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de forme trigonométrique «
».
Remarque :
Les deux définitions à partir des formes algébrique ou
trigonométrique sont évidemment équivalentes, voir les
paragraphes « détermination de la forme algébrique d'un
complexe connaissant sa forme trigonométrique » et
« détermination de la forme trigonométrique d'un complexe
connaissant sa forme algébrique » plus loin dans ce
chapitre.
« » [14].
Détermination de la forme
trigonométrique d'un complexe
connaissant sa forme algébrique
Le complexe étant connu par sa « forme algébrique
», on souhaite déterminer sa « forme
trigonométrique » où « est son
module » et « son argument » quand celui-ci
existe c.-à-d. quand .
Détermination du module
« » [15].
Détermination de l'argument
« »,
« »,
d'où
«
»,
« pour »
l'argument du complexe « »
alors que «
» d'où
».
« Pour », on peut
écrire et «
»
puis
» ou,
la partie
réelle du complexe étant
par construction positive, «
» soit enfin,
la
fonction étant impaire,
«
»,
le choix de « ou » étant fait
pour que « l'argument
» [18].
« Pour », on peut
réécrire le complexe en factorisant
par ,« »
puis
» ou,
la partie
réelle du complexe étant par
construction positive, «
» soit enfin,
la
fonction étant impaire
«
» [19].
« » c.-à-
Notes et références
1. Et donc .
2. La loi d'addition restant commutative, associative, avec le
même élément neutre et telle que tout élément de
l'ensemble possède un unique élément symétrique
appelé opposé dans le cas de l'addition et
la loi de multiplication restant commutative,
associative, avec le même élément neutre et telle que
tout élément de l'ensemble possède un unique élément
symétrique appelé inverse dans le cas de la
multiplication en ajoutant que
la multiplication est distributive relativement à l'addition
« »
d'une part et que
l'élément est absorbant relativement à la
multiplication « » d'autre part.
3. Dire qu'un complexe non réel est plus grand ou plus petit
qu'un autre complexe n'a aucun sens !
4. En physique on souligne les variables pour préciser
qu'elles sont complexes.
5. La partie imaginaire du complexe ne contient pas le
facteur , c'est donc, par définition, un réel il faut donc
distinguer un imaginaire pur qui de sa partie
imaginaire qui .
6. Encore appelé plan « d'Argand » ;
Jean-Robert Argand (1768 - 1822) est un
mathématicien suisse amateur son occupation
principale étant de tenir une librairie , on lui doit
essentiellement une « géométrisation » des complexes
publiée en mais celle-ci est restée dans l'ombre
elle fut d'ailleurs trouvée ultérieurement et
indépendamment par plusieurs autres mathématiciens
et ce n'est que vers qu'elle réapparaît grâce à
Augustin Louis Cauchy (1789 - 1857) mathématicien
français et aussi à Johann Carl Friedrich Gauss (1777 -
1855) mathématicien, astronome et physicien allemand,
raison pour laquelle le plan complexe est encore appelé
plan « d'Argand-Cauchy » ou plan « d'Argand-Gauss » ;
Augustin Louis Cauchy (1789 - 1857), mathématicien
français à qui on doit, entre autres, des critères de
convergence des suites et des séries entières dans le
domaine de l'analyse et dans celui de l'optique des
travaux sur la propagation des ondes
électromagnétiques ;
Johann Carl Friedrich Gauss (1777 - 1855),
mathématicien, astronome et physicien allemand, est
considéré comme l'un des plus grands mathématiciens
de tous les temps il fut surnommé « le prince des
mathématiciens » , on lui doit d'importantes
contributions dans les trois domaines en , à l'âge
de dix-neuf ans, Gauss caractérisa presque
complètement tous les polygones réguliers
constructibles à la règle et au compas et il demanda par
la suite qu'un heptadécagone polygone régulier de
côtés soit gravé sur son tombeau ; bien d'autres
découvertes de mathématiques lui sont dues dont, en
particulier, en la 1ère démonstration de la loi de
réciprocité quadratique conjecturée par Euler en
un nombre premier est congru à un carré de nombre
entier modulo un autre nombre premier, par exemple
ou ou
encore de même que
; dans le domaine de
l'astronomie il publia un travail très important sur le
mouvement des corps célestes contenant le
développement de la méthode des moindres carrés ;
auparavant, en , il développa une nouvelle méthode
de calcul lui permettant de prédire où doit se trouver
Cérès une planète naine de la ceinture des astéroïdes
entre Mars et Jupiter ; dans le domaine de la physique il
est l'auteur de deux des quatre équations de Maxwell
gérant l'électromagnétisme dont certaines n'ont été
mises à jour qu'à titre posthume, à la fin du XIXème siècle,
Gauss n'ayant publié qu'une partie de ses découvertes ;
Leonhard Euler (1707 - 1783) mathématicien et
physicien suisse qui passa la plus grande partie de sa vie
dans l'Empire russe et en Allemagne ; en mathématiques
il fit d'importantes découvertes dans des domaines aussi
variés que le calcul infinitésimal et la théorie des
graphes, il introduisit également une grande partie de la
terminologie et de la notation des mathématiques
modernes, en particulier pour l'analyse mathématique,
comme la notion de fonction mathématique ; il est aussi
connu pour ses travaux en mécanique, en dynamique des
fluides, en optique et en astronomie ;
James Clerk Maxwell (1831 - 1879) physicien et
mathématicien écossais, principalement connu pour ses
équations unifiant l'électricité, le magnétisme et
l'induction ainsi que pour l'établissement du caractère
électromagnétique des ondes lumineuses, mais aussi
pour sa distribution des vitesses utilisée dans une
description statistique de la théorie cinétique des gaz ; le
tire-bouchon fictif permettant de déterminer le caractère
direct d'un triplet de vecteurs a été baptisé « tire-bouchon
de Maxwell » en son honneur.
7. Usuellement ces deux axes sont orthonormés.
18. Si , d'où
si , d'où
,
les deux résultats étant en accord avec les résultats
précédemment trouvés.
19. Si , on vérifierait que «
»,
si , on vérifierait que «
»,
les deux résultats correspondant à l'une ou l'autre des
relations «