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Lur Off0
Volume IV
Tome I
Franco Olivier
Volume IV : tome I et 2: Manuel pratique de formation pour cadres techniques de bureau d'études
Les désignations utilisées dans les publications du BIT, qui sont conformes à la pratique des Nations Unies, et la
présentation des données qui y figurent n'impliquent de la part du Bureau international du Travail aucune prise de
position quant au statutjuridique de tel ou tel pays, zone ou territoire, ou de ses autorités, ni quant au tracé de ses
frontières.
Les articles, études et autres textes signés n'engagent que leurs auteurs et kur publication ne signifie pas que le
Bureau international du Travail souscrit aux opinions qui y sont exprimées.
La mention ou la non-mention de telle ou telle entreprise ou de tel ou tel produit ou procédé commercial n'implique
de la part du Bureau international du Travail aucune appréciation favorable ou défavorable.
Les publications du Bureau international du Travail peuvent être obtenues dans les principales librairies ou auprès
des bureaux locaux du BIT. On peut aussi se les procurer directement, de même qu'un catalogue ou une liste des
nouvelles publications, à ladresse suivante: Publications du BIT, Bureau international du Travail, CH -1211
Genève 22, Suisse.
Imprimé à Madagascar
REPOBLII<AN'I MADAGASIKARA
Tanindrazana - Fahafahana - Fandrosoana
Les PME, supervisées par des Bureaux d'Etudes (BE) également formés par le Projet, ont
acquis cette technique, et construisent en qualité des routes en terre comparables à celles exé-
cutées avec l'utilisation d'engins lourds, mais à des coûts très compétitifs.
L'impact sur l'emploi et les conditions de vie des populations rurales touchées par le
Projet constitue aussi un bénéfice supplémentaire très important. Des sommes d'argent assez
substantielles sont injectées dans les zones concernées, principalement sous forme de salaires.
Les familles à faible revenu, les jeunes ménages ont pu bénéficier d'emplois temporaires
rémunérateurs et d'un savoir faire qui sera utile pour les opérations d'entretien futures.
Je désirerais aussi que, dans le cadre nouveau de l'autonomie des Provinces, chaque col-
lectivité décentralisée comprenne tout l'intérêt qu'il y a à promouvoir la construction et
l'entretien de leurs infrastructures par des moyens simples, mais efficaces tels que ces métho-
des HIMO qui ont maintenant été testées avec succès dans plusieurs programmes. La mise en
valeur de nos campagnes, la croissance plus rapide de notre agriculture et, j 'en suis convain-
cu, l'amélioration du niveau de vie de tous en dépendra.
Ce manuel devra être exploité au maximum par tous les agents, j'espère qu'il leur sera
d'une grande utilité et qu'ils comprendront l'intérêt qu'ils peuvent et doivent tirer de ce ma-
nuel.
V
Enfin, je ne doute pas que nos partenaires bilatéraux et multilatéraux qui soutiennent les
efforts du Gouvernement dans le secteur routier, apprécieront à sa juste valeur la technique
HIMO telle que promue dans ce manuel, et je les invite à la prendre en considération dans
nos programmes conjoints chaque fois que cela est techniquement possible et économique-
ment justifié.
vi
Préface
Les programmes d'investissement à Haute Intensité de Main d'OEuvre (HIMO) ont été
mis en place à partir des années 1970 en tant qu'éléments partiels, mais essentiels, de la
réponse du BIT à la détérioration de la situation de l'emploi dans les pays en développement.
Comme ces pays allouent un pourcentage élevé (50 à 70%) de leur budget d'investissement à
la création d'infrastructures et à leur entretien, le but de ces projets HIMO est d'influencer les
politiques d'investissement dans le secteur du BTP de manière à obtenir un impact plus im-
portant sur la création d'emplois et l'éradication de la pauvreté. En démontrant comment ces
infrastructures peuvent être créées et entretenues de manière rentable avec des méthodes inten-
sives en emploi, les programmes HIMO tels que promus par le BIT favorisent la création
d'emplois durables dans la limite des ressources d'investissement déjà existantes.
Non seulement les programmes HIMO procurent des emplois et des revenus à ces travail-
leurs, mais ils contribuent à créer une capacité locale dans le secteur du BTP en formant et
développant des entreprises du BTP (Bureaux d'Etudes et Petites et moyennes Entreprises)
capables de concevoir et de réaliser des travaux de construction et d'entretien des routes avec
un fort pourcentage de main-d'oeuvre et d'utilisation des matériaux locaux. Tout en fournis-
sant une formation et des marchés à ces entreprises, les projets HIMO permettent également
d'introduire de manière progressive mais concrète les normes fondamentales du BIT en ce qui
concerne la protection des travailleurs. En outre, au niveau communautaire, les investisse-
ments dans les infrastructures de base telles que les routes rurales contribuent largement à
améliorer les conditions de vie et de travail des populations pauvres, tout en les impliquant
dans un processus d'auto-développement dans un cadre décentralisé.
A qui ce manuel ? Pourquoi ce manuel?
A Madagascar, l'approche HIMO est maintenant appliquée par plusieurs projets dont les
principaux sont: HIMO ROUTES financé par la NORAD et ayant le BIT comme agence
d'exécution, FID, AGETIPA, SECAL1NE financés par la Banque Mondiale, ainsi que les
différents programmes de micro-réalisations financés par le FED, le PNUD, l'UNICEF, le
FENU etc.
Ce manuel pratique des techniques routières à Haute Intensité de Main-d'OEuvre marque
une étape majeure dans l'évolution du Projet HIMO ROUTES: d'une part il capitalise l'expé-
rience accumulée depuis 1990 à travers les cycles de formation et les nombreux chantiers de
réhabilitation et d'entretien des routes rurales du Vakinankaratra effectués en régie (chantiers
école) et par les PME, et d'autre part il a constitué un outil indispensable pour la nouvelle
phase que ce Projeta abordé en 1995.
Cette nouvelle phase a fait de la formation des cadres privés (Petites et Moyennes Entre-
prises, Bureaux d'études, collectivités décentralisées) et publics (ingénieurs et adjoints tech-
niques du Ministère des Travaux Publics) ltobjectif central du Projet. De ce fait, le Centre de
Formation HIMO ROUTES a été appelé à étendre ses activités dans d'autres régions de Ma-
dagascar grâce à une Unité Mobile de Formation qui est intervenue à la demande des collecti-
vités et des opérateurs désireux de développer dans leur région la réhabilitation et l'entretien
des routes en terre selon la technique HIMO. Le projet a aussi assuré la formation de nom-
breux stagiaires provenant de plusieurs autres pays d'Afrique. L'expérience d'Antsirabe a en
effet démontré l'intérêt et l'efficacité des méthodes à haute intensité de main-d'oeuvre pour ce
type d'investissement dans le contexte malgache, comme c'est le cas ailleurs aussi dans de
nombreux autres pays en développement.
VII
Ce manuel "Conception et réalisation des routes en terre et des ouvra-
ges de franchisse me nt"est conçu pour la formation technique et pratique des cadres
techniques (ingénieurs et techniciens supérieurs) des bureaux d'études dont la formation en
plus grand nombre est la première étape d'une stratégie d'extension nationale de l'approche
HIMO appliquée au secteur des routes rurales à Madagascar.
L'objectif principal de la formation des bureaux d'études est qu'elle améliore les perfor-
mances évaluées en termes de:
o meilleure qualité d'études et de contrôle des travaux;
o meilleure qualité des réalisations;
o délais d'exécution respectés;
o augmentation du pourcentage des ressources locales dans les travaux.
Ce manuel composé de deux tomes est le quatrième ouvrage de la série "Méthodologie et
pratique de HIMO ROUTES".
Le Projet, ou le BIT, apprécieraient recevoir les observations et suggestions éventuelles
des utilisateurs, aussi bien de l'administration publique et des bailleurs de fonds que des en-
treprises directement concernées.
Franco Olivier
Marc Van Imschoot
VIII
Les auteurs1
Franco Olivier est un ingénieur civil des Ponts et Chaussées, Conseiller Technique
Principal du BIT, qui a vécu sur le terrain depuis 1990, toutes les phases du Projet 111MO
ROUTES en étroite collaboration avec l'équipe nationale. M. Olivier est auteur et coauteur
pendant cette période également d'une série de manuels HIMO destinés aux différents groupes
cibles comme les PME, les Bureaux d'Etudes et les collectivités décentralisées, d'une étude
macro et micro-économique sur l'approche HIMO comparée avec l'approche à Haute Intensité
d'Equipement (}11EQ) et d'un logiciel de gestion informatique des travaux routiers HIMO
(GETHIMO).
Marc Van Imschoot, ingénieur en génie civil et consultant du BIT et de la Banque
Mondiale, a effectué nombreuses missions à Madagascar d'appui au projet HIMO ROUTES
d'Antsirabe, au FID (Fonds d'Intervention pour le Développement) et à d'autres projets réa-
usés en HIMO. M. Van Imschoot a été responsable de la conception de la formation destinée
aux bureaux d'études et co-responsable du manuel de formation y afférent.
Les auteurs tiennent à remercier pour leurs commentaires et suggestions: MM. J. Majeres et J. de
Veen du BIT, M. Y. D'Hont consultant, la Direction des Infrastructures et le Service HIMO
ROUTES du Ministère des Travaux Publics de Madagascar, l'équipe nationale du Projet HIMO
ROUTES et M. J. Rakototsimba, responsable du volet formation HIMO.
Ix
Remerciements
Ce manuel a été réalisé dans le cadre du Projet HIMO ROUTES financé par l'Agence
Norvégienne de Coopération au Développement NORAD.
Le Bureau international du Travail souhaite ici remercier le Ministère des Travaux Pu-
blics pour sa coopération et son assistance au bon déroulement du Projet et il espère égale-
ment que ce manuel sera un outil utile et efficace dans la phase actuelle d'extension de la tech-
nique HIMO à d'autres régions de Madagascar.
Le Bureau international du Travail souhaite ici remercier également l'Union Européenne,
la Mission Française de Coopération et d'Action Culturelle, le Projet FAC "Appui à
l'organisation de l'entretien routier", le FID (Banque Mondiale), la GTZ et le PNUD qui ont
contribué fmancièrement à la publication de cet ouvrage et qui ont financé également des for-
mations HIMO dispensées aux PME, aux bureaux d'études et aux agents du Ministère des
Travaux Publics. Cette contribution représente un témoignage de l'unanimité qui se dégage,
depuis ces dernières années, en faveur de l'approche HIMO.
Un remerciement particulier à la Coopération Suisse au Développement et au collègue et
ami feu Walter Amold en souvenir de la parfaite collaboration et de tous les efforts communs
pour le développement d'un savoir-faire approprié dans la construction et l'entretien des rou-
tes à Madagascar.
X
Table des matières
Préface vii
Les auteurs ix
Remerciements x
Table de matières xi
Contenu et utilisation du manuel xxi
TOME I
PREMIERE PARTIE: APPROCHE HIMO
1. APPROCHE HIMO DANS LE DOMAINE ROUTIER
Objectifs didactiques du module 1-1
Contenu du module 1-1
Introduction 1-1
Etat des routes l-1
Rôle de l'Etat 1-4
Technologie HIMO 1-7
Choix technologique l-7
Exemples d'application de la technologie HIMO l-11
Besoins en formation l-14
Liens avec le secteur privé du BTP 1-14
Priorités de formation l-15
Glossaire 1-17
Etat des routes 1-17
Travaux de construction et d'entretien des routes 1-17
xi
Le transport des matériaux de construction 2-14
L'emplacement des ouvrages de franchissement 2-14
Le coût de construction et de l'entretien 2-15
Dimensionnement de la route 2-16
Structure de la route 2-16
Dimensionnemerit d'une route non revêtue 2-17
Caractéristiques de la chaussée pour les routes en terre résultant de la pratique 2-20
Couche de roulement en graveleux 2-20
Couche de roulement en macadam à l'eau 2-22
Couche de roulement en cloutage 2-22
Choix d'une carrière 2-23
Seuils économiques de trafic pour le revêtement des routes 2-24
Glossaire 2-25
Composantes de la route 2-25
XII
Glossaire 4-12
Les acteurs 4-12
Les différentes étapes d'une étude 4-12
5. CALCUL DES PRIX UNITAIRES ET DU PRIX DE REFERENCE
Objectifs didactiques du module 5-1
Contenu du module 5-1
Introduction 5-1
Rappel des principes de base pour le calcul des prix unitaires 5-1
Objet 5-1
Structure du prix pour une activité donnée 5-2
Calcul des prix unitaires pour des travaux routiers 5-7
Actions préalables 5-7
Calcul du sous - détail de rendement 5-7
Prix de référence 5-11
Principes de base d'évaluation des offres 5-11
Critères utilisés par un fonds social ou une AGETIP financée par la BM 5-1 1
Autres critères appliqués dans un projet de travaux routiers 5-12
Appréciation des différentes méthodes d'évaluation et importance
des prix de référence 5-13
6. ETUDE SOCIO-ECONOMIQUE
Objectifs didactiques du module 6-1
Contenu du module 6-1
Introduction 6-1
Collecte des données socio-économiques 6-1
Objectifs 6-1
Données socio-économiques principales 6-2
Enquête de trafic 6-5
Objectif 6-5
Principes d'évaluation socio-économique 6-8
Types d'évaluation 6-8
Principes du calcul de rentabilité (TRIF ou TRIE) 6-9
Méthodes simples de calcul de la rentabilité 6-9
Glossaire 6-12
Etudes socio-économiques 6-12
ETABLISSEMENT DES DOSSIERS D'ETUDE RELATIVE AUX PROJETS
DE ROUTES ET D'OUVRAGES DE FRANCHISSEMENT
Objectifs didactiques du module 7-1
Contenu du module 7-1
Introduction 7-1
Prestations de services à fournir par le bureau d'études 7-1
Rappel 7-1
Dossiers d'étude pour des projets de routes 7-3
Avant-Projet Sommaire 7-3
Avant-Projet Détaillé 7-5
Dossiers d'étude pour des ouvrages de franchissement 7-6
Avant-Projet Sommaire 7-6
Avant-Projet Détaillé 7-7
Annexe: Modèle de contrat pour la maîtrise d'oeuvre 7-9
1. Modèle de contrat 7-9
XIII
2. Objet du contrat 7-10
3. Localisation du (des) site(s) 7-10
4. Défmition des termes 7-11
5. Obligations du Maître d'CEuvre 7-11
6. Obligations du Maître de l'Ouvrage Délégué 7-18
7. Honoraires et indemnités du Maître d'OEuvre 7-18
8. Modifications 7-19
9. Conditions d'emploi 7-19
10. Assurances 7-19
11. Contestations et résiliation 7-20
Annexe 7-21
xiv
Utilisation de buses et de dalots 9-9
Glossaire 9-10
10. RADIERS ET PONTS SUBMERSIBLES
Objectifs didactiques du module 10-1
Contenu du module 10-1
Introduction 10-1
Types d'ouvrages et leur emplacement 10-1
Conception et construction de radiers 10-3
Radiers souples 10-3
Radiers rigides 10-8
Conception et construction de radiers busés 10-10
Ponts submersibles 10-15
Méthode de calcul des radiers et des ponts submersibles 10-16
Radier à fond de lit 10-16
Radier surélevé 10-17
Radier horizontal 10-17
Radier à palier horizontal avec parties courbes 10-18
Radierbusé 10-18
11. PONTS: CONCEPTION DES CULEES, PILES ET FONDATIONS
Objectifs didactiques du module li-1
Contenu du module 11-1
Introduction 11-1
Matériaux, emplacements et fonction 11-1
Choix des matériaux de construction 11-1
Fonction et éléments des culées 11-5
Fonction des piles 11-5
Estimation de la capacité portante admissible 11-8
Sols grenus 11-9
Sols cohérents 11-9
Valeurs présumées 11-11
Conception des culées 11-12
Des cules en béton de masse 11-12
Des murs en aile en béton de masse 11-14
Des cules en béton armé 11-16
Des murs en aile en béton armé 11-18
Des fondations radeau 11-20
Des sommiers 11-22
Conception des piles 11-25
Détails de construction il-32
Construction des murs de soutènement 11-32
Coffrage pour des murs de soutènement 11-34
Des fondations sur rochers Il-36
Glossaire 11-51
12. PONTS: CONCEPTION DES TABLIERS
Objectifs didactiques du module 12-1
Contenu du module 12-1
Introduction 12-1
Les tabliers en bois 12-1
Utilisation 12-1
xv
Les tabliers en béton 12-8
Conception générale 12-8
Détails de conception et de construction 12-10
Les tabliers à poutrelles métalliques 12-23
Conception générale 12-23
Détails de conception et de mise en place 12-27
Glossaire: Eléments des tabliers de ponts 12-38
TOME II
QUATRIEME PARTIE: MEMENTOS TECHNIQUES
13. TOPOGRAPHIE SIMPLIFIEE
Objectifs didactiques du module 13-1
Contenu du module 13-1
Introduction 13-1
Réalisation d'une ligne droite 13-1
Réalisation d'une ligne perpendiculaire 13-2
Réalisation d'une ligne courbe 13-3
Point d'intersection visible 13-3
Piquetage du profil en long 13-6
Description 13-6
Piquetage du profil en long d'une route en terrain accidenté ou montagneux.... 13-8
Piquetage du profil en travers de la route 13-10
Profil en travers de type classique (terrain plat) 13-10
Profil en travers d'un déblai 13-12
Profil en travers mixte (déblai-remblai) 13-12
Profil en travers d'un remblai 13-13
Mesures à flanc de coteau 13-15
14. ETUDES HYDROLOGIQUES
Objectifs didactiques du module 14-1
Contenu du module 14-1
Introduction 14-1
Vitesse de l'écoulement 14-2
Débit du projet 14-3
xvi
Essais mécaniques des sols 15-25
Annexe 15-29
16. MISE EN OEUVRE DES DIFFERENTS MATERIAUX LOCAUX DE
CONSTRUCTION
Objectifs didactiques du module 16-1
Contenu du module 16-1
Introduction 16-1
Matériaux rocheux 16-2
Description 16-2
Domaines d'application 16-4
Conception et mise en oeuvre 16-6
Bois 16-7
Description 16-7
Domaines d'application 16-8
Conception 16-9
Traitement 16-10
Gabions 16-11
Description 16-11
Domaines d'application 16-13
Conception 16-14
Mise en oeuvre 16-15
17. LUTTE CONTRE L'EROSION
Objectifs didactiques du module 17-1
Contenu du module 17-1
Introduction 17-1
Les matériaux de construction 17-2
Les enrochements 17-2
Des gabions 17-4
Les couches filtrantes 17-5
Des murs en paiplanches 17-5
L'enherbement 17-5
Autres dispositions 17-6
Méthodes de défenses contre l'érosion 17-6
Les fondations de piles et culées 17-6
La protection des berges 17-7
Digues de canalisation 17-9
Epis 17-11
xvii
Définition 18-7
Description des travaux 18-7
Rendement observé 18-7
Quantité de référence 18-7
Observations 18-8
Description du prix 18-8
Déblai 18-10
Définition 18-10
Description des travaux 18-10
Conseils 18-10
Rendement observé 18-11
Quantité de référence 18-11
Observations 18-11
Description du prix 18-1 1
Remblai 18-20
Description des travaux 18-20
Conseils 18-20
Rendement observé 18-21
Observations 18-21
Description du prix 18-21
Fossé en terre 18-23
Définition 18-23
Description des travaux 18-23
Rendement observé 18-23
Observations 18-24
Remarques importantes pour les P.M.E. 18-24
Domaine d'application 18-24
Description du prix 18-24
Reprofilage léger 18-26
Définition 18-26
Description des travaux 18-26
Remarques importantes pour les P.M.E. 18-27
Rendement observé 18-28
Observations 18-28.
Description du prix 18-28
Reprofilage lourd 18-30
Définition 18-30
Description des travaux 18-30
Rendement observé 18-31
Observations 18-31
Description du prix 18-31
Couche de roulement 18-33
Définition 18-33
Description des travaux 18-33
Rendements observés 18-38
Observations 18-38
Très important 18-38
Description du prix 18-38
Couche de chaussée en macadam à l'eau 18-42
Quantité de matériaux 18-42
Mise en oeuvre 18-42
xviii
Description du prix 18-43
Cloutage 18-43
Description du prix 18-43
Petits ouvrages d'assainissement 18-46
Fossé maçonné 18-46
Dalot maçonné 18-55
Dallette maçonnée ... ... 18-59
19 NOTIONS DE RENDEMENT
Objectifs didactiques du module 19-1
Contenu du module 19-1
Introduction 19-1
Définitions 19-2
Rendement individuel 19-2
Capacité 19-2
Motivation 19-2
Rendement d'une équipe 19-3
xb
Aperçu des différents systèmes d'organisation de l'entretien courant 22-2
Entretien courant en régie avec des équipes d'ouvriers permanents recrutés par
l'Administration ou un service d'entretien 22-3
Entretien courant par cantoimage 22-3
Protocole d'accord avec les Communes pour l'entretien courant 22-6
Contrats d'entretien courant confiés aux PME 22-6
Contrats d'entretien périodique confiés aux PME 22-7
Leçons à tirer des expériences en cours 22-8
Annexe 1 22-11
Modèle de contrat communal de travaux d'entretien courant par tâcheronnage
suivant la technique HIMO 22-Il
Exemple de Bordereau Détail Estimatif pour les travaux d'entretien courant
et les travaux préliminaires 22-15
Annexe 2 22-17
Contrat de travaux d'entretien courant de routes en terre et empierrées réalisés
par les Communes en utilisant le système de cantonnage 22-17
Exemple de calcul du coût total d'entretien courant 22-22
BIBLIOGRAPHIE
Contenu et utilisation du manuel
Ce quatrième volume "Conception et réalisation de routes en terre et d'ouvrages de
franchissement", structuré en deux tomes, six parties,vingt-deux modules, est destiné prin-
cipalement à vous, ingénieurs et techniciens supérieurs, cadres de bureaux d'études. La brève
description suivante vous aidera à trouver la "route" de ce manuel, les aspects qui vous int-
éressent le plus ou auxquels vous aimerez vous référer pour le travail que vous effectuez pour
votre bureau d'étude.
TOME I
Première partie: Approche HIMO
Le module 1, Approche HIMO dans le domaine routier, donne un aperçu sur la
nécessité et les contraintes du développement et de l'entretien du réseau routier en général et,
le rôle de l'Etat et du secteur privé. Il donne également les principaux éléments dont consis-
tent l'approche EfflvIO appliquée à la technique routière et la justification de ce choix techno-
logique. Cela comprend la valorisation des ressources locales, la création d'emploi, le déve-
loppement de l'industrie locale de construction. Le module indique aussi les catégories de
travaux de construction et d'entretien et les types d'ouvrages d'art qui se prêtent à l'approche
HIMO et montre des exemples pratiques d'application.
TOME II
Quatrième partie: Mémentos techniques
Le module 13, Topographie simplifiée, décrit les opérations normalement effectuées en
cours des travaux pour tracer les alignements horizontauxlverticaux, définir le profil de la
route, indiquer l'emplacement des ouvrages et délimiter les tâches sur le chantier.
Le module 14, Etudes hydrologiques,traite la collecte des données hydrologiques en
vue d'adapter la conception de l'ouvrage aux caractéristiques de l'écoulement. Des méthodes
pratiques et courantes sont présentées pour déterminer la vitesse et les débits de crue.
Le module 15, Etudes de sols, traite les études de sols pour les travaux routiers et les
ouvrages de franchissement. L'étude de sols pour les travaux routiers porte sur la reconnais-
sance des sols de la plate-forme, les remblais et la chaussée (choix des matériaux et sélection
des gîtes). Puis, il y a un chapitre entier consacré au compactage y compris sa mesure et les
différents moyens de compactage: compacteurs statiques et vibrants. L'étude de sols pour les
ouvrages de franchissement explique les méthodes de reconnaissance que l'on peut entrepren-
dre pour des ouvrages courants de petite ou moyenne taille que l'on trouve sur un réseau de
routes en terre.
Le module 16, Mise en oeuvre des matériaux locaux de construction, reprend
sommairement la justification de l'utilisation des matériaux locaux. Puis, il donne les do-
maines d'application et la mise en oeuvre des principaux matériaux locaux (matériaux ro-
cheux, bois et gabions) pour les petits ouvrages d'assainissement, les ouvrages de franchis-
sement et des travaux annexes.
Le module 17, Lutte contre l'érosion, explique les différentes méthodele défense contre
l'érosion et les matériaux locaux couramment utilisés pour protéger les ouvrages d'art et les
rives des rivières attaqués par le courant d'eau.
XXIII
Première partie
Approche HIMO
1. APPROCHE HIMO DANS LE DOMAINE
ROUTIER
Contenu du module
Ce module d'introduction qui, en même temps, est un cours d'orienta-
tion présente une situation globale sur l'état des routes en Afrique, le nou-
veau rôle des différents acteurs dans le cadre de la décentralisation et de la
privatisation, le choix technologique et les besoins en formation dans ce
nouveau contexte.
o Etat des routes
o Rôle de l'Etat
o Technologie HIMO
o Besoins en formation des différents acteurs, les objectifs et les priorités
Introduction
Ce module d'orientation présente aux gestionnaires des projets routiers,
un aperçu sur la nécessité et les contraintes du développement et de l'entre-
tien du réseau routier en général, le rôle de l'Etat et du secteur privé.
Il donne aux cadres dirigeants et aux exécutants des entreprises du B TP
les principaux éléments constituant l'approche HIMO appliquée à la tech-
nique routière et la justification de ce choix technologique. Cela comprend
la valorisation des ressources locales, la création d'emploi et le développe-
ment de l'industrie locale de construction. Puis, les catégories des travaux
de construction et d'entretien et les types d'ouvrages d'art qui se prêtent à
l'approche HIMO sont également indiqués.
Finalement, les priorités de la formation et ses objectifs sont présentés.
Encadré 1.1: Etat du sous-secteur des routes rurales de Madagascar et liens macro-
économiques
Le sous-secteur des routes rurales de Madsgascar comprend un réseau d'environ 40.000 km,
dont l'état et les caractéristiques varient énormément. On peut diviser ce réseau en deux sous-
réseaux: 1)11.000 km de routes rurales classées d'intérêt provincial, dont 5.000 km font partie
du réseau économique, qui comporte un total de 15.000 km, et 2) quelque 29.000 km de routes
rurales non. classées d'intérêt local. En dépit de la prolifération des projets de routes rurales, le
Gouvernement malgache est parfaitement conscient que l'état général de ces dernières est atroce.
A présent. 90% environ des quelque 40.000 km sont en mauvais état ou en état médiocre.
En plus du manque de services agricoles et d'infrastructures complémentaires dans les zones
rurales, les coûts élevés des transports et l'accès difficile aux zones à potentiel élevé ont, dans
une certaine mesure, retardé ou supprimé la réaction de l'offre globale à l'amélioration des
signaux donnés par les prix. Les répercussions du coût élevé des transports sont
particulièrement sensibles à Madagascar, étant donné que le secteur agricole compte pour plus
de 40% du PNB, emploie plus de 80% de la population active et représente pas moins de 80%
des recettes en devises.
L'insuffisance des transports réduit les augmentations prévues des prix à la ferme et oblige,
par suite, les paysans à. pratiquer l'agriculture de subsistance. Par ailleurs, les coûts élevés des
transports empêchent les produits de consommation essentiels et les intrants agricoles
d'atteindre les zones à potentiel agricole. Le manque d'intrants aggrave en particulier les
risques liés à l'accroissement de la production des cultures d'exportation qui sont fortement
tributaires d'intrants, Ceci a un effet néfaste sur un environnement agricole comme celui de
Madagascar qui n'est déjà que trop orienté sur l'économie de subsistance.
Tous les pays confrontés à une crise du maintien de leur réseau routier
n'y sont pas parvenus par le même chemin. Dans certains pays, l'entretien
a pris du retard parce que les capacités financières et institutionnelles ne se
sont pas développées aussi rapidement que le réseau routier. Ailleurs, le
retard est dû au fait que l'entretien routier a été négligé ou différé en période
de difficulté économique ou politique. Dans plusieurs pays, l'état des
routes s'est aggravé rapidement en raison du déclin économique général et
de l'austérité financière qui s'en est suivie au cours des cinq à dix dernières
années.
La capacité institutionnelle comprend plusieurs composantes. Les plus
importantes sont la qualité de la stratégie de réhabilitation et d'entretien
(type, niveau et échelonnement des interventions) et l'efficacité aux niveaux
de l'administration et de l'exécution avec laquelle la stratégie est
appliquée. Ces éléments dépendent eux-mêmes de facteurs tels que la
volonté politique, la structure institutionnelle, la qualité de la direction et
du personnel, la responsabilité et les incitations.
Le problème de la dégradation des routes est général à l'ensemble du
tiers-monde. C'est dans les pays d'Afrique subsaharienne et d'Asie du Sud
qu'il est le plus grave, et le noyau dur est constitué par les pays d'Afrique
subsaharienne dont les capacités financières et institutionnelles ne sont pas
à la mesure de la tâche qu'ils doivent accomplir.
Oui Oui
Un changement
positif est possible
°,LiÉ
Peut-8tre
H
Projet pilote
V
Résultats sur le plan de: Données sur:
- la productivité Utiliser
- la qualité
- la formation - la disponibilité de la main-d'oeuvre Négatif-4 l'approche
}IIEQ
- la gestion - la cadence d'avancement
Positif Négatif
Positif
Les ingénieurs du PNAS ont été formés par le Centre HIMO ROUTES d'Antsirabe.
Besoins en formation
LIENS AVEC LE SECTEUR PRIVE DU BTP
Alors que dans le passé les travaux d'infrastructure étaient exécutés en
régie, les réductions effectuées dans la fonction publique obligent t dimi-
nuer la mise en oeuvre directe par les services gouvernementaux des opéra-
tions de construction et d'entretien. Le principe d'un partenariat public-
privé pour la mise en place et l'entretien des infrastructures est désormais
une nécessité. Cette politique de privatisation dans ces programmes d'in-
vestissement a ouvert des opportunités importantes pour les opérateurs
privés locaux, en particulier les petites et moyennes entreprises du BTP et,
dans le cas des petites infrastructures collectives, ouvre la voie à une parti-
cipation accrue des organisations locales, dont les organisations commu-
nautaires et les groupements d'artisans du secteur informel.
Quand on parle des entreprises du BTP, on distingue principalement
deux types d'entreprises: les entreprises de construction (PME) auxquelles
l'exécution des travaux est confiée, et les bureaux d'études (BE) prestataires
Contenu du module
o Sélection des routes
o Standards géométriques
o Choix du tracé
o Dimensionnement d'une route rurale
Introduction
D'abord, un aperçu des différentes méthodes d'identification et de sélec-
tion des projets de routes rurales est donné, y compris celles appliquées par
des AGETIP et des Fonds Sociaux. Puis, les facteurs qui influencent les
standards géométriques des routes non revêtues sont expliqués suivi par le
choix du tracé de la route. Finalement, le dimensiorinement des routes non
revêtues en particulier la détermination des caractéristiques des chaussées est
élaborée de même que les leçons à tirer de la pratique.
Identification initiale
Première vérification
g
Evaluation ex-ante
s;
Fixation des priorités
£1.
Approbation
VIRAGE (rayon)
o Minimum souhaitable 100 ni 50 m
o Minimum absolu (1) 40m 15 m
PENTES (déclivités)
o Minimum souhaitable (2) 2% 2%
o Maximum souhaitable 8% 10 %
o Maximum absolu (3) 10 % 12 %
(') lacet
souhaitable pour l'évacuation des eaux de pluies
acceptable sur une longueur maximale de 200 m
PROFILEN A B C D
TRAVERS (P.T.) (P.T. type) (P.T. argile) (P.T. réduit) (P.T. sur digue)
8-10% 8-10%
o
- couche en graveleux
PROFIL EN TRAVERS B
(PROFIL DANS DES SOLS TYPE ARGILE GONFLANTE)
270m 270m
oE
E C'4
u,
CQ
O.30m
- couche dn graveleux
PROFIL EN TRAVERS D
(PROFIL SUR DIGUE)
7.00m
9-10%
inclinaison 1:1
couche en graveleux
t'
1.00 1.00
4100
5% I
Choix du tracé
Quand il faut construire une nouvelle route ou améliorer une piste exis-
tante, le choix du tracé est déterminé par plusieurs facteurs, dont les pi-mci-
paux sont:
o les souhaits de la population riveraine;
o les conditions des sols de fondation;
o les standards géométriques;
o l'emplacement des ouvrages de franchissement;
o le transport des matériaux de construction;
o le cofit de construction et de l'entretien futur.
Dimensionnement de la route
STRUCTURE DE LA ROUTE
La structure des routes revêtues est normalement composée de quatre cou-
ches: une couche de plate-forme et trois couches qui forment le corps de la
chaussée: la couche de fondation, la couche de base et le revêtement bitumi-
neux.
La structure d'une route non revêtue (figure 2.1) consiste en une ou deux
couches seulement: la couche de plate-forme renforcée par une couche de rou-
lement, appelée aussi la chaussée.
Couche de VA Remblai ou
fondation terrain naturel
Couche de forme
Remblai ou
terrain naturel
V#A
La majorité des routes rurales sont construites comme suit:
o routes en terre dont la plate-forme est constituée de sols naturels trouvés
dans l'emprise du chantier;
o route gravillonnée ayant une couche de roulement composée de matériaux
sélectionnés graveleux;
o route en empierrement ayant une couche de roulement composée d'un
hérisson et de pierrailles (macadam à l'eau, cloutage etc.).
L'objectif de ces couches est de répartir les charges sur une profondeur suf-
fisante afin d'éviter des dégradations excessives et d'obtenir une surfiice prati-
cable en toute saison. La figure 2.2 montre que la contrainte sur une route est
concentrée au point de contact avec le sol mais qu'elle décroît progressive-
ment avec la profondeur. C'est pour cette raison qu'il thut utiliser les ma-
tériaux les plus résistants pour la (les) couche(s) supérieure(s). Les questions
qui se posent maintenant sont:
o Comment la résistance ou la portance des sols est-elle mesurée?
o Comment dimensionner des routes non revêtues pour qu' ils conviennent
aux charges du trafic attendu?
o Quelles sont les leçons à tirer de la pratique?
__
Couche
de roulement
.JJ
.,.' rI-' y
__I Poids de l'essieu
Pierres
Sables/Ilant argileux
4,
X X
1000 'ç:
800
'ç
i 600
1)
o) X
ce
o
400
us Il o rn ia de C il du c B.R 2 5 mm nfo nc.eme nt
200
o
0 05 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
Enfoncement du piston (mm)
o2 3 4 5 6 789 15 20 30 40 50 60708090100 80
10
15
----I
20
25
30
___U
35
40
45
50
19 rm 100 - -
9,5 nm 80 -100 100 -
4,75 mn 60-80 80 100
2,36 nm 45 - 70 50 - 80 80 -100
0,425 mn 25 - 45 24 - 45 30- 60
0,075 mii 10 - 25 10 - 25 10- 25
(I) Au moins 10% devraient être cumulés entre chaque couple de tamis successifs, à l'exception du
couple ayant les plus grandes ouvertures.
(2)
Ils peuvent comprendre, jusqu'à 35%, de pierres pas plus larges que 38 mm à condition que les
matériaux passant le tamis avec l'ouverture de 4,75 mm soit compris dans les limites spécifiées.
Aride et semi-aride 55 15 - 30 8 - 15
Contenu du module
o Fonction et éléments du système d'assainissement
o Principes d'hydraulique routière
o Conseils pratiques pour l'implantation du système d'assainissement
o Profils-type et armatures pour divers types de dalots
Introduction
Ce module donne aux ingénieurs de génie civil (ou techniciens supérieurs
expérimentés) un ensemble de directives pratiques pour la conception et
l'implantation du système d'assainissement. Des méthodes d'évaluation des
débits des bassins versants de différents ordres de grandeurs en superficie snit
expliquées ainsi que celles utilisées pour déterminer la capacité des divers p&-
tits ouvrages d'assainissement.
t
Ruisse ement
/
1'
Pluie
/ / [/
Ruissellement
/
(nfiIt)tidn de
eaux de surface '.- -.---
Remontée des eaux souterraines par capillarité
Eaux souterraines
-
._
ç- -- s_Fossé de crête
Dispositifs anti érosion
--..
4-,-' -
- ,,, _'% 4- o.-.-
-z--
1/ Ecoulement naturel
Fossé latéral
Exutoires
Valeur de C
Nature de la Petits bassins de 0 à 10 ha Bassins moyens de 10 à 400 ha
couverture végétale présentant une pente de présentant une pente de
moins de 5 à de 10 plus moins de 5 à de 10 plus
de5% 10% à30% de de5% 10% à30% de
30% 30%
Plates-formes et chauss-
0 95 - - - - - - -
ées de routes
Terrains dénudés ou à
végétation non cou-
0,80 0,85 0,90 0,95 0,70 0,75 0,80 0,85
verte
Terrains déjà attaqués
par l'érosion
Cultures couvrantes,
céréales hautes
Terrains de parcours 0,75 0,80 0,85 0,90 0,52 0,60 0,72 0,80
Petite brousse clair-
semée
Prairies
Brousse dense, savane à 0,70 0,75 0,80 0,85 0,30 0,36 0,42 0,50
sous-bois
Forêt ordinaire en fu-
taie, sous-bois touffus
030 050 0,60 0,70 0,13 0,20 0,25 0,30
Grande forêt primaire 0,20 0,25 0,30 0,40 0,15 0,18 0,22 0,25
:
Bombement Bombement
__ 5à7%
Chajssée
Fossé latéral amont Plate4mie
Axe
Niveau de la plate4orme
1.00 [0.40
Creusenent
du fossé Mettre en dépôt la terre le long de l'axe
LES EXUTOIRES
Les exutoires sont des ouvrages d'évacuation de l'eau des fossés latéraux
vers le terrain environnant situé plus bas. Plus vite l'eau sera évacuée de la
route, moins il y aura d'érosion ou d'ensablement. Suivant les conditions, on
peut donc multiplier les exutoires pour que les longueurs de fossé restent en
dessous de l'ordre de grandeur de celles indiquées dans le tableau 3.2.
Si la route est en profil mixte, il est évident que les exutoires seront
placés sur le côté aval. Pour un profil en travers normal, il aura des exutoires
les deux côtés de la route. Si possible, l'eau évacuée par des fossés latéraux
doit être canalisée vers les limites des exploitations agricoles afin d'éviter la
dégradation des terres.
La section et la pente de l'exutoire doivent être supérieures ou égales à
celles du fossé latéral de façon à assurer une évacuation rapide. La terre prove-
nant de la fouille des exutoires doit être déposée en aval de l'exutoire.
sé latéral bouché
. .
Terre provenant de l'exutoire
if'
LU
min 0.80
3.00 à 5.00
j' ê
Dimensions du fossé
selon les besoins
0.25
Pente du fossé après l'insertion du brise-lame
Deuxième piquet
Premier piquet
Hauteur de tous
les piquets 0.25
Route
Section
,' .
BUSES
Les buses sont des conduites sous chaussée de forme circulaire qui ont
comme fonction d'évacuer l'eau du côté le plus élevé de la route vers le côté
le plus bas.
Il y a des buses métalliques et des buses en béton, armé ou non. Pour des
routes rurales, ce sont toujours des buses en béton, préfabriquées en atelier ou
fabriquées sur place qui sont utilisées. Les buses devant être constituées par
du béton de bonne qualité, il est hautement recommandé de les réaliser en ate-
lier pendant les périodes creuses (saison des pluies par exemple). En général,
le diamètre minimum des buses est de 60 cm parce que les buses plus petites
sont obstruées plus facilement et difficiles à entretenir.
Les différentes caractéristiques des buses sont indiquées dans le tableau ci-
après:
Tableau 3.5: Caractéristiques des buses en béton
'j,
tf
Charge directement sur la buse La buse ne porte quune
La buse porte tout le poids de essieu partie du poids de l'essieu
Les têtes et puisards sont réalisés après la pose des buses et avant rem-
blaiement. Lorsque le terrain est affouillable, la tête aval doit comporter un
parafouille, et être prolongée par quelques gabions destinés à reporter
l'érosion plus loin. Les têtes peuvent être réalisées en béton armé ou en
maçonnerie. Il est recommandé que les fonds des têtes aient une longueur
égale à au moins une fois et demie le diamètre de la buse à l'entrée et au dou-
ble de ce diamètre à la sortie.
Les buses doivent être placées sur des terres de bonne qualité avec une
pente suffisante pour éviter leur obstruction. Une pente de 2 à 4% est recom-
mandée pour des écoulements chargés de sédiments et un minimum de 0,5%
pour de l'eau claire. De même, le remblaiement doit être soigné, compacté
avec des dames à main et réalisé avec des terres de bonne qualité (tout-venant,
sable).
Il est important de caler la buse au même niveau que le lit du ruisseau. On
risque un fort ensablement si elle est construite plus bas. Quand on rencontre
un cours d'eau existant qui n'est pas perpendiculaire à l'axe de la route, il est
conseillé normalement d'implanter la buse selon la direction du cours d'eau,
même si le coût de construction est plus élevé. Un changement de la direction
du courant peut causer une érosion sévère ou même l'ouvrage peut être détruit
lors de fortes pluies.
a) b)
Mauvais tracé Bon tracé
Coupe transversale
Pente maximum 1/10
T..6T..TTT?
Longueur minimum 10 mètres
dalle .__+
______ dalle
pIédroits ____.+
piédroits
radier
._ semelle
Il y a des dalots ordinaires dans lesquels les piédroits sont en gros béton
ou en maçonnerie, et qui peuvent être fondés sur des semelles en béton, soit
sur un radier général en béton armé.
Les dalots ordinaires sur semelles séparées conviennent particulièrement
au cas de petits franchissements (moins de 2m de haut et de 2,50 m de portée)
sur terrain rocheux ou inaffouillable.
Les dalots ordinaires sur radier général conviennent pour des franchisse-
ments de cette taille lorsque le terrain n'est pas résistant ou qu'il est affouil-
lable.
Il existe aussi des dalots cadres dans lesquels la dalle, les piédroits et le
radier constituent une structure rigide en béton aimé (cadre). Ces dalots
conviennent surtout aux franchissements plus importants mais sont plus diffi-
ciles à construire. On utilise des dalots multiples quand l'ouverture est égale
ou plus grande que 4 m.
Les ouvrages d'extrémité des dalots sont analogues à ceux des buses en
béton. Dans le cas des ouvrages sur radier général, celui-ci peut être prolongé
de façon à servir également de fondation aux murs de tête.
En terrain affouillable le radier doit être protégé à l'amont et surtout à
l'aval par des parafouilles, et si nécessaire, le fond du lit au-delà du radier
peut être tapissé d'enrochement.
Des profils-type de dalots y compris les armatures sont donnés dans les
publications de référence listées dans la bibliographie.
DRAINAGE DE LA NAPPE PHREATIQUE
Le drainage de la nappe phréatique a pour fonction:
o de capter et d'évacuer les eaux souterraines situées sous la route;
o d'abaisser la nappe phréatique;
o de drainer des poches d'eau.
La conception du drainage varie d'un cas à l'autre et c'est à l'ingénieur de
déterminer les différents systèmes de drainage de la nappe phréatique appro-
priés aux circonstances, en maximisant l'utilisation de matériaux locaux. Les
méthodes les plus courantes sont expliquées ci-après.
f---
Limite supérieure Eaux souterraines
de la nappe phréatique
Drains souterrains
Quand la route est endommagée par des sources d'eau souterraines, la
construction des drains souterrains s'avère une méthode efficace pour garantir
la stabilité de la route.
Vu en plan
Fossé -
iiii
de crête -- -
____-, r-------
..Z,,I lIII
r" ,/I, /7
'I//
'1
ifr/
qi ..- -' J,
I,I
I,- i;7/
fI
___-
Axe route
Drain
Fossé maçonné pente 5%
dim.min Socmx5ocmxLongueur
SECTION EN TRAVERS AA
Fossé de crête
DETAIL DRAIN
iii Couche Imperméable
0.50 Sable
Banquette Gravier
Bioca.e
L.j.
Draln.min 5ocmxsocmxLongueur - min 25cm
Fossé maçonné
(Pente 5%)
Contenu du module
o Les différentes phases d'une étude routière
o Objet, éléments et établissement d'un schéma d'itinéraire et plan d'amé-
nagement
o Exemples des schémas d'itinéraire et plans d'aménagement
Introduction
D'abord, un schéma du processus d'une étude routière comprenant les
différentes phases (reconnaissance, APS et APD) est expliqué. Puis, les dif.
férents éléments qui sont notés sur les fiches utilisées pour l'établissement du
schéma d'itinéraire et plan d'aménagement sont présentés.
RECONNAISSANCE
Etudes préliminaires: y
Topographique Durée de vie
Géotechnique souhaitée pour
Hydraulique l'ouvrage
Site acceptable
Non Oui
AVANT-PROJET SOMMAIRE
AVANT-PROJET DETAILLE
Activité 3
Enregistrement des résultats de l'inventaire (tenue carnet de route) par un
technirien supérieur expérimenté, équipé d'une plançhe et des fonnulaires
d'inventaire simplifiés.
Activité 4
Mesure des profils en long et en travers par le chef d'équipe assisté par des
porteurs, équipés de jalons.
Activité S
Creusement des puits de reconnaissance par la majn-d'uwe et analyse som-
maire des sols par l'ingénieur ou technicien supérieur.
Activité 6
Supervision, identification et analyse des problèmes spécifiques. par l'in-
génieur en charge de 1'étud.
Composition de l'équipe
1 Ingénieur ou technicien supérieur en charge. de la reconnaissance, 1 techni-
cien, 2 ouvriers et un chauffeur
Equipement
1 véhicule (4 x 4), 1 cyclomètre,, 1 double décamètre, 2 jalons, 1 clinomètre,
1 planche et petit matériel, 1 marqueur, peinture, pinceau, pioches et pelles.
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Contenu du module
o Rappel des principes de base pour le calcul des prix unitaires
o Calcul de prix unitaires pour des travaux routiers
o Prix de référence
Introduction
Ce module est tiré du module "Etude et calcul des prix" du volume I des-
tiné au cadre gérant de l'entreprise. Il présente aussi un exemple de calcul du
sous-détail de rendement et du sous-détail du prix pour une activité routière.
Puis, il explique l'importance d'une estimation correcte du prix de ifémnce
par rapport aux critères d'évaluation des offles appliqués pour les projets fi-
nancés par les agences AGETIP ou Fonds Sociaux et des projets routiers ia-
lisés en HIMO.
o Coût de la main-d'oeuvre;
o Coût du matériel;
Coûts directs o Coût des matériaux; Déboursé sec
o Coût de l'outillage.
Travaux préparatoires
Désherbage et débroussaillage m2 2 000 2 4000
Abattage d'arbre u 100 35 3500
Terrassements
Déblai m3 5300 55 291500
Remblai d'emprunt m 4 000 97 388 000
Assainissement
Déblai pour exutoire m3 60 25 1 500
Tous les prix unitaires et sous-totaux sont exprimés en Unités Monétaires Nationales.
PERSONNEL
- Chef de chantier
- Chef déquipe
Main-duvre spécialisée
- Main-duvre ordinaire
- etc
Total partiel
MATERIEL
- Camion benne
- Camion citerne
- Tracteur
- Compacteur
- Remorque
- etc
Total partiel
MATERIAUX
- Ciment
- Fer
- Sable
- Gravillons
- Moellons
-Gabions
- etc
Total partiel
OUTILLAGE
- Outillage
Total partiel
Contenu du module
o Collecte des données socio-économiques
o Enquête de trafic et analyse des avantages
o Principes d'évaluation socio-économique
Introduction
Ce module donne aux ingénieurs de génie civil un résumé des données
socio-économiques à collecter par le bureau d'études lors de l'avant-projet
sommaire et leur traitement en vue de justifier le niveau d'aménagement de la
route par rapport aux bénéfices attendus. L'enquête de trafic fait également par-
tie des tâches qui incombent au bureau d'études. Un aperçu de plusieurs
méthodes d'évaluation des avantages/coûts est présenté à la fm.
Contenu du module
o Obligations des bureaux d'études concernant les études techniques
o Dossiers d'études pour les projets de routes
o Dossiers d'études pour les ouvrages de franchissement
En annexe
o Modèle de contrat avec un bureau d'études pour la maîtrise d'oeuvre
Introduction
Ce module traite d'abord des obligations des bureaux d'études concernant
les études techniques par phase d'étude. Elles sont appliquées à des études
routières à l'aide d'un exemple.
Pour des projets de routes, les données spécifiques sont les résultats de:
o l'étude de trafic qui déterminera le niveau d'aménagement (standards
géométriques);
o l'étude sommaire des sols, en particulier la présence de zonel'emprunts
pour la couche de roulement, un facteur qui influencera largement le coit
de la route;
o l'enquête sur la disponibilité de la main-d'uvrequi aura des réper-
cussions sur la méthode d'exécution (HIMO ou HIEQ).
Ces données doivent apparaître clairement dans le dossier d'APS, qui
pourrait être élaboré de la façon suivante:
Contrat N°
ET
il est arrêté et convenu que les prestations de services qui font objet du
présent contrat seront réalisées par ce dernier selon les conditions et obliga-
tions détaillées dans ce présent document.
Nom: Nom:
Signature: Signature:
Date: Date:
- appel d'ofllus:
Potentiel de développement
Les données de base requises sur la production agricole sont:
o la superficie totale cultivée et la superficie par culture;
o la superficie et les cultures bénéficiant d'intrants comme les engrais, les
semences améliorées, les services d'animation et de vulgarisation,
etc.;
o le rendement par culture et sa valeur unitaire;
o la répartition entre la partie de la récolte qui est consonimée par les là-
milles et la production commercialisée;
o les données de base sur la production d'autres produits agricoles
commercialisés (lait, fruits, etc.).
Autres produits non-agricoles commercialisés.
Par exemple produit de pêche, matériaux de construction (briques, tui-
les, gravier, etc.), bois de chauffe ou de construction.
Disponibilité de la main-d'oeuvre locale
Evaluation de la disponibilité de la main-d'oeuvre et les périodes de sa
disponibilité en dehors des périodes de récolte pour la réalisation et
l'entretien futur.
Présence d'organisations de base ou d'ONG sur lesquelles on peut
s'appuyer pour la mise en place d'un système d'entretien.
Résultats de l'enquête de trafic (enquête légère)
o les modes de transport existants (camions, voitures, charrettes, brouet-
tes, etc..), nombre, fréquence, coût de transport et temps utilisé;
o les charges par type de transport;
o la nature de produits transportés, leur origine et leur destination;
o le trafic journalier moyen, trafic de pointe lors des jours de marché et la
période d'évacuation des produits commercialisés.
Résultat des discussions avec les bénéficiaires sur le type, volume et
échéances de leurs apports.
Partie B
o description sommaire de la situation actuelle de la route, diagnostic et
causes de la détérioration de la route;
o description sommaire des solutions proposées (différents aménage-
ments si possible);
o résultats de la reconnaissance rapide des sols de la plate-forme, des
gîtes et d'autres matériaux de construction;
o pour les ouvrages de franchissement: débit de crue, bassin versant, hau-
teur et vitesse d'eau, érosion .;
o méthodes d'exécution (partie des travaux réalisés en HIMO);
o schéma d'itinéraire et plan d'aménagement (y compris le récapitulatif
des quantités par feuillet et par km);
o Bordereau de Détail Estimatif (BDE);
Fmg.
Ce montant est réputé inclure honoraires des consultants, frais de déplace-
ment, de logement inhérents à la supervisioI sur site, assurances, ainsi que
tous les autres frais et charges liés au fonctionnement normal d'un Bureau
d'Etudes.
7.2 En principe, les indemnités versées au Maître d'OEuvre doivent se faire
sur présentation de factures acquittées et concerner des prestations non prévues
dans le présent contrat et effectuées à la demande du maître de l'Ouvrage
délégué, telles que:
- l'impression d'un nombre supplémentaire de documents techniques.
- les essais effectués en laboratoire.
7.3 Les paiements seront effectués au compte bancaire du Maître d'OEuvre n°
auprès de la banque
de la manière suivante:
Appel d'offies:
- approbation du dossier DAO et fourniture des plans d'exécution: 10%
- approbation du rapport d'évaluation des offres, réalisation des apports
bénéficiaires et signature des contrats de travaux: 10 %
Contrôle et suivi:
- au fur et à mesure de l'avancement des travaux: jusqu'à 40%
- à Pacceptation du rapport final à la réception définitive: 10%
MODIFICATIONS
8.1 Le Maître de l'Ouvrage Délégué se réserve le droit de modifier le volume
des prestations de maîtrise d'oeuvre à un stade quelconque d'avancement
du projet.
8.2 Dans le cas d'une modification majeure des prestations du Maître
d'OEuvre, il est convenu que les honoraires de ce dernier seront réajustés
en fonction des prestations réelles sur la base des prix unitaires du mar-
ché principal, qui se trouvent dans l'annexe jointe. Un avenant au
présent contrat sera alors rédigé pour fixer dans ce cas les conditions de
la rémunération (en plus ou en moins) revenant au Maître d'OEuvre.
8.3 Dans le cas où les travaux ont un retard de plus d'un mois par rapport à
la durée spécifiée dans le marché des travaux et que ce retard n'est pas
imputable au Maître d'CEuvre, ce dernier sera rémunéré pour le temps
effectif passé par le surveillant sur le chantier sur la base du coût par
mois pour le surveillant indiqué dans la décomposition du coût global
et forfaitaire jointe en annexe.
CONDITIONS D'EMPLOI
Le Maître d'OEuvre est soumis à la réglementation du travail et à la légi-
slation sociale en vigueur dans le pays. Pour son personnel de supervision aL
fecté aux sites de construction, il se conformera notamment aux points sui-
vants: horaires et conditions de travail, salaires et charges sociales, mesures
de sécurité et hygiène.
ASSURANCES
Dans les quinze (15) jours à compter de la date de notification du marché,
le Maître d'OEuvre présentera au Maître de l'Ouvrage un exemplaire des poli-
ces d'assurances qu'il aura souscrites pour la couverture des risques et des res-
ponsabilités professionnelles relatifs à l'exécution de ses prestations.
A VANTPROJETDETAILLE (AFD)
PERSONNEL
Chef de mission H-J
Ingénieur BTP H-J
Projeteur - Métreur H-J
Animateur participation populaire H-J
FONCTIONNEMENT
Bureau
Edition et reprographie
TOTALAPD
A VANT-PROJETDETAILLE (AFD)
LE FORFAIT Fft
CONTROLE ET SURVEILLANCE
LE FORFAIT Fft
Contenu du module
Ce module présente principalement les différentes tâches à effectuer lors
d'une reconnaissance et les paramètres dont il faut tenir compte lors de la
conception d'un ouvrage de franchissement.
o Préambule
o Etapes d'une étude d'un ouvrage d'art
o Choix d'un site de franchissement
o Etudes de terrain
o Autres paramètres qui affectent la conception
Introduction
Ce module donne aux ingénieurs de génie civil (ou techniciens supérieurs
expérimentés) un ensemble de directives pratiques pour les études de terrain à
effectuer lors d'une reconnaissance de sites de franchissement de cours d'eau.
Il donne au début les différents types d'ouvrages possibles qu'ils retrouvent
sur des routes rurales. De plus, les différents paramètres qui ont une influence
sur la conception de ces ouvrages d'art sont discutés. D'une façon schémati-
que, les différentes activités à entreprendre lors d'une reconnaissance, d'un
APS et d'un APD sont indiqués.
Les modules 8 à 12 donnent aux ingénieurs de génie civil un ensemble de
directives pratiques pour la conception des ouvrages simples de franchisse-
ment, qu'on construit dans un réseau routier d'intérêt rural.
Ces cinq modules sont une traductionladaptation de: "Overseas Road
Note 9. A design manual for small bridges", Transport and Road Research
Laboratory Overseas Unit.
En effet, c'est un guide qui couvre les différentes étapes d'un projet de con-
ception, partant de la phase de reconnaissance des sites via l'étude du terrain
et l'analyse des matériaux, suivi par l'étude hydraulique et géotechnique, la
8-2 Reconnaissance
Figure 8.1: Ponceau à voûte
s de guidages
Chaussée
_.submerslble
8-4 Reconnaissance
Une deuxième catégorie de radiers submersibles avec une chaussée suréle-
vée permettent à l'eau de passer par des buses ou d'autres types d'ouvertures
situées sous la chaussée. Les eaux de crue passent à la fois dans les conduites
et par-dessus la chaussée en période de forte crue; comme pour les radiers
mentionnés précédemment, cette partie de la route n'est donc pas toujours
franchissable (photo 8.2).
1-j
Fossé
latéral
Fossé latéral
(protège contre l'érosion)
8-6 Reconnaissance
o les ressources disponibles.
Les conditions locales du terrain et du site déterminent la hauteur, la lon-
gueur et le nombre de travées, et la conception du tablier et de la fondation.
La durée de vie souhaitée de l'ouvrage et les ressources disponibles pour la
construction de l'ouvrage auront une influence sur le choix des matériaux et
les techniques de construction. Les prévisions du type et du volume du trafic
permettent à l'ingénieur de déterminer la largeur de 'ouvrage et la portance du
tablier et de la fondation.
Le schéma présenté sur la figure 8.4 montre comment les données col-
lectées et les investigations préliminaires de terrain effectuées lors de la re-
connaissance mènent à la conception générale de l'ouvrage pendant l'avant-
projet sommaire. Elles permettent de faire une première estimation des coûts
et de présenter plusieurs alternatives au Maître de l'Ouvrage.
Tenant compte de l'enveloppe financière disponible et de la durée de vie
souhaitée de l'ouvrage, le Maître de l'Ouvrage sélectionnera une des propo-
sitions.
L'Avant-Projet Détaillé comprend des investigations plus poussées et
l'établissement des plans et des spécifications définitives pour celle-ci. On de--
Site acceptable
Non' Oui
Qn continue ce processus
jUsqu'à trouver ûnbon site
AVANT-PROJET SOMMAIRE
AVANT-PROJET DETAILLE
8-8 Reconnaissance
Choix du site de franchissement
Ily a trois considérations principales qu'il faut prendre en compte lors de
la recherche d'un lieu de franchissement:
o le site doit présenter des tracés vertical et horizontal appropriés;
o le terrain doit fournir une assise suffisante pour assurer la stabilité de Fou-
vrage;
o la construction de l'ouvrage et ses travaux annexes ne devraient pas en-
traîner des dégâts au terrain avoisinant et aux infrastructures existantes ou
eux-mêmes ne doivent pas être exposés aux effets néfastes éventuels de
l'environnement immédiat.
MORPHOLOGIE DU COURS D'EAU
D'abord, il convient de bien connaître le type de cours d'eau qu'il fàut
franchir. Les rivières sont classées soit comme alluvionnaires, soit comme en-
caissées.
Les cours d'eau alluvionnaires érodentleurs berges et creusent leurs lits;
ils ont des plaines inondables sur les deux côtés du lit et le courant submerge
les berges lors de la saison des pluies. Ils sont toujours actifs, creusant et dé-
posant des matériaux contre les berges et transportant des quantités de sédi-
ments. Leurs lits serpentent et les méandres se déplacent en aval quand l'éro-
sion et le dépôt des sédiments continuent (Fig. 8.5 a). Quand un cours d'eau
alluvionnaire est chargé de quantités de sédiments qui dépasse sa capacité de
transport, il dépose ses sédiments en forme de bancs sur des longueurs limi-
tées du lit. Ces bancs font dévier le courant d'eau, causant des biefs entre des
îlots. Le cours d'eau est alors dit tressé (Fig. 8.5 b).
sens du courant
J4
a) lit méandres
sens du courant
cône de déjection
lits tressés
à faible débits
rrriTlTilTiT Ffl17
A 4- £
Coupe A-A
8-10 Reconnaissance
EMPLACEMENT DE L'OUVRAGE
En choisissant le site de l'ouvrage, l'ingénieur est souvent obligé de faira
un compromis entre l'endroit de franchissement le plus commode et le tracé
de la route le plus court. Le choix de l'emplacement devient alors une déci-
sion économique. L'emplacement le moins coûteux qui a une durée de vie po-
tentiellement la plus longue est un site qui:
o se trouve sur un tronçon rectiligne du cours d'eau;
o est en dehors de l'influence perturbatrice des affluents importants;
o a des berges bien définies;
o a des approches de routes raisonnablement droites;
o permet un franchissement le plus perpendiculairement possible à la rivière;
o a des bonnes conditions de fondation.
Les tronçons de la route d'approche de l'ouvrage doivent avoir une pente
appropriée aux types de véhicules utilisant cette route.
Un ouvrage conçu perpendiculairement à la rivière permet en général des
travées plus courtes, Un ouvrage incliné demande plus de matériaux, est plus
compliqué à concevoir et à construire. Si un ouvrage incliné est inévitable,
l'angle ne devrait pas dépasser 200 et les culées et les piles devraient être
construites parallèlement au sens du courant d'eau lors des crues.
Lorsqu'il faut franchir un cône de déjection, l'ouvrage doit être placé de
préférence en amont de celui-ci, oi le lit de l'affluent à une pente suffisamment
forte pour maintenir son lit mineur (Fig. 8.6). Si cela n'est pas faisable, et que
le point de franchissement doit être localisé en travers du cône lui-même, ceci
entraînera des travaux fluviaux importants surtout pour canaliser le courant.
Le franchissement des cours d'eau alluvionnaires exige presque toujours des
travaux fluviaux pour bien canaliser l'écoulement entre les culées de l'ouvrage.
Etudes de terrain
Une fois que l'ingénieur a identifié un bon site pour l'ouvrage, il a besoin
d'obtenir des informations sur les conditions du terrain et du cours d'eau,
c'est-à-dire des données sur les caractéristiques du sol (étude géotechnique) et
le régime fluvial (étude hydraulique).
DONNEES HYDRAULIQUES
Cette section traite la collecte des données hydrauliques en vue d'adapter
la conception de l'ouvrage de franchissement aux caractéristiques du débit.
Elle est complétée par le module "Etudes hydrologiques" portant sur les cal-
culs hydrauliques.
L'ingénieur doit s'assurer que le débit peut passer par dessous l'ouvrage
sans causer de dégâts à celui-ci, aux remblais de l'ouvrage et au terrain avoi-
sinant. En vue de concevoir un ouvrage qui évite ces problèmes et qui ne
coûte pas plus cher que nécessaire, les caractéristiques hydrauliques du cours
d'eau doivent être comprises et quantifiées. L'ouvrage le plus économique est
normalement celui qui est juste suffisamment large et haut pour correspondre
au débit du projet, minimisant le coût total des culées, des piles, du tablier,
des remblais pour les approches et des travaux de protection des berges.
8-12 Reconnaissance
Le niveau des basses eaux (NBE) est le niveau de la rivière lors de la sai-
son sèche, on parle du débit d'étiage. S'il n'y pas d'écoulement pendant cette
saison, la période pendant laquelle elle reste sèche devrait être notée.
LES EXIGENCES POUR LA NAVIGATION OU POUR
D'AUTRES BUTS
Si la rivière est utilisée pour le transport des personnes et des biens, il
convient de collecter des données sur le volume et le type du trafic fluvial ain-
si que sur la période de la saison durant laquelle cela se passe.
Il est également très important de demander des renseignements concer-
nant d'autres ouvrages existants ou endommagés situés sur la même rivière et
de les inspecter lors de la phase de reconnaissance. Comme le tablier d'un
pont doit être situé au-dessus du niveau d'eau correspondant au débit du pro-
jet (réf. module "Conception hydraulique") et doit permettre le passage de ba-
teaux et de débris flottant, des informations sur ce dernier phénomène devront
être collectées.
PLANS
L'ingénieur devra établir:
o un plan de masse et une coupe longitudinale de la rivière à l'échelle
1/1000 horizontal et 1/100 verticaux;
o au moins trois coupes transversales à l'échelle 1/100, une au site proposé
et une aux extrémités aval et amont du plan de masse.
Le tableau 8.1 indique les distances qui devraient être couvertes par le
plan et la coupe longitudinale en fonction de la superficie du bassin versant.
Ces distances peuvent être diminuées si l'ingénieur a des photos aériennes à
sa disposition qui montrent bien la forme du lit.
Tableau 8.1: Distances à couvrir sur les plans de masse
arbres
PLAN
Limites des plaines inondables
oe
Profij0
de l'axe
P03& de ce
1993
NPHE 1978
8-14 Reconnaissance
ETUDE DE SOLS POUR LES OUVRAGES
L'étude des sols de fondation et des matériaux de construction a, de tout
temps, constitué une partie importante des investigations. Le poids du lraflc,
du tablier, des culées et des piles est porté par les sols supportant les culées et
les piles. En vue de bien concevoir les fondations, l'ingénieur est obligé de
déterminer la nature et la localisation des différents types de sols qu'on trouve
sur le site de l'ouvrage jusqu'aux profondeurs contenant des couches suffi-
samment solides pour supporter ces charges et la butée de la terre des appro-
ches au pont sans déformations significatives.
Cette information est obtenue par l'analyse d'échantillons prélevés grâce à
des puits de reconnaissance ou des sondages couvrant la totalité du site en
question et par des essais portant sur la densité, la plasticité, la compressibi-
lité et la résistance au cisaillement. De plus, la nature et le niveau de la napp'e
phréatique peuvent avoir une influence sur la conception de l'ouvrage et de ses
travaux annexes.
Il est toujours conseillé d'examiner les déblais ou les zones d'emprunts
existants dans les environs de l'ouvrage dans la mesure où ils peuvent révéler
différents types de sols et de rochers. De plus, des bâtiments, des digues ou
d'autres infrastructures peuvent avoir un passé de tassement à cause de la
présence de sols très compressibles ou instables.
Dans la préparation d'un programme de reconnaissance, il faut aussi tenir
compte de l'importance des travaux. Si l'ouvrage prévu est d'un prix peu
élevé, le technicien ne peut se permettre d'inclure dans son programme
d'investigations qu'un nombre limité de forages de reconnaissance et quel-
ques essais de laboratoire. On devra alors suppléer au manque de données
précises sur le sous-sol en introduisant dans les calculs un généreux facteur de
sécurité. Par contre, lorsqu'on doit entreprendre des travaux de même nature
sur un sol analogue, mais cette fois à plus grande échelle, le coût d'une recon-
naissance du sous-sol est généralement faible en comparaison des économies
auxquelles elle peut conduire sur le projet, ou en comparaison des dépenses
qu'entraîneront la ruine de l'ouvrage au cas où les hypothèses de calcul se
révéleraient fausses.
En ce qui concerne la question du choix de l'opérateur chargé de l'étude
des sols, il dépendra également de l'importance de l'ouvrage. Pour des ou-
vrages à faible coût, un ingénieur peut employer de la main-d'oeuvre locale
pour creuser les trous de reconnaissance ou utiliser de tarières. Pour des ou-
vrages plus importants, il est conseillé de la sous-traiter à une institution ou
entreprise spécialisée offiunt des facilités d'ensemble. Plus d' informations sur
l'étendue de l'étude géotechnique et les différents essais sont données dans le
mémento technique "Etudes de soIs
8-16 Reconnaissance
voie de véhicules légers mais pas suffisamment large pour le passage de deux
véhicules lourds. Cette solution offre des économies par rapport à un ouvrage
à deux voies pleines en termes de largeur et de portance. Une largeur de 4,6 m
suffit pour deux voies de véhicules légers mais limite la charge à une voie de
véhicules lourds qui est normalement d'une largeur de 2,5 m. Les ouvrages à
double voie ne sont guère justifiés en milieu rural.
Des experts de sécurité recommandent que les passages pour piétons et
pour cyclistes soient séparés. Ils sont nécessaires sur les ponts de grande
portée construits à voie unique. On peut ajouter ce passage de différentes là-
çons: un support "cantilever", l'élargissement du tablier de 1,5 m y compris
un rehaussement ou barrière de séparation et la fourniture d'un parapet.
SOLLICITATIONS A CONSIDERER
La plupart des pays ont des normes de sollicitations à respecter lors du
calcul des ouvrages, mais plusieurs d'entre eux n'ont pas de normes qui con-
viennent pour des routes rurales ayant un volume de trafic très limité.
La norme de conception la plus appropriée est celle qui tient compte des
sollicitations statiques et dynamiques les plus défavorables que les ouvrages
ont à supporter, et qui résultent principalement de leur propre. poids et des
charges d'utilisation. Normalement, la charge d'un véhicule commercial
moyen à deux essieux ne dépasse pas 15 tonnes, mais il peut le dépasser
lorsqu' il est surchargé. Les exemples donnés à partir du module "Radiers et
ponts submersibles" sont calculés pour une charge globale de 20 tonnes.
A titre de référence, au Kenya dans le programme de routes rurales, le Mi-
nistère des Travaux Publics avait accepté des charges limitées à 2/3 des char-
ges stipulées dans le Code de la Route pour des ouvrages sur ce type de rou-
tes.
RESSOURCES LOCALES
Il y a trois types de ressources locales dont il faut tenir compte:
o la capacité de concevoir;
o les qualifications professionnelles requises pour les différentes phases de
construction;
o les matériaux locaux.
C'est l'intention de ces modules de fournir une méthodologie, des directi-
ves pratiques, des tableaux, des dimensions et des spécifications des maté-
riaux pour permettre à l'ingénieur ayant déjà une certaine expérience du terrain
à entreprendre des projets d'ouvrages de franchissement. Ltutilisation de ces
données permettra la réalisation d'ouvrages solides, conçus d'une fhçon pru-
dente. Les ingénieurs plus spécialisés dans ce domaine pourrdnt calculer eux-
mêmes ou faire des interpolations entre les dimensions recommandées et
concevoir des solutions plus spécifiques et élaborées.
L'ingénieur doit être au courant du niveau de la capacité locale et des qua-
lifications professionnelles des entreprises auxquelles les travaux seront sous-
traités, et de la surveillance requise pour des travaux de béton simple, de
béton armé, d'acier et de bois. Il doit être conscient des ressources à sa dispo-
sition pour d'autres tâches telles que l'étude des sols, et sera l'homme le
mieux placé pour juger quand il doit fhire appel à d'autres compétences pour
des aspects dont il n'a pas l'expérience.
8-18 Reconnaissance
Glossaire
Chaussée submersible Chaussée construite à travers les cours d'eau, normalement hors
d'eau mais submergée en période de hautes eaux. On dit aussi ra-
dier submersible. Au stade primaire de l'aménagement, comportant
seulement la mise en place de pierres non-jointoyées on parlera de
gués ou passages à gué.
Chaussée surélevée Structure de faible élévation construite à travers les cours d'eau et
présentant des ouvertures pour permettre à l'eau de passer par des-
sous. Elle peut être submergée en période de fortes crues. On parle
aussi de radiers busés.
Pont Structure d'une portée supérieure à 5 m, fournissant la possibilité
de franchir un cours d'eau, une ligne de chemin de fer ou un autre
obstacle, naturel ou artificiel. Un pont est constitué de piles et
culées avec murs en aile et en retour, supportant le tablier sur lequel
circulent les piétons et les véhicules
Voie Partie de la chaussée, généralement défmie par des marquages hori-
zontaux correspondant à la circulation en file unique, unidirection-
nelle des véhicules.
Voûte Ouvrage de franchissement, en pierre ou en béton, construit sur cin-
tre, limité par deux surfaces cylindriques et par quatre plans, et dont
la fibre moyenne, courbe ou en arc brisé, est proche d'un funiculaire
des efforts.
Contenu du module
Ce module présente essentiellement ls principes de base de la conception
hydraulique d'un ouvrage d'art, les effets érosifs et d'autres aspects dont il
faut tenir compte.
o Principes de base
d Différentes étapes d'une conception hydraulique
o Erosion
o Relèvement de l'axe de l'eau
o Utilisation des buses et des dalots
Introduction
Ce module donne aux ingénieurs de génie civil (ou techniciens supérieurs
expérimentés) un ensemble de directives pratiques pour la conception hydrau-
lique d'un pont: détermination du débit du projet, la hauteur du pont, la po-
sition des culées et des piles. De plus, des méthodes de calcul de l'érosion du
lit de la rivière et autour des culées et des piles sont expliquées. Finalement,
des indications sont données sur le débit à partir duquel on peut utiliser des
buses ou des dalots au lieu des ponts.
Principes de base
Le rétrécissement causé par l'ouvrage de franchissement et ses rampes
comportent un risque pour ceux-ci et le terrain avoisinant. Quoi qu'il en soit,
ce n'est pas économique de construire un pont dont la longueur couvre la lar-
geur totale des plaines d'épandage car le coût de l'ouvrage dépassera largement
le coût des digues. Le plus souvent, les ponts sont conçus pour faire passer
les crues annuelles sans trop rétrécir l'écoulement pour éviter des dégâts soit à
l'ouvrage soit au terrain avoisinant. Dans ce cas, il est accepté que les eaux
des crues exceptionnelles puissent noyer le tablier et interrompre l'accès tem-
porairement.
Erosion
Dans chaque cours d'eau, il y a une action érosive sur le lit et les berges
causée par le frottement de l'écoulement. Des travaux relatifs au franchissement
du cours d'eau peuvent modifier localement le modèle d'érosion par la limita-
dans laquelle:
V: vitesse moyenne en m/s
n: coefficient de rugosité (coefficient caractéristique de la nature du lit pris
du tableau 14.1 module "Etudes hydrologiques" ou livres techniques de
réfétnce)
R: rayon hydraulique (section mouillée/périmètre mouillé)
i: pente du canal en pourcentage
Ce calcul est répété, c'est-à-dire que des lignes d'érosion sont tracées et des
vitesses correspondantes sont calculées jusqu'à ce que le produit de V et S at-
teigne la même valeur de la CP. La forme de la section additionnelle d'éro-
sion devrait être ajustée comme montré sur la figure 9.2.
NCP
'I,
NEB
lit original
q
4. y
niveau moyen estimé
de l'érosion globale
Figure 9.3: Vitesses limites d'amorce d'érosion pour des lits de cours d'eau dans des sols
pulvérulents
_1
____i.0
____. - - ____-___ ,. - Na
RIuU
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UuIIIIIIIIUIuIIIUuIIIflhII
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t It II III T t I I
EROSION LOCALE
En plus de l'érosion globale, il y a le risque d'un affouillement à cause de
l'écoulement tourbillonnaire autour des obstacles comme par exemple des pi-
les, sauf si ceux-ci sont protégés. Comme cette action érosive est liée aux
matériaux du fond et à la vitesse de l'eau, une étude de profils d'érosion auprès
des ouvrages existants sur le même cours d'eau donnera des indications sur
les effets qui se produiront probablement sur le site du nouvel ouvrage.
La figure 9.4 donne une base pour l'estimation de l'érosion qui se produira
probablement à l'extrémité amont des piles. Si les piles sont inclinées par
rapport au sens de l'écoulement, la profondeur d'érosion devrait être multipliée
par un facteur donné dans le tableau 9.3 suivant.
Figure 9.4: Abaques pour l'estimation de l'érosion localisée auprès des piles de ponts
3,0
(
'<b
2,0
w
b-
1,0
w
o
o
Q.
Une autre façon d'estimer l'érosion à proximité des culées et des travaux de
protection de berges est d'utiliser la méthode de calcul de l'érosion globale.
Puis, il est suggéré de multiplier cette profondeur par un facteur donné dans le
tableau 9.4. Au cas où les culées avanceraient dans l'écoulement, il est sug-
géré que la plus grande valeur obtenue, soit par l'estimation pour les piles,
soit par l'estimation de la profondeur pour l'érosion globale multipliée par
2.25, soit retenue.
Glossaire
Arrière-bec de pile Partie profilée d'une pile en rivière, côté aval, destinée à réduire le
remous du courant.
Avant-bec de pile Partie profilée d'une pile en rivière, côté amont, destinée à réduire les
remous et à dévier les corps flottants.
Contenu du module
Ce module présente principalement les principes de base de la conception
et de la construction des radiers et d'autres ouvrages submersibles.
o Types d'ouvrages et leur emplacement
o Conception et construction de radiers
- Radiers souples
- Radiers rigides
o Conception et construction de radiers busés
o Des ponts submersibles
o Calcul hydraulique des radiers et des ponts submersibles en annexe
Introduction
Ce module donne aux ingénieurs de génie civil (ou techniciens supérieurs
expérimentés) un ensemble de directives pratiques pour la conception et la
construction de différents types de radiers et ponts submersibles. Leur empla-
cement, les matériaux de construction utilisables et la protection de ces ou-
vrages sont expliqués. De plus, des conseils sont donnés pour la construction
des ponts submersibles.
a) déblai et remblai
b) déblai et dépôt
a) franchissement rectiligne
déblai profond
route
I!
b) franchissement diagonal
déblai de faible profondeur
grosse pierres
courant
.4
it
Gabions
Une amélioration plus durable est de remplacer les blocages par des ga-
bions. Il y a deux méthodes: la première convient aux routes à faible trafic et
aux cours d'eau à pente raide avec un lit pierreux ou graveleux, la deuxième
convient davantage aux cours d'eau à faible pente avec un lit sableux.
Dans le premier cas, le radier est constitué en principe par un muret para-
fouille qui retient le gravier du charriage (Fig. 10.4). En aval, le sommet du
muret est calé à une hauteur maximale de 150 à 300 mm au-dessus du lit de
la rivière, autrement il fonctionnera comme un déversoir à crête épaisse cau-
sant une forte érosion en aval de l'ouvrage. Le muret parafouille est formé de
gabions cages remplis de grosses pierres. La dimension normale de ces ga-
bions est de 2 m x 1 m x 1 m. Les gabions sont attachés les uns aux autres
avec du fil d'acier galvanisé. Le principe de la construction est simple: on
creuse en travers du lit une tranchée de 1,2 m de large juste en aval de la fli-
ture route. On calcule le niveau du fond de la tranchée en soustrayant l'épais-
seur du gabion du niveau fmi de la future route en aval. Les gabions vides
sont attachés les uns aux autres pour former une rangée de la longueur voulue.
On place la rangée de gabions vides dans la tranchée, puis on remplit le ga-
bion du milieu avec de grosses pierres. En utilisant ce gabion central comme
point d'ancrage, on resserre et on aligne les gabions avec une corde ou une
chaîne tirée par un camion ou un treuil. Puis on procède à la même opération
de l'autre côté du gabion central.
Pour qu'elle reste alignée après l'opération, la rangée de gabions doit être
tendue pendant le remplissage. Une fois le remplissage terminé, on ferme les
gabions avec du fil de fer et on remblaie la tranchée avec des matériaux sélec-
tionnés appropriés. Le compactage de ce remblai est extrêmement important
et doit être effectué par couches d'épaisseur de 15 cm maximal chacune.
La chaussée de la route est formée d'une couche de matériaux sélectionnés,
et correctement nivelée. Les matériaux fms (sable, argile) transportés par le
courant rempliront progressivement les vides entre les cailloux, améliorant
ainsi la surface de roulement.
Une alternative à l'utilisation des gabions cages, est de fhbriquer un panier
en forme de tube de grillage métallique, de le placer en travers du lit dans une
tranchée, et de le remplir de grosses pierres. La profondeur de la tranchée de-
vrait être approximativement la moitié de l'épaisseur du panier, c'est-à-dire
0,2 à 0,3 m (Fig. 10.5).
gravier
perré
Tranchée
C-.
Gabions vides
Lit de la rivière
'D
Rondin
Barre de renforcement
fil de fer
sens du courant
flaque
Les lits de sable ne conviennent pas à ce genre de radier, parce que les ga-
bions finiront par être affbuillés par l'écoulement. Dans ce cas, il est préférable
de recourir à la deuxième méthode: le sommet de la rangée de. gabions est calé
au niveau du lit du cours d'eau, l'ouvrage étant complété par un perré et une
surface de roulement plus durable (Fig. 10.6a). Pour empêcher l'érosion en
aval, on y place un perré de protection formé de couches de pierres de difi'éren-
tes dimensions. Si possible, on construit un filtre "inversé" avec des grosses
pierres en haut et les petites au fond, afin d'assurer une transition graduelle en-
tre les pierres et le matériau formant le lit de la rivière. La surface de roule-
ment est construite de pierres tassées à la main en vue de constituer une
chaussée ferme permettant le passage du trafic dans de bonnes conditions. 'Un
autre profil en travers est également possible (Fig. lO.6b). Dans ce cas, on
construit une "caisse" avec deux rangées de gabions reliées par une fondation
constituée de pierres bloquées à l'intérieur d'un grillage. La "caisse" est rem-
plie de gravier ou de pierres concassées qui offient une bonne surface de rou-
lement. Cette formule est plus coûteuse que celle de la figure l0.6a et n'est
normalement justifiée que si la circulation est plus dense.
Figure 10.6b: Radier en forme de caisse"
-. . I),4
Rangée de gabions
Profil en long
10% max. Horizontal 10% max.
..
1
Profil en travers
Niveau max. de l'eau
min 0.30 m
RADIERS RIGIDES
Lorsque la densité du trafic et l'utilité de la route le justifient, il faut envi-
sager un ouvrage plus élaboré avec une chaussée de roulement plus conforta-
ble. Pour protéger la chaussée contre l'action de l'érosion, des parafouilles sur
les deux côtés sont normalement requis et elles doivent être prolongées sur
les tronçons de route d'accès au radier jusqu'au niveau de la crue du l)rojet. Il
est conseillé une profondeur de la parafouille en amont de 0,6 à 1,2 m, et de
1,2 m à 1,5 m pour la parafouille en aval, sauf si on rencontre des rochers à
une plus faible profondeur. Si le lit du cours d'eau n'est pas sensible à l'éro-
sion on peut construire le radier sans parafouilles, mais il est recommandé de
niveler le lit en amont et en aval de l'ouvrage pour réduire la turbulence.
Lorsque les vitesses maximales de l'eau ne dépassant pas 2 m/s, on peut
encore construire un radier avec une parafouille en aval en maçonnerie avec
une chaussée souple constituée de pierres placées à la main qui convient seu-
lement au trafic léger.
Pour des vitesses de l'eau plus élevées ou du trafic plus important, il
convient de construire des radiers rigides. La figure l0.8a montre un radier,
qui exige une bonne connaissance des techniques du béton, avec un perré (en
blocs ou pavés) qui est difficile à réparer s'il y a des dégradations. La figure
10.8b montre une bonne combinaison d'une chaussée en béton avec une pro-
tection flexible.
1.20 m 100m
1.
020m
hérisson de 25-30 cm
parafouilles en gabions
En général, un béton 1:2:4 par volume est utilisé et on met des joints de retrait dans la dalle en béton tous les 5 m,
h0
Des joints de dilatation sont placés tous les 20 m environ. Le renfort en béton doit être réalisé à l'avance. Pour que la dalle
reste libre, il faut recouvrir le bloc de renfort par une feuille de papier kraft.
L'emplacement des joints revêt par ailleurs une grande importance. Il ne faut pas, en effet, implanter les joints de dilatation
aux abords des changements de pente du radier.
U
I
rV
(Buse
,_,., Sens du courant
Buse
Erosion
'L,
Courant
L'WI,fNJ, ii
wiii7 Niveau originel du lit
Buse
Lit soumis à l'érosion
Plan
les normes
otet0n setOfl
sens du courant
4 ê 4 4 4
î
murs de tête
en béton ou en gabions
rotecttofl
se\cri eS
deu 1
Elévation
Remblai en gravier
Mur de fondation
Ferré
RIO
çç /
RIO RIO
(1) Adx à 150 mm veut dire des barres en acier doux de diamètre 12 mm tous les 150 mm.
D A B C
600 250 175 150
750 250 175 150
900 275 200 175
1000 300 225 200
Ponts submersibles
Lorsque la densité du trafic justifie un passage à sec lors d'une crue ordi-
naire, mais que la crue maximale annuelle est beaucoup plus importante, un
pont submersible conçu pour laisser transiter la crue ordinaire mais qui sera
submergé par la crue maximale annuelle, sera considérablement moins
coûteux qu'un pont plus haut qui est capable de faire transiter toutes les crues.
Des ponts submersibles ont l'avantage de tire transiter des débits beau-
coup plus grands que les buses d'un radier de même hauteur, mais ils sont
plus exposés aux dégâts. Le moment de renversement au niveau des fonda-
tions des piles devient très grand sauf si elles sont de faibles hauteurs, et les
poussées verticales et horizontales sur les tabliers exigent un très bon ancrage.
Il faut adopter un type de tablier qui limite les risques d'être transporté par le
courant (par exemple: tabliers en dalles minces de béton armé).
A cause de ces problèmes, les ponts submersibles ne sont conseillés que
si les conditions de fondation sont bonnes et les affouillements peu impor-
tants (par exemple fondation sur un socle rocheux).
B)
dans laquelle:
Q: débit de pointe de la crue de projet, en m3/s
Ham: hauteur d'eau d'amont comptée à partir de la crête du radier, en m
B: largeur du radier en m
L: longueur du radier en m.
Contenu du module
Ce module présente principalement les détails de conception et de cons-
truction des culées, des piles et des semelles de fondation en différents types
de matériaux de construction:
o Matériaux, emplacement et fonction
o Estimation de la capacité portante admissible
o Conception des culées
o Conception des piles
o Détails de construction
Introduction
Ce module traite des éléments d'un pont qui portent le tablier, c'est-à-dire
les culées, les piles et les fondations. Il explique comment on peut déterminer
la capacité portante du sol de fondation. Puis, en vue d'assister l'ingénieur
dans la conception sans exiger de calculs individuels complexes, le module
présente en annexe un ensemble de dessins-type de culées et de piles construi-
te,en béton avec des tableaux spécifiant les dimensions, le fenaillage et d'au-
tres détails pour des porte' es jusqu'à 12 m et une série de conditions de sol.
Des solutions à faible coût sont également présentées. Finalement, des détails
de construction sont expliqués pour mieux construire ou mieux surveiller la
construction de ces éléments.
u
Figure 11.1: Situation les plus courantes pour les fondations
J
Enrochements
I
Fondation étendue
Fondation étendue
Culée assise sur rive avec fondation étendue Culée assise sur rive avec pieux
Là où on trouve des sols de bonne portance à une profondeur pas trop au-
dessous du niveau de fondation souhaité, une fondation basée sur puits (exé-
cutés sur place dont le diamètre minimal >80 cm) peut être considérée. Les
fondations sur puits conviennent bien lorsque la nappe phréatique est égale-
ment à grande profondeur (cas des zones sahéliennes et désertiques). Elles
consistent à creuser un puits à la main jusqu'à l'horizon dur, en blindant les
parois à l'aide de buses en béton armé. Les déblais sont évacués à l'aide d'un
seau et d'un treuil. Lorsque le fond du puits atteint la nappe phréatique, on ne
peut continuer la progression que si le terrain est peu perméable, et à condi-
tion d'évacuer l'eau par pompage. D'une façon générale il convient d'éviter
l'emploi de puits lorsque la profondeur à atteindre sous la nappe phréatique
dépasse 2 ou 3 m.
NCP
NEB
Lit
Courant .- Erosion globale estimée
-
- -- - --
Erosion maximale estimee
NCP
y
NEB
y.
Lit
Courant Erosion glo.ale estimée
enrochements
/
NCP
y
NEB
y
Lit
Courant
- --- Erosion globale estimée
Erosion maximale estimée
Sommier
Mur de front
Barbacanes
Semelle de fondation
L_4_____L_J
Sommier
Mur en retour
2 2
Mur en aile
L-
L .1. _-j
B2 B2
A2
A2 Talon
Patin -* B
Crête
Al
Sommier - -- -
A adapjer à la largeur
de la chaussée
w
600
04
Facteur de correction C
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N=60
z
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::
5 6
C
oo
300
Largeur de la fondation Lr en m
SOLS COHERENTS
La plupart des sols cohérents au niveau de la fondation sont saturés et ont
un angle de frottement égal à zéro à condition qu'aucun drainage de l'eau n'in-
tervienne pendant l'application de la charge. Cette hypothèse est acceptée
comme base de calcul du maximum de la capacité portante des fondations à
condition que la charge soit appliquée relativement vite.
La valeur maximale de la capacité portante des sols cohérents est déter-
minée par la formule suivante:
qf c X N0 + p
dans laquelle:
c = la cohésion non drainée en kN/m2 (voir module "Etude de sols")
N0 = facteur de la capacité portante
p = la contrainte totale au niveau de la fondation en kN/m2:
p=yx D
dans laquelle:
y = densité du sol au-dessus du niveau de la fondation (kN/m3) (densité
submergée dans le cas où on se trouverait au-dessous de la nappe)
D = profondeur de la fondation au-dessous du terrain naturel (m).
10
Cercle ou carré
9
7
Bande (Lr'D)
2 No rectangle
(0,84+0,16Lr/L)
I x Nc carré
o I 2 3 4 6
I)
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o
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C C
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E E
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'n
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w
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C C
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U) 'n
'n
0 20 40 60 80 100 120
Indice de plasticité
VALEURS PRESUMEES
Au stade de la reconnaissance ou de l'Avant-Projet Sommaire, il est fort
probable qu'on ne dispose pas encore de données sur la capacité portante des
sols. Pour estimer ces valeurs, le tableau 11.1 donne des valeurs moyennes de
la capacité portante pour différents types de sol.
a) fondations posées sur du rocher, dont la largeur ne dépasse pas 3 m et dont la lon-
gueur est inférieure à 10 fois la largeur
Description du rocher
Valeurs présumées capacité portant
en kN/m2
Roches massives ignées et métamorphiques ou calcaire 10.000
Grès moyen à fin pas altéré 4.000
Schistes sains et marnes 3.000
Schistes altérés et grès doux 1.500
Calcaire crayeux tendres 600
Fondations posées sur des sols cohérents à une profondeur d'au moins un mètre au-
dessous du terrain naturel
1200
450
Sommier en béton armé
Adapter
pour les détails voir
aux détails
tableaux 11.2 et 11.3
du tablier
250 tout venant 0/20
pierraille
Varie
max. 1300
40
HA 16 ou Adx 20 à 200 + 2 barres type 'L'
HA 20 ou Adx 25 à l'endroit de chaque mur
en aile
Appuis
pour les détails et Remblai en matériaux grenus
les joints voir fig. 11.19
H ma'. 65m
I 2
Béton de masse
lor
75 dia. barbacanes
@ 1500 CTS Béton sans fines
250x250
Pentes 1:10
HA 16 ou Adx 20 à 200
500
B
500
/
S3 c 150
D
min 500
600
14
\ Mur de front
H varie entre béton de masse
6,5 à 2m
75 dia Béton Sans fines
barbacanes 250 x250
à 1500 CTS
Pentes 1:10 12 à 150
dx ou HA
500 A
1000
'r B
500
PLAN
B2
25 mm produit
élastomère
E LEVATI ON
Longueur du mur
t
î
H max.
Mur de front
H min.
D Fondation
Détails du sommier
voir fig. 11.19
Chaussée ou dalle de transition
HA 16 ouAdx2o U à 150
s5
2X + 900
Axe du sommier
NÎ
Mur de front
75 béton de propreté
600
S3
S6
Remblai en matériaux grenus
75 dia. barbacanes
tous les 1,5 m
pente 10% Béton sans fines
250 X 250
¶ SI
500
\V//
S3
500
J
S9 à 150
L
/
à 150
PLAN
Crête
Culée
Talon
B2
Patin A2
25 mm produit
élastomère
Les armatures de la fondation sont détaillées dans le tableau 11.13
Les dimensions de la fondation sont données dans le tableau 11.12
Notez que Al BI et D correspondent avec H max., A2 et B2 avec H min.
ELEVATION
î
H max.
t
î
DES FONDATIONS RADEAU
Lorsque l'ouverture requise (distance libre entre deux culées d'un pont)
est inférieure à 4 m et que les valeurs de la capacité portante du sol de fonda-
tion sont trop basses pour supporter les fondations de culées classiques, des
dalots simples ou doubles devraient être utilisés. Une autre solution consiste
à couler une semelle de fondation qui s'étend d'une culée à l'autre, constituant
ainsi un radier pour la voie d'écoulement (voir fig. 11.18). Le tableau 11.14
spécifie l'épaisseur de cette semelle et le ferraillage prévu en acier à haute adhé-
rence ou acier doux. Une protection contre l'action érosive (parafouilles ou
perrés) est conseillée en amont et en aval de ce radier comme c'est le cas pour
les chaussées submersibles (voir module "Radiers et ponts submersibles").
sommier sommier
Chaussée ou
dalle de transition
250 mm remblai
tout venant 0/20
2 Remblai en
Culée type en matériaux grenus
béton de masse
et sommier Béton sans
fines 250 X 250
Barbacanes comme
pour les culées en
HA 20 ou
béton de masse
Adx 20 à 200
S3 S2 S3 au fond, à la surface et
75 mm de couverture
des armatures aux bouts
DES SOMMIERS
Les dessins sont valables pour les tabliers en béton, les tabliers composi-
tes et en bois, bien que les détails soient spécifiques pour chaque type.
Le drainage et les dispositions prises pour enlever les débris sont des exi-
gences importantes pour tous les appuis. Les rampes au pont devraient être
construites de manière à empêcher que les eaux de ruissellement ne soient
évacuées vers celui-ci. De l'eau tombant sur le tablier peut pénétrer les joints
de dilatation jusqu'aux sommiers. Cela est certainement le cas quand on ne
les a pas garnis avec du mastic asphaltite ou d'autres produits. Il faut toujours
respecter deux principes:
o incliner des surfaces horizontales des sommiers pour évacuer l'eau;
o faciliter l'accès pour l'enlèvement des pierres, de la végétation et d'autres
débris.
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ELEVATION
1000
80 mm couverture
du ferraillage
400 S2
S4
800
75 mm couverture
du ferraillage
H
Pour les détails du ferraillage
voir tableau 11.15
'-.- SI & S6
81 & S3
500 au-dessous de la A e
profondeur maximale
de Iérosion
S2 S2 S8
75 mm couverture
du ferraillage
'E
S7 S9 surface, fond
et aux extrémités
Si o
Fondation en béton armé pour dimensions
100 béton de propreté et ferraillage voirtab. 11.16, 11.17 et 11.18
- T
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I
/
d Surface de la
fondation
A adapter è
la largeur du
tablier
75 couverture du
ferraillage
100
: .,' .. !I
Pieux
en bois
Longrine
-
COUPE LONGITUDINALE
SSt.%=._,___ OIWr
I
A Niveau du lit
2,5
o5oj
20 ca ies 2 mx I m X 0,5 m
5 cag es 1 mx I mx 0,5 m
0.5
3
2
11 2
ex-cuton du déblai
Sillons
Remblaiement
Dans le cas de murs destinés à soutenir des remblais, on effectue un
remblaiement particulier derrière le mur avant de procéder au remblaiement
général. Ce remblai nécessite en effet des précautions particulières. Les maté-
riaux à utiliser doivent être des sols pulvérulents (sables, graviers, cailloux ou
mélanges de ces matériaux) dont la poussée est beaucoup moins forte et dont
la mise en oeuvre est beaucoup plus facile que celles des matériaux argileux.
Si ce matériau est rare et coOEteux dans la région où on réalise le mur, on peut
en limiter l'emploi à la zone placée immédiatement en arrière du mur et
limitée par une pente inclinée à 600 sur l'horizontale.
Figure 11.32: Remblaiement d'un mur devant soutenir des remblais
matériau de bonne
qualité disponible localement
matériau pulvérulent
Les remblais derrière les murs de soutènement doivent être compactés avec
soin mais sans excès. Un compactage trop énergique peut en effet accroître no-
tablement la poussée des terres et entraîner un début de basculement du mur.
Drainage des murs
La bonne tenue d'un mur dépend très étroitement de la qualité de son
système de drainage. L'accumulation des eaux d'infiltration derrière un mur
est en effet très dangereuse, car elle se traduit par un accroissement important
de la poussée des terres.
Le drainage est assuré par des barbacanes constituées par des orifices
protégés, côté remblai, par des massifs filtrants destinés à empêcher l'en-
traînement du remblai par les eaux. Les massifs drainants sont mis en place
au moment où le remblai atteint le niveau de la barbacane. L'espacement en-
tre barbacanes doit être de l'ordre de 3m et il faut prévoir une ligne de barba-
canes tous les 2m, la ligne inférieure étant au niveau du sol.
Tuyaùølocm
ou fente de 25 cm
de haut et 5 cm
de large -
Madriers cerclage
Contrefiches
Joues
Figure 11.35: Coffrage pour des murs en béton coulé sur des semelles en béton
- Tortillard
Cale en bois
Cerclage
Contrefiches
Madriers
II;
Joues
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4 0,3 1,25 0,5 0,3 1,25 0,5 0,3 1,25 0,5 0,3 1,25 0,5 0,7 1,25 0,5 1,2 1,25 0,5
5 0,3 1,25 0,5 0,3 1,25 0,5 0,3 1,25 0,5 0,6 1,25 0,5 1,2 1,25 0,5
6 0,3 1,25 0,6 0,3 1,25 0,6 0,5 1,25 0,6 1,0 1,25 0,6
6,5 0,3 1,25 0,6 0,3 1,25 0,6 0,7 1,25 0,6 1,2 1,25 0,6
Tableau 11.6: Mur de soutènement en béton de masse - Ferraillage des fondations (mm)
SI S2 SI S2 SI S2 SI S2 SI S2 SI S2
2 66200 166200 16à200 166200 16à200 16à200 161200 161200 161200 161200 I6à200 166200
3 166200 16 à 200 16 à 200 16 à 200 16 à 200 16 à 200 161200 16 à 200 16 à 200 16 à 200 16 à 200 16 à 200
Acier à 4 16 à 200 16 à 200 16 à 200 16 à 200 16 à 200 16 à 200 16 à 200 16 à 200 16 à 200 16 à 200 I6 à 200 16 à 200
haute
adhdrence
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2 166200 16à200 166200 166200 166200 16 à 200 166200 161200 16 6200 161200 16 6200 166200
3 161200 161200 166200 161200 166200 16 à 200 166200 166200 16 à 200 166200 166200 16 à 200
Acier doux 4 16 à 150 166 150 16 à 150 I6à 150 16 à 150 16 à 150 16 à 150 16 à 150 16 à 150 16 à 150 16 à 150 16 à 150
5 161150 161 150 166150 166 150 166 150 16 à 150 16 à 150 166 150 166 150 16 à 150
6 166 150 166 150 16 à 150 16 à 150 16 à 150 I6 à 150 166 150 16 à 150
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2 0,6 1,8 0,5 0,6 1,8 0,5 0,6 1,8 0,5 1,0 1,8 0,5 1,6 1,8 0,7
3 0,6 2,2 0,5 0,6 2,2 0,5 0,8 2,2 0,5 1;6 2,2 0,7 2,0 2,2 0,8
6
0,6 2,9 0,8 0,6 2,9 0,8 1,2 2,8 0,8 1,8 2,8 0,9
5 0,8 3,5 1,0 0,8 3,5 1,0 1,6 3,4 1,0 2,2 3,4 1,0
6 0,8 4,2 1,3 1,2 4,2 1,3 2,1 4,2 1,3 2,8 4,2 1,3
6,5 0,8 4,6 1,6 1,4 4,6 1,6 2,4 4,4 1,4
2 0,6 2,2 0,5 0,6 2,2 0,5 0,8 2,2 0,5 1,2 2,2 0,6 1,8 2,2 0,7
3 0,6 2,6 0,6 0,6 2,6 0,6 1,0 2,6 0,6 1,4 2,6 0,7 2,2 2,6 0,7
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5 0,8 4 1,1 1,0 4 1,1 2,0 3,8 1,1 2,6 3,8 1,2
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6,5 0,8 5 1,7 1,6 4,8 1,7 2,6 4,8 1,7 3,5 4,8 1,7
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Tableau 11.11: Mur de soutènement en béton armé - Ferraillage du mur de front (mm)
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Tableau 11.13: Mur de soutènement en béton armé - Ferraillage des fondations (mm)
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I-
00
Contenu du module
Ce module présente principalement les détails de conception et de cons-
truction des tabliers en différents matériaux de construction:
o les tabliers en bois
o les tabliers en béton
o les tabliers à poutrelles métalliques.
Introduction
Ce module traite de la superstructure d'un pont c'est-à-dire le tablier. Il
explique de quels matériaux le tablier peut être construit ainsi que les avanta-
ges et les inconvénients de chaque solution. Puis, en vue d'assister l'ingénieur
dans la conception sans exiger de calculs individuels complexes, le module
présente en annexe un ensemble de dessins-type de tabliers en bois, en béton
et à poutrelles métalliques pour des portées jusqu'à 12 m. Finalement, des
détails de construction et de mise en place des éléments préfabriqués sont ex-
pliqués pour mieux construire ou mieux surveiller la construction du tablier.
Culée
Pile
Rebord
Platelage
Bande de roulement
w
V t
Poutres maîtresses
Insérer une plaque dappui 1 m min.
caoutchouc ou plastique
Niveau maximum des crues
Elévation
Poteaux de parapet
100 X 125 A 3650
approx. 1500 intervalle
1000
Pièces en bois
bien taillées
Poteaux de parapet
bOX l25Aapprox. 1500 intervalle
max 0,6 m
Bouton à tête noyée Bande de roulement
Ii.
si'
Rondelle
11,1
Ecrou
s,,
-
//
Tablier
'-
n.
Remarques:
Enrobage des armatures: 50 mm;
Qualité du béton à 28 jours: 30 N/mrn2
n
I
475
PUUIUI1
1yt
hauteurHl
Remarques:
Enrobage des armatures: 50 mm;
Qualité du béton à 28 Jours: 30 N/mm2
475
A B C D E F
L
Lo
COUPE TRANSVERSALE
Plan de coffrage et ferraillage
0 10 tous les 20 cm
0 10 tous les 10cm 010
=z o 20cm
C,'
vi
0 lotousles20cm
0 6 tous es 20 cm
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I
DEMI-COUPE LONGITUDINALE DUNE POUTRE
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4,2
épingle 0 6
tous tes 40cm
12020 B
Couche de roulement
Bandes en caoutchouc
Barre de diamètre 5
en acier doux tous
les 500
La barre de diamètre de 25 pour fixer l'extrémité Remarque: Chaque travée doit avoir
est applicable aux ponts avec au moins 3 une extrémité libre et une extrémité fixe
travées. Des ponts de travées ont normalement
des extrémités fixes sur les culées. .4
Axe pile
Plaque en acier
Axe appui
Produit élastomère
épaisseur 20 mm pour Manchon en PVC
les travées de 8, 10 et 35odelonget3ede
12 met 10 mm pour diamètre intétieur
les autres
300
250
Bandes en caoutchouc
largeur 250
épaisseur 20
200
I
100
 adapter aux caraté-
ristiques du tablier
75 enrobage
des armatures HA 10 ou Adx 12à 150
350
100 100
250
HA 16 ou Adx 20 à 150
HA 10 ou Adx 20
HA 16 ou Adx 20 à 150
'U' barres à 150
HA 16 ou Adx 20 à 150
75 asphalte
75 enrobage des armatures
300
HA 10 ou Adx 12à 150
200
Tablier en
béton armé
50
Coffrage
temporaire
Bouchon Ferraillage
transversal
encoché
ligature
cale en mortier
ferraillage
longitudinal
*.,
.. ,9 :'
..i.:..
Armature trop Cette armature Cette armature
Armature correc-
proche de la paroi est protégée s'oxyde et
tement disposée
contre l'oxydation fait éclater le béton
Les étaiements
Le coffrage des dalles à l'aide d'étais pour les deux solutions est montré
dans les figures 12.15 et 12.16. Les étais sont des appuis provisoires pour
supporter les coffrages jusqu'à la prise du béton. Ce sont en général des ma-
driers ou des bois ronds dont les dimensions doivent être suffisantes pour
qu'ils puissent supporter le poids du coffrage et du béton qui le remplit.
4300
3x2 3"x2
ligature 25 mm ç ....idalle en béton ...
300 Cale en bois
-
t.
t_. .-,-±
0
--
589' -=
madriers
Contreventement
en planches de t'
Coln El .semeIles
comme
en bols.; supports
Les étais doivent reposer sur des semelles pour assurer une bonne réparti-
tion de la charge sur le sol. En règle générale, il convient de limiter la charge
transmise au sol à I kg/cm2. Pour le calcul des charges à supporter par les
étais, il faut considérer que le béton pèse 2500 kg/m3.
Le plus grand soin dpit être apporté à la rigidité des semelles. Dans le cas
de semelles en bois, il est bon de superposer deux planches en croisant les fi-
bres pour éviter la rupture par fente du bois. Le réglage exact de la position
des étais en hauteur se fait à l'aide de coins.
3" X 2"
3" X 2"
-ligature de 25 mm 2OO\ ..dalle en béton
adre en biton
madriers
Contreventement
avec planches de 1"
bois ronds
étai
coins
Le drainage
Si le pont a un tablier horizontal avec des guide-roues qui empêchent le
drainage naturel des eaux de ruissellement, il faut prévoir des tuyaux en PVC
de 100 mm de diamètre couvert d'une grille dans le bord de la chaussée. (voir
figure 12.19). L'ingénieur doit veiller à ce que ce dispositif ne cause pas de
dégâts aux éléments situés au-dessous de la chaussée.
minimum
Tuyau en PVC diamètre 100
Point haut du
bombement
Joint de construction à
embrèvement
H H
PLAN
II H
E E E E EE E E E E
COUPE
TRANSVERSALE
Remarciues:
- Enrobage des armatures: 50 mm, Profilés
- Qualité du béton à 28 jours: 30 N/mm2 Travée métalliciues
6m PE425
8m 1PE475
10m 1PE550
12m IPE600
COUPE TRANSVERSALE
F
* 400t 10 mm diamètre 16 mm diamètre
400 200 mm intervalle 200 mm intervalle
16 mm diamètre 16 mm diamètre
G N 200 mm intervalle 200 mm intervalle
2001
z
Figure 12.24: Tablier à poutrelles métalliques - Détails de fixation des entretoises à mi-travée
(dimensions en mm)
BouIon20
Trous22 100
Plaquede 12 mm avec
soudure de 6 mm autour
450
25
25
DETA1L
2000 2000
10 275
50
Plaques d'about
Plaques de 15 avec soudure de 150
6 autour des deux côtés
COUPE TRANSVERSALE A
DETAILS DES EXTREMITES TRAVERS L'EXTREMITE
2000 2000
100
Boulons 0 20
60 CTS (10m de travée)
Trous 0 22
75 CTS (12 m de travée)
Plaques dabout
Plaques de 15 mm
avec soudure de 6 mm
des deux côtés
t
Axe de l'appui
COUPE TRANSVERSALE A
DETAIL DES EXTREMITES
TRAVERS L'EXTREMITE
Les connecteurs
Les connecteurs sont des poutrelles transversales qui forment les seules
liaisons entre la dalle en béton, oeuvrant en compression et flexion, et les pou-
trelles, oeuvrant en traction et en flexion. Les contraintes tangentielles maxi-
males agissent aux extrémités du tablier, où les poutrelles transversales sont
posées plus proches les unes des autres. La figure 12.28 donne les dimensions
et l'espace entre les poutrelles pour chaque travée.
Les connecteurs peuvent être construits en matériaux trouvés localement et
fixés sur place. Toutefois, les joints de soudure doivent être de bonne qualité
et protégés contre la corrosion durant le stockage.
Traitement des poutrelles
Le degré de protection à apporter aux ouvrages en acier dépendra de l'envi-
ronnement local. Des ouvrages construits en zone côtière où il y a une corro-
sion d'origine atmosphérique marine très agressive exigeront un traitement
spécial.
Les types de peinture et les méthodes de préparation des surfaces à traiter
dépendront des matériaux et des équipements disponibles localement. L'in-
génieur doit s'efforcer d'atteindre les normes suivantes afin d'assurer une
période suffisamment longue raisonnable avant le premier entretien:
sablage pour enlever la rouille et obtenir une surface propre pour recevoir
les couches de peinture;
application de la peinture en plusieurs couches pour obtenir une épaisseur
totale (film sec) de 0,25 mm.
Au minimum, une dernière couche de peinture devrait être appliquée après
l'achèvement de la construction, pour réparer les dégâts occasionnés à la pein-
ture durant le transport, la pose et le bétonnage.
A I B I A
Longueur de la travée L
1
UPN 100
Soudure de 6mm (profil U)
10x50
10
Travée A B
6m 300 400
8m 300 400
10m 300 400
12m 300 400
La largeur
de l'aile est
variable
Appuis en caoutchouc --
ou Néoprène 250 x 200 x 19 placés
sur du mortier épaisseur 15 min.
Largeur
variable
Appui en caoutchouc
Produfts compressibles
épaisseur 20 pour des
travées de 8 10 et 12 m
et 10 pour les autres
250
Appuis en caoutchouc ou
Néoprène 250x200x19
placés dur du mortier
dune épaisseur de 15
1 VALEURS DEX
75 X 75 cornières en
acier doux
Couche de roulement
t' -
Couche de roulement
en gravillons
pente de 10%
entre les appuis
/
Axe de l'appui
\
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2 Bibliographie
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