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Royaume du Maroc
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Octobre 2015
1
Sommaire
2
Partie 1 : Présentation du
ministère
3
Le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime s’est doté d’une stratégie ambitieuse
et pragmatique baptisée Plan Maroc Vert. Ayant pour objectif d’accélérer la croissance, de
réduire la pauvreté et d'assurer la durabilité à long terme de l’agriculture, et ce en vue de
consolider son intégration aux marchés national et international. Le PMV s'est basé sur une
approche globale qui prend en compte :
La stratégie du Plan Maroc Vert a donné depuis son lancement une importance particulière
au développement des produits agricoles, et l'adoption de la filière comme un cadre
adéquat pour le développement des secteurs végétaux et animaux.
Ainsi, plusieurs contrats programmes filières ont été signés entre l'Etat et les professionnels.
- Pour les filières végétales : on trouve la filière sucrière, agrumicole, céréalière,
maraichère, phoenicicole, semencière, rosacée, safran, oléicole, arboricole, biologique
et arganier.
- Pour les filières animales : il s’agit de la filière laitière, viandes rouges, avicole,
cameline et apicole.
En vue de consolider les acquis et de doter les intéressés d’une visibilité nécessaire, le
Département de l’Agriculture s’est attelé à la mise en place d’un Project Management Office
(PMO) qui constitue un système de suivi efficace permettant, avec l’implication étroite des
professionnels, d’assurer la bonne exécution des contrats programmes.
En outre, des organisations interprofessionnelles ont été créées et appuyées par un cadre
juridique adéquat afin de parvenir à une organisation optimale des acteurs de la chaine de
valeur.
Conscient dès le départ du fait que les objectifs fixés dans le cadre de ces contrats
programmes ne sauraient être atteints sans un accompagnement rapproché à
l’investissement et à l’initiative agricole privée, l’État s’est engagé dans un processus de
réforme du cadre incitatif et institutionnel.
Refonte du FDA
Pour accompagner la mise en œuvre du PMV, l’Etat a procédé à une refonte globale du
système des aides et incitations octroyées dans le cadre du Fonds de Développement
Agricole (FDA). L’objectif étant d’améliorer la contribution du fonds à l’expansion des
investissements agricoles et élargir le champ d’activité pour atteindre l’ensemble des filières.
Cette refonte vise à renforcer le système des aides conformément aux engagements adoptés
dans le cadre de l'Organisation Mondiale du Commerce, honorer les engagements du
ministère dans le cadre des contrats programmes, apporter un soutien approprié en tenant
compte des particularités économiques et sociales des filières de production en plus de
l’encouragement de nouvelles formes d’organisation dans le secteur agricole, notamment
l’agrégation.
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Réformes institutionnelles
Des actions de réformes d’envergure ont été engagées dans le cadre du PMV et dont
l’impact sera de taille sur toutes les filières agricoles. Ces actions peuvent être résumées
comme suit :
La réorganisation du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime (MAPM) au
niveau central, avec plus de proximité décisionnelle dans les régions ;
La mise en place des Plans Agricoles Régionaux (PAR) qui représentent la
concrétisation propre à chaque région du PMV en termes de projet,
d’investissement, d’emploi et d’export ;
La création d’une Agence pour le Développement Agricole (ADA) pour promouvoir
l’investissement privé dans le secteur agricole et qui est en charge de la gestion du
PMV et l’intermédiation pour le lancement des projets filières émanant des PAR ;
La création d’un Office National pour la Sécurité Sanitaire des Aliments en charge de
la réglementation et du contrôle de la qualité et des normes sanitaires. Et la
promulgation d’une loi sur la sécurité sanitaire des produits alimentaires qui
constitue actuellement un outil important de réglementation et de structuration du
secteur agro-industriel;
La création de l’Agence pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier
en charge du développement de ces zones ;
La création de l’Office National du Conseil Agricole (ONCA), la mise en place de ses
délégations au niveau régional et l’approbation du projet de loi relatif au métier du
conseiller agricole privé ;
La création de la Direction de Développement de l'Espace Rural et des Zones de
Montagne concernée par le développement de l'espace rural et les régions
montagneuses dans un cadre participatif et intégré avec le reste des intervenants.
Le partenariat Public-privé
Cette opération consiste en la mise à la disposition des investisseurs d’une assiette foncière
sous forme de location de longue durée. Elle vise surtout la mobilisation de capitaux privés
marocains et/ou étrangers pour la réalisation de nouveaux projets d’investissement à même
de contribuer à l’amélioration de la productivité et à la mise à niveau des principales filières
agricoles.
L’encouragement de l’agrégation
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production. Une loi sur l’agrégation a été promulguée à cet effet. Et pour clarifier les rôles de
chaque intervenant dans le système d’agrégation et garantir les droits et obligations de
chaque partie, une instance d’arbitrage spécialisée a été mise en place.
Le Programme National d’Economie d’Eau en Irrigation (PNEEI) constitue l’une des mesures
transverses adoptées visant à atténuer les effets de la raréfaction des ressources en eau et
améliorer l’efficience d’utilisation de l’eau en irrigation. Il consiste en une reconversion de
l’irrigation de surface et par aspersion à l’irrigation localisée sur une superficie de près de
550.000 ha (395.000 Ha PGH et 160 000 Ha privés) pendant une période de 10 ans, soit un
rythme d’équipement moyen de près de 55.000 ha/an.
Le PNEEI est conçu autour des trois composantes suivantes :
La modernisation des réseaux collectifs d’irrigation pour qu’ils puissent répondre
aux exigences de la reconversion à l’irrigation localisée à la ferme ;
La reconversion à l’irrigation localisée à la parcelle pour améliorer l’efficience
d’application de l’eau à la parcelle ;
L’amélioration et la valorisation agricole.
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2. Le Programme de résorption des décalages
Le programme de résorption du décalage entre les superficies dominées par les barrages et
les superficies équipées, vise l’extension de l’irrigation sur une superficie de 160.000 Ha à
l’aval des barrages réalisés ou programmés.
Dans ce cadre, plusieurs chantiers ont été réalisés ou sont en cours dont notamment :
L’Accord agricole avec l’UE et les négociations pour un accord de libre-échange
avec le Canada ;
La nouvelle vision stratégique pour la promotion des produits de terroir ;
La mise en place d’un système de suivi quotidien des prix sur les marchés de gros
et les marchés hebdomadaires ;
La préparation de réformes de fond sur le marché national.
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2. PRESENTATION DES CREDITS DU MINISTERE AU TITRE DE L'EXERCICE 2016 ( EN DH) :
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3. RECAPITULATIF DES CREDITS DU MINISTERE AU TITRE DE L’ANNEE 2016 PAR PROGRAMME (EN MILLIONS DE DH) :
BG CAS SEGMA
PLF
LF
Programmes du Ministère Investisse Total 2016/ LF Total
Personnel MDD 2015 (2) (3)
ment (1) 2015
Programme de développement
48,0 550,3 3 841,7 4440 3956 12% 500 - 4940
des filières de production
Programme de développement de
l'irrigation et de l'aménagement 75,4 139,9 3 054,3 3270 2929 12% - - 3270
de l'espace agricole
Programme de l'enseignement,
184,4 581,0 358,0 1123 1059 6% - - 1123
formation et recherche
Préservation du patrimoine
animal et végétal et Sécurité
sanitaire des produits - 472,0 367,0 839 834 1% - - 839
alimentaires
Programme de développement de
l’espace rural et des zones de 2,0 59,0 89,0 150 146 3% - - 150
montagne
Programme support et services
305,4 265,5 263,0 834 698 19% - - 834
polyvalents.
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4. RECAPITULATIF DES CREDITS DU MINISTERE AU TITRE DE L’ANNEE 2016 PAR PROGRAMME ET PAR PROJET OU ACTION (EN MILLIONS DE
DH) :
BG
Programmes du Ministère Projets ou actions du Ministère CAS SEGMA Total
Personnel MDD Investissement
Développement des filières de production végétale et animale 61,2 500 -
Développement de l’agriculture solidaire 1141 - -
Programme de Développement de la labellisation et des produits de terroir 21,2 - -
48,0 550,3 4939,7
développement des
Développement de l’agrobusiness 130 - -
filières de production
Appui aux établissements publics 265 - -
Fond de Développement Agricole 2223 - -
Programme de Programme Nationale d’Economie d’Eau d’Irrigation 608,12 - -
développement de Programme d’Extension de l’Irrigation 895,32 - -
75,4 139,9 3269,6
l'irrigation et de Programme du Partenariat Public Privé 194,80 - -
l'aménagement de
l'espace agricole Programme d’aménagement de l’espace agricole 1356,06 - -
Programme de Appui aux établissements de l’enseignement supérieur agricole 99,66 - -
184,4 581,0 1123,6
l'enseignement, Développement de la recherche agronomique 148,81 - -
formation et recherche Formation professionnelle et enseignement technique agricole 109,77 - -
Renforcement de la surveillance et la protection sanitaire du cheptel
248,26 - -
Préservation du national et améliorer la salubrité et la qualité des produits animaux
patrimoine animal et Renforcement de la surveillance et la protection du patrimoine végétal et
472,0
végétal et sécurité améliorer la sécurité sanitaire et la qualité des produits végétaux et - 67,41 - - 839,1
sanitaire des produits d’origine végétale
alimentaires Assurer la fiabilité et la reconnaissance des résultats d’analyse de
51,43 - -
laboratoires
Programme de développement de l’espace rural et des zones de montagne 2,0 59,0 89 - - 150,0
Programme support et services polyvalents. 305,4 265,5 263 - - 833,9
Total 615,2 2067,7 7973 500 - 11156
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5. RECAPITULATIF DES CREDITS DU MINISTERE AU TITRE DE L’ANNEE 2016 PAR REGION (EN MILLIONS DE DH) :
BG 2016
CAS SEGMA Total
Régions MDD Investissement (1)+(2)+(3)+
(3) (4)
(1) (2) (4)
(*) Concerne essentiellement : FDA (2.223 MDH), Subventions au profit des établissements publics (947 MDH) et le Registre Agricole (112 MDH)
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6. PROGRAMMATION TRIENNALE DES CREDITS 2016-2018 (EN MILLIONS DE DH) :
Projet de Loi
Loi des Finances 2015 des Finances Prévisions 2017 Prévision 2018
2016
Dépenses de fonctionnement 2599,3 2682,9 2768,9 2802,6
Personnel 624,7 615,2 627,5 640,1
MDD 1974,6 2067,7 2141,4 2162,6
BG (Y compris les budgets SEGMA, CAS et
412,6 462 492 467
Etablissements publics)
Subvention SEGMA - - - -
CAS - - - -
Versements Etablissements publics 1562 1605 1650 1695
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7. PROGRAMMATION TRIENNALE DES CREDITS 2016-2018 PAR PROGRAMME (EN
MILLIONS DE DH) :
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Partie 2 : Présentation des
programmes du ministère
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I- Programme de Développement des Filières de Production
1- Stratégie du programme
a. Aperçu sur la stratégie du programme et ses objectifs
Depuis son lancement en 2008, le Plan Maroc Vert accorde une attention particulière au
développement des produits agricoles à travers l'adoption de la filière comme cadre
opportun pour le développement des secteurs de production végétale et animale, ceci,
moyennant l'intégration des différents maillons de la filière en vue d'améliorer la
productivité et la qualité et par conséquent l’augmentation de la valeur ajoutée et du revenu
des agriculteurs.
Ainsi, dans le cadre du partenariat avec les professionnels, 19 Contrats Programmes ont été
signés durant la période 2008-2015, entre le Gouvernement et les organisations
interprofessionnelles, et qui ont pu toucher la majorité des filières de production dans la
perspective d’atteindre les objectifs suivants :
- Encouragement de l'investissement privé dans les différents maillons de la filière ;
- Amélioration des conditions de production ;
- Augmentation de la compétitivité des filières à travers l’amélioration de la
productivité, de la qualité et de la valorisation ;
- Amélioration des conditions de la commercialisation et de l'accès aux marchés,
notamment les exportations ;
- Encouragement de l’organisation interprofessionnelle.
Par ailleurs, des Plans Agricoles Régionaux ont été élaborés et des conventions de
partenariat entre le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime et les opérateurs
régionaux ont été conclus pour la mise en œuvre des projets programmés dans le cadre des
projets pilier I et pilier II ainsi que les projets à caractère horizontal.
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- Projets de reconversion : Il s’agit de projets de reconversion des filières de
production existantes en d’autres filières à plus haute valeur ajoutée comme l’olivier,
l’amandier et le figuier, et visent les agriculteurs les plus vulnérables;
- La réforme des marchés de gros des fruits et légumes à travers la mise en place d’un
schéma directeur national qui vise la création de marchés de gros de nouvelle
génération dans le cadre d’un partenariat public-privé. Dans ce cadre, les préparatifs
sont en cours pour le lancement d’un marché de gros pilote à Rabat ;
- L’aménagement des abattoirs à travers leur mise à niveau et la réalisation de projets
intégrés ;
- L’adoption de la qualité et de la sécurité sanitaire des productions végétales et
animales ;
- L’amélioration des conditions de commercialisation des produits agricoles destinés à
l’exportation à travers la mise à niveau des marchés traditionnels et l’accès à de
nouveaux marchés.
Pour accompagner cette dynamique, l’Etat a procédé à la mise en place d’un nouveau cadre
juridique régissant notamment les relations avec les organisations interprofessionnelles, les
projets d’agrégation et le secteur du conseil agricole. Une révision du système des aides et
incitations octroyées dans le cadre du Fonds de Développement Agricole (FDA), a été opérée
tout en mobilisant les moyens financiers nécessaires.
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Conscient du rôle que peuvent jouer les produits de terroir comme locomotive de
développement local et de création de la richesse, particulièrement dans les zones
marginales, le PMV a accordé une place de choix pour ces produits. Ainsi, une stratégie
spécifique a été élaborée pour le développement et la promotion des produits de terroir
pour occuper la place qu’ils méritent à l’échelle nationale et internationale.
Finalement, dans le cadre de la réforme de la loi régissant les chambres d’agriculture, les
attributions et les missions de ces établissements ont été revues afin de leur permettre de
jouer un rôle actif dans le développement agricole sans chevauchement de leurs
compétences avec celles de l'Etat. Ces nouvelles missions portent notamment sur la
formation des agriculteurs, le soutien de l'investissement et de l'emploi dans le monde rural
ainsi que l’appui à l'organisation professionnelle agricole.
b. Responsable de programme
La Direction de Développement des Filières de Production.
c. Acteurs de pilotage
- Direction de Développement des Filières de Production : responsable de l’élaboration
et du pilotage du programme ;
- Agence pour le Développement Agricole ;
- Directions Régionales et Provinciales de l’Agriculture et les Offices Régionaux de Mise
en Valeur Agricole ;
- Office National du Conseil Agricole ;
- Chambres Régionales de l’Agriculture.
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2- Objectifs et indicateurs de performance du programme
a. Objectif 1 : Amélioration des performances et développement des filières de
production végétales et animales
Le Plan Maroc Vert adopte une approche globale et intégrée, impliquant tous les
opérateurs dans le domaine agricole et portant sur le renforcement des investissements et
de l'intégration des différents maillons de la chaine des valeurs des filières de production.
Depuis son lancement en 2008, le PMV accorde un intérêt particulier pour le
développement des productions agricoles dans l’objectif de contribuer à la sécurité
alimentaire du pays, la croissance de la valeur ajoutée et du produit intérieur agricole tout
en préservant les ressources naturelles et atténuant les impacts des changements
climatiques.
Indicateur 1: Taux de couverture des besoins nationaux au niveau de 6 produits de base.
Réalisations Réalisations Prévisions Prévisions Prévisions Valeur
Unité (%) 2013 2014 2015 2016 2017 cible 2020
Céréales 74 62 64 65 68 70
Huiles 2 2 7 9 12 19
Sucre 29 38 44 48 51 62
Viandes rouges (*) 98 98 98 98 98 98
Lait 90 92 94 96 96 100
Produits avicoles 100 100 100 100 100 100
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influencée par plusieurs facteurs, notamment les conditions climatiques et la conjoncture
économique de la campagne agricole.
- Précisions méthodologiques :
Cumul du nombre de projets solidaires (Pilier II) validés par le comité technique et lancés au
niveau des régions du Royaume.
- Sources de données :
- Agence pour le Développement Agricole ;
- Directions Régionales de l’Agriculture ;
- Offices Régionaux de Mise en Valeur Agricole.
- Limites et biais de l’indicateur :
L’atteinte de la valeur cible dépend de la capacité d’exécution des structures d’exécution
régionales et provinciales du MAPM et des facteurs d’ordre social (adhésion des agriculteurs
aux projets).
Indicateur 2 : Superficies plantées cumulés dans le cadre des projets pilier II du Plan Maroc
Vert.
Réalisations Réalisations Prévisions Prévisions Prévisions Prévisions Valeur
Unité 2013 2014 2015 2016 2017 2018 cible
Ha 90 770 158 031 193 000 237 550 281 450 312.450 400 000
- Précisions méthodologiques :
Cumul des superficies plantées dans le cadre des projets pilier II du Plan Maroc Vert
collectées à l’échelle nationale.
- Sources de données :
- Agence pour le Développement Agricole ;
- Directions Régionales de l’Agriculture ;
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- Offices Régionaux de Mise en Valeur Agricole.
- Précisions méthodologiques :
Le nombre de signes distinctifs d’origine et de qualité reconnus est calculé sur la base de
cahiers des charges des produits qui peuvent bénéficier des signes, demandés par les
groupements professionnels concernés. Ces cahiers des charges sont examinés par la
commission nationale des signes distinctifs d’origine et de qualité. Dans le cas où l’avis de la
commission est favorable, les signes concernés seront reconnus par le Ministère de
l'Agriculture et l’arrêté de reconnaissance sera publié au bulletin officiel.
- Sources de données :
- Direction de Développement des Filières de Production.
- Commentaire :
L’évolution du nombre des signes distinctifs d’origine et de qualité reconnus traduit les
efforts déployés en vue de développer et d’améliorer la qualité des produits agricoles et en
particulier les produits de terroir. D’une manière générale, la tendance du développement
des produits labellisés doit évoluer vers la hausse.
d. Objectif 4 : Renforcement de la valorisation des produits agricoles
Les agropoles représentent un levier important pour l’encouragement des investisseurs
privés opérant dans le secteur de l’agroalimentaire, et ce à travers la mise à leur disposition
des lots de terrain aménagés à des prix attractifs. De même, ces derniers seront
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accompagnés à travers la mise en place d’espaces de recherche-développement, de
formation, d’animation et de services
Indicateur 1: Nombre d’unités de valorisation autorisées à s’installer au sein des
agropoles.
Réalisations Réalisations Prévisions Prévisions Prévisions Prévisions Valeur
Unité 2013 2014 2015 2016 2017 2018 cible
Le nombre 36 50 65 80 80 90 100
- Précisions méthodologiques :
Le nombre prévisionnel d’unités autorisées à s’installer au sein des agropoles a été calculé
sur la base du nombre d’unités ayant reçu, de la part de la commission d‘attribution,
l’autorisation pour la mise en place de leurs projets.
- Sources de données :
- Directions Régionales de l’Agriculture ;
- Offices Régionaux de Mise en Valeur Agricole ;
- Aménageurs Développeurs des Agropoles.
- Limites et biais de l’indicateur :
L’atteinte des résultats escomptés reste tributaire du degré d’incitation des investisseurs
pour s’installer au sein des agropoles et de la mise en place d’un plan d’actions détaillé pour
la promotion de la commercialisation des agropoles en concertation avec les partenaires
concernés.
e. Objectif 5 : Amélioration du taux de couverture des agriculteurs encadrés par les
conseillers agricoles
Suite à l’élaboration des Plans d’Action Régionaux du Conseil Agricole, à l’introduction des
méthodes modernes de conseil agricole et à la mise en œuvre des textes juridiques régissant
le métier du conseiller agricole privé, une restructuration des programmes d’intervention
des conseillers agricoles a eu lieu, en vue, entre autres, de diminuer le nombre d’agriculteurs
encadrés par conseiller agricole, pour atteindre l’objectif recommandé par la FAO.
Indicateur 1: Nombre d’agriculteurs encadrés par conseiller agricole.
Réalisations Réalisations Prévisions Prévisions Prévisions Prévisions Valeur
Unité
2013 2014 2015 2016 2017 2018 cible
Le nombre 3800(*) 3930 3500 3500 2500 2000 1350
(*) L’année 2013 est considérée comme année de référence.
- Précisions méthodologiques :
Les données actuelles ressort un faible taux d’encadrement agricole à raison d’un conseiller
agricole pour 3800 agriculteurs, au lieu de 1350 recommandé par la FAO. Et pour remédier à
ce déficit, les interventions de l’Office National du Conseil Agricole seront confiées aux
conseillers privés et conseillers publics à hauteurs de 75% et 25% respectivement.
- Sources de données :
- L’Office National du Conseil Agricole ;
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- Les opérateurs associés dans le domaine, dans le cadre de conventions de
partenariat.
- Limites et biais de l’indicateur :
L’atteinte des résultats escomptés reste tributaire du nombre de conseillers agricoles en
exercice.
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- La mise à niveau de 50 groupements de producteurs à travers l’appui et
l’accompagnement pour l’intensification et l’amélioration des conditions de
production par l’acquisition du matériel technique de valorisation et des fournitures
techniques ainsi que l’aménagement et la réhabilitation des locaux de production ;
- Le renforcement de partenariat avec les professionnels pour la valorisation et la
commercialisation des produits de terroir ;
- Achèvement d’équipement de la plate-forme logistique et commerciale des produits
de terroir d’Al Hoceima ;
- La promotion des produits de terroir du Maroc au niveau national et international à
travers la poursuite de développement des relations et l’organisation des réunions
avec les représentants des grands et moyens surfaces et le suivi des signatures des
contrats commerciaux, en plus de la conception et la mise en place des outils de
promotion dans les points de vente ;
- L’enregistrement du Label collectif « Terroir du Maroc » auprès de l’Office Mondiale
de la Propriété Intellectuelle.
d. Développement de la valorisation et la commercialisation des produits agricoles
Ce sous-programme vise le développement des infrastructures de valorisation des
produits agricoles au niveau des principaux bassins de production et le développement
des industries agro-alimentaires. Les principales actions prévues dans le domaine de
l’agrobusiness au titre de l’année 2016 se présentent comme suit :
Les agropoles :
- Agropoles de Meknès et de Berkane : Poursuite de la commercialisation des
lots auprès des investisseurs ainsi que la construction des unités de valorisation
au sein de ces agropoles ;
- Agropole de Tadla : Achèvement des travaux d’aménagement et lancement de
l’opération de commercialisation des lots ;
- Agropole de Souss Massa : Lancement des travaux d’aménagement ;
- Agropole du Gharb : Validation du site proposé, et affinement des études
techniques et financières (Business plan et masters plans),
- Agropole du Loukkos : Choix de l’aménageur développeur et signature de la
convention de valorisation.
Qualipôles alimentation :
- Qualipôle Alimentation de Berkane : Poursuite des activités de ce pôle en
matière de recherche-développement et de contrôle de qualité ainsi que
l’accompagnement des professionnels ;
- Qualipôle alimentation de Meknès : Lancement des activités ;
- Qualipôle alimentation de Tadla : Achèvement des travaux de construction ;
- Qualipôle alimentation de Souss Massa : Lancement des travaux de
construction.
Réforme des marchés de gros des fruits et légumes :
La contribution du MAPM à la mise en place d’une plateforme de commercialisation en gros
des produits agricoles, agroalimentaire et de la pêche dans la région de Rabat.
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e. Appui aux établissements publics de la politique agricole
Conseil Agricole
La Stratégie Nationale du Conseil Agricole (SNCA) se repose sur trois principaux axes, à
savoir :
- La redynamisation des services de l'Etat à travers la modernisation des structures de
proximité, le renforcement et la formation des effectifs de conseillers et la mise en place
de nouveaux outils modernes de communication et de gestion des connaissances ;
- Le développement du conseil agricole privé, en le dotant d’un cadre légal approprié, et
le subventionnement dégressif des prestations de conseil agricoles sous certaines
conditions;
- La responsabilisation des instances représentatives des agriculteurs (chambres
d’Agriculture et interprofessions) à travers un engagement contractuel sur une feuille
de route et le renforcement de la coordination globale du dispositif.
Chambres d’agriculture
Dans le cadre de l'appui aux chambres d'agriculture, les principaux programmes prévus en
2016, sont les suivants :
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1. Equipement des chambres d’agriculture
L'accent sera mis notamment sur l’équipement des nouveaux sièges dont les travaux de
construction seront achevés avec la poursuite de l’équipement des autres chambres avec les
équipements nécessaires à leur fonctionnement.
2. Participation des chambres d’agriculture dans le développement
Les principales activités de développement entreprises par les chambres d’agricultures
visent principalement :
- La participation à la réalisation des projets de développement agricole prévus par les
Plans Agricoles Régionaux relevant de leur zone d’action, et ce, dans un cadre
contractuel ;
- La formation et l’information des agriculteurs et l’encadrement des organisations
professionnelles agricoles ;
- La participation à l'organisation des manifestations et des foires agricoles régionales.
f. Récapitulatif des crédits programmés au titre de l’année 2016 par projet ou action
(En Millions de DH) :
Programme du BG /
Projets ou actions CAS SEGMA Total
Ministère Investissement
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II. Programme de Développement de l’Irrigation et de l’Aménagement
de l’Espace Agricole
1. La stratégie du programme :
a. Résumé de la stratégie du programme et de ses finalités générales
Les surfaces irriguées représentent 1,5 million d’hectares soit 17 % de la SAU, cependant les
terres Bour représentent 7,2 millions d’hectares. Ainsi, l’aménagement de l’espace agricole
constitue une porte d’entrée incontournable des politiques de développement agricole et
rural.
Le Plan Maroc Vert accorde une place de choix à la maîtrise et rationalisation de l’utilisation
de l’eau et à l’aménagement de l’espace agricole en tant que leviers pour l’amélioration de
la productivité de l’eau et de la fertilité des sols et pour la conservation des eaux et des
terres agricoles dans la perspective d’un développement durable de l’agriculture.
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Le programme d’aménagement de l’espace comprenant la réhabilitation et la
sauvegarde des périmètres de PMH, l’aménagement des parcours et la régulation
des flux de la transhumance et l’aménagement foncier et la préservation des terres
agricoles.
b. Responsable de programme
La Direction de l’Irrigation et de l’Aménagement de l’Espace Agricole.
c. Acteurs de pilotage
- La Direction de l’Irrigation et de l’Aménagement de l’Espace Agricole est responsable
du pilotage stratégique et de la coordination du programme ;
- Les Offices Régionaux de Mise en Valeur Agricole (ORMVA) et les Directions
Régionales de l’Agriculture (DRA) contribuent à la réalisation et l’exécution des
programmes au niveau de leur zone d’action.
- Précisions méthodologiques :
L’indicateur calcule le cumul des hectares modernisé mis en eau : superficie effectivement
modernisée pour laquelle l’eau peut être mise à la disposition des agriculteurs au niveau des
bornes.
- Sources de données :
DIAEA, DRA et ORMVA
- Limites et biais de l’indicateur :
L’atteinte des résultats est conditionnée par l’adhésion des agriculteurs aux projets et les
capacités de maîtrise d’ouvrage des DRA et ORMVA.
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Indicateur 2 : superficie équipée en techniques d’irrigation économies en eau
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Valeur
Unité 2013 2014 2015 2016 Cible
Ha 204 000 214 000 264 000 340 000 550 000
- Précisions méthodologiques :
Il s’agit du cumul des superficies équipées en irrigation localisée à l’échelle nationale depuis
2008.
- Sources de données :
DIAEA, DRA et ORMVA
- Limites et biais de l’indicateur :
L’atteinte des résultats est conditionnée par l’adoption de l’irrigation localisée par les
agriculteurs, la disponibilité des fonds nécessaires pour les aides accordées par l’Etat et les
capacités des entreprises intervenant dans ces projets.
b. Objectif 2 : Valorisation des ressources en eau mobilisées par les barrages existants
ou en cours de construction
L’atteinte de cet objectif permettra l’augmentation des superficies irriguées au niveau
national à hauteur de 10%, et par conséquent la sécurisation de la production agricole.
Indicateur 1 : superficie nouvelle aménagée
Unité Réalisation Réalisation Prévision Prévision Valeur
2013 2014 2015 2016 Cible en 2020
Ha 3 000 4 900 6 100 17 280 159 280
- Précisions méthodologiques :
L’indicateur calcule le cumul des superficies équipées dans le cadre du programme de
l’extension de l’irrigation à l’aval des barrages construits.
- Sources de données :
DIAEA, DRA et ORMVA
- Limites et biais de l’indicateur :
L’atteinte des résultats est conditionnée par les conditions climatiques (aléas climatiques,
périodes d’arrêts de travaux), l’adhésion des agriculteurs aux projets d’aménagements
hydro-agricole, les compétences des entreprises intervenant dans ces projets et
adjudicataires des marchés des travaux …
29
c. Objectif 3 : Améliorer le niveau d’aménagement de l’espace agricole
Les principales actions permettant l’amélioration du niveau d’aménagement de l’espace
agricole se résument comme suit :
- Réhabilitation des périmètres de petite et moyenne hydraulique ;
- Poursuite des programmes d’amélioration des zones de parcours et de régulation des
flux des transhumants, surtout dans les zones sahariennes et subsahariennes ;
- Aménagement des terres agricoles notamment par l’épierrage et la protection des
berges des cours d’eau pour une meilleure valorisation des terres.
Indicateur 1 : Superficie de la Petite et Moyenne Hydraulique réhabilitée
Unité Réalisation Réalisation Prévision Prévision Valeur
2013 2014 2015 2016 Cible=
∑réalisations
Ha 10 000 10 000 10 000 10 000 100 000
- Précisions méthodologiques :
C’est la Somme des superficies de Petite et Moyenne Hydraulique (PMH) réhabilitée
annuellement au niveau national.
- Sources de données :
DIAEA, DRA et ORMVA
- Limites et biais de l’indicateur :
L’atteinte des résultats est conditionnée par les conditions climatiques (aléas climatiques,
périodes d’arrêts de travaux), l’adhésion des agriculteurs aux projets de réhabilitation de la
Petite et Moyenne Hydraulique, les compétences des entreprises intervenant dans ces
projets et adjudicataires des marchés des travaux …
Indicateur 2 : Superficie aménagée en techniques de conservation des eaux et des sols.
La réalisation des ouvrages de protections et de conservation des sols permet de pérenniser
les propriétés agricoles sur les bergs des oueds et de collecter les eaux pluviales pour
favoriser l’infiltration et réduire le ruissèlement, et donc, éviter l’érosion et la perte de
fertilité des sols.
Unité Réalisation Réalisation Prévision Prévision Valeur
2013 2014 2015 2016 Cible=
∑réalisations
Ha 1 000 1 000 1 000 1 000 10 000
- Précisions méthodologiques :
C’est la somme annuelle des superficies aménagées en techniques de conservation des eaux
et des sols au niveau national.
- Sources de données :
DIAEA, DRA et ORMVA
- Limites et biais de l’indicateur :
30
L’atteinte des résultats est conditionnée par les conditions climatiques (aléas climatiques,
périodes d’arrêts de travaux), l’adhésion des agriculteurs aux projets d’aménagements
fonciers, les capacités des entreprises intervenant dans ces projets et adjudicataires des
marchés des travaux …
Indicateur 3 : Superficie des parcours aménagée
Unité Valeur
Réalisation Réalisation Prévision Prévision
Cible=
2013 2014 2015 2016
∑réalisations
Ha 225 3 000 15 000 50 000 350 000
- Précisions méthodologiques :
C’est la Somme des superficies des parcours aménagée annuellement au niveau national.
- Sources de données :
DIAEA, DRA et ORMVA
- Limites et biais de l’indicateur :
L’atteinte des résultats est conditionnée par les conditions climatiques, les conflits sociaux
au niveau des terrains de parcours collectifs, les périodes d’arrêts de travaux, l’adhésion des
éleveurs et de leurs organisations professionnelles aux projets d’aménagements de
parcours, les compétences des entreprises intervenant dans ces projets et adjudicataires des
marchés des travaux …
31
d’assurer une utilisation rationnelle et valorisante de l’eau d’irrigation dans un contexte de
raréfaction croissante de ces ressources
Le programme d’action prévue en 2016 permettra de couvrir une superficie supplémentaire
avoisinant les 50 000 ha.
b. Extension de l’Irrigation
Le programme d’action prévue en 2016 portera sur :
- La poursuite des études d’extension de l’Irrigation à l’aval des barrages sur une
superficie de 79.100 ha ;
- La poursuite des travaux au niveau de : la 2ème tranche du projet moyen Sebou (4.600
ha), projet Bouhouda (2.000 ha), projet Asif Almal (3.600 ha), projet Mhajrate Ajrass
(1.500 ha) ; projet Timeqite (250 ha) et le projet bassin Tafrata (1.330 ha) ;
- La poursuite des travaux d’aménagement hydroagricole au niveau du bassin Dar
Khroufa sur 21.000 ha ;
- La poursuite des travaux d’aménagement hydroagricole au niveau des périmètres
d’irrigation suivants : Ksob (1.300 ha) à Essaouira, Oued Ettine (700 ha) à Sidi Kacem
et Asjen (2.500 ha) à Ouazzane ;
- Le lancement des travaux d’aménagement hydroagricole au niveau des périmètres
d’irrigation suivants : Ouljate Soultan (1.500 ha) à Khmisset, Boudnib (5.400 ha) à
Errachidia et Saiss (30.000 ha).
Il est prévu que les superficies en cours d’aménagement avoisinent 76.480 ha à fin 2016, soit
48 % de la superficie totale programmée.
c. Partenariat Public Privé en irrigation
Durant l’exercice 2016, le Partenariat Public Privé en irrigation connaitra :
32
- La création et l’équipement de plus de 200 points d’eau pour l’abreuvement du
cheptel ;
- La poursuite du programme transrégional pour le développement des parcours et la
régulation des flux des transhumants ;
- La poursuite des activités relatives à la sensibilisation et formation des éleveurs et
leurs associés.
e. Récapitulatif des crédits programmés au titre de l’année 2016 par projet ou action
(En Millions de DH) :
Programme du BG
Projets ou actions CAS SEGMA Total
Ministère Investissement
33
III. Programme de l’Enseignement, de la Formation et de la Recherche
1. La stratégie du programme :
a. Résumé de la stratégie du programme et de ses finalités générales
34
aux besoins effectifs de développement de ce secteur. A cet effet, les programmes de
formation doivent être ajustés de manière récurrente en toute adéquation avec les besoins
du secteur agricole et rurale, aussi, une mise à niveau des infrastructures des établissements
d'enseignement supérieur agricole s’avère nécessaire.
Ainsi, les ambitions chiffrées pour le dispositif d’enseignement supérieur sont les suivantes :
- Passer d’un nombre de diplômés annuels de 410 actuellement à 1.000 en 2020 ;
- Financer 50 doctorants annuels par l’Etat ;
- Passer d’un nombre d’enseignants chercheurs de 320 actuellement à 560 en 2020.
Pour la formation professionnelle agricole, la stratégie prévoit l’entière réorganisation du
réseau d’établissements, afin de favoriser la cohérence et la mutualisation des moyens, ainsi
qu’un cadre réglementaire amélioré et motivant. Ceci à travers les actions suivantes :
- Définition d’un Master Plan de formation aux métiers agricoles ;
- Création de pôles multi-centres de formation professionnelle agricole (regroupés
sous forme d’un unique établissement public);
- Elaboration d’un schéma de mise à niveau du dispositif de formation professionnelle.
Les ambitions chiffrées pour le dispositif de formation professionnelle sont les suivantes :
- Passer d’un nombre de lauréats annuels de la formation initiale de 2.100
actuellement à 4.750 à l’horizon 2020 ;
- Passer d’un nombre de lauréats annuels de la formation par apprentissage de 4.200
actuellement à 12.150 à l’horizon 2020 ;
- Passer d’une capacité d’accueil du réseau d’établissements, en nombre de places
pédagogiques, de 4.830 actuellement à 8.860 à l’horizon 2020 ;
- Passer d’un nombre de personnel formateur de 280 actuellement à 1.260 à l’horizon
2020 ;
b. Responsable de programme
Direction de l’Enseignement, de la Formation et de la Recherche .
c. Acteurs de pilotage
- Directions Régionales de l’Agriculture,
- Etablissements d’enseignement supérieur et de recherche,
- Etablissements de l’enseignement technique et de la formation professionnelle
agricoles,
- Centre des Ressources du Pilier II du Plan Maroc Vert.
35
2. Objectifs et indicateurs de performance du programme :
a. Objectif 1 : Orienter la formation des cadres supérieurs en fonction des besoins des
professionnels
Indicateur 1 : Taux d’insertion des lauréats des établissements d’enseignement
supérieur
Unité Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Valeur
2013 2014 2015 2016 2017 Cible
% 90 95 98 98 98 98
- Précisions méthodologiques :
Taux d’insertion : c’est la proportion des lauréats actifs ayant exercé au moins une activité
professionnelle, rémunérée ou non, au cours de la période allant de la sortie de
l’établissement jusqu’à la date de réalisation de l’enquête.
La formule de calcul du taux d’insertion est : (L.I en n/L en n-1) x100
L.I en n = Nombre de lauréats des établissements d’enseignement supérieur de l’année n-1
insérés dans le marché du travail au cours de l’année n
L en n-1 = Nombre de lauréats des établissements d’enseignement supérieur de l’année n-1.
- Sources de données :
Direction de l’Enseignement, de la Formation et de la Recherche ;
Direction des Ressources Humaines ;
Directions Régionales de l’Agriculture.
- Limites et biais de l’indicateur :
La diminution des recrutements par l’Etat et/ou par le secteur privé constituent les limites
pour cet indicateur.
- Commentaire :
Cet indicateur permettra de mesurer le degré de satisfaction des professionnels, eu égard à
l’importance et la qualité des programmes de formation et l’adéquation de la formation aux
besoins du secteur.
- Précisions méthodologiques :
Cet indicateur sera défini à travers des enquêtes.
La formule de calcul du taux de satisfaction des professionnels :(PS/TPE) x100
36
PS = Nombre de professionnels satisfaits de l’apport des lauréats de l’enseignement
supérieur employés
TPE : Nombre total de professionnels enquêtés
- Sources de données :
Direction de l’Enseignement, de la Formation et de la Recherche ;
Directions Régionales de l’Agriculture.
- Limites et biais de l’indicateur :
La multiplicité des intervenants constitue une limite principale pour cet indicateur.
- Commentaire :
L’enquête sera limitée à un échantillon représentatif des professionnels concernés par une
ou plusieurs filières prioritaires. Le dénominateur (Nombre total de professionnels enquêtés)
restera le même pour donner un sens à l’évolution de l’indicateur. Les professionnels ciblés
par l’enquête pourront changer sans toutefois changer leur nombre.
- Précisions méthodologiques :
Taux de publication = nombre total de publications/nombre de chercheurs et enseignants-
chercheurs
- Sources de données :
Etablissements d’Enseignement Supérieur et de Recherche ;
Direction de l’Enseignement, de la Formation et de la Recherche.
- Limites et biais de l’indicateur :
Cet indicateur est lié à la disponibilité des ressources humaines et financières.
- Commentaire :
Les données relatives à cet indicateur prendront comme base le système de suivi et
évaluation qui sera mis en place dans cadre de la SNFRA.
37
- Précisions méthodologiques :
Calcul du taux de réussite annuel (pour les deux années de formation).
Ce taux exprime le rapport entre le nombre des stagiaires ayant réussis (passage à la 2ème
année ou obtention du diplôme)/ nombre total des stagiaires inscrits.
- Sources de données :
Les établissements de la formation professionnelle agricole ;
Direction de l’Enseignement, de la Formation et de la Recherche.
- Commentaire :
Cet indicateur reflète la qualité de la formation dispensée, la qualité de l’encadrement des
stagiaires par les formateurs et les conditions d’accueil et d’hébergement, et renseigne aussi
sur le taux d’abandon scolaire.
- Précisions méthodologiques :
Enquête auprès des lauréats 9 mois après la sortie des établissements de la formation
professionnelle agricole.
- Sources de données :
Direction de l’Enseignement de la Formation et de la Recherche.
- Commentaire :
Ce travail permettra de déterminer le taux d’insertion des lauréats, de mesurer le degré de
satisfaction des professionnels, analyser la pertinence des programmes de formation et
l’adéquation formation-emploi en général.
38
Le renforcement et mise à niveau des infrastructures des établissements
d'enseignement supérieur agricole en vue d'augmenter leur capacité d’accueil à
l'horizon 2017;
La poursuite d’équipement des laboratoires et des salles de travaux pratiques par le
matériel scientifique, informatique et audiovisuel pour le renforcement des
programmes pédagogiques et d'enseignement et l'encouragement des unités de
recherche développement;
Le suivi de l’insertion des lauréats au milieu professionnel.
b. Recherche Agricole
Concernant les programmes de recherche conduits par l’Institut National de la Recherche
Agronomique au titre de l’année 2016, ils portent sur :
39
- La mise en place d’un système de suivi de l’insertion des lauréats des établissements
de la FPA ;
- la réalisation d’un programme de formation des formateurs sur les métiers de
l’ingénierie de formation conformément aux orientations du PMV.
d. Récapitulatif des crédits programmés au titre de l’année 2016 par projet ou action
(En Millions de DH) :
Programme du BG
Projets ou actions CAS SEGMA Total
Ministère Investissement
40
IV. Programme De Préservation Du Patrimoine Animal Et Végétal Et
Sécurité Sanitaire Des Produits Alimentaires
1. La stratégie du programme :
a. Résumé de la stratégie du programme et de ses finalités générales
41
Protection du patrimoine végétal
Ce sous-programme est axé sur les actions suivantes :
Grandes luttes :
Ce sous-programme de grandes luttes est axé sur la lutte contre les moineaux et les
rongeurs nuisibles à l’agriculture, la protection phytosanitaires des forêts et le contrôle du
matériel de pulvérisation des pesticides à usage agricole.
Contrôle des produits végétaux et d’origine végétale à travers :
Le contrôle qualitatif et sanitaire des produits végétaux et d’origine végétale au niveau du
marché local et aux frontières, pour s’assurer de la salubrité des produits alimentaires et la
protection de la santé du consommateur.
b. Responsable de programme
L’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires
c. Acteurs de pilotage
- La Direction des Services Vétérinaires ;
- La Direction des Contrôles et de la Protection des végétaux ;
- La Direction Administrative et Financière.
42
- Précisions méthodologiques :
Mode de calcul : la somme des effectifs des animaux vaccinés, traités et dépistés par rapport
aux effectifs estimés des animaux ciblés par les différents programmes de prophylaxie
(Bovins, caprins, ovins, camelins, équidés, chiens à propriétaires) au regard des maladies
animales.
Périmètre de l'indicateur : le territoire national
Sens d’évolution de l’indicateur : variable selon l’évolution de la situation sanitaire vis-à-vis
des maladies animales (caractère imprévisible de certaines maladies animales).
- Sources de données :
Les directions régionales de l’ONSSA (Services Vétérinaires Provinciaux).
- Commentaire :
L’indicateur permet de mesurer le degré de réalisation du programme de prophylaxie (suivi
et évaluation des actions de prophylaxie des maladies animales).
- Précisions méthodologiques :
Mode de calcul : Nombre d’animaux (bovins et camelins) identifiés/effectif estimé du
cheptel concerné par l’identification.
Périmètre de l'indicateur : le territoire national
- Sources de données :
Les associations professionnelles et les directions régionales de l’ONSSA (Services
Vétérinaires Provinciaux)
- Commentaire :
Le taux d’animaux identifiés permet de mesurer l’état d’avancement des actions prévues au
titre du programme d’identification des animaux et de s’assurer du degré d’atteinte de la
valeur cible. L’identification est conduite de façon progressive et portera à compter de 2016
uniquement sur l’identification des nouvelles naissances et des importations.
43
- Indicateur 3: Taux de viandes contrôlées par rapport au tonnage produit
Réalisations Réalisations Prévisions Prévisions Prévisions Valeur
Unité 2013 2014 2015 2016 2017 cible 2018
% 56 ,5 55 58 59 60 60
- Précisions méthodologiques :
Mode de calcul : Tonnage des viandes contrôlées au niveau des abattoirs par les services
vétérinaires par rapport au tonnage des viandes produites au niveau national.
Périmètre de l'indicateur : le territoire national
- Sources de données :
Office National de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires pour les viandes
contrôlées ;
La Direction de Développement des Filières de Production pour le tonnage des
viandes rouges produit au niveau national.
- Commentaire :
L’indicateur permet de renseigner le taux de couverture du contrôle sanitaire et hygiénique
(assuré par les services vétérinaires) des viandes destinées à la consommation publique.
- Précisions méthodologiques :
Mode de calcul : Les exploitations ciblées et qui ont été suivies durant l’année par les
services de la protection des végétaux en vue d’apprécier l’état phytosanitaire des cultures.
Périmètre de l'indicateur : le territoire national
- Sources de données :
Les directions régionales de l’ONSSA
44
- Commentaire :
L’indicateur permet de mesurer le degré de réalisation du programme de surveillance
phytosanitaire, ainsi que l’état phytosanitaire des cultures.
- Commentaire :
L’indicateur permet de mesurer l’évolution de l’utilisation des semences et des plants
certifiés par les agriculteurs.
45
- Sources de données :
Les laboratoires régionaux d’analyse et de recherche de l’ONSSA et organisme
d’accréditation.
Commentaire :
L’indicateur permet de s’assurer de la fiabilité des analyses et prestations fournies par les
laboratoires de l’ONSSA.
46
- L’agrément et le suivi des établissements de production et de transformation des
produits alimentaires ;
- Mise en œuvre du projet de destruction des pesticides périmés financé par le fond
mondial de l’environnement ;
- Contrôle des plants (contrôle en pépinière de 20 millions de plants fruitiers et contrôle
aux champs de 25 millions de plants de petits fruits rouges) ;
- La création à Eddakhla (Guergarate) d’une unité de fumigation des fruits exotiques pour
éviter l’introduction et la propagation des organismes nuisibles de quarantaine.
d. Récapitulatif des crédits programmés au titre de l’année 2016 par projet ou action
(En Millions de DH) :
Programme du BG
Projets ou actions CAS SEGMA Total
Ministère Investissement
Renforcement de la
surveillance et la protection
sanitaire du cheptel national 248,26 - -
Préservation du et améliorer la salubrité et la
patrimoine qualité des produits animaux
animal et Renforcement de la
végétal et surveillance et la protection
367,1
sécurité du patrimoine végétal et
67,41 - -
sanitaire des améliorer la sécurité sanitaire
produits et la qualité des produits
alimentaires végétaux et d’origine végétale
Assurer la fiabilité et la
reconnaissance des résultats 51,43 - -
d’analyse de laboratoires
Total 367,1 - - 367,1
47
V. Programme de Développement de l’Espace Rural et des Zones de
Montagne
48
2. Objectifs et indicateurs des programmes :
L’identification des objectifs associés au programme de développement de l’Espace Rural et
des Zones de Montagne et des indicateurs de performance y afférents est basée
essentiellement sur les priorités nationales relatives à la lutte contre la pauvreté et
l’amélioration des conditions de vie des populations qui bénéficieront des projets identifiés
dans la zone du programme.
Pour cette phase et dans l’attente de la mise en place des outils de suivi et d’évaluation des
projets de développement rural intégré, y compris ceux financés dans le cadre du Fonds
pour le Développement Rural et des Zones de Montagne et le programme de mise à niveau
des inégalités sociales et territoriales dans le monde rural , cette identification se limite à la
définition des objectifs et des indicateurs de performance .
a. Objectif 1 : Réduire la pauvreté dans la zone d’action du programme DERZM
Indicateur 1 : Taux moyen de réduction de l'indice de pauvreté par ménage
bénéficiaire du programme DERZM
Indicateur 2 : Part de la production locale valorisée
b. Objectif 2 : Améliorer les conditions de vie de la population bénéficiaire des
projets
Indicateur 1 : Part de la population desservie par une route ou une piste de moins
d'un kilomètre
Indicateur 2 : Taux de la population desservie en eau potable
49
Ces plans régionaux, ayant comme objectif la mise à niveau et le développement de l’espace
rurale et les zones de montagne, devraient en plus des actions de développement des
infrastructures socio-économiques de base « les minimas sociaux », porter sur des projets
intégrés dans les secteurs productifs (agriculture, tourisme, artisanat, mines, pêche, …) ainsi
que l’amélioration de l’attractivité des territoires.
Ces plans, accorderont, également, une place importante à la dimension environnementale
prévoyant plusieurs mesures de gestion rationnelle des ressources naturelles et de
préservation de la biodiversité.
3.3 Mise en place du dispositif de suivi-évaluation des projets de développement
rural intégrés
La concrétisation des résultats de l’étude en cours relative à la conception d’un système
d’information pour le suivi-évaluation du Fonds pour le Développement Rural et des Zones
de Montagne (FDRZM) nécessitera l’acquisition d’équipements et d’applications
informatiques ainsi que des formations pour le personnel en charge du dossier.
3.4 Appui à la société civile œuvrant dans le cadre du développement de l’espace
rural et des zones de montagne
Le projet vise à asseoir un mécanisme d’appui à la société civile œuvrant dans le domaine de
développement de l’espace rural et des zones de montagne à travers notamment la
contribution au financement des actions pilotes menées par ces acteurs, ainsi que leur mise
à niveau dans ce domaine.
Dans ce cadre et à la lumière des résultats de l’étude lancée en 2015, la DDERZM lancera un
programme de partenariat avec ces acteurs.
3.5 le programme de mise à niveau des inégalités sociales et territoriales dans le
monde rural
Dans le cadre de ce programme, et en plus de la réalisation des projets et actions
programmées par le Ministère de l’agriculture et de la pêche maritime et financées par le
Fonds pour le Développement Rural et des Zones de Montagne, d’une enveloppe de 950
MDH, le Ministère contribue par un montant supplémentaire de l’ordre de 575 MDH dans le
cadre du budget général, dont 250 MDH sont des crédits de paiement. Cette contribution
sera consacrée au financement des projets de désenclavement ainsi que les projets de
développement économique.
50
VI. Programme Support et Services Polyvalents
1. La stratégie du programme :
a. Résumé de la stratégie du programme
Ce programme vise à renforcer les différentes structures centrales et territoriales du
Ministère pour leur permettre d’assumer les prérogatives dont elles sont investies dans les
meilleures conditions possibles. Il s’agit notamment :
b. Responsable de programme
Le Secrétaire général du Département de l’Agriculture
c. Acteurs de pilotage
- Direction des Affaires Administratives et Juridiques ;
- Direction des Ressources Humaines ;
- Direction de la Stratégie et des Statistiques ;
- Direction des Systèmes d’Information ;
- Services déconcentrés et centraux du Département de l’Agriculture.
51
2. Objectifs et indicateurs de performance du programme :
a. Objectif 1 : Développement des compétences du personnel du Département de
l’Agriculture
Indicateur1 : Nombre Hommes Jours Formation
Réalisations Réalisations Prévisions Prévisions Valeur
Unité
2013 2014 2015 2016 Cible 2018
Nombre
10 000 12 000 13 000 13 000 15 000
Hommes/Jour/Formations
- Précisions méthodologiques :
Cet indicateur permet de calculer, aussi bien le nombre de fonctionnaires qui ont bénéficié
des sessions de formation continue, que le nombre de jours de formation par bénéficiaire.
Il est donc basé sur le facteur humain et financier pour évaluer l'efficacité des efforts
déployés par le ministère en matière de formation continue, en tenant compte, à la fois de
l’aspect genre (pourcentage de participation des femmes par rapport aux hommes) et de
l’aspect statut (agents, cadres ou responsables).
- Sources de données :
Bilan annuel des réalisations en matière de formation continue au niveau central (DRH) et
déconcentré (DRA).
- Limites et biais de l’indicateur :
Pour une meilleure évaluation de cet indicateur, il s’avère nécessaire de tenir compte de
certaines limites, à savoir :
- L’aspect financier doit tenir compte de la masse salariale. Néanmoins, la
détermination de cette masse ne relève pas des attributions du Département de
l’Agriculture ;
- Le coût des autres dépenses liées à la formation continue, tel que le transport, le
logement et l’alimentation, doit être bien définie ;
- La crédibilité des résultats, en particulier ceux basés sur les données fournies par les
services déconcentrés, à la fois en termes de précision et de clarté.
- Commentaire :
Plusieurs facteurs s’ajoutent aux moyens budgétaires pour assurer la réussite des sessions
de la formation continue, tel que la disponibilité et la qualité des formateurs et le taux de
présence des bénéficiaires.
Toutefois, certaines de ces problématiques peuvent être résolues par la mise en place de
solutions complémentaires, tels que, « e-Learning » et l’encouragement des modules de
formation assortie de certificats.
Il est à signaler que le budget alloué à la formation continue bénéficie d’une gestion
déconcentré, tout en respectant les orientations du Schéma Directeur de la Formation
Continue, ceci permet d’améliorer le degré d’implication des services extérieurs dans la mise
en œuvre des programmes de formation.
52
Néanmoins, il est important de mettre en place des outils et des techniques d’information et
de recueil des données permettant à la DRH d’avoir une vision claire à fin d’améliorer la
qualité des sessions de formation continue proposées.
Objectif 2 : Renforcer la disponibilité et la sécurité du système d’information
Le Département de l’Agriculture vise, à travers cet objectif, la mise à la disposition des
utilisateurs un système d’information sécurisé permettant le contrôle de la performance du
secteur agricole.
Indicateur 1 : Taux de Satisfaction des utilisateurs du Système d'information
Réalisations Réalisations Prévisions Prévisions Prévisions Valeur
Unité
2013 2014 2015 2016 2017 cible
% 90 80 98 95 95 98
- Précisions méthodologiques :
Sondage auprès d'un échantillon représentatif des utilisateurs par le remplissage de
formulaire électronique
Formule de calcul : Effectif des utilisateurs satisfaits / Total Effectif utilisateurs enquêtés
- Sources de données :
Direction des Ressources Humaines ;
Directions centrales ;
Directions Régionales de l’Agriculture.
- Commentaire :
Cet indicateur permettra d’évaluer l’écart entre les services offerts par le présent système
d’information et les besoins réels des utilisateurs.
a. Objectif 3 : Améliorer le fonctionnement administratif des services
Indicateur 1 : Coût moyen de fonctionnement par agent
Prévisions Prévision Prévision Valeur
Unité
2015 2016 2017 Cible (2018)
DH/Agent 36 100 42 200 43 600 45 000
- Précisions méthodologiques :
Cet indicateur mesure le coût moyen de fonctionnement administratif par agent des services
centraux, des services déconcentrés des directions régionales et provinciales et des
établissements de formation professionnelle.
Les données relatives aux dépenses de fonctionnement sont estimées en prenant en compte
la consommation, les besoins et les plans de charge des structures du département de
l’Agriculture.
- Mode de calcul :
C’est un ratio dont le numérateur et le dénominateur sont comme suit :
53
Numérateur : Les données relatives aux dépenses de fonctionnement administratif des
structures relevant du Département, elles sont comptabilisées sur la base du total des
montants prévus au niveau :
- De toutes les rubriques budgétaires du paragraphe 10 de l’article 1000 hormis les dépenses
liées aux impôts et taxes, à l’entretien et réparation des bâtiments et logements
administratifs, aux règlements et exécution des décisions judiciaires et administratives, à
l’organisation des salons et les contributions et cotisations aux organisations internationales ;
- De certaines rubriques budgétaires du paragraphe 10 de l’article 3000 relatives à l’achat de
carburant, les frais d’entretien des véhicules et engins agricoles, l’entretien et réparation du
matériel, mobilier de bureau et matériel technique, les frais d’abonnement et
documentation, les frais de publicité, impression et insertion, les fournitures de bureau et
informatiques, les frais d’hébergement et de réception, les frais de gardiennage et l’achat de
produits d’entretien ;
- De certaines rubriques budgétaires du paragraphe 20 de l’article 5000 relatives à l’achat de
carburant, l’achat de pièces de rechange et de pneumatiques, les frais d’entretien et
réparation des véhicules, l’entretien et réparation du matériel technique, les frais
d’abonnement et documentation, les frais de publicité, impression et insertion, les frais
d’édition et impression, les fournitures de bureau et informatiques et les frais
d’hébergement et de réception,
Dénominateur : Effectif du personnel des services centraux, des services déconcentrés des
directions régionales et provinciales et des établissements de formation professionnelle.
- Sources de données :
- Directions centrales,
- Directions régionales ;
- Modalités d’interprétation
Cet indicateur permet de renseigner sur l’efficience des moyens de fonctionnement mis à la
disposition du personnel du Département de l’Agriculture. L’objectif étant de faire
fonctionner l’ensemble des services avec des moyens modernes, de qualité mais à moindre
coût.
Etant donné que le personnel du département de l’Agriculture soit en diminution continue
(départs importants à la retraite chaque année et du faible taux de leur remplacement par
des recrutements), ce coût devra suivre en principe une tendance haussière très importante
à partir de 2016 étant donné l’augmentation notable au niveau de la subvention aux œuvres
sociales et des frais de sécurité et de gardiennage. Néanmoins, vu les efforts de
rationalisation entrepris en cours de chaque exercice (économie d’échelle résultant des
achats groupés, compétitivité des entreprises offrant de meilleurs prix, etc.), les réalisations
seront généralement inférieures aux prévisions.
- Limites et biais de l’indicateur :
De par sa méthode de calcul, cet indicateur ne donne pas une idée sur la répartition du
budget de fonctionnement entre les différentes directions, d’une part, ni entre les
composantes d’une même direction, d’autre part. Aussi, les dépenses relatives aux moyens
de fonctionnement administratif englobent, à défaut d’une comptabilité analytique,
certaines dépenses liées au fonctionnement des internats et classes d’enseignement
professionnelles (eau, électricité, etc.). Il y a aussi d’autres éléments qui peuvent influencer
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le calcul de cet indicateur, à savoir : l’effectif du personnel prévisionnel, les paramètres
stratégiques (nature et importance des plans de charge : plans exigeant ou non en moyens),
organisationnels (démultiplication ou regroupement des structures) et commerciaux (prix du
marché et offres des fournisseurs).
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c. Développement du système d’information
Plusieurs actions sont prévues dans le cadre du Schéma Directeur du Système d’Information,
à savoir :
− Mise à niveau du système d’information du dispositif d’octroi des aides et incitations,
dans le cadre du FDA, à la lumière des résultats de l’audit organisationnel lancé en
2015 ;
− Mise en place du Plan Directeur du Système d’Information, de la période 2017-2020 ;
− Refonte du portail Internet du Département de l’Agriculture ;
− Gestion et renouvellement du parc informatique bureautique et système
d’information ;
− Interconnexion des DPA et des établissements sous tutelle au réseau informatique
central du MAPM ;
− Mise en place d’un système de gestion des courriers ;
− Poursuite des opérations d’assistance technique au profit des services centraux ;
− Mise en œuvre du Centre d’Information du MAPM à travers la mise en place d’outils et
de services visant la professionnalisation de la communication et favorisant les
interactions et les échanges entre les différents acteurs du secteur agricole.
d. Etudes et statistiques agricoles
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− Le programme habituel des enquêtes statistiques (Enquêtes occupation du sol,
enquête élevage, enquêtes prix, enquêtes rendement, enquêtes prévisions et enquête
Aid Al Adha et mois du ramadan et enquête suivi de la campagne agricole);
− Extension des enquêtes agricole pour intégrer les coûts de production en collaboration
avec les instituts de formation et de recherche agricole ;
− Intégration des systèmes d’information statistiques au niveau des services centrales et
déconcentrés, afin d’élargir les capacités du ministère en termes de gestion des
programmes et politique.
Le registre agricole :
Durant cette année, le Ministère de l’Agriculture compte entamer la réalisation du registre
agricole, à travers lequel elle compte établir un système de renseignements qui englobe la
liste des agriculteurs et des exploitations. Ce système permettra de connaitre de manière
précise les agriculteurs travaillant au niveau du secteur agricole, y compris tous les
programmes et projets, et de mettre en place des outils opérationnels dans le but
d’améliorer la gouvernance au niveau du secteur agricole, ce qui facilitera la planification et
l’évaluation.
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