA A 9 mois
 VAT 1 Au 1er contact du mois
 VAT 2 4 semaines après VAT 1
 VAT 3 6 mois après VAT 2
 VAT 4 1 an après VAT 3
 VAT 5 1 an après VAT 4

Les autres types de vaccin pourront être introduits au fur et à mesure de leurs
disponibilités, la fonction des ressources mobilisées et confort mènent aux
normes universelles recommandées par l’OMS pour le cas de notre pays.

2.4. PRESTATION DE SERVICE DE VACCINATION DE ROUTINE

Il existe plusieurs stratégies de prestation de service de vaccination de routine au


sein d'un centre de santé.
~ 19 ~

2.4.1. CENTRE FIXE

Il s'agit de la prestation régulière de service de vaccination au sein d'un centre de


santé selon un calendrier hebdomadaire prédéterminée (jour et heure)
(Fondement de l'immunisation, 2006, p. 44).

2.4.2. STRATEGIE AVANCEE

Sont les services de prestation offerts aux personnes qui n'ont pas accès à des
installations sanitaires ou qui éprouvent beaucoup de difficultés à y accéder.
Dans certains pays, dont l'Inde, les visites itinérantes ayant pour objet la
vaccination primaire se font une, deux ou trois fois par ans. Elles portent le nom
de vaccination intermittente.

2.4.3. STRATEGIE MOBILES

Elles désignent habituellement des déplacements de plus d'une journées


effectués par le personnel de santé de district ou régional dans le but d'offrir des
services aux personnes vivant en zone éloignée. Les équipes mobiles peuvent
voyager pendant plusieurs jours pour atteindre les personnes voulues.
(Fondement de l'immunisation, 2006, p. 44).

2.5. ANALYSE DE LA COUVERTURE VACCINALE

Analyser la couverture vaccinale est une étape cruciale de votre appréciation de


base parce que ceci montre jusqu'à quel niveau vos services ont atteint la
population. La couverture reflète à la fois l'impact d'une intervention sur la santé
de la population cible et l'effort fourni par le service de santé. Ainsi la
couverture indique bien le fonctionnement du système de santé. (Monitorage et
évaluation des activités PEV-LMTE, 2001, p. 4).
~ 20 ~

2.6. LES DETERMINANTS DE LA COUVERTURE VACCINALE

L'atteinte d'une couverture est déterminée par un certain nombre d'étapes


successives encore appelés déterminants qui sont :

1. La population cible

2. L'accessibilité géographique des services

3. La disponibilité des ressources

4. L'utilisation des services

5. La couverture adéquate

6. La couverture effective

Il existe six déterminants de la couverture pour les activités préventives,


promotionnelles et curatives. (Monitoring des services de santé et de
comportement, sept 2003, p. 25). Si un problème se situe au niveau de l'un de
ces déterminants, il va affecter les étapes suivantes et finalement diminuer la
couverture vaccinale. C'est pourquoi le suivi doit s'attacher à mesurer
individuellement chacun de ces déterminants afin de situer le niveau des
obstacles à l'obtention d'une couverture élevée ceci revient à se poser, pour
chaque déterminant les questions suivantes : (Monitoring et évaluation des
activités PEV-LIMETE, 2001p. 4).

Disponibilité des ressources Est-Ce qu'au niveau local nous avons assez de
personnel, de médicaments, de vaccin, de matériel de moyens de transport pour
atteindre l'`objectif fixé pour le programme ? Elle peut être définie comme la
quantité des ressources essentielles existantes par rapport à la quantité des
ressources essentielles requises pour couvrir la totalité de la population cible
pour une intervention donnée.

 Accessibilité géographique des services est-ce les lieux où se déroulent


l'intervention concernée sont assez proches des communautés pour
~ 21 ~

qu'elles puissent s'y rendre facilement? Afin de répondre à cette question,


il faut disposer de :

 Une carte de la région sanitaire qui montre l'emplacement des localités


(villes, villages) cette carte devra montrer également les différentes
structures de santé, les voies de communication (routes, cours d'eau
navigables), les obstacles naturels (montagnes, rivières à traverser).

 Une définition du temps que la population est prête à consacrer, ou la


distance qu'elle est prête à parcourir pour se rendre au lieu d'intervention.
La notion de l'accessibilité varie d'une région à une autre selon les
caractéristiques géographiques, les moyens de transport disponibles, les
habitudes de déplacement, le coût de transport. (PEV-LIMETE, 2001, p.
5). Les services de vaccination devraient être facilement accessibles. Il ne
devait pas y avoir d'obstacle ni des conditions préalables inutiles à la
vaccination. (UNICEF, 2006, p. 23).

 Utilisation des services

C'est le pourcentage de la population cible qui utilise les services au moins une
fois au cours d'une période donnée. (PEV-LIMETE, 2001, p. 5). Ce qui incite
les personnes à utiliser les services de vaccination de routine : les études
effectuées dans plusieurs pays démontrent que la grande majorité des parents
considèrent que outre que son utilité, la vaccination est une pratique sanitaire
relativement simple. La vaccination infantile n'exige la participation des parents
qu'à environ cinq reprises au cours de la 1ère année de vie de l'enfant et est
généralement reconnue par les familles et les collectivités les recherches
effectuées dans de nombreux pays démontrent que les personnes utiliseront au
moins une fois ce service si elles connaissent la nature, le lieu et la disponibilité
des services offerts. De faits, elles reviendront à partir du moment où :

 Elles savent quand revenir ;


~ 22 ~

 Elles ont été traitées de manières respectueuse ;

 Elles savent qu'elles recevront les vaccins qu'elles sont venue chercher.
Nous connaissons aussi les raisons pour lesquelles les familles ne
recourent pas au service de vaccination. Les groupes de discussions
dirigées, les entrevus de groupe et les enquêtes sur les connaissances /
attitudes pratique dans un vaste éventail de pays démontrent de manière
constante que la majorité des parents souhaitent que leurs enfants soient
vaccinés mais que bon d'entre eux se heurtent à des obstacles tels que :
plusieurs familles ne disposent pas d'information précise sur
l'immunisation et les services de vaccination. Les familles ignorent où,
quand elles peuvent se procurer les vaccins ainsi que la date de leur
prochain rendez-vous. (USAID, 2006, p. 44, 45-48).

 Couverture adéquate

Est le pourcentage de la population cible utilisant les prestations avec la


fréquence et l'intensité requise. On se la question : est-ce que la population cible
utilise l'intervention avec la fréquence et l'intensité requise

 Couverture effective

Les prestations doivent être fournies avec la qualité requise pour garantir les
effets souhaités afin de résoudre le problème de santé. Elle est le pourcentage de
la population cible ayant reçu les prestations en quantité et avec une qualité qui
correspond aux normes établies scientifiquement comme nécessaire pour avoir
l'effet désiré. (PEV, Sep 2001, p1) en quantité insuffisante, pour répondre aux
besoins des populations.
Accessibilité géographique à la vaccination

~ 23 ~ Estimation du coût de la vaccination


Source de payement de la vaccination
Revenu mensuel de la mère

Déterminant économique

Connaissance de la période de la vaccination


Déterminant Connaissance des maladies vaccinables
DE DETERMINANT culturel
DE Moyen de rappel de la date de vaccination
L’INCOMPLETUDE Perception sur le risque vaccinal
VACCINALE DES Hospitalisation des
ENFANTS DE 0 à 23 Attitude devant le enfants
MAPI pendant de la période de vaccination
MOIS Information sur la vaccination
Niveau d’instruction de la mère
Manque de motivation du personnel de la vaccination

Déterminant sanitaire

Existence de rupture de stock

Manque de mobilisation de relais communautaire


Appréciation de l’acc

~ 24 ~

EXPLICATION DU SCHEMA CONCEPTUEL

La démarche de l’identification de déterminant de l’incomplétude vaccinale


dans notre étude présente sur le schéma ci-dessous montre que la culture, les
variables sociodémographique lié à la mère de l’enfant ainsi que celle qui sont
liées à l’organisation de la vaccination de la vaccination de enfants de 0 à
23mois.

CONCLUSION PARTIELLE

L’incomplétude vaccinale est l’effet que l’enfant n’aie pas reçu une dose de
BCG, soit l’une de doses de pentavalent +polio, soit une dose du vaccin
antimaril soit encore une dose du vaccin anti rougeoleux avant l’âge d’un an
voilà pourquoi la complétude vaccinale est l’un des meilleur moyen d’aider
l’enfant de rester en bonne santé et à tenir les maladies graves à distance. Pour
porter la voie sur les phénomènes de l’incomplétude vaccinale, Simon Franky et
al ont menés une étude sur la couverture vaccinale et facteurs associés au non
complétude vaccinale des enfants de 12 à 23mois du district de santé de
Djoungolo au Cameroun en 2012. Dans les lignes qui suivent nous allons
exploités le schéma conceptuel décrit ci-haut pour identifier les déterminants de
l’incomplétude vaccinale des enfants de 0 à 11mois dans la zone de santé de
Kinshasa.
~ 25 ~
~ 26 ~

CHAPITRE DEUXIEME: METHODES ET MATERIELS

Dans ce chapitre, nous exprimerons sur la méthode que nous avons utilisée pour
effectuer ce travail, les matériels qui ont servi à réaliser notre enquête.

2.1.1. Description du milieu d’étude 

2.1.1. A. Présentation de la commune de Kinshasa

 Aperçu historique

La ville province de Kinshasa, capitale de la république démocratique du Congo


comprend 24 communes administratives dont celle de Kinshasa.

Cette commune fait partie des onze premières entités administratives de la


capitale crée par le décret-loi du 26 mars 1957 ; avec la commune de barbue
ainsi que lingwala.

Ses limites actuelles sont celles fixées par l’arrêté ministériel n° 69-0042 du 23
janvier 1969 déterminant le nombre, la dénomination et les limites des
communes de la ville province de Kinshasa, son fonctionnement actuel est
réglementé par les dispositions de la loi n°82-008 du 25 février 1982 fixant le
statut de la ville province de Kinshasa et portant organisationnelle territoriale de
la république démocratique du Congo.

La commune de Kinshasa s’étend sur une superficie de 2,87km2.

 Localisation géographique

La commune de Kinshasa est limitée :

- Au nord : par le jardin zoologique de Kinshasa qui le sépare de Gombe

- Au sud : par l’avenue funa qui le sépare de la commune de kalamu

- A l’ouest : par l’avenue luambo makiadi qui le sépare du barumbu

- A l’est : par l’avenue des huileries qui le sépare de lingwala


~ 27 ~

 Climat et végétation

Le climat qui règne dans la commune de Kinshasa est celui de la ville


province de Kinshasa.

Il s’agit d’un climat tropical humide caractérise par l’alternance de deux


saisons : l’une sèche qui va de mi-mai au début septembre, soit environ 3 à 4
mois et une longue saison des pluies allant de septembre au mois de mai soit
environ 7 mois.

Parlant de la végétation, cette commune n’a pas vraiment d’espace verte ou


vierge, l’homme est présent partout sur toute l’étendue de la commune de
Kinshasa.

La végétation naturelle est dominée par la présence des arbres fruitiers ainsi que
les plantes ornementales.

 Situation économique et aménagement

Du point de vue économique, la commune dispose :

- D’une partie du grand marché

- 2 petits marchés à savoir : marché somba zigida et marché kabinda

- Stade de martyrs

- Stade du 24 mai

 Subdivision administrative

Depuis sa création jusqu’à nos jours, elle a été dirigé successivement par :

- BOSOKE NSIMBA

- EDUARD LOKWA

- MBOYO

- LIFELA MOTO
~ 28 ~

- PAUL GERARD KALIMASI (2011-2019)

- KIWA MAMPUNGA ROSSY (2019 à nos jours)

La commune de Kinshasa comprend 7 quartiers qui sont les suivantes :

- AKETI

- BOYOMA

- DJALO

- MADIMBA

- MONGALA

- GBAKA

- PENDE

Ces quartiers sont composés des avenues, il y a aussi des avenues qui traversent
deux ou trois quartiers.

Notre étude se focalise sur le quartier AKETI est limité à :

- Est : par la commune de BARUMBU

- Ouest : par le quartier MONGALA sur l’avenue KASA-VUBU

- Nord : par le quartier MADIMBA sur l’avenue ISOKE

- Sud : par le quartier pende sur l’avenue KABAMBARE

(IL occupe une superficie de 3.5Km² et une densité de 35.885Km²)

Distribution des antigènes pour les Structures sous la supervision de l’IS de


la ZS. 19 novembre 2014

Sous la supervision de l’IS, le travail a consisté à distribuer les antigènes


demandés par les structures.  Pour ce faire il fallait en premier lieu, prendre la
clef et le cahier de la ZS dans le bureau de l’IS où sont registrés les antigènes à
~ 29 ~

distribuer afin d’enregistrer avant de procéder à la distribution tout en veillant à


fermer chaque fois le congélateur ou sont emmagasiné les antigènes afin de bien
garder la température recommandée de 2-5oC à l’intérieur du réfrigérateur et la
température marquée à l’extérieur est de 2-8oC. La température est chaque fois
prélevée avant et après-midi et marqué dans la fiche bleu pour l’avant midi et
fiche rouge pour l’après-midi afin de bien conserver les antigènes dont ci-après :

BCG                 : vaccin destiné à protéger contre la tuberculose.

DTC1 et DTC3 : vaccin contre la coqueluche

PCU13              : vaccin contre  la pneumonie

VPO                 : vaccin contre  la poliomyélite

VAR                 : vaccin contre la rougeole

VAA                 : vaccin contre la fièvre jaune

 VAT2               : vaccin contre le tétanos 

Le transport des vaccins est assuré à l’aide d’une glacière spécialement conçue
pour cette fin et équipé des accumulateurs pour la bonne conservation jusqu’à la
structure de santé.

2.1.2. Population d’étude

Notre population d’étude est constituée par de mères ayant des enfants de 0 à 23
mois qui ont raté au moins l’un de vaccin

2.1.3. Critères d’inclusions et d’exclusions

Pour être inclus dans notre étude, il a fallu répondre aux conditions suivantes :

1- Avoir un enfant de 0 à 23 mois;

2- Habiter la zone de santé Kinshasa.

3- Etre présent le jour d’enquêtes


~ 30 ~

4- Etre âgé d’au moins 18 ans

Sont exclus de notre étude : toute personne ne répondant pas aux critères ci haut
cité.

2.1.4. Echantillonnage et Taille de l’échantillon

Nous avons utilisé un échantillonnage probabiliste du type stratifié, grâce au


quelle nous avons reçu à sélectionner d’une manière aléatoire 200 enquêtés dans
l’air de santé de Kinshasa a trois niveau de sélections.

Au premier niveau nous avons sélectionné 10 avenues du quartier AKETI ;

 Au deuxième niveau, nous avons choisi 20 parcelles dans chaque avenue


du quartier AKETI;

 Au troisième niveau, il était question d’identifier un ménage répondant à


nos critères d’inclusion d’étude ci-haut citées.

Notre taille de l’échantillon était calculée selon la formule de LORENZ :


2
=: ( Z ) . p(1−p)
¿¿

- Où : Z = 1,96 fixée à 50%

- ∑ = la marge d’erreur de 0,05

- P-1= la prévalence de la maladie. Et lors qu’elle n’est pas connue, elle est
fixée à 50%

Ainsi le calcul de la taille de l’échantillon nous donne :

( 1,96 )2 .0,5(1−0,5)
=3,84 ×100 = 384
( 0,05) ²

Pour des raisons financière ; d’accessibilité géographique et de convenance


personnelle nous avons réduit l’échantillonnage a 200.

2.1.5. Méthode d’analyse


~ 31 ~

A. Outils d’analyse

Pour l’exploitation de nos données, nous avons recouru à différents types


logiciels notamment, les logiciels, Epidata 3.1 et SPSS 21 qui nous ont été utiles
pour les analyses statistiques ; tandis que les logiciels, Microsoft Excel 2010 et
Microsoft Word 2010 nous ont permis respectivement de présenter les résultats
sous forme des tableaux et des graphiques ainsi que la rédaction de ce travail.

B. Technique d’analyse

L’analyse de nos données se fera en deux plans, descriptif et inférentiel.

Après l’enquête, l’ensemble de données collectées ont été saisie, traitées et


regroupées à partir des logiciels EPIDATA et SPSS 20.Ensuite, ces données
primaires ont été analysées à deux niveaux : descriptif et inférentiel.

A. Niveau descriptif

Nous décrirons les données en tableaux et en graphique présentant le


pourcentage.

B. Niveau inférentiel.

Lors de l’analyse inférentielle nous avons utilisé les tests d’association de Khi-
carré dont le seuil de signification était fixé à 5%. C’est ainsi que nous avons
c’est ainsi que nos avons identifié les problèmes liés au non-respect du
calendrier vaccinal.

C. CRITERE D’ACCEPTABILITE
Pour déterminer l’incomplétude vaccinale nous avons utilisé le test
indépendance de Khi carré dont le seuil de signification est fixé à 0.05 en d autre
terme la variable sera considérée comme déterminant de l’incomplétude
vaccinale si le teste de hi carré a un P valu inferieur a 0.05.

2.6. Variables de l’étude

2.6.1. Type de variable


~ 32 ~

Nous avons deux types des variables dont une variable dépendante, nommée
non-respect du calendrier vaccinal ; et les variables indépendantes regroupés en
fonction de problème lié au caractéristique sociodémographique ; problème lié
à la culture et la perception du vaccin et le problème lié à l’institution sanitaire.

2.6.2. Description des variables de l’étude

2.6.2. A. VARIABLE DEPENDANTE

Notre variable dépendante est l’incomplétude vaccinale, elle présente deux


modalités à savoir existence ou non de l’incomplétude vaccinale

2.6.2. B. VARIABLES INDEPENDANTES

Nos variables indépendantes sont regroupées en trois déterminants ci-dessous :


les déterminants sanitaires, culturels et économiques liés à l’incomplétude
vaccinale.

Perception sur le risque vaccinal

 En rapport avec les déterminants sanitaires:

1. Hospitalisation des enfants pendant de la période de vaccination

2. Appréciation de l’accueil l’hors des séances de vaccination

3. Manque de mobilisation de relais communautaire

4. Existence de rupture de stock

5. Manque de motivation du personnel de la vaccination.

 En rapport avec les déterminants culturels:

1. Niveau d’instruction de la mère

2. Information sur la vaccination

3. Perception sur le risque vaccinal


~ 33 ~

4. Connaissance de la période vaccinale

5. Moyen de rappel de la date de vaccination

6. Connaissance de l’importance sur le vaccin

7. Connaissance des maladies vaccinables

 En rapport avec les déterminants économiques


1. Payement d’une séance de vaccination
2. Accessibilité géographique à la vaccination

3. Estimation du coût de la vaccination

4. Moyen utilisé pour atteindre le centre de vaccination

5. Source de payement de la vaccination

6. Appréciation du cout de la vaccination

7. Revenu mensuel de la mère

II.1.6. CRITERE D’ACCEPTABILITE

Pour l’analyse descriptive, est considérée comme enfant avec incomplétude


vaccinale, celui qui présente les conditions suivantes:

1- Etre de 0 à 23 mois

2- Avoir raté un ou plusieurs vaccins

Pour l’analyse inférentielle, nous sommes appuyés sur les conditions ci- après
pour considérer les déterminants comme liés à l’incomplétude vaccinale

1. Seuil de signification :

 p-value : le degré de significativité est fixé pour une valeur de p inférieur


à 0,05%.
~ 34 ~

 Odds ratio : le lien entre le déterminants et l’incomplétude vaccinale est


d'autant plus fort que la valeur odds ratio est élevée (force de
l'association) c’est-à-dire inférieure à 1.

2. Le test d’Association : Test de Khi-deux : il y a une association accrue


entre les déterminants et l’incomplétude vaccinale si le Khi-carré
calculée est supérieur au Khi-carré tabulaire.
~ 35 ~

types de Variables Définition opérationnelle Réponse


variables
Variable Incomplétude vaccinale Manque d’une séance de vaccination Nombre de vaccin raté
dépendante
Variable Disponibilité de carnet de Présentation du carnet de vaccination Oui et non
indépendantes vaccination lors de l’enquête Oui et non
Connaissance de vaccin prévu Bcg : à la naissance
dans le calendrier vaccinal Nombre de vaccin qu’un enfant doit Pentavalent : à la 6 ; 10 et
Connaissance de la période recevoir de 0 à 23mois 14em semaine
vaccinal Moment de l’administration de VAR : à 9mois
perception sur la gravité du vaccin vaccin D’accord
opinion du risque courir en cas de Totalement d’accord
non vaccination
Connaissance de l’importance de Reconnaissance de rôle protecteur de Oui et non
vaccin  vaccin 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 vaccins
Nombre de vaccin prévu Combien de vaccin qu’un enfant doit Oui ou non
Dialogue avec professionnel de recevoir de 0 à 23mois
santé Existence de dialogue avec un Loin ou prêt
Accessibilité géographique professionnel de santé Pied ; moto ; taxi ; véhicule
Moyen utilisé pour atteindre le personnel ; taxis bus
centre de vaccination La distance entre ménage et le centre Cher ; élevé puis abordable
Appréciation du cout de la de vaccination
vaccination Moyen de déplacement

Estimation du cout de la vaccination

Tableau 1 : Opérationnalisation des variables


~ 36 ~

II.2. MATERIEL DE L’ETUDE

II.2.1. OUTIL DE COLLECTE

Nous avons utilisé un questionnaire de type fermé composé de 3 rubriques


notamment :

1. les caractéristique sociodémographiques de l’enquêtée

2. déterminants culturels de l’incomplétude vaccinale

3. déterminants socioéconomique de l’incomplétude vaccinale

II.2.2. DEROULEMENT DE L’ETUDE

A. PHASE PRELIMINAIRE

Elle a consisté à obtenir d’abord la lettre de recherche auprès de service


académique de l’IFAD et faite approuvée auprès des autorités compétentes de la
zone de santé de Kinshasa. Ensuite nous avons multiplié nos questionnaires
d’enquête conformément à notre taille de l’échantillon, après validation de la
direction de notre travail.

B. DEROULEMENT PROPREMENT DIT DE L’ENQUETE

Notre enquête a respecté notre plan d’échantillonnage qui était d’atteindre la


taille de 200 enquêtées, nous avons utilisés les relais communautaire pis nous
avons parcourus de porte en porte pour questionner les mères des enfants de 0 a
23mois.

II.2.2. DIFFICULTES RENCONTREES

Lors de notre étude nous étions butés à un problème d’absence des autres mères
des enfants le jour de la vaccination de leurs enfants ;
~ 37 ~

II.2.3. CONSIDERATIONS D’ORDRE ETHIQUE

Notre étude a respecté toute la norme en rapport avec la recherche notamment le


consentement des enquêtés et l’obtention de l’autorisation des autorités
sanitaires locales. Nous avons veillez au respect de la confidentialité dans la
collecte de donnée
~ 38 ~

CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION, ANALYSE ET


INTERPRETATION DES RESULTATS

Ce chapitre concerne la présentation, l’interprétation et la discussion des


résultats de l’enquête menée sur le déterminant de l’incomplétude vaccinal des
enfants de 0 à 23 mois étude menée dans le quartier AKETI dans la commune de
Kinshasa.

Ces résultat serons présentés en deux sections  dont la première concernera le


résultat de l’analyse descriptive et présentera les résultats de l’analyse
inférentielle.

3. 1 Résultats des analyses descriptives

3. 1. 1. Analyse uni –variée

A. Données épidémiologiques de l’incomplétude vaccinal

Graphique n°1 : Prévalence de l’incomplétude vaccinal

prévalence de l'incompletude

complètude vaccinal
36%

incomplètude vaccinal
64%

Au regard de résultat ci-haut ; 64% des enfants étaient incomplètement vacciné


tandis que 36% étaient complètement vacciné.
~ 39 ~

B. Caractéristique sociodémographique

Graphique n°2 : tranche d’âge de la mère


80 40.0

69
70 34.5 35.0

60 30.0

50 25.0
42
40 21.0
40 20.0 20.0

30 15.0
25
12.5
20
20 10.0 10.0

10 5.0
4
2.0
0 0.0
18ans à 22ans 23ans à 27ans 28ans à32ans 33ans à 37ans 38ans à 42ans 43ans à 46ans

Frequency Percent

Il ressort du graphique ci-haut que la tranche d’âge de 18ans à 22ans représente


34,5%, suivie de 20% qui ont l’âge qui varie entre 23ans à 27ans et enfin 2% qui
ont l’âge qui de 43ans à 46ans.

Graphique n°3 : tranche d’âge des enfants en mois


60

51
50 49

40
40
36

30
25.5 24.5
20 20.0
18.0
11 11
10

2 5.5 5.5
0 1.0
5mois à 11mois à 17mois à 23mois à 29mois à 35mois à 41mois à
10mois 16mois 22mois 28mois 34mois 40mois 46mois

Frequency Percent

Il ressort du graphique ci-haut que le tranche d’âge de enfants de 11mois à


16mois représente 25,5%, suivie de 24,5% qui ont l’âge qui varie entre 17mois à
22mois et enfin 1% qui vas de 29mois à 34mois.
~ 40 ~

Graphique n°4 : sexe de l’enfant

sexe de l'enfant

féminin masculin
masculin
49% 52%
féminin

De ce graphique, notre échantillon étaient constitué des enfants du sexe


masculin soit 51% et 49% de sexe féminin.

Graphique n°5 : état matrimonial de la mère

état matrimonial de la mère

divorcé union libre


5% 15%

célibataire
48%

marié légitime
33%

Nous tirons de ce graphique que la majorité des enquêtés soit 48% étaient
célibataire par contre 33% étaient marié légitime.
~ 41 ~

Graphique n°6 : occupation professionnelle

occupation professionnelle

femme au foyer 8.5

professionnel de santé 1.0

étudiant 9.5

enseignant 1.5

activité libérale 24.5

ouvrier 2.0

emploiyé chez les privés 9.0

fonctionnaire 9.5

sans emploi 34.5

0.0 5.0 10.0 15.0 20.0 25.0 30.0 35.0

Nous constatons que la majorité des enquêtés soit 34,5% des mères des enfants
incomplètement vacciné étaient sans emploi, 24,5% avaient de activité libérale
et enfin 8,5% des femmes aux foyers.

Graphique n°7 : taille de ménage

taille de ménage
58
60 54

50
41

40
33
29.0
27.0
30
20.5
16.5
20 14

7.0
10

0
5 personnes 6-7 personnes 8-9 personnes plus de 10 personnes autre à prècise

Frequency Percent

Au regard de résultat ci-haut ; 29% des enquêtés affirme avoir été 6-7 personne
dans le ménage, suivis de 20,5% soit 5 personnes tandis que 7% soit plus de 10
personnes.
~ 42 ~

Graphique n°8 : niveau d’instruction

n i v e au d ’ i n s t ru c ti o n
Frequency Valid Percent

69 34.7
u n i ver si t ai re

74 37.2
diplômé

25 12.6
s'est l i m i t é en sec o n d a i r e

17 8.5
s'est l i m i t é en p r i m ai r e

14 7.0
auc u n

De ce graphique, nous constatons que 37,2% des enquêtés sont des diplômés par
contre 34,7% sont des universitaires.

Graphique n°9 : rang de naissance de l’enfant

Percent
sixième enfant 2.5

cinquième enfant 9.0

quatrième enfant 9.5

troisième enfant 12.5

deuxième enfant 21.0

premier enfant 45.5

0.0 5.0 10.0 15.0 20.0 25.0 30.0 35.0 40.0 45.0 50.0

Sur l’ensemble des enfants incomplètement vaccinés étaient les premiers enfants
soit 45,5% suivi des deuxième enfants soit 21% et cinquièmes enfants soit 9%.
~ 43 ~

C. déterminants culturels de l’incomplétude vaccinal

Graphique 10 : avoir raté une vaccination

avoir raté une vaccination


100.0 99.0

90.0

80.0

70.0

60.0

50.0

40.0

30.0

20.0

10.0 .5 .5

0.0
oui non ne sait pas

Partant de ce résultat, 99% des mères des enfants incomplètement vaccinés


admettent que leurs enfants ont raté la vaccination.

Graphique n°11 : type de vaccin raté par l’enfant

type de vaccin raté par l’enfant


30.0

25.1
25.0
21.5
20.0 18.3

14.7
15.0
12.0

10.0 8.4

5.0

0.0
Valid Percent

bcg dtc vpo var vaa vat

Nous tirons de ce graphique que la majorité des enfants incomplètement


vaccinés sur la poliomyélite soit 25,1%, suivi de DTC 21%,VAR 18,3%,VAT
14,7%, VAA 12% et enfin 8,4% de BCG.
~ 44 ~

Graphique n°12 : motif de manque de la vaccination

motif de manque de la vaccination

54

44
42

32
27.0 28
22.0 21.0
16.0
14.0

manque d'ifomation distance du centre oublie perte de la carte maladie de l'enfant


hospitalier

Frequency Percent

La plupart 27% des sujets interrogés ont poussé comme motif de manque de
vaccination, la distance du centre hospitalier suivis de manque d’information
soit 22% ainsi que par la maladie de l’enfant soit 14%.

Graphique n°13 : moment de la dernière vaccination

m o me n t d e la d e r n iè r e v a c c in a ti o n

10.7
ne sai t p as

67.3
9mois

18.0
11mois

3.3
8mois

0.7
6mois

Il dénote de ce graphique que 67,3% des mères interrogés avaient de


connaissance du dernier vaccin de leur enfants et 10,7% l’ignorés.
~ 45 ~

Graphique n°14 : moyen de rappel de la date de vaccination

moyen de rappel de la date de vaccination

45%
55%
lire le carnet
relais communautaire

Nous constatons que la majorité des mères se rappelaient de la date de


vaccination en lisant le carnet vaccinal soit 55%.

Graphique n°15 : perception sur le risque de la non vaccination

perception sur le risque de la non vaccination


ne sait pas
6%

non
32%

oui
62%

Il ressort de ce graphique 62% des mères reconnait le risque en cas de non


vaccination contre 32% qui ne perçoit pas ce risque.
~ 46 ~

Graphique n°16 : type risque liée à la vaccination

type risque liée à la vaccination

ne sait pas 19.5

devenir handicape 16.5

dépenses à l'hôpital 18.5

mourir 14.5

souffrir de la maladies 16.0

mettre en danger les autres enfants 15.0

0.0 5.0 10.0 15.0 20.0 25.0

De ce graphique, nous remarquons que 18,5% de mère des enfants


incomplètement vacciné considèrent les dépenses à l’hôpital comme risque de la
non vaccination, suivie de 16% qui craignent la maladie et 15% pensent que la
non vaccination met en danger les autre enfants

Graphique n°17 : connaissance de maladie vaccinale

connaissance de maladie vaccinale


13.5
14.0 13.0
12.5
11.5
12.0 11.0
10.5
10.0 10.0
10.0
8.0
8.0

6.0

4.0

2.0

0.0
s
ole

ie

s
e
e

ne
e
no

pa
ch
los

l it
ér

die
au
e

ta

el u
ye
ht
ug

ai t
rcu

j

ala
dip

vre
ro

qu

s
be

lio

ne
co
fiè
tu

po

e les
ut
to

L’analyse de ce graphique démontre que 12,5% connaissaient la fièvre jaune et


8% la rougeole comme maladie sujette à la vaccination.
~ 47 ~

Graphique n°18 : existence d’entretien sur la vaccination

existence d’entretien sur la vaccination

non
16%

oui
84%

L’analyse de ce graphique démontre que 84% des mères des enfants


incomplètement vaccinés affirment avoir déjà été entretenu sur la vaccination de
leur enfant à l’opposé 16% qui ne le confirment pas.

Graphique n°19 : source d’information

source d’information
25.0

20.0
20.0 19.0
17.5 17.0
16.0
15.0

10.5
10.0

5.0

0.0
Valid Percent

medecin ou infirmier relais communautaire radio ou télévision


amies belle mère voisin

Le graphique ci-haut nous renseigne que pour 20% des enquêtés leur source
d’information sur la vaccination étaient les voisins, suivi de19% par la radio ou
télévision et 17,5% par les médecins ou infirmier.
~ 48 ~

Graphique n°20 : maladie connu par l’enfant

maladie connu par l’enfant

40.0 35.9

35.0 31.8

30.0

25.0

20.0

15.0 12.5
11.5

10.0
4.2
5.0 2.1 1.6
0.5
0.0
rougeole tétanos diphtérie poliomyelite fièvre jaune coqueluche non ne sait pas

Nous constatons que la majorité des enfants on soufferts de la rougeole soit


35,5%, suivi de la diphtérie soit 11,5% et enfin 5% de la coqueluche.

Graphique n°21 : appréciation des agents de service de vaccination

appréciation des agents de service de vaccination

ne sait pas 2.5

bon travailleur 1.5

gentil 21.5

colérique 8.0

moins acceuillants 14.0

non motivés 11.5

aimables 41.0

0.0 5.0 10.0 15.0 20.0 25.0 30.0 35.0 40.0 45.0

Au regard de résultat ci-haut ; les mères des enfants témoigne que les agents
affectées au service de la vaccination sont aimables soit 41% et 21,5% sont
gentil.
~ 49 ~

Graphique n°22 : existence de rupture de stock

existence de rupture de stock

10% 3%

oui
non
ne sait pas

87%

Il se dégage nettement que la grande partie des sujets interrogés soit 87%
affirment de n’avoir pas raté la vaccination de leur enfants par rupture de stock.

Graphique 23 : existence des activités de sensibilisation de relais


communautaire

activités de sensibilisation de relais

oui
ne sait pas 13%
17%

non
70%

Selon se graphique 13% affirme que le relais communautaire passe pour la


sensibilisation de la vaccination contre 70% disent le contraire que le relais
communautaire ne passe pas.
~ 50 ~

Graphique n°24 : existence des effets secondaires liés à la vaccination

effets secondaires liés à la vaccination


ne sait pass
6%

non
23%

oui
71%

Nous tirons de ce graphique que la majorité de mères affirment que leurs enfants
ont présenté des effets secondaires liés à la vaccination soit 71% contrairement à
23% qui n’ont pas manifesté des effets secondaires.

Graphique 25 : type d’effets secondaire connu

type d’effets secondaire connu

32.5
35.0

27.5
30.0

25.0 21.5
18.5
20.0

15.0

10.0

5.0

0.0
fièvre douleur et tuméfaction allergie après injection irritabilité et cris incessant

Il ressort des éléments en présence que parmi les enquêtés qui ont affirmés que
les enfants ont connus des effets secondaires, 32,5% c’était l’allergie après
injection ; 27,5% ont présenté les irritations, 21,5% se sont plaints des douleur et
tuméfaction et 18,5% de la fièvre.
~ 51 ~

Graphique n°26 : attitude devant l’effet secondaire

attitude devant l’effet secondaire

refus d'une prochaine vaccination 25.1

hospitalisation 30.2

retourner au service de la vaccination 31.7

automédication 13.1

0.0 5.0 10.0 15.0 20.0 25.0 30.0 35.0

Devant les effets secondaires de la vaccination les attitudes des enquêtés étaient
les suivantes :
 31,7% de sujet interrogé sont retourné au service de la vaccination ;
 30,2% étaient hospitalisés,
 25,1% ont refusé une prochaine vaccination
 et 13 ,1% ont recouru à l’automédication.

Graphique n°27 : existence de monnayage de la vaccination

monnayage de la vaccination

oui
40%

non
60%

De ce graphique que 60% des mères ont données de l’argent pour que leur
enfant soit vacciné contre 40% qui n’ont pas payé.
~ 52 ~
~ 53 ~

Graphique n°28 : montant payé pour la vaccination

montant payé pour la vaccination

2500fc
2000fc 4%
16%
1000fc 1000fc
43% 1500fc
2000fc
2500fc
1500fc
38%

La plupart 42% des mères interrogés ont payé 1000fc pour la vaccination de leur
enfant, 38% 1500fc, 16% 2000fc et enfin 4% 2500fc

Graphique n°29 : destination de l’argent payé à la vaccination

desti nati on d e l’argen t payer à la vaccin ation

ne sait pas 10.0

acheter le gants 25.0

acheter la seringue 38.8

payer la carte 26.3

0.0 5.0 10.0 15.0 20.0 25.0 30.0 35.0 40.0

De ce graphique nous observons ce qui suit :


 38,8% ont acheté la seringue ;
 26,3% ont payé la carte ;
 25% ont acheté les gants
 Et 10% ne savait pas l’utilité de l’argent demandé
~ 54 ~

Graphique n°30 : source de financement de la vaccination

source de financement de la vaccination

6.5
beau parents
13

5.0
parents
10

27.5
père de l'enfant
55

35.5
moi même
71

25.5
epoux
51

0 10 20 30 40 50 60 70 80

Valid Percent Frequency

Il ressort de ce graphique que 35,5% de mères payer eux-mêmes la vaccination


de leur enfant, 27,5% le père de l’enfant, 25,5% l’époux et 6,5% les beaux-
parents.

Graphique n°31 : accessibilité géographique

accessibilité géographique

29% 28%

éloigné
court
proche

43%

L’analyse de ce graphique montre que 43% de mère apprécie la distance de


centre de vaccination en étant de courte distance, 29% proche et 27% éloigné.
~ 55 ~

Graphique n°32 : moyen de transport utilisé

moyen de transport

voiture personnel 4.0

transport en commun 12.0

pieds 35.0

moto 49.0

0.0 5.0 10.0 15.0 20.0 25.0 30.0 35.0 40.0 45.0 50.0

Ce graphique montre que La plupart des enquêtés, soit 49% utilisaient comme
moyen de transport la moto pour se rendre dans le centre de vaccination, 35%
marché à pieds, 12% prenait un transport en commun et 4% se déplacer en
voiture personnel.

3.2. RESULTATS DES ANALYSES INFERENTIELLES

Analyse bi variée

Graphique n°33 : relation entre incomplètement vaccinale et l’âge de


l’enfant

in c o mp lè t e me n t v a c c in a le e t l’ â g e d e l’ e n fa n t
5mois à 10mois 11mois à 16mois 17mois à 22mois 23mois à 28mois
29mois à 34mois 35mois à 40mois 41mois à 46mois
30.60%

26.40%
23.40%
22.70%

22%

19.40%
17.20%

17%
8.30%

9%

4.20%
3%
0%

0%

v a c c i n a ti o n i n c o m p l è t e v a c c i n a ti o n c o m p l è t e
~ 56 ~

Chi-Square Tests
Value df Asymp. Sig. (2-
sided)
Pearson Chi-Square 12,154a 6 ,059
Likelihood Ratio 16,318 6 ,012
Linear-by-Linear
4,915 1 ,027
Association
N of Valid Cases 200
Ce tableau démontre que l’incomplétude vaccinale avait un lien avec l’âge de
l’enfant (p-valu=0,05) au point que les enfants âge de 11 à 23 mois étaient le
plus touchés par incomplètement vacciné, soit 46%.

Graphique n°34 : relation entre incomplétude vaccinal et type de vaccin


raté

i n c o m p l é t u d e v a c c i n a l e t t y p e d e v a c c in r a t é

BCG DTC VPO VAR VAA VAT


27.30%

30%

21.40%
22%
20%

15.70%
14.00%

12.90%
14%

11%
5.80%

9%

v a c c i n a ti o n i n c o m p l è t e v a c c i n a ti o n c o m p l è t e

Chi-Square Tests
Value df Asymp. Sig. (2-
sided)
Pearson Chi-Square 3,591a 2 0,166
Likelihood Ratio 4,123 2 0,127
Linear-by-Linear
3,213 1 0,073
Association
N of Valid Cases 200
Ce tableau démontre que l’incomplétude vaccinale était fonction du type vaccin
raté par l’enfant (p-valu=0,166) de cette relation on constate que parmi les
enfants incomplètement vacciné :
~ 57 ~

 20,% avaient raté la vaccination contre DTC ;


 27,3% de VPO ;
 22% la VAR ;
 14% soit la VAA, soit la VAT ;
 6% le BCG

Graphique n°35 : incomplétude vaccinale et motif de la non de la


vaccination

in comp létu de vaccin ale et mo tif d e la n on vaccin ati o n

70.00% 61.10%
60.00%
42.20%
50.00% 38.90%
32.80%
40.00%
25.00%
30.00%
20.00%
10.00% 0.00% 0.00% 0.00% 0.00% 0.00%
r

0.00%
ie
on

nt
e
al

rt
a ti

a
i
it

bl

nf
ca
sp
rm

ou

l'e
la
ho
fo

de
de
in

re
d'

ie
nt

e
rt

ad
ce
e

pe
qu

al
du
an

m
e
m

nc
ta
s
di

vaccination incomplète vaccination complète

Au vue de la statistique de chi-carré, on constate qu’une relation significative


s’établissent entre l’incomplétude vaccinale et les raisons de la non vaccination
(p-valu=0.00) le graphique ci-contre montre que parmi les enfants qui ont connu
l’incomplétude vaccinal, les motifs plus cités sont : la maladie de l’enfant
(39%) suivi de 33% pour perte de la carte et 25% l’oubli.
~ 58 ~

Graphique n°36 : relation entre incomplétude vaccinal et méthode de


rappel de vaccin

i n co m p l é t u d e v a cci n al e t m é t h o d e d e r ap p e l

lire le carnet relais communautaire radio ou télévision affiche publicitaire


CPS voisin belle mère ne sait pas

38.90%
30.60%
22.20%
23%
22%
16.40%

18%

16%

8.30%
4.70%
0.00%

0.00%

0%

0%
0%

0%
v a c c i n a ti o n i n c o m p l è t e v a c c i n a ti o n c o m p l è t e

Le résultat de statistique de chi-carré ci-contre met en évidence une forte


relation entre incomplétude vaccinal et les moyens utilisés par les mères pour se
rappeler de la date de vaccination (p-valu=0.00.le graphique ci-contre montre
que parmi les enfants qui étaient incomplètement vacciné, les moyens les plus
utilisés étaient : la belle-mère (23,4%) ; 21,9% le voisin ; 16% la radio ou
télévision ; 15% les affiches publicitaires
~ 59 ~

Graphique n°37 : Incomplétude vaccinal et perception du risque lié à la non


vaccination

Incomplétude vaccinal et perception du risque


70.00% 66.40%

60.00%
52.80%
50.00%
44.40%

40.00%

30.00%
25.00%

20.00%

10.00% 7.80%
1.40%
0.00%
vaccination incomplète vaccination complète

oui non ne sait pas

Le résultat ci-haut montre une relation significative entre l’incomplétude


vaccinale et la perception du risque lié au non vaccination (p-valu=0.015). Son
graphique à coté révèle que parmi les enfants incomplètement vaccinés 25% de
leur mère ne perçoivent pas leur risque.
~ 60 ~

Graphique n° 38 : motif de vaccination de l’enfant

motif de vaccination de l’enfant


41.70%
45.00% 38.90%
40.00%
35.00% 28.90%
25.80%
30.00% 22.70%
25.00% 19.40%
20.00% 14.10%
15.00% 8.60%
10.00% 0.00% 0.00% 0.00% 0.00%
5.00%
0.00%
s

ie

pe

s
rir
nt

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pa
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a

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ou

ôp
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al

it
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se

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r
de
au

ni
ns

ve
rir
es

pe

de
uff
rl


e

so
ng
da
en
re
ett
m

vaccination incomplète vaccination complète

Au vu de la statistique du chi-carré, le constat témoigne que le motif de


vaccination de l’enfant (p-valu=0.00.explique l’incomplétude vaccinale du faite
que les parents qui ont fait vacciné correctement leur enfant 41,7% était motivé
à éviter de mettre en danger les autres enfants et 19,4% pour éviter que son
enfant souffre de la maladie.
~ 61 ~

Graphique n°39 : incomplétude et information sur le vaccin

incomplétude et information sur le vaccin


100.00%
91.40%
90.00%

80.00%
70.00%
70.00%

60.00%

50.00%

40.00% 30.00%
30.00%

20.00%
8.60%
10.00%

0.00%
oui non

vaccination incomplète vaccination complète

Le résultat de statistique de chi-carré ci-contre met en évidence une forte


relation entre l’incomplétude et l’existence d’une information sur la période
vaccinale du fait que le (p-valu=0.000.) et son graphique ci-contre montre
malheureusement pour 8,6% des enfants incomplètement vaccinés, leur parent
n’avaient pas reçu l’information sur la période de vaccination.
~ 62 ~

Graphique n°40 : Incomplétude et source d’information sur la vaccination

incomplétude et source d’information sur la vaccination


38.90%
40.00%
31.90%
35.00% 29.20% 29.70%
27.30% 26.60%
30.00%
25.00%
20.00%
15.00% 9.40%
7.00%
10.00%
5.00% 0.00% 0.00% 0.00% 0.00%
0.00%

n
on
r

s
ire

e
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ie

i si
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ta
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vis

vo
m
au
nfi

l le
un


i

be
oi

ou
in

o
ec

co

di
ed

ra
is
la
m

re

vaccination incomplète vaccination complète

L’analyse de ces résultats montre qu’il existe un lien fort entre l’incomplétude et
source d’information sur la vaccination au vu du (p-valu=0.00). Par ailleurs, le
graphique ci-contre révèle que parmi les enfants incomplètement vaccinés
29,7% de parent avait comme source d’information la radio ou télévision, 26,6%
la belle-mère et 27,3% les amies.
~ 63 ~

Graphique n°41 : Incomplétude et sensibilisation de relais communautaire

Incomplétude et sensibilisation de relais communautaire

80.00% 71.10%
63.90%
70.00%

60.00%

50.00%

40.00%

30.00% 19.40% 19.50%


20.00% 12.50%
9.40%
10.00%

0.00%
relais actif relais non actif ne sait pas

vaccination incomplète vaccination complète

Chi-Square Tests
Value df Asymp. Sig. (2-
sided)
Pearson Chi-Square 10,617a 4 ,031
Likelihood Ratio 11,316 4 ,023
Linear-by-Linear
,408 1 ,523
Association
N of Valid Cases 200
Le résultat ci-haut montre une relation de significative entre l’incomplétude et
les activités de sensibilisation de relais communautaire (p-valu=0.031) et son
graphique révèle que 71,1% des enfants qui étaient incomplètement vaccinés les
relais communautaires étaient non actifs.

Graphique n°42 : Incomplétude et type des effets secondaire

Incomplétude et type des effets secondaire


60.00%
51.40% 50.80%
50.00%

38.90%
40.00%

28.10%
30.00%
21.10%
20.00%
9.70%
10.00%
0.00% 0.00%
0.00%
fièvre douleur et tuméfaction allergie après injection irritabilité cris incessant

vaccination incomplète vaccination complète


~ 64 ~

Chi-Square Tests
Value df Asymp. Sig. (2-
sided)
Pearson Chi-Square 2,230a 2 ,0328
Likelihood Ratio 2,480 2 ,289
Linear-by-Linear
1,680 1 ,195
Association
N of Valid Cases 200
Le résultat de statistique de chi-carré ci-contre met en évidence une forte
relation entre l’incomplétude vaccinale et type des effets secondaire rencontré
du fait que le (p-valu=0.0328).son graphique ci-contre montre malheureusement
50,8%, 28,1% et 21,1% des enfants qui ont connu respectivement allergie après
injection, douleur et tuméfaction ainsi que de cris d’irritabilité avaient un statut
vaccinal incomplet.

Graphique n°43 : Incomplétude et attitude devant l’effet secondaire

Incomplétude et attitude devant l’effet secondaire

46.90%
50.00%
45.00% 39.40%
36.60% 35.90%
40.00%
35.00%
30.00% 23.90%
25.00%
17.20%
20.00%
15.00%
10.00%
5.00% 0.00% 0.00%
0.00%
automédication retourner au service de hospitalisation rezfus d'une prochaine
la vaccination vaccination

vaccination incomplète vaccination complète

Chi-Square Tests
Value df Asymp. Sig. (2-
sided)
Pearson Chi-Square 91,227a 3 ,000
Likelihood Ratio 117,251 3 ,000
Linear-by-Linear
7,024 1 ,008
Association
N of Valid Cases 199
L’interprétation de la statistique de la relation de l’incomplétude vaccinale et
attitude devant l’effet secondaire dont la valeur est (p-valu=0.00). Le graphique
ci-contre montre que l’incomplétude vaccinale a conduit à 46,9% à
~ 65 ~

l’hospitalisation et 35,9% de retourner au service de vaccination en cas des


effets secondaire.

Graphique n°44 : Incomplétude et monnayage de la vaccination

I n c o mp lét u d e et mo n n a y a g e d e la v a c c in a ti o n

140.00%

120.00%
69.40%
100.00%

80.00% 30.60%

60.00%
54.70%
45.30%
40.00%

20.00%

0.00%
monnayage oui monnaye non

vaccination incomplète vaccination complète

Chi-Square Tests
Value df Asymp. Sig. (2-
sided)
Pearson Chi-Square 5,344a 3 ,0148
Likelihood Ratio 5,121 3 ,163
Linear-by-Linear
,861 1 ,354
Association
N of Valid Cases 80
L’analyse de ces résultats montre qu’il existe un lien fort entre l’incomplétude et
monnayage de la vaccination au vu du (p-valu=0.0148). Par ailleurs, le
graphique ci-contre révèle que 40% des enquêtés qui ont donnés de l’argent leur
enfant étaient incomplètement vaccinés.

3.3. Discussion de résultats

a. Caractéristiques sociodémographiques
En rapport avec la variable âge de la mère de nos enquêtés, celle-ci est dominée
par ceux des enquêtés âgés entre 18ans à 22ans soit 34,5%. Selon BOLAZILI
(2020) la majorité de mère étaient âgée entre 27 à 31ans soit 35,5%. Par contre
pour NGUEFACK félicitée et al, les mères le plus âgées avaient 35ans. La
différence de résultat sur l’âge de mère avec les deux autres études fait suite à
l’intégration dans notre étude non seulement les mères des enfants mais
également toute personne en charge de l’enfant trouver dans le ménage.
~ 66 ~

Quant à l’âge de l’enfant NGUEFACK et al observent que l’âge moyen des


enfants était 17,5 mois pour sexe ratio de 1,23 soit 51,1% de garçons et 44,9%
de filles. Tandis que dans notre étude l’âge moyen des enfants équivalaient à
3mois pour un sexe ratio de 1,06 soit 51,5% de garçons et 48,5% de filles.
En ce qui concerne l’état matrimonial de la mère, la majorité soit 48% étaient
célibataires cependant dans l’étude de BOLAZILI la majorité de femmes étaient
mariées soit 82,5%.
L’occupation professionnelle de nos enquêtés étaient dominé à 34,5% par de
sans emploi de même pour l’étude de NGUEFACK et al avec 29,8%. Ce
résultat démontre que la majorité des femmes ne font que des tâches ménagères.
Ce qui est une situation à combattre afin de promouvoir l’émancipation de la
femme.
Quant au niveau d’instruction de nos enquêtés, la majorité soit 37,2% étaient de
diplômés comparativement à MBOMBO (2019) qui a trouvé que la majorité de
mère étaient du niveau secondaire soit 92,7%. Ces résultats prouvent que le
genre féminin n’a pas vraiment accès  à la scolarité un autre point qui demande
des efforts à fournir pour l’émancipation de la femme.
b. Déterminants culturels de l’incomplétude vaccinale
Le résultat sur l’incomplétude vaccinale montre que 64% des enfants étaient
incomplètement vaccinés alors que pour NGUEFACK et al 8,1% des enfants
n’étaient pas du tout vaccinés.
Par rapport au type de vaccins manqués nos résultats indiquent que la polio
revenait en première position avec 25,1% suivie de 21,5% de DTC et 8,4% de
BCG contrairement à l’étude de NGUEFACK et al où les vaccins le plus
manqués étaient le DTC soit 37,9% et VPO soit 17,6%.
Concernant le motif du non vaccination, NGUEFACK et al constatent que les
raison de retard vaccinal ou de non vaccination variaient selon la série de
vaccins. Pour les vaccins du PEV, il s’agissait surtout de l’ignorance 60%,
rupture en stocks de vaccin 35,7% maladie de l’enfant 15,7% et l’indisponibilité
de la mère 14,3%. Nos résultats ont montrés que la plupart des enquêtés
avançaient comme raisons de la non vaccination : la distance du centre
hospitalier 27%, suivis de manque d’information 22% ainsi que par la maladie
de l’enfant soit 14%.
En rapport avec la connaissance du moment de la dernière vaccination, nos
résultats ont révélés que 67,3% connaissaient le mois du dernier vaccin de
l’enfant et 7% l’ignorés le même constat a été fait par Simon FRANKY et al
201225 du faite que la non maitrise par la mère/nourrice du calendrier vaccinale
constitué le facteur prédictif indépendant le plus significativement associé à
25
JEAN PAUL DABOU 2009, op.cit.
~ 67 ~

l’incomplétude vaccinale. Il a été cité comme la première cause de non


vaccination par mères d’enfants non où partiellement vaccinés. Les parents ne
maitrisent pas correctement à quel âge l’enfant doit commencer et terminer ses
vaccins, ni même le nombre total de vaccins à prendre. Ce résultat rejoint ceux
retrouvés au Nigéria en 200826, au Sénégal en 200927 et en Ethiopie en 201128.
Comparativement au résultat de BOLAZILI sur la perception du risque de la non
vaccination, où la majorité de mère soit 63% craignaient la survenue des
maladies évitables par la vaccination le contraire de 5%. Ce résultat est
parallèle à notre constat où 61,5% des mères reconnait le risque en cas de non
vaccination contre 32% qui ne perçoivent pas.
Concernant la connaissance des maladies vaccinales, MBOMBO constate que
les maladies vaccinables le plus connues par les mères étaient la rougeole à 27%
et la fièvre jaune 17,1%. Parallèlement notre travail révèle que fièvre jaune
(12,5%) et la rougeole (8%) restent les maladies vaccinables les plus connues.
D’après le résultat sur les sources d’information, nos résultat ont montré que
20% des enquêtés utilisés leur voisin comme source d’information mais
seulement 17,5% les médecins ou infirmier par contre MBOMBO est parvenu
au résultat selon lequel la CPS a informé à 77,7% les mères sur le calendrier
vaccinal
c. Déterminants sanitaire de l’incomplétude vaccinal
Par rapport à l’existence de rupture de stock, ce résultat démontre que 87% des
enquêtés affirment de n’avoir pas raté la vaccination de leur enfants suite à la
rupture de stock. Selon une étude menée en Haïti 29, il a été prouvé que
l’approvisionnement insuffisant et irrégulier de vaccin entrainant des ruptures
fréquentes stocks de vaccins et l’annulation de certaines séances de vaccination ;
de longues files d’attente et une expérience négative de la vaccination étaient
des motifs pour les mères de refuser la vaccination de leurs enfants.
Concernant l’existence des activités de sensibilisation de relais communautaire,
d’après le plan pluri annuel complet de PEV de la République démocratique du
Congo 2015-201930 la proportion élevée des parents non informés avant les AVS
est  inférieur à 10% alors que l’objectif était d’améliorer le niveau
d’information des parents de 89% à 95% avant la campagne de masse.
Cependant nos résultats confirme encore c triste réalité où 68,5% des enquêtés
affirment que le relais ne passe pour sensibiliser sur la vaccination.

26
EDOUARD BEIGBEDER 2020, op.cit.
27
OMS, Unicef 2006 la vaccination de monde : vision stratégique 2006-2015 p86
28
BOLAZILI ADRAMUPE 2020, op.cit.
29
Idem
30
EDOUARD BEIGBEDER 2020, op.cit.
~ 68 ~

A propos de l’existence des effets secondaires liés à la vaccination, une


surveillance efficace des MAPI nécessite une formation du personnel, une
supervision et une recherche régulière de MAPI de même qu’une notification
systématique. Selon la revue externe du PEV 80% de zones de santé ont
signalées avoir un système de surveillance de prise en charge des MAPI. En
effet des fiches et des registres sont disponibles dans tous les sites fixes de
vaccination. Il y a eu des supervisions formatives avec des mises à niveau et des
investigations des MAPI sont faites. Cependant il n’a pas été possible de
montrer l’existence des rapports de MAPI investigué en 2013 31 ce pourquoi nos
résultat indique que parmi les enfants incomplètement vacciné 32,5% ont
manifestés des allergies après injection, 27,5% d’irritabilité et cris incessant,
21,5% douleurs et tuméfaction ; 18,5% de la fièvre.
En ce qui concerne l’attitude devant l’effet secondaire MBOMBO a trouvé que
91,2% des mères recouraient à l’automédication devant des effets indésirables
contrairement nos résultats où 31,7% étaient retourné au service de la
vaccination.
d. Déterminants économiques de l’incomplétude vaccinale
D’après le résultat sur l’existence de monnayage de la vaccination selon
MBOMBO la majorité, soit 99% des enquêtés affirment avoir payé pour la
vaccination de leur enfant de même pour nos résultats qui attestent que 60% des
mères ont payé pour la vaccination de leur enfants.
S’agissant de l’estimation du coût de la vaccination pour MBOMBO 65,9% des
mères enquêtées affirment avoir payé 500fc à 1000fc.ce résultat est identique au
notre où 42% des mères ont payé également 1000fc pour la vaccination de leurs
enfants.
En ce qui concerne l’accessibilité géographique comparativement à BOLAZILI
la majorité des enquêtés sont proche de leur centre de vaccination avec une
moyenne de 64% ce résultat se ressemble à nos résultat que 43% de mères
apprécier la distance de centre de vaccination en étant de courte distance.
En rapport avec le moyen de transport utilisé pour joindre le lieu de vaccination
d’après BOLAZILI, la majorité des mères atteignent leur centre de vaccination
par la moto soit 35%. De même pour nos résultats où 49% des mères utilisent la
moto comme moyen de transport.

CONCLUSION PARTIELLE

Nous sommes arrivés à la clôture de ce chapitre consacré à la présentation,


interprétation et discussions des résultats obtenu à la suite de notre enquête
mener sur les déterminants de l’incomplétude des enfants de 0 à23mois
31
OMS, Unicef 2006 la vaccination de monde : vision stratégique 2006-2015 p86
~ 69 ~

habitants au quartier AKETI dans la commune de Kinshasa pendant la période


du 27/04/ au 27/05/2021.
Le traitement statistique de donnés a été effectué au niveau descriptif et
inférentiel, dont le critère fixer pour de nos résultats est le seuil de 5% de la
valeur du test de khi carre.
Nos résultats principaux sont les suivant :
- En rapport avec la couverture vaccinale des enfants de 0 à 23mois dans le
quartier AKETI dans la commune de Kinshasa 64% des enfants étaient
incomplètement vacciné tandis que 36% étaient complètement vacciné.
- Le déterminant économique associé à l’incomplétude vaccinale était
l’existence de payement de la vaccination (p-0,0148) notamment pour
40% de cas des mères enquêtes.
- Le déterminant sanitaire qui était associé à l’incomplétude vaccinale :
1. Le type de vaccination raté (p-0,166) correspond à VPO (27,3%) ; VAR
(22%) ; DTC (20%) ; VAA et VAT (14%) ; et BCG (6%).
2. Manque des activités de relais communautaire (p-0,031%) ainsi 71,1%
des enquêtés ont affirmés que le relais communautaire étaient non actifs.
3. Existence des effets secondaire (p-0,0328) notamment : 50,8% d’allergie
après injection, 28,1% douleur et tuméfaction et 21,1% des cris
d’irritabilité.
4. Attitude devant l’effet secondaire (p-0,00) par conséquence seulement
17,2% refus d’une prochaine vaccination.
- Les déterminants culturels associés à l’incomplétude vaccinale :
1. Motif du non vaccination (p-0,00) en corolaire 33% qui ont perdu la carte
et 25% l’oubli
2. Moyen utiliser pour se rappel de la vaccination (p-0,00) notamment :
23,4% belle-mère, 21,9% voisin, 16% radio ou télé, 15% affiche
publicitaire
3. Risque lié à la non vaccination (p-0,015) c’est ainsi que 25% des mères ne
perçoivent pas le risque de la non vaccination.
4. Manque de l’information sur la vaccination (p-0,00) dont 8,6% des
enfants non vacciné par manque des informations.
5. Type de source d’information sur la vaccination (p-0,00) notamment
29,7% recourt à la radio ou télé, 27,3% les amies et 26,6% la belle-mère.

VALIDATION DES HYPOTHESES

Pour juger de nos hypothèse nous avons posé le critère ci-après : pour
déterminer l’incomplétude vaccinale nous avons utilisé le test indépendante de
khi carré dont le seuil de signification est fixé à 0,05 a d’autre terme la variable
sera considérée comme déterminant de l’incomplétude vaccinale si le test de khi
carré a un p-valu inférieur à 0,05.
~ 70 ~

 Au regard du critère du résultat du graphique numéro 1 : 36% des enfants


étaient complètement vacciné soit moins de 50% de la couverture
vaccinale.
 En considérant les résultats de graphique numéro 5, 6,7 et 8 nous pouvons
confirmer que le profil de mères des enfants non-complétement vacciné
sont marquer par 48% de célibataire, 34,5% de sans emploi, 7% plus de
10 personnes dans le ménage et 8,5% de niveau primaire ce qui confirme
nos profil proposé.
 Considérant les résultats de signification au seuil de p-valu de khi carré à
5%, Le déterminant de l’incomplétude vaccinale des enfants de 0 à
23mois du quartier AKETI sont d’ordre économique dont l’existence de
payement de la vaccination.
Déterminant de l’incomplétude vaccinale étaient lié au déterminant culturel dont
le motif de la non vaccination et manque d’information sur la vaccination ainsi
que le déterminant d’ordre sanitaire notamment existence des activités des relais
communautaire et refus de la prochaine vaccination.
.
~ 71 ~

CHAPITRE IV. PROJET DE DEVELOPPEMENT

4.1. Conception de projet

4.1.1. Problème

Prévalence de l’incomplétude vaccinale des enfants de 0 à 23 mois dans la


commune de Kinshasa.

4.1.2. Variables

 Disponibilité des vaccins ;


 L’existence des centres de vaccination ; 
 Existence des agents de sensibilisation ;
 Disponibilité des bailleurs.

4.1.3. Contraintes

 Manque d’information ;
 Absence des bailleurs de fonds ;
 Faible mobilisation des activités vaccinales ;
 Pesanteur culturels.

4.1.4. Alternatives

 Renforcer la mobilisation des activités vaccinales


 Financer les activités de la vaccination
 Sensibiliser les femmes sur les bonnes attitudes vis-à-vis de la
vaccination de routine ;

4.1.5. Analyse des alternatives

Tableau n° 2 : Analyse des alternatives

Critère Alternative 1 Alternative 2 Alternative 3


Faisabilité X X X
Validité X - X
Viabilité X - -
Total 3/3 1/3 2/3
~ 72 ~

Décision : Après avoir analysé scrupuleusement les alternatives précitées dans


le cadre de ce projet nous retenons l’alternative 1 car elle est faisable, valide et
viable 

4.2. Elaboration de projet

4.2.1. Titre du projet

Projet d’appui à la mobilisation des activités de vaccination de routine 

4.2.2. But et finalité

 Le but et la finalité de ce projet est de renforcer la mobilisation des


activités de vaccination de routine afin de permettre aux femmes
d’amener leurs enfants pour être vacciné.
4.2.3. Objectif général

 Contribuer à l’amélioration de la couverture vaccinale des enfants de 0 à


23 mois

4.2.4. Objectifs spécifiques

 Former 100 RECO pour favoriser la vaccination des enfants endéans 3


mois. 
 Sensibiliser 200 femmes sur les bonnes attitudes vis-à-vis de la
vaccination de routine dans la commune de Kinshasa endéans 3 mois;
 Organiser 150 projections publiques sur la vaccination de routine endéans
3 mois

4.2.5. Résultat attendus (Au bout de 3 mois)

 100 RECO sont efficacement formés sur la mobilisation des activités


vaccinales
 Plus ou moins 200 femmes sont sensibilisées sur les bonnes attitudes vis-
à-vis de la vaccination de routine;
 70% de réussite du système de récupération des enfants non vacciné ;
 La communication de porte à porte est assurer par les relais
communautaire ;
 150 projections publiques réalisées sur la vaccination de routine
 L’information sur la vaccination est disponible dans toute la commune.

4.2.6. Activités
~ 73 ~

 Rechercher le fonds ;
 Recruter les RECO ;
 Identifier les RECO ;
 Acheter les matériels de formation et sensibilisation ;
 Former les RECO ;
 Sensibiliser les femmes ;
 Suivre et contrôler ;
 Evaluer.
~ 74 ~

4..2.7. Echéancier des activités

Tableau n° 3 : Echéancier des activités

N Activités Responsable Durée Début Fin

1 Rechercher le fonds ; Gestionnaire 2 03/07/2021 17/07/2021

semaines

2 Recruter les RECO ; Gestionnaire 1semaine 18/07/2021 25/07/2021

3 Identifier les RECO; Equipe du projet 1semaine 26/07/2021 01/08/2021

4 Acheter les matériels de formation et sensibilisation Comptable/caissier 1 semaine 02/08/2021 07/08/2021

5 Former les RECO ; Logisticien 2 08/08/2021 20/08/2021

semaines

6 Sensibiliser les femmes RECO 1 mois 21/08/2021 21/09/2021


~ 75 ~

7 Suivre et contrôler ; Superviseur 3 mois 22/09/2021 22/12/2021

8 Evaluer. Evaluateur 1 semaine 22/12/2021 30/12/2021

Programmation

4.2.7. DIAGRAMME DE GANTT

Tableau n° 4 : DIAGRAMME DE GANTT

N° Activités Responsables Durée


Janv. Févr. Mars
1 Rechercher le fonds ;

2 Recruter les RECO ;


~ 76 ~

3 Identifier les RECO;

4 Acheter les matériels de formation et


sensibilisation
5 Former les RECO ;

6 Sensibiliser les femmes

7 Suivre et contrôler ;

8 Evaluer.
~ 77 ~

4.3. Budget

4.3.1. Analyse

a) besoin en ressources humaines

Tableau n° 5 : besoin en ressources humaines

no Activités nombre Unité Normes Jr de Total jr


comptable travail de
travail
1 Rechercher le fonds ; 2 Semaines 1j=1jt 1s=6jt 6

2 Recruter les relais 1 Semaine 1j=1jt 1s=6jt 26


communautaires ;

3 Identifier les relais 1 Semaine 1j=1jt 1s=6jt 6


communautaires ;

4 Acheter les matériels 1 Semaine 1j=1jt 1s=6jt 6


de formation et
sensibilisation

5 Former les relais 2 semaines 1j=1jt 1s=6jt 6


communautaires ;

6 Sensibiliser les 1 Mois 1j=1jt 1m=26jt 18


femmes

7 Suivre et contrôler ; 3 Mois 1j=1jt 1m=26jt 78

8 Evaluer. 1 Semaine 1j=1jt 1s=6jt 6

Total 156

B) Besoin en salaire

Tableau n° 6 : Besoin en salaire

Durée en Cout mensuel Cout annuel


no Désignation Nombre
mois en $ en $
~ 78 ~

Gestionnaire de
1 1 3 800,00 2 400,00
projet
2 Comptable/caissier 1 3 700,00 2 100,00
3 Superviseurs 1 3 500,00 1 500,00
4 Formateurs 3 1 300,00 900,00
Relais
5 50 1 250,00 12 500,00
communautaire
  Total       19 400,00

c) Besoin en frais généraux

Tableau n° 7 : Besoin en frais généraux

Durée en
no Désignation Cout unitaire Cout total
mois
1 Abonnement internet 3 150,00 450,00
Consommation
2 3 130,00 390,00
informatiques
3 Eau et électricité 3 50,00 150,00

4 Fourniture de bureau 3 120,00 360,00

5 Loyer bureau 3 500,00 1 500,00


  Total     2 850,00

d) besoin en équipements

Tableau n° 8 : besoin en équipements

no Désignation Quantité CU CT (1 ans)


3 Climatiseurs 3 350,00 1 050,00
4 Ordinateurs 3 500,00 1 500,00
5 Armoires 2 120,00 240,00
6 Tables 5 150,00 750,00
7 Chaises 10 15,00 150,00
8 Photocopieuse 2 700,00 1 400,00
  Total   1 835,00 5 090,00
~ 79 ~

e) Besoins en formation

Tableau n° 9 : Besoins en formation

no Désignation nombre Cout unitaire Cout total $

Fourniture de
1 Kit 500,00 500,00
formation
2 Appui financier 50 100,00 5 000,00
  Total     5 500,00

f) Besoin en évaluation et audit

Tableau n° 10 : Besoin en évaluation et audit


Durée
n o
Désignation en Nombre CU CT (2 ans)
semaine
2 Evaluation 1 7 300,00 2 100,00
  Total       2 100,00

4.3.2. Budget récapitulatif

Tableau n° 10 : Budget récapitulatif

1. RECETTES 2. DEPENSES
2.1. Dépenses
1.1. Apport local 3843,4 d'investissement  
1.2. Apport
extérieur   Equipements 5 090,00
OMS 34 590,60    
    S/total1 5 090,00
2.2. Dépenses de
    fonctionnement  
    Salaire 19 400,00
    Frais généraux 2 850,00
    Formation 5 500,00
    Evaluation 2 100,00
    S/total2 29 850,00
    S/total3 34 940,00
    Imprévu 10% 3494
~ 80 ~

Total général 38 434,00 Total général 38 434,00

4.3.3. Viabilité du projet

a) Appropriation

Les bénéficiaires s’approprient du projet et s’y impliquent activement


afin d’améliorer les conditions socio-sanitaires.

b) Validité

La validité de ce projet se justifie dans le sens qu’il vise un objectif


celui de répondre positivement à protection des enfants.

c) Caution politique

Ce projet attire grandement l’attention des autorités politico-


administratives du faite qu’il s’insère dans la logique gouvernementale, celle de
protection des enfants.

d) Technologie adaptées

La technologie à utiliser est facile, simple et adaptée au contexte du


milieu et à l’environnement du projet car il s’agit d’un projet de sensibilisation.

e) Respect de l’environnement

La mise en œuvre de ce projet respecte les normes environnementales


et ne présente aucune conséquence néfaste sur l’environnement car l’équilibre
des écosystèmes sera respecté.

f) Implication des femmes et enfants

Ce projet concerne considérablement les femmes au regard de la place


qu’elles occupent au sein de la société. Les enfants sont concernés directement
dans ce projet du fait qu’ils seront vaccinés.
~ 81 ~

4.4. APPROCHE DU CADRE LOGIQUE

4.4.1. Ordinogramme des parties prenantes

Ministère la santé
publique

Enfants
Zone de santé

Faible couverture de la
vaccination de routine.

?
Bailleurs de fonds
Femmes

Figure n° 1 : Ordinogramme des parties prenantes


~ 82 ~

4.4.2. Tableau des parties concernées

Tableau n° 12 : Tableau des parties concernées

Parties concernées Problèmes Craintes Contributions Gains

Ministère de la santé Manque des initiatives de Les activités liées à la Mettre en place un bon Les enfants
publique communication vaccination non réalisées mécanisme de la vaccinés
communication

Zone de santé Manque de relais Taux élevé des enfants non Superviser les activités Les enfants non
communautaires vaccinés de RECO vaccinés sont
récupéré
Mener un plaidoyer Projets de santé
Bailleurs de fonds Manque des crédibilités Projet de santé non financé auprès des bailleurs des financés
vis-à-vis des ONG de fonds
santé
Taux élevé des enfants Taux élevé de la morbidité Une communication des Un bon nombre
Enfants non vacciné femmes porte à porte des enfants
vaccinés
Femmes Ignorance de routine de Exposez les enfants devant Renforcer la Les enfants sont
vaccination plusieurs maladies communication des vaccinés au
RECO moment prévu
~ 83 ~

4.4.3. Arbre à problèmes

Figure n° 2 : Arbre à problèmes


Taux élevé de Taux élevé des
Retard mental non scolarisés Taux élevé des mortalités
morbidités infantiles

Les anticorps très faible Enfants exposés aux dangers

Faible couverture de la vaccination de routine.


.

Oubli des jours de la Manque des RECO


vaccination

Maigre
Inconscience Insuffisance des rémunération de Faible motivation
moyens RECO
~ 84 ~

4.4.4. Arbre des objectifs

Figure n° 3 : Arbre des objectifs

Taux élevé des Faible taux des


Bonne mentalité scolarisés Faible taux des
mortalités infantiles
morbidités

Les anticorps très fort Enfants protégé aux dangers

Amélioration de la couverture de la vaccination de


routine.

Prendre conscience des jours de la Présence et disponibilité des RECO


vaccination

Conscience Rémunération accrue


Moyens suffisance Forte motivation
des RECO
~ 85 ~

4.4.5. Arbre des stratégies

Figure n° 4 : Arbre des stratégies

Taux élevé des Faible taux des


Bonne mentalité scolarisés Faible taux des
mortalités infantiles
morbidités

Les anticorps très fort Enfants protégé aux dangers

Amélioration de la couverture de la vaccination de


routine.

Prendre conscience des jours de la Présence et disponibilité des RECO


vaccination

Rémunération accrue
Conscience Forte motivation
Moyens suffisance des RECO
~ 86 ~
~ 87 ~

4.4.6. Tableau des stratégies

Tableau n° 13 : Tableau des stratégies

Indicateurs Stratégie 1 Stratégie 2

Appropriation X X

Caution politique X X

Validité - X
Technologie adaptée X X
Respect de l’environnement X X

Implication femme et enfant X X

Garantie économique - X
Garantie financière - X

Efficacité X X

Efficience X X
Pertinence X X

Impact X X
Rentabilité - X

Total 9/13 13/13

Décision Rejetée Retenue


~ 88 ~

4.4.7. Cadre logique

Tableau n° 14 : Cadre logique

Logique d’intervention Indicateurs objectivement Sources de vérification (S.V) Hypothèses


vérifiables (I.O.V)
Objectifs général:
 Contribuer à l’amélioration de la  Nombre des enfants  Rapport du ministère de
couverture vaccinale des enfants vaccinés la santé publique
de 0 à 23 mois.
Objectifs spécifiques:

 Sensibiliser 200 femmes sur les  Nombre de femmes  Rapport mensuel de la La stabilité et la sécurité
bonnes attitudes vis-à-vis de la sensibilisées ; zone de santé ; assurées dans la zone
vaccination de routine dans la  Rapport d’activités du d’intervention
commune de Kinshasa endéans  Nombre de RECO projet ;
3 mois; formés  Rapport d’évaluation 
 Former 100 RECO pour
favoriser la vaccination des  Nombre de projections
enfants endéans 3 mois. publiques 
 Organiser 150 projections
publiques 
Résultat attendus
 100 RECO sont efficacement
formés sur la mobilisation  Nombre des femmes  Rapport d’enquête sur Les autorités compétentes
des activités vaccinales sensibilisées ; terrain ; acceptent et s’impliquent
 Témoignage des dans la mise en œuvre du
~ 89 ~

 Plus ou moins 200 femmes  Nombre d’enfants femmes projet ;


sont sensibilisées sur les vaccinés ;  Rapport final du projet
bonnes attitudes vis-à-vis de
la vaccination de routine;  Nombre d’enfants non
 70% de réussite du système vaccinés
de récupération des enfants Système de
non vacciné ; communication dans
 La communication de porte à le quartier avec le
porte est assurer par les relais RECO ;
communautaire ;  Qualité des vaccins
 150 projections publiques  Nombre de personnes
réalisées sur la vaccination de aux projections
routine 
 L’information sur la
vaccination est disponible
dans toute la commune.
Activités Moyens Couts (en $) Les femmes acceptent le
 Rechercher le fonds ;  Moyens humains Coût total du projet : projet
 Recruter les RECO ;  Frais généraux
 Identifier les RECO ;  Besoin formation 38.434
 Acheter les matériels de  Besoin équipement
formation et sensibilisation ;  Imprévu
 Former les RECO ;
 Sensibiliser les femmes ;
 Suivre et contrôler ;
 Evaluer.
~ 90 ~

Disponible des fonds


~ 91 ~

4.4.8. Plan de trésorerie

Tableau n° 15 : Plan de trésorerie

Libelles Budget en $ 1 er mois 2 ème mois 3 ème mois


Plan d’encaissement -      
solde reporté     27307,6667 10681,3333
Apport local 3843,4 3843,4    
Apport extérieur 34590,6 34590,6    
Total recettes 38434 38434 27307,667 10681,333
Plan de décaissement -      
Salaire 19400 6466,666667 6466,66667 6466,66667
Frais généraux 2850 950 950 950
Formation 5500   5500  
Equipement 5090 2545 2545  
Evaluation 2100     2100
Imprévu 3494 1164,666667 1164,66667 1164,66667
Total dépenses 38434 11126,3333 16626,333 10681,333
Solde à reporter 0 27307,6667 10681,333 0

4.4.8. Gantt financière

Tableau n° 16 : Gantt financière

Libelles 1 er mois 2 ème mois 3 ème mois


Apport local 3843,4    
Apport extérieur 34590,6    
Salaire 6466,666667 6466,66667 6466,66667
Frais généraux 950 950 950
Formation   5500  
Equipement 2545 2545  
Evaluation     2100
Imprévu 1164,666667 1164,66667 1164,66667
~ 92 ~

4.4.10. Plan de suivi et d’évaluation

Début projet suivi fin projet


03/07/2020 30/08/2020
30/08/2020Evaluation finale

4.4.10.1. Suivi

Le suivi est une opération de gestion qui permet aux décideurs et aux
bénéficiaires du projet de connaitre l’état d’avancement du projet et de prendre
des mesures nécessaires pour bien continuer la mise en œuvre du projet afin
l’atteindre les objectifs assignés .

4.4.10.2. Evaluation

Une évaluation finale programmée pour la fin de l’exécution du


projet. Une délégation de personnes externes sera présente pour cette activité
finale.

4.4.11. Organes

Trois principaux organes sont définis pour assurer la bonne gestion


du projet :

 L’assemblée générale ;
 Le conseil d’administration ;
 Le secrétariat exécutif.

4.4.12. Triangle de gestion du projet

Gestionnaire de projet
~ 93 ~

Comptable Caissier

Figure n° 5 : Triangle de gestion du projet

Le triangle de gestion assure la transparence dans la coordination,


l’exécution et l’enregistrement afin de faciliter l’évaluation. Cette forme de
gestion interdit que les trois fonctions puissent avoir des relations intimes, ni
familiales et aucun ne peut assurer deux fonctions à la fois.

4.4.13. Triangle du projet

Portée

Budget Durée

Figure n° 6 : Triangle de gestion du projet

Pour la mise en place de ce projet, il y aura besoin d’ajustement qui se fera sur
base du triangle du projet en tenant compte de trois facteurs : le budget, la portée
et la durée car, le réajustement d’un facteur influence les autres.

 Portée : activités, objectif, travail ;


 Budget : finance de qualité permettra d’épargner l’excédent
 Durée : temps de qualité, décision non prises dans la précipitation.
~ 94 ~

4.4.14. Organigramme du projet

Assemblée générale

Conseil d’administration

Gestionnaire du projet

Comptable/caissier Superviseur

RECO

Figure n° 7 : Triangle de gestion du projet


~ 95 ~

CONCLUSION GENERALE

Nous sommes arrivés à la fin de notre étude qui apporter sur le


déterminants de l’incomplétude vaccinale des enfants de 0 à 23mois dans le
quartier AKETI dans la commune de Kinshasa.
Notre motivation étaient attaché au faite que la complétude vaccinale est l’un
des meilleurs moyen d’aider votre enfant de rester en bonne santé et à tenir les
maladies graves en distance. L’échec vaccinale peut être dû à une non-
vaccination c.-à-d. qu’un vaccin indiqué n’a pas été administré de manière
appropriée pour une raison quelconque ou au fait que le vaccin n’a pas produit
les effets attendu. Au vus de cette problématique nos préoccupation étaient de
savoir :
 Quels sont les déterminants de l’incomplétude vaccinale dans la ville de
Kinshasa en générale et dans la zone de santé de Kinshasa en particulier ?
 Quelle est le taux de la couverture vaccinale dans la zone de santé de
Kinshasa ?
 Quel est le profil démographique des mères ayant des enfants non-
complètement vaccinés ?
Anticipant nos questions de recherche nous émettons les hypothèses suivantes :
 Les déterminants culturels, économiques et sanitaires auraient une
influence sur l’incomplétude vaccinale des enfants de 0 à 23mois dans la
zone de santé de Kinshasa.
 Le taux de couverture vaccinale des enfants de 0 à 23mois dans la zone de
santé de Kinshasa serait inférieur à la prévision du PEV et de l’UNICEF
 Le profil démographique des mères ayant des enfants non-complétement
vacciné seraient marqué par un faible niveau d’instruction, situation
matrimoniale irrégulière, manque d’occupation professionnel et une taille
de ménage élevé.
Apres analyse des résultats nous sommes parvenus aux conclusions suivantes :
- En rapport avec la couverture vaccinale des enfants de 0 à 23mois dans le
quartier AKETI dans la commune de Kinshasa 64% des enfants étaient
incomplètement vacciné tandis que 36% étaient complètement vacciné.
- Le déterminant économique associé à l’incomplétude vaccinale était
l’existence de payement de la vaccination (p-0,0148) notamment pour
40% de cas des mères enquêtes.
~ 96 ~

- Le déterminant sanitaire qui était associé à l’incomplétude vaccinale :


1. Le type de vaccination raté (p-0,166) correspond à VPO (27,3%) ; VAR
(22%) ; DTC (20%) ; VAA et VAT (14%) ; et BCG (6%).
2. Manque des activités de relais communautaire (p-0,031%) ainsi 71,1%
des enquêtés ont affirmés que le relais communautaire étaient non actifs.
3. Existence des effets secondaire (p-0,0328) notamment : 50,8% d’allergie
après injection, 28,1% douleur et tuméfaction et 21,1% des cris
d’irritabilité.
4. Attitude devant l’effet secondaire (p-0,00) par conséquence seulement
17,2% refus d’une prochaine vaccination.
- Les déterminants culturels associés à l’incomplétude vaccinale :
1. Motif du non vaccination (p-0,00) en corolaire 33% qui ont perdu la carte
et 25% l’oubli
2. Moyen utiliser pour se rappel de la vaccination (p-0,00) notamment :
23,4% belle-mère, 21,9% voisin, 16% radio ou télé, 15% affiche
publicitaire
3. Risque lié à la non vaccination (p-0,015) c’est ainsi que 25% des mères ne
perçoivent pas le risque de la non vaccination.
4. Manque de l’information sur la vaccination (p-0,00) dont 8,6% des
enfants non vacciné par manque des informations.
5. Type de source d’information sur la vaccination (p-0,00) notamment
29,7% recourt à la radio ou télé, 27,3% les amies et 26,6% la belle-mère.
De ce qui précède nous confirmons notre hypothèse et suggérons ce qui suit :
 Aux médecins chefs de zone de santé : renforcer les activités de
vaccination en proposant par exemple une augmentation des jours de
vaccination au niveau des CSCOM ; renforcer les compétences en
communication par des formations et recyclages du personnel chargé du
PEV pour une meilleure transmission des différents messages à nos
communautés ; utiliser les séances de CPN comme lieu de vaccination, de
distribution et de contrôle des cartes de vaccinations.
 Aux personnels sanitaires affectés au PEV : insister auprès des mères
sur le fait que certaines maladies peuvent être totalement éliminées grâce
à la vaccination ; Organiser des campagnes de mobilisation axées sur la
nécessité de revenir pour la 2e et 3e dose ; commencer la séance de
vaccination assez tôt pour permettre aux mères en insistant sur leur
bénignité ; une tentative de recherche active des enfants ( registre des
maternité, convocation des enfants déjà vaccinés une fois ) et une
supervision plus serrée devrait permettre de continuer d’améliorer ce taux.
 Aux mères d’enfant : se faire vacciner régulièrement en sachant que cela
améliorait leur santé ainsi que celle de leurs enfants ; amener
régulièrement les enfants à la vaccination ; une meilleur conservation des
cartes de vaccination au même titre que les autres pièces officielles.
~ 97 ~
~ 98 ~

BIBLIOGRAPHIE

A. OUVRAGES

(5) KUYUNSA, B et SHOMBA, KINYAMBA., Initiation aux méthodes de


recherche en sciences sociales, éd. PUZ, Kinshasa, 1995, p.39.

(14) NICOLE NGUSO (2007) : impact de la vaccination sur l’épidémiologie de


maladies infectieuse ex : coqueluche médecine science pars CDEX 15 France

B. ARTICLES, REVUES

(7) NGUEFACK. f et al déterminants et raisons de non vaccination complète


des enfants hospitalises dans deux hôpitaux de référence pédiatrique à Yaoundé,
journal of médicine and Heath sciences : vol 19 April-mai-juin 2018

(9) OUEDRAGO LT et al déterminants du non-respect du calendrier vaccinale


de de programme élargie de la vaccination au niveau district sanitaire : cas du
district sanitaire de bousé, Burkina Faso, médecine et maladie infectieuse vol
36- numéro 3 p138-143 mars 2006

C. THESES, MEMOIRES, TFC, et autres documents inédit

(1) JEAN PAUL DABOU 2009 : évaluation de la couverture chez les enfants
âgées de 12 à 23mois et les mères d’enfants de 0 à 11mois en commune II du
district de BAMAKO en 2007, mémoire de médecine, université de Bamako.

(6) OMASOMBO TSHONDA, Cité par NTUMBA MULAMBA,


Problématique de la gestion des étrangers en RDC, de 2007 à  2010. Cas de la
ville de Kinshasa, mémoire de licence, FSSAP, L2 SPA, UNIKIN, 2010-2011.

(11) MBOMBO KAZADI 2018 : connaissance, attitude et pratique de mères sur


la vaccination des enfants de 11 à 23mois sur le calendrier vaccinal de 11 à
23mois
~ 99 ~

(12) BOLAZILI ADRAMUPE 2020 : problématique du non-respect du


calendrier vaccinale étude menée dans l’aire de sante mpili de la zone de sante
de NGABA mémoire de sante publique IFAD Kinshasa

(13) HOUESSOU.R et DEGBOE C.V 2009 : les déterminants de complétude


vaccinale des enfants de moins de cinq ans au bénin

D. RAPPORT ET DOCUMENT OFFICIEL

(4) OMS 2015, manuel mondial pour la surveillance de manifestation post-


vaccinale indésirable

(2) district nationale de la santé mali module de formation des


agents/vaccinateurs des centres de référence et communautaire 2002 ; pp 3-5

(8) KOLAWOLE RB et KOBIANE JF analyse des déterminants de


l’incomplétude vaccinale des enfants de 12-23mois au bénin .rapport 8 e
conférence africaine sur la population Entebbe, Ouganda a l’institut supérieur
des sciences de la population université joseph ki-zebo

(16) enquête démographique et sanitaire en RDC (EDS RDC II) 2013-2014


ministre de sante publique et plan en RDC

(10) JOCELYN MANTEMPA et al 2019 : déterminants de la faible couverture


vaccinale en RDC analyse de données de mics-rdc 2010. Rapport de la 8 e
conférence africaine sur la population Entebbe, Ouganda 18-22 novembre 2019

(17) EDOUARD BEIGBEDER 2020 : bulletin de L’Unicef RDC : la baisse de


taux de vaccination en RDC pourraient entrainer la résurgence de maladies
mortelles, Kinshasa/ Genève/ new York

(15) district de sante de djoungolo 2012 : rapport annuel 2011 : pp 11-15

(18) OMS, Unicef 2006 la vaccination de monde : vision stratégique 2006-2015


p86
~ 100 ~

(22) anonyme 2017, Haïti stratégie de vaccination en milieu urbain pauvre, le


cas de la cité soleil leçon apprises et recommandations

(23) plan pluri annuel complet du PEV de la république démocratique du congo


2015-2019

(24) plan pluri annuel complet (ppac) 2016-2020 du programme élargi de


vaccination

E. WEBOGRAPHIE

(3) Htpp:/www. Canada. Com comprendre la vaccination, consulté le


15/12/2020

F. DICTIONNAIRE

(20) Wikipédia 2019


~ 101 ~

Table de matières
IN MEMORIAM.....................................................................................................................................i
EPIGRAPHE..........................................................................................................................................ii
DEDICACE..........................................................................................................................................iii
REMERCIEMENTS.............................................................................................................................iv
LISTE DES ABREVIATION ET SIGLES............................................................................................v
Liste des graphiques.............................................................................................................................vii
Liste des tableaux..................................................................................................................................ix
Liste des figures.....................................................................................................................................x
0. INTRODUCTION GENERALE........................................................................................................1
0.1 ETAT DE LA QUESTION..............................................................................................................2
0.2. PROBLEMATIQUE.......................................................................................................................4
0.3 HYPOTHESE DE L’ETUDE...........................................................................................................9
0.4 OBJECTIFS DE L’ETUDE..............................................................................................................9
0.4.1 OBJECTIF GENERALE...............................................................................................................9
0.4.2 OBJECTIFS SPECIFIQUES.........................................................................................................9
0.5. JUSTIFICATION DU CHOIX DE L’ETUDE ET INTERET DE L’ETUDE...............................10
0.5.1. JUSTIFICATION DU CHOIX DE L’ETUDE...........................................................................10
0.5.2. INTERET DE L’ETUDE...........................................................................................................10
0.6. METHODE DE L’ETUDE............................................................................................................11
0.7. DELIMITATION DE L’ETUDE..................................................................................................11
0.8. SUBDIVISION DE L’ETUDE......................................................................................................11
CHAPITRE PREMIER : REVUE DE LA LITTERATURE................................................................12
SECTION 1 : APPROCHE SEMANTIQUE........................................................................................12
SECTION 2 : GENERALITE SUR LA VACCINATION EN RDC....................................................14
2.1. Historique de la PEV en République Démocratique du Congo......................................................14
2.2. MISSION ET OBJECTIF DU PROGRAMME ELARGI DE VACCINATION...........................16
2.3. CALENDRIER VACCINAL........................................................................................................18
2.4. PRESTATION DE SERVICE DE VACCINATION DE ROUTINE...........................................18
2.4.1. CENTRE FIXE...........................................................................................................................19
2.4.2. STRATEGIE AVANCEE..........................................................................................................19
2.4.3. STRATEGIE MOBILES............................................................................................................19
2.5. ANALYSE DE LA COUVERTURE VACCINALE.....................................................................19
2.6. LES DETERMINANTS DE LA COUVERTURE VACCINALE................................................20
EXPLICATION DU SCHEMA CONCEPTUEL.................................................................................24
CONCLUSION PARTIELLE..............................................................................................................24
~ 102 ~

CHAPITRE DEUXIEME: METHODES ET MATERIELS................................................................25


2.1.1. Description du milieu d’étude.....................................................................................................25
2.1.1. A. Présentation de la commune de Kinshasa..............................................................................25
2.1.2. Population d’étude......................................................................................................................28
2.1.3. Critères d’inclusions et d’exclusions..........................................................................................28
2.1.4. Echantillonnage et Taille de l’échantillon...................................................................................29
2.1.5. Méthode d’analyse......................................................................................................................29
A. Outils d’analyse...............................................................................................................................29
2.6. Variables de l’étude.......................................................................................................................30
2.6.1. Type de variable.........................................................................................................................30
2.6.2. Description des variables de l’étude...........................................................................................31
2.6.2. A. VARIABLE DEPENDANTE................................................................................................31
2.6.2. B. VARIABLES INDEPENDANTES........................................................................................31
II.1.6. CRITERE D’ACCEPTABILITE...............................................................................................32
II.2. MATERIEL DE L’ETUDE..........................................................................................................34
II.2.1. OUTIL DE COLLECTE............................................................................................................34
II.2.2. DEROULEMENT DE L’ETUDE..............................................................................................34
A. PHASE PRELIMINAIRE...............................................................................................................34
B. DEROULEMENT PROPREMENT DIT DE L’ENQUETE............................................................34
II.2.2. DIFFICULTES RENCONTREES.............................................................................................34
II.2.3. CONSIDERATIONS D’ORDRE ETHIQUE............................................................................35
CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES
RESULTATS.......................................................................................................................................36
3. 1 Résultats des analyses descriptives................................................................................................36
3. 1. 1. Analyse uni –variée..................................................................................................................36
A. Données épidémiologiques de l’incomplétude vaccinal..................................................................36
B. Caractéristique sociodémographique...............................................................................................37
C. déterminants culturels de l’incomplétude vaccinal..........................................................................41
3.2. RESULTATS DES ANALYSES INFERENTIELLES............................................................52
Analyse bi variée..................................................................................................................................52
3.3. Discussion de résultats..................................................................................................................62
CONCLUSION PARTIELLE..............................................................................................................65
VALIDATION DES HYPOTHESES..................................................................................................66
CHAPITRE IV. PROJET DE DEVELOPPEMENT...........................................................................68
4.1. Conception de projet......................................................................................................................68
4.1.1. Problème....................................................................................................................................68
4.1.2. Variables....................................................................................................................................68
4.1.3. Contraintes.................................................................................................................................68
~ 103 ~

4.1.4. Alternatives................................................................................................................................68
4.1.5. Analyse des alternatives.............................................................................................................68
4.2. Elaboration de projet.....................................................................................................................69
4.2.1. Titre du projet.............................................................................................................................69
4.2.2. But et finalité..............................................................................................................................69
4.2.3. Objectif général..........................................................................................................................69
4.2.4. Objectifs spécifiques..................................................................................................................69
4.2.5. Résultat attendus (Au bout de 3 mois).......................................................................................69
4..2.7. Echéancier des activités............................................................................................................70
Programmation.....................................................................................................................................71
4.2.7. DIAGRAMME DE GANTT................................................................................................71
4.3. Budget...........................................................................................................................................72
4.3.1. Analyse......................................................................................................................................72
a) besoin en ressources humaines.........................................................................................................72
B) Besoin en salaire..............................................................................................................................72
c) Besoin en frais généraux..................................................................................................................73
d) besoin en équipements.....................................................................................................................73
e) Besoins en formation........................................................................................................................73
f) Besoin en évaluation et audit............................................................................................................74
4.3.2. Budget récapitulatif....................................................................................................................74
4.3.3. Viabilité du projet.......................................................................................................................74
a) Appropriation...............................................................................................................................74
b) Validité.........................................................................................................................................75
c) Caution politique..........................................................................................................................75
d) Technologie adaptées...................................................................................................................75
e) Respect de l’environnement.........................................................................................................75
f) Implication des femmes et enfants................................................................................................75
4.4. APPROCHE DU CADRE LOGIQUE...........................................................................................76
4.4.1. Ordinogramme des parties prenantes.........................................................................................76
4.4.2. Tableau des parties concernées...................................................................................................77
4.4.3. Arbre à problèmes......................................................................................................................78
4.4.4. Arbre des objectifs......................................................................................................................79
4.4.5. Arbre des stratégies....................................................................................................................80
4.4.6. Tableau des stratégies...........................................................................................................81
4.4.7. Cadre logique........................................................................................................................82
4.4.8. Plan de trésorerie........................................................................................................................84
4.4.8. Gantt financière....................................................................................................................84
~ 104 ~

4.4.10. Plan de suivi et d’évaluation.....................................................................................................85


4.4.10.1. Suivi.....................................................................................................................................85
4.4.10.2. Evaluation..............................................................................................................................85
4.4.11. Organes....................................................................................................................................85
4.4.12. Triangle de gestion du projet..................................................................................................85
4.4.13. Triangle du projet.....................................................................................................................86
4.4.14. Organigramme du projet...........................................................................................................87
CONCLUSION GENERALE..............................................................................................................88
BIBLIOGRAPHIE...............................................................................................................................90
Table de matières.................................................................................................................................93

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