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Volume I
Franco Olivier
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Genève 22, Suisse.
Imprimé à Madagascar
REPOBLIKAN'I MADAGASIKARA
Tanindrazana - Fahafahan>- Fandrosoana
V
Enfin, je ne doute pas que nos partenaires bilatéraux et multilatéraux qui soutiennent les
efforts du Gouvernement dans le secteur routier, apprécieront à sa juste valeur la technique
HIMO telle que promue dans ce manuel, et je les invite à la prendre en considération dans
nos programmes conjoints chaque fois que cela est techniquement possible et économique-
ment justifié.
vi
Préface
Les programmes d'investissement à Haute Intensité de Main d'Oeuvre (111MO) ont été
mis en place à partir des années 1970 en tant qu'éléments partiels, mais essentiels, de la
réponse du BIT à la détérioration de la situation de l'emploi dans les pays en développement.
Comme ces pays allouent un pourcentage élevé (50 à 70%) de leur budget d'investissement à
la création d'infrastructures et à leur entretien, le but de ces projets HIMO est d'influencer les
politiques d'investissement dans le secteur du BTP de manière à obtenir un impact plus im-
portant sur la création d'emplois et l'éradication de la pauvreté. En démontrant comment ces
infrastructures peuvent être créées et entretenues de manière rentable avec des méthodes inten-
sives en emploi, les programmes 111MO tels que promus par le BIT favorisent la création
d'emplois durables dans la limite des ressources d'investissement déjà existantes.
Non seulement les programmes 111MO procurent des emplois et des revenus à ces travail-
leurs, mais ils contribuent à créer une capacité locale dans le secteur du BTP en fonnant et
développant des entreprises du BTP (Bureaux d'Etudes et Petites et moyennes Entreprises)
capables de concevoir et de réaliser des travaux de construction et d'entretien des routes avec
un fort pourcentage de main-d'oeuvre et d'utilisation des matériaux locaux. Tout en fournis-
sant une formation et des marchés à ces entreprises, les projets HIMO permettent également
d'introduire de manière progressive mais concrète les normes fondamentales du BIT en ce qui
concerne la protection des travailleurs. En outre, au niveau communautaire, les investisse-
ments dans les infrastructures de base telles que les routes rurales contribuent largement à
améliorer les conditions de vie et de travail des populations pauvres, tout en les impliquant
dans un processus d'autodéveloppement dans un cadre décentralisé.
A qui ce manuel ? Pourquoi ce manuel?
A Madagascar, l'approche HIMO est maintenant appliquée par plusieurs projets dont les
principaux sont: 111MO ROUTES financé par la NORAD et ayant le BIT comme agence
d'exécution, FID, AGETIPA, SECALINE financés par la Banque Mondiale, ainsi que les
différents programmes de microréalisations financés par le FED, le PNUD, l'UNICEF, le
FENU etc.
Ce manuel pratique des techniques routières à Haute Intensité de Main-d'OEuvre marque
une étape majeure dans l'évolution du Projet HIMO ROUTES: d'une part il capitalise l'exp-
érience accumulée depuis 1990 à travers les cycles de formation et les nombreux chantiers de
réhabilitation et d'entretien des routes rurales du Vakinankaratra effectués en régie (chantiers
école) et par les PME, et d'autre part il a constitué un outil indispensable pour la nouvelle
phase que ce Projet a abordé en 1995. Cette nouvelle phase a tint de la formation des cadres
privés (Petites et Moyennes Entreprises, Bureaux d'études, collectivités décentralisées) et pu-
blics (ingénieurs et adjoints techniques du Ministère des Travaux Publics) l'objectif central du
Projet.
De ce fait, le Centre de Formation HIMO ROUTES a été appelé à étendre ses activités
dans d'autres régions de Madagascar grâce à une Unité Mobile de Formation qui est interve-
nue à la demande des collectivités et des opérateurs désireux de développer dans leur région la
réhabilitation et l'entretien des routes en terre selon la technique 111MO. Le projet a aussi as-
suré la formation de nombreux stagiaires provenant de plusieurs autres pays d'Afrique. L'ex-
périence d'Antsirabe a en effet démontré l'intérêt et l'efficacité des méthodes à haute intensité
de main-d'oeuvre pour ce type d'investissement dans le contexte malgache, comme c'est le
cas ailleurs aussi dans de nombreux autres pays en développement.
VII
Ce manuel intitulé "Gestion d'entreprise et administration du contrat", est conçu
pour la formation technique et pratique du cadre gérant de la PME, des cadres du MTP (in-
génieurs formateurs) dont la formation en plus grand nombre est la première étape d'une
stratégie d'extension nationale de l'approche HIMO appliquée au secteur des routes rurales à
Madagascar.
Y sont décrites les bases nécessaires pour gérer/exercer/administrer correctement l'entre-
prise, étudier/calculer correctement les prix, tenir une comptabilité simplifiée et adaptée aux
travaux H]MO, se conformer aux obligations fiscales.
Ce manuel est le premier ouvrage de la série "Méthodologie et pratique de HIMO ROU-
TES".
Le Projet, ou le BIT, apprécieraient de recevoir les observations et suggestions éventuel-
les des utilisateurs, aussi bien de l'administration publique et des bailleurs de fonds que des
entreprises directement concernées.
Franco Olivier
VIII
L'auteur1
Franco Olivier est un ingénieur civil des Ponts et Chaussées, Conseiller Technique
Principal du BIT, qui a vécu sur le terrain depuis 1990, toutes les phases du Projet HIMO
ROUTES en étroite collaboration avec l'équipe nationale. M. Olivier est auteur et coauteur
pendant cette période également d'une série de manuels HIMO destinés aux différents groupes
cibles comme les PME, les Bureaux d'Etudes et les collectivités décentralisées, d'une étude
macro et micro-économique sur l'approche HIMO comparée avec l'approche à Haute Intensité
d'Equipement (HIEQ) et d'un logiciel de gestion informatique des travaux routiers HIMO
(GETHIMO).
L'auteur tient à remercier pour leurs commentaires: MM. J. Majeres et J. de Veen du BIT, MM. C.
Andersson, Y. D'Hont, M. Van Imschoot, consultants, la Direction des Infrastructures et le Ser-
vice 111MO ROUTES du Ministère des Travaux Publics de Madagascar, l'équipe nationale du
Projet 111MO ROUTES et M. J. Rakototsimba, responsable du volet formation 111MO.
ix
Remerciements
Ce manuel a été réalisé dans le cadre du Projet HIMO ROUTES financé par l'Agence
Norvégienne de Coopération au Développement NORAD.
Le Bureau international du Travail souhaite ici remercier le Ministère des Travaux Pu-
blics pour sa coopération et son assistance au bon déroulement du Projet et il espère égale-
ment que ce manuel sera un outil utile et efficace dans la phase actuelle d'extension de la tech-
nique HIMO à d'autres régions de Madagascar.
Le Bureau international du Travail souhaite ici remercier également l'Union Européenne,
la Mission Française de Coopération et d'Action Culturelle, le Projet FAC "Appui à l'orga-
nisation de l'entretien routier", le FID (Banque Mondiale), la GTZ et le PNUD qui ont
contribué fmancièrement à la publication de cet ouvrage et qui ont financé également des for-
mations HIMO dispensées aux PME, aux bureaux d'études et aux agents du Ministère des
Travaux Publics. Cette contribution représente un témoignage de l'unanimité qui se dégage,
depuis ces dernières années, en faveur de l'approche HIMO.
Un remerciement particulier à la Coopération Suisse au Développement et au collègue et
ami feu Walter Amold en souvenir de la parfaite collaboration et de tous les efforts communs
pour le développement d'un savoir-faire approprié dans la construction et l'entretien des rou-
tes à Madagascar.
X
Table des matières
Préface vii
Remerciements iX
L'auteur X
Table des matières xi
Contenu du manuel xx
XII
Le résultat 4-26
Variation de stocks 4-27
Amortissement 4-27
L' évaluation du stock 4-27
Gestion des créances 4-28
Tenue complète simplifiée ,4-29
La comptabilité en partie double 4-29
Le Grand Livre 4-29
Plan de trésorerie 4-30
Exemple pratique de tenue simplifiée de la comptabilité pour PME et BE du BTP.4-32
Compte de Résultat de l'entreprise Lalantsara 4-47
Bilan de l'entreprise Lalantsara 4-51
Calcul des ratios 4-55
Plan de trésorerie 4-55
Observations critiques sur la conduite du chantier de l'entreprise Lalantsara 4-59
NOTIONS DE RENDEMENT
Objectifs didactiques du module , 7-1
Contenu du module 7-1
Introduction 7-1
Définitions 7-2
Rendement individuel 7-2
Capacité 7-2
Motivation 7-3
Rendement d'une équipe 7-3
xvi
QUATRIEME PARTIE: ENVIRONNEMENT LEGAL-MARCHES DES TRAVAUX
PUBLICS
10. LA RÉGLEMENTATION DES MARCHÉS PUBLICS
Objectifs didactiques du module 10-1
Contenu du module 10-1
Introduction 10-1
Historique décret 9 1-056 et 98-559 10-1
Les innovations marquantes du décret 98-559 10-2
Structure du Journal 10-2
Marchés Publics 10-3
Les Différentes Autorités qui interviennent dans l'Exécution des Marchés Publics. 10-4
Parties contractantes 10-5
Classification des Marchés 10-5
Exécution des Marchés 10-5
Généralités 10-5
Les obligations avant la notification du marché 10-6
Les obligations à la notification du marché 10-6
Obligations au cours de l'exécution jusqu'au solde du marché 10-6
Les sanctions de l'obligation du marché 10-6
Réception Provisoire et Définitive 10-7
Réception provisoire 10-7
Réception définitive 10-7
xvii
Détails du rôle de l'ingénieur en chef 12-9
Détails du rôle de l'ingénieur de contrôle
Détails du rôle de l'ingénieur de surveillance 12-11
Techniques du contrôle 12-12
Contrôle de qualité 12-12
Contrôle de quantités 12-13
Constat 12-13
Attachement 12-13
Rapport d'avancement 12-13
Réception provisoire 12-14
Réception définitive 12-15
XVIII
Contenu et utilisation du manuel
Ce premier volume "Gestion d'entreprise et Administration du contrat" est écrit prin-
cipalement pour vous, cadre gérant de l'entreprise, cadres du MTP (ingénieurs fonnateurs).
Il est structuré en 13 modules. Nous suggérons que vous lisiez assez rapidement l'intégra-
lité du manuel et que vous retourniez plus lentement et avec plus de concentration sur les
modules où vous sentez le besoin d'approfondir vos connaissances.
La brève description suivante vous aidera à trouver la "route" de ce manuel.
Première partie: Approche HIMO dans le domaine roulier
Le module 1 Approche HIMO dans le domaine routier présente au cadre gérant
d'entreprise un aperçu sur la nécessité et les contraintes du développement et de l'entretien du
réseau routier en général, le rôle de l'Etat et du secteur privé. Il donne également les princi-
paux éléments constituant l'approche HIMO appliquée à la technique routière et la justifica-
tion de ce choix technologique. Cela comprend la valorisation des ressources locales, la créa-
tion d'emploi, le développement de l'industrie locale de construction.
Le module indique aussi les catégories des travaux de construction et d'entretien et les ty-
pes d'ouvrages d'art qui se prêtent à l'approche HIMO et montre des exemples pratiques
d'application.
Deuxième partie: Gestion d'entreprise
Le module 2 Entreprise: généralités, formalités de constitution et analyse du mana-
gement à Madagascar décrit les concepts de société, d'entreprise, d'entrepreneur et de mana-
ger, les différents types d'entreprises, les formalités pour constituer une PME à Madagascar.
Le module analyse ensuite le management des PME du BTP à Madagascar et identifie par la
suite les principaux secteurs qui devraient être pris en considération par le cadre gérant de la
PME afin d'améliorer sa performance, comme l'étude et le calcul des prix, l'adoption d'une
comptabilité simplifiée adaptée aux travaux HIMO, le respect des obligations fiscales. Une at-
tention particulière est portée sur l'approche qui devrait être utilisée par le cadre gérant de la
PME pour maîtriser parfaitement les travaux de chantier.
Le module 3 Coût des travaux - étude et calcul des prix présente la méthodologie pour
l'étude et le calcul des prix des différentes activités routières HIMO en respectant la forme ac-
tuellement en vigueur au Ministère des Travaux Publics de Madagascar.
Les facteurs principaux composant le coût, comme le personnel, le matériel, les matériaux
et l'outillage sont traités en détail, de même pour les notions de sousdétail de rendement,
d'amortissement, de coefficient de majoration des déboursés K et de bénéfice. Le module est
étoffé de nombreux exemples pratiques, aide précieux pour le cadre gérant pour le calcul des
prix. Le lecteur est invité à le lire très attentivement.
Le module 4 Système de comptabilité simplifié pour les PME et les BE du BTP,
inspiré du Plan Comptable Général 1987 en vigueur à Madagascar, décrit dans la première
partie les concepts clés de la comptabilité, les notions de Compte de Résultat, de Bilan, de
trésorerie, les différents ratios de liquidité, de rentabilité et de solvabilité, montre les docu-
ments comptables adaptés à la tenue correcte et simplifiée de la comptabilité de l'entreprise.
Sur la base d'un exemple pratique (cas d'une PME qui a gagné un marché et qui a exécuté les
travaux), la deuxième partie du module montre la tenue et l'enregistrement des différentes
dépenses de chantier, l'établissement du Compte de Résultat, le calcul de l'Impôt Général sur
le Revenu Non Salarial (IGRNS) avant réduction à payer, du Bilan, des différents ratios, du
plan de trésorerie et conclut avec la comparaison entre les prévisions et les réalisations ainsi
xb
que certaines recommandations pour améliorer ultérieurement la gestion de l'entreprise. Le
lecteur est invité à lire très attentivement le module.
Le module 5 Obligations fiscales et sociales pour les PME et les BE du BTP fournit,
avec de nombreux exemples, les renseignements qui permettent au cadre gérant d'accomplir
correctement et à temps les formalités fiscales et sociales périodiques dans le cadre de ses acti-
vités. Le module est divisé en trois parties: tableau des échéances, fiches d'instruction par
type d'impôt, modèles d'imprimés.
Troisième partie: organisation et gestion des travaux HIMO, activités HIMO
Le module 6 Organisation des travaux ifiMO (basé sur la structure essentiellement in-
dividuelle des PME à Madagascar dans laquelle c'est souvent le cadre gérant qui assume en
même temps le rôle de chef de chantier) regroupe d'une façon détaillée autour du rôle du Chef
de Chantier tous les aspects qui caractérisent un chantier HIMO (de la reconnaissance au bilan
final du chantier).
Le module 7 Notions de rendement énumère les principaux facteurs qui interviennent
dans le rendement d'un ouvrier, d'une équipe et d'un chantier HIMO ainsi que le principe de
dimensionnement des équipes . Le lecteur est invité à lire attentivement ce module.
Le module 8 Activités principales des travaux HIMO décrit en détail chacune des prin-
cipales activités de réhabilitation / entretien des routes en terre faites en Haute Intensité de
Main-d'OEuvre avec de nombreuses données pratiques tirées des chantiers école 1990-1997 et
des chantiers confiés aux PME. Le lecteur est invité à lire attentivement ce module.
Le module 9 Schéma d'itinéraire et diagramme d'aménagement explique au cadre
gérant l'utilité de ce document graphique en ce qui concerne la localisation et les quantités
des travaux à réaliser, la prévision en journées de travail de la main-d'oeuvre ordinaire, l'état
d'avancement des travaux du chantier. Le module est étoffé de nombreux exemples pratiques
représentant différentes situations.
Quatrième partie: environnement légal - marchés des travaux publics
Le module 10 La réglementation des marchés publics explique en détail la structure du
journal officiel portant réglementation des marchés publics et ses modificatifs, énumère les
différentes autorités qui interviennent dans l'exécution des marchés publics, donne la classifi-
cation des marchés, et quelques détails concernant leur exécution.
Le module Il Cahier des charges, après avoir énuméré les différentes phases d'un projet
et la description des opérateurs, explique en détail la structure et les points clefs du document
contractuel qui engage les trois participants d'un marché public, à savoir: le Maître d'Ou-
vrage, le Maître d'OEuvre et l'Entrepreneur.
Le module 12 Etudes techniques (APS, APD), suivi et contrôle des travaux
routiers HIMO montre le rôle du maître d'oeuvre au niveau des études, suivi et contrôle
des travaux réalisés par votre entreprise, explique ce qu'est un dossier d'études pour une route
en terre suivant l'approche HIMO et pour les ouvrages de franchissement, et enfin montre
comment gérer le contrat dans les aspects du suivi et contrôle des travaux.
Le module 13 Code du travail - Normes internationales du travail - Participation
féminine présente la structure du Code du Travail et ses applications aux travaux routiers
HIMO, regroupe les principales normes intéressant les travaux routiers HIMO, à savoir: l'in-
terdiction du travail forcé, l'égalité de chance et de traitement, la liberté syndicale, l'emploi
des enfants, la protection et la fixation des salaires, décrit l'évolution de la participation de la
'oc
femme dans les travaux routiers HIMO et rappelle les principales recommandations émises par
les missions d'évaluation du Projet HIMO ROUTES depuis 1990 à l'égard des PME.
od
Première partie
Approche HIMO dans le domaine routier
1. APPROCHE HIMO DANS LE
DOMAINÈ ROUTIER
Contenu du module
o Etat des routes
o Rôle de 1'Etat
o Technologie 111MO
o Besoins en formation des différents acteurs, les objectifs et les priorités
Introduction
Ce module présente au cadre gérant d'entreprise un aperçu sur la nécessité
et les contraintes du développement et de l'entretien du réseau routier en
,général, le rôle de l'Etat et du secteur privé. Il donne également les principaux
éléments constituant l'approche HIMO appliquée à la technique routière, et la
justification de ce choix technologique. Cela comprend la valorisation des
ressources locales, la création d'emploi et le développement de l'industrie lo-
cale de construction.
Le module indique aussi les catégories des travaux de construction et d'en-
tretien et les types d'ouvrages d'art qui se prêtent à l'approche HIMO.
Les pays confrontés à une crise du maintien de leur réseau routier n'y sont
pas arrivés par le même chemin. Dans certains pays, l'entretien a pris du ra-
tard parce que les capacités financières et institutionnelles ne se sont pas déve-
loppées aussi rapidement que le réseau routier. Ailleurs, le retard est dû au fàit
que l'entretien routier a été négligé ou différé en période de difficulté économi-
que ou politique. Dans plusieurs pays, l'état des routes s'est aggravé rapide-
ment en raison du déclin économique général et de l'austérité financière qui
s'en est suivie au cours des cinq à dix dernières années.
La capacité institutionnelle a plusieurs composantes. Les plus importantes
sont la qualité de la stratégie de réhabilitation et d'entretien (type, niveau et
échelonnement des interventions) et l'efficacité au niveau de l'administration et
de l'exécution avec laquelle la stratégie est appliquée. Ces éléments dépendent
eux-mêmes de facteurs tels que la volonté politique, la structure institution-
Rôle de I'Etat
Afin de mettre durablement leurs économies sur les rails, il est indispen-
sable, premièrement, que les infrastructures économiques et sociales de base
soient réhabilitées et entretenues et deuxièmement, d'attirer de nouveaux in-
vestissements pour satisfaire les besoins de première nécessité de la popula-
tion. Des sources de financement à la fois extérieures et intérieures devraient
être recherchées, mais il y a des limites à la capacité de n'importe quelle éco-
nomie à obtenir et à rembourser des fonds de l'extérieur, en particulier des fi-
nancements à des taux commerciaux. D'où la nécessité absolue pour ces pays
à mobiliser des ressources locales.
De plus, il est important de voir cette situation dans le contexte d'une
croissance moyenne de la population de trois pour cent par an ét la nécessité
de créer des emplois productifs, car le chômage et le sous-emploi coûtent
chers en termes économiques et en termes de souffiances humaines.
C'est dans ce contexte que le BIT depuis ces dernières années est de plus
en plus sollicité par les pays de l'Afrique francophone, pour apporter un appui
et des conseils à la fois pratiques et stratégiques d'une part en matière de pro-
grammes d'urgence compensatoires pour protéger les groupes les plus vul-
Technologie HIMO
CHOIX TECHNOLOGIQUE
Un certain nombre de facteurs interviennent dans le choix des techniques
pour tout projet de construction: le type de projet, les caractéristiques du site,
la disponibilité des travailleurs, les normes de qualité souhaitées, le délai
d'exécution des travaux et le coût des différentes techniques. La figure 1.1 il-
lustre la place de ces facteurs dans le processus de décision.
Par une approche à haute intensité de main-d'oeuvre (HIMO), on opte pour
une utilisation maximale des ressources locales dans le but de créer des em-
plois, de stimuler la participation populaire et de favoriser la fabrication locale
de matériaux, de petits équipements et d'outillage. On réduit au maximum
l'utilisation d'équipements lourds et de matériaux importés faisant ainsi des
économies en devises.
Dans les tableaux 1.1 à 1.4, il est donné un aperçu des activités principa-
les de la construction et de l'entretien des routes en terre ou en graveleux qui
se prêtent à l'utilisation de matériaux locaux, d'outillage local et de matériel
approprié et qui procurent en même temps une activité rémunérée au plus
grand nombre d'individus.
Oui
Oui
1.
Y a-t-il une main-d' oeuvre
disponible? Non*
Oui
O.
Un changement
positif est possible
Positif Négatif
Positif
/
Utiliser Faire une analyse financière
l'approche 1Positif et économique
Négati
HIMO
/
Extrait du document " L'utilisation des ressources locales pour la construction et l'entretien
des routes" de M. J. de Veen BIT Genève présenté au 2ème Congrès Malgache de la Route Anta-
nanarivo, mars 1997.
Madagascar
En 1995, les projets HIMO répartis sur plusieurs secteurs se sont montés
à 20 millions $ et ont généré 35.000 emplois, dont près des deux tiers de
manière indirecte, à travers l'effet multiplicateur de dépense. L'essai de cadrage
macro-économique2 et l'étude micro-économique3 ont permis de conclure à la
supériorité des projets HIMO sur leurs équivalents HIEQ. Ils créent 2,5 fois
plus d'emplois et de consommation des ménages sans pour autant avoir un
impact défavorable sur les finances publiques et le commerce extérieur.
En ce qui concerne le projet HIMO ROUTES, financé par NORAD et ap-
puyé par le BIT, la phase 1990-1994 a permis la réhabilitation de 131 km
(coût moyen de 10.000 $/km), l'entretien périodique de 124 km (coIt moyen
de 8.500 $/km) et l'entretien courant de 124 km de routes (coût moyen 250-
350 $/km), la création d'environ 500.000 JT avec une utilisation moyenne de
2.400 JT/km pour les travaux d'entretien périodique. Le Centre de Formation
HIMO ROUTES d'Antsirabe a dispensé des cours dans les techniques rou-
tières HIMO à 46 cadres gérants, 215 cadres moyens (chefs de chantier et che
d'équipe) des PME et 55 agents/ingénieurs du Ministère des Travaux Pu..
blics. La phase actuelle 1995-1998, axée davantage sur la formation, a permis
jusqu'à maintenant (décembre 1998) de former 165 cadres de bureaux d'études
dont une partie provenant des autres pays africains, 60 cadres gérants de PME,
104 cadres moyens des PME des différentes régions de Madagascar, 10 ing-
énieurs et adjoints techniques du Ministère des Travaux Publics et 21 che
cantonniers.
Des projets pilotes semblables, promouvant l'approche HIMO à l'entre-
prise, ont été mis au point au Kenya, Lesotho, Zimbabwe et Tanzanie.
Potentiel pour les pays de l'Afrique de l'Ouest
Sénégal, Burkina F2LSO et Côte d'Ivoire
En janvier 1994, les 13 Etats membres du C. F. A. ont décidé de dévaluer
de 50 % leur monnaie locale, le franc C.F.A. Cette dévaluation du flanc
C.F.A. ayant doublé les prix des produits importés a permis aux produits 1-
cmix d'être plus compétitifs avec des conséquences importantes sur le plan de
la politique d'investissement en infrastructures de ces pays, compte tenu de
leur importance budgétaire.
Une étude effectuée par le BIT après cette dévaluation indique que dans ces
trois Etats il existe des méthodes de construction alternatives qui permettent
d'économiser les devises de 50% et de doubler l'emploi pour les principaux
travaux d'infrastructures.
En 1994, la part de la main-d'oeuvre dans le budget d'investissement du
secteur du BTP était d'environ 15 %. Une augmentation de 10 % de la main-
d'oeuvre dans le secteur des Travaux Publics et des Bâtiments dans le moyen
Z Voir document "L'approche à haute Intensité de Main-d'OEuvre (111MO): une opportunité pour
Madagascar" MADIO/BIT présenté au séminaire national sur l'approche 111MO, Antsirabe 28-30
mai 1996.
Voir document " L'approche HIMO et les investissements routiers: perspectives pour la création
d'emploi et l'économie de devises à Madagascar". Olivier, F., Bynens, E., 1998. BIT Genève.
Besoins en formation
LIENS AVEC LE SECTEUR PRIVÉ DU BTP
Alors que dans le passé les travaux d'infrastructure étaient exécutés en
régie, les réductions effectuées dans la fonction publique obligent à diminuer
la mise en oeuvre directe par les services gouvernementaux des opérations de
construction et d'entretien. Le principe d'un partenariat public privé pour la
mise en place et l'entretien des infrastructures est désormais une nécessité.
Cette politique de privatisation dans ces programmes d'investissement a ou-
vert des opportunités importantes pour les opérateurs privés locaux, en parti-
culier les petites et moyennes entreprises du bâtiment et des travaux publics
(BTP) et, dans le cas des petites infrastructures collectives, ouvre la voie à
une participation accrue des organisations locales, dont les organisations
communautaires et les groupements d'artisans du secteur informel.
Quand on parle des entreprises du BTP, on distingue principalement deux
types d'entreprises: les entreprises de construction (PME) auxquelles l'exécu-
tion des travaux est confiée, et les bureaux d'études (BE) prestataires d'un ou
de l'ensemble des services suivants: la réalisation des études (APS et APD),
la préparation des dossiers d'appel d'offres (DAO), le suivi et contrôle des tra-
vaux.
Les départements techniques des différents ministères (Travaux Publics, Ir-
rigation, Education, Santé) confient de plus en plus la réalisation des travaux
aux PME locales, maintenant toutefois la maîtrise d'oeuvre, c'est-à-dire la
conception et la surveillance des travaux.
Les AGETIP et les Fonds Sociaux, maîtres d'ouvrage délégués, sous-
traitent en plus, la conception, la préparation des dossiers d'appel d'offres et le
suivi/contrôle des travaux aux bureaux d'études locaux. De ce fait, et par leurs
procédures rapides de passation de marchés et de paiement, ces programmes
représentent un facteur important de dynamisation du secteur BTP et des sec-
teurs qui lui sont liés comme les fournisseurs des matériaux de construction:
briqueteries, charpenteries, unités de production de pavés etc.
Aujourd'hui, dans certains Fonds Sociaux, on essaie môme d'aller plus
loin. On confie toutes les tâches de maîtrise d'ouvrage aux communautés qui
ont identifié et formulé leurs propres projets. Une fois le projet approuvé, le
Fonds Social verse les fonds aux communautés dans un compte ouvert par
celles-ci selon un schéma d'approvisionnement établi préalablement par phase
de construction et agréé par les deux parties. Ce sont les communautés elles-
Une analyse du management des PME à Madagascar est présentée dans ce volume, module
"Entreprise: généralités, formalités de constitution, et analyse du management à Madagascar"
Contenu du module
o Concepts de PME et d'entreprise
o Entrepreneur et manager
o Types d'entreprises
o Formalités de constitution d'une PME à Madagascar
o Analyse générale du management des PME du BTP à Madagascar
Introduction
Ce module sert d' introduction générale au monde de la PME du BTP et
plus particulièrement aux autres modules présentés dans ce manuel qui sont
conçus pour améliorer efficacement la peiforniance du cadre gérant de
l'entreprise. Le lecteur est avisé à temps s'il veut passer directement aux mo-
dules spécifiques qui l'intéressent.
(Input) (Output)
Entrepreneur et manager
L'entrepreneur est celui qui organise les différents facteurs productifs (capi-
tal, travail et biens naturels) et, étant lui-même un facteur productif, il
s'ajoute à ces facteurs en les coordonnant. A la rigueur, il devra assumer seul
cette fonction et recevoir la rémunération relative (le profit).
La rémunération de certains facteurs est Les facteurs qui ne sont pas garantis sont au
garantie par des contrats contraire:
o le travail à travers le contrat O l'entrepreneuriat;
de travail
o les biens naturels
des associés d'une
entreprise ou du pro-
priétaire comme par
exemple les bâtiments,
les terrains, le matériel,
l'argent à la banque ou
en caisse mis à la
disposition pour exer-
cer l'entreprise
o le capital des à travers la pro- Ces deux derniers facteurs sont rémunérés
tiers messe de paiement d'une façon indistincte éventuellement à tra-
d'un intérêt pour le vers le bénéfice de l'exercice réalisé par
prêt de l'argent l'entreprise. S'il y a bénéfice il y a rémunéra-
tion, autrement non.
cnéf1ce est ja 'v!eur résiduelle nçttc exprimée par :te Çonpte:dç R iltat 4ê:la:FME.
Ce dernier se présente sous fonne d'un tableau (Fig. 2.2) qui résume tou-
tes les recettes (PRODUITS: valeur des biens ou des services livrés) aug-
mentées par la variation de stocks éventuelle d'une part et tous les coûts
(CHARGES: valeur de tous les biens utilisés) d'autre part (pour plus de
détails se référer au module "Système de Comptabilité simplifiée pour les
PME et BE du BTP").
La différence entre les PRODUITS et les CHARGES peut être positive ou
négative; dans le premier cas l'entreprise a réalisé un RESULTAT
D'EXPLOITATION POSITIF, dans le second cas un RESULTAT
CHARGES CHARGES
PRODUITS
RESULTAT IDE TVA
L'EXPLOITATION
IGRNS
OU VALEUR Intérêts capital investi
AJOUTEE BENEFICE
PROFIT
Une partie de la valeur ajoutée va à l'Etat sous forme de Taxe sur la Valeur
Ajoutée (TVA) et d'impôt général sur le revenu non salarial (IGR.NS).
Les rémunérations dLu capital des actionnaires ou du capital mir par le
propriétaire de la PME et de l'entrepreneuriat est faite sur la base du bénéfice
de l'exercice. Le profit existe si le bénéfice est supérieur aux intérêts calculés
sur le capital investi par les associés, ou par le propriétaire de la PME. Dans
le cas contraire, même si le bénéfice est positif, les associés ou le propriétaire
de la PME recevront une rémunération de leur capital inférieure à la moyenne
du marché.
Un exemple peut clarifier ce concept. Supposons une entreprise dans la-
quelle le capital investi (matériel, argent à la banque) est de Fmg
2.000.000.000; supposons également que la rémunération m.yenne du capital
sur le marché (à travers la banque) est de 8%. Qu'est ce qui arrive si l'entre-
prise réalise un bénéfice de Fmg 200.000.000 ou de Fmg 50.000.000 ? Pour
répondre à cette question nous devons d'abord calculer l'intérêt moyen que les
capitaux auraient perçu sur le marché. Sachant que le capital investi est de
Fmg 2.000.000.000 et que l'intérêt courant est de 8% cet intérêt devrait être
de Fmg 160.000.000.
Si le bénéfice réalisé est de Fmg 200.000.000, le profit réel qui rémunère
l'entrepreneuriat est de Fmg 40.000.000 (Fmg 200.000.000 de bénéfice moins
Fmg 160.000.000 d'intérêt sur le capital investi); si le bénéfice est de Fmg
50.000.000 il n'y a aucun profit et les associés ont une rémunération de leur
capital inférieure à la moyenne courante. On pourrait dire encore que le profit
réalisé est négatif (en effet si nous enlevons Fmg 160.000.000 d'intérêt sur les
Fmg 50.000.000 de bénéfice nous aurons une valeur négative de Fmg
110.000.000 comme rémunération de l'entrepreneuriat).
Aujourd'hui la fonction d'organisation des facteurs est assurée par le ma-
nagement, lequel n'a aucun droit de prélever sur l'éventuel profit produit par
la gestion. Pourtant dans la pratique, nous nous trouvons dans une situation
où nous devons défmir l'entrepreneur non plus comme celui qui organise les
facteurs product ([s, mais comme celui qui emploie le capital investi. Dans ce
Types d'entreprise
L'entreprise peut revêtir diverses formes juridiques et elle peut être géxe
(Figure 2.3):
o sous forme individuelle;
o sous forme sociétaire.
Figure 2.3: Formes juridiques des entreprises
Individuelle
Société
anonyme par actions (S.A.
assurance ( )
LA PME ANONYME
C'est de loin la forme la plus complexe des trois. Personne fictive, invisi-
ble et immatérielle, qui n'existe qu'au regard de la loi. La PME anonyme est
une personne morale distincte de la personne physique des individus qui la
composent.
Une PME anonyme ne peut être constituée qu'avec l'assentiment de l'or-
ganisme officiel compétent en la matière et conformément aux dispositions du
Code de Commerce et des lois nationales en vigueur. La procédure de consti-
tution la plus courante s'ouvre sur la sàuscription du capital-actions, suivie de
l'organisation provisoire de la PME et de la demande d'autorisation de consti-
tution officielle. Cette autorisation prend habituellement la forme de l'approba-
tion des statuts où sont définis les pouvoirs, les obligations et les activités de
la PME.
Ensuite il vous faut votre Carte Statistique, que vous obtiendrez en vous
adressant au Service des Statistiques à Anosy Antananarivo. Cette carte statis-
tique vous permettra d'avoir tous vos achats aux prix de gros.
Et enfin et surtout, il vous reste à obtenir le Numéro d'identification
fiscal qui vous sera attribué par le Centre Fiscal Pilote des Entreprises à Am-
paribe - Tananarive.
Si vous avez choisi le régime de PME individuelle vous n'avez pas besoin
du numéro du Registre du Commerce. Si vous avez opté pour le régime des
Sociétés Anonymes vous obtiendrez le numéro du Registre de Commerce
auprès du Tribunal de l Instance.
Vous avez rempli toutes les formalités nécessaires pour constituer une
PME, il vous reste à travailler. Néanmoins, à partir de maintenant, vous avez
des obligations fiscales qui consistent à faire des déclarations, et à payer les
différents impôts.
Note: Si vous pensez approfondir les concepts décrits dans ce paragraphe,
veuillez passer directement au module "Obligations fiscales et sociales
des PME et des BE du BTP" qui présente en détail toutes les forma-
lités/échéances et les imprimés permettant aux entreprises et Bureaux
d'Etudes du BTP d'accomplir conectement et à temps les formalités
fiscales et sociales périodiques dans le cadre de leurs activités norma-
les.
Assistant (2)
(3)
Il arrive ainsi souvent qu'une entreprise constituée par un couple (cadre
gérant/assistant) d'ingénieurs mette au troisième poste (3), si elle en a la pos-
sibilité, un technicien dont le rôle peut être technicien de bureau d'études ou
chef de chantier, la gestion étant assurée par l'un des deux ingénieurs. Certes,
un ingénieur est sensé connaître la gestion et l'administration de l'entreprise,
mais cette structure peut être trop orientée sur les travaux, entraîne souvent un
déséquilibre dans le fonctionnement de l'entreprise, au détriment de la ges-
tion. Par conséquent, l'entreprise ne peut contrôler que difficilement sa crois-
sance et risque souvent de tomber dans des problèmes liés à la défaillance de
la gestion comptable.
Dirigeant (1)
Famille (2)
(3)
¶
DOCUMENTS EXIGES:
o bilan
o compte de résultat
o tableau d'amortissement et autres
grandeurs caractéristiques de gestion
o tableau de financement
IA
o annexes
V
CADRE JURIDIQUE
o Code de Commerce
o Code des Impôts
o Code des investissements
ORGANISATION
- Confusion du
Professionnel et du
Privé 9. - Difficulté de - Problème de Retard sur le délai
- Problème l'accès au trésorerie et - Problème de qualité
d'enregistrement financement d'investissement Problème taatériel
- Problème sur
l'organisation, le
suivi et le contrôle
du chantier
MOTIVATION
- Occupation du - Difficulté de la - Difficulté de - Production
dirigeant mesure de la l'accès aux insuffisante et
- Problème performance Marchés Publics instable
d'autoformation - Année blanche
RESSOURCE
I Incapacité des PME, en particulier des entreprises individuelles de constituer leur documentation
comptable.
FILAZANA ISAN-TAONA
alefa alohan'ny
faha-15-n'ny volana oktobra
hataon'ny mpandoa hetra (1)
Déclaration à saunaira parles rederabios avant le 15octobre
Nomer n fomaolarana ny aukohonuua
de chaque année (1)
Mm:émdbdenti/icalionfanii!iale
Kara-panondro: n° statistika:
Carte d'identité: nunsliotique:
Asatfny vadiny:
Profassis,, du conjoins
d d d
Toerana
Isany Nomerao Karazany Heriny nahazoana Toetrany Anaranny titaovana Vidiny arninLzao lotoana izao
f55fl alalàna NaIS,'. Enurs*,tcn V. acide en 8'incs FMG
Non-d-je Num&o Genre
Places
auto,isdes
a.
Tsyazo a.
afindra b. b
toerana
Fixe C. C
Azo a. a.
afindra
b.
toerana b.
Mobls o.
A faha-
A
Sofia:
(4) Hoanny mpandoapatanty hany.
(4) FOi, les patentas ,eubmenL
Contenu du module
o Structure du prix pour une activité donnée
o Coût directs
o Sous détail de rendement
o Coût indirects
o Coefficient de majoration des déboursés K
Introduction
Beaucoup de PME ont de sérieux problèmes de survie.
L'expérience dans bon nombre de pays nous montre qu'un des plus im-
portants facteurs qui contribuent à ce problème est la difficulté, voir l'inca-
pacité de la plupart des PME de préparer/calculer les prix des différentes
activités.
Une PME avec des ressources limitées, a besoin d'avoir de nouveaux mar-
chés à des intervalles réguliers et doit faire un bénéfice raisonnable sur chaque
marché exécuté. Si les prix sont très élevés, cela signifie que la PME aura du
mal à gagner des marchés, si les prix sont très bas il y aura des sérieux pro-
blèmes fmanciers.
Etre à la hauteur de préparer un prix, signifie avoir des informations sur le
marché à exécuter, (cahier des charges et visite des lieux) et sur la façon dont
est structurée l'entreprise (travaux précédents, base de données sur les marchés
antérieurs etc.).
Toutefois, le plus important input est toujours l'expérience de l'entre-
preneur (exemple: quel est le bénéfice que l'entrepreneur pense tirer du mar-
Coûts directs
Les coûts directs sont tous les coûts liés à la réalisation spécifique des
différentes activités d'un chantier et comprennent les coûts de la main-
d'oeuvre, du matériel, des matériaux, et de l'outillage. Ces coûts représentent
le Déboursé sec, ou coût élémentaire de l'ouvrage.
La disposition d'un ensemble de fiches de suivi et de contrôle des an-
ciens travaux de chantier va faciliter la tâche de l'entrepreneur pour le
calcul de ces coûts et permet un gain considérable de temps.
La figure 3.1 présente l'objectif final des fiches de chantier (tirées des ca-
hiers des charges-type HIMO) que l'entrepreneur doit toujours avoir en tête
dans la gestion de son entreprise mais surtout dans l'établissement des prix.
Même si l'entrepreneur n'a pas de fiches de renseignements des anciens
travaux, la connaissance et l'expérience pratique gagnée au long des
années, est la plus importante source d'information pour l'estimation des
coûts.
Une fois encore, la richesse de l'expérience pratique accumulée sur les
chantiers, est le meilleur outil que possède l'entrepreneur pour fire cela tout
seul.
Personne en dehors de l'entrepreneur ne connaît mieux les coûts de
son entreprise. Ce sont la connaissance et l'expérience et non pas le ma-
tériel qui font un entrepreneur valable.
/
O Comparaison avec le prix O lors de la soumission
unitaire utilisé à la soumission
et que la distribution des coûts pour une route en terre utilisant l'approche
HIMO ou l'approche Haute Intensité d'Equipement' se présente à titre indi-
catif comme au tableau suivant:
1 Sur la base d'un étude 111MO ROUTES - MADIO présentée lors du séminaire national sur la
technique HIMO à Antsirabe le 28-30 mai 1996 et d'une étude macro-micro-économique
"L'approche 111MO et les investissements routiers: perspectives pour la création d'emplois et
l'économie de devises à Madagascar", Olivier, F., Bynens, E., 1998 BIT Genève.
Main-d'oeuvre 31 7
Matériel 37 61
Matériaux 32 27
Divers I outillage 1 5
Partie locale 42 23
Partie en devises 58 77
Pourcentage du coût
Activités Main- Matéiiel Matériaux OtÉillage/
d'oeuvre divers
Installation
Installation de chantier 13,00 84,00 0,00 3,00
Terrassements
Débroussaillage 95,31 0,00 0,00 4,69
Déblai 58,65 38,46 0,00 2,88
Remblai 45,16 52,62 0,00 2,22
Engazonnement 95,31 0,00 0,00 4,69
Abattage d'arbres 95,31 0,00 0,00 4,69
Assainissement
Déblaipourexutoire 95,31 0,00 0,00 4,69
Fosséenterre 95,31 0,00 0,00 4,69
Fossémaçonnétrapézoïdal 11,88 10,90 76,86 0,36
Fossé maçonné triangulaire 13,31 9,87 76,42 0,40
Fascinage 95,31 0,00 0,00 4,69
Curage.de fossé 95,31 0,00 0,00 4,69
Curage de dalot 95,31 0,00 0,00 4,69
Dalot 60x60 cm 14,80 6,66 78,05 0,48
Dalot8Ox8Ocm 11,99 8,03 79,58 0,39
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MATÈR1EL
Le coût du matériel peut ôtre schématisé de la façon suivante:
- transport;
coût d'installation: - mise en service;
- démontage;
- emmagasinage
- amortissement;
coût d'exercice: - entretien ordinaire et particulier;
- fonctionnement (consommation en carburant et lubrifiant)
Amortissement
Le paragraphe "Notions d'amortissement" ci-après présente en détail
l'amortissement dont l'entreprise doit tenir compte d'une part pour établir
correctement le coût de son matériel lors de la soumission, et d'autre part
pour établir les documents comptables exigés par le Code des Impôts et par la
fiscalité.
Entretien
L'entrepreneur devra bien évaluer le coût réel des réparations, la réserve
pour réparations, le coût des pièces de rechange, le coût des mécaniciens (à
inclure dans le coût d'entretien ou dans les frais généraux ou coûts indirects),
le coût du garage, le coût de l'outillage et le coût éventuel du véhicule pour
les mécaniciens.
Le cozt d'entretien dépend du type de matériel (voir tableau ci-après), de
l'état du matériel (neuf ou d'occasion) ainsi que de l'utilisation. Les coûts
d'entretien sont propres à chaque PME et en fonction directe du type de
matériel qu'elle possède. Des chantiers exécutés avec du matériel neuf ont
des coûts d?fférenls par rapport à des chantiers exécutés avec du matériel
d'occasion.
Grosso modo, on peut dire que l'entretien ordinaire annuel est égal à 12-
25% du coût d'achat neuf du matériel. Le coût d'entretien ou des répara-
tions est généralement exprimé en pourcentage de l'amortissement par
unité de temps utilisé.
En tout cas, seul l'entrepreneur peut connaître le coût d'entretien réel de
son pare matériel. Cela est possible grâce au système qu'il utilise pour le
suivi et le contrôle du matériel.
A titre d'exemple, le tableau 3.2 reporte la fiche signalétique de suivi de
la consommation en carburant, des dépenses en pièces d'entretien, des frais ki-
lométriques et du pourcentage des frais par rapport à la valeur d'achat des
deux véhicules utilisés par le Projet HIMO ROUTES, mise à jour au 18
Décembre 1998.
Coût corrigé d'entretien au kilomètre Fmg /US $ 167 / 0,05 162 / 0,03
Coût d'entretien annuel par rapport à la valeur 10 21 6 16
d'achat en % '
Coût corrigé d'entretien annuel par rapport à la 6 31 3 02
valeur d'achat en % '
Analyse
Les dépenses en entretien pour ces deux véhicules sont largement en des-
sous de la norme qui est de 13-18% environ de la valeur d'achat. C'est syno-
nyme de gestion et conduite correcte du matériel.
Tous les détails du tableau 3.2 sont donnés en annexe 1.
Pour les PME nouvelles qui n' ont encore aucune expérience dans ce do-
maine, et qui ne possèdent pas des données statistiques sur une période lon-
gue pour le coût d'entretien du matériel, il existe deux méthodes:
o statistiques établies par d'autres PME à Madagascar ou par d'autres orga-
nismes (voir HIMO ROUTES);
o textes de référence donnant le coût d'entretien (exemple Caterpillar Hand
Book etc).
2 Sans tenir compte des frais occasionnés lors de l'accident de voiture en 1990, des travaux de car-
rosserie successifs, de l'assurance et du dédouanement.
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Afin d'utiliser d'une tàçon efficace cette formule il faut bien distinguer les
heures pendant lesquelles on veut travailler: heures dites moteur ou heures di-
tes temps.
Par exemple, pour un Dozer 7 disposant d'une puissance effèctive de 180
CV, la consommation C est égale a 180 x 0,225 X 0,50 18 kg/heure mo-
teur ou 18/0,90 = 20 litres/heure moteur, 0,90 étant le poids spécifique du
gasoil.
En ce qui concerne le calcul du coût de l'huile (huile moteur, huile 10
vérin, huile 90 pont et transmission) et de la graisse, il vaut mieux toujours
les exprimer en pourcentage du coût du gasoil comme indiqué dans le tableau
ci-après (données avril 1998).
Les détails sont présentés en annexe 2.
Camion benne 5 m3 34 - 43
Tracteur 55 CV 31
Notions d'amortissement
L'amortissement est la constatation comptable de la perte de va-
Processus de correction leur de l'actif immobilisé résultant de son utilisation, de sa vétusté
de l'évaluation des ac- ou de son obsolescence, ainsi que toute autre cause dont les effets
tifs sont jugés irréversibles. Il a pour but de faire figurer les immobili-
sations au bilan pour leur valeur comptable.
L'amortissement a pour objet de répartir le coût d'un élément
Processus de réparti- d'actif immobilisé, diminué le cas échéant de sa valeur de récupéra-
tion des coûts tion (valeur résiduelle), sur sa durée probable de vie, et non de
l'évaluer.
Technique de renouvel- L'amortissement a pour but d'assurer le renouvellement des im-
lement des immobili- mobilisations. Il s'agit donc d'une affectation du bénéfice à la re-
sations constitution du capital pour renouveler les immobilisations.
A Madagascar, l'amortissement économique répond beaucoup
plus aux deux premières notions ci-dessus, c'est-à-dire qu'il s'agit
d'amoindrissement normal, et d'une manière irréversible avec le
Conception légale de tenjps, du potentiel des services attendus d'une part, et qu'il
l'amortissement correspond à la quote-part consommée d'un élément de l'actif im-
mobilisé d'autre part.
Total 90 M.O.
En rassemblant les données, cela se présente sous la forme ci-après:
Sous-détail de rendement pour l'activité couche de roulement
1) Matériel
- camion MJ
- compacteur MJ 1
- citerne MJ I
3) Matériaux - -
Personnel )5O6
Matériel 73,12
Matériaux 0,00
Outillage 1,82
PERSONNEL
- Chef de chantier
- Chef d'équipe
- Main-d'oeuvre spécialisée
- Main-d'oeuvre ordinaire
- etc
Total partiel
MATERIEL
- Camion benne
- Camion citerne
- Tracteur
- Compacteur
- Remorque
- etc
Total partiel
MATERIAUX
- Ciment
-Fer
-Sable
- Gravillons
- Moellons
- Gabions
- etc
Total partiel
OUTILLAGE
- Outillage
Total partiel
PERSONNEL
- Chef de chantier HJ 1 10.000 10.000
- etc
Total partiel 497.000
MATERIEL
- Camion benne MJ 1 600.000 600.000
- Camion citerne MJ 1 500.000 500.000
- Tracteur MJ O
-etc MJ O
-Fer Kg 0 4.100 0
- Sable m3 0 5,000 0
- Gravillons m3 0 31.000 0
- Moellons u 0 500 0
- Gabions u 0 156.000 0
-etc O
Total partiel o
OUTILLAGE
- Outillage HJ 90 400 36.000
Nous allons maintenant présenter ci-après, en détail, tous ces coûts dans
l'ordre normalement utilisé pour déterminer le coefficient de majoration des
déboursés K.
K= + !'x(1 +
. 100) ' 100
A1=(al+a2+a3+a4) a2 :fraisdechantier;
coûts liés au fonctionne-
a3 : frais d'études et de laboratoire; ment du chantier propre-
ment dit
a4 : assurances
a6 : aléas techniques;
coûts liés au risques;
A2 = (a5+ a6 + a7 + a8) al : aléas de révision des prix;
a3: frais Sont inclus tous les éléments tels que: frais de conception et de dessin des plans
d'études et de d'exécution des ouvrages, frais de laboratoire à titre d'essais de convenance,
laboratoire d'agrément et de contrôle qui sont à la charge de la PME. Ces frais d'étude et de
laboratoire ne doivent pas prendre en compte les frais correspondant aux presta-
tions particulières (diagramme d'aménagement, prospection géotechnique, etc.)
dues au titre de l'Etude.
a4: assuran- Assurance: un marché de travaux est une affaire avec des risques. Certaines assu-
ces rances sont légalement obligatoires et d'autres sont recommandées. Le cahier
des charges peut en imposer certaines. Les types les plus communs d'assurance
sont: assurance véhicule, assurance relevant de la responsabilité de
l'employeur, assurance de l'équipement du chantier, assurance tous risques , as-
surance complémentaire pour les travailleurs.
L'entrepreneur doit en tenir compte pour s'assurer une certaine tranquillité.
a6 : aléas tech- Le montant à prévoi:r doit être ajouté en % sur le coût direct total et sur les
niques coûts indirects liés au chantier. Ex: coût direct et indirect d'un chantier de
100.000.000, allocation pour couverture de risques 4% = 4.000.000.
a7: aléas de Dans les travaux routiers HIMO ce coefficient est en général égal à O compte
révision des prix tenu de la courte durée des chantiers. Si toutefois l'entrepreneur estime que
pendant l'exécution du chantier il y aura augmentation des coûts des in-
trants, il peut prévoir une réserve pour couvrir cette hausse.
al frais Salaire du personnel permanent: le salaire du personnel couvre tous les ou-
d'agence et pa- vriers et employés qui sont employés àplein temps dans l'entreprise. Il inclut
tente le salaire du personnel gérant et des associés éventuels, le personnel du siège
responsable de chantier, secrétaire, comptable, gardien, et le reste. Le coût
doit inclure aussi les avantages en nature ou autres, octroyés aux employés
fixes.
Nota bene: si le personnel d'encadrement et de supervision est recruté pour
un travail spécifique, il ne fait pas partie du staff permanent, son coût doit être
inclus dans les coûts directs du Projet.
Immobilisations en terrains et bâtiments: leur coût est lié à la location ou
aux locaux appartenant à l'entrepreneur, comme le bureau, la clôture, le maga-
sin de stockage. Si la propriété est louée, le coût par année est simplement le
loyer que l'entrepreneur paye, plus les coûts directs. Si l'entrepreneur prend
la propriété en location pour plusieurs années, il faut calculer le coût par
année en divisant le contrat par le nombre d'années. Si l'entrepreneur achète
une propriété, il peut prévoir un coût pour la dépréciation mais cette prévi-
sion n'est pas nécessaire si la propriété est correctement gardée. Toutefois, il
peut mettre une charge additionnelle qui représente les intérêts qu'il aurait
gagnés s'il n'avait pas investi dans la propriété. En addition à ces coûts de
base pour utiliser la propriété, des montants adéquats doivent être prévus
pour couvrir les charges d'entretien, les coûts d'électricité , d'eau et de
téléphone. Ces coûts peuvent être estimés sur la base des factures antérieures
en y ajoutant un montant pour tenir compte de l'inflation.
Véhicules de liaison: le coût des véhicules pour le fonctionnement de la PME
inclut l'achat des véhicules, l'entretien, les pièces de rechange, l'assurance et
les carburants. Le coût d'achat de véhicule est un investissement de cinq ou
dix années selon le type de véhicule et son utilisation. Chaque fois que le
véhicule est utilisé, il perd un peu de sa valeur jusqu'à son remplacement
définitif. Quand ce moment arrive, l'entrepreneur doit avoir assez d'argent
pour acheter un nouveau véhicule. L'entrepreneur doit faire payer à tous les
marchés obtenus une partie de la somme nécessaire au remplacement. Cette
technique s'appelle la dépréciation où les coûts pour achat des véhicules
sont répartis (pour plus de détails, voir paragraphe dédié à l'amortissement).
Taxe Professionnelle: l'entrepreneur, étant enrôlé au registre du Commerce,
est assujetti à la taxe professionnelle (voir module "Obligations Fiscales et
sociales pour les PME et le BE du BTP").
3 Montant calculé en appliquant les différents taux aux 9 tranches du revenu imposable jusqu'à
Fmg 10.000.000. Pour les revenus imposables supérieurs à Fmg 10.000.000 le taux à appliquer
est égal à 0,45 (Loi des finances 98).
PERSONNEL
- Chef de chantier HJ 1 10.000 10.000
HJ 0 6.300 0
- Main-d'oeuvre spécialisée
- Main-d'oeuvre ordinaire HJ 90 5.100 459.000
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Total partiel 497.000
MATERIEL
- Camion benne Mi 1 600.000 600.000
- Tracteur Mi O
- Remorque Mi O
-etc Mi O
MATERIAUX
- Ciment Sac 0 40.000 0
Kg 0 4.100 0
-Fer
- Sable m3 0 5.000 0
m3 0 31.000 0
- Gravillons
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OUTILLAGE
- Outillage HJ 90 400 36.000
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Manuel pratique de formation pour cadre gérant de l'entreprise 3-47
Annexe 3:
Amortissement dégressif à taux constant
L'amortissement dégressif s'applique seulement sur certains biens neufs
(les bien d'occasion sont à exclure) dont la durée normale d'utilisation ne doit
pas être inférieure à 3 ans (dispositions fiscales françaises).
MODALITÉS D'APPLICATION
L'amortissement dégressif se calcule à compter du premier jour du mois de
l'acquisition. Ce qui signifie que l'on doit appliquer le principe du prorata
temporis mais seulement pour la première année de calcul d'amortissement,
sans remettre en cause la durée probable d'utilisation initialement prévue.
Le taux dégressif est égal au produit du taux linéaire par un coefficient qui
varie suivant la durée probable de vie du bien.
Durée de vie Coefficient
3et4ans 1.5
Set6ans 2
6ans 2.5
La caractéristique principale de l'amortissement dégressif consiste à calcu-
ler l'annuité d'amortissement sur la base de la valeur comptable nette du bien
et non sur le coût d'acquisition.
RÈGLE
A la fin de l'exercice, si l'annuité dégressive d'amortissement calculée
d'une façon normale est inférieure au quotient de la valeur comptable nette par
le nombre d'années restant à pratiquer alors, l'entreprise retient ce quotient
comme annuité linéaire à appliquer jusqu'à la fin de la durée prévue.
Exemple: Une camionnette achetée au 15/03/90 pour 18.000.000 Fmg est
amortissable sur 5 ans.
On demande de présenter le tableau d'amortissement dégressif simplifié de
ce véhicule.
Réponse:
o Calcul du taux linéaire: 100/5 X 1/100 = 0,2 soit 20 %
o Calcul du taux dégressif: 20 % x 2 = 40 %
Le coefficient à appliquer est égal à 2, puisque la durée de vie estimative est de 5 ans.
5 ans7 18.000.000
Méthode linéaire
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Années
-- Coût camion avec inflation --A-- Valeur résiduelle linéaire
--Valeur résiduelle dégressive -- Coût camion sans inflation
Contenu du module
o Les trois coiicepts clés de la comptabilité
o Les documents comptables
o Le compte de résultat
o Le Bilan
o Le plan de trésorerie
o Un exemple pratique d'application
BILAN AU
Actif Passif
Emploi des ressources Origine des ressources
Total 190.000,000
et qui doit à ses fournisseurs pour des achats de matériaux à crédit Fmg
40.000.000?
Le total de 190.000.000 constitue l'Actif de l'entreprise. Une partie de cet
Actif est dans l'entreprise (175.000.000) et l'autre partie, les créances, se
trouve chez des tiers (15.000.000).
Cette entreprise a une dette auprès de ses fournisseurs, laquelle sera versée
aux échéances prévues. Cette dette est de 40.000.000. La difirence entre l'Ac-
tif et les dettes est le capital de l'entreprise au moment considéré:
190.000.000 - 40.000.000 = 150.000.000
Donc, pour cette entreprise à ce moment-là, le Bilan apparaît ainsi:
BILAN AU ... (en Fmg)
Actif Passif
Immobilisation 125.000.000 Capital I 50.000.000
Stock de matériaux 25.000,000 Dettes 40.000.000
Créances (clients) 15.000,000
Banque 17.500.000
Caisse 7.500.000
Remarques:
o les postes de l'Actif sont classés dans un ordre de liquidité croissante;
o les postes du Passif sont classés dans un ordre d'exigibilité croissante.
En résumé donc, l'Actif d'une entreprise est toujours égal aux droits qu'on
a sur elle. Par conséquent, il existe certaines équations comptables fondamen-
tales:
Actif Passif
Actif Dettes + Capitaux
Actifs - Dettes Capitaux
Exemple 2: Quel est le résultat d'une entreprise (en Fmg) qui, au cours
d'une certaine période, a réalisé les opérations suivantes?:
Nous voyons que l'entreprise a réalisé un chie d'affaires de 150 000 000
Fmg. En mme temps, l'entreprise a dû payer 99 000 000 Fmg pour pouvoir
fournir à sa çlientèle les services (2 à 8). Le résultat d'exploitation de cette
période s'élàve à 150 000 000 99 000 000 51 000 000.
CHARGES PRODUITS
Matériaux 45.000.000
Charges externes
Loyer 3.500.000
Entretien 7.500.000
Transport 7.500.000
Charges du personnel
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Manuel pratique de formation pour cadre gérant de l'entreprise 4-17
Tableau 4.5: Modèle de fiche d'immobUisation
Désignation
Date d'acquisition Date de cession
Valeur d'acquisition
Durée de vie comptable
Amortissement annuel Amortissement mensuel
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
Date de l'inventaire:
CHARGES PRODUITS
Matériaux 105.000.000 Recettes 261.600.000
Achats et autres Fonctionnement matériel 29.600.000
Electricité 400.000
Location matériel 19.250.000
Entretien matériel 3.000.000
Charges externes Installation de chantier 4.000.000
Assurance 600,000
Téléphone et loyer 550.000
Frais divers chantier 450.000
Charges personnel Personnel fixe, temporaire 50.000.000
Actif
Caisse Banque
Date LIbellé Entrée SortIe Solde Entrée Sortie Solde Clients Stock
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Total
A reporter
L
Tableau 4.7: Modèle de fiche de stock
L] ciment L] fer
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Date Libellé sortie stock
Quantité Prix unitaire Valeur
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Valeur du stock
Total quantité achetée o
Prix unitaire hors TVA )OOC
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Valeur du stock hors TVA o
Total Sock o
Date d'inventaire:
Notes techniques
LES NORMES DE RÉFÉRENCE
Avant de procéder à l'analyse du Compte de Résultat proprement dit, il
est nécessaire de préciser certaines notions. Il est impossible de donner un
schéma d'interprétation applicable à tous les cas. Les ratios et les formules
auxquelles il faut adhérer changent pour chaque affaire qui a ses nuances parti-
culières. C'est au cadre gérant d'établir lui-même ses normes de référence.
Dans un Compte de Résultat, le compte "Achats" indique tous les achats
de la période. Cependant, il convient d'observer la correspondance entre les
achats effectivement consommés (résultant de la différence entre la dépense to-
tale en matériaux et la valeur du stock des matériaux) et les Recettes (chiffi
d'affaires) de la période. Ceci est une règle importante en comptabilité: les
achats qui figurent sur le Compte de Résultat doivent se rapporter aux Recet-
tes chiffrées du même Compte de Résultat. C'est le concept de concordance.
LA MARGE BRUTE ET LE TAUX DE MARGE BRUTE
La marge brute est définie comme la différence entre les Recettes et les
Achats.
Cette marge brute peut être exprimée en pourcentage des Recettes et
s'appelle alors le taux de marge brute.
Le taux de marge brute est un chiflie-clé dans l'analyse du Compte de
Résultat car il devra être suffisant; étant donné la quantité des recettes pour
couvrir toutes les charges et dégager un bénéfice.
Si le taux de marge brute diminue sans qu'il y ait augmentation sensible
du chiffre d'affaires (de recettes), cela indique que l'équilibre est rompu. C'est
peut-être que le coét d'achat a augmenté et le cadre gérant doit alors augmen-
ter le prix de vente pour maintenir l'équilibre. Ou encore, la concurrence du
marché a forcé le cadre gérant à diminuer le prix de vente, et il doit essayer de
vendre des quantités plus grandes pour rester au moins au même taux de ren-
tabilité.
D'une manière générale, la marge brute et le taux de marge brute sont
les premières indications de la rentabilité d'une affaire.
RATIOS
En poussant l'analyse des états financiers sous l'angle comptable, nous al-
lons introduire la notion de ratio qui est le rapport entre certaines données du
C'est la capacité de la PME à faire face aux dettes à court terme, autrement dit
c'est le degré de certitude avec lequel la PME pourra rembourser ou payer ses
dettes à court terme, (délai inférieur à 1 an). Il est exprimé en pourcentage par la
formule suivante:
Ratio de (A clif circulant - Stock,) /Dettes à court terme.
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Pour une PME du BTP, cela se traduit par:
(Cautionnement + C'réances clients + Banque + C'aisse) x 100
(Emprunt à court terme + Dettes fournisseurs + TVA + IGRNS)
Plus ce ratio est élevé, plus grande est la marge de sécurité de l'entreprise.
C'est la capacité de la PME de dégager un bénéfice. 11 est exprimé en pour-
centage par les formules suivantes:
1 - (Résultat net en réserve x 100) / Chiffre d'Affaires;
2 - (Résultat net en réserve x 100 x 12/(durée chantier (mois) x Apport de
Ratio de l'exploitant).
rentabilité L'apport de l'exploitant comprend l'apport initial en matériel, en terrains et
bâtiments et en argent à la banque et/ou cash.
Le cas 2 permet de savoir si la PME a réalisé un profit (différence entre le ra-
tio de rentabilité et les intérêts moyens du capital sur le marché (banque) pen-
dant l'exercice).
C'est la capacité de la PME à remplir ses obligations financières à moyen et à
long terme comme le remboursement de crédit à moyen terme, etc. Il est exprimé
par les formules suivantes:
Ratio de Capacité de remboursement: (Dettes à plus d'un an ) I (Bénéfice net / durée
solvabilité chantier (mois)). 11 indique en combien de temps (mois) l'entreprise pourrait
rembourser ses dettes à moyen et à long terme au moyen du bénéfice net actuel.
Plus la valeur est petite, plus courte est le délai dans lequel l'entreprise peut
rembourser sa dette.
Matériaux
Ciment sac de 50 Kg
Fer Kg
Total
L'estimation de l'inventaire
Si l'on ne veut pas faire un inventaire physique chaque fois qu'il faut éta-
blir les documents comptables, on est tout de même obligé d'avoir une esti-
mation de la valeur du stock en main à la fin du mois. Des entrepreneurs qui
pensent bien connaître la quantité en stock pensent pouvoir dicter à un com-
mis le décompte des articles qu'ils croient avoir en stock. Nous ne conseil-
lons pas cette méthode qui donne parfois malgré tout d'assez bons résultats.
Nous rappelons que toute estimation comporte un élément d'erreur qui
généralement s'aggrave de mois en mois. Il est donc toujours nécessaire de
faire un inventaire physique au moins à la fin de chaque chantier pour avoir
une bonne évaluation du stock.
GESTION DES CRÈANCES
L'essentiel de la gestion de créances d'une entreprise consiste à les récu-
pérer. Le journal des recettes du système de comptabilité proposé peut aider le
cadre gérant, car il lui permet de savoir exactement combien on lui doit.
Chaque décompte, caution et acompte doivent être enregistrés dans le
Journal des Recettes comme toute autre recette. La date et le montant de
l'attachement doivent y être inscrits.
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Elle a effectué les travaux aux prix unitaires qu'elle a établis, dans le délai
prévu de sept mois, (01 Janvier -31 juillet) suivant tableaux 4.11a et 4.1 lb.
Elle a respecté le planning qu'elle s'est imposée au départ.
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3ème mois 2 63713 450 53618 565 250 -5 114 714 2 637 360 4 125 000 -1 487 640 3 000 000 4 000 000 -1 000 000
4éme mois 3 95620 175 804 18 547 124 1 628 680 3 956 040 4 125 000 -168 960 3 000 000 4 000 000 -1 000 000
5ème mois 3 95620 175 80412 457 410 7 718 394 3 956 040 3 250 000 706 040 3 000 000 4 000 000 -1 000 000
6ème mois 3 16516 140 64311 235 865 4 904 778 3 164 832 2 780 000 384 832 3 000 000 3 500 000 -500 000
7ème mois 1 319 6 725 26'8 7 541 120 -815 852 1 318 680 1 890 000 -571 320 3 000 000 3 5GO 000 -500 000
Total 18 46294 153 753 83 522 560 10 631 193 18 461 52020 235 000 -I 773 480 21 000 00026 0GO 000 -5 000 000
4959150021 99183000
A reporter
aIisés (décomptes et acomptes en Fmg)
Taxe
Vignette véhicules
professionnelle
1er mois 350 000 1 500 000
2ème mois O O
3ème mois O O
4ème mois O O
5ème mois O O
6ème mois O O
7ème mois O O
Remboursement
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lermois O O
2ème mois O O
ème mois O O
Outillage Bétonnière
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2ème mois O O
7ème mois O O
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févr 11 667 900 10 500 000 11111 556
mars 16 111 9000 14500 000 12 480 4 187
avril 18 889 900 17 000 000 13 730 9 346
mai 17 124 900 15 412 000 17 943 8 527
juin 18 889 900 17 000 000 20 093 7 324
juillet 00 900 00 2 886 4 438
Total 82 680
Commentaires
Au même taux de marge brute, le statut du gérant a une influence sur la
rentabilité de l'entreprise. En effet, dans le cas de gérant salarié (cas A),
I'IGRNS diminue par rapport au cas du gérant propriétaire (cas B), ce qui fait
augmenter le montant du résultat net en réserve du cas A, bien qu'un même
montant de 26 millions de Fmg a été déboursé pour le gérant. Le cas C par
contre (sans prélèvement de l'exploitant) dispose le maximum de Résultat net
en réserve.
Pour le calcul de l'Impôt Général sur les Revenus non Salariaux (IGRNS), la loi des finances
1998 prévoit 9 taux d'impôt à appliquer à neuf tranches de revenu imposable jusqu'à
10.000.000. Au delà de Fmg 10.000.000, le taux à appliquer est de 45 % sur la différence entre le
montant imposable et Fmg 10.000.000 (voir module 'Obligations fiscales et sociales pour les
PME et les BE du BTP").
Charges
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Stock initial Stock initial (début chantier)
Achat matériaux HTVA 102 753 367 136 544 506
Achats et autres
Fonct. matériel (carburant, huile, graisse) 32359459
Electricité 1 431 680
Location matériel 0 54728 510
Charges externes
Entretien et pièces de rechanges matériel 42 712 510
Installation de chantier 5 350 000
Assurance, responsabilité civile 600 000
Téléphone et loyer 3 449 000
Frais divers 2 617 000
Permanent (encadrement) 20 235 000 129 757 560
Charges du personnel
Temporaire (M.-O.) 83 522 560
Salaire de l'associé du cadre gérant 26 000 000
Taxe professionnelle 350 000 1 850 000
Impôts et taxes
Vignette véhicules 1 500 000
Intérêt CT 1 875 000 3 847 222
Charges financières
Intérêt MT 1 972 222
Amortissements de la période Camion benne 34416231 91193 118
Camion citerne 34416 231
Voiture de liaison 2916 667
Tracteur 3 281 250
Remorque 1 750 000
Compacteur 10237 740
Motopompe [050 000
Bétonnière 1 666 667
Outillage 1 458 333
417 920 915
B Total charges
en
Chiffre d'affaires 495 915 002 100,00%
131 740 102 26,57%
Achats utilisés
Marge brute 364 174 900 73,43%
Résultat net 47 221 670 9,52%
Charges
en %
Chiffre d'affaires 495915002 100,00%
Achats utilisés 131 740 102 26,57%
Marge brute 364 174 900 73,43%
Résultat net 35 521 670 7,16%
Charges
en
Chiffre d'affaires 495915002 100,00%
Achats utilisés 131 740 102 26,57%
Marge brute 364174900 73,43%
Résultat net 61 521 670 12,41%
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4-52 Système de comptabilité simplifié pour les PME et les BE du BTP
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Ratio de liquidité
Actif circulant - Stock / Dettes court terme (en pourcentage) 321 256 301
Ratio de rentabilité
1 - Résultat net en réserve! Chiffre d'Affaires (en pourcentage) 9,52 7,16 12,41
2 - Résultat net en réserve / Apport de l'exploitant (en pourcen- 6,55 5,00 8,66
tage)
Ratio de solvabilité
- Dettes à plus d'un an! Bénéfice net (en mois) 1,32 1,75 1,01
Commentaires:
A partir de l'analyse de ce tableau, nous pouvons tirer les conclusions sui-
vantes:
o La marge de sécurité du cas A est plus grande que celles des cas B et C
en terme de capacité de remboursement des Dettes à court terme (voir Ra-
tio de liquidité), bien qu'elles sont toutes les trois favorables;
o par ordre de rentabilité décroissante, nous pouvons aligner les trois cas
comme suit: cas C, cas A, cas B (vois Ratio de rentabilité). Le cas C pré-
sente un ratio de rentabilité de 8,66 % sur 12 mois.
Si la banque accorde un taux d'intérêt annuel de 7,5%, le profit de
l'entreprise (rémunération de l'entrepreneuriat) est de 1,16% (8,66-7,5),
c'est à dire que la réalisation du chantier a pu dégager un bénéfice su-
périeur de 1,16% par rapport à l'intérêt moyen du marché.
o le niveau d'endettement est toujours extrêmement bas dans les 3 cas et
équivaut à environ 2 mois pour le cas B et 1 mois pour le cas C., ce qui
est très favorable.
Remarques: toutes ces conclusions ne peuvent être que provisoires car les
résultats financiers ne s'apprécient pas en général dans l'absolu, mais dans
une dynamique relativiste. Tout dépend donc du futur probable de l'entre-
prise. Cette entreprise bénéficiaire peut être un colosse aux pieds d'argile,
proche de l'effondrement, alors qu'une autre qui affiche moins de bénéfice,
peut être une" valeur de croissance". D'où l'importance du calcul des ratios
d'un état fmancier à un autre dans le temps, c'est-à-dire de l'évolution des
rapports entre certaines données du Compte de Résultat et du Bilan. Aussi,
l'analyse de l'entreprise doit se réféir aux variables économiques exteues,
comme la conjoncture générale, la conjoncture sectorielle, l'inflation, le rap-
ports de concurrence, etc.
PLAN DE TRÉSORERIE
En fonction des recettes et des dépenses occasionnées par la PME LA-
LANTSARA au cours de la période janvier-juillet, le plan de trésorerie réel
est présenté au tableau 4.27.
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4-57
Manue' pratique de formation pour cadre gérant de l'entreprise
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4-58
Système de comptabilité simplifié pour les PME et les
BE du BTP
Observations critiques sur la conduite du
chantiér de l'entreprise LALANTSARA
Si nous analysons le cas C (aucun prélèvement de l'exploitant) et si nous
comparons les dépenses planifiées avec les réelles, la situation se présente
comme au tableau ci-après (en Fmg):
Contenu du module
o Tableau des échéances
o Fiches d'instruction
o Modèles d'imprimés
Introduction
Le présent guide fiscal et social est destiné aux entreprises de bâtiment et
de travaux publics ainsi qu'aux Bureaux d'études oeuvrant dans le domaine de
la technique routière à Haute Intensité de Main-d'OEuvre (HIMO).
Y sont fournis les renseignements qui devraient permettre à ces entreprises
d'accomplir correctement et à temps les formalités fiscales et sociales périodi-
ques dans le cadre de leurs activités normales.
Le guide comporte 3 parties:
o Tableau des échéances;
o Fiches d'instruction n° 1 à 18;
o Modèles d'imprimés;
Mode d'utilisation
L'utilisation efficace du guide consiste à consulter au début de chaque
mois le tableau des échéances (cf. Tableau 5.1) et noter toutes les dates clés
des formalités.
Au moment de la préparation des formalités:
o l'entrepreneur se rapportera aux fiches d'instruction appropriées. Les nu-
méros de ces fiches à consulter sont fournis dans le tableau des échéances;
o les fiches d'instructions fournissent les principales démarches à effectuer,
les conseils pratiques et les exemples de calcul.
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o IBS à payer (le plus élevé de (a) et (b), cf. 1.17) S 394 000
NB: Les lois ne fournissent pas une liste exhaustive des réintégrations et
des réductions admises. Les intégrations et les déductions présent-
ées dans ce tableau sont celles généralement rencontrées clans la
plupart des sociétés.
Il est supposé que les investissements de l'entreprise donnant droit à
réduction s'élèvent à Fmg 50 000 000 et les chjffres d'affaires totalisent
Fmg 100 000 000.
1.20 Le déficit subi au cours d'un exercice peut être déduit des revenus impo-
sables (cf. 1.18) des cinq années suivantes:
Exemple (en Fmg):
année n: déficit de (20 000 000)
aimée n+l: revenu imposable de 10 000 000
année n+2: revenu imposable de 5 000 000
année n+3: perte de (5 000 000)
année n+4: perte de (6 000 000)
année n+5: bénéfice de 5 000 000
Le montant de la déduction pour chaque année ne doit pas excéder le
montant du revenu imposable de l'année concernée.
Ainsi, la société peut porter en déduction un montant (le Fmg
10 000 000 sur les bénéfices de l'année n+l, 5 000 000 sur celui n+2 et
5 000 000 sur n+5.
Evidemment, elle n'effectue aucune déduction pour les années n+3 et
n+4, les résultats de ces années étant déficitaires.
Soustotal (a)
moins
Achats
Charges externes
Frais de personnel
Impôts et taxes
Soustotal (b)
Excédent brut d'exploitation 1(a) - (b)
Note 3: Les provisions sont des montants non décaissés mais inscrits au
Passif du Bilan et à l'item Charges pour parer à des pertes proba-
bles (Ex. provisions pour dépréciation des stocks, provisions
pour créances douteuses, provisions pour grosses réparations).
Réel PME
- Annexe x
Calcul de l'IGRNS
2.15 L'IGRNS est calculé par l'entrepreneur pour le régime du "PME" et du
"Réel".
Pour le régime du "Forfait", l'entrepreneur se limite à la déclaration des
revenus, le" Forfait "étant déterminé par l'Administration Fiscale sur la
base de cette déclaration.
2.16 L'impôt est calculé en appliquant au revenu imposable annuel arrondi au
millier de franc inférieur les taux suivants aux tranches de revenu corres-
pondantes (en Fmg):
IGRNS à payer est le plus élevé entre (a) et (b) 6 094 000
169000 880(a)
o minimum de perception (cf.3.5) 1 000 (b)
o impôt à payer (le plus élevé entre a et b) 1 000
Calcul du salaire net:
o salairebrut 230000
o CNAPS (2000)
o OSIE (2 300)
o IGR (1 000)
210000 1700(a)
o minimum de perception (cf.3.5) 1 000 (b)
Note: Dans cet exemple, le salaire net en numéraire est inférieur à celui
de l'exemple 1 ci-dessus.
4.3 Ne sont pas déductibles les TVA sur (cf. Article 06.01.18 Loi de finance
rectificative 1997):
o acquisition - construction d'immeubles pour l'entreprise ou le bureau
d'études;
o achat de meubles meublants non nécessaires à l'exploitation (lits, sièges,
pendules, tableaux de décoration...);
o services ou fournitures se rapportant aux trois sortes de biens énumérés
ci-dessus;
o les factures d'énergies;
o les factures délivrées par les personnes vendant à consommer sur place;
o les factures d'achats de denrées alimentaires destinées à être consommées
dans l'entreprise;
o les factures d'achats des produits pétroliers (essence tourisme, supercar-
burant, gasoil, jet fuel).
4.4 Si la TVA déductible est supérieure à la TVA collectée, la diffémnce
constitue un "crédit de taxe" que l'entreprise peut déduire des versements
ultérieurs. Le crédit ne peut en aucun cas donner lieu à un reversement
par le Trésor Public.
4.5 Pour tous les encaissements effectués sur les marchés publics, un
précompte de TVA égal à 20% de la TVA correspondant au montant
BORDEREAU DE PRÉCOMPTE
(A établir en quatre exemplaires
par les titulaires de marchés ou de convention)
Montant
- Objet convention:
- Bimestre 19...
A .le
6 Droits de Timbre
6.1 Sont assujettis aux timbres de quittance les documents constatant paie-
ment ou versements de sommes (généralement les factures payées ou
50b00
perçues en espèces). Le taux du droit est fixé à
6.2 Le droit de timbre de quittance est acquitté par l'apposition d'un timbre
mobile sur le document concerné sauf pour les entreprises dont le chiffie
d'affaires dépasse Fmg 200 millions par an qui sont tenues d'acquitter
les droits de timbres le 20 de chaque mois.
FORMALITES
6.3 Les droits de quittance sont versés par les entreprises citées au 6.2. au-
près du SDOF sur présentation d'un état fournissant la liste détaillée des
documents ayant donné lieu à la perception de droits (généralement les
factures perçues en espèces).
s.
10 Taxe Professionnelle
10.1 Toute personne qui exerce une activité professionnelle ou un métier non
expressément exemptée par le Code Général des Impôts est assujettie à
la Taxe Professionnelle.
DECLARATION ANNUELLE"
10.2 Avant le 15 octobre de chaque année, les assujettis en exercice doivent
déposer pour chaque établissement distinct, auprès du SFCD ou du
SDOF, une déclaration d'activité valable pour l'année suivante à établir
en un exemplaire sur l'imprimé n° 315.
Une déclaration sur imprimé 0 315 doit être déposée au SDOF avant le
commencement d'une activité taxable.
Tout assujetti à la taxe doit demander avant le 15 décembre de l'année
précédant celle de l'imposition son inscription sur un registre ouvert au Fi-
raisampokontany du lieu de son activité.
Toute modification des conditions d'exercice (exemple: changement no-
table du nombre de salariés, du matériel utilisé, extension des locaux ou de
l'outillage...) doit être déclarée sur papier libre dans les 10 jours où elle a
lieu.
FORMALITES
11.3 Les propriétaires d'immeubles imposables doivent adresser au SFCD ou
au SDOF avant le 15 octobre de chaque année, une déclaration écrite sur
les imprimés n° 710 et 720 fournis par l'Administration, indiquant en-
tres autres:
o les noms et prénoms des locataires, la consistance des locaux loués nus
d'une part, celle des locaux loués meublés d'autre part, et le montant du
loyer;
o la consistance des locaux occupés par le déclarant;
o les noms et prénoms des occupants à titre gratuit et la consistance des
locaux qu'ils occupent;
o la consistance des locaux vacants.
Toutefois, dans les localités autres que les chefs-lieux des Fivondro-
nampokotany, les déclarations visées ci-dessus peuvent être remplacées par
une simple déclaration verbale qui sera consignée sur un registre réservé à
cet effet, tenu en deux exemplaires par le président du Comité exécutif de
chaque Fokontany ou son représentant, lecLuel doit transmettre le double au
SFCD ou au SDOF avant le 31 octobre.
11.4 Tout acte de transfert de propriété présenté au SFCD ou au SDOF doit
être accompagné d'un certificat de situation juridique.
11.5 Dans tous les cas, si besoin est, les agents du SFCD ou du SDOF peu-
vent procéder à des recensements ou vérifications sur place des matières
imposables.
11.6 En cas de destruction totale ou partielle ou de démolition volontaire en
cours d'année de maisons ou d'installations professionnelles, les pro-
priétaires peuvent demander un dégrèvement de la taxe frappant les bu-
TOTAL:
ne pas se contenter du n° de la boîte postale
pour les transporteur, mentionner les n° d'immatriculation des véhicules utilisés.
(s): ne pas oublier le n° du certificat de régularité à la Taxe professionnelle visé dans l'article
01.06.30 du Code Général des Impôts.
(a): pour les immeubles donnés en location, mentionner leurs adresses précises.
Firaisampokotany:
Faritany:
Identité statistique:
(2) (4)
Nature des services rendus Montant hors TVA Observations
18 Travail
18.1 Les employeurs sont tenus de déposer auprès de l'Inspection du Travail
le 31 mars de l'année la déclaration sur la situation du personnel de l'an-
née précédente. (Article 94 du 08.01.68 - Code de travail: VIIJIV 2 bis).
FORMALITES
18.2 Cette déclaration est établie en deux exemplaires sur une fonnule de ren-
seignement mise en vente par l'Imprimerie Moderne de l'Emyrne (An-
tananarivo tél. 22 208 52).
247 Dossier annuel des Résultats comptables fl° 5.1 - IBS et n° 5.2 -
IGRNS
254 et 255 Etat nominatif des salaires versés IGR salarial n° 5.3 - IGR
165 Déclaration des Véhicules de Tourisme des Sociétés n° 5.8 - Taxe Véhicules de
Tourisme des Sociétés
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REPOBLIKAIPIMADAGASIKARA Impdntint24t 114
I II I I
Firaisanipokontany: Nom,mu famntsucua asy sxuin'nySernceatottartqse
.\ &drttt(ltrsllrn à i'ltveitvt.VaskesldaisSveirttqus)
(Fsoehtmcaiknenina feenty)
2 sERVIcE
1 ANABM4A:
Fokontany:
Fanampinanarana:
(Sers nulles)
liii!'
(Nom ) (Suro.pfrintyssveniy. En majuscules d'imprimerie ) (Prénoms) (ruipiho izay fasnpia.ss ureiavanandan-Saullgner lepriotam usuel)
Mpiiovo
(Ci libs (sire) Ontyoptomnna nattr,nlnuuny fcuiuubadicuao Rab. eptaann'ay Faujekeac M.t.gasy ny
media,, II. tenuy Ily
Mousmbaly (Dotent 11m do (ta '05e (Conjoint raineté(s) do satane pu bitemajsgosï
(Mssit(e)
Matysudy BUDGET. CHAPITItI MATRICULE:
(Veuf. Venue) Dey ytamno.riauaunny 5ens.tam.penenb.dion cm ny eamh.u-
ennui ta naenla eynshJntennny vidima:
N'nsta'putmmbodiara (Date et lieu de Je,merJ& o7twoeattda eé,earation as de décès de euler
(Divorcé (e) oa400ti (e)
Nisam'taecuua
nERtaCE
(Séparéjuécialrement)
I
(Vont etpréovnnsunvala) (Date dennia.sma) (Lieu de nsieosuee ) r.5uÎ bOne
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RECEPISSE DE DECLARATION N°
LAgent charRé de recevoir les décimalisas sousaigut, certifié avoir reçu de:
M ilces ointes
PERCEPIION PEI4ALITES
les documents suivants su rapportant h lunette 19
Dtcluratioa de binifices (IDE) Mututonttulal: Buta:
BUREAUDE: A lu Numlro: Toux:
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Sisu tavela hosoeatana uny amin'ny pejy faha-4
(Resto à inscrire à tapage ()
- Tany: hofusiy voaray (Terrain: loyer encaissé
- Luny tatninnv fikarakaeunu (Frais de gestion
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à. Tombon-teoa Ç4vontages e,, nuture
Fitambaruny hosorntaaa ony aminay pejy fnbs-4
(Total à inscrire à la page 4)
Axnkony fnunm nomutey mpumpioso iony loy mnint, onnioily mombooy heùoefuortuuasy. -A es#edklorollun ne,oJsbt
eu liai, pitutei(fdes kir tamensnelsayanldsnnl t oàreimeôlosoweo.Ar5. 01.16.45)
Vola misino iunm.potonoo o adm-pnbofntoy (Rmtrsvlogtreo)
Fsbunaoy solo soumy ho 505050m 550m' pejy 4 (Total perçoà inscrira au page4)
FANAZAVMIAMOMBANYTOMBOM-BAROTRAANAOVMIAFILAZANA
(Explication surie résultai déclaré)
Tsymainisyfenoin'ny anpandoa hefta iharan'nyfamerana ampariira
(A remplir obligatoirement par les coniribuables soumis an régime forfaitaire)
Fitambarany (Total)
2
3
4
ImptieSea 245 414
PARA AINFISA OLuLY(LVt(TISSEt!AR7A Ais 01./ESI d CG!
3.-Antnia..in. (Anso,uuanvie)
An.r.oa. tin.mpinnonaan .sy (onoian'nyi.nlobao. Finu.baa.nn Elar.urn.wnisTnynspil.oa Vola ana tourin.
.Vontuprdnoueoetoshnon.suda !aanke) béuéjklafre(r) Derédepuneiui osneleduolnsouir .tfoniaoitlMaalitie
.1. -tInt,. cita ra Ion, ors!. fasdnu miinvç .mtnlnus (Pmpcitrtirerlrrr lares urnin,flées
Tuan.u. soumette. 05 Nornrr.00nvVVarriru) Fil.annnnyk.r.u.notsnra. Fit.mb.rnsy
(fias dinspnriilu,, t Andininv BasIn Dhi(onifr,o (Toto!)
Hitiitil
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DATYNAMI1RANA
F1IHIIE] F111 F111 DATY NAN OSA t SANA
NYHETRA
(Date nféta&tI mulote lSospooWoo A 19_ EV FILAZANA
ispioaJ)
Soni.n'n mp.oao SItuant W La
(Slmleu-ndadéotanoel)
REPOBLIKA MALAGASY DOSSIER ANNUEL DE DECLARATION
T. a.Fatafsharg.Fudrosoosia u Imprimé n°2471/4
DES
tiiiiiiiiiiiiI
ET DU COMMERCE DU 19
Objet:
Siège social:
PIECES JOINTES
Nombre Nombre
Ordre Désignation de pièces Ordre Désignation de pièces
Total
Total
Nombre de pièces
Montants
Noms, prénoms, domiciles des associés Nombre de parts
Ordm etco-participants des sommes versées
Art. 01-01-21 du code général des impôts dircots (avant dernier paragraphe). Imprimé n°247 4/4
Les sociétés doivent joindre à leurs déclarations une copie certifiée de tous actes
les constituant ou modifiant leurs statuts quelles nauraient pas déjà fait parvenir des Contributions directes.
ADRESSE DES DIVERS LIEUX DACTI VITE DE LA SOCIETE NATURE DE L'ACTJ VITE
A le
DATE DU RECEP1SSE
DATE DETABUSSEMENT DE L'MPOSITION SrgnauredureprésentantIéga!
de lasociété
REPOBLIKANI MADAGASIKARA
Tanindrazana - Fahafahana - Fandrosoarin Imprtrnén 1303 1/2
MINISTEREDU BUDGET
IDENTIFICATIONDELENTREPRISE
N"d'identificationfiscal: I I I I I
Raison sociale:
Nomcommercial: N°Statistique I I I J I I I
Adresse:
A - Résultat comptable
B - Résultat fiscal avant imputation des déficits antérieurs
C - Déficits antérieurs imputables
D - Déficits antérieurs imputés
E - Résultat fiscal après imputation des déficits antérieurs (B - D)
IMPUTATIONS
H - Acomptes provisionnels payés
I - Acomptes perçus au cordon douanier
(joindre attestation du Service des Douanes)
J - IRCM payé (joindre certificat délivré par l'organisme payeur)
R REDUCTIONSD'IMPÔT
si (A prdnhsir sir rIIkt np.r)
e
M - Réduction d'impôt antérieures imputables
n
z
N - Droit à réduction d'impôt de l'exercice
O - Total des réductions d'impôt (M + N)
P - Imputations de l'exercice (après plafonnement)
Q-Netàpayer(L-P)
R - Réduction d'impôt restant à imputer (O - P)
A le
Cachetetsignature
A l'exception du cadre ' Résérvé à l'Administration", toutes les rubriques du bordereau doivent être
impérativement servies.
DELAIDEDEPOT
Le présent bordereau doit être déposé en un seul exemplaire accompagné de son paiement, auprès du
Centre Fiscal Pilote des Entreprises, lors du dépôt de la déclaration des résultats.
SANCJIONS
Tout retard dans le versement de l'impôt est sanctionné par les pénalités prévues à l'Art. 01.13.18
du Code Général des Impôts.
PRECISIONS
- Ligne L : Montant net des acomptes provisionnels bimestriels payés au cours de l'année ou
de l'exercice.
- Ligne I : Montant net des acomptes perçuc au cordon douanier qui n'ont pas pu faire l'objet
d'une imputation sur les acomptes provisionnels.
- Ligne J: Montant de lIRCM prélevé à la source par les établissements payeurs, corres-
pondant aux revenus des capitaux mobiliers compris dans le résultat de l'exercice.
- Ligne P: Attention: Le montant des réductions opérées au titre d'un exercice ne peut
en aucun cas excéder 50% du montant dû figurant ligne L
- Ligne R : Montant net des réductions d'impôt restant à opérer compte tenu du mécanisme de
plafonnement ci-dessus rappelé.
REPOBLIKANI MADAGASIKARA
Tsnlndrazana - Fahafahana - Fandrosoana Iniprimén° 1304 Iii
MINISTEREDU BUDGET
ANNEE:
IDENTIFICATIONDELENTEEPRISE
N°d'identificationflscal: J I I I I I I I
Raison sociale:
Adresse:
A - Résultat comptable
B -Réintégrations
C -Déduction pour investissementetépargne (édétaillersur feuilletséparé)
D- Résultat fiscal avant imputation des déficits antérieurs (A -f-B + C)
REDUCTIONSD'IMPÔT
A le
Cachetetsignature
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Imprimé n° 256 1/2
FJRAISAMPOKONTANY Volan*
Moisd (1)
Telo volana faha-
ê trimestre
Anaranampinnaaananaanara1nyFikamb3fl3na
Noms et prénoms ou raison sociale
Laharanastatistika j
I I I IU Nomerao CNaPS
Numéro CNaPS
j I I I I I (2)
!t/° d'ident(flcalion statistique
Raharahaatao
Nature de la profession
Adiresin'nyfonenanananytoerain-piasana:
Adresse de la résidence ou de l'établissement
Toeranaampanaanaovanaityôlndrotsahsm-bolaitY:
Lieux de succursales pour lesquelles le versement est effectué par le présent bordereau
Fitambaran'ny hetra
00
TaNt cb rtmptt
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Tarotasim-
Toratasim-
bola Fomba
Lelavola bola0anky Nyvola Nyameranaazy
postaly bath
Espèces Chèque La somme de Base
Chique Autres
bancaire
postal
Foig
le
-- Vaninandco
Date
Amphanyalaina
Taux
Nomeraodnytapakila
Numéro deta
Signature
quittance Vola n!oa
Montant
Fw.baxon'oy ,otaoloa
Toislàggycr
(1) Tripiho izny isp Saies (2) Nonsera maba-mpaxepiasa (3)Moxiho sy Samba smmttssaos
Rayer ta mention inott!e Numéro de l'employeur Cocher la case ,ttltsée
Imprimé n°256 2/2
ANDR1KrrRYNYMFANDoAHETRA AndininyfahaûLl6.68. - Na isa eaizallkambanananaolontnouamandoaamen'
olena vola tolroav ho uatraiinv battu atnhn'av kamama nvnv ton ', ha tay nitazom
Andininyfaha.Ol.16.56- Ny mpomplasa na nyvondrona mpaodoa vola dia tsy uluiatsy ny vola tekurq' ho hetta aiy amis'izany areka ny voalaaun'ny ondininyfeha 01.16.
mondtntsakaay vola roalazanq' andiainyfaha 01.16.19 eny ambony aminlay alâladay 17, av av manajaka, dia uady tebeua handoa ilay vola boira luy notazouiny, no
tmataov faodrotsahain-bola omen'nv Fonjakana. Mao efatra mitownv taluta' faadrotsa- hiharna'aylamaady izoy etety hahafratra avo ma henin'io vola voalaza la ao.' tsyho
Itam-bola, ha 1mb at no ondefasana azy laluaka ny 5000 trobnbitanja.
ny con voalohany amena ny mpiandsaikitsa ni fannorian-ketra reliefa maodtotsa-bola, ko Andininyfahaol.16.69. - Na isa na isa ftkunrboaana na olun-taotta nitazouu
tanany ho uzy tq'voa!ohaay my alefaay axqr ainialay bisuoa'ny Satepun-dmohacahan'ny Heua botta tamitfuy volaaalonav tars.n'oloua, konefa boy nandrobouka izanv axnin'ay
miv antana moliefa ar-panitany ny fahacoa erairefa easiany ny funtmarinananandroiasnyny iupiaodmuikitsu ny famuriun.ketrn, dia sady brens bondon ilay vola hetcn tsy
vola; notinany an Itihutxnlav lamandyizav mety hahatratra avo efatra heninSo vola in oty
ary tsy ho latualas ny 10000 tnimbflasJa.
- ny fahatelo alefon'ny mpaadoa hetra mivontona no omia'io biraa 10 ihsny en anatin'nyfolo
andro aandsatsahonanv vola miaralta amirt'ny tosatasy fr100 faharoa aiy izav mety ho tara- Andininyfahaol.1 6.69. - Na isa na isa fikumbenana na olon-tootra tsr nandefa
105v mikosika n nandnavoaan vola, ha moznpiseho ny vola tratty ny hetra ay ny vola tsy tamkin' Sampan.dmnhuraban'ny houa mivantana araka uy fepetra lazakiny andininy
voaa'nv betra faho-Ol. 16.56 etuy aloha, nytoratasy fandcotsahnaa ny vola noboany dia iltaran'ay
sazv vola bai' hotakiana amin'ny al0lanry' raoly erg hahatruua25 isan.jutony ny
- av fahefatra ho riin'ny mpnmpiosa na ny vomIrons mpandoa vola. fitambosndoiv battu voakasik'izany baratasy fnnduotsabam-bola na izay tamntuy
fananeurinana laure.
SAZV
Andininyfahaol.16.72. - Ny fandikana ny lulina ousasi.pitsipika hafa rehetra
Andinlnyfaha-01.16.56- TataovanaS mao-jeta isara-bolana naampalroor.bolanahadiso mikasika av hetra amar'ns' kurama aynv ton uzy dia honaxinua lutnandy 5000 ha
feloaoa ny vola rehetra axotsalta uosian'ny fetra nndso voalazan'ny aodaa.fa -01.16.19. kahatramin'u'200008 leoirabilenja.
Raiaayerpiaadraikitranyfamorian-keua ary hatrony in tuba la aiymijunooataoteraka
ho andsoikiay n',' mpompiasa na ny aampoea mpundoa vola, no roba lozoiaa nakapobeny, Andinieyfshaol.l 6. 74. - Ny fandikanany lalànavoatondron'ny andininy foira
dia av olona rebetna voatoadron'nv lalànahanaonvfaadrotsoham-hola. 01,16.67,01.16.68,01.16,69,01.16.70 ur' 0L16,73 etsy uloha dia zahaaa
fototma ai esjehisa arakany zava-boalezan'ny andininy foIra 01.00.01 ay ny
mooaruka uruin'ibv Febezan-alalinnitv.
FIVONDRONAMPOKONTANY
Nom et prénoms ou raison sociale
d
Numéro d'identification statistique
Lieu d'exercice
D.TSTAverserB + C
E. MODE DE BEGLEMENT / Châques - Espâces
A le
Cadre réservé â l'Administration
PERCEPTION PENALITES
Numéro: Taux:
Date: Montant:
TOTAL A PAYER
(I) Rayer la mention inutile.
Imprimé n°499 1/1
o..
Lieu des succursales pour lesquelles le versement est effectué
z
TST A VFRSFP.
A le
PERCEPTION PENALITES
Numéro: Taux:
Date: Montant:
TOTAL A PAYER
N° Mie
L-GERAN.
r'0
1° Noms des gérants statutaires (1)
L°
20 Rémunérations diverses accordées aux gérants
19_ l9_
ri°
n. Appointements fixes
ri°
Tantièmes
'3°
Avantages divers en nature: (logement,
nourriture, éclairage, eau, voiture, domesticité, etc.)
estimés à
1° Intérêts statutaires:
Dates:
de la décision fixant le paiement:
de mise en paiement:
Montant des intérêts payés
2° Bénéfices distribués:
Dates:
de la décision fixant la distribution:
de mise en distribution:
Montant des bénéfices distribués
Certifié exact:
A ,le 19
Le Gérant,
Imprimé n0 43 1/4
d
-
BUREAU
ECHEANCE
19
Siège social:
Actions
Parts de fondateur..
Totaux
b. Béntifices divers distribués aux membres des conseils d'administration (rantième et jetons de présence)
Totaux
lmprimén 43 2/4
e. Obligations et bons. - Impôt afférent aux titres à revenu fixe
Aretrandier:
A router revenu afférent Revenu
revenus afférents ana titres effecti-
Nombredelitrcs auratiteescréds couverts vement
Désignation ss erristantàlafrn ancoursdu Date aucourodu Date distribué Impôt
delavunt-deraier semestreécoulé semestreécoulé au cours de
ê q sernestreouà ouauoounde ouaucoursde de semestre
des laflndul'auaée Revenutotol l'nnséeprécé- dola Total l'unndeéesnlée écoulé à
. . précédente pour dente pour pour l'amortis- (2)
les sociétés les sociétés leu sociétés
voleurs - qui ne paient qci ne paient
tes intérêts
création qni ne paient
les ietérêts
semant payer
les intérêts
qa'suIe fois par q'unu fois par q'nne fois par
en an an
d. Empnsnts. - Impôt surie revenu afFérent aux intérêts annuels des empnsnts
Noms, prénoms Date Date et mode Principal Capital Montant des intérêts
etdomicile du du du non remboursé ducapitat remboursé
des créanciers l'opération remboursement l'emprunt as débutde l'exercice au cosses du semestre Impôt à payer
concerné écoulé (2)
o. Domicile à
Msmlsgoscsr.
b. Domicile à
l'étranger.
Totanx
La société prend tes fonds néces sires nu remboursement asse son capitel et non suries bénéfices, réserves ou prosisions diverses il y n réduction
de capital, opération qui échappe à l'impôt
Imprimé n°43 3/4
f. Intérêts payés aux actionnaires ou aux tiers à quelque titre que ce soit
L'impôt sur le revenu atteint encore les interêts des sommes remis e à une société en vertu d'nse ouverture de crédit. Les intérêts dupait payés à une
société étrangère par sec société locale, alors même que le paiement des intérêts devrait avoir lieu à l'étranger, sont égelement passibles d l'impôt.
g. Sommes mises à la disposition des actionnaires à titre d'avance d'acompte ou de prêt (art.3 1 CGE)
Maritant
Date Massant de réserves des lavestissemeuts Restetaxable
de et demandisenexosératinn ou Impôt à payer Observations
l'opératina bénéfices imposés de l'impôt à reporter
(Piècurjustificatives jointes)
lmpiimén° 43 44
RECAPITULATION GENERALE DES SOMMES A PAYER
au Bureaud
Obligations
Remboursements et amortissements
Totat
A le 19
Imprimé n° 165 1/1
ANNEE 19
Taxe perçue
Amende véhicules.
Quittance n°
A ,le 19.
Le receveur,
Imprimé n° 710 1/2
REPOBLIKA DEMOKRATIKA TAONA 19
MALAGASY ANNEE 19
FARITANY FILAZANAISAN-TAONA
htaon'ny tompon'ny fananana voan'ny betran-trano
(Tony iorenan-trano natany ahofa ho an'ny taozavatra na varotra)
FIRAISAMPOKONTANY
DELARATIONANNUELLE
à souscrire par les propriétaires d'immeubles imposables à la taxe
FOKONTANY sur la propriété bâtie
FILAZANAMIKASIKANYTOMPONY
RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LE PROPRIE TAIRE
NO -CD n° 710 -IN 4679-78
Anaranny tany
Nom et prénoms du propriétaire
Asanny tompony
Proftssion du propriétaire
Adiresinny tompony
Adresse du propriétaire
FILANAASIKANYFANANANA
RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LA PROPPJETE ELLE-MEME
Fokontany Firaisampokontany:
1, Fivondronampokontany
AVADIHO - TSVP
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Imprimé n°720 1/2
REPUBLIQIJEDEMADAGASCAR FILAZANAMANOKANA
hataon'ny tompon'ny tany
SERVICE DES CONTRIBUTIONS DIRECTES
DECLARATION SPECIALE
à souscrire parles propriétaires d'immeubles imposables
Faritany à la taxe sur la propriété bâtie et aux taxes annexes
Fivondronampokontany
TABILAOVOALOHANY - TABLEAU I
TABIIÀOFAHAROA - TABLEAU II
FILAZANA ISAN-TAONA
alefa alohan'ny
faha-15-n'ny volana oktobra
hataon'ny mpandoa hetra (1)
Déclaration à souacrtra parles redevabies avant le 15octobre
Nsaaerao famantarasa ev anknhotrana
de choque année (1)
Nuntéro dïdenti/icatianfanrilia!e
Kara-panondro: n0 siatistika:
Carte d'identité: n' statistique:
Asan'ny vadiny:
Profesaisadscenjrint.
B. a
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Nom et Prénoms
Adresse
N° matricule (pour les fonctionnaires)
Budget:
Nom et Prénoms
Adresse
N° matricule (pour les fonctionnaires) I I I I I I
Budget:
Loyer mensuel
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Signature du propriétaire,
Imprimé n° 725 I/I
REBOLIKA DEMOKRATIKA
MALAGASY
PROVINCE
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I.-FILAZANANYTANY
- FILAZANA NY TOMPON'NYTANY
Anarana sy fanampin'anarana
Adiresy
N° matricule (raha mpiasam-panjakana)
Budget:
- FILAZANANYMPANOFA-TANY
Anarana sy fanampin'anarana
Adiresy
N° matricule (raha mpiasam-panjakana)
Budget:
Hofany isam-bolana
A , le 19
Ny tompony,
Troisième partie
Organisation et gestion des travaux HIMO, activités HIMO
6. ORGANISATION DES TRAVAUX HIMO
Contenu du module
o Rôle et fonctions du chef de chantier et du chef d'équipe
o Préparation et organisation du chantier
o Mise en place des moyens
o Organisation des travaux
o Rôle et fonctions des chefs d'équipe
o Sécurité du chantier et formation du personnel
Introduction
Compte tenu de la structure essentiellement individuelle des PME à Ma-
dagascar, il existe une liaison étroite entre le cadre gérant et le chef de chan-
tier. Souvent, c'est le cadre gérant "homme à tout fire" qui assume égale-
ment le rôle de chef de chantier.
Ce module est tiré du manuel destiné au personnel d'encadrement de
l'entreprise (Vol. II) et rappelle au cadre gérant les aspects concernant l'orga-
nisation des travaux routiers HIMO qui sont normalement dévolus au chef de
chantier, considéré à juste titre, comme la clef de réussite d'un chantier HI-
MO. C'est lui en effet qui influe directement sur l'exécution des travaux en-
trepris. Son travail et ses responsabilités varient avec la dimension du chan-
tier. Sur les grands chantiers, comptant par exemple plus d'une centaine
d'ouvriers, il est généralement assisté par des chef d'équipe et par des em-
ployés de bureau chargés du travail administratif. Sur les chantiers plus petits,
il est souvent seul responsable à la fois du travail administratif et des travaux
sur le chantier.
On n'insistera jamais assez sur le rôle du chef de chantier: les résultats
d'une entreprise dépendent des résultats obtenus sur le chantier, et ceux-ci
Dans la structure actuelle des PME à Madagascar (société individuelle), il s'agit le plus souvent
du propriétaire/gérant de l'entreprise.
Prise de connaissance des travaux à réaliser; Mise en place d'un système de gestion du
Reconnaissance des sites de travaux; personnel à travers la connaissance de:
Préparation et Organisation des travaux: - la législation du travail;
organisation du - Définition des méthodes d'exécution; - l'application d'un ensemble de fiches
chantier - Définition des moyens nécessaires; d'embauche individuelleslcollectives, de
- Etablissement des besoins logistiques. fiches de pointage, des états de salaires
mensuels.
Mise en place dun système de gestion du Mise en place dun système de gestion des
matériel à travers un ensemble de fiches rela- matériaux et outillages à travers un ensemble
Préparation et tives aux nombres dheures de fonction- de fiches de stock et dutilisation.
organisation du nement, consommation, entretien/réparation.
chantier
Mise en place
des moyens
Déroulement
des travaux Contrôle Contrôle
Vérification constante de l'état du matériel; Vérification si les approvisionnements se
Fiche de suivi du matériel. déroulent conformément aux prévisions éta-
blies;
vérification constante de l'état de loutillage;
remplissage des fiches de suivi des ma-
tériaux.
Fiche B 2.01: Suivi fonctionnement ma- Fiche B 1.08: Suivi ouvrages dart journa-
tériel; lier;
Fiche B 2.03: Suivi entretien/réparation Fiche B 1,09: Suivi ouvrages d'art hebdo-
Gestion matériel; madaire;
du chantier Fiche 2.03: Vérification consommation e Fiche 3.01: Fiche de dépôt;
mensuelle; Fiches de contrôle outillage (3.02, 3.03,
Fiche 2,04: Consommation hebdomadaire; 3.04).
Fiche 2.05: Récapitulation utilisation du
matériel
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Le chef de chantier recense les possibilités d'exécuter les travaux tels qu'ils
sont prévus au schéma d'itinéraire, au diagramme d'aménagement et au
planning d'exécution général qui lui ont été remis. Plus particulièrement, il:
o annote les sources de difficultés ou même les impossibilités d'exécution;
o vérifie l'exactitude du schéma d'itinéraire et du diagramme d'aménage-
ment et annote les différences existantes;
o revoit les solutions permettant de surmonter ces difficultés: modification
de la nature des travaux, recours à des méthodes d'exécution mieux adap-
tées, définition plus adéquate des moyens, modification du planning des
travaux.
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Terrassements c.. .' 0)
Manoeuvre o
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Equipe A 1 18 Equipe A 6 6 6 0 0
Equipe B 1 18 Equipe B 6 6 6 0 0
Déblais 7 0 0
Equipe C 1 21 Equipe C 7 7
Remblais Réserve 5 5 3 6 15
Exutoires
Total 3 57 Total 24 24 22 6 15
Equipe D 1 9 Equipe D 0 6 3 0 0
Equipe E 1 6 Equipe E 0 4 2 0 0 - Quartzite :1.625 m3
Chaussé Réserve 0 5 2 0 10
Total 2 15 Total 0 15 7 0 10
Maçon Aide- Manoeuvre
maçon - Pioches 2 - Ciment :2,25 t
Ouvrage d'art - Pelles 2 - Moellons : 7,3 m3
Equipe F 1 2 5 - Brouettes 2 - Gravier : 5,4 m3
- Masses 2 - Sable : 7,2 m3
- Caisse maçon 1
Le chef de chantier doit donc faire en sorte que le démarrage du travail soit
échelonné dans le temps et que les activités ne s'talent pas sur une longueur
de plus de I Km.
Gestion du chantier
Le chef de chantier est responsable de la parfaite tenue à jour des docu-
ments de chantier (réf. module" Fiches de planification, programmation, sui-
vi et contrôle des travaux HIMO "du volume II et figure 6.1):
o fiches pour la gestion de la main-d'oeuvre;
o fiches de suivi du matériel;
o fiches de stocks des matériaux, des matières consommables et d'outillage;
o état périodique des salaires: pour ces documents, le chef de chantier se
réserve chaque semaine le temps qui lui est nécessaire pour leur établisse-
ment correct;
o compte-rendu des travaux en cours: pour ces documents, le chef de chan-
tier récapitule les différents relevés (hebdomadaires, mensuels, etc.) d'acti-
vités que lui fournissent ses chefs d'équipe. Il transmet ces comptes-rendus
à son supérieur hiérarchique, lequel les transmettra au personnel de l'Ad-
ministration chargé du contrôle des travaux en vue d'établir la facture des
travaux réalisés;
o compte-rendu de fin des travaux: ce document établi lors du bilan du
chantier, n'est qu'une récapitulation faite par le chef de chantier de tous les
comptes-rendus journaliers, hebdomadaires, mensuels;
o rapport technicofinancier en collaboration avec son supérieur hiérarchi-
que.
Fermeture du chantier
Le chef de chantier (fig. 6.1):
o procède au licenciement de la main-d'oeuvre;
o fait rentrer en magasin le matériel de production et établit un rapport sur
son état et les suites à donner: (réparations... etc.);
o fait évacuer au magasin général les stocks de matériaux et d'outillage res-
tants et le matériel logistique;
o dirige et coordonne le repliement du camp de base, l'évacuation du mat-
ériel logistique, enfin, il licencie le personnel logistique;
o établit le bilan du chantier: i) calcul du métré défmitif des travaux réalisés;
ii) calcul de la quantité de main-d'oeuvre utilisée (effectifs et temps de ira-
vail); iii) calcul des heures de fonctionnement, consommation, entretien et
réparation du matériel; iv) quantités de matériaux réellement utilisés; y)
description des difficultés rencontrées et des modifications éventuelles qui
ont dû être apportées au projet initial; vi) rapport tecimicofinancier du
chantier en collaboration avec son supérieur hiérarchique.
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PREMIERS SECOURS
Même lorsque toutes les mesures de sécurité et d'hygiène dictées par
l'expérience sont prises, il peut aniver que des ouvriers soient victimes,
isolément ou collectivement, d'un accident ou d'une maladie. Il est alors in-
dispensable que les premiers secours soient apportés immédiatement sur le
chantier même.
Le chef de chantier devrait avoir reçu une formation de secouriste de façon
qu'il soit capable de donner les premiers soins adéquats, notamment dans les
cas d'hémonagies, d'asphyxies, d'empoisonnements et de piqûres d'insectes,
etc.
En cas d'accident ou de maladie grave, le chef de chantier doit alerter sans
délai son supérieur hiérarchique pour demander de l'aide et prendre toutes les
mesures pour soigner l'ouvrier accidenté.
Formation du personnel
ADAPTATION AU TRAVAIL SUR LE CHANTIER
Les personnes qui sont engagées sur place pour constituer les effectif des
chantiers se trouvent confrontées à des changements importants de leurs habi-
tudes. Très souvent, il s'agit de passer d'un chômage presque chronique ou
d'un petit travail individuel, à un travail collectif organisé par d'autres person-
nes, effectué avec des outils, et selon un rythme inconnu auparavant. Ceci a
inévitablement des conséquences parfois fâcheuses, comme en particulier des
accidents qui se produisent plus fréquemment au cours de la période d'adapta-
tion.
Il incombe au chef de chantier d'expliquer à toutes les personnes chargées
des différents travaux, les modalités d'exécution. Pour que ces modalités
soient suivies par tous, il convient d'en expliquer le "pourquoi" à chacun, dès
le début.
Le chef de chantier doit pour tout travail:
o expliquer, en détail le travail à effectuer;
o montrer le travail à effectuer en le réalisant lui-même;
o inviter le travailleur à effectuer à son tour, ce travail;
o recommencer ce cycle jusqu'à ce que l'intéressé ait parfaitement assimilé
"comment" il doit effectuer le travail, et "pourquoi" il doit l'effectuer de la
façon indiquée.
MANUTENTIONS
Les manutentions sont parmi les opérations les plus fréquentes sur les
chantiers. C'est pour cette raison, qu'elles méritent une attention particulière
de la part du chef de chantier.
Contenu du module
o Défmition de production et rendement
o Rendement individuel et d'une équipe
o Composition des équipes (cas travaux déblai)
Introduction
Il est très important pour le cadre gérant de l'entreprise de s'entourer de
gens compétents et motivés pour réaliser les travaux sur les chantiers HIMO.
Les dirigeants qui ont réussi sont le plus souvent ceux qui ont été capables de
convaincre les ouvriers de leur rester fidèles. La principale raison de cette
réussite est la personnalité du dirigeant, en particulier sa capacité de s'attacher
à ses hommes par tous les moyens: salaire, organisation, primes, heures
supplémentaires, souci d'épanouissement, activité plus stable. Et lorsque les
activités ne sont pas suffisantes pour conserver la main-d'oeuvre, ces
dirigeants font engager la main-d'oeuvre par d'autres entreprises avec
lesquelles ils ont des relations particulières. Ce procédé offlu un double
avantage: (i) stabilité des revenus de la main-d'oeuvre; (ii) facilité de
récupération de cette dernière.
La réussite de ces dirigeants est liée à leur capacité à conserver dans
l'entreprise des hommes compétents, à former des jeunes pour la relève, et en
défmitive à fournir des travaux de qualité. Ces chefs d'entreprise ont compris
que sur les chantiers HIMO les ouvriers et le personnel d'encadrement se
trouvent encore au stade de la recherche de satisfaction des besoins
psychophysiologiques et que:
o la rémunération et surtout la rémunération à temps est le moyen le
plus efficace pour motiver le personnel à bien travailler. En effet, elle peut
être utilisée comme un moyen de sanction, de prime et d'émulation;
o le souci de la conditiôn sociale des ouvriers est très important;
o la présence fréquente des dirigeants sur le chantier est encore plus
efficace que n'importe quelle mesure.
Définitions
Rendement individuel
CAPACITE:
Le rendement individuel à retenir correspond à la quantité de travail qui
peut être effectuée sans causer de fatigue excessive, étant entendu que le
travailleur prend régulièrement des périodes de repos nécessaires pour se
maintenir en forme, tant pour son bien-être physique que moral. Les
principaux facteurs du rendement individuel sont récapitulés et commentés au
tableau 7.1 ci-après:
Facteur Commentaires
Les hommes dans la force de l'âge (18 - 45 ans) ont généralement
Age un meilleur rendement.
La nourriture quotidienne doit comporter une quantité suffisante
Alimentation
de calories.
Le rendement est meilleur lorsque les travaux sont effectués dans
Température et humidité
la fraîcheur du jour.
Facteur Commentaires
Dans un chantier routier HIMO, le chef d'entreprise doit observer lui-
même une discipline exemplaire; son intégrité, sa compétence, sa loyauté,
Commandement sa justice, son sens humain doivent être incontestables. Il doit donner
des instructions claires et rationnelles au chef de chantier pour qu'il
puisse bien répartir le travail.
Toute communication doit permettre le dialogue:
Communication - pour discuter des problèmes d'organisation;
- pour expliquer les raisons des décisions prises;
- pour discuter des problèmes du travailleur.
On doit respecter la dignité personnelle des travailleurs et reconnaître
Psychologie l'intérêt de leur travail; prévoir des possibilités d'épanouissement et de
promotion.
Incitation financière La productivité est maximale lorsque le paiement est en rapport direct
avec les résultats obtenus.
Chargement et déchargement 8 40
Répandage 2 80
Ensemble 23 20
Chargement et déchargement 14 70
Répandage 2 80
Ensemble 43 48
Chargement et déchargement 7 35
Répandage 1 40
Ensemble 26 36
Contenu du module
o Ordre des travaux de construction
o Activités principales HIMO
Introduction
Le module présente en détail toutes les activités principales à Haute Inten-
sité de Main-d'OEuvre nécessaires pour construire / entretenir une route en
terre.
A partir de la défmition de chaque activité (définition qui est reprise éga-
lement dans les cahiers des charges-type d'entretien courant et entretien pério-
dique utilisés par le Projet 111MO ROUTES pour les travaux confiés aux
PME), le module décrit la séquence des opérations pour chaque activité ainsi
que le matériel, l'outillage, les matériaux, le personnel d'encadrement néces-
saires. Le rendement (moyen, minimal et maximal) pour chaque activité
d'après les travaux effectués en régie et ceux confiés aux PME est donné éga-
lement comme référence. De nombreux dessins / schémas et photos com-
plètent au mieux la description pratique de chaque activité.
Petits ouvrages - fossé maçonné, dalot maçonné Ces activités doivent débuter avec
d'assainissement l'ouverture du chantier pour éviter
de retarder l'ensemble des travaux,
reprofilage léger, reprofilage lourd; Ces activités suivent de près
l'activité des fossés et précèdent
Plate-forme l'activité de la couche de roulement
(distance maximale 200-300 ml).
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Manuel pratique de formation pour personnel d'encadrement de l'entreprise 8-3
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RENDEMENT OBSERVE
o maximal: 250 m2/HJ
o moyen: 170 m2/HJ
o minimal: 70 m2/HJ
QUANTITE DE REFERENCE
Route à construire/réhabiliter
3000 - 7000 m2/km (zone dont la pluviométrie est environ 1000 - 1500
mm!an).
OBSERVATIONS
Le chef d'équipe peut en même temps s'occuper des travaux de terrasse-
ment.
Emprise (Débroussaillage)
/"Fossé de crête
COUPE TRANSVERSALE
EN DEBLAI
Emprise (Débroussaillage)
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COUPE TRANSVERSALE
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MIXTE
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Emprise (Débroussaillage)
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COUPE TRANSVERSALE
EN REMBLAI
DEFINITION
C'est l'excavation pratiquée dans le sol naturel pour la réalisation du profil
en travers-type comportant en général des talus réglés.
DESCRIPTION DES TRAVAUX (FIG. 8.4 ET 8.5 ET PHO-
T08.2)
o implantation de l'axe de la route enplaçant des piquets tous les 15 ml
(phase A);
o suivant la hauteur de talus, implanter des piquets tous les 10 m, à
l'aplomb des parois verticales externes (phase A);
o excavationlévacuation de cette partie jusqu'à atteindre la banquette (phase
B);
o implantation des piquets du talutage (phase B);
o excavation / évacuation de cette partie;
o répéter les opérations ci-dessus jusqu'à atteindre (phases C, D) le niveau
demandé sur une largeur correspondant aux bords des éventuelles banquet-
tes;
o réglage de la plate-forme d'une façon sommaire, i.e. presque plate. Ce sera
l'équipe de reprofilage léger/lourd qui entamera par la suite les opérations
successives de nivellement (voir activités de reprofilage léger page 8-24 et
de reprofilage lourd page 8-28).
CONSEILS
o évacuer les surplus de matériaux des déblais sur les dépôts agréés;
o outils/matériels en fonction de la distance d'excavation:
- Pelle : dist. 2-5 ml;
- Brouettes : dist. 5-lOOmi;
QUANTITE DE REFERENCE
Route à construire / réhabiliter:
o terrain plat: 500 - 1000 m3/km
o terrain ondulé: 1000 - 3000 m3/km
o route en montagne: 3000 - 9000 m3/km
OBSERVATIONS
Le rendement dépend:
o de la nature du sol;
o de la distance d'évacuation des déblais.
La réalisation des terrassements peut rencontrer quelques difficultés particu-
lières comme par exemple des propriétés bâties, des ouvrages ou des canaux
d'irrigation.
DESCRIPTION DU PRIX
Ce prix rémunère au mètre cube (m3) la réalisation des déblais et l'enlève-
ment des éboulements provenant de l'élargissement de la chaussée. Il com-
prend:
o le décapage;
o le piquetage et l'excavation des matériaux suivant les plans-type;
o le chargement et le transport des matériaux résultant de l'excavation sur
toute distance;
o le déchargement et le réglage des matériaux aux lieux de dépôt agréés;
o le réglage des talus en fonction de la nature du sol et de la hauteur du talus
(pente variable entre 1/2 et 1/5);
o tous travaux de fmition de talus.
Les quantités à prendre en compte seront celles des documents du Projet
approuvé ou selon l'attachement contradictoire.
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Profil définitif des talus Terrain Naturel
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TERRAIN
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Distances partielles 0.68 1.00 0.50 3.55 3.55 0.48
Piquet
en bois
Phase A
- Excavation et évacuation du
déblai résultant '1
Piquet
en bois
Phase B
- Piquetage du talus
- Excavation et évacuation du
déblai résultant
Phase C
- Excavation et évacuation du
déblai résultant
Phase D
Phase E
Terrain naturel
Profil définitif des talus
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Distances partielles 1.60 2.10 1.30 1.20 1.70 0.50 2.90
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Distances partielles 0,68 1,00 0.50 3.55 3.55 0.48
Phase A
- Excavation et évacuation du
déblai résultant
Note Générale:
* L'inclinaison des talus est fonction directe de la nature du
sol et de la hauteur
L'inclinaison à adopter sera étudiée cas par cas. Valeurs
usuelles utilisées I
16
min max
(') Dans certains tronçons, la largeur pourra être
Inférieure ou supérieure à la norme couramment
utilisée
Piquet
en bols
Phase B
Phase C
Phase D
T: Piquer
Phase E
1
Phase F
7% avant compactage
Pente:
5% après compactage
Phase G
Phase H
- Couche de rou'ement
Front d'avancement
des travaux
Croisement Impossible
des tracteurs
Front davancoment
des travaux -.
8-16 Activités principales des travaux HIMO
Photo 8.2: Travaux de déblai
Etat de la route avant les travaux Organisation du travail pendant les travaux
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TERRAIN
Distances partielles 4.25 2.00 2.00 4.25
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PROJET
Distances partielles 3.00 2,75 2.75 3.00
Phase A
Phase B
Rouleau vibrant 1,
- La plate-forme (4 dernières couches)
fera l'objet du reprofilage exigé;
pente transversale : 7% avant compactage
5% après compactage
Phase C
Les moyens d'évacuation des mauvais matériaux éventuels résultant de l'excavation des fossés
dépendent de la distance de transport i.e.:
- brouette: distance 5 - 100 ml;
- tracteur / remorque ou camion: distance> 100 ml.
FOSSE TRAPEZOIDAL
* Piquet
en bois
Phase A
0,
1ø
0,50
FOSSE TRIANGULAIRE
\-î
t
Phase A
1,00 2,75
2,00
Niveau
FORME DE REGLAGEA5%
250 cm
Contre-plaqué de 20 mm Niveau à bulle
E
o
wZ7ZL VJJ
ou planche en bois
'o
4J
FORME DE REGLAGEA7%
250 cm
Niveau à bulle
E
o
L) E
o
C."
('I
A l'approche du virage
Ligne droite.
Cas de la réhabilitation:
o nivellement de la plate-forme, y compris l'emprise future des fossés, avec
apport de matériaux appropriés> 0,3 m3/ml;
o mise au gabarit de la plate-forme proprement dite, après la réalisation des
fossés latéraux (rémunérés à part);
o compactage de la plate-forme jusqu'à l'obtention de 90 % OPM en tout
point et de 95 % OPM sur les 30 derniers cm;
o travaux de finition de la plate-forme qui à ce stade, doit être prête à rece-
voir la couche de roulement.
RENDEMENT OBSERVE
o maximal: 6,00 mIIHJ
o moyen: 4,00 ml/HJ
o minimum 2,00 mI/HJ
OBSERVATIONS
A la fin de l'opération de reprofilage lourd, la plate-forme doit présenter
une finition soignée, comme pour le reprofilage léger.
Le lecteur voudra bien noter que la seule différence entre reprofilage léger et
reprofilage lourd consiste dans le volume des apports de matériaux nécessaire
pour niveler la plate-forme.
DESCRIPTION DU PRIX
Ce prix rémunère au mètre linéaire le reprofliage lourd des routes en tène
dans le cadre des travaux de réhabilitation et / ou entretien périodique. Il
comprend:
o la mise en forme et au gabarit de la plate-forme conformément aux plans-
type avec l'apport des matériaux appropriés;
o le compactage de la plate-forme et (cas réhabilitation) des banquettes éven-
tuelles;
o toutes les sujétions d'exécution, et en particulier celles liées à l'obtention
des spécifications définies à l'article 2.5 du cahier des charges-type HIMO.
Il ne comprend pas les purges et le remplacement par des matériaux sains.
Les quantités à prendre en compte seront celles des documents du Projet
approuvé ou selon l'attachement contradictoire.
L.
-t-
-
-.-:
!te.
4
%
---::L
-
c-c
't, Ô ép: 0.20- 060m
Couche végétale
à décaper
Matédaux pour
la couche de
Pw
t.'
71
roulement
Carrière
(4) 5)
(6)
Tas
A-A
SORTIE
PARCOURS DU MATERIEL
Tas de matériaux
ENTREE
Rémorque
Carrière
Remorques
N Tracteur
Tas de matériaux
N
jfr
Chaussé
OBSERVATIONS
Le rendement dépend de:
- Nature des sols à exca- - Qualité et état du matériel, - Distance de la carrière par rapport à la
ver route à construire (nombre de voyages
par jour);
- Etat et qualité de l'ou- - Qualité et état du matériel utilisé par le
tillage, en particulier transport, pour l'arrosage et pour le
les barres à mines et les compactage.
pioches;
Nota: Les données présentées ci-dessus sont tirées du chantier école HIMO
n°2 exécuté en régie par le Projet HIMO ROUTES en 1991, et se
réfèrent aux rendements moyens mensuels tandis que pour le rende-
ment global, les valeurs se réfèrent à l'ensemble de l'activité de la cou-
che de roulement.
TRES IMPORTANT
o dans un chantier de réhabilitation, la réalisation de la couche d2 roule-
ment occupe presque 50 % de la main-d'oeuvre totale du chantier. Ce
pourcentage peut monter jusqu'à 70 % dans le cas des travaux d'entre-
tien périodique;
o la rentabilité d'un chantier HIMO exécuté en régie ou par le secteur privé
(FME) dépend en grande partie du niveau d'organisation et d'exécution
de la couche de roulement.
DESCRIPTION DU PRIX
Ce prix rémunère au mètre linéaire (ml) la fourniture et la mise en oeuvre
de matériaux sélectionnés pour la constitution de la couche de roulement de
cm d'épaisseur selon les plans-type. Il comprend:
o les pistes d'accès, le décapage quelle que soit leur importance;
o tous les frais et sujétions d'exploitation des gîtes;
o l'excavation et le chargement des matériaux d'emprunt;
o le transport des matériaux extraits sur toutes distances et confomiément au
schéma d'itinéraire et diagramme d'aménagement;
Phases de:
1 - déchargement;
2- répandage;
3 - cassage;
4 - butées;
5 - arrosage;
6- compactage.
Compacteur
Trajet du compacteur
Parties compactées
BB
5%
Couche de roulement
MISE EN OEUVRE
o préparation de la plate-forme comme spécifié dans les activités de reprofi-
lage léger/Iourd;
o création des butées latérales;
o répandage uniforme du concassé à la main;
o compactage au moyen d'un rouleau lisse (poids minimum six (6) tonnes);
les irrégularités de surface constatées seront corrigées par apport sup-
plémentaire de seuls concassés. Il faut proscrire l'utilisation de matières
d'agrégation avant que la couche de concassé ne soit parfaitement calée;
o arrosage abondant.
Lorsque le concassé est parfaitement calé, le remplissage des vides se fèza
en deux étapes:
o la première consiste à répandre uniformément du sable de carrière ou autres
matériaux répondant aux spécifications mentionnées ci-dessus, sur une très
faible épaisseur, puis à compacter à sec. Cette opération est répétée deux
ou trois fois si c'est nécessaire;
o la deuxième consiste à répandre de la matière d'agrégation sur une faible
épaisseur, puis à arroser abondamment. Un balayage à la main est néces-
saire pour uniformiser le répandage avant compactage. Cette opération doit
se répéter jusqu'à ce que l'eau ne pénètre plus.
Cloutage Unité: m2
C'est une mince couche de matériaux de 5 à 7 cm environ encastrés dans
la plate-forme soigneusement bombée et compactée. Les vides sont comblés
par des matériaux fins. La figure 8.12 illustre les différentes phases d'exécu-
tion.
Le cloutage qui est de loin moins cher qu'un macadam à l'eau, satisfait les
nonnes requises de construction là où la portance de la plate-forme est bonne
(CBR> 30) et là où il n'existe pratiquement pas d'effet de poinçonnement dû
par exemple au trafic des charrettes.
D'après l'expérience du Projet HIMO ROUTES ce type de chaussée n'est
pas tellement indiqué sur les Hauts Plateaux à cause de la nature des sols, de
la pluviométrie et de l'importance du trafic de charrettes.
DESCRIPTION DU PRIX
Ce prix rémunère au mètre linéaire (ml) la fourniture et la mise en oeuvre
d'empierrement pour cloutage des chaussées. Le dosage en pierres cassées de
20/80 varie entre quarante (40) litres et soixante (60) litres au mètre carré. Il
comprend:
o les pistes d'accès, le décapage quçile que soit leur importance;
o tous frais et sujétions d'exploitation des gîtes;
o l'excavation, le tri et le chargement des matériaux;
o le transport des matériaux sur toutes distances et conformément au schéma
d'itinéraire et diagramme d'aménagement;
o la mise en oeuvre des matériaux conformément aux Spécifications Partiou-
hères (chapitres I et II, répandage, arrosage, réglage, compactage du cahier
des charges-type HIMO);
o toutes sujétions pour donner un travail réalisé selon les règles de l'art.
Il s'applique au volume de matériaux mis en place suivant les profils-type.
Il ne sera accordé aucune plus-value en cas de surépaisseur non ordonnée par
l'ingénieur chargé du contrôle.
Arroser abondamment
Rendement observé
o maximal: 7,00 ml / J - équipe: 1 maçon +2 M.O;
o moyen: 4,00 ml / J - équipe: 1 maçon + 2 M.O;
o minimum: 2,00 ml / J - équipe: 1 maçon + 2 M.O.
Observations
Le rendement dépend:
o de la distance d'évacuation des produits de la fouille;
o du procédé de construction pour le fossé carré 50 x 50.
Description du prix
Ce prix rémunère au mètre linéaire (ml) l'exécution des fossés maçonnés
(spécifier le type, ex: trapézoïdaux 80 x 50 x 50 cm) en maçonnerie de moel-
lons appareillés y compris la fouille et toutes sujétions.
Les quantités à prendre en compte seront celles des documents du Projet
approuvé ou selon l'attachement contradictoire.
Cas Ni CasN2
- Exécution du radier Inférieur et - Exécution des murs latéraux et
ensuite des murs latéraux ensuite du radier
Axe route
Gabarit
Profil talus -.
L'inclinaison est fonction de la
nature du sol ainsi que
I
de la hauteur
===== Il
_-Prof11 final route
Roulemtnt
Ficelles
E
o
F-.
C"
Moellons 25x20x20 o
Mortier de ciment dosage 300Kg/m3
COFFRAGE
,\-
,,/ FerTorou Lisse ø la-12
pour tenir le coffra14
Ficelle supérieure
Cote final
/
// Ligne de la
fossé
,/ ficelle du gabarit
/
,, en béton à couler
en bois ép .-..20 mm
Barbacane _______ T' h .,..16 cm longueur min 3-4 ml
parfoitement rectilignes
pour drainage
du talus
Gabarit ,"
/
Extérieur ,
/ Intérieur du fossé
du fossé =-=.--
B- EN PRESENCE DE VIRAGE
CORRECT
Mortier
Axe route
I,
NON CORRECT
Mortier
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C
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2 WC
D. :4
4
0go
travaux terminés
Exemple:
100cm
50cm
Dalle 100x50x15 cm;
Poids: 190 kg.
épaisseur 15 cm
Equipe Main-d'oeuvre
J Chef de chantier J Chef d'équipe J Maçons
J Hommes
J Femmes
Rendement observé
o 1 dalot / 5 jours - équipe: 2 maçons + 5 M.O;
o 1 dalot /3 jours - équipe: 2 maçons + 5 M.O (cas dallettes préfabriquées).
Observations
Le rendement dépend de la nature des matériaux rencontrés pendant la
fouille, de l'aménagement des lieux (déviation du trafic) et du procédé de cons-
truction (dallettes préfabriquées ou non).
Description du prix
Ce prix rémunère à l'unité la construction du dalot complet de dimension
(spécifier dimensions, ex: 80 x 80) cm exécuté en maçonnerie de
moellons et dalle de couverture en B.A. dosé à 350 kg/m3. Il comprend:
o les fournitures et leur transport sur toutes distances;
o les fouilles en terrain de toute nature;
o la réalisation de la maçonnerie, le coulage/pose de dallages en B.A, le
remblaiement jusqu'au niveau supérieur de la plate-forme fmie avec apports
de matériaux, le compactage et toutes sujétions;
o le chargement, le transport sur toutes distances, le déchargement et le
réglage aux lieux de dépôt agréés des terres ou gravats issus des fouilles;
o les aménagements d'extrémités et leurs fouilles.
Les quantités à prendre en compte seront celles des documents du Projet
approuvé ou selon l'attachement contradictoire.
4: A
o
('1
T
COUPE LONGITUDINALE AA
I Cote du Prolet
II
s
s
I pente 4%
BESOIN EN MATERIAUX
Type de dalot
DALOT 60X60 o: 15cm DALOT 80 X 80 e: 15cm DALOT 100 X 100 e: 20cm
h:0.60 1h11.35 [ b:0.60 B:1.00 h:0.601h1:1.551b:0.80 8:1.20 h:1,0 hl:1.95 I b:1.75 B:1.40
Equipe Main-d'oeuvre
D Chef de chantier D Chef d'équipe D Maçons
D Hommes
D Femmes
Rendement observé
o 1 dallette de 3 ml/2,5 j - équipe: 1 maçon + 2 M.O;
o 1 dallette de 3 ml/l j - équipe: 1 maçon + 2 M.O. (en dallettes préfabri-
quées).
Observations
Le rendement dépend de la nature des matériaux rencontrés pendant la
fouille, de l'aménagement des lieux (déviation du trafic) et du procédé b
construction (dallettes préfabriquées ou non).
Description du prix
Ce prix rémunère au mètre linéaire (ml) l'exécution des dallettes en béton
armé conformément aux planstype y compris la fouille et toutes sujétions.
Les quantités à prendre en compte seront celles des documents du Projet
approuvé ou selon l'attachement contradictoire.
Axe route
Fossé longitudinal
Dallette
intersection
SECTION EN TRAVERS A : A
Mortier de ciment
dosage 300 Kg/m
0.90
4
- Moellons nbre 24
-Sable m3 0.13
-Ciment Kg 55
- Gravier m3 0.07
- Fer nbre trans. 6012 L 86
Long. 4012 L = 1.00 m
- Coffrage m2 0.50
O
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u, C)
Contenu du module
o Schéma d'itinéraire et diagramme d'aménagement
o Exemples de schémas d'itinéraire et diagrammes d'aménagement
Introduction
Le suivi et le contrôle des travaux réalisés par l'entreprise dépendent en
large mesure de la qualité du schéma d'itinéraire et du diagramme
d'aménagement. Il y aura moins de conflits contractuels et d'amendements
aux contrats s'il est fait correctement.
Composition et Equipement
La composition de l'équipe qui effectue cet inventaire, les besoins en
équipement et le déroulement des activités sont schématisés ci-après:
RECAPITULATIF DES ACTIVITES
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Contenu du module
o Historique du Décret 91 - 056 et 98-559
o Structure du Journal relatif à la réglementation des marchés publics
o Marchés publics: autorités qui interviennent dans l'exécution du marché
o L'exécution des marchés publics.
Introduction
La réglementation des marchés publics est éditée dans le Journal Officiel
de la République Malagasy.
Le dernier décret réglementant les marchés publics est le n° 98 - 559 du
25 Septembre 1998. Ce décret suit le décret 9 1-056 du 29 janvier 1991 et ses
modificatifs.
Ce journal est l'élément sur lequel d'Administration prépare entre autres le
Cahier des Charges d'Appel d'Offies pour les travaux de réhabilita-
tion/entretien des routes en terre suivant la technique à Haute Intensité de
Main-d'OEuvre (HIMO).
Structure du Journal
TITRE I: PRÉPARATION ET PASSATION DES MARCHÈS
Chapitre I : Dispositions Générales.
Chapitre II : Nature du Marché.
Chapitre III : Forme du Marché.
Chapitre IV : Mode de passation des Marchés.
o Généralités;
o Appel d'offres ouvert;
o Appel d'offres restreint;
o Concours;
o Marché de gré à gré;
TITRE II: MARCHÉ
TITRE III: CONTRÔLE DES MARCHES
TITRE IV: GARANTIES EXIGÉES DES TITULAIRES DE
MARCHÉS
o Cautionnements;
o Autres garanties.
Marchés Publics
Le marché public est un contrat administratif écrit passé dans la forme
réglementaire entre une collectivité publique et un particulier qui s'appelle
Titulaire pour l'exécution de prestation destinée au fonctionnement d'un ser-
vice public.
Par ce contrat, le Titulaire s'engage à effectuer un certain travail dans les
conditions qui lui sont imposées par la collectivité publique et moyennant un
prix que celle-ci s'engage à lui payer, ce prix étant fixé d'un commun accord
entre les deux (2) parties.
Maître C'est l'entité juridique compétente qui établit le contrat à son nom et
d'Ouvrage pour le compte de laquelle les travaux sont exécutés.
Autorité C'est la personne physique qui contracte au nom et pour le compte du
contractante Maître d'Ouvrage. Ce sera le Ministre intéressé ou la collectivité décentrali-
sée ou l'autorité de l'établissement public.
Autorité C'est l'autorité dont l'intervention rend définitif le marché et autorise
d'approbation l'engagement réglementaire de l'Etat, de la collectivité ou de l'établisse-
ment.
C'est le service public qui agit au nom et pour le compte du Maître
d'Ouvrage et qui est subordonné à l'autorité contractante. La notion d'Ad-
ministration contractante est importante sur deux (2) plans:
Sur le plan des compétences:
Par exemple: seule l'Administration contractante est habilitée à donner
des ordres au Titulaire. En dehors de cette forme, l'ordre n'aura pas de carac-
tère contractuel et le Titulaire pourra refùser de l'exécuter sans pouvoir y
être valablement contraint.
Administration
contractante Sur le plan Responsabilité:
Un fait de l'Administration contractante qui aurait causé un préjudice au
Titulaire peut donner à celui-ci la possibilité d'un recours pour une indem-
nisation totale.
Par contre si le préjudice a été causé par un fait extérieur, tel qua cas de
force majeure, ou circonstance imprévue, l'indemnisation pourra être par-
tielle ou nulle.
Avant la notification du marché, le Maître d'OEuvre est le service ou le
bureau d'étude qui a été chargé des opérations préalables à la naissance du
contrat (celui qui a procédé aux études, à la préparation et à la passation du
marché).
Maître d'oeuvre Pendant l'exécution du marché, le Maître d'OEuvre est le service techni-
que ou le technicien désigné dans le contrat ou par décision de l'autorité
contractante, qui sera chargé de la direction des travaux,
Le contrat est dit synallagmatique ou bilatéral lorsque les contractants s'obligent réciproquement les uns envers
les autres.
2 Le contrat est dit onéreux lorsqu'il n'est pas gratuit, c'est-à-dire lorsqu'une personne obtient (le SOfl Co-
contractant un avantage correspondant à celui qu'il lui procure.
Le contrat est dit commutatif, lorsqu'il est onéreux et si l'avantage poursuivi par chacune des parties est d'ores
et déjà susceptible d'être apprécié.
Le contrat est dit personnel, lorsqu'il est conclu intuirupersonae, c'est-à-dire en considération de la personne de
chaque Co-contractant.
- engagement par son offi-e pour un délai de - notifier au Titulaire dans un délai de
.X... mois, sauf dispositions contraires. . . .X... mois, passé ce délai le Titulaire
peut dénoncer le contrat.
- la signature du CPS5 engage ce dernier à - l'Appel d'Offres n'engage pas le Maître
exécuter le marché selon les stipulations. d'Ouvrage;
- il peut donc ne pas donner suite à l'Appel
d'Offres.
- vérifier et contrôler les documents qui lui - le Maître d'Ouvrage a l'obligation de faire
sont notifiés; appliquer tout ce qui se rapporte aux
pièces constituant le marché, suivant
- signaler toutes ses observations dans un l'ordre de priorité défini dans le marché, et
délai de 15 jours; veiller à ce que les textes réglementaires et
- ne pouvoir présenter des réserves à la no- légaux cités dans les marchés soient res-
tification (sauf cas cité ci-dessus). pectés.
RECEPTION PROVISOIRE
o le Titulaire est tenu d'aviser l'Administration de l'achèvement des tra-
vaux;
o le Titulaire ou son représentant doit assister aux opérations de réception.
Son absence ne fait pas obstacle à la validité de la réception;
o lorsque des prestations n'ont pas été exécutées ou qu'elles ne sont pas re-
cevables et que toutefois ces prestations n'affectent pas l'utilisation de
l'ouvrage, la réception provisoire peut être prononcée;
o le Procès Verbal (PV) de réception provisoire est établi par l'Autorité
chargé du Contrôle;
o si l'Administration décide de prendre possession anticipée de certains ou-
vrages, il doit être procédé à une réception provisoire partielle;
o la dernière réception provisoire partielle vaut réception contractuelle provi-
soire pour le règlement des comptes;
o le délai de garantie est de UN AN à compter de la réception provisoire;
o le Titulaire est soumis au droit commun en ce qui concerne les responsa-
bilités biennale et décennale.
RECEPTION DEFINITIVE
A la réception définitive et à l'expiration du délai de garantie,
si
l'Administration estime ne pas pouvoir prononcer la réception défmitive, elle
doit:
o en aviser le Titulaire;
o lui notifier la liste des prestations à effectuer.
La réception défmitive est prononcée après l'achèvement de ces presta-
tions, si celles-ci sont recevables.
Les ouvrages ayant fait l'objet de réception provisoire partielle sont, à
1' expiration du délai de garantie, réceptionnées définitivement.
La dernière réception partielle définie vaut réception contractuelle définitive
pour le règlement des comptes et la libération du cautionnement.
(1) Marché n°
(2) Titulaire
Objet
DÉCISION N°
L'AUTORITÉ CONTRACTANTE
Vu le marché n° approuvé le
Vu l'Arrêté n° 1008 - FIN du 6, mrs 1970 constituant CAHIER DES
CLAUSES ADMINISTRATIVES GENERALES des marchés de travaux;
Vu l'ordre de service n° (registre n° )
notifié le , invitant le Titulaire à augmenter les cadences
d'exécution des travaux;
Vu l'ordre de service 0 (registre O )
notifié le , constatant 1'/Ies inobservation (s)
de l'ordre de service n°
Vu l'attachement de constatation n°
dressé le par l'ingénieur chargé de la surveillance
de ce marché;
Vu l'attachement n° des travaux exécutés au constatant
à cette date, soit un mois après l'expiration des délais contractuels la réalisa-
tion de seulement du montant du marché;
Vu l'article 20 de l'Arrêté n° 1008 - Fin précité:
DÉCIDE
Article premier:
(3)
ARRÊTE N°
L'AUTORITÉ CONTRACTANTE
Vu le marché n° approuvé le
Vu le DÉCRET N° 91 - 056 du 29 janvier 1991 portant régIementation
des marchés publics;
Vu l'Arrêté n° 1008 - FiN du 6 mars 1970 constituant CAHIER DES
CLAUSES ADMiNISTRATIVES GENERALES des marchés de travaux et
notamment les dispositions de ses articles 20 et 40;
Vu la Décision N° du mettant en demeure le Titu-
laire d'exécuter dans un délai de
à compter de sa notification certains travaux prévus au C.P.S;
Vu l'ordre de service n° du notifiant le
la DECISION N° précitée;
Vu l'attachement N° du , constatant l'inobservation
de cette mise en demeure;
Vu l'article DEUX de la DÉCISION N° du précitée;
ATTENDU que les défaillances du Titulaire dans la conduite du chantier
et les activités réduites constatées depuis le début des travaux, ont entraîné un
retard de mois sur le délai contractuel de mois pour un avancement
de %;
ATTENDU que les augmentations de rendement demandées à plusieurs
reprises par ordre de service n'ont pas été respectées;
ATTENDU que les malfaçons constatées dans la qualité de nombreux tra-
vaux rendant ceux-ci inacceptables en raison de l'inobservation des règles de
l'art et des spécifications du marché;
ATTENDU que le Titulaire n'est manifestement pas en mesure d'assurer
l'achèvement des travaux dans des conditions satisfaisantes de délai et de qua-
lité;
ATTNDU que le Titulaire n'a pas obtempéré à la mise en demeure objet
de la DECISION N° du
ATTENDU le préjudice subi par l'Administration;
Sur proposition du
Article premier:
Le marché N° passé avec est rési-
lié aux torts du Titulaire, à compter de la notification du présent arrêté.
Article deux
Les travaux exécutés par le Titulaire et conformes aux spécifications du
marché, feront l'objet d'une réception provisoire suivie, après le délai de ga-
rantie et la forme contractuelle, d'une réception définitive.
Article trois
Le solde du marché résilié sera établi dans les conditions contractuelles à
partir de la réception défmitive.
Article quatre
L'Administration conserve ses droits sur le cautionnement constitué dans
les conditions de l'article 56 du Décret 91 - 056.
Article cinq
Les conséquences de cette résiliation seront celles précisées par l'article 44
de l'Arrêté n° 1008 - FiN du 6 mars 1970, sans que ceci fasse obstacle aux
dispositions de l'article 148 du DECR]3T N°91 -056 du 29 janvier 1991 ru-
latives à l'exclusion des marchés publics.
Article six
Le maître d'oeuvre désigné par la DECISION N° de Monsieur
le est chargé de l'exécution
du présent arrêté qui sera notifié par un ordre de service visé de 1' Ingénieur en
Chef du marché.
Antananarivo le
Contenu du module
o Documents du marché
o Phases d'un projet
o Opérateurs du marché
o Structure et détails du cahier des charges
o Coefficient de majoration des déboursés K
Documents du marché
Les marchés sont passés dans le cadre des documents appelés cahiers des
charges qui précisent les conditions réglementaires et techniques auxquelles
ils doivent satisfaire.
Ces cahiers des charges comprennent notamment:
o le Cahier des Clauses Administratives Générales "C.C.A.G";
o les Cahiers des Prescriptions Communes "CPC";
o les Cahiers de Prescriptions Spéciales "CPS".
C.C.A.G
Le Cahier des Clauses Administratives Géûérales, communément ap-
pelé Arrêté 1008 FIN fixe les dispositions administratives applicables à tous
les marchés de même nature. Il est publié sous forme d'arrêté du Ministre des
finances:
o Arrêté n° 1006 FIN pour les marchés de fournitures;
o Arrêté n° 1008 FIN pour les marchés de travaux.
Il régit également les 2 parties qui concernent:
o le rapport du Titulaire et du Maître d'OEuvre (art. 10);
o le personnel du Titulaire et de ses soustraitants (art. 11);
o la situation et relevés (bâtiments), les attachements (génie civil) art. 30;
o la réception provisoire et définitive (art. 35 et 36);
o la résiliation (art 40 à 44).
Il est essentiel que les trois parties impliquées dans le contrat jouent cha-
cune le rôle que l'on attend d'elles, avec un maximum de professionnalisme, à
savoir:
o que l'Entrepreneur livre à temps, et au prix convenu, un ouvrage de bonne
qualité;
o que le Maître d'OEuvre contrôle les travaux pour que l'ouvrage soit cons-
fruit conformément aux spécifications;
o que le Maître de l'Ouvrage paie ponctuellement les décomptes des travaux
déjà effectués.
Délai d'exécu- Le délai devra être fixé en mois ou en jours à compter de la date de notifi-
tion cation de l'approbation du marché ou de l'ordre de service de commencer les
travaux.
Oui z0'
Oz
Non Non o
Toutes pièces
Ecartée Exploitables Conformes
Oui
L
ANALYSE
Non * Capacité d'organisation
* Chantiers exécutés
Non classée
* Cautionnements
Oui
2 Séance
Ouverture offre financière
Non
Oui
Oui
Oui
CLASSEMENT
Contenu du module
o Prestations du Maître d'OEuvre concernant les études techniques
o Dossiers d'études pour une route en terre suivant l'approche HIMO
o Gestion du contrat: tâches de suivi et contrôle
12-2 Etudes techniques (APS, APD), Suivi et Contrôle des travaux routiers HIMO
vaux supplémentaires sans être rémunéré car le Bureau d'études essayait de
cacher ses erreurs ou le Maître d'Ouvrage ne voulait pas dépasser le montant
réservé pour ce projet particulier.
1. Données générales portant sur le contexte géographique, les bénéficiaires, les caractéristiques
socio-économiques de base du milieu et le potentiel de développement, les ressources locales
disponibles
Pour des projets de routes, les données spécifiques sont les résultats
de:
- l'étude de trafic qui déterminera le niveau d'aménagement (stan-
3. Données spécifiques dards géométriques);
relatives au projet. - l'étude des sols, en particulier, la présence de zones d'emprunts
pour la couche de roulement, un facteur qui influencera largement le
coût de la route;
- l'enquête sur la disponibilité de la main-d'oeuvre qui aura des
répercussions sur la méthode d'exécution (HIMO ou HIEQ).
Ces données doivent apparaître clairement dans le dossier d'APS, qui
pourrait être élaboré de la façon suivante:
Partie A
A. 1 Données sur la zone desservie - population desservie par la route;
par la route - zone d'influence en km2;
- densité de population par km de route;
- tracé de la route et de la zone desservie sur des cartes
à l'échelle 1/50 000 ou 1/100 000.
Partie B
12-4 Etudes techniques (APS, APD), Suivi et Contrôle des travaux routiers HIMO
- Résultats des analyses coûts/avantages pour les différentes variantes avec indication de la va-
riante préférée par le BE tenant compte du potentiel de développement de la zone desservie et
du volume de trafic (raison de ce choix).
- Modalités d'entretien par les communes ou groupements bénéficiaires de La route.
Partie C Annexes
Annexe 1 - Avis des bénéficiaires sur la conception du projet et évaluation de l'apport des
bénéficiaires à la réalisation et l'entretien.
Annexe 2 - Calcul de rentabilité des variantes ou résultat des analyses coûts/avantages.
Partie C - Procès verbaux de réunion (PV) avec les représentants des bénéficiaires entéri-
nant la conception retenue du projet indiquant aussi les apports déjà réalisés
(par rapport au plan initial).
- plans définitifs;
- profils en travers de la route (standards géométriques pour différents profils)
a D sur feuille de format A4;
- profils longitudinaux et en travers des petits ouvrages d'assainissement aux
échelles 1/20 et 1/50.
Le contrôle est, au même titre que les études ou les travaux, une opération
nécessaire pour passer d'un désir de réalisation à la réalisation elle-même.
Le contrôle doit porter sur la qualité, la quantité et le déroulement des tra-
vaux, il vise notamment à:
- obtenir que les matériaux aient les qualités désirées et qu'ils soient mis en
Rut du
oeuvre dans les meilleures conditions;
Ofl roIe
- percevoir au plus tôt les insuffisances éventuelles afin d'y porter remède
avant qu'il ne soit trop tard;
- obtenir les quantités requises;
- noter en temps utile tous les incidents de chantier: quantités contractuelles
ou travaux extracontractuels permettant d'éviter les litiges avec le Titu-
12-6 Etudes techniques (APS, APD), Suivi et Contrôle des travaux routiers HIMO
laire;
rassembler les résultats du contrôle (rapports périodiques et rapport final),
qui permettront ensuite:
- au Maître d'Ouvrage de choisir plus judicieusement des spécifications
à imposer pour d'autres travaux ou des solutions techniques plus
adaptées ou moins coûteuses;
au Service d'entretien de suivre l'évolution du comportement des
ouvrages dans le temps afin de mieux organiser les opérations
d'entretien.
Maître d'ouvrage
Ingénieur du Contrôle
V
Ingénieur de Surveillance
V V
12-8 Etudes techniques (APS, APD), Suivi et Contrôle des travaux routiers HIMO
Ingénieur en chef
L'Ingénieur en chef est responsable devant l'Autorité contractante de
l'exécution globale du marché, notamment de la réalisation financière de
l'opération jusqu'au solde du marché.
Ses attributions comprennent:
o la notification au Titulaire du marché, de l'ordre de service de commencer
les travaux, de la décision désignant l'Autorité chargée du Contrôle de
l'exécution;
o la certification et la notification, (nantissement) de l'exemplaire spécial du
marché, soit des pièces prévues à cet effet;
o la signature des ordres de service ayant une incidence fmancière;
o le visa des attestations de destination;
o la réception et la réclamation, le cas échéant, des cautionnements;
o la signature et la délivrance au Titulaire du marché des certificats de cons-
tatation de droit à acomptes ou des décomptes des droits constatés;
o le visa de décomptes provisoires et pour solde.
Ingénieur de Contrôle
L'Ingénieur chargé du Contrôle est chargé de suivre l'exécution technique
des travaux et leur réalisation dans le cadre du programme d'exécution agréé.
Il vérifie et arrôte les comptes du marché.
Ses attributions comprennent en particulier:
o acceptation des dispositions générales prises par l'Entrepreneur;
o contrôle et approbation des dispositions techniques particulières;
o contrôle administratif et financier du chantier;
o instruction des litiges.
Ingénieur de Surveillance
L'ingénieur de surveillance doit assurer:
o la surveillance de l'exécution des travaux;
o le contrôle de qualité et de mise en oeuvre des matériaux;
o la prise en attachement des faits marquants de la vie du chantier;
o la prise en attachement des quantités de travaux à payer à l'Entrepreneur
chargé de leur exécution;
o l'établissement des rapports périodiques d'avancement des travaux;
o la réception provisoire et défmitive des travaux;
o l'établissement du décompte général et définitif.
DETAILS DU ROLE DE L'INGENIEUR EN CHEF
Ses attributions comprennent:
o la notflcation au Titulaire du marché, soit du marché approuvé, soit de
l'ordre de service de commencer les travaux avant l'approbation du mar-
ché ainsi que de la décision désignant l'Autorité chargée du Contrôle de
l'exécution, à savoir:
- l'ingénieur en chef;
- l'ingénieur chargé du contrôle;
- l'ingénieur chargé de la surveillance;
o la certflcation et la flot jflcation, pour servir au nantissement dans les
conditions des articles 96 du décret n° 91-056 du 29/01/91 et 2 du
12-10 Etudes techniques (APS, APD), Suivi et Contrôle des travaux routiers HIMO
le contrôle de l'exécution des prestations incombant aux Ingénieurs
chargés de la surveillance;
la préparation et la signature des ordres de service n'ayant pas
d'incidence financière;
o l'instruction des litiges pouvant survenir avec le Titulaire du marché ou
avec des tiers et pour tout problème particulier lié à l'exécution du mar-
ché;
o l'examen des réclamations éventuelles des Titulaires des marchés et leur
présentation à l'Ingénieur en Chef;
o l'étude et la présentation à l'Ingénieur en Chef de toutes suggestions sur
les modifications éventuelles à apporter aux projets et sur les aménage-
ments divers supplémentaires qui pourraient se révéler nécessaires au fUr et
à mesure de l'avancement des travaux.
Ces propositions devront être présentées en temps utile de façon à éviter
toute gêne ou ralentissement au déroulement normal du chantier.
DETAILSDU ROLE DEL'INGENIEUR DE SURVEILLANCE
Ses attributions comprennent:
o la surveillance de l'exécution des travaux conformément aux projets
d'exécution approuvés, aux plans contractuels, aux prescriptions du mar-
ché et du C.P.C. et aux ordres de service de l'Autorité chargé du contrôle.
o le contrôle des caractéristiques des matériaux utilisés et de leur confor-
mité avec les normes prescrites tels que: terres pour remblais et accote-
ments, matériaux pour la chaussée, liants hydrocarbonés, enrobés à chaud,
ciment ou agrégats, béton, acier, etc.;
o le contrôle de la mise en oeuvre des matériaux et de l'exécution des tra-
vaux tels que:
compactage des remblais;
fmition de la plate-forme;
recoupe des talus de remblais et mise en place du gazon;
pose et aménagement des ouvrages d'assainissement;
définition et localisation des petits ouvrages d'assainissement: fhsci-
nage de fossé, fossés maçonnés, descentes maçonnées, exutoires, bor-
dures de remblais;
implantation du projet et notamment des appuis des ouvrages d'art;
- forage;
- dispositions des armatures;
- dimensions et résistance des coffrages, dispositions des armatures;
- coulage et vibration des bétons;
- lancement des travées;
- épaisseurs et compactages des différentes couches de chaussées;
- dosage des liants;
- réglage de la chaussée;
- compactage et engazonnement des accotements;
- et toute prestation entrant dans le cadre du marché.
o la prise en attachement des faits marquants de la vie du chantier et des
quantités à payer à l'Entrepreneur chargé de l'exécution des travaux,
conformément au mode d'évaluation des travaux;
Techniques du contrôle
Depuis toujours, la technique de contrôle se subdivise entre les contrôles
AVANT ou PENDANT les travaux et les contrôles ÂPRES les travaux.
CONTROLE DE QUALITE
Hormis l'auto-contrôle de l'entrepreneur précité, le contrôle AVANT
consiste à vérifier si les matériaux proposés existent en quantité suffisante et
répondent aux spécifications du marché. Il consiste aussi à choisir parmi les
matériaux proposés ceux qui ont les meilleures caractéristiques tout en tenant
compte du facteur transport qui aura incidence directe sur le coût de l'ouvrage.
Le Contrôle AVANT consiste aussi à faire réaliser des planches d'essais
qui permettent de mettre au point les moyens et les procédés de mise en oeu-
vre des matériaux (atelier, nombre de passes, etc.) Si cette précaution a bien
été prise, il est rare d'avoir ensuite des déboires importants.
Le Contrôle PENDANT consiste à vérifier au fur et à mesure de
l'avancement des travaux si:
12-12 Etudes techniques (APS, APD), Suivi et Contrôle des travaux routiers HIMO
o les épaisseurs sont respectées;
o des matériaux non agréés ont été introduits (différents de ceux qui étaient
prévus);
o les compacteurs travaillent aux cadences prescrites déterminées lors de
l'exécution de la planche d'essai;
o la compacité est atteinte.
Le Contrôle APRÈS est très simplifié si tous les contrôles précédents ont
été effectués.
CONTROLE DE QUANTITES
Le Contrôle de quantités est une opération qui consiste à vérifier au k et
à mesure de l'avancement de travaux si les dimensions prévues pour
l'ouvrage sont respectées et si les quantités sont bien prises en considération
après constat et attachement.
Constat
Il est dressé conjointement entre la PME et l'Administration.
Le constat permet de relevçr un fait par écrit. Il sert à en garder une
trace écrite donc contradictoire.
On distingue:
o le constat d'événement;
o le constat des moyens;
o le constat de carence;
o le constat de qualité.
Attachement
C'est une pièce préparatoire à l'établissement du décompte. Elle récapi-
tule, prix par prix, les travaux déjà exécutés.
L'attachement est la constatation faite par l'agent désigné à cet effet,
par laquelle il reconnaît le Maître d'Ouvrage, débiteur envers un tiers.
On distingue:
o l'attachement de simple constatation;
o l'attachement en quantités;
o l'attachement en valeurs.
Rapport d'avancement
L'organisme chargé de contrôle est tenu d'établir un rapport d'avancement
des travaux mensuel et I ou trimestriel. Ce rapport permettra au Maître
d'Ouvrage et au Bailleur de Fonds de suivre l'affectation des ressources.
Chapitres Thèmes
Généralités:
- plan de situation;
Premier - profil en long schématique du tracé;
- profil en travers;
- l'historique du marché (passation, Titulaire, Intitulé, Délai, Imputation,
mode de paiement).
Avancement des travaux:
- description et avancement des travaux dans les différents postes (installa-
Second tion, études, travaux);
- schéma d'avancement des travaux;
- Planning prévisionnel des travaux.
Situation financière:
- tableaux;
Troisième - analyse de la situation financière;
- révision des dépenses;
(rconstitution exacte des dépenses réellement faites pour les travaux).
Moyens mis en oeuvre:
- moyens en matériel;
Quatrième - moyens en personnel;
(Entre autres, récapitulatif des tâches réalisées dans le cadre des prestations cou-
rantes et de celles qui le sont moins, en l'occurrence des études de modifications
de projet).
Contrôle des travaux
- historique;
Cinquième - personnel;
- activités du contrôle;
- état financier.
Annexes - chronologie des ordres de service émis dans le mois ou trimestre;
- copie des correspondances essentielles
Il est par ailleurs fondamental que le contrôle établisse un rapport précis
defin de chantier, avec l'opération en chiffre, le bilan technique ainsi que les
recommandations pour l'entretien. Ce bilan final doit dégager les renseigne-
ments qu'il faut tirer de l'expérience du chantier. Conçus tels que préconisés
ci-dessus, ces rapports constituent une banque de données importante et lbci-
lement consultable aux tins de recherche statistiques ou de bilans comparatifs.
Réception provisoire
Lors de la réception provisoire, le cadre gérant de la PME:
o est tenu d'aviser l'Administration de l'achèvement des travaux.
o doit assister aux opérations de réception. Son absence ne fait pas obstacle
à la validité de la réception.
Lorsque les prestations n'ont pas été exécutées ou qu'elles ne sont pas re-
cevables et que toutefois ces prestations n'affectent pas l'utilisation de
l'ouvrage, la réception provisoire peut être prononcée.
12-14 Etudes techniques (APS, APD), Suivi et Contrôle des travaux routiers HIMO
Le P.V. de réception provisoire est établi par l'Autorité chargée du
Contrôle.
Si l'Administration décide de prendre possession anticipée de certains ou-
vrages, il doit être procédé à une réception provisoire partielle.
La dernière réception provisoire partielle vaut réception contractuelle pro-
visoire pour le règlement des comptes.
Le délai de garantie est de UN AN à compter de la réception provisoire.
Réception définitive
A la réception définitive, et à l'expiration du délai de garantie, si l'Ad-
ministration estime ne pas pouvoir prononcer la réception définitive, elle doit:
o en aviser le Titulaire;
o lui notifier la liste des prestations à effectuer.
La réception définitive est prononcée après l'achèvement de ces presta-
tions, si celles-ci sont recevables.
Les ouvrages ayant fait l'objet de réception provisoire partielle sont, à
l'expiration du délai de garantie, réceptionnés défmitivement.
La dernière réception partielle définie vaut réception contractuelle définitive
pour le règlement des comptes et la libération du cautionnement.
Lorsque le marché comporte des lots affectés de délais particuliers
d'exécution, chaque lot fait l'objet d'une réception définitive partielle à
l'expiration du délai de garantie.
Le cautionnement est libéré partiellement au fur et à mesure des réceptions
définitives partielles.
Les dispositions sur les réceptions provisoires et définitives ne sont pas
applicables aux "travaux en régie".
Des prestations peuvent être demandées au Titulaire après la Réception
Définitive. A défaut d'exécution d'une telle obligation, le Titulaire peut être
exclu temporairement des marchés publics.
Contenu du module
o Code du Travail
o Normes Internationales du travail intéressant les travaux routiers HIMO
o Participation féminine aux travaux routiers HIMO
Introduction
Madagascar possède un Code du Travail qui établit des mesures précises
en faveur des employés.
Le Code du Travail actuellement en vigueur (septembre '98) à Madgascar
est régi par la loi N° 94-029 du 25 août 1995. Sa structure est présentée ci-
après. Le module présente les commentaires seulement sur les aspects tou-
chant directement l'application aux travaux routiers.
Participation féminine
Les Cahiers des Charges-type d'entretien périodique et/ou courant du pro-
jet 111MO ROUTES prévoient la participation des femmes dans les travaux de
réhabilitation/entretien des routes en terre. C'est une des rares occasions (en
dehors des travaux agricoles) pour les femmes d'avoir accès à une fonnation en
vue de l'acquisition d'un nouveau savoir-faire.
Les femmes, par tradition et par manque d'alternative, sont souvent très at-
tachées à leur zone rurale d'origine. C'est dans le cadre des possibilités res-
treintes qu'offre ce milieu rural qu'elles doivent subvenir aux besoins de leur
famille. Elles sont donc fortement motivées par la recherche de revenus addi-
tionnels à ceux insuffisants pour la plupart de l'agriculture.
L'attraction qu'exerce sur les femmes le revenu des travaux routiers est il-
lustrée par le fait que certaines d'entre elles effectuent à pieds de longues dis-
tances pour se rendre au travail (2 à 3 heures de marche à l'aller et autant au
retour).
Les salaires perçus sont égaux pour les hommes et pour les femmes sur
les chantiers école exécutés en régie et sur les chantiers confiés aux PME.
La seule différence entre les chantiers école et les chantiers des PME réside
dans les conditions d'emploi, à savoir l'affiliation ou non à la CNAPS (sécu-
rité sociale), à la sécurité médicale (OSIE) et le montant du salaire payé à la
main-d'oeuvre. Pour ces raisons-ci, le projet HIMO ROUTES a entamé des
actions à mener conjointement avec le Ministère des Travaux Publics et le
Ministère du Travail et de la Fonction Publique (voir paragraphe
"Applications aux travaux routiers 111MO").
2 Bibliographie
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