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Gouvernement du Sénégal Système des Nations Unies

Intitulé du programme conjoint : PROMOTION DE L’EMPLOI DES JEUNES


INTEGRANT LA VARIABLE MIGRATOIRE

Effet(s) PNUAD 2012 -2016 :

Effet 3 : D’ici 2016, les enfants, les adolescents, les adultes, particulièrement les plus vulnérables,
bénéficient d’une éducation de base et d’une formation de qualité

Effet 5 : D’ici 2016, les groupes vulnérables bénéficient d’un système de protection sociale adéquat

Effet 8 : D’ici 2016, les institutions nationales (centrales, territoriales et locales) ont les capacités pour
promouvoir la gouvernance des politiques et programmes de développement humain d’une manière
participative, transparente, équitable et en conformité des engagements nationaux

Effet(s) du programme conjoint:


1. Faciliter la création ou la consolidation de cadres régionaux de concertation pour renforcer le
développement des plateformes de services pour l’insertion professionnelle.
2. Renforcer la formation professionnelle / employabilité en adéquation avec les besoins des régions
cibles et en lien avec des mécanismes d’insertion des jeunes et des migrants.
3. Promouvoir l’auto-emploi grâce à des dispositifs et mécanismes régionaux et locaux
d’accompagnement des jeunes créateurs intégrant la fourniture de services financiers et non
financiers soutenant le développement des Micro, Petites et Moyennes entreprises.

Durée du programme: 2013-2016 Budget estimatif total*: 12.577.694 US$

Dates prévues pour le commencement et la Dont:


fin: mars 2013-février 2016
1. Budget financé: 759.036 US$
Option de gestion des fonds: Gestion
canalisée 2. Budget non financé: 11.818.658 US$

Agent administratif : BIT * Le budget estimatif total comprend les dépenses au


titre du programme et les dépenses d’appui indirectes
support costs
Sources du Budget financé:

• BIT 163.043 $
• OIM 257.982 $
• UNDP 236.559 $
• UNFPA 101.452 $

Approuvé au Nom

Du Gouvernement : Titre : ________________ Signature _____________ date

Du Système des Nations Unies : Titre : _____________ Signature _____________ date


Organisme(s) des Nations Unies

M. François Murangira
Directeur sous régional BIT

Date et Sceau :

Mme. Carmela Godeau


Directrice Régional OIM

Date et Sceau :

M. Boubou Dramane Camara


Directeur pays UNDP

Date et Sceau :

Mme Ann Thérèse Ndong Jatta


Directrice Régionale UNESCO

Date et Sceau :

M. Boureima Diadie
Représentant Résident Adjoint UNFPA

Date et Sceau :

M. Edmé Koffi
Représentant Résident UNIDO

Date et Sceau :

« Promotion de l’emploi des jeunes intégrant la variable migratoire » 2


Partenaires du programme conjoint

Organisme(s) des Nations Unies Partenaire(s) de mise en œuvre

M. François Murangira M. Benoît Sambou


Directeur sous régional BIT Ministre de la a Jeunesse, de l’Emploi et de
la Promotion des Valeurs civiques

Date et Sceau : Date et Sceau :

Mme. Carmela Godeau


Directrice Régional OIM

Date et Sceau :

M. Boubou Dramane Camara


Directeur pays UNDP

Date et Sceau :

Mme Ann Thérèse Ndong Jatta


Directrice Régionale UNESCO

Date et Sceau :

M. Boureima Diadie
Représentant Résident Adjoint UNFPA

Date et Sceau :

M. Edmé Koffi
Représentant Résident UNIDO

Date et Sceau :

« Promotion de l’emploi des jeunes intégrant la variable migratoire » 3


I. RÉSUMÉ ANALYTIQUE

Au Sénégal, la problématique de l’emploi, en particulier l’emploi des jeunes demeure cruciale et


constitue un enjeu majeur pour l’Etat. La persistance de la pauvreté notamment en milieu rural et
périurbain, l’extrême jeunesse de la population, l’exode vers les villes, l’émigration pour motif
économique sont autant de facteurs qui posent avec acuité la question de l’emploi.

Face aux défis que constituent le chômage et le sous-emploi des jeunes, le Gouvernement avec
l’appui des partenaires techniques et financiers a pris un ensemble de mesures et a mis en œuvre
un certain nombre de programmes au cours de ces dernières années. Ces efforts, bien qu’ayant
donné des résultats importants, n’ont pas encore permis de relever tous les défis. L’emploi des
jeunes en particulier se maintient au cœur des politiques publiques, et l’Enseignement Technique
et la Formation Professionnelle demeurent la deuxième priorité du Plan Décennal pour l’Education
et la Formation (PDEF).

En prenant en compte la variable migratoire, le Programme conjoint s’attachera non seulement à


répondre aux problèmes systémiques de chômage et de sous emploi des jeunes mais également
se penchera sur l’amélioration substantielle de leur employabilité, de la productivité de leur travail
et de leurs revenus, de la qualité des produits et des conditions de travail dans des secteurs
(artisanat de production et de services, BTP, agriculture, transformation agroalimentaire, emplois
verts) autrement caractérisés par des mauvaises conditions de travail.

Il se propose d’intervenir dans 5 régions : Kolda, Saint-Louis, Matam, Louga et Tambacounda où


les questions migratoires et de l’emploi des jeunes sont fortement prégnantes et imbriquées l’une
dans l’autre. Les bénéficiaires directs du programme sont au moins 10.000 jeunes demandeurs
d’emploi, des migrants originaires des régions d’intervention du programme et des jeunes
candidats potentiels à la migration.

Le programme établit trois (3) priorités complémentaires visant l’insertion socioprofessionnelle


des jeunes et des migrants:

1) L’appui à la mise en place de plateformes régionales de services d’emploi, qui faciliteront


la gestion des marchés de l’emploi régionaux, l’adéquation entre la formation et l’emploi et
la prise en compte de la variable migratoire.
2) Le renforcement d’une offre de formation professionnelle locale axée sur l’employabilité et
les besoins locaux.
3) La promotion de l’entreprenariat et l’amélioration des capacités managériales des jeunes
entrepreneurs pour une gestion efficiente de leurs entreprises, mais aussi de leurs revenus
grâce à la pratique soutenue de l’épargne et des actions d’éducation financière. Le
Programme cherchera à inciter et faciliter l’accès aux services financiers et non-financiers
MPME dans le cadre d’un développement local centré sur le renforcement des économies
locales.

La dimension « verte » sous-tendra chaque axe du programme comme potentielle créatrice


d’opportunités de formation, d’emploi, d’auto-emploi et d’investissement.

« Promotion de l’emploi des jeunes intégrant la variable migratoire » 4


II. ANALYSE DE LA SITUATION

Au Sénégal, la problématique de l’emploi, en particulier l’emploi des jeunes demeure cruciale et


constitue un enjeu majeur pour l’Etat. Si le Sénégal a enregistré au cours de ces cinq dernières
années l'une des meilleures performances économiques de l'Afrique subsaharienne, cela n'a pas
généré suffisamment d'emplois décents en particulier pour les jeunes.

Emploi et chômage des jeunes. Le marché de l’emploi sénégalais se caractérise par un accès à
un travail décent difficile pour les primo demandeurs d’emploi, par un accès inégal entre hommes
et femmes, par des emplois précaires et des revenus faibles (surtout dans le secteur rural et le
secteur informel). Le chômage frappe en majorité les jeunes qui constituent l’essentiel de la
population. Aujourd’hui, presque 60% de la population sénégalaise a moins de 20 ans et les
jeunes en âge de travailler dans la tranche d’âge de 15 à 34 ans représentent plus de la moitié de
la population active.

Chaque année, près de 100.000 nouveaux diplômés sénégalaises intègrent le marché du travail1
tandis que les unités de statistiques enregistrent moins de 30.000 nouveaux contrats d’emploi
directs dans le secteur privé, dont 20.000 dans la région de Dakar seulement2.

Le taux d’emploi des jeunes (33%) est très loin de celui des adultes entre 25 et 55 ans (56%),
indiquant de plus grandes difficultés pour les jeunes à entrer sur le marché du travail.

Le taux de chômage des jeunes (15%) est plus élevé celui des adultes (9%)3, mais avec
différences selon les segments : les jeunes femmes semblent plus exposées au chômage que les
jeunes hommes avec respectivement 20% et 12% de taux de chômage. Par ailleurs, le taux de
chômage des jeunes est beaucoup plus élevé en milieu urbain (20%) que rural (11%).

Néanmoins, plus que le chômage ou l’inactivité (environ 4 jeunes sur 10 déclarent être inactifs),
c’est le sous-emploi qui constitue l’un des principaux problèmes du marché du travail au Sénégal.
Ainsi, certains actifs occupés travaillent, contre leur gré, moins d’heures que la norme et d’autres
ont un salaire horaire inférieur au SMIG. Le taux de sous-emploi global, 15,2% en 20104, preuve
de l’incapacité de l’économie à répondre aux sollicitations de sa population.

Nature de l’emploi des jeunes. Pratiquement toute la force de travail âgée de 15 à 24 ans est
employée dans des entreprises de toute petites tailles (familiales ou individuelles). Environ 40%
des jeunes ont une activité principale dans l’agriculture alors que près de 45% travaillent dans le
secteur des services.

Les caractéristiques de l’emploi varient considérablement suivant le milieu de résidence: en milieu


rural, l’emploi des jeunes est concentré autour du secteur primaire (95% des emplois). En milieu
urbain, le principal secteur pourvoyeur d’emplois est celui des services (63% des emplois).

Le secteur informel a fait preuve d’une grande capacité d’absorber les travailleurs, (l’agriculture,
la menuiserie, le jardinage, le travail domestique, la maçonnerie ou le petit commerce). Par
contre, les emplois dans le secteur formel sont très limités, particulièrement en dehors de Dakar,
et essentiellement non qualifiés (par ex. agents de sécurité, chauffeurs, serveurs)5. Un secteur
privé moderne faible et en quasi-stagnation pourvoit moins de 10% du total des emplois.

Niveau d’éducation et accès à l’emploi. Bien que le Sénégal a augmenté les dépenses de
l’éducation du 3.2% à 5.7% du PNB, ce qui a permis une croissance de la scolarisation dans
l’enseignement primaire, aujourd’hui 66% des jeunes de 15-24 ans au Sénégal n'achèvent pas

1
Jeunesse du Sénégal : Enjeux et Perspectives. Rapport Final : Volume 1, YOUTH MAP SENEGAL, Juillet 2011.
2
La Situation Economique et Sociale du Sénégal en 2010, Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie, 2010.
3
Comprendre l’emploi des jeunes au Sénégal, Résumé analytique, Programme UCW, 2010
4
La Situation Economique et Sociale du Sénégal en 2010, Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie, 2010.
5
Jeunesse du Sénégal : Enjeux et Perspectives. Rapport Final : Volume 1, YOUTH MAP SENEGAL, Juillet 2011.

« Promotion de l’emploi des jeunes intégrant la variable migratoire » 5


l'école primaire et se retrouvent sans qualification6 (un total de 1,7 millions de personnes, dont
73% de femmes et 59% d’hommes).

Les plus pauvres en milieu rural sont les plus mal lotis: 94% des plus pauvres ruraux de 15-24
ans n'ont pas achevé le premier cycle de l'enseignement secondaire, contre 79% des plus
pauvres en milieu urbain. La situation est dramatique chez les jeunes femmes rurales, dont 94%
n’a pas achevé le premier cycle de l'enseignement secondaire (87% les hommes).

Les structures éducatives et professionnelles disponibles pour dispenser aux jeunes les
compétences nécessaires afin d’intégrer le marché du travail sont limitées, notamment en dehors
de Dakar. Les formations offertes par la plupart des écoles sont remises en cause par les
entreprises qui les jugent insuffisantes pour les niveaux de qualification recherchés et pour le
manque de concordances entre la formation et les besoins du marché du travail.

Réponses nationales pour promouvoir l’emploi des jeunes. Le Sénégal a toujours accordé
la priorité à l’emploi des jeunes dans la mission du Ministère en charge de la jeunesse. C’est dans
ce contexte que le pays s’est doté de:
• La Lettre de politique de développement du secteur de la jeunesse (LPDSJ) qui s’inspire
largement de la Politique nationale de l’emploi.
• Le Plan d’actions pour l’emploi des jeunes (PANEJ) qui a pour objectif essentiel de faciliter
l’accès des jeunes à l’emploi dans les secteurs productifs par le financement et/ou la
garantie de leurs projets et le renforcement de leur employabilité.

Le dispositif institutionnel consacré à la promotion de l’emploi jeune peut-il être classifié en :


• Initiatives de financement et d’appui technique : le Fonds national de promotion de la
jeunesse (FNPJ), le Fonds national de promotion de l’entrepreneuriat féminin (FNPEF), le
Projet ASC/Emplois/Jeunes, le Fonds d’insertion des jeunes (FIJ), et le Fonds d’insertion
des jeunes dans le secteur de l’environnement (FISE).
• Structures d’accompagnement et de placement : l’Agence nationale pour l’emploi des
jeunes (ANEJ), le Service civique national, l’Office national pour l’emploi des jeunes de la
banlieue (OFEJBAN) et l’Agence nationale du Plan REVA.
• Structures de formation et de financement de formation : le Fonds de développement de
l’enseignement technique et de la formation professionnelle (FONDEF), l’Office national
pour la formation professionnelle (ONPF) et le Centre national des emplois et qualification.
• Agences d’exécution des travaux HIMO : Agence d’exécution des travaux d’intérêt public
(AGETIP), Agence de promotion de l’investissement et des grands travaux (APIX), Agence
autonome des travaux routiers (AATR).

Cependant, des télescopages entre les structures publiques elles-mêmes et des doublons dans la
production et la gestion des informations et de l’offre de service, caractérisent le système. Les
institutions publiques en charge des questions de l’emploi et de la formation professionnelle
manquent de complémentarité et d’absence d’un cadre de coordination dans ses interventions.

Le système d’information sur le marché du travail. Le manque de données fiables et non


actualisées posent un problème pour mettre en place des politiques en matière d’emploi. Cette
situation s’explique en partie par l’existence et disparité de plusieurs sources publiques,
parapubliques et privées de statistiques sur l’emploi, la formation et la sécurité sociale.

D’ailleurs, le gouvernement est en cours de finaliser et mettre en place le projet de création de


l’Observatoire national des emplois et qualifications professionnelles, destinataire des
informations collectées, ainsi que le Répertoire opérationnel des métiers et emplois (ROME).

Emploi, jeunes et migration. L’emploi constitue un facteur déterminant pour les migrations de
main-d’œuvre. Le sous-emploi chronique en milieu rural est la principale source d’un mouvement
migratoire massif des populations vers les grands centres urbains, se traduisant par une
urbanisation accélérée et une forte poussée de la migration internationale.

6
Rapport mondial de suivi sur l'Éducation pour tous 2012, UNESCO.

« Promotion de l’emploi des jeunes intégrant la variable migratoire » 6


Face à cette crise de l’emploi, les jeunes n’hésitent pas à opter pour l’émigration irrégulière.
Selon l’Enquête sénégalaise auprès des ménages (ESAM II) de 2001, 68 % des émigrants rendus
à l’étranger à la recherche d’un meilleur emploi avaient un âge compris entre 15 et 34 ans.

Le Sénégal disposait en 2008 d’un potentiel d’émigrés extrêmement important, évalué entre 2,5
et 3 millions de personnes7. Les ressources humaines de la diaspora jouissant d’une expertise de
haut niveau sont un moyen de renforcement des capacités institutionnelles au niveau du Sénégal.

L’Etat du Sénégal a mis en place trois programmes qui œuvrent à la valorisation de l’expertise
sénégalaise émigrée, dans une perspective de développement. Ces programmes sont le :
Migrations pour le développement en Afrique (MIDA-Sénégal), en partenariat avec l’Organisation
international pour les migrations, (OIM) ; le projet «Transfer of knowledge Through Expatriate
National» (TOKTEN), en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement
(UNDP) ; et l’Initiative de co-développement, par la Présidence du Sénégal.

D’ailleurs, l’argent transféré par les émigrants sénégalais a dépassé 12 % du PIB en 2007, mais
cet argent est en général destiné à la consommation des ménages et à l’immobilier. Selon une
étude sur les flux de transferts financiers au Sénégal, moins de 5% des envois de fonds des
émigrés sont consacrés à l’investissement économique productif8.

III. STRATÉGIES

a. Aperçu général

Le programme conjoint (PC) proposé découle des orientations du Document de Politique


Economique et Sociale (DPES) 2011-2015 et du PNUAD 2012-2016, et il soutient les efforts du
Gouvernement pour l’accélération de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le
Développement (OMD).

Le Plan Cadre des Nations Unies pour l’Assistance au Développement (PNUAD) constitue la
réponse collective du Système des Nations Unies (SNU) aux principaux défis de développement
du Sénégal et le cadre de planification stratégique et de programmation des ressources du SNU
au Sénégal pour la période 2012-2016.

Pour maximiser la réalisation des effets attendus du PNUAD 2012-2016, le SNU au Sénégal s’est
engagé pour développer des programmes conjoints multisectoriels. Pour chaque axe stratégique
du DPES pour lequel contribue le SNU à travers le PNUAD, il est développé un programme
conjoint. Pour répondre aux besoins identifiés dans le DPES, la contribution du PC consistera, à
travers son expertise, à renforcer les axes stratégiques ci-après :

PNUAD DPES
Axe
Axe
stratégique
stratégique Effet Extrant
d’interventio
d’intervention
n
Amélioration Effet 3 Extrant 3.5 Axe 2
de l’accès D’ici 2016, les enfants, les Les programmes d'alphabétisation Accès aux
équitable des adolescents, les adultes, fonctionnelle et de formation services
populations particulièrement les plus qualifiante sont améliorés et renforces, sociaux,
aux droits et vulnérables, bénéficient élargis particulièrement pour les jeunes Protection
services d’une éducation de base et et les femmes vulnérables sociale et
sociaux de d’une formation de qualité développemen

7
OIM, Migration au Sénégal: Profile Pays 2009, p.59
8
OIM, Migration au Sénégal : document stratégique 2009. Transferts de fonds et de compétences des émigrés : enjeux
socioéconomiques et stratégies politiques au Sénégal, p.19

« Promotion de l’emploi des jeunes intégrant la variable migratoire » 7


base, Effet 5 Extrant 5.4 t durable
protection D’ici 2016, les groupes Les dispositifs d’accompagnement des
sociale et vulnérables bénéficient d’un groupes vulnérables pour une
développeme système de protection sociale réinsertion professionnelle de qualité
nt durable adéquat et un accès à l’emploi décent sont
renforcés
Renforcement Effet 8 Extrant 8.1 Axe 3
de la D’ici 2016, les institutions Les capacités des institutions su Gouvernance
gouvernance nationales (centrales, système statistique national pour
au niveau territoriales et locales) ont produire, analyser et diffuser des
central et les capacités pour données désagrégées de qualité pour
local en appui promouvoir la gouvernance la planification du développement sont
au des politiques et renforcées
développeme programmes de Extrant 8.7
nt humain développement humain Les capacités techniques et financières
durable d’une manière des collectivités locales notamment
participative, transparente, pour l’atteinte des OMD sont
équitable et en conformité renforcées.
des engagements Extrant 8.8
nationaux Les capacités techniques des structures
d´appui aux collectivités locales sont
renforcées.
Extrant 8.9
Les capacités de création
d’opportunités économiques pour le
développement local sont renforcées
Extrant 8.12
Les organisations d’employeurs et de
travailleurs, les institutions et acteurs
de promotion du dialogue social
(notamment le CNDS) ont des
capacités renforcées
Extrant 8.13
Les institutions nationales et la société
civile à tous les niveaux sont capables
de planifier et évaluer des politiques et
programmes à l’attention des
communautés, des groupes
marginalisés et des populations
migrantes y compris les budgets sur la
base des analyses quantitatives et
qualitatives des données
sociodémographiques ventilées par
sexe.

Le programme s’intègre dans le Programme Pays pour la Promotion du Travail Décent (PPTD) de
l’OIT mis en ouvre au Sénégal et visant à promouvoir le travail décent comme facteur
déterminant des stratégies nationales de développement.

Finalement, le Programme est en cohérence avec les conclusions de la résolution concernant «La
crise de l’emploi des jeunes: Appel à l’action» que la Conférence internationale du Travail a
adopté à sa 101e session (juin 2012) ; et avec l’engagement pris à la 17ème session ordinaire de
la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, tenue en juillet 2011 à
Malabo, d’œuvrer à la création d’emplois pour accélérer l’autonomisation des jeunes en vue du
développement, dans le cadre du Plan d’action de la Décennie de la jeunesse 2009-2018.

Pour contribuer à l’objectif national visant la promotion de l’emploi des jeunes, la réponse globale
du PC tend à faire bénéficier les volets : i) opérationnalisation des cadres régionaux de
concertation et des plateformes de services pour l’insertion professionnelle ; ii) mise en place
d’un système d’information fiable ; iii) renforcement et efficacité des programmes formation
technique et professionnelle ; et iv) promotion de l’entrepreneuriat des jeunes.

« Promotion de l’emploi des jeunes intégrant la variable migratoire » 8


b. Leçons apprises

Le programme vise à renforcer la cohérence avec des initiatives déjà commencées, à savoir des
programmes bilatéraux ou des actions mises en œuvre par des institutions de l’État sénégalais.
Les principales actions avec lesquelles le Programme conjoint se fournit des expériences et leçons
apprises et avec lesquelles devra se complémenter, pour éviter les doublons en vue d’une
maximisation des ressources et des impacts sont notamment :

Le « Programme d’Appui à la Mise en Œuvre de la Réforme de l’ETFP, avec


Concentration dans les Régions nord du Sénégal (Louga, Saint-Louis, Matam) »
(SEN/024)9. Ce programme a eu pour objectif de contribuer à la mise en œuvre de la politique
sectorielle sénégalaise de la Formation professionnelle et technique (FPT) dans le cadre du
Programme décennal de l'Éducation et de la Formation (PDEF). Son intervention a concerné à la
fois le niveau national, en apportant un appui technique au Ministère de l'Enseignement technique
et de la Formation professionnelle (METFP) et les niveaux régionaux, dans les régions de Saint-
Louis, de Louga et de Matam, en appuyant les établissements de formation professionnelle et le
système d'apprentissage. La composante « insertion socioprofessionnelle » du programme a été
conçue et mise en œuvre en partenariat avec le BIT, l’UNDP et l'ONUDI.

Le « Programme d’appui aux initiatives de solidarité pour le développement » (PAISD),


(France et Sénégal). Le projet est articulé autour de cinq composantes10 :
- L’accompagnement des initiatives économiques et d’investissement des migrants.
- La mobilisation de la diaspora hautement qualifiée établie en France pour appuyer les
structures sénégalaises, publiques ou privées.
- Le développement local dans les régions d’origine des migrants.
- Le Volontariat de solidarité pour le développement (VSD).
- La contribution au désenclavement numérique des régions périphériques.

La « Plateforme d’appui au secteur privé et à la valorisation de la diaspora sénégalaise


en Italie » (PLASEPRI)11. C’est un instrument financier d’appui au Secteur Privé du Sénégal
mis en place par le gouvernement d’Italie et celui du Sénégal. Ce programme vise en particulier
la création et le renforcement de PME locales mais surtout les initiatives des Sénégalais vivant en
Italie leur permettant de réaliser leurs projets d’investissement au Sénégal, notamment dans les
régions à forte propension à émigrer.

Le projet « Migrations pour le développement en Afrique » (MIDA Sénégal), est mis en


œuvre au Sénégal par OIM dans le cadre d’un partenariat entre les gouvernements du Sénégal et
de l’Italie. Le projet s’est fixé comme objectif la valorisation de l’expertise des émigrés. Les lignes
d’intervention du Projet MIDA se référent à:
• Valorisation des transferts de fonds, afin de réduire les couts du transfert, de créer de
nouveaux produits financiers, de favoriser la canalisation des transferts de fonds en faveur
d’investissements productifs, de programmes de développement et d’initiatives sociales.
• Valorisation de l’initiative d’entreprise des migrants dans leur pays d’origine, à travers des
activités de formation orientées vers la création d’entreprise et l’accès au crédit.
• Valorisation des projets de co-développement des associations de migrants, dans une
perspective de coopération décentralisée.

c. Programme conjoint proposé

Opérationnalisation des cadres régionaux de concertation et des plateformes de


services pour l’insertion professionnelle. Au Sénégal, l’un des objectifs majeurs de la

9
http://www.lux-development.lu/pays_details.lasso?lang=fr&pays=sen&pro=494
10
http://www.codev.gouv.sn
11
http://www.plasepri.sn

« Promotion de l’emploi des jeunes intégrant la variable migratoire » 9


politique de décentralisation est d’associer et responsabiliser les acteurs locaux dans la
conception et l’exécution des programmes de développement. Les Conseils régionaux (structures
décentralisées) ont la compétence transférée d’élaborer le Document régional de formation
professionnelle et le Document Régional d’insertion professionnelle des jeunes. Néanmoins, les
collectivités locales n’ont pas arrivé à un niveau de maturité pour assurer cette élaboration. Par
conséquence, les structures étatiques (centrales et déconcentrées) peuvent appuyer le pilotage et
l’assistance technique régionale pour l’élaboration d’un seul Document de référence, en vue
d’améliorer l’efficacité et l’appropriation.

Dans le cadre des Politiques nationales de l’emploi et de la Formation professionnelle, les


collectivités locales sont appelées à s’investir dans l’insertion socio-économique en s’impliquant
ainsi dans la lutte contre le chômage, le sous-emploi et la pauvreté qui touchent en majorité les
jeunes. En effet, les collectivités locales sont les mieux placées pour traduire les stratégies
nationales et régionales en mesures concrètes sur le terrain.

Les Ministères chargés de l’Emploi et de la Formation Professionnelle visent à consolider ou


mettre en place des cadres de concertation régionaux pour promouvoir l’emploi et la formation au
niveau local en partenariat, entre d’autres, avec les collectivités locales pour élargir l’accès à la
formation et faciliter l’insertion socioéconomique.

Compte tenu de la multiplicité des initiatives dans la sphère de l’emploi des jeunes, l’un des
principaux enjeux consistera à privilégier la concertation et le dialogue et à assurer la cohérence
de l’ensemble des actions dans un espace territorial, afin de permettre aux acteurs d’échanger et
d’élaborer des plans régionaux d’insertion. Il y a un problème d’ancrage institutionnel du fait
d’initiatives disparates, de la multiplicité des intervenants et de l’insuffisance de coordination. Ce
problème de coordination est fondamental et doit être résolu.

Finalement, il s’agira de professionnaliser les plateformes et de les remplir avec de contenu


technique, afin d’assurer la mise en œuvre des activités de gestion concertée de l’insertion
professionnelle (orientation aux jeunes, intermédiation, accompagnement socioprofessionnel,
diffusion des outils de l’employabilité, d’éducation financière, de gestion d’entreprise, diffusion
des informations sur les secteurs porteurs et d’opportunités d’investissement, etc.). Des échanges
avec des plateformes et des mécanismes similaires dans d’autres pays (Côte d’Ivoire, France,
Allemande) pourront avoir lieu afin de capitaliser les expériences d’ailleurs.

Mise en place d’un système d’information fiable. Il est important que le Programme conjoint
assure une intégration territoriale et interinstitutionnelle de l’information. Dans ce contexte, il est
important de :
• Faire l’état des lieux des différentes bases de données du marché du travail national et
international existantes et les consolider autour de la base de données Accueil Emploi,
l’outil informatique destiné aux services publics d’emploi.
• Intégrer au Système d’information des outils informatiques complémentaires pour tenir en
compte la variable de la migration de main d’œuvre.
• Régionalisation de la gestion, exploitation et pilotage des bases de données.
• Renforcement des capacités des producteurs et utilisateurs de statistiques des régions à
l’exploitation et au traitement des informations sur le marché de l’emploi.
• Renforcer les services publics de l’emploi, pour permettre aux jeunes d’accéder à une
information complète sur les possibilités d’emploi et de bénéficier des conseils en matière
d’orientation professionnelle.
• Améliorer la collecte et le suivi de l’information sur le marché du travail en ayant recours à
des enquêtes périodiques. Cet effort pourrait être intégré dans la stratégie globale de
l’ANSD.

Renforcement et efficacité des programmes formation technique et professionnelle. Les


dispositifs de formation professionnelle jouent un rôle important pour améliorer l’employabilité
des jeunes, et constituent la voie d’accès à un emploi ou à une activité rémunérée. La formation
professionnelle et l’emploi doivent avoir une cohérence en termes d’opportunités de formation
professionnelle et d’offres d’emploi.

« Promotion de l’emploi des jeunes intégrant la variable migratoire » 10


Le Programme conjoint doit renforcer la formation professionnelle et l’employabilité en
adéquation avec les besoins des régions cibles et au profit des filières retenues dans les grappes
de croissance de la Stratégie de croissance Accélérée ou dans des autres études sur les secteurs
économiques porteurs.

Pour autant, des formations techniques dans les métiers porteurs identifiés et plus
particulièrement dans les métiers « verts », ainsi que les formations en employabilité et en
formation qualifiante devront se mettre en place.

Finalement, en cohérence avec l’approche territoriale du Programme, les plateformes régionales


de services travailleront pour ajuster de façon permanente l’offre de formation aux besoins des
entreprises, et elles favoriseront la synergie des structures de formation et d’insertion. Ainsi, il
est important :
- La mise en œuvre d’un cadre de délégation du Service public de formation et d’insertion
professionnelle au niveau des régions.
- La création des guichets uniques d’informations et de conseil pour accompagner les
demandeurs d’emploi dans leur recherche de travail.
- Le renforcement des centres de formations locaux à l’image des écoles ateliers, les
maisons à outils ou les unités mobiles de formation.

Promotion de l’entrepreneuriat des jeunes. Les Micro, Petite et Moyenne Entreprise (MPME)
représentent près de 90% des entreprises sénégalaises et emploient 30% des ressources
humaines et constituent par conséquent un instrument essentiel de lutte contre le chômage et le
sous-emploi. Cependant, leur niveau d’intégration au système commercial reste faible en raison
de leur manque de compétitivité

Le programme vise à promouvoir l’entreprenariat et l’emploi indépendant productif et durable. Le


succès du développement des entreprises des jeunes dépend de la qualité du soutien apporté et
d’un bon accès à des services bien intégrés tels que :
- Des formations à la gestion des entreprises. Dans la méthodologie Gérer mieux votre
entreprise (GERME) du BIT, il existe la formation « culture d’entreprise » (CREE) et le
module TRI (insertion). Mais également, des formations en matière d’entreprenariat,
marketing, commercialisation, technologie et compétitivité.
- Des services de conseils aux entreprises, un dispositif d’accompagnement articulé autour
du coaching des jeunes entrepreneurs et de formation sur les dispositions légales des
MPME.
- Des services financiers et la mise en place de lignes de crédit afin de démultiplier les
volumes de financement mis à disposition des jeunes.
- Des appuis pour accéder aux marchés, des informations sur les secteurs porteurs,
information sur les clusters et l’intégration dans les chaines de valeur.
- Des opportunités de contacts professionnels utiles, ainsi que sensibiliser les autorités
décentralisées sur les possibilités d’allégement des procédures et d’appui aux jeunes
porteurs de projet d’auto emploi.
- Des soutiens et appuis techniques en suivi et évaluation.

Avantage comparatif des agences de Nations unies. L’avantage de proposer un programme


conjoint de promotion de l’emploi des jeunes avec une variable migratoire au Sénégal est de
s’appuyer sur les leçons, apports et expertises multidisciplinaires des Agences des Nations unies
en la matière et de favoriser ainsi une meilleure synergie des interventions, afin de mieux
appuyer la partie nationale.

Le BIT, en tant qu’Agence leader, met au service du programme son expérience en


fourniture d’appui technique en termes de promotion de l’emploi décent des jeunes et de
la migration de main d’œuvre en se basant notamment sur un ensemble d’outils
élaborés par ses équipes.
La base de données Accueil Emploi. Cette base facilite l’insertion des jeunes demandeurs d’emploi et des
migrants de retour en les incluant dans un système de placement national géré par les Services Publics pour l’Emploi

« Promotion de l’emploi des jeunes intégrant la variable migratoire » 11


(SPE) et offre un service d’accompagnement individualisé et des recommandations de formation. Elle permet de connaître
les métiers en tension. Le Programme conjoint permettra un travail de suivi des conseillers en emploi de l’ANEJ et du SMO
au Sénégal, la dynamisation des inscriptions, l’unification des autres bases de données autour d’Accueil Emploi et la
régionalisation du travail d’exploitation et gestion de la base.
Le Manuel de l’Employabilité a été conçu comme un guide méthodologique pour répondre au besoin
d’accompagnement des jeunes dans leur parcours d’insertion professionnelle. Il vise à renforcer les capacités en termes
d’insertion des professionnels en charge de l’orientation des jeunes. Le manuel est conçu comme un outil de méthodologie
(tome 1, « les outils ») et de mise en lien (tome 2 « le répertoire ») au service des professionnels en contact avec les
jeunes.
L’approche Haute Intensité de la Main d’Œuvre (HIMO). Cette approche est une stratégie développée par le BIT
pour promouvoir la création massive d’emploi dans la construction des infrastructures. Le principe est d’utiliser davantage
de main d’œuvre que d’équipement. Le Programme conjoint exploitera cette approche comme stratégie d’insertion
professionnelle des jeunes au niveau local.
La promotion des emplois verts. Des rapports tels qu’intitulé « Migration, environnement et développement local
: Analyse des potentialités de création d’emplois verts dans les régions de Kolda, Matam et Saint Louis » ont été travaillés
visant à établir les bases du dialogue sur la problématique. Le travail de promotion d’opportunités d’emplois verts et
décents dans les zones de bassins migratoires continuera. Des modèles de construction moins consommateur d’énergie,
qui soit intensif en main d’œuvre et centré sur les matériaux locaux et les techniques de l’éco construction seront
proposés à la lumière de l’expérience.
Guides d’accompagnement et information pour les migrants. Le BIT a produit des guides qui systématisent les
processus et donnent un large éventail d’informations pour les migrants et les structures d´accompagnement.
Les outils d’éducation financière. Pour éducation financière le BIT comprend des actions visant à améliorer la
capacité des individus à faire des choix et à prendre des décisions efficaces sur l’utilisation et la gestion de leur argent. Le
BIT a élaboré des outils de sensibilisation (dépliants, audio, vidéos) et des outils de formation (Manuel du Formateur et
Livret de l’Apprenant) pour former les migrants ouest-africains et leur famille à la finance familiale et à la finance
spécifique à la migration.

L’UNFPA travaille avec les structures compétentes décentralisées afin qu’elles aient
les capacités pour fournir des services appropriés de renforcement de capacités des
adolescent(e)s et jeunes (Produit 03 de son Programme Pays 2012-2016). À ce
propos, les principales actions de l’UNFPA pour renforcer les capacités d’insertion sociale et
professionnelle des adolescents et jeunes, en particuliers ceux issus de milieux défavorisés sont :
(a) Poursuivre le programme de renforcement des capacités des adolescent(e)s/jeunes, en
collaboration avec les Centre Régional d’Enseignement Technique Féminin (CRETF), et
promouvoir le développement d‘un partenariat favorable à leur insertion socioprofessionnelle. Uun
Manuel de formation aux compétences de vie courante (CVC), pour servir de support aux
animations des éducateurs pairs et un Guide méthodologique qui prolonge le manuel et décrit
tous les aspects liés à la formation et à la documentation ont été conçus.
(b) Promouvoir le développement et le leadership de la jeunesse en partenariat avec le
secteur privé et associatif. L’UNFPA a orienté et financé l’ASBEF pour renforcer les capacités des
jeunes en Leadership. En partenariat avec les ministères en charge de la jeunesse, L’UNFPA est
en train de finir un Manuel de formation pour animer les sessions de formation des jeunes.

L’UNCDF mettra au service du Programme conjoint son expertise sur le domaine de la


décentralisation et du développement local. L’appui aux collectivités locales et
l’élargissement de l’accès des populations vulnérables et des micros, petites et
moyennes entreprises aux services financiers est le cœur de métier de l’UNCDF. Plus
particulièrement, l’UNCDF apportera son savoir-faire par rapport au financement du
développement local (FDL) afin de créer un environnement favorable à la création de richesse et
d’emploi. Cette agence sera chargée de la mise en place des mécanismes de financement en
partenariat avec les collectivités locales, tout en suivant l’approche territoriale du Programme
conjoint.

L’UNDP mettra à la disposition du Programme l’assistance technique pour le renforcement


des dynamiques économiques et sociales des territoires et son expérience en la mise en
œuvre de la composante « insertion socioprofessionnelle » dans le projet financé par la
coopération luxembourgeoise SEN/024 - Programme d’Appui à la Mise en Œuvre de la
Réforme de l’ETFP, avec Concentration dans les Régions nord du Sénégal (Louga, Saint-
Louis, Matam).

« Promotion de l’emploi des jeunes intégrant la variable migratoire » 12


L’UNIDO mettra au service du Programme conjoint son approche de clusters autour
des secteurs critiques pour l’emploi. Mais également ses apprentissages sur l’analyse de
créneaux, le travail à la chaîne de valeur, ou les études des outils et technologies de
transformation les plus appropriés. La méthodologie de clusters est développée avec
une approche territoriale similaire à celui proposé par le Programme Conjoint. À cet effet, l’ONUDI
a déjà mis en place des cadres de concertation locaux, pour mieux travailler l’analyse de la chaîne
de valeur. Ils disposent des informations utiles pour tout type d’investisseurs. Par conséquence,
l’UNIDO pourra renforcer les Centres d’Enseignement Technique et de Formation Professionnelle
au niveau de l’adaptation de la formation aux demandes, besoins et opportunités des régions. La
capitalisation des expériences à Louga sur les modèles de gestion en Partenariat Public Privé
(PPP) sera un apport important pour le Programme,

À partir de son expérience sous-régionale, l’UNESCO contribuera au développement


de la concertation locale et de la mise en œuvre de plateformes régionales de services
par sa réflexion sur les nouvelles politiques d’éducation et de formation et par la
capitalisation d’expériences et échanges entre pays. L’UNESCO apportera également
son expérience sur l’accès aux dispositifs d’EFTP, notamment à partir de son
apprentissage régional sur les Unités Mobiles de Formation. Finalement, l’UNESCO pourra mettre
à disposition du Programme conjoint une méthodologie développée pour faire le mapping de
cadre de certifications.

Finalement, l’OIM apportera son savoir-faire sur la gestion de la migration et la


valorisation de la diaspora sénégalaise, en facilitant l’investissement productif des
migrants ainsi que l’insertion socioprofessionnelle des migrants de retour. Dans
l’approche territoriale, l’OIM renforcera les capacités des collectivités locales en matière
de gestion de la migration et à intégrer la migration dans leurs plans de développement. Elle
travaillera pour l’unification des Systèmes d’information afin d’intégrer les outils informatiques
complémentaires pour tenir en compte la variable de la migration de main d’œuvre.

IV. CADRE DE RÉSULTATS

La difficulté à acquérir une première expérience professionnelle, l’instabilité des parcours


professionnels caractérisée par des alternances emploi – chômage et la précarité des conditions
de travail décrivent la situation de l’accès à l’emploi pour la plupart des jeunes au Sénégal. La
réduction significative de la pauvreté passera par la création d’emplois décents qui permettent
d’absorber l’offre croissante de jeunes travailleurs sur le marché du travail.

Ainsi, l'objectif général du projet est la promotion de l’emploi des jeunes et des migrants (de
retour ou de candidats potentiels à la migration) à travers des actions favorisant leur insertion
socioprofessionnelle dans cinq régions du Sénégal, où la migration et le développement
économique local sont des questions clés liées directement au manque d'opportunités d’emploi.

Les cinq régions cibles sont : Sant Louis, Louga, Matam, Tambacounda et Kolda. Le choix des
zones d’intervention du programme conjoint s’explique par l’existence de dynamiques et
initiatives locales en matière d’emploi des jeunes en vue de complémentarité et/ou consolidation,
mais aussi par l’importance des flux migratoires et par l’implication de partenaires locaux,
notamment de collectivités locales, déjà fortement engagées sur la question de l’emploi des
jeunes. Le choix de ces cinq régions cibles n’empêche pas aux partenaires nationaux de
disséminer les bonnes pratiques de ce Programme à des autres régions du pays, afin de couvrir la
totalité du maillage territoriale nationale.

Les bénéficiaires directes du Programme conjoint sont des jeunes demandeurs d’emploi (hommes
et femmes, diplômés ou non) en âge d’apprendre ou de travailler, 15-24 ans. Le programme
touchera au moins 10.000 bénéficiaires directes pendant les quatre ans d’exécution (48
mois). Pour atteindre l’objectif général, le programme s’articulera autour de trois effets
spécifiques.

« Promotion de l’emploi des jeunes intégrant la variable migratoire » 13


Un premier effet est axé sur la mise en place des cadres d’appui à la stratégie de l’Etat sénégalais
de promotion de l’emploi et de la formation au niveau local en partenariat avec les collectivités
locales.

Un deuxième effet vise à revaloriser et décentraliser la formation professionnelle, fondée sur une
adéquation avec les besoins locaux et en lien avec les acteurs de l’emploi, mais également à
faciliter l’insertion des jeunes par des actions de formation et d’accompagnement à la recherche
d’emploi.

Et un troisième effet est axé sur la promotion de l’auto-emploi à travers notamment les Micro
Petites et Moyennes Entreprises (MPME) et un partenariat public – privé aux niveaux régional et
local.

Effet 1 : Faciliter la création ou la consolidation de cadres régionaux de concertation pour


renforcer le développement des plateformes de services pour l’insertion professionnelle.

Extrant 1.1. Des Cadres Régionaux de concertation et de suivi sont mis en place pour
garantir l’échange d’informations, le dialogue inter institutionnel et l’engagement
politique.
A.1.1.1. Établir un Cadre régional de concertation élargi dans chaque zone d’intervention
du programme.
A.1.1.2. Accompagner les Cadres régionaux de concertation pour la définition d’une
stratégie et d’un plan d’action sur l'enseignement technique et la formation professionnel
en cohérence avec la carte nationale et le plan régional de formation.
A.1.1.3. Créer et accompagner un réseau des cadres de concertation et de suivi de la
formation professionnelle et technique et l’insertion.
A.1.1.4. Capitaliser et diffuser l’expérience et les bonnes pratiques du programme pour
permettre de les répliquer à d’autres régions du Sénégal.

Extrant 1.2. Des plateformes régionales sont renforcées pour favoriser une gestion
concertée de l’insertion professionnelle des jeunes et des migrants.
A.1.2.1. Faire l’état des lieux des dispositifs et initiatives d’insertion professionnelle
existants dans chaque région d’intervention et consolider des plateformes régionales de
services d’emploi.
A.1.2.2 Inciter les jeunes et les migrants à intégrer les plateformes de services d’emploi
pour faciliter leur insertion socioprofessionnelle et leur suivi.
A.1.2.3. Former et professionnaliser les membres des plateformes sur l’orientation,
l’employabilité, l’intermédiation, et l’accompagnement socioprofessionnel des jeunes et des
migrants.
A.1.2.4. Diffuser, au sein des plateformes, les outils et guides disponibles pour la
réinsertion socio-économique et l’investissement des migrants, le manuel de
l’employabilité, les modules d’éducation financière, la gestion d’entreprise, etc.
A.1.2.5. Diffuser, au sein des plateformes, les informations sur les dynamiques, structures,
technologies et opportunités de création de richesses et d’emplois pour les jeunes et
migrants.
A.1.2.6. Animer des échanges d’expériences sous-régionales sur la mise en œuvre de
plateformes régionales de services.

Extrant 1.3. Des systèmes d’information sur les marchés de l’emploi locaux sont
disponibles et exploités au sein des plateformes.
A.1.3.1. Créer et accompagner une unité spécifique chargée du développement du
système d’information sur la formation professionnelle et technique et l’insertion.
A.1.3.2. Mener des enquêtes sur les profils socioprofessionnels des jeunes demandeurs
d’emploi locaux.
A.1.3.3. Réaliser les adaptations nécessaires à la base de donnés Accueil Emploi pour
inclure la variable insertion et assurer la régionalisation de l’exploitation.

« Promotion de l’emploi des jeunes intégrant la variable migratoire » 14


A.1.3.4. Créer des points d’enregistrement des demandeurs d’emploi dans la base de
données intégrée.
A.1.3.5. Former des agents locaux au système local d’information.
A.1.3.6. Mettre en place une banque d’indicateurs sur l’emploi, la formation
professionnelle et la migration de main d’œuvre.
A.1.3.7. Réaliser et réviser, au sein des plateformes, des études sur l’environnement local
des affaires, sur les secteurs économiques les plus dynamiques en termes de création
d’emplois et sur les secteurs innovants comme les emplois verts (agriculture raisonnée,
énergies renouvelables, gestion des déchets, éco-construction, transport durable, gestion
des ressources naturelles, écotourisme, manufactures, etc.) pour favoriser la création
d’emploi et l’investissement dans ces secteurs.
A.1.3.8. Appuyer la production et l’analyse de données statistiques sur la situation
démographique et socioprofessionnelle de la jeunesse.

Extrant 1.4. Le développement et le leadership de la jeunesse sont promus en


partenariat avec le secteur privé et le mouvement associatif
A.1.4.1. Finaliser et valider les modules de formation des jeunes en leadership.
A.1.4.2. Dispenser la formation de formateurs en leadership.
A.1.4.3. Assurer la formation en leadership de jeunes au sein des organisations et
plateformes.
A.1.4.4. Appuyer l’émergence d’organisations professionnelles de jeunes
producteurs/entrepreneurs pour favoriser leur connexion avec les organisations patronales
de leurs localités et pour promouvoir l’emploi associatif et coopératif.
A.1.4.5. Appuyer l’organisation des rencontres d’échanges entre les jeunes et les
organisations de financement et d’employeurs.
A.1.4.6. Appuyer le plaidoyer pour la participation et la prise compte des besoins des
jeunes, incluant les personnes à mobilité réduite.
A.1.4.7. Identifier et mettre en place un répertoire des emplois coopératifs, associatifs et
communautaires.

Effet 2 : Renforcer la formation professionnelle / employabilité en adéquation avec les besoins


des régions cibles et en lien avec des mécanismes d’insertion des jeunes et des migrants.

Extrant 2.1. L’offre de formation professionnelle régionale est renforcée, adaptée aux
besoins et secteurs porteurs locaux et permet l’insertion effective de demandeurs
d’emploi
A.2.1.1. Développer et mettre en œuvre un cadre de délégation du Service public de
formation et d’insertion professionnelle.
A.2.1.2. Concevoir, en lien avec le secteur privé, les organisations paysannes et les
migrants, une ingénierie de formation modulaire en adéquation avec ces secteurs
professionnels porteurs identifiés en y incluant à la fois des parties techniques et des
parties de préparation à l’emploi (employabilité, éducation financière, gestion
d’entreprise…).
A.2.1.3. Identifier et sélectionner les formateurs en valorisant les profils et les expériences
des migrants pour répondre aux demandes de formation des jeunes dans leurs localités
d’origine.
A.2.1.4. Mettre en place des centres de formations locaux extra-muros à l’image des
écoles ateliers et des unités mobiles de formation.

Extrant 2.2. Les compétences et les capacités des jeunes sont renforcées par des
formations insérantes sur des secteurs porteurs.
A.2.2.1. Sélectionner des candidats bénéficiaires des formations à partir des systèmes
d’information existants.
A.2.2.2. Dispenser des formations modulaires pour exploiter des opportunités d’emploi au
niveau local ponctuelles et immédiates.
A.2.2.3. Dispenser des formations techniques dans les métiers porteurs identifiés et plus
particulièrement dans les métiers « verts ».

« Promotion de l’emploi des jeunes intégrant la variable migratoire » 15


A.2.2.4. Dispenser des formations communes en éducation financière et en employabilité à
tous les candidats sélectionnés.
A.2.2.5. Appuyer la formation qualifiante, l’insertion socioprofessionnelle et la formation
sur les modules Compétences de vie Courante (CVC) des jeunes filles de milieux
défavorisés et des jeunes à mobilité réduite.
A.2.2.6. Établir un plan d’insertion pour les sortants des structures d’enseignement
technique et de formation professionnelle.
A.2.2.7. Appuyer la création de pépinières de coopératives en faveur des jeunes et des
migrants (par exemple financées par l’investissement des migrants de l’extérieur et/ou de
retour).

Effet 3 : Promouvoir l’auto-emploi grâce à des dispositifs et mécanismes régionaux et locaux


d’accompagnement des jeunes créateurs intégrant la fourniture de services financiers et non
financiers soutenant le développement des Micro, Petites et Moyennes entreprises.

Extrant 3.1. Un environnement des affaires favorable au développement des MPME


est promu au niveau local.
A.3.1.1. Réaliser des études pour diagnostiquer l’environnement des affaires (sur les
difficultés pour l’implantation des entreprises ; sur les marchés locaux, sur les possibilités
de mettre en place des projets HIMO, etc.).
A.3.1.2. Faire une étude spécifique sur les types d’entreprises en particulier celles
destinées aux jeunes (coopérative, junior entreprise, GIE, association…).
A.3.1.3. Sensibiliser les autorités décentralisées sur les possibilités d’allégement des
procédures et d’appui aux jeunes porteurs de projet d’auto emploi et de création
d’entreprise.
A.3.1.4. Mettre en place un soutien et un accompagnement aux initiatives économiques
des jeunes et des migrants avec l’appui des ARD.
A.3.1.5. Renforcer les systèmes d’information et former les membres des Chambres
Consulaires, les Maisons de Développement Local et les autres organisations d’appui à
l’entreprenariat aux secteurs porteurs et aux outils d’accompagnement des jeunes
porteurs de projets d’auto-emploi.
A.3.1.6. Appuyer la mise en place et la vulgarisation de l’offre de produits financiers
adaptés au profit des jeunes et migrants entrepreneurs pour accéder aux mécanismes de
financement pour créer et/ou accroître leurs entreprises.

Extrant 3.2. Les jeunes bénéficient d’information, de formation et d’appui conseils


sur les dispositions du cadre légal et réglementaire de création de MPME.
A.3.2.1. Organiser des sessions de formation et d’information sur les dispositions du cadre
légal et réglementaire des MPME.
A.3.2.2. Réaliser une étude comparative sur les coûts d’investissement dans l’économie
informelle et l’économie formelle pour mieux favoriser l’orientation des jeunes promoteurs.

Extrant 3.3. Un dispositif facilitant l’investissement productif des migrants ainsi que
l’insertion socioprofessionnelle des migrants de retour et des jeunes est mis en
place.
A.3.3.1. Renforcer les capacités des administrations régionales et des collectivités locales
en matière de gestion de la migration et à intégrer la migration dans leur plan de
développement.
A.3.3.2. Identifier les besoins d’investissement au niveau local en lien avec les études
menées sur les secteurs économiques les plus dynamiques.
A.3.3.3. Appuyer l’insertion socio-économique des migrants de retour ou migrants
potentiels à travers la promotion de l’auto emploi au niveau local, en mettant l’accent sur
l’entrepreneuriat vert.
A.3.3.4. Promouvoir la création de fonds d'investissement pour faire émerger des projets
de MPME porteurs impliquant les migrants et des entrepreneurs locaux.

« Promotion de l’emploi des jeunes intégrant la variable migratoire » 16


Extrant 3.4. Les compétences et capacités des jeunes demandeurs d’emploi à créer
et gérer leur propre entreprise dans des secteurs porteurs sont développées.
A.3.4.1. Déterminer pour les MPMEs les secteurs à fort potentiel de croissance et leurs
débouchés.
A.3.4.2. Sélectionner des candidats bénéficiaires des formations et appui-conseil à la
création de MPMEs à partir de campagnes de sensibilisation et ainsi que d’évaluation des
capacités des candidats potentiels.
A.3.4.3. Formation de formateurs en matière d’entreprenariat (création, développement et
croissance), marketing et marque, commercialisation, technologie, compétitivité et
croissance.
A.3.4.4. Former des formateurs localement en GERME, en création de coopératives et en
recherche de financement.
A.3.4.5. Dispenser les formations en entreprenariat et autres modules liés à l’entreprise
retenues aux jeunes bénéficiaires sélectionnés porteurs de projets d’auto-emploi.
A.3.4.6. Dispenser des formations techniques adaptées aux secteurs porteurs retenus pour
les MPMEs.
A.3.4.7. Soutenir la création et le bon fonctionnement des MPMEs ainsi créées à travers
des activités d’appui-conseil non-financier (soutien au développement de plan d’affaires,
conseil juridique, conseil en gestion, soutien à l’accès au marché).

Extrant 3.5. Les MPMEs créées sont opérationnelles et sont mises en réseau pour une
meilleure intégration dans les chaines de valeur.
A.3.5.1. Déterminer les grappes (clusters) pour valoriser les MPMEs et favoriser leur
intégration dans les chaines de valeurs (locales, nationales, régionales, internationales).
A.3.5.2. Mettre ainsi en réseau les MPMEs (clusters) pour générer des synergies entre
elles à travers la réalisation d’économies d’échelle, de partage d’équipements et machines,
d’accès au marché et au financement.
A.3.5.3. Évaluer la maturité des MPMEs membres de la grappe (cluster) la nécessité d’un
soutien supplémentaire (gestion de la qualité, mise à niveau, etc.) ou leur éventuel besoin
de pouvant exercer hors de la grappe si souhaité.
A.3.5.4. Créer un prix pour les meilleurs MPMEs et vulgariser les expériences réussies.
A.3.5.5. Organiser au moins un forum annuel des MPMEs du projet.

« Promotion de l’emploi des jeunes intégrant la variable migratoire » 17


Tableau 1: Cadre de résultats

Effet du PNUAD 5 : D’ici 2016, les groupes vulnérables bénéficient d’un système de protection sociale adéquat (Extrant 5.4.)
Effet du programme conjoint : 1. Faciliter la création ou la consolidation de cadres régionaux de concertation pour renforcer le développement
des plateformes de services pour l’insertion professionnelle.
Organismes des Nations Unies Partenaire Activités indicatives pour chaque extrant Allocation des ressources et calendrier
participants 12 d’exécution indicatif*
Extrants

UNESCO

UNIDO
UNCDF

UNFPA
du
UNDP
OIM
BIT

programm Y1 Y2 Y3 Y4 Total
e conjoint

Extrant MJFPE, ARD et A.1.1.1. Etablir un Cadre régional de concertation élargi


1.1. Des √ √ √ l’ensemble des dans chaque zone d’intervention du programme. 13.093 25.700 51.400 51.400 141.593
Cadres acteurs régionaux
Régionaux A.1.1.2. Accompagner les Cadres régionaux de
MJFPE, ENSETP
de concertation pour la définition d’une stratégie et d’un
ARD et l’ensemble
concertation √ √ plan d’action sur l'enseignement technique et la 0 11.000 22.000 22.000 55.000
des acteurs
et de suivi formation professionnel en cohérence avec la carte
régionaux
sont mis en nationale et le plan régional de formation.
place pour MJFPE, ARD et A.1.1.3. Créer et accompagner un réseau des cadres de
garantir √ l’ensemble des concertation et de suivi de la formation professionnelle 0 6.000 12.000 12.000 30.000
l’échange acteurs régionaux et technique et l’insertion.
d’informatio
ns, le
dialogue
inter A.1.1.4. Capitaliser et diffuser l’expérience et les
institutionne √ √ bonnes pratiques du programme pour permettre de les 0 7.400 14.800 14.800 37.000
l et répliquer à d’autres régions du Sénégal.
l’engageme
nt politique
Extrant A.1.2.1. Faire l’état des lieux des dispositifs et
1.2. Des initiatives d’insertion professionnelle existants dans
√ 0 13.000 26.000 26.000 65.000
plateformes chaque région d’intervention et consolider des
régionales plateformes régionales de services d’emploi.
sont A.1.2.2 Inciter les jeunes et les migrants à intégrer les
renforcées √ plateformes de services d’emploi pour faciliter leur 0 6.000 12.000 12.000 30.000
pour insertion socioprofessionnelle et leur suivi.

12
Lorsque des programmes conjoints sont exécutés en ayant recours à la modalité de gestion de fonds « commune » (pooled), l’Agent de gestion est responsable de
l’atteinte de tous les extrants partagés du programme conjoint. Toutefois, les organismes des Nations Unies participants qui ont un intérêt direct dans un extrant donné du
programme conjoint, et qui pourrait être associé à l’Agent de gestion pendant la mise en œuvre, par exemple lors de revues et d’apports techniques convenus, sera aussi
indiqué dans cette colonne.
favoriser A.1.2.3. Former et professionnaliser les membres des
une gestion plateformes sur l’orientation, l’employabilité,
√ 0 30.000 60.000 60.000 150.000
concertée l’intermédiation, et l’accompagnement
de socioprofessionnel des jeunes et des migrants.
l’insertion A.1.2.4. Diffuser, au sein des plateformes, les outils et
professionne guides disponibles pour la réinsertion socio-économique
lle des √ et l’investissement des migrants, le manuel de 25.000 0 0 0 25.000
jeunes et l’employabilité, les modules d’éducation financière, la
des gestion d’entreprise, etc.
migrants A.1.2.5. Diffuser, au sein des plateformes, les
Direction d’Appui au informations sur les dynamiques, structures,
√ √ 0 13.000 26.000 26.000 65.000
Secteur Privé technologies et opportunités de création de richesses et
d’emplois pour les jeunes et migrants.
MFPAA ; ONFP,
A.1.2.6. Animer des échanges d’expériences sous-
FONDEF ; M.
√ régionales sur la mise en œuvre de plateformes 0 6.000 12.000 12.000 30.000
Jeunesse et Emploi
régionales de services.
ENSETP
A.1.3.1. Créer et accompagner une unité spécifique
MFPAA, ANSD, MJE, chargée du développement du système d’information
√ 0 8.000 16.000 16.000 40.000
ANAQ, ENSETP sur la formation professionnelle et technique et
l’insertion.
A.1.3.2. Mener des enquêtes sur les profils
√ ANSD socioprofessionnels des jeunes demandeurs d’emploi 0 20.000 40.000 40.000 100.000
locaux.
A.1.3.3. Réaliser les adaptations nécessaires à la base
√ de donnés Accueil Emploi pour inclure la variable 0 12.000 24.000 24.000 60.000
Extrant
insertion et assurer la régionalisation de l’exploitation.
1.3. Des
A.1.3.4. Créer des points d’enregistrement des
systèmes
√ demandeurs d’emploi dans la base de données 0 12.500 25.000 25.000 62.500
d’informatio
intégrée.
n sur les
A.1.3.5. Former des agents locaux au système local
marchés de √ 0 7.000 14.000 14.000 35.000
d’information.
l’emploi
A.1.3.6. Mettre en place une banque d’indicateurs sur
locaux sont
√ l’emploi, la formation professionnelle et la migration de 0 20.000 40.000 40.000 100.000
disponibles
main d’œuvre.
et exploités
au sein des A.1.3.7. Réaliser et réviser, au sein des plateformes,
plateformes des études sur l’environnement local des affaires, sur
MJFPE, ENSETP, les secteurs économiques les plus dynamiques en
Ministère de termes de création d’emplois et sur les secteurs
√ √ 50.000 4.000 8.000 8.000 70.000
l’agriculture, MJE, innovants comme les emplois verts (agriculture
ANAQ raisonnée, énergies renouvelables gestion durable des
forêts, etc.) pour favoriser la création d’emploi et
l’investissement dans ces secteurs.
A.1.3.8. Appuyer la production et l’analyse de données
√ ANSD statistiques sur la situation démographique et 2.000 4.600 9.200 9.200 25.000
socioprofessionnelle de la jeunesse

« Promotion de l’emploi des jeunes intégrant la variable migratoire » 19


ASBEF, Ministère de
la Jeunesse (PPJ-
A.1.4.1. Finaliser et valider les modules de formation
√ DJAS-CCA-CDEPS), 0 1.200 2.400 2.400 6.000
des jeunes en leadership.
Ministère santé
(DSR), GEEP
Ministère de la
Jeunesse (PPJ-DJAS-
A.1.4.2. Dispenser la formation de formateurs en
√ CCA-CDEPS), 0 2.000 4.000 4.000 10.000
leadership.
Ministère santé
(DSR), ASBEF, GEEP
Ministère de la
Extrant
Jeunesse (PPJ-DJAS-
1.4. Le
CCA-CDEPS),
développem
Ministère santé A.1.4.3. Assurer la formation en leadership de jeunes
ent et le √ 18.850 3.230 6.460 6.460 35.000
(DSR), ASBEF, au sein des organisations et plateformes.
leadership
GEEP, Réseau
de la
National des Pairs
jeunesse
Educateurs
sont promus
A.1.4.4. Appuyer l’émergence d’organisations
en
professionnelles de jeunes producteurs/entrepreneurs
partenariat
√ pour favoriser leur connexion avec les organisations 0 32.000 64.000 64.000 160.000
avec le
patronales de leurs localités et pour promouvoir
secteur
l’emploi associatif et coopératif.
privé et le
Ministère de la
mouvement
Jeunesse (IRJ- A.1.4.5. Appuyer l’organisation des rencontres
associatif
√ CDEPS-CCA), d’échanges entre les jeunes et les organisations de 5.500 1.900 3.800 3.800 15.000
Chambres de financement et d’employeurs.
commerce
Ministère de la
jeunesse, Ministère
A.1.4.6. Appuyer le plaidoyer pour la participation et la
de la Santé, Réseau
√ prise compte des besoins des jeunes, incluant les 0 800 1.600 1.600 4.000
des parlementaires,
personnes à mobilité réduite.
Association des élus
locaux
A.1.4.7. Identifier et mettre en place un répertoire des
√ PAISD 0 3.000 6.000 6.000 15.000
emplois coopératifs, associatifs et communautaires.
BIT Dépenses du programme (plus staff agence) 75.000 181.264 362.528 362.528 981.320
Dépenses indirectes d’appui 6.522 15.762 31.524 31.524 85.332
OIM Dépenses du programme (plus staff agence) 13.093 24.306 48.612 48.612 134.623
Dépenses indirectes d’appui 985 1.829 3.659 3.659 10.133
UNCDF et Dépenses du programme (plus staff agence) 0 0 0 0 0
UNDP Dépenses indirectes d’appui 0 0 0 0 0
UNESCO Dépenses du programme (plus staff agence) 0 31.829 63.657 63.657 159.143
Dépenses indirectes d’appui 0 2.396 4.791 4.791 11.979
UNFPA Dépenses du programme (plus staff agence) 26.350 24.262 48.525 48.525 147.662
Dépenses indirectes d’appui 1.983 1.826 3.652 3.652 11.114
UNIDO Dépenses du programme (plus staff agence) 0 29.146 58.292 58.292 145.730

« Promotion de l’emploi des jeunes intégrant la variable migratoire » 20


Dépenses indirectes d’appui 0 2.194 43.88 43.88 10.969
Sub-Total Dépenses du programme 114.44
290.807 581.614 581.614 1.568.479
Effet 1 3
Dépenses indirectes d’appui 9.491 24.007 48.015 48.015 129.527
Effet du PNUAD 3 : D’ici 2016, les enfants, les adolescents, les adultes, particulièrement les plus vulnérables, bénéficient d’une éducation de
base et d’une formation de qualité (Extrant 3. 5)
Effet du programme conjoint : 2. Renforcer la formation professionnelle / employabilité en adéquation avec les besoins des régions cibles et en
lien avec des mécanismes d’insertion des jeunes et des migrants.
Organismes des Nations Unies Partenaire Activités indicatives pour chaque extrant Allocation des ressources et calendrier
participants d’exécution indicatif*
Y1 Y2 Y3 Y4 Total

UNESCO
Extrants du

UNIDO
UNCDF

UNFPA
UNDP
OIM

programme
BIT

conjoint

A.2.1.1. Développer et mettre en œuvre un cadre de


Extrant 2.1. √ délégation du Service public de formation et d’insertion 0 3.000 6.000 6.000 15.000
L’offre de professionnelle.
formation A.2.1.2. Concevoir, en lien avec le secteur privé, les
professionnell organisations paysannes et les migrants, une ingénierie
e régionale de formation modulaire en adéquation avec ces
est renforcée, √ √ √ MFPAA, ENSETP secteurs professionnels porteurs identifiés en y incluant 0 26.000 52.000 52.000 130.000
adaptée aux à la fois des parties techniques et des parties de
besoins et préparation à l’emploi (employabilité, éducation
secteurs financière, gestion d’entreprise…).
porteurs A.2.1.3. Identifier et sélectionner les formateurs en
locaux et valorisant les profils et les expériences des migrants
√ √ PAISD 0 46.000 92.000 92.000 230.000
permet pour répondre aux demandes de formation des jeunes
l’insertion dans leurs localités d’origine.
effective de MFPAA, MJE,
A.2.1.4. Mettre en place des centres de formations
demandeurs ENSETP, ONG
√ √ √ locaux extra-muros à l’image des écoles ateliers et des 0 70.000 140.000 140.000 350.000
d’emploi Concept, Lycée
unités mobiles de formation.
Delafosse
Extrant 2.2. MFPAA, ENSETP, A.2.2.1. Sélectionner des candidats bénéficiaires des
Les √ Lycée Delafosse, formations à partir des systèmes d’information 0 2.000 4.000 4.000 10.000
compétences DEC existants.
et les MFPAA, ENSETP, A.2.2.2. Dispenser des formations modulaires pour
capacités des √ Lycée Delafosse, exploiter des opportunités d’emploi au niveau local 0 14.000 28.000 28.000 70.000
jeunes sont DEC ponctuelles et immédiates.
renforcées MJFPE, ENSETP, ITA, A.2.2.3. Dispenser des formations techniques dans les
par des √ √ √ Service Régional métiers porteurs identifiés et plus particulièrement 0 52.000 104.000 104.000 260.000
formations Environnement dans les métiers « verts ».
insérantes sur A.2.2.4. Dispenser des formations communes en
des secteurs √ MJFPE, ENSETP éducation financière et en employabilité à tous les 0 36.000 72.000 72.000 180.000
porteurs candidats sélectionnés.

« Promotion de l’emploi des jeunes intégrant la variable migratoire » 21


A.2.2.5. Appuyer la formation qualifiante, l’insertion
socioprofessionnelle et la formation sur les modules
√ CREFT 68.000 16.400 32.800 32.800 150.000
Compétences de vie Courante (CVC) des jeunes filles
de milieux défavorisés et des jeunes à mobilité réduite.
A.2.2.6. Etablir un plan d’insertion (PPP) pour les
√ √ sortants des structures d’enseignement technique et de 10.000 27.000 54.000 54.000 145.000
formation professionnelle.
A.2.2.7. Appuyer la création de pépinières de
coopératives en faveur des jeunes et des migrants (par
√ √ 0 120.000 240.000 240.000 600.000
exemple financées par l’investissement des migrants de
l’extérieur et/ou de retour).
BIT Dépenses du programme (plus staff agence) 0 156.193 312.385 312.385 780.963
Dépenses indirectes d’appui 0 13.582 27.164 27.164 67.910
OIM Dépenses du programme (plus staff agence) 0 130.941 261.882 261.882 654.704
Dépenses indirectes d’appui 0 9.856 19.712 19.712 49.279
UNCDF et Dépenses du programme (plus staff agence) 10.000 4.012 8.023 8.023 30.058
UNDP Dépenses indirectes d’appui 753 302 604 604 2.262
UNESCO Dépenses du programme (plus staff agence) 0 109.954 219.907 219.907 549.768
Dépenses indirectes d’appui 0 8.276 16.552 16.552 41.380
UNFPA Dépenses du programme (plus staff agence) 68.000 27.801 55.601 55.601 207.003
Dépenses indirectes d’appui 5.118 2.093 4.185 4.185 15.581
UNIDO Dépenses du programme (plus staff agence) 0 72.282 144.564 144.564 361.411
Dépenses indirectes d’appui 0 5.441 10.881 10.881 27.203
Sub-Total Dépenses du programme 1.002.3
78.000 501.181 1.002.363 2.583.906
Effet 2 63
Dépenses indirectes d’appui 5.871 39.549 79.098 79.098 203.615
Effet du PNUAD 8 : D’ici 2016, les institutions nationales (centrales, territoriales et locales) ont les capacités pour promouvoir la gouvernance
des politiques et programmes de développement humain d’une manière participative, transparente, équitable et en conformité des engagements
nationaux (Extrants 8.1., 8.7., 8.8., 8.9., 8.12., 8.13.)
Effet du programme conjoint : 3. Promouvoir l’auto-emploi grâce à des dispositifs et mécanismes régionaux et locaux d’accompagnement des jeunes
créateurs intégrant la fourniture de services financiers et non financiers soutenant le développement des Micro, Petites et Moyennes entreprises.
Organismes des Nations Unies Partenaire Activités indicatives pour chaque extrant Allocation des ressources et calendrier
participants d’exécution indicatif*
Y1 Y2 Y3 Y4 Total
UNESCO

Extrants du
UNIDO
UNCDF

UNFPA
UNDP
OIM

programme
BIT

conjoint

Extrant 3.1. A.3.1.1. Réaliser des études pour diagnostiquer


Un l’environnement des affaires (sur les difficultés pour
environnemen √ l’implantation des entreprises ; sur les marchés locaux, 75.000 0 0 0 75.000
t des affaires sur les possibilités de mettre en place des projets
favorable au HIMO, etc.).

« Promotion de l’emploi des jeunes intégrant la variable migratoire » 22


développeme PAISD, ARD/MDL,
nt des MPME Services Techniques A.3.1.2. Faire une étude spécifique sur les types
est promu au √ Déconcentrés, d’entreprises en particulier celles destinées aux jeunes 10.000 0 0 0 10.000
niveau local Chambres (coopérative, junior entreprise, GIE, association…).
Consulaires
MJEFP, DPME, DGID, A.3.1.3. Sensibiliser les autorités décentralisées sur les
ARD/MDL/ADEL, possibilités d’allégement des procédures et d’appui aux
√ 0 5.000 10.000 10.000 25.000
Services Techniques jeunes porteurs de projet d’auto emploi et de création
Déconcentrés d’entreprise.
ARD, PAISD,
A.3.1.4. Mettre en place un soutien et un
ARD/MDL/ADEL,
√ accompagnement aux initiatives économiques des 0 40.000 80.000 80.000 200.000
Chambres
jeunes et des migrants avec l’appui des ARD.
Consulaires
ARD/MDL/ADEL, A.3.1.5. Renforcer les systèmes d’information et former
MATC, Services les membres des Chambres Consulaires, les Maisons de
Techniques Développement Local et les autres organisations
√ 40.000 12.000 24.000 24.000 100.000
Déconcentrés, d’appui à l’entreprenariat aux secteurs porteurs et aux
Chambres outils d’accompagnement des jeunes porteurs de
Consulaires projets d’auto-emploi.
Système financier
A.3.1.6. Appuyer la mise en place et la vulgarisation de
décentralisé, Agence
l’offre de produits financiers adaptés au profit des
de développement
√ √ jeunes et migrants entrepreneurs pour accéder aux 10.000 118.000 236.000 236.000 600.000
économique local,
mécanismes de financement pour créer et/ou accroître
Direction de la
leurs entreprises.
Microfiance
Extrant 3.2.
Les jeunes
bénéficient A.3.2.1. Organiser des sessions de formation et
d’information, √ d’information sur les dispositions du cadre légal et 0 10.000 20.000 20.000 50.000
de formation réglementaire des MPME.
et d’appui
conseils sur
les
dispositions A.3.2.2. Réaliser une étude comparative sur les coûts
du cadre légal d’investissement dans l’économie informelle et
et √ 0 5.000 10.000 10.000 25.000
l’économie formelle pour mieux favoriser l’orientation
réglementaire des jeunes promoteurs.
de création de
MPME
Extrant 3.3. A.3.3.1. Renforcer les capacités des administrations
Un dispositif régionales et des collectivités locales en matière de
√ MDL/GIC 0 12.000 24.000 24.000 60.000
facilitant gestion de la migration et à intégrer la migration dans
l’investisseme leur plan de développement.

« Promotion de l’emploi des jeunes intégrant la variable migratoire » 23


nt productif MATCL/PNLD
des migrants Agences de
A.3.3.2. Identifier les besoins d’investissement au
ainsi que développement
√ √ niveau local en lien avec les études menées sur les 15.000 24.000 48.000 48.000 135.000
l’insertion économique local,
secteurs économiques les plus dynamiques.
socioprofessio Chambres
nnelle des consulaires
migrants de Cellule de lute
retour et des contre la pauvreté
jeunes est Agences de A.3.3.3. Appuyer l’insertion socio-économique des
226.83
mis en place √ √ développement migrants de retour ou migrants potentiels à travers la 10.000 20.000 20.000 276.830
0
économique local, promotion de l’auto emploi au niveau local.
Chambres
consulaires
Cellule de lute
contre la pauvreté
A.3.3.4. Promouvoir la création de fonds
Agences de
d'investissement pour faire émerger des projets de
√ développement 50.000 90.000 180.000 180.000 500.000
MPME porteurs impliquant les migrants et des
économique local,
entrepreneurs locaux.
Chambres
consulaires
Cellule de lute A.3.4.1. Déterminer pour les MPMEs les secteurs à fort
√ √ 10.000 10.000 20.000 20.000 60.000
contre la pauvreté potentiel de croissance et leurs débouchés.
A.3.4.2. Sélectionner des candidats bénéficiaires des
Cellule de lute formations et appui-conseil à la création de MPMEs à
√ 0 7.000 14.000 14.000 35.000
contre la pauvreté partir de campagnes de sensibilisation et ainsi que
Extrant 3.4. d’évaluation des capacités des candidats potentiels.
Les A.3.4.3. Formation de formateurs en matière
compétences Cellule de lute d’entreprenariat (création, développement et
√ √ 10.000 12.000 24.000 24.000 70.000
et capacités contre la pauvreté croissance), marketing et marque, commercialisation,
des jeunes technologie, compétitivité et croissance.
demandeurs A.3.4.4. Former des formateurs localement en GERME,
Cellule de lute
d’emploi à √ en création de coopératives et en recherche de 0 10.000 20.000 20.000 50.000
contre la pauvreté
créer et gérer financement.
leur propre A.3.4.5. Dispenser les formations en entreprenariat et
entreprise autres modules liés à l’entreprise retenues aux jeunes
√ √ 0 120.000 240.000 240.000 600.000
dans des bénéficiaires sélectionnés porteurs de projets d’auto-
secteurs emploi.
porteurs sont Cellule de lute A.3.4.6. Dispenser des formations techniques adaptées
développés √ √ 20.000 24.000 48.000 48.000 140.000
contre la pauvreté aux secteurs porteurs retenus pour les MPMEs.
A.3.4.7. Soutenir la création et le bon fonctionnement
des MPMEs ainsi créées à travers des activités d’appui-
Cellule de lute
√ √ conseil non-financier (soutien au développement de 0 105.000 210.000 210.000 525.000
contre la pauvreté
plan d’affaires, conseil juridique, conseil en gestion,
soutien à l’accès au marché).
Extrant 3.5. A.3.5.1. Déterminer les grappes (clusters) pour
MATC/PNDL,
Les MPMEs valoriser les MPMEs et favoriser leur intégration dans
√ √ Organisations 10.000 28.000 56.000 56.000 150.000
créées sont les chaines de valeurs (locales, nationales, régionales,
Patronales et SCA
opérationnelle internationales).

« Promotion de l’emploi des jeunes intégrant la variable migratoire » 24


s et sont A.3.5.2. Mettre ainsi en réseau les MPMEs (clusters)
mises en MATC/PNDL, pour générer des synergies entre elles à travers la
réseau pour √ √ Organisations réalisation d’économies d’échelle, de partage 20.000 38.000 76.000 76.000 210.000
une meilleure Patronales et SCA d’équipements et machines, d’accès au marché et au
intégration financement.
dans les A.3.5.3. Evaluer la maturité des MPMEs membres de la
chaines de MATC/PNDL, grappe (cluster) la nécessité d’un soutien
valeur √ √ Organisations supplémentaire (gestion de la qualité, mise à niveau, 15.000 28.000 56.000 56.000 155.000
Patronales et SCA etc.) ou leur éventuel besoin de pouvant exercer hors
de la grappe si souhaité.
A.3.5.4. Créer un prix pour les meilleurs MPMEs et
√ 0 4.000 8.000 8.000 20.000
vulgariser les expériences réussies.
A.3.5.5. Organiser au moins un forum annuel des
√ 0 10.000 20.000 20.000 50.000
MPMEs du projet.
BIT Dépenses du programme (plus staff agence) 75.000 243.526 487.051 487.051 1.292.628
Dépenses indirectes d’appui 6.522 21.176 42.352 42.352 112.402
OIM Dépenses du programme (plus staff agence) 226.83
70.536 141.071 141.071 579.508
0
Dépenses indirectes d’appui 17.073 5.309 10.618 10.618 43.619
UNCDF et Dépenses du programme (plus staff agence) 210.00
330.714 661.428 661.428 1.863.570
UNDP 0
Dépenses indirectes d’appui 15.806 24.892 49.785 49.785 140.269
UNESCO Dépenses du programme (plus staff agence) 0 0 0 0 0
Dépenses indirectes d’appui 0 0 0 0 0
UNFPA Dépenses du programme (plus staff agence) 0 0 0 0 0
Dépenses indirectes d’appui 0 0 0 0 0
UNIDO Dépenses du programme (plus staff agence) 0 206.354 412.708 412.708 1.031.770
Dépenses indirectes d’appui 0 15.532 31.064 31.064 77.660
Sub-Total Dépenses du programme 511.83 1.702.2
851.129 1.702.259 4.767.477
Effet 3 0 59
Dépenses indirectes d’appui 39.401 66.910 133.820 133.820 373.950

TOTAL Effets 1 + 2 + 3
BIT Dépenses du programme (plus staff agence) 163.043 580.982 1.161.965 1.161.965 3.054.912
Dépenses indirectes d’appui (7% + 1% en tant qu’Agence Administrative) 0 50.520 101.040 101.040 265.644
OIM Dépenses du programme (plus staff agence) 257.982 225.782 451.565 451.565 1.368.835
Dépenses indirectes d’appui 0 16.994 33.989 33.989 103.031
UNCDF et Dépenses du programme (plus staff agence) 236.559 334.726 669.451 669.451 1.893.628
UNDP Dépenses indirectes d’appui 0 25.194 50.389 50.389 142.531
UNESCO Dépenses du programme (plus staff agence) 0 141.782 283.565 283.565 708.912
Dépenses indirectes d’appui 0 10.672 21.344 21.344 53.359
UNFPA Dépenses du programme (plus staff agence) 101.452 52.063 104.126 104.126 354.664
Dépenses indirectes d’appui 0 3.919 7.837 7.837 26.695
UNIDO Dépenses du programme (plus staff agence) 0 307.782 615.565 615.565 1.538.912
Dépenses indirectes d’appui 0 23.166 46.333 46.333 115.832
UNITÉ DE Dépenses du programme 612.511 461.576 499.716 652.274 2.226.077

« Promotion de l’emploi des jeunes intégrant la variable migratoire » 25


GESTION Dépenses indirectes d’appui 53.262 40.137 43.454 56.719 193.572
Inflation Inflation 0 117.762 235.525 235.525 531.090
Total Efftets Dépenses du programme -- -- -- -- 11.677.030
1+2+3 Dépenses indirectes d’appui -- -- -- -- 900.664
Voir le détail dans le document Excel adjoint « Budget »

« Promotion de l’emploi des jeunes intégrant la variable migratoire » 26


V. DISPOSITIF DE GESTION ET DE COORDINATION

Modalité d’exécution et de mise en œuvre


Le programme conjoint sera sous la responsabilité première du Coordinateur résident
conformément à la note d’orientation de la programmation conjointe du GNUD. Ainsi, sa mise en
œuvre fera l’objet d’un suivi par le Comité des programmes/points focaux PNUAD.

Les organisations des Nations Unies seront des agences d’exécution suivant leurs avantages
comparatifs, tout en appuyant l’initiative nationale. Chaque Agence est responsable de l’exécution
de sa part du budget ; mais l’exécution globale sera harmonisée à travers les planifications
annuelle/trimestrielles qui préciseront les activités à exécuter et les budgets prévus pour chaque
trimestre et pour chaque Agence.

Ce comité de gestion qui sera coordonné par le BIT aura pour autre tâche d’assurer la publication
des rapports périodiques (financiers et activités) et le partage de ces rapports.

Bien que les effets ciblés par le programme soient communs, chaque Agence devra préciser les
activités qu’elle va exécuter pour l’atteinte de ces effets et rechercher les synergies possibles à
l’intérieur du groupe avec les autres agences ; cela signifie que certaines activités feront l’objet
d’une exécution conjointe.

Le programme sera mis en œuvre à travers des plans de travail annuels (PTA) validés en Comité
national de pilotage et signés entre le Programme Conjoint et le partenaire national d’exécution
pour la réalisation d’activités et de résultats convenus, et soutenus par des lettres d’entente.

Au niveau du Gouvernement, les structures techniques les plus habilités au niveau des ministères
compétents seront retenues comme partenaires d’exécution. Le programme visera à tirer profit
de l’expertise de la société civile (y compris les ONGs) et du secteur privé dans la mise en œuvre
des interventions. Le principe de responsabiliser les partenaires nationaux (Ministères et Société
Civile) dans la mise en œuvre effective des activités est acquis et partagé.

Pilotage et coordination
Un comité de pilotage commun à tous les programmes conjoints sera établi dans un souci de
complémentarité et harmonisation parmi les programmes conjoints. Ce comité de pilotage se
réunira avec le comité technique au moins une fois par an, supervisera le rapport annuel élaboré
par le comité technique et donnera des recommandations stratégiques sur l’exécution du
programme conjoint.

Un dispositif de pilotage simplifié sera mis en place pour éviter les lourdeurs et la dispersion et
promouvoir l’efficience. Ce dispositif se situera à deux niveaux :
1) Politique et stratégique : Il est composé des Chefs d’Agences du SNU et des Responsables
désignés de la partie nationale. Il s’occupera des questions politiques et stratégiques et se
réunira au moins une fois par an.
2) Technique et opérationnel. Composé de chargés de programmes des différentes Agences
du SNU et des représentants nationaux, il facilitera la coordination et la gestion des
interventions programmatiques et se réunira mensuellement.

Le Ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Promotion des Valeurs civiques est l’autorité


gouvernementale de coordination du programme parmi toutes les autorités gouvernementales
participantes.

La participation des acteurs locaux et régionaux concernés sera encouragée, en cohérence avec
l’approche territoriale de ce Programme.
VI. DISPOSITIF DE GESTION DES FONDS

Des trois options en matière de gestion des fonds existants (gestion groupée, gestion parallèle, et
gestion canalisée), le programme a retenu la gestion canalisée. Le BIT jouera la fonction d’Agent
administratif chargé de gérer les fonds mobilisés de façon conjointe.

Pour l’établissement des rapports, chaque organisation du système des Nations Unies participante
établira des rapports conformément à son règlement financier et à ses règles de gestion
financière, ainsi qu’à ses directives opérationnelles. Les rapports seront communiqués au
mécanisme de coordination du programme conjoint conformément au Mémorandum d’accord.
Dans la mesure du possible, les modes de présentation des rapports doivent être harmonisés.

L’Agent administratif (BIT) établira des rapports explicatif, intérimaire et financier consolidés
comprenant les rapports soumis par chaque organisation du système des Nations Unies
participante et communiquera ces rapports consolidés à chaque donateur ayant contribué au
compte du programme conjoint, en conformité avec le calendrier établi dans la Lettre d’accord
(voir annexe H).

Par rapport aux dispositions de financement, Le BIT négociera et signera une Lettre d’accord avec
le(s) donateur(s) concernant le programme conjoint. Le BIT signera un Mémorandum d’accord
avec les organisations du système des Nations Unies participantes. Chaque organisation du
système des Nations Unies participant au programme conjoint programmera et gérera les
activités et les fonds conformément à ses propres règlements et dispositions réglementaires en
vigueur.

Par rapport à l’établissement du budget, chaque organisation du système des Nations Unies
établira un budget distinct, conformément à ses procédures, couvrant les parties du programme
qu’elle gérera. Les modes de présentation du budget doivent être harmonisés dans toute la
mesure possible. Le BIT établira un budget consolidé pour approbation par le mécanisme de
coordination du programme conjoint.

Par rapport à la comptabilité, les fonds reçus conformément à l’accord de financement signé avec
le(s) donateur(s) seront comptabilisés par le BIT dans un compte du programme conjoint. Le BIT
ne comptabilise pas les fonds acheminés vers d’autres organisations du système des Nations
Unies participantes à titre de recettes propres. Le BIT ne comptabilise comme recettes que les
fonds dont il doit rendre compte sur les plans programmatique et financier. Chaque organisation
du système des Nations Unies participant au programme conjoint comptabilisera les fonds
distribués par le BIT au titre des composantes du programme conjoint dont elle est chargée,
conformément à son règlement financier et ses règles de gestion financière.

Par rapport au solde des fonds, tous les fonds non dépensés para les organisations du système
des Nations Unies participantes après la clôture financière du programme seront restitués au BIT.
Tous les fonds non programmés restant sur le compte du programme conjoint après la clôture
financière de celui-ci seront restitués au(x) donateur(s) ou utilisés d’une manière convenue entre
le BIT et le(s) donateur(s), et après approbation du mécanisme de coordination du programme
conjoint.

Par rapport à l’audit, chaque organisation du système des Nations Unies sera chargée de conduire
l’audit de sa propre contribution au programme dans le cadre de ses règles et dispositions
réglementaires. Les opinions des commissaires aux comptes de chaque organisation du système
des Nations Unies doivent être acceptées par les autres organisations du système.

Finalement, chaque organisation du système des Nations Unies participant au programme


conjoint recouvrera les coûts indirects conformément à son règlement financier et ses règles de
gestion financière et selon ce que prévoit le Mémorandum d’accord signé avec le BIT.
Additionnement, le BIT aura le droit de retenir un pour cent (1%) du montant de la contribution
du/des donateur(s) pour couvrir les coûts d’exercice de ses fonctions.

« Promotion de l’emploi des jeunes intégrant la variable migratoire » 28


VII. SUIVI ET EVALUATION DU PROGRAMME

a. Suivi du Programme

Le système de suivi sera articulé aux mécanismes nationaux de suivi du Document de Politique
Economique et Sociale (DPES) et du PNUAD.

Le suivi du Programme sera basé sur les indicateurs de résultats mentionnés dans les plans de
travail annuels du Programme. Un plan de suivi et évaluation déterminant les objectifs
stratégiques, les modalités et procédures de suivi et évaluation du programme sera élaboré avec
les partenaires à travers une approche participative.

Toutefois, les mécanismes de suivi et évaluation du programme seront articulés autour d’un
dispositif de coordination qui permettra à toutes les parties prenantes de communiquer et de tirer
de bons enseignements sur la mise en œuvre et les résultats du programme.

Des missions de terrain seront régulièrement organisées pour documenter la mise en œuvre des
activités et faire le point des progrès réalisés en direction des produits et résultats prévus,
identifier les difficultés rencontrées et solutions envisagées, tirer les leçons et bonnes pratiques.

b. Evaluation à mi-parcours

Une évaluation indépendante à mi-parcours sera entreprise à la fin de la deuxième année de mise
en œuvre. L’évaluation à mi-parcours déterminera les progrès en cours vers l’atteinte des
produits du programme et identifiera au besoin, les corrections nécessaires.

Elle se concentrera sur la pertinence, l’efficacité, l’efficience et sur les délais tout en soulignant les
questions méritant une décision et des actions et présentera les leçons d’expérience apprises du
programme en termes de formulation, de mise en œuvre et de gestion. Les conclusions de cette
revue seront incorporées comme recommandations pour une amélioration de la mise en œuvre
du programme.

L’organisation, les termes de référence et la période de cette évaluation seront décidés après
consultation avec les parties prenantes au programme. Cette évaluation sera coordonnée par un
comité de suivi institué à cet effet avec de mécanismes alignés aux mécanismes nationaux
d’évaluation.

c. Evaluation finale

Une évaluation finale du programme sera réalisée pour mesurer le degré d’atteinte des résultats
prévus, tirer les enseignements, mesurer l’impact du programme et la durabilité de ses résultats.
Cette évaluation devra également fournir des recommandations pour la pérennisation des acquis
du programme et qui constitueront des orientations pertinentes pour les interventions futures.

d. Rapportage

Rapports annuels : Des rapports d’activités annuel (technique et financier) pour examiner les
performances et les contre-performances du programme en rapport avec le cadre logique, pour
mettre en exergue les contraintes et difficultés rencontrées ainsi que les leçons apprises, et pour
faire état du taux de réalisation des résultats en rapport avec le dispositif de suivi et du niveau
d’exécution des dépenses. Ce rapport technique et financier est soumis au comité de pilotage et
aux partenaires impliqués dans l’exécution du programme conjoint pour validation et
commentaires. Egalement ce rapport d’activités annuel est distribué aux membres du comité
technique, agences du gouvernement, SNU, et partenaires techniques et financiers intéressés

Rapports périodiques : Ces Rapports techniques de synthèse trimestriels sont des documents
détaillés soumis par la partie nationale responsable de la mise en œuvre des activités, couvrant

« Promotion de l’emploi des jeunes intégrant la variable migratoire » 29


les activités réalisées au cours d’un trimestre. Les rapports sont ensuite analysés et validés par le
Comité de gestion à travers les rencontres trimestriels de planification.

Rapports financiers : Des rapports financiers trimestriels préparés par les structures chargées de
la mise en œuvre du programme. Il sera procédé à la vérification des pièces justificatives des
dépenses encourues par le programme, à l’exploitation des demandes de fonds trimestrielles par
le biais du plan de travail annuel, du budget, des rapports financiers et des rapports d’activités et
à l’instruction de ces demandes de fonds à l’adresse du SNU.

Rapport final du programme : Ce rapport doit faire ressortir les activités, les réalisations et
apports du programme, les leçons apprises, les objectifs atteints, les risques encourus etc. Il doit
mentionner les recommandations aptes à assurer la durabilité et la réplique des activités du
programme. Tous ces documents de suivi et évaluation seront soumis au comité de pilotage et
aux partenaires impliqués dans l’exécution du programme conjoint pour validation et
commentaires. Finalement, le Programme appuiera la mise en place de mécanismes de
documentation et de dissémination des bonnes pratiques et des leçons apprises.

Tableau 2 : Cadre de suivi du programme conjoint

« Promotion de l’emploi des jeunes intégrant la variable migratoire » 30


Moyens de Risques et
Résultats escomptés (Effets et produits) Indicateurs Responsabilités
vérification hypothèses
I.O.V. 1.1.1. À la fin du premier semestre, des
Comités Régionaux sont mis en place dans les PV de constitution des
5 régions. Comités régionaux I.O.V.1.1.1. BIT et
Produit 1.1. Des
les autres Agences
Cadres Régionaux de
I.O.V. 1.1.2. Cinq (5) plans d’action sur Liste des présences
concertation et de suivi I.O.V.1.1.2. BIT,
l'enseignement technique et la formation
sont mis en place pour UNIDO et les autres
professionnelle sont élaborés Documents
garantir l’échange Agences
stratégiques élaborés
d’informations, le
I.O.V. 1.1.3. À la fin du programme, une étude I.O.V.1.1.3. BIT et
dialogue inter
de bonnes pratiques et capitalisation est Études réalisés UNIDO
institutionnel et
diffusée
l’engagement politique I.O.V.1.1.4. UNESCO
Rapport de mission et
I.O.V.1.1.4. Au moins une mission d’étude d’ateliers disponibles
réalisée sur la RCI et/ou le Bénin
I.O.V.1.2.1. Au moins 5 plateformes régionales PV de constitution des
ou locales sont mises en place pour la plateformes régionales
Objectif 1.
promotion de l’emploi des jeunes et des
Faciliter la création
migrants. Plans de formation des
ou la consolidation
agents des plateformes
de cadres
I.O.V.1.2.2. Tous les agents (au moins 100) L’insertion et la
régionaux de
des plateformes régionales de services Compte-rendu et feuille I.O.V.1.2.1. BIT et formation
concertation pour
Produit 1.2. Des d’emploi sont formés sur les outils et guides de présence des les autres Agences professionnelle est
renforcer le
plateformes régionales d’orientation pour l’insertion et sur formations une priorité pour
développement des I.O.V.1.2.2. BIT
sont renforcées pour l’entreprenariat (GERME). les acteurs locaux.
plateformes de
favoriser une gestion Plan de communication I.O.V.1.2.3. BIT
services pour
concertée de l’insertion I.O.V.1.2.3. Au moins 5.000 jeunes et
l’insertion
professionnelle des migrants sont informés sur les opportunités Rapport des études I.O.V.1.2.4. UNESCO
professionnelle.
jeunes et des migrants. d’emplois et investissement dans leurs régions. emploi
I.O.V.1.2.5. UNIDO
I.O.V.1.2.4. Nombres d’expériences partagées Rapports de suivi du
par les autres pays projet

I.O.V.1.2.5.Nombre de personnes formées Rapports de formation


parmi les jeunes et les migrants sur la création
de richesses et d’emplois Liste des participants
I.O.V.1.3.1. Accueil Emploi est adapté, installé Base de données mise I.O.V.1.3.1. BIT
Produit 1.3. Des
et utilisé au sein des plateformes de services à jour
systèmes d’information I.O.V.1.3.2. UNESCO
d’emploi avant la fin de la deuxième année
sur les marchés de
Liste des formés à
l’emploi locaux sont I.O.V.1.3.3. UNFPA
I.O.V.1.3.2. Une méthodologie et des outils de Accueil Emploi et
disponibles et exploités
collecte sont validés rapport de la formation I.O.V.1.3.4. OIM
au sein des
plateformes. I.O.V.1.3.5. OIM
I.O.V.1.3.3. Au moins 2 études sont réalisées Rapports des études
portant sur la situation démographique, socio
sanitaire et socio professionnelle des jeunes. Rapport d’enquêtes

I.O.V.1.3.4. Des enquêtes par questionnaire Rapports d’activités


sont réalisées par les SRSD auprès de jeunes
âgés de 16 à 30 ans inscrits au sein des Tableaux de bord des
structures d’insertion indicateurs

I.O.V.1.3.5. Des outils d’aide aux diagnostics


emploi- formation- migration de travail
permettant de croiser les informations de ces
trois systèmes, à destination des acteurs
locaux, sont élaborés.
I.O.V.1.4.1. Les modules de formation des
jeunes en leadership sont validés et
disponibles à la fin de la première année Module validé
Produit 1.4. Le
I.O.V.1.4.1. UNFPA
développement et le I.O.V.1.4.2. Au moins 50 formateurs sont Rapports des sessions
leadership de la formés au module leadership jeune en 2 de formations I.O.V.1.4.2. UNFPA
jeunesse sont promus sessions.
en partenariat avec le Liste des jeunes formés I.O.V.1.4.3. UNFPA
secteur privé et le I.O.V.1.4.3. Au moins 350 jeunes sont formés
I.O.V.1.4.4. UNFPA
mouvement associatif en leadership Rapports des
rencontres
I.O.V.1.4.4. Au moins 10 rencontres
d’échanges sont réalisées
I.O.V.2.1.1. Au moins 5 formations modulaires
Les mécanismes de
en lien avec les métiers verts sont conçues.
formation
Objectif 2.
professionnelle et
Renforcer la I.O.V.2.1.2. À la fin de la deuxième année, une I.O.V.2.1.1. BIT
Liste des travaux de d’orientation sont
formation Produit 2.1. L’offre de unité de formation mobile est fonctionnelle
conception et de appropriés par les
professionnelle / formation dans chaque région I.O.V.2.1.2. BIT
réalisation des autorités
employabilité en professionnelle
systèmes de formation I.O.V.2.1.3. UNESCO publiques.
adéquation avec régionale est renforcée, I.O.V.2.1.3. 300 apprentis ont reçu un
les besoins des adaptée aux besoins et renforcement de capacités adapté à leurs I.O.V.2.1.4. BIT et
Plans de formation Les migrants de
régions cibles et en secteurs porteurs besoins par un mécanisme mobile de OIM retour et de
lien avec des locaux et permet formation.
Rapport de mise en I.O.V.2.1.5.
l’extérieur
mécanismes l’insertion effective de
place des unités UNESCO, UNIDO et souhaitent
d’insertion des demandeurs d’emploi I.O.V.2.1.4. Au moins 10 migrants de retour
mobiles OIM s’impliquer dans le
jeunes et des sont formateurs dans leur région d’origine.
développement de
migrants.
leur communauté
I.O.V.2.1.5. Un cadre stratégique et
d’origine.
méthodologique d’ingénierie de formation est

« Promotion de l’emploi des jeunes intégrant la variable migratoire » 32


adapté au contexte des régions ciblées.
I.O.V.2.2.1. Au moins 1.000 jeunes sont
formés sur des métiers innovants.

I.O.V.2.2.2. Au moins 250 jeunes demandeurs


d’emplois ont bénéficié de formations
techniques sur les métiers verts.

I.O.V.2.2.3. Au moins 3.000 jeunes sont


I.O.V.2.2.1. BIT
formés sur les modules d’employabilité et
d’éducation financière. Plans de formation I.O.V.2.2.2. BIT
Produit 2.2. Les
compétences et les I.O.V.2.2.3. BIT
I.O.V.2.2.4. Au moins 250 jeunes filles issues Liste des participants
capacités des jeunes
de milieux défavorisés sont formées en
sont renforcées par des I.O.V.2.2.4. UNFPA
partenariat avec les CRETF Rapports des
formations insérantes
formations I.O.V.2.2.5. OIM
sur des secteurs
I.O.V.2.2.5. Des pépinières de coopératives
porteurs. I.O.V.2.2.5. UNIDO
pour l’insertion en partenariat avec des Liste des formées
associations de migrants de retour ou à
I.O.V. 2.2.7. UNDP
l’extérieur sont créées.

I.O.V.2.2.6. Nombre de formations effectives

I.O.V. 2.2.7. Au moins 50 plans d’affaires des


jeunes filles issues de milieux défavorisés
sortant des CRETF partenaires sont appuyés et
soumis au financement des SFD partenaires
Objectif 3. I.O.V.3.1.1. Au moins 15 ateliers de Les autorités
Promouvoir l’auto- sensibilisation sur l’appui aux MPME sont tenus locales
emploi grâce à des (trois dans chaque zone) s’impliquent pour
dispositifs et Plans de sensibilisation la promotion de
mécanismes I.O.V.3.1.2. Au moins 250 jeunes et migrants l’auto-emploi.
régionaux et Produit 3.1. Un ont bénéficié du dispositif d’accompagnement Liste des participants I.O.V.3.1.1. BIT
locaux environnement des mis en place avec les ARD Les bénéficiaires
I.O.V.3.1.2. OIM
d’accompagnement affaires favorable au Rapports de formation reconnaissent les
des jeunes développement des I.O.V.3.1.3. Au moins un (1) SFD par région a I.O.V. 3.1.3. UNCDF avantages de
créateurs intégrant MPME est promu au promu un ou plusieurs produits financiers Rapports d’activités l’auto-emploi et
la fourniture de niveau local. spécifiques pour le financement des plans I.O.V. 3.1.4. UNCDF s’investissent.
services financiers d’affaires des jeunes porteurs d’initiatives Plans de
et non financiers économiques communication Le cadre législatif
soutenant le favorise
développement des I.O.V.3.1.4. Au moins 25% des collectivités l’investissement.
Micro, Petites et locales de la zone d’intervention ont développé

« Promotion de l’emploi des jeunes intégrant la variable migratoire » 33


Moyennes des mécanismes fonctionnels d’appui à la Les mécanismes de
entreprises. création d’entreprises en faveur des jeunes formation et
d’appui-conseil par
Produit 3.2. Les les secteurs publics
Rapport de formation
jeunes bénéficient I.O.V.3.2.1. Au moins 15 formations sur les et privés sont
d’information, de MPME sont tenues (trois dans chaque zone). adaptés et
Liste de présence I.O.V.3.2.1. BIT
formation et d’appui efficaces.
conseils sur les I.O.V.3.2.2. Au moins 5 organisations I.O.V.3.2.2. UNFPA
PV de constitution des
dispositions du cadre professionnelles de jeunes entrepreneurs sont Les grappes
organisations
légal et réglementaire créées (une dans chaque zone) (clusters) sont
professionnelles
de création de MPME. reconnues et
I.O.V.3.3.1. Les conseillers régionaux sont utilisés par les
formés sur les éléments essentiels de la parties prenantes.
gestion de la migration et leur intégration dans
les plans locaux de développement de la région
I.O.V.3.3.1. OIM,
Produit 3.3. Un I.O.V.3.3.2. Au moins 2 plans locaux de Plans de UNIDO et BIT
dispositif facilitant développement intègrent la variable migration développement locaux
I.O.V.3.3.2. OIM,
l’investissement UNIDO et BIT
productif des migrants I.O.V.3.3.3. Au moins 1.000 migrants sont Rapports de suivi du
ainsi que l’insertion informés sur les opportunités d’auto-emploi projet I.O.V.3.3.3. BIT
socioprofessionnelle des
I.O.V.3.3.4. OIM,
migrants de retour et I.O.V.3.3.4. Au moins 1 fonds d’investissement Rapports d’activités
UNCDF et UNDP
des jeunes est mis en portant sur les secteurs émergeants et
place. innovants en faveur des MPME est mis en place Liste des bénéficiaires I.O.V.3.3.5. OIM et
UNCDF
I.O.V.3.3.5. Au moins 50 projets portés par
des migrants de retour ou de jeunes issus des
bassins migratoires ont bénéficié d’une aide
dans leurs localités d’origine
I.O.V.3.4.1. Au moins 2.000 jeunes sont I.O.V.3.4.1. BIT,
UNDP et UNIDO
formés en entreprenariat et autres modules Liste des jeunes formés
liés à l’entreprise et métiers innovants I.O.V.3.4.2. BIT,
Produit 3.4. Les
Rapport des UNDP et UNIDO
compétences et
I.O.V.3.4.2. Au moins 200 entreprises ont fournisseurs d’appui-
capacités des jeunes I.O.V.3.4.3. UNIDO
bénéficié d’appui-conseil non-financier et conseil (non-financier
demandeurs d’emploi à
financier et financier) I.O.V.3.4.4. UNIDO
créer et gérer leur
propre entreprise dans
I.O.V.3.4.3. Nombre de candidats formés à la Enquête auprès des I.O.V.3.4.5. UNIDO
des secteurs porteurs
création d’entreprises entreprises ayant
sont développées. I.O.V.3.4.6. UNIDO
bénéficié de services
I.O.V.3.4.4. Nombre de formateurs aptes à d’appui-conseil I.O.V.3.4.7. UNIDO
dupliquer et transmettre les connaissances.

« Promotion de l’emploi des jeunes intégrant la variable migratoire » 34


I.O.V.3.4.8. UNIDO
I.O.V.3.4.5. Une campagne d’information et de et UNDP
sensibilisation effective

I.O.V.3.4.6. Nombre de formations en


entreprenariat dispensées

I.O.V.3.4.7. Nombre de formations sur les


créneaux porteurs dispensées aux cibles
identifiées

I.O.V.3.4.8. Nombre de plans d’affaires


élaborés
I.O.V.3.5.1. Au moins 2 grappes sont créées
dans 2 secteurs à fort potentiel pour les MPME Plan de développement
Produit 3.5. Les MPME des grappes
créées sont I.O.V. 3.5.2 Un réseau des agences de I.O.V.3.5.1. UNIDO
opérationnelles et sont développement économique local (ADEL) est Rapports sur chacune
I.O.V. 3.5.2. UNCDF
mises en réseau pour fonctionnel des grappes et UNDP
une meilleure
intégration dans les I.O.V. 3.5.3. Un réseau national des structures Rapport sur la maturité I.O.V. 3.5.3. UNDP
chaines de valeur. d’appui au développement économique local des entreprises par
intégrant la promotion de l’emploi des jeunes grappe
est fonctionnel

« Promotion de l’emploi des jeunes intégrant la variable migratoire » 35


VIII. CONTEXTE ET FONDEMENT JURIDIQUE/LEGAL DES RELATIONS

Tableau 3: Fondement des relations

Organisme des Accord(s)


Nations Unies
participant
BIT Accord de siège du 9 février 1967
OIM Accord de siège du 22 décembre 1998
UNCDF et UNDP Accord de siège du 4 juillet 1987
UNESCO Accord de siège du 19 décembre 1969
UNFPA L’Accord de siège conclu entre le Gouvernement du Sénégal et le
Programme des Nations Unies pour le Développement du 4 juillet 1987
s’applique mutatis mutandis à l’UNFPA conformément à la décision 50/438
de l’Assemblée Générale en date du 20 décembre 1995 et aux décisions
des organes directeurs de l’UNFPA. Il établit la base de la coopération
entre le Gouvernement et l’UNFPA selon les arrangements contenus dans
la lettre datée du 11 octobre 1996 adressée au Ministre des Affaires
Etrangères du Sénégal par la Direction Exécutive de l’UNFPA.
Le Plan d’Action du Programme Pays (CPAP) constitue le cadre de
coopération entre le Gouvernement du Sénégal et l’UNFPA pour la période
2012-2016.
UNIDO Accord du 07 octobre 1979, de création et d’installation de l’ONUDI au
Sénégal « sous le couvert d’UNDP» et communication du 22 mai 2000 du
statut de représentation pleine et entière de l’ONUDI, après les
arrangements de coordination entre l’UNDP et l’ONUDI du 26 octobre
1996, complété par additif du 31 octobre 1998.

Les partenaires de mise en œuvre/agence d’exécution s’engagent à entreprendre tous les


efforts raisonnables pour s’assurer que les fonds reçus au titre du présent programme conjoint
ne seront en aucun cas utilisés pour fournir un appui à des personnes ou des entités associées
au terrorisme et que les récipiendaires de tout montant fourni par des organismes des Nations
Unies participants ne figurent pas sur la liste établie par le Comité du Conseil de sécurité créé
par la résolution 1267 (1999). Cette liste peut être consultée à l’adresse
http://www.un.org/Docs/sc/committees/1267/1267ListEng.htm.

IX. PLANS DE TRAVAIL ET BUDGET


13
Période (couverte par le Plan de Travail) : janvier – décembre 2013
Effet du programme conjoint
CALENDRI BUDGET PREVU
Organism
ER
Objectifs annuels de l’organisme e des Partenaire
Activités
des Nations Unies Nations d’exécution Source des Descriptif du

Q1
Q2
Q3
Q4
Montant
Unies fonds budget
Produit du programme conjoint 1 : Faciliter la création ou la consolidation de cadres régionaux de concertation pour renforcer le développement des plateformes de services pour
l’insertion professionnelle.
AXE 1 : Création d’opportunités BIT A.1.2.4. Diffuser, au sein des plateformes, X X Service Public de RBTC Site web des 25.000 $
économiques et de richesses les outils et guides disponibles pour la l’Emploi plateformes en lien
pour la promotion d’emplois réinsertion socio-économique et avec le Service
productifs et la transformation l’investissement des migrants, le manuel public d’emploi et
structurelle de l’économie de l’employabilité, les modules d’éducation base données des
financière, la gestion d’entreprise, etc. secteurs porteurs :
5.000 x 5
plateformes.
A.1.3.7. Réaliser et réviser, au sein des X X ARD Département Études : 10.000 x 5 50.000 $
plateformes, des études sur Emploi Vert régions
l’environnement local des affaires, sur les du BIT
secteurs économiques les plus
dynamiques en termes de création
d’emplois et sur les secteurs innovants
comme les emplois verts (agriculture
raisonnée, énergies renouvelables gestion
durable des forêts, etc.) pour favoriser la
création d’emploi et l’investissement dans
ces secteurs.
OIM A.1.1.1. Etablir un Cadre régional de X X Ministère de Union 13.093$
concertation élargi dans chaque zone l’Emploi Européenne
d’intervention du programme.
Appuyer la production et UNFPA A.1.3.8. Appuyer la production et l’analyse X ANSD, DSRSE FPA90 Elaboration et 2.000$
l’analyse de données statistiques de données statistiques sur la situation multiplication d’une
sur la situation démographique et démographique et socioprofessionnelle de plaquette
la santé sexuelle et reproductive la jeunesse
des jeunes
A.1.4.3. Assurer la formation en X X X X Ministère FPA90 Former 100 jeunes 18.850$
leadership de jeunes au sein des Jeunesse/CCA/ Luxembourg en leadership et
Renforcer les compétences et
organisations et plateformes. Espace Jeunes/ SRAJ/VIH
capacités des jeunes en
Réseaux et
leadership/SRAJ
Associations de
jeunesse

13
Les plans de travail annuels portent sur une période ne dépassant pas les douze mois. Toutefois, généralement au début du programme, ils pourraient porter sur une
période de moins d’un an. Dans un cas comme dans l’autre, il convient de préciser la période correspondante.
A.1.4.5. Appuyer l’organisation des X X Ministère de la FPA90 Organiser 2 5.500$
rencontres d’échanges entre les jeunes et Jeunesse/PPJ rencontres de
les organisations de financement et CNJS/ Réseaux de plaidoyer
d’employeurs. jeunes
Produit du programme conjoint 2 : Renforcer la formation professionnelle / employabilité en adéquation avec les besoins des régions cibles et en lien avec des mécanismes
d’insertion des jeunes et des migrants.
UNCDF/ A.2.2.6. Etablir un plan d’insertion (PPP) X X UNDP Etude 10.000$
UNDP pour les sortants des structures
d’enseignement technique et de formation
professionnelle
Assurer la formation qualifiante UNFPA A.2.2.5. Appuyer la formation qualifiante, X X X X CRETF Luxembourg Formation de 90 68.000$
des jeunes filles issues de milieux l’insertion socioprofessionnelle et la CDEPS/CCA jeunes filles issues
défavorisés formation sur les modules Compétences de milieux
de vie Courante (CVC) des jeunes filles de défavorisés
milieux défavorisés et des jeunes à (Matam, Saint
mobilité réduite. Louis)
Produit du programme conjoint 3 : Promouvoir l’auto-emploi grâce à des dispositifs et mécanismes régionaux et locaux d’accompagnement des jeunes créateurs intégrant la
fourniture de services financiers et non financiers soutenant le développement des Micro, Petites et Moyennes entreprises.
AXE 1 : Création d’opportunités BIT A.3.1.1. Réaliser des études pour X X ARD RBTC Etude à chaque 75.000$
économiques et de richesses diagnostiquer l’environnement des affaires région : 15.000 x 5
pour la promotion d’emplois (sur les difficultés pour l’implantation des
productifs et la transformation entreprises ; sur les marchés locaux, sur
structurelle de l’économie les possibilités de mettre en place des
projets HIMO, etc.).
OIM A.3.3.3. Appuyer l’insertion socio- X X Projets d’auto Suisse, Appui à 50 projets 226.830$
économique des migrants de retour ou emploi Union de retour ou de
migrants potentiels à travers la promotion Européenne, jeunes
de l’auto emploi au niveau local. Italie
UNCDF/ A.3.1.2. Faire une étude spécifique sur les X X UNDP Etude et Diffusion 10.000$
UNDP types d’entreprises en particulier celles
destinées aux jeunes (coopérative, junior
entreprise, GIE, association…).
A.3.1.5. Renforcer les systèmes X X UNCDF i) Etudes: 15000 40.000$
d’information et former les membres des ii) visites
Chambres Consulaires, les Maisons de d'échanges : 25000
Développement Local et les autres
organisations d’appui à l’entreprenariat
aux secteurs porteurs et aux outils
d’accompagnement des jeunes porteurs
de projets d’auto-emploi.
A.3.1.6. Appuyer la mise en place et la X X UNCDF Transferts aux SFD 10.000$
vulgarisation de l’offre de produits éligible
financiers adaptés au profit des jeunes et
migrants entrepreneurs pour accéder aux
mécanismes de financement pour créer
et/ou accroître leurs entreprises.

« Promotion de l’emploi des jeunes intégrant la variable migratoire » 38


A.3.3.2. Identifier les besoins X X UNDP Etudes: 10000 et 15.000$
d’investissement au niveau local en lien ateliers régionaux:
avec les études menés sur les secteurs 5000
économiques les plus dynamiques.
X X UNCDF Contribution à la 50.000$
A.3.3.4. Promouvoir la création de fonds
mise en place d'un
d'investissement pour faire émerger des
fonds
projets de MPME porteurs impliquant les
d'investissement
migrants et des entrepreneurs locaux.
multi-bailleurs
A.3.4.1. Déterminer pour les MPMEs les X X UNDP Etudes 10.000$
secteurs à fort potentiel de croissance et
leurs débouchés.
A.3.4.3. Formation de formateurs en X X UNDP Sessions de 10.000$
matière d’entreprenariat (création, formation 5000 x 2
développement et croissance), marketing
et marque, commercialisation,
technologie, compétitivité et croissance.
A.3.4.6. Dispenser des formations X X UNDP Sessions de 20.000$
techniques adaptées aux secteurs porteurs formation: 10000 x
retenus pour les MPMEs. 2
A.3.5.1. Déterminer les grappes (clusters) X X UNCDF Appui 10.000$
pour valoriser les MPMEs et favoriser leur organisationnel aux
intégration dans les chaines de valeurs ADEL et Chambres
(locales, nationales, régionales, Consulaires
internationales).
A.3.5.2. Mettre ainsi en réseau les MPMEs X X UNCDF Appui 20.000$
(clusters) pour générer des synergies organisationnel aux
entre elles à travers de la réalisation ADEL et Chambres
d’économies d’échelle, de partage Consulaires
d’équipements et machines, d’accès au
marché et au financement.
A.3.5.3. Evaluer la maturité des MPMEs X X UNCDF Appui 15.000$
membres de la grappe (cluster) la organisationnel aux
nécessité d’un soutien supplémentaire ADEL et Chambres
(gestion de la qualité, mise à niveau, etc.) Consulaires
ou leur éventuel besoin de pouvant
exercer hors de la grappe si souhaité.
Total, Budget prévu 759.036$
Total, BIT 163.043$
Dont*

Total, OIM 257.982$


Total, UNCDF / UNDP 236.559$
Total, UNFPA 101.452$

* Le budget total prévu pour chaque organisme des Nations Unies devrait comprendre les coûts du programme et les coûts d’appui indirect

« Promotion de l’emploi des jeunes intégrant la variable migratoire » 39

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