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MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL REPUBLIQUE DU MALI

---------------------- Un Peuple – Un But – Une Foi


SECRETARIAT GENERAL -----------------------
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PROJET INCLUSIF
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Tél. : (+223) 20 20 73 91 Fax : (+223) 20 20 73 94


Email : dc.projet@inclusifmali.org
B.P : E4610 Magnambougou Faso-Kanou,
Rue 30, Porte 76 Bamako (Mali)

TERMES DE REFERENCE
RELATIFS AU RECRUTEMENT D'UN BUREAU CHARGE DE
REALISER LES ETUDES D'EFFET ANNUEL 2022 ET 2023 DU
PROJET INCLUSIF
I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION DE LA MISSION
Le projet de financement inclusif des filières agricoles au Mali (Projet INCLUSIF) est cofinancé
par le Gouvernement du Mali, le FIDA, le Royaume du Danemark, et le Gouvernement du
Canada. Il met à l’échelle les acquis du Programme de microfinance rurale et du projet d’appui
au financement rural inclusif (PMR/AFIRMA) soutenus par le FIDA et le Canada, et du
Programme d’appui à la croissance économique et promotion de l’emploi stimulées par le
secteur privé (PACEPEP) sur financement du Danemark. Le projet INCLUSIF a pour vision de
promouvoir une transformation durable des filières agricoles en améliorant l’inclusion
financière et le partenariat économique entre acteurs depuis les groupes démunis, y compris
les femmes et les jeunes, et leurs organisations, jusqu’aux petites et moyennes entreprises
agricoles et agro-alimentaires.
L’objectif de développement du projet est d’accroître l'inclusion financière des petits
producteurs et des PME agro-alimentaires au Mali. Deux effets sont attendus : (i) des services
et produits financiers diversifiés, pérennes et inclusifs sont développés en faveur d'un grand
nombre de petits producteurs, y compris les femmes et les jeunes, et de PME, et (ii) les
organisations professionnelles (OP) et les PME développent des partenariats profitables et
durables.
Les activités du Projet sont articulées autour de trois (3) composantes à savoir :
(i) Composante A : « Développement des services financiers ruraux ». L’objectif de la
composante A est d’améliorer l’accès des petits producteurs et de leurs organisations à
des services financiers adaptés. Sa mise en œuvre aura un impact en zone rurale où elle
contribuera à porter l’inclusion financière de 20% actuellement à 35% en 2024. Elle
impactera également la qualité de la demande dans le cadre de l’éducation financière des
groupes-cibles et des PME avec un effet direct sur la qualité des portefeuilles et la viabilité
de l’offre.
(ii) Composante B : « Investissements productifs dans les filières ». L’objectif de cette
composante B est d’améliorer l’accès des organisations de producteurs agricoles (OPA)
et des petites et moyennes entreprises agricoles (PMEA) à des sources de financement
adaptées à leurs besoins. Sous cette composante, Inclusif cherche en particulier à
engager le secteur privé à mobiliser davantage de moyens financiers pour le
développement des filières agricoles.
(iii) Composante C : Coordination et gestion. Cette composante porte l’ensemble des
dispositifs de planification technique et de coordination opérationnelle, de gestion
administrative et fiduciaire, de suivi-évaluation, communication et capitalisation.
Avec la mise en œuvre d’une approche-programme pour le portefeuille du FIDA au Mali, le
dispositif organisationnel du projet INCLUSIF est structuré à 3 niveaux : (i) niveau programme-
pays ; (ii) niveau coordination ; et (iii) niveau opérations terrain.
Le projet est placé sous la tutelle administrative et opérationnelle du Ministère de l’Agriculture qui
assure la maîtrise d’ouvrage et sous la tutelle institutionnelle du Ministère chargé de la promotion
de la microfinance qui préside le Comité de pilotage (CP).
Le ciblage géographique d’INCLUSIF vise à terme une couverture nationale suivant une approche
de phasage permettant de déployer progressivement les interventions sur des zones de
concentration. Dans ces régions d’intervention (Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti), le
projet ciblera les zones d’intervention du PMR auxquelles s’ajouteront celles de FIER et de
nouvelles zones d’extension possibles.
La cible du projet est estimée à 440 000 bénéficiaires ruraux directs issus des groupes démunis,
des exploitations familiales rurales des organisations professionnelles (coopératives, unions,
fédérations) et des entreprises du secteur privé agricole. L’approche sera favorable aux femmes
et aux jeunes (18 à 40 ans).
En effet, la mise en œuvre des activités repose pour une large part sur des prestations
externes qui sont exécutées par : (i) des organisations non-gouvernementales (ONG)
nationales pour la capacitation socioéconomique et la sensibilisation au risque climatique des
groupes démunis, le renforcement des capacités des OP dans le cadre des partenariats
productifs, l’appui à la préparation des plans d’affaires pour les jeunes entrepreneurs ruraux et
les partenariats axés sur la contractualisation simple; (ii) des bureaux d’étude nationaux pour
la facilitation des partenariats de co-investissement et de coentreprise, l’appui à la préparation
et à la mise en œuvre des plans d’affaires pour les partenariats publics-privés-producteurs
(4P) et les co-entreprises ; (iii) des bureaux d’étude internationaux pour l’Assistance technique
à la mise en œuvre de la composante B, l’appui à la digitalisation des services financiers et au
développement de méthodologies pour les produits financiers, ainsi que l’appui aux IMF, OP
et PME à conduire leur propre analyse de vulnérabilité au changement climatique et à identifier
les opportunités d’adaptation permettant d’y répondre.
Le Projet INCLUSIF a été approuvé le 17 avril 2018 par le Conseil d’administration du FIDA et
rentré en vigueur le 09 novembre 2018 et la date d’achèvement est prévue pour le 31 décembre
2024.
A cet effet dans le cadre de la mise en œuvre de sa composante A, développement des services
financiers ruraux c’est un total de 8 135 groupes démunis (GD) qui ont été accompagnés depuis
le début du projet pour un effectif total de 247 224 membres, dont 193 927 femmes (78,44%). De
ce total, 7 430 GD ont été mis en relation avec les 12 SFD partenaires, soit 91,33% de l’ensemble
des GD accompagnés. Les formations et la mise en relation avec les SFD ont permis de mobiliser
une épargne totale de 3 274 008 161 FCFA, dont 56% en interne et 44% auprès des SFD. 0,4%
de cette épargne est détenu par des personnes en situation de handicap. En ce qui concerne les
crédits octroyés, c’est un total de 9 477 402 020 FCFA qui ont été accordés à 6 815 GD, dont 4
148 GD de femmes (61%). Parmi ceux-ci, 328 dossiers de prêt concernent les personnes en
situation de handicap pour un montant de 90 652 695 FCFA. 2 272 dossiers de prêts ont été verdis,
c’est-à-dire ont intégré un financement pour des investissements tournés vers une adaptation au
changement climatique, pour un montant total de 2 645 441 213 FCFA, soit environ 28% du
montant des crédits accordés.
Au titre de subvention pour le financement des plans des jeunes ruraux, le projet a financé un total
de 5 098 projets économiques depuis le début du projet, dont 4 891 AGR et 207 MER, pour un
montant global de 2 229 458 550 FCFA.
Dans le cadre de l’appui institutionnel à la mise en œuvre de la Politique Nationale Développement
de la Microfinance (PNDMF), le processus de transformation institutionnelle de la CCS-SFD et du
CPA-SFD a été abandonné suite aux orientations du gouvernement en faveur du regroupement
des deux services au sein du Trésor. Le contrat du bureau d’étude CFIM se poursuit pour appuyer
la CCS-SFD dans la conduite du processus de sa transformation en Direction de la réglementation
et du contrôle et de la surveillance des SFD.

En ce qui concerne le mécanisme de refinancement des Services financiers décentralisé (MEREF-


SFD) deux types de conventions de partenariat ont été signées entre le MEREF-SFD et le Projet
INCLUSIF pour la gestion des différentes ressources à travers deux guichets distincts : (i) Guichet
de refinancement des SFD et (ii) le guichet de facilités financières destinées à couvrir les
subventions aux groupes cibles du projet.

Quant à la composante B : investissements productifs dans les filières agricoles, un total de 87


partenariats sur la contractualisation simple ont été financés, dont treize (13) en 2020, quarante-
cinq (45) en 2021 et les vingt-neuf (29) en 2022. Ces couples sont sur les filières maïs, karité,
gomme arabique, poisson, mil, produit maraîcher, la tomate, échalotte/oignon et le sésame. Parmi
ces couples financés, trois sont des OPA féminines. Le nombre de membre total de producteur est
de 28 681 petits producteurs dont 42% de femmes (11 979), 37% de jeune (10 721) et 21%
d’homme (5 981). La majeure partie de ces OPA sont des OPA mixtes. En effet sur les 87
partenariats de la contractualisation simple, cinquante-un (51) plans d’affaires ont été verdis. Ces
plans d’affaires ont bénéficié de la subvention verte pour réduire leur impact sur l’environnement.
Le montant total de la subvention est de cent cinquante millions quatre soixante- dix-neuf mille huit
cent cinquante-deux FCFA (150 479 852FCFA).
Quant aux partenariats publics privés producteurs (4P), vingt (20) partenariats ont été financés,
dont trois (03) en 2021 et dix-sept (17) en 2022. Ces différents partenariats publics privés
producteurs touchent dix-sept mille sept cent vingt-trois (17 723) petits producteurs dans cent
trente-un (131) OPA et dans vingt (20) couples. Il n’y a pas d’OPA féminine. Tout est mixte. Les
femmes représentent 22% soient 3959 productrices, les jeunes 47% soient 8259 producteurs et
les hommes 31% soient 5505 petits producteurs. Ces OPA sont sur les filières arachide, riz et lait,
gomme arabique, semences, mil, maïs, sésame. La subvention a concerné une PMEA et six
coopératives productrices de lait. La PMEA ainsi que les coopératives ont tous bénéficié de la
subvention verte. Le montant de la subvention est de cent-neuf millions sept cent quatre-vingt-neuf
mille cent cinq (109 789 105FCFA).
L’incitation à la mobilisation de financement pour le développement des filières à travers les
partenariats productifs publics privés producteurs (4P) a concernée vingt (20) PMEA pendant la
période d’activité, dont trois (03) en 2021. Ces PMEA sont sur les filières arachide, riz et lait,
gomme arabique, semences, mil, maïs, sésame. Les 20 PMEA mobilisent un financement global
de quatre milliard sept cent trente-huit millions deux cent vingt-huit mille huit cent quatre-vingt
francs CFA (4 738 228 894 FCFA). Ce montant est composé de 33% de subventions simple, 2%
de subvention verte, 40% de crédits moyen terme, 6% de crédit court terme 17% d’apport
personnel.
L’acquisition et la répartition de 3 000 tonnes d’engrais organique à 100 organisations paysannes
dans les cinq (05) régions d’intervention pour un coût total de quatre cent soixante-onze millions
neuf cent quinze mille francs CFA (471 915 000 FCFA).
Concernant le renforcement de capacités : 25 492 producteurs, dont 11 908 femmes, ont été
formés en gouvernance et éducation financière. Parmi les femmes bénéficiaires, 70 ont bénéficié
d’une autre formation sur la production de beurre de karité. Quatre-vingt-sept (87) couples issus
de la contractualisation simple, vingt (20) couples de partenariat 4P et dix-huit (18) PMEA, ont été
informés et sensibilisés sur les aspects de changements climatiques et environnementaux.
Par rapport à la mise en œuvre des activités du plan d’urgence COVID-19 : les appuis réalisés
dans ce cadre ont permis la dotation de 8 361 petits producteurs (dont 1 010 femmes) issus de
108 OPA, en petits matériels et équipements de production et post production. Ces OPA sont
reparties entre les interprofessions maïs (29 OPA), sésame (20 OPA), anacarde (29 OPA), mangue
(23 OPA) et la fédération lait (07 OPA). En 2021, au total 16 PMEA ont été dotés en kit (petit
matériel et des équipements) pour une valeur de 378,8 millions FCFA.
Aussi, au sortir du processus d’identification, de présélection et de sélection, seize (16)
PMEA/PMIA ont été appuyées pour renforcer leur résilience face à la pandémie à coronavirus.
Cinq (05) ont bénéficié d’appui orienté vers des investissements durables et onze (11) sur le fonds
de roulement. Le montant global de la subvention COVID-19 mise en place est de trois cent
soixante-dix-sept millions cent quatre-vingt-onze mille neuf-cent quarante un franc CFA
(377 191 941) FCFA. Ces PMEA sont dans des partenariats productifs ou déjà dans le processus
de nouer un partenariat. Elles sont sur les filières Mangue, production de semences améliorée,
aviculture, gomme arabique, céréales sèches, sésame et maraîchage.
Les présents termes de référence ont pour objet le recrutement d’un consultant pour la réalisation
de deux études annuelles pour évaluer les effets résultants des appuis et services du projet. Les
deux études à mener (2022 et 2023, respectivement) s’inscrivent dans une dynamique participative
de suivi des résultats à moyen terme du projet.
II. OBJECTIFS DE L’ETUDE

2.1 Objectif général

L’objectif général des deux études est d’évaluer annuellement à partir de la troisième année de
mise en œuvre les effets induits par les services fournis par le projet INCLUSIF à travers les ONG
de capacitation socioéconomiques et les services financiers décentralisés SFD) partenaires, les
ONG et Bureaux d’Etudes de la composante B. Les études concernées vont se réaliser en deux
(02) étapes. A cet effet, la première étude, qui sera réalisée au cours du premier quadrimestre
2023, elle va porter sur les générations 1 et 2 de groupes démunis (GD), les 13 OP bénéficiaires
de la contractualisation en 2020 dans le cadre du plan intérimaire, les 108 OPA bénéficiaires des
appuis du projet dans le cadre du plan d’urgence COVID 19 en 2020, les 45 OP bénéficiaires de
la contractualisation simple et les 18 OPA et 03 PMEA bénéficiaires des subventions 4P dans
trois (03) partenariats (couples) en 2021 et les seize (16) PMEA/PMIA dans le cadre du
renforcement de leur résilience face à la pandémie à coronavirus en 2021 dans les cinq (05)
régions d’interventions (Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti) du Projet INCLUSIF.
Quant à la deuxième étude (prévue pour le dernier quadrimestre de 2023), elle portera sur les
générations 1, 2 et 3 des groupes démunis (GD) bénéficiaires, les 13 OP bénéficiaires de la
contractualisation en 2020 dans le cadre du plan intérimaire, les 108 OPA bénéficiaires des appuis
du projet du plan d’urgence COVID 19 en 2020, les 45 OP bénéficiaires de la contractualisation
simple et les 18 OPA et 03 PMEA bénéficiaires des subventions 4P dans trois (03) partenariats
(couples) en 2021 et les seize (16) PMEA/PMIA dans le cadre du renforcement de leur résilience
face à la pandémie à coronavirus en 2021 et les 29 OP bénéficiaires des partenariats de la
contractualisation simple et 113 OPA et 17 PMEA bénéficiaires des subventions 4P dans dix-sept
partenariats (couples) en 2022.dans les cinq (05) régions d’interventions (Kayes, Koulikoro,
Sikasso, Ségou et Mopti) du Projet INCLUSIF.

2.2 Objectifs spécifiques

Chacune des deux évaluations poursuivent les objectifs spécifiques suivants :


• Calculer les valeurs atteintes des indicateurs d’effets du cadre logique du programme ;
• Evaluer les activités que les membres des Groupes Démunis (GDs) appuyés par le projet
INCLUSIF ont mené avec les crédits reçus et les effets de ces activités sur leur niveau de
production, de vente et de revenus (collectifs et individuels) ;
• Evaluer les effets des services d’épargne sur les membres des GDs appuyés par
INCLUSIF ;
• Evaluer les effets des contrats simples et 4P facilités par INCLUSIF sur le niveau de
production, de vente et de revenus des OPs et de leurs membres et sur les PMEA pour les
4P ;
• Evaluer les effets engendrés par la distribution 3 000 tonnes d’engrais aux 100 OPs
bénéficiaires d’INCLUSIF sur le niveau de production, de vente et de revenus des OPs et
de leurs membres ;
• Evaluer les effets des appuis apportés par le projet INCLUSIF aux 16 PMEA/PMIA dans le
cadre du plan d’urgence COVID 19 sur leur niveau de vente, de revenus et de résilience
face aux conséquences de la pandémie ;
• Evaluer les effets des formations sur le fonctionnement des GDs, OPs et PMEA (qualité de
la gestion etc.) ;
• Evaluer les effets des formations sur les membres individuels des GDs et OPs (formations
sur la nutrition, le changement climatique, l’alphabétisation, etc.) ;
• Evaluer l’évolution du volume de l’épargne mobilisé auprès des petits déposant dans le
portefeuille des SFD partenaires ;
• Evaluer l’évolution du volume de crédits octroyés aux petits producteurs dans le portefeuille
des SFD partenaires ;
• Evaluer la satisfaction des bénéficiaires et utilisation des produits et services financiers
facilités par le projet et leur avis sur ce qui pourrait être améliorer ;
• Evaluer les effets des crédits octroyés en termes d’augmentation du revenu des
bénéficiaires en valeur monétaire ;
• Evaluer les effets des crédits octroyés en termes d’emplois créés ;
• Evaluer l’augmentation du Revenu mensuel tiré des activités issues du financement obtenu
par les bénéficiaires.

2.3. Portée et questions d’études


2.3.1 Portée
La présente étude couvrira les cinq régions (Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti)
d’intervention du Projet et touchera les différents bénéficiaires du projet (Groupes démunis
bénéficiaires de l’accompagnement technique et financier à l’insertion, les petits producteurs à
travers leurs organisations, coopératives ou entités faitières, appuyés dans le cadre du partenariat
avec le secteur privé, les petites et moyennes entreprises et industries agricoles, les
interprofessions ayant bénéficié de l’appui du projet dans le cadre du plan d’urgence COVID 19,
SFD)

Cette évaluation permettra au Projet, partenaires financiers FIDA, Danemark et Canada,


Gouvernement, aux partenaires de mise en œuvre, aux bénéficiaires cibles, aux autorités locales,
de disposer des informations sur la pertinence du projet, son efficacité, son efficience, la manière
dont le projet est mis en œuvre (durabilité/appropriation), l’impact sur les bénéficiaires.

La couverture géographique est l’ensemble des cinq régions d’intervention du Projet.

2.3.2 Questions de l’étude


Les questions porteront sur les aspects suivants sans être exhaustive :

➢ Groupes démunis et leurs membres accompagnés :

Quelles sont les changements induits (positifs ou négatifs) en termes de :

1. Accès aux services financiers :


• Accès aux crédits ;
• Accès aux nouveaux produits financiers (leasing, warrantage) ;
• Accès à autres produits et services financiers (assurances, transfert, paiements
mobiles, etc.) ;
• Taux d’épargne (désagrégé : á la caisse/dans le GD/ailleurs)
• Stabilité des épargnes (% des dépôts stables).

2. Activités économiques :
• Chiffres d’affaires et bénéfices générés
• Diversification des activités économiques

3. Ménages :
• Revenu du ménage
• Sécurité alimentaire
• Éducation des enfants
• Biens du ménage

4. Satisfaction avec les produits financiers reçus :


• Satisfaction avec les conditions financières (critères d’accès : période ou
durée de crédit et échéances ou modalités de remboursement ; montant des
crédits et de la garantie) ;
• Satisfaction avec l’approche adopté par le GD (conditions d’accès au GD ;
règles pour la redistribution du crédit/la priorisation de l’accès au crédit à
l’intérieur du groupement ; gestion de l’épargne à l’intérieur du groupement) ;
• Satisfaction des formations (Educations financière, climatique et
environnementale, genre et nutrition) avec les ONG.

➢ Organisations de productions et leurs membres


1. Partenariat public-privé-producteur
• Le type de partenariat, avantages et inconvénients ;
2. Accès aux services financiers :
• Accès au crédit
• Taux d’épargne (désagrégé : á la caisse/dans le GD/ailleurs)

3. Activités économiques :
• Chiffres d’affaires et bénéfices générés,
• Accès aux marchés rémunérateurs,
• Réduction des charges et participation à la répartition des bénéfices.

4. Ménages :
• Revenu du ménage
• Sécurité alimentaire
• Éducation des enfants
• Biens du ménage

5. Accès aux facteurs de production : par exemples aux intrants (équipements, semences,
engrais, etc.) ;
6. Accès aux intrants et services rattachés,
7. Accès aux informations et technologies,
8. Accès aux infrastructures et équipements collectifs,
9. Revus générés,
10. Emplois crées,

11. Satisfaction avec les produits financiers reçus :


• Satisfaction avec les conditions financières (critères d’accès : période ou
durée de crédit et échéances ou modalités de remboursement ; montant des
crédits et de la garantie) ;
• Satisfaction avec l’approche adopté par l’OP (conditions d’accès à l’OP ;
règles pour la redistribution du crédit/la priorisation de l’accès au crédit à
l’intérieur du groupement ; gestion de l’épargne à l’intérieur du groupement) ;
• Satisfaction des formations (Gestion, Gouvernance, etc.) ;
12. Durabilité environnementale et la résilience au changement climatique ;

➢ PMEA
• Accès aux matières premières de qualités et de quantités,
• Organisation des circuits d’approvisionnement,
• Amélioration du chiffre d’affaires,
• Accès aux services financiers adaptés à leurs besoins,
• Impact du projet sur leur facilitation d’accès aux financements adaptés,
• Facilitation d’accès aux infrastructures et équipements pour la transformation des
produits locaux,
• Amélioration des relations d’affaires entre producteurs et PMEA d’une part et entre
PMEA et marché ciblé, d’autre part
• Information sur les contrats de partenariats ;
• Emplois crées ;
• Impact des partenariats (inclusion financière, accompagnement des ONG/BE) ;

➢ SFD
• Taille de la clientèle ;
• Encours de crédit ;
• Encours d’épargne ;
• Evolution de la clientèle bénéficiaire du Projet INCLUSIF ;
• Epargne mobilisée auprès des bénéficiaires du Projet Inclusif ;
• Crédits octroyés aux bénéficiaires du Projet Inclusif ;
• Taux de remboursement des crédits octroyés aux bénéficiaires du projet Inclusif ;
• Portefeuille à risque ≥30
• Autonomie opérationnelle

III. METHODOLOGIE
Ces évaluations d’effets utiliseront les méthodes et les techniques correspondant aux besoins
spécifiques d'information, aux questions énoncées dans les TdR, à la disponibilité des
ressources et aux priorités des acteurs.
Dans tous les cas, les consultants se doivent d'analyser toutes les sources d'information
pertinentes, et réaliser des entretiens et des enquêtes ou d'utiliser tout autre outil quantitatif et/ou
qualitatif qui s'avérerait utile pour recueillir des données pertinentes pour l'évaluation. L'équipe
d'évaluation fera en sorte que les voix, les opinions et les informations données par les
bénéficiaires directs et indirects des deux sexes soient pris en compte.
Une méthodologie plus détaillée ainsi qu’un plan de travail spécifique, y compris une matrice de
conception par question principale d’évaluation, seront présentés par l'équipe d'évaluation.

IV. LIVRABLES ATTENDUS

Les produits attendus de la présente consultation sont les suivants :


1. Un document de cadrage général et de compréhension de la mission. Ce document
comprendra entre autres :
• La compréhension de la mission
• La description d’une méthodologie permettant d’atteindre les objectifs fixés
• La constitution des échantillons détaillés avec stratification
• Les outils de collecte (questionnaires, guide d’entretien, etc.), le planning détaillé des
activités et le calendrier des interventions des experts et des personnels d’appuis avec
les produits attendus pour chaque étape ; le dispositif de contrôle de qualité et le
logiciel de traitement des données.
2. Un rapport provisoire en deux (02) exemplaires plus la version électronique à la Direction
de Coordination du projet INCLUSIF (DCI). Le rapport devra contenir tous les éléments
indiqués dans les présents Termes de Référence (TdR) ;
3. Un rapport définitif en trois (03) exemplaires et une version électronique, au plus tard cinq
jours (05) après la réception des commentaires sur le rapport provisoire. Il intégrera les
observations, remarques et commentaires formulés sur le rapport provisoire de l’étude.
4. La base de données de l’étude et le code du traitement (Version SPSS).

La langue de rédaction des rapports est le français.

V. PROFIL DU CONSULTANT

La mission sera conduite par une équipe de consultants comportant au moins :


o Un chef de mission, agroéconomiste ou Statisticien, ayant des expériences prouvées
d’au moins 5 ans dans la conduite des évaluations quantitatives et qualitatives dans le
secteur du développement rural et possédant une expérience solide en analyse sociale
du genre ;
o Un spécialiste en microfinance, ayant des expériences avérées dans l’analyse de
l’accès des clients aux produits et services financiers en milieu rural.
VI. DUREE ET FINANCEMENT

Chacune de ces deux missions durera au maximum 60 jours calendaires à compter de la date de
signature du contrat. L’équipe proposera un plan de travail qui inclura les étapes clés de la mission.
Le financement de cette activité est assuré par le projet INCLUSIF sur financement FIDA.

VII. DOSSIER DE SOUMISSION


Le soumissionnaire présentera une offre technique et une offre financière.
L’offre technique comprendra :
- La compréhension de la mission
- Une proposition de méthodologie qui sera finalisée au démarrage de l’étude
- Une présentation du bureau d’études
- Les CV des membres de l’équipe de réalisation de l’étude
- La Proposition technique ne doit comporter aucune information financière.
La Proposition financière doit être établie en utilisant les Formulaires type. Elle énumère tous les
coûts afférents à la mission, y compris (a) la rémunération du personnel (présent sur le terrain ou
au siège), et (b) les frais remboursables énumérés dans les Données particulières. Si besoin est,
ces coûts peuvent être ventilés par activité. Les coûts de toutes les activités et intrants décrits dans
la Proposition technique doivent apparaître séparément. Il est supposé que les activités et intrants
décrits dans la Proposition technique pour lesquels aucun coût n’est mentionné sont inclus dans
le coût des autres activités et intrants.

VIII. CONDITIONS DU CONTRAT


Le cabinet de conseil sera responsable devant le coordinateur du programme et travaillera en
étroite collaboration avec le responsable de la planification, du suivi et de l'évaluation du
programme, en collaboration avec les partenaires de mise en œuvre, les autres membres du
personnel du programme, les principaux groupes de parties prenantes pour permettre un
processus d'apprentissage et une prise de décision inclusive et pour maximiser la transparence et
la responsabilité. L'équipe de projet sera chargée de fournir la documentation de base clé au
cabinet de conseil (conventions de financement, rapports de démarrage, rapports de supervision,
etc.) ainsi que des lettres d'introduction et des équipes de liaison si nécessaire.

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