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Projet semestre 5 : Maintenance et exploitation des services et équipements urbains

SOMMAIRE

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS...................................................................................... 1


DEDICACE........................................................................................................................................ 2
REMERCIEMENT ............................................................................................................................ 3
RESUME............................................................................................................................................ 4
ABSTRACT ......................................................................................................................................... 4
INTRODUCTION GENERALE........................................................................................................ 5
CHAPITRE I : PRESENTATION DU CADRE DE L’ETUDE ........................................................ 7
CHAPITRE II : ETATS DES LIEUX.............................................................................................. 10
PARTIE A : QUARTIER AKODESSEWA .................................................................................... 10
PARTIE B : MARCHE ADEWI...................................................................................................... 17
CHAPITRE III : ANALYSE ET INTERPRETATION ................................................................... 20
PARTIE A : QUARTIER AKODESSEWA .................................................................................... 20
PARTIE B : MARCHE ADEWI...................................................................................................... 31
CHAPITRE IV : PROPOSITIONS TECHNIQUES ........................................................................ 35
PARTIE A : QUARTIER AKODESSEWA .................................................................................... 35
PARTIE B : MARCHE ADEWI...................................................................................................... 49
CHAPITRES VI : BILAN FINANCIER ET ETUDE D’IMPACTS DU PROJET ......................... 55
PARTIE A : QUARTIER AKODESSEWA .................................................................................... 55
PARTIE B : MARCHE ADEWI...................................................................................................... 59
CONCLUSION GENERALE .......................................................................................................... 67
BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................................... 68
ANNEXES ....................................................................................................................................... 74

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Projet semestre 5 : Maintenance et exploitation des services et équipements urbains

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

APE : Alimentation en Eau Potable


ANASAP : Agence Nationale de Salubrité Publique
CEET : Compagnie Energie Electrique du Togo
FFOM : Forces, Faiblesses, Menaces, Opportunités
GTA : Groupement Togolais d’Assurance
IR : Infra-Rouge
LED : Light-Emitting Diode
ONG : Organisation Non Gouvernementale
RGPH : Recensement General de la Population et de l’Habitat
S.A.R.L : Société à Responsabilité Limitée
TCM : Toilette à Chasse Manuelle
TdE : Togolaise des Eaux
V : volt
VIP : Ventilated Improved Pit
VRLA : Valve Regulated Lead Acid

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DEDICACE

A nos pères ; nos mères ; nos sœurs ; nos frères ; et à toute nos familles, nous vous dédions
ce travail en témoignage de notre reconnaissance.

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REMERCIEMENT

Nous tenons à remercier d’abord le Dieu tout puissant pour sa grâce accordée et pour son
amour infini en nous donnant force et courage tout en long du projet.

Nous tenons également à remercier notre pays d’accueil le Togo qui nous offre sans cesse
un cadre convivial depuis notre arrivée dans sa prestigieuse ville Lomé.

Nos remerciements vont aussi à l’endroit de nos différents encadreurs qui nous ont suivi tout
au long de notre projet en particulier M. ASSIOBO, Ingénieur en génie civil ; Dr AMEY,
Ingénieur en génie civil ; M. ANYO, topographe ; M. ATIAMON, Ingénieur Agronome ;
M. ASSIDENOU, Ingénieur en génie électrique.

Nous tenons également à remercier nos différentes familles pour leur soutien morale et
spirituel, sans pour autant oublier nos amis, nos collègues, nos proches qui nous ont soutenu
de loin tout comme de près et tous les habitants des deux quartiers à savoir AKODESSEWA
ET Tokoin Doumasséssé pour leur accueil chaleureux et pour leur disponibilité lors de nos
enquêtes.

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RESUME
La ville de Lomé comme la plupart des villes africaines connait des problèmes de gestion
des services et équipements urbains. Ainsi, dans l’optique de proposer des solutions à cette
situation, s’inscrit notre projet de semestre 5 intitulé : Exploitation et Maintenance des
services et équipements urbains. A cet effet, le site retenu pour ce projet se compose de deux
sites : le premier site se situe dans le quartier AKODESSEWA dans la commune 1 de Lomé.
Le deuxième se trouve à TOKOIN DOUMASSESSE (marché d’Adéwi). En effet l’étude se
porte sur des services urbains notamment l’adduction en eau potable, l’assainissement
liquide, la gestion des déchets solides, la voirie, les réseaux électriques, téléphonique et
éclairage public, les équipements marchands, les espaces publics et verts, etc. Dans le
contenu qui suivra, le chapitre I nous présente le cadre d’étude du projet. Quant au chapitre
II et III, ils présentent respectivement l’état des lieux et l’analyse et interprétation. Le
chapitre IV traite des propositions techniques. Ensuite le chapitre V parle de l’exploitation
et la maintenance des solutions proposées. Enfin le chapitre VI présente le devis estimatif et
l’étude d’impact du projet.

Mots clés : service urbain, gestion, exploitation, maintenance

ABSTRACT

The city of Lomé, like most Africans cities is experiencing problems in the management of
urban services and facilities. That, with a view to proposing solutions to this situation, our
semester 5 project is entiled : Operation and Maintenance of urban services and equipments.

To this end, the site selected for this project consists of two sites : the first site is located in
the AKODESSEWA district in municipality 5 of Lomé. The second is in TOKOIN
DOUMASSESSE (Adéwi market) disrict. Indeed the study focuses on urban services
including drinking water supply, liquid sanitation, solid waste management, roads,
electrical networks, telephone networks, public lightning, commercial facilities, public
spaces and green sapces. In the content that will follow, chapter I presents the study frame
work of the project. As for chapter II and III, they respectively present the inventory and the
analysis and interpretation. Chapter IV deals with the tecnical proposals and the operation
and maintenance of the proposed solutions. Finally, chapter V talk about the financial
balancesheet and the impact study of the project.

Keywords : Urban service, management, operation, maintenance.

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INTRODUCTION GENERALE

Le défi d’aujourd’hui et des années à venir pour les pays en voie développement est de
trouver des solutions adéquates pour gérer les domaines et services urbains qui deviennent
de plus en plus difficile à gérées. Cette situation est dû d’une part à la forte concentration et
l’accroissement des populations dans les villes et d’autres part à la non prise de conscience
des usagers et des utilisateurs. De ce fait, beaucoup d’effort sont consacrés quotidiennement
en milieu urbain par de nombreux acteurs, de qualifications diverses afin de trouver des
solutions aux maux de gestions des services et équipements urbains.

C’est dans ce sens que s’inscrit ce projet. Il a pour objectif de :

✓ Faire un état des lieux des équipements et réseaux existants (eau, assainissement,
drainage, voirie, réseaux électriques et éclairage public, équipements marchands et
socioculturels, espace public et espaces verts, etc.) ;

✓ Evaluer les besoins en équipement et services urbains aux regards de l’évolution


démographique, des politiques et pratiques urbaines, du transport et de la mobilité
urbaine ;

✓ Proposer des solutions techniques et économiques pour améliorer les conditions de


vie de la population ;

✓ Enfin, définir un mode gestion du projet.

Méthodologie

Pour cette étude, nous avons opté pour une méthodologie en trois étapes. La première étape
a consisté à la recherche documentaire, en suite la collecte de données sur le terrain auprès
des personnes ressources et enfin la formulation du projet.

➢ La recherche documentaire : cette étape a été importante car nous a permis de


cerner la thématique d’exploitation et maintenance des équipements urbains avec
l’aide des cours d’ateliers, des documents récoltés à la bibliothèque MYCHEL
COQUERY tels que les mémoires et les ouvrages. Nous avons aussi consulté les
documents disponibles sur internet.
➢ Collecte de données : il était question dans cette étape de faire des observations, de
prendre des photos, d’attribuer les questionnaires aux acteurs. Cette étape a été

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importante car elle nous a permis de d’observer l’ambiance des différentes zones
d’études. A l’aide des résultats d’analyses, nous avons pu comprendre les pratiques
au sein des ménages.
➢ Formulation des propositions : suite à l’analyse et au diagnostic posé, des
propositions ont été formulés. A l’aide des logiciels telles ArcGIS, global mapper,
nous avons proposé les cartes. Avec Illustrator, nous avons fait le design de ces
derniers.

Revue de la littérature

Afin de mieux cerner les différentes thématiques, il est nécessaire de consulter dans la
documentation existante et disponible les ouvrages ayant traité du problème des eaux usées
et excrétas. Il s’agit de :

Julien Garbet dans l’ouvrage sous sa coordination intitulé « MEMENTO DE


L’ASSAINISSEMENT » en 2017. Julien aborde la question de l’assainissement liquide dans
son ensemble. En huit chapitres, il aborde cette question en commençant par les enjeux de
l’assainissement, où il explique l’impact d’une mauvaise gestion sur l’environnement et
surtout sur la santé publique. Cet ouvrage décrit comment poser un diagnostic local avec des
études de cas, notamment dans les agglomérations parisiennes. Cet ouvrage met également
en exergue les paramètres d’un choix de valorisation des eaux usées et gestion des
équipement d’assainissement. Dans une approche globale, Julien dans son ouvrage prend en
compte 4 aspects fondamentaux pour réussir l’assainissement liquide : les acteurs, la
communication, la technique, et l’aspect économique et financier.

Gaëlle Henry (AFD), François Poisbeau (consultant indépendant), Avril 2005, dans
l’ouvrage « L’AFD & les équipements urbains marchands, Clémentine Dardy-Graphisme :
Lendroit.com »

Difficultés rencontrées

Les principales difficultés rencontres sont d’ordre linguistiques et financière. En effet le


manque de moyen a constitué pour nous un frein. La langue également a été un frein car
n’étant pas Togolais, on avait du mal à discuter avec les riverains qui ne s’expriment pas en
Français.

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CHAPITRE I : PRESENTATION DU CADRE DE L’ETUDE


1. Présentation du Togo

Située en bordure méridionale de l’Afrique de l’Ouest, le TOGO est un pays d’une superficie
de 56600 km². Il s’étire en latitude (6° et 11°10 Nord) sur 600 km entre le Burkina Faso au
nord et l’océan Atlantique au sud. Avec une façade maritime de 55 km sur le golfe de Guinée,
le Togo est inscrit entre le méridien 0°20 Est et le méridien 1°50 Est. La largeur du pays
varie de 55 à 150 km entre le Bénin à l’est et, le Ghana à l’ouest. En matière de population,
le Togo compte 6 191 155 habitants (RGPH, 2010) avec une inégalité de répartition sur le
territoire se caractérisant par une concentration de la population dans la région maritime et
celle des plateaux. Il faut aussi noter que la majeure partie de la population urbaine est
concentrée dans la capitale politique. Le Togo est divisé en cinq régions administratives qui
sont, du nord au sud : la région des Savanes, la région de la Kara, la région Centrale, la région
des Plateaux et la région Maritime. Les cinq régions sont divisées en 30 préfectures et 4
sous-préfectures. Les chefs- lieux des préfectures sont considérés comme des communes
urbaines. Les autres localités sont classées en deux catégories : les centres urbains avec une
population de 1 500 personnes et plus et, les villages avec une population de moins de 1 500
habitants. L’étirement en latitude offre de nombreux atouts liés à la variété du climat, des
sols, de la flore, de la faune et du relief. Cependant diverses contraintes peuvent être liées au
climat : les risques d’inondation dans les zones de basse altitude (notamment dans la zone
côtière, les dépressions et les plaines), les glissements de terrain, les éboulis, les érosions
dans les régions montagneuses. Le Togo possède un climat tropical au nord et subéquatorial
au sud, avec des températures annuelles moyennes qui varient de 27,2 °C à 30 °C sur le
littoral. Sa pluviométrie est moyennement comprise entre 850 et 1 650 mm par an et le réseau
hydrographique qui arrose le territoire national est partagé entre le bassin de l’Oti au Nord
(34 000 km²), le bassin du Mono au Centre (21 000 km²) et au Sud, et le bassin des rivières
côtières Haho, Zio et Lili (1 800 km²) qui se jettent dans les lagunes côtières est principale
dans le lac du Togo.

2. Généralités sur la ville de Lomé

A sa création, la commune de Lomé était coincée entre la lagune au Nord, l’océan Atlantique
au Sud, le village de Bè à l’Est et la frontière de Kodjoviakopé (GHANA) à l’Ouest.
Aujourd‘hui, elle a connu une extension vertigineuse et est délimitée, aux termes du décret
N°71/63 du 1er avril 1971, au Nord par le Groupement togolais d’assurance (GTA), au Sud

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par l’océan Atlantique, à l’Est par la Raffinerie de pétrole, et à l’Ouest par la frontière
TOGO-GHANA. Elle s’étale sur une superficie de 90 km² (sans la banlieue). Sa population
a atteint 839.566 habitants au recensement de 2010. Comme dans tout climat tropical, la ville
connaît deux saisons des pluies, la principale commence en avril et se termine vers juillet,
puis une seconde saison des pluies moins importante commence début septembre et se finit
fin novembre. La chaleur est constante, la température maximale moyenne sous abri est en
moyenne de 30 °C l'après-midi, et la température minimale moyenne est de 23 °C le matin.
Au début de l'année, souffle parfois l’harmattan, un vent sec venu du Sahara et qui peut faire
descendre le thermomètre de Lomé à 19 °C. Ainsi, on a l'usage de dire que le climat est ici
un climat équatorial tempéré par l'océan. La chaleur est ainsi stable, sans pointes excessives,
et le souffle qui vient de la mer, la rend assez agréable. Ce qui est intéressant, c'est la faible
pluviométrie pour une telle latitude, en effet, Lomé jouit d'un microclimat qui lui permet
d'atteindre une faible pluviométrie pour la région (800 mm par an). À titre de comparaison,
Paris reçoit en moyenne 650 mm par an

3. Présentation des sites d’étude

- Le quartier AKODESSEWA : situé dans la commune de Bè-Est, le quartier est


caractérisé par la présence du port et des éléments comme la pharmacie des ateliers
mécaniques, un guichet de banque, etc. Le principal élément qui fait l’objet de notre étude
est le boulevard Houphouët Bogny après vient les autres domaines qui entre dans la gestion
de la ville.

Dans ce quartier notre zone s’étend sur 230 m sur le boulevard et couvre une superficie de
3,5 ha.
- Le marché Adéwi : le marché est situé dans le quartier de Tokoin Doumasséssé dans la
commune du Golf-3. Il couvre une superficie de 1,55 ha et a sa zone d’influence se limite au
quartier Doumasséssé. Classé parmi le marché de quartier, le marché Adéwi s’anime tous
les jours de la semaine.

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Carte 1 : Carte de localisation de la zone d’étude

: Marché Adéwi
: Boulevard Houphouët Boigny

Source : Groupe 6

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CHAPITRE II : ETATS DES LIEUX

PARTIE A : QUARTIER AKODESSEWA


1. La gestion des eaux usées ménagères

Dans la quantité totale d’eau que nous utilisons, les eaux usées ménagères occupent un
certain pourcentage non négligeable. Le rejet de cette eau doit se faire tout en prenant compte
de l’environnement et de la santé public. En effet dans notre zone, les riverains ont quatre
façons d’évacuer les eaux usées ménagères : dans la rue et dans le puisard et dans la fosse et
dans le caniveau.

Photo 2 : le rejet des eaux


Photo 1 : le rejet des eaux grises dans la grises dans le caniveau
rue

Source : Groupe 6
Source : Groupe 6

2. La gestion des eaux pluviales

Les eaux pluviales constituent l’un des éléments incontournables à maîtriser dans la
rue
planification et l’aménagement du territoire vis-à-vis de l’environnement. Cependant les
habitants de notre zone d’étude évacuent leurs eaux pluviales dans les rues comme nous
pouvons le voir à travers les photos 3 et 4 ci-dessous. Certains laissent l’eau pluviale
s’infiltrer au bout d’un moment. Il faut aussi noter que les maisons dans la zone sont à un
niveau bas comparé aux rues.

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Photo 4 : le rejet des eaux pluviales Photo 3 : Tuyau d’évacuation des


dans la rue eaux pluviales

Source : Groupe 6
Source : Groupe 6

3. La gestion des eaux vannes et des excrétas

L’accès à des toilettes, améliorées ou non est une donnée actuellement largement
documentée, dont on peut suivre l’évolution année après année. Toutefois, il n’en est pas de
même en ce qui concerne l’évacuation des eaux vannes et excrétas. Il n’existe un système
collectif de gestion des eaux vannes dans notre zone d’étude. Le système autonome est le
plus dominant dans la zone. Certains disposent des latrines à fosse septique, d’autres des
latrines TCM et d’autres des latrines traditionnelles. En effet les habitants ne défèquent pas
dans la nature ou chez le voisin car chacun possède une latrine meme si elles sont parfois
proches des sources d’eau.

Photo 6 : Latrine TCM Photo 5 : Fosse de latrine TCM

Source : Groupe 6
Source : Groupe 6

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4. L’alimentation en eau potable

Le problème fréquent de nos jours sur les systèmes d’alimentation en eau potable des villes
des pays sous-développés est la qualité, la quantité de l’eau et reste un déficit de production
qui se traduit sur la source ainsi que les réseaux de distribution par une faiblesse des pressions
de service ainsi que des coupures fréquentes de l’alimentation. Ce phénomène a conduit à
l’émergence dans ces villes de certaines initiatives privées en alternative aux défaillances du
système central. L’exploitation et la distribution de l’eau potable sur le territoire de Lomé
est assuré par la TdE. Cependant dans la zone d’étude, l’approvisionnement en eau potable
se fait de plusieurs façons différentes (TdE, forage, puits, borne fontaine, etc…. Ainsi, si
certains des riverains se contentent du service rendu par la TdE qu’ils trouvent satisfaisante,
d’autres cependant font recourt à d’autres sources d’approvisionnement. De plus ils ne
parcourent pas une très grande distance pour s’approvisionner en eau potable (150 m) en
moyenne.

Photo 8 : Borne fontaine de la TdE Photo 7 : Branche à la TdE

Source : Groupe 6
Source : Groupe 6

5. La Voirie

Notre zone comprend (04) voies dont un boulevard et trois autres en terres. Les voies pavées
subissent des dégradations locales ou généralisées sous l’effet du trafic, de la rupture des lits
de pose. Le boulevard s’étend sur une longueur de 230 m et présente des pathologies dont
certaines sont prononcées et d’autres superficielles. Parmi ces pathologies nous pouvons
citer les arrachements des pavés, les affaissements, cassure des pavés, etc. En plus le
boulevard comprend une piste cyclable non praticable car les motocyclistes refusent de
rouler sur celle-ci. Il existe aussi des caniveaux moyennement fonctionnels avec des regards

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et des grilles à avaloirs qui servent de lieux de rejet des eaux usées ménagères pour les
commerçants au bord de la rue. Le boulevard est aussi éclairé par des lampadaires alimentés
par un transformateur et dont les câbles sont enterrés.

Photo 10 : Affaissement localisé Photo 9 : Arrachement des pavés

Source : Groupe 6
Source : Groupe 6

Pour les rues en terres, elles présentent également des pathologies comme les nids de poules
causée par le rejet des eaux ménagères et les eaux pluviales dans la rue.

Photo 12 : Nids de poules sur les rues Photo 11 : Nids de poules sur
en terre les rues en terre

Source : Groupe 6

Source : Groupe 6

6. La gestion des déchets solides ménagers


Photo 11 : Nids de poules sur les
rues en terre
Les déchets solides ménagères sont des sous-produits de la transformation domestique, les
résidus de la consommation ou de l’activité humaine qui, à un moment donné, ne sont plus
utiles pour l’homme. Ces résidus sont des éléments de faibles dimensions que l’on peut

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Groupe 6 GU_L3_2021/2022
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rassembler dans des récipients et sont faciles à manipuler en vue de leur enlèvement régulier
à l’aide de véhicule ou d’un chariot. Ainsi pour la gestion des déchets solides ménagères
dans notre zone, les ménages sont abonnés à une structure de collecte. Sur la base d'un
contrat préétabli entre le ménage et la structure de collecte, cette dernière passe une ou deux
fois dans la semaine récupérer les déchets produits par le ménage. Les déchets ainsi collectés
suivent deux itinéraires en fonction de la zone de collecte Ils possèdent à leur devanture des
poubelles couverte et quand ces poubelles sont remplies, utilisent des sachets noirs comme
palliative car le ramassage des déchets par la structure de collecte n’est pas régulier. Ils sont
aussi confrontés aux ferrailleurs qui fouillent les poubelles. On ne constate pas une multitude
de dépotoirs aux abords des rues.

Photo 14 : Poubelles Photo 13 : Poubelles

Source : Groupe 6 Source : Groupe 6

7. Réseaux électriques, téléphoniques et éclairage public


Photo 13 : Poubelles Photo 14 : Poubelles
7.1 Réseau électrique

Les poteaux électriques concentrent une très grande partie des poteaux trouvés dans la zone
d’étude. Tous les ménages de notre zone sont abonnés à la CEET par connexion aux poteaux
électriques. Cependant les ménages assistent à des coupures fréquentes et des factures qu’ils
jugent un peu exagérer. Les poteaux sont à base de trois matériaux à savoir le métal, le bois
et le béton.

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Groupe:6Groupe 6
Source Source GU_L3_2021/2022
: Groupe 6
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Photo 16 : Poteau électrique en bois Photo 15 : Poteau électrique en béton

Source : Groupe 6 Source : Groupe 6

7.2 Réseau téléphonique


Photo 15 : Poteau électrique en Photo 16 : Poteau électrique en
Ilsbois
sont rares dans la zone. Une partie de la population
béton n’est pas abonnée au réseau
téléphonique. Les abonnées du réseau téléphonique sont pour la plupart des sociétés, des
boutiques et des services publics qui se trouvent dans la zone. Il faut aussi noter que certains
poteaux sont délabrés et abandonnés au profit du réseau électrique. Tous les supports sont
en bois.

Photo 18 : Poteau téléphonique en bois Photo 17 : Poteau téléphonique en bois


avec boite de contrôle

Source : Groupe 6
Source : Groupe 6

Photo 15 : Poteau électrique en


bois Photo 16 : Poteau électrique en
béton

Source : Groupe 6
Source : Groupe 6

Photo 18 : Poteau téléphonique en


bois avec boite de contrôle

Source : Groupe 6 15
Groupe 6 Source : Groupe 6
GU_L3_2021/2022
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7.3 Réseau d’éclairage

Pendant la sortie d’observation, nous avons remarqué que les lampadaires sont rares dans la
zone. On en dénombre seulement (08) lampadaires électriques qui se trouve sur le boulevard
Houphouët Boigny. Un des lampadaires est gêné par des branches d’arbre. En dehors du
boulevard, il n’existe pas d’autres lampadaires sur les rues en terre. L’implantation des
lampadaires est unilatérale et les câbles sont aériens et les supports en métal.

Photo 20 : Lampadaire électrique Photo 19 : Lampadaires


électriques avec câbles aériens

Source : Groupe 6
Source : Groupe 6

8.Photo
Espace vert
19 : Lampadaire électrique
Photo 20 : Lampadaires
L’espace vert sur une rue fait partie de l’esthétique de cetteavec
électriques dernière,
câblesenaériens
particulier les arbres
et les essences d’embellissement. Ceux-ci donnent des nombreux atouts environnementaux.
Ce pendant Nous avons constaté qu’il n’existe nulle part sur le site des espaces verts ou
jardin public proprement aménagés. Ceci étant, on recense par endroits des pieds d’arbres,
plantés par les populations résidentes. Dans certaines concessions également on y trouve des
plantations de fleurs à l’intérieur. A cet effet, on observe le long de certaines façades des
plantes de Polyalthias régulièrement espacés. Aussi, le site regorge d’espaces susceptibles
d’être exploités et aménagés en espace vert.
Source : Groupe 6
Source : Groupe 6

Photo 19 : Lampadaire électrique


Photo 20 : Lampadaires
électriques avec câbles aériens

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Groupe 6 GU_L3_2021/2022
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Photo 22 : Les arbres sur le boulevard Photo 21 : Les arbres dans la zone

Source : Groupe 6 Source : Groupe 6

PARTIE B : MARCHE ADEWI

Le commerce occupe une portion importante de sources de création des richesses et


d’emploi. L’existence de nombreux équipements et infrastructures marchands dans la ville
de Lomé témoigne du niveau de développement assez important des activités commerciales.
En effet le marché Adéwi fait partie de ces marchés et représente un lieu d’échange important
pour le quartier Tokoin Doumasséssé. Le marché Adéwi a une superficie de 1,55 ha. Il
compte à son effectif un bloc d’administration, un bloc sanitaire, Trois hangars dont l’un est
partiellement occupé, un autre vide et l’autre en cours de construction (il reste le terrassement
et la toiture). Nous pouvons aussi ajouter la mosquée et sa latrine, une borne fontaine de la
TdE où les commerçant achètent de l’eau à raison de 25 FCFA le 25 litres, un bac à ordure
en mauvais état non seulement pour le marché mais considéré comme un dépotoir
intermédiaire pour la zone. Il n’existe pas au sein du marché un mécanisme de gestion des
eaux pluviales et des eaux grises, mais cependant nous pouvons noter des lampadaires
photovoltaïques accroché sur des poteaux en métal. Pour l’alimentation en énergie
électrique, les commerçants utilisent de l’énergie de la CEET et nous pouvons aussi signaler
un poste électrique. Le marché abrite aussi 17 boutiques dont la location est de 10000 FCFA
par mois et des étales et des commerçants ambulants qui payent 180 FCFA par jour pour une
surface de 8 m². Il existe aussi 37 boutiques construits par les commerçants eux meme et
payent une taxe d’occupation de 3000 par mois. Le marché n’est beaucoup animé et a une
fréquentation de moins de 500 personnes par jours. Il faut aussi noter que les boutiquiers à
l’extérieur qui n’ont pas de résidence dans la zone font leurs besoins dans les latrines du

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marché en payant 25 FCFA pour uriner et 50 FCFA pour déféquer. En outre le marché ne
compte aucun entrepôt à son effectif. Le mode de gestion du marché est délégué.

Photo 23 : Vue de la zone Animée du marché Adéwi

Source : Groupe 6

Les articles vendus dans le marché sont :

➢ Légumes et fruits
➢ Viande fraîche
➢ Poissons frais et poissons séchés
➢ Articles électroménagers
➢ Vente d’articles divers (le plus fréquent).

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Groupe 6 GU_L3_2021/2022
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Tableau 1 : Bilan d’états des lieux du marché Adéwi

Paramètres Paramètres
Marché d’Adéwi Marché d’Adéwi
d’état des lieux d’état des lieux
Borne fontaine de la
Superficie (ha) 0,975 ha Point d’eau
TdE
Marché quotidien Administration et
Classification Bloc administratif
de quartier infirmerie
17 existants
Nombre de
Aménagement Aucun construits par le
boutiques
service de gestion
(03) grands
Assainissement construit par le
Aucun Nombre de hangars
pluvial service de gestion et
40 pour les tiers
Assainissement Existence des
Nombre de magasin Aucun
autonome latrines
Gestion de Système de pré- Moins de 500
Fréquentation
déchets collecte personnes par jour
Electricité La CEET Mode de gestion Déléguée
(02) Lampadaires
Eclairage Exploitation _
photovoltaïques
Source : Groupe 6

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CHAPITRE III : ANALYSE ET INTERPRETATION

PARTIE A : QUARTIER AKODESSEWA


1. La gestion des eaux usées ménagères

Les difficultés liées à la gestion des eaux usées ménagères se posent avec acuité dans la ville
la ville de Lomé. Plusieurs quartiers n’ont aucune politique de gestion des eaux usées
ménagères. Les enquêtés rejettent leurs eaux ménagères dans divers endroits. Une large
majorité des eaux usées sont rejetées sans traitement dans la rue et les risques sanitaires
(diarrhées, choléra, etc.) et environnementaux (pollution de la ressource ou encore
destruction de la biodiversité) sont très importants.

Tableau 2 : Lieu de rejet des eaux Graphique 1 : Lieu de rejet des eaux grises
grises
50 44,4
Désignation Nb % cit.
40
33,3
Puisard 4 44,4 30

Fosse de latrine 1 11,1 20


11,1 11,1
Rue 3 33,3 10
0
Caniveau 1 11,1 0

Autre à préciser 0 0,0 Puisard Fosse de latrine Rue


Caniveau Autre à préiser
Total 9 100
Source : Groupe 6 Source : Groupe 6

Grace au tableau 2, nous pouvons constater que 44% déversent les eaux usées ménagères
dans le puisard (et font appel à un camion vidangeur pour vidanger le puisard), mais aussi
un pourcentage important (33%) des enquêtés déversent dans la rue. L’un des problèmes
majeurs est que plus de la moitié des enquêtés ne connaissent pas le danger lié au rejet des
eaux usées ménagères dans la rue.

2. La gestion des eaux pluviales

La gestion des eaux pluviales est un paramètre important à prendre en compte dans la bonne
gestion des villes. En effet, dans le quartier AKODESSEWA, les maisons sont situées à un
niveau bas comparer à celui de la voie, ce qui fait que certaines maisons sont inondées

20
Groupe 6 GU_L3_2021/2022
Projet semestre 5 : Maintenance et exploitation des services et équipements urbains

comme l’illustre le tableau 4. Les inondations sont en partie aussi causées par le manque
des ouvrages d’assainissement permettant d’évacuer les eaux pluviales de la zone malgré la
qualité de la topographie des voies en terres qui drainent naturellement les eaux pluviales
dans les caniveaux du boulevard.

Tableau 3 : mode d’évacuation Graphique 2 : mode d’évacuation des eaux pluviales


des eaux pluviales
60 55,6
Désignation Nb % cit. 50
Infiltration 3 33,3 40 33,3

Caniveau 1 11,1 30
20
Rue 5 55,6 11,1
10
Citerne 0 0,0 0 0
0
Autre à préciser 0 0,0 Infiltration Caniveau Rue
Total 9 100 Citerne Autre à préciser

Source : Groupe 6
Source : Groupe 6

Graphique 3 : Existence d’inondation

Tableau 4 : Existence d’inondation

Désignation Nb % cit.
Oui 6 66,7
33,3
Non 3 33,3
66,7
Total 9 100
0 20 40 60 80
Source : Groupe 6
Non Oui

Source : Groupe 6

D’après le tableau 3, 55,6 % des enquêtés envoient l’eau pluviale sur la rue et 33,33 % les
laissent s’infiltrée. 11% seulement des enquêtés évacuent les eaux pluviales dans le caniveau
du boulevard.

21
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3. La gestion des eaux noires et des excrétas

De nombreuses maladies se propagent à cause de l’absence d’élimination hygiénique des


eaux usées noires et excrétas contaminés, qui transmettent les micro-organismes pathogènes
vecteurs de ces maladies d’une personne à une autre. Les maladies transmises par les
matières fécales humaines sont appelées maladies oro-fécales ou féco-orales. Tous les
enquêtés possèdent des latrines dans leur résidence, ceci les empêche de déféquer partout
voire même sur la rue. Ils appliquent tous une vidange mécanique en fonction du programme
de la structure, parce que ce procédé offre une sécurité sanitaire et un bon service. Mais l’une
des inquiétudes des enquêtés est que le prix est exorbitant ne permettant pas à certains de
procéder à la vidange mécanique. Il faut aussi noter que tous les enquêtés sont satisfait du
service rendu par la structure de vidange.

Tableau 5 : Types des latrines Graphique 4 : Type des latrines existantes


existantes
60 55,6
Désignation Nb % cit.
50
Fosse septique 5 55,6 40 33,3
Fosse étanche 1 11,1 30
Latrine publique 0 0,0 20
11,1
TCM 3 33,3 10
0 0 0
VIP 0 0,0 0

Latrine 0 0,0 Fosse septique Fosse étanche

traditionnelle Latrine publique TCM


VIP Latrine traditionnelle
Total 9 100
Source : Groupe 6
Source : Groupe 6

22
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Graphique 5 : Taxe par vidange de la fosse


Tableau 6 : Taxe par vidange de la
60 55,6
fosse
50
Désignation Nb % cit.
40 33,3
Moins de 10000 0 0,0 30

[10000 ; 25000[ 3 33,3 20


11,1
10
[25000 ; 40000[ 5 55,6 0
0
Plus de 40000 1 11,1
Moins de 10000 [10000 ; 25000[
Total 9 100
[25000 ; 40000[ Plus de 40000
Source : Groupe 6
Source : Groupe 6

Le tableau 5 nous montre que 55,6 % des enquêtés possèdent des latrines à fosses septique
et 33,3% des latrines TCM contre 11,1% avec des latrines à fosse étanche.

Dans le tableau 6, 55,6% des enquêtés payent une taxe comprise entre 25 000 et 40 000
FCFA pour une prestation de vidange. 33,3% payent une somme variant de 10 000 à
25 000FCFA et 11,1% payent plus de 40 000 FCFA par vidange.

4. L’alimentation en eau potable

« L’eau, c’est la vie ». Produire une eau en qualité et en quantité reste un défi majeur dans
les pays en voie de développement. Les enquêtés s’approvisionnent par plusieurs moyens
dont nous montre le tableau 7. En effet les enquêtés qui s’approvisionnent au niveau du puits
ne trouve pas l’eau de la source assez potable, ce qui les poussent à traiter l’eau avec de la
javelle. Les enquêtés ont aussi signalé des coupures régulières au niveau du réseau de la
TdE. Unes des palliatives utilisées par les enquêtés en cas de coupures est l’achat dans un
forage, puit ou soit d’acheter de pur water. Le tableau qui nous montre la facture des enquêtés
nous pousse à dire que ces factures agissent énormément sur leur revenu économique., le
tarif fixé aux demandeurs est élevé à une somme de 25 FCFA pour 25 litres.

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Graphique 6 : Source d’AEP


Tableau 7 : Source d’AEP
60 55,6
Désignation Nb %
50
cit.
40
Puits 1 11,1
30
Forage 2 22,2 22,2
20
TdE 5 55,6 11,1 11,1
10
Autre à préciser 1 11,1
0
Total 9 100
Puits Forage TdE Autre à préciser
Source : Groupe 6
Source : Groupe 6

Tableau 8 : Facture mensuelle de Graphique 7 : Facture mensuelle de


consommation d’eau potable Consommation d’eau potable
35 33,3
Désignation Nb % cit.
30
Moins de 5000 3 33,3
25 22,2 22,2
[5000 ; 10000[ 2 22,2
20
[10000 ; 15000[ 2 22,2
[15000 ; 20000[ 0 0,0 15
11,1 11,1

[20000 ; 25000[ 1 11,1 10

5
Plus de 25000 1 11,1 0
0

Total 9 100 Moins de 5000 [5000 ; 10000[ [10000 ; 15000[

Source : Groupe 6 [15000 ; 20000[ [20000 ; 25000[ Plus de 25000

Source : Groupe 6

Le tableau 7 montre que 55,6% des enquêtés s’approvisionnent au niveau du réseau de la


TdE contre 22,2% qui s’approvisionnent dans les forages. En plus 11,1% utilisent le puits
comme source d’approvisionnement en eau potable et 11,1% achètent de l’eau minérale pour
l’eau de boisson.

Le tableau 8 nous montre la taxe pour les factures des enquêtés. Ainsi dans ce tableau, 33,3%
payent une somme de moins de 5 000 FCFA contre 22,2% qui payent un montant compris

24
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entre 10 000 et 15 000 FCFA. 11,1% des enquêtés payent une taxe de plus de 25 000 FCFA
par mois comme facture pour l’alimentation en eau potable.

5. Voirie

Pour la voirie, les causes de dégradations sont nombreuses. En effet, certaines pathologies
comme les nids de poule sur les voies en terre naissent de l’évacuation des eaux usées
ménagères et pluviales sur la rue ; et d’autres pour diverses causes comme le montre le
tableau 9.

Figure 1 : Les voies dans la zone d’étude

: Boulevard Houphouët Bogny

Source : Groupe 6

Tableau 9 : Bilan d’analyse des pathologies sur les voies de la zone d’étude

Affaissement des pavés


Source : Groupe 6
C’est la variation du niveau du profil de la
Définition
chaussée.

Source : Groupe 6 Aux endroits du départ du lit de pose ou du


Localisation
sol support.

- Mauvaise étude :
Source : Groupe 6
Causes
✓ Insuffisance de la portance du sol
support ou des corps de la chaussée ;

25
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✓ Insuffisance de l’épaisseur de la
chaussée.
- Mise en œuvre incorrecte :

✓ Non-respect des normes ;


✓ Mauvaise évacuation d’eau.
La rétention d'eau pouvant entraîner une
diminution de l'adhérence. Il s'en suit une
Evolutions infiltration d'eau dans le corps de chaussée.
La dégradation peut aboutir à une rupture
de la chaussée en saison des pluies.

Nids de poules (sur les rues en terre)

Cavité de forme arrondie, à bords francs,


Définition créée à la surface de la chaussée par
enlèvement du matériau.

Localisation Aux endroits de stagnation des eaux.

✓ Instabilité du revêtement pour


Causes diffèrent raisons ;
✓ Infiltration de l’eau, le trafic, etc.
Disparition progressive du sable silteux
Evolutions
provoquant ainsi d’autres pathologies.

Arrachement des pavés


Enlèvement du pavés du corps de la
Définition
chaussée.
Localisation Au niveau des pavés cassés ou affaissés.
✓ Insuffisance de butée des rives ;
Causes ✓ Action de vandalisme : vol des
pavés.
Approfondissement et agrandissement des
Evolutions dégradations (écoulement des eaux dans le
corps de la chaussée).
Cassure des pavés

26
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Rupture d’un pavé en un ou plusieurs


Définition
fragments.
Localisation Sur les rives de la chaussée.
Causes Dû à la fatigue ou à la surcharge.
Evolutions Pavés enlevés, chaussée dégradée.
Source : Groupe 6

De plus pour apprécier la topographie des rues, nous avons fait des coupes des rues de notre
zone d’étude en allant de l’intérieur vers le boulevard.

Figure 2 : Profil de dénivelée de la rue 1

Source : Groupe 6, Global mapper

Figure 3 : Profil de dénivelée de la rue 2

Source : Groupe 6, Global mapper

27
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Figure 4 : Profil de dénivelée de la rue 3

Source : Groupe 6, Global mapper.

A l’aide des profils de dénivelé des voies de notre zone d’étude nous pouvons dire que les
trois voies en terre présentent un profil acceptable contrairement pour drainer les eaux
pluviales. Pour le boulevard, le sens d’écoulement des eaux se fait de l’Est vers l’Ouest. Les
profils de dénivelée nous permettrons de proposer des caniveaux pour l’évacuation des eaux
pluviales. En effet, la commune de Bè-Est se charge du balayage du boulevard 2 fois par
semaine.

6. La gestion des déchets solides ménagers

Il existe dans le quartier une structure de ramassage des déchets solides et tous les enquêtés
sont abonnés. Le prix pour la prestation est abordable pour tous les enquêtés et est compris
entre 1500 et 3000 FCFA. La fréquence moyenne de ramassage est de 2 fois par semaine.
Cependant les enquêtés sont confrontés à des fouilles des ferrailleurs qui fouillent les
poubelles à la recherche des métaux. Le paiement se fait chaque mois et les poubelles sont
toutes couvertes. Tous les enquêtés sont satisfait des prestations de la structure.

7. Réseaux électriques, téléphoniques et éclairage public

Tous les enquêtés sont abonnés à la CEET, et assistent parfois à des coupures souvent liées
aux pannes au niveau de la structure de la CEET. Ils utilisent des torches en attendant le
retour du courant. Au niveau de l’éclairage du boulevard, on constate des lampadaires qui
fonctionnent mais d’autres sont à sec. On a aussi constaté une branche d’arbre qui risque de
sectionner des lignes électriques.

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Tableau 10 : facture mensuelle Graphique 8 : facture mensuelle d’électricité


d’électricité
35 33,3
Désignation Nb % cit. 30
Moins de 5000 3 33,3 25 22,2 22,2
[5000 ; 10000[ 2 22,2 20

[10000 ; 15000[ 1 11,1 15


11,1 11,1
[15000 ; 20000[ 1 11,1 10

5
Plus de 20000 2 22,2
0
Total 9 100 Moins de 5000 [5000 ; 10000[ [10000 ; 15000[
Source : Groupe 6 [15000 ; 20000[ Plus de 20000

Source : Groupe 6

Le tableau 10 nous montre le montant pour la facture mensuelle des enquêtés. En effet,
33,3% payent un montant de moins de 5 000 FCFA contre 22,2% qui payent plus de
20 000FCFA. 11,1% des enquêtés payent une taxe comprise entre 10 000 et 15 000 FCFA.
11,1% payent aussi une somme qui varie de 15 000 à 20 000FCFA contre 22,2% qui payent
un montant compris entre 5 000 et 10 000 FCFA.

8. Bilan diagnostic

Tableau 11 : Bilan de l’analyse FFOM

Cadre physique du quartier AKODESSEWA

Forces Faiblesses

✓ Au moins une personne est ✓ Nappe phréatique affleurent ;


instruite dans les ménages ; ✓ Mauvais état du réseau viaire
✓ Bonnes construction des ouvrages (voie en terre et boulevard)
d’assainissement existants ; Houphouët Boigny) ;
✓ Présence des comités de ✓ Ouvrages d’assainissement mal
nettoyage du boulevard ; entretenus ;
✓ Eclairage public existant ; ✓ Non organisation du système de
✓ Topographie favorable à vidange (variation des prix de
l’écoulement naturelle des eaux. vidange) ;

29
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✓ Absence d’entretien du réseau


d’éclairage public ;
✓ Absence d’espaces verts dans le
quartier.

Opportunités Menaces

✓ Tissus urbain structuré ; ✓ Pollution du 4ème lac de Lomé et


✓ Présence de l’adressage. de l’océan via les caniveaux du
quartier Akodessewa ;
✓ Exposition des automobiles aux
accidents.

Pratiques existantes

Forces Faiblesses

✓ Existence d’un organisme ✓ Manque de moyens financiers de


responsable de l’assainissement la population ;
au sein de la mairie ; ✓ Manque de moyens financiers de
✓ Une petite partie de la population la commune ;
est consciente du danger ✓ Absence d’un centre de
auxquelles elle est exposée face valorisation des boues de
aux pratiques liées à un mauvais vidange ;
assainissement ; ✓ Absence ou mauvaise
✓ Volonté des populations à avoir construction des ouvrages
des ouvrages d’assainissements d’assainissement dans les
adéquats ; concessions ;
✓ Participation des populations à ✓ Mauvaise organisation.
rendre les quartiers propres ;
✓ Présence de système de collecte
des ordures.

30
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Opportunités Menaces

_ _

Source : Groupe 6

Figure 5 : Problèmes et dangers sanitaires entre différents secteurs en interaction avec


l’assainissement

Source : Gabert J. et al., 2005

PARTIE B : MARCHE ADEWI

A part toutes: les


Source J. et al., 2005physiques présentées dans l’état des lieux du marché, le
caractéristiques
Gabert
marché est confronté à des problèmes, et des insuffisances en matière de composantes entre
autres :

➢Source
L’absence d’entretien
: Gabert J. et al., des
2005hangars et/ou bâtiments existants,

➢ Inexistence des aires de parking et des aires de déchargement

➢ L’insuffisance de dynamisme à l’exploitation,


Source : Gabert J. et al., 2005
➢ Absence de surveillance et de gardiennage

➢ Manque d’organisation des opérateurs.

31
Groupe 6 GU_L3_2021/2022
Projet semestre 5 : Maintenance et exploitation des services et équipements urbains

De plus pendant notre enquête auprès de certains ménages dans le quartier pour savoir la
relation qu’ils ont avec le marché Adéwi et les raisons qui les poussent à fréquenter ou pas
le sont, il en ressort d’après le tableau 12 que sur les (08) ménages enquêtés, 37,5% des
ménages fréquentent irrégulièrement le marché à cause de l’absence de l’animation et la
rareté de certains produits de bases. Cependant ils nous ont signalé que pour des petits achats
en détails, ils y fréquentent mais pour des achats en gros, ils préfèrent le marché de Bossimé.

Graphique 9 : Fréquentation au marché Adéwi

Tableau 12 : Fréquentation au marché


Adéwi 40 37,5 37,5
Avis Effectifs Pourcentage
30 25
Fréquentation
3 37,5% 20
régulière
10
Fréquentation
3 37,5%
régulière 0
Fréquentation régulière
Ne Fréquente Fréquentation irrégulière
2 25% Ne fréquente pas
pas
Source : Groupe 6
Source : Groupe 6

Pour les enquêtes auprès des boutiquiers du marchés, les résultats dans le tableau 13 nous
presente les faits de l’enquête. Ainsi sur les (06) commerçants questionnés sur leur
satisfaction du service rendu par le marché, 33,33% des enquêtés se plaignent du manque de
gardiennage et du non entretien régulier des boutiques louées. Leurs inquiétudes se sont
concentrées aussi au niveau des prix de location des boutiques qu’ils jugent exorbitants.

Tableau 13 : Satisfaction du service rendu par le marché

Avis Effectifs Pourcentage


Satisfait 1 16,66%
Peu satisfait 3 50%
Non satisfait 2 33,33%
Source : Groupe 6

32
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Graphique 10 : Satisfaction du service rendu par le marché

60
50
50

40 33,33
30

20 16,66

10

0
Satisfait Peu satisfait Non satisfait

Source : Groupe 6

1. Bilan diagnostic sur le marché

Le bilan diagnostic sur le marché permet de ressortir les forces et opportunités de ce marché,
c’est aussi le lieu d’identifier les faiblesses et les menaces freinant son fonctionnement.

Tableau 14 : Analyse FFOM du marché Adéwi

Forces Faiblesses
✓ Une grande superficie de 1,55 ha ; ✓ Bâtiment en dégradation ;
✓ Présence des équipements ; ✓ Absence d’ouvrage
(boutiques, mosquée, latrines) ; d’assainissement pluvial ;
✓ La présence de plusieurs activités ✓ Absence de parking ;
commerciales ; ✓ Absence de bouche d’incendie ;
✓ Présence d’un service de pré- ✓ Absence de magasins, ce qui oblige
collecte des déchets ; certains commerçants à transporter
✓ Présence de quelques lampadaires soit leur marchandise chaque matin
photovoltaïques ; et de refaire la même scène en
✓ Présence d’un poste électrique ; soirée, soit moyennant une somme
✓ Présence d’un point d’eau. selon la quantité de la
marchandise ;
✓ Absence des agents de sécurité ;

33
Groupe 6 GU_L3_2021/2022
Projet semestre 5 : Maintenance et exploitation des services et équipements urbains

✓ Stagnation des eaux pluviales dans


le marché.
Opportunités Menaces
✓ Sa position stratégique ; ✓ Proximité du marché Bossimé ;
✓ Caniveaux bouchés sur certaines
rues de la zone ;
✓ Non accessibles par des grandes
voies ;
Source : Groupe 6

Tableau 15 : Composantes existantes du marché

Désignation Surface (m²) Désignation Surface (m²)


Hangar non occupé 540 Infirmerie 100
Hangar en cours de 305 Mosquée et sa 240
construction latrine
Hangar occupé 380 Bloc des latrines 170
Administration 80 Boutiques 1250
existantes
Total 3065 m²
Source : Groupe 6

D’après le tableau 15, nous constatons que le marché est occupé en termes de surface à
31,43%. Donc il ne nous reste que 12 480 m² à aménager en tenant compte de l’existant.

34
Groupe 6 GU_L3_2021/2022
Projet semestre 5 : Maintenance et exploitation des services et équipements urbains

CHAPITRE IV : PROPOSITIONS TECHNIQUES

PARTIE A : QUARTIER AKODESSEWA


1. PROPOSIONS TECHNIQUES
1.1 La gestion des eaux usées ménagères

Pour remédier au problème de gestion des eaux usées ménagères, nous proposons une
campagne de sensibilisation afin de faire connaitre aux personnes concernées les risque
qu’ils courent en continuant le rejet des eaux usées ménagères dans la rue et la mise en place
d’une police sanitaire pour la surveillance des ouvrages d’évacuation des eaux usées et
d’autres ouvrages d’assainissement comme le prévoit La Loi N° 2009-007 du 15 mai 2009
du code de l’hygiène publique. Nous proposons aussi la création d’un système composé de
lavoir - dégraisseur - puits d’infiltration. Cette composition rend non seulement le traitement
des eaux grises moins coûteux mais contribue aussi fortement éradiquer l’une des mauvaises
pratiques de la population qui est de déverser les eaux grises dans les rues ou caniveaux. Ce
système est conçu dans le but d’assurer l’évacuation et le traitement des eaux de lessive, de
vaisselle, de cuisine.

• Le lavoir : Le lavoir est une plateforme étanche au sol de forme rectangulaire munie
de siphon qui recueille les eaux usées issues de la lessive, de la cuisine et de la
vaisselle. Il permet l’évacuation direct des eaux qu’il reçoit.

Figure 6 : Le lavoir

Source : L’alimentation de la rue en Afrique

35
Groupe 6 GU_L3_2021/2022
Projet semestre 5 : Maintenance et exploitation des services et équipements urbains

• Le dégraisseur ou bac à graisse : C’est un bac qui retient les matières grasses en
provenance des cuisines ou salles de bain qui risquent, en se solidifiant, de colmater
les canalisations et le dispositif d’épuration ou de polluer la nappe phréatique. Il est
nécessaire en cas de traitement séparé des eaux usées. De par sa conception, il assure
la séparation des graisses qui remontent pour former une croute et la rétention des
matières lourdes qui se déposent et forment les boues.

Figure 7 : Bac dégraisseur

Source : debouchage-house.be

• Le puits d’infiltration : Les puits d’infiltration ont un diamètre de 1,5 à 3,5m et une
profondeur de 2,5 à 6 m dépendant de la texture du sol. Il s’agit de contrôler le lieu
d’infiltration et d’augmenter la capacité de filtration et d’infiltration par la mise en
place d’un puit lié au dégraisseur. Ils permettent à l’eau de se disperser dans le sous-
sol perméable. La surface totale d’infiltration est déterminée à partir du débit total
des eaux usées et du taux d’infiltration du sol. Bien que la nappe phréatique soit
affleurante dans certains quartiers, l’infiltration des eaux usées grises ne posera pas
de problème puisqu’elles seront déjà débarrassées des graisses. De plus, les sols ont
une texture sableuse ce qui limite la profondeur du puit d’infiltration.

36
Groupe 6 GU_L3_2021/2022
Projet semestre 5 : Maintenance et exploitation des services et équipements urbains

Figure 8 : Coupe d’un puits d’infiltration

Source : Hydro 41

1.2 La gestion des eaux pluviales

Pour l’évacuation des eaux pluviales nous proposerons dans un premier temps la création
des caniveaux sur les rues afin que les riverains puissent être connecter pour évacuer leurs
eaux pluviales. Nous suggérons si possible de réaliser des puits d’infiltrations ou des citernes
afin de mieux gérer les eaux pluviales. Ainsi les eaux collecter par les caniveaux seront enfin
diriger vers le quatrième lac.

1.3 La gestion des eaux vannes et des excrétas

Pour les eaux noires et excrétas, nous proposerons d’une part de :

➢ Sensibiliser l’ensemble des ménages à s’abonner aux services vidangeurs afin


d’éviter certains risques d’infections
➢ Réfectionner si possible ces latrines ;
➢ Promouvoir l’accès aux toilettes améliorées au sein de la population
➢ Adapté le prix de vidange a la population
➢ Mise en place des latrines publiques par rapport aux besoins

37
Groupe 6 GU_L3_2021/2022
Projet semestre 5 : Maintenance et exploitation des services et équipements urbains

D’autre part en raison du coût financier de la mise en place d’une fosse septique et des
problèmes financiers qui surviendront s’il faut vidanger les latrines, nous proposons aux
ménages des toilettes biofil. C’est une toilette équipée d’une fosse septique possédant un
système à bio-infiltration construite selon des normes d’assainissement non collective. Il
fonctionne grâce à des filtres biologiques et emploie des méthodes simples, efficaces et
efficientes pour gérer à la fois les déchets liquides et solides. Son système assure une
séparation rapide des solides et des liquides et la décomposition aérobie des solides. Son
installation dans une zone ou la nappe phréatique est affleurante ne présente aucun risque.
Elle a été inventée en 2016 par le Ghanéen Kweku Anno et a depuis jusqu’ici fait ses preuves.
Elle a pris de l’ampleur dans les pays d’Afrique depuis 2016.

Figure 9 : Latrine Biofil

Source : Environnement Respect S.A.R.L, Traitement : Marlene TIDO

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Groupe 6 GU_L3_2021/2022
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1.3.1 Conception des fosses septiques biofil

Ce sont des fosses non étanches dont le nombre varie en fonction du nombre d’utilisateurs.
Ses dimensions sont les suivantes : - Longueur : 1,20m ; - Largeur : 0,80m ; - Profondeur :
0,70m. Le nombre de fosses se détermine en fonction des utilisateurs comme le montre le
tableau 16.

Tableau 16 : Détermination du nombre de fosses en fonction des utilisateurs

Nombre de ménages Volume de la fosse Nombre de fosses


1–5 0,672 m3 1
5 – 10 0,672*2= 1,344 m3 2
10 - 15 0,672*3= 2,016 m3 3
Source : Environnement respect S.A.R. L

1.3.2 Matériau nécessaire à la mise en place d’une fosse septique biofil

Comme matériau, nous avons besoin du sable, du ciment, du gravier, eau, fer à béton (barre
de 8 à 10), fibre de coco, charbon de bois, filet, panier plastique, bio-enzyme, tuyaux pvc de
100, chapeau d’aération, bouchon d’observation, bâche en vinyle, pointes d’aciers.

1.3.3 Principe de fonctionnement

Le système de fonctionnement de la fosse est tel qu’il est basé sur la dégradation naturelle
des excréments. Une fois les matières fécales arrivées, il se produit une séparation entre l’eau
et la matière solide au travers des différents filtres (le filet, la fibre de coco, le charbon, le
gravier etc…). Par la suite, le bio-enzyme se charge de la matière solide et la décompose
entièrement. L’eau va passer à travers les filtres successifs et va rejoindre le fond de la fosse
avant de sortir par le tuyau d’évacuation pour rejoindre le puisard. Ses couches sont des
éléments naturels et sont disposées successivement du bas vers le haut :

- Une couche de graviers de 7cm environ qui joue le rôle du dernier filtrant avant de laisser
l’eau s’infiltrer, ceci dans le but d’empêcher la pollution de la nappe phréatique ;

- Une couche de charbon de bois de 7 cm environ qui a pour rôle d’absorber le gaz qui se
dégage grâce à la dégradation des éléments et de purifier l’eau qui passe par elle ;

- Un filet pour maintenir et renforcer l’action de la fibre ; il est maintenu en place grâce aux
pointes acier ;

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Projet semestre 5 : Maintenance et exploitation des services et équipements urbains

- Une couche de fibre de coco qui joue le rôle d’un filtre en laissant passer l’eau et en retenant
les éléments solides ;

- Poudre d’enzymes déversée sur la fibre de coco qui est responsable de la dégradation des
excréments qui arrivent ;

- Un panier plastique au-dessus de cet ensemble situé au niveau du tuyau d’arrivée des
éléments dans la fosse. Il permet une bonne répartition de la matière fécale dans la fosse
septique.

Au-delà de ces couches, il y a également un bouchon d’observation pour observer l’intérieur


de la fosse pour éventuels contrôles ou autres, un tuyau de 100 mm pour l’aération et le
drainage de la matière fécale dans la fosse septique. Il y a également un regard de 40 cm2
qui a pour objectif de récupérer la matière fécale du WC et la diriger directement dans la
fosse.

Figure 10 : Coupe d’une installation Biofil

Source : Environnement Respect S.A.R.L, Traitement : Marlene TIDO

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1.4 Alimentation en eau potable

La création des forages par des privés à des endroits stratégiques et accessibles par tous peut
être une solution pour permettre l’accès à l’eau facilement. De plus nous proposons à la TdE
de mettre en place à certains endroits des bornes fontaines pour permettre ceux qui ne sont
pas abonnés de s’approvisionner en eau potable. Nous pouvons aussi proposer aux acteurs
de prestations d’alimentation en eau potable, d’agir sur le prix de l’eau. Pour cela il faut :

✓ Augmenter le débit d’eau au niveau des distributions tout en tenant compte de


l’effectif actuel de la population du site, ainsi que celui de la projection à long terme.

✓ Diminuer le coût de consommation d’eau pour augmenter les abonnés

✓ Changer les tuyaux de conduite d’eau pour améliorer sa qualité et faire que la
quantité produite puis être approximativement la même que celle reçue

✓ Instaurer une politique de financement, afin de croitre l’effectif des ménages abonnés

✓ Faire fréquemment un traitement de l’eau pour une bonne qualité de celle-ci

✓ Prévoir un abonnement aux nécessiteux

✓ Implanter des tuyaux pour la distribution aux abonnés

1.5 Voirie

Pour pallier à ces pathologies, Ces dégradations seront traitées par la technique du soufflage
pour les arrachements qui consiste à remettre en place les pavés en procédant au garnissage
des joints. On peut procéder aussi au repiquage qui est la réfection d’une petite surface de
pavage pour les affaissements. On enlève les pavés déformés à la pince, on remplace le sable
et on repose les pavés en bon état. La déformation étant généralisée, on procédera à un relevé
à bout c’est-à-dire la réfection totale du pavage avec réemploi si possible des pavés qui sont
généralement réutilisables. Ce procédé n’occasionne pas des nids de poule. S’agissant des
cassures, il sera question de remplacer les pavés cassés. Quant aux rues en terres, il sera
préférable de remblayer les nids de poules en renforçant le corps de la rue et sensibiliser les
riverains par rapport au danger qui est liés au rejet d’eau sur la rue.

1.6 La gestion des déchets solides ménagers

Pour résoudre ce problème, nous proposons aux ménages de créer des cages à grilles pour
protéger les poubelles de ces attaques. De plus nous proposons de :

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➢ De sensibiliser les populations sur le tri des déchets afin de composter les déchets
organiques, et de vendre les déchets plastiques et ferreux aux collecteurs qui circulent
quotidiennement dans les quartiers ;
➢ De sensibiliser et de former le personnel des ONG de pré-collecte afin qu’ils
fournissent un service efficace, régulier et satisfaisant pour les populations. Ces
mesures leur sont bénéfiques aussi car si la qualité du service est améliorée, ils auront
plus de client et par conséquent plus de revenu et plus d’emplois pour les jeunes ;
➢ De formaliser et subventionner les sociétés de valorisation de déchets afin d’accroitre
leur pouvoir d’achat de déchets triés, et ainsi motiver la population à faire le tri des
déchets qu’elle produit.
➢ De mettre des bacs à ordures dans les parties les plus insalubres de la zone de projet.
➢ D’avoir des poubelles alternatives comme palliatives.

1.7 Réseaux téléphoniques et éclairage public

1.7.1 Réseaux électriques

Nous proposons à la CEET de mettre en place un système de télésurveillance et


d’acquisition de données informatisé. Ce système permet :

✓ De commander les organes de coupure à distance à partir d’un ordinateur central ;


✓ De connaitre exactement la position des organes du réseau ;
✓ De mesurer un certain nombre de grandeurs (tension, intensité, fréquence,
puissance…) ;
✓ De signaler des dysfonctionnements (à partir des capteurs qui déclenchent des
alarmes en cas de problème).

Concernant les coupures dans la zone, un diagnostic est nécessaire car la coupure peut être
causée par plusieurs situations :

✓ Soit il y a une panne sur le réseau de distribution ;

✓ Soit le transformateur qui alimente la zone est en panne ;

✓ Soit la puissance du transformateur est insuffisante face à la demande d’énergie et


une baisse tension dans les foyers.

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1.7.2 Eclairage public

Nous proposons que les lampes défectueuses sur les lampadaires se trouvant sur le boulevard
soient remplacées par des lampes à basse consommation, c’est-à-dire par des LED qui sont
plus efficace et plus durable. Les dispositifs d’éclairage LED demandent moins de
maintenance que les autres lampes. Pour les rues en terre, nous proposons des lampadaires
photovoltaïques (03 pour chaque rue).

Figure 11 : Lampadaire solaire : Système complet avec batterie et régulateur dans une
boite métallique

Source : Eclairage.ville

1.8 Espace vert

Les espaces verts sont les poumons des villes et servent de régulateur. Ils sont très importants
pour l’épanouissent des citadins et pour l’esthétique de la ville. C’est ainsi que nous avons
pris certaines mesures pour améliorer l’existant et programmer la plantation de nouveaux
arbres et un espace public au bord du boulevard du côté nord avec des poubelles et des bancs
publiques, des arbustes à cause de la présence des lignes électriques aériennes de l’autre
côté ; pour améliorer le quotidien et l’environnement des populations de la zone. La sélection
d'espèces d'arbre appropriées et d'emplacements de plantation est cruciale pour lui permettre
de prospérer et fournir des solutions acceptables aux voisinages. Pour cela, en tenant compte
de l'aspect esthétique, des dimensions, de la forme et des conditions du site, nous avons choisi
les cail-cédras pour l’espace publique et les Gaya Comes comme arbustes. Ces espèces

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d’arbustes à racines pivotantes pour Ainsi en fonction du sol de la zone, les dimensions des
fosses sont les suivantes :

✓ 0,50 m x 0,50 m x 0,50 m pour les arbustes ;


✓ 0,80 m x 0,80 m x 1 m pour les arbres.

De plus la distance de l’arbre à la bordure du trottoir est de 1 afin de limiter tout risque de
dégâts (soulèvement des revêtements de sol. Les espacements sur un même alignement sont
pour les arbustes 5 m et 12 m pour les arbres. En effet, nous proposons de sensibiliser les
riverains sur l’importance des arbres ;

2. MAINTENANCE ET EXPLOITATION
2.1 La gestion des eaux usées ménagères

La maintenance des ouvrages comme le lavoir et le bac à dégraisseur est très importante. En
effet, le bac à dégraisseur sera nettoyé chaque trimestre. Ainsi l’infiltration est facile au
niveau du puits d’infiltration.

2.2 La gestion des eaux pluviales

Pour les ouvrages d’évacuation des eaux pluviales, la maintenance se résumera au curage
des caniveaux, aux vidanges du puisard et de la citerne. En effet, le curage pour le caniveau
se fait par tringle avec tous les équipements de protection nécessaires. Ce curage sera
périodique en fonction de la nécessité et se fera plus vers les saisons pluvieuses ; ils pourront
également être curée pendant la saison sèche

2.3 La gestion des eaux noires et des excrétas

La maintenance et l’exploitation seront faites par les concernés. Ils ont pour tâche de
contrôler de façon permanente le niveau de remplissage des fosses pour les ménages qui en
disposes. Ainsi, Ils doivent faire appels aux services de vidanges mécaniques en cas de
besoin. La vidange se fera soit à l’aube ou la nuit pour éviter les nuisances olfactives qui
dérangent les voisins. Pour ceux qui disposent des fosses biofil, le temps d’exploitation est
relativement long car il oscille entre 20 et 25 ans. Au bout de la période d’exploitation les
éléments qui se trouvent dans la fosse sont des cendres utiles à l’agriculture. Ainsi, après
vidange, soit manuelle soit mécanique, les éléments cités dans le principe de fonctionnement
sont remplacés pour un nouveau cycle.

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2.4 Alimentation en eau potable

Afin d’assurer le fonctionnement et pérenniser le service rendu par les acteurs d’exploitation
d’eau potable, un planning de maintenance doit être élaboré pour :

✓ La maintenance préventive : il s’agit d’inspecter fréquemment la plomberie pour


repérer les fuites, les parties défectueuses de l’ouvrage. Il s’agit aussi de s’assurer du
nettoyage régulier de l’ouvrage afin qu’il soit toujours propre et qu’ils répondent aux
normes sanitaires en vigueur.
✓ La maintenance curative : il s’agit de faire le diagnostic des pannes, de les classer
en fonction de la hiérarchie de la nécessité d’intervention et les résoudre dans de bref
délai. Il s’agira de réparer ou remplacer les pièces défaillantes, afin de ne pas stopper
les activités quotidiennes des riverains et assurer un fonctionnement optimal de
l’ouvrage.

Ainsi la TdE ou le privé peut déléguer à un tiers la gestion des bornes fontaines avec
rémunération par un prix forfaitaire. Le tarif pour 25 litres peut être réduit à 20 FCFA.

2.5 Voirie

La maintenance se résume au balayage du boulevard 1 fois par semaine par la mairie et les
comités de développement des quartiers (CDQ) qui opèrent actuellement. Le balayage des
rues en terre 1 fois par semaine par les riverains.

2.6 La gestion des déchets solides ménagers

Pour la maintenance dans le domaine de la gestion des déchets solides ménagers, la tache
revient à la collectivité pour les bacs à ordures. Pour les poubelles, il s’agira pour les
ménages, de contrôler périodiquement l’état de la cage et des poubelles et les remplacer
quand besoin se fera.

2.7 Espace vert

L’arbre est un être vivant, qui pousse, se développe et finit par mourir. Ils ont besoin
d’entretien depuis leur plantation. A cet effet le tableau nous présent un programme
d’entretien.

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Tableau 17 : Planning d’entretien des plantations

Procédé Fréquence intervention

Arroser les plantes à l’aide d’un arrosoir et Trois fois par semaine durant les 2
surtout en saison s premières années de vie de la plante

Disposer un cône de protection, ou une cage en De la plantation jusqu’à la maturité de


bois autour du tronc de la plante l’arbre

A l’aide d’un sécateur, une scie électrique


Tous les 9 mois, quand l’arbre atteindra
etc…, sectionner des branches pour donner au
la maturité.
feuillage l’aspect souhaité

Couper les branches trop importantes ou trop


Une fois tous les 18 mois, une fois
gênantes et qui présentent un certain risque
l’arbre est adulte
(élagage des arbres)

Source : Groupe 6

2.8 Eclairage public


2.8.1 Plan de maintenance curative pour lampadaires solaires
photovoltaïques.
2.8.1.1 Inspection visuelle depuis le sol et détection des lampadaires
éteints.
Cadence : tous les 3 mois.

Inspecter depuis le sol le bon fonctionnement du lampadaire solaire (allumage, extinction,


programmation…). Avant de signaler le dysfonctionnement des lanternes pour effectuer la
maintenance corrective, attendre pendant 4 jours consécutifs avec la présence d’irradiation
du soleil et vérifier si le lampadaire solaire s’allume la quatrième nuit une fois les batteries
rechargées. Si la lanterne du lampadaire solaire ne s’allume toujours pas, un
dysfonctionnement peut être signalé pour commencer la maintenance corrective. Si le
lampadaire photovoltaïque est muni d’un détecteur de présence IR, s’assurer du bon
fonctionnement du détecteur de présence en passant devant et noter la réaction de la lanterne
(allumage, flux réduit, flux plein, temps d’allumage…). Si la lanterne du lampadaire solaire

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ne s’allume pas en passant devant ou si le flux lumineux n’augmente pas, un


dysfonctionnement peut être signalé pour commencer la maintenance corrective.

2.8.1.2 Remplacement de la (des) batterie(s) vrla :


Cadence : tous les 3 ans.

Pour effectuer le remplacement des batteries, accéder dans un premier temps au logement
batteries et régulateur situé en tête de mât. Débranchez le pôle positif du module
photovoltaïque branché sur le régulateur de charge. Débrancher et enlever les batteries
usagées puis insérer des batteries neuves et câbler comme précédemment. Vérifier
l’allumage automatique de la lanterne une fois les batteries neuves installées. Reconnecter
la borne positive du module photovoltaïque sur l'entrée du régulateur de charge. S'il fait jour,
vérifier l'extinction automatique de la lanterne après reconnexion du panneau
photovoltaïque.

2.8.1.3 Cycles de nettoyage et de vérification d 'intégrité du lampadaire


solaire
Fréquence : tous les ans.

✓ Lanternes LED : Nettoyage de la vitre ainsi que de la partie supérieure à ailettes


pour permettre une bonne dissipation thermique.
✓ Panneaux solaires : Nettoyage des vitres des modules photovoltaïques. Vérifier
l'intégrité des modules photovoltaïques et des lanternes. En cas de détection de
dommages importants, procéder à la mise en œuvre de la maintenance corrective.

2.8.1.4 Vérification des structures (mât, crosse et logement batteries en


tête de mât)
Fréquence : tous les 2 ans.

Procéder à une inspection visuelle et éventuellement à des tests instrumentaux pour vérifier
l'état général et l'intégrité des structures. Effectuer en particulier des tests de stabilité de la
structure et vérifier la présence de corrosion. Dans le cas de zones oxydées, il est nécessaire
d'agir localement par l'application de vernis au zinc. Dans le cas de dommages importants
aux supports survenus accidentellement (accident de la route par exemple) ou à la suite
d'actes de vandalisme, mettre en œuvre la maintenance corrective.

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2.8.1.5 Vérifications de fonctionnement et mesures électriques et


d’éclairage
Fréquence : tous les 2 an.
✓ Vérifications de fonctionnement mécanique : Vérifier que l'orientation et l'angle
d'inclinaison des modules photovoltaïques est correcte. Vérifier que l’angle
d’éclairage des lanternes soit conforme aux normes anti-pollution lumineuses en
vigueur sur le lieu d'installation.
✓ Vérifications de fonctionnement électrique : Vérifier le bon fonctionnement
électrique du lampadaire. Accéder à l'intérieur du régulateur de charge afin de vérifier
l'état de la LED et répéter le système de test décrit dans le manuel d'utilisation du
régulateur de charge. Pour forcer l’allumage de la lanterne, débrancher la borne
positive du module photovoltaïque du régulateur de charge.
✓ Mesure électrique : Mesurer la tension de la batterie. Pour des tensions inférieures
à 11,5V, dans le cas d'une tension nominale de 12V, et pour des tensions inférieures
à 23V, dans le cas d'une tension nominale de 24V, le parc batteries est dans un état
anormal. Par conséquent, il est nécessaire d'effectuer un remplacement des batteries
pour optimiser le bon fonctionnement du système.
✓ Mesures d’éclairage : Mesurer l'éclairement et la luminance grâce aux instruments
de mesure avec certificat d'étalonnage délivré par l'organisme de certification et
fabricant ou selon les instructions de la norme UNI EN 13201-4 « Méthodes de
mesure des performances photométriques ».

2.8.2 Maintenance corrective

Cadence : chaque détection d'une défaillance ou d'un dysfonctionnement

• Défaillance électrique : Effectuer des vérifications du fonctionnement électrique et


des mesures électriques pour discerner quels sont les composants qui présentent un
comportement anormal et déterminer s’il faut effectuer une intervention de
correction ou un échange des pièces impactées.
• Défaillance mécanique : Effectuer l’analyse des composants mécaniques et signaler
les composants qui présentent un comportement anormal et déterminer s’il faut
effectuer une intervention de correction ou un échange des pièces impactées.

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PARTIE B : MARCHE ADEWI


1. PROPOSITION TECHNIQUE

Grace à l’état des lieux et diagnostic, nous pouvons proposer un aménagement du marché
Adéwi. Entant que marché quotidien qui fonctionne 7/7 jours (Gestionnaire des marchés,
2022), les aménagements proposés prennent en compte la spécificité de ce marché et des
éléments existants.

✓ Voirie et Réseaux Divers (VRD) : Le marché Adéwi est délimitée par des voies
en terre de 15 m. Ces voies présentent des pathologies notamment des nids de poules
et des désordres. Nous proposons d’abord d’appliquer un point à temps pour réparer
ces dégradations afin de faciliter l’accès au marché vu que deux des voies sont
connectés au boulevard de la KARA et la rue Adamano en pavé. Pour pallier au
problème d’assainissement pluvial, le projet d’aménagement envisage les ouvrages
de collecte des eaux pluviales suivant le sens d’écoulement des eaux pour drainer ces
dernières vers le canal principal qui longe la voie ferrée. A cela s’ajoute la
proposition de l’éclairage public dans l’ensemble du marché avec des lampadaires
alimentés par le poste électrique se trouvant dans le marché.
✓ Architecture : pour assurer l’animation dans le marché, le présent projet envisage
des boutiques faites à bases des conteneurs pour des raisons économiques et de leur
facilité pour le montage, le démontage et leur manipulation. Ces dernières seront des
boutiques de 10 m² et des boutiques de 15 m². Pour le grand hangar en court de
construction, la toiture sera en tôle. Nous allons aussi programmer 4 nouveaux grands
hangars de 300 m² chacun pour les commerçants ambulants et les étalages.
✓ Gestion de déchets : Dans le but de maintenir le marché sain, un système de
gestion de déchets est envisagé pour l’ensemble de la zone. Cette collecte sera
concédée à la structure LAP de Lomé. En plus du bac à ordure existant, un autre bac
à ordures et des poubelles seront déposés dans le marché en des endroits stratégiques.
Ces déchets peuvent être valorisés.
✓ Gestion des eaux usées : Ces dernières seront gérées à travers des techniques
alternatives d’assainissement autonome dans le marché en proposant des puisards
qui seront périodiquement vidés.
✓ Espaces verts : Pour rendre l’environnement plus attractif et écologique, des
plantations d’arbres sont prévues. Ces arbres seront plantés tout au long des voies
qui délimitent le marché et à l’intérieur de marché.

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✓ Adressage du marché : Dans le but de faciliter la gestion du marché, il est prévu le


zonage. Ce dernier permettra de bien organiser les activités, bien mobiliser les
recettes et faciliter l’accessibilité à la zone pour toute personne.

Tableau 18 : Programmation des composantes d’aménagement du marché Adéwi

Composantes programmées
Désignation Quantité Surface (m²)
Boutique de 10 m² 440 4 400
Boutique de 15 m² 300 4 500
Parking 1 600
Guérite 4 200
Clôture 1 _
Allées en pavé _ 1 480
Grand hangar 4 1 200
Arbre 20 100
La finition du hangar _ _
Total _ 12 480
Source : Groupe 6

1.1 Devis estimatif

Le devis estimatif de ce projet d’aménagement du marché Adéwi est structuré en deux (2)
catégories telles que la préparation du site et les différentes constructions du marché. Le
suivant tableau présente le devis estimatif du projet d’aménagement du marché Adéwi.

Tableau 19 : Estimation financière du projet d’aménagement du marché Adéwi.

Prix unitaire Prix total


Désignation Unité Quantité
(FCFA) (FCFA)

Préparation du site

Installation du
chantier, FF 5 000 000 _ 5 000 000

branchement

50
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eau et
électricité

Aménagement,
nivellement du
marché en ha 10 000 000 1,55 15 500 000
latérite arrosée
et compactée

Réparation des
voies
limitrophes et ml 25 000 5 00 12 500 000
réseau
d’assainissement

Plantation
u 1000 20 20 000
d’arbres

Sous-total 33 020 000

Réalisation des composantes programmées


Boutique de 10
m² 400 000 440 176 000 000

Boutique de 15
m² 520 000 300 156 000 000

Parking m² 10 000 600 6 000 000

Guérite u 800 000 2 1 600 000

Clôture ml 20 000 200 4 000 000

Allées en pavé ml 10 000 1 480 14 800 000

Grand hangar u 2 000 000 4 8 000 000

Toiture en tôle
u 750 000 1 750 000
du hangar en

51
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cours de
construction

Sous-total 361 150 000

TOTAL 394 170 000

Source : Groupe 6

Le tableau 19 montre que le devis estimatif financier du projet d’aménagement du marché


Adéwi s’élève à 394 170 000 FCFA. Ce coût est à titre indicatif en s’inspirant des projets
similaires et des bordereaux de prix unitaires des principaux investissements réalisés par
différents projets au Togo.

2. MAINTENANCE ET EXPLOITATION DU MARCHE ADEWI


2.1 Programmation de service d’entretien du marché

L’entretien du marché concerne essentiellement le maintien de la zone saine pour la qualité


du service offert aux usagers. A cet effet, le dans le présent projet, nous avons établi une
fiche d’entretien périodique, à court et long terme.

Tableau 20 : Planning d’entretien du marché Adéwi

Coût
Désignation Description Période Coût (FCFA) annuel
(FCFA)
Nettoyage des 2 fois par 3 000 par
Avec des gels 312 000
latrines semaine prestation
Balayage du Avec des balais et 2 fois par 9 000 par
936 000
marché autres éléments semaine prestation
Entretien des En cas de 1000 000 par
Non définie 1000 000
boutiques dommage an
La nuit à l’aide
Vidanges des fosses 200 000 par
d’un camion Tous les 6 mois 400 000
et puisard prestation
vidangeur
Collecte des Par la structure de 1 fois par 25 000 par
1 300 000
déchets collecte (LAP) semaine prestation

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Remplacement
Maintenance des des lampes ou de 500 000 par
Non définie 500 000
lampadaires la batterie, et an
autres actions
Sous-total 4 448 000
Source : Groupe 6

2.2 Exploitation du marché Adéwi

Il s’agit ici de définir des perspectives d’exploitation du marché Adéwi. Entant que marché
général, cette exploitation consiste à dégager les pistes de mobilisation des ressources
financières. Les coûts du service sont déterminés en s’inspirant des coûts existants.

Les recettes du marché Adéwi sont essentiellement celles des boutiques commerciales, le
parking et les sanitaires. Au total 250 boutiques de 10 m² sont prévues pour une taxation de
8 000 FCFA par location mensuelle et 200 boutiques de 15 m² à raison de 12 000 FCFA la
location mensuelle. Pour les boutiques existantes la taxe de 10 000 FCFA par moi est gardée.
Les recettes de service parking et sanitaires sont déterminées à partir du nombre des places
et boutiques commerciales et la fréquentation journalière. En maintenant 25% des personnes
qui auront besoin du service parking et 60% des commerçants utiliseront les sanitaires. Pour
les étalages, 200 FCFA sera payé par jour pour une place de 8 m². Le tableau 21 présente les
recettes envisagées du marché général.

Tableau 21 : Montant de recettes et dépenses d’exploitation

Recettes d’exploitation
Coût/unité Recettes/jour Recettes/mois Recettes/an
Désignation Nombre
(FCFA) (FCFA) (FCFA) (FCFA)
Boutique de
8 000 440 _ 3 520 000 42 240 000
10 m²
Boutique de
12 000 300 _ 3 600 000 43 200 000
15 m²
Boutiques
10 000 17 _ 170 000 2 040 000
Existantes

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Place de 8
200 303 60 600 1 818 000 21 816 000

100 par
100 10 000 300 000 3 600 000
Parking moto
payant 300 par
15 4 500 135 000 1 620 000
voiture
Urinoirs 25 250 6 250 187 500 2 250 000
Toilettes 50 150 7 500 225 000 2 700 000

Sous-total 5 277 500 119 466 000

Dépenses d’exploitation
Désignation Nombre Salaire/unité Salaire/mois Salaire/an
Agent de
16 40 000 480 000 5 760 000
sécurité
Gérant du
bloc des 1 30 000 30 000 360 000
latrines
Gérant du
1 30 000 30 000 360 000
parking
Sous-total 270 000 6 480 000
Source : Groupe 6

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CHAPITRES VI : BILAN FINANCIER ET ETUDE D’IMPACTS DU PROJET

PARTIE A : QUARTIER AKODESSEWA


1. Devis estimatif

Le devis estimatif pour les interventions à AKODESSEWA est présenté dans le tableau 22.

Tableau 22 : Devis estimatif pour les secteurs d’intervention à AKODESSEWA

Désignation Unités Quantités Prix Unitaire Total en FCFA

SYSTEME D’ECLAIRAGE PUBLIC AUTONOME PHOTOVOLTAÏQUE

Lampadaire solaire 9 1625 000


u 14 625 000
autonome

Sous-total 14 625 000

ESPACE VERT

Entretien

Personnel d’entretien U 1 1/mois 30 000

Arrosage m3 1 2 000 2 000

Pesticides L 20 20 000 20 000

Terreau m3 138 3 000 414 000

Sous- Total 1 466 000

Matériels

Coupe-branche U 2 15 000 30 000

Machette U 3 2 000 6 000

Binettes U 4 2 000 8 000

Râteaux U 5 2 000 10 000

Cisailles U 2 30 000 60 000

Sécateur U 3 1 000 3 000

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Frais généraux _ 1/mois 10 000 10 000

Sous-Total 2 127 000

Plantations

Arbres U 45 1 000 45 000

Arbustes U 50 750 37 500

Sous-total 3 82 500

TOTAL 675 500

ASSAINISSEMENT

Entretien

Curage du canal m3 350,75 1 250 438 438

Curage futur m 765 1 250 956 250

Sous-total : 01 1 394 688

Sensibilisation

Sensibilisateurs U 15 3 000 45 000

Fiche de sensibilisation
U 50 50 2 500
en A4

Bâche A0 U 10 2 000 20 000

Sous-total : 02 68 000

Mains d’œuvres

Ouvriers spécialisés u 5 5 000 25 000

Chef d’équipe u 2 10 000 20 000

Sous- total : 03 45 000

TOTAL 1 507 688

Source : Groupe 6

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2. Etude d’impacts

Les tableaux 23 et 24 présentent les impacts positifs et négatifs attendus de l’intervention


dans divers domaines dans le quartier.

2.1 Impacts positifs du projet d’aménagement du marché Adéwi

Tableau 23 : Impacts positifs du projet d’aménagement du marché Adéwi

Impacts positifs du projet d’aménagement du marché


Type d’impact
Adéwi

- Diminution des risques de maladies


hydriques ;
- Amélioration des conditions de vie
Sociale
de la population grâce à la sensibilisation ;
- Responsabilisation des populations ;
- Meilleures conditions de vie.

- Protection des caniveaux


- Lutte contre la pauvreté à travers la création d’emplois
temporaires et permanents (les agents de collecte, les maçons

Economique de constructions des toilettes) ;

- Création d’emplois ;
- Source de revenus pour la commune
à travers les taxes et les amendes

- Protection des nappes phréatiques ;


- Amélioration de l’esthétique urbaine ;
- Diminution des odeurs nauséabondes ;
Environnemental
- Protection de la couche d’ozone ;
- Protection de l’environnement par la
mise en place d’un traitement adéquat des boues de vidange.

Source : Groupe 6

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2.2 Impacts négatifs du projet d’aménagement du marché Adéwi

Tableau 24 : Impacts négatifs du projet d’aménagement du marché Adéwi

Mesures d’atténuation et de
Type d’impact Impacts négatifs
compensation

- Difficultés financières de - Participer à travers la main


Economique
certaines concessions d’œuvre

- Mettre un agent chargé de


réguler la circulation au niveau
- Risque de pollution olfactive
de l’entrée et de la sortie des
des voisins lors des vidanges ;
camions du chantier ;
-Risque d’infection des
- Prévenir les voisins en cas
Social travailleurs du centre ;
d’une opération de vidange ;
- Risques d’accidents liés à la
- Port obligatoire des
circulation des engins pendant le
équipements de protection
chantier
individuelle par les opérateurs
de vidange.

- Production de la poussière - Humidification du site et de


durant les travaux de voie d’accès permettra de
construction de la station ; réduire le soulèvement des
poussières ;
- Pollution olfactive et sonore
- Nous proposons que les
causée par le dépotage des boues
employés sur le chantier
Environnemental sur la station ;
portent des équipements de
- Circulation routière accrue à protection individuelle (cache-
proximité du site ; nez, des gangs et des bottes)

- Risque de pollution
accidentelle du sol (fuite de
carburant, huiles des engins)

Source : Groupe 6

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PARTIE B : MARCHE ADEWI


1. Evaluation de la rentabilité du projet d’investissement du marché Adéwi

Pour un projet d’aménagent d’un marché, il est nécessaire d’évaluer la rentabilité du projet
par des indicateurs économiques. Cette évaluation est basée sur le délai de remboursement
ou récupération (dr) et la valeur actuelle nette de l’investissement (VAN).

Le tableau 25 nous montre le récapitulatif du coût d’exploitation et de maintenance du


marché et le gain du marché pendant une période d’un an avec un taux de recouvrement de
recettes d’exploitation de 100%.

Tableau 25 : Bilan financier d’exploitation du marché Adéwi

Dépenses du marché

Désignation Coût annuel (FCFA)

Coût du planning d’entretien du marché 4 448 000

Dépenses d’exploitations 6 480 000

Sous-total 10 928 000

Recettes du marché

Recettes d’exploitation 119 466 000

Gains du marché

Différence entre les recettes et les 119 466 000 – 10 928 000
dépenses du marché

Total 108 538 000

Source : Groupe 6

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• Hypothèse 1 : le taux de recettes d’exploitation est de 100%

Admettons que la structure accèdera aux financements des partenaires pour la réalisation du
projet d’aménagement du marché Adéwi avec un taux d’intérêt annuel constant de : i= 3%.
Sachant que déjà le coût d’investissement du projet d’aménagement du marché Adéwi est
de :

I0 = 394 170 000 FCFA. Sachant que les recettes annuelles nettes ou les cash-flows est de :

CF = 108 538 000 FCFA. Le délai de remboursement se calcule par la formule suivante :

dr = CF1 (1+i) -1 + CF1 (1+i)-2 + CF3 (1+i)-3 +……. CFdr (1+i) - dr = I0

Le calcul se présente dans le tableau 26 ci-dessous.

Tableau 26 : Calcul de délai de remboursement de prêt pour hypothèse 1

Année Cash-flows Taux de (3%) Remboursement Cash-flows nets


cumulés (1+i) -dr de (FCFA)
(FCFA) prêt (FCFA)
0 0 1 0 - 394 170 000
1 108 538 000 0,97 105 281 860 - 288 888 140
2 217 076 000 0,94 204 051 440 - 190 118 560
3 325 614 000 0,91 296 308 740 - 97 861 260
4 434 152 000 0,88 382 053 760 - 12 116 240
5 542 690 000 0,86 466 713 400 72 543 400
6 651 228 000 1 0 181 081 400
Source : Groupe 6

Il ressort du tableau 26 que le délai de remboursement de prêt des partenaires est de : dr = 5


ans. A partir de la cinquième année, le projet sera rentable et toutes les recettes vont rentrer
automatiquement dans le compte de la structure de gestion du marché Adéwi. Il y a aussi la
valeur actuelle nette (VAN) de l’investissement pendant 6 ans, autrement dit la richesse
régénérée par l’investissement après le remboursement de prêt. Elle est de : VAN =
181 081 400 FCFA. Cela va permettre à la structure de couvrir ses charges financières.
Quant à la valeur résiduelle (Vr) de l’investissement, elle est égale à l’aménagement réalisé
du marché Adéwi qui sera toujours exploité par la structure de gestion.

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• Hypothèse 2 : le taux de recettes d’exploitation est de 80%

Admettons que la structure accèdera aux financements des partenaires pour la réalisation du
projet d’aménagement du marché Adéwi avec un taux d’intérêt annuel constant de : i= 3%.
Sachant que déjà le coût d’investissement du projet d’aménagement du marché Adéwi est
de :

I0 = 394 170 000 FCFA. Sachant que les recettes annuelles nettes ou les cash-flows est de :

CF = 86 830 400 FCFA. Le délai de remboursement se calcule par la formule suivante :

dr = CF1 (1+i) -1 + CF1 (1+i)-2 + CF3 (1+i)-3 +……. CFdr (1+i) - dr = I0

Le calcul se présente dans le tableau 27 ci-dessous.

Tableau 27 : Calcul de délai de remboursement de prêt pour hypothèse 2

Année Cash-flows Taux de (3%) Remboursement Cash-flows nets


cumulés (1+i) -dr de (FCFA)
(FCFA) prêt (FCFA)

0 0 1 0 - 394 170 000

1 86 830 400 0,97 84 225 488 - 309 944 512

2 173 660 800 0,94 163 241 152 - 230 928 848

3 260 491 200 0,91 237 046 992 - 157 123 008

4 347 321 600 0,88 305 643 008 - 88 526 992

5 434 152 000 0,86 373 370 720 - 20 799 280

6 520 982 400 0,83 432 415 392 38 245 392

7 607 812 800 1 0 125 075 792


Source : Groupe 6

Il ressort du tableau 27 que le délai de remboursement de prêt des partenaires est de : dr = 6


ans. A partir de la sixième année, le projet sera rentable et toutes les recettes vont rentrer
automatiquement dans le compte de la structure de gestion du marché Adéwi. Il y a aussi la
valeur actuelle nette (VAN) de l’investissement pendant 7 ans, autrement dit la richesse

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régénérée par l’investissement après le remboursement de prêt. Elle est de : VAN =


125 075 792 FCFA. Cela va permettre à la structure de couvrir ses charges financières.
Quant à la valeur résiduelle (Vr) de l’investissement, elle est égale à l’aménagement réalisé
du marché Adéwi qui sera toujours exploité par la structure de gestion.

• Hypothèse 3 : le taux de recettes d’exploitation est de 70%

Admettons que la structure accèdera aux financements des partenaires pour la réalisation du
projet d’aménagement du marché Adéwi avec un taux d’intérêt annuel constant de : i= 3%.
Sachant que déjà le coût d’investissement du projet d’aménagement du marché Adéwi est
de :

I0 = 394 170 000 FCFA. Sachant que les recettes annuelles nettes ou les cash-flows est de :

CF = 75 976 600 FCFA. Le délai de remboursement se calcule par la formule suivante :

dr = CF1 (1+i) -1 + CF1 (1+i)-2 + CF3 (1+i)-3 +……. CFdr (1+i) - dr = I0

Le calcul se présente dans le tableau 28.

Tableau 28 : Calcul de délai de remboursement de prêt pour hypothèse 3

Année Cash-flows Taux de (3%) Remboursement Cash-flows nets


cumulés (1+i) -dr de (FCFA)
(FCFA) prêt (FCFA)

0 0 1 0 - 394 170 000

1 75 976 600 0,97 73 697 302 - 320 472 698

2 151 953 200 0,94 142 836 008 - 251 333 992

3 227 929 800 0,91 207 416 118 - 186 753 882

4 303 906 400 0,88 267 437 632 - 126 732 368

5 379 883 000 0,86 326 699 380 - 67 470 620

6 455 859 600 0,83 378 363 484 - 15 806 516

7 531 836 200 0,81 430 787 322 36 617 322


8 607 812 800 0,78 0 112 593 922
Source : Groupe 6

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Il ressort du tableau 28 que le délai de remboursement de prêt des partenaires est de : dr = 7


ans. A partir de la septième année, le projet sera rentable et toutes les recettes vont rentrer
automatiquement dans le compte de la structure de gestion du marché Adéwi. Il y a aussi la
valeur actuelle nette (VAN) de l’investissement pendant 8 ans, autrement dit la richesse
régénérée par l’investissement après le remboursement de prêt. Elle est de : VAN =
112 593 922 FCFA. Cela va permettre à la structure de couvrir ses charges financières.
Quant à la valeur résiduelle (Vr) de l’investissement, elle est égale à l’aménagement réalisé
du marché Adéwi qui sera toujours exploité par la structure de gestion.

D’après les 3 hypothèses posées précédemment, nous constatons que dans les 3 hypothèses,
le projet sera rentable dans un temps de moins de 8 ans. Le délai de remboursement est
acceptable pour ce projet d’aménagement du marché Adéwi pour les 3 hypothèses.

2. Impacts attendus du projet d’aménagement du marché Adéwi

Le projet d’aménagement du marché Adéwi est un projet porteur de beaucoup d’impacts.


Ces derniers sont à la fois positifs et négatifs sous l’angle économique, social et
environnemental.

2.1 Impacts positifs du projet d’aménagement du marché Adéwi

La mise en œuvre du projet d’aménagement du marché Adéwi produira une multitude


d’impacts positifs au profit de la zone ou du quartier. Le tableau 29 présente les impacts
positifs attendus de l’aménagement du marché d’Adéwi.

Tableau 29 : Impacts positifs du projet d’aménagement du marché Adéwi

Type d’impact Impacts positifs du projet d’aménagement du marché Adéwi


▪ Animation de l’économie de la ville de Lomé ;
▪ Création d’un marché des travaux d’aménagement du marché
de 394 170 000 FCFA aux entreprises de Bâtiments et Travaux
Publics ;
▪ Création d’une richesse pour le compte de la structure de
Economique
gestion après le remboursement de prêt ;
▪ Valeur résiduelle de l’investissement qui est égale au marché
aménagée et la structure de gestion continuera à l’exploiter ;
▪ Création d’un profit de 11 825 100 FCFA aux partenaires sur
leur capital investi dans le projet d’aménagement du marché ;

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▪ Avantages de concentration des activités économiques par


l’aménagement du marché Adéwi ;
▪ Contribution à la compétitivité de l’économie nationale.
▪ Création d’emplois temporaires qualifiés et non qualifiés
pendant la phase des travaux d’aménagement du marché ;
▪ Création de 18 emplois permanents (agents d’entretien,
gardiens...etc.) pour l’exploitation du marché Adéwi ;
▪ Amélioration de la qualité du service infrastructurel offert,
Social
▪ Accès équitable au marché sans distinction homme et femme
ou handicapé,
▪ Amélioration de revenu des usagers avec la nouvelle
infrastructure,
▪ Participation des usagers dans la gestion du marché.
▪ L’amélioration de l’environnement du marché Adéwi par la
réparation des voies d’accès ;
▪ Assainissement pluvial du marché ;
Environnemental
▪ Salubrité du marché par un système de gestion de déchets ;
▪ Développement des espaces verts par la plantation d’arbres,
▪ Protection de l’environnement par l’entretien des latrines.
Source : Groupe 6

2.2 Impacts négatifs du projet d’aménagement du marché Adéwi

Les impacts négatifs de ce projet naissent essentiellement pendant la phase d’aménagement


du marché. Pour cela, des mesures d’atténuation et de compensation doivent être prises pour
répondre aux effets négatifs du projet. Le tableau 30 présente les impacts négatifs du projet.

Tableau 30 : Impacts négatifs du projet d’aménagement du marché Adéwi

Impacts négatifs Mesures d’atténuation et de


Type d’impact
compensation
▪Perturbation des activités ▪ Recasement des commerçants
économiques pendant la phase pendant la phase
Economique
d’aménagement, d’aménagement et la finition
des travaux dans un bref délai,

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▪ Perte en termes de mobilisation ▪ Maitriser et assister pendant le


des finances locales, recasement les contribuables
▪ Baisse des revenus des acteurs pour collecter les ressources
économiques. fiscales,
▪ Mettre en place un mécanisme
d’appui aux différents
commerçants.
▪ Perte d’emplois, ▪ Dédommagement et
▪ Accidents du travail, assistance des personnes
▪ Conflits sociaux. victimes de perte d’emplois,
▪ Prévoir des mesures de
Social sécurité pendant les travaux
pour minimiser les risques
d’accidents,
▪ Impliquer et sensibiliser la
population sur les travaux.
▪ Pollution de l’air ▪ Arrosage du chantier pour
atmosphérique, minimiser la levée des
▪ Pollution de sol, poussières,
▪ Abattage des arbres, ▪ Plantations d’arbres en
▪ Développement des maladies compensation aux arbres
Environnemental respiratoires, abattues,
▪ Rejet des déchets métalliques, ▪ Gérer les déchets nuisibles sur
huiles et autres…etc, le chantier,
▪ Nuisances sonores. ▪ Définir des heures de travail
avec les engins pour minimiser
le bruit sonore.
Source : Groupe 6

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3. Mode de gestion du projet

Le choix du mode de gestion est fondé sur plusieurs paramètres d’appréciation tels que la
qualité des prestations du service, le degré de satisfaction des usagers et l’efficience du mode
de gestion. Ainsi dans le tableau, nous proposons un mode de gestion pour chaque domaine
du projet.

Tableau 31 : Proposition de modes de gestion

Mode de
Service gestion Société Quelques propositions
existant

AEP alimentation TdE (togolaise Garder l’ancien mode de


Concession
en eau potable des eaux) gestion et améliorer le service.

Assainissement Garder l’ancien mode de


Régie intéresse ANASAP
public gestion et améliorer le service.

Assainissement Régie direct par la création


autonome et Privés Société privé d’une agence sous la coupe de
collectif l’état.

Les entreprises
Garder l’ancien mode de
Déchet solide Concession privées de pré-
gestion et améliorer le service.
collecte

Garder l’ancien mode de


Eclairage public Régie directe Commune
gestion et améliorer le service.
Garder l’ancien mode de
Réseau électrique Concession CEET
gestion et améliorer le service.
Réseau Garder l’ancien mode de
Concession Canal Box
téléphonique gestion et améliorer le service.
Gestion Garder l’ancien mode de
Marché Adéwi Privé
déléguée gestion et améliorer le service.
Source : Groupe 6

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CONCLUSION GENERALE

En résumé, la gestion des domaines de la ville conduira à l’amélioration des conditions de


vie des populations, ainsi qu’à une revalorisation du quartier AKODESSEWA. En effet, les
équipements et services urbains sont des éléments support d’activités économiques, de ce
fait leur implantation et leur bon fonctionnement au-delà du service public les rend essentiel
à la vie des populations. Pour le marché, le projet d’aménagement du marché permettra
d’améliorer les conditions d’échanges des produits, créer un environnement fiable et
améliorer l’armature commerciale de la ville de Lomé. Le cout du projet s’élève à
394 170 000 FCFA et ce projet sera rentable d’après la première, deuxième et troisième
hypothèse présentée dans l’étude de la rentabilité après respectivement 5 ans, 6 ans et 7 ans
d’exploitation. Ce qui permettra à la structure de gestion de gagner respectivement des
recettes supplémentaires de 181 081 400125 075 792 et 112 593 922 FCFA pour continuer
ses autres projets et arriver à couvrir même toutes ses dépenses.

De plus, cette étude nous a permis de concilier les enseignements reçus au préalable, à des
cas pratiques, nous permettant ainsi de mieux cerner les modes de gestion, l’exploitation et
la maintenance d’équipements et services urbains. Aussi espérons-nous par ce présent travail
apporter notre contribution à l’amélioration de la gestion des équipements et services
urbains, répondant de ce fait à cette problématique.

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BIBLIOGRAPHIE

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équipements et services urbains dans le quartier DJIDJOLE, 42 pages.
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14. ASSIOBO Kouglo, 2022, support de cours de licence 3, 61 pages.
15. BANDJA Franck, 2018, Intervention sur un équipement marchand à Nkongsamba, 147
pages.

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Table des matières

DEDICACE........................................................................................................................................ 1
REMERCIEMENT ............................................................................................................................ 3
RESUME............................................................................................................................................ 4
ABSTRACT ......................................................................................................................................... 4
INTRODUCTION GENERALE........................................................................................................ 5
DIFFICULTES RENCONTREES ................................................................................................. 6
CHAPITRE I : PRESENTATION DU CADRE DE L’ETUDE ........................................................ 7
1. Présentation du Togo.............................................................................................................. 7
2. Généralités sur la ville de Lomé ............................................................................................. 7
CHAPITRE II : ETATS DES LIEUX.............................................................................................. 10
PARTIE A : QUARTIER AKODESSEWA .................................................................................... 10
1. La gestion des eaux usées ménagères................................................................................... 10
2. La gestion des eaux pluviales ............................................................................................... 10
3. La gestion des eaux vannes et des excrétas .......................................................................... 11
4. L’alimentation en eau potable .............................................................................................. 12
5. La Voirie .............................................................................................................................. 12
6. La gestion des déchets solides ménagers ............................................................................. 13
7. Réseaux électriques, téléphoniques et éclairage public ........................................................ 14
7.1 Réseau électrique.......................................................................................................... 14
7.2 Réseau téléphonique ..................................................................................................... 15
7.3 Réseau d’éclairage........................................................................................................ 16
8. Espace vert ........................................................................................................................... 16
PARTIE B : MARCHE ADEWI...................................................................................................... 17
CHAPITRE III : ANALYSE ET INTERPRETATION ................................................................... 20
PARTIE A : QUARTIER AKODESSEWA .................................................................................... 20
1. La gestion des eaux usées ménagères................................................................................... 20
2. La gestion des eaux pluviales ............................................................................................... 20
3. La gestion des eaux noires et des excrétas ........................................................................... 22
4. L’alimentation en eau potable .............................................................................................. 23
5. Voirie.................................................................................................................................... 25
6. La gestion des déchets solides ménagers ............................................................................. 28
7. Réseaux électriques, téléphoniques et éclairage public ........................................................ 28
8. Bilan diagnostic .................................................................................................................... 29
PARTIE B : MARCHE ADEWI...................................................................................................... 31

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1. Bilan diagnostic sur le marché ............................................................................................. 33


CHAPITRE IV : PROPOSITIONS TECHNIQUES ........................................................................ 35
PARTIE A : QUARTIER AKODESSEWA .................................................................................... 35
PROPOSIONS TECHNIQUES ................................................................................................... 35
1.1 La gestion des eaux usées ménagères........................................................................... 35
1.2 La gestion des eaux pluviales ....................................................................................... 37
1.3 La gestion des eaux vannes et des excrétas .................................................................. 37
1.3.1 Conception des fosses septiques biofil ................................................................. 39
1.3.2 Matériau nécessaire à la mise en place d’une fosse septique biofil...................... 39
1.3.3 Principe de fonctionnement .................................................................................. 39
1.4 Alimentation en eau potable ......................................................................................... 41
1.5 Voirie............................................................................................................................ 41
1.6 La gestion des déchets solides ménagers ..................................................................... 41
1.7 Réseaux téléphoniques et éclairage public ................................................................... 42
1.7.1 Réseaux électriques .............................................................................................. 42
1.7.2 Eclairage public .................................................................................................... 43
1.8 Espace vert ................................................................................................................... 43
2. MAINTENANCE ET EXPLOITATION ............................................................................. 44
2.1 La gestion des eaux usées ménagères........................................................................... 44
2.2 La gestion des eaux pluviales ....................................................................................... 44
2.3 La gestion des eaux noires et des excrétas ................................................................... 44
2.4 Alimentation en eau potable ......................................................................................... 45
2.5 Voirie............................................................................................................................ 45
2.6 La gestion des déchets solides ménagers ..................................................................... 45
2.7 Espace vert ................................................................................................................... 45
2.8 Eclairage public ............................................................................................................ 46
2.8.1 Plan de maintenance curative pour lampadaires solaires photovoltaïques. .......... 46
2.8.1.1 Inspection visuelle depuis le sol et détection des lampadaires éteints. ............ 46
2.8.1.2 Remplacement de la (des) batterie(s) vrla : ...................................................... 47
2.8.1.3 Cycles de nettoyage et de vérification d 'intégrité du lampadaire solaire ........ 47
2.8.1.4 Vérification des structures (mât, crosse et logement batteries en tête de mât) . 47
2.8.1.5 Vérifications de fonctionnement et mesures électriques et d’éclairage ........... 48
2.8.2 Maintenance corrective ........................................................................................ 48
PARTIE B : MARCHE ADEWI...................................................................................................... 49
1. PROPOSITION TECHNIQUE ............................................................................................ 49
1.1 Devis estimatif.............................................................................................................. 50

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Projet semestre 5 : Maintenance et exploitation des services et équipements urbains

2. MAINTENANCE ET EXPLOITATION DU MARCHE ADEWI...................................... 52


2.1 Programmation de service d’entretien du marché ........................................................ 52
2.2 Exploitation du marché Adéwi ..................................................................................... 53
CHAPITRES VI : BILAN FINANCIER ET ETUDE D’IMPACTS DU PROJET ......................... 55
PARTIE A : QUARTIER AKODESSEWA .................................................................................... 55
1. Devis estimatif ..................................................................................................................... 55
2. Etude d’impacts .................................................................................................................... 57
2.1 Impacts positifs du projet d’aménagement du marché Adéwi ..................................... 57
2.2 Impacts négatifs du projet d’aménagement du marché Adéwi..................................... 58
PARTIE B : MARCHE ADEWI...................................................................................................... 59
1. Evaluation de la rentabilité du projet d’investissement du marché Adéwi .......................... 59
2. Impacts attendus du projet d’aménagement du marché Adéwi ............................................ 63
2.1 Impacts positifs du projet d’aménagement du marché Adéwi ..................................... 63
2.2 Impacts négatifs du projet d’aménagement du marché Adéwi..................................... 64
3. Mode de gestion du projet .................................................................................................... 66
CONCLUSION GENERALE .......................................................................................................... 67
BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................................... 68
ANNEXES ....................................................................................................................................... 74

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Projet semestre 5 : Maintenance et exploitation des services et équipements urbains

Liste des tableaux


Tableau 1 : Bilan d’états des lieux du marché Adéwi ..................................................................... 19
Tableau 2 : Lieu de rejet des eaux grises ........................................................................................ 20
Tableau 3 : mode d’évacuation des eaux pluviales ......................................................................... 21
Tableau 4 : Existence d’inondation ................................................................................................. 21
Tableau 5 : Types des latrines existantes ........................................................................................ 22
Tableau 6 : Taxe par vidange de la fosse ........................................................................................ 23
Tableau 7 : Source d’AEP ............................................................................................................... 24
Tableau 8 : Facture mensuelle de consommation d’eau potable ..................................................... 24
Tableau 9 : Bilan d’analyse des pathologies sur les voies de la zone d’étude ................................ 25
Tableau 10 : facture mensuelle d’électricité ................................................................................... 29
Tableau 11 : Bilan de l’analyse FFOM ........................................................................................... 29
Tableau 12 : Fréquentation au marché ............................................................................................ 32
Tableau 13 : Satisfaction du service rendu par le marché ............................................................... 32
Tableau 14 : Analyse FFOM du marché Adéwi ............................................................................. 33
Tableau 15 : Composantes existantes du marché ............................................................................ 34
Tableau 16 : Détermination du nombre de fosses en fonction des utilisateurs ............................... 39
Tableau 17 : Planning ‘entretien des plantations ............................................................................ 46
Tableau 18 : Programmation des composantes d’aménagement du marché Adéwi ....................... 50
Tableau 19 : Estimation financière du projet d’aménagement du marché Adéwi. ......................... 50
Tableau 20 : Planning d’entretien du marché Adéwi ...................................................................... 52
Tableau 21 : Montant de recettes et dépenses d’exploitation.......................................................... 53
Tableau 22 : Devis estimatif pour les secteurs d’intervention à AKODESSEWA ......................... 55
Tableau 23 : Impacts positifs du projet d’aménagement du marché Adéwi ................................... 57
Tableau 24 : Impacts négatifs du projet d’aménagement du marché Adéwi .................................. 58
Tableau 25 : Bilan financier d’exploitation du marché Adéwi ....................................................... 59
Tableau 26 : Calcul de délai de remboursement de prêt pour hypothèse 1 ..................................... 60
Tableau 27 : Calcul de délai de remboursement de prêt pour hypothèse 2 ..................................... 61
Tableau 28 : Calcul de délai de remboursement de prêt pour hypothèse 3 ..................................... 62
Tableau 29 : Impacts positifs du projet d’aménagement du marché Adéwi ................................... 63
Tableau 30 : Impacts négatifs du projet d’aménagement du marché Adéwi .................................. 64
Tableau 31 : Proposition de modes de gestion ................................................................................ 66

Liste des cartes


Carte 1 : Carte de localisation de la zone d’étude ............................................................................. 9

Listes des figures

Figure 1 : Les voies dans la zone d’étude........................................................................................ 25


Figure 2 : Profil de dénivelée de la rue 1 ........................................................................................ 27
Figure 3 : Profil de dénivelée de la rue 2 ........................................................................................ 27
Figure 4 : Profil de dénivelée de la rue 3 ........................................................................................ 28
Figure 5 : Problèmes et dangers sanitaires entre différents secteurs en interaction avec
l’assainissement................................................................................................................................ 31
Figure 6 : Le lavoir .......................................................................................................................... 35
Figure 7 : Bac dégraisseur ............................................................................................................... 36
Figure 8 : Coupe d’un puits d’infiltration ....................................................................................... 37
Figure 9 : Latrine Biofil................................................................................................................... 38
Figure 10 : Coupe d’une installation Biofil ..................................................................................... 40

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Figure 11 : Lampadaire solaire : Système complet avec batterie et régulateur dans une boite
métallique ......................................................................................................................................... 43

Listes des photos


Photo 1 : le rejet des eaux grises dans la rue ................................................................................... 10
Photo 2 : le rejet des eaux grises dans le caniveau .......................................................................... 10
Photo 3 : Tuyau d’évacuation des eaux pluviales ............................................................................ 11
Photo 4 : le rejet des eaux pluviales ................................................................................................ 11
Photo 5 : Fosse de latrine TCM ....................................................................................................... 11
Photo 6 : Latrine TCM .................................................................................................................... 11
Photo 7 : Branche à la TdE .............................................................................................................. 12
Photo 8 : Borne fontaine de la TdE ................................................................................................. 12
Photo 9 : Arrachement des pavés .................................................................................................... 13
Photo 10 : Affaissement localisé ..................................................................................................... 13
Photo 11 : Nids de poules sur les rues en terre ................................................................................ 13
Photo 12 : Nids de poules sur les rues en terre ................................................................................ 13
Photo 13 : Poubelles ........................................................................................................................ 14
Photo 14 : Poubelles ........................................................................................................................ 14
Photo 15 : Poteau électrique en béton ............................................................................................. 15
Photo 16 : Poteau électrique en bois ................................................................................................ 15
Photo 17 : Poteau téléphonique en bois avec boite de contrôle ....................................................... 15
Photo 18 : Poteau téléphonique en bois ........................................................................................... 15
Photo 19 : Lampadaires électriques avec câbles aériens ................................................................. 16
Photo 20 : Lampadaire électrique .................................................................................................... 16
Photo 21 : Les arbres dans la zone .................................................................................................. 17
Photo 22 : Les arbres sur le boulevard............................................................................................. 17
Photo 23 : Vue de la zone Animée du marché Adéwi ..................................................................... 18

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ANNEXES

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N
Annexe 1 : Vue 2D de l’espace publique proposé
Légende

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