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INTRODUCTION

Les problèmes urbains des villes en Afrique sont complexes et variés, et ils nécessitent une
compréhension approfondie pour être abordés de manière efficace. L'urbanisation en Afrique
a entraîné des défis tels que la pauvreté urbaine, la croissance rapide des villes, la
macrocéphalie, la gestion des ressources, la planification urbaine inadéquate, et la nécessité
de créer des villes durables et intelligentes. Ces défis sont liés à des facteurs tels que la
migration rurale-urbaine, la pauvreté rurale, la gouvernance urbaine, et les implications des
politiques internationales sur le développement urbain en Afrique.
La croissance rapide des villes en Afrique a entraîné une pression sur les ressources, des
problèmes de logement, des encombrements de la circulation, la pollution, et un étalement
urbain non maîtrisé. De plus, la macrocéphalie, caractérisée par le poids exorbitant d'une ville
au détriment des autres centres urbains, constitue un défi majeur pour de nombreux pays
africains. La gestion de ces problèmes nécessite des politiques urbaines innovantes et une
planification stratégique pour assurer un développement urbain durable et équitable.
La compréhension de ces problèmes urbains est essentielle pour élaborer des solutions
efficaces qui favorisent le développement économique, social et environnemental des villes
en Afrique. Il est crucial de prendre en compte les spécificités de chaque ville et de
développer des approches adaptées à leurs besoins uniques, tout en s'inspirant des meilleures
pratiques mondiales en matière de développement urbain.
I-PRESENATION DU SCHEMA SIMPLIE DU CIRCUIT
ECONOMIQUE INTERNE AU CAMEROUN

1-Definition

L’ensemble des flux économiques entre agents économiques peut être visualisés de
manière schématique par un circuit.
Le circuit économique est la représentation schématique des flux économiques
qui s’établissent entre les agents économiques au sein d’une économie.
Nous distinguons donc au Cameroun plusieurs types de circuit économique
a-Le circuit économique entre deux agents économiques(Le circuit économique simplifié
entre les ménages et les entreprises)

Les ménages travaillent dans les entreprises qui, en contrepartie, leur


versent des salaires. Aussi, les ménages achètent des biens et services
des entreprises.
Représentons ces opérations dans un schéma sous la forme suivante (flux réels en rouge et
flux monétaires en vert)

b- Le circuit économique simplifié entre les administrations et les autres agents


C- Le circuit économique entre les banques et autres agents économiques

Ainsi, dans Le circuit économique interne au Cameroun nous pouvons dire que ;
1. Les ménages : Ils fournissent du travail et des ressources naturelles aux entreprises en
échange de salaires et de revenus.
2. Les entreprises : Elles produisent des biens et des services en utilisant les ressources
fournies par les ménages. Elles vendent ensuite ces biens et services sur le marché.
3. Le marché : C'est le lieu où se rencontrent l'offre et la demande de biens et services. Les
entreprises vendent leurs produits aux ménages, qui les achètent en échange d'argent.
4. Le gouvernement : Il intervient dans l'économie en prélevant des impôts sur les
entreprises et les ménages, en redistribuant une partie de ces revenus sous forme de
prestations sociales, et en investissant dans des projets publics.
5. Les institutions financières : Elles facilitent les échanges en fournissant des services
bancaires aux entreprises et aux ménages, tels que des prêts ou des comptes d'épargne.
En résumé, le circuit économique interne au Cameroun est un système complexe
d'interactions entre les ménages, les entreprises, le gouvernement et les institutions
financières, qui contribuent tous à la production, à la distribution et à la consommation de
biens et services dans l'économie camerounais

II- LES DÉFIS DU SECTEUR URBAIN DANS LE SND30

Défis concernant le Développement des infrastructures productives Pour rester sur le sentier
de l’émergence à l’horizon 2035, les gaps relevés en matière d’infrastructure, dans le cadre de
la mise en œuvre du DSCE, devront être comblés tout en visant les cibles de la Vision. Plus
spécifiquement, il sera question :

 De finaliser prioritairement la mise en œuvre des grands projets de


première génération ;
 D’assurer la fonctionnalité optimale des infrastructures existantes ;
de réhabiliter les installations publiques détruites ou rendues obsolètes du fait de leur
inutilisation ;
 De rationaliser la mise en route de nouveau projets en respectant les normes de
préparation des projets ;
 De formuler les projets de manière intégrée pour
optimiser leur impact sur l’économie ;
 De systématiser la contre-expertise pour l’évaluation des coûts des infrastructures
majeures ;
 De mettre en place un référentiel de coût ; et
 De renforcer le processus de priorisation et de sélection des projets. Les
actions à entreprendre porteront ainsi sur les axes suivants : l’énergie, le transport, les
télécommunications, l’eau et l’assainissement, la modernisation urbaine et la gestion
domaniale et foncière.
 Des défis d’électriques, sachant que l’objectif est de porter la capacité installée de
production
 d’électricité à 5000Mw d’ici 2030. Pour ce faire, le Gouvernement poursuivra sa
politique de développement d’un mix énergétique basé sur :
 l’énergie hydroélectrique ;

 l’énergie photovoltaïque ;
 l’énergie thermique à base du gaz ; et
 l’énergie issue de la biomasse.

S’agissant spécifiquement de l’énergie hydroélectrique, le Gouvernement poursuivra le


développement des ouvrages de production à travers la réalisation des projets en privilégiant
l’approche des Partenariats Public-Privé et des productions indépendantes d’électricité.
Défis concernant les Infrastructures de transports.
Afin d’améliorer le niveau de service de transport suivant les normes indiquées et en vue de
résorber les déficits et gaps enregistrés dans ce domaine, les interventions du Gouvernement
seront principalement orientées vers la construction, l’entretien ou la réhabilitation des
infrastructures de transport routier, ferroviaire, maritime, fluvial, lacustre, et aérien. Ainsi, les
actions prioritaires porteront sur :

 le renforcement des programmes d’entretien et de réhabilitation des infrastructures ;


l’extension et la densification des infrastructures et des réseaux de transport routier,
ferroviaire, fluvial, maritime et aérien ; Et
 le renforcement de la gouvernance du secteur. Le développement de ces
infrastructures devra permettre d’assurer le désenclavement des bassins industriels,
approvisionnement des usines en matières premières (particulièrement d’origine
minière), l’écoulement des productions vers les marchés intérieurs et extérieurs, ainsi
que le transport des personnes. Il s’agira concrètement de bitumer au moins 6 000 km
de routes (avec une priorité pour les 4 800 km de routes nationales encore en terre), de
densifier, avec l’appui de partenaires privés, à 5 500 Km le linéaire du réseau
ferroviaire à l’horizon 2030, avec la construction de 1 500 km de chemin de fer
supplémentaires, de poursuivre la mise en œuvre du schéma directeur portuaire avec
notamment la construction du port en eau profonde de Limbe et la construction des
terminaux spécialisés du port de Kribi, de construire un nouveau terminal à l’aéroport
international de Douala avec une nouvelle piste d’atterrissage et de procéder à la mise
à niveau de l’aéroport international de Garoua.

Défis infrastructurelles de télécommunication.

L’objectif est de faciliter l’accès des TIC au plus grand nombre en assurant un espace
numérique performant et sécurisé avec un indice d’accès moyen supérieur à 0,4. Plus
spécifiquement, il s’agira de développer un écosystème numérique de dernière génération à
travers le parachèvement des travaux de pose de fibres optiques notamment le projet National
Broadband Network II, le projet de mise en Réseau National des Télécommunications
d’Urgence (RNTU) et le projet Central African Backbone ainsi que la poursuite du
déploiement du réseau hinterland de fibre optique pour permettre le raccordement des usagers
à l’infrastructure déjà réalisée et de protéger les transactions de données.
En outre, en engageant un nouveau cycle de planification pour la période 2020-2030, le
Gouvernement camerounais est bien conscient des principaux atouts sur lesquels le pays peut
compter, des défis qu’il faudra surmonter, des opportunités qu’il faudrait saisir mais aussi des
risques auxquels est exposée la dynamique de développement du pays.
En ce qui concerne les défis, le pays fait face à un déficit social majeur, du fait du niveau de
la pauvreté qui recule lentement et des inégalités qui ont une tendance à s’aggraver. Cette
fragilité sociale peut agir comme faille dans un tissu sociologique déjà mis à l’épreuve. A
titre d’exemple, l’enrôlement de certains jeunes dans des mouvements extrémistes aura été
l’une des conséquences les plus manifestes de cette fragilité durant la mise en œuvre du
DSCE. Sur le plan économique, la question de l’amélioration du climat des affaires au
Cameroun demeure une préoccupation constante. Selon les derniers classements de certaines
agences de notations, le Cameroun figure parmi les pays les moins bien classés. Ces
classements passent le message d’une gouvernance et d’un climat des affaires peu favorables
pour le développement et la réalisation des projets. Or, le pays a besoin pour son
développement, d’attirer un niveau substantiel d’Investissements Directs Etrangers (IDE),
souvent porteurs de transferts de technologie et bénéfiques à l’industrialisation. En outre, le
Gouvernement a bien pris conscience des insuffisances dans l’efficacité et l’efficience de la
dépense publique. Les processus de préparation/maturation de projets n’ont pas toujours
conduit à la mise en exploitation des infrastructures dans les délais prévus. La question sur les
coûts unitaires, souvent élevés, demande aussi à être traitée convenablement afin de favoriser
la rentabilité propre des projets et d’améliorer leur impact sur la croissance.La recherche de
l’unité nationale a toujours été au centre des préoccupations de l’Etat. La multiplicité des
centres d’influence plus ou moins autonomes parfois adossés à la grande diversité
sociologique qui caractérise le pays, apparaît aujourd’hui comme un grand danger pour la
construction du Cameroun. Par ailleurs, le processus démocratique, malgré des avancées
notables, rencontre encore des difficultés. Au 40 STRATEGIE NATIONALE DE
DEVELOPPEMENT 2020-2030 regard de l’insécurité et des crises sociopolitiques qu’a
connu le pays au cours de ces dernières années, l’un des défis majeurs du Cameroun reste
donc la restauration de la paix, la consolidation du vivre ensemble et de l’unité nationale. Ce
défi appelle à une gestion participative et davantage décentralisée avec l’implication de tous
les segments de la population. Concernant les menaces, les autorités savent qu’une
persistance de la crise dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, pourrait gravement
compromettre les ambitions de développement du pays. En effet, la paix est une condition
préalable et indispensable aux aspirations d’émergence du peuple. D’où la nécessité de mettre
un terme à cette crise. Au-delà, il faudra éradiquer la secte terroriste BOKO HARAM et
œuvrer toujours en faveur de la paix et de la sécurité dans le golfe de Guinée, et dans la sous-
région. Au plan économique, le pays doit renforcer davantage sa résilience vis-à-vis des
fluctuations des prix des matières premières et des conséquences négatives des crises
économiques et financières internationales. Cela implique d’aborder les problèmes de
développement avec des solutions principalement endogènes et de construire, en
conséquence, une autosuffisance sur des besoins essentiels de la population. .En vue
d’enclencher le développement industriel du pays, la première phase de la Vision a
principalement porté sur la modernisation de l’appareil de production à travers des
investissements massifs dans les infrastructures, notamment l’énergie, le transport, les
télécommunications et l’accès à l’eau. La mise en œuvre de ces politiques a permis
notamment de porter la part de l’industrie manufacturière dans le PIB de 8% en 2010 à 12,9%
du PIB en 2016 dépassant ainsi la cible de 0,4 point. Cependant quelques difficultés
structurelles du secteur des industries et services n’ont pas fondamentalement changées. Les
contraintes majeures concernent notamment : la faible compétitivité des entreprises (coût et
qualité) ; l’insuffisance des fonds propres et des ressources managériales liée à la nature
principalement familiale de l’actionnariat des entreprises ;

III- NOTE DE LECTURE DES ARTICLES REÇUS

La note de lecture sur les problèmes urbains du Cameroun met en lumière plusieurs défis
majeurs liés à la croissance rapide et insuffisamment maîtrisée de la population et des espaces
urbains. Avec une population urbaine estimée à 54% en 2014, le pays est confronté à des
enjeux de formation, de loisirs, de création d'opportunités d'emploi, ainsi qu'à une inégalité
prononcée dans la distribution des revenus. Malgré l'abondance des ressources naturelles, le
Cameroun affiche un faible PIB par habitant et une urbanisation bien orientée et coordonnée
est considérée comme un outil fondamental pour le développement durable sur les 30
prochaines années. La prévision actuelle est que la population urbaine passera de 11 millions
d'habitants actuellement à environ 21 millions d'habitants, atteignant 65% de la population
totale prévue de 50 millions en 2050 .
En outre, l'électrification urbaine au Cameroun présente de nombreux problèmes, notamment
liés à la gestion des réseaux publics urbains et à la dépendance croissante de la population à
l'électricité. L'analyse qualitative des maux qui minent l'électrification urbaine met en lumière
les défis auxquels sont confrontées les populations des villes camerounaises .
Enfin, la crise économique due au choc pétrolier de 1974 a également eu un impact sur les
problèmes qui nuisent à l'émergence des villes camerounaises. La vulnérabilité des espaces
urbains et les stratégies locales de développement durable sont des sujets d'étude importants,
tout comme la participation active de la population au développement local en milieu urbain .
Ces éléments soulignent l'importance cruciale de la gestion des problèmes urbains au
Cameroun pour assurer un développement durable et équilibré dans les décennies à venir.
Voici quelques articles qui traitent des défis urbains :

"Profession urbaniste - Dynamismes, enjeux et défis urbains actuels" aborde les défis
considérables auxquels sont confrontés les environnements urbains actuels, mettant en
lumière l'importance de la ville dans la résolution des grands problèmes affectant les sociétés
et le monde urbain .
"Les Dfis Urbains - Un événement du magazine traits urbains" met en avant les réalisations
d'initiative publique et/ou privée en faveur d'une ville durable, inclusive, accessible, partagée,
innovante, connectée, équilibrée, confortable et économe, soulignant ainsi les initiatives
visant à relever les défis urbains actuels .
"7 défis urbains" explore les questions patrimoniales, d'identité et de traditions culturelles,
ainsi que les problématiques complexes liées à la vie urbaine, en articulant 7 pôles
problématiques aux contenus explicites.
Ces articles offrent une variété de perspectives sur les défis urbains, mettant en lumière
l'importance de la ville dans la résolution des grands problèmes, les initiatives pour une ville
durable, inclusive et innovante, ainsi que les problématiques complexes liées à la vie urbaine.

CONCLUSION

En conclusion , les problèmes urbains des villes en Afrique, principalement au Cameroun,


met en lumière la nécessité d'une approche holistique pour aborder ces défis complexes.
L'urbanisation rapide au Cameroun a entraîné des problèmes tels que la pauvreté urbaine, la
croissance non maîtrisée des villes, la gestion des ressources, et la planification urbaine
inadéquate. Pour garantir un développement urbain durable et équitable, il est crucial de
prendre en compte les spécificités de chaque ville et d'élaborer des solutions adaptées à leurs
besoins uniques.
Nous soulignons également l'importance de politiques urbaines innovantes et d'une
planification stratégique pour faire face à la pression sur les ressources, les problèmes de
logement, les encombrements de la circulation, et la pollution. De plus, la macrocéphalie, qui
se manifeste par le poids exorbitant de certaines villes au détriment des autres, constitue un
défi majeur pour le Cameroun et d'autres pays africains.

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