Vous êtes sur la page 1sur 63

AIDE-MÉMOIRE DE MISSION

APPUI A L’ELABORATION DU BUDGET DE


PROGRAMME EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

4ème MISSION D’APPUI

(Bangui, 24 février au 6 mars 2020)

Daouda Kamano et Mouhamadou Niang


2

2
Le présent aide-mémoire de mission du PNUD a été rédigé par
Daouda Kamano, Consultant international sénior en gestion des
finances publiques et Mouhamadou Niang, Analyste des politiques 2
à la Coordination de la Plateforme régionale du PNUD pour
l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

L’aide-mémoire a fait l’objet d’une validation par Youssoufa Silla


et Gervais Magloire Doungoupou respectivement, Economiste et
Coordonnateur du projet PARCPS A. I. au Bureau Pays du PNUD
en Centrafrique.

2
PREFACE

Dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route RCA-PNUD du 2 août 2019


pour l’élaboration du budget de programme, réponse à une requête de S.E. M. Henri-
Marie Dondra, Ministre des Finances et du Budget (MFB), une mission du PNUD a
séjourné à Bangui du 25 février au 6 mars 2020. Elle était composée par M. Daouda
Kamano, consultant international sénior en gestion des finances publiques du Bureau du
PNUD en République centrafricaine et par M. Mouhamadou Niang, Analyste des
politiques à la Plateforme régionale du PNUD pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
La mission avait pour objectifs : (i) de renforcer les capacités des acteurs de dix ‘(10)
ministères dans l’élaboration du budget de programme à travers un atelier national de
formation ; (ii) de procéder à la validation du guide méthodologique sur l’élaboration
des politiques sectorielles ; et (iii) d’apporter une assistance technique à 5 départements
ministériels dans le découpage de leur politique publique en programmes-actions et
dans la définition de leur cadre de performance.
A son arrivée, la mission a été reçue par S.E. M. Felix Moloua, Ministre de l’Economie,
du Plan et de la Coopération qui a l’a encouragé à apporter une assistance technique
solide à ses équipes. Elle a aussi été reçue par M. Alain Modeste Kondji, Directeur de
Cabinet du MFB, qui a précisé les attentes du Ministère par rapport à la mission et
rappelé l’engagement du Ministre à faire aboutir la réforme des finances publiques. La
Mission a par la suite rencontré Mme Jeanine Behorou, Directrice de la programmation,
de la préparation et de la réforme budgétaire, représentant le Directeur général du
budget, avec qui elle a discuté de l’organisation pratique de ses travaux et du calendrier
de travail. La Mission a également tenu une séance de travail avec M. Armel Kpanou,
Coordonnateur de la Cellule de suivi des réformes économiques, financières (CS-REF)
avec qui elle a discuté des enjeux portés par la Cellule à travers la conception d’un plan
des réformes des finances publiques, l’accompagnement à la mise en place d’un plan
global de formation des acteurs de la réforme ainsi que le lancement du processus de
rédaction d’une lettre de politique sectorielle du MFB.
Pendant son séjour, la Mission a eu plusieurs séances de travail avec les responsables
des Directions générales du MFB et du MEPC impliquées dans l’élaboration de la
maquette budgétaire de leur département ministériel. L’assistance technique auprès des
cinq ministères concernés a été conduite sous la supervision directe des Directeurs de
Cabinet entourés de leurs équipes, notamment les Directeurs des Ressources, les
Directeurs généraux métiers et les Directeurs en charge de la planification. La mission a
également tenu une séance de travail visant à revisiter la maquette du Ministère de la
Jeunesse et des Sports au cours de laquelle le Directeur de Cabinet a souhaité la mise en
place de séances de formation de ses collaborateurs.
La Mission a également animé un atelier national de renforcement des capacités qui a
permis de former 54 agents sur les guides élaborés par le PNUD pour accompagner
l’assistance technique en matière d’élaboration du budget de programme1 . Une journée
a été dédiée à la relecture puis la validation du projet de guide méthodologique sur
l’élaboration des politiques sectorielles.

1
guide sur l’élaboration du budget de programme, précis sur la performance budgétaire en République
centrafricaine et guide sur le débat d’orientation budgétaire
A l’initiative du Coordonnateur du projet PARCPS AI et dans l’optique de mieux
sensibiliser les départements ministériels sur les enjeux de la réforme, une réunion des
Directeurs de Cabinet a été organisée. Elle s’est focalisée sur les innovations et les
actions attendues des Départements ministériels. Les échanges ont aussi abordé les
marges d’amélioration de la gestion budgétaire actuelle.
Une rencontre a été organisée avec le Dr Severin Ritter Von Xylander, Représentant de
l’OMS sur les synergies possibles au sein du Système des Nations Unies en termes
d’appui au Ministère de la Santé. Les discussions ont permis d’identifier que le volet de
la mise en œuvre du cadre de performance du Département de la Santé serait susceptible
de faire l’objet d’un appui conjoint entre le PNUD et l’OMS.
Au terme de son séjour et sous la présidence de la Chargée de mission en matière de
dépenses au Cabinet du Ministre des Finances et du Budget la Mission a tenu une
séance de restitution de ses travaux à l’ensemble des départements ministériels revenant
sur (i) l’atteinte des objectifs de la mission matérialisée par la validation du guide sur
l’élaboration des politiques sectorielles et la conception des maquettes budgétaires et
des cadres de performance des cinq ministères ciblés, (ii) la nécessité d’enclencher les
actions de préparation à l’exécution du budget de programme afin de respecter
l’échéance du 1er janvier 2022.
La Mission tient à exprimer sa gratitude aux Autorités pour leur accueil, leur
collaboration et leur disponibilité. Elle remercie en particulier M. Jonas Grengazia
Tapiade, Chef de service de la réforme à la Direction générale du budget, et ses
collaborateurs pour la bonne organisation de la mission, leur disponibilité et diligence.
La mission témoigne sa reconnaissance à Mme Natalie Boucly, Mme Dancilla
Mukarubayiza et MM. Youssoufa Silla et Gervais Magloire Doungoupou pour leurs
orientations et conseils très précieux. Tous ont contribué très significativement à la
réussite de la mission qui leur en est grandement reconnaissante.
TABLE DES MATIERES

PREFACE………………..........................................................................................................................3

TABLE DES MATIERES......................................................................................................................5

LISTE DES ABBREVIATIONS..............................................................................................................6

1 - PRINCIPALES CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS....................................................7


1.1 PRINCIPALES CONCLUSIONS...............................................................................................7
1.2 RECOMMANDATIONS.......................................................................................................8

II - LES PROBLEMATIQUES SOULEVEES AU COURS DE LA MISSION.......................................9


2.1 L’ARTICULATION DES PROGRAMMES AVEC L’ORGANISATION ADMINISTRATIVE EXISTANTE.............9
2.2 L’ALIGNEMENT DE LA STRATÉGIE NATIONALE AVEC LA STRATEGIE SECTORIELLE ET LA STRATEGIE
OPÉRATIONNELLE DES PROGRAMMES...............................................................................10
2.3 L’INTÉGRATION DU GENRE DANS LES POLITIQUES SECTORIELLES..............................................10
2.4 LA BUDGÉTISATION EN AUTORISATIONS D’ENGAGEMENTS....................................................10
2.5 LES CRITÈRES À RETENIR POUR LE CHOIX DES INDICATEURS DE RÉSULTATS................................11

III - LA CONDUITE DES TRAVAUX.......................................................................................13


3.1. MISE EN PERSPECTIVE ...............................................................................................13
3.2. L’ATELIER NATIONAL DE FORMATION AUX GUIDES DIDACTIQUES.............................................14
3.3. LA VALIDATION DU GUIDE SUR L’ELABORATION DES POLITIQUES SECTORIELLES..........................16
3.4. UNE MAQUETTE STABILISÉE POUR CINQ MINISTÈRES............................................................17
3.5 MISES À DISPOSITION D’OUTILS DE DOCUMENTATION.........................................................17

IV – PRESENTATION DES MAQUETTES ELABOREES AU COURS DE LA MISSION...................18


4.1 MINISTERE DES TRANSPORTS ET DE L’AVIATION CIVILE................................................................... 18
4.2 MINISTERE DES MINES ET DE LA GEOLOGIE................................................................................. 27
4.3 MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE............................................... 37
4.4 MINISTERE DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE............................................................................. 14
4.5 MINISTERE DE L’URBANISME, DE LA VILLE ET DE L’HABITAT............................................................50
4.6 MINISTERE DES FINANCES ET DU BUDGET.................................................................................... 56
4.7 MINISTERE DE L’ECONOMIE, DU PLAN ET DE LA COOPÉRATION........................................................ 60

5
LISTE DES ABBREVIATIONS
AE Autorisation d’engagement
CEMAC Commission Economique et Monétaire d’Afrique Centrale
CER Commission Economiques Régionale
2
CHFP Cadre Harmonisé de gestion des Finances Publiques
CP Crédit de paiement
CS REF Cellule de Suivi des Réformes Economiques et Financières
DGB Direction Générale du Budget
DGEPD Direction Générale de l’Economie et de la Planification du Développement
DGPE Direction Générale de la Programmation Economique
GEF Gouvernance Economique et Financière
NBE Nomenclature Budgétaire de l’Etat
ICASEES Institut Centrafricain de la Statistique et des Etudes Economiques et Sociales
MCI Ministère du Commerce et de l’Industrie
MEDD Ministère de l’Environnement et du Développement Durable
MMG Ministère des Mines et de la Géologie
MTAC Ministère des Transports et de l’Aviation Civile
MUVH Ministère de l’Urbanisme, de la Ville et de l’Habitat
ODD Objectifs de Développement Durable
OMD Objectifs du Millénaire pour le Développement
OMS Organisation Mondiale de la Santé
PAP Projet Annuel de Performance
PARCPS AI Projet d’Appui au Renforcement des Capacités en Planification Stratégique, et
suivi des Agendas Internationaux
PCE Plan Comptable de l’Etat
PLF Projet de Loi de Finances
PNUD Programme des Nations Unies pour le Développement
PPBSE Planification – Programmation budgétaire – Suivi et évaluation
PTF Partenaires Techniques et Financiers
RCA République Centrafricaine
RCPCA Relèvement et Consolidation de la Paix en Centrafrique
RGCP Règlement Général de la Comptabilité Publique
RPROG Responsable de Programme
SI Systèmes d’Information
SIMBA Progiciel de gestion de la comptabilité budgétaire de l’ordonnateur et
comptable
TOFE Tableau des Opérations Financières de l’Etat

6
1 - PRINCIPALES CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
1.1 Principales conclusions

A l’aune de la réforme communautaire de la CEMAC pour laquelle deux Etats mettent en


œuvre les politiques publiques selon une approche budgétaire axée sur les résultats,
l’élaboration du budget de programme revêt un enjeu stratégique pour la République
centrafricaine. Le pays met actuellement en œuvre le Plan National de Relèvement et de
Consolidation de la Paix 2017 - 2021 (RCPCA) dont les trois piliers font une place prééminente aux
politiques sectorielles  (pilier 1 : soutenir la paix, la sécurité et la réconciliation ; Pilier 2 :
renouveler le contrat social entre l’Etat et la société ; pilier 3 : assurer le relevement économique et
la relance des secteurs productifs). En vue d’accompagner le RCPCA, un programme de réformes
macroéconomiques et structurelles a été conclu avec le FMI tandis que sur le segment de
l’élaboration du budget de programme, une feuille de route a été signée par le Ministre des Finances
et du Budget et la Représentante du PNUD pour accompagner ce volet. Cette feuille de route vise à
élaborer la maquette budgétaire de l’Etat selon les programmes de politique publique ministériels et à
accompagner la maquette du cadre de performance des programmes budgétaires. Une budgétisation
selon les dotations du prochain PLF 2021 sera rendue disponible pour quelques départements
ministériels. Egalement, une dizaine de sessions de formation permettra de former environ 500
agents sur les problématiques relevant du nouveau cadre harmonisé de gestion des finances
publiques.
Pour garantir le succès de cette étape, les autorités sont conscientes de devoir impulser une
dynamique soutenue de réforme. Cela passe par une communication structurée sur la réforme des
finances publiques et les innovations qu’entrainent la déconcentration de l’ordonnancement, la
conception d’une stratégie de réforme et la mise en place d’un plan de formation pour l’ensemble des
acteurs concernés, ces derniers relevant majoritairement des ministères sectoriels et des Institutions
constitutionnelles. Egalement, les Autorités sont au fait que l’appui du PNUD recevra toute sa
résonnance si l’étape ultérieure de l’exécution du budget de l’Etat en mode programme est préparée
concomitamment aux niveaux légistique et opérationnel. A cet égard, au-delà de l’assistance
technique, la Mission a procédé à des actions de sensibilisation dans le cadre de deux réunions de
travail sur la réforme des finances publiques, dont l’une destinées aux Directeurs de Cabinet, en
particulier sur la finalisation de la maquette budgétaire en mode programme.
Les travaux d’assistance technique ont montré quelques zones de fragilités dont les principales
sont les suivantes  : (i) un ancrage qui demeure fort au regard de l’approche du budget de moyens
qui se traduit par des difficultés à concevoir et formuler les politiques publiques portées par les
ministères. En cela, la participation des Directeurs de Cabinet aux travaux a permis de recentrer les
travaux vers l’objectif recherché ; (ii) une relative méconnaissance de la réforme et notamment des
conséquences du transfert de responsabilité découlant de la déconcentration de l’ordonnancement et
des réformes organisationnelles qui en découlent. Enfin, le fonctionnement actuel de la chaine de la
dépense a fait l’objet d’une demande unanime et forte de révision.
Les cinq maquettes ministérielles prévues et la maquette des ministères en charge des Finances
et de l’Economie sont d’une qualité technique satisfaisante. Le découpage des politiques
publiques en Programmes et actions budgétaires a été réalisé sur la base à la fois des décrets portant
organisation des ministères et fixant attribution des ministres respectifs et des lettres de mission ainsi
que, pour une majorité des cas, des stratégies ou plans d’actions en cours de mise en œuvre. Les
cadres de performance proposés ont été interrogés afin de s’assurer de la pertinence et du caractère
maitrisable des indicateurs de résultat retenus (existence d’une série de données antérieure,
disponibilité et imputabilité des données au ministère).

7
La réussite de l’exercice repose sur plusieurs facteurs auxquels les Autorités devront prêter
une attention particulière. Il s’agira de mettre en place les conditions permettant (i) un portage
ministériel actif de la réforme à travers le Comité ministériel de réforme et son articulation avec le
Comité national de réforme ; (ii) une attention particulière à apporter à l’identification des acteurs
opérationnels de la réforme et à leur formation à travers l’instauration d’un plan de formation ; (iii)
l’animation des équipes ministérielles par les Directeurs des ressources et par les Directeurs en
charge de la planification et l’information sur les innovations liées à la réforme ; (iv) une approche
participative et volontariste à l’endroit des partenaires traditionnels des ministères afin d’obtenir les 2
appuis institutionnels et financiers nécessaires à l’opérationnalisation de la maquette budgétaire
ministérielle et au cadre de mesure de la performance.

1.2 Recommandations

Les recommandations de la Mission sont de deux ordres : (i) poursuivre la stabilisation de la


maquette du budget de l’Etat  notamment par l’élaboration d’une stratégie de la réforme des finances
publiques, la conception d’un plan de formation et l’élaboration de lettres de politiques sectorielles;
(ii) préparer les acteurs à l’exécution en mode programme en passant les actions de formation à
l’échelle (voir encadré n° 1 infra).

Encadré n°1 : actions à conduire pour stabiliser le budget de programme et préparer la gestion


budgétaire en mode programme

8
II - LES PROBLEMATIQUES SOULEVEES AU COURS DE LA
MISSION

2.1 L’articulation des programmes avec l’organisation administrative existante


Dans l’approche conceptuelle, la construction des programmes budgétaires doit s’inscrire dans
une logique d’efficacité socio-économique. Elle résulte d’une analyse fine des politiques publiques
portées par le ministère et non de la reproduction des structures organiques existantes (directions
générales) dont la création peut répondre à d’autres critères que ceux d’efficacité socio-économique.
Cette approche organique a été constatée dans un nombre de cas toutefois limités. Concrètement,
dans la majorité des cas, l’élaboration a davantage répondu à l’exercice d’identification des missions
de politique publique du ministère qu’à une focalisation sur l’entité susceptible de la mettre en
œuvre.
Par ailleurs, la Mission, en sollicitant d’identifier les services responsables de la mise en œuvre
de la politique publique entérine que la conception des programmes devait tenir compte des
structures ministérielles existantes. En effet, étant un centre de responsabilité managériale, un
programme budgétaire qui n’a pas d’ancrage au sein de l’administration ne pourra pas être mis en
œuvre de manière efficiente. Il s’agit donc au moment de la structuration des programmes de bien
identifier la ou les structures chargées de sa mise en œuvre. Cet exercice peut ainsi conduire à :
 redimensionner les programmes au début du processus pour faire en sorte qu’un service ne
soit pas éparpillé entre plusieurs programmes ; ou
 revisiter les organigrammes, alternative qui cadre avec les bonnes pratiques car les
programmes ont vocation à être permanents et donc à résister aux changements
institutionnels.

Encadré n° 2 : Projet de programme « Gestion et mobilisation des ressources de l’Etat » du MFB


Le programme « Gestion et mobilisation des ressources de l’Etat » du Ministère en charge des
finances a été structuré selon les 4 actions suivantes :
Action 1 : Pilotage de la politique fiscale et Règlementation fiscale et douanière
Action 2 : Mobilisation des recettes intérieures
Action 3 : Maîtrise des dépenses fiscales
Action 14 : Assistance aux contribuables

Conceptuellement, il est structuré selon l’objectif d’une mobilisation efficace des ressources de
l’Etat et non en tenant compte du rattachement des services fiscaux et douaniers à leur Direction
générale. Ce qui correspond à une bonne pratique.
Le principe final de l’exercice est ainsi de faire évoluer les structures administratives vers celles des
programmes, dans un souci de performance et d’efficacité socio-économique.
Dans un contexte d’implantation du budget programme, la mission a donc recommandé d’éviter
dès le départ de proposer une modification d’organigramme, mais en revanche de prendre
l’initiative de souligner aux Autorités les incongruités des organigrammes. A charge pour elles de
prendre la décision, éventuellement, de procéder à une réforme institutionnelle ou administrative.

9
2.2 L’alignement de la stratégie nationale avec la stratégie sectorielle/ministérielle et la
stratégie opérationnelle des programmes
L’adoption de l’approche du budget de programme renforce la nécessité de disposer d’une
politique sectorielle dans tous les départements ministériels. La politique sectorielle constitue la
2
contribution du secteur ministériel (comprenant les opérateurs de politique publique sous tutelle) à
la réalisation des objectifs contenus dans la stratégie nationale. Elle permet ainsi d’identifier les
actions précises et les moyens nécessaires à mettre en œuvre dans la perspective de l’atteinte de
ces objectifs nationaux.
Dans le cadre du RCPCA, les Autorités se sont fixées des priorités articulées autour de trois piliers
qui visent à : (i) soutenir la paix, la sécurité et la réconciliation nationale ; (ii) renouveler le contrat
social entre l’Etat et la population ; (iii) assurer le relèvement économique et la relance des secteurs
productifs.
L’opérationnalisation du RCPCA devrait se faire à travers les stratégies/politiques sectorielles des
différents départements ministériels sur la base d’une approche de planification fondée sur la
gestion axée sur les résultats et la définition de programmes budgétaires qui sont le socle de leur
financement. A ce titre, le guide sur l’élaboration des politiques sectorielles qui a été validé lors de
l’atelier de formation constitue une opportunité de doter tous les secteurs d’une politique orientée
vers la mise en œuvre des objectifs du RCPCA.

2.3 L’intégration du genre dans les politiques sectorielles


Lors de l’atelier de validation du guide sur l’élaboration des politiques sectorielles, les participants
se sont interrogés sur la prise en compte de la dimension genre dans la méthodologie proposée.
Cet aspect, par définition transversal, revêt une importance particulière pour une prise en compte
des inégalités entre les hommes et les femmes mais aussi les aspects spécifiques à l’autonomisation
des femmes. L’analyse sectorielle sensible au genre améliore le ciblage des éléments stratégiques
importants pour l’autonomisation de la femme et de la fille. Le guide étant conçu dans une
démarche plus large d’élaboration de la politique sectorielle, plus large que celle de la seule prise
en compte de la dimension genre, il est recommandé :
1- aux acteurs en charge de sa mise en œuvre de veiller à la prise en compte du genre dans le
processus institutionnel et dans la démarche méthodologique d’élaboration de leur stratégie
sectorielle (intégration de la dimension genre dans toutes les étapes) ;
2- aux partenaires et au Comité de mise en œuvre du budget de programme en RCA de
travailler à la production d’un guide spécifique portant sur la méthodologie d’intégration du
genre dans les politiques sectorielles.

2.4 La budgétisation en autorisations d’engagement


L’article 22 de la loi organique 18.013 relative aux lois de finances introduit l’existence de deux
natures de crédits pour les dépenses d’investissement : les autorisations d’engagement (AE) et les
crédits de paiement (CP). Il fixe également le cadre juridique des autorisations d’engagement.
Les AE correspondent au volume des engagements juridiques que les ordonnateurs de dépenses de
l’Etat seront amenés à souscrire pour réaliser leurs dépenses d’investissement. La signature des
10
actes juridiques d’engagement est le fait générateur de la consommation des AE. Surtout la
consommation d’AE est préalable à celle des CP et tout CP doit ainsi être rattaché à une AE.
Les CP correspondent au plafond des paiements autorisés pour que l’ordonnateur s’acquitte des
charges découlant des engagements signés. Cela a pour conséquence un changement de logique :
en l’absence de réservation de crédits de paiement, la sincérité budgétaire dans les prévisions
s’impose pour assurer le paiement des engagements de l’Etat.
Schéma n° 1 : illustration du nouveau mode de programmation des dépenses d’investissement en
fonction de leur durée d’exécution

2.5 Les critères à retenir pour le choix des indicateurs de résultats


Les indicateurs permettent d’apprécier le plus objectivement et le plus fidèlement possible le niveau
d’atteinte de l’objectif. Ils doivent être limités au nombre de 2 au maximum par objectif.
Les autres indicateurs, considérés comme infra-annuels seront suivis directement par les contrôleurs
de gestion des programmes et ne seront pas transcrits dans les documents budgétaires.
Il est donc nécessaire de connaître les résultats des années passées, et de fixer des cibles pour les
années à venir. Ainsi, les indicateurs doivent, en premier lieu, être utilisés dans la gestion interne du
programme avant de servir à la préparation de décisions stratégiques.

 Les classifications d’indicateurs retenus par convention (d’autres classifications


peuvent être mises en exergue).
• Indicateurs de moyens : ils décrivent par exemple soit : (i) le volume en unités physiques des
biens, (nombre de véhicules de police) ; (ii) la valeur des moyens mis en œuvre ; (iii) la
disponibilité du personnel (nombre de médecins, d’infirmiers) ou des locaux (nombre de classes,
de dispensaires) ou encore (iv) les quantités ou les valeurs des intrants (nombre de livres
scolaires distribués, valeur des kits scolaires mis à disposition des élèves à titre gratuit).
• Indicateurs d’activité : ils rendent compte de l’utilisation effective des facteurs de
production disponibles (nombre d’heures de cours dispensés; nombre de patrouilles effectuées;
nombre de personnes accueillies; nombre de contrôles effectués). On est ici à mi chemin entre les
« moyens » et les « résultats ».

11
• Indicateurs de résultats se décomposent en indicateurs de produits et indicateurs d’effet :
 Les indicateurs de produits décrivent les services rendus plutôt que les produits livrés
(nombre d’étudiants formés; le nombre de délinquants arrêtés).
 Les indicateurs d’effet mesurent le niveau de réalisation des objectifs socio-
économiques (le degré d’employabilité des étudiants ; la sécurité dans les rues la
nuit).
2
 Les 6 principes à retenir pour le choix des indicateurs de résultat :
1. La lisibilité des indicateurs : ces derniers doivent être courts et signifiants pour tous. Une
formulation plus précise est toutefois possible au niveau du sous-indicateur. Les indicateurs
formés par ratio doivent être commentés pour éclairer le contexte dans lequel ils sont retenus ;
2. Lorsque que cela est pertinent, utiliser un format d’unité qui augmente la lisibilité et
facilite la lecture : séparateur de milliers lorsqu’un nombre est peu lisible, se limiter à une
décimale pour les pourcentages et les millions et à deux décimales pour les milliards ;
3. Cohérence entre la mesure annoncée dans les libellés et l’unité de mesure valorisée ;
4. Disponibilité des réalisations passées et complétude les prévisions et des cibles : pas
d’absence de données sinon de manière dérogatoire et justifiée avec mention de la date
ultérieure de disponibilité. L’indisponibilité des données est un facteur de réflexion sur le
maintien de l’indicateur dans les documents budgétaires ;
5. Justification des cibles au regard des moyens et plans d’action mis en œuvre, en cohérence
avec les développements des Projets Annuels de Performance. 
6. Mise en évidence de la méthode de valorisation des indicateurs et indiquer la source des
données dans les commentaires techniques : ce commentaire reprend de façon simplifiée les
éléments essentiels de la fiche de documentation.

 Dans le cadre du choix des indicateurs de résultats, 10 points d’attention sont recensés :


1. Absence de disponibilité des chiffres 
2. Eviter les indicateurs reposant sur des comptages manuels 
3. Indicateur qui n’est pas directement imputable ou rattachable à l’action du service,
4. Indicateur présentant des biais (ils ne seront retenus que si les biais sont connus et maitrisés)

5. Indicateur présentant des effets pervers en induisant des comportements qui améliorent
l’indicateur mais dégradent par ailleurs le résultat recherché
6. Difficulté d’un indicateur à assurer le suivi infra annuel 
7. Être vigilant au regard des indicateurs en valeur absolue qui peuvent présenter le risque de
dépendre fortement d’un contexte peu maîtrisable 
8. Les indicateurs de dispersion doivent être recherchés/préférés aux indicateurs en valeur
moyenne
9. Privilégier les indicateurs de type ratio ou bien des moyennes ou des écarts-type, plutôt que de
simples séries de données en nombre éloignée de la logique de performance 

10. Pour des activités transversales de type fonction support, des indicateurs standards
transversaux sont recommandés 

12
III - LA CONDUITE DES TRAVAUX
3.1. Mise en perspective
La présente mission avait pour objectif l’appui à la structuration des maquettes budgétaires des cinq
ministères suivants :
 Transport et Aviation civile ;
 Environnement et Développement Durable ;
 Mines et Géologie ;
 Commerce et Industrie ;
 Urbanisme, Ville et Habitat.
Ces travaux se sont déroulés en deux temps :
 Tout d’abord, un atelier technique de formation de deux journées sur les guides
didactiques et portant sur les principes de la structuration des programmes budgétaires a été
organisé au bénéfice des acteurs financiers (Directeurs des ressources et Directeurs des études
et de la planification) de 10 départements ministériels (54 participants). Deux cas pratiques
ont enfin été traités par les participants portant sur les maquettes des ministères des
Transports et de l’Aviation civile et du Ministère des Mines et de la Géologie. L’atelier a
également permis au cours de travaux d’une journée, de valider le guide sur
l’élaboration des politiques sectorielles.
 Egalement, dans une approche participative, une série de deux (2) réunions bilatérales
s’est tenue au sein de chaque ministère avec pour objectif de discuter/finaliser la
structuration de la maquette budgétaire. La Mission a relevé avec satisfaction la forte
implication du Cabinet du Ministre des départements ministériels notamment les Directeurs
de Cabinet et les Chargés de mission et Inspecteurs centraux. Les Directeurs généraux
métiers ont régulièrement participé aux travaux, accompagnés de leurs équipes.
A noter que la Mission a également participé à :
 Une réunion de sensibilisation des Directeurs de Cabinet des départements ministériels
qui, sous la présidence du Directeur de Cabinet du Ministre des Finances, a permis de
présenter les enjeux de la réforme au regard de la mise en œuvre de la politique publique
portée par les Départements ministériels, de sensibiliser sur les responsabilités attachées à
la déconcentration de l’ordonnancement. Egalement les actions attendues des ministères
avant la bascule de la gestion en mode programme ont été signalés, notamment au regard de
la mise en place d’un Comité ministériel du budget de programme qui est prescrit par l’arrêté
interministériel du 2 aout 2019 signé par le Ministre en charge des Finances et le Ministre en
charge de l’Economie. Ce Comité ministériel pilotera les travaux de mise en œuvre du
Budget de Programme et sera le point focal du Comité national de mise en œuvre du Budget
de programme.
 Une séance de travail au Ministère de la Jeunesse et des Sports. Sous la présidence du
Directeur de Cabinet du Ministre et en la présence des Directeurs généraux du Ministère, du
Directeur des ressources et des cadres, le projet de maquette a été passé en revue. La mission
a sensibilisé les participants sur la nécessité d’identifier un indicateur de résultat pour
mesurer l’objectif d’amélioration de la participation des jeunes dans la consolidation de la
paix, objectif important figurant dans le RCPCA. Egalement, la Mission a insisté afin que le
Ministère puisse vérifier la possibilité de retenir un ou plusieurs indicateurs relatifs aux ODD

13
car le suivi et la mise en place de ces derniers seraient susceptibles d’être appuyés par des
Partenaires techniques et financiers.
 La finalisation des maquettes des ministères en charge de l’Economie et des Finances.
Une séance de travail a permis de stabiliser le nombre de programmes des deux Départements
ministériels qui sont également les pilotes de la réforme. Le travail est désormais abouti en
dépit de quelques points restant en suspens :
o Ministère des Finances et du Budget : (i) vérifier l’exhaustivité de la prise en compte des 2
mission de la Direction générale des Impôts dans le programme  « Mobilisation des
ressources de l’Etat » sachant que la Douane a un programme portant sur la sécurisation et
la facilitation des échanges , (ii) rechercher si des objectifs et indicateurs relatifs aux ODD
peuvent être retenus et (iii) s’assurer que la Direction générale des Marchés Publics
retrouve bien ses missions dans l’action 3 « suivi et contrôle de l’exécution budgétaire »
du programme de pilotage et de gestion des politiques des finances publiques.
o Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération : après que le Ministre ait
instruit la mission d’apporter un appui marqué à son administration, une proposition
de maquette a été discutée, s’appuyant sur les travaux internes des Directions générales.
Un consensus s’est dégagé sur (i) le nombre de programme, (ii) le rétablissement de la
fonction de pilotage de l’Economie centrafricaine par la Direction générale de l’Economie,
(iii) le maintien d’un programme pour la fonction statistique compatible avec le rôle
d’opérateur que l’ICASEES peut concomitamment jouer auprès d’autres structures
publiques. Il est également convenu que le Ministère analysera si des objectifs et
indicateurs relatifs aux ODD peuvent être retenus. Enfin, il a été proposé de clarifier, en
matière de programmation, d’exécution et de suivi des dépenses d’investissement, les rôles
et fonctions respectives de la Direction générale de la Programmation Economique, de la
Direction de la Programmation, de l’élaboration et de la réforme au Ministère des
Finances, des Responsables de programmes et ordonnateurs délègues des ministères
sectoriels.

3.2. L’atelier national de formation aux guides didactiques


La formation a ciblé les cadres des Ministères des Finances et du Budget, de l’Economie, du Plan et
de la Coopération ; de la Fonction Publique ; de l’Elevage et de la Santé Animale ; de la Promotion
de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfant ; de la Jeunesse et des Sports ; des Mines
et Géologie ; du Commerce et de l’Industrie ; de l’Urbanisme, de la Ville et de l’Habitat ; des
Transports et de l’Aviation civile ; de l’Environnement et du Développement Durable ; de la Justice,
des Droits de l’Homme ; de la Santé et de la Population ; des Eaux Forêts, Chasse et Pêche ; de
l’Enseignement Primaire et Secondaire ; de l’Agriculture et du Développement Rural ; ainsi que ceux
du Secrétariat Permanent du Plan National de Relèvement et de Consolidation de la Paix et de
l’Institut Centrafricain des Statistiques, des Etudes Economiques et Sociales.
Les travaux de cette session de formation ont été ouverts par M. Germain Wamoustoyo, Inspecteur
Général des Finances, représentant le Ministre des Finances et du Budget, empêché. L’Inspecteur
Général des Finances a rappelé que l’appartenance à une Union économique et monétaire impose aux
pays membres d’assurer l’harmonisation des politiques économiques, la mise en cohérence des
politiques budgétaires nationales et le respect des critères de la surveillance multilatérale. Il a précisé
que les principales réformes impulsées par la Sous-région concernent : i) le passage d’un budget de
moyens au budget de programme ; ii) la responsabilisation des acteurs budgétaires ; iii) le
renforcement du rôle du Parlement et de la Cour des Comptes ; iv) la rénovation des cadres
comptables et statistiques. Ainsi, dans la phase préparatoire de passage au budget de programme, la
République Centrafricaine a élaboré, en 2019, conjointement avec le PNUD, une feuille de route
14
devant conduire au basculement en mode programme en 2022. Quatre guides méthodologiques ont
été conçus sur le budget de programme, contribuant à renforcer les capacités de plus d’une dizaine de
départements ministériels en matière d’élaboration de la cartographie des programmes budgétaires,
dont les ministères en charge du Plan et celui des Finances et du Budget. Il a ajouté en les citant 2 que
cette quatrième mission offre l’opportunité à cinq autres ministères de pouvoir bénéficier de cet
important appui. Il a conclu ses propos en remerciant le Bureau-Pays du PNUD à travers le Projet
d’Appui au Renforcement des Capacités en Planification Stratégique et Suivi des Agendas
Internationaux (PARCPS AI), pour son appui à l’organisation de cette formation et sollicité un
plaidoyer du PNUD auprès des autres partenaires techniques et financiers pour appuyer le processus
en cours.
M. Wamoustoyo a enfin procédé à la mise en place du présidium de la session :
• Premier Modérateur : M. Germain Ngawen, Contrôleur Principal des Finances au Ministère des
Finances et du Budget ;
• Deuxième Modérateur : M. Vivien Stanislas Yotoloum Mayang, Cadre à la Direction Générale
du Trésor au Ministère des Finances et du Budget ;
• Premier Facilitateur : M. Auxence Sinclair Mbodou, Directeur des Investissements Publics à la
Direction Générale de la Programmation Economique au Ministère de l’Economie, du Plan et de la
Coopération ;
• Deuxième Facilitateur : M. Jonas Wilson Grengazia Tapiade, Chef de Service des Réformes
Budgétaires à la Direction Générale du Budget au Ministère des Finances et du Budget.
La session de formation a consisté en des communications, des exercices pratiques de découpage
d’une politique publique ministérielle en programmes budgétaires et la validation du guide sur
l’élaboration des politiques sectorielles.
Rappel des concepts usuels du budget programme présentés lors de l’atelier
• Le programme est « un centre de responsabilité, qui s’exerce sur un domaine ministériel,
représentatif d’une politique publique claire pour les citoyens, et qui constitue le cadre d’élaboration
d’une stratégie visant la performance, mis en œuvre grâce à des leviers d’action au rang desquels
figurent les moyens budgétaires dédiés à la politique publique considérée ».
• L’action, est « le cadre de présentation et de gestion des moyens budgétaires alloués au
programme ». En effet, au sens de la Loi organique 18.013, un programme correspond à un
ensemble cohérent d’actions représentatif d’une politique publique clairement définie » ; d’où la
déduction que le programme est entièrement constitué par la somme de ses « actions ».
• Concernant les moyens budgétaires, le principe est que le programme doit regrouper tous les
moyens que l’Etat consacre à la politique publique qu’il porte. Pour les règles de gestion des moyens
budgétaires, elles consacrent le programme comme unité de spécialisation des crédits et unité
d’examen des crédits des ministères au niveau du Parlement. En gestion, les crédits sont fongibles
entre actions et entre titres budgétaires au sein d’un même programme sous réserve de ne pas
augmenter la masse salariale du programme et de ne pas réduire les dépenses d’investissement du
programme.
• Quant au pilotage et la chaîne managériale, tout programme est élaboré et mis en œuvre sous
l’autorité du ministre par une chaîne de responsabilités. Le Responsable de programme (RPROG)
affecte les moyens et pilote le programme, par le dialogue de gestion avec ses collaborateurs chargés
d’un secteur fonctionnel ou géographique : les Responsables d’action-Responsables de Budget

2
Il s’agit des Ministères de l’Environnement et du Développement Durable ; du Commerce et de l’Industrie ; des Mines et de la
Géologie ; de l’Urbanisme, de la Ville et de l’Habitat ainsi que celui des Transports et de l’Aviation Civile.
15
Opérationnel de Programme. La gestion concrète s’opère au niveau des services qui constituent les
Unités opérationnelles.
A l’issue de l’atelier, les participants ont remercié le Gouvernement pour avoir facilité la tenue de
l’atelier de formation ainsi que le PNUD pour la qualité des enseignements et pour l’appui
multiforme aux ministères sectoriels. Ils ont également formulé quelques recommandations qui
visent notamment :
Encadré n° 3 : recommandations des participants à l’atelier national de formation  2
Pour le Gouvernement :
. - A poursuivre cette formation et de l’élargir à l’ensemble des sectoriels afin de former une masse
critique de cadres de tous les Départements Ministériels et des Institutions constitutionnelles ;
- Mettre en place dans chaque ministère un comité sectoriel en charge du budget de programme ;
- Mobiliser les moyens financiers et humains pour faire aboutir le processus ;
- D’éviter la mobilité des cadres formés en matière du budget de programme.

Aux Partenaires Techniques et Financiers :


- Particulièrement le PNUD : de continuer d’accompagner la RCA jusqu’à l’aboutissement du
processus ;
- Aux autres Partenaires : de s’associer au PNUD pour une assistance technique accrue en matière
d’élaboration, d’exécution, et de contrôle du budget de programme.

3.3 La validation du guide sur l’élaboration des politiques sectorielles


Dans le cadre de cette quatrième mission, il a été procédé , avec la participation des acteurs de la
chaine Planification-Programmation- Suivi-Evaluation (PPBSE) à la validation du guide
méthodologique d’élaboration
d’une politique sectorielle.
L’objectif de ce guide est de
Ministère de l’Economie, du Plan REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE permettre aux ministères
et de la Coopération Unité - Dignité – Travail sectoriels, avec l’appui du
********
Direction de Cabinet ministère en charge du Plan, de
*******
Direction Générale de l’Economie et de la
pouvoir élaborer leur document de
Planification du Développement politique sur la base de leurs
******* ressources humaines internes et en
faisant le moins appel à des
consultants. Dans ce sens, ce
guide explicite toutes les phases et
étapes nécessaires à l’élaboration
de la politique sectorielle par une
équipe interne de l’administration.

Il a vocation d’orienter les acteurs


de la chaine Prospective -
Planification-Programmation -
Budgétisation et Suivi-Evaluation
(PPPBSE) dans un contexte de
mise en œuvre des directives de la
Communauté Economique et
Monétaire d’Afrique Centrale

16
(CEMAC) sur la Loi des finances. Le Guide promeut également l’approche de la gestion axée sur les
résultats, qui recentre la planification sectorielle au cœur du processus d’allocation des ressources et
de la programmation budgétaire. Cela se traduit par l’utilisation efficace et efficiente des ressources
publiques et la rationalisation des dépenses.
L’opérationnalisation du guide reposera sur trois piliers essentiels :
 Le renforcement des capacités des sectoriels : à cet effet, la mission a produit une matrice
pour recenser les besoins en formation et en matériels des structures en charge des études, de
la planification et du suivi-évaluation. Il est recommandé la centralisation des formulaires par
le Ministère en charge de planification. La mission est disposée à appuyer dans l’analyse des
informations en vue de la définition d’un plan de renforcement des capacités des sectoriels
pour leur permettre de mieux répondre à leurs missions ;

 La formation de formateurs : le guide fournit un ensemble d’outils pour mener à bien les
différentes étapes devant permettre d’aboutir à la formulation d’une bonne stratégie
sectorielle. Il semble indispensable pour disséminer le guide de procéder à la formation des
cadres du Ministère en charge de la planification aux outils de planification stratégique afin
qu’ils puissent procéder à la formation des sectoriels des différents ministères ;

 L’accompagnement de cinq (5) ministères test dans la formulation de leur politique


sectorielle fondée sur le guide validé. Cet accompagnement se fondera sur un noyau de
formateurs du Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

3.4. Une maquette stabilisée pour cinq ministères

La mission a étudié et appuyé la finalisation des maquettes budgétaires pour cinq ministères (un
travail de revue a été réalisé pour le Ministère en charge de l’Economie et pour le Ministre en charge
des Finances). Les maquettes ont toutes fait l’objet d’un découpage de la politique publique du
ministère ainsi que de l’identification d’un cadre de performance qui a été discuté sur sa pertinence,
son imputabilité aux actions du Ministère.
Les résultats des travaux sont présentés en partie IV sous forme de fiches détaillées par ministère.
Egalement sont adjointes les maquettes stabilisées des ministères en charge de l’Economie et des
Finances. Les fiches présentent de manière succincte le cadre et le déroulement des travaux, le
périmètre et les attributions des ministères, les évolutions de maquette entre version initiale et
version finale, les recommandations présentées au cours des travaux et les éventuels points
d’attention.

3.5 Mises à disposition d’outils de documentation

Tous les supports de l’atelier techniques ont été transmis au Service de la Réforme Budgétaire de la
Direction générale du Budget qui les communiquera aux participants.
Ces produits sont majoritairement sous format PowerPoint.

17
IV – PRESENTATION DES MAQUETTES ELABOREES AU
COURS DE LA MISSION
La mission a tenu deux séries de réunions avec les Autorités et les services ministériels concernés
ainsi qu’une réunion de finalisation avec le Ministère des Finances et du Budget et le Ministère de
l’Economie, du Plan et de la Coopération 2
4.1. Maquette du Ministère des transports et de l’aviation civile

Responsables ministériels du suivi de la feuille de route RCA-PNUD :

Guy Blaise OUABY Directeur de Cabinet gouaby@gmail.com


236 75 04 91 45
Noella MOHAMOUR Directeur des Ressources Mselebaye10@gmail.com
236 61 28 11 72 10 37 25
Nono V. NGUÉRÉKOUMON Directeur Général des Transports de nguelenono@yahoo.com
Surface +236 75 69 72 95
Landry DEPOT (Colonel) Chargé de mission landrydpot@yahoo.fr
236 75 80 80 81
Joachim BIGUE Inspecteur Central Bigue_joa1@yahoo.fr
+236 75 50 93 39
Hélie FEIZOURE Inspecteur Central Transports de Surface Mtac.icts@gmail.com
+236 75 05 24 13
Bertin Médard NGOUNIO Directeur Général du Conseil Ccac.dg2017@gmail.com
Centrafricain des Chargeurs (CCACà Ngounio.bertin@gmail.com
+236 75 23 39 39 / 72 74 83 00
Kennedy KETAFIO Directeur des Transports de l’Agence kketafio@yahoo.fr
Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) +236 75 50 56 99
Ibrahim NGOTO NGAPA Directeur Général pi de la Société de Idebonheur1@gmail.com
développement des infrastructures +236 70 77 86 19
aéroportuaires (SODIAC)
Albert GUIDO Directeur Général de l’Agence Nationale gilbert_guido2005@yahoo.fr
de Radio Protection +236 75 50 80 56 / 72 32 37 64

1- Présentation synthétique des travaux


Nombre de réunions 2
Retours formalisés du 1
ministère Une première réunion s’est tenue le 28 février 2020 au Cabinet du
Ministre sous la présidence du Directeur de Cabinet. La mission a
soumis un projet de maquette pour examen. Une seconde réunion a eu
lieu le 4 mars 2020.
Impact des corrections entre Le nombre de programme est resté inchangé et le nombre d’actions a
versions été augmenté pour individualiser la sécurité routière par rapport à la
sécurité des voies d’eau
Maquette finale proposée par - Nombre de programmes : 4
le Ministère : - Nombre d’actions : 14
Points d’attention - Le pilotage de la politique de transport aérien en l’absence d’une
direction d’administration centrale dédiée et compte tenu d’une
délégation de gestion à l’Agence Nationale pour la Navigation
18
Aérienne conforme aux normes de l’OACI ;
- L’articulation des attributions et relations fonctionnelles entre le
ministère des Infrastructures et le Ministère des Transports en
matière de construction routière
- La répartition des rôles pour la fonction météorologique entre la
Direction générale de la Météorologie et l’ASECNA est un
préalable pour stabiliser le programme météorologie 
- L’effectivité des attributions de la Direction générale en charge de
la météorologie : elle n’a participé à aucune des réunions
- Les objectifs et Indicateurs de performance : ils doivent être testés
au niveau de la disponibilité d’une valeur de référence et des
modalités de calcul. Également un choix doit être effectué par le
ministère afin d’en retenir un nombre limité

2- Documentation de référence
2.1 - ELEMENTS DE POSITIONNEMENT DU MINISTERE DANS LE RCPCA.
Le RCPCA souligne que la Centrafrique pourrait devenir une plate-forme commerciale importante,
si elle était dotée d’infrastructures de transport, de communication et d’énergie adéquate.

Le secteur du transport et de l’aviation civile relève du troisième pilier du RCPCA (Assurer le


relèvement économique et la relance des secteurs productifs) et a vocation à offrir aux populations
des activités génératrices de revenus et des possibilités d’emploi et de procéder à des
investissements.

Les investissements dans ce secteur permettront aussi de désenclaver certaines régions, ce qui
appuiera et facilitera le redéploiement de l’État et accentuant la cohésion nationale. La construction
de l’infrastructure de transport, notamment les corridors internationaux et les routes rurales, facilitera
aussi la fourniture des services de base dans les régions marginalisées et attirera les investissements,
aidant ainsi à atténuer les disparités.

Le coût total programmé pour les infrastructures de transport s’élève à 420 millions USD (57 pour
cent du total des infrastructures).

Sur un plan programmatique, le RCPCA rappelle :

1. Que le réseau routier sera réhabilité, en mettant la priorité sur les goulots d’étranglement,
comme les ponts impraticables ou les sections stratégiques.

2. À court terme que :

 la priorité sera donnée à la réhabilitation des routes nationales, régionales et


particulièrement rurales. La réhabilitation des routes vers les régions de l’est et du nord-est
sera priorisée pour atténuer les déséquilibres régionaux.
Egalement :
 L’aéroport international de Bangui sera mis aux normes internationales.
 Les travaux du tronçon Bouar-Baoro, dernière section non revêtue du corridor
international Bangui-Douala, commenceront.

19
 La gestion du secteur sera améliorée, notamment en réformant le Fonds d’entretien
routier et en perfectionnant la planification du secteur en élaborant un schéma directeur
des transports.

3. À moyen terme que :
 La réhabilitation des routes se poursuivra.
 Les recettes du Fonds d’entretien routier seront augmentées pour renforcer la durabilité
des infrastructures. 2
 Par ailleurs, les études de faisabilité de l’axe Congo-Bangui-Tchad seront achevées et les
travaux commenceront. Les aéroports régionaux seront également réhabilités.

2.2 – AUTRES DOCUMENTS TRANSMIS PAR LE MINISTERE


Le Ministère des Transports et de l’Aviation civile a fourni une documentation composée notamment
de (1) la lettre de mission du Ministre, (2) du plan 2019-2021 du Ministère ainsi que (3) du décret
portant organisation du Ministère et fixant les attributions du Ministre.
 La lettre de mission 318 du 5 Juin 2019 adressée au Ministre des Transports et de l’Aviation
Civile par le Premier Ministre rappelle l’objectif général qui est le désenclavement intérieur et
extérieur de la Centrafrique ainsi que deux objectifs spécifiques qui se résument en (1) la mise
en œuvre de grands projets d’infrastructures de transport et (2) la connexion de la RCA aux pays
voisins.

A court terme :
- En matière de transport routier et ferroviaire et sécurité routière : les efforts devront porter
sur (1) les infrastructures et notamment la construction et la réhabilitation des infrastructures
de transport (voies navigables, aéroports et aérodromes), (2) le renforcement du cadre
institutionnel du secteur et (3) la coordination du mécanisme de mobilisation des ressources
financières et le suivi évaluation des activités. Egalement la question des taxis motos de la
ville de Bangui a vocation à être traitée.

- S’agissant du transport ferroviaire, les échanges avec le Soudan doivent être poursuivis
notamment pour la construction d’un réseau ferroviaire et la cession d’une zone de libre
échange au Port Soudan.

- Pour les infrastructures de transport fluvial, l’ouverture du corridor Bangui-Brazzaville-


Pointe noire est prescrite ainsi que la finalisation des études de faisabilité financées par la
BDEAC ainsi que pour l’organisation d’une table ronde sur les travaux de la route
Brazzaville-Ouesso-Bangui-N’Djamena.

- Pour les infrastructures de transport aérien, la conduite de plusieurs projets concernera


notamment la clôture de l’aéroport international de Bangui et le renforcement de la chaussée
aéronautique de l’aéroport international et la mise en conformité de l’aérogare avec les
standard internationaux.

A moyen terme :

- En matière de transport routier et ferroviaire et sécurité routière : les efforts devront porter
sur la construction d’un pont sur la rivière Oubangui entre la ville de Bangui et celle de
Zongo en RDC. Egalement l’aménagement et le bitumage du corridor de facilitation de

20
transit Bangui-Kisangani-Bujumbura-Kampala est requis ainsi que la délocalisation du
BARC et la construction d’un port sec au PK 26 sur la route de Boali.

- Pour les infrastructures de transport fluvial, la création d’un port sec à Dolisie (RDC) est
prescrite car la RCA va disposer d’un espace aménage pour le transit de son fret import-
export.

 Le Plan d’action 2019-2021 du Ministère a retenu quatre axes stratégiques à savoir :

(1) le transport routier et ferroviaire et sécurité routière avec pour objectif d’améliorer les
infrastructures routières, de relancer le transport routier comme vecteur de l’économie du
pays, de réduire le taux d’accident de la circulation routière, d’améliorer les infrastructures
de transport routiers ;
(2) le transport fluvial en vue de désenclaver le pays par voies d’eau ;

(3) l’aviation civile dans l’optique essentiellement d’assurer un transport arien sur et


efficace et ordonné, de répondre à l’exigence de l’OACI en matière de sureté et de
facilitation d’améliorer les infrastructures de transport, d’actualiser le cadre juridique et
institutionnel de l’aviation civile et d’élaborer un code de l’aviation civile au Sénégal ;
(4) la Météorologie et hydrologie dans l’optique d’améliorer les infrastructures de la
météorologie et de l’hydrologie et de mettre en place la nouvelle institution de la
météorologie (Agence Météo Centrafrique et le Cadre nationale du service climatique).

 Le décret 18/130 du 2 juin 2018 portant organisation et fonctionnement du Ministère des


Transports et de l’Aviation civile et fixant les attributions du Ministre. En substance il est
constitué :
o D’une (1) Direction du Cabinet en charge de l’animation, de la supervision et du suivi-
évaluation des activités du Cabinet, de tous les services techniques du Département, et des
organisations sous tutelle ;
o Deux (2) chargés de missions en matière de transports de surface et d’Aviation civile et
de Météorologie ;
o Une (1) Inspection centrale composée de deux inspecteurs centraux en en matière de
transports de surface et en matière d’Aviation civile et de Météorologie dont les missions
consistent à assurer le contrôle technique et financier et l’évaluation du fonctionnement
des services du ministère et sont en charge de l’audit interne. Ils doivent également
s’assurer des bonnes conditions d’exercice par l’ANAC des délégations de pouvoir
octroyées pour l’accomplissement de la mission de service public et s’assurer du respect
par les concessionnaires des dispositions du contrat de mise en concession a leur profit ;
o Une (1) Direction des Ressources qui a en charge les questions de personnel, la
formation, la préparation des dossiers de marchés, assurer la gestion des biens meubles et
immeubles et assurer et suivre les affaires contentieuses du ministère ;
o Du Bureau des Enquêtes et accidents qui a pour mission d’organiser des enquêtes
techniques sur incidents et accidents dans tous les domaines des transports ;
o Sept (7) directions régionales en charge de la mise en œuvre de la politique du ministère
en matière de transport et d’aviation civile ;
o Deux Directions Générales à savoir (i) la Direction Générale des Transports de Surface
composée de Trois directions techniques nationales (Direction des Transports Routiers,
Direction des Transports fluviaux et Maritimes et Direction de la Circulation et de la
Sécurité routière et (ii) la Direction Générale de la Météorologie composée de trois

21
directions nationales (Direction de la Météorologie appliquée, Direction des Exploitations
Météorologiques et Direction des Equipements et Infrastructures Météorologiques)
o Plusieurs organismes sous-tutelle cités nommément ; ANAC (Agence Nationale de
l’Aviation Civile), ASECNA, SODIAC (Société de Développement des Infrastructures
Aéroportuaires de Centrafrique), BARC (Bureau d’Affrètement Routier Centrafricain),
SOCATRAF  (Société Centrafricaine des Transports Fluviaux), SCEVN (Service
Commun d’Entretien des Voies Navigables) et CCA (Conseil Centrafricain des
Chargeurs). 2

3- Première maquette proposée par la mission


La mission a proposé une maquette à l’issue de la réunion du 28 février 2019 structurée autour des
quatre programmes suivants :
- Programme « Développement des infrastructures de transport » : il constitue un programme
vise à réhabiliter et infrastructure des différentes catégories de transport, à l’exclusion des
transports routiers dont la construction relève du ministère des infrastructures et l’exploitation du
ministère en charge des transports ;
- Programme « Exploitation des moyens de transport » : programme axé essentiellement sur le
renforcement et le développement de l’exploitation des transports ;
- Programme « Modernisation de la fonction Météorologie » : programme visant à rénover et
moderniser la fonction météorologique.
- Programme « soutien aux politiques ministérielles  » : son contenu va contribuer à piloter les
trois politiques ministérielles portées par des programmes sur un plan stratégique et à coordonner
les services support qui permettent la mise en œuvre des trois programmes métier.

22
3 - Première Maquette proposée le 28 février 2020
RESPONSABILITES : DIRECTIONS, SERVICES,
PROGRAMMES / ACTIONS INDICATEURS
OPERATEURS

PROGRAMME DEVELOPPEMENT DES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT

Action 1.1 : Construction et réhabilitation des Objectif : améliorer l’offre de transport aérien  Agence Nationale de l’Aviation Civile
infrastructures aéroportuaires Indicateur : Nombre d’infrastructures d’exploitation aérienne effectivement réhabilitée  Agence pour la Sécurité et la Navigation
et/ou construite Aérienne en Afrique
Action 1.2 : Construction et réhabilitation des
Objectif : améliorer l’offre de transport routier et urbain
 Direction Générale des Transports Surface
Transports terrestres (périmètre : ferroviaire) Indicateur : évolution du nombre de kilomètres de transports terrestres

Action 1.3 : Construction et réhabilitation des


Objectif : améliorer l’offre de transport fluvial
 Direction Générale des Transports Surface
Indicateur : Nombre d’infrastructures fluviales et portuaires effectivement réhabilités, et/ou
infrastructures fluviales et portuaires renouvelée, et/ou construite
Action 1.4 : pilotage du développement
Objectif : assurer un pilotage et un suivi des infrastructures de transport
 A définir
Indicateur :
infrastructurel
PROGRAMME EXPLOITATION DES MOYENS DE TRANSPORTS
Action 2.1 : Sureté et sécurité aérienne Objectif : Mettre les aéroports aux normes de sécurité internationales
 DG d’administration centrale pour le pilotage
Indicateur ; Taux de conformité aux normes et standards de l’OACI
 Agence pour la Sécurité et la Navigation
Objectif : Adapter les services d’assistance au sol aux normes internationales
Indicateur ; Taux de conformité des services aux normes de standard IATA
Aérienne en Afrique
Action 2.2 : Sureté et sécurité des transports terrestres et Objectif : Réduire le nombre d’accidents routiers et dans le domaine fluvial
fluviaux) Indicateur : Nombre de décès dus aux accidents de la route (mise en œuvre du plan d’action de la
sécurité routière)
Objectif : Mettre les installations portuaires et maritimes en conformité avec les  Direction Générale des Transports Surface
codes et Règlement
Indicateur : d’installations portuaires certifiés ISPS
Indicateur : nombre de passage à niveau effectivement sécurisés
Action 2.3 : Contrôle de l’exploitation des équipements Objectif : Assurer une exploitation des équipements de transport conforme
transport aux normes:  Direction Générale des Transports Surface
Indicateur : d’installations portuaires certifiés ISP
Action 2.4 : Organisation du secteur des transports et de Objectif : Renforcement de l’organisation du secteur
l’aviation civile Indicateur : Création des Instances prévues  A définir
Indicateur : adaptation du cadre juridique des transports

23
RESPONSABILITES : DIRECTIONS, SERVICES,
PROGRAMMES / ACTIONS INDICATEURS
OPERATEURS

PROGRAMME MODERNISATION DE LA FONCTION METEOROLOGIE


Action 3.1 : Développement et réhabilitation des Objectif : Renforcer le potentiel d’utilisation de la fonction météorologique
infrastructures météorologique, climatologiques et Indicateur : augmentation des capacités des infrastructures météorologiques, climatologique et  Direction Générale de la Météorologie
pluviométriques pluviométrique 2
Action 3.2 : Production et fourniture des services Objectif : Fournir des données fiables pour des prévisions météorologiques
météorologiques et climatologiques et climatologiques relatives à la sécurité des transports  Direction Générale de la Météorologie
Indicateur : taux de production de l’information météorologique sur le territoire national
ction 3.4 : développement institutionnel Objectif : Créer les instances de régulation météorologiques  Direction Générale de la Météorologie
Indicateur : les instances de régulation météorologiques sont crées

PROGRAMME DE SOUTIEN AUX POLITIQUES DU MINISTERE 


Seront précisés par le Ministère des Finances et du Budget à l’issue d’une procédure  Cabinet
Action 4.1 : Pilotage ministériel
d’harmonisation  Inspection Centrale
Seront précisés par le Ministère des Finances et du Budget à l’issue d’une procédure
Action 4.3 : Coordination administrative  Autre services transversaux
d’harmonisation

24
4 - Maquette révisée suite à la proposition du Ministère des Transports et de l’Aviation civile du 3 mars 2020
RESPONSABILITES : DIRECTIONS,
PROGRAMMES / ACTIONS INDICATEURS
SERVICES, OPERATEURS

PROGRAMME DEVELOPPEMENT DES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT


Action 1.1 : Construction et réhabilitation des Objectif 1.1 : améliorer l’offre de transport aérien MTAC- SODIAC - ANAC
infrastructures aéroportuaires (techniques et Indicateur 1.1.1: Nombre d’infrastructures d’exploitation aérienne effectivement réhabilitées, ASECNA Art 2 et 10
commerciales) et/ou construite
Action 1.2 : Construction et réhabilitation des Objectif 1.2 : améliorer l’offre de transport terrestre MTAC - BARC – CCAC
infrastructures des Transports terrestres (gares Indicateur 1.2.1: Nombre d’infrastructures d’exploitation de transports terrestres effectivement
routières, aires de repos, ports secs…) réhabilitées, et/ou construites
Action 1.3 : Construction et réhabilitation des Objectif 1.3 : améliorer l’offre de transport par voie d’eau MTAC - SOCATRAF – SCEVN
infrastructures fluviales et portuaires Indicateur 1.3.1: Nombre d’infrastructures fluviales et portuaires effectivement réhabilités, et/ou – CCAC
renouvelée, et/ou construite
Action 1.4 - : pilotage du développement Objectif 1.4 : assurer un pilotage et un suivi des infrastructures de transport MTAC – DIRCAB
infrastructurel Indicateur 1.4.1: Disponibilité des rapports d’exécution et de suivi
PROGRAMME EXPLOITATION DES MOYENS DE TRANSPORTS
Action 2.1 : Sureté et sécurité aérienne Objectif 2.1: Mettre les aéroports aux normes de sécurité internationales MTAC - ANAC
Indicateur 2.1.1 : Nombre d’équipements de sûreté ASECNA Art 2 et 10
Indicateur 2.1.2 : Taux de conformité aux normes et standards de l’OACI
Action 2.2 : Sureté et sécurité des transports Objectif 2.2 : Réduire le nombre d’accidents de la Route MTAC – DGTS
terrestre Indicateur 2.2.1: Mise en œuvre du plan d’action de la sécurité routière
Indicateur 2.2.2 : Nombre de victimes dus aux accidents de la route
Action 2.3 : Sureté et sécurité des transports Objectif 2.3 : Mettre les installations portuaires en conformité avec les codes et Règlement MTAC – DGTS – SOCATRAF –
fluviaux Indicateur 2.3.1 : Nombre d’installations portuaires certifiés SCEVN
Indicateur 2.3.2: Nombre de passage à niveau effectivement sécurisés
Action 2.4 : Contrôle de l’exploitation des Objectif 2.4 : Assurer une exploitation des équipements de transport conforme aux normes : MTAC – ICTS – DGTS
équipements transport Indicateur 2.4.1 : Disponibilité des Rapports de contrôle de l’exploitation
Action 2.5 : Gouvernance du secteur des Objectif 2.5 : Renforcement de l’organisation du secteur MTAC - DGTS - ANAC-
transports et de l’aviation civile Indicateur 2.5.1: Création des Instances prévues par l’Etat et les Instances internationales, nationales et ASECNA
régionales
Indicateur 2.5.2: Adaptation du cadre juridique des transports

25
RESPONSABILITES : DIRECTIONS,
PROGRAMMES / ACTIONS INDICATEURS
SERVICES, OPERATEURS

PROGRAMME MODERNISATION DE LA FONCTION METEOROLOGIE


Action 3.1 : Développement et Objectif 3.1 : Renforcer le potentiel d’utilisation de la fonction météorologique MTAC – DGMH – ASECNA
réhabilitation des infrastructures Indicateur 3.1.1 : augmentation des capacités des infrastructures météorologiques, Art 2 et 10
météorologique, climatologiques et climatologiques et pluviométriques
pluviométriques Indicateur 3.1.2 : Disponibilité des Rapports 2
Action 3.2 : Production et fourniture des Objectif 3.2 : Fournir des données fiables pour des prévisions météorologiques, MTAC – DGMH – ASECNA
services météorologiques et climatologiques et pluviométriques relatives à la sécurité des transports Art 2 et 10 - SCEVN
climatologiques Indicateur 3.2.1: Taux de production de l’information météorologique sur le territoire national
Action 3.3 : développement institutionnel Objectif 3.3 : Créer les instances de régulation météorologiques MTAC - DGMH
Indicateur 3.3.1 : Création des instances de régulation météorologiques
PROGRAMME DE SOUTIEN AUX POLITIQUES DU MINISTERE 
Seront précisés par le Ministère des Finances et du Budget à l’issue d’une procédure MTAC - IC
Action 4.1 : Pilotage ministériel d’harmonisation
Seront précisés par le Ministère des Finances et du Budget à l’issue d’une procédure Autre services transversaux
Action 4.2 : Coordination administrative d’harmonisation

26
4.2. Maquette du Ministère des mines et de la geologie

Responsables ministériels du suivi de la feuille de route RCA-PNUD :

Thierry POULIZOUH Directeur de Cabinet tpoulz@yahoo.fr


+236 75 50 32 21 / 72 70 71 08
Serge DOUKOFIONA Chargé de mission Pétrole doukofiona_cm@gyahoo.fr
+236 72 27 40 73
Fernand NAMIBET Inspecteur Central Mines fernand.namibet@gmail.com
+236 75 04 96 343 / 72 60 04 16
Francois NGBOKOTO Inspecteur Central Pétrole fnebokoto@gmail.com
+236 75 31 12 81
Brice WINGUE Directeur des Ressources bwingue@gmail.com
+236 75 04 17 93 / 72 48 22 91
Thierry FEIKERAM Directeur Général des Mines thierryfeikeram@yahoo.fr
+236 75 75 22 94
Francis Didier SODEA Directeur Général du Pétrole sodeafrancis@yahoo.fr
+236 75 53 32 21 / 72 60 04 16
Christelle KOSSE-YAZIPO Secrétaire Permanent du christelkosse@gmail.com
Processus de Kimberley Adjoint +236 75 04 05 29
Gilbert GUIDO Directeur Général de l’Agence gilbert_guido2005@yahoo.fr
Nationale de Radio Protection +236 75 50 80 56 / 72 32 37 64
Michel NAMBOBONA Directeur Général du Centre +236 75 04 17 93 / 72 48 22 91
National des données de Bangui
Directeur Général du Comptoir dgcomigem@mines.gouv.cf
des Minéraux et Gemmes +236 72 48 89 58-75 54 44 79

1- Présentation synthétique des travaux


Nombre de réunions 2
Retours formalisés du ministère Un (après discussion de la méthodologie lors de la première réunion,
plusieurs échanges pour améliorer les propositions du Ministère
avant la deuxième réunion)
Impact des corrections entre Reformulation des actions – objectif - indicateur
versions
Maquette finale proposée par le - Nombre de programmes : 3
Ministère : - Nombre d’actions : 11
Points d’attention - Articulation des compétences entre le cadastre minier et le
cadastre géré par le Ministère de l’Urbanisme.
2. Documentation de référence
2.1 - ELEMENTS DE POSITIONNEMENT DU MINISTERE DANS LE RCPCA.
Le secteur minier (et de la géologie) fait l’objet de plusieurs développement dans le RPCPA
pour souligner que :
 les sites miniers ont été accaparés et que le trafic des ressources minières et la corruption ont
financé la guerre et alimenté l’instabilité ;

27
 le pays a fait l’objet d’une suspension temporaire du Processus de certification de Kimberley
(KPCS) en 2013, dans l’attente de s’assurer des liens entre diamants exportés et financement
de conflits armés ;
 les ressources naturelles considérables du pays 3 sont à la fois un atout et un facteur de
résilience ;
 des mesures seront adoptées pour inciter les investissements dans le secteur extractif.
2
Le RCPCA consacre également (page 56) un chapitre entier aux industries extractives et qui
annonce :

A court terme
 des mesures pour améliorer le climat d’investissement et accroître les ressources du
secteur ;
 une réforme du cadre juridique et institutionnel et une révision du régime fiscal applicable
au secteur minier sur la base des normes internationales ;
 une étude sur les aspects institutionnels et organisationnels du secteur artisanal qui
formera la base d’une stratégie plus élargie de formalisation ;
 un appui aux mineurs artisanaux afin de renforcer leurs capacités.

À moyen terme :
 l’amélioration de la gestion du cadastre minier ainsi que l’accès aux données géo
scientifiques ;
 la mise en œuvre d’une Stratégie de répression de la fraude afin de mieux contrôler
l’exploitation informelle et réprimer les trafics ;
 l’extension de la conformité au Processus de Kimberley au-delà de la zone de Berberati,
afin d’intensifier la formalisation des mines artisanales de diamant ;
 le renforcement des capacités de l’administration afin qu’elle puisse mieux gérer le
secteur, négocier avec les investisseurs potentiels, recouvrir et répartir les recettes extractives.

A noter que le domaine pétrolier est globalement peu cité dans le RCPCA (pour mémoire : la
Direction générale du Pétrole a pourtant été créée par le Décret 13.243 du 9 juillet 2013). Cette
situation a été expliquée par le Ministère et résulte de l’absence du point focal pétrole au moment des
travaux d’élaboration du RCPCA/

2.2 – AUTRES DOCUMENTS TRANSMIS PAR LE MINISTERE


Le Ministère des Mines et de la Géologie a fourni une documentation composée notamment de la
lettre de mission du Ministre et du plan d’action de la Direction générale des mines. Il a également
mis à disposition de la mission le décret portant organisation du ministère et attributions du Ministre
avec l’organigramme ministériel, une déclaration de politique nationale du pétrole amont ainsi qu’un
document de stratégie de mise en valeur des substances minérales et pétrolière de la République
Centrafricaine (SMVSMP).
 La lettre de mission 297 du 5 Juin 2019 adressée par le Premier Ministre souligne l’implication
du Ministre dans l’exécution diligente du Programme de Politique Générale du Gouvernement. Le
périmètre ministériel du Ministère des mines et de la géologie s’inscrit dans les trois premiers
piliers du Programme à savoir i) Paix, Sécurité et Justice ; ii) Relance économique et iii)
Politique et Bonne gouvernance.

3
or, diamant, uranium, bois, pétrole
28
Dans le secteur minier, des actions prioritaires sont attendues sur plusieurs plans :

 Sécuritaire : rétablissement de la sécurité dans toutes les zones minières, l’arrêt de la


fraude et du trafic transfrontalier d’or et de diamant et la création d’une police minière
notamment ;
 Economique avec la relance de la valorisation des ressources minérales du pays, des
incitations à la reprises des activités des sociétés minières sur le terrain, la facilitation
des échanges avec les partenaires en vue d’encourager les investissements et de
valoriser les indices des minerais centrafricains ainsi que la mise en œuvre le
processus de Kimberley afin de faciliter le levée totale de suspension des exportations
de diamant sur le territoire ;
 Institutionnel à travers une vaste réforme des structures de tutelles telles que
l’ORGEM (Office de Recherches Géologiques et d’Exploitation Minière),
COMIGEM (Comptoir des Minéraux et Gemmes), ANR (Agence Nationale de Radio
Protection) et CNBD (Centre National de Données de Bangui) et la création d’un
cadre propice à l’investissement ainsi que la relecture du Code minier ;
 De développement du secteur à travers la recherche-prospection : intensification des
recherches sur les substances minérales autres que l’or et le diamant et procéder à un
inventaire des ressources minérales du pays ;
 Transparence du secteur extractif : étude diagnostic sur le secteur extractif
permettant de mettre en œuvre les normes ITIE (Initiative pour la Transparence des
Industries Extractives) ;
 Renforcement du suivi du secteur : pour les activités minières ainsi que pour le
respect des conditions de l’exploitation des ressources minières.

Dans le domaine de la géologie les attentes sont de nature essentiellement économique


autour de la création d’un cadre propice pour les échanges et partenariat avec les offices de
recherches, des universités et les laboratoires au niveau national et international et la facilitation
aux recherches géologiques.

La lettre de mission n’aborde pas les problématiques relatives au domaine pétrolier.

 Le Plan d’action de la Direction générale des Mines dont les résultats sont attendus fin
2021 et qui détaille les actions et résultats attendus autour de quatre axes prioritaires à
savoir (1) l’assainissement du cadastre minier (2) la relecture du Code minier (3) la
contribution du secteur minier à l’économie nationale et à la réduction de la pauvreté et (4)
la lutte contre les fraudes et les contrebandes minières.

 Le décret portant organisation et fonctionnement du Ministère des Mines et de la


Géologie et fixant les attributions du Ministre. Ce dernier a des attributions définies en
matière de mines et de la géologie et en matière de pétrole. L’organisation ministérielle est
composée :

o D’une Direction du Cabinet en charge de l’animation, de la supervision et du suivi-


évaluation des activités du Cabinet, de tous les services techniques du Département, et des
organisations sous tutelle ainsi que de services rattachés ;
o Deux (2) chargés de missions en matière de mines et de la géologie et de pétrole ;
o Une (1) Inspection centrale composée de deux (2) inspecteurs centraux en en matière de
mines et de la géologie et en matière de pétrole. Ses missions consistent à assurer le
contrôle des activités administratives, financières et techniques des services du ministère

29
ainsi que des organismes sous tutelle. Ils sont également en charge de l’audit interne de
toutes les activités ;
o Une (1) Direction des Ressources qui a en charge la gestion des ressources financières,
humaines et matérielles, notamment les questions de personnel, la formation, la
préparation des dossiers de marchés, ainsi que d’assurer la gestion des biens meubles et
immeubles ;
o Une (1) Unité spéciale anti-fraude qui a pour mission de rechercher les infractions et la
répression des fraudes dans les secteurs miniers et pétroliers, d’enquêter sur la moralités 2
des candidats a la profession de collecteur d’or et de diamant, des acheteurs et des
démarcheurs agrées des bureaux d’achat ainsi que de contrôler et vise râles autorisations
de circulation et de séjour en zone minière protégée ;
o Six (6) directions régionales des Mines et du Pétrole en charge de la mise en œuvre de la
politique du ministère en matière de mines de la géologie et du pétrole (et comprenant
chacune 3 services préfectoraux dont un service du cadastre minier) ;
o Deux Directions Générales à savoir (i) la Direction Générale des mines et de la géologie
composée de Trois directions techniques nationales (Direction de la recherche et du
cadastre minier, Direction des techniques industrielles, de l’exploitation artisanale et de la
protection de l’environnement et une Direction des données , de la régulation et du suivi
de la commercialisation et (ii) la Direction Générale du Pétrole composée de trois
directions nationales (Direction de l’Exploration et de la recherche pétrolier, Direction des
données, de la gestion du patrimoine et de la promotion pétrolière, Direction des études
économiques, du suivi des contrats et du contrôle des investissements).
o Plusieurs organismes sous-tutelle non cités nommément mais dont la nature est précisée :
Agences et offices publics ainsi que les Sociétés (d’Etat et Sociétés d’Economie Mixte
probablement) ainsi que les projets exerçant les domaines des mines et du pétrole. En se
rendant sur le site du Ministère, on obtient un recensement de ces organismes qui sont
l’ORGEM (Office de Recherches Géologiques et d’Exploitation Minière), COMIGEM
(Comptoir des Minéraux et Gemmes), ANR (Agence Nationale de Radio Protection) et
CNBD (Centre National de Données de Bangui) et le Secrétariat Permanent du Processus
de Kimberley (SPPK).

Des explications ont porté sur la mission de protection de l’environnement que le ministère
assure en application de Codes miniers. Les échanges sur la question ont permis de préciser
qu’une Coordination existait avec le Ministère en charge de l’environnement.

 Le Déclaration de politique nationale du pétrole amont. Elle n’est pas datée, mais partant
des cinq zones géographiques de recherche pétrolières identifiées, la stratégie de l’Etat est
décrite et vise à mètre en place les infrastructures de base, de créer un environnement
favorable à l’investissement de la promotion du secteur, la définition d’un cadre juridique est
institutionnel plus incitatif et l’application rigoureuse de la réglementation. A long terme la
vision consiste limiter à moyen et long terme la facture pétrolière, accroitre l’indépendance
énergétique et conduire le développement du secteur pétrolier. In fine, la déclaration
mentionne 3 objectifs spécifiques à savoir (1) rendre effectifs les travaux d’exploration et de
la recherche pétrolière, (2) maitriser les données, la gestion du patrimoine et la promotion
pétrolière et (3) réaliser des études économiques, suivre les contrats et contrôler des
investissements.

 Le Document de stratégie de mise en valeur des substances minérales et pétrolières de la


République Centrafricaine (SMVSMP) pour la période 2019 è 2023. Le document
identifie trois axes stratégiques : (1) la prospection et la recherche minière et pétrolière, (2)
30
le développement des activités minières et pétrolières en vue de la création d’emplois (3) le
renforcement des capacités institutionnelles et juridiques permettant le développement d’une
industrie minière compétitive.

 A long terme la vision consiste limiter à moyen et long terme la facture pétrolière, accroitre
l’indépendance énergétique et conduire le développement du secteur pétrolier. In fine, la
déclaration mentionne 3 objectifs spécifiques à savoir (1) rendre effectifs les travaux
d’exploration et de la recherche pétrolière, (2) maitriser les données, la gestion du patrimoine
et la promotion pétrolière et (3) réaliser des études économiques, suivre les contrats et
contrôler des investissements.

3. Première maquette proposée par la mission le 2 mars 2019


La mission propose une maquette structurée autour des trois programmes suivants :
- Programme « Renforcement du secteur Minier et Géologique  » : il constitue un programme
qui mobilise essentiellement les acteurs/structures qui travaillent sur le secteur minier et
géologique afin de redynamiser le poids de ce secteur dans l’économie ;
- Programme « Pétrole » : programme axé essentiellement sur l’amont pétrolier, de l’exploration
au contrôle des investisseurs.
- Programme « soutien aux politiques ministérielles  » : son contenu va contribuer à redistribuer
les activités métier transversales au sein ministère (notamment le volet des Etudes qui est
actuellement localisé dans le programme pétrole).

31
3- Maquette proposée le 3 mars 2020
RESPONSABILITES : DIRECTIONS, SERVICES,
PROGRAMMES / ACTIONS INDICATEURS
OPERATEURS

PROGRAMME RENFORCEMENT DU SECTEUR MINIER ET GEOLOGIQUE


Action 1.1 : Renforcement de la Objectif 1.1 : Renforcer les activités de recherche et améliorer l’information 2
 Direction générale des mines et de la
Recherche Géologique et Minière géologique et minière géologie/DGRMCM
Indicateur 1.1.1 : Nombre d’indices miniers disponibles  Directions Régionales
Action 1.2 : Valorisation et exploitation Objectif 1.2 : améliorer le nombre de substances exploitées ainsi que le niveau de  Direction générale des mines et de la
du potentiel minéral production des substances minérales géologie/DGRMCM
Indicateur 1.2.1 : Nombre de minerais exploités  Directions Régionales
Indicateur 1.2.2 : Revenus issus de la délivrance des titres miniers
Action 1.3 : Développement de la Objectif 1.3 : Optimiser les recettes issues des opérations minières  Direction des Techniques Industrielles, de
production et de la Commercialisation Indicateur 1.3.1 : Taux d’accroissement des ressources minières au PIB l’Exploitation artisanale et de la
protection de l’environnement
(DTIEAPE)
 Direction des Données, de la Régulation
et du suivi de la commercialisation
 Directions Régionales
Action 1.4 : Renforcement de la Objectif 1.4 : renforcer la qualité de la gestion du secteur minier  DTIEAPE
gouvernance du secteur minier Indicateur 1.4.1 : Nombre de titre miniers attribués ou renouvelés  Direction des Données, de la Régulation
Indicateur 1.4.2 : certification des substances minérales par le processus de Kimberley et du suivi de la commercialisation
 Directions Régionales
Action 1.5 : Sécurisation des sites Objectif 1.5 : assurer la sécurisation des sites et prévenir le nombre d’accidents  DTIEAPE Direction des Données, de la
miniers Indicateur 1.5.1 : Nombre d'accidents miniers et géologiques sur les sites Régulation et du suivi de la
Indicateur 1.5.2 : Taux Sites miniers et géologiques sécurisés dans le secteur commercialisation
 Directions Régionales
 Unité Spéciale Anti Fraude

32
PROGRAMME DEVELOPPEMENT DU SECTEUR PETROLIER
Action 2.1 : Exploration et recherche Objectif 2.1 : renforcer le champ du secteur pétrolier  Direction de l’exploration et de la
Indicateur 2.1.1 : Permis d’exploration et permis de recherche délivrés recherche pétrolière
 Directions Régionales
Action 2.2 : Promotion de Objectif 2.2 : mettre en valeur l’industrie pétrolière  Direction de l’exploration et de la
l’exploitation pétrolière Indicateur  2.21: adaptation de la fiscalité pétrolière recherche pétrolière
 Directions Régionales
Action 2.3 : Renforcement du système Objectif 2.3 : mettre à la disposition des opérateurs du secteur des données fiabilisées  Direction des Données, de la Gestion du
d’information et gestion du cadastre et gérer le cadastre pétrolier Patrimoine et de la Promotion Pétrolière
pétrolier Indicateur 2.3.1: création d’une base de données pétrolière  Directions Régionales
Action 2.4 : Gestion amont et aval des Objectif 2.4 : assurer une gestion efficace et exhaustive des contrats pétroliers  Direction des Affaires Juridiques et
contrats pétroliers et contrôle des Indicateur 2.4.1: A définir avec le Ministère Economiques
investissements du secteur pétrolier  Directions Régionales
PROGRAMME DE SOUTIEN AUX POLITIQUES DU MINISTERE 

Seront précisés par le Ministère des Finances et du Budget à l’issue d’une procédure  Cabinet
Action 3.1 : Pilotage ministériel
d’harmonisation  Inspection Centrale

Action 3.2 : Coordination Seront précisés par le Ministère des Finances et du Budget à l’issue d’une procédure
 Autre services transversaux
administrative d’harmonisation

33
4- Maquette révisée suite à la réunion du 4 mars 2020
RESPONSABILITES : DIRECTIONS, SERVICES,
PROGRAMMES / ACTIONS INDICATEURS
OPERATEURS

PROGRAMME RENFORCEMENT DU SECTEUR MINIER ET GEOLOGIQUE


Action 1.1 : Renforcement de la Objectif 1.1 : Renforcer les activités de recherche et améliorer l’information  Direction générale des mines et de la
géologique et minière géologie/DRMCM 2
Recherche Géologique et Minière
Indicateur 1.1.1 : Nombre d’indices miniers disponibles  Directions Régionales
 ORGEM
Action 1.2 : Valorisation et Objectif 1.2 : améliorer le nombre de substances exploitées ainsi que le niveau de  Direction générale des mines et de la
exploitation du potentiel minéral production des substances minérales géologie/DRMCM
Indicateur 1.2.1 : Nombre de minerais exploités  Directions Régionales
Indicateur 1.2.2 : Revenus issus de la délivrance des titres miniers  ORGEM
Action 1.3 : Développement de la Objectif 1.3 : Optimiser les recettes issues des opérations minières  Direction des Techniques Industrielles, de
production et de la Indicateur 1.3.1 : Taux d’accroissement des ressources minières au PIB l’Exploitation artisanale et de la protection de
l’environnement (DTIEAPE)
Commercialisation
 Direction des Données, de la Régulation et du
suivi de la commercialisation
 Directions Régionales
Action 1.4 : Renforcement de la Objectif 1.4 : renforcer la qualité de la gestion du secteur minier  DTIEAPE
gouvernance du secteur minier Indicateur 1.4.1 : Nombre de titre miniers attribués ou renouvelés  Direction des Données, de la Régulation et du
Indicateur 1.4.2 : certification des substances minérales par le processus de Kimberley suivi de la commercialisation
 Directions Régionales
 ANR
Action 1.5 : Police Minière Objectif  1.5 : Lutter contre les fraudes et les contrebandes minières  Direction des Données, de la Régulation et du
Indicateur 1.5.1 : Taux de fraudes et contrebandes minières réduit suivi de la commercialisation
 Secrétariat Permanent du Processus de
Kimberley
 Directions Régionales
 Unité Spéciale Anti Fraude

34
PROGRAMME DEVELOPPEMENT DU SECTEUR PETROLIER AMONT
Action 2.1 : Exploration et Objectif  2.1 : Identifier de nouveaux sites pétroliers  Direction de l’Exploration et de la Recherche
recherche Indicateur 2.1.1: Nombre de Blocs pétroliers découpés Pétrolière (DERP)
 Directions Régionales
Action 2.2 : Promotion du secteur Objectif 2.2 : Mettre en valeur le secteur pétrolier amont  Direction des Données, de la Gestion du
Pétrolier Amont Indicateur 2.2.1: Nombre de foras organisés Patrimoine et de la Promotion Pétrolière
(DDGPPP)
 Directions Régionales
Action 2.3 : Renforcement du Objectif 2.3 : Gérer le cadastre pétrolier en vue de mettre à la disposition des  Direction des Données, de la Gestion du
système d’information pour une opérateurs du secteur des données fiabilisées Patrimoine et de la Promotion Pétrolière
(DDGPPP)
meilleure gestion du cadastre Indicateur 2.3.1 : Base de données pétrolières disponible
 Directions Régionales
pétrolier
Action 2.4 : Évaluation de l’Impact Objectif  2.4: Réaliser des études économiques et financières  Direction des Etudes Economiques, du Suivi
des activités pétrolières sur Indicateur 2.4.1 : Rapports d’études disponibles des contrats et du Contrôle des
Investissements (DEESCCI)
l’économie nationale et le budget de
l’État
Action 2.5 : Gestion des contrats Objectif 2.5 : assurer une gestion efficace et exhaustive des contrats pétroliers  Direction des Etudes Economiques, du Suivi
pétroliers amont et contrôle des Indicateur 2.5.1: Nombre des attestations de validation des coûts récupérables des contrats et du Contrôle des
Investissements (DEESCCI)
investissements du secteur pétrolier
 Directions Régionales
Action 2.6 : Gouvernance du secteur Objectif 2.6 : Améliorer le cadre juridique du secteur pétrolier amont  Direction des Etudes Economiques, du Suivi
pétrolier Indicateur 2.6.1: Nouvelle Loi est promulguée des contrats et du Contrôle des
Investissements (DEESCCI)
Directions Régionales
PROGRAMME DE SOUTIEN AUX POLITIQUES DU MINISTERE 

Seront précisés par le Ministère des Finances et du Budget à l’issue d’une  Cabinet
Action 3.1 : Pilotage ministériel
procédure d’harmonisation  Inspection Centrale

Action 3.2 : Coordination Seront précisés par le Ministère des Finances et du Budget à l’issue d’une
 Autre services transversaux
administrative procédure d’harmonisation

35
5- Points d’attention et points d’arbitrage

5.1. Vérifier le rattachement des Organismes sous tutelle sur les programmes opérationnels.

5.2. Le rattachement des Directions régionales aux programmes opérationnels est une
problématique transversale à tous les ministères car elles sont rattachées organiquement à la
Direction de Cabinet.
2
5.3. Procéder à un travail de contre expertise des indicateurs : les indicateurs proposés doivent
être testés au niveau de la disponibilité d’une valeur de référence et des modalités de calcul

36
4.3. Maquette du Ministère de l’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT
DURABLE

Responsables ministériels du suivi de la feuille de route RCA-PNUD :

Lambert GNAPELET Inspecteur Central de l’Environnement Lambertina12@gmail.com


+236 75 50 28 24
Serge GROTHE Directeur des Ressources Grothe_lita@yahoo.fr
+236 75 05 12 49
Francine KAIMBA- Directeur Général de l’Environnement francinesalamate@yahoo.fr
SALAMATE +236
Gilbert MOLEKPO Directeur Général du Développement molekpo@yahoo.fr
Durable +236 75 22 32 34
Maurice NDOSSOU Chef de Service mauricendossou@yahoo.fr
+236 72 82 78 50

1- Présentation synthétique des travaux


Nombre de réunions 2
Retours formalisés du ministère 1 après discussion de la méthodologie lors de la première réunion,
plusieurs échanges pour améliorer les propositions du Ministère lors
d’une première réunion, une seconde rencontre s’est tenue et a
permis de finaliser la maquette.

Impact des corrections entre Les corrections ont permis de porter des améliorations au niveau de
versions la formulation des actions, de la définition des objectifs et du choix
des indicateurs de résultats.
Maquette finale proposée par le - Nombre de programmes : 3
Ministère : - Nombre d’actions : 11
- Indicateurs : 15 hors programme support
Points d’attention - Le niveau des crédits alloué aux activités opérationnelles qui ne
permet pas la mise en œuvre des deux politiques publiques
- La Direction des affaires juridiques et du contentieux de la
DGDD a une compétence juridique transversale et donc vocation
à se trouver dans le programme support
- Le rattachement des directions régionales aux programmes
opérationnels auxquels ils contribuent en termes de mise en
œuvre. Le rattachement fonctionnel et organique est actuellement
auprès du Cabinet du Ministre.

37
2- Documentation de référence
2.1 - ELEMENTS DE POSITIONNEMENT DU MINISTERE DANS LE RCPCA.
La vision du Gouvernement est tournée vers un processus de relèvement et de développement
durable et à ce titre dans le cadre des objectifs transversaux du RCPCA, figurent la garantir la
2
viabilité de l’environnement et l’exploitation durable des ressources naturelles que le document
détaille (page 36) : pour une expansion rapide des activités de relèvement et de consolidation de la
paix, des efforts ciblés sont nécessaires pour garantir que ces activités n’ont aucun impact néfaste
sur l’environnement. Ils doivent permettre une exploitation des ressources naturelles durable et
génératrice de revenus sensible à l’approche genre, particulièrement dans les industries extractives.
L’application de ces principes sera indispensable pour protéger la santé des Centrafricains et
garantir la durabilité de la croissance globale.
Par ailleurs, le RCPCA adhère aux cadres politiques et aux principes internationaux de soutien au
relèvement et à la consolidation de la paix, tels que consacrés dans le New Deal pour l'engagement
dans les États fragiles, les Objectifs de Développement Durable et en particulier la promotion de
l’égalité des genres. En termes de suivi des résultats et des progrès, les indicateurs de mesure
préconisés visent à être alignés avec les indicateurs des Objectifs du Développement Durable (ODD)
afin d’éviter la multiplication des cadres de suivis.

2.2– AUTRES DOCUMENTS TRANSMIS PAR LE MINISTERE


Le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable a fourni une documentation
composée d’un document de planification stratégique et opérationnelle des réponses aux
changements climatiques, de la lettre de mission du Ministre et du décret d’organisation.

 La lettre de mission du 5 Juin 2019 adressée au Ministre de l’Environnement et du


Développement Durable par le Premier Ministre souligné l’implication du Ministre dans
l’exécution diligente du Programme de Politique Générale du Gouvernement.
A court terme :

 Il est attendu la poursuite des processus de ratification des protocoles de Kyoto et de


Montréal ;
 L’élaboration de la Stratégie nationale de réduction des Emissions dues a la déforestation
et a la dégradation forestière (REDD+)
 Le développement d’un système national de surveillance des forets et de l’environnement.

A moyen terme :

 La prise des dispositions afin de combattre les emballages non dégradables et les produits
dangereux ;
 Le démarrage des processus de ratification et de mise en œuvre des conventions
internationales.

 Le Plan d’action 2019-2021 du Ministère. Il prévoit 6 actions prioritaires, essentiellement


orientées vers le cadre légal et réglementaire.

38
 Le décret 18.084 portant organisation et fonctionnement du Ministère de l’Environnement
et du Développement Durable et fixant les attributions du Ministre. En substance il est
constitué :
o D’une (1) Direction du Cabinet en charge de l’animation, de la supervision et du suivi-
évaluation des activités du Cabinet, de tous les services techniques du Département, et des
organisations sous tutelle ;
o Deux (2) chargés de mission en matière d’Environnement et de Développement Durable ;
o Une (1) Inspection centrale composée de deux inspecteurs centraux en en matière
d’Environnement et de Développement Durable dont les missions sont d’assurer le
contrôle des activités administratives, financières et technique des services du ministère;
o Une (1) Direction des Ressources qui a en charge les questions de personnel, la
formation, la préparation et le suivi des dossiers de marchés, d’assurer la gestion des biens
meubles et immeubles et assurer et suivre les affaires contentieuses du ministère ;
o Sept (7) directions régionales ayant pour missions de coordonner et de superviser les
activités des Inspections préfectorales de l’Environnement et du Développement Durable
(et disposant pour l’ensemble des directions régionales de 16 services préfectoraux) ;
o Deux Directions Générales à savoir (i) la Direction Générale de l’Environnement qui a
pour mission la conception et l’application de la législation environnementale et la mise en
œuvre de la politique sectorielle de développement et qui est composée de trois directions
techniques nationales (Direction de l’environnement cadre de vie, Direction de la
Planification et de l’Evaluation environnementale et une Direction des stratégies et de
l’information environnementale et (ii) la Direction Générale du Développement Durable
composée de trois directions nationales (Direction de la Promotion du Développement
Durable, Direction de la Prévention des risques et des catastrophes et Direction des
affaires juridiques et du contentieux).
o Plusieurs organismes sous-tutelle dont la Coordination Nationale Climat et le Fonds
Nationale de l’Environnement.
Les échanges avec le Ministère ont montré que les missions actuelles du ministère ont souvent été
rattachées à des ministères différents.
3- Première maquette proposée par la mission le 2 mars 2020
La mission propose une maquette structurée autour des trois programmes suivants :
- Programme « Préservation de l’environnement et des ressources naturelles » : il constitue
un programme axé à la fois sur les problématique de l’environnement, l’application des
conventions internationales et également la préservation des ressources naturelles au regard de la
déforestation et du changement climatique notamment ;
- Programme « Promotion du développement durable » : programme axé essentiellement sur la
promotion du développement durable et sur la valorisation de l’économie verte.
- Programme « Soutien aux politiques ministérielles  » : son contenu va contribuer à
redistribuer les activités métier transversales au sein ministère (notamment le statut de la
direction des affaires juridiques et du contentieux de la Direction générale du Développement
Durable logé à ce stade dans le programme « promotion du développement durable »).
- .

39
3- Maquette proposée le 2 mars 2020
RESPONSABILITES : DIRECTIONS, SERVICES,
PROGRAMMES / ACTIONS INDICATEURS
OPERATEURS

PROGRAMME PRESERVATION DE L’ENVIRONNEMENT ET DES RESSOURCES NATURELLES

Action 1.1 : Prévention des risques et nuisances


Objectif : Renforcer l’efficacité du système de monitoring environnemental 2 de
Direction générale de l’Environnement /Direction
Indicateur : Système de monitoring environnemental opérationnel l’environnement cadre de vie
environnementaux
Direction régionale
Objectif : Mettre un place un cadre de gestion des déchets urbains et de la Direction générale de l’Environnement /Direction de
Action 1.2 : Gestion des déchets et lutte contre la
pollution environnementale l’environnement cadre de vie
pollution environnementale
Indicateur : Nombre de conventions de collaboration pour la gestion des déchets Direction régionale
signées entre le ministère, les collectivités décentralisées et les autres parties
concernées
Objectif : Accroître la prise en compte des aspects environnementaux Direction générale de l’Environnement / Direction
Action 1.3 : Evaluation environnementale des
dans tous les domaines de la vie publique de la Planification et de l’Evaluation
programmes, politiques et projets sectoriels
Indicateur : Degré de mise en œuvre des Plans de Gestion Environnementale environnementale
Indicateur : Taux de satisfaction de demandes d'audit et études impact Direction régionale
environnemental
Action 1.4 : Réduction des émissions Dues à la
Objectif : Préserver la Terre des effets de la déforestation et du changement Direction générale de l’Environnement / Direction
climatique des stratégies et de l’information
déforestation et lutte contre le changement climatique
Indicateur : Superficie des terres restaurées environnementale
(procéder à un choix pour rationnaliser la proposition) Indicateur : Taux de mise en œuvre du plan d’action de la stratégie REDD+ Direction régionale
Indicateur : Nombre de projets carbone MDP et NAMA validés Opérateur : Coordination Nationale Climat
Objectif : Renforcer la coopération internationale en matière de pollution et Direction générale de l’Environnement /Direction de
Action 1.5 : Coordination et contrôle sur l’intégration de
nuisances d’origine diverses l’environnement cadre de vie
la dimension environnementale dans les politiques
publiques (procéder à un choix pour rationnaliser la
Indicateur : Nombre de projets réalisés dans le cadre de mise en œuvre des Direction générale de l’Environnement / Direction
conventions signées et ratifiées des stratégies et de l’information
proposition)
Objectif : Renforcer l’efficacité de la police environnementale environnementale
Indicateur : Nombre de postes de contrôle environnemental créés et fonctionnels Direction régionale
Direction de la promotion du Développement
Durable (voir le décret organique ou il semble y
avoir duplication dans les missions de la DG
Environnement)

40
PROGRAMME PROMOTION DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Action 2.1 : Intégration des principes, enjeux et Objectif : Assurer la prise en compte des principes du développement
stratégies de développement durable dans les durable dans les politiques, plans et programmes sectoriels Direction générale du Développement Durable /
politiques, plans, programmes et projets sectoriels et Indicateur : Évolution du nombre d’emplois verts créés ou consolidés Direction de la promotion du développement
organisations (économie verte et mécanismes de Indicateur : Niveau d’exécution des ODD durable
paiement des services environnementaux) Indicateur : Niveau de mobilisation des financements verts
Direction régionale
(procéder à un choix pour rationnaliser la
proposition)
Action 2.2 : Conservation de la biodiversité et mise Objectif : Améliorer l'offre de service éco systémique Direction générale du Développement Durable /
en valeur et restauration des écosystèmes Indicateur : Nombre de biens et services éco systémiques disponibles Direction de la promotion du développement
durable
Direction régionale
Action 2.3 : Prévention des risques et catastrophes Objectif : Prévenir et agir rapidement en cas de catastrophes naturelles Direction générale du Développement Durable /
naturelles Indicateur : Information régulière (à préciser) sur les risques et Direction de la promotion du développement
(procéder à un choix pour rationnaliser la catastrophes durable
proposition) Indicateur : Plan d’action ministériel sur les catastrophes naturelles
Direction régionale
élaboré et testé
Action 2.4 : Coordination et dissémination du Objectif : Assurer la prise en compte des principes du développement
Direction générale du Développement Durable /
développement durable durable dans les politiques, plans et programmes sectoriels
Direction de la promotion du développement
(procéder à un choix pour rationnaliser la Indicateur : Taux de mise en œuvre du plan d’action de la stratégie de
durable
proposition) développement durable
Indicateur : Nombre de documents de politique intégrant les principes de Direction régionale
développement durable
PROGRAMME DE SOUTIEN AUX POLITIQUES DU MINISTERE 

Seront précisés par le Ministère des Finances et du Budget à l’issue d’une Cabinet
Action 3.1 : Pilotage ministériel
procédure d’harmonisation Inspection Centrale
Direction des Affaires juridiques et du contentieux
Seront précisés par le Ministère des Finances et du Budget à l’issue d’une
Action 3.2 : Coordination administrative (DGDD)
procédure d’harmonisation
Autre services transversaux

41
4- Maquette révisée suite à la réunion du 5 mars 2020
RESPONSABILITES : DIRECTIONS, SERVICES,
PROGRAMMES / ACTIONS INDICATEURS
OPERATEURS

PROGRAMME PRESERVATION DE L’ENVIRONNEMENT ET DES RESSOURCES NATURELLES


Objectif 1.1 : Renforcer l’efficacité du système de monitoring environnemental  Direction générale de l’Environnement 2
Action 1.1 : Prévention des risques, Indicateur 1.1.1 : Système de monitoring environnemental opérationnel /Direction de l’environnement cadre de vie
pollutions et autres nuisances  Directions régionales
environnementales  DGDD / « CNB »
Objectif 1.2 : Mettre en place un cadre de gestion des ordures ménagères et autres  Direction générale de l’Environnement
Action 1.2 : Gestion des ordures déchets « urbains » «  et de la pollution environnementale » /Direction de l’environnement cadre de vie
ménagères et autres déchets Indicateur 1.2.1: Nombre de conventions de collaboration pour la gestion des déchets  Directions régionales « convention de Bale et
signées entre le ministère, les collectivités décentralisées et les autres parties de Bamako »
concernées
Indicateur 1.2.2: Nombre des sites des décharges sécurisées
Objectif 1.3 : Accroître la prise en compte des aspects environnementaux  Direction générale de l’Environnement /
Action 1.3 : Evaluation dans tous les domaines de la vie publique Direction de la Planification et de
environnementale des programmes, Indicateur 1.3.1: Degré de mise en œuvre des Plans de Gestion Environnementale l’Evaluation environnementale
politiques et projets sectoriels Indicateur 1.3.2: nombre de projets intégrant les aspects environnementaux  Directions régionales
Objectif 1.4 : Préserver la Terre des effets de la déforestation et du changement  Direction générale de l’Environnement /
Action 1.4 : Réduction des climatique Direction des stratégies et de
émissions Dues à la déforestation et Indicateur 1.4.1: Superficie des terres restaurées l’information environnementale
lutte contre le changement Indicateur 1.4.2: Taux de mise en œuvre du plan d’action de la stratégie REDD+  Directions régionales
climatique  Coordination Nationale Climat
 Coordination Biodiversité/DGDD
 Coordination Dégradation des terres
Objectif 1.5 : Renforcer l’efficacité de la police environnementale  Direction générale de l’Environnement
Action 1.5 : Intégration de la Indicateur 1.5.1: Nombre de postes de contrôle environnemental créés et fonctionnels /Direction de l’environnement cadre de vie/
Dimension Environnementale dans Direction des stratégies et de l’information
toutes les politiques sectorielles environnementale
 Direction Générale du Développement
Durable/

42
 Directions régionales

43
PROGRAMME PROMOTION DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Action 2.1 : Intégration des principes, enjeux et Objectif 1.1: Assurer la prise en compte des principes du  Direction générale du Développement
stratégies de développement durable dans les développement durable dans les politiques, plans et programmes Durable / Direction de la promotion du
politiques, plans, programmes et projets sectoriels sectoriels développement durable
et organisations (économie verte et mécanismes de Indicateur 1.1.1 : Niveau d’exécution des ODD  Directions Régionales
paiement des services environnementaux Indicateur 1.1.2: Niveau de mobilisation des financements verts  Coordinations 2
Action 2.2 : Conservation de la biodiversité, mise Objectif 1.2 : Améliorer et valoriser l'offre de service éco systémique  Direction générale du Développement
en valeur et restauration des écosystèmes Indicateur 1.2.1 : Nombre de biens et services éco systémiques Durable /Direction Générale de
disponibles l’Environnement/ Direction de la promotion
Indicateur 1.2.2 : Nombre des aires protégées (parcs ou zones du développement durable
cynégétiques) et superficie à l’hectare restaurée  Directions régionales
 Coordinations biodiversité et
Désertification
Action 2.3 : Prévention des risques et catastrophes Objectif 1.3: Prévenir et agir rapidement en cas de catastrophes  Direction Générale de
naturelles naturelles l’Environnement/Direction générale du
(procéder à un choix pour rationnaliser la Indicateur  1.3.1 : Plan d’action ministériel sur les catastrophes Développement Durable / Direction de la
proposition) naturelles élaboré et testé (OK) promotion du développement durable
Indicateur 1.3.2 : nombre des populations sensibilisées  Directions régionales
 Coordination Nationale Biodiversité
Action 2.4 : Coordination et dissémination du Objectif  1.4: Assurer la prise en compte des principes du
 Direction générale du Développement
développement durable développement durable dans les politiques, plans et programmes
Durable / Direction de la promotion du
sectoriels
développement durable
Indicateur 1.4.1 : Nombre de documents de politique intégrant les
 Direction régionale
principes de développement durable (OK)
PROGRAMME DE SOUTIEN AUX POLITIQUES DU MINISTERE 
Seront précisés par le Ministère des Finances et du Budget à l’issue  Cabinet
Action 3.1 : Pilotage ministériel
d’une procédure d’harmonisation  Inspection Centrale
 Direction des Affaires juridiques et du
Seront précisés par le Ministère des Finances et du Budget à l’issue
Action 3.2 : Coordination administrative contentieux (DGDD)
d’une procédure d’harmonisation
 Autre services transversaux

44
5- Points d’attention et points d’arbitrage
5.1. La politique de l’Environnement et de la politique du Développement Durable sont d’essence
interministérielle et requiert une présence conséquente des agents sur le terrain. A ce stade, les missions
du Ministère sont difficilement remplies du fait de l’absence de mise à disposition des crédits qui se
traduit par un manque criant de moyens.

5.2. Le rattachement des Directions régionales aux programmes opérationnels est un sujet transversal en
termes de rattachement fonctionnel et organique dans la gestion axée sur les résultats. Il est mentionné ici
pour mémoire

5.3. Rechercher dans les Objectifs de Développement Durable au moins un objectif et un indicateur
susceptible de favoriser la mobilisation de fonds.

5.4. La Direction des affaires juridiques et du contentieux de la DGDD a une compétence juridique
transversale et donc vocation à se trouver dans le programme support.

45
4.4 Maquette du Ministère du commerce et de l’INDUSTRIE
Responsables ministériels du suivi de la feuille de route RCA-PNUD :
Kometan Jacques Directeur de Cabinet jacqueskometan@yahoo.fr
Tel : 75 50 08 06
72 50 08 06 2
Moupenguia Georges Directeur des Ressources
Tel : 75 54 05 32
Yackota C.B Inspecteur Central Clarisse_yackota@yahoo.fr
Tel : 75 55 32 05
Ouefio Dieudonne Chargé de mission Commerce dieudonneoufio@yahoo.fr
Tel : 72 55 07 55
Ghislain Kongbo Ngombe Chargé de mission Industrie kngombe@hotmail.com
Tel : 75 05 35 65

1- Présentation synthétique des travaux


Nombre de réunions 2

Retours formalisés du ministère 1 : après discussion de la méthodologie lors de la première réunion
et du partage de la première mouture de la maquette. Plusieurs
échanges pour améliorer les propositions de la mission et du
Ministère lors de la seconde réunion. Cette dernière a permis de
finaliser la maquette.

La version issue de la deuxième réunion a permis de mieux


Maquette finale proposée par le formuler les actions et objectifs du Ministère dont les programmes
sont articulés autour de ses deux objectifs principaux de politique
Ministère :
publique.
La maquette finale du Ministère est ainsi structurée autour de deux
programmes opérationnels : Commerce et Industrie et un
programme support.
Nombre de programmes : 3
Nombre d’actions : 9
Nombre d’indicateurs : 12 (hors programme soutien)
 Procéder à une vérification exhaustive des Opérateurs de politique
publique du Ministère
Points d’attention  La mise en place d’un Fond de Garantie des Investissements et
d’un Fond d’appui dans le secteur

2- Documentation de référence
2.1 - ELEMENTS DE POSITIONNEMENT DU MINISTERE DANS LE RCPCA.
Le RCPCA dans son pilier III : « Assurer le relèvement économique et la relance des secteurs
productifs » vise notamment à augmenter les capacités de production afin de stimuler le relèvement
et la croissance. Ainsi, au niveau des industries extractives, des mesures seront prises pour améliorer
46
le climat des investissements. Il est également mentionné la nécessité de développer le secteur privé
avec notamment l’amélioration de l’appui aux entreprises et la promotion de l’entrepreneuriat.
Le RCPCA considère aussi comme priorité la mise en œuvre de mesures législatives pour améliorer
la performance dans le secteur du commerce et notamment la performance commerciale et
opérationnelle des entreprises publiques. La revitalisation des circuits de commercialisation et la
restauration des capacités productives devraient participer à assurer la sécurité alimentaire et la
résilience des populations.

Dans le pilier III de cette stratégie nationale, il est visé l’amélioration du climat des affaires et l’accès
accru au financement.

2.2– AUTRES DOCUMENTS TRANSMIS PAR LE MINISTERE


 Le décret 18-175 portant organisation et fonctionnement du Ministère du Commerce et
de l’Industrie. De sa mission de mise en œuvre de la politique du Gouvernent en matière de
développement harmonieux du Commerce et de l’Industrie, le Ministère est constitué :

o D’une Direction du Cabinet en charge de l’animation, de la coordination, la supervision


et l’évaluation des activités des Services du Cabinet et de l’ensemble des services
techniques du Ministère ;
o Deux (2) chargés de mission respectivement en matière de Commerce et d’Industrie ;
o D’ une Inspection centrale en charge d’assurer, conformément à la législation en
vigueur, le contrôle administratif, financier et technique, l’évaluation du fonctionnement
des Services du Ministère ; l’inspection centrale est composée de deux inspecteurs
centraux en matière de Commerce et d’Industrie ;
o De sept (7) directions régionales en charge d’appliquer la législation et la
réglementation relatives aux activités de Commerce et d’Industrie ;
o Deux (2) Directions générales à savoir (i) la Direction Générale du Commerce, de la
Concurrence et de la Consommation ; (ii) la Direction Générale de l’industrie, de la
Propriété Industrielle et de la Normalisation ;
o D’organismes sous tutelle.

 La lettre de mission 313 du 5 Juin 2019 adressée au Ministre du Commerce et de


l’industrie. Elle décline les attentes du gouvernement à court et moyen terme dans le
domaine du Commerce et de l’Industrie. Les actions portent notamment sur :

 le renforcement du cadre institutionnel et réglementaire du Commerce et de


l’Industrie avec, entre autres,

 la vulgarisation des lois et textes d’application relatifs au Nouveau Code de


Commerce et à la Nouvelle Charte des Investissements ;
 l’adoption et la mise en œuvre des projets de Lois portant sur la normalisation et la
métrologie ;
 la réduction du capital minimum d’une SARL de 1 million de F CFA à 100.000 F
CFA à travers l’application effective du Décret n°17.367 du 3 novembre 2017.

 L’approvisionnement du pays en produits de première nécessité à travers le contrôle


des stocks des produits auprès des importateurs ;
47
 L’encadrement et le renforcement des capacités et du financement des entreprises
avec :

 La redynamisation de la chambre de Commerce, d’industrie et de l’Artisanat, la mise


en place du Bureau de mise à niveau des entreprises et la création du Centre de
Gestion Agrée.
2
 La recherche de financements innovants en concertation avec le Ministère des
Finances et le Ministère des PME.

 La stratégie nationale de développement du Commerce et de l’Industrie (2019-2023).


Cette stratégie se décline en cinq (5) axes stratégiques dans le domaine du Commerce et
deux (2) axes stratégiques dans le domaine de l’Industrie. La vision est de « contribuer à la
création d’un environnement propice au développement du commerce et de l’industrie et à
la croissance économique durable ».

3- Maquette issue des réunions des 3 et 5 mars 2020


La première réunion avec le Ministère en présence du Directeur de cabinet a permis à la mission
d’exposer aux responsables du département les principales innovations du budget de programme et
notamment le passage du budget de moyen à une gestion axée sur les résultats. A travers ce passage,
le ministère sectoriel devient gestionnaire de crédits et ordonnateur principal. Ce nouveau mode de
gestion introduit de nouveaux acteurs et renforce la responsabilité et la redevabilité du Ministre dans
la mise en œuvre de la politique publique de son département.

Cette première réunion a permis d’expliciter les missions du Ministère du Commerce et de


l’industrie, d’expliciter les responsabilités du ministère dans l’architecture gouvernementale en cours
et de discuter de la première ébauche des programmes formulés par la mission sur la base de la
documentation reçue.

La deuxième réunion qui a enregistré la présence du Directeur de Cabinet et des Chefs de a permis
de revoir la maquette et de mieux formuler les actions et objectifs en faisant notamment référence
aux axes stratégiques et de mieux procéder à l’alignement des programmes et actions.
La maquette du ministère du Commerce et de l’Industrie se présente comme suit :

- Programme « Commerce » 

- Programme « Développement de l’Industrie » 

- Programme « soutien aux politiques du ministère » : qui vise à renforcer la coordination et le


pilotage ministériels avec un accent sur les fonctions transversales (ressources humaines,
formation et renforcement des capacités, systèmes d’information…) ; une synergie de travail sera
faite entre ce programme et les programmes opérationnels

48
4- Maquette du 5 mars 2020
RESPONSABILITES :
PROGRAMMES / ACTIONS INDICATEURS
DIRECTIONS, SERVICES, OPERATEURS
PROGRAMME COMMERCE
Action 1.1 : Amélioration du cadre global Objectif : Renforcer le cadre juridique et institutionnel des -Direction Générale de la Commission Nationale des Investissements
des affaires affaires (Agence de promotion des investissements et des exportations en cours
Indicateur : Amélioration de la position du pays dans les classements de création) ;
relatifs au climat des affaires -Direction Générale du Commerce, de la Concurrence et de la
Indicateur : Augmentation des investissements privés Consommation ;
Direction Générale de l’Industrie, de la Normalisation et de la
métrologie ;
-GUFE ;
-CMCAA.

Action 1.2 : Renforcement des capacités Objectif : Accroître la compétitivité des produits nationaux Cellule de Gestion des Stratégies Sectorielles et de Projets;
d’offre Indicateur : volume des exportations vers la CEMAC et la CEEAC, l’UA -Bureau Mise à Niveau de l’Industrie.
et le reste du monde -Direction du Commerce Extérieur;
Indicateur : Taux de produits certifiés en termes de contrôle qualité: -Direction des normes et de la qualité;
-BMN;
-L’Agence de normalisation en cours de création
Action 1.3 : Intégration régionale, Objectif : Diversifier les débouchés DGCCC/CCIMA/DGIPN
négociations commerciales et mise en Indicateur: Accords signés
œuvre des accords Indicateur: Nombre des produits bénéficiant des agréments
CEMAC/CEEAC
Action 1.4 : Accès accru au financement Objectif: accroitre les activités commerciales et industrielles DGCCC/DGIPN/CGSSP
Indicateur: Volume de fonds mobilisé
Indicateur: nombre des entreprises ayant accès au crédit.
Action 1.5 : Renforcement des capacités Objectif: doter les acteurs des moyens conséquents Université, DGCCC/DGIPN
des acteurs du commerce et de l’industrie Indicateur : Nombre de cadres et opérateurs économiques formés;
Indicateur : Nombre des institutions créées et/ou renforcées

49
PROGRAMME INDUSTRIE
Action 2.1 : Amélioration de la Objectif : Améliorer la compétitivité Direction Générale de l’Industrie, de la normalisation et de la
compétitivité et des infrastructures Indicateur : nombre de produits industriels agréés CEMAC-CEEAC métrologie;
industrielles BMN;
Direction de la Commission Nationale des Investissements( Agence de
promotion des investissements et des exportations)

2
Action 2.2 : Amélioration du cadre Objectif : Mettre en place un cadre réglementaire favorable à la Direction Générale de l’Industrie, de la Normalisation;
institutionnel et juridique de promotion de promotion de l’industrie -GUFE;
l’industrie Indicateur : cadre juridique (cartographie industrielle, plan national de -BMN;
la propriété intellectuelle et plan de développement) conçu et opérationnel -CNI.
Indicateur : Nombre d'entreprises immatriculées au statut de
l'entreprenant
PROGRAMME SOUTIEN AUX POLITIQUES DU MINISTERE
Action 3.1 : Pilotage ministériel Seront précisés par le Ministère des Finances et du Budget à l’issue d’une Cabinet
procédure d’harmonisation Inspection Centrale

Action 3.2 : Coordination administrative Seront précisés par le Ministère des Finances et du Budget à l’issue d’une Autre services transversaux
procédure d’harmonisation

50
4. 5 Maquette du Ministère de l’URBANISME, de la ville et de l’HABITAT

Responsables ministériels du suivi de la feuille de route RCA-PNUD :

Maleyombo Alexandre Pamphile Directeur de Cabinet Pamphile.maleyombo@yahoo.fr


Tel : 75 50 33 80
Keafei Moussa Séraphin Directeur des ressources keamousel@yahoo.fr
Tel : 75 04 13 25
Djolimara Haroune Inspecteur Central urbanisme et Tel : 75 22 29 05
réforme foncière

1- Présentation synthétique des travaux


Nombre de réunions 2

Retours formalisés du ministère 1

Maquette finale proposée par le Après discussion de la méthodologie lors de la première réunion et
Ministère : du partage de la première mouture de la maquette. Plusieurs échanges
pour améliorer les propositions de la mission et du Ministère lors de
la seconde réunion. Cette dernière a permis de finaliser la maquette

Points d’attention La version issue de la deuxième réunion a permis de mieux formuler


les actions, objectifs et indicateurs des programmes du Ministère.
La maquette finale du Ministère est ainsi structurée autour de trois
(3) programmes opérationnels : Urbanisme et réforme foncière ; Ville
et Aménagement du territoire ; Habitat et Gestion des bâtiments
administratifs
Nombre de programmes : 4
Nombre d’actions : 10
Nombre d’indicateurs : 12 (hors programme support)

2- Documentation de référence
2.1 - ELEMENTS DE POSITIONNEMENT DU MINISTERE DANS LE RCPCA.
Le RPCPA souligne dans son pilier II « Renforcer le contrat social entre l’Etat et la société » la
nécessité de restaurer et d’améliorer les infrastructures et d’établir les capacités requises pour fournir
des services sociaux et administratifs. Le Pilier III «  Assurer le relèvement économique et la relance
de secteurs productifs » rappelle aussi le besoin d’améliorer l’investissement dans les infrastructures
économiques et de réduire fortement les disparités régionales.
Ainsi au niveau du pilier II, il est retenu comme objectif stratégique «  fournir les services de base à
la population sur tout le territoire, en particulier dans les domaines de la santé, de l’éducation et de
l’eau, en transférant progressivement les capacités et moyens aux structures nationales ». En effet,
l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base contribue à la stabilité en créant d’une part des
opportunités pour les jeunes marginalisés et en élevant les niveaux de vie et, d’autre part en
permettant de poser les bases du relèvement économique. Dans ce cadre, la construction et la
réhabilitation des locaux administratifs, les structures de santé, l’infrastructure de distribution d’eau
et d’assainissement, les écoles constituent une priorité immédiate dans le RCPCA.
Le Pilier III « Assurer le relèvement économique et la relance des secteurs productifs » contient dans
2
ses objectifs stratégiques un volet réhabilitation et construction des infrastructures.

2.2– AUTRES DOCUMENTS TRANSMIS PAR LE MINISTERE


 Le décret 18-204 portant organisation et fonctionnement du Ministère de l’Urbanisme,
de la Ville et de l’Habitat. En substance il est constitué :

o D’une Direction du Cabinet en charge de l’animation, de la coordination, la supervision


et l’évaluation des activités des Services du Cabinet et de l’ensemble des services
techniques du Ministère ;
o Trois (3) chargés de mission respectivement en matière d’Urbanisme et de Réforme
foncière, de la Ville et de l’Aménagement du Territoire, de l’Habitat et de la Gestion des
Bâtiments administratifs ;
o D’une Inspection centrale en charge d’assurer, conformément à la législation en vigueur,
le contrôle administratif, financier et technique du Ministère et des Organisations sous
tutelle ; l’inspection centrale est composée de deux inspecteurs centraux en matière
d’urbanisme et d’Aménagement du Territoire et en matière de l’Habitat et de gestion des
bâtiments administratifs ;
o De sept (7) directions régionales en charge de la mise en œuvre, au niveau régional, des
mesures en matière d’Urbanisme, de la Réforme Foncière, de la Ville, de l’Aménagement
du Territoire et de l’Habitat ;
o Trois (3) Directions générales à savoir (i) la Direction générale de l’Urbanisme et de la
Réforme Foncière composée de trois directions ; (ii) la Direction générale de la ville et de
l’Aménagement du Territoire composée de deux directions ; (iii) la Direction générale de
l’Habitat et de la Gestion des Bâtiments administratifs composée de trois directions.

 La lettre de mission 320 du 5 Juin 2019 adressée au Ministre de l’Urbanisme, de la


Ville et de l’Habitat. Elle décline les attentes du gouvernement à court et moyen terme
dans le domaine de l’Urbanisme, de la Ville et de l’Habitat. Elle rappelle l’objectif général
confiée au ministère qui est l’amélioration du cadre de vie des centrafricains avec comme
objectifs spécifiques : (i) développer harmonieusement le territoire national ; (ii) Actualiser
les grandes problématiques de l’aménagement du territoire ; (iii) réduire les disparités inter
et intra régionales ; (iv) promouvoir les pôles de développement sur la base des potentialités
des régions ; (v) renforcer les infrastructures économiques.

52
3- Première maquette issue des réunions des 3 et 5 mars 2020
La première réunion avec le Ministère en présence du Directeur de Cabinet a permis à la mission
d’exposer aux responsables du département les principales innovations du budget de programme et
notamment le passage du budget de moyen à une gestion axée sur les résultats. La mission a, lors de
cette réunion, présentait le draft de maquette de budget de programme du Ministère élaboré sur la
base de la documentation disponible.
La deuxième réunion a permis d’améliorer les actions et objectifs rattachés aux trois programmes
retenus. Les discussions ont aussi permis de reformuler les indicateurs.
La maquette du ministère de l’Urbanisme, de la Ville et de l’Habitat se présente comme suit :
- Programme « Urbanisme et Réforme Foncière » 

- Programme « Ville et Aménagement du Territoire » 

- Programme « Habitat et Gestion des Bâtiments administratifs » 

- Programme « soutien aux politiques du ministère » : qui vise à renforcer la coordination et le


pilotage ministériels avec un accent sur les fonctions transversales (ressources humaines,
formation et renforcement des capacités, systèmes d’information…) ; une synergie de travail sera
faite entre ce programme et les programmes opérationnels
4- Maquette finale issue de la réunion du 5 mars 2020.
RESPONSABILITES : DIRECTIONS,
PROGRAMMES / ACTIONS INDICATEURS
SERVICES, OPERATEURS

PROGRAMME URBANISME ET REFORME FONCIERE


Action 1.1 : Construction et réhabilitation Objectif : améliorer l’accès à l’infrastructure sociale de base DGURF /DU/DAJ /DCTC. 2
des infrastructures prioritaires Indicateur : Nombre d’infrastructures réhabilitées Directions Régionales
FAEU

Action 1.2 : Amélioration du système Objectif : Sécuriser l’accès au foncier DGURF /DU/DAJ /DCTC.
d’accès au foncier Indicateur : Nombre de documents cadastraux délivrés et sécurisés Directions Régionales
FAEU

Action 1.3 : Amélioration de la Objectif : Mettre en place d’un cadre juridique sécurisé de la gestion DGURF /DU/DAJ /DCTC.
gouvernance foncière foncière Directions Régionales
Indicateur : Niveau de mise en œuvre des textes législatifs et FAEU
réglementaires
Action 1.4 : Elaboration des outils de Objectif : Doter les villes des outils de planification. DGURF /DU/DAJ /DCTC.
planification (SDAU et autres) Indicateur : Nombre d’outils de planification élaborés Directions Régionales
FAEU

PROGRAMME VILLE ET AMENAGEMENT DU TERRITOIRE


Action 2.1 : Amélioration de Objectif : Améliorer le cadre de vie dans les villes DGVAT/DGU/DAPD/DADT/Directions
l’aménagement des zones urbaines Régionales/DAJ/ ACPH/FAEU
Indicateur : Superficie aménagées
Action 2.2 : Développement des parcelles Objectif : Accroître les parcelles et zones viabilisées DGVAT/DGU/DAPD/DADT/Directions
viabilisées et des zones à aménager Indicateur : Superficie viabilisée Régionales/DAJ/ ACPH/FAEU
Indicateur : Nombre de parcelles produites

Action 2.3 : Promotion de Pôles de Objectif : Constituer un réseau urbain national DGVAT/DGU/DAPD/DADT/Directions
54
développement Indicateur : Nombre de pôles de développement aménagés Régionales/DAJ/ ACPH/FAEU

PROGRAMME HABITAT ET GESTION DES BATIMENTS ADMINISTRATIFS


Action 3.1 : Construction et Réhabilitation Objectif : renforcer les infrastructures administratives DGHGBA/ACPH/Banque de l’Habitat
des bâtiments et logements administratifs Indicateur : Nombre de bâtiments et logements administratifs construits
et réhabilités

Action 3.2 : Développement de l’habitat Objectif : Accroître le nombre de logements sociaux DGHGBA/ACPH/Banque de l’Habitat
social Indicateur : Taux d’accès aux logements sociaux
Action 3.3 : Promotion du partenariat Objectif : Promouvoir le financement de l’habitat social DGHGBA/ACPH/Banque de l’Habitat
public-privé Indicateur : part du secteur privé dans le financement du logement social

PROGRAMME SUPPORT AUX POLITIQUES DU MINISTERE


Action 4.1 : Pilotage ministériel Seront précisés par le Ministère des Finances et du Budget à l’issue d’une Cabinet
procédure d’harmonisation Inspection Centrale
Action 4.2 : Coordination administrative Seront précisés par le Ministère des Finances et du Budget à l’issue d’une Autre services transversaux
procédure d’harmonisation
5- Points de suivi
- Vérifier l’exhaustivité des services chargés de la mise en œuvre du programme
- Mettre en place le Comité sectoriel du budget de programme pour assurer le suivi des travaux

56
4. 6 Maquette STABILISEE du Ministère DES FINANCES ET DU BUDGET

INDICATEURS RESPONSABILITES : DIRECTIONS, SERVICES,


PROGRAMMES / ACTIONS
OPERATEURS

PROGRAMME 1 - GESTION ET MOBILISATION DES RESSOURCES DE L'ETAT


Action 1.1 : Pilotage de la politique Objectif 1.1 : Elargissement de l’assiette fiscale et renforcer la DGID :
fiscale et Règlementation fiscale et réglementation fiscale  Direction des études, de la législation fiscale, des statistiques
douanière Indicateur 1.1.1 : Nombre de contribuables supplémentaires et prévisions, de l’immatriculation et du contentieux
Indicateur 1.1.2 : Disponibilité et publication des textes fiscaux et  Service des études et de la législation Fiscale
douaniers DGDDI : SLRGT/SFC
Action 1.2 : Mobilisation des recettes Objectif 1.2 : renforcer la performance des services chargés du DGID :
intérieures recouvrement des impôts et taxes •Directions opérationnelles : Services de gestion ; Centres des
impôts ; Centres préfectoraux
Indicateur 1.2.1 : Taux de réalisation de l’objectif global du plan de
trésorerie •Directions opérationnelles : Services de contrôle & Direction du
contrôle fiscal (Service de programmation du Contrôle fiscal
 Direction de pilotage et de suivi du Recouvrement : Service
(rappel : mentionner les biais existant dans la fiche signalétique de
central du recouvrement & Directions opérationnelles (Services
l’indicateur au moment de la renseigner) de recouvrement
DGDDI : Service des recettes
Action 1.3 : Maîtrise des dépenses Objectif 1.3 : procéder à la rationalisation des dépenses fiscales DGID :
fiscales Indicateur 1.3.1 : Evolution du montant des dépenses fiscales,  Direction des études, de la législation fiscale, des statistiques
dérogations et exemptions fiscales et douanières accordé et prévisions, de l’immatriculation et du contentieux
 Service des études et de la législation fiscale
DGDDI : Service des exonérations - Services des recettes
Action 1.4 : Assistance aux contribuables Objectif 1.4 : Renforcer les relations de l’administration fiscale et DGID : Inspection des services fiscaux,
douanière avec les usagers et contribuables DGDDI : SLRGT / SF
Indicateur 1.4.1 : Taux de satisfaction des contribuables (usagers ou
contribuables
(A retenir après évaluation préalable du coût – indicateur de second
rang le taux d’anomalie aux saisines des contribuables dans le délai
prévu par les textes)
PROGRAMME 2 - FACILITATION ET LUTTE CONTRE LA FRAUDE
Action 2.1 : Facilitation des Echanges Objectif 2.1 : réduire les délais de transaction douanière en standardisant le Services des Recettes
temps complet pour un processus de dédouanement DLRAC
Indicateur 2.1.1 : Temps moyen nécessaire à la main levée DFCFP (SPF – SCI)
DISRCC (SI – SESPRD)
Directions Régionales - Services Extérieurs
2
ISD
Action 2.2 : Lutte contre la fraude Objectif  2.2 : réduire la fraude douanière DNSLCF (SCP – SCDV – SRIBMS)
Indicateur 2.2.1 : Taux d’infractions (de campagne et de bureaux) verbalisées DISRCC (SI – SESPRD)
DFCFP (SCFP)
Directions Régionales - Services Extérieurs
ISD
Action 2.3 : Suivi, évaluation et Objectif  2.3 : assurer un fonctionnement optimal de la Douane ISD
gestion du contentieux de Indicateur 2.3.1 : Taux de mise en œuvre des recommandations des DISRCC (SI)
l’Administration Douanière vérifications et audits DLRAC (SC)

PROGRAMME 3 - PILOTAGE ET GESTION DES POLITIQUES DES FINANCES PUBLIQUES


Action 3.1 : Programmation et Objectif 3.1 : Concevoir une programmation budgétaire triennale soutenable Direction de la Programmation, de la
élaboration budgétaires Indicateur 3.1.2 : Ecart annuel entre le CBMT de la LFI et le budget exécuté Préparation et de la Réforme budgétaire 
(LFR) inférieur à 5 pour cent
Action 3.2 : Contrôle et suivi de Direction du Contrôle Financier
l’exécution budgétaire Objectif 3.2 : Assurer contrôle de l’exécution des dépenses publiques Direction du Suivi de l’exécution des dépenses, de
conformes aux nouvelles normes la comptabilité budgétaire et de la production des
Indicateur 3.2.1 : Taux d’exécution de la dépense publique conforme aux comptes administratifs
procédures du Code des marchés Direction de la Solde
Indicateur 3.2.2 : Taux d’exécution du plan de passation de marchés Direction des Pensions
Direction générale des Marchés publics
Objectif 3.3 : Mettre en vigueur les dispositions juridiques de nature budgétaire Direction de la Programmation, de la Préparation
Action 3.3 : Réforme budgétaire et de la CEMAC et renforcer l’efficacité de la gestion de la solde et de pensions et de la Réforme budgétaire 
accompagnement au changement Indicateur 3.3.1 : Taux de mise en œuvre du plan global des réformes budgétaire Direction de la Solde
Indicateur 3.3.2 : Réduction du délai de traitement d’un dossier de pensions Direction des Pensions

58
PROGRAMME 4 - TRÉSORERIE ET COMPTABILITÉ PUBLIQUE
Action 4.1 : Tenue de la Comptabilité et réédition Objectif 4.1 : Améliorer l’efficacité de la tenue de la ACCT/DCC (Service de la Centralisation Comptable et de la
des Comptes comptabilité de l’Etat Comptabilité Générale)
Indicateur 4.1.1 : Taux de régularisation des comptes ACCT/DCC (Service de l’Elaboration des Comptes de l’Etat)
d’imputation provisoire des recettes et des dépenses
Action 4.2 : Gestion de la Trésorerie Objectif 4.2 : Assurer le financement des engagements de ACCT/Direction de la Trésorerie
l’Etat dans les délais prévus.
Indicateur 4.2.1 : Taux d’exécution du plan Trésorerie

Action 4.3 : Gestion de la dette et du portefeuille Objectif 4.3 : Gestion optimisée de la dette et du Direction de la Dette et du portefeuille de l’Etat
de l’Etat portefeuille de l’Etat. Service des négociations, renégociations d’emprunts et
Indicateur 4.3.1 : Taux de réalisation de dividendes d’émissions des titres publics
Indicateur 4.3.3 : Taux d’endettement Service de gestion de données et de suivi des opérations de
la dette
Service des Etudes Economiques et Financières
Action 4.4 : Surveillance bancaire et micro Objectif 4.4 : Installer un secteur financier compétitif et Direction des Affaires Financières, Monétaire et de la Micro
finances structuré. finance
Indicateur 4.4.1 : Taux de respect des normes prudentielles
Action 4.5 : Contrôle et Suivi des Entreprises et Objectif 4.5 : Assurer une supervision maitrisée des ACCT/Direction de la centralisation des comptabilités des
Etablissements publics finances du secteur public. collectivités et des organismes
Indicateur 4.5.1 : Taux de production des comptes de gestion
des établissements publics
Action 4.6 : Mise en œuvre des réformes Objectif 4.6 : Mettre en vigueur les dispositions juridiques Direction des Réformes et de la Règlementation Comptables
comptables et accompagnement au changement de nature comptables de la CEMAC
Indicateur 4.6.1 : Etat ou niveau d’avancement des réformes
PROGRAMME 5 – CHARGES FINANCIERES DE LA DETTE (CREDITS EVALUATIFS)
Action 5.1 : Dette intérieure Objectif 5.1 : Assurer le service de la dette intérieur Direction de la Dette et du portefeuille de l’Etat
programmé Service des négociations, renégociations d’emprunts et
Indicateur 5.1.1 : taux d’exécution des crédits votés d’émissions des titres publics
Action 5.2 : Dette extérieure Objectif 5.2 : Assurer le service de la dette extérieure Service de gestion de données et de suivi des opérations de
programmé la dette
Indicateur 5.2.1 : taux d’exécution des crédits votés Service des Etudes Economiques et Financières
PROGRAMME 6 – SUPPORT AUX POLITIQUES DU MINISTERE
Cabinet du Ministre
Indicateur spécifique à mentionner dans l’attente de l’harmonisation
Action 6.1 : Pilotage ministériel par le Ministère des Finances Inspection Générale des Finances
ANIF
Indicateur spécifique à mentionner dans l’attente de l’harmonisation Tous les services transversaux (Service de passation
2
des
Action 6.2 : Coordination administrative Marchés Publics - CSREF - DR – protocole – communication
par le Ministère des Finances
– AJT)
Action 6.2 : Informatisation et digitalisation DSI - ONI

DOTATION POUR DEPENSES ACCIDENTELLES

DOTATION POUR GARANTIE ET AVAL

60
4. 7 Maquette STABILISEE du Ministère de l’ECONOMIE, du PLAN ET DE LA COOPERATION
RESPONSABILITES :
INDICATEURS
PROGRAMMES / ACTIONS DIRECTIONS, SERVICES,
OPERATEURS

PROGRAMME PLANIFICATION ET SUIVI DES POLITIQUES ECONOMIQUE ET SOCIALE


Action 1.1 : Formulation et suivi des Objectif : Améliorer le pilotage de l’économie nationale Direction des Synthèses
politiques économiques, financières et sociales Indicateur 1 : Nombre de politiques et programmes élaborés et mise en œuvre Economiques et des Prévisions ;
Indicateur 2 : Nombre de revues des politiques et programmes économiques Direction des Politiques
Economiques et Stratégies de
Développement ;
- Direction de la Planification et du
Développement Social ;
Action 1.2 : Gestion et suivi Objectif : Maintenir un cadre macroéconomique favorable à une DGEPD (Comité de Cadrage
macroéconomiques croissance inclusive Macroéconomique et budgétaire)
Indicateur 1 : Nombre de publications sur la situation macroéconomique
Indicateur 2 : Notes de conjonctures et indicateurs macroéconomiques publiées à
fréquence régulière
Action 1.3 : Programmation et budgétisation Objectif : Améliorer la qualité des investissements publics Direction de la Programmation
des investissements publics Indicateur 1 : Taux de projets arrivés à maturité budgétisés Pluriannuelle
Objectif 2 : renforcer le suivi de l’exécution physique des projets Direction de la Coordination et
Indicateur 2 : Taux de réalisation physique des programmes et projets du Suivi-Sectoriel
PROGRAMME PLANIFICATION
Objectif : Doter la RCA d’une vision prospective et d’une stratégie de
Action 2.1 : Formulation et suivi des stratégies
développement à moyen terme DGEPD
de développement à long et moyen terme
Indicateur 1: Documents de prospective et de stratégie à moyen terme disponibles
Objectif : renforcer les capacités de planification nationale, régionale et
Action 2.2 : Appui à l’élaboration des locale Direction de la Planification et du
politiques sectorielles et territoriales Indicateur 1: Nombre de secteurs/ministères disposants d’une politique sectorielle développement social
Indicateur 2 : Nombre de documents de planification régionale et locale élaborés
Action 2.3 : Coordination et suivi des Objectif : Améliorer l’efficacité des politiques et programmes DGEPD
politiques sectorielles et programmes Indicateur : Taux de financement des programmes DGAPRSPDD
PROGRAMME COOPERATION INTERNATIONALE
Action 3.1 : Amélioration de la performance et Objectif : renforcer la coordination de l’aide et des partenariats Direction de la coopération bilatérale
de l’efficacité de l’aide Indicateur : taux global de décaissements des financements extérieurs Direction de la coopération multilatérale

Action 3.2 : Recherche et mobilisation des Objectif : Diversification et accroissement des financements extérieurs Direction de la coopération bilatérale
ressources extérieures Indicateur 1 : taux de croissance des financements extérieurs Direction de la coopération multilatérale
Indicateur 2 : stratégie de mobilisation des ressources extérieures élaborée
et mise en œuvre
Action 3.3 Suivi de la mise en œuvre des Objectif : Améliorer la mise en œuvre des partenariats de développement Direction de la coopération bilatérale
agendas de développement internationaux Indicateur : Niveau de mise en œuvre des agendas internationaux Direction de la coopération multilatérale
2063 et 2030
PROGRAMME STATISTIQUES
Action 4.1 : Coordination des activités statistiques Objectifs et indicateurs à définir avec l’ICASEES ICASEES
Action 4.2 : Production statistiques Objectifs et indicateurs à définir avec l’ICASEES ROGRAMME ICASEES
STATISTIQUES
Action 4.3 : Renforcement des capacités Objectifs et indicateurs à définir avec l’ICASEES ICASEES
techniques et opérationnelles
PROGRAMME SUPPORT
Action 5.1 : Pilotage ministériel Indicateur spécifique à mentionner dans l’attente de l’harmonisation par le Cabinet du Ministre
Ministère des Finances Inspection Centrale

Action 5.2 : Coordination administrative Indicateur spécifique à mentionner dans l’attente de l’harmonisation parle Tous les services transversaux
Ministère des Finances

62

Vous aimerez peut-être aussi