Utilisation de La Methode Himo Pour La Reparation Des Pathologies Des Couches de Roulement Des Chausees Bitumees A L'aide Des Enduits Superficiels

UTILISATION DE LA METHODE HIMO POUR LA REPARATION DES
PATHOLOGIES DES COUCHES DE ROULEMENT DES CHAUSEES BITUMEES A

L’AIDE DES ENDUITS SUPERFICIELS
LISTES DES ABREVIATIONS

N° ABRÉVIATION SIGNIFICATION
1 AFD Agence Française de Développement
2 BAD Banque Africaine de Développement
3 BADEA Banque Arabe pour le Développement Economique en
Afrique
4 BIT Bureau International du Travail
5 BDEAC Banque de Développement des Etats d'Afrique Centrale
6 BM Banque Mondiale
7 C2D fonds du 2ème Contrat de Désendettement et de
Développement
8 FAD Fond Africain de Développement
9 FDE France Distribution Express
10 FKDE Fonds Koweitien de Développement Economique
11 FKDEA Fonds Koweitien de Développement Economique Arabe
12 OPEP Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole
13 HIMO Haute Intensité de Main d'Œuvre
14 HIEQ Haute Intensité d'Equipment
15 JICA Agence Japonaise de Coopération Internationale
16 LCPC Laboratoire Centrale des Ponts et Chaussées
17 MINEPAT Ministère de l'Economie et de la Planification de
l'Aménagement du Territoire
18 PNDP Programmé Nationale de Développement Participatif
19 PNUD Programme des Nations Unies pour le Développement
20 PRODAT Programme d'Aménagement du Territoire
21 OIT Organisation International du Travail
22 ONU Organisation des Nations Unies
23 SETRA Service d'Etude Technique des Routes et Autoroutes
1
I. REVUE DE LA LITTERATURE
I.1 DEFINITION ET OBJECTIFS DES HIMO
Le terme HIMO est une abréviation de « haute intensité de main d'œuvre ». Selon le BIT, il
désigne les méthodes qui combinent des équipements légers avec de la main d'œuvre dans un
mélange optimal afin d'assurer la qualité et minimiser les coûts lors de la création ou de la
réhabilitation des infrastructures (Tajgman et al, 2000).
Les travaux HIMO sont des transferts sociaux. A ce titre ils sont non contributifs, ciblés au
profit des foyers pauvres et vulnérables. La principale caractéristique de ce transfert repose
sur la conditionnalité imposée aux bénéficiaires qui doivent préalablement à la perception du
transfert (salaire), travailler.
Depuis les années 1970, le BIT utilise les HIMO pour lutter contre le chômage et le sous-
emploi particulièrement en Afrique.
Selon Grosh et al (2008), ce transfert social est particulièrement indiqué pour les pays qui
sortent d'une crise économique aiguë. Cette technique est également conseillée pour accélérer
la reconstruction d'un pays dévasté par une catastrophe naturelle à l'instar du Tsunami.
Les techniques HIMO s'opposent aux méthodes à haute intensité d'équipement (HIEQ). Les
HIEQ désignent les méthodes où l'essentiel des travaux sont réalisés avec un équipement
lourd et l'appui d'une main d'œuvre majoritairement qualifiée et très limitée.
La Banque Mondiale (BM) recommande particulièrement l'utilisation des techniques HIMO
aux pays à faibles revenus et dont le salaire minimum journalier est de 4 Dollars USA
I.2 Le Cameroun et L’HIMO
Le Cameroun regorge un fort potentiel humain, d’après le rapport de l'Organisation

internationale du travail (OIT) de 2010, plus de 90% des emplois sont dans le secteur
informel. La première rencontre des experts HIMO Africain de l’Afrique centrale c’est tenu
en novembre 2012 au Cameroun ; Elle visser à :
 Examiner la possibilité de création d’une structure de formation sous régionale HIMO
 Faire le bilan des actions et stratégies des gouvernements pour promouvoir les
approches HIMO
 A sensibiliser les potentiels participants
 A préparer la documentation nécessaire à la tenue du 15iéme séminaire régional
L’approche Haute intensité de main d'œuvre (HIMO) est au centre du XVe séminaire régional
HIMO organisé à Yaoundé, capitale du Cameroun, du 24 au 28 février 2014. Placé sous le
thème : « Les approches HIMO dans les travaux d'infrastructures : des politiques à l'action en
vue de la création d’emplois ». L’approche HIMO libère le gouvernement d'un certain nombre
de tâches (travaux de nettoyage, de décapage, de la pose des pavés, de l'aménagement des
voiries, du revêtement de la chaussée et des trottoirs, l'assainissement, entretien routier...) et
2
lui permet de se consacrer à des tâches plus importantes. Le Cameroun adopte la stratégie
HIMO en 2017.
De nombreux financement dans le cadre de l’approche HIMO tel que le programme national
de développement participatif PNDP, financé par l’AFD et mis en œuvre par le MINEPAT,
entre dans sa troisième phase (en 2020) avec la signature d’une convention AFD-MINEPAT
dotant le programme d’une nouvelle subvention de 9,6 milliards de FCFA (14,7 Millions €).
Grâce à ce financement de l’AFD, la création de nouvelles infrastructures avec le recours à la
main d’œuvre locale s’étendra à tout l’Extrême-Nord du Cameroun. La nouvelle phase du
PNDP permettra le recrutement et l’insertion professionnelle de 6000 jeunes. va permettre
d’étendre l’approche HIMO à l’ensemble de la région de l’Extrême-Nord. Elle permettra la
réalisation des activités suivantes en faveur des jeunes âgés entre 18 et 35 ans :
- 30 projets d’investissement communaux selon l’approche HIMO, avec l’objectif
d’améliorer les infrastructures de transport et d’approvisionnement en eau pour les communes
concernées ;
- le recrutement, la formation et l’insertion professionnelle de 6000 jeunes ;
- le renforcement des capacités des bénéficiaires (entreprises, collectivités locales, services
déconcentrés) sur l’approche HIMO.
Ces interventions s’inscrivent dans la continuité des nouvelles orientations stratégiques du
gouvernement camerounais, définies dans le document de stratégie pour la croissance et
l’emploi (Horizon 2020 – 2030) et le programme d’aménagement du territoire (PRODAT)
Par le passé, deux projets similaires de l’AFD ont déjà permis de soutenir les activités à haute
intensité de main d’œuvre au Cameroun :
- un premier projet pilote de 3,3 Mds de FCFA (5M€) en 2015, sur les fonds du 2ème Contrat
de Désendettement et de Développement (C2D) ;
- un deuxième projet de 6,6 Mds de F CFA (10 M €) du Fonds Fiduciaire d’Urgence (FFU)
de l’Union européenne, délégué à l’AFD et mis en œuvre par le PNDP en 2016.
Ces deux premiers financements ont permis de réaliser des microprojets d’infrastructures, tout
en assurant un accompagnement à l’insertion socio-professionnelle des jeunes bénéficiaires.
Au total, 31 communes de l’Extrême-Nord ont été appuyées dans les secteurs de l’eau, des
transports et du secteur agropastoral. Au total, plus de 4 500 jeunes, dont 1 350 femmes, ont
été recrutés sur les chantiers HIMO. Plus de 400 millions FCFA ont été épargnés par les
ouvriers, en partenariat avec un établissement de microfinance, leur permettant de constituer
un capital pour le démarrage d’activités génératrices de revenus. Au moins 100 km
d’infrastructures routières ont été réalisées et 15.000 m3 aménagés pour optimiser le stockage
d’eau agropastorale.
En effet, au cours des sept dernières années, le gouvernement camerounais a injecté une
enveloppe globale de 9 milliards de FCFA dans 38 communes du pays, pour la réalisation de
projets suivant l’approche HIMO.
3
Grâce à ces projets, confient les responsables du ministère de l’Économie, 6200 emplois ont
été créés dans ces collectivités territoriales, avec environ 3 milliards de FCFA distribués aux
populations au titre des salaires.
Face aux retombées positives de cette phase pilote, le gouvernement veut faire de l’approche
HIMO un instrument majeur dans le développement des collectivités territoriales
décentralisées, au moment où le pays accélère le processus de décentralisation.
Pour rappel, explique Médard Kouatchou, responsable de l’unité HIMO au ministère de
l’Économie, la particularité des projets HIMO réside dans ce que 70 à 80% du budget du
projet reste dans la localité qui accueille ledit projet. Ceci dans la mesure où l’approche
HIMO exige l’utilisation de la matière première et de la main-d’œuvre locale ( INVESTIR
AU CAMEROUN-02 juillet 2020-« 9 Milliards de FCFA injectés dans 38 communes
camerounaises grâce à des projets HIMO avec 6200 emplois à la clés »)
Bailleurs de fonds Nom du projet Date d’exécution

PNDP, AFD PROJET MINKA 04-09 NOV 2020
PNDP, PNUD, AFD Les projet prodat
PNDP, PNUD, AFD 23 projets dans 18 Nov. 2020
communes de la région de
l’extrême nord dans les
secteurs du bâtiment
hydraulique et ouvrage d’art
JICA, BDEAC, FAD, BAD Route Batchenga-Ntui : Mars 2015
pont sur la Sanaga
BAD, FAD, BIDEAC, Route Olamba kribi
Gouvernement camerounais
Réhabilitation de la route Dès 2016
nationale N°1 tronçon
MAGADA-MAROUA
Réhabilitions de la route
Yaoundé-Bafoussam-
Babadjou
Aménagement de la route
Grand Zambi-Kribi
Aménagement de la route
4
Maroua-Bogo-Pouss
FAD Aménagement de la route
Numba-Bachuo
Corridor Bamenda-Manfé Septembre 2013
Ekok-Enugu
FAD, FED Aménagement de la route
Garoua boulai-Ngaoundéré
BADEA , FKDEA Construction de la route 2012
Ayos-Bonis
BADEA, FKDE, Fonds OPEP Construction de la route
Yaoundé-pont d’Olama
I.3 QUELQUES PROJET EXECUTER EN UTILISANT L’HIMO
II. ENDUIT SUPERFICIEL DES COUCHES DE ROULEMENTS
Dans le domaine routier.et la couche de roulement est la couche superficielle de la structure

de chaussée où s’exerce les agressions conjuguées du climat et du trafic. De ce fait elle doit
assurer à l’automobiliste un bon niveau de service, du point de vue des caractéristiques
suivantes :
 Uni ; ensemble des dénivellations d’une chaussée susceptible de modifier le
mouvement des véhicules
 Adhérence ;
 Bruit de roulement ;
 Fréquence des interventions d’entretien, particulièrement pénalisantes en zone urbaine
ou périurbaines.
II.1 Les différents types de couche de roulement
Il existe un très grand nombre de types de produits utilisés en couche de roulement. Il peuvent
être classés suivant quatre familles :
5
 les bétons bitumineux ;

 les enduits superficiels ;
 les enrobés coulés à froid ;
 les revêtements en béton de ciment.
Leurs caractéristiques sont décrites dans les modules des produits bitumineux et du béton.
Ils peuvent être classer suivant deux types :
 Les revêtements épais (bétons bitumineux, dalles béton...) d'une épaisseur ≥ 50 mm,
 Les revêtements minces (bétons bitumineux minces et très minces, enduits
superficiels, enrobés coulé à froid...) d'une épaisseur ≤ 50 mm
II..2 Contrôle de la qualité
II.2.1 uni des couches de roulement

II.2.1.1 Caractérisation
L'uni est une notion servant à la description des défauts géométriques du profil de la chaussée
susceptibles de compromettre la sécurité et le confort de l'usager. On considère en général de
façon séparée, l'uni longitudinal et l'uni transversal.
L'uni longitudinal obtenu sur la couche de surface est fonction :
 de l'uni de la couche sur laquelle elle est réalisée,
 de la technique utilisée,
 de la méthode et de la qualité de la mise en œuvre.
L'évolution de l'uni longitudinal et de l'uni transversal résulte de la déformation du sol support
(voire du corps de chaussée dans certains cas) et de l'orniérage de la couche de surface.
La couche de liaison se justifie tout particulièrement pour les couche de roulement minces et
dans des zones sensibles à l'orniérage de par la sévérité des sollicitations.
II.2.1.2 Essais
En France, l'uni longitudinal est relevé au moyen de l'analyseur de profil en long, APL (norme
NF P 98-218-3 et 4) et est apprécié par un index ou en terme de notes d'uni par gamme de
longueurs d'onde. (Vectra)
Les déformations transversales peuvent être relevées avec diverses méthodes (NF P 98-
219-1, 2 et 3) telles que les transversoprofilomètres à laser ou à ultrason.
(Vectra) Système TUS : règle de 2.50 m d'envergure, supportant 13 capteurs à
ultrasons espacés de 20 cm qui mesurent simultanément les distances Règle-Chaussée.
6
II.2.2 Adhérence des couches de roulement

L'adhérence des véhicules dépend de la texture de surface de la couche de roulement.
II.2.2.2 Essais
L'adhérence peut être appréciée par des mesures directes de coefficient de frottement par :
 l'essai au pendule SRT correspondant à un frottement à basse vitesse,
On mesure la hauteur de remontée du pendule ce qui traduit l'énergie gardée après frottement
et qui permet d'en déduire le coefficient de frottement.
 l'essai à la remorque de glissance LPC donnant un coefficient de frottement

longitudinal, CFL, à basse, moyenne et haute vitesse (NF P 98-220-2), (Vectra)
La roue de mesure, placée au centre de la remorque, est lestée et tractée à vitesse constante
(jusqu'à 140 km/h), et est freinée suivant un taux de glissement choisi (0% à 100%).
7
 l'essai à l'appareil SCRIM donnant un coefficient de frottement transversal, CFT (NF

P 98- 220-3). (Vectra)
L'axe de la roue de mesure est équipé d'un système de capteur de forces permettant
l'évaluation de la réaction transversale pneu – chaussée « N », déduite de la mesure de l'effort
encaissé par le moyeu de la roue de mesure et la charge verticale « P » supposée constante
imposée au sol par l'intermédiaire de la roue de mesure.
II.2.3 Texture du revêtement

La texture d'un revêtement décrit les irrégularités de la surface. Ces irrégularités se traduisent
par des longueurs d'ondes :
 Longueur d'onde
 Profil
On peut distinguer plusieurs types d'irrégularité et donc de textures :
8
 la macro-texture (aspérités de longueur d'onde comprise entre 0,5 et 50 mm), liée à la

dimension maximale des granulats et à la composition granulométrique, ainsi qu'à la
mise en œuvre. La macro-texture joue sur la capacité d'évacuation de l'eau à l'interface
pneumatique - chaussée et sur le développement des forces de frottement à ce contact ;
 la micro-texture (aspérités de longueur d'onde inférieure à 0,5 mm) liée à la nature
pétrographique et au mode d'élaboration des gravillons. La micro-texture permet au
pneumatique de rompre le film d'eau résiduel jusqu'à l'obtention d'un contact sec ; elle
participe aussi à l'augmentation du frottement pneumatique-chaussée.
II.2.3.2 Essais
 La macro-texture est mesurée :
par l'essai à la tache de sable (NF P 98-216-1) dont le résultat est une profondeur moyenne de
texture appelée, hauteur au sable vraie, HSV ; L'essai de la tache de sable consiste à étendre
uniformément un volume fixe de sable normalisé sur la surface à évaluer, formant ainsi une
tache de sable. La rugosité des surfaces est classée selon l'indice de rugosité de surface (SRI),
qui est obtenu en évaluant le diamètre moyen couvert par le sable. Plus le SRI est élevé, plus
la rugosité de surface est faible.
avec des appareils optiques sans contact tels que le Minitexturemeter ou le Rugolaser (NF P
98-216-2). (Vectra)
Le rayon frappe la surface du sol et se réfléchit par l'intermédiaire d'une optique emisphérique
de focalisation sur un potentiomètre optique. La position sur le potentiomètre est directement
liée à la hauteur de réflexion du faisceau laser.
Les mesures profilométriques sont analysées en terme de profondeur moyenne de texture ou
de moyenne quadratique des écarts d'altitude du profil.
9
RemarqueMicro-texture
La micro-texture n'est pas mesurée directement. Elle est caractérisée par l'intermédiaire des
valeurs de coefficient de frottement mentionnées plus haut.
II.2.4 Drainabilité des couches de roulement
Par sa nature, la couche de roulement peut favoriser l'évacuation des eaux de ruissellement
soit superficiellement, soit par drainage à l'intérieur même de la couche de roulement
(moyennant l'adoption de dispositions adéquates pour évacuer l'eau à la base de la couche).
Cette drainabilité diminue les projections d'eau à l'arrière des véhicules en mouvement, tandis
que la capacité de drainage réduit la rétention d'eau par les défauts géométriques de la
chaussée.
II.2.4.2 Essais
La capacité d'écoulement superficiel est appréciée au moyen du Drainoroute (NF P 98-217-1),
ou indirectement par la mesure de la macro-texture ou par celle du CFL à grande vitesse.
On mesure le débit de fuite, à la surface de contact patin - chaussée, de l'eau à basse pression
provenant d'un réservoir ouvert à niveau constant
Lorsque la couche de roulement est conçue en matériaux drainants, les propriétés
hydrauliques sont estimées par :
la détermination du pourcentage de vides communicants (NF P 98-254-2),
la vitesse de percolation (NF P 98-254-3) avec l'essai au drainomètre de chantier.
II.2.5 Intégrité de la couche de roulement

Maintien de l'intégrité de la structure
10
Si ce rôle n'est pas assuré par une autre couche, la couche de roulement doit protéger la
structure des entrées d'eaux, des sels de déverglaçage et des divers polluants répandus en
surface.
La fonction d'étanchéité peut être assurée sur toute l'épaisseur de la couche de roulement ou à
l'interface avec la couche inférieure. La couche de liaison peut également assurer ou
compléter l'étanchéité, lorsque la couche de roulement est drainante ou imparfaitement
étanche (certains BBTM par exemple).
II.2.5.2 Essais
Le contrôle des capacités d'une couche de surface à conserver son intégrité peut être fait par :
 la tenue à l'omiérage (NF P 98-253-1 ),
 la tenue à l'eau (ou à d'autres fluides) exprimée par le rapport r/R de l'essai Duriez (NF
P 98- 251 -1) pour éviter le phénomène de plumage et la formation de nids de poule.
II.2.6 Propriétés acoustiques des couches de roulement

La réduction de l'émission de bruit au contact pneumatique - chaussée et l'absorption des
bruits liés ou trafic routier sont favorisées par :
 une macro-texture en creux,
 une surface ouverte,
 un matériau poreux.
Ces caractéristiques expliquent les propriétés acoustiques favorables des enrobés et des bétons
de ciment drainants, par rapport aux procédés traditionnels.
II.2.6.2 Essais
L'essai servant à caractériser les propriétés acoustiques de la couche de surface est la mesure
du bruit au passage (S 31-119).
Mesure en un point du niveau sonore maximum à 7,50 m du passage de véhicules du trafic ;
11
Analyse statistique : LAmax= f(V) donne un niveau représentatif du revêtement à une vitesse
de référence.
II-3 Définition Rôle de l’enduit superficiel
L'enduit superficiel d'usure est une couche de roulement réalisée en place et constituée de

couches de liant hydrocarboné et de granulats répandues successivement
L'enduit correctement réalisé assure une bonne imperméabilité superficielle, évite la

pénétration de l'eau de ruissellement dans les assises de chaussées et leur décohésion et
permet, s'il est réalisé à temps, d'assurer un entretien correct sur une grande partie du réseau
routier.
Il apporte une solution très satisfaisante aux problèmes de glissance, car sa rugosité
géométrique, dans son jeune âge surtout, est exceptionnelle, comparée aux autres types de
revêtements.
II.4 Structure de l’enduit superficiel
La structure d'un enduit superficiel d'usure est définie par le nombre et l'arrangement des
couches de liant et de granulats
Structure 1re couche 2e couche 3e couche 4e couche 5e couche
Monocouche simple
L G
gravillonnage (MSG)
Monocouche double
L G g
gravillonnage (MDG)
Bicouche (BIC) L G L g
Bicouche inversé L g L G
Pré-gravillonné G L g
12
Monocouche pré- G L g (L) (g)

gravillonné
L : liant
G : granulat de classe granulaire supérieure
g : granulat de classe granulaire inférieure
La technique des enduits n'est simple qu'en apparence, car de nombreux paramètres
interviennent. Elle a subi d'importantes améliorations au niveau des constituants (liants et
granulats), des matériels (répandeuses, gravillonneurs, compacteurs) et des formulations.
II.5 Les liants pour enduits
On fera ici une distinction de trois liants : des liants chauds classiques, les émulsions, les
liants modifiés.
II.5.1 Les liants chauds classiques
 Les bitumes fluidifiés : ils sont fabriqués à partir de bitume avec ajout de solvant léger
type Kérosène. Ces liants ont une adhésivité médiocre qui nécessite un dopage.
 Les bitumes fluxés : Ils sont fabriqués à partir de bitume avec ajout d'huile provenant
de la distillation du goudron de houille ou de pétrole. L'adhésivité est meilleure mais
un dopage dans la masse est recommandé.
 Les bitumes goudrons : Ils sont fabriqués à partir de bitume avec ajout de goudron
(60/40) qui améliore l'adhésivité.
II.5.2 Les émulsions
Les émulsions de bitume sont constituées par de fines gouttelettes de bitume (quelques
microns de diamètre) dispersées mécaniquement dans de l'eau savonneuse contenant un
tensio-actif en phase aqueuse acidifiée (acide). L'adhésivité est favorisée par le bon mouillage
du gravillon que doit procurer l'émulsion. Les émulsions peuvent être utilisées sur un support
légèrement humide.
II.5.3 Les liants modifiés
Plus récents sur le marché, ils présentent de grandes qualités de cohésion, d'adhésivité,
d'élasticité et de tenue aux températures extrêmes. Pour leur emploi, il est conseillé de
consulter les avis techniques (SETRA - L.C.P.C.).
II.5.4 Choix du liant suivant trafic et saison d'emploi
Les liants pour enduits sont caractérisés entre autres par leur viscosité. La viscosité du liant
doit tenir compte de la période de mise en œuvre et du trafic :
 plus le trafic sera important,
 plus la température sera élevée,
 plus l'altitude sera basse,
 plus le liant devra être visqueux
13
Quel que soit le liant utilisé, la période estivale est toujours la plus favorable à l'exécution des
enduits.
II.6 Les gravillons
On utilise les classes granulaires d/D suivantes : 2/4 - 4/6,3 - 6,3/10 - 10/14 - 14/20.
Le choix de la catégorie des gravillons se fait en fonction du trafic :
II.6.1 Dosages de référence
Granulats (litres/m2) Liants (kg/m2)

Structure Émulsion à
oct-14 06-oct 04-juin 02-avr Bitume fluxé
69 %
12 1,3 1,85
Monocouche simple
9 1,15 1,4
gravillonnage
7 0,95 1,1
Monocouche double 9 5 1,35 1,9
gravillonnage 7 4 1,1 1,6
11 7 1,050 + 0,950 1,000 + 1,300
Bicouche 11 9 1,050 + 1,150 1,000 + 1,600
9 5 0,950 + 0,850 0,900 + 1,200
8 9 1,62 2.100
Pré-gravillonné
6 8 1,57 2
8 7 1,45 1,75
Monocouche pré-
gravillonné 7 7 1,3 1,45
7 6 1 1,2
Les dosages sont donnés en poids de liants répandu (y compris eau ou fluxant) et non en poids
de bitume pur. Ces dosages de référence correspondent à un trafic T2 et à un support
homogène maigre et sans ressuage. Ils doivent être adaptés à chaque cas à traiter.
Une usure superficielle de la couche de roulement due aux efforts tangentiels ; la formation
d’ornières par fluage des couches liées, sous l’effet des contraintes verticales et des efforts
tangentiels ; une fatigue des couches traitées, provoquée par leur flexion sous l’action des
charges ; une accumulation des déformations permanentes au niveau du support ou des
couches non liées .
14
III. PATHOLOGIE DES COUCHES SUPERFICIELS
On appelle pathologie de la chaussée toutes maladies ou tous phénomènes indispensables qui

se produit après quelque temps de la création d’une route. Ces pathologies se distingues en
trois catégories : les pathologies superficiels, pathologies semi profondes, les pathologies
profondes. Nous nous intéresserons sur les pathologies superficielles en relation avec notre
étude, qui se distinguerons par 4 catégories.
 Les déformations
 Fissures
 Arrachements
 Remontées
III.1 Présentation des pathologies attaquant les couches superficielles
Le tableau ci-dessous présente les pathologies et leurs définitions (Entretien préventif du

réseau national SETRA-LCPC- avril 1979)
CATÉGORIE DÉNOMINATION DÉFINITION

Ornière Déformation transversale de grand rayon
apparaissant sous le passage des roues et
Ornière à grand intéressant l’ensemble du corps de chaussée. Il
rayon concerne généralement d’assez grandes longueurs.
Ornière à petit Déformation transversale de faible rayon

rayon apparaissant dans les traces des roues des
véhicules et intéressant la couche de roulement.
Il concerne généralement d’assez grandes
longueurs
15
Déformation Flache Dépression localisée de la surface de la chaussée,

généralement de forme arrondie.
Affaissement Dépression très prononcée et souvent assez
étendue
se localisant soit en rive, soit en pleine largeur.
Bourrelet Renflement d’enrobés, accompagnant
longitudinal généralement un orniérage ou une autre
déformation de chaussée.
Fissure Fissures fines, parallèles à l'axe de la chaussée
longitudinale de apparaissant le plus souvent dans les traces des
fatigue roues des véhicules.
Faïençage Ensemble de fissures plus ou moins rapprochées
formant un maillage.
Fissure transversale Fissures transversales périodiques, d’espacement

variable (5 à 20 m) intéressant tout ou partie de la
de retrait largeur de la chaussée.
Fissure Fissure Fissure rectiligne apparaissant en rive au niveau
longitudinale de
d'épaulement la jonction de l'épaulement (ou de l'élargissement)
avec l'ancienne chaussée.

Raccordement Fissure rectiligne à bord franc, apparaissant au
défectueux raccordement de deux bandes d'enrobés (fissure
de deux bandes longitudinale) ou à une reprise de bande d'enrobés
d'enrobés (fissure transversale).
Nid de poule Cavité à la surface de la chaussée, due à des

départs
de matériaux.
Désenrobage Départ du mastic (liant + fines) autour des
granulats
Arrangement d'une couche de roulement.
Pelade Arrachement de la couche de roulement par
plaques
Arrachement des gravillons à la partie supérieure
Plumage d'une couche de roulement. Se rencontre
essentiellement sur les enduits d’usure et parfois
sur les enrobés cloutés.
Glaçage Usure de la couche de roulement par arasement

progressif des gravillons au niveau du mastic
fines-bitume, sans arrachement de ceux-ci.
16
Usure causée par Orniérage progressif créé par une circulation

les importante de véhicules équipés de pneus à
pneus à crampons crampons
Remontées de fines Fines provenant de la couche de base et
remontées de apparaissant
laitance en surface au niveau de défauts de la couche de
roulement (fissures, faïençage, flache, etc.). Ces
remontées peuvent également se présenter sous la
forme d'une boue, appelée laitance, de couleur
verdâtre ou blanche.
Remonté Ressuage Remontée du liant à la surface d'une couche de
roulement (enduit) ou du mortier liant + fines
(enrobés) recouvrant en totalité ou partiellement
les granulats.
Remonté d'eau Remontée de l'eau par capillarité à travers des

points faibles de la couche de roulement.
Les bourrelets transversaux, phénomène pouvant apparaître en période de forte chaleur, mais
encore trop mal connu pour que des règles d'entretien puissent être définies ;
les fissures longitudinales de tassement qui nécessitent généralement une étude géotechnique
approfondie
Tôles ondulées. Ces sont des déformations permanentes ondulatoires, régulières et
perpendiculaires à l’axe de la route
III.2 Causes et évolutions en cas de non entretien
Nous présenterons dans le tableau ci-dessous les différents facteurs entrainant l’apparition des
pathologies présenter ci-dessus. Nous ajouterons les complications si un entretien n’est pas
immediatement effectuer( Entretien préventif du réseau national SETRA-LCPC- avril 1979).
17
CATÉGORI DÉNOMINATION
E CAUSES EVOLUTION
Déformation Ornière Tassement des couches inférieures de la Caractérisée par l'augmentation de la profondeur
ornière à grand chaussée. de l'ornière.
rayon Fatigue de la chaussée. Apparition probable d'autres dégradations de
Défaut de compactage à la construction. structure.
Fluage d'une couche de roulement sur Apparition principalement dans les zones de fortes
compactée ou réalisée avec un bitume trop sollicitations (trafic lourd, lent et canalisé :
Ornière à petit mou. rampes, abords de feux ,etc..) par temps chaud.
rayon Stabilité insuffisante de l'enrobé (mauvaise Accompagné souvent d'un ressuage.
formulation) Il concerne généralement d'assez Formation de bourrelets.
grandes longueurs
Problème d'interface béton bitumineux couche Le plus souvent faïençage évoluant vers le nid de
de base. poule par départ de matériaux.
Flache Perte de cohésion localisée de la couche de Accompagnée parfois de remontées de fines.
base (mauvaise qualité, épaisseur insuffisante).
Défaut de portance du sol.
Sous-dimensionnement localisé. S'accompagne rapidement d'autres dégradations de

Pollution du corps de chaussée. structure
Affaissement Construction localement défectueuse. (bourrelets essentiellement, faiënçage, etc. ).
Tassement des couches inférieures de la En rapport avec celle de l'orniérage ou de

Bourrelet chaussée. l'affaissement correspondant.
longitudinal Fatigue de la chaussée.
Défaut de compactage à la construction.
Défaut localisé de la chaussée (sous-
18
dimensionnement, pollution, etc.)

Fissure Leur longueur varie de quelques décimètres à
Fatigue de la chaussée : structure de la chaussée plusieurs dizaines de mètres.
ou portance du sol support insuffisante Elles évoluent vers le faïençage (par dédoublement
Fissure et épaufrement) ou vers une fissuration en dalot
longitudinale de (cas particulier des
fatigue assises traitées aux liants hydrauliques).
Fatigue excessive de la chaussée, due à un Extension progressive du phénomène en surface

sous-dimensionnement ou à une mauvaise (sauf défauts très localisés).
Faïençage qualité de l'ensemble de la structure ou d'une Dernier stade avant désordres graves
seule des couches de la chaussée.
Retrait des couches traitées aux liants Apparaissent, soit directement en pleine largeur,
hydrauliques soit, dans certains cas, d'abord au droit du passage
des roues sur la voie lente pour s'étendre à la
totalité du profil en travers.
Fissure D'abord fines, ces fissures peuvent se ramifier
transversale avec épaufrement des lèvres ; on aboutit parfois à
de retrait un faïençage.
Le nombre des fissures peut notablement
augmenter dans le temps
19
Rigidité
différente des matériaux constitutifs de Ouverture de la fissure avec dégradations des
l'épaulement et de l'ancienne chaussée. bords.
Fissure Réalisation défectueuse de l'épaulement : Dans le cas où la partie saine du corps de
longitudinale partie saine du corps de l'ancienne chaussée l'ancienne chaussée est séparée de l'épaulement par
d'épaulement insuffisamment dégagée ; une zone de caractéristiques médiocres, la fissure
Compactage insuffisant de l'épaulement. est accompagnée de désordres secondaires à ce
niveau : affaissement, faïençage, nids de poule.
Mauvaise réalisation du joint longitudinal ou du Départ de gravillons au niveau des bords de la
Raccordement joint de fissure.
défectueux reprise de bande (bord de la première bande
de deux bandes trop froid,
d'enrobés compactage insuffisant du joint, défaut de
liaison de l'enrobé chaud à l'enrobé froid
Arrachement Défaut localisé de la couche de surface ou de En général, stade final d'un faïençage ou d'une
base (mauvaise qualité à la fabrication ou à la flache.
mise en œuvre des matériaux).
Défaut de portance (drainage, poche d'argile,
Nid de poule etc.).
Défaut d'interface (structures traitées aux liants
hydrauliques)
Désenrobage Adhésivité liante Processus continu dans le temps (augmentation de

la perméabilité de l'enrobé) avec départ des
Granulat insuffisante. gravillons non tenus
Mise en œuvre par conditions météorologiques
défavorables
Stagnation d'eau sur la chaussé
Epaisseur trop faible de la couche de roulement Augmentation en nombre et en étendue des zones
(pour les enrobés fins, par exemple). pelées
Pelade Mauvais accrochage de la couche de roulement
20
sur la
couche de base (absence de couche
d'accrochage à l'exécution, par exemple).
Plumage Conditions d'exécution défectueuses Processus continu dans le temps.

Sous-dosage ou manque d'adhésivité du liant
(enduits d'usure).
Sollicitations tangentielles trop importantes
(courbes ,etc )
Compactage insuffisant (enrobés cloutés)
Glaçage Granulats trop polissables. Chaussée lisse et brillante : augmentation de

Usure du revêtement la glissance.
Usure causée par Bris de gravillons et enlèvement de ceux-ci et Augmentation de la profondeur des ornières et
les pneus à du liant dans les traces des roues des véhicules. augmentation de la perméabilité de la couche de
crampons roulement au droit de ces ornières
Remonté REMONTÉES DE Perte de cohésion (avec attrition des matériaux) Accentuation des désordres accompagnant ces
FINES d'au moins la partie supérieure de la couche remontées.
REMONTÉES DE traitée, souvent due à un défaut d'interface Formation de nids de poule.
LAITANCE pouvant être aggravé par une couche de
roulement perméable ou d'épaisseur faible.
L'entraînement des fines produites se fait par
l'eau circulant au niveau de l'interface grave
traitée couche de roulement
21
Ressuage Enrobés : En général, apparition dans les traces des roues et

-sur compactage par fortes chaleurs. Formation d'empreintes dans
-bitume trop mou les zones où le liant ou le mortier recouvrent en
-excès de liant totalité les gravillons.
Enduits : Sur enrobés, le phénomène est souvent
-mauvaise formulation accompagné de déformations par fluage
-sections soumises à un fort ensoleillement
(exposition -
rampe).
Remonté d'eau Venue d'eau sous le corps de la chaussée. Destruction progressive de la chaussée sous
Cheminement d'eau dans le corps de la l'action de l'eau.
chaussée sortant dans les zones de faible Désenrobage de l'enrobé
compacité (joint, départ ou fin de bande, etc.).
22
Chacune de ces dégradations est reliée à un ou plusieurs des trois objectifs de l'entretien, à
savoir :
 la conservation en bon état de la structure de chaussée et son adaptation à l'évolution
du trafic
 le maintien de conditions de sécurité et de confort satisfaisantes
 la conservation de l'intégrité de la couche de surface
Les bourrelets transversaux, phénomène pouvant apparaître en période de forte chaleur, mais
encore trop mal connu pour que des règles d'entretien puissent être définies ; • les fissures
longitudinales de tassement qui nécessitent généralement une étude géotechnique approfondie
Tôles ondulées. Ces sont des déformations permanentes ondulatoires, régulières et
perpendiculaires à l’axe de la route
BIBLIOGRAPHIE
Les structures routières Lycée Cherioux - www.lycée-cherioux.fr
http://www.bv.transports.gouv.qc.ca
mintp.cm
www.investiraucameroun.com
INVESTIR AU CAMEROUN-02 juillet 2020-« 9 Milliards de FCFA injectés dans 38
communes camerounaises grâce à des projets HIMO avec 6200 emplois à la clés »)
Enduits superficiels d'usure - Guide technique - 01 05 1995 – SETRA
Entretien préventif du réseau national SETRA-LCPC- avril 1979
Circulaire DR n° 95-93 du 8 décembre 1995(relative à l'application de la norme sur les
enduits superficiels D’usure)
Pour la partie des enduits Pré-gravillonné les dosages diffèrent du guide technique des enduits
de mai 1995 car ils tiennent comptent des évolutions des différents produits. Utilisé par le
PARC DDE77
Mémoire intitulé « Enjeux et perspectives d'un programme de travaux à haute intensité de
main d’œuvre dans la lutte contre la pauvreté rurale au Cameroun »
Alexis Symphorien EMVONO- Université de Maurice - Master spécialisé en financement de
la protection sociale 2011
Article « le MINTP prépare la première rencontre des experts HIMO en Afrique Centrale »
Octobre 2012 -Claudia -Journal des projets
23
IV. SOLUTION DE RÉSOLUTION DES PATHOLOGIES
IV.1. SOLUTION GENERALE
24

Utilisation de La Methode Himo Pour La Reparation Des Pathologies Des Couches de Roulement Des Chausees Bitumees A L'aide Des Enduits Superficiels

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UTILISATION DE LA METHODE HIMO POUR LA REPARATION DES

PATHOLOGIES DES COUCHES DE ROULEMENT DES CHAUSEES BITUMEES A

LISTES DES ABREVIATIONS

I.1 DEFINITION ET OBJECTIFS DES HIMO

I.2 Le Cameroun et L’HIMO

Le Cameroun regorge un fort potentiel humain, d’après le rapport de l'Organisation

Bailleurs de fonds Nom du projet Date d’exécution

I.3 QUELQUES PROJET EXECUTER EN UTILISANT L’HIMO

II. ENDUIT SUPERFICIEL DES COUCHES DE ROULEMENTS

Dans le domaine routier.et la couche de roulement est la couche superficielle de la structure

II.1 Les différents types de couche de roulement

 les bétons bitumineux ;

II..2 Contrôle de la qualité

II.2.1 uni des couches de roulement

II.2.2 Adhérence des couches de roulement

 l'essai à la remorque de glissance LPC donnant un coefficient de frottement

 l'essai à l'appareil SCRIM donnant un coefficient de frottement transversal, CFT (NF

II.2.3 Texture du revêtement

On peut distinguer plusieurs types d'irrégularité et donc de textures :

 la macro-texture (aspérités de longueur d'onde comprise entre 0,5 et 50 mm), liée à la

II.2.5 Intégrité de la couche de roulement

II.2.6 Propriétés acoustiques des couches de roulement

II-3 Définition Rôle de l’enduit superficiel

L'enduit superficiel d'usure est une couche de roulement réalisée en place et constituée de

L'enduit correctement réalisé assure une bonne imperméabilité superficielle, évite la

II.4 Structure de l’enduit superficiel

Structure 1re couche 2e couche 3e couche 4e couche 5e couche

Monocouche pré- G L g (L) (g)

II.5 Les liants pour enduits

II.6 Les gravillons

II.6.1 Dosages de référence

Granulats (litres/m2) Liants (kg/m2)

Bicouche 11 9 1,050 + 1,150 1,000 + 1,600

9 5 0,950 + 0,850 0,900 + 1,200

III. PATHOLOGIE DES COUCHES SUPERFICIELS

On appelle pathologie de la chaussée toutes maladies ou tous phénomènes indispensables qui

III.1 Présentation des pathologies attaquant les couches superficielles

Le tableau ci-dessous présente les pathologies et leurs définitions (Entretien préventif du

CATÉGORIE DÉNOMINATION DÉFINITION

Ornière à petit Déformation transversale de faible rayon

Déformation Flache Dépression localisée de la surface de la chaussée,

Fissure transversale Fissures transversales périodiques, d’espacement

avec l'ancienne chaussée.

Nid de poule Cavité à la surface de la chaussée, due à des

Glaçage Usure de la couche de roulement par arasement

Usure causée par Orniérage progressif créé par une circulation

Remonté d'eau Remontée de l'eau par capillarité à travers des

III.2 Causes et évolutions en cas de non entretien

Sous-dimensionnement localisé. S'accompagne rapidement d'autres dégradations de

Tassement des couches inférieures de la En rapport avec celle de l'orniérage ou de

dimensionnement, pollution, etc.)

Fatigue excessive de la chaussée, due à un Extension progressive du phénomène en surface

Désenrobage Adhésivité liante Processus continu dans le temps (augmentation de

Plumage Conditions d'exécution défectueuses Processus continu dans le temps.

Glaçage Granulats trop polissables. Chaussée lisse et brillante : augmentation de

Ressuage Enrobés : En général, apparition dans les traces des roues et

IV. SOLUTION DE RÉSOLUTION DES PATHOLOGIES

IV.1. SOLUTION GENERALE

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