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Filière : Sciences Economique et Gestion

Mastère Spécialisé : Management des Ressources Humaines

Semestre 8

Module : Méthodologie de recherche

Rapport sous le thème :

Les métiers mondiaux du


Maroc

Réalisé par : Encadré par :

Abdessalam BOUTGOULLA Prof. Benzhirou

Année Universitaire : 2018/2019


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Dédicaces

Nous avons l’honneur de dédier ce travail à :

Nos très chers parents

En témoignage de notre reconnaissance envers le soutien, les sacrifices et tous


les efforts qu’ils ont fait pour notre éducation

Mos très chères frères et sœurs

Pour leurs patiences et leurs compréhensions

Mos chers amis

Pour leurs patiences et leurs encouragements

Tous ceux qui ont une relation proche ou loin avec la réalisation du présent
rapport

2
Remerciement :

Nous tenons tout d’abord à remercier Dieu le tout puissant et


miséricordieux, qui nous a donné la force et la patience d’accomplir ce
Modeste travail

La première personne que nous tenons à remercier est notre


professeur Mr benzhirou, pour l’orientation, la confiance, la patience
qui a constitué un apport considérable sans lequel ce travail n’aurait
pas pu être menée au bon port.

Nous voudrions également lui témoigner notre gratitude pour


son soutien qui nous a été précieux afin de mener notre travail, sa
compétence et sa disponibilité ont toujours été pour nous une source
d’encouragement.

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Sommaire :

Partie I : Généralité sur les métiers mondiaux

Chapitre 1: la première catégorie

Section 1 : l’offshoring

Section 2 :l’automobile

Section 3 :l’aéronautique

Section 4 :l’électronique

Chapitre 2 : la deuxième catégorie

Section 1 : le secteur du textile-cuir

Section 2 : l’agroalimentaire

Partie II : participation des MMM dans l’économie national

Chapitre 1 : au niveau de croissance et de l’emploi

Chapitre 2 : l’étude de veille de l’Anapec

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Introduction :

Depuis plusieurs années, le Maroc a défini une politique générale qui repose sur
trois piliers distincts mais hautement complémentaires: Tout d’abord, une évolution politique
progressive mais ferme vers l’établissement d’un régime démocratique plein et d’un Etat de
droit ;

Ensuite, l’obtention d’une croissance économique forte et durable qui passe


notamment par un arrimage progressif à l'Europe, croissance seule à même de créer des
emplois en nombre et de qualité ;

Finalement, le renforcement de la cohésion sociale et la lutte contre la pauvreté, la


réduction des déficits sociaux et l’aide aux personnes les plus démunies ;

En matière économique, le Maroc est passé à la vitesse supérieure durant les


Quinze dernières années, multipliant stratégies sectorielles de développement et politiques
des grands chantiers structurants. Tout au long de cette période charnière, le Royaume a
assisté à un renouvellement majeur et progressif de son état de développement.

L’ouverture de l’économie marocaine vers l’extérieur et l’internationalisation des


entreprises, notamment au travers de l’accueil des investissements directs étrangers (IDE) et
la stratégie des métiers mondiaux du Maroc impulsée par l’Etat, constituent une donnée
incontournable et un nouveau cadre propice à la création d’emplois hautement qualifiés.

Sous l’impulsion de SM LE ROI MOHAMED VI, les pouvoirs publics ont initié
une série de plans sectoriels ayant pour objectifs d’améliorer la compétitivité du Royaume, de
créer de l’emploi, de lever les barrières qui entravent l’optimisation des ressources et de
promouvoir l’investissement à même d’assurer une croissance économique forte, durable et
créatrice de richesses. Cette dynamique de développement se distingue par une approche
novatrice de contractualisation et de partenariat public privé prônant une participation accrue
et concertée du secteur privé dans l’élaboration des stratégies et politiques sectorielles et le
financement des projets, permettant de recentrer le rôle de l’Etat sur ses prérogatives de
régulation

Ces plans s’inscrivent dans une double logique de modernisation de secteurs


traditionnels à l’instar de l’agriculture, de la pêche et des mines, et de développement de

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secteurs innovants tels que les énergies renouvelables, la logistique, l’industrie automobile,
l'aéronautique et les services à forte valeur ajoutée, où le Maroc offre de véritables avantages
compétitifs.

Le Maroc a décidé de se lancer dans les nouveaux métiers, appelés Métiers


Mondiaux du Maroc, ayant une haute valeur ajoutée tout en capitalisant ses atouts dans les
métiers traditionnels (agroalimentaire, textile et cuir, etc.). Cette stratégie ambitionne
également, à travers l’effet d’entrainement ou de multiplication, d’apporter des améliorations
sensibles quant à la création d’emplois et à la production nationale.

Le Maroc a adopté une politique de modernisation volontariste, visant à la fois un


renforcement de son tissu économique et un développement social. Cela se traduit par la mise
en place de stratégies sectorielles s’attaquant à des activités multiples et notamment: le Plan
émergence 2020 et actuellement Stratégie d’accélération industrielle, les Produits de la
mer( plan Halieutis), l’Aéronautique, le Textile et cuir, l’Agroalimentaire, le plan Maroc vert
pour l’agriculture, la Vision 2020 pour le tourisme, le Plan Solaire Marocain, Programme
Marocain intégré de l'énergie éolienne le Maroc Numeric 2013, le Contrat programme
logistique 2015, le Plan Rawaj …

A travers notre travail nous tenterons d’apporter des éclaircissements et des éléments
de réponse à la question suivante : A quoi sert la stratégie des métiers mondiaux du Maroc ?
Quelles sont les secteurs rattachés à cette stratégie ? Quelles est l’impact de cette stratégie sur
l’économie et sur l’emploi au Maroc ? ….

Dans le but de répondre à notre problématique, nous procéderons dans un premier


temps à la collecte des informations, qui nous permet d’exposer les différents concepts liés à
notre sujet. Par la suite nous allons tenter de présenter les différents métiers mondiaux au
Maroc. Enfin, nous tenterons d’étudier l’impact de ces métiers sur l’économie et l’emploi au
Maroc

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Partie I : Généralité sur les métiers
mondiaux du Maroc

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Les Métiers mondiaux du Maroc (MMM) regroupent tous les métiers de l’offshoring,
de l’électronique, des équipementiers automobiles, de l’aéronautique et spatiale, de
l’agroalimentaire et du textile et Cuir. Le Pacte National pour l'Emergence Industrielle, à
travers le renforcement des (MMM), vise à construire un secteur industriel fort et à créer les
conditions favorables à l'émergence de filières industrielles performantes et compétitives
intégrant notamment le développement du concept de pôles industriels de nouvelle génération
et de redynamiser le tissu des PME

Chapitre 1: la première catégorie

Section 1 : l’offshoring
L’offshoring, C’est lorsqu’une entreprise délocalise certaines de ses activités, qu’il
s’agisse de services informatiques, de processus commerciaux ou encore de réseaux
convergents, dans un autre pays, pour bénéficier, soit d’un savoir-faire très pointu, soit d’une
législation du travail plus avantageuse sur le plan fiscal ou salarial (ou les deux à la fois) 1.

Le secteur de l’offshoring est un secteur porteur pour l’économie nationale du Maroc


en raison de son potentiel de création d’emplois pour les jeunes et de sa contribution à la
balance commerciale du pays.

Les activités de l’offshoring relèvent principalement de deux grands domaines et six filières :

 Le domaine du BPO (Business Process Outsourcing ou externalisation des

processus métiers) qui comprend les activités/fonctions administratives


générales, les activités de gestion de la relation client et les activités métiers
spécifiques ;

 Le domaine de l’ITO (Information Technologie Outsourcing ou externalisation

des processus liés aux technologies de l’information) qui regroupe les activités
de gestion d’infrastructure, les activités de développement de logiciels et les
activités de maintenance applicative.

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http://aujourdhui.ma/focus/offshoring-le-maroc-parmi-les-trois-premiers-33964

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Le Maroc a été élu meilleure destination de l’offshoring pour l’année 2012 par
l’Association européenne de l’outsourcing (EOA). A l’horizon 2020, l’objectif défini par le
Plan d’Accélération Industrielle (PAI) est d’atteindre un PIB de 16 milliards de dirhams et
100 000 emplois. 2

a) Principales entreprises du secteur :

CAPGEMINI, CGI, BNP PARIBAS, AXA, IBM, ACCENTURE, DELL,


AMAZON, UBISOFT, WEBHELP, ATOS, STERIA, GFI INFORMATIQUE, SQLI

Selon le ministre de l’industrie d commerce, de l’économie verte et numérique ; le


secteur de l’offshoring réalise 8,8 milliard de Dhs de chiffre d’Affaire et une valeur ajouté de
7,4 milliards de Dhs en occupant plus de 63000 Emploi

b) Ecosystèmes du secteur :

Les écosystèmes, pierre angulaire du Plan d’Accélération Industrielle 2014-2020, ont


pour vocation de favoriser un développement intégré des filières industrielles. La finalité est
d’intégrer localement le tissu industriel autour d’entreprises leaders en encourageant des
partenariats mutuellement bénéfiques avec les PME, les premières jouant le rôle de
locomotive et donnant de la perspective et de la visibilité aux secondes, lesquelles en retour
apportent créativité, sens de l’innovation et dynamisme.

Un accompagnement adapté et des appuis ciblés sont apportés aux entreprises des
écosystèmes en matière de financement, de foncier industriel et de formation.

Le Fonds de Développement Industriel (FDI), opérationnel au 1er janvier 2015,


alloue 3 milliards de dirhams par an sur la période 2014-2020 aux entreprises des
écosystèmes, pour leur permettre de concrétiser leurs ambitions de mise à niveau, de
développement et d’internationalisation.

A cet accompagnement de l’Etat s’ajoute une offre de financement bancaire intégrée


et compétitive.

2
http://www.mcinet.gov.ma/fr/content/offshoring

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Les entreprises des écosystèmes peuvent aussi :

 avoir accès à un foncier industriel de qualité, notamment grâce au concept

novateur de parcs industriels locatifs ;

 faire bénéficier leurs employés de cursus de formation appropriés.

Le 05 mai 2016, 5 filières se sont organisées en écosystèmes dans le secteur de l’offshoring :

 CRM (Customer Relationship Management) : Activités de gestion de la

relation client notamment via des centres de contact ;

 BPO (Business Process Outsourcing) : Externalisation des processus d’une

entreprise/métiers ;

 ITO (Information Technology Outsourcing) : Externalisation des métiers liés

aux technologies de l’information (développement d’applications, gestion des


infrastructures, etc.) ;

 ESO (Engineering Service Outsourcing) : Externalisation portant sur des

activités d’ingénierie et de recherche et de développement (ingénierie


industrielle, etc.) ;

 KPO (Knowledge Process Outsourcing) : Externalisation portant sur des

activités stratégiques ayant un contenu « savoir » et exigeantes en expertise


(analyses de données sectorielles, etc.).

Les objectifs de croissance qui sont fixés à ces écosystèmes à l’horizon 2020 sont :

 la création de 60.000 nouveaux emplois directs,

 la réalisation de 18 milliards de Dhs de chiffres d’affaires à l’export

 l’attraction d’investissements d’un montant de 1,5 Milliards de Dhs.

Ces écosystèmes permettront de positionner le Royaume dans le 1er tiers du groupe


de compétition à travers une diversification qualitative et favoriseront un développement
régional équilibré et équitable des investissements de l’Etat dans les Plateformes industrielles
intégrées dédiées à l’Offshoring. Ils permettront également au secteur de renforcer sa

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dimension sociale à travers l’employabilité des jeunes et la participation aux recrutements des
personnes en situation d’handicap 3

Section 2 :l’automobile

L'industrie automobile marocaine s’est hissée à des niveaux de croissance soutenus


au cours des dix dernières années. Sa performance est particulièrement remarquable à l’export
et en termes de création d’emplois, indicateurs à l’égard desquels le secteur dégage une
croissance annuelle à deux chiffres.

Le positionnement du Maroc en tant que plateforme de production et d’exportation


d’équipements et de véhicules automobiles est conforté par les implantations de groupes
étrangers de renom tels que RENAULT, SNOP, GMD, BAMESA, DELPHI, YAZAKI,
SEWS, SAINT-GOBAIN et plus récemment PSA Peugeot Citroën.

Secteur stratégique dans la politique industrielle nationale, depuis les années 2000
l’automobile dégage une croissance annuelle à deux chiffres à l’égard de la création d’emploi
et de l’exportation.

c) Bref historique

Au lendemain de son indépendance, le Maroc fut l’un des rares pays africains à
avoir opté pour une politique industrielle automobile. Avec la création de la Société
Marocaine de la Construction Automobile (SOMACA) en 1959, le Maroc s’est officiellement
lancé dans l’industrie automobile. Les principales étapes de la stratégie automobile nationale
pourraient ainsi être résumées comme suit :

 1959 : Création de la SOMACA avec l’assistance technique italienne de Fiat et


Simca, qui détenaient chacune 20% du capital, l’Etat en détenait 38%, Renault 8% et les
14% restants par des investisseurs privés marocains. Implanté à AïnSebaa, dans la Zone
Industrielle de Casablanca, le site de la SOMACA s’étend sur une superficie de 290.040

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http://www.mcinet.gov.ma/fr/content/offshoring

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m² dont une usine couverte de 90. 000 m 2. La capacité de production maximale étant de
30.000 véhicules par an.
 1966 : Signature de l’accord de montage entre Renault et SOMACA. Les
premières Renault 4 et Renault 16 sortent des chaînes de montage de l’usine.
 1970: Adoption et mise en application de la loi de valorisation à 40% pour
favoriser l’implantation des industries des équipements pour véhicules au Maroc et
production, par la SOMACA, de la mythique Renault 12.
 1982 : Adoption de la loi d’intégration/compensation à un taux de 60% pour
stimuler le développement des exportations du secteur.
 1995 : Chute de la production totale de la SOMACA à 8.482 unités. Le Maroc
marque une rupture avec la signature de la convention sur la voiture économique avec le
groupe Fiat. Ce concept visait la naissance d’une véritable filière automobile nationale
notamment par l’accroissement de l’achat des voitures neuves au détriment de celles
d’occasions importées de l’Europe, et la hausse de la production des composants
automobiles grâce à la montée en volume de l’intégration locale, confortée par
l’implantation de nouveaux équipementiers européens, japonais et américains. La Fiat
UNO « Made In Morocco » a veule jour.
 1996: Signature de la convention VULE (Véhicule Utilitaire Léger Economique)
entre Renault et Sopriam (PSA) et l’Etat Marocain.
 2003 : Au 31 décembre suite au non renouvellement de la convention entre Fiat et
l’Etat marocain, la SOMACA met fin à la production Fiat. Dans le cadre du second appel
d’offre portant sur la privatisation de la SOMACA, l’offre de Renault axée sur un nouveau
véhicule économique destiné à l’export, a suscité l’intérêt du gouvernement marocain qui
lui cède les parts de l’Etat (38%) pour un montant de 8,7 millions d’Euros (95 millions de
dirhams).
 2005 : Renault rachète les parts de Fiat Auto Spa dans le capital de la SOMACA
pour un montant de 4,5 millions d’Euros. Le projet de voiture économique par Renault
bénéficie de gros allègements au niveau des taxes : un tarif douanier nul sur les collections
CKD au lieu des 2,5% pour le régime commun et un prélèvement fiscal à l’importation
quasi nul au lieu de 15% et, un taux de TVA de 7% au lieu de 20%. L’assemblage de la
Dacia Logan débute au cours du second trimestre, avec pour objectif de produire 30.000
unités par an, dont la moitié pour l’exportation à destination des pays de la Zone Euro et du
Moyen-Orient dans un premier temps. La Logan acquière rapidement la position de la
voiture la plus vendue au Maroc.

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 2007 : Première exportation de la «Logan » vers la France. Le Gouvernement
marocain et le groupe Renault-Nissan signent une convention pour la mise en place d’un
vaste projet à Tanger, d’une enveloppe budgétaire de plus de 600 millions d’euros (6,6
milliards de DH), pour la production de 400.000 véhicules par an destinés à l’export à
90%.
 2009 : la capacité annuelle de production de SOMACA est passée de 45. 000 à
plus de 90.000 véhicules. Une partie de la production est exportée en Europe (France,
Espagne notamment) ainsi qu’en Égypte et en Tunisie dans le cadre de l’accord d’Agadir
de libre-échange.
 2012 : l’usine Renault de Tanger, élevée au rang du plus grand projet de
l’industrie automobile au sud de la Méditerranée, en Afrique et au monde arabe et site
pilote pour une production non polluante, exporte les premières voitures de ses chaînes de
production vers l’Europe.
 2013 : Entrée en service de la deuxième tranche du projet Renault portant sa
capacité totale à 340.000 véhicules.
 2014 : L’usine Renault produit 175.000 véhicules en hausse de 74% par rapport à
2013 portant ainsi la production automobile totale du Maroc à 227.579 véhicules (y
compris la production de SOMACA).
 2015 : L’usine Renault de Tanger célèbre, le 5 mai 2015, la sortie de sa chaîne de
production de son 400.000ème véhicule depuis le lancement de son activité en février
2012.

Section 3 :l’aéronautique
Au cours des dernières années, le secteur aéronautique marocain a fait preuve d’un
dynamisme certain et a connu un essor remarquable. Le développement de filières
diversifiées, notamment le câblage, la mécanique, la chaudronnerie, le composite,
l’assemblage mécanique, positionne le Maroc comme une destination privilégiée de la sous-
traitance aéronautique.

Une illustration notable de l’émergence de l’aéronautique au Maroc est


l’implantation du géant Bombardier qui constitue aujourd’hui une nouvelle locomotive de/
développement du secteur, en raison des retombées économiques induites par le
développement des exportations marocaines et du tissu industriel local.

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Avec un investissement de l’ordre de 200 millions de dollars américains, le projet
Bombardier permet à terme la création de 850 emplois directs et de 4 400 indirects.
L’installation récente d’autres majors mondiaux, tels que EATON, AEROLIA, HEXCEL,
ALCOA et STELIA, confirme la capacité du Maroc à attirer les leaders du secteur.

d) Principales entreprises du secteur :

BOMBARDIER, EADS, BOEING, SAFRAN, LISI AEROSPACE, LE PISTON


FRANÇAIS, DAHER, SOURIAU, RATIER FIGEAC, EATON, AEROLIA, LES
ATELIERS DE LA HAUTE GARONNE, ALCOA, HEXCEL, STELIA

e) Ecosystèmes du secteur :

Les écosystèmes, pierre angulaire du Plan d’Accélération Industrielle 2014-2020, ont


pour vocation de réduire la fragmentation sectorielle et de favoriser un développement intégré
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des filières industrielles. La finalité est d’intégrer localement le tissu industriel autour
d’entreprises leaders en encourageant des partenariats mutuellement bénéfiques avec les
PME, les premières jouant le rôle de locomotive et donnant de la perspective et de la visibilité
aux secondes, lesquelles en retour apportent créativité, sens de l’innovation et dynamisme.

Un accompagnement adapté et des appuis ciblés sont apportés aux entreprises des
écosystèmes en matière de financement, de foncier industriel et de formation.

Le Fonds de Développement Industriel (FDI), opérationnel au 1er janvier 2015,


alloue 3 milliards de dirhams par an sur la période 2014-2020 aux entreprises des
écosystèmes, pour leur permettre de concrétiser leurs ambitions de mise à niveau, de
développement et d’internationalisation.

A cet accompagnement de l’Etat s’ajoute une offre de financement bancaire intégrée


et compétitive.

Les entreprises des écosystèmes peuvent aussi :

 avoir accès à un foncier industriel de qualité, notamment grâce au


concept novateur de parcs industriels locatifs
 faire bénéficier leurs employés de cursus de formation appropriés.

Le 28 juillet 2015, des contrats de performance ont été conclus entre le Ministre en
charge de l’Industrie et la profession afin d’accompagner le déploiement de 4 écosystèmes
structurés à ce jour dans les filières aéronautiques suivantes :

 Assemblage ;
 Système électrique-câblage & harnais (EWIS : Electrical Wiring
Interconnect System)
 Entretien-réparation & révision (MRO : Maintenance, Repair and
Overhaul) ;
 Ingénierie.

La mise en œuvre de ces 4 écosystèmes permettra, d’ici 2020, de créer 23 000


nouveaux emplois, soit le triple de l’effectif actuel, de doubler le chiffre d’affaires à l’export

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pour le porter à 16 milliards de dirhams, d’atteindre un taux d’intégration local de 35% et
d’attirer plus de 100 nouveaux acteurs4.

Section 4 :l’électronique

L’électronique se trouve en amont des industries aéronautique, automobile et


ferroviaire, ainsi que des domaines de la défense et de la sécurité.

Au Maroc, ce secteur a connu un développement soutenu ces dernières années avec


des opportunités grandissantes, à savoir :

o Le développement de plus en plus de produits à forte valeur ajoutée ;

o L’émergence de sous-traitants mieux intégrés ;

o L’augmentation de la part de l’électronique dans l’automobile, l’aéronautique,


le ferroviaire, les énergies renouvelables et la défense.

Le secteur est aussi susceptible de bénéficier des possibilités de transfert d’une partie
offshorable importante de l’électronique de l’Europe de l’Ouest vers le Maroc. Le ciblage de
ce marché incite à l’émergence de nouvelles filières à forte valeur ajoutée telles que le
lighting et l’efficacité énergétique, le secteur électrique, la sécurité privée et publique et les
énergies renouvelables.

Pour atteindre le plein potentiel du Maroc dans l'électronique, l'Etat est déterminé à
accompagner le développement de ce secteur par la mise en place d’une offre axée sur le
développement de l’électronique de spécialité, permettant au pays de devenir une plateforme
de production et d’exportation vers l’Europe.

 Principales entreprises du secteur :

STMICROELECTRONICS, LEAR CORPORATION AUTOMOTIVE ELECTRONICS


MOROCCO, CROUZET, EOLANE, BM ELECTRONICS SYSTEMS

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http://www.mcinet.gov.ma/fr/content/aeronautique

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Chapitre 2 : deuxième catégorie

Section 1 : le secteur du textile-cuir

Le secteur textile représente un secteur stratégique au sein de l’activité industrielle


nationale par sa contribution aux agrégats du secteur (27% des emplois et 7% de la valeur
ajoutée industriels), Dans le contexte de crise économique qui a touché ses principaux
partenaires (notamment l’Espagne et la France qui absorbent près de 60% des exportations du
secteur), le textile a fait preuve de résilience.

En vue de tirer meilleur profit de ses potentialités et d’y asseoir une croissance
pérenne, l’Etat a développé une vision globale, intégrant aussi bien l’export que le marché
national, un objectif poursuivi dans le cadre du Plan d’Accélération Industrielle 2014-2020.

Un appui soutenu sera particulièrement porté à l’émergence d’un amont textile


compétitif et innovant, afin de drainer davantage d’IDE, notamment chinois, et de développer
des partenariats gagnants-gagnants.

 ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES DU SECTEUR :

o Association Marocaine des Industries du Textile et de l’Habillement (AMITH)

 PRINCIPALES ENTREPRISES DU SECTEUR :

o FRUIT OF THE LOOM, DÉCATHLON

Section 2 : l’agroalimentaire

L’agroalimentaire est un secteur d’activité secteur mitigé, entre agriculture et


industrie, qui comprend l’ensemble des entreprises du secteur primaire et secondaire et qui
participent à la production de produits alimentaires finis.
Le secteur de l’agroalimentaire peut ainsi être défini en deux sous-ensembles ;
l’industrie agroalimentaire, qui transforme des produits vivants élevés, des plantes et fruits
cultivés en produits alimentaires finis, prêts à la consommation. Très hétérogène, ce secteur
recouvre plusieurs familles d’activités, elles-mêmes subdivisées en de nombreux domaines.
Trois activités sont qualifiées d’artisanales : la charcuterie, la boulangerie-pâtisserie et la

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pâtisserie. Il existe aussi des filières beaucoup plus concentrées et automatisées telles que la
sucrerie, la brasserie, l’huilerie, l’industrie laitière, la meunerie et les
boissons.et l’agriculture élève les produits vivants, cultive les plantes et fruits, et les fournit à
l’industrie agroalimentaire.

Le secteur agroalimentaire compte une place très importante dans l’industrie, il


représente 27 % de la production industrielle totale du Maroc. Ce secteur progresse en
volume. En effet, entre 2007 et 2011, le chiffre s’élève à 62,5 % de progression…

Cette hausse s’explique par une rapide évolution du mode de consommation dans notre pays,
notamment en milieu urbain. Ce secteur bénéficie également d’une demande internationale
croissante. Aujourd’hui, Le secteur agroalimentaire au Maroc contribue à hauteur de 4 % du
PIB.

 En 2013, le secteur représentait 29 % de la production industrielle totale et


20,8 % du PIB national (15,5 % pour l’agriculture et 5,3 % pour
l’agroalimentaire pour un total de 16% des exportations global)
 En 2012, La valeur ajoutée a atteint 2,7 Mds d’Euros et la production totale a
atteint 9,4 Mds d’Euros et les exportations marocaines ont progressé de 12,2 %
de la valeur totale soit de 1,2 Mds d’Euros.

Au Maroc, l'industrie agroalimentaire est dominée par de grands acteurs structurés et


pluridisciplinaires et par une multitude de petits acteurs spécialisés dans un type de
production.

On compte environ 2 067 établissements qui œuvrent dans l’agroalimentaire cela


représente environ 143 356 de personnes employées dans ce secteur.

Les performances de l’agriculture marocaine influent fortement sur la dépendance du


secteur Agroalimentaire. Pour cette raison, professionnels et ministères de tutelle, pour
favoriser le développement du secteur ont mis en place le contrat-programme.

Le contrat-programme signé en faveur de l’industrie agro-alimentaire sera effectif


sur la période 2017-2021. 12 Mds de Dhs seront investis dont 8 par le secteur privé.

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Les objectifs du contrat-programme en termes d’économie impliquent : une
augmentation du chiffre d’affaire de41,7 Mds de Dhs par an, de 12,5 Mds de Dhs à l’export et
une valeur ajoutée de 13 Mds de Dhs.

Sur le plan social, 38 000 emplois permanents devraient être créés ainsi que plusieurs
milliers de postes indirects et non-permanents.

Le contrat-programme vise aussi à dynamiser l’ensemble des filières de


l’agroalimentaire tout en valorisant l’amont et à booster certaines filières en recul comme
celles des jus d’agrumes, de la conserve végétale ou des olives de table qui devront renforcer
leur présence à l’export. L’un des plus grands défis du secteur est de moderniser les méthodes
de production et de distribution des différentes filières et de valoriser davantage les ressources
agricoles.

19
Partie II : Participation des MMM dans
l’économie national

20
Chapitre 1 : au niveau de croissance et de l’emploi :
Le secteur de l’industrie contribue à hauteur de 17,5% au total des valeurs ajoutées
aux prix courants et 60,2% à celles relatives aux activités secondaires entre 2008 et 2017. Il
emploie plus de 1,1 million de personnes en 2016, soit 10,4% de la population active occupée.

Depuis le lancement du Plan d’Accélération Industrielle (PAI) en 2014, le secteur


industriel continue de consolider ses performances, en réalisant une croissance en termes de
valeur ajoutée de +10% entre 2014 et 2017. Cette progression soutenue a eu des effets positifs
sur les emplois créés par le secteur industriel, soit un total de 288126 postes au titre de la
même période, selon le Département de l’Industrie, ce qui représente 57% de l’objectif
d’emplois escomptés à horizon 2020. Par branche d’activité, l’automobile a créé le plus
d’emplois, avec 29% du total (soit près de 84000 emplois). L’agroalimentaire et le textile-
habillement en ont créé 16% et 13% respectivement. En revanche, la contribution des
branches mécanique-métallurgique et l’aéronautique s’est située à 6% et à 3% respectivement.

Sur la même période, les investissements directs étrangers à caractère industriel ont
totalisé plus de 13 milliards de dirhams, en progression de +1,7 milliard de dirhams, par
rapport à la période 2010-2013.

Les performances du secteur industriel se confirment, également, du côté des


exportations qui ont totalisé 149,4 milliards de dirhams, en progression annuelle moyenne de
+10,3% sur la période 2014-2017. Grâce à la transformation industrielle enclenchée durant la
dernière décennie, la part des exportations à contenu technologique élevé et moyennement
élevé s’est établie à 53%3 en 2016, en progression de +15 points par rapport à 2007. Etant
l’un des piliers importants du secteur industriel national, la branche automobile a vu son
chiffre d’affaires à l’export rebondir significativement pour la quatrième année consécutive,
pour s’établir à 58,5 milliards de dirhams en 2017, en progression de 7,3% par rapport à 2016.
Sa part dans le total des exportations industrielles se situe désormais à 40%.

Cette dynamique s’est poursuivie en 2018, puisque les exportations automobiles ont
atteint, à fin octobre, 53,3 milliards de dirhams, soit une hausse de 11% par rapport à la même
période de l’année précédente. Avec un volume de production atteignant 376286 véhicules, le
Maroc occupe, pour la cinquième année consécutive, la deuxième place en Afrique après
l’Afrique du Sud.

21
Le positionnement régional et international du Maroc devra être renforcé
substantiellement avec l’entrée en production de l’usine PSA à partir de 2019, qui table sur
une production initiale de 100000 véhicules avant d’atteindre, à terme, 200000 véhicules.
Quant à la branche aéronautique, celle-ci occupe, certes, la quatrième place en termes de
valeur des exportations, mais elle arrive en tête des branches ayant enregistré la plus forte
augmentation de ses exportations avec une hausse de 20% entre 2017 et 2016.

Le chiffre d’affaire à l’export de cette branche a atteint 18,4 milliards de dirhams en


2017 et 13,8 milliards de dirhams à fin octobre 2018, soit une croissance de +14% par rapport
à la même période de l’année dernière.

Les branches industrielles traditionnelles ont connu, à leur tour, des progressions
notables de 6,1% pour la branche textile et cuir, qui constitue le deuxième secteur industriel
exportateur avec 37,4 milliards de dirhams, et de 8,8% pour la branche des industries
alimentaires, qui vient en troisième position, avec un chiffre d’affaires à l’export de 32
milliards de dirhams. Par ailleurs, le secteur de l’Offshoring, qui est considéré par la stratégie
industrielle comme l’un des métiers mondiaux, a connu à son tour une progression soutenue
de ses exportations, estimée à 8% en moyenne sur la période 2009-2017, passant de 4,9
milliards de dirhams à 9,1 milliards de dirhams. Cette dynamique des recettes à l’export a
été accompagnée d’une création soutenue des emplois, qui ont cru en moyenne annuelle de
11% entre 2008 et 2016, passant de 27367 à 63000 emplois. En somme, ces secteurs qui
jouent un rôle socio-économique important sont appelés à se repositionner pour mieux capter
les opportunités qui s’offrent aussi bien à l’échelle nationale qu’internationale et à se rénover
afin de faire face à une concurrence de plus en plus intense5.

A cet effet, l’affinement des spécialisations au profit de créneaux dynamiques et à


plus forte valeur ajoutée, la meilleure valorisation de la production locale et la prospection de
nouveaux marchés porteurs, notamment en Afrique, s’imposent avec acuité.

5
https://www.conjoncture.ma/conjoncture/actualites/commerce-exterieur-les-metiers-mondiaux-du-maroc-
carburent-a-l-export

22
Chapitre 2 : l’étude de veille de l’Anapec
Selon l’étude de veille de l’Anapec métiers mondiaux assurent 45% des opportunités pour
2018, près de la moitié des offres n’exige pas de diplômes particuliers

Sur les 79.652 besoins en recrutement exprimés par les entreprises sondées, près du quart
relève de l’automobile/aéronautique. Les TIC/offshoring arrivent deuxième. Ce sont aussi
les secteurs qui comptent le plus de métiers sous pression, en raison de la rareté de
compétences

Sur les 79.652 besoins en recrutement exprimés par les entreprises sondées, près du
quart relève de l’automobile/aéronautique. Les TIC/offshoring arrivent deuxième. Ce sont

23
aussi les secteurs qui comptent le plus de métiers sous pression, en raison de la rareté de
compétences

Sur les 79.652 besoins en recrutement exprimés par les entreprises sondées, près du
quart relève de l’automobile/aéronautique. Les TIC/offshoring arrivent deuxième. Ce sont
aussi les secteurs qui comptent le plus de métiers sous pression, en raison de la rareté de
compétences

Elle révèle, sans surprise, une concentration de 68% des opportunités dans l’axe
Casablanca-Rabat-Tanger. Elle confirme, également, le dynamisme des secteurs émergents du
Maroc, notamment l’automobile, l’aéronautique et l’offshoring/TIC, qui assurent 45% des
offres
Naturellement, les besoins en profils opérationnels dominent. Ceux en cadres et
cadres intermédiaires ne concernent que 9% des postes à pourvoir, soit 7.531 profils.
Casablanca-Settat est la région qui en demande le plus, avec 58% du total des cadres, suivie
de Rabat-Salé-Kenitra (19%).
Les entreprises sont nombreuses à être à la recherche de profils qualifiés plutôt que
de diplômes, surtout dans les régions à vocation industrielle, comme Rabat, Casablanca et
Tanger. La demande sans exigence de diplôme s’élève à 35.541, soit 45% du total.
Malheureusement, les candidats manquent souvent de compétences techniques. «Les deux
tiers n’ont pas de diplôme et n’ont que peu de qualifications.

D’où l’intérêt de lancer des programmes actifs d’emploi qui leur sont dédiés», insiste
le DG de l’Anapec, Anas Doukkali. Le manque de savoir-faire est la première difficulté
rencontrée par les entreprises (43%), suivie de la faiblesse des soft skills (16%). Quelque 16%
citent également la pénurie de certains profils, tandis que 13% pointent du doigt des
formations non adaptées au marché.
Les secteurs de l’offshoring/TIC, automobile, aéronautique, tourisme et
enseignement font partie de ceux qui comptent le plus de métiers sous pression, en raison de
la rareté des compétences. Ce sont aussi ceux qui demandent le plus de formations à la carte
(FCE), afin d’adapter les ressources disponibles à leurs attentes. Sur les 10.228 besoins en
FCE, 36% concernent l’automobile (18%) et l’enseignement (18%), contre 10% pour le
tourisme, hébergement et restauration.
En termes d’investissements, le secteur du tourisme, hébergement et restauration
arrive premier, avec plus du tiers des budgets prévus (34%), suivi de l’automobile (12%) et du

24
textile (9%). Ces investissements, essentiellement à Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Marrakech-
Safi et Fès-Meknès et Souss-Massa, devraient générer près de 29.989 emplois d’ici 2020.

Cette année, l’étude de l’Anapec, qui a mobilisé 420 conseillers en emploi, a intégré
les professions libérales, avec un échantillon de 1.780 entreprises (près des deux tiers à
Casablanca-Fès-Rabat). Ces opérateurs prévoient 1.573 postes en 2018, dont 29% à
Casablanca et 17% à Marrakech. A elles seules, les cliniques proposent 27% des opportunités,
suivies des experts-comptables (22%) et des laboratoires (17%). Le secteur de la santé en
général concentre 1.144 offres et près des deux tiers des besoins en FCE 6

6
https://www.leconomiste.com/article/1019168-emploi-metiers-mondiaux-les-plus-dynamiques

25
Conclusion :

A la clôture de notre travail on peut constater que le Maroc a fait un bon le choix de
miser sur les nouveaux métiers mondiaux, et les résultats obtenus lui ont donné raison. Que ce
soit pour le secteur de l’automobile, de l’aéronautique ou de l’industrie agricole, le Plan
d’accélération industrielle (PAI) 2014-2020 a boosté les performances de ces filières en
attirant d’importants investissements directs étrangers (IDE) qui ont augmenté leur
productivité,

Cela à conduire à une balance commerciale qui reprend des couleurs après des années
de tensions qui les maintenaient en situation de déséquilibre insoutenable et une réduction du
chômage…

Les métiers mondiaux impose sur le Maroc une vastes réformes initiées et la prendre en
considération le développement humain en vue d'accompagner les mutations sociales,
d'améliorer les services publics, la productivité des entreprises, et de développer l'industrie
des technologies de l'information

26
Webographie :

 http://aujourdhui.ma/focus/offshoring-le-maroc-parmi-les-trois-premiers-33964

 http://www.mcinet.gov.ma/fr/content/aeronautique

 http://www.mcinet.gov.ma/fr/content/offshoring

 http://www.mcinet.gov.ma/fr/content/offshoring

 https://www.conjoncture.ma/conjoncture/actualites/commerce-exterieur-les-metiers-

mondiaux-du-maroc-carburent-a-l-export

 https://www.leconomiste.com/article/1019168-emploi-metiers-mondiaux-les-plus-

dynamiques

27
Contenu

Dédicaces ...........................................................................................................................................2

Remerciement : .................................................................................................................................3

Sommaire : .........................................................................................................................................4

Introduction : ......................................................................................................................................5

Partie I : Généralité sur les métiers mondiaux du Maroc ......................................................................7

Chapitre 1: la première catégorie .....................................................................................................8

Section 1 : l’offshoring ................................................................................................................8

a. Principales entreprises du secteur…………………………………..………….9

b. Ecosystèmes du secteur …………………………………………….………….9


Section 2 :l’automobile ............................................................................................................. 11

c. Bref historique……………………………………………………………...…11
Section 3 :l’aéronautique ........................................................................................................... 13

d. Principales entreprises du secteur....………………………………………….14


e. Ecosystèmes du secteur ……………………………………………………....14

Section 4 :l’électronique ............................................................................................................ 16

Chapitre 2 : deuxième catégorie .................................................................................................... 17

Section 1 : le secteur du textile-cuir ........................................................................................... 17

Section 2 : l’agroalimentaire ...................................................................................................... 17

Partie II : Participation des MMM dans l’économie national.............................................................. 20

Chapitre 1 : au niveau de croissance et de l’emploi : ...................................................................... 21

Chapitre 2 : l’étude de veille de l’Anapec ...................................................................................... 23

Conclusion :...................................................................................................................................... 26

Webographie : .................................................................................................................................. 27

28

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