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II I II I liii I I II II
45692
Série Méthodologie et pratique de HMO ROUTES
Volume Il
Franco Olivier
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cole n° 2, annexe à la Convention universelle pour la protection du droit d'auteur. Toutefois, de courts passages
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Genève 22, Suisse.
Imprimé à Madagascar
6
REPOBLIKAN'I MADAGASIKARA
Tanindrazana - Fahafahana - Fandrosoana
V
Enfm, je ne doute pas que nos partenaires bilatéraux et multilatéraux qui soutiennent les
efforts du Gouvernement dans le secteur routier, apprécieront à sa juste valeur la technique
HIMO telle que promue dans ce manuel, et je les invite à la prendre en considération dans
nos programmes conjoints chaque fois que cela est techniquement possible et économique-
ment justifié.
vi
Préface
Les programmes d'investissement à Haute Intensité de Main d'Oeuvre (111MO) ont été
mis en place à partir des nes 1970 en tant qu'éléments partiels, mais essentiels, de la
réponse du BIT à la détérioration de la situation de l'emploi dans les pays en développement.
Comme ces pays allouent un pourcentage élevé (50 à 70%) de leur budget d'investissement à
la création d'infrastructures et à leur entretien, le but de ces projets HIMO est d'influencer les
politiques d'investissement dans le secteur du BTP de manière à obtenir un impact plus im-
portant sur la création d'emplois et l'éradication de la pauvreté. En démontrant comment ces
infrastructures peuvent être créées et entretenues de manière rentable avec des méthodes inten-
sives en emploi, les programmes HIMO tels que promus par le BIT favorisent la création
d'emplois durables dans la limite des ressources d'investissement déjà existantes.
Non seulement les programmes HIMO procurent des emplois et des revenus à ces travail-
leurs, mais ils contribuent à créer une capacité locale dans le secteur du BTP en formant et
développant des entreprises du BTP (Bureaux d'Etudes et Petites et moyennes Entreprises)
capables de concevoir et de réaliser des travaux de construction et d'entretien des routes avec
un fort pourcentage de main-d'oeuvre et d'utilisation des matériaux locaux. Tout en fournis-
sant une formation et des marchés à ces entreprises, les projets HIMO permettent également
d'introduire de manière progressive mais concrète les nonnes fondamentales du BIT en ce qui
concerne la protection des travailleurs. En outre, au niveau communautaire, les investisse-
ments dans les infrastructures de base telles que les routes rurales contribuent largement à a-
méliorer les conditions de vie et de travail des populations pauvres, tout en les impliquant
dans un processus d'auto-développement dans un cadre décentralisé.
A qui ce manuel ? Pourquoi ce manuel?
A Madagascar, l'approche 111MO est maintenant appliquée par plusieurs projets dont les
principaux sont: HIMO ROUTES financé par la NORAD et ayant le BIT comme agence
d'exécution, FID, AGETIPA, SECALINE fmancés par la Banque Mondiale, ainsi que les
différents programmes de micro-réalisations fmancés par le FED, le PNUD, l'UNICEF, le
FENU etc.
Ce manuel pratique des techniques routières à Haute Intensité de Main-d'OEuvre marque
une étape majeure dans l'évolution du Projet HIMO ROUTES: d'une part il capitalise l'ex-
périence accumulée depuis 1990 à travers les cycles de formation et les nombreux chantiers de
réhabilitation et d'entretien des routes rurales du Vakinankaratra effectués en régie (chantiers
école) et par les PME, et d'autre part il a constitué un outil indispensable pour la nouvelle
phase que ce Projeta abordé en 1995. Cette nouvelle phase a fait de la formation des cadres
privés (Petites et Moyennes Entreprises, Bureaux d'études, collectivités décentralisées) et pu-
blics (ingénieurs et adjoints techniques du Ministère des Travaux Publics) l'objectif central du
Projet.
De ce fait, le Centre de Formation HIMO ROUTES a été appelé à étendre ses activités
dans d'autres régions de Madagascar grâce à une Unité Mobile de Formation qui est interve-
nue à la demande des collectivités et des opérateurs désireux de développer dans leur région la
réhabilitation et l'entretien des routes en terre selon la technique HIMO. Le projet a aussi as-
suré la formation de nombreux stagiaires provenant de plusieurs autres pays d'Afrique. L'ex-
périence d'Antsirabe a en effet démontré l'intérêt et l'efficacité des méthodes à haute intensité
de main-d'oeuvre pour ce type d'investissement dans le contexte malgache, comme c'est le
cas ailleurs aussi dans de nombreux autres pays en développement.
VI,
Ce manuel "Principes de base de la technique routière appliquée à la technique
HIMO" est conçu pour la formation technique et pratique des chefs de chantiers/chefs
d'équipe dont la formation en plus grand nombre est parmi les étapes d'une stratégie d'exten-
sion nationale de l'approche HIMO appliquée au secteur des routes rurales à Madagascar.
Y sont décrites les bases nécessaires pour gérer/exercer/administrer correctement un chan-
tier HIMO.
Ce manuel est le deuxième ouvrage de la série "Méthodologie et pratique de HIMO
ROUTES".
Le Projet, ou le BIT, apprécieraient recevoir les observations et suggestions éventuelles
des utilisateurs, aussi bien de l'administration publique et des bailleurs de fonds que des en-
treprises directement concernées.
Franco Olivier
VIII
L'auteur1
Franco Olivier est un ingénieur civil des Ponts et Chaussées, Conseiller Technique
Principal du BIT, qui a vécu sur le terrain depuis 1990, toutes les phases du Projet HIMO
ROUTES en étroite collaboration avec l'équipe nationale. M. Olivier est auteur et coauteur
pendant cette période également d'une série de manuels HIMO destinés aux différents groupes
cibles comme les PME, les Bureaux d'Etudes et les collectivités décentralisées, d'une étude
macro et micro-économique sur l'approche HIMO comparée avec l'approche à Haute Intensité
d'Equipement (HIEQ) et d'un logiciel de gestion informatique des travaux routiers HIMO
(GETHIMO).
L'auteur tient à remercier pour leurs commentaires: MM. J. Majeres et J. de Veen du BIT, MM. C.
Andersson, Y. D'Hont, M. Van Imschoot, consultants, la Direction des Infrastructures et le Ser-
vice HIMO ROUTES du Ministère des Travaux Publics de Madagascar, l'équipe nationale du
Projet HIMO ROUTES et M. J. Rakototsimba, responsable du volet formation HIMO.
Remerciements
Ce manuel a été réalisé dans le cadre du Projet HIMO ROUTES financé par l'Agence
Norvégienne de Coopération au Développement NORAD.
Le Bureau international du Travail souhaite ici remercier le Ministère des Travaux Pu-
blics pour sa coopération et son assistance au bon déroulement du Projet et il espère égale-
ment que ce manuel sera un outil utile et efficace dans la phase actuelle d'extension de la tech-
nique HIMO à d'autres régions de Madagascar.
Le Bureau international du Travail souhaite ici remercier également l'Union Européenne,
la Mission Française de Coopération et d'Action Culturelle, le Projet FAC "Appui à
l'ôrganisation de l'entretien routier", le FID (Banque Mondiale), la GTZ et le PNUD qui ont
contribué fmancièrement à la publication de cet ouvrage et qui ont financé également des for-
mations HIMO dispensées aux PME, aux bureaux d'études et aux agents du Ministère des
Travaux Publics. Cette contribution représente un témoignage de l'unanimité qui se dégage,
depuis ces dernières années, en faveur de l'approche ifiMO.
Un remerciement particulier à la Coopération Suisse au Développement et au collègue et
ami feu Walter Arnold en souvenir de la parfaite collaboration et de tous les efforts communs
pour le développement d'un savoir-faire approprié dans la construction et l'entretien des rou-
tes à Madagascar.
X
L Table des matières
Pif2rP vii
L'auteur ix
Remerciements x
Table des matières xi
Contenu du manuel xviii
PREMIERE PARTIE: APPROCHE HIMO
APPROCHE HIMO DANS LE DOMAINE ROUTIER
Objectifs didactiques du module 1-1
Contenu du module l-1
Introduction 1-1
Etat des routes 1-1
Rôle de l'Etat l-2
Technologie HIMO 1-4
Choix technologique 1-4
Exemples d'application de la technologie I-11MO 1-8
ARPENTAGE ET PIQUETAGE
Objectifs didactiques du module 3-1
Contenu du module 3-1
Introduction 3-1
Réalisation d'une ligne droite 3-1
Réalisation d'une ligne perpendiculaire 3-2
Réalisation d'une ligne courbe 3-3
Point d'intersection visible 3-3
Piquetage du profil en long 3-6
Description 3-6
Piquetage du profil en long d'une route en terrain accidenté ou montagneux 3-8
Piquetage du profil en travers de la route 3-10
Profil en travers de type classique (terrain plat) 3-10
xi
Profil en travers d'un déblai 3-12
Profil en travers mixte (déblai-remblai) 3-12
Profil en travers d'un remblai 3-13
Mesures à flanc de coteau 3-14
DRAINAGE
Objectifs didactiques du module 4-1
Contenu du module 4-1
Nature et défmition 4-1
Drainage de la chaussée (bombement) 4-4
Bombement 4-4
Exceptions 4-4
Fossés latéraux 4-4
Fouille des fossés latéraux 4-5
Exutoires 4-5
Fossés de crête 4-6
Les dispositifs anti-érosion 4-8
Fossés 4-8
Pentes très raides 4-8
Entre les culées et les piles des ponts 4-8
Buses et dalots 4-12
Dalots 4-14
Drainage de la nappe phréatique 4-14
Drains souterrains 4-16
Annexe: Principes d'hydraulique routière 4-17
Introduction 4-17
Calcul du débit q intéressant les petits ouvrages d'art 4-17
Ecoulement des eaux à ciel ouvert 4-18
XII
Préparation et organisation du chantier 6-2
A - Prise de connaissance des travaux à réaliser 6-3
B - Reconnaissance du site des travaux 6-7
C - Organisation des travaux 6-8
Planification et définition des méthodes d'execution 6-8
Définition des moyens nécessaires 6-9
Etablissement des besoins logistiques 6-10
Gestion 6-11
Mise en place des moyens 6-11
Déroulement des travaux 6-12
Organisation des travaux 6-12
Dimension des équipes 6-13
Equilibrage des équipes 6-13
Direction et coordination des activités 6-14
Contrôle et inspection du travail 6-15
Qualité des travaux 6-15
Sécurité du travail 6-16
Gestion du chantier 6-16
Fermeture du chantier 6-17
Rôle et fonctions des chefs d'équipe 6-17
Liste des mesures à prendre par le chef d'équipe 6-20
Sécurité du chantier 6-20
Sécurité 6-20
Hygiène 6-21
Premiers secours 6-21
Formation du personnel 6-22
Adaptation au travail sur le chantier 6-22
Manutentions 6-22
Levage correct des charges 6-23
Empilements 6-23
Outils 6-23
Terrassements - excavations 6-24
Travaux de construction 6-24
NOTIONS DE RENDEMENT
Objectifs didactiques du module 7-1
Contenu du module 7-1
Introduction 7-1
Définitions 7-2
Rendement individuel 7-2
Capacité 7-2
Motivation 7-2
Rendement d'une équipe 7-3
XIII
Description des travaux 8-5
Rendement observé 8-5
Quantité de référence 8-5
Observations 8-6
Description du prix 8-6
Déblai 8-8
Défmition 8-8
Description des travaux 8-8
Conseils 8-8
Rendement observé 8-9
Quantité de référence 8-9
Observations 8-9
Description du prix 8-9
Remblai 8-18
Description des travaux 8-18
Conseils 8-18
Rendement observé 8-19
Observations 8-19
Description du prix 8-19
Fossé en terre 8-21
Définition 8-21
Description des travaux 8-21
Rendement observé 8-21
Observations 8-22
Remarques importantes pour les PME 8-22
Domaine d'application 8-22
Description du prix 8-22
Reprofilage léger 8-24
Définition 8-24
Description des travaux (cas de la réhabilitation) 8-24
Remarques importantes pour les PME 8-25
Rendement observé 8-26
Observations 8-26
Description du prix 8-26
Reprofilage lourd 8-28
Définition 8-28
Description des travaux (cas de la réhabilitation) 8-28
Rendement observé 8-29
Observations 8-29
Description du prix 8-29
Couche de roulement 8-31
Définition 8-31
Description des travaux 8-31
Rendements observés 8-36
Observations 8-36
Très important 8-36
Description du prix 8-37
Couche de chaussée en macadam à Veau 8-40
Quantité de materiaux (pour 10 m2). 8-40
Mise en oeuvre 8-40
Description du prix 8-41
xiv
Cloutage 8-41
Description du prix 8-41
Petits ouvrages d'assainissement 8-44
Fossé maçonné 8-44
Dalot maçonné 8-53
Dallette maçonnée 8-57
BÉTON ET MORTIER
Objectifs didactiques du module 12-1
Contenu du module 12-1
xv
Composants du béton 12-1
Composants 12-1
Résistance du béton et rapport eau/ciment 12-2
Dosage du béton 12-4
Malaxage 12-5
Essais sur le béton frais 12-6
Transport, mise en oeuvre et cure du béton 12-8
Transport 12-8
Mise en oeuvre du béton 12-8
Senage 12-9
Cure du béton 12-10
Contrôle de l'exécution des bétons 12-10
Vérification des dosages 12-11
Mortier 12-12
Types de mortiers 12-12
Annexe: Ce qu'il faut savoir sur les ciments usuels 12-13
Fabrication du ciment 12-13
Différents types de ciments 12-13
Composants chimiques du ciment 12-13
Les caractéristiques du ciment 12-14
Comment choisir son ciment? 12-16
xvi
Entretien des dépendances 14-10
Résumé des activités d'entretien courant, périodique et d'urgence 14-12
Activités d'entretien courant 14-12
Activités d'entretien périodique 14-13
Activités d'entretien d'urgence 14-13
xvii
Contenu et utilisatîon du manuel
Ce deuxième volume 'Principes de base de la technique routière appliquée à la
technique HIMO" est écrit principalement pour vous, personnel d'encadrement des PME,
adjoints techniques du MTP.
Il est structuré en 5 parties et 15 modules. Nous suggérons que vous lisiez assez rapide-
ment l'intégralité du manuel et que vous retourniez plus lentement et avec plus de concentra-
tion sur les modules où vous sentez le besoin d'approfondir vos connaissances.
La brève description suivante vous aidera à trouver la "route" de ce manuel.
Première partie: Approche HIMO
Le module 1 Approche HIMO dans le domaine routier présente au personnel
d'encadrement d'entreprise un aperçu sur la nécessité et les contraintes du développement et
de l'entretien du réseau routier en général, le rôle de l'Etat et du secteur privé. Il donne égale-
ment les principaux éléments dont consiste l'approche 111MO appliquée à la technique routière
et la justification de ce choix technologique. Cela comprend la valorisation des ressources lo-
cales, la création d'emploi, le développement de l'industrie locale de construction.
Le module indique aussi les catégories des travaux de construction et d'entretien et les ty-
pes d'ouvrages d'art qui se prêtent à l'approche 111MO et montre des exemples pratiques
d'application.
Deuxième partie: Principes de base de la technique routière
Le module 2 Généralités - Glossaire regroupe les premiers concepts de la technique rou-
tière, à savoir le glossaire des termes, les coupes en travers et en long d'une route en terre.
Le module 3 Arpentage et piquetage décrit les opérations normalement effectuées en
cours des travaux pour tracer les alignements horizontauxlverticaux, défmir le profil de la
route, indiquer l'emplacement des ouvrages et délimiter les taches sur le chantier.
Le module 4 Drainage présente les différentes parties d'un système de drainage, leurs
fonctions et leurs modes d'exécution. Y sont décrits également les moyens de lutte contre
l'érosion. L'annexe au module se consacre entièrement au projet et au calcul des petits ouvra-
ges d'art (notions de débit, vitesse ...) avec de nombreux exemples pratiques.
Le module 5 Etude de sols - Compactage traite les études de sols pour les travaux rou-
tiers: reconnaissance des sols de la plate-forme, des remblais et de la chaussée (choix des ma-
tériaux et sélection des gîtes). Un paragraphe spécial est consacré au compactage et aux engins
utilisés pour cette activité (compacteurs statiques et vibrants)..
Troisième partie: Organisation et gestion des travaux HIMO, activités HIMO
Le module 6 Organisation des travaux HIMO regroupe d'une façon détaillée autour du
rôle du Chef de Chantier tous les aspects qui caractérisent un chantier HIMO (de la reconnais-
sance à la préparation / organisation et au bilan final du chantier). Le lecteur est invité à lire
attentivement ce module.
Le module 7 Notions de rendement énumère les principaux facteurs qui interviennent
dans le rendement d'un ouvrier, d'une équipe et d'un chantier HIMO ainsi que le principe de
dimensionnement des équipes . Le lecteur est invité à lire attentivement ce module.
xv','
Le module 8 Activités principales des travaux HIMO décrit en détail chacune des prin-
cipales activités de réhabilitation / entretien des routes en terre faites en HIMO avec de nom-
breuses données pratiques tirées des chantiers école 1990-1997 et des chantiers confiés aux
PME. Le lecteur est invité à lire attentivement ce module.
Le module 9 Schéma d'itinéraire et diagramme d'aménagement explique au personnel
d'encadrement de la PME l'utilité de ce document graphique en ce qui concerne la localisa-
tion et les quantités des travaux à réaliser, la prévision en journées de travail de la main-
d'oeuvre ordinaire, l'état d'avancement des travaux du chantier. Le module est étoffé de nom-
breux exemples pratiques représentant différentes situations.
Le module 10 Fiches de planification, programmation, suivi et contrôle des travaux
111MO présente les fiches mises au point et prescrites (à travers les cahiers des charges-type)
par le Projet HIMO ROUTES pour les activités des chantiers 111MO confiés aux PME. Ces
fiches qui ont été testées et continuellement améliorées permettent au personnel
d'encadrement du chantier de gérer correctement les différents facteurs qui interviennent dans
un chantier 111MO à savoir la main-d'oeuvre, le matériel, les matériaux et l'outillage et
d'établir les différents rapports d'avancement et le rapport fmal d chantier.
Nous conseillons vivement l'utilisation des ces fiches pour gérer avec efficacité les chan-
tiers routiers 111MO. L'exploitation de celles-ci peut être faite aisément par le logiciel
GETHIMO (voir volume VI de la série Méthodologie et pratique de 111MO ROUTES).
Quatrième partie: Mémentos techniques
Le module 11 Mathématiques et calculs présente les principaux rappels de mathémati-
que ainsi que les notions de pente et de densité des matériaux.
Le module 12 Béton et mortier présente les aspects de fabrication, de dosage et de mise
en oeuvre du béton et des mortiers ainsi que les conseils principaux pour obtenir de bons
résultats.
Le module 13 Code du travail - Normes internationales du travail - Participation
féminine présente la structure du Code du Travail et ses applications aux travaux routiers
111MO, regroupe les principales normes intéressant les travaux routiers 111MO, à savoir: l'in-
terdiction du travail forcé, l'égalité de chance et de traitement, la liberté syndicale, l'emploi
des enfants, la protection et la fixation des salaires, décrit l'évolution de la participation de la
femme dans les travaux routiers 111MO et rappelle les principales recommandations émises par
les missions d'évaluation du Projet 111MO ROUTES depuis 1990 à l'égard des PME.
Cinquième partie: Entretien
Le module 14 Entretien des routes en terre explique les différents types d'entretien ainsi
que les dégradations habituelles, leurs causes, l'évolution en cas de négligence et les actions
d'entretien requises.
Le module 15 Entretien des ouvrages d'art traite les travaux d'entretien se rapportant
aux radiers et ponts. Les différentes dégradations, leurs causes, l'évolution en cas de négli-
gence et les techniques d'entretien des travaux d'entretien principaux sont expliquées.
XD(
Première partie
Approche HIMO dans le domaine routier
1. APPROCHE HIMO DANS LE
DOMAINE ROUTIER
Contenu du module
o Etat des routes
o Rôle de I'Etat
o Technologie 111MO
Introduction
Ce module présente au personnel d'encadrement d'entreprise un aperçu
sur la nécessité et les contraintes du développement et de l'entretien du réseau
routier en général, le rôle de l'état et du secteur privé. II donne également les
principaux éléments dont consistent l'approche HIMO appliquée à la techni-
que routière et la justification de ce choix technologique. Cela comprend la
valorisation des ressources locales, la création d'emploi, le développement de
l'industrie locale de construction.
Le module indique aussi les catégories des travaux de construction et
d'entretien et les types d'ouvrages d'art qui se prêtent à l'approche HIMO.
Les pays confrontés à une crise du maintien de leur réseau routier n'y sont
pas arrivés par le même chemin. Dans certains pays, l'entretien a pris du re-
tard parce que les capacités fmancières et institutionnelles ne se sont pas déve-
loppées aussi rapidement que le réseau routier. Ailleurs, le retard est dû au
fait que l'entretien routier a été négligé ou difllré en période de difficulté éco-
nomique ou politique. Dans plusieurs pays, l'état des routes s'est aggravé ra-
pidement en raison du déclin économique général et de l'austérité financière
qui s'en est suivie au cours des cinq à dix dernières années.
Rôle de l'Etat
Afin de mettre durablement leurs économies sur les rails, il est indispen-
sable, premièrement, que les infrastructures économiques et sociales de base
soient réhabilitées et entretenues et deuxièmement, d'attirer de nouveaux in-
vestissnents pour satisire les besoins de prnnière nécessité de la popilation.
Des sources de financement à la fois extérieures et intérieures devraient être re- -
Technologie HIMO
CHOIX TECHNOLOGIQUE
Un certain nombre de facteurs interviennent dans le choix des techniques
pour tout projet de construction: le type de projet, les caractéristiques du site,
la disponibilité des travailleurs, les nonnes de qualité souhaitées, le délai
d'exécution des travaux et le coût des différentes techniques. La figure 1.1 il-
lustre la place de ces facteurs dans le processus de décision.
Par une approche à haute intensité de main-d'oeuvre (111MO), on opte
pour une utilisation maximale des ressources locales dans le but de créer des
emplois, de stimuler la participation populaire et de favoriser la fabrication
locale de matériaux, de petits équipements et d'outillage. On réduit au maxi-
mum l'utilisation d'équipements lourds et de matériaux importés faisant ainsi
des économies en devises.
Dans les tableaux 1.1 à 1.4, il est donné un aperçu des activités principa-
les de la construction et de l'entretien des routes en terre ou en graveleux qui
se prêtent à l'utilisation de matériaux locaux, d'outillage local et de matériel
approprié et qui procurent en même temps une activité rémunérée au plus
grand nombre d'individus.
Oui Oui
Déterminer la combinaison
appropriée de main-d'oeuvre
et de machines
I
or
Evaluerle taux des salaires Aucun
La main-d' oeuvre est-elle
motivée?
et les autres conditions changement -4'
d'emploi
F possible
Oui
Un changement
positif est possible
Peut-être
Projet pilote
'V
Données sur:
/
Résuliau sur le plan de:
- la productivité Utiliser
- la qualité
- la formation - la disponibilité de lamain-doeuvre Négatif-* l'approche
HIEQ
- la gestion - la cadence d'avancement
Positif Négatif
Positif
/
Utiliser Faire une analyse financière
Négatif
l'approche Positif et économique
HIMO
/
Contenu du module
o Glossaire des tenues principaux
o Le réseau malgache
o Normes de construction pour les routes en terre aménagées
1
Ministère des Travaux Publics 1994. "Livre Blanc de l'entretien routier".
2
est admis une augmentation de la pente maximale d'une route jusqu'à 12% mais seulement sur
des tronçons très courts (environ 150 ml).
Contenu du module
o Réalisation d'une ligne droite, d'une ligne perpendiculaire, d'une courbe
o Piquetage du profil en long
o Piquetage du profil en travers
o Mesures à flanc de coteau
Introduction
L'arpentage et le piquetage représentent les opérations préliminaires et en
cours d'exécution des travaux pour:
o tracer les alignements horizontaux et verticaux;
o localiser les repères kilométriques;
o définir le profil en long et en travers de la route;
o indiquer l'emplacement des ouvrages;
o délimiter les tâches sur le chantier, etc.
Le module présente les principes fondamentaux de topographie couram-
ment utilisés dans les travaux routiers HIMO.
Pour compléter ce module, le lecteur peut se référer également aux opéra-
tions décrites dans le module 8 "Activités principales des travaux HIMO".
FIN
- :
INTERIEUR
- Ligne droite tcée à pair des jalons placés
ORIGINE
pe tOUtS
N- - -
Cas 2:
o piqueter les lignes droites de l'axe de chaque côté de la route;
o trouver le point d'intersection K des deux lignes droites;
o choisir le rayon de la courbe souhaité, exemple 22 m;
o partir du point d'intersection K3, placer les piquets le long des lignes droi-
tes, par exemple tous les 10 m et y tracer une ligne perpendiculaire de 22
m et y placer un piquet;
o relier tous les points ainsi trouvés: le point d'intersection des deux lignes
sera le centre C de la nouvelle courbe;
o procéder au piquetage de la route à partir du centre C.
centre de la courbe
Maison
x = c cos 2 ;
Y + c sin 2 , et ainsi de suite.
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Figure 3.9: Piquetage du profil en long d'une route en terrain accidenté ou montagneux
050m
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-
Piquets de relevé
-2.25
Déblai
- Piquet de relevé
Largeur de la route
Axe
Piquet de marquage
Remblai +2.00
+1,5 e
Q
Piquet à usage multiple c'z
Piquet de relevé
0.50
Piquet de relevé
(20 cm de remblai
depuis te sommet du piquet>
Hauteur
du déblai (H0)
Pxe
Hauteur de
la section latérale
J,
Hauteur du
J remblai Piquet de relevé
(HR) (indiquant le niveau
de la route)
Tranchée
Axe
Hauteur
du remblai
Hauteur du (HR2)
remblai (HRI)
/\
/ Piqueté usage
J multiple
Une ou plusieurs tranchées (limite du remblai)
selon les requis
Piquets de marquage
/
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w
W.?zflIII I '5 U)
iii I
o
o \III / w
11 1
.
o . D
o. D
C
W iii J
I I ii:
C)
u-
Contenu du module
o Constitution du système d'assainissement
o Description du système d'assainissement
o Lutte contre l'érosion
o Annexe: principes d'hydraulique routière
Nature et définition
Si d'un côté, l'eau est l'élément essentiel pour la construction d'une route
en terre notamment dans les activités de reprofilage et de compactage de la
chaussée, d'un autre côté, elle en est aussi l'ennemi numéro un. Nombreux
sont les dégâts causés par l'eau surtout en présence d'un système de drainage
inexistant ou non fonctionnel (photo 4.1). L'eau contribue à l'érosion et à la
dégradation de la route. Il peut s'agir d'eaux souterraines, d'eaux de surface
(étangs, ruisseaux) ou d'eaux de pluie. L'eau peut endommager les routes de
deux façons (figure 4.1):
o en emportant le sol (érosion, affouillement) ou
o en rendant la route moins résistante à la circulatipn (réduction de la por-
tance).
///
Ruissellement
///
Ruissellement
f. \
Infiltration des
eaux de surface
Eaux souterraines
4-2 Drainage
Il est donc indispensable d'avoir un bon système de drainage (assainisse-
ment) qui permet à l'eau de s'écouler depuis la route aussi rapidement que
possible. Ce système comprend les éléments suivants (figure 4.2):
o le système de drainage de la surface de la route, qui draine l'eau en surface
vers les côtés;
o les fossés latéraux et exutoires, qui drainent les eaux en dehors des abords
de la route;
o les fossés de crête, qui collectent les eaux de surface avant qu' elles ne par-
viennent à la route;
o les seuils anti-érosifs ou fascinage, qui empêchent l'érosion dans les fossés
en ralentissant l'écoulement des eaux;
o les dalots et/ou buses, qui, installés sous la route, évacuent les eaux du
fossé amont (côté colline) vers le fossé en aval;
o le système de drainage de la nappe phréatique, qui abaisse le niveau des
eaux souterraines.
Tous ces éléments doivent se compléter les uns les autres si l'on veut un
assainissement efficace.
C'est à vous, en tant que chef de chantier responsable de la construc-
tion, de concevoir le système, de donner les instructions nécessaires aux tra-
vailleurs, de contrôler le travail et de juger de la qualité du système de drai-
nage que vous avez mis en place.
Figure 4.2: Système de drainage
Fossé de crête
Seufls anti-érosifs
ou fascinge
Fossés latéraux
Les fossés latéraux recueillent les eaux de ruissellement et les conduisent
le long de la route jusqu'à la zone d'écoulement naturel la plus proche qui
sont les exutoires et bu les petits ouvrages d'art (buses et dalots).
Les dimensions des fossés sont fixées par plusieurs considérations:
4-4 Drainage
o les fossés doivent recueillir les eaux de ruissellement;
o il est nécessaire que la plate-forme soit drainée sur 40 cm de profondeur au
moins;
o les matériaux provenant de la fouille des fossés doivent suffire pour fonner
le bombement de la route;
o la méthode d'exécution.
Pour donner à une route ayant une plate-forme de 4,50 m de largeur un
bombement compacté égal à 5% (soit .7% non compacté), les dimensions du
fossé doivent être celles de la figure 4.3.
Niveau de la plate-forme
o
u,
o
j 0.50
j0.50
Exutoires
Les exutoires (fig. 4.4) sont des ouvrages d'évacuation de l'eau des fossés
latéraux vers le terrain environnant situé plus bas. Si la route est en profil
mixte, les exutoires seront placés évidemment, sur le côté aval.
Autant que possible, ils doivent être placés aux intervalles indiqués ci-
dessous pour pallier à l'érosion et à l'ensablement des fossés longitudinaux.
En principe, plus il y a d'exutoires, mieux c'est
N'oubliez pas que ces distances sont des distances maximales; plus
vite l'eau sera drainée de la route, moins il y aura de dégradations (dues soit à
l'érosion, soit à l'envasement). Si possible, l'eau évacuée par les fossés lat-
éraux doit être canalisée vers les limites des exploitations afin d'éviter la des-
truction des terres agricoles. La terre provenant de la fouille des exutoires doit
être déposée en aval de l'exutoire.
4-6 Drainage
Figure 4.4: Schéma de drainage d'une route
Fossés longitudinaux
Exutoires (saignées)
Chaussée
4-8 Drainage
Si le fond est érodable, il faut stabiliser le cours d'eau en aval et en amont
de la pile (construction des ouvrages-radiers) et procéder à l'enrochement à
l'aval de la pile centrale (figure 4.8).
Figure 4.6: Fossé à grand écoulement d'eau: réduction de la pente et détails de construction
0.25
Pente du fossé après l'insertion du brise.lame
Deuxième piquet
Premier piquet
Hauteur de tous
les piquets 0.25
COUPE LONGITUDINALE
Terre
sédimentée
Profondeur normale du
fossé: 50 cm
Tablier de pierres
0.80 contre l'érosion
COUPE TRANSVERSALE 4
Chaussée
0.50
Profil du fossé
Forme du
brlse.lanie
(0
o,
eo o 0.
.0 0.
00 - 0o
o 0-
C
(0
4-10 Drainage
Figure 4.8: Protection pile de pont / régularisatiôn lit rivière
10 à 1200m
VUE EN PLAN
Culée
I JIjI Il 'I'I 11111 I'I ii s.
.5.
s'.
'e'
0*
4
s,,
.5.
e'
ê.'.
6g
A I,.
ItSI
'H,
10 à 12.00m
r,, Pont.
COUPE TRANSVERSALE M
Culée
sens écoulement
Les différentes caractéristiques des buses sont indiquées dans le tableau ci-
après:
'il
Oistance
15 à 25cm entre buses
4-12 Drainage
cours d'eau. On risque en effet un fort ensablement si le niveau est plus bas.
Il faut enlever les pierres dans le fond de la tranchée qui pourraient endomma-
ger les buses. Si le matériau naturel ne convient pas, il faut constituer un lit
en tout-venant.
Le lit doit avoir une pente de 3 à 5%.
Si le terrain est marécageux, on peut faire une assise "flottante". Celle-ci
dott être constituée par au moins deux couches superposées de caillasse de 10
cm de diamètre minimum. La largeur de cette assise doit être égale au moins
à une fois et demie le diamètre de la buse. La caillasse doit être couverte
d'une couche de tout-venant de 20 cm. Quand on rencontre un cours d'eau
existant qui n'est pas perpendiculaire à la route, il est conseillé d'implanter la
buse selon la direction du cours d'eau, même si le coût de construction est
plus élevé.
A l'entrée et à la sortie des buses, il faut construire un radier pour proté-
ger de l'érosion le lit et le fond du fossé. Pour éviter l'érosion, il est néces-
saire d'élargir la sortie en construisant des murs d'aile divergents et d'enrocher
l'aval de l'ouvrage comme indiqué dans la figure 4.10. La vitesse de l'eau sera
donc contrôlée et réduite et l'érosion reportée plus loin. Le radier devra tou-
jours avoir au moins la même largeur que l'ouverture du mur de tête.
En maçonnerie de moellons
Les têtas et puisards sont réalisés après la pose des buses et avant le
remblai. Les murs de tête ont pour fonction de soutenir les remblais et de les
protéger de l'action destructrice de l'eau. Ces murs doivent toujours être
construits parallèlement à l'axe de la route afin que la pression exercée par les
Pente de la route Intervalles entre Si ces intervalles sont dépassés, il faut des
(%) les buses seuils
(m)
12 40 Au-deiàde40mtousles5m
10 80 Au-delà de 80m tous les 10m
8 120 Au-delà de 120 m tous les 15 m
6 160 Au-delà de 160 m tous les 40m
4 200 Pas nécessaire
2 240 Pas nécessaire
Lorsque l'eau est dirigée vers des terres cultivables, les intervalles entre
les buses ne doivent pas dépasser 80 m; dans la mesure du possible, il faut
diriger l'eau vers les limites des exploitations agricoles.
Dalots
Les dalots sont des ouvrages à section rectangulaire ou carré qui permet-
tent, comme les buses, le passage de l'eau, sous la chaussée, du côté le plus
élevé de la route vers le côté le plus bas. Ils sont normalement en maçonnerie
(piédroits) avec une dalle supérieure en béton armé. Pour les détails de cons-
truction, voir le module 8 "Activités principales HIMO".
Les ouvrages d'extrémité des dalots sont analogues à ceux des buses en
béton.
4-14 Drainage
Remblai (franchissant une dépression dans le tenain naturel)
Cette méthode consiste à construire la route sur un remblai de sorte que la
couche de base se trouve au-dessus du niveau des eaux souterraines et de la
zone soumise à la pression capillaire (figure 4.11).
--
Limite supérieure de la nappe
= Zone de pression capillaire Eaux souterraines
Limite supérieure visée
VU EN PLAN
--------------------7/
Fossé
de crête lf
'.--.-- I
..-- I,
I'
/r /I
I, //
L- -
Ban. uettes
,'
/,
Axe route
.---. ii s,
Drain
dim.min SOcmx5ocmxLongueur
SECTION EN TRAVERS AA
Fossé de crête
DETAIL DRAIN
I/I Couche imperméable
0.50 Sable
Banquette --
r-i.....................
Draln.min Socmx5ocmxLongueur,/ min 25cm
Fossé maçonné
(Pente 5%)
4-16 Drainage
Annexe: Principes d'hydraulique routière
INTRODUCTION
Bien que sa cible serait plutôt les personnes chargées de concevoir la route
(Ingénieurs des bureaux d'études), ce module, avec une certaine adaptation de
la part du formateur, peut intéresser le personnel d'encadrement de chantier
(chef d'équipe et chef de chantier) qui veut savoir comment déterminer les di-
mensions des petits ouvrages d'art spécifiques aux travaux routiers HIMO.
CALCUL DU DEBIT Q INTERESSANT LES PETITS OU-
VRAGES D'ART:
Q C X S X I.
où:
C Coefficient de ruissellement, voir tableau 1;
S = Superficie du bassin versant en amont de l'ouvrage;
I = Intensité horaire de la pluie (m!h);
Q Débit que l'ouvrage d'art doit évacuer (m3/h).
Valeur de C
Petits bassins de O à 10 ha Bassins moyens de 10 à 40
Nature de la présentant une pente de ha présentant une pente de
couverture végétale moins de 15 de 10 Plus moins de 15 de 10 plus
de5% àlO à30 de de5 àIO à30 de
% % 30% % % % 30%
Plates-formes et chaussées de rou-
tes, cours 0,95 0,95 0,95 0,95 0,95 0,95 0,95 0,95
Terrains dénudés, ou végétation -
non couvrante; 0,80 0,85 0,90 0,95 0,70 0,75 0,80 0,85
Terrains déjà attaqués par l'érosion,
labours frais
Cultures couvrantes, céréales hautes
Terrains dç parcours, chiendent ras, 0,75 0,80 0,85 0,90 0,52 0,60 0,72 0,80
petite brousse clairsemée
Prairies, brousse dense, savane ar- 0,70 0,75 0,80 0,85 0,30 0,36 0,12 0,50
borée
Forêt ordinaire en futaie, sous bois 0,30 0,50 0,60 0,70 0,13 0,20 0,25 0,30
touffus
Grande forêt primaire 0,20 0,25 0,30 0,40 0,15 0,18 0,22 0,25
S200mx 1000m200.000m2
I = 100 mm/h = 0,1 m/h
C = 0,50
Q 0,50 X 200.000 X 0,1 = 10.000 m3/h
y = k x R213 X j112
où:
k = coefficient de Gauckler-Strickler (m'a s')';
R rayon hydraulique (rapport entre la surface mouillée A et le contour
mouillé P de l'ouvrage) (m);
i = pente du fond de l'ouvrage (mlm);
y vitesse de l'eau transitant dans l'ouvrage (mis);
d'où:
Q =vx S
où:
Q = débit transitant dans l'ouvrage (m3/s);
S = superficie de l'eau transitant dans l'ouvrage (m2).
k = coefficient de Gauckler-Strickier (m s-') peut être remplacé par la valeur lin. Dans ce cas on
parle de formule de Manning au lieu de formule de GaucklerStrickler. Pour les fossés en terre, n
= 0,030, pour les fossés en béton, n0,015, pour les fossés en maçonnerie de moellons, n 0,020.
4-18 Drainage
Le coefficient k, appelé aussi coefficient de frottement dépend de la nature
du fond et des parois de l'ouvrage où transite l'eau. Les valeurs K sont
présentées dans le tableau 2 ci après:
k
mis13 -1
Le lecteur est invité à compléter cette partie avec le volume VII "Livre
d'exercices HIMO pour entreprise et bureau d'études'
Contenu du module
o Principes d'études de sols
- Généralités
- Tests simples pour déterminer les propriétés des sols
o Conipactage et technologie de compactage
o Matricule routière
GENERALITES
L'étude des sols sert à déterminer la composition et le comportement de
différents sols. Elle permet aussi de détèrminer comment un sol (ou un
mélange de sols) peut être amélioré pour qu'il se prête à différentes activités
(construction de digues, couches de base, couche de surface, etc.).
Les sols sont caractérisés par les propriétés suivantes:
j) les proportions granulométriques;
la perméabilité;
la cohésion;
la plasticité;
y) la compacité.
Ces propriétés sont défmies à l'aide de tests simples. Rappelez-vous
qu'un grand nombre de sols sont des mélanges, par exemple gra-
vier/sable/argile ou limonlsable/argile. Par conséquent, en plus des indica-
tions recueillies sur les propriétés d'un sol par tests effectués sur le terrain,
une classification détaillée des sols exige aussi des tests en laboratoire.
Il existe un grand nombre de types de sols différents et certains ne
conviennent pas à la construction de routes. Avant de construire une route, il
E
.
2' 4)
2
Ci
( 4) - 4) . 4) M) .
0 0
L) L) Q
C)
4)
= C.) 0
-9 6)
6) 4)
C.è
z '6)
4)
E .6)
o
Ç?
6) 6)
4)
6)
't::
0
6)
z
E
4)
Cl)
6) 4) 6)
'4)
C.)
'E
4)
- C)
'4) C)
Q OC .4)
L)
E
4) 4)
Cl) Cl) 1- 4) 4)
4)
o o
-'
'r,
"o , s
o '
4)
6.) 2 =
o .2
L.
CI') C.1
Si les particules les plus grosses et les plus fines ont des dimensions très
différentes, on dit que l'échantillon possède une granulométrie continue. Si
on n'aperçoit que certaines dimensions, l'échantillon est un échantillon à di-
mension unique ou à granulométrie discontinue. Les matériaux à dimen-
sion unique se compactent mal, parce qu'il n'y a pas assez de particules fines
pour remplir les vides entre les grosses et assurer un" lien mécanique".
Test de sédimentation
C'est un test facile qui permet de déterminer les proportions des différentes
fractions d'un sol (figure 5.2). On place un échantillon de terre dans un bocal
en verre à parois verticales. Le bocal doit être rempli à peu près jusqu'à la
moitié. On y ajoute de l'eau jusqu'à remplir le bocal aux trois quarts. On
met un peu de sel dans l'eau pour faciliter la sédimentation des matériaux
fins. On agite fortement le bocal et on laisse l'échantillon de sol se déposer au
fond.
Particules fines
moyennes
grosses
Limon
Argile
Test de séchage
Remplir une boîte d' allumettes avec \in échantillon humidifié et laisser
sécher.
Figure 5.4 Test de séchage
t)
"t
)'
I
.0 b"
'O
(5
t) t)
b" o
r,
o
I E
-
o
£0
t)
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o
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.0 E
(5
't)
'0 C.:
"t "t b"
o N
£0
o
I' 4
BUT DU COMPACTAGE
Les raisons pour lesquelles il faut compacter le sol sont:
o pour augmenter sa résistance et sa capacité portante pour qu'il puisse
résister aux charges du trafic sans dégradations;
o pour diminuer la perméabilité de la route. En d'autres mots pour éviter
l'infiltration d'eau dans la couche de roulement et la plate-forme amollis-
sant et endommageant celle-ci.
Il est donc clair que si on construit un remblai, le terrain doit être soi-
gneusement compacté; on obtient ce résultat en fournissant de l'énergie méca-
nique permettant de produire des déformations plastiques dans le terrain.
A
VIDES Volumeair
Volume5ld,
POjdSeau
vv
EAU Volume0 Poids0 Volumeeau
I
Volumesolides Volume,0lld,
z
SOLIDES vs POidSsolides =
vs Ysd
= peau
Vtct "salides
grîcnl'
2.0.
y.jmax s = 92%
1.8
- a=21%\
1.6
a 3,3%
1.4 46% -s
Sr s.
1.2
1.0
0 5 10 15 20 25 w%
Dimension Dimension
du et ..L.
d max
On observe que 7d augmente
Courbe de saturation
(sr 100%, a = 0%) quand augmente l'énergie de
compactage, tandis que W (Wopt)
diminue. En plus les courbes ne
se croisent jamais entre elles.
w%
Les branches sèches (ascendantes) sont bien distinctes entre elles tandis
que les branches humides (descendantes) ont tendance à se confondre.
La figure 5.11 montre les courbes Proctor pour différents types de terrain.
et W(W0t) varient sensiblement d'un terrain à l'autre, ainsi que la forme
de la courbe. En général, les terres à granulométrie uniforme ont une forme
plate, tandis que les terres à granulométrie assortie ont des maxima bien visi-
bles.
Un cas limite est représenté par la terre D, extrêmement perméable qui ar-
rive jusqu'à la courbe de saturation.
Argile plastique
Argile - limon
Sable argileux
Terre très perméable
Courbe de saturation de la terre D
b-
w
CBR
E3/. E2 E2
E1
E1
w w
o une pression verticale due au poids de l'engin qui se déplace lentement sur
la surface;
o une oscillation forcée due à la vibration de l'engin. Sur l'effet d'une telle
oscillation un point générique du terrain subit des déplacements d'ampli-
tude maximale A et il est assujetti à une accélération proportionnelle à A
et au carré de la fréquence.
Le compactage dynamique donne un résultat très efficace pour la presque
totalité des terrains. Les rouleaux à action dynamique se divisent en rouleaux
lisses vibrants, en plaques vibrantes, et en rouleaux mixtes vibrants.
Rouleaux lisses vibrants
Ils existent dans la version à un seul cylindre, à deux cylindres, dont un
seul est vibrant (rouleaux tandem) ou à deux cylindres vibrants (rouleaux du-
plex). Les cylindres lisses en acier, sont mis en vibration par une ou plusieurs
masses placées excentriquement à l'intérieur du cylindre. Les éléments parti-
culiers de ces rouleaux sont:
P poids statique total
Q poids statique sur le tambour
L longueur de la génératrice du tambour
Q/L charge statique par unité de longueur de la génératrice
F fréquence de rotation de la masse excentrique
m poids de lamasse excentrique
e distance de m par rapport à l'axe du cylindre
M = m X e moment
P varie entre:
0,6 - 1,5 t ou 1 - 3 t pour les rouleaux légers;
7 - 10 t pour les rouleaux lourds;
12 - 18 t pour les rouleaux très lourds.
La largeur compactée varie entre .0,6 - 1,00 m pour les rouleaux légers et
entre 1,60 - 2,20 m pour le rouleaux lourds.
La fréquence de vibration optimale varie entre 1.200 et 3.000 vibra-
tions/minute (20-50 HZ). La vitesse de travail est de l'ordre de 2 - 3 km/h.
Pour ce type d'engin, le classement est fait sur la base de la charge par unité
de génératrice:
- rouleaux très légers: Q/L < 15 Kglcm
- rouleaux légers: 15 <Q/L <25 Kg/cm
- rouleaux moyens: 25 <Q/L <35 Kg/cm
- rouleaux lourds: 35 <Q/L <45 Kg/cm
- rouleaux très lourds: Q/L> 45 Kg/cm
Les rouleaux utilisés par le projet HIMO ROUTES (Sovemat Q 1.200
kg) rentrent dans la première catégorie Q/L < 15 kg/cm et sont bien adaptés
aux travaux routiers 111MO, car leur rendement est comparable à celui d'avan-
cement journalier du chantier (-100 mIIj de couche de roulement mise en oeu-
vre).
'c'r z-
2' %'y
- ,,,
Rouleau statique
Rouleau vibrant
Plaques vibrantes
Ce sont des plaques en acier auxquelles est relié élastiquement un moteur
qui met en rotation des excentriques transmettant à la plaque une oscillation
forcée sinusoïdale. En tenant compte de ce que la valeur maximale de la foite
sinusoïdale est supérieure au poids de la plaque, celle-ci se soulève et retombe
très rapidement, mettant ainsi le terrain en vibration.
Le déplacement de la plaque est fait à la main. La vitesse d'avancement est
d'environ 1 km/h.
Les caractéristiques de ces machines sont variables: les dimensions des
côtés de la plaque varient de 30 à 120 cm, le poids va de quelques dizaines de
kg à plus de 2 tonnes; tandis que les vibrations à la minute vont de moins de
800 pour les grandes plaques et à plus de 4.500 pour les petites plaques.
Bien que dans certains cas l'on obtienne avec les plaques vibrantes un efièt
de compactage supérieur, celles-ci demeurent moins répandues que les rou-
leaux vibrants.
Rouleaux mixtes vibrants
Ils sont constitués par l'accouplement d'un tambour lisse vibrant et d'un
groupe de 3 ou 4 roues à pneus. On réalise ainsi l'effet appelé "effet synergi-
que" qui est obtenu en faisant travailler les pneus gonflés à haute pression à
une distance optimale du tambour en vibration.
L'action de compactage des pneus en est facilitée, car les matériaux sont en
vibration et présentent une résistance au cisaillement très réduite.
Cette action, particulièrement efficace en surface s'ajoute au compactage
produit en profondeur par le tambour vibrant.
D'après les expériences sur le terrain, ce type de rouleau donne des résul-
tats meilleurs que ceux obtenus en faisant passer séparément le rouleau vibrant
et ensuite le rouleau à pneu.
Ces types de rouleaux s'adaptent bien à de nombreux types, de terrain et
dans beaucoup de cas ils arrivent à compacter une couche pouvant atteindre
une épaisseur de I m, d'une façon énergique et presque unifonne.
Pieds-de mouton
masse/m largeur (kg) 4- 10 225 4 150 12
plus de 4.000
Compacteur pneumatique
masse par roue
1.000 - 1.500 125 6
1.500-2.000 150 5 125 12
2.000 - 2.500 1,6-24,0 175 4 125 10
2.500-4.000 225 4 125 10
4.000 - 6.000 300 4 150 8
6.000 - 8.000 350 4 150 8
8.000 - 12.000 400 4 175 6
plus de 12.000 450 4
Compacteur vibrant
masse/m largeur (kg)
270-450 mal 75 16
450 - 700 approprié 12 75 12
700 - 1.300 0,5 -2,5 100 8 125 12
1.300 - 1.800* 125 4 150 8
1.800-2.300 150 4 150 4
2.300 - 2.900 175 4 175 4
2.900 - 3.600 200 4 200 4
3.600 - 4.300 225 4 225 4
4.300 - 5.000 250 4 250 4
plus de 5.000 275 4 275 4
* Sovemat T85
E épaisseur maximale de la couche compactée (mm)
N = nombre de passes (par passe on entend le mouvement du compacteur dans une direction)
GEOGRAPHIE
REPERE
Planimétrie
Altimétrie 1% o /0/
.2.
t 1t
'''' '' 'l
24
Profil en travers 21 » 1
GEOLOGIE GENERALE U
Zone homogène LA. rougeâtre
PF N° /Nature I/LA.R
% fines <0,08 57
W, /1? 70)19
PLATE-FORME W,,,.,, I 27,3/30,1
T» IANIIUM 15,8
CBR à 40,7% gonflement 11/0,81
Classification LPC/HRB LIA6
Compacité IC %
N° gisement I nature N0 J Scories basaltiques
Situation / Axe CG. (FK: 3 100) utilisé 60m)
% fines <0,08 36
GISEMENT W / IP 63/12
MEUBLE WOPM / W4 23.1
TdKIs.XIMLM 19.9
CBR à 40,7 % gonflement 28
Puissance en m3 2300
Situation /Nature
GISEMENT
ROCHEUX LA
Puissance en m3
OUVRAGE ET
4884 INISSEM Elai initial
Reprofilage Léger
TERRAS- Lourd
SEMENT Remblai
Déblai - Purges
F 0S5
Gauche
ASSAINISS'
Droite
OUVRAGE Ruse Dalot
i D'ART Pont Radier R
Couche de roulement Z
CHAUSSEE Cloutage
Traitement Mélange
Autres
Largeur(m) 6,0 6,0 6,0 6,0 6,0
W,srj».. / 23,4 27,3 2.1,127,3 23,0 27,3 22,7 27.3 21,8 25,5
PLATE-FOR1vIE wsniji T»u.'»i 15,01 15,8
T» 1133 15,8 14,33 15,8 15,01 15,8 15,01 16.2
Compacité IC % 95 92 92 95 95
Compacteur/Nb passes I IsoVEMAT I
INO gisement utilisé /,/03 1,/03 /1/03 1,/03
OBSERVATIONS
o
E
u D 60
D io
>
grave propre
Gb 2
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E
00
et C - D
compris entre 1 et 3
J2
4) ,) E
E grave
GL Limite d'Atterberg au-dessous de A
limoneuse
grave
GA Limite d'Atterberg au-dessus de A
argileuse
0
E
E
c=D60 >4
00 D 10
sable propre
Sb (D 30 )2
'OV bien gradué
etC compris entre 1 et 3
- D10 6O
0a)
Lorsque la fraction d'éléments < à 0,08 mm est> 5% et < 12 %, on utilise un double symbole
1)
Grave
Les éléments fins sont cohérents GA argileuse
EZ
00
E Tous les diamètres de grains sont Sable propre
Sb
I représentés, aucun ne prédomine bien gradué
AE
E Une dimension de grains ou un Sable propre
Ey 00
ensemble de dimensions de grains mat gradué
prédominent
00
Les éléments fins n'ont pas de Sable
SL
cohésion limoneux
o
.
Sable
Les éléments fins sont cohérents SA
argileux
Limon et argile
Faible à
.- Lente Faible Op organiques peu
c
moyenne
plastiques
n - o
Lente à Faible à Faible à Limons très
Lt
nulle moyenne moyenne plastiques
A
s) s-
o s) Dénomination
.0 Hachures Classification HRB "aménagée"
E o géotechnique
o
rî ::.
Tout vanant graveleux %F<15 A-l-a
GS Gros sable %F <25 IP <5 A- 1-b
Sable ou graveleux
SL
limoneux
IP< 10 A-2-4
'n
Sable ou graveleux
SA
argileux
V lPlOà2O A-2-6
SA Sable ou graveleux
(Tp) . . argileux très plastique
IP> 20 A-2-7
SOLS -
o -' R ++ ++ Roche saine Terre végétale
O
dYI Micacé
C)
I
A ur Roche décomposée
type "arène"
\WL
IP
limite de liquidité
indice de plasticité
TE' très plastique
RI)
- - " Roche très décomposée F : fines, passant au tamis 0,08
" E.S. : équivalent sable
L- limono-argileux
ï t.;.
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5-28 Etudes de sols - Compactage
Troisième partie
Organisation et gestion des travaux HIMO, Activités HIMO
6. ÔRGANISATION DES TRAVAUX HIMO
Contenu du module
o Rôle et fonctions du chef de chantier et du chef d'équipe
o Préparation et organisation du chantier
o Mise en place des moyens
o Organisation des travaux
o Rôle et fonctions des chefs d'équipe
o Sécurité du chantier et formation du personnel
Introduction
Le module présente les aspects d'organisation des travaux routiers HIIvIO
et il se concentre sur le rôle du chef de chantier. Cette personne est, en effet; la
première clef de réussite d'un chantier HIMO. C'est lui qui influe directement
sur l'exécution des travaux entrepris. Son travail et ses responsabilités varient
avec la dimension du chantier. Sur les grands chantiers comptant, par exem-
ple, plus d'une centaine d'ouvriers, il est généralement assisté par des che
d'équipe et par des employés de bureau chargés du travail administratif. Sur
les chantiers plus petits, il est souvent seul responsable à la fois du travail
administratif et des travaux sur le chantier.
On n'insistera jamais assez sur le rôle du chef de chantier: les résultats
d'une entreprise dépendent des résultats obtenus sur le chantier, et ceux-ci
sont étroitement liés à la performance du personnel d'encadrement mis en
place par le cadre gérant.
Au niveau pratique, le module s'appuie et doit être complété par ceux re-
latifs aux: "Notions de rendement", "Activités principales HIMO", "Schéma
d'itinéraire et diagramme d'aménagement" et "Fiches de planification! pro-
grammation / suivi et contrôle des travaux HIMO".
Dans la structure actuelle des PME à Madagascar (société individuelle), il s'agit le plus souvent
du propriétaire/gérant de l'entreprise.
Prise de connaissance des travaux à réaliser; Mise en place d'un système de gestion du
Reconnaissance des sites de travaux; personnel à travers la connaissance de:
Préparation et Organisation des travaux: - la législation du travail;
organisation du - Définition des méthodes d'exécution; - l'application d'un ensemble de fiches
chantier - Définition des moyens nécessaires; d'embauche individuelles/collectives, de
- Etablissement des besoins logistiques. fiches de pointage, des états de salaires
mensuels.
Mise en place d'un système de gestion du Mise en place d'un système de gestion des
matériel à travers un ensemble de fiches rela- matériaux et outillages à travers un ensemble
Préparation et tives aux nombres d'heures de fonction- de fiches de stock et d'utilisation.
organisation du nement, consommation, entretienlréparation.
chantier
Mise en place
des moyens
Déroulement
des travaux Contrôle Contrôle
Vérification constante de l'état du matériel; Vérification sites approvisionnements se
Fiche de suivi du matériel. déroulent conformément aux prévisions
établies;
vérification constante de l'état de l'outillage;
remplissage des fiches de suivi des
matériaux.
Fiche B 2.01: Suivi fonctionnement mat- Fiche B 1.08: Suivi ouvrages d'art
ériel; journalier;
Fiche B 2.03: Suivi entretien/réparation Fiche B 1.09: Suivi ouvrages d'art
Gestion matériel; hebdomadaire;
du chantier Fiche 2.03: Vérification consommation Fiche 3.01: Fiche de dépôt;
mensuelle; Fiches de contrôle outillage (3.02, 3.03,
Fiche 2.04: Consommation hebdomadaire; 3.04).
Fiche 2.05: Récapitulation utilisation du
o SQ O
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Q
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QQ
o ZE
Le chef de chantier recense les possibilités d'exécuter les travaux tels qu'ils
sont prévus au schéma d'itinéraire, au diagramme d'aménagement et au
planning d'exécution général qui lui ont été remis. Plus particulièrement, il:
o annote les sources de difficultés ou même les impossibilités d'exécution;
o vérifie l'exactitude du schéma d'itinéraire et du diagramme d'aménage-
ment et annote les différences existantes;
o revoit les solutions permettant de surmonter ces difficultés: modification
de la nature des travaux, recours à des méthodes d'exécution mieux adap-
tées, défmition plus adéquate des moyens, modification du planning des
travaux.
Le chef de chantier enquête auprès des autorités locales, dont dépend le
site des travaux. Plus particulièrement, il:
EquipeA 6 6 6 0 0
Déblais Equipe A 1 18 Equipe B 6 6 6 0 0
Remblais Equipe B 1 18 Equipe C 7 7 7 0 0
Exutoires Equipe C 1 21 Réserve 5 5 3 6 15
Total 3 57 Total 24 24 22 6 15
Equipe D 1 9 Equipe D 0 6 3 0 0
Chaussée Equipe E 1 6 Equipe E 0 4 2 0 0 - Quartzite: 1.625 m3
Réserve 0 5 2 0 10
Total 2 15 Total 0 15 7 0 10
Maçon Aide. Manoeuvre
maçon - Pioches 2 - Ciment : 2,25 t
Pelles 2 - Moellons 7,3 m3
Brouettes 2 -Gravier 5,4 m3
Ouvrages d'art Equipe F 1 2 5 -Masses 2 . Sable 7,2 m3
- Caisse maçon 1
Gestion du chantier
Le chef de chantier est responsable de la parfaite tenue à jour des docu-
ments de chantier (réf. module" Fiches de planification, programmation, sui-
vi et contrôle des travaux HIMO du volume II et figure 6.1):
Fermeture du chantier
Le chef de chantier (fig. 6.1):
o procède au licenciement de la main-d'oeuvre;
o fait rentrer en magasin le matériel de production et établit un rapport sur
son état et les suites à donner: (réparations... etc.);
o fait évacuer au magasin général les stocks de matériaux et d'outillage res-
tants et le matériel logistique;
o dirige et coordonne le repliement du camp de base, l'évacuation du mat-
ériel logistique, enfin, il licencie le personnel logistique;
o établit le bilan du chantier: j) calcul du métré définitif des travaux réalisés;
ii) calcul de la quantité de main-d'oeuvre utilisée (effectif et temps de tra-
vail); iii) calcul des heures de fonctionnement, consommation, entretien et
réparation du matériel; iv) quantités de matériaux réellement utilisés; y)
description des difficultés rencontrées et des modifications éventuelles qui
ont dû être apportées au projet initial. vi) rapport technico-fmancier du
chantier en collaboration avec son supérieur hiérarchique.
o
S
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o
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Q
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2 4 =
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8
8000 o
Sécurité du chantier
Le chef de chantier doit s'occuper de la prévention des accidents, des ma-
ladies et de tout autre événement nuisible pouvant survenir pendant et en de-
hors du travail proprement dit. Pour cela il doit créer une ambiance favorable
pendant et en dehors de celui-ci, il doit maintenir l'ordre et la discipline avec
fermeté et équité.
SECURITE
Lors du choix du site du chantier, le chef de chantier doit tenir compte
non seulement de l'endroit où les travaux seront effectués et des voies d'accès
pour les personnes et les matériaux (existantes ou à construire), mais aussi
des risques éventuels qui seront dus à l'environnement naturel de la région:
Formation du personnel
ADAPTATION AU TRAVAIL SUR LE CHANTIER
Les personnes qui sont engagées sur place pour constituer les eifectif des
chantiers se trouvent confrontées à des changements importants de leurs habi-
tudes. Très souvent, il s'agit de passer d'un chômage presque chronique ou
d'un petit travail individuel, à un travail collectif organisé par d'autres person-
nes, effectué avec des outils, et selon un rythme inconnu auparavant. Ceci a
inévitablement des conséquences parfois fâcheuses, comme en particulier des
accidents qui se produisent plus fréquemment au cours de la période d'adapta-
tion.
Il incombe au chef de chantier d'expliquer à toutes les personnes chargées
des différents travaux, les modalités d'exécution. Pour que ces modalités
soient suivies par tous, il convient d'en expliquer le "pourquoi" à chacun, dès
le début.
Le chef de chantier doit pour tout travail:
o expliquer, en détail le travail à effectuer;
o montrer le travail à effectuer en le réalisant lui-même;
o inviter le travailleur à effectuer à son tour, ce travail;
o recommencer ce cycle jusqu'à ce que l'intéressé ait parfaitement assimilé
"comment" il doit effectuer le travail, et "pourquoi" il doit l'effectuer de la
façon indiquée.
MANUTENTIONS
Les manutentions sont parmi les opérations les plus fréquentes sur les
chantiers. C'est pour cette raison, qu'elles méritent une attention particulière
de la part du chef de chantier.
Lorsque le levage, le transport ou l'empilement des matériaux sont mal
organisés ou mal effectués, il en résulte de nombreuses conséquences (tours de
rein, hernies, etc.), et fréquemment des accidents se produisent (accidents aux
mains, aux pieds, etc.). Ces accidents surviennent lors du contact avec les
pièces manutentionnées ou à la suite d'un faux pas; il peut s'agir d'une chute
de personne, ou d'une chute de matériaux en cours de manutention ou encore
d'un empilement, etc. L'effondrement des empilements peut avoir des con-
séquences très graves (écrasement, etc.).
Lorsque la circulation sur le chantier est intense, il convient de prévoir des
parcours fixes, sans danger ni obstacle, et dont le sol doit être le plus uni
possible et non glissant. Les passerelles sur des excavations, des cours d'eau,
etc., doivent être largement résistantes aux charges maximales prévisibles, el-
les doivent avoir une largeur suffisante et être munies de garde-fou et de plin-
thes.
EMPILEMENTS
Les empilements de matériaux peuvent être la source d'accidents parfois
graves. Il arrive aussi qu'à un moment donné, des empilements s'effondrent
car les matériaux ne sont plus en équilibre ou bien parce que le sol cède sous
l'action du poids, de la pluie, etc.
En premier lieu, il faut assurer la stabilité de la base d'appui (rupture et af
faissements). En principe, on ne doit jamais accumuler des matériaux sur des
échafaudages et sur les planchers des constructions.
La surface du sol sur laquelle se fait un empilement doit être plane, proté-
gée contre les infiltrations d'eau, éventuellement battue et recouverte de plan-
ches ou tôles en vue d'assurer une répartition uniforme du poids sur toute la
surface. Le poids ne doit pas dépasser la portance du terrain.
Les empilements doivent être effectués avec le plus grand souci du main-
tien d'une stabilité durable.
OUTILS
Lors de l'installation d'un chantier, il convient d'examiner très sérieuse-
ment l'opportunité de se servir des outils de la région. En effet, le passage à
des outils de forme, de dimension, et de poids différents, peut entraîner une
diminution de l'adaptation de l'homme à son outil; en outre, ceci nécessite
une période plus ou moins longue d'adaptation pendant laquelle on peut s'at-
tendre à une diminution de la vitesse d'exécution et de la qualité des travaux,
ainsi qu'à une augmentation du risque d'accident.
D'autre part, il est également possible que certains de ces outils tradition-
nels puissent avantageusement être remplacés par des outils plus modernes,
mieux adaptés au travail à exécuter et permettant une diminution de l'effort à
fournir par les travailleurs.
Les outils à main sont souvent à l'origine d'accidents parfois graves. Ces
accidents ont surtout pour cause le mauvais état, la mauvaise utilisation ou le
choix incorrect de l'outil à utiliser pour effectuer un travail donné, ou encore le
manque de protection des parties dangereuses de l'outil lors de son transport
ou de son rangement.
Ce sont là des points importants sur lesquels le chef de chantier doit por-
ter son attention.
Contenu du module
o Définition de production et rendement
o Rendement individuel et d'une équipe
o Composition des équipes (cas travaux déblai)
Introduction
Il est très important pour le chef de chantier de l'entreprise de s'entourer de
chefi d'équipe compétents et motivés pour réaliser les travaux sur les
chantiers HIMO. Les chefs de chantier qui ont réussi sont le plus souvent
ceux qui ont été capables de convaincre les ouvriers de leur rester fidèles. La
principale raison de cette réussite est la personnalité du chef de chantier, en
particulier sa capacité de s'attacher à ses hommes par tous les moyens:
salaire, organisation, primes, heures supplémentaires, souci
d'épanouissement, activité plus stable.
La réussite de ces chefs de chantier est liée à leur capacité de conserver
dans l'entreprise des hommes compétents, de former des jeunes pour la
relève, et en défmitive de fournir des travaux de qualité. Ces chefs de chantier
ont compris que sur les chantiers HIMO les ouvriers et le personnel
d'encadrement qui leurs sont rattachés se trouvent encore au stade de la
recherche de satisfaction des besoins psycho-physiologiques et que:
o la rémunération et surtout la rémunération à temps est le moyen le
plus efficace pour motiver le personnel à bien travailler. En effet, elle peut
être utilisée comme un moyen de sanction, de prime et d'émulation;
o le souci de la condition sociale des ouvriers est très important;
o la présence fréquente des dirigeants sur le chantier est encore plus
efficace que n'importe quelle mesure.
Le résultat tangible est que le rendement du chantier et de l'entreprise se
trouve nettement amélioré. Le module ci-après rappelle la notion technique de
rendement et les facteurs qui influent sur sa valeur finale.
Rendement individuel
CAPACITE
Le rendement individuel à retenir correspond à la quantité de travail qui
peut être effectuée sans causer de fatigue excessive, étant entendu que le
travailleur prend régulièrement des périodes de repos nécessaires pour se
maintenir en forme, tant pour son bien-être physique que moral. Les
principaux facteurs du rendement individuel sont récapitulés et commentés au
tableau 7.1 ci-après:
Facteur Commentaires
Age Les hommes dans la force de l'âge (18 - 45 ans) ont généralement
un meilleur rendement.
Température et humidité Le rendement est meilleur lorsque les travaux sont effectués
dans la fraîcheur du jour.
MOTIVATION
Une haute productivité est un signe évident de bonne santé et de bon
moral. Un bon moral dépend principalement de la confiance que peut mettre
le travailleur dans l'organisation du chantier et du paiement correct et régulier
pour la bonne exécution du travail qui lui est demandé, pour le résultat qu'il
peut en attendre. Quelques-uns des principaux facteurs qui conditionnent le
moral et la motivation sont récapitulés au tableau 7.2.
Facteur Commentaires
Dans un chantier routier HIMO, le chef d'entreprise doit observer
lui-même une discipline exemplaire; son intégrité, sa compétence, sa
Commandement loyauté, sa justice, son sens humain doivent être incontestables. Il
doit donner des instructions claires et rationnelles au chef de
chantier pour qu'il puisse bien répartir le travail.
Toute communication doit permettre le dialogue:
Communication - pour discuter des problèmes d'organisation;
- pour expliquer les raisons des décisions prises;
- pour discuter des problèmes du travailleur.
On doit respecter la dignité personnelle des travailleurs et
Psychologie reconnaître l'intérêt de leur travail; prévoir des possibilités
d'épanouissement et de promotion.
Chargement et déchargement 8 40
Répandage 2 80
Ensemble 23 20
Opération par poste Nombre j/h Produdion m3/j par Production m3/j de
d'ouvriers poste l'équipe
Excavation déblai 12 48 48
Chargement et déchargement 14 70
Répandage 2 80
Ensemble 43 48
Chargementetdéchargement 7 35
Répandage 1 40
Ensemble 26 36
Contenu du module
o Ordre des travaux de construction
o Activités principales HIMO
Introduction
Le module présente en détail toutes les activités principales à Haute Inten-
sité de Main-d'CEuvre nécessaires pour construire / entretenir une route en
terre.
A partir de la définition de chaque activité (définition qui est reprise éga-
lement dans les cahiers des charges-type d'entretien courant et entretien pério-
dique utilisés par le Projet 111MO ROUTES pour les travaux confiés aux
PME), le module décrit la séquence des opérations pour chaque activité ainsi
que le matériel, l'outillage, les matériaux, le personnel d'encadrement néces-
saires. Le rendement (moyen, minimal et maximal) pour chaque activité
d'après les travaux effectués en régie et ceux confiés aux PME est donné éga-
lement comme référence. De nombreux dessins / schémas et photos com-
plètent au mieux la description pratique de chaque activité.
Petits ouvrages - fossé maçonné, dalot maçonné Ces activités doivent débuter avec
d'assainissement l'ouverture du chantier pour éviter
de retarder l'ensemble des travaux.
reprofilage léger, reprofilage lourd; Ces activités suivent de près
l'activité des fossés et précèdent
Plate-forme l'activité de la couche de roulement
(distance maximale 200-300 ml).
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Equipe Main-d'oeuvre
U Chef de chantier U Chef d'équipe U Hommes
D Femmes
RENDEMENT OBSERVE
o maximal: 250 m2/HJ
o moyen: 170 m2/HJ
o minimal: 70 m2/HJ
QUANTITE DE REFERENCE
Route à construire/réhabiliter
3000 - 7000 m2/km (zone dont la pluviométrie est environ 1000 - 1500
mm/an).
Emprise (Débroussaillage)
1-
1.00
t
\ /
,/'Fossé de crête
COUPE TRANSVERSALE
EN DEBLAI ___\
Emprise (Débroussaillage)
t f
1.00
t 1.00t
COUPE TRANSVERSALE
---------------
MIXTE
L..,'
Emprise (Débroussaillage)
f f
1.00
f f
t---------
COUPE TRANSVERSALE
EN REMBLAI
QUANTITE DE REFERENCE
Route à construire / réhabiliter:
o terrain plat: 500 - 1000 m3/km
o terrain ondulé: 1000 - 3000 m'/km
o route en montagne: 3000 - 9000 m'/km
OBSERVATIONS
Le rendement dépend:
o de la nature du sol;
o de la distance d'évacuation des déblais.
La réalisation des terrassements peut rencontrer quelques difficultés parti-
culières comme par exemple des propriétés bâties, des ouvrages ou des canaux
d'irrigation.
DESCRIPTION DU PRIX
Ce prix rémunère au mètre cube (m3) la réalisation des déblais et l'enlève-
ment des éboulements provenant de l'élargissement de la chaussée. Il com-
prend:
o le décapage;
o le piquetage et l'excavation des matériaux suivant les plans-type;
o le chargement et le transport des matériaux résultant de l'excavation sur
toute distance;
o le déchargement et le réglage des matériaux aux lieux de dépôt agréés;
o le réglage des talus en fonction de la nature du sol et de la hauteur du talus
(pente variable entre 1/2 et 1/5);
o tous travaux de fmition de talus.
Les quantités à prendre en compte seront celles des documents du Projet
approuvé ou selon l'attachement contradictoire.
5[ \ /5 r
o o o o
cotes 't c'1
TERRAIN
Distances partielles 3.90 2.70 5.00 1.40
cotes
oI
c.l
01 oI&
C,b'I o obi
'tic',1
c')I, _bc',i
PROJET
Distances partielles
'10.68'i 1.00'10.50 3.55 3.55 0.48
Piquet
en bois
Phase A
- Excavation et évacuation du
déblai résultant
Piquet
en bois
Phase B
- Piquetage du talus
- Excavation et évacuation du
déblai résultant
r
Phase C
- Excavation et évacuation du
déblai résultant
Phase D
Phase E
15
I '
/ F
o 0 C o o 'O O
Cotes (D (D C')
TERRAIN
Distances partielles 1.60 2.10 1.30 1.20 1.70 0.50 2.90
PROJET
Cotes c'
00
N-C')
00o
C')
o
C')
o o
- C')
Phase A
- Excavation et évacuation du
déblai résultant
Note Générale:
* L'inclinaison des talus est fonction directe de la nature du
sol et de la hauteur
L'inclinaison à adopter sera étudiée cas par cas. Valeurs
usuelles utilisées I
16
min max
(**) Dans certains tronçons, la largeur pourra être
inférieure ou supérieure à la norme couramment
utilisée
Piquet
en bois
Phase B
Phase C
I
1
Phase D
Piquet
en bois
Phase E
1
Phase F
- 7% avant compactage
Pente:
- 5 % après compactage
Phase G
Phase H
- Couche de roulement
Front d'avancement
des travaux
Croisement impossible
des tracteurs
Front d'avancement
des travaux
Etat de la route avant les travaux Organisation du travail pendant les travaux
1'.0
-;-
_:' P
- 4h
/
'il
RENDEMENT OBSERVE
o maximum: 1,80 m3/HJ
o moyen: 1,48 m3/HJ
o minimum: 0,95 m3/HJ
OBSERVATIONS
Le rendement dépend de la distance de transport et du matériel de compac-
tage utilisé. La réalisation de terrassement peut rencontrer quelques difficultés
particulières, comme par exemple, des propriétés bâties, des ouvrages ou des
canaux d'irrigation.
DESCRIPTION DU PRIX
Ce prix rémunère au mètre cube (m3) la réalisation des remblais en prove-
nance d'emprunts pour l'exécution de tout remblai en grandes ou petites quan-
tités. Il comprend:
o le débroussaillage, le décapage, les découvertes des emprunts et l'aména-
gement des pistes d'accès et leur entretien;
o l'extraction;
o le chargement et le transport sur toute distance;
o le répandage, la mise en oeuvre, le réglage, l'arrosage, le compactage, le ta-
lutage et toutes sujétions de mise en oeuvre (création de redans afin de
permettre un bon encastrement du remblai) et l'obtention des qualités
développées au chapitre II (Spécifications Particulières) du cahier des char-
ges-type HIMO;
o l'arrosage autant que de besoin et l'entretien pendant la période de consoli-
dation dans le cas de remblai sur zone compressible.
Les quantités à prendre en compte seront celles des documents du Projet
approuvé ou selon l'attachement contradictoire.
o
Q
o
q
o
Q
o
o o
o
Cotes (N
TERRAIN
Distances partielles 4.25 2.00 2,00 4.25
Q
o o
Q
o
o o
o Q
o
Cotes csi
PROJET
Distances partielles 3.00 2.75 2.75 3.00
Phase A
Phase B
Rouleau vibrant
- La plate-forme (4 dernières couches)
fera l'objet du reprofilage exigé;
pente transversale : 7% avant compactage
5% après compactage
Phase C
Les moyens d'évacuation des mauvais matériaux éventuels résultant de l'excavation des fossés
dépendent de la distance de transport i.e.:
-
- brouette: distance 5 - 100 ml;
-tracteur I remorque ou camion: distance> 100 ml.
Phase A
\\ 0,80 2,75
j; 0,50
1
FOSSE TRIANGULAIRE
Phase A
î
Phase B
1,00
420 0,80
Phase C
Gabarit T
Trapézoldal TrianguIare
1,10 1,30
- ETAIL GABARIT
.30 s.30
OSSE
J Brouette
J Camion citerne J Râteau
J Matériel d'arpentage
J Compacteur
Equipe Main-d'oeuvre
J Chef de chantier J Chef d'équipe J Hommes
J Femmes
2,00
Niveau
FORME DE REGLAGEA5%
250 cm
Contre-plaqué de 20 mm Niveau à bulle
E ou planche en bois E
o o
t', N-
FORME DE REGLAGEA7%
250cm
Niveau à bulle
E
o
E
o
C"
C"
A l'approche du virage
Ligne droite.
/
///
/
//
/ EVOLUTION DU BOMBEMENT DE LA CHAUSSEE
A L'APPROCHE D'UN VIRAGE
Etatflnal de la route
c-c
ilwvA
ép: 0.20 - 060m
p, Couche végétale
à décaper
Matériaux pour
la coucha de
roulement
.' u
Carrière
(4) (5)
sL jçL
SORTIE
PARCOURS DU MATERIEL
Tas de matériaux
ENTREE
AT
N
N. Remorques
Tas de matériaux
RENDEMENTS OBSERVES
Carrière Chantier
.4-.
Répandage!
Cassage! Arrosage o
Excavation Chargement Transp
Compactage/
Finition -
max. 3,41 5,31 30,37 3,93 76,80 1,50
min. 1,38 2,10 12,39 1,86 31,45 0,26
moyen 1,90 3,10 16,90 2,60 49,73 0,76
OBSERVATIONS
Le rendement dépend de:
- Nature des sols à exca- - Qualité et état du matériel, - Distance de la carrière par
ver rapport à la route à construire
(nombre de voyages par jour);
- Etat et qualité de l'ou- - Qualité et état du matériel
tillage, en particulier utilisé par le transport, pour
les barres à mines et les l'arrosage et pour le compac-
pioches; tage.
Nota: Les données présentées ci-dessus sont tirées du chantier école HIMO
n°2 exécuté en régie par le Projet HIMO ROUTES en 1991, et se
réfèrent aux rendements moyens mensuels tandis que pour le rende-
ment global, les valeurs se réferent à l'ensemble de l'activité de la cou-
che de roulement.
TRES IMPORTANT
o dans un chantier de réhabilitation, la réalisation de la couche de roule-
ment occupe presque 50 % de la main-d'oeuvre totale du chantier. Ce
pourcentage peut monter jusqu'à 70 % dans le cas des travaux d'entre-
tien périodique;
o la rentabilité d'un chantier HIMO exécuté en régie ou par le secteur privé
(PME) dépend en grande partie du niveau d'organisation et d'exécution
de la couche de roulement.
Phases de:
1 - déchargement;
2- répandage;
3 - cassage;
4- butées;
5 - arrosage;
6- compactage.
Compacteur
Trajet du compacteur
Parties compactées
B13
5%
Couche de roulement
MISE EN OEUVRE
Cloutage Unfté: m2
C'est une mince couche de matériaux de 5 à 7 cm environ encastrés dans
la plate-forme soigneusement bombée et compactée. Les vides sont comblés
par des matériaux fms. La figure 8.12 illustre les différentes phases
d'exécution.
Le cloutage qui est de loin moins cher qu'un macadam à l'eau, satisfait les
normes requises de construction là où la portance de la plate-forme est bonne
(CBR> 30) et là où il n'existe pratiquement pas d'effet de poinçonnement dû
par exemple au trafic des charrettes.
D'après l'expérience du Projet HIMO ROUTES ce type de chaussée n'est
pas tellement indiqué sur les Hauts Plateaux à cause de la nature des sols, de
la pluviométrie et de l'importance du trafic de charrettes.
DESCRIPTION DU PRIX
Ce prix rémunère au mètre linéaire (ml) la fourniture et la mise en oeuvre
d'empierrement pour cloutage des chaussées. Le dosage en pierres cassées de
20/80 varie entre quarante (40) litres et soixante (60) litres au mètre carré. Il
comprend:
o les pistes d'accès, le décapage quelle que soit leur importance;
o tous frais et sujétions d'exploitation des gîtes;
o l'excavation, le tri et le chargement des matériaux;
o le transport des matériaux sur toutes distances et conformément au schéma
d'itinéraire et diagramme d'aménagement;
o la mise en oeuvre des matériaux conformément aux Spécifications Particu-
hères (chapitres I et II, répandage, arrosage, réglage, compactage du cahier
des charges-type HIMO);
o toutes sujétions pour donner un travail réalisé selon les règles de l'art.
Arroser abondamment
Rendement observé
o maximal: 7,00 ml / J - équipe: 1 maçorf + 2 M.O;
o moyen: 4,00 ml / J - équipe: 1 maçon + 2 M.O;
o minimum: 2,00 ml! J - équipe: 1 maçon + 2 M.O.
Observations
Le rendement dépend:
o de la distance d'évacuation des produits de la fouille;
o du procédé de construction pour 1e fossé carré 50 x 50.
Description du prix
Ce prix rémunère au mètre linéaire (ml) l'exécution des fossés maçonnés
(spécifier le type, ex: frapézodaux 80 x 50 x 50 cm) en maçonnerie de moel-
Ions appareillés y compris la fouille et toutes sujétions.
Les quantités à prendre en compte seront celles des documents du Projet
approuvé ou selon l'attachement contradictoire.
Cas N9 Cas N2
- Exécution du radier inférieur et - Exécution des murs latéraux et
ensuite des murs latéraux ensuite du radier
Axe route
Gabarit
Profil talus
L'inclinaison est fonction de la
nature du sol ainsi que
de la hauteur
--t-tî
Ficelles
o
Moellons 25x20x20
Mortier de ciment dosage 300Kg/m3
COFFRAGE
,
/, /
FerTorou Lisse e 10-12
Ficelle supérieure pour tenir le coffra4
A Ligne de la
ficelle du gabarit
fM / en béton à couler
en bois ép 20 mm
h 16 cm longueur min 3-4 ml
Barbacane
parfàitement rectilignes
pour drainage
du talus
//
/, /
--
Intérieur du fossé
Gabarit Extérieur
du fossé
B- EN PRESENCE DE VIRAGE
Axe route
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NON CORRECT
II
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pendant l'exécution
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-
:
travaux terminés
Exemple:
100 cm
Dalle 100 X 50 X 15 cm;
50cm Poids: 190 kg.
épaisseur 15 cm
o bien étudier la possibilité de déviation de la route pour éviter en cours de
travaux les dérangements dus au trafic.
Equipe Main-d'oeuvre
LI Chef de chantier J Chef d'équipe LI Maçons
LI Hommes
LI Femmes
Rendement observé
o 1 dalot / 5 jours - équipe: 2 maçons + 5 M.O;
o 1 dalot / 3 jours - équipe: 2 maçons + 5 M.O (cas dallettes préfabriquées).
Observations
Le rendement dépend de la nature des matériaux rencontrés pendant la
fouille, de Vaménagement des lieux (déviation du trafic) et du procédé de
construction (dallettes préfabriquées ou non).
Description du prix
Ce prix rémunère à l'unité la construction du dalot complet de dimension
(spécifier dimensions, ex: 80 x 80) cm exécuté en maçonnerie de
moellons et dalle de couverture en B.A. dosé à 350 kg/m3. Il comprend:
o les fournitures et leur transport sur toutes distances;
o les fouilles en terrain de toute nature;
o la raIisation de la maçonnerie, le coulage/pose de dallages en B.A, le
remblaiement jusqu'au niveau supérieur de la plate-forme finie avec apports
de matériaux, le compactage et toutes sujétions;
o le chargement, le transport sur toutes distances, le déchargement et le
réglage aux lieux de dépôt agréés des terres ou gravats issus des fouilles;
o les aménagements d'extrémités et leurs fouilles.
Les quantités à prendre en compte seront celles des documents du Projet
approuvé ou selon l'attachement contradictoire.
Q
N
COUPE LONGITUDINALE AA
I Pente
BESOIN EN MATERIAUX
Type de dalot
DALOT 60 X 60 e: 15cm DALOT 80 X 80 e. 16cm DALOT 100 X 100 e: 20cm
h0.60 lhl:135 I b:0.60 B:1.00 h0.801h1:1551b:0.80 B:120 h1.0 1h1:195 b:175 6:140
Défmition
Construction de section rectangulaire effectuée sous la chaussée à la jonc-
tion de deux routes, permettant le passage de l'eau des fossés de part et d'autre
de la route.
Description des travaux
o implantation de l'axe de la route en plaçant des piquets tous les 5 - 10 ml
de chaque côté de l'emplacement prévu pour l'ouvrage;
o là oi c'est possible, construction d'une déviation autour de l'emplace-
ment;
o fouille à l'aplomb de l'emplacement de l'ouvrage;
o réalisation des piédroits en maçonnerie de moellons;
o coulage de la dalle en béton;
o nettoyage / fmition.
Equipe Main-d'oeuvre
D Chef de chantier D Chef d'équipe D Maçons
D Hommes
D Femmes
Rendement observé
o 1 dallette de 3 ml/2,5 j - équipe: 1 maçon + 2 M.O;
o I dallette de 3 mlIl j - équipe: I maçon + 2 M.O. (en dallettes préfabri-
quées).
Observations
Le rendement dépend de la nature des matériaux rencontrés pendant la
fouille, de l'aménagement des lieux (déviation du trafic) et du procédé de
construction (dallettes préfabriquées ou non).
Description du prix
Ce prix rémunère au mètre linéaire (ml) l'exécution des dallettes en béton
armé conformément aux plans-type y compris la fouille et toutes sujétions.
Les quantités à prendre en compte seront celles des documents du Projet
approuvé ou selon l'attachement contradictoire.
Fossé longitudinal
Dallette
intersection
SECTION ENTRAVERSA:A
Mortier de ciment
dosage 300 KgIm'
- Moellons nbre 24
- Sable m' 0.13
- Ciment Kg 55
- Gravier m3 0.07
- Fer nbre trans. 60 12 L = 86
Long. 40 12 L = 1.00 m
- Coffrage m2 0.50
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Contenu du module
o Schéma d'itinéraire et diagramme d'aménagement
o Exemples de schémas d'itinéraire et diagrammes d'aménagement
Introduction
Le suivi et le contrôle des travaux réalisés par l'entreprise dépendent en
large mesure de la qualité du schéma d'itinéraire et du diagramme
d'aménagement. Il y aura moins de conflits contractuels et d'amendements
aux contrats s'il est fait correctement.
Composition et Equipement
La composition de l'équipe qui effectue cet inventaire, les besoins en
équipement et le déroulement des activités sont schématisés ci-après:
RÉCAPITULATIF DES ACTIVITÉS
ruIJ1Ljii I
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N009
9-8 Schéma d'itinéraire et diagramme d'aménagement
10. FICHES DE PLANIFICATION, PRO-
GRAMMATION, SUIVI ET CONTROLE
Contenu du module
o Obj ectif final des fiches de chantier
o Fiches de planification, programmation, suivi et contrôle des travaux rou-
tiers .HIMO pour PME
o Remplissage des fiches prioritaires
Introduction
La disponibilité d'un ensemble de fiches bien conçues s'avère indispensa-
ble pour la planification, la programmation, le suivi et le contrôle des travaux
routiers HIMO.
Si d'un côté la technique HIMO demeure simple, d'un autre côté, planifier,
programmer les travaux et gérer un effectif de plus de 200 personnes par jour
demande des qualités de management s'appuyant sur un système de suivi à la
fois précis, concret et pratique.
Les fiches de chantier viseront à faciliter le contrôle au jour le jour, à étu-
dier puis suivre les travaux proposés/réalisés, à estimer les coûts et les res-
sources exigées par les diverses opérations, et enfin, à fournir les informations
utiles à la préparation des devis estimatifs des travaux futurs.
Le remplissage des fiches exigera une certaine discipline de la part des dif-
férents responsables de chantier (chef chantier, chef d'équipe, chef magasinier,
etc.), qui doivent rendre compte de l'utilisation des ressources humaines et
matérielles ainsi que des résultats obtenus.
I Fiche récapitulative
des Travaux
Fiche récapitulative
du Matériel
h
Prix de revient Prix de revient
r
par opération par engin
/
O Comparaison avec le prix
unitaire utilisé à la
soumission
I financements
coefficient pour prix de vente
Périodicité de remplissage:
journalière
X hebdomadaire
mensuel / fm travaux
lors des études
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Catégorie Etudes
Le planning détaillé est rédigé par le chef de chan-
tier sur la base du planning d'exécution général (fiche
Al.05). Il doit indiquer: j) les activités et les quantités
de travaux qu'il pense faire pendant une certaine période
(généralement un mois, qui correspond avec les dates
des attachements des travaux); ii) fixer le rendement de la
main-d'oeuvre pour chaque activité; iii) calculer les
journées-hommes nécessaires pour achever le travail; iv)
indiquer le matériel et matériaux qu'il pense utiliser; iv)
indiquer la séquence des différentes activités et leur
durée à travers un diagramme à barre (colonnes sous le
nom de Programme Journalier).
Une fois les travaux réalisés, il doit: y) reporter sur
Fiche A1.06 la colonne de droite la quantité des travaux réellement
Planning d'exécution exécutée et le nombre de journées-homme utilisées. Il
(détaillé) peut ainsi calculer le rendement réel pour chaque acti-
vité et le comparer avec celui des prévisions (connais-
sance des écarts relatifs).
Le planning d'exécution détaillé est visé par le ca-
dre gérant de l'entreprise et par l'Ingénieur de Surveil-
lance.
Catégorie Travaux, gestion travaux
La fiche est tenue et remplie par le chef d'équipe.
Elle sert à calculer: j) les quantités des travaux de déblai
et remblai sur une longueur de tronçon donné; ii) les
ressources humaines et matérielles utilisées; iii) le ren-
dement moyen de l'activité Déblai et Remblai sur une
Fiche B1.06 longueur de tronçon donné. La fiche permet également le
Déblai et remblai calcul des rendements des sous-activités excavation,
chargement, transport / déchargement et répandage.
La fiche est visée par le chef de chantier et par
l'Ingénieur de Surveillance. Le cadre gérant peut égale-
ment viser cette fiche.
A partir des fiches prioritaires, le chef de chantier peut aisément remplir les
fiches récapitulatives suivantes:
o B 1.10 Couche de roulement;
o B1.11 Travaux;
o B2.05 Utilisation du matériel.
Catégorie Dépenses et Recettes du chantier
Registre de dépenses et recettes
En complément des fiches ci-dessus, le chef de chantier doit également
posséder un cahier, appelé Registre de Dépenses et Recettes pour enregistrer
tous les frais et recettes inhérents au chantier.
Il s'agit d'une petite caisse qui est allouée par le cadre gérant à son chef de
chantier pour faire face aux menues dépenses journalières du chantier (petites
réparations du matériel, achat locaux outillages, fonctionnement bureau de
chantier, fournitures bureau, etc).
Le montant alloué dépend de plusieurs facteurs: organisation de l'entre-
prise, degré de confiance cadre gérant-chef de chantier, éloignement du chantier
par rapport au siège de l'entreprise etc.
Observations
N° Fiche inclue dans le Fiche remplie se trouvant Fiche non
Fiche Type de fiche rapport technique en dehors du rapport remplie
périodique du chan- technique périodique du
tier chantier
A1.01 Modèle schéma d'itinéraire et diagramme
d'aménagement (général)
A1.02 Inventaire ouvrage d'art X
RAPPORT MENSUEL NI 03
Du chantier Vatomarina-Befeta
P.K. 0+000AUP.K. 6+000-6km
PERJODE DU 25/0 9/9 7 A U 24/1 0/9 7
Octobre 1997
SOMMAIRE
Annexes:
1
Non joint dans ce rapport
Huile40 1 13 50 55 8
Matériaux
Barres de fer 10 u 15 0 0 15
Barresdeferl2 u 27 0 0 27
Sable m3 3 0 0 3
Gravillons m3 45 0 0 45
Moellons u 100 0 0 100
Barres àmine 30 10 0 0 40
Grosse masse 8 9 0 0 17 '
Coupe-coupe 4 5 0 0 9
Fourche 1 10 0 0 11
Râteau 0 10 6 0 4
Hache 0 2 0 0 2
Décamètre 0 2 0 0 2
Double mètre 1 4 0 0 5
Gabarit fossé 4 0 0 0 4
Gabarit chaussée 2 0 0 0 2
Corde nylon 0 200 0 0 200
Dameàmain 5 0 0 0 5
Jalons 6 0 0 0 6
Massettes 2 kg 0 2 0 0 2
Manches 0 213 0 0 213
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Amortissements matériel
6.1 Camion benne 1 2572721 1 895 689 2978 940 7447350
6.2 Camion benne 2 2572721 t 895 689 2978 940
6.3 Camion citerne 2085694 1536827 2415 014 6037535
6.4 Compact. Dyaapac t t 800 519 t 325 772 2084928
6.5 Compact. Dynapac 2 t 800 619 1 326 772 2084928 5212 320
6.6 Compact. Sov. 3 981 852 723 470 1136882 2842204
6.7 Véhicule liaison 2 123 000 1 592 250 1 804 550 5 519 800
6.8 Outillage 220 000 156 000 248 750 624 750
Total amortissements matériel 14157227 I 10453 470 05732 931 27683 958
Total chantier 51108689 36233 539 45987 494 120 670 052
7 Siège central
7.1 Achat et autres O O O O
7.2 Chnrges ententes 1 500 000 1 500 000 1 500 000 4500000
7.3 Chnrges du personnel 2458000 2458 000 2458 000 7374000
7.4 Impôts et taxes 236 000 256 000 123 000 615 000
7.5 Charges financières 145 000 150 000 0 295 000
7.6 Amottissemeats matériel O O O O
Total du siège 4339080 4364 000 4 081 000 12784 000
Total sitge et chantier 55 447 689 40597 539 50068494 133 454 052
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du chantier Vatomarina - Befeta km 6.000
Période du 25 septembre au 24 octobre 1997
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Fiches de planification, programmation, suivi et contrôle
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Manuel pratique de formation pour personnel d'encadrement de l'entreprise 10-25
PROJET «IflMOROUTES» NORAD/BIT/MTP ANTSIRABE B 1.04
FICHE MENSUELLE DE PRESENCE ET DE CONGE Axe V ATÔ M P ' E ET A
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ntreprise LM1TSPP
Chef chantier A8Ej(0TO Période_ Année
Feuille N°
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Manuel pratique de formation pour personnel d'encadrement de entreprise 10-27
PROJET «1-11MO-ROUTES» NORAD/BIT/MTP ANTSIRABE B 1.07
FICHE COUCHE DE ROULEMENT Axe: jT0 Fg.Tériode: /o cLi
Entreprise JJtLM1T6A1
Section N° Année ,199
CARRIERE I CHANTIER
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TRAVAUX DE CHANTIER
M.O. Chef Chef
LOCALISATION Unité d'équipe chantier Rende- OBSERVATIONS
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Total (m3') 2,.55t
5 Fossés Pc
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Total (m3') O O
7 Reprofilage léger
Total (ml') O O
8 Reprofilage lourd P14 Zt'IVQILU
P4 L-t2'f-1
Total (ml') AJ1
9 Couche de roulement Flt )- 2&
-Accés carrière 2-1 kO O
- Extraction
- Chargement
-Décharg./Cassage 91
- Répandage/butées Ji
- Arrosage
- Transport 'o
- Conipactage
-Divers O,
Total (m3) '3'f
10 Divers
Total
TOTAL 6
Le chef de chantier VU: Le directeur de l'entreprise VU : L ingénieu de surveillance
1.1 A
N0NR.
Catégorie prévu Réel
-Chef d'équipe 04. 0
Main d'oeuvre spéçiatisée O t)
- Main d'oeuvre ordinaire 'Q
MATEEL
Nombre Fonctionnement Travaux effectués Observations
Désignation Prévu Utilisé Heures Kilomètre.s
MATERIAUX
Ouantité EMPLOI Observations
Désignation Prévue Utilisée
OUTILLAGE
Quanti és Observations Désignation Quanti éS Observations
Désignation U Reçues Utilisées
U Reçues Utilisées
-M- -Z-L
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TRAVAUX
TOTAL TRAVAUX Rendemen OUIS Observations
Localisation u Quantité
ESTIMES REÊ,LISES ESTIME OBTENU
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Manuel pratique de formation pour personnel d'encadrement de l'entreprise 10-43
PROJET «HIMO ROUTES» NORAD/BIT/MTP ANTSIRABE A 1.03b
Cotes
TERRAIN
Distances partielles
Cotes
PROJET
Distances partielles
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JOURNEE du
DESIGNATION LOCALISATION OBSERVATIONS
Equipe Equipe EquipeEquipe Equipe Equipe Total
n°1 n°2 n°3 n°4 n°5 n°6
- PERSONNEL
Chef de chantier HJ
Chef d'équipe HJ
Main-d'oeuvre spécialisée HJ
Main-d'oeuvre ordinaire HJ
2-TRAVAUX
Fossé maçonné ml
Exutoire m3
Dalot 60 x 60 U
Dalot 80 x 80 U
Dalot 100 x 100 U
Dallette ml
Maçonnerie m3
Gabion in3
Béton dosé à 150 kg m3
3- MATERIAUX
Ciment local sac
Ciment importé sac
Sable m3
Gravier m3
Moellons U
Blocage U
Feràbétonø8 U
Fer à béton 0 10 U
Fer à béton 0 12 U
Fer à béton 0 16 U
Gabion U
Coffrage m2
4- MATERIEL
H
H
H
H
VU: Le responsable du chantier VU: Le directeur de l'entreprise VU: Le responsable du projet
JOURNEE du
DESIGNATION LOCALISATION OBSERVATIONS
D Lundi Mardi Jeadi Samedi Total
- PERSONNEL
Chef de chantier Hi
Chef d'équipe Hi
Main-d'oeuvre spécialisée Hi
Main-d'oeuvre ordinaire Hi
2- 11A VAUX
Fossé maçonné ml
Exutoire m3
Dalot 60 x 60 U
DataI 80 x 80 U
Dalot 100 x 100 U
Dallette ml
Maçonnerie m3
Gabion m3
Béton dosé à 150 kg m3
Béton dosé à 350 kg m3
Démolition ouvrage U
3- MATERIAUX
Ciment local sac
Ciment importé sac
Sable
Gravier ma
Moellons U
Blocage U
Feràbétonø8 U
Feràbétonøl0 U
Fer à béton 0 12 U
Fer à béton 0 16 U
Gabion U
Coffrage m2
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VU: Le responsable du chantierVU: Le directeur de l'entreprise VU: Le responsable du projet
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Barre à mine
Brouette
Cordon de 20m
Coupe-coupe
Décamètre
Fourche
Gabarit chaussée
Gabarit fossé
Hache
Marteau
Masse
Mètre
Pelle
Pioche
Râteau
Scie à métaux
TOTAL
Date
Signature
Partie prenante
Nota : Tous les outillages doivent etre remis au magasin de chantier chaque fin de semaine
Contenu du module
o Equivalence en distance
o Equivalence en superficie
o Equivalence en volume
o Poids et sections des barres rondes
o Poids spécifique des différentes matières
o Poids spécifique en kglm3, en fonction de la granulométrie
o Influence des vides sur le poids spécifique
o Volume à déplacer, Pay-Load
o Coefficient de foisonnement et de retrait de différents matériaux
Introduction
Les connaissances mathématiques élémentaires s'avèrent nécessaires au
personnel d'encadrement des chantiers HIMO pour effectuer, entre autres, des
opérations quotidiennes telles que:
o arpentage et le piquetage;
o calcul des surfaces, des volumes des matériaux à excaver, à charger, à
transporter, à répandre, à arroser et à compacter;
o construction des ouvrages;
o le planning des travaux journaliers, hebdomadaires, mensuels;
o la répartition des tâches par équipe ou individuelle;
o le remplissage des différentes fiches de suivi et contrôle des travaux.
Le module présente les principaux rappels de mathématique de base. Le
personnel d'encadrement apportera toute son attention sur les notions de
surface, de volume et d'unité de mesure car il devra se sentir bien à l'aise dans
tous les calculs qu'il sera amené à faire pendant les travaux sur le chantier. Le
chef de chantier ou le chef d'équipe qui ne parviendra pas à une maîtrise
Distances
Tableau 11.1: Equivalences en distance
km hm dam m dm an mn
1 10 100 1000 10000 100000 1000000
0,1 1 10 100 1000 10000 100000
0,01 0,1 1 10 100 1000 10000
0,001 0,01 0,1 1 10 100 1000
0,0001 0,001 0,01 0,1 1 10 100
0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 1 10
0,000001 0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 1
Superficies
Tableau 11.2: Equivalences en superficie.
ha are m dm cm mm
1 100 10000 106 108 101o
0,01 1 100 10000 106 b8
0,0001 0,01 1 100 10000 106
106 o,000i 0,01 1 100 10000
1O8 106 0,0001 0,01 1 100
101o 108 lø6 0,0001 0,01 1
Exemple:
1 are = 100 m2
1 ha= 100 ares= 10.000m2
106 = 10 x 10 x 10 x 10 x 10 x 10 = 1.000.000
1
io-4= =0,0001
(10 x 10x10x10)
'friangle
bxb
2
b1
Trapèze
b2
\ h
S
b1xb2
2
xh
7rd2 d
Cercle S ,tr2 ou r
s = s1 + s2 + s3
S1 (p-a)x(pxb)x(p-c) I
Volumes
Tableau 11.3: Equivalences en volume
Exemple:
1 dm31000cm31 litre
1 m3 = 1000 dm3 = 1000 litres
Cube V = a'
a'
h
v= [(2a+ a')b +(2a' + a)b']
Obélisque
Cylindre
VSxLVxL
Sphère
V-x it x R3 = 4,188 x R3
p = pente
h = hauteur
h 1= longueur
_hx 100
1
Exemple:
3 p X 100=5%
60
60
20
I
x1002%
1000 1000
_6x1006ØØ%
6
Talus déblai
3
p=;2XIOO_67%
Talus (3/2) déblai 2
Poids de la matière prise en place Poids du m3, Lorsque la proportion des vides est de
30% 35% 40% 45% 50%
t t/m3 11m3 11m3 tIm3 11m3
1,0 1,178 1,094 1,010 0,926 0,842
2,0 2,357 2,187 2,020 1,852 1,684
2,1 2,475 2,298 2,121 1,945 1,768
2,2 2,593 2,408 2,222 2,037 1,852
2,3 2,711 2,517 2,323 2,131 1,936
2,4 2,828 2,626 2,424 2,222 2,020
2,5 2,946 2,736 2,525 2,315 2,105
2,6 3,064 2,845 2,626 2,408 2,189
2,7 3,182 2,955 2,727 2,500 2,273
2,8 3,300 3,064 2,828 2,593 2,357
2,9 3,418 3,174 2,929 2,685 2,441
3,0 3,536 3,283 3,030 2,778 2,526
3,1 3,653 3,392 3,131 2,871 2,609
3,2 3,771 3,502 3,232 2,968 2,694
3,3 3,889 3,001 3,333 3,056 2,778
3,4 4,007 3,721 3,434 3,148 2,862
3,5 4,125 3,830 3,535 3,241 2,947
Matériaux Coefficient
de foisonnement de retrait
Sable et gravier propre, sec 1,07 à 1,15 0,93 à 0,87
et gravier propre, mouillé 1,09 à 1,18 0,92 à 0,85
Terre de surface 1,11 à 1,20 0,90 à 0,84
Terre commune 1,2 0,84
Marne sableuse 1,18 0,85
Marne argileuse 1,2 0,8
Terre marneuse 1,2 0,84
Boue, terre commune 1,24 à 1,35 0,81 à 0,74
Argile avec sable ou gravier 1,30 à 1,45 0,77 à 0,69
Argile molle, friable, dense 1,35 à 1,55 0,74 à 0,65
Argile dure, tenace 1,42 à 1,50 0,70 à 0,67
Argile dure, mélangée de roches et de racines 1,62 0,62
Rocher friable mou 1,50 à 1,73 0,67 à 0,58
Rocher dur, bien brisé 1,56 0,64
Rocher dur, mal brisé, en gros morceaux 1,98 0,5
Lorsqu'il s'agit de matériel remblayé, et si les clauses du cahier des charges sont sévères, il faut
tenir compte de ce que la terre remblayée et foulée mécaniquement peut présenter un degré de
compacité supérieur à celui de la terre naturelle. L'excédent peut atteindre jusqu'à 10 %, ce qui
signifie que la charge à manipuler serait supérieure de 10% au Pay-Load correspondant au
volume envisagé.
Contenu du module
o Composants du béton
o Résistance du béton et rapport eau/ciment
o Dosage du béton
o Malaxage
o Essais sur le béton frais
o Transport, mise en oeuvre, serrage et cure du béton
Composants du béton
Le béton est un mélange de gravier, de sable, de liant (ciment) et d'eau.
COMPOSANTS
La dureté du béton est influencée par la qualité des gravillons. Ceux-ci devront être
durs (coefficient Los Angeles 35, selon norme NFP 18.573), propres et granulats criblés
de façon à obtenir les deux classes 5/15 et 15/25 mm.
ATTENTION:
Gravier o les gravillons contenant beaucoup de particules plates ou feuilletées ne convien-
nent pas à la fabrication du béton;
o les granulats doivent être entreposés sur une surface dure et propre;
o les granulats de différentes dimensions doivent être stockés séparément afin de ne
pas se mélanger;
o les granulats contenant des impuretés argileuses, de la poussière ou des résidus fins
résultant du concassage doivent être lavés avant de servir à la fabrication du béton.
1,4
1,3
4.
1,2
1,1
0,9
0,8
0,7
II' N
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
o
0,35 0,4 045 0,5 055 0,6 0,65 0,7 0,75 08 0,85 09 0,95 1
Dosage du béton
1s tableaux 12.3 et 12.4 récapitulent les différents composants pour obte-
nir un ni3 de béton.
Tableau 12.3: Dosage volumétrique
Malaxage
Le malaxage a pour but de donner un mélange homogène, d'une densité
maximale et facile à couler sur place.
Etant donné les conditions réelles et les faibles quantités mises en jeu
dans les travaux routiers HIMO, le malaxage se fait normalement à la main.
11 faut utiliser une surface appropriée (tôle, planches, béton) afin que le
mélange soit protégé du sol.
La figure 12.1 illustre les différentes phases de malaxage afin d'obtenir le
béton prêt à être mis en oeuvre.
Le béton reste mou pendant 1 heure environ. Il faut donc le mettre en
oeuvre rapidement et le couler dans sa forme définitive avant sa prise.
Sur les bases suivantes: I brouette équivaut à 50 1 ou 0,05 m3 et 1 sac de ciment équivaut à 50
kilos
Giavier
5-10cm
On mesure l'affaissement du
mélange par rapport à son
origine. L'affaissement en (cm)
est adopté comme mesure de la
consistance (Slump).
MELANSE SEC MELANCE PLASTIUUE MELANGE FLUIDE
h max
h max
1 2 3 4 5 6
SERRAGE
Le serrage du béton a pour objet d'accroître la densité, l'imperméabilité et
la résistance du produit fmi et d'assurer une meilleure adhésion entre le béton
et les barres de fer. Le serrage peut se faii à la main, à l'aide des matériaux,
Poches dair
CURE DU BETON
Une rapide évaporation de l'excès d'eau contenue dans la masse du béton
mise en oeuvre peut donner lieu à la formation de fissures soit superficielles
soit profondes, réduisant ainsi la résistance mécanique du béton.
La cure du béton a pour but d'empêcher l'évaporation trop rapide de l'eau
pendant la période de durcissement. Pour éviter ces inconvénients il est
nécessaire que le béton, à la fin de prise et au début du durcissement ( 3 h)
soit protégé de l'action directe du soleil et du vent, en utilisant les moyens
disponibles sur place, par exemple, par des feuilles de bananier ou palmier, du
papier ou du sable (en couche fine), sciure de bois, arrosé à intervalles régu-
liers (-S 4-5 fois par jour). La cure du béton devra se poursuivre pendant envi-
ron 10 jours dans le cas de dalles, structures exposées directement aux agents
atmosphériques.
Dans le cas de fondations, la cure peut être réduite à 2 - 3 jours jusqu'à ce
que l'on construise la structure en élévation.
Lorsque la cure est bien faite, on évite les fissures de surface dues à un
manque d'eau.
o le temps de transport d'un béton frais doit être aussi bref que pos-
sible. Le béton doit être mis en place dans les 15 minutes qui sui-
vent sa fabrication;
o il ne faut pas laisser tomber le mélangé de béton d'une hauteur
dépassant 1,5 m. Il ne faut pas non plus le jeter avec une pelle.
o il est nécessaire de nettoyer et huiler les coffrages avant de mettre
le béton en place;
pour la mise en oeuvre, o il faut couler le béton en couches d'une épaisseur de 25 cm lors-
serrage et cure du qu'il est serré à la main et de 50 cm lorsqu'il est serré avec une ai-
béton guille vibrante;
o il faut serrer le béton immédiatement après l'avoir mis en place (à
l'aide de marteaux, de barres de fer ou d'une aiguille vibrante);
o il faut vibrer le béton jusqu'à ce que l'eau remonte à la surface (pas
plus de 15 secondes au même endroit);
o il ne doit jamais, une fois coulé, être exposé directement au soleil;
o il faut maintenir la surfaée humide pendant une dizaine de jours: i)
en la recouvrant avec un matériaux mbuillé: jute, papier, sable ou
sciure; ii) en arrosant fréquemment la surface exposée au soleil avec
de l'eau.
Que faut-il faire devant un Il faut vérifier: i) son emballage; ii) son poids; iii) détermi-
ciment avant de l'utiliser ner ses caractéristiques physiques, mécaniques et chimiques.
voire même de l'acheter?
L'emballage doit être parfait au moment de la livraison. Il
doit porter les indications normalisées suivantes:
o dénomination du produit;
o classe de résistance;
L'emballage o indication de la norme;
o marque de conformité aux normes et de contrôle;
o poids brut du sac;
O provenance;
o nom du fabricant.
Le poids Le poids normalisé d'un sac de ciment est de 50 Kg.
La tolérance est de 2 kg en plus ou en moins.
Caractéristiques physiques La détermination de ces deux caractéristiques est appelée
et mécaniques Essais normaux de réception
Caractéristiques mécaniques
Il s'agit de mesurer les résistances à la traction sur des éprouvettes de
mortiers de dimension 4 x 4 x 16 cm et la résistance à la compression sim-
ple, bout de prismes à des âges différentes.
Les résistances à la compression à 28 jours déterminent le Classes de
Résistance des Ciments.
Ces résistances sont exprimées en MégaPascal2 (MPa).
Les classes normalisées sont données dans le tableau ci-après:
R = Rapide
Hp = Haute performance
2
1 MPa est égale à environ 1 Okg/cm2
Contenu du module
o Code du Travail
o Nonnes Internationales du travail intéressant les travaux routiers HIMO
o Participation féminine aux travaux routiers HIMO
Introduction
Madagascar possède un Code du Travail qui établit des mesures précises
en faveur des employés.
Le Code du Travail actuellement en vigueur (septembre '98) à Madagascr
est régi par la loi N° 94-029 du 25 août 1995. Sa structure est présentée ci-
après. Le module présente les commentaires seulement sur les aspects tou-
chant directement l'application aux travaux routiers.
NOTA: Le Projet HIMO ROUTES a déjà introduit sur les chantiers en régie
le contrat collectif de travail (pour alléger les procédures et formalités administra-
tives, tout en respectant la législation) et le registre des salaires.
Participation féminine
Les cahiers des charges-type d'entretien périodique etlou courant du projet
111MO ROUTES prévoient la participation des femmes dans les travaux de
réhabilitation!entretien des routes en terre. C'est une des rares occasions (en
dehors des travaux agricoles) pour les femmes d'avoir accès à une formation en
vue de l'acquisition d'un nouveau savoir-faire.
Les femmes, par tradition et par manque d'alternative, sont souvent très at-
tachées à leur zone rurale d'origine. C'est dans le cadre des possibilités res-
treintes qu'offre ce milieu rural qu'elles doivent subvenir aux besoins de leur
famille. Elles sont donc fortement motivées par la recherche de revenus addi-
tionnels à ceux insuffisants pour la plupart de l'agriculture.
L'attraction qu'exerce sur les femmes le revenu des travaux routiers est il-
lustrée par le fait que certaines d'entre elles effectuent à pieds de longues dis-
tances pour se rendre au travail (2 à 3 heures de marche à l'aller et autant au
retour).
Les salaires perçus sont égaux pour les hommes et pour les femmes sur
les chantiers école exécutés en régie et sur les chantiers confiés aux PME.
La seule différence entre les chantiers école et les chantiers des PME réside
dans les conditions d'emploi, à savoir l'affiliation ou non à la CNAPS (sécu-
rité sociale), à la sécurité médicale (OSIE) et le montant du salaire payé à la
main-d'oeuvre. Pour ces raisons-ci, le projet HIMO ROUTES a entai?ié des
actions à mener conjointement avec le Ministère des Travaux Publics et le
Ministère du Travail et de la Fonction Publique (voir paragraphe
CApplications aux travaux routiers HIMO").
Contenu du module
Ce module traite les sujets suivants:
o différents types d'entretien
o description des dégradations les plus couramment rencontrées, leurs
causes probables, actions d'entretien et les conséquences d'un entre-
tien négligé:
- entretien du système d'assainissement
- entretien de la chaussée
- entretien des dépendances
o résumé des activités de l'entretien courant, périodique et d'urgence
Introduction
Comme on l'a mentionné dans le module 1 "Approche HIMO dans le
domaine routier", on considère qu'au niveau national à Madagascar, par défaut
d'entretien, le linéaire du réseau praticable a été divisé par déux en vingt ans,
notamment en ce qui concerne les routes en terre qui constituent en zone ru-
rale l'armature des voies de desserte. De nombreuses routes réhabilitées ie-
viennent à leur état initial en quelques années par défaut d'entretien périodique
et d'entretien courant qui permettrait d'atteindre le terme nonnal des entre-
tiens périodiques. La Charte Routière de 1988, qui prévoyait le transfert aux
collectivités territoriales décentralisées de l'entretien des réseaux secondaire et
tertiaire, n'a pas été appliquée, et les collectivités ne disposent pas de toute
manière des ressources nécessaires pour faire face à cette responsabilité.
La mise en place d'un système d'entretien efficace tenant compte des
conditions et contraintes locales, le volume de trafic, l'intensité de la plu-
viométrie et la capacités des collectivités décentralisées et des PME est pri-
mordiale pour le développement socio-économique du pays. Un entretien tar-
dif ou insuffisant se traduira par une augmentation des coûts de réparation, par
Types d'entretien
Une fois la route construite ou réhabilitée, sans entretien régulier, elle est
condamnée à se détériorer et, en fin de compte, à disparaître. Au début, on ne
constate que de légères dégradations dues à l'usure du bombement et au syst-
ème de drainage non parfaitement fonctionnel. Après les pluies, les flaques
d'eau restées dans les dépressions de la chaussée affaiblissent la couche de
surface. Le passage des véhicules, mais surtout des charrettes et des camions
fmiront par former des nids de poules.
Un autre phénomène est la formation d'ornières, c'est-à-dire les dégrada-
tions de la chaussée et de la plate-forme sous forme de bandes parallèles à
l'axe de la chaussée et correspondant aux zones de passage préférentielles des
roues de poids lourds ou charrettes (voir photo 14.1).
La défaillance du système de drainage constitue une autre source de dégra-
dation: elle entraîne l'écoulement de l'eau sur la chaussée, provoquant des
dégâts importants qui détériorent complètement la route ( voir photos 14.2 et
14.3). Toutefois, si la route est bien construite, la plupart de ces problèmes
peuvent être évités grâce à un entretien régulier appelé entretien courant.
La remise en état (rétablissement de la route dans son état originel), après
un certain nombre d'années d'utilisation, d'une route soumise à un système
d'entretien régulier est appelée entretien périodique. Sur les routes en terre,
ce travail comporte un reprofilage complet, voire la réfection de la plate-forme
et le rechargement de la couche de roulement. La périodicité varie entre 4 et 8
ans suivant le volume de trafic et les conditions géotechniques et météorolo-
giquçs
Lorsque surviennent sur la route des dégâts causés par des situations ex-
ceptionnelles (crues des fleuves, glissements de terrain, chutes de pierres,
inondations, etc.) il faut intervenir sans retard pour rétablir immédiatement la
situation. Ce type d'entretien qui est localisé sur une partie précise du tronçon
est appelé entretien d'urgènce. Le travail exigé varie selon les dégâts et il est
à étudier cas par cas.
Dans le chapitre suivant on donne un aperçu des dégradations les plus
couramment rencontrées, leurs causes, leur évolution en cas de négligence et
les travaux d'entretien pour y remédier. Ce sont des extraits du guide pratique
pour l'entretien des routes publié par AIPCR adaptés aux routes rurales cons-
truites à Madagascar.
tements.
Actions d'entretien
o curage des fossés et/ou mettre plus d'exutoires;
o lorsqu'il n'est pas possible d'approfondir ou de mettre des exutoires,
la construction d'une nouvelle buse, caniveau ou dalot avec une déni-
vellation à l'entrée peut être envisagée de manière à assurer le passage
de l'eau vers l'autre côté de la route.
Dégradation: stagnation de l'eau dans le fossé et sur les
accotements
Causes principales de la dégradation
o le profil transversal du fossé est trop petit;
o la pente du fossé est trop petite.
Evolution possible
o le matériau de l'accotement se ramollit et est davantage vulnérable à
l'érosion. La chaussée peut aussi être inondée et, de ce fait, affaiblie.
Actions d'entretien
o agrandir ou approfondir le fossé;
o creuser de nouveaux fossés d'évacuation.
Contenu du module
Ce module traite des travaux d'entretien se rapportant aux radiers et aux
ponts.
o Dégradations, causes, évolution en cas de négligence et exécution des
travaux d'entretien:
- entretien des radiers
- entretien des ponts
o Techniques d'exécution des travaux d'entretien principaux:
- entretien des ponts avec un tablier en bois
- entretien des ponts avec un tablier dont la structure portante est
composée de poutres métalliques
- entretien des éléments d'un pont construits en maçonnerie de
moellons
- entretien des travaux en gabions
Introduction
Les ouvrages de franchissement tels que les ponts et les radiers sont
généralement les éléments les plus coûteux de la construction d'une route. Ce
sont les points faibles d'un réseau routier mais souvent très importants pour
désenclaver des zones à fort potentiel agricole. Il ne suffit pas de prendre soin
de leur conception et réalisation mais aussi il faut les entretenir.
L'entretien de ces ouvrages d'art vise à les conserver en bon état et à ga-
rantir les conditions de sécurité pour le trafic. Lorsqu'un pont ou un radier en-
jambe un cours d'eau, l'eau doit pouvoir s'écouler librement à tous les ni-
veaux de crue sans endommager l'ouvrage, sans créer d'affouillements au ni-
2 Bibliographie
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