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BIT : Equipe d'appui technique au travail décent / Bureau Pays

pour le Cameroun, la Guinée Equatoriale Sao Tome et principe


JUSTICE SOCIALE (EAT/BP)
TRAVAIL DÉCENT

Termes De Référence.
En vue de l’organisation d’un Atelier de Formation sur le thème: " Introduction des
approches et techniques HIMO dans les curricula des cycles de formation des métiers, de
bâtiments et Travaux Publics (BTP) au Cameroun '
1. Contexte et justification de l’atelier :

A. FORMATION DES JEUNES AU CAMEROUN

Dans un contexte de relance de la croissance économique et lutte contre la pauvreté à travers le


chômage des jeunes, l’approche Himo se justifie davantage, surtout dans nos pays ou la main
d’œuvre est abondante bon marché et disponible , en particulier dans le cadre des programmes de
construction et de reconstruction de promotion du secteur privé local d’appui à la décentralisation
, d’approfondissement des métiers nouveaux et enfin de participation au développement local.
Les applications Himo les plus en vue aujourd’hui dans notre pays, sont celles des routes en terre
et rurale des pavés , des ponts, d’assainissement et d’eau potable , des bâtiments du génie agricole
de la foresterie (plantation des arbres ), des infrastructures aquatiques services ramassage des
ordures, bref dans tous les domaines techniques.
Pour opérationnaliser toutes ces techniques, il appartient à nos responsables d’entités sur toute la
longueur de la chaine éducative et dans les centres de formation agrées de promouvoir
l’introduction de l’approche Himo dans les curricula des cycles de formation. Il est question
d’identifier les formations cibles, les méthodes et techniques d’apprentissage, les différentes
acteurs de la formation, les débouchés éventuels, de favoriser l’ambition de création d’emplois et
de renforcement de l’employabilité des jeunes d’assurer la valorisation des ressources locales tels
que les matériaux locaux, les PME locales et la création savoir/faire locale éléments qui favorisent
l’émergence sociale.

B. LA CREATION D’EMPLOI : LE CONTEXTE CAMEROUNAIS.

Au regard des statistiques fournies par l’INS (Institut National des Statistiques), la
population camerounaise est estimée au 1er juillet 2016 à 22 709 892 personnes et est
essentiellement jeune. En effet, plus de la moitié de la population du Cameroun a moins
de 20 ans ; la population de moins de 15 ans représente 42,5% de l’ensemble et la
population de plus de 65 ans s’élève à seulement 3,6%. On observe donc que la
population active, en état d’occuper un emploi, représente près de 55% de l’ensemble soit
au moins 12 000 000 personnes. Malheureusement selon le FNE (Fonds National de
l’Emploi), même si le taux de chômage des jeunes au sens du BIT est plus élevé (6,0%)
que celui de l’ensemble de la population (3,8%), le sous-emploi est évalué à 75,8% de la
population active dans notre pays en 2016, ce qui revient à dire que près de 9 000 000 de
camerounais sont sous-employés, occupent des emplois non décents notamment dans le
secteur informel ou tout simplement sont sans emploi. Il faut observer que les effectifs de
la Fonction publique sont passés de 163 000 agents en 2006, à environ 322 000 en 2017,
ce qui représente tout au plus 3% de la population active. Ces éléments situent la situation
critique de l’emploi au Cameroun.
Dans la recherche des solutions à cette situation particulièrement préoccupante apparue
depuis la crise de ces trente dernières années et dans le but de promouvoir le Travail décent,
le Gouvernement a élaboré et validé en 2008 la stratégie pour la promotion des approches à
Haute Intensité de Main d’œuvre (HIMO) dans les investissements publics. Cela se rapporte
à utiliser les investissements du secteur des infrastructure pour réaliser des objectifs autres
que celui de construire ou de réhabiliter les routes, et l’occurrence d’en faire aussi un outil
(i) de création d’emplois à plus large échelle; (2) de diversification et d’élargissement des
capacités d’exécution dans le secteur des Bâtiment et Travaux Publics (BTP) à travers le
développement des Petites et Moyennes Entreprises (PME) locales pouvant partager de
façon plus équilibrée les marchés de l’industrie de la construction avec les grandes
entreprises; (3) de valorisation des ressources locales tels que les matériaux locaux, les
PMES locales et la création/savoir-faire locale, et (4) de renforcement de l’employabilité des
jeunes.

Afin de favoriser cette ambition de création d’emplois et de renforcement de l’employabilité


des jeunes dans le cadre des travaux d’infrastructures, le Gouvernement camerounais a
développé un certain nombre d’outils et de mécanismes à l’instar de : (i) le Document de
Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE), cadre de référence de l’action
gouvernementale pour la décennie 2010-2019, a clairement intégré les approches HIMO
dans sa stratégie d’amélioration de l’offre d’emploi (DSCE § 225 & 226) ; (ii) le décret du
Premier Ministre du 21 Juin 2014 fixant les conditions d’application et de recours aux
approches HIMO ; (iii) la décision du PM à l’issu du conseil de cabinet du 28 juin 2012 qui
exige que 20% du Budget d’investissement Public du Pays soit réalisé en HIMO I ce qui
représente environ uneII part de marché estimé à 265.52 milliards de FCFA ; (iv)
L’introduction de l’approche HIMO dans le nouveau code des marchés publics publié en
Juin 2018 par le Président de la République ; (v) la mise en œuvre du processus de
décentralisation qui consacre le développement local ; (vi) financement de plusieurs
initiatives pilotes HIMO. Malheureusement, ces outils sont faiblement connus et peu
appliqués, ce qui fait que les mécanismes de création d’emplois ne peuvent pas produire les
effets escomptés car ils ne sont pas toujours appliqués ; (vi)
Il en est de même aujourd’hui avec la Stratégie Nationale de Développement (2020-2030)
en cours d’approbation qui fait toujours de l’approche HIMO, le principal outil de
création d’emplois décents, pour les jeunes, les femmes et les personnes vulnérables.

Cet acte a consacré plus de vingt d’assistance technique du Bureau International du


Travail (BIT) et des partenaires sociaux pour la prise en compte des questions d’emplois
décents et plus précisément des approches HIMO dans les documents stratégiques de
référence camerounais.

Malheureusement, tous ces instruments tardent à produire les résultats escomptés en


matière de création d’emplois décents et de réduction de la pauvreté. Plusieurs facteurs
peuvent justifier cette insuffisance des résultats, mais, l’un des plus régulièrement
avancés par les PMEs et les promoteurs d’initiatives HIMO est la très faible maîtrise des
techniques et savoir-faire de base par nos jeunes dans les différents métiers des BTP.

C’est dans ce contexte que s’inscrit cet atelier de réflexion et sensibilisation pour une
meilleure intégration des approches HIMO dans les dans les curricula des cycles de
formation des Ingénieurs, Techniciens Supérieurs et Techniciens de Génie Civil et Génie
Rural au Cameroun.

I
En 2019, le BIP est estimé à 1,327.6 milliards de FCFA, soit 20% en HIMO, soit 265.52 milliards FCFA en HIMO.
II
C. L’APPROCHE HIMO : UNE ALTERNATIVE TECHNOLOGIQUE
ET POLITIQUE POUR LA RÉDUCTION DE LA PAUVRETÉ PAR
LA VALORISATION DES RESSOURCES LOCALES

L’approche HIMO se définit comme une alternative technologique qui vise à promouvoir
l’utilisation optimale des ressources locales (main d’œuvre et matériaux locaux, savoir-faire
local..) dans une perspective de réduction de la pauvreté tant en recherchant la qualité des
travaux réalisés et en respectant les normes du travail. La combinaison optimale de ces
ressources ne dispense pas en effet les projets HIMO d’utiliser un équipement léger dans le
but d’aboutir à une qualité acceptable des travaux.

L’approche dite à haute intensité de main d’œuvre (HIMO) par opposition à la méthode à
haute intensité d’équipement (HIEQ) présente des avantages comparatifs significatifs en
terme d’emplois, de réduction de coût de réalisation des infrastructures et d’économie en
devises. Ces avantages sont :
a) la création d’au moins 2,5 fois plus d’emplois
b) la réduction de 30% à 50% du coût
c) l’augmentation plus élevée des revenus des ménages
d) la meilleure contribution à la création des richesses au niveau national.

Les techniques HIMO et HIEQ sont des approches complémentaires. Autant les
travaux HIMO ne constituent pas une panacée, autant l’approche HIEQ ne doit pas
s’imposer comme seule alternative technologique crédible pour la réalisation de tous
les projets.

Les travaux HIMO doivent s’appliquer dans le cas où cette approche est
techniquement possible et économiquement rentable. La faisabilité des projets selon
l’approche HIMO est évaluée en effet selon des critères se rapportant notamment :
(i) au niveau économique du pays,
(ii) au niveau de salaire,
(iii) à la disponibilité de la main d’œuvre et des matériaux,

iv) au volume des travaux, etc.

L’approche HIMO se justifie davantage dans les pays où la main d’œuvre est abondante,
bon marché et disponible en particulier après les crises et guerres, dans le cadre des
programmes de reconstruction, de réduction de la pauvreté, de promotion du secteur
privé local et d’appui à la décentralisation et au développement local.

Il faut reconnaître cependant que les projets HIMO s’implantent plus facilement dans un
contexte qui bénéficie du soutien de personnes sensibilisées à l’approche et disposées à
porter le plaidoyer directement au niveau des décideurs ou par l’intermédiaire de projets
d’investissements, de programmes et fonds sociaux et qui bénéficient des appuis en
formation pour les divers acteurs impliqués dans la mise en œuvre des travaux.
L’approche HIMO se définit autour des trois niveaux d’intervention suivants :

(i) le niveau macro pour infléchir les choix d’investissement aptes à créer des emplois et
assurer le développement économique ;
(ii) au niveau méso pour renforcer les capacités d’intervention du secteur privé local et
améliorer leurs conditions de travail et enfin
(iii) au niveau micro des collectivités locales et associations communautaires pour
renforcer le processus d’organisation, de négociation et de partenariat entre les divers
acteurs au développement local.

Les applications HIMO aujourd’hui les plus en vue dans notre pays sont celles des routes en terre et routes
rurales. Il faut indiquer que les travaux HIMO s’appliquent à divers domaines d’activités existant
aussi bien dans le milieu rural qu’en milieu urbain :
(i) systèmes d’irrigation, d’environnement, d’assainissement et d’eau potable ;
(ii) bâtiment,
(iii) génie agricole,
(iv) foresterie (plantation d’arbres),
(v) eau potable
(vi) génie urbain
(vii) infrastructures aquatiques (aquaculture, pêche,..)
(viii) services ramassages des ordures, etc.

D. LES PROJETS À HAUTE INTENSITÉ DE MAIN D’ŒUVRE (HIMO) AU CAMEROUN

Dans un contexte de relance de la croissance économique et de lutte contre le chômage, les


investissements publics constituent un important instrument sur lequel le Gouvernement s’appuie
pour offrir à ses populations des facilités nécessaires pour le développement de leurs activités et
l’amélioration de leurs conditions de vie. La réalisation de ces investissements peut s’opérer,
chaque fois que cela est techniquement possible et économiquement rentable, par des approches
intensives en emplois. Ce qui favorise la réalisation d’un plus grand nombre d’infrastructures, la
création d’emplois massifs et décents, la valorisation des ressources naturelles, la réalisation des
économies de devises et une meilleure redistribution des revenus aux populations locales.

Pour opérationnaliser ces engagements, le Premier Ministre Chef du Gouvernement, au cours du


Conseil de Cabinet du 28 juin 2012 a instruit le Ministre en charge des investissements publics :
« de tout mettre en œuvre pour atteindre l’objectif d’intégration des approches HIMO à hauteur
de 20% dans les Programmes d’investissement Public ». Cette directive a été complétée par la
signature du Décret N°2014/0611/PM du 24 mars 2014 fixant les conditions de recours et
d’application des approches HIMO. Ce cadre réglementaire décrit les domaines d’application, les
conditions spécifiques d’utilisation, la formation et le suivi-évaluation des approches HIMO.

Son objectif est de réglementer les modalités de recours des approches HIMO tout en mettant un
accent sur l’application de la réglementation du travail en vigueur au Cameroun. A ce jour, la
réalisation des investissements publics suivant les approches HIMO se poursuit dans plusieurs
administrations, notamment au MINHDU, MINADER, MINEDUB, MINESEC, MINEPAT,
PNDP, CVUC et FNE.

Le MINHDU met l’accent sur la réalisation des micros projets communautaires par approche
HIMO dans une vingtaine de communes. Lesdits micros projets participent de manière
significative à la lutte contre le chômage en milieu urbain, à travers l’offre des emplois locaux,
la formation des jeunes (fabrication et pose des pavés, fabrication et utilisation des matériaux
locaux de construction, horticulture urbaine, câblodistribution des images, coffrage, ferraillage
etc.) et la sensibilisation des acteurs en vue de leur pleine appropriation des projets urbains. Ils
permettent également d’améliorer les conditions de vie des populations vulnérables, en mettant
à leur disposition les services de base tels que l’eau potable, les infrastructures
d’assainissement, les voies de desserte dans les quartiers, etc. Les approches HIMO sont
également utilisées dans le programme de construction de 10 000 logements sociaux et
d’aménagement de 50 000 parcelles mis en œuvre par ce département ministériel.

Le MINTP a développé avec l’assistance technique du BIT, le Programme National de


Réhabilitation et de Construction des Routes Rurales (PN2R) qui avait pour objectif de
réhabiliter 1000 Km routes rurales suivant les approches HIMO. Par ailleurs, dans le cadre de la
décentralisation, le MINTP met à la disposition des 368 Communes du pays, des ressources
budgétaires pour l’entretien en approche HIMO des routes.

Le MINEDUB et le MINESEC construisent des salles de classe en matériaux localement


disponibles. Le MINADER à travers le Projet d’investissement et de Développement des
Marchés Agricoles (PIDMA) utilise la méthode HIMO pour le désenclavement des zones de
production et la Création massive d’emplois. Pour rappel, le PIDMA a pour objectif d’accroître
la production du maïs, du manioc et du sorgho au Cameroun, dans l’optique d’approvisionner
les unités agro-industrielles locales.

Dans le cadre de la vulgarisation et de la diffusion des approches HIMO auprès des


Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD), le MINEPAT a opté pour la réalisation des
ouvrages démonstratifs en partenariat direct. A ce jour, plus de 4 milliards FCFA sont injectés
dans l’économie locale de 22 CTD avec plus de 3 000 emplois directs créés. Les ouvrages
réalisés concernent : l’ouverture des routes rurales, la réhabilitation des routes (pavage en
pierres taillées ou en béton), la construction des ouvrages de franchissement, l’assainissement
des cours d’eau et la construction des salles de classe. La finalité de cette action est d’intéresser
et d’inciter les exécutifs communaux à privilégier les techniques HIMO dans la réalisation des
investissements dans leur localité.

Le PNDP met en œuvre une partie des projets ciblés dans le PROD AT en utilisant la méthode
HIMO. L’AFD et le PNDP proposent cette approche dans le but de créer une opportunité de
travail durable pour les jeunes désœuvrés dans le Septentrion afin de leur redonner des
perspectives sur le plan professionnel. Plusieurs projets sont en cours de réalisation dans la
Région de F Extrême-Nord et l’intervention devra s’étendre à d’autres Régions du septentrion.

Le FNE a mis en œuvre en collaboration avec le MINEPAT, le programme « Urban Special


Employement Program » (USEP) dans une dizaine de communes, dont sept (7) dans la Région
de l’Extrême-Nord qui est soumise à des troubles sécuritaires. L’objectif visé par cette initiative
est de créer massivement des emplois de proximité à travers des activités à Haute Intensité de
Main d’œuvre (HIMO) dans les villes, en contribuant à leur assainissement et à l’amélioration
du cadre de vie publique, et en luttant contre le chômage des jeunes.

Les magistrats municipaux et leurs personnels des communes ont bénéficié des formations de
renforcement des capacités sur « l’utilisation des techniques HIMO dans les collectivités
territoriales décentralisées », organisées par le Programme National de Formation aux Métiers
de la Ville (PNFMV), organe des Communes et Villes Unies du Cameroun (CVUC) avec le
concours du BIT.

Ces différentes réalisations font recours à des modes d’exécution variés. Les collectivités
territoriales décentralisées en partenariat avec le MINEPAT procèdent à l’exécution en
régie des projets démonstratifs HIMO, le PNDP associe le secteur privé aux communes
pour la conduite des projets HIMO dans la partie septentrionale du pays, le MINTP intègre
le volet HIMO dans la réalisation de certains projets d’envergure (cas du projet de
bitumage de la route Kumba – Mamfe). Cependant, les initiatives sus présentées restent
encore en dessous des 20% fixés par le Premier Ministre Chef du Gouvernement. En
effet, une exploitation du budget d’investissement public de l’exercice 2017 laisse
apparaître qu’à peine 8% des ressources sont dédiées aux activités à réaliser en haute
intensité de main d’œuvre, soit moins de 90 mille milliards FCFA. Plusieurs facteurs
peuvent expliquer cette situation parmi lesquels :
• l’absence de l’appropriation de la stratégie de promotion des approches HIMO par
les Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) ;
• le nombre limité des PME et BET aptes à réaliser des ouvrages suivant les
approches HIMO
• la faible maîtrise des techniques de transformation et d’utilisation des matériaux
locaux ; (Renforcement nécessaire des missions de MIPROMALO, Mission de
Promotion des Matériaux Locaux)
• les procédures de passation des marchés publics peu favorables aux approches
HIMO.

Pourtant la problématique de l’emploi des jeunes se pose toujours et le pays regorge un


potentiel important de matériaux locaux pas suffisamment valorisés. Le marché de l’emploi
présente en effet les caractéristiques suivantes : forte demande d’emploi, stagnation ou régression
de l’offre d’emploi, chômage urbain persistant, sous-emploi endémique notamment dans le secteur
informel en forte expansion, etc. Les matériaux locaux sont abondants et diversifiés : ressources
ligneuses et gisements minéraux (calcaire, quartzite, basalte, pouzzolane, sable, argile) dans les
Régions du Centre, Sud, Est et Sud-Ouest ; pierres et bambous dans les Régions de l’Ouest, du
Nord-Ouest, du littorale, du Sud- Ouest et de l’Adamaoua ; sable dans les Régions du Centre,
Nord, Littoral et Sud-Ouest ; argile à l’Ouest, etc. Le fait de ne pas donner des réponses adéquates
à la crise de l’emploi peut être source de tensions sociales et de déception de la part des
populations qui ont placé d’importants espoirs sur la relance de l’investissement public. Aussi,
actuellement le COVID-19 a des incidences profondes sur les performances des marchés du
travail. C’est pourquoi il est important de concevoir et de mettre en œuvre un programme intégré
qui offre l’opportunité de poursuivre la promotion des approches HIMO auprès des CTD avec
pour ambitions de :
 créer massivement des emplois pour lutter contre le chômage et particulièrement
celui des jeunes qui éprouvent d’énormes difficultés pour s’insérer dans le marché
du travail ;
 réduire le taux des emplois du secteur informel ;
 développer les infrastructures d’aménagement des quartiers défavorisés par
l’utilisation la main d’œuvre et des matériaux locaux ;
 contribuer au renforcement de l’insertion sociale des populations marginalisées ;
 renforcer les capacités des PME et BET en techniques HIMO ;
 valoriser les ressources naturelles localement disponibles.

E. LES DEFICITS OBSERVES EN MATIERE DE FORMATION DES JEUNES


DANS LE DOMAINE DE METIERS DE BATIMENTS ET TRAVAUX

L’outil d’évaluation des compétences en HIMO des jeunes formés dans nos Ecoles en
génie civil et génie rural nécessite d’avoir établi en amont un référentiel des métiers
HIMO qui détaille les compétences attendues pour chaque poste. Dans le cadre de la
mise en œuvre du projet Kumba- Mamfe, le BIT a identifié un certain nombre de
métiers HIMO. Dans le secteur des BTP, on a relevé par exemple les métiers suivants :
• Canalisateur
• Maçon
• Peintre bâtiments
• Charpentier métallique
• Conducteurs d’engins
• Electricien de bâtiments
• Etancheur
• Mécanicien d’engins de chantiers
• Assistant de gestion de PME
• Assistant de gestion de PME
• Magasinier
• Chefs d’équipes de cantonniers
• Chef d’atelier
• Chef de chantier
• Conducteur des travaux
• Gestionnaire des Comités des Routes Rurales (CRR)
• Paysagiste
• Conducteurs de travaux de forage
• Staffeur
• Technicien en énergies renouvelables

L’utilisation des techniques HIMO dans les collectivités territoriales décentralisées va


grandement faire appel à ces métiers. Au regard de la loi, les collectivités territoriales, de par
leur fonction de maitrise d’ouvrage locale, sont appelées à promouvoir les techniques HIMO au
sein de leurs territoires.

Plusieurs programmes et projets nationaux concourent à combler le gap observé en matière de


déficits de compétences dans ce secteur. Par exemple, le Programme National Intégré
d’Aménagement des CTD par approche HIMO (PACTD-CTD), dont le document a été validé
le 1er juillet 2020 à Yaoundé, au cours d’un atelier présidé par le Ministre de l’Economie, de la
Planification et de l’Aménagement du Territoire, s’inscrit en droite ligne de la stratégie
gouvernementale de promotion des approches HIMO dans les investissements publics et a pour
objectif de créer près de 100 000 emplois décents escomptés pour les 05 prochaines années

Le développement de ces compétences ne sera possible qu’avec l’encadrement des Ingénieurs,


Techniciens Supérieurs et Techniciens formés avec des contenus de formation où est intégrée
l’utilisation des approches HIMO. Les fiches métiers élaborés au sein du MINEFOP participent
à une meilleure lisibilité sur ces compétences. L’une des principales composantes de l’atelier de
formation, objet des présents TDR, est le renforcement des compétences des ingénieurs,
techniciens supérieurs et techniciens camerounais du secteur BTP en approches et techniques
HIMO. L’introduction de ces approches et techniques HIMO dans les curricula des cycles de
formation des Ingénieurs, Techniciens Supérieurs et Techniciens de Génie Civil et Génie Rural
au Cameroun participe grandement à l’atteinte des objectifs de l’atelier.
2. OBJECTIFS
Cet atelier de formation visera à :
iv) Cerner la situation actuelle de la HIMO dans les curricula de formation
au Cameroun ;
v) mener une réflexion prospective sur l’introduction des approches et
techniques HIMO dans les curricula des formations Bâtiments et
Travaux Publics ;;
vi) Questionner le renforcement des capacités des formateurs et
enseignants devant introduire ces approches et techniques HIMO dans
les curricula des cycles de formation des métiers de Bâtiment et
Travaux Publics ;
vii) Informer sur les activités HIMO développées et mises en œuvre par les
Ministères et autres structures nationales telles que les Communes et
les CVUC, le PNDP et le FNE ;
viii) diffuser dans les Institutions de formation des métiers de Bâtiment et
Travaux Publics.

3. RESULTATS ATTENDUS
a)Des composantes HIMO sont introduits dans les curricula des cycles de formation
des métiers des Bâtiments et Travaux Publics ;
b) Les éléments de renforcement des compétences en HIMO des formateurs et
enseignants concernés par ces curricula de formation sont identifiés ;
c)Les enseignants et diplômés au Cameroun en génie civil et génie rural sont
HIMO- sensibles ;
d) L’ENSTP est identifiée comme devant être le Centre d’Excellence de
Formation HIMO ;
e)Le contenu du Guide méthodologique HIMO pour l’entretien des routes en terre
élaboré par le projet est largement diffusé auprès des structures de formation
des
f) métiers des Bâtiments et Travaux Publics ;
g) Les modules ci-après sont analysés pour être utilisés pour la formation
continue des formateurs et enseignants en charge d’introduire la HIMO dans
les curricula de formation des ingénieurs, techniciens supérieurs et
techniciens de génie civil et génie rural

Modules Cibles Objectif général Objectifs spécifiques :A la fin de cette


formation, les participants seront capables de
1. Décrire l’approche HIMO
Approches HIMO en Cadres des Mairies et des Comprendre les 2. Utiliser dans de bonnes conditions la
1.
entretien routier Administrations Décentralisées approches HIMO technique HIMO dans l’exécution des
travaux routiers
1. Tirer le meilleur profit des
infrastructures mises à leur disposition
2. Maitriser les impacts induits par les
Personnel de développement Amener les populations à travaux routiers
Route et développement local des Communes et des saisir les opportunités 3. Identifier les fonctions des parties d’une
2.
local associations des Jeunes et des socioéconomiques offertes route
Femmes par les travaux routiers 4. Mener des activités de développement
local
5. Comprendre l’intérêt de la non-
1. discrimination des couches
Identifier les points forts de la
Sélectionner des vulnérables pourdes
leur prise en compte
Préparation d’une règlementation marchés
partenaires pouvant dans les;travaux routiers
Publics
commande publique Cadres des Mairies et des
3. présenter des offres 2. Relever les enjeux d’un dossier de
(Sélection des Administrations Décentralisées
aux commandes consultation
partenaires)
publiques 3. Préparer une commande publique
ayant recours à la HIMO

1. Lire le contrat de la commande publique ;


Suivi contrôle des Personnel technique de Communes Réaliser le suivi-contrôle des 2. Examiner correctement les métrés, attachement,
4.
travaux routiers et des Administrations déconcentrées travaux routiers ayant recours décompte des travaux routiers ;
et Chefs de chantier des PME en TP aux approches HIMO 3. Comprendre et suivre les plannings

1. S’approprier des dispositions réglementaires des


Offre à une commande Présenter une offre à une marchés publics en relation avec les approches
Dirigeants et cadres des PME des
5. publique ayant recours commande publique ayant HIMO ;
Communes
aux approches HIMO recours aux approches HIMO 2. Identifier les différents éléments et les enjeux de
la préparation d’une offre de commande publique
3. Répondre à une commande publique

1. identifier les composantes de montage d’un projet


de chantier école HIMO ;
2. évaluer le cout de réalisation d’un chantier école.
Gestion opérationnelle Personnel des PME et des CRR Réaliser un chantier école avec 3. Gérer les ressources (humaines et financières) du
6.
des chantiers école Formateurs de l’ENSTP/AB les approches HIMO chantier
4. Planifier les travaux de carrière d’un chantier
école avec approches HIMO
5. Respecter les dispositions environnementales des
travaux d’un chantier école
Guide méthodologique et
technique de réhabilitation Communes et Comités des Routes Utiliser un guide d’entretien 1. Utiliser un outil de gestion des contrats d’entretien
7. et d’entretien routier Rurales (CRR) routier routier (planification, mise en œuvre, suivi et
évaluation) avec recours aux approches HIMO
Sensibilisation des
Dirigeants des CRR et Personnel des Organiser les travaux d’entretien 1. Amener les populations à participer et s’organiser
populations à
8. Communes en charge du courant des routes par les pour les travaux périodiques et courants
l’entretien des routes
développement local populations d’entretien des routes rurales
rurales
1. identifier les outils de gestion d’entretien des
routes rurales ;
Organisation et gestion 2. décrire l’organisation d’un CRR ;
des CRR (formation Membres des CRR et Personnel 3. gérer un contrat communautaire d’entretien
Organiser les activités routier
9. précédée des journées des Communes en charge du
de sensibilisation des développement local
des CRR 4. planifier et organiser les activités d’entretien
populations) courant et de cantonnage des routes rurales en
terre
5. Décrire les tâches des Chefs d’équipes/
cantonniers
1. Formaliser une idée de création d’entreprise ;
Entreprenariat : Jeunes des Communes aptes à Monter un projet de 2. Lire un schéma fonctionnel d’une PME ;
10.
création d’entreprise la création d’entreprise création d’entreprise 3. Identifier les éléments d’élaboration d’un
business plan ;
Suivi de projets :
Suivi des 3 meilleurs projets
Finalisation des Monter et rechercher le
par Commune identifiés au 1. Monter le Business Plan
11. Business Plan des financement d’un
cours de la formation en 2. Rechercher le financement des Business Plan
projets de création Business Plan
entrepreneurship
d’entreprise
1. Construire une lettre de motivation
Techniques de Jeunes des Communes aptes à Rechercher
12. 2. Elaborer et présenter un CV efficace
recherche d’emploi la création d’entreprise efficacement un emploi
3. Utiliser les réseaux de recherche d’emploi
Recherche de 1. Identifier les modes de financement des
financement des projets entreprises
Jeunes des Communes aptes à Financer un Business 2. Contacter les organismes de financement des
13. de création et de
la création d’entreprise Plan entreprises
développement des
entreprises 3. Gérer les capitaux obtenus pour financer
l’entreprise
1. utiliser le micro-ordinateur PC
Utiliser les TIC pour
Jeunes des Communes aptes à 2. utiliser les fonctions essentielles de Windows
14. Formation aux TIC mieux gérer son
la création d’entreprise 3. travailler sous Word, Excel et Powerpoint, avec
entreprise ou ses AGR
Internet et les E-mails
1. Parler des approches et techniques HIMO ;
Introduire les approches
Renforcement des Formateurs des Centres des 2. Confectionner des curricula de formation aux
et techniques HIMO
15. capacités des centres Métiers et des SAR/SM des techniques et approches HIMO ;
dans les curricula de
des métiers locaux Communes 3. Promouvoir l’emploi des jeunes formés aux
formation
techniques et approches HIMO

1. Décrire la fonction d’un conducteur d’engins de


chantier
Conducteurs d’engins Jeunes et agents d’entreprises aptes à Conduire les engins des
16. 2. Connaître les taches et l’utilisation de différents
de chantiers la conduite des engins chantiers
types d’engins dans l’entretien routier
3. Maîtriser les règles de sécurité de la conduite des
engins dans un chantier
Organiser les populations à Entretenir couramment les routes par l’exécution des
17. Travaux de Populations membres des CRR entretenir couramment les routes travaux suivants :
réhabilitation et rurales _____ a) Débroussaillement des abords routiers
d’entretien des routes b) Curage des fossés et des ouvrages
rurales par les d’assainissement
populations c) Entretien des barrières de pluies
d) Traitement des points singuliers
Exercer un des métiers ci-après du secteur des BTP
 Canalisateur
 Maçon
 Peintre bâtiments
 Charpentier métallique
 Conducteurs d’engins
 Electricien de bâtiments
 Etancheur
 Mécanicien d’engins de chantiers
Formation des Jeunes Former les jeunes aux métiers de
18.  Assistant de gestion de PME
aux métiers des BTP BTP
 Magasinier
Jeunes des Communes de la  Chef d’atelier
ZIP et Agents (ou candidats  Chef de chantier
au recrutement) des
 Conducteur des travaux
entreprises chinoises en
charge de la construction de  Paysagiste
la route Kumba Mamfe  Conducteurs de travaux de forage
 Staffeur
 Technicien en énergies renouvelables

1. Classifier les sols routiers ;


Renforcer l’employabilité
2. Effectuer les essais de compactage
Laborantin de chantiers des jeunes au métier de «
19. et de traitement ;
routiers Laborantin de chantiers
3. Réaliser le contrôle qualité des
routiers »
travaux du chantier
1. Identifier les travaux courants de menuiserie sur
Renforcer l’employabilité des un chantier routier ;
Menuisier/ Charpentier jeunes au métier de « 2. Réaliser en équipe, la construction d’un
20.
de chantiers routiers Menuisier de chantiers ouvrage d’art (PI ou PS) dans les règles de
routiers » l’art

4. PARTICIPANTS
Cet atelier de formation ciblera :
(i) Les Responsables Pédagogiques et les Enseignants des Établissements
d’enseignement supérieur du Cameroun qui peuvent développer les curricula de
formation des métiers des Bâtiments et Travaux ;
(ii) Les Responsables Pédagogiques des secteurs Génie Civil du MINESEC, des
Centres de Formation Professionnelle du MINEFOP et des structures privées
nationales d’enseignement en génie civil et génie rural :
(iii) Les cadres du MINTP, MINEPAT, MINEFOP, MINDDEVEL, MINHDU ;
MINADER ; MINESUP ; MINESEC ; PNDP ; FNE ; CVUC ; MIPROMALO ;
ONIGC ;

5. SESSIONS DE L’ATELIER
Quatre sessions de cet atelier seront organisées en respectant les directives administratives
visant les gestes barrières au COVID 19.

Session 1 : Du 22 au 26 juin 2021à Maroua, à l’hôtel SAHEL Maroua

à l’Hôtel XXXXXXXX Participants des régions du


Session 2 : Du 06 au 09 juillet 2021 à Bafoussam, Littoral(10), de l’Ouest(07), et de Bafoussam (08)

à ENSTP-Annexe Buéa. Participants des Régions du


Session 3 : Du 21 AU 24 JUILLET 2021 à Buea,
Nord-Ouest (10), Sud-Ouest (05) et Buéa (10)
Au CMTP Akonolinga, participants des régions du
Session 4 : Du 04 au 07 Août 2021,
Centre (15), du Sud (5) et de l’Est (05)

6. PROGRAMME DES ATELIERS


A. Atelier de Maroua (concerne les régions du Nord, de l’Extrême et de l’Adamaoua)
Mardi 22 juin 2021 : Arrivée des participants

Mercredi 23 juin 2021 :

08h30-09h00 : Mise en place des participants


09h00- 09hl5 : Ouverture des travaux par le Directeur du BIT-Yaoundé ou son Représentant
09hl5 -9h45 : Photo de famille et Pause-café
9h45 – 10hl5 : Communication n°1 : Docteur NZENDA Célestin Silantos Chef de Département Formation
continue et des Formations en Management à l’école Nationale Supérieure des Travaux Publics ;
Approche HIMO : Définitions, Contexte et Implémentation au Cameroun
10hl5- 10h45 Communication n°2 : Professeur MADJADOUMBAYE Jérémie de l’Ecole Nationale Supérieure
des Travaux Publics de Yaoundé : « Le profil du contenu de formation des Ingénieurs, Techniciens
Supérieurs et Techniciens de Génie Civil et Génie Rural au Cameroun »
10H45-12 Hh00 Communication n°3 : Docteur Charles BWENBA, Directeur-Adjoint de l’Ecole Nationale
Supérieure des Travaux Publics de Yaoundé : Lecture et présentation du « Guide méthodologique et
technique de réhabilitation et d’entretien routier avec recours aux approches et techniques HIMO »
12h30-13h30 Question/ réponse
14h00-14h30 Déjeuner
14h00-162h30 Travaux en atelier : répartition des groupes pour ateliers et explications de la méthodologie de travail,
désignation des Présidents et rapporteur de chaque atelier et trois (03) rapporteurs généraux
16h30 Fin journée I

Jeudi 24 juin 2021 :


08h30-09h00 Mise en place des participants
09h00-10h30 Travaux en atelier (suite)
10h30-11h00 pause-café

11h00-12h00 Travaux en atelier (suite)

12h00-13h00 Déjeuner

13h00-15h00 Restitution : atelier 1, atelier 2 et atelier 3

15h00-16h00 Consolidation des différentes restitutions par équipe des rapporteurs

16h00-16h30 Lecture et amendement du Rapport Général

16h30-17h30 Synthèse des échanges par le Modérateur/Evaluation de l’atelier


17h30 Mot de Fin des travaux par le Directeur du BIT-Yaoundé ou son Représentant

Vendredi 25 et Samedi 26 juin : Départ des participants


B. Atelier de Bafoussam (concerne les régions du Littoral et de l’Ouest)

Mardi 06 juillet 2021 : Arrivée des Participants

Mercredi 07 Juillet 2021 :

08h30-09h00 : Mise en place des participants


09h00- 09hl5 : Ouverture des travaux par le Directeur du BIT-Yaoundé ou son Représentant
09hl5 -9h45 : Photo de famille et Pause-café
9h45 - 10hl5 : Communication n°1 : Docteur NZENDA Célestin Silantos Chef de Département Formation
continue et des Formations en Management à l’école Nationale Supérieure des Travaux Publics ;
Approche HIMO : Définitions, Contexte et Implémentation au Cameroun
10hl5- 10h45 Communication n°2 : Professeur MADJADOUMBAYE Jérémie de l’Ecole Nationale Supérieure
des Travaux Publics de Yaoundé : « Le profil du contenu de formation des Ingénieurs, Techniciens
Supérieurs et Techniciens de Génie Civil et Génie Rural au Cameroun »
10H45-12 Hh00 Communication n°3 : Docteur Charles BWENBA, Directeur-Adjoint de l’Ecole Nationale
Supérieure des Travaux Publics de Yaoundé : Lecture et présentation du « Guide méthodologique et
technique de réhabilitation et d’entretien routier avec recours aux approches et techniques HIMO »
12h30-13h30 Question/ réponse
14h00-14h30 Déjeuner
14h00-162h30 Travaux en atelier : répartition des groupes pour ateliers et explications de la méthodologie de travail,
désignation des Présidents et rapporteur de chaque atelier et trois (03) rapporteurs généraux
16h30 Fin journée I

Jeudi 08 juillet 2021 :

08h30-09h00 Mise en place des participants


09h00-10h30 Travaux en atelier (suite)
10h30-11h00 pause-café

11h00-12h00 Travaux en atelier (suite)

12h00-13h00 Déjeuner

13h00-15h00 Restitution : atelier 1, atelier 2 et atelier 3

15h00-16h00 Consolidation des différentes restitutions par équipe des rapporteurs

16h00-16h30 Lecture et amendement du Rapport Général

16h30-17h30 Synthèse des échanges par le Modérateur/Evaluation de l’atelier


17h30 Mot de Fin des travaux par le Directeur du BIT-Yaoundé ou son Représentant

Vendredi 09 juillet 2021 : Départ des participants


C. Atelier de Buea (concerne les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest)

Mardi 20 juillet 2021 : Arrivée des participants

Mercredi 21 juillet 2021 :

08h30-09h00 : Mise en place des participants


09h00- 09hl5 : Ouverture des travaux par le Directeur du BIT-Yaoundé ou son Représentant
09hl5 -9h45 : Photo de famille et Pause-café
9h45 - 10hl5 : Communication n°1 : Docteur NZENDA Célestin Silantos Chef de Département Formation
continue et des Formations en Management à l’école Nationale Supérieure des Travaux Publics ;
Approche HIMO : Définitions, Contexte et Implémentation au Cameroun
10hl5- 10h45 Communication n°2 : Professeur MADJADOUMBAYE Jérémie de l’Ecole Nationale Supérieure
des Travaux Publics de Yaoundé : « Le profil du contenu de formation des Ingénieurs, Techniciens
Supérieurs et Techniciens de Génie Civil et Génie Rural au Cameroun »
10H45-12 Hh00 Communication n°3 : Docteur Charles BWENBA, Directeur-Adjoint de l’Ecole Nationale
Supérieure des Travaux Publics de Yaoundé : Lecture et présentation du « Guide méthodologique et
technique de réhabilitation et d’entretien routier avec recours aux approches et techniques HIMO »
12h30-13h30 Question/ réponse
14h00-14h30 Déjeuner
14h00-162h30 Travaux en atelier : répartition des groupes pour ateliers et explications de la méthodologie de travail,
désignation des Présidents et rapporteur de chaque atelier et trois (03) rapporteurs généraux
16h30 Fin journée I

Jeudi 22 juillet :

08h30-09h00 Mise en place des participants


09h00-10h30 Travaux en atelier (suite)
10h30-11h00 pause-café

11h00-12h00 Travaux en atelier (suite)

12h00-13h00 Déjeuner

13h00-15h00 Restitution : atelier 1, atelier 2 et atelier 3

15h00-16h00 Consolidation des différentes restitutions par équipe des rapporteurs

16h00-16h30 Lecture et amendement du Rapport Général

16h30-17h30 Synthèse des échanges par le Modérateur/Evaluation de l’atelier


17h30 Mot de Fin des travaux par le Directeur du BIT-Yaoundé ou son Représentant

Vendredi 23 juillet 2021 : Départ des participants


D. Atelier d’Akonolinga (concerne les régions du Centre, du Sud et de l’Est)

Mardi 03 août 2021 : Arrivée des participants

Mercredi 04 août 2021 :

08h30-09h00 : Mise en place des participants


09h00- 09hl5 : Ouverture des travaux par le Directeur du BIT-Yaoundé ou son Représentant
09hl5 -9h45 : Photo de famille et Pause-café
9h45 - 10hl5 : Communication n°1 : Docteur NZENDA Célestin Silantos Chef de Département Formation
continue et des Formations en Management à l’école Nationale Supérieure des Travaux Publics ;
Approche HIMO : Définitions, Contexte et Implémentation au Cameroun
10hl5- 10h45 Communication n°2 : Professeur MADJADOUMBAYE Jérémie de l’Ecole Nationale Supérieure
des Travaux Publics de Yaoundé : « Le profil du contenu de formation des Ingénieurs, Techniciens
Supérieurs et Techniciens de Génie Civil et Génie Rural au Cameroun »
10H45-12 Hh00 Communication n°3 : Docteur Charles BWENBA, Directeur-Adjoint de l’Ecole Nationale
Supérieure des Travaux Publics de Yaoundé : Lecture et présentation du « Guide méthodologique et
technique de réhabilitation et d’entretien routier avec recours aux approches et techniques HIMO »
12h30-13h30 Question/ réponse
14h00-14h30 Déjeuner
14h00-162h30 Travaux en atelier : répartition des groupes pour ateliers et explications de la méthodologie de travail,
désignation des Présidents et rapporteur de chaque atelier et trois (03) rapporteurs généraux
16h30 Fin journée I

Jeudi 05 août 2021 :

08h30-09h00 Mise en place des participants


09h00-10h30 Travaux en atelier (suite)
10h30-11h00 pause-café

11h00-12h00 Travaux en atelier (suite)

12h00-13h00 Déjeuner

13h00-15h00 Restitution : atelier 1, atelier 2 et atelier 3

15h00-16h00 Consolidation des différentes restitutions par équipe des rapporteurs

16h00-16h30 Lecture et amendement du Rapport Général

16h30-17h30 Synthèse des échanges par le Modérateur/Evaluation de l’atelier


17h30 Mot de Fin des travaux par le Directeur du BIT-Yaoundé ou son Représentant

Vendredi 06 août 2021: Départ des participants


1. FINANCEMENT DE L’ATELIER DE FORMATION

Le financement de l’activité est entièrement assuré par le BIT.

N.B ; Suite à la note de service du 09 juillet 2020 portant révision des partenaires
gouvernementaux et non gouvernementaux par les Agences des Systèmes des Nations Unies du
Cameroun dans le cadre des exécutions des programmes, la prise en charge des participants à cet
atelier de formation est la suivante ;
1. Participants non-résidents du département du lieu d’organisation de l’atelier :
a. Perdiem ou frais de subsistance : (DSA/Jour) par nuitée d’hôtel
;
i. Douala / Yaoundé : 55 000 FCFA
ii. Garoua/Maroua : 45 000 FCFA
iii. Akonolinga : 45 000 FCFA
b. Prise en charge de la pause-café ;
c. Non prise en charge des repas des participants
d. Non prise en charge des chauffeurs des participants
e. Frais de déplacement interurbain ;
i. Grille tarifaire fixée par l’Etat pour Agences de Voyage
Automobile
ii. Exceptionnellement des frais de transport aériens pour les
déplacements de Yaoundé vers les villes de Maroua, Garoua et
Douala

2. Participants & Journalistes résidents du département du lieu d’organisation de l’atelier :


a. Perdiem ou frais de subsistance : N/A
b. Prise en charge de la pause-café ;
c. Non prise en charge des repas
d. Non prise en charge des chauffeurs
e. Frais de déplacement urbain ;
i. 5 000 FCFA/Jour pour les participants
ii. 5 000 FCFA/Jour pour les Journalistes agréés à couvrir l’atelier

3. Organes de presse pour couverture médiatique nécessitant un paiement :


a. Paiement sur commande à la Direction de l’organe de presse suivant
leur procédure interne
En vue de l’organisation d’un Atelier de Formation sur le thème: ” Introduction
des approches et techniques HIMO dans les curricula de formation des métiers
de Bâtiments et Travaux Publics au Cameroun "

Session 1 : Du 22 au 26 juin 2021 à Maroua, à l’Hôtel SAHEL de Maroua (Participants des


régions du Nord, de l’Extrême-Nord et de l’Adamaoua)
LISTE DES PARTICIPANTS
ORGANISMES PARTICIPANTS

OMBOLO
BIT Assistant Administratif
Consultant, Ingénieur de Formation

Chef Département Formation Continue & Management


ENSTP- Yaoundé Chef Centre des Métiers TP Garoua

Chef Département Génie Civil Ecole Polytechnique Maroua


Chef Département Génie Civil (Ecole Polytechnique Maroua)
Chef Département Génie Hydraulique (Ecole Polytechnique Maroua)
Chef Département de la Faculté des Mines (Kaélé)
Deux (02) Responsables du Génie Civil
Deux (02) Responsables du Génie Rural/Hydraulique
Université de Maroua Deux (02) Responsables de la Faculté des Mines

Délégué Régional Extrême-Nord


Inspecteur Pédagogique Régional de Génie Civil du Nord
4. MINESEC Inspecteur Pédagogique Régional de Génie Civil de l’Extrême-Nord
Inspecteur Pédagogique Régional de Génie Civil de l’Adamaoua

Délégué Régional Adamaoua


5. MINTP Délégué Régional Nord
Délégué Régional Extrême-Nord
Délégués Départementaux
Maire Ville de N’Gaoundéré
6. Ministère Décentralisation et du Maire Ville de Garoua
Développement Local Maire Ville de Maroua
Délégué Régional Adamaoua
8. MINHDU Délégué Régional Nord
Délégué Régional Extrême-Nord
Délégué Régional Adamaoua
9. MINEFOP Délégué Régional Nord
Délégué Régional Extrême-Nord

Deux (02) Conducteurs des Travaux


ENTREPRISES/BET Deux (02) Ingénieurs de Suivi

11. MINADER Délégué Régional Extrême-Nord


12. ONIGC Représentant Ordre National des Ingénieurs de Génie Civil de L’Extrême-Nord
13. PNDP Cadre Cellule HIMO Maroua, Garoua, Adamaoua
14. FNE Chef Agence Régionale de l’Extrême-Nord
En vue de l’organisation d’un Atelier de Formation sur le thème: ” Introduction
des approches et techniques HIMO dans les curricula de formation des métiers
de Bâtiments et Travaux Publics au Cameroun "

Session 2 : Du 06 au 09 juillet 2021, à l’Hôtel XXXX de Bafoussam (Participants des


régions du Littoral et de l’Ouest)
LISTE DES PARTICIPANTS
ORGANISMES PARTICIPANTS
OMBOLO
1. BIT Assistant Administratif
Consultant, Ingénieur de Formation
Chef Département Formation Continue
2. ENSTP - Yaoundé Chef Département Génie Civil

3. Université de Douala Chef Département Génie Civil Ecole Polytechnique Douala


Chef Département Génie Civil ENSET Douala
4. Université de Dschang Chef Département Génie Civil IUT Fotso Victor de Bandjoun
7. Université des Montagnes de Chef Département Génie Civil (Faculté des Sciences et Technologies)
Bangangté
8. Ecole Supérieure Technique De la Chef Département Génie Civil
Salle (EST- Douala)
9. MINESUP Inspection Générale des Affaires Académiques
Direction du Développement de l’Enseignement Supérieur

10. MINESEC Inspecteur Pédagogique Régional de Génie Civil du Littoral


Inspecteur Pédagogique Régional de Génie Civil de l’Ouest

11. MINTP Délégué Régional Littoral


Délégué Régional Ouest

12. Ministère Décentralisation et du


Développement Local
Maire Ville de Douala
Maire Ville de Bafoussam
Maire Ville de Nkongsamba

13. MINHDU
Délégué Régional Littoral
Chef Division de la Promotion des Emplois
14. MINEFOP Directeur Centre de Formation Professionnelle d’Excellence de Douala

16. MINADER Délégué Régional Littoral

17. ONIGC Représentant Ordre National des Ingénieurs de Génie Civil du Littoral
19. PNDP Chef Cellule HIMO
20. FNE Chef Agence Régionale du Littoral
En vue de l’organisation d’un Atelier de Formation sur le thème: ” Introduction
des approches et techniques HIMO dans les curricula de formation des métiers
de Bâtiments et Travaux Publics au Cameroun "

Session 3 : Du 20 au 23 juillet 2021, à l’ENSTP-Annexe de Buea (Participants des


régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest)
LISTE DES PARTICIPANTS
ORGANISMES PARTICIPANTS
OMBOLO
1. BIT Assistant Administratif
Consultant, Ingénieur de Formation
Chef Département Formation Continue
2. ENSTP - Yaoundé Chef Département Génie Civil
Directeur ENSTP/Annexe de Buea
5. Université de Bamenda Chef Département Génie Civil ENSET de Bamenda
6. Université de Buea Chef Département Génie Civil ENSET de Kumba

10. MINESEC
Inspecteur Pédagogique Régional de Génie Civil du Nord-Ouest
Inspecteur Pédagogique Régional de Génie Civil du Sud-Ouest

11. MINTP
Délégué Régional Nord-Ouest
Délégué Régional Sud-Ouest

12. Ministère Décentralisation et du Director National School of Local Administration (NASLA - Buea)
Développement Local Maire Ville de Bamenda
Maire Ville de Limbe
Maire Ville de Kumba

Délégué Régional du Sud-Ouest


13. MINHDU Délégué Régional du Nord-Ouest

14. MINEFOP Chef Division de la Promotion des Emplois du Sud-Ouest


Délégué Régional Sud-Ouest
Délégué Régional Nord-Ouest
16. MINADER Directeur Ecole pour la Formation des Spécialistes en Equipement et Aménagement Ruraux
(EPFSEAR)-KUMBA
Chef Cellule HIMO Région du Sud-Ouest et du Nord-Ouest
19. PNDP
20. FNE Chef Agence Régionale du Sud-Ouest et du Nord-Ouest

06 Délégués Départementaux du Sud-Ouest


21. MINTP 07 Délégués Départementaux du Nord-Ouest
En vue de l’organisation d’un Atelier de Formation sur le thème: ” Introduction
des approches et techniques HIMO dans les curricula de formation des métiers
de Bâtiments et Travaux Publics au Cameroun "

Session 4 : Du 03 au 06 août à Akonolinga, au Centre de Métiers des Travaux Publics


d’Akonolinga (Participants des régions du Centre, du Sud et de l’Est)
LISTE DES PARTICIPANTS
ORGANISMES PARTICIPANTS

OMBOLO
1. BIT Assistant Administratif
Consultant, Ingénieur de Formation

Directeur Adjoint
Chef Département Génie Civil
Chef Département Génie Rural
2. ENSTP- Yaoundé Chef Département Formation continue
Centre des Métiers TP d’Akonolinga
Un (01) enseignant du Génie Civil
Un (01) enseignant du Génie Rural

Délégué Régional Extrême-Nord


Inspecteur Pédagogique Régional de Génie Civil du Centre
4. MINESEC Inspecteur Pédagogique Régional de Génie Civil du Sud
Inspecteur Pédagogique Régional de Génie Civil de l’Est

Délégué Régional du Centre


5. MINTP Délégué Régional du Sud
Délégué Régional l’Est
Délégués Départementaux des 03 Régions (18)
Maire Ville du Centre
6. Ministère Décentralisation et du Maire Ville du Sud
Développement Local Maire Ville de l’Est
7. CVUC Coordonnateur National de Formation aux Métiers de la Ville (Yaoundé)
Délégué Régional du Centre
8. MINHDU Délégué Régional du Sud
Délégué Régional de l’Est
Délégué Régional du Centre
9. MINEFOP Délégué Régional du Sud
Délégué Régional l’Est
Vice-Recteur en charge de la Coopération, de la Recherche et des relations universités-entreprises-
Université Yaoundé I
Chef Département Génie Civil ENSET Ebolowa
Chef Département Génie Civil (Ecole Polytechnique Yaoundé)
10. Universités Institut SIANTOU Supérieur de Yaoundé (Département Génie Civil)
CIEOPO d’Obala (Chef Département Génie Civil)
Un (01) Responsable du Génie Civil (ENSET Ebolowa)
Un (01) Responsable du Génie Civil (ENSET Yaoundé)
Un (01) Responsable de CIEPO (Obala)
11. MINADER Délégué Régional du Centre, Sud, Est
12. ONIGC Représentant Ordre National des Ingénieurs de Génie Civil du Centre, Sud, Est
13. PNDP Cadre Cellule HIMO Centre, Sud, Est
14. FNE Chef Agence Régionale du Centre, Sud, Est
15. MINPROMALO Directeur du Centre Spécialisé de Formation Professionnelle

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