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P REAMBULE
Les infrastructures routières jouent un rôle déterminant dans l’attractivité des territoires et leur
développement économique.
La plupart des pays disposent maintenant d’un patrimoine routier très important, performant
mais ancien et parfois fragile.
Le maintien en bon état et l’optimisation du service rendu par ces réseaux routiers apparaissent
ainsi essentiels au développement d’une activité économique à la hauteur des besoins du
territoire concerné et des attentes des usagers et décideurs.
On a longtemps parlé d’ « entretien / exploitation » de la route sans qu’une distinction tant
budgétaire, qu’organisationnelle voire technique soit faite entre les deux termes.
Nous ne reviendrons ici que sur l’exploitation de la route.
L’exploitation de la route (rappel)
L’exploitation de la route a été régulièrement définie par quatre objectifs « politiques »
1. assurer la libre circulation des personnes et des biens
3. réduire la pollution
Depuis sa publication en mars 93, les objectifs n’ont pas variés mais les progrès
technologiques ont permis de développer et mettre en place des stratégies
d’exploitation du trafic à même de répondre à ces objectifs et de maintenir / accroitre les
niveaux de services des infrastructures, que ce soit en milieu urbain, péri-urbain ou
inter-urbain.
Il ne s’agit pas ici de reprendre, expliquer, détailler l’ensemble du SDER et des autres
publication du Centre d’Etudes et d'Expertise sur les Risques, l'Environnement, la
Mobilité et l'Aménagement (CEREMA) mais d’apporter une vision plus précise sur ce
que recouvre l’exploitation de la route aujourd’hui à travers quelques exemples
facilement transposables au Maroc.
Quelques chiffres pour situer l’importance de l’entretien / exploitation
Des budgets en
progression constante.
En France, le budget du
Réseau Routier National
non concédé d’une
longueur d’environ 12 000
km a s’élevait en 2020 à
757,6 M€.
La part de l’entretien
représentant environ 60 %
de ce budget et la part
exploitation 40 %.
En outre et comme le
montre le tableau ci-
dessous, entre 2017 et 2020 les dépenses globales pour l’entretien et l’exploitation du
réseau routier national non concédé ont progressées de manière assez sensible
Constat et solutions
2. en temps différé.
Utilisation des informations et données pour analyse et compréhension des
événements survenus en vue de bâtir des stratégies, adapter les organisations,
développer des outils pour plus d’efficacité
Cette méthodologie doit bien sûr être adaptée au contexte. Une illustration d’une telle
étude ci-dessous avec l’exemple de la démarche répondant à une demande politique
de l’agglomération grenobloise afin d’optimiser l’offre mobilité existante.
Et le tableau final des propositions faites au maître d’ouvrage avec tous les
paramètres pour l’aider dans son choix