Vous êtes sur la page 1sur 4

                                  INTRODUCTION

            Le Cameroun est engagé dans un ambitieux programme en vue de l’émergence


économique à l’horizon 2035. 
Le Président de la République, S.E.M. Paul BIYA, a transformé le Cameroun en
chantier de l’émergence, c’est-à-dire, « en un pays qui crée des richesses et les
redistribue de manière équitable; en un pays qui offre à tous des opportunités égales
d’épanouissement; en un pays à la croissance forte et durable ; en un pays à la sécurité
alimentaire renforcée, bref en un pays du bonheur de tous et de chacun

                          I - LES GRANDS PROJETS DU TRANSPORT FERROVIAIRE À


L’HORIZON 2035

Les défis sont immenses. Ils demandent, pour être relevés, un engagement sans faille
et sans réserve de tous, Camerounais des villes et des villages, de l’intérieur et de
l’extérieur. Les Camerounais de la diaspora, sortis, pour la plupart, des grandes écoles,
et qui excellent dans les domaines de pointe sont invités à mettre leur expertise au
service du développement du Cameroun. L’émergence requiert aussi une ouverture
vers des partenaires et des investisseurs étrangers disposés à accompagner notre
développement.
            Au
rang de ces projets, le renouvellement de la/ N'Djamena
qui implique le renouvellement de ligne Douala-Yaoundé de 238
km et la mise à niveau du parc de matériels
Corridor Douala-Ndjamena : un projet de 471 milliards de FCFA pour améliorer le
transport routier et ferroviaire

Au cours des 10 prochaines années, 816 millions de dollars (471,7 milliards de FCFA)


devraient être investis dans l’amélioration des infrastructures routières et ferroviaires
sur le corridor Douala-Ndjamena, apprend-on du document-projet, dont Investir au
Cameroun a obtenu copie. Cet argent a d’ailleurs déjà commencé à être mobilisé. Le
15 février 2022, la Banque mondiale a approuvé un financement d’un montant de
538 millions de dollars (311 milliards de FCFA) pour ce projet.
Dans le détail, il s’agit d’un prêt de 181 milliards de FCFA au bénéfice du Cameroun et
d’un don de 130 milliards de FCFA en faveur du Tchad. Selon la programmation faite
par l’institution financière internationale, les décaissements, qui devraient démarrer
cette année, s’étaleront jusqu’en 2031. Mais, le financement sera actif jusqu’au 30 juin
2032. En d’autres termes, en cas de retards, l’argent pourra continuer à être décaissé
jusqu’à cette date.  
Pour sa part, l’Union européenne (UE) devrait mettre 101,2 milliards de FCFA dans le
projet au bénéfice du Tchad, dont un prêt de 75,2 milliards de la Banque européenne
d’investissement (BEI) et une subvention de 26 milliards du Fonds européen de
développement (Fed). Les approbations du prêt de la BEI et du don du Fed sont
attendues au premier semestre 2022. Les près de 60 milliards restants devraient être
mobilisés par Camrail, filiale du groupe Bolloré et concessionnaire du transport
ferroviaire au Cameroun.

Selon la Banque mondiale, le corridor Douala-Ndjamena, « concentre 35% du PIB de


ces deux pays, et dessert 20% de la population du Tchad et 35% de celle du
Cameroun ». Et pour l’institution financière internationale, ces investissements
contribueront à la facilitation des échanges, l’amélioration de la circulation des
personnes, des marchandises et des services le long de cet axe.
Surtout que dès cette année, les travaux de renouvellement de la ligne ferroviaire
Belabo-Ngaoundéré (330 km), portion du chemin de fer située sur ce corridor, devraient
démarrer. Un financement de 80,7 milliards de FCFA de l’UE et de la BEI est déjà
disponible. Un autre de l’Agence française de développement (AFD) est attendu.
Depuis quelques années, les États camerounais et tchadien peaufinent en plus un
projet d’extension de cette ligne ferroviaire jusqu’à la capitale
   

ligne Bélabo-Ngaoundéré de 330 km, le projet régional


d'amélioration de la performance du Corridor rail route Douala

                      II- AVANTAGE DU TRANSPORT FERROVIAIRE


   

              Les
chemins de fer ont des horaires de transit standardisés
et ne partagent pas leurs voies avec le public. C’est pourquoi les
trains ne sont pas gênés par le trafic et les conditions
météorologiques. Pour de nombreux types de chargements, le
temps de transit moyen est comparable à celui du transport
routier. Bien que le rail ne doive pas être utilisé pour les
expéditions sensibles au facteur temps, il peut offrir des temps de
transit très similaires pour les transports plus longs. Il est
également très économique en ce qui concerne l’utilisation de la
main-d’œuvre. Il ne faut qu’une personne pour le conducteur et
une autre pour le garde. Cela suffit pour transporter une plus
grande charge par rapport à tout autre secteur de transport.
Le transport ferroviaire est moins cher que le transport aérien. Si
le transport ferroviaire est comparé au transport routier, c’est
parce que, grâce au chemin de fer, les marchandises peuvent
être transportées en vrac d’une destination à l’autre. La plupart de
ses dépenses sont des coûts fixes. Une augmentation du trafic ou
de la fréquence des trains est immédiatement suivie d’une baisse
considérable des tarifs ou des coûts. En outre, le nombre de
wagons augmente, tout comme la quantité de marchandises et le
nombre de passagers. Cela augmente la capacité de transport.
Ainsi, le transport ferroviaire est l’un des modes de transport les
plus importants en termes de coût, de temps et de fiabilité.

                                          CONCLUSION

En somme , rendu au terme de notre exposé , il a été question de montrer les différents
projets du transport ferroviaire au Cameroun.

Membres du groupe

-OTINAN    louis
-Zock Yvanna
-Mbono Frederic
-Ève Sandra
MBena Naëlle
     
Sous l’encadrement de

Dr ONGUENE ATEBA

        

Vous aimerez peut-être aussi