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Je saisis cette occasion pour adresser mes sincères remerciements à toute personne m’ayant
accordé son temps, ses conseils, sa patience et son expérience pour m’épauler et pour m’aider à
mener à bien mon stage. Je tiens à remercier tout d'abord mes Professeurs à l'ENCG de Settat qui
ont contribué à ma formation et donc ce stage semble être une bonne occasion pour mettre à
l’épreuve les connaissances théoriques que j’ai assimilé au cours de ces 3 années et de les
appliquer aux conditions particulières du monde de travail.
Enfin, j’adresse mes remerciements à toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin au
bon déroulement de cette formation.
1
AVANT – PROPOS :
Dans une perspective de concrétisation des connaissances théoriques acquises au niveau des
cours au sein de mon école, et dans le but de se familiariser avec le monde de l’entreprise et
broder une carrière professionnelle réussie, l’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion de
Settat exige à ses étudiants d’effectuer des stages d’au moins un mois.
En 3ème année, les étudiants sont amenés à faire un stage d’application qui dure un mois ou plus
et qui a pour unique rôle d’entamer un premier contact avec le monde de travail.
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SOMMAIRE
Remerciement………………………………………………………………………………………………1
Avant-propos…….……………………………………………………………………………………….. 2
Introduction……………………………………………………………………………………………….. 6
1. La comptabilité publique……………………………………………………………………20
2. La comptabilité privée.........................................................................…...22
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Chapitre 2 : Méthodologie de recherche
1. Méthodologie de recherche……………………………………..……….............. 30
2. Analyse des réponses ………………………………………………………………….. 31
Conclusion …………………………………………………………………………………………. 33
Annexes ………………………………………………………………………………………………..34
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TABLEAU DES ABRÉVIATIONS
- DPF : Département de la Planification et des Finances
- BF : Bureau Financier
- OR : Ordre de Recette
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Introduction :
Du 20 Juin 2022 au 31 Juillet 2022, j’ai eu l’opportunité d’effectuer un stage de six semaines au
sein de l’office régional de mise en valeur agricole du Tadla et il s’est déroulé au sein du
Département de la planification et de finances.
❖Mettre en pratique les enseignements théoriques, et les comparer avec les méthodes pratiquées
au sein de l’administration.
Au terme de ce stage d’information générale, j’ai réalisé ce travail qui vise à exposer et à
analyser le fonctionnement de l’ORMVAT et ceci en deux parties :
⮚ En deuxième partie est de présenter le thème que j’ai choisi : le fonctionnement de système
comptable dans les établissements publics.
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PARTIE 01 : Présentation générale de l’ORMVAT.
Chapitre 01 : Présentation du secteur agricole
Le secteur Agricole au Maroc génère 14 % du PIB. Le taux de croissance du pays est fortement
corrélé à celui de la production agricole. L’agriculture demeure le premier pourvoyeur d’emplois
du pays. Plus de 40 % de la population vivent de ce secteur. Ce secteur est piloté et contrôlé par
Le ministère de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural, des Eaux et Forêts.
Il est le ministère chargé de l'élaboration et de la mise en œuvre de la politique gouvernementale
dans le domaine de l'agriculture et du développement rural au Maroc.
a. Organigramme :
Source : https://www.agriculture.gov.ma/fr/ministere/organisation#block_text_media-4
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b.Les principales missions :
Ce ministère est chargé, sous réserve des attributions dévolues aux autres
départements ministériels, des missions suivantes :
Prendre les dispositions nécessaires pour rationaliser l'utilisation des ressources en eau
pour l'irrigation;
Il est chargé, sous réserve des attributions dévolues aux autres départements ministériels,
des missions suivantes :
Prendre les dispositions nécessaires pour rationaliser l'utilisation des ressources en eau
pour l'irrigation;
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2. Les politiques mises en place par le ministère d’agriculture pour améliorer
le secteur agricole marocain :
Le Plan Maroc Vert est la première stratégie agricole déployée au Royaume, elle a placé
l’intensification de la production et des investissements au cœur de son dispositif opérationnel à
travers des instruments d’intervention adaptés aux filières, aux territoires et aux types
d’exploitation. 10 ans après son lancement, le plan Maroc Vert a atteint les ambitions et les
objectifs escomptés, il est considéré comme principal levier dans le développement rural. Dès
son lancement en 2008 par sa majesté le Roi Mohammed 6, le PMV a constitué un véritable
mécanisme de développement économique et social. La mise en œuvre de ce plan s’est reposée
sur deux piliers à savoir : le premier axé sur le développement de l’agriculture moderne à haute
valeur ajoutée et productivité élevée, tandis que le deuxième axe s’articule autour l’agriculture
dans les zones fragiles.
Sur le niveau économique, le produit intérieur brut agricole a augmenté de 5,25% en moyenne
annuelle. En termes de création de richesse, elle a doublé en passant de 65MMDH en 2008 à 135
MMDH en 2018. La contribution de secteur agricole au point de croissance économique à
hauteur de 20,3% au cours de la période allant de 2008 à 2018 au lieu de 17.3% enregistré dans
la période 1998-2008. Le secteur agricole a contribué aussi de 13% de PIB national et de 13%
des exportations.
Sur le niveau social, le PMV a placé les petits et les moyens agriculteurs au cœur des
programmes faisant savoir que plus de 43,3MMDH d’investissement ont été adressé à cette
catégorie. Les programmes d’aménagement hydro agricole ont aussi participé à l’amélioration de
cette catégorie des agriculteurs en réalisant pour chaque hectare iridée compris entre 5000DH et
10000DH par an. Le Plan Maroc Vert a permis la création de 342000 emplois ainsi
l’augmentation de nombre de jour de travail qui a passé de 110 à 140 jours par an pour chaque
travailleur, ceci est grâce à l’expansion des espaces cultivés, la diversification des cultures et
l’amélioration de la productivité.
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Outre cela, en 2018 le PMV a pu apporter ses fruits, néanmoins le secteur agricole reste toujours
face plusieurs défis et problèmes. Pour continuer de développer le secteur agricole une nouvelle
stratégie a été lancé sous le nom de Génération Green.
Génération Green 2020-2030 est une stratégie de développement du secteur agricole qui vise à
consolider les acquis des dix dernières années, tout en donnant la priorité à l'élément humain,
pour faire émerger une classe moyenne agricole en mesure de jouer un rôle important dans
l'équilibre socio-économique du milieu rural. Elle est basée sur deux fondements principaux : le
premier c’est la priorité de l’élément humain, tandis que le deuxième s’articule autour la
pérennité du développement agricole.
Source : https://www.fellah-trade.com/ressources/pdf/generation-green-fellah-trade.pdf
Offices Régionaux de Mise en Valeur Agricole , agissant exclusivement dans les périmètres
irrigués, les Offices Régionaux de Mise en Valeur Agricole (ORMVA), au nombre de neuf, en
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citant ; ORMVA du Moulouya à Berkane ; ORMVA du Gharb à Kenitra ; ORMVA du
Loukkos à Ksar Et KABIR ; ORMVA du Ouarzazate à Ouarzazate ; ORMVA du Haouz à
Marrakech ; ORMVA du Tafilalt à EERRACHIDIA ; ORMVA du Doukkala à El JADIDA ; -
ORMVA du Sous Massa à Agadir ; ORMVA du Tadla à Fquih Ben Salah. Ils étudient, réalisent
et supervisent tous types de travaux d’équipement hydro-agricole, d’amélioration foncière et
d’infrastructure rurale.
Les ORMVA se chargent, chacun dans sa zone d’action, de la gestion des ressources en eau
allouées aux périmètres d’irrigation, en veillant notamment au développement et à la
maintenance des ouvrages, équipements et réseaux, tout en assurant un service optimal aux
usagers. Cela se traduit par des actions visant l’amélioration des conditions d’utilisation de l’eau
et le coût de sa mise à disposition, en veillant à la protection de la qualité des eaux et de
l’environnement en général.
Dotés de la personnalité morale et de l’autonomie financière, ces établissements publics ont pour
autre mission de conseiller et d’assister les agriculteurs et les collectivités locales dans ses
domaines de compétences. Sur le terrain, ils assurent le transfert de leur savoir-faire aux
exploitations agricoles, leur donnant accès aux techniques modernes de cultures, d’élevage et de
gestion ainsi qu’aux encouragements et subventions de l’Etat. Les équipes des ORMVA
apportent un appui aux exploitations agricoles pour leur mise en valeur et l'amélioration de leur
gestion technique et leur rentabilité.
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Chapitre 02 : La présentation du cadre de stage .
L’Office Régional de Mise en Valeur Agricole du Tadla, créé par décret Royal n°828/66 du 7
Rajab 1386 (22.10.1966), est parmi les neufs Offices Régionaux de la Mise en Valeur Agricole
au Maroc. Il s'agit d'une institution publique disposant de la personnalité juridique et de
l'autonomie financière. Il est placé sous la tutelle technique du Ministère de l'Agriculture et de la
Pêche Maritime et sous la tutelle financière du Ministère des finances.
Au mois de décembre 2021, l’effectif du personnel de l’ORMVAT s’est élevé à 483, dont 25
personnes au Département de la Planification et des Finances.
a. Fiche technique :
Fax 05 23 43 50 18 / 22
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E-mail contact@ormvat.ma
Logo
2. Organisation de l’ORMVAT :
L'organisation des Services de l'Office est fixée par l'Arrêté du Ministre de l'Agriculture et de la
Réforme Agraire du 5 février 1993, complété par celui de janvier 1997 créant les Centres de
Gestion des Réseaux d'Irrigation (CGR) et Centres de Développement Agricole (CDA).
L’organisation de l’ORMVAT est fixée comme suit :
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• Le Service de l’Audit Interne et du Contrôle de Gestion :
● Entités Opérationnelles :
● A l’échelon local- :
a. Organigramme :
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Source: document interne de l’établissement
Face à des ressources en eau de plus en plus rares, l'économie d’eau est devenue un axe
primordial de la politique de l'eau du Maroc. Devant cette situation, le Ministère de l'Agriculture
a formulé une stratégie pour économiser l'eau, et sa valeur dans l'agriculture irriguée. Cette
stratégie s'articule autour des axes principaux:
De ce qui précède, et tenant compte de ces orientations, les missions assignés à l’ORMVAT vise
la réalisation des objectifs suivants qui peuvent être résumé comme suite (non limitatif) :
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● Maintenir les performances en matière de recouvrement des créances :
● Améliorer le système d’information et de gestion :
● Optimiser la gestion des ressources humaines
Pour mener à bien ces attributions, en plus du secrétariat, il est composé de deux services régis
en bureaux.
- Service Planification :
● Planifier les actions qui découlent des missions globales assignées à l’Office
dans le cadre du plan de développement, la programmation et le suivi des budgets.
● Suivre les actions développées par différents départements.
● Concevoir et assurer le fonctionnement du système d’information comptable
et financière et permet l’harmonisation et la mise en œuvre du système
informatique.
● Appliquer la politique financière et comptable et assurer la gestion
financière de l’Office.
● Coordonner et assurer les travaux d’arrêt comptable et de consolidation des
états financiers.
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Le service comptable et financier :
Ce service est chargé de la tenue des comptabilités, son rôle est de veiller à la conservation et
développement du patrimoine de l’Office, il est chargé de :
Pour l’exécution de ces différentes missions, le service comptable et financier dispose d’un
secrétariat et de trois bureaux :
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a. Bureau de la Comptabilité Publique
● Contrôler la disponibilité des crédits, les imputations comptables et les pièces comptables
:
● Veiller à la conformité des pièces comptables à la réglementation en vigueur avant tout
acte d’engagement ou d’ordonnancement :
● Assurer la vérification des calculs arithmétiques des pièces comptables (décomptes,
facture, état, décision…) avant tout acte d’ordonnancement :
● Assurer la tenue de la comptabilité publique sous la forme administrative et
conformément au décret de la comptabilité publique :
● Etablir les fiche d’engagement et de modification d’engagement :
● Établir des situations périodiques par budget faisant apparaître les taux de réalisation par
rapport aux prévisions par fonction :
● Arrêter annuellement les comptes budgétaires, et établir la situation des reports et des
restes à payer :
● Suivi de la situation d’exécution des dépenses par (marchés, bon de commande etc..) :
● Suivi de la situation des notes d’observation et coordination avec les entités concernées :
●
b.Bureau Financier :
● Établissement des factures sur la base des états émanant des différentes fonctions :
● Emission et suivi comptable du recouvrement des factures en liaison avec les régies de
recettes :
● Etablir des ordres de la redevance eau d’irrigation et des redevances d’utilisation du
domaine publique hydraulique sur la base des rôles émise par le DGRID :
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● Établissement des situations périodiques de recettes et le suivi et la gestion des
financements extérieurs :
● Suivi des recettes autres que la redevance eau (prestations de service, assurance RIA
etc…)
● Actualisation des barèmes et prix des prestations de service appliqués par l’ORMVAT.
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Partie 02 :Le fonctionnement de système comptable dans les
administrations publiques cas de l’ORMVAT :
Chapitre 01 : présentation de thématique
L’ORMVAT comme étant une administration publique adopte un système comptable duel, où on
constate l’existence d’une comptabilité privée (comptabilité générale et analytique) et la
comptabilité publique. Dans cette partie, on va traiter et analyser le fonctionnement de ces deux
types de comptabilité, et aussi la relation existante entre ces deux.
1. La comptabilité publique :
En effet, le budget est l’ensemble des éléments en vertu desquels l’État ou les collectivités,
d’une part, anticipent leurs recettes et leurs besoins financiers pour l’année suivante et, d’autre
part, sont autorisés juridiquement à les mettre en œuvre.
Chaque année, d’après la loi de finances l’état autorise à ses administrations publiques un budget
déterminé. Du point de vue de la technique des finances publiques, le budget n’est pas un
document comptable. La comptabilité vise à retracer ce qui est exécuté, et elle sert, une fois
l’exercice clos, à comparer le réel au prévisionnel. Alors que le budget est un acte a priori, la
comptabilité s'exerce, par définition, a posteriori.
L’exécution de budget :
Le BCP exécute le budget en 2 phases, une phase administrative et une phase comptable :
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La phase administrative est constituée de 3 étapes :
L’engagement : C’est l’opération par laquelle une personne morale soumise aux règles
de la comptabilité publique crée ou constate à son encontre une obligation de laquelle il
résultera une dépense. On considère en général qu’il y a deux aspects dans l’opération
d’engagement. Au plan comptable, il s’agit de vérifier la correcte imputation budgétaire
et la disponibilité des crédits ; au plan juridique, l’engagement est la source de
l’obligation de payer. Concrètement, l’engagement va prendre la forme d’un bon de
commande, de la passation d’un marché…
Les dépenses de l’ORMVAT s’articule autour les charges du personnels et l’achat et
acquisition de fournitures, immobilisations… l’achat de ceci s’effectue soit par un appel
d’offre dans les marchés publics soit par un bon de commande.
La liquidation : consiste à vérifier la réalité de la dette et à arrêter le montant de la
dépense. Elle comporte : la certification du service fait, par laquelle l’ordonnateur atteste
la conformité à l’engagement de la livraison ou de la prestation ; puis la détermination
du montant de la dépense au vu des titres ou décisions établissant les droits acquis par les
créanciers.
L’ordonnancement : est l’ordre, quelle qu’en soit la forme, donné par l’ordonnateur au
comptable de payer une dépense. Dans cette étape le chargé de la comptabilité publique
établit un ordre de paiement qui contient le numéro de facture, l’objet de dépense, le
bénéficiaire, le montant, la domiciliation de la banque
Le paiement : le comptable procède au paiement qui peut se faire par tout moyen ou
instrument de paiement prévu par le Code monétaire et financier, dans les conditions
précisées par arrêté du ministre chargé du Budget. Mais compte tenu de sa responsabilité
personnelle et pécuniaire, l’engageant sur des dépenses qu’il aurait honorées
irrégulièrement, il est légitime que le comptable puisse refuser de payer s’il estime que
les conditions ne sont pas réunies ; c’est ce que l’on appelle un refus de visa.
Ceci constitue les principaux opérations effectués dans le BCP, on peut parler de
certaines opérations exceptionnels tels que :
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La réduction d’engagement est une opération qui intervient pour réduire le montant de
l’engagement initialement visé par le service concerné.
L’opération d’annulation d’engagement engendre une contre imputation budgétaire
correspondante au montant à diminuer ou annuler, elle doit passer par les étapes
suivantes :
● L’établissement d’une demande d’annulation ou de diminution d’engagement
certifiée par l’entité concernée
● Après vérification, Le DPF impute le montant de la diminution ou l’annulation.
Le chargé de la comptabilité publique introduit le type d’opération ; engagement,
liquidation, ordonnancement, paiement … dans une application d’exécution de
budget qui permet d’enregistrer ces types d’opérations et rendre le travail dans le
BCP un peu digitalisé. Après le paiement ; le BCP classifie les OP
Le BCP établit et édite des états de synthèses qui justifie la situation budgétaire de l’ORMVAT,
on cite :
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A part la comptabilité budgétaire, les administrations publiques marocaines ont commencé à
introduire la comptabilité privée dans leur système comptable, ceci est dans le but d’améliorer la
qualité de l’information financière et les mécanismes nécessaires à une bonne gouvernance, le
Maroc a démarré depuis peu des réformes du secteur publique en accélérant la mise en place de
la comptabilité générale et analytique pour garder une traçabilité et une continuité dans
l’enregistrement des opérations financières effectuées par les établissements publics. Ainsi,
l’avènement de la constitution du 1er juillet 2011 et le programme gouvernemental actuel ont
donné une nouvelle impulsion et un appui politique fort à la réforme de la comptabilité de l’Etat,
comme levier fondamental de modernisation des modes de gestion des affaires publiques. Pour le
cas de l’ORMVAT, l’intégration d’une comptabilité générale et analytique s’est effectuée dès
1995 d’où la formation d’un système comptable duel.
A. La comptabilité générale :
a. La constatation et paiement :
Au sein du BCGA, la comptabilisation des opérations s’effectue comme suit :
Dans cette phase, la section fournisseur s’en charge de constater les achats effectués
soient par un bon de commande où bien dans les marchés publics. L’ORMVAT a créé ses
propres comptes divisionnaires du compte principal de fournisseur (existé dans le plan
comptable marocain).
la section paie constate les charges salariales, les indemnités, les primes… pour ce type
de charges la section paie reçoit les pièces justificatives nécessaires pour la constatation.
Les salaires, les indemnités, les primes… sont calculés dans le DRH. La mission de la
section paie est de constater ces types de charges et d’alimenter à la fin de l’année l’état de
traitement de salaire.
La section d’immobilisation s’en charge de comptabiliser la constatation de l’acquisition
d’une immobilisation donnée et l’enregistrer d’une base de données en précisant la durée
de vie de l’immobilisation.
Phase de paiement :
Après la phase de constatation des charges et des dettes, l’ORMVAT doit payer, la section
de trésorerie s’en charge ; Primo, on établit un OV ou bien une lettre de chèque selon le
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mode de paiement. Secundo, cette opération de paiement doit être comptabilisée dans
l’application X3 et la lettrer.
En effet, le lettrage comptable signifie toute opération qui permet d’affecter à au moins
deux écritures comptables à un code unique. La somme des entrées au crédit doit être
égale à la somme des entrées au débit. Cette méthode permet d’associer une opération de
constatation effectuée dans les sections fournisseurs, immobilisation et paie à son
opération de règlement effectué dans la section de trésorerie par le biais d’un code unique.
Il mettre en évidence les factures réglées qui seront lettrés avec le ou les règlements, et
d’autres non lettrés et donc non facturés.
L’OV et lettre de chèque doit être signé et transmis à la CAM où bien au TGR pour
effectuer le virement. Après, une copie de ces OV doit être classifié et archivé dans des
dossiers pour garder une certaine traçabilité dans le système comptable.
b. Le rapprochement bancaire :
c. La facturation et recouvrement :
L’ORMVAT fournit des différents services à ses clients, on peut distinguer entre deux
types de services : les services publiques qui s’articule principalement autour le redevance
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d’eau d’irrigation et d’autres services qui sont plutôt commerciales comme les analyses du
sol… l’ORMVAT délègue des régisseurs dans sa zone d’action qui sont chargés
d’encaisser les recettes de cette administration.
Après le service effectué, la direction émet à la section client des rôles signés constitués
du nom de client, son matricule et le montant de la créance. La section client est chargée
d’éditer les factures définitives de l’ORMVAT, ainsi d’établir le journal d’encaissement
des prestations de services fournis aux tiers et aussi les ordres de recettes des divers
services fournis.
La facturation est suivie par la phase de recouvrement ; il signifie l’ensemble des actions
et opérations entreprises pour obtenir des clients envers l’ORMVAT, le règlement des
créances mises à leur charge par les lois et règlements ou résultat de jugement et arrêts de
convention.
Recouvrement forcé : dans le cas de non-paiement des droits et taxes exigibles dans le
délai prescrit, les poursuites en recouvrement forcé doivent être engagées dans les
conditions prévus de la Loi 15-97 de recouvrement des créances publiques suivant l’ordre
ci-après : le commandement, la saisie, la vente
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d. La fiscalité :
L’introduction de comptabilité générale au sein de l’ORMVAT est justifiée aussi par le point que
les administrations publiques doivent aussi payer des impôts et taxes. Les principaux impôts et
taxes que l’ORMVAT paye on trouve : TVA, IR, IS.
La comptabilité générale donne une vision claire sur la situation patrimoniale, surtout après
l’établissement des états de synthèse à la fin de l’année tel que : le bilan, le CPC, les balances…
ceci permet à analyser la situation et à savoir les défaillances pour les corriger durant l’exercice
comptable suivant
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B. La comptabilité analytique :
L’intégration de la comptabilité analytique dans les établissements publiques est justifiée
par le fait de moderniser de la gestion publique ; en recherchant d’une plus grande
efficacité de la dépense publique de meilleurs résultats par rapport à des objectifs plus
clairs, et aussi de faire créer un système comptable libre, souple, et flexible . Cette
introduction était aussi dans le but de forcer la fonction de contrôle de gestion dans les
administrations publiques qui s’appuie principalement sur la comptabilité analytique.
La comptabilité analytique dans l’ORMVAT se fait d’une façon annuelle en calculant
principalement 3 coûts :
Le coût de revient de l’eau ;
Le taux de maitrise d’œuvre ;
Le coût de développement des agriculteurs.
La comptabilité analytique s’intéresse plutôt aux comptes 6 et 7 qui concernent plutôt les
charges et les produits, elle permet de bien analyser et traiter le résultat de la comptabilité
générale.
A notre avis, et d’après le rapport de comptabilité analytique établi par le bureau de
comptabilité générale et analytique, on peut dire que le calcul des coûts s’effectue selon la
méthode des coûts complets, cette méthode distingue deux types de charges
incorporables : les charges directes et les charges indirectes. Selon le Plan Comptable
Général (PCG) :
Les charges directes sont les charges qu’il est possible d’affecter, sans calcul
intermédiaire, au coût d’un bien ou d’un service déterminé.
La méthode des coûts complets par les centres d’analyse répartit les charges indirectes en
deux phases.
La répartition primaire consiste à répartir dans tous les centres les charges indirectes
incorporables en fonction des entités opérationnelles (à partir des consommations relevées
ou bien de façon arbitraire). On obtient alors un total primaire par centre.
La répartition secondaire consiste à répartir les charges indirectes des centres auxiliaires
dans les centres principaux. On obtient un total secondaire par centre lorsque toutes les
charges indirectes sont dans les centres principaux. On parle donc de la répartition de
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chaque département sur les services au prorata des charges hors amortissement et aussi
répartir les charges des entités fonctionnelles sur les entités opérationnels.
Le coût de développement :
Après la répartition des charges indirectes à travers une répartition primaire et secondaire
sur les centres primaire et auxiliaires. On répartit les charges des arrondissements dans la
zone d’action au prorata du pourcentage de travailleur dans chaque point de la zone. Pour
calculer à la fin le coût de développement par Ha et par agriculteur pour chaque
arrondissement.
Le coût de distribution et d’entretien :
Après la détermination des charges dans chaque centre, ainsi on répartit les charges des
services et entités fonctionnelles sur les arrondissements selon le type des charges hors
amortissement soit de fonction de distribution ou bien entretien. Les charges de service
de type entretien sont réparties sur les superficies irrigués par arrondissement ceci dans le
but de calculer le coût d’entretien par hectare. Tandis que le coût de distribution est
déterminé par la répartition des charges de l’eau au prorata des volumes distribués. Le
coût de revient global du m3 de l’eau est calculé à partir les charges de chaque
arrondissement.
Le coût de maitrise d’œuvre:
On répartit les charges selon centres principaux et auxiliaires puis on effectue un
recensement des investissements réalisés au titre de l’exercice, et on rédige le rapport des
charges sur les investissements réalisés durant l’exercice.
La comptabilisation dans le journal comptable se fait au fur et à mesure les opérations
effectuées au sein de l’ORMVAT, et le fait de comptabiliser les produits et les charges
dans le logiciel X3 mise en place, on associe à chaque charge ou produit un code
analytique, ce qui permet d’alimenter d’une manière rapide la comptabilité analytique et
déterminer les coûts. L’application de X3 permet d’éditer les pyramides de coûts et
ensuite établir les tableaux de répartition en EXCEL et calculer les 3 principaux coûts.
Grosso modo, la comptabilité analytique contrôle, confirme, et détaille le résultat obtenu
par la comptabilité générale. La comptabilité analytique permet de calculer les charges de
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chaque service dans l’ORMVAT et sa contribution dans les coûts. Pour le service
comptable et financier, le BCGA et le BCP contribuent dans le résultat final obtenu et ils
présentent une partie intégrante dans les couts obtenus. En 2021, les charges de BCGA
ont été estimées de 835 434,86 Dhs tandis que les charges de BCP sont environ
455 304,81 Dhs.
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Chapitre 02 : La méthodologie de recherche.
1.Etude qualitative :
Pour bien analyser cette thématique, on a effectué une étude qualitative en faisant un guide
d’entretien, dans cette partie on va se focaliser sur l’analyse et l’étude des réponses de guide.
On a basé sur une étude qualitative pour trouver les bonnes réponses et solutions à notre
problématique étudiée. On peut définir la recherche qualitative comme étant une recherche
menée à l’aide de mots et de données textuelles. Cette méthode de recherche est généralement
utilisée dans la recherche exploratoire dont le but est d’étudier un problème de recherche qui
n’est pas clairement défini. Cette méthodologie est utile lorsque vous essayez de comprendre des
concepts abstraits, des perceptions, le langage corporel, des opinions et même des données
visuelles. Cette étude qualitative est menée à travers la préparation d’un guide d’entretien semi-
directif centrée dans le but d’avoir des réponses qui sont précises pour bien comprendre notre
problématique. Le guide d’entretien se compose de deux thèmes ; le premier thème porte des
questions générales sur l’ORMVAT, tandis que le deuxième vise précisément le thème met en
question le fonctionnement de système comptable au sein de l’ORMVAT. Ces questions ont été
posées sur le chef de département de planification et finances et sur la cheffe du BCGA.
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L’élaboration d’un guide d’entretien :
Guide d’entretien :
Suite au stage effectué au sein de l’ORMVAT précisément dans le département de planification
et des finances, on est en vue de réaliser une étude sur le fonctionnement de système comptable
au sein de cette administration publique.
Thème 1: l’ORMVAT
2/ A cette date, comment peut-on juger la situation financière de l’ORMVAT? Et à quel degré,
la sécheresse a-t –elle impactée la santé financière de l’ORMVAT ?
3/ Pour vous, quels sont les critères qui marquent l’ORMVAT par rapport d’autres
administrations publique ?
1/ A quoi sert l’implantation d’une comptabilité privée au sein des administrations publiques ?
2/ A quel point peut-on dire que la comptabilité publique et privée sont complémentaires ?
3/A quel point cette dualité impacte-t-elle les avantages de ces deux types de comptabilité ?
4/ Quels sont les limites de cette dualité dans le système comptable de l’ORMVAT ?
Les réponses à ce guide d’entretien ont été articulée autour le fait que la sécheresse a influencé
négativement la santé financière d’une façon que dès des années l’état subventionne seulement le
budget d’investissement tandis que le budget d’exploitation était alimenté à partir de résultat
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réalisé par l’ORMVAT durant l’exercice comptable. Mais ces deux derniers années, à cause de la
sécheresse l’état subventionne les deux budgets investissement et exploitation. Malgré ceci la
situation financière de l’ORMVAT reste normale et il atteint toujours ses objectifs déterminés. Il
est indéniable que le système comptable dans les administrations publiques est basé
principalement sur une comptabilité budgétaire, mais avec la modernisation de cette dernière, ils
ont commencé à introduire une comptabilité privée qui sert principalement à donner une vision
précise et claire sur la situation patrimoniale, la situation de tiers, ainsi de dégager les résultats et
calculer les impôts. Cette introduction a résulté une dualité de système comptable dans
l’ORMVAT, chaque comptabilité est gérée par ses propres textes indépendants ce qui les donne
une qualité d’indépendance et d’autonomie mais en même temps elles sont complémentaires
d’une façon que l’une contrôle l’autre. Certes, cette dualité a causé une redondance de travail,
l’augmentation des couts, la multiplication des services … ce fait de la redondance a rendu le
travail au sein du département moins organisé. La répétition du travail entre ces deux
comptabilités peut être résolue pour le fait d’abondance de la comptabilité publique car la
comptabilité privée est plus générale et elle donne une vision précise sur la situation patrimoniale
de l’entreprise.
Solutions et recommandations :
Avoir seulement une comptabilité privée car la dualité du système crée la redondance du
travail.
Rendre le travail plus digitalisé, par exemple adopté le télépaiement pour faciliter la
phase de recouvrement des recettes.
Se baser sur des applications d’enregistrement comptable plus développé pour rendre la
comptabilisation plus facile.
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Conclusion :
Ce stage au sein de l’ORMVAT a été très formateur. Il m’a permis d’assimiler réellement
l’action globale de la comptabilité et d’acquérir de nouvelles connaissances.
Ainsi j’ai eu l’opportunité de me voir confier de nombreuses tâches relatives aux fonctions de la
comptabilité. En ce qui concerne l'aspect personnel, ce stage m'a apporté d’avantage d'expérience
sur le travail en équipe, ainsi qu’une amélioration de ma méthode de travail, de plus j’ai appris à
mieux organiser mon temps, et donc à être plus efficace. Durant ce stage, j’ai été confrontée tous
les jours aux exigences de la vie professionnelle, avec la nécessité de travailler dans l’urgence,
dans un temps limité avec des obligations en termes de résultats, tout en assurant une qualité
relationnelle intacte avec mes interlocuteurs.
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Annexes :
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Ordre de virement :
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La lettre de chèque :
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