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RÉSUME

La collecte des eaux est le processus de capture, d’acheminement et de stockage


des eaux pluviales pour une utilisation ultérieure. Les systèmes de collecte d’eau de pluie
peuvent être facilement mise en œuvre à la maison, administrations, et au niveau de la
communauté. Les utilisations des eaux de pluie comprennent plusieurs secteurs, par
conséquents, si l’eau est destinée pour la consommation (eau potable) ou pour les chasses
d’eau, elle doit être traitée conformément à la règlementation. Les méthodes de traitement
comprennent, mais sans s’y limiter, la filtration de débris et de divers procèdes de
purification. Nous allons faire une étude et réalisation d’un système de drainage et
d’evacuation des eaux pluviales. dans ce projet ,nous allons étudier l’assainissement des
eaux pluviales du campus principal d’ISB-B (institut supérieur de Banka-bafang) et pour
cela pour une bonne cohérence et une bonne compréhension nous avons structure notre
travail en deux grandes parties : première partie; généralité sur l’assainissement chapitre
1 :l’assainissement des agglomérations ;chapitre : 2 les enjeux économiques et
environnementaux de la moisson des eaux pluviales; deuxième partie : réalisations du
projet chapitre3 : hypothèse calcul chapitre 4 : conception, évacuation, dimensionnement
et résultat du projet

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ABSTRACT

Water harvesting is the process of capturing, conveying and


storing rainwater for later use.

Rainwater harvesting systems can be easily implemented at home, government and


community level. The use of rainwater incluse several sectors therefore, if the water is
intended for consumption (drinking water) or for toilet flushing, it must be treated in
accordance with the regulations. Treatment methods include, but are not limited to,
filtration of debris and various purification processes. We are going to study and create a
drainage and rainwater evacuation system. In this project, we are going to study the
rainwater treatment of the main campus of ISB-B (higher institute of Banka Bafang) and
for this, for a good coherence and a good understanding, we have structured our work in
two main parts: First part: General information on sanitation Chapter 1: the sanitation of
agglomeration Chapter 2: the economic and environment stakes of rainwater harvesting
second part: realization of the project Chapter 3: calculation hypothesis Chapter 4:
design, evacuation, sizing and result of the project

REMERCIEMENTS

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Un bienfait n’est jamais perdu, notre évolution jusqu’à ce niveau d’étude n’a été
possible que grâce aux soutiens de ceux qui ont beaucoup d’estime pour nous ; sur ce,
nous tenons cordialement nos remerciements les plus chaleureux :

 Au promoteur LOIS MARIE DJAMBOU promoteur de l’institut universitaire de


golfe de guinée(IUG)pour avoir mis à notre disposition un centre de formation de
qualité dans notre localité nous permettant ainsi de contourner les exigences de la
ville ;
 Au Dr TCHOFFO TIOYEM directeur de l’institut supérieur de Banka bafang
(ISB-B) pour l’organisation harmonieux de notre formation ;
 Au chef département génie civil Mr TCHUISSI ARNAUD ROUY
 À notre encadreur académique NDE MARTIAL pour sa disponibilité ;
 À tout enseignant de génie civil de l’IUG et ISB-B ;
 À nos parents pour leurs soutiens ;
 À nos amies pour leurs collaborations.

Nos remerciements vont également à l’endroit de tous ceux dont les noms ne figurent pas
ici et qui par leurs assistance morale, physique ou matérielles ont participer à la
réalisation de cette œuvre

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1 PRÉSENTATION DE L’ENTREPRISE

Créée en 1993 par arrêté ministériel, l’école supérieur de Gestion (ESG)


s’est fixée l’objectif de répondre à une attente des opérations économiques en manque de
cadre et d’agents de maitrise et qui, de ce fait demandaient avec instance la fin d’un
système de formation à tous égards inadéquat en milieu libérale et surcroit oriente vers le
seul secteur public. Il était en effet devenu maitrise et qui, de ce fait demandaient avec
insistance la fin d’un système de formation a tout égard inadéquate en milieu libéral et de
surcroit oriente vers le seul secteur public. Impérieux de prendre en compte le secteur
privé alors en plein essor. Se posai ainsi, en termes d’urgence et nécessité, le problème
d’une formation pratique et dynamique pour un contexte économique caractérisé par les
nouvelles exigences du marché du travail toujours plus ouvert en constance
modernisation. A ces nouvelles exigences, il fallait une réponse et on l’a voulue
graduelle : ESG en 1993, ISTA (Institut supérieur des technologies avancées) en 2002,
une section industriel autonome comme deuxième pôle et l’ouverture en 2009 des filières
paramédicales, médio sanitaire et pharmaceutiques, dans une structure indépendante
appelée ISA (Institut supérieur des sciences d’appliquée).
En effet, dans le souci de se rapprocher des étudiants originaires du grand ouest et de
ces environs, et en tenant compte des moyennes financiers limités de certaine famille qui
ne peuvent pas envoyer leurs enfants à douala, L’IUG a ouvert depuis l’année 2015-2016
un autre campus académique fonctionnel à l’ouest, dénommé ISB-B (Institut supérieur de
Banka-bafang).
Ces spécialités fonctionnelles sont les suivantes :
 Filière ESG (École supérieur de gestion) cursus BTS donc s’étale sur deux ans
dans les spécialités suivant :
 Action commercial (AC)
 Banque (BQ)
 Gestion logistique et Transport (GLT)
 Comptabilité et gestion des entreprises (CGS)
 Secrétariat Bureautique bilingue (SB et SD)
 Information des gestions (IG)
 Communication d’entreprise (CE)
 Journalisme (JO)
 Marketing commerce vente (MCV)
 Comptabilité et finance (CF)

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 Gestion et ressource humaine (GRH)
 Droit des Affaires (DA)
 Filière ISTA (Institut supérieur des technologies avancées) cursus BTS donc le
cycle s’est sur deux ans dans les spécialités suivant :
 Électrotechnique (ET)
 Génie-civil (GC)
 Maintenance après-vente Automobile(MAVA)
 Mécatronique (MK)
 Informatique Industrielle
 Froid et climatisation
 Cursus DSEP (Diplôme supérieur d’étude professionnelle) formation deux
ans donc les spécialités sont :
 Telecom munitions (TL)
 Réseaux (RE
 Filière ISA (Institut Supérieur des Sciences appliquées) cursus DSEP donc le
cycle s’étale sur deux ans dans les spécialités suivantes :
 Technologie de Laboratoire (TL)
 Soins Infirmière (SI)
 Kinésithérapie (KT)
 Technique de santé publique (TSP)
 Étude pharmaceutique (EP)
Dans le cadre de notre formation, IUG et ses partenaires que sont les entreprises
nous offre les possibilités de nous frotté avec le monde de l’emploi, ceci en effectuant un
stage de 4 à 8 semaines dans un domaine d’étude bien précis et par la même occasion
nous sommes tenus de rédigé un rapport de stage qui participe à l’observation de notre
examens BTS. C’est ainsi que s’inscrit ce rapport de fin de stage donc le thème est
institué « procédé de réalisation d’une fondation superficielle sur radier plat. »

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INTRODUCTION
L’assainissement dans un milieu universitaire a pour objet d’assurer le traitement, le
transport, l’évacuation et l’épuration de l’ensemble des eaux pluviales et usées ainsi que
leur rejet dans les exutoires naturels sous des modes compatibles avec les exigences de la
santé publique et de l’environnement. La fréquence augmentation des étudiants dans
notre campus entraine évolution rapide des surfaces imperméabilisées. Ce qui a accru
considérablement les volumes et les débits ruisselés entraînant ainsi une insuffisance des
exutoires. On a donc assisté à une surcharge progressive des réseaux existants et à une
augmentation du risque d’inondation, la transmission des maladies, les bactérie, microbe.
C’est ainsi que notre projet tutoré porte sur les problèmes d’assainissement d’eaux
pluviale dans le campus ISB-B. pour la bonne réalisation du projet nous nous sommes
fixe les objectifs à atteindre tel que la protection de la sante et la salubrité de notre
campus, ainsi que l’environnement. Dès lors nous prendrons les dimensions réelles du
campus, ensuite propose un plan de masse en intégrant les différentes aménagements
extérieurs tout en ressortant le système de collecte, d’évacuation, ainsi que le système de
traitement d’eaux pluviale et imprime le dit plan sur un poster.

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Première partie : GÉNÉRALITÉ SUR ASSAINISSEMENT

1 Chapitre 1. ASSAINISSEMENT DES AGGLOMERATION

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1.1 DEFINITION
L’assainissement dans un milieu universitaire a pour objet d’assurer le traitement,
le transport, l’évacuation et l’épuration de l’ensemble des eaux pluviales et usées
ainsi que leur rejet dans les exutoires naturels sous des modes compatibles avec les
exigences de la santé publique et de l’environnement.

1.2 HISTORIQUE
Au siècle précédent, la politique d’assainissement consistait encore essentiellement
en une évacuation rapide des eaux usées et pluviales le plus loin possible des zones
agglomérées. Cette situation considérée comme satisfaisante se prolonge la croissance
rapide de la population urbaine rend la situation critique. En effet le développement
rapide de l’urbanisation des villes à leur périphérie a entraîné une forte augmentation des
surfaces imperméabilisées, ce qui a accru considérablement les volumes et les débits
ruisselés entraînant ainsi une insuffisance des exutoires. On a donc assisté à une
surcharge progressive des réseaux existants et à une augmentation du risque d’inondation.
Si la solution traditionnelle de réseaux d’assainissement est une bonne réponse sur le plan
de l’évacuation des eaux, elle a sa limite et présente de nombreux inconvénients sur le
cycle naturel de l’eau. Devant l’impasse à laquelle conduisait l’assainissement pluvial
classique, il a fallu innover. On a fait appel à des techniques alternatives basées
essentiellement sur un stockage temporaire des eaux de pluie. Pour atteindre cette
objectif, les principes sont simple. Il suffit de construire des caniveaux pouvant recueillir
les différentes eaux de ruissellement.

1.3 LES SYSTEMES DE COLLECTE ET D’EVACUATION

L’établissement d’un réseau d’assainissement d’une agglomération doit répondre à


deux préoccupations, à savoir :

 Assurer une évacuation correcte des eaux pluviales de manière à empêcher la


submersion des zones urbanisées,
 Assurer l’élimination des eaux usées ménagères et des eaux vannes.

Quatre systèmes d’évacuation sont susceptibles d’être mis en service, en application des
dispositions contenues dans l’instruction technique

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 Systèmes fondamentaux,
 Système pseudo-séparatif,
 Système composite,
 Systèmes spéciaux.

1.3.1 SYSTÈMES FONDAMENTAUX


On distingue :

1.3.1.1 Le système séparatif


Il consiste à réserver un réseau à l’évacuation des eaux usées domestiques (eaux
vannes et eaux ménagères) et sous certaines réserves de certains effluents industriels alors
que l’évacuation de toutes les eaux météoriques (eaux pluviales) est assurée par un autre
réseau.

Figure 1 Le système séparatif

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1.3.1.2 Le système unitaire
L’évacuation de l’ensemble des eaux usées et pluviales est assurée par un seul
réseau généralement pourvu de déversoirs d’orages permettant en cas d’orage le rejet
direct, par surverse, d’une partie des eaux dans le milieu naturel.

Figure 2 Le système unitaire

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1.3.1.3 Le système mixte
On appelle communément système mixte, un réseau constitué suivant les zones en partie
d’un système unitaire et d’un système séparatif.

Figure 3: Le système mixte


1.3.2 SYSTÈME PSEUDO-SÉPARATIF
L’usage a prévalu de désigner sous ce vocable des réseaux séparatifs où le réseau
d’eaux usées peut recevoir certaines eaux pluviales provenant des propriétés riveraines.

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Figure 4 système pseudo-séparatif
1.3.3 SYSTÈME COMPOSITE
C’est une variante du système séparatif qui prévoit, grâce à divers aménagements,
une dérivation partielle des eaux les plus polluées du réseau pluvial vers le réseau d’eaux
usées en vue de leur traitement.

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Figure 5 système pseudo-séparatif

1.4 SYSTÈME SPÉCIAUX


On distingue

Sur la totalité du parcours Le réseau fonctionne en charge de façon


permanente sur la totalité du parcours

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Figure 6 Système sous pression
 :

1.4.1 Système sous dépression


Le transport de l’effluent s’effectue par mise des canalisations en dépression

1.5 LA NÉCESSITE DE LA COLLECTE DE L’EAU DE PLUIE

Du fait de la pollution de la nappe phréatique et des eaux de surface ainsi que de


l’augmentation de la demande en eau liée à la croissance de la population, de
nombreuses communautés dans le monde entier ont presque atteint la limite de leur
ressource conventionnelle en eau, elles doivent donc rechercher des solutions
alternatives. Ce système joue un rôle important en eau alternatives ou
complémentaire. L’eau de pluie représente désormais une option parallèlement a
d’autre technologies d’approvisionnement en eau, surtout dans des zones rurales,
mais également de plus en plus dans des zones urbaines

 MOTIFS DE LA CANALISATION DES EAU DE PLUIE

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Les raisons qui poussent à canaliser l’eau de pluie sont nombreuse et variées :
l’écroulement de certain bâtiment du fait de l’infiltration de l’eau dans la fondation ; les
inondations du fait l’augmentation de population et des constructions anarchique. Nous
assistons de nos jours de nombreux systèmes de canalisation ne fonctionnent plus à cause
des déchets qui bouchent les voiries. Dans ce cas, l’eau de pluie représente une
alternative intéressante. Variation de la disponibilité de l’eau des lacs, des rivières et des
nappes phréatiques superficielle connait de grandes variations. La collecte et le stockage
de l’eau de pluie fournit de l’eau pour les usager domestiques dans les périodes de
pénurie, mais aussi lorsque la qualité de l’eau est médiocre ou variable, comme celle des
rivières et des autres ressources en eau de surface pendant les saisons de pluies. Privilège
de la collecte et du stockage près du lieu d’utilisation des sources traditionnelle d’eau
sont souvent situer à une certaine distance de la communauté. Lorsque la collecte et le
stockage de l’eau se font près des lieu d’habitation, les réservés d’eau sont plus accessible
et plus pratique à utiliser, ce qui a des répercussions positives sur la Sante. Ce système
renforce également le sens de la priorité. Qualité des réserves d’eau. Les réserves d’eau
risquent être polluées par les déchets industriels ou humain ou par présence minerais
comme l’arsenic, le sel (zone côtière) ou le fluorure. L’eau de pluie est généralement de
bonne qualité.

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2 Chapitre 2 : LES ENJEUX ÉCONOMIQUES ET
ENVIRONNEMENTAUX DE LA CANALISATION DES EAUX
PLUVIALES

2.1 INTERET
Pour un particulier, une collectivité ou encore un industriel, la réutilisation des eaux
pluviales présente un double intérêt : par les économies d’eau potables qu’elle induit, elle
permet :

 D’alléger sa facture d’eau


 De ménager les nappes souterraines alimentant le réseau de distribution, ressource
en eau potable de plus en plus sollicitées.

Par ailleurs, la récupération des eaux de pluie, si elle est rependue, permet de lutter
contre les inondations : elle limite l’évacuation de l’eau pluviales par le réseau d’égouts,
ce qui limite les débordements les station d’épuration des eaux usée et la diminution de
leurs rendements pas dilution de l’effluent en temps de pluie. D’autre cote, les station
d’épuration ne sont pas sensées collecter les eaux de pluie. Intérêt de la récupération des
eaux pluviales résiderait donc plutôt dans le fait qu’elle permet de limiter les débits de
pointe rejeter au réseau, ce qui réduise les risques de débordement.

Sachant que notre consommation d’eau est en moyenne de 200 litres par jour, on
estime entre 26 et 44% des besoins domestiques pourraient être couvert pas les apports en
eaux pluvial.

Concernant les économies financières induites pour l’utilisateur, elles apparaissent


logiques puisque diffèrent point de la facture d’eau sont proportionnes au volume
consomme.

2.2 LES INTERVENTIONS DANS UN CYCLE DE L’EAU


2.2.1 Canaliser
Si canaliser les eaux pluviales permet d’évacuer les eaux et résout les problèmes
localement, les conséquences à l’aval sont souvent préjudiciables : concentration des flux
de l’eau et de pollution, augmente des risque d’inondation. Par contre, déconnecter les
eaux pluviales et limiter le ruissellement à la source réduisent d’autant les volumes et les

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flux, collectes et contribuent de plus à préserver l’alimentation naturel des nappes et des
petits cours d’eau à l’amont.

2.2.2 Stockage
Un stockage sans restitution de l’eau au milieu tel que les retenues collinaires
perturbe le cycle de l’eau en réduisant considérablement les apports : cela peut conduire à
assèche les milieux sensibles comme les eaux humides ou les ruisseaux et a limité la
réalimentation naturelle des nappes. En Revenge stoker les eaux pluviales et les restituer
à débit limite soulage les infrastructures en aval. Cela permet également de dépolluer les
eaux de ruissèlement dans les ouvrage de stockage, notamment par décantation.

2.3 LES CLES D’UN AMENAGEMENT REUSSI


Priorité à la concertation, de nouvelle méthodes de travaille

Les approches globale, cohérente, concertées, intégrées, sont les mots clé de la
mise en œuvre de stratégie pertinente et durable de gestion des eaux pluviales. Tous les
principes sont essentiels lors d’une opération d’aménagement. Il se traduisent par une
évolution des méthodes de travail, déclinable en cinq points :

 Considérée gestion des eaux pluviales dans le processus d’étude du projet


 Établir les objectifs du projet avec précision
 Prendre en compte la vie des ouvrages dès leur conception
 Organiser une concertation pluridisciplinaire
 Réduire les risque hydrologie extrême

2.4 SCHEMAS TYPES DES RESEAUX D’EVACUATION

Bien que les réseaux d’évacuation revêtent des dispositions très diverses selon le
système choisi, leur schéma (page suivante) se rapproche le plus souvent de l’un des cinq
types décrits ci-après :

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2.4.1 Le schéma perpendiculaire au cours d’eau
C’est souvent celui des villes ou communes rurales qui ne se préoccupent que de
l’évacuation par les voies les plus économiques et les plus rapides sans avoir un souci
d’un assainissement efficace des eaux rejetées.

Figure 7 Le schéma perpendiculaire au cours d’eau

2.4.2 Le schéma type « collecteur latéral »


Ce schéma oblige parfois à prévoir des stations de relèvement.

Figure 8 Le schéma type « collecteur latéral »


2.4.3 Le schéma type « collecteur transversal »

Ce schéma permet de reporter par simple gravité l’ensemble des effluents plus loin à
l’aval par rapport au schéma précédent.

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Figure 9 Le schéma type « collecteur transversal »

2.4.4 Le schéma type « par zones étagées »


Ce schéma s’apparente au schéma précédent. Le collecteur bas qui doit souvent
faire l’objet de relèvement, se trouve soulagé des apports des bassins dominants qui
peuvent être évacués gravitai

Figure 10 Le schéma type « par zones étagées »

2.4.5 Le schéma type « centre collecteur unique » et le schéma type radial

Selon que le réseau converge vers un ou plusieurs points bas où l’on peut reprendre
l’effluent pour le relever, on utilise ce type de schéma.

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Figure 11 Le schéma type « centre collecteur unique » et le schéma type radial

2.5 LES FORMES DES RESEAUX D’ASSAINISSEMENT


On distingue deux types de réseaux, ramifié ou maillé.

En effet, les réseaux d’assainissement appartiennent généralement au type « ramifié » ce


qui est le cas des schémas ci-avant. En variante, on peut concevoir un réseau de type «
maillé » semblable à celui des réseaux d’eau potable. En effet, ce réseau « maillé »
permet dans certaines zones urbaines d’obtenir de meilleures conditions d’écoulement,
d’auto curage, de gestion des fortes pluies et d’entretien.

Ramifié : Maillé :

Figure 12: réseaux maillé

EXUTOIRE EXUTOIRE

Figure 13: réseaux ramifié

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DEUXIEME PARTIE : RÉALISATION DU PROJET

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3 Chapitre 3 : HYPOTHÈSES DE CALCUL

3.1 GÉNÉRALITÉ SUR LES PRÉCIPITATIONS DANS LA VILLE DE


BANKA

Banka possède un climat de savane à hiver sec, selon la classification de Koppen


Geiger. Bafang est une zone avec des précipitations importantes même pendent le mois le
plus sec, il pleut beaucoup. Sur l’année la température moyenne à BANKA est de
22.5°c et les précipitations sont en moyenne de 1364,4 mm

Titre de comparaison à Yaoundé, la température moyenne annule set de 23,5°c et


les précipitations sont en moyenne de 831,7 mm

3.1.1 LES DIFFÉRENTES PRÉCIPITATIONS AU COUR DE L’ANNÉE

Figure 14 les différentes précipitations au cour de l’année

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B. PRECIPITATION MOYENNES MENSUELLES

Figure 15 précipitation moyennes mensuelles


Des précipitations moyennes de 18,8 mm font du mois de janvier le mois le plus
sec. En aout, les précipitations sont les plus importantes de l’Anne avec une moyenne de
298,7 mm

3.1.2 TEMPERATURE MOYENNES MENSUELLES

Figure 16 température moyennes mensuelles


Au mois de mars, la température moyenne est 23,9°c mars est de ce fait le mois le plus
chaud de l’année. Aout es le mois le plus froid de l’année. La température moyenne est
de 20,9°c à cette période.

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Le record de chaleur est de 39°c enregistre le lundi 04 mai 1992 et record de froid est de
-1°c enregistre le vendredi 04 avril 1980

3.1.3 TAUX HUMIDITE RELATIVE ET INCONFORT PAR RAPPORT A LA


TEMPERATURE

Figure 17 taux humidité relative et inconfort par rapport à la température

3.2 PLAN DE MASSE


Le plan masse est la vue aérienne d’une parcelle cadastrale.il permet d’illustrer
l’état actuel du terrain, mais aussi l’état future si des travaux sont prévu. On y indique des
construction, l’aménagement, accès, plantation, réseau… existant ou modifier en prenant
soins de respecte l’échelle du plan

Il faut bien différencier le plan de masse actuel et celui projeté après travaux.
Dans le cadre d’une demande d’urbanisme, il faut fournir les deux plans pour signaler les
modifications. En supplément des bâtiments et aménagement actuels, l’état future
contient les nouvelles constructions, modifications et démolition effectue sur la parcelle.

En plus de l’aspect graphique le plan de masse est un document qui requiert des
compétences techniques pour être correctement réalisé. L’urbanisme attend un plan

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24
suffisamment précis et complet afin de valider la conformité des travaux. En effet, il doit
respecter l’échelle renseignée sur les normes du dessin d’architecture

(Plan de masse voix en annexe)

3.3 TOPOGRAPHIQUE DU TERRAIN


La topographie est la science qui permet la mesurer puis la représentation sur un
plan ou une carte des formes et détaille visible sur le terrain, qu’il soit naturel
(notamment le relief et hydrographie) ou artificiel (comme les bâtiments, les routes, etc.)
sont objectifs es de déterminer la position et l’attitude de n’importe qu’elle point situe si
la zone donnée, qu’elle soit à la taille d’un continent, d’un pays, ou d’un corps de rue

La topographie s’appuie sur la géodésie, qui s’occupe de la détermination


mathématique de la forme de le terre (forme et dimensions de le terre, coordonnées
géographique des points, altitudes, déviation de la verticale…). La topographie
s’intéresse aux même quantité, mais a une plus grande échelle, et elle rentre dans des
détaille de plus en plus fins pour établir des cartes et plans à différentes échelles.

Plan topographie du terrain (courbe de niveau) voix en annexe

3.4 LE SOL DE BANKA


On rencontre généralement deux type de sols :

 Les sols des bas-fonds (hydro morphes ; très riche en matière organique souvent
inondes d’eau pendant les saisons de pluies et peu drainée en saison sèches.
 Les sols de montagne quant a eu sont généralement ferralitiques, argilo limoneux
avec par endroit une cuirasse latéritique. Du fait que ces sols constitués des lieu
d’habitations par excellence il connaisse une exploitation de plus en plus
importante.

3.5 HYDROLOGIE
L’hydrologie est une discipline issue des sciences naturel qui s’appuie sur le cycle de
l’eau et ces propriétés. Son étude concerne les océans, les eaux de surface mais aussi les

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nappes phréatiques. Un bilan hydraulique es un document essentiel pour accompagner la
gestion des eaux et améliorée la consommation de chacun.

L’hydrologie fait partir des sciences de la terre. Sont objet d’étude ? le cycle de l’eau et
tous les échangés physique et chimie qui ont lieu entre les nappes phatiques, le sol et
l’atmosphère.

3.6 LE CYCLE DE L’EAU

Pour ce renouvelle, l’eau traverse de nombreuse transformation physique : sous


forme de molécule, de nuage, de pluie ou de glace… le cycle renvoi à l’étude du parcours
et du rythme du renouvellement des eaux.

Chaque écosystème -des icebergs aux nappes souterraine en passant par des lacs -
incarne une étape différente du cycle de l’eau. C’est par l’action du sol quelle es évaporer
avant de remonte dans l’atmosphère. L’eau se refroidir et ce voire redistribue par les
courant atmosphérique sur la surface de la terre attraper les précipitations sous forme de
neige ou de pluie. 61% de cette eau s’évapore 16% ruisselle arriver les courant d’eau et
13% s’infiltre et alimente les nappes sphériques.

Chaque jour, prêt de 1000 kilomètre cube d’eau océanique s’évaporent.


L’hydrologie urbaine est un << sous cycle>> de l’eau circule par l’intervention de
l’Homme. Elle étudie les voies de distribution d’eau potable, sa collecte, mais son
épuration et l’organisation tout à l’égout.

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26
Figure 18: le cycle de l’eau

4 Chapitre 4 : CONCEPTION, ÉVACUATION ET


DIMENSIONNEMENT DU PROJET

4.1 CONCEPTION DES RESEAUX D’ASSAINNISSEMENT


Afin de réaliser le projet d’assainissement d’une opération, le maitre d’œuvre doit
nécessairement connaitre :

 Les dispositions relatives à la préservation de le sante, de la sécurité des


habitants et de la qualité de l’environnement édictées par la MISE
(Mission Inter Service de l’Eau)
 Les dispositions particulières relatives à l’assainissement adoptées par la
colle
 Activité locale (Maire et ses service techniques)

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ENQUETES PREALABLES

Information relatives Informations sur le


Information sur les
an urbanization milieu naturel
equipements existents

ETUDE PREALABLES

La recherché
La
La des zones où
connaissance L’existence La qualité
connaissance il est possible
du et la des eaux de
du terrain et d’infiltrer ou
fonctionnemen capacité de ruissellement
les pratiques de prévoir
t hydrologique l’exutoire
du voisinage des
du bassin
équipements

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ETUDE HYDROLOGIQUE
DONNEES COURBES CARACTERISTIQUE
PLUVIOMETRIQUES D’INTENSITE - D’UN BASSIN
DUREE-FREQUENCE VERSANT
IDF

4.2 ÉVACUATION DES EAUX PLUVIALES


Les eaux de ruissellement sont des eaux pluviales qui s’accumule et ruisselle sur
la surface de la terre après averse pluviales. Le réseau de drainage de ces eaux permet de
leur intercepter et de les dévier afin de les évacue vers un bassin de drainage naturel
(fleuve, cours d’eau…)

Les eaux qui sont capter par les surfaces (pavées revêtue ou non) sont drainer pour
éviter la stagnation, l’érosion et l’infiltration.

4.3 MÉTHODES DE DRAINAGE DES EAUX DE RUISSELLEMENT


Il existe deux méthodes à partir d’une surface donnée :

 Les canaux à ciel ouvert : ce sont des cuvettes de formes diverses (elle se situe le
long des chausses et servent à évacue l’eau provenant de ces dernières). Eaux
superficielle de ruissellement sur le profil transversal de la chausse et des trottoirs
 Les drains souterrains : ce sont des buses circulaires en béton arme qui permet
le conduit d’eau souterraine

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4.4 DIMENSIONNEMENTS DES RÉSEAUX DE DRAINAGE DES EAUX
DE RUISSELLEMENT
Il consiste à calculer les sections des caniveaux qui évacue les eaux de
ruissellement d’une surface :

Dans les caniveau la surface de l’eau es soumise à la pression atmosphérique, la


section du canal peut être :

 Rectangulaire
 Triangulaire
 Trapézoïdale

4.5 CALCUL DE DÉBIT D’EAU A ÉVACUE


Le débit d’eau a évacué s’évalue à partie de :

 Les caractéristiques du bassin versant


 L’intensité pluviométrique
 Le coefficient de ruissellement des surface
 La surface draine

4.5.1 Les caractéristiques du bassin versant


Il correspond à une suite géométrie limite par les lignes de crête, et sur laquelle tous les
écoulements sont dirigés vers un exutoire unique (voir bassin versant du campus en
annexe)

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Figure 20 Les caractéristiques du bassin versant

4.5.2 L’intensité pluviométrique (I en m/s)


Banka possède un climat de savane à hiver sec, selon la classification de Koppen
Geiger. Bafang est une zone avec des précipitations importantes même pendent le mois le
plus sec, il pleut beaucoup. Sur l’année la température moyenne à BANKA est de
22.5°c et les précipitations sont en moyenne de 1364,4 mm L’intensité de pluie
représente la vitesse avec laquelle l’eau s’écoule. C’est aussi la force avec laquelle l’eau
se déverse. Son unité est le mm/h

Remarque : pour dimensionner les ouvrages hydrauliques, il est recommandé de


chercher la plus grande pluie sur une période de10ans (pluie décennal) : c’est la pluie
ayant la plus grande intensité dans la région. Elle permet d’assurer que l’ouvrage ne sera
pas dépassé très tôt

4.5.3 Le coefficient de ruissellement des surface (C en m/s)


C’est le rapport entre la quantité d’eau tombée et celle qui ruisselle sur la surface
du sol en fonction de la qualité de matériaux du dallage béton arme lisse=1, tôle=1 et le
remblai perméable=0…)

[Date]
31
Tableau 1 Le coefficient de ruissellement

4.5.3.1 La surface draine (A en m²)


C’est la surface totale du campus d’ISB-B elle prend en compte deux surface (la
surface bâtie donc le coefficient de ruissellement est égal à 1 et celle en pavée donc le
coefficient est égal à 0,85. La superficie du campus est égale à 01h 09a 75ca

4.5.3.2 Calcul de la pente I (en %)


La valeur de la pente s’exprime souvent en pourcentage et se calcul en prenant la
différents d’altitude entre les points (point le plus haut et le point le plus bas du
bassin versant) du terrain concerne, divise par la distance horizontale entre ces
deux points le tout multiplier par 100.

denivele
I= *100
distance horizontale

[Date]
32
4.5.3.3 DÉBIT D’EAU A ÉVACUE (Q en m³/s)
C’est le volume d’eau qui traverse un point donne du cours d’eau dans un laps de temps
déterminer. Il se calcule par la formule dite rationnelle.

1, 3644
Conversion A: 01h 09a 75ca = 10975m²; I: 1364,4 mm/h = m/s C: 0,85
3600

1,3644
Q= C*I*A AN Q= * 0,85*10975
3600

Q= 3,535m³/s

4.6 DIMENSIONNEMENT DE LA SECTION DU CANIVEAU


4.6.1  : formule de Manning Strickler
Pour les écoulements gravitaires

1 2
Q= K*I* Rh* Am*z²
2 3

4.6.2 -canalisation des eaux de pluie


Les diamètres de calage des canalisations d’eaux pluviales sont :

 Le diamètre minimum de 300mm pour évite les risque d’obstruction


 Pente minimum 0,03m

Le relèvement des eaux par pompage sera si possible évite car les débit d’eau pluviales
peuvent être importante

 Couverture minimum de la canalisation est de 80cm

En dessous de cette valeur, la canalisation sera protégée par une dalle de répartition des
charges roulante pour éviter sont écrasement

 Regard de vitesse tous les 80m au maximum pour permettre une vitesse de
camera
 Regard à chaque changement de pente ou de direction
 Vitesse minimum 4m/s afin d’éviter l’abrasion des tuyaux

[Date]
33
Si non, il est nécessaire d’adopter un tuyau en matériau résistant tel que la fonte ou le
polyéthylène à haute densité.

Iles donc important de vérifier la vitesse de l’eau dans la canalisation pour des points à
évacuer.

4.6.3 Caractéristiques d’un caniveau


Pour le bon fonctionnement de notre projet, nous avons porte notre étude sur les
caniveaux rectangulaires en U

 La section mouillée (Am) : c’est la section d’eau contenu dans le caniveau. Elle
est donne par la formule suivante

Sm=b*y
 Le périmètre mouillée (Pm) : c’est le contour du caniveau qui es en contact direct
avec de l’eau. Elle est donne par la formule suivante

Pm=b+2y

 Le rayon hydraulique (Rh) : c’est le rapport de le section mouillée sur le périmètre


mouillé. Elle est donne par la formule suivante

Sm by
Rh= d’ où Rh=
Pm b+2 y

[Date]
34
Définition des symboles utilisées
 b : la base ( m)
 y : la hauteur mouillée (m)
 Am : la surface mouillée (m²)
 Pm ; le périmètre mouillée (m)
 Rh : le rayon hydraulique (m)
 Q : débit d’écoulement des eaux (m³/s)
 R : la Revenge
 Z et h est la largeur et hauteur définissant la pente de talus
 K : coefficient de Manning-Strickler
 I : pente du collecteur
1 2 by 1
On a Q= K*I* Rh* Am * z² avec Rh= ; b=0,5y ; k= (n comprise entre
2 3 b+2 y n
20 et 80) I= 13,37%

1 by 2
=KI ( ) (b+2y)
2 b+2 y 3

1 0,5 y ² 2
= KI ( ) (0,5y+2y)
2 0,5 y+ 2 y 3

1 0,5 y ² 2
= KI ( ) (2,5y)
2 2,5 y 3

1 0,5 y ² 5
= KI ( ) y
2 2,5 y 3

0,5 y ² 5
= KI( ) y
5y 3

= KI ¿)

Q = KI ¿)

15Q = 2,5 K I

15 Q
y²= ( )
2,5 KI

[Date]
35
√ √
15Q 15∗3,535
y= 1 AN y = 2.5∗1 *0,002
2.5 I ∗0,1337
n 20

y= 0,87m
Pour la bonne circulation du débit d’eau pluviales on prendra y= 0,90m
Calcul de b celons hypothèse de calcul on a b= 0,5y
Dou b= 0,5*90cm
b= 45cm
Le caniveau a pour section A=(y;b)=(0,9;0,45)

CONCLUSION GENERALE
Aujourd’hui la gestion des eaux pluviales doit implique tous les acteurs de la
planification urbaine dans une réflexion englobant les espaces publics, les espaces
collectifs et les espace privatifs. L’aménagement de surface doit permettre de gérer la

[Date]
36
plus grande partie des eaux urbaines ou naturelle situées à Laval. En outre, il doit
respecter les chemins préférentiels découlement (talweg) et éviter les constructions dans
la zone d’accumulation des eaux des eaux pluviales (point bas). On protègera ainsi ces
aménagements des effets des inondations tout en mettant ces espaces en valeur par des
ouvrages de transport visibles ou des dispositifs d’infiltrations et de stockage à ciel
ouvert. Ainsi au terme de nos analyses et vérifications, il en ressort que les systèmes
d’assainissements des eaux pluvial du campus déjà en place sont fiable (façade nord), car
les techniques de la moisson des eaux pluviales sont aujourd’hui bien maitrisées, pour les
usages extérieurs mais aussi pour l’alimentation des habitats. De nos jours, nombreux
sont les pays qui font de cette pratique un des leviers de la gestion durable des ressources
naturelles et l’environnement. Cependant, la variabilité des conditions météorologiques et
climatiques et le cout de l’investissement que requiert une installation pour les
particuliers sont des facteurs limitant. Néanmoins, cet investissement représente un
véritable palliatif à la pénurie d’eau dans les zones désertiques.

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