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Union-Discipline-Travail
UNIVERSITE POLYTECHNIQUE
DE BINGERVILLE
Présenté par
KONGO WELEGBI GNANMIEN CLOMI
Soit tu mets un « É »
partout ou tu ne mets pas
Union-Discipline-Travail
UNIVERSITE POLYTECHNIQUE
DE BINGERVILLE
Présenté par
KONGO WELEGBI GNANMIEN CLOMI Soit tu mets un « É »
partout ou tu ne
mets pas
I
REMERCIEMENTS
Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude à toute personne qui
d’une manière ou d’une autre a contribué à la réalisation du présent document.
Nous adressons nos vifs remerciements au Directeur General de l’Université
Polytechnique de Bingerville, M. SOUMAHORO YOUSSOUF et son équipe
pédagogique. Nous remercions également le corps enseignant de l’école pour ces
trois années de savoir apportés.
Nos remerciements chaleureux vont également à l’endroit de notre
encadrant académique, Dr. KONAN JACQUES, qui a encadré et dirigé ce travail.
Nous lui exprimons notre plus profonde gratitude pour nous avoir donné la chance
de réaliser ce mémoire, pour la constante attention et les orientations qui ont été
essentielles à la réalisation de ce document.
Nous tenons également à remercier notre maitre de stage, MASSANDJE
BAKAYOKO Epse MONU ainsi que sa collaboratrice AMOA STEPHANIE pour
leur suivi et la correction apportée sur les points clés de ce travail.
Nous exprimons une grosse reconnaissance envers notre famille pour tous
les sacrifices faits à notre égard. Tant au plan financier que moral, elle a toujours
été présente dans les moindres détails pour la réalisation de ce travail. Merci à M.
KONGO KOFFI pour ses conseils incessants qui n’ont fait que nous guider.
Merci également à KOUAME VERONIQUE pour toute l’affection.
Enfin, nous remercions nos camarades de promotion qui ont participé à la
réalisation de ce travail.
Puisse DIEU vous bénir !
II
AVANT-PROPOS
Par décision de création N° 133/MESRS/DGESIP/DESUP/kkj du 28 septembre
2018. Ensuite, par l’arrêté N° 0134/MESRS/DGESIP/DESUP/kkj du 28
septembre 2018, le ministère de l’Enseignement Supérieure et de la Recherche
Scientifique autorise l’ouverture et le fonctionnement, l’université polytechnique
de Bingerville (UPB). L’UPB est en effet une université privée spécialisée dans le
domaine des sciences et des nouvelles technologies telles que l’informatique,
l’électronique, la science des données (data science) ainsi que la science de
l’automatique. L’université s’est par ailleurs fixée comme vision de construire la
plus grande institution africaine de formation supérieure dans les sciences et
technologies. Elle compte à ce jour 4 filières indépendantes qui sont :
III
SOMMAIRE
INTRODUCTION GÉNÉRALE
CHAPITRE 1 : GENERALITE
I. PRESENTATION DE LA SODECI
CONCLUSION GÉNÉRALE
IV
LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES
R : Rendement
V
LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX
VI
EVALUATION DE L’EFFICACITE DES STRATEGIES DE REDUCTION DE PERTES D’EAU : CAS DU
GRAND ABIDJAN
INTRODUCTION GÉNÉRALE
L'eau est une ressource importante pour la vie et le développement socio-
économique de toute société. Selon le Rapport de suivi des Objectifs de
Développement Durable (ODD, 2016), notamment l'ODD 6 concernant l'eau
propre et l'assainissement, environ 2,2milliards de personnes dans le monde
n’ont pas accès à de l’eau potable. Dans ce contexte mondial, les défis liés à
l'accès à l'eau potable et à l'assainissement se font donc de plus en plus pressants
et la gestion durable de cette précieuse ressource devient un enjeu majeur.
Malheureusement, de grandes quantités d'eau sont perdues chaque année en raison
de fuites, de ruptures de canalisations et de pratiques frauduleuses, avec des
impacts économiques et environnementaux. Dans ce contexte, les compagnies des
eaux ont déployé des efforts considérables pour mettre en œuvre des stratégies
visant à réduire les pertes d'eau dans leurs réseaux de distribution d'eau.
En Côte d'Ivoire, selon le rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur
des ressources en eau de 2019, les pertes d'eau sont estimées à 30% du volume
d'eau potable produite. Cette perte représente une quantité importante d'eau qui
pourrait être utilisée pour répondre aux besoins des populations. La Société de
Distribution d’Eau de Côte d’Ivoire (SODECI), acteur majeur du secteur de l'eau
dans le pays, n'a pas échappé à cet enjeu crucial. Consciente des enjeux
environnementaux et économiques associés aux pertes d'eau, la SODECI a
développé en 2015 des initiatives visant à réduire de façon considérable les pertes
d’eau (N’CHO, 2021). Ainsi on est amené à se poser la question suivante : Quel
est impact des stratégies de réduction mises en place par la SODECI sur les
pertes d’eau ?
Il s’agira donc pour nous d'analyser l’efficacité des mesures mises en place par la
SODECI pour réduire les pertes d’eau et ainsi améliorer la performance globale
du système de distribution d’eau. Pour cela nous nous appuierons sur des outils
1
EVALUATION DE L’EFFICACITE DES STRATEGIES DE REDUCTION DE PERTES D’EAU : CAS DU
GRAND ABIDJAN
Dans notre travail on cherchera à vérifier l’hypothèse selon laquelle les stratégies
de réduction mises en place ont un impact positif sur les pertes d’eau (ont permis
de les réduire).
Cette étude est importante pour le développement durable de la Côte d'Ivoire car
elle permettra d'identifier les forces et les faiblesses des différentes stratégies de
réduction des pertes en eau mises en œuvre. Les conclusions de cette évaluation
fourniront des informations précieuses à la SODECI et aux acteurs du secteur de
l'eau pour orienter leurs politiques et actions futures en matière de gestion durable
de l'eau. De plus, cette étude peut servir de référence à d'autres sociétés de
distribution d'eau dans un contexte similaire, contribuant ainsi à l'amélioration
globale de la gestion des ressources en eau aux niveaux national et international.
2
EVALUATION DE L’EFFICACITE DES STRATEGIES DE REDUCTION DE PERTES D’EAU : CAS DU
GRAND ABIDJAN
CHAPITRE 1 : GENERALITE
Dans cette partie nous présenterons la structure et la direction d’accueil.
3
EVALUATION DE L’EFFICACITE DES STRATEGIES DE REDUCTION DE PERTES D’EAU : CAS DU
GRAND ABIDJAN
I. PRESENTATION DE LA SODECI
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EVALUATION DE L’EFFICACITE DES STRATEGIES DE REDUCTION DE PERTES D’EAU : CAS DU
GRAND ABIDJAN
2. Organigramme de la SODECI
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EVALUATION DE L’EFFICACITE DES STRATEGIES DE REDUCTION DE PERTES D’EAU : CAS DU
GRAND ABIDJAN
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EVALUATION DE L’EFFICACITE DES STRATEGIES DE REDUCTION DE PERTES D’EAU : CAS DU
GRAND ABIDJAN
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EVALUATION DE L’EFFICACITE DES STRATEGIES DE REDUCTION DE PERTES D’EAU : CAS DU
GRAND ABIDJAN
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EVALUATION DE L’EFFICACITE DES STRATEGIES DE REDUCTION DE PERTES D’EAU : CAS DU
GRAND ABIDJAN
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EVALUATION DE L’EFFICACITE DES STRATEGIES DE REDUCTION DE PERTES D’EAU : CAS DU
GRAND ABIDJAN
Nous donnerons dans cette partie, toutes les définitions qui nous serons
nécessaires à la compréhension de notre sujet.
Il n’y a pas de définition universelle pour une perte d’eau. Cependant, dans un
système d’Alimentation en Eau Potable (AEP), une perte d’eau est la quantité ou
le volume d’eau perdu entre le réseau de distribution d'eau potable depuis l'usine
de traitement jusqu'au compteur de l'abonné. SNOUSSI (2014) la définit comme
étant la différence entre le volume d’eau mis en distribution et le volume de
consommation autorisé. Selon l’International Water Association (IWA) il existe
deux types de pertes d’eau : les pertes réelles ou physiques et les pertes d’eau
apparentes.
Pour la majorité des travaux menés sur les pertes d’eau, il existe deux (2) types de
pertes d’eau : les pertes d’eau réelles ou physiques et les pertes d’eau apparentes.
Les pertes d’eau physiques représentent le volume d’eau qui n’a pas été
consommé car perdu lors du trajet entre les stations de traitement de l’eau et les
clients. Elles sont dues aux fuites sur les systèmes de transport et de distribution,
ainsi que les fuites et débordements au niveau des réservoirs (HARTEM, 2020).
Les exemples de pertes physiques sont :
10
EVALUATION DE L’EFFICACITE DES STRATEGIES DE REDUCTION DE PERTES D’EAU : CAS DU
GRAND ABIDJAN
Selon l’IWA et SNOUSSI (2014), ce sont les volumes d’eau perdus suite aux
erreurs de comptage lors des relèves de compteur ou des erreurs dans la méthode
de facturation mais aussi des consommations non autorisée (fraude). On les
appelle également pertes commerciales.
Selon N’CHO (2021), il existe deux types d’eau potable distribuée. Les Eaux
Facturées (EF) et les Eaux Non Facturées (ENF). Il définit les EF comme le
volume d’eau distribué aux abonnés et faisant objet d’une consommation facturée.
Les ENF par-contre représentent tous les volumes d’eau consommés n’ayant pas
été facturés. Pour lui, les pertes d’eau sont des ENF et elles englobent les pertes
physiques (fuites), les eaux d’utilité publique (défense incendie) et les erreurs de
comptage ou de facturation et les consommations frauduleuses.
En 2015, la SODECI a mené une étude afin de trouver l’origine des pertes d’eau.
Elle a consisté à repartir les ENF selon leur typologie et a permis d’avoir les
résultats suivants : part des pertes physiques (22,45%), part des pertes comptages
(3,04%), part de la fraude (9%) ; Soit un total de 34,5% de volume d’ENF. De
plus notons qu’en Côte d’Ivoire les ENF ont un impact financier très considérable.
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EVALUATION DE L’EFFICACITE DES STRATEGIES DE REDUCTION DE PERTES D’EAU : CAS DU
GRAND ABIDJAN
Les moyens jusqu’ici mis en œuvre pour localiser les pertes d’eau sont basés sur
les pertes physiques, mais plus particulièrement sur les pertes dues aux fuites dans
les conduits (AWWA, 2003). Il s’agit de :
a. La méthode acoustique
C’est une méthode qui consiste à repérer une fuite par le bruit de l’écoulement de
l’eau. En effet, une fuite dans une conduite d'eau produit du bruit qui dépend en
majorité de la pression de l'eau, les caractéristiques des conduites et la taille et la
forme des fuites. Ce bruit, communément appelé signaux de fuite, se compose à la
fois de bruit acoustique et de vibrations mécaniques, se déplace à travers la paroi
de la conduite et est capté par des capteurs hydrophones qui permettent de
localiser la fuite (BENTOUMI, 2017).
Cette technique reste très efficace pour les conduites métalliques mais moins
efficace pour celles faites en plastiques (GOURLAOUEN, 2016).
C’est une technique qui consiste à introduire un gaz plus léger que l’air dans le
réseau (RENAUD and al, 2014). Introduit dans le réseau par un point d’accès
existant sur le réseau (branchement poteau incendie), le gaz se dissout sous la
pression de l’eau qui la transporte dans le réseau. En présence d’une fuite, le gaz
s’échappe par celle-ci des conduites et remonte à la surface en traversant le sol. Il
peut être alors détecté à la surface par une sonde qui mesure sa concentration.
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EVALUATION DE L’EFFICACITE DES STRATEGIES DE REDUCTION DE PERTES D’EAU : CAS DU
GRAND ABIDJAN
c. La méthode thermographique
Le principe de cette méthode est simple. Lorsqu’il y’a fuite dans les conduites,
l’eau qui fuit, une fois en contact avec le sol change les caractéristiques
thermiques de celui-ci. Les anomalies thermiques détectées à la surface sont donc
repérées par des caméras infrarouges portatives.
Dans cette partie, nous nous attellerons à mettre l’accent sur les stratégies de
réduction de perte d’eau ainsi que les méthodes d’évaluation de celles-ci.
Tout comme les types pertes d’eau, les travaux menés sur les pertes d’eau ont
permis de mettre en place trois (3) stratégies de réduction.
La SODECI, en 2017, pour réduire les pertes d’eau a adopté une stratégie : La
Recherche Active de Fuite (RAF) dans le grand Abidjan. La RAF consiste à
parcourir à pied toute l’étendue du réseau et à écouter les points de contacts
(vanne, compteurs).
Cette stratégie s’est déroulée sur deux (2) phases : une première qui a consisté à
investiguer tout le linéaire (distance) du réseau AEP d’Abidjan à la détection de
fuite (dénombrer le nombre de fuite). Ainsi, les agents de la RAF ont pu détecter
un taux de fuite de 0,2% de fuite au kilomètre parcourue (Source : projet pilote
DRAS selon N’CHO, 2021). La seconde phase consistait à réparer ces fuites après
les avoir détectées.
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EVALUATION DE L’EFFICACITE DES STRATEGIES DE REDUCTION DE PERTES D’EAU : CAS DU
GRAND ABIDJAN
En France, selon une étude de Claire FISNOT (2015), la recherche active de fuite
a permis de réduire de plus 10.000m3 le volume de fuites sur le réseau de treize
(13) communes dont Bassan, Bézier, Cers et Serigan.
Ainsi de 2017 à fin 2021, les agents de la RAF ont investigué sur un linéaire de
10.723km et ont détecté 5520 fuites (rapport du Conseil d’administration
SODECI, mars 2021).
b. La sectorisation
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EVALUATION DE L’EFFICACITE DES STRATEGIES DE REDUCTION DE PERTES D’EAU : CAS DU
GRAND ABIDJAN
A partir donc du volume distribué et celui du volume consommé par jour pour
chaque secteur, il est donc possible de connaitre le volume d’eau perdu pour
chaque secteur.
c. La gestion de la pression
C’est une technique qui permet de réduire les pertes d’eau dans la mesure où elle
réduit les fuites dans les conduits. En effet, l’un des facteurs expliquant la quantité
d’eau perdue est la pression. Une pression trop forte dans un peut endommager les
canalisations et entraîner des fuites. En maintenant une pression adéquate, il est
possible de réduire les pertes d'eau et donc de limiter les coûts de traitement et de
distribution.
Selon une étude de MOREAU (2007), pour mieux gérer le niveau de pression et
réduire les pertes d’eau, des vannes de régulations ont été installées dans plusieurs
grande villes du monde dont Manchester, Johannesburg, Londres et Sao Paolo. De
la gestion de pression on a relevé :
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EVALUATION DE L’EFFICACITE DES STRATEGIES DE REDUCTION DE PERTES D’EAU : CAS DU
GRAND ABIDJAN
Pour ce qui est de sa mise en œuvre en Côte D’Ivoire, cinq (5) stabilisateurs de
pressions ont été installés sur la DRAS.
Vers la fin des années 90, l’IWA a installé un groupe de travail pour développer un
ensemble d’indicateurs pour évaluer les performances d’un réseau de distribution
d’eau potable (HARTEM, 2020) dont les plus utilisés sont : le rendement du
réseau et l’indice linéaire de perte. Nous nous appuierons donc sur ces deux (2)
indicateurs pour mener notre étude.
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EVALUATION DE L’EFFICACITE DES STRATEGIES DE REDUCTION DE PERTES D’EAU : CAS DU
GRAND ABIDJAN
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EVALUATION DE L’EFFICACITE DES STRATEGIES DE REDUCTION DE PERTES D’EAU : CAS DU
GRAND ABIDJAN
Les données utilisées dans cette étude sont des données secondaires provenant de
la SODECI, précisément de la direction de la production. Elles ont été extraites
directement de la base de données existante, éliminant ainsi le besoin de collecter
des données primaires. En ce qui concerne le prétraitement des données, aucune
intervention n'a été nécessaire. Les données étaient prêtes à être analysées dès leur
extraction.
Le choix des variables pour cette étude a été soigneusement réfléchi pour capturer
de manière complète et significative les aspects clés du système de distribution
d'eau. La variable "volume d'eau produit" a été sélectionnée en raison de son rôle
crucial dans la représentation des tendances de production d'eau au fil du temps.
Elle permettra d'analyser l'évolution de la production, ce qui est essentiel pour
évaluer la capacité de l'installation de production à répondre à la demande
croissante.
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EVALUATION DE L’EFFICACITE DES STRATEGIES DE REDUCTION DE PERTES D’EAU : CAS DU
GRAND ABIDJAN
' '
Pertes=Volume d eau distribué−Volume d eau facturé
On constate que sur la période de notre étude, le volume d’eau produit à Abidjan
varie entre 50978732m3 et 204751000m3 avec une moyenne de production de
107578257m3. Pour ce qui est du volume d’eau facturé sur la période d’étude, le
volume varie entre 20621630m3 et 131086773m3 avec une moyenne de volume
ayant fait effet de facturation de 47118482m 3. Dans le tableau ci-dessous, nous
avons reporté les résultats.
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EVALUATION DE L’EFFICACITE DES STRATEGIES DE REDUCTION DE PERTES D’EAU : CAS DU
GRAND ABIDJAN
Les informations ressorties plus haut peuvent être détaillées à partir du graphique
ci-dessous qui présente l’évolution des volumes d’eau produits et distribués entre
1981 et 2022 sur le grand Abidjan.
De façon détaillée, sur la période de 1981 à 1998 on constate une petite hausse de
la production de 35202426m3 avec des valeurs respectives de 50978732m 3 et
86181158m3 pour 1981 et 1998. Cette hausse pourrait être expliquée par la
stabilité du pays et la diversification économique. On observe cependant une
baisse sur la période de 1999 à 2003 qui peut être justifiée par le chevauchement
d’évènements qui ont ralenti les activités dans la ville d’Abidjan ainsi que dans le
pays. Il s’agit notamment ici du coup d’Etat de 1999 et la guerre civile de 2002.
On est passé de 77502796m3 produit en 1999 à 57125397m3 en 2003.
20
EVALUATION DE L’EFFICACITE DES STRATEGIES DE REDUCTION DE PERTES D’EAU : CAS DU
GRAND ABIDJAN
200,000,000
150,000,000
Volume prouit
100,000,000
50,000,000
-
81 983 985 987 989 991 993 995 997 999 001 003 005 007 009 011 013 015 017 019 021
19 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
annees
On remarque une hausse assez lente sur la période 1981-2003, puis une hausse
forte en 2013. Ce qui voudrait sûrement dire que sur cette période, on a pu
enregistrer un fort d’eau d’abonnement.
Figure 6: Tendance d'évolution du volume d'eau consommé facturé
Cette étude comparative vise à évaluer l'impact des stratégies de réduction des
pertes d'eau mises en place avant et après leur implémentation. L'objectif principal
est de mesurer l'évolution des pertes d'eau, de calculer un indicateur clés et
80,000,000
60,000,000
40,000,000
20,000,000
-
81 983 985 987 989 991 993 995 997 999 001 003 005 007 009 011 013 015 017 019 021
19 1 1 1 1 1 1 1 1 121 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
ANNEE
EVALUATION DE L’EFFICACITE DES STRATEGIES DE REDUCTION DE PERTES D’EAU : CAS DU
GRAND ABIDJAN
d'évaluer l'efficacité des stratégies en fonction du seuil établi. En outre, des tests
d'égalité de la moyenne seront effectués pour déterminer si les différences entre
les pertes d'eau avant et après les stratégies sont statistiquement significatives.
Figure 7 : Tendance des pertes avant et après la mise en place des stratégies
Tableau 2: Statistiques descriptive des pertes avant et après la mise en place des
stratégies
50,000,000
40,000,000
30,000,000
20,000,000
10,000,000
-
1981
1983
1985
1987
1989
1991
1993
1995
1997
1999
2001
2003
2005
2007
2009
2011
2013
2015
2017
2019
2021
ANNEE
22
Perte Avant Perte Après
EVALUATION DE L’EFFICACITE DES STRATEGIES DE REDUCTION DE PERTES D’EAU : CAS DU
GRAND ABIDJAN
En Côte d’Ivoire, le seuil de rendement est fixé à 80%. Les pertes sont donc de
l’ordre 20%.
Dans la mesure où il y aurait eu un impact, dans quel sens cet impact part-il ?
23
EVALUATION DE L’EFFICACITE DES STRATEGIES DE REDUCTION DE PERTES D’EAU : CAS DU
GRAND ABIDJAN
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EVALUATION DE L’EFFICACITE DES STRATEGIES DE REDUCTION DE PERTES D’EAU : CAS DU
GRAND ABIDJAN
25
EVALUATION DE L’EFFICACITE DES STRATEGIES DE REDUCTION DE PERTES D’EAU : CAS DU
GRAND ABIDJAN
Après la mise en place des stratégies, on remarque une tendance baissière jusqu’à
2022. Ainsi, on peut poser l’hypothèse selon laquelle les stratégies mises en place
en 2015 ont impacté les pertes d’eau. De plus à partir du tableau 2 qui présente les
statistiques descriptives des pertes avant et après la mise en place des stratégies
montre que la moyenne a baissé. On est passé de 44896446m3 moyennement
produit à 15998052m3 d’eau.
Sachant que le seuil du rendement est de 80%, nous avons obtenu les résultats
suivants :
26
EVALUATION DE L’EFFICACITE DES STRATEGIES DE REDUCTION DE PERTES D’EAU : CAS DU
GRAND ABIDJAN
Annee 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 #
R 41.0 41.2 41.5 41.3 41.1 41.0 39.5 39.3 36.2 36.7 With
25
more
rows
Source : sortie de logiciel avec base de l’étudiant
On remarque à partir de ces deux (2) tableau que le Rendement ne devient bon
qu’en 2016. En 2016, le rendement est de 80,1%, les pertes étant donc de l’ordre
de 19,1%. Ces résultats sont conformes à la condition de performance.
EVOLUTION DU RENDEMENT
100
90
80
VALEUR DU RENDEMENT
70
60
50
40
30
20
10
0
81 983 985 987 989 991 993 995 997 999 001 003 005 007 009 011 013 015 017 019 021
19 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
ANNEE
Le test d’égalité de la moyenne que nous avons réalisé avait pour but de vérifier si
la mise en place des stratégies avait un impact sur les pertes d’eau. Nous avons
pour cela procédé en trois (3) étapes.
27
EVALUATION DE L’EFFICACITE DES STRATEGIES DE REDUCTION DE PERTES D’EAU : CAS DU
GRAND ABIDJAN
Data W p-value
data: madata$Perte 0.96645 0.2497
Source : données de l’étudiant
La seconde étape a consisté à faire un test d’égalité de variance sur nos deux sous-
groupes dans notre échantillon. Ainsi, on obtient p-value > 0,05. On peut donc
conclure à l’hypothèse nulle (H0) selon laquelle la variance dans chacun de nos
sous-groupes (avant et après les stratégies mises en place) est égale.
28
EVALUATION DE L’EFFICACITE DES STRATEGIES DE REDUCTION DE PERTES D’EAU : CAS DU
GRAND ABIDJAN
La p-value étant inférieure au seul 0,05, on rejette l’hypothèse nulle selon laquelle
les moyennes dans les deux sous-groupes est égale. On conclut donc l’hypothèse
alternative H1 selon laquelle il y’a une différence de moyenne entre les sous-
groupes de notre échantillon.
Nous pouvons donc affirmer sur la base de nos données et de notre analyse que les
stratégies mises en place par la SODECI en 2015 pour réduire les pertes d’eau ont
eu un impact significatif.
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EVALUATION DE L’EFFICACITE DES STRATEGIES DE REDUCTION DE PERTES D’EAU : CAS DU
GRAND ABIDJAN
CONCLUSION GÉNÉRALE
Les résultats de notre étude démontrent de manière concluante que les stratégies
mises en place ont eu un impact significatif sur la réduction des pertes d'eau. Cette
réduction des pertes a des implications positives non seulement sur la préservation
des ressources en eau, mais aussi sur la gestion efficace des ressources financières
et des infrastructures associées à la distribution d'eau. Nos conclusions soulignent
l'efficacité de ces stratégies pour atteindre l'objectif de réduction des pertes d'eau.
En outre, nous avons évoqué un intérêt pour des méthodes axées sur le numérique
pour renforcer davantage la gestion des pertes d'eau. À la lumière de nos résultats,
nous pouvons formuler les recommandations suivantes :
30
EVALUATION DE L’EFFICACITE DES STRATEGIES DE REDUCTION DE PERTES D’EAU : CAS DU
GRAND ABIDJAN
31
BIBLIOGRAPHIE
Nessrine HARTEM, Etude des pertes d’eau dans les réseaux d’eau potable (cas
réseau de la commune de Bendjerrah), 2020, 1-118
Claire FISNOT, Construction d’un plan d’actions de réduction des pertes d’eau
potable concourant à une stratégie d’optimisation de l’utilisation des ressources
en eau, 2015, 1-92
Eddy RENAUD, Julie PILLOT, Alice VACELET, Réduction des pertes d’eau des
réseaux de distribution d’eau potable : Guide pour l’élaboration du plan
d’actions vol.3: optimiser les bénéfices du plan d’actions pour les ressources en
eau (septembre 2020), 2020, 1-109
C. AUBRUN, Alain HUSSON, Eddy RENAUD, Réduction des pertes d’eau des
réseaux de distribution d’eau potable : application au cas de la RMMS de La
Réole avec les données de l’année 2013, 2015, 1-81
VIII
G. CANNEVA, L. GUÉRIN-SCHNEIDER, La construction des indicateurs de
performance des services d’eau en France : mesurer le développement durable? ,
2012, 1-25
WEBOGRAPHIE
https://credochristi.com/a-la-une/cote-divoire-le-secteur-de-leau-fait-
perdre-23-milliards-fcfa-a-letat-selon-le-ministre-laurent-tchagba/
https://www.avkvalves.be/fr-be/eau-potable/non-revenue-water/10-
mesures-pour-reduire-les-pertes-eau
https://www.birdz.com/tout-sur-la-gestion-des-pertes-en-eau-comment
%EF%BF%BC/
https://www.birdz.com/la-sectorisation-pour-une-gestion-proactive-des-
fuites%EF%BF%BC/#:~:text=La%20sectorisation%20consiste
%20%C3%A0%20cr%C3%A9er,pour%20l'alimenter%20en%20eau
https://www.quadrant-conseil.fr/ressources/evaluation-impact.php#/1
IX
ANNEXES
X
Annexe 5 : tableau avec les années où le rendement est mauvais
XI
TABLES DES MATIERES
INTRODUCTION GÉNÉRALE.............................................................................1
CHAPITRE 1 : GENERALITE...............................................................................3
I. PRESENTATION DE LA SODECI...............................................................4
1. Historique et principale mission...................................................................4
2. Organigramme de la SODECI......................................................................4
XII
IV. TEST DE COMPARAISON DU VOLUME D’EAU MOYEN PERDU...23
CONCLUSION GÉNÉRALE................................................................................30
XIII
RESUME
L’objectif de cette étude était de pouvoir vérifier l’efficacité des stratégies de
réduction de pertes d’eau mises en place par la SODECI en 2015 afin de permettre
à l’entreprise une meilleure gestion de l’eau. Pour atteindre notre objectif, nous
avons travaillé avec une base de données chronologique secondaire sur une
période de 42ans avec quatre variables minutieusement choisies. De façon
spécifique, nous avons eu à faire des statistiques descriptives sur certaines
variables puis à faire une étude comparative des pertes d’eau avant et après
l’implémentation des stratégies. Nous avons également calculé un indicateur de
performance auquel nous avons ajouté un test de comparaison de moyenne afin de
savoir si le volume moyen des pertes avant les stratégies est significativement
différent de celui des pertes après. On est arrivé à la conclusion que l’indicateur de
performance donnait un bon résultat après les stratégies et que les moyennes des
pertes avaient moyennement baissé.
Les stratégies donc mises en place ont donc eu un impact sur les pertes d’eau.
SUMMARY
The aim of this study was to verify the effectiveness of the water loss reduction
strategies implemented by SODECI in 2015 in order to improve the company's
water management. To achieve our objective, we worked with a secondary time
series database over a 42-year period with four carefully selected variables.
Specifically, we performed descriptive statistics on certain variables and then
carried out a comparative study of water losses before and after the
implementation of the strategies. We also calculated a performance indicator to
which we added a mean comparison test in order to determine whether the
average volume of losses before the strategies was significantly different from that
of losses after. We came to the conclusion that the performance indicator gave a
good result after the strategies and that the average losses had fallen moderately.
XIV