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Plusieurs chercheurs mettent en lumière l’existence d’une réelle concurrence entre les
employeurs dans de nombreux secteurs d’activité pour attirer et retenir les salariés les plus
compétents. Cette guerre des talents les inciterait à créer ou améliorer leur marque
employeur qui représente les avantages perçus de travailler pour une organisation ainsi que
les efforts visant à communiquer, en interne et en externe, le message selon lequel elle est
un lieu attractif où il « fait bon » travailler et distinctif de ses concurrents. Or dans un
contexte de
mutation du travail, attirer les talents est l’un des principaux objectifs visés par les
entreprises. De même que en travaillant son attractivité comme on le ferait avec un produit
ou un service auprès d’une audience cible.
Par ailleurs, concernant sa relation avec la RSE, différentes études ont montré que les
entreprises qui ont une politique RSE obtiennent un engagement plus fort de leurs employés
et améliorent leur réputation vis-à-vis de l’extérieur. Cela conforte les salariés comme les
candidats potentiels dans l’idée qu’ils font ou feront partie d’une entreprise qui va dans le
bon sens, ce qui favorise le sentiment d’appartenance et d’adhésion à la vision de
l’entreprise.
Donc notre problématique sera comme suit : RSE, ME, quel impact réciproque l’une sur
l’autre ?
Plan :
Partie I : Cadre conceptuel de la Marque Employeur :
Le terme « marque employeur » a été créé par Simon Barrow en 1990, il désigne « l’ensemble
des avantages fonctionnels, économiques et psychologiques inhérent à l’emploi et avec
lesquels l’entreprise, à titre d’employeur, est identifiée ».
Elle « représente les avantages potentiels qu’un employé voit dans le fait de travailler pour
une organisation ».
Les échelles de mesure développées à partir de cette distinction théorique ne s’accordent pas
sur le nombre de dimensions de la marque employeur. Donc, si Ambler et Barrow identifient
ces trois composantes théoriques, Berthon et ses collègues (2005) mesurent pour leur part la
marque employeur au travers de cinq dimensions :
La génération Y, mais aussi celle d’avant (génération X) et celle qui arrive déjà sur le
marché (génération Z), recherche désormais un emploi qui a du sens et une entreprise qui
favorise leur épanouissement professionnel et personnel. La difficulté à trouver un emploi
joue un rôle important dans ces tendances, mais la quête de l’épanouissement professionnel
n’est pas à négliger. Elle peut aussi être un facteur déclencheur.
Cette étape doit se faire en collaboration directe avec les services de gestion des
ressources humaines, les cadres ou managers et les employés. Interrogez les salariés pour
savoir ce qu’ils pensent de leur entreprise. Est-ce qu’ils s’y sentent bien ? Comment la
perçoivent-ils ? Est-ce qu’ils recommanderaient à leur entourage d’y travailler ? Cet état des
lieux doit également se faire en externe : comment est perçue votre entreprise ? En quels
termes parle-t-on d’elle ? Quelles valeurs semble-t-elle véhiculer ? Est-ce qu’on aurait envie
d’y travailler, et pourquoi ? Vos salariés sont les premiers ambassadeurs de votre entreprise,
si leurs conditions de travail ne sont pas satisfaisantes, les candidats potentiels le sauront.
Qu’est-ce qui caractérise l’entreprise ? Quelles sont ses valeurs ? Quels sont ses
engagements ? Pour définir son identité, vous pouvez imaginer que votre entreprise est une
personne. Demandez-vous alors quels seraient ses qualités et défauts, comment l’entreprise
aimerait que l’on parle d’elle. Cette étape devra être mise en parallèle avec la première :
vous pourrez ainsi mesurer l’écart entre ce que vous voulez qu’on dise ou pense de votre
entreprise, et l’image qu’elle a concrètement aux yeux des salariés et du public.
Mettez en avant des informations clés qui sauront fidéliser les talents déjà en poste et
en attirer d’autres. Il peut s’agir de votre RSE, de l’accueil fait aux nouveaux employés, de
votre management, des conditions de travail proposées (la mobilité, le télétravail…), etc.
d. Promouvoir votre marque employeur
Vous avez défini votre image de marque et les messages que vous souhaitez
communiquer. Vous devez à présent les mettre en avant sur votre site internet et vos
réseaux sociaux. Assurez-vous que votre communication de marque employeur reflète votre
marque et vos valeurs. Par exemple, si vous vous présentez comme une entreprise jeune,
moderne et dynamique, mais que votre site est désuet ou que vous n’avez aucun compte sur
les réseaux sociaux, le manque de cohérence sera immédiatement remarqué par les talents
que vous souhaitez recruter. Votre marque n’est pas la seule concernée dans ce processus,
vos partenaires comptent tout autant. Si leur réputation est problématique, cela va aussitôt
impacter la vôtre. On l’observe fréquemment en cas de Bad buzz d’une entreprise ou
marque sur les réseaux sociaux : les internautes n’hésitent pas à inclure dans la discussion
tous les partenaires, fournisseurs ou égéries en lien avec l’entreprise concernée. Vos
relations doivent être cohérentes avec les valeurs que vous représentez.
En bref, développer et soigner son image de marque est désormais indispensable. Les
salariés attendent des entreprises qu’elles reflètent leurs valeurs et qu’elles se montrent
irréprochables.
Ainsi, la RSE permet de développer une marque employeur responsable si les bénéfices
sont bien expliqués et les engagements de l’entreprise valorisés via la communication
externe et interne.
Il est donc important de valoriser la démarche RSE de toute entreprise afin d’attirer de
potentiels collaborateurs motivés par le poste et par la philosophie de l’entreprise. Des
nouvelles recrues motivées et prêtes à partager les valeurs de l’entreprise.
Une démarche RSE attire de jeunes talents comme on a pu le voir précédemment. Cela
favorise le sentiment d’appartenance et fidélise les équipes également lorsque le
collaborateur est déjà en poste. En effet, c’est un moyen de les sensibiliser à la culture
d’entreprise, à ses valeurs.
De plus, la démarche RSE est une opportunité de dialoguer avec les équipes.
Pour Récapituler, une démarche RSE permet une meilleure performance globale, vu
l’importance de Capital humain dans la performance de toute entreprise. Cette démarche
permet également d’attirer et fidéliser les collaborateurs. En effet, la RSE véhicule une image
positive de la société et développe, par conséquent, la marque employeur.
Selon une étude, la RSE accélère les recrutements et l’engagement des employés en
particulier chez les jeunes. En effet, les salariés sont plus engagés lorsque l’entreprise
développe des valeurs et des programmes RSE concrets.
Enfin, les salariés réclament une meilleure communication sur les enjeux RSE et sur
l’engagement, à la fois en interne et en externe. Ils veulent avoir accès plus facilement aux
informations liées à l’engagement RSE dans leur entreprise.
Pour conclure, Les relations entre engagement et fidélisation des salariés d’un côté
et RSE de l’autre sont donc profondes aujourd’hui. Tout un mouvement se met
progressivement en place autour des enjeux de la responsabilité dans les entreprises, et non
seulement les salariés veulent faire partie de ce mouvement, mais ils veulent le faire savoir !
C’est une opportunité à ne pas négliger pour les employeurs, afin de créer une communauté
d’entreprise plus solide et de valoriser leur marque, en interne comme en externe.
Centrée sur la recherche permanente de productivité, les entreprises modernes perdent peu à
peu tout ce qui faisait à l’origine leur valeur ajoutée : l’humain.
Cette prise de conscience pousse les sociétés à se poser les bonnes questions en revoyant
l’ordre de leurs priorités. Que serait leur productivité sans les Hommes ? Pourraient-elles
encore seulement parler de performance sans l’engagement des collaborateurs qui les
composent ?
Ainsi donc, les entreprises ont tout intérêt à intégrer des démarches RSE à leur marque
employeur. Le bien-être au travail, fer de lance du processus, a un impact direct sur les
relations existantes entre les collaborateurs. Le sentiment de confiance renforcé et
l’épanouissement professionnel des collaborateurs est ainsi au service de la productivité.
Par ailleurs la démarche RSE favorise l’accompagnement des collaborateurs dans leur
processus d’évolution professionnelle, jouant à terme sur les performances globales de cette
dernière.
5. RSE et marque employeur, deux démarches distinctes pour un but
commun :
Les préoccupations de ces deux processus dont on entend beaucoup parler agissent
différemment mais bien pour un but commun : se recentrer sur des valeurs fondamentales
pour développer l’image et la notoriété d’une structure dans une recherche d’amélioration
constante. Ainsi donc, il est difficile aujourd’hui d’envisager l’une sans l’autre.
La BMCI a formulé ses valeurs permettant aux collaborateurs de mieux comprendre ce qui
est attendu d'eux et ce qui fait le caractère unique de la BMCI. Leur respect est essentiel pour
poursuivre la stratégie de transformation et de croissance de la Banque, tout en préservant la
confiance de toutes les parties prenantes. La BMCI exerce sa responsabilité sociale et
environnementale par l'application des principes du développement durable et s'appuie sur
quatre piliers :
Engagement 1 :
Afin de respecter les autres, les collaborateurs ne doivent faire preuve d'aucune discrimination
vis-à-vis de quiconque au sein de la BMCI. Les collaborateurs doivent rejeter toute forme de
discrimination, d'intimidation ou de harcèlement à l'égard d'autres collaborateurs, de clients
ou de toute personne entretenant une relation avec la BMCI. Cette interdiction s'applique à
toutes les étapes de la vie professionnelle des collaborateurs : embauche, évolution salariale
ou de carrière.
Engagement 2 :
La BMCI assure à tous les collaborateurs des conditions d'hygiène et de sécurité conformes à
la législation et respecte strictement la législation sur les accidents du travail et les maladies
professionnelles. La BMCI s'engage à sensibiliser ses collaborateurs sur leur santé et sécurité,
réduire le nombre d'accidents de travail ainsi que leur sévérité, promouvoir le bien-être des
collaborateurs, réduire le stress occupationnel, améliorer l'ergonomie des espaces de travail et
réduire le taux d'absentéisme.
Engagement 3 :
Engagement 4 :
La banque reconnait sa propre responsabilité en qualité d’employeur. Elle veille donc à n’être
en aucun cas complice, directement ou indirectement, la violation des droits de l’homme dans
toutes les relations qu’elle entretient avec ses collaborateurs.
Webographie :
- www.bmci.ma
- www.rhinfo.adp.com
- www.manager-go.com
- www.talentprogram.fr