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SUIVI DES TRAVAUX DE REALISATION DES FORAGES D’EAU DANS LE CADRE DU PROJET

D’APPUI AU DEVELOPPEMENT DU MARAICHAGE DANS LA COMMUNE DE LALO

REPUBLIQUE DU BENIN
******
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE(MESRS)
******
UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI(UAC)
******
INSTITUT NATIONAL DE L’EAU(INE)
******
DEPARTEMENT DE GENIE DE L’EAU ET ASSAINISSEMENT(DGEA)
******
RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION
DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

OPTION : Sciences et Techniques de l’Eau (STE)


FILIERE : Hydraulique et Assainissement (Hyas)

Rédigé et présenté par :


Marie-Vianney NAMARI

Maitre de stage : Maître de Mémoire :

Ing. BONOU Germain Dr ELEGBEDE MANOU Bernadin

Mémoire soutenu le 14 juin 2023 devant le jury composé de :

Président : Dr. ELEGBEDE MANOU Bernadin

Examinateur : Ing. Nesny AKOKPONHOUE

Rapporteur : Ing. Gaston OLOGOU

6ème promotion

Année académique : 2021-2022


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D’APPUI AU DEVELOPPEMENT DU MARAICHAGE DANS LA COMMUNE DE LALO

CERTIFICATION

Nous soussignés :

➢ Président : Docteur Bernadin ELEGBEDE MANOU, Maître de Conférences des


universités du CAMES, Chef du département de Génie de l'Eau et Assainissement,
enseignant à l’INE ;
➢ Examinateur : Ingénieur Gaston OLOGOU, Chef de département honoraire à la
SONEB, enseignant à l'INE
➢ Rapporteur : Docteur Nesny AKOKPONOUE, enseignant à l'INE.

Jury chargé de juger le rapport de fin de formation pour l'obtention du diplôme de licence
professionnelle en Hydraulique et Assainissement (HyAs) de l'étudiante Marie -Vianney
NAMARI, certifie que les différents apports, contributions et corrections énoncés au cours de
la soutenance tenue le 14 juin 2023 de 15h à 16h, ont été intégrés au document pour
l'amélioration de la qualité scientifique, esthétique et contenu de ce dernier.

En foi de quoi, le présent certificat lui est délivré pour servir et valoir ce que de droit.

Président du jury

Date : …….../………….../………..

Signature :

Dr. Bernadin ELEGBEDE MANOU

Examinateur Rapporteur

Date : ........../…………/………… Date :……… /………../……..

Signature : Signature :

Dr. Nesny AKOKPONHOUE Ing. Gaston OLOGOU

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AVANT-PROPOS

L’Institut National de l’Eau (INE) est une institution de formation professionnelle, de


perfectionnement, de recherche et d’appui au développement qui a pour but de contribuer à
une meilleure résolution des problèmes d’eau et d’assainissement par ses formations en
Licence Professionnelle, en Master et en Doctorat. Il est structuré en trois (03) départements
comprenant des spécialités.
Le Département de Génie de l’Eau et Assainissement (DGEA) est constitué des filières ci-
après : l’Hydraulique et Assainissement ; Eau, Hygiène et Assainissement.
Le Département d’Hydrologie et Gestion des Ressources en Eau (DHGRE) regroupe les
filières telles que l’Hydrologie quantitative, l’Eco-hydrologie et la Géo-hydrologie.
Quant au Département de l’Eau pour l’Agriculture et la société (DEAS), il est constitué des
filières : Génie Rural et Maîtrise de l’Eau, la Prévention des risque et gestion des catastrophes,
la vulnérabilité et adaptation aux risques hydro-climatiques, la socio-anthropologie et
l’Economie de l’eau.
A l’Institut National de l’Eau, les formations sont appuyées par des stages pratiques (première
et deuxième année) et un stage de fin de formation (troisième année). Les stages de première
et deuxième année durent généralement un (01) mois et donne l’occasion à chaque étudiant
d’acquérir des connaissances pratiques et de l’expérience professionnelle. Le stage de fin de
formation qui dure trois (03) mois permet à l’étudiant d’augmenter ses capacités dans la
conduite d’une entreprise et pour le former davantage à son futur milieu professionnel. Ce
stage est sanctionné par un rapport qui fait l’objet d’une soutenance publique en vue de
l’obtention du diplôme de Licence professionnelle. C’est donc dans ce cadre que le présent
rapport est rédigé.

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DEDICACE

Je dédie ce modeste travail, à l’être le plus cher de ma vie qui est ma mère Alimatou
SOUNON, et à mon aimable père, Honoré NAMARI, pour tout l’effort qu’ils ont consenti et
leur soutien indéfectible, depuis ma naissance jusqu’à ce jour, que Dieu le tout puissant vous
le rendre au centuple, qu’il vous accorde la santé et la longévité afin que vous puissiez jouir
de ma réussite.
A toute ma famille, sans exception.
A mon tuteur Gildas AMIKPEMI et son épouse Céline MISSAYE pour leurs précieux
conseils.

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REMERCIEMENTS
Tout d’abord je remercie Dieu, de m’avoir donné la santé, la volonté et la patience pour
mener à terme ma formation de licence et pouvoir réaliser ce travail de recherche. Ainsi, mes
profonds remerciements vont à l’endroit de :
➢ Docteur Bernadin MANOU ELEGBEDE, Chef de département de Génie de l’Eau et
Assainissement pour avoir accepté superviser mon travail, malgré ses différentes
occupations ;
➢ Professeur Daouda MAMA, Professeur Titulaire des universités CAMES, Directeur
de l’Institut National de l’Eau ;
➢ Professeur François de Paule CODO, Professeur Titulaire des universités CAMES,
Directeur Adjoint de l’Institut National de l’Eau ;
➢ Tous les enseignants de l’INE en général, et en particulier ceux du département de
Génie de l’Eau et Assainissement ;
➢ Monsieur Germain BONOU, mon encadreur, pour sa générosité envers moi durant
mon stage ;
➢ L’ensemble du personnel de l’entreprise PIVOT BENIN ;
➢ Le DG ADOUNSIBA Dieudonné Gratien de l’entreprise PIVOT BENIN
➢ Tous mes camarades de la filière HYAs ;
➢ Toutes personnes ayant participé de près ou de loin à l’atteinte de cet objectif.

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SOMMAIRE
CERTIFICATION ....................................................................................................................... i
AVANT-PROPOS ..................................................................................................................... ii
DEDICACE ............................................................................................................................... iii
REMERCIEMENT ................................................................................................................... iv
SOMMAIRE .............................................................................................................................. v
RESUME ................................................................................................................................... vi
ABSTRACT .............................................................................................................................. vi
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATION .............................................................................. vii
LISTE DES TABLEAUX ...................................................................................................vviiiii
LISTE DES FIGURES ........................................................................................................viiviii
LISTE DES PHOTOS .........................................................................................................viiviii
LISTE DES ANNEXES ........................................................................................................... iix
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................ 1
CHAPITRE 1 : GENERALITES ............................................................................................... 2
1.1. PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL .................................................... 2
1.2. PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE .................................................................... 3
1.3. REVUE DE LITTERATURE ............................................................................................. 9
CHAPITRE 2 : DEROULEMENT DU STAGE ...................................................................... 13
2.1. DEMARCHES METHODOLOGIQUES ET MATERIELS ............................................ 13
2.2. ACTIVITE PRE CHANTIER ........................................................................................... 14
2.3. LES ACTIVITES MENEES SUR LE CHANTIER ......................................................... 16
2CHAPITRE 3 : RESULTATS, DIFFICULTES RENCONTREES ET SUGGESTIONS... 322
3.1. RESULTATS ET DISCUSIONS .................................................................................... 322
3.2. DIFFICULTES RENCONTREES ET SUGGESTIONS .................................................. 41
CONCLUSION GENERALE ................................................................................................ 433
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE........................................................................................ x
ANNEXES ................................................................................................................................ xi
TABLE DES MATIERES ...................................................................................................... xxi

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RESUME
Le présent rapport porte sur le thème : « Suivi des travaux de réalisation des forages d’eau
dans le cadre du projet d’appui au développement du maraichage dans la commune de Lalo ».
Pour satisfaire le besoin en eau de la population et aider aux agriculteurs, aux maraichers à
améliorer leur productivité, le PADMAR a financé la réalisation de sept (07) forages
d’exploitations dans la commune de Lalo du département de Couffo. Le stage de trois (03)
mois effectué dans l’entreprise Alliance Service Plus, nous a permis de comprendre le projet
et de :
- faire la synthèse des travaux entrant dans la réalisation d’un forage
- décrire la procédure de réalisation des essais de pompage
- réaliser les coupes lithologique et technique des forages à l’aide du logiciel «COUPE
DE FORAGE »
- interpréter les résultats d’essai de pompage et ressortir les paramètres
hydrodynamiques de l’aquifère.
Mots-clés : Aquifère ; coupe lithologique ; forage ; essai de pompage ; paramètres
hydrodynamiques.

ABSTRACT
This report deals with the theme: « Monitoring of water drilling works as part of project to
support the development of market gardening in the municipality of Lalo ».

To meet the population’s water needs and help farmers and market gardeners improve their
productivity, PADMAR funded the construction of seven (07) operating drilling in the Lalo
commune of the department of Couffo. The three-month (03) internship carried out in
Alliance Service Plus, enable us to understand the project and to:

- synthesize the work involved in the realization of drilling.


- describe the procedure for carrying out pumping tests.
- make the lithological and technical cuts of drilling using the software « DRILL
CUTTING».
- interpret the results of pumping tests and highlight the hydrodynamic parameters of
the aquifer.

Keywords: Aquifer; lithological section; drilling; pumping test; hydrodynamic parameters.

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LISTE DES SIGLES ET ABREVIATION


ACF : Action Contre la Faim
CENATEL : Centre National de Télédétection
CMC : Carboxyméthylcellulose
HMT : Hauteur Manométrique
HYAS : Hydraulique et Assainissement
INE : Institut National de l’Eau
INSAE : Institut National de la Statistique et de l'analyse Économique
MFT : Marteau Fond de Trou
PADMAR : Projet d’Appui au Développement du Maraichage
PVC : Polychlorure de vinyle

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LISTE DES TABLEAUX


Tableau I : Les différentes localités ......................................................................................... 16
Tableau II: Caractéristique de la pompe................................................................................... 27
Tableau III: Récapitulatif des résultats de la foration .............................................................. 32

LISTE DES FIGURES


Figure 1: Organigramme de l’Alliance Service plus .................................................................. 2
Figure 2:Carte de la situation géographique de la commune de Lalo ........................................ 4
Figure 3: Carte géologique de la commune de Lalo .................................................................. 5
Figure 4: Carte pédologique de la commune de Lalo ................................................................ 6
Figure 5: Principe de Rotary à la boue ..................................................................................... 10
Figure 6: Principe du fonctionnement de MFT ........................................................................ 11
Figure 7: Les composantes de la foreuse ................................................................................. 20
Figure 8: Coupe lithologique et technique de Houénoussou .................................................... 35
Figure 9: coupe lithologique et technique de Finagnon 1 ........................................................ 35
Figure 10: coupe technique et lithologique de Finagnon 2 ...................................................... 36
Figure 11: coupe lithologique et technique de Wabodou ......................................................... 37

LISTE DES PHOTOS


Photo 1: Forage artésien de Tchito ............................................................................................. 8
Photo 2: Le chantier ................................................................................................................. 17
Photo 3: Tricône à gauche et trillâmes à droite ........................................................................ 17
Photo 4:Fosse à boue ................................................................................................................ 18
Photo 5: Le mixeur et la citerne à gauche et la boue préparée à droite .................................... 18
Photo 6: Cuttings correspondants aux différentes couches traversées ..................................... 21
Photo 7: Tricône ....................................................................................................................... 22
Photo 8: Descente des tuyaux en PVC ..................................................................................... 23
Photo 9:Mise en place du massif filtrant .................................................................................. 24
Photo 10: Développement du forage à l’air lift ........................................................................ 25
Photo 11: Cimentation de l’espace annulaire ........................................................................... 26
Photo 12: Préparation de la pompe .......................................................................................... 27
Photo 13: Immersion de la pompe............................................................................................ 28
Photo 14: Mesure du niveau statique de l’eau à gauche et observation du niveau dynamique à
droite......................................................................................................................................... 28

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Photo 15: Echantillon d’eau et seau ayant servir pour la mesure des débits ............................ 31

LISTE DES ANNEXES


Annexe 1 : Carte de la répartition des forages suivis ................................................................ xi
Annexe 2 : Matériel du forage ................................................................................................... xi
Annexe 3: Photo pour la mise en place d’équipement ............................................................. xii
Annexe 4: Matériel de l’essai de pompage .............................................................................. xii
Annexe 5: Les données de l’essai de courte durée de chaque localité ..................................... xii
Annexe 6: Diagramme d’interprétation des essais de pompage de courte durée de chaque
localité ...................................................................................................................................... xv
Annexe 7: La lithologie de chaque forage .............................................................................. xix

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INTRODUCTION GENERALE

La réalisation d’un forage requiert d’énormes moyens économiques. Afin de limiter des
investissements sans gain de cause, un meilleur suivi de la foration et de l’équipement du
forage est d’une importance capitale car une mauvaise implantation et un mauvais équipement
limite les débits escomptés.
Afin de comprendre les techniques de foration en zone sédimentaire et y compris les bonnes
pratiques de réalisation et d’équipement d’un forage, le thème intitulé « Suivi des travaux de
réalisation des forages d’eau dans le cadre du projet d’appui au développement du
maraichage dans la commune de Lalo » a été identifié.
Le présent document est rédigé selon un plan reparti en trois grands chapitres :
✓ le premier chapitre porte sur les Généralités. Il présente la structure d’accueil, la
présentation de la zone d’étude, une revue de littérature sur les méthodes de forages et
la définition de quelques concepts ;
✓ le deuxième chapitre se rapporte au déroulement du stage. Il comprend : les démarches
méthodologiques et matériels, puis les activités menées avant et pendant notre
présence sur le terrain lors du stage ;
✓ le troisième chapitre rend compte des résultats obtenus, des difficultés et des
suggestions.
Il s’achève par une conclusion.
➢ Objectif général
L’objectif général de ce travail est de comprendre et d’avoir des connaissances pratiques sur
la technique de Rotary à la boue.
➢ Objectifs spécifiques
Les différents objectifs spécifiques sont :
- Participer aux différents travaux de terrain qui entrent dans la réalisation d’un forage
- Réaliser les coupes lithologique et technique de chaque forage
- Déterminer les paramètres hydrodynamiques à travers les essais de pompage.

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CHAPITRE 1 : GENERALITES

Ce chapitre est consacré à la présentation de la structure d’accueil, de la zone d’étude, de la


revue de littérature sur les méthodes de forage et la définition de quelques concepts.

1.1. PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL

1.1.1. Historique et domaine d’intervention

La société ALLIANCE SERVICE PLUS est une entreprise créée le 19 Mars 2014 au Bénin
par M. Germain BONOU. Cette entreprise s’occupe des activités liées aux études, travaux,
appui conseil, commerce général et prestations de service dans le secteur des ressources en
eau.

1.1.2. Fiche d’identité


Ilot C/SB-BONOU Germain, Quartier sèmè
Forme juridique Etablissement
Boite postale 2789 Abomey-Calavi
Téléphone (0022997357550
Email allianceserviceplus@yahoo.com
Nationalité Béninoise
Lieu, date et N° d’enregistrement Abomey-Calavi sous le N°RB/ABC/14A972

1.1.3. Organigramme de l’entreprise

L’entreprise ALLIANCE SERVICE PLUS est organisée comme suit :

Directeur
Général
Sécrétaire Service
Technique Comptable
Général

Ingénieur en
Génie Civil Ingénieur
Génie Civil Technicien
Ingénieur Hydraulicien / Supérieur /
Topographe / Responsable Controleur Socio-
Hydrogéologue forages et Responsable
Chef d'équipe Contrôle des controle économiste
topographique travaux de Génie essais de
pompage adduction
CIivil

Figure 1: Organigramme de l’Alliance Service plus

Source : Alliance Service Plus

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1.2. PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE


1.2.1. Situation géographique
La commune de Lalo est l’une des six (06) subdivisions administratives du Département du
Couffo et est située au Sud-Est dudit département. Son chef-lieu est distant de 150 km de
Cotonou, capitale économique du Bénin (voir figure 2).
D’une superficie de 432 km², elle est limitée au nord par les communes de Klouékanmè
(Couffo) et d’Agbangnizoun (Zou), au sud par la commune de Bopa (Mono), à l’est par les
communes de Zogbodomè (Zou) et de Toffo (Atlantique) et à l’ouest par les communes de
Dogbo et Toviklin. (Plan de développement communal de Lalo 2011-2015, 178pages).

1.2.2. Relief et Sol

- Relief
La commune de Lalo, comme l’ensemble des communes du département du Couffo, est située
entre la plaine côtière et transversale de LONKLI-KETOU et précisément sur le plateau
d’Aplahoué. C’est une région de plateaux argileux avec une altitude moyenne de 80 m.
L’étude morpho-topographique de ce relief révèle deux unités principales : les plateaux et la
dépression de Tchi. (Plan de développement communal de Lalo, 2011-2015, 178pages).
- Sol
Dans la commune de Lalo, on distingue deux (02) zones Agro-écologiques homogènes :
plateaux et dépression de Tchi (voir figure 4). Selon le PDC, on peut identifier :
• Les vertisols : on les rencontre partout où le drainage externe est correct ou réduit, et
où la topographie est quasi plane. Ce sont les sols de la dépression de Tchi. Ils
occupent la plus grande superficie du territoire de toute la commune de Lalo.
• Les sols ferralitiques faiblement desaturés : sur sédiment argilo-sableux du continent
terminal, ces sols se rencontrent par endroit dans tous les arrondissements de la
commune sauf ceux de la dépression de Tchi.
• Les sols ferrugineux tropicaux : ce sont les sols enclavés dans les sols bruns antrophes.
Ils ont une couleur beige ocre.
• Les sols hydromorphes : ce sont des sols noirs, limono-argileux en surface et argileux
en profondeur. On les rencontre surtout dans les arrondissements de Tohou,
Ahomadégbé, Ahodjinnako et une partie d’Adoukandji. (Plan de développement
communal de Lalo, 2011-2015, 178pages)

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Figure 2:Carte de la situation géographique de la commune de Lalo


Source : INSAE 2010

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Figure 3: Carte géologique de la commune de Lalo

Source : CENATEL 2010

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Figure 4: Carte pédologique de la commune de Lalo

Source : CENATEL 2010

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1.2.3. Climat et Hydrographie

- Climat
La commune de Lalo bénéficie d’un climat de type tropical humide, caractérisé par de faibles
écarts de température qui tournent autour de 27°C avec des maxima moyens annuels de 32°C
et des minima moyens de 22°C. Ce type de climat qui le caractérise lui permet d’avoir une
succession de quatre saisons par an (deux saison sèches et deux saisons pluvieuse qui
s’alternent) :
• Une grande saison sèche (fiota) de novembre à mars
• Une grande saison pluvieuse (Eli) de mars à juillet
• Une petite saison sèche entre juillet et août
• Une petite saison pluvieuse (Ezo) d’août à novembre (Plan de développement
communal de Lalo, 2011-2015, 178pages)
Les précipitations moyennes annuelles varient entre 900 mm et 1100 mm. Depuis quelques
décennies, les pluies sont de plus en plus aléatoires et des poches de sécheresses sévères
s’observent en pleine saison pluvieuse. De même, le harmattan connait assez de perturbations
remarquables sur la durée et son intensité. (Plan de développement communal de Lalo 2011-
2015, 178pages)
- Hydrographie
Les localités du Nord-Est et Est de la commune : Azangbé, Adjassagon, Aboty, Ahomadégbé,
Zounhomè et Tohou sont arrosées par le fleuve Couffo sur une longueur de onze (11) km et
ses affluents. On dénombre aussi des étangs dans les localités de Tandji et de Oukanmè. (Plan
de développement communal de Lalo, 2011-2015, 178pages)

1.2.4. Végétation et faune

- Végétation
La commune est caractérisée par une végétation de savane herbacée et arborée et de
palmeraies naturelles. La savane herbacée et arbustive est plus remarquée dans la dépression
de Tchi. On y rencontre des espèces végétales telles que : le Baobab (Adansonia digitata), le
fromager (Ceiba pentadra), de lingué (Afzélia africana), Iroko (Milicia excelsa). On y trouve
également des îlots de forêt qui bordent le fleuve Couffo et des forêts sacrées de Lalo, Tchito,
Zalli, Tandji et Ladikpo couvrant une superficie d’environ de 0,25 ha. La végétation naturelle
a subi l’emprise des actions anthropiques dans les autres arrondissements et a laissé place à
des plantations forestières telles que : palmier à huile (Alaeis-guineensis), eucalyptus

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(Eucalyptus torreliana), Teck (Tectona grandis), Terminalia (Terminalia superba), neem


(Azadirachta indica), acacia (Acacia auriculiformis) et des vergers d’orangers et de
manguiers. (Plan de développement communal de Lalo, 2011-2015,178pages).
- Faune
La faune inféodée à cet environnement est réduite, du fait de la déforestation aux petits
rongeurs (rat palmiste, souris, agoutis, lièvre, écureuil, etc.), ruminants (biches), reptiles et
oiseaux (francolins). Les phacochères, potamochères et des singes et varan existent encore
dans la dépression de Tchi mais en effectif très réduit. (Plan de développement communal de
Lalo, 2011-2015,178pages).

1.2.5. Mode d’approvisionnement en eau

L’approvisionnement en eau de la commune est assuré par des puits, des forages équipés de
pompe à motricité humaine, des forages artésiens et des réseaux de SONEB.

Photo 1: Forage artésien de Tchito


Source : Photo de terrain : Marie-Vianney NAMARI, 2022

1.2.6. Organisation administrative

La gestion administrative de la commune est assurée par plusieurs services déconcentrés de


l’Etat, les services communaux et autres structures intervenants dans la commune. La
commune compte 11 arrondissements (Lalo centre, Adoukandji, Ahodjinnako, Ahomadégbé,
Banigbé, Gnizounmè, Hlassamè, Lokogba, Tchito, Tohou et Zalli) qui regroupent 56 villages
et 5 quartiers de ville. Chacun des arrondissements est dirigé par un Chef d’Arrondissement
(CA) élu. Le village ou quartier est administré par un chef village ou quartier et la commune
par le conseil communal qui compte douze (12) membres avec à sa tête le Maire assisté de
deux adjoints. (Plan de développement communal de Lalo, 2011-2015, 178pages)

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1.2.7. Contexte humain


Entre 1992 et 2002, la population de la commune de Lalo passe de 62147 à 79685 habitants,
soit un taux d’accroissement intercensitaire de 1,90% avec une densité de 184 habitants au
kilomètre carré. (Plan de développement communal de Lalo, 2011-2015, 178pages)
Lalo est peuplé de divers groupes ethniques qui sont : les adjas, les Tchis, les Fon, les Mahi,
et les Yorubas. (Plan de développement communal de Lalo, 2011-2015, 178pages).

1.3. REVUE DE LITTERATURE

1.3.1. Méthode de forage

Une fois que le choix s’est fixé sur un site adéquat et que le forage a été décidé, il convient de
choisir la bonne méthode de forage. Un autre élément crucial à prendre en compte dans la
planification du projet est l’existence préalable de sources et de points d’eau.
Une foreuse consiste essentiellement en un mât qui, dans la plupart des cas, conduit les
composants du train de tiges (outils et tiges ou câble de forage) qui y sont suspendus. Le
forage est une technique pour creuser un trou dans le sol. Il permet de creuser un puits
profond jusqu’à des profondeurs importantes. Il peut être réalisé par plusieurs méthodes
différentes :

1.3.1.1. Le havage

Le havage consiste à creuser un terrain à la base du tubage en position verticale. Le tubage


s’enfonce sous l’effet de son poids. Limité à des ouvrages très peu profonds.

1.3.1.2. Le battage

Le battage consiste à briser la roche en laissant régulièrement tomber un outil (le trépan). Ce
procédé ancien est utilisé dans des formations « dures ». Un tubage de travail est utile pour
protéger les parois du terrain.

1.3.1. 3. Le rotary

Il s’agit d’une méthode par rotation et broyage. Les déblais sont entrainés vers la surface par
la circulation d’un fluide de forage (boue de forage) dans l’espace annulaire entre le terrain et
le train de tige. La boue en surface est tamisée et reprise par une pompe pour être réintroduite
dans le train de tige. La boue du forage est adaptée au terrain traversé en jouant sur ses

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principales caractéristiques : densité et viscosité. Cette méthode est utilisée pour les terrains
qui ne tiennent pas : argile, sable, graviers …

Figure 5: Principe de Rotary à la boue


Source : Acf 2004

1.3.1.4. Le marteau fond de trou

Le marteau fond de trou fonctionne à l’air comprimé par percussion d’un taillant. Il est utilisé
en terrain dur et fissuré (roches cristallines, carbonatées, volcaniques,). L’avancement peut
être rapide 100metres en un ou deux jours.

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Figure 6: Principe du fonctionnement de MFT


Source : Acf 2004

1.3.2. Définition de quelques concepts

Aquifère : couche perméable contenant de l’eau (sous le niveau de la nappe)


Aquifère captif : aquifère saturé qui est isolé de l’atmosphère par une formation imperméable
sus-jacente (un aquiclude).
Aquifère libre : aquifère où la surface de la nappe est exposée à l’atmosphère car surmontée
de terrain non saturé.
Aquifère semi-captif : aquifère dont la limite supérieure (ou inferieure) est un aquitard.
Bentonite : Argile naturelle traitée (argile gonflante)
Cône de dépression : dépression dans la nappe d’eau ou la surface piézométrique aux
alentours d’un forage d’eau souterraine.
Coupe de forage : Archive écrite des forations (couches de sols et leurs caractéristiques)
forées selon la profondeur.
Crépine : Tuyau en PVC fendu par lequel l’eau d’un aquifère pénètre dans le forage.

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Décanteur : Tuyau en PVC plein de 1 à 2 mètres de tubage, fermé en bas, et fixé au bas de la
crépine. Il empêche la remontée du gravier et neutralise le sable. Il permet de retenir ou de
décanter les particules solides en suspension au fond du décanteur.
Développement du forage : Retrait des particules fines et des additifs de fluide du forage et de
l’aquifère l’entourant, et compaction du massif filtrant.
Forage : En hydrogéologie, un forage est un puits creusé par un procédé mécanique à moteur
(foreuse) en terrain consolidé ou non, pour tous usages sauf pour les ouvrages de
reconnaissance ou d’observation (on parle alors de sondage).
Forage artésien : C’est le jaillissement naturel de l’eau à la surface.
Massif filtrant : Sable grossier calibré placé autour de la crépine.
Nappe d’eau : La surface supérieure de l’eau souterraine.
Niveau dynamique : la distance mesurée lorsque l’ouvrage est sollicité.
Niveau statique de l’eau : Niveau de la nappe d’eau souterraine, mesuré avant de commencer
à pomper.
Porosité : proportion d’une roche ou d’une masse sédimentaire formée de vides ou pores ;
l’eau souterraine demeure ou s’écoule dans ces pores.
Rabattement : distance verticale entre la surface statique de l’eau ou la surface piézométrique
(niveau d’eau résiduel) et la surface du cône de dépression.
Remontée : période suivant l’arrêt de la pompe dans le forage, pendant laquelle l’eau remonte
à son niveau au repos.
Transmissivité : mesure la facilité avec laquelle l’eau s’écoule dans un aquifère saturé
(produit de la conductivité et de l’épaisseur de l’aquifère).
Conclusion partielle
Au terme de ce chapitre, nous avons une bonne connaissance de l’entreprise ALLIANCE
SERVICE PLUS. Nous avons défini quelques concepts. Nous retenons que la zone d’étude
est essentiellement caractérisée par un relief situé sur la plaine côtière et une géologie
constituée de sables, d’argiles et des limons.

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CHAPITRE 2 : DEROULEMENT DU STAGE

2.1. DEMARCHES METHODOLOGIQUES ET MATERIELS

Cette partie présente les différentes méthodes et matériels utilisés pour la réalisation de tous
les travaux.

2.1.1. Démarches méthodologiques

Elle renseigne sur les moyens et processus utilisés pour aboutir aux résultats de notre rapport.
Ainsi, elle est composée de quatre (04) phases :
• La recherche documentaire ;
• La prise de contact avec le personnel du chantier ;
• Le suivi des travaux sur le chantier ;
• La rédaction des rapports journaliers

2.1.1.1. La recherche documentaire

C’est la phase de la collecte des informations nécessaires ayant rapport à notre thème et au
chantier. Elle nous a permis de consulter plusieurs ouvrages tels que des anciens rapports de
stage ; des ouvrages spécifiques de génie civil et de l’hydraulique ; des pages web et surtout
des documents du projet.

2.1.1.2. La prise de contact avec le personnel du chantier

Cette phase consiste en un échange avec les responsables du chantier afin de récupérer des
informations sur la procédure de réalisation d’un forage et celle des essais de pompage.

2.1.1.3. Le suivi des travaux sur le chantier

Les travaux de terrain restent une étape primordiale du stage. Ils ont été effectués en
collectant les données pendant la formation et les différents essais.

2.1.1.4. La rédaction des rapports journaliers

La tenue d’un bloc note dans lequel nous notons les différentes activités suivies au quotidien
nous a été d’une grande utilité dans la rédaction de ce rapport.

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2.1.2. Matériel

Afin d’atteindre nos objectifs fixés sur la réalisation des forages et de rédiger ce document,
nous avons utilisé les matériels suivants :
• Un ordinateur et la suite Microsoft (Word, Excel…) pour la rédaction, la réalisation
des tableaux et des calculs ;
• Un appareil photo pour la prise de photo sur le terrain ;
• Un centimètre pour prendre des mesures sur le terrain ;
• Le logiciel « COUPE DE FORAGE » pour les coupes lithologique et technique des
forages et la méthode simplifiée pour les forages villageois pour l’interprétation des
essais de pompage de courte durée ;
• Les équipements de protection individuelle (casque, gilet et chaussure de sécurité) ;
• Un véhicule pour le déplacement sur le terrain ;
• Un groupe électrogène ;
• Une foreuse ;
• Une pompe immergée et accessoire pour essai de pompage ;
• Un camion-citerne ;
• Un camion de transport des outils et matériaux de foration (les tiges de 5m de
longueur, les PVC de diamètre 120/140 mm, produit de boue, etc.) ;
• Une sonde piézométrique de 300metres ;
• Une sonde à boue ;
• Outillage pour la soudure ;
• Produit de boue (CMC, bentonite).
2.2. ACTIVITE PRE CHANTIER
Cette partie présente les activités menées avant notre stage
❖ Etudes préliminaires
❖ Condition d’implantation d’un forage
❖ Préparation du chantier ;
❖ Planning des travaux ;

2.2.1. Etudes préliminaires

Avant l’exécution d’un forage, une étude préliminaire est indispensable pour localiser en
coordonnées de surface et en profondeur, la ressource à exploiter, et caractériser les propriétés

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spécifiques. Cette étude se base sur l’étude géologique fondamentale de surface (topographie,
cartographie, historique) et sur des études appliquées telles que la géophysique.
Par la suite une fiche d’implantation de forage est établie, pour renseigner sur les données
prévisionnelles du forage à réaliser. Cette fiche se base principalement sur les données
historiques des forages similaires dans la même région, ainsi que les données géologiques
mentionnées dans l’étude préliminaire.

2.2.2. Condition d’implantation d’un forage

L’implantation d’un forage c’est la matérialisation physique sur le terrain (piquet) de l’endroit
où l’ouvrage doit être réalisé. Les études hydrogéologiques permettent de situer un
emplacement possible du futur forage. Les facteurs à prendre lors d’implantation d’un
nouveau forage sont énumérés ci-dessous :
- Les conditions géologiques et hydrogéologiques ;
- Les résultats de la prospection géophysique s’il y a lieu ;
- L’autorisation d’occuper les lieux, de forer et d’exploiter ;
- Les contraintes résultantes s’il y a lieu de l’établissement des périmètres de
protection ;
- Les possibilités d’accès et de voisinage
- La facilité d’assurer l’approvisionnement en eau du chantier, d’évacuer les déblais et
les eaux de pompage.
- Le forage doit être implanté dans un environnement propre, éloigné de toute source
potentielle de pollution.

2.2.3. Préparation du chantier

Cette étape permet d’atteindre plusieurs objectifs et de prendre en compte plusieurs aspects :
- La revue du site : validation des sols, identification des ouvrages existants ;
- L’organisation générale du chantier : la définition d’une organisation générale
garantissant l’accueil, la sécurité, l’hygiène et la meilleure productivité de chacun ;
- La revue de méthodes : l’identification des points techniques de détails.

2.2.4. Planning des travaux

Le planning des travaux permet de préparer le travail, d’organiser le travail, de programmer le


travail, de lancer le travail et de suivre l’avancement de ce travail.

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2.3. LES ACTIVITES MENEES SUR LE CHANTIER


Cette partie présente les différentes activités menées au cours du stage. Dans le cadre de notre
stage dans l’entreprise ALLIANCE SERVICE PLUS, nous avons suivi par le biais de
l’entreprise PIVOT BENIN, les travaux de foration et d’essai de pompage dans la commune
de Lalo.

2.3.1. Suivi des travaux de foration


Tous les forages ont été réalisés dans la commune de Lalo :
Tableau I : Les différentes localités

Localité Coordonnées GPS


Arrondissement Village
Longitude Latitude
Tchito Tchito - centre Houénoussou 2°4’24’’ 6°54’50,1’’
Finagnon 1 1°53’42,2’’ 6°56’11,7’’
Lalo- centre Zoundomey
Finagnon 2 1°53’42,2’’ 6°56’11,7’’
Gnizounmè Tandji Wabodou 1°58’40,4’’ 6°56’27,9’’
Source : Données de terrain : Marie-Vianney NAMARI, 2022

Les coordonnées GPS de chaque site, nous a permis de réaliser la carte de la répartition des
forages suivis (Voir annexe 1).

2.3.1.1. Organisation du chantier du forage

L’organisation du chantier doit permettre au foreur d’en visualiser la totalité et donc


d’intervenir rapidement en cas de problèmes. Les précautions pratiques à prendre sont les
suivantes :
• Déterminer un périmètre de sécurité autour du chantier ;
• Prévoir un accès au chantier pour les véhicules et l’approvisionnement en eau
(citernes d’eau) ;
• Prévoir un accès facile pour le remplissage des fosses ;
• Déterminer une zone de déblais (cuttings) ;
• Déterminer l’emplacement et le creusement des fosses a boue ;
• Prévoir un endroit sec pour la rédaction ;
• Déterminer le positionnement du compresseur de façon à ce qu’il ne reçoive pas la
poussière du forage ;
• Déterminer l’emplacement de l’appareil de forage et la pompe à boue.

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Photo 2: Le chantier
Source : Photo de terrain : Marie-Vianney NAMARI, 2022

2.3.1.2. Matériel utilisé pour le fonçage


- Moyens matériels
Les moyens matériels mis à la disposition du chantier comprennent : la foreuse ; le trillâmes
et tricône (trépans) ; les accessoires (tiges, masses tiges, le réducteur, raccord, tête de levage,
clés à chaine, clés à griffe, clés à chaine et clés fourchettes) ; l’équipement de test (tube d’eau
et tube d’air, flexible et vanne) ; le mixeur ; citerne d’eau ; des pelles ; des pioches ; des
brouettes et des seaux.

Photo 3: Tricône à gauche et trillâmes à droite


Source : Photo de terrain : Marie-Vianney NAMARI,2022

- Moyens humains :
Chef chantier ; chef de poste ; sondeur ; accrocheur ; ouvrier plancher ; mécanicien ;
cuisinier ; chauffeur.
2.3.1.3. Préparation des fosses à boue et des rigoles
La fosse à boue est un fossé de forme carrée creusé dans le sol, qui constitue une réserve de
fluide de forage et permet le recyclage de la boue par décantation. Elle est à la fois une fosse
de décantation, une fosse de pompage et de canaux. La fosse et les canaux (rigoles) sont
régulièrement curés et nettoyés des sédiments déposés en cours de forage.

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Photo 4:Fosse à boue


Source : Photo de terrain : Marie-Vianney NAMARI,2022

2.3.1.4. Préparation de la boue


La boue est constituée d’un mélange d’argile (bentonite), d’eau et d’additifs (antivol) injecté
de façon continue lors des opérations pour qu’elle assure ses fonctions (maintien la paroi pour
éviter l’éboulement, refroidir la tige de foration, permet la remontée des cuttings).
Pour préparer la boue, on ouvre le robinet (citerne) refoulant l’eau vers la fosse à boue et le
mixeur. Pendant que l’eau déverse dans la fosse, on ferme la vanne d’alimentation de la tête
d’injection. Le dosage de produit de boue : 1 paquet de bentonite pour 1/2 ou 1/3 d’antivol
(CMC) en début de foration. Au cours de la foration, il est indispensable d’ajouter le produit
de boue et ou de l’eau en fonction de la qualité de boue et de la nature du terrain traversé.

Photo 5: Le mixeur et la citerne à gauche et la boue préparée à droite


Source : Photo de terrain : Marie-Vianney NAMARI, 2022

2.3.1.5. La foration
Dans les terrains sédimentaires, la technique qui est valable, est celle de rotary à la boue.
2.3.1.5.1. Description de la machine de foration
La foreuse est composée de cinq (05) systèmes à savoir :
• Système de puissance (power system)

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Un moteur diesel fournit la puissance nécessaire aux forages. La puissance est délivrée soit
par électricité, soit mécaniquement. Dans notre cas ici les générateurs sont alimentés par un
moteur diesel.
• Système de levage (hoisting system)
Ce système est composé de mât, de moufle (moufle mobile ; moufle fixe) et le câble de
forage.
Le mât permet la manœuvre de remontée et de descente du train de sonde, de stockage des
tiges après remontée de l’outil et si le mât est muni d’une passerelle, il permet aussi la
descente de la colonne de tubage. Ses dimensions dépendent de la profondeur à atteindre, de
la capacité maximale au crochet, de la capacité de stockage des tiges et sa résistance aux
vents. Il supporte toute la charge du forage.
Le mouflage est l’enroulement du câble de forage entre les poulies des moufles fixe et mobile
en plusieurs brins (jusqu’à 14 brins).
• Système de circulation (circulating system)
Le système de circulation est composé des équipements par lesquels circule la boue du forage.
Il s’agit des bacs à boue, la conduite d’aspiration, le flexible de forage, la colonne montante,
la tête d’injection, la tige carrée et la garniture de forge avant son retour aux bacs à boue. La
garniture de forage joue les fonctions suivantes : descente de l’outil dans le trou et sa
remontée ; pose d’un poids sur l’outil pour qu’il pénètre dans la formation ; transmission de la
rotation à l’outil ; acheminement du fluide de forage de la surface jusqu’à l’outil.
• Système de rotation (rotation system)
La rotation de la garniture de forage est assurée par le système de rotation. La puissance de
rotation de la garniture est communiquée par la table de rotation et le carré d’entrainement.
Table de rotation : c’est une machine de rotation utilisée pour tourner la garniture de forage.
Elle est attachée au carré d’entrainement articulé à la tige carrée qui fait tourner la garniture
de forage. Pendant les manœuvres, la table de rotation supporte le poids de la garniture en
même temps qu’elle est utilisée pour dévisser les tiges.
• Système des obturateurs (BOP system)
C’est une valve à la partie supérieure du puits qui peut fermer les annulaires et les tubulaires
quand le contrôle des fluides est perdu. Cette valve est actionnée à distance par les vannes.

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Figure 7: Les composantes de la foreuse

2.3.1.5.2. Les différentes étapes de la foration

➢ Mesure de la hauteur de table


La hauteur de table est prise à l’aide d’un mètre.
➢ Choix du diamètre du trou de forage
Le diamètre du forage doit être au moins 2 pouces (50mm) plus grand que le diamètre externe
du tubage en PVC, de manière à pouvoir circuler le massif filtrant et le joint d’étanchéité.
➢ Principe du raccordement
On raccorde le bout libre du réducteur au trillâmes, à l’aide d’une clé à chaine et d’une tête de
levage ; on accroche la tête de levage au treuil du mât et on ouvre la table de rotation pour y
faire entrer l’ensemble trillâmes-réducteur- tête de levage, puis on referme la table de rotation
et on maintient le réducteur à l’aide de la clé fourchette qu’on fixe autour de lui et après on
retire la tête de levage.
➢ L’avancement -ajout de tige
L’avancement de l’outil s’effectue par abrasion du terrain, sans choc, uniquement par rotation
et pression verticale. Cette dernière est fournie par la puissance de la foreuse mais surtout le
poids des tiges au-dessus de l’outil. Le trillâmes détache dans le fond du trou, des copeaux de
terrain encore appelés cuttings.
Pour ajouter une tige, on fixe la tête de rotation sur une tige de loge, on fait descendre
l’ensemble tête de rotation-tige sur le réducteur et on les raccorde à l’aide de la clé à griffe, on

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retire la clé à chaine et on commence la rotation, on ouvre la vanne d’alimentation de la tête


d’injection en boue.
➢ Circulation de la boue et prélèvement des échantillons (cuttings)
La boue dont la composition et la consistance sont fonction des terrains traversés, circule à
l’intérieur de la tige. Cette circulation permet de remonter les déblais à la surface du sol à
travers l’espace annulaire entre le train de tige et les parois du trou foré. Lors de sa remontée,
elle tapisse les parois du trou pour les stabiliser. Arrivée au sol, elle est décantée dans les
rigoles et se déverse dans la fosse à boue. Les sédiments déposés au fond de la rigole et ceux
contenus dans la boue sont récupérés aux moyens des pelles et déversés dans les brouettes.
Il s’avère nécessaire de prélever les matériaux au niveau de la rigole à chaque mètre foré pour
la description de la lithologie (voir photo n°6). Au fur et à mesure de l’avancement du forage,
il faut analyser la qualité de boue, suivre l’évolution des tiges dans le trou, et la remontée des
sédiments afin de savoir s’il faut ajouter le produit de boue ou préparer autre.

Photo 6: Cuttings correspondants aux différentes couches traversées


Source : Photo de terrain : Marie-Vianney NAMARI

➢ Changement d’outil de foration


Au cours de la foration, lorsqu’on atteint les couches calcaires, on change le trillâmes par le
tricône (Voir photo 7). Le tricône est plus adéquat et efficace quant à la foration des couches
calcaire, à cause de sa capacité à broyer la roche, grâce à ses molettes. Ses dents sont plus
résistantes que celle du trillâmes. Le trillâmes balaie la roche mais remonte les sédiments tout
comme le tricône.
Pour changer d’outil, on remonte toutes les tiges et on les nettoie à l’eau claire au fur et à
mesure qu’on remonte.
➢ Descente des tiges et suite de la foration
Suite au changement d’outil, on redescend toutes les tiges préalablement remontées sans les
animer d’un mouvement de rotation. Si toutes les tiges remontées n’entrent plus dans le trou,
on déduit qu’il y a eu l’éboulement. Dans le cas contraire, on continue la foration.

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Photo 7: Tricône
Source : Photo de terrain : Marie-Vianney NAMARI, 2022

➢ Fin de foration
Lorsqu’on finit la foration, retirer toutes les tiges en les nettoyant toujours à l’eau claire,
ouvrer la table de rotation, puis descendre l’ensemble tricône/ trillâmes-réducteur au sol.
Avant de retirer cet ensemble, on place une pelle à la surface du trou creusé pour empêcher
l’entrée de tout sédiment collé à l’outil de forage. Il faut analyser chaque fois les échantillons
prélevés pour connaitre la fin du forage. Lorsqu’on atteint une couche de sable de couleur
blanchâtre et de taille peu grossier ou une couche d’argile de couleur grise à une profondeur
éloignée du terrain naturel, on déduit que l’aquifère est atteint. Mais, il faut poursuivre la
foration pour connaitre la couche suivante. C’est cette couche qui va permettre de connaitre le
type d’aquifère capté. A la fin de la foration, après le nettoyage du trou, on ferme la vanne
d’alimentation.
NB : Quand la profondeur finale du bas de la crépine du forage dans l’aquifère est atteinte, il
faut forer deux mètres supplémentaires pour permettre aux particules fines en suspension dans
le forage de décanter avant et pendant l’installation de la crépine et du tuyau d’équipement.

2.3.1.6. Equipement du forage


Les travaux d’équipement des forages suivis ont été effectués dans les quatre (04) localités
dans la commune de Lalo. Le PVC (Polychlorure de vinyle) hors sol est égal à 0,50m pour les
forages de Houénoussou, de Finagnon1 et de Finagnon2 et celui de Wabodou est de 0,80m.
Le choix correct de l’équipement du forage (tubage, crépine et gravier additionnel) est
considéré comme l’un des facteurs les plus importants pour la réussite d’un forage et pour
assurer une meilleure exploitation du forage. La nappe captée doit être isolée des pollutions
superficielles pouvant s’infiltrer le long du tubage (rôle de l’aménagement de surface et du
bouchon de ciment).

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Le plan d’équipement (la position et la longueur des tubages pleins et crépines) est établi en
fonction de la lithologie. L’équipement se fait en plusieurs étapes :
- Choix du diamètre interne des tuyaux
Le diamètre interne du tuyau d’équipement en PVC est choisi de manière à pouvoir contenir
le diamètre externe de la pompe que l’on va installer.
- Préparation
On prépare tous les matériaux dont on a besoin pour l’équipement. On mesure la longueur
effective des tuyaux PVC et on coupe le dernier tuyau de façon à ce qu’il dépasse, après
l’équipement d’au môns 1metre au-dessus du niveau du sol. On numérote les tuyaux dans
l’ordre d’installation.
- Descente des tuyaux en PVC
On descend les tuyaux à l’aide d’une tête de levage PVC. On met en premier lieu un
décanteur (pour sceller complètement le bas, on verse 10 cm de mortier) ; on installe le tuyau
PVC crépine (il est placé là où il y a les venues d’eau et la taille des fentes de la crépine doit
être plus petit que la taille moyenne du massif filtrant) puis on installe les tuyaux PVC pleins.

Photo 8: Descente des tuyaux en PVC


Source : Photo de terrain : Marie-Vianney NAMARI, 2022

- Mise en place du massif filtrant


Il s’agit de mettre en place, entre la crépine et l’aquifère, un massif de gravier dont la
granulométrie doit être élevée tout en assurant une filtration efficace. Le massif est constitué
d’un matériau propre sans élément fin, de forme arrondie pour limiter les pertes de charge.
Le massif filtrant permet d'augmenter les débits d'exploitations, de diminuer les vitesses
d'écoulement et d'éviter les risques d'érosion en empêchant l'entrée des sables fins. On verse le
massif filtrant dans l'espace annulaire autour du tuyau. En même temps, on secoue le tubage
horizontalement pour faciliter la descente du gravier jusqu'à la crépine. On verse doucement
pour éviter les ponts de gravier qui se coincent au mauvais endroit. On utilise le mètre ou un

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outil pour mesurer la profondeur de la couche et on remplit l'espace annulaire jusqu'à 1 à 2


mètres au-dessus du niveau de la crépine. Quand on verse le gravier autour de la crépine, l'eau
déborde du tuyau en PVC et elle cesse quand toute la longueur de la crépine est remblayée.
Le volume du gravier peut être déterminé par la formule empirique suivante :

V = h x 0,8 x (D² - d²)

La hauteur du gravier est déterminée par la formule ci-dessous :


Hauteur gravier(m) = profondeur équipée(m) – cote supérieure gravier(m)

Avec :
V = volume de gravier, en litres
H = Hauteur du massif filtrant, en mètres
D = diamètre du trou, en pouces
d = diamètre des tubes, en pouces
0,8 est un coefficient empirique sans lien avec l’ouverture de la crépine
Dans tous les cas D = 9″⅞ = 251 mm et d = 140 mm, d’où D² - d² = 0,0434 m²
1pouce = 2,54 cm
Ces formules ont été utilisées pour le calcul de la hauteur du gravier et du volume de gravier.
(Voir tableau récapitulatif des résultats de la foration).

Photo 9:Mise en place du massif filtrant


Source : Photo de terrain : Marie-Vianney NAMARI, 2022

NB : la cote supérieure du gravier est souvent placée à cinq (05) mètres au-dessus de la cote
supérieure de la crépine.

2.3.1.7. Le développement du forage


Autant dans les zones sédimentaires que dans les zones cristallines, les fluides de forage ou
des particules fines déplacées lors de la foration peuvent colmater la crépine et l’aquifère au

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voisinage du forage. Cela empêche l’eau de circuler librement, d’où une réduction
considérable du débit de forage.
Le développement d’un forage consiste à nettoyer la zone de l’aquifère à proximité immédiate
des crépines afin d’éliminer tous les déblais, fluides de forage ainsi que les sédiments en
suspension. Le développement est réalisé soit par pompage, soit par soufflage (air-lift) et il
doit permettre d’atteindre un débit nominal d’au moins 30 % supérieur au débit
d’exploitation. Il doit être développé jusqu’à l’obtention d’une eau claire dépourvue de
turbidité et de toute particules fines.
Dans notre cas, le procédé employé est le développement par soufflage à l’air-lift. La Sdurée
de l’opération est de quatre (04) heures. Ce procédé consiste à souffler de l’air dans le forage
à l’aide du compresseur. Pour savoir que l'eau est claire, buvable ou bien on peut arrêter le
soufflage, il faut prélever l'eau du forage dans un récipient à fond plat, il faut laisser reposer le
mélange, vérifier s'il y a dépôt des particules solides en suspension, continuer le soufflage et
dans le cas contraire il faut arrêter le soufflage.

Photo 10: Développement du forage à l’air lift


Source : Photo de terrain : Marie-Vianney NAMARI, 2022

2.3.1.8. Cimentation

La cimentation consiste à mettre en place par un simple déplacement, du laitier de ciment


derrière une colonne de tubage, en une ou plusieurs fois. Elle se fait avec un mélange de
ciment, de sable et de l’eau. Elle est destinée à atteindre les objectifs suivants :
• Ancrer les tubages dans le terrain ou les tubes provisoires.
• Rendre l’espace annulaire étanche et empêcher la pollution par les eaux de surface.
• Protéger le tubage de l’action corrosive de certains fluides ou terrain.

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Photo 11: Cimentation de l’espace annulaire


Source : Marie-Vianney NAMARI

2.3.2. Essai de pompage

Les essais de pompage sont réalisés pour déterminer la productivité d’un forage et sa capacité
à répondre aux besoins des usagers en termes d’eau potable. Ils fournissent de l’information
sur le forage, les propriétés de l’aquifère et sur la profondeur optimale d’installation de la
pompe.

2.3.2.1. Matériel utilisé

Avant de choisir le type d’essai qu’il faut effectuer, l’ingénieur doit voir quel est l’équipement
pratique et abordable dont il doit disposer. Les matériels indispensables pour l’essai de
pompage sont :
• Sonde piézométrique, le moyen le plus pratique et sur de mesurer les niveaux
d’eau ;
• Générateur ou groupe électrogène ;
• Débitmètre ou seau et chronomètre pour la mesure des débits de pompage ;
• Conduite d’évacuation/refoulement, pour évacuer l’eau pompée et évite qu’elle
retourne dans le forage et influence les mesures de niveaux d’eau ;
• Pompe électrique immergée (ou une motopompe) et un générateur (ou un
compresseur) ;
• Un carnet, ou un formulaire standard, et un crayon pour consigner les données de
l’essai ;
• Du papier millimétré linéaire et une règle pour reporter les résultats d’essai par
palier ;
• Du papier millimétré semi-logarithmique et une règle pour reporter les résultats
d’essai de longue durée

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2.3.2.2. Caractéristique de la pompe


La pompe choisie est une pompe immergée dont les caractéristiques sont les suivants :
Tableau II: Caractéristique de la pompe

Paramètre Valeur
Type INTERDAB 7,5HP
Débit maximal 140 l/min
HMT maximal 132m
Puissance absorbée 20kW
Tension 220V
Intensité 100A
Source : Marie-Vianney NAMARI

2.3.2.3. Préparation de la pompe

Il s’agit d’apprêter la pompe pour son immersion dans le forage. Les différentes phases sont :
• Attachement d’une corde de sécurité et câble d’alimentation
• L’aspiration se fait directement au niveau de la pompe et le seul raccordement
hydraulique se fait sur le refoulement
• La corde de sécurité permet de maintenir la pompe
• Câblage et vérification de la polarité des câbles avant chaque branchement à l’aide
d’un multimètre ou en repérant les câbles avec du scotch. Il faut une attention pour ne
pas se tromper sur le branchement.
• Raccordement de la pompe au paraflex

Photo 12: Préparation de la pompe


Source : Photo de terrain : Marie-Vianney NAMARI, 2022

2.3.2.4. Immersion de la pompe


L’ensemble pompe, corde de sécurité, câbles d’alimentation, paraflex et la sonde est descendu
dans le forage de façon à ne pas toucher le fond du point de puisage. La crépine de la pompe
ne doit pas rester en dessous de la crépine du tubage.

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Photo 13: Immersion de la pompe


Source : Photo de terrain : Marie-Vianney NAMARI, 2022

2.3.2.5. Réalisation des essais

Certaines préparations sont indispensables à tout essai de pompage. Il s’agit de rassembler des
informations sur le forage qui sera testé.
Equipement d’observation
Les deux paramètres qui doivent être mesurés durant tout essai de pompage sont le niveau
d’eau dans le forage et le débit d’extraction de l’eau (par pompage ou puisage). L’équipement
de base nécessaire pour observer ces deux paramètres est le suivant :
Observation du niveau d’eau
L’appareil que nous avons utilisé pour contrôler le niveau d’eau est appelé « sonde
piézométrique ». C’est le moyen le plus pratique, robuste et accessible pour observer les
niveaux d’eau dans les forages et les puits. La sonde piézométrique est descendue dans le
forage, et lorsqu’elle atteint la surface de l’eau, un circuit électrique est activé et émet
un « bip ». Le niveau de l’eau peut être lu sur un ruban gradué, en général avec une précision
d’un centimètre. Normalement, le niveau de l’eau est enregistré en mètres, au-dessous d’un
point de référence (le bord supérieur du tubage). Le sondage manuel par une sonde
piézométrique est considéré comme une méthode fiable et relativement sure pour obtenir les
données sur les niveaux de l’eau.

Photo 14: Mesure du niveau statique de l’eau à gauche et observation du niveau dynamique à
droite

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Source : Photo de terrain : Marie-Vianney NAMARI, 2022

Observation des débits de pompage


Il existe de nombreuses façons de mesurer les débits de pompage, dont la méthode la plus
commune des méthodes de mesure des débits est la suivante :
Seau et chronomètre : pour mesurer les débits de pompage relativement faibles, il suffit de
prendre un seau et un chronomètre. On fait en sorte que la pompe déverse l’eau dans le seau
de volume connue (par exemple le seau qu’on a utilisé mesure 17 l d’eau) et on enregistre le
temps nécessaire pour le remplissage du seau. Le débit est ensuite calculé en divisant le
volume du seau par le temps nécessaire à remplir. Pour que cette méthode soit précise, il faut
que le temps de remplissage du seau soit au minimum 100 secondes.
Quel que soit le type de l’essai, il se déroule en deux phases : la descente et la remontée. Nous
avons deux types de pompage à savoir : pompage de courte durée ou par palier et celui de
longue durée.

2.3.2.4.1. Essai de pompage par palier

Méthode d’essai par palier


L’essai de pompage par palier (enchainé ou non enchainé) : consiste à pomper à débits
croissants pour déterminer la performance du forage. Le temps de pompage prévu dans notre
cas est de 5h de temps, 4h pour la descente et 1h pour la remontée. L’essai est fait en trois
(03) paliers : le premier (1er) palier a une durée de deux (02) heures, le deuxième (2eme) et
troisième (3eme) paliers ont la même durée de pompage, soit une durée d’une (01) heure.

Déroulement de l’essai
Une fois l’équipement est prêt et que les différentes tâches ont été attribuées, l’essai se
déroule de la façon suivante :
❖ Choix du point de référence : On choisit un point de référence (par exemple le bord
supérieur du tubage) à partir duquel tous les relevés du niveau d’eau seront effectués
et on mesure le niveau d’eau résiduel. Le niveau d’eau doit être stable avant le début
de l’essai, donc celui-ci ne doit pas être réalisé un jour où le forage vient d’être fait ou
développé, ou lorsque l’équipement est testé.
❖ Ouverture de la vanne : On ouvre la vanne au réglage prévu pour le premier palier
(fixé lors de l’essai précédemment décrit), on enclenche simultanément la pompe et le

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chronomètre. On ne modifie pas constamment le réglage de la vanne pour obtenir un


débit particulier. On vise plutôt un débit approximatif et on mesure le débit réel.
❖ Mesure du niveau statique en fonction du temps établi : On mesure le niveau
d’eau dans le forage tous les trente (30) seconds pendant les dix premières minutes
puis toutes les minutes pendant 30 minutes et enfin toutes les 5 minutes jusqu’à la fin
du palier (la durée de chaque palier est fixée lors des préparatifs de l’essai). Si on
n’oublie de mesurer le niveau d’eau au moment prévu, on note précisément l’heure à
laquelle le relevé est effectué. Tous les relevés sont consignés sur le formulaire
standard prévu pour les essais.
❖ Mesure du débit de pompage : On mesure le débit de pompage juste après le début
du palier, puis à intervalles réguliers (toutes les 15 minutes paraient raisonnable). S’il
y a une accélération nette du rabattement ou si la pompe fait un bruit différent, on
mesure le débit à ces moments-là également. Si le débit de pompage change de
manière significative (disons plus de 10%), on ajuste la vanne pour maintenir un débit
aussi stable que possible durant le palier. On veille à ne pas trop corriger, ce qui
aggravera le problème.
❖ Ouverture de la vanne et redémarrage du chronomètre : A la fin du 1er palier, on
ouvre la vanne jusqu’au réglage prévu pour le 2e palier, on note l’heure (ou on
redémarre le chronomètre) et on répète les mesures du niveau d’eau et du débit de
pompage (voir 3e et 4e points ci-dessus.
❖ On répète la même procédure pour le palier suivant, en augmentant progressivement
le débit de pompage à chaque palier.
❖ A la fin du dernier palier (qui sera probablement le 3e) on débranche la pompe et on
note l’heure (ou on redémarre le chronomètre) et on mesure la remontée du niveau
d’eau aux mêmes intervalles que ceux auxquels on a mesuré le rabattement lors de
chaque palier. On continue pendant la durée d’au moins un palier, idéalement
beaucoup plus longtemps, jusqu’à ce que le niveau d’eau se rapproche du niveau
enregistré avant l’essai.

2.3.2.4.2. Essai de pompage de longue durée


Méthode de l’essai
L’essai de pompage de longue durée (essai a débit constant) : consiste à pomper à débit fixe
sur une plus longue période (quelques heures à quelques jours) pour déterminer les
caractéristiques hydrauliques de l’aquifère. Il est la meilleure option pour prédire le

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comportement à long terme d’un aquifère soumis à un pompage. Le pompage a été réalisé sur
une durée de huit (08) heures de temps. Nous avons observé la descente pendant six (06)
heures de temps et la remontée pendant deux (02) heures de temps.
Déroulement de l’essai
L’essai se déroule de la façon suivante :
❖ On choisit un point de référence (le bord supérieur du tubage) à partir duquel tous les
relevés du niveau d’eau sont effectués et on mesure le niveau d’eau résiduel. Le
niveau d’eau doit être stable avant le début, donc il ne doit pas être réalisé un jour
lorsqu’un essai par paliers est effectué.
❖ On ouvre la vanne au réglage approprié et on enclenche simultanément la pompe et le
chronomètre. On ne modifie pas le réglage pour obtenir un débit particulier. On vise
plutôt un débit approximatif et on mesure le débit réel.
❖ On mesure le niveau d’eau dans le forage toutes les 30 secondes pendant les
premières minutes, puis toutes les minutes pendant 30 minutes et enfin les 5 minutes
pendant 2 heures. Après les 2 heures, on observe la vitesse à laquelle le niveau d’eau
baisse encore.
❖ On mesure le débit de pompage juste apes le début de l’essai, puis à l’intervalle
régulier
❖ A la fin de l’essai, on débranche la pompe, on note l’heure (ou on redémarre le
chronomètre) et on mesure la remontée du niveau d’eau aux mêmes intervalles que
ceux auxquels on a mesuré le rabattement. On continue jusqu’à ce que l’eau soit
remontée au niveau d’avant essai, ou en soit proche.

2.3.2.5. Prise d’échantillon d’eau


Après la fin de l’essai de pompage, on prélève quelques échantillons d’eau dans des bidons en
plastiques pouvant permettre l’analyse physico-chimie au laboratoire.

Photo 15: Echantillon d’eau et seau ayant servir pour la mesure des débits
Source : Photo de terrain : Marie-Vianney NAMARI, 2022

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CHAPITRE 3 : RESULTATS, DIFFICULTES RENCONTREES ET


SUGGESTIONS

Ce chapitre est consacré à la synthèse des résultats obtenus au cours des travaux, des
difficultés rencontrées et des suggestions.

3.1. RESULTATS ET DISCUSIONS

3.1.1. Résultats de la foration


Tableau III: Récapitulatif des résultats de la foration
Profondeur Venue Volume
Longueur (m) Côte(m)
(m) d’eau(m) Hauteur gravier(m³) Volume Niveau Débit de
Localité Forée Équipée Décanteur PVC PVC Crépine Gravier gravier gravier statique développent
crépiné pleins (m) (l) (m) (m³/h)
Houenoussou 180 170 1,16 5,92 162,92 162,92- 157,92 165,88 12,08 0,4 400 1 ,25 30
168,84
Finagnon 1 83 82,90 0,38 8,90 73,62 73,62- 68,6 75 14,3 0,5 500 59,7 8
82,52
Finagnon2 82,87 82 5,99 5,91 70,10 70,10- 65,10 73,06 16,19 0,6 600 52,67 8
76,01
Wabodou 72,28 72,28 1,31 5,92 65,05 65,05- 60,05 67 12,23 0,425 425 0 13,20
70,97
Source : Données de terrain : Marie-Vianney NAMARI, 2022

3.1.2. Établissement des coupes de forage


La réalisation des coupes lithologique et technique consiste à recenser les données des forages
utiles pour cette partie de notre travail (Lithologie et Fiches récapitulatifs des forages, annexes
2 et 6). La description des cuttings a permis d’établir la coupe ou log lithologique de chaque
forage. Les données de lithologies et les fiches récapitulatifs ont été traitées à l’aide du
logiciel « COUPE DE FORAGE ».

3.1.2.1. Forage de Houénoussou


L’analyse de coupe lithologique du forage de cette localité nous renseigne sur la nature
lithologique des différentes couches traversées. La plupart des couches traversées sont des
argiles, des calcaires et des sables. L’épaisseur des couches d’argiles sont variables, allant de
3,5m pour l’argile compacté, à 3m pour l’argile bariolé, à 7m pour l’argile grise, à 9m pour
l’agile noire. Nous observons entre ces couches d’argile, des intercalations de sable argileux
d’épaisseur 1m, de calcaire d’épaisseur 3m à 6m, de sable moyen d’épaisseur 4m.
Localement, le niveau aquifère le plus important va de160m à 167m, soit une épaisseur de

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7m ; Il est constitué de sable fin et de sable moyen. Il a été capté à l’aide des crépines en PVC
126/140 mm.

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FICHE OUVRAGE COU-LAL-44783-P06

Identification Localisation
Numéro S eau COU-LAL-44783-P06 Pays Bénin
Etat Positif Département Couffo
Longitude (X) 2°4'24'' Commune Lalo
Latitude (Y) 6°54'50,1'' Arrondissement Tc hito
Altitude (Z) Village Administratif Tc hito
Période de foration 10/08/2022 - 23/08/2022 Localité HOUENOUSSOU
Organisation Hydrodynamique / Equipement
Financement / Projet Débit de fin de foration
Maître d'Ouvrage Commune de Lalo Débit maximal d'essai 18,85 m3/h
Maître d'Oeuvre technique SCET TUNISIE/ACEP SAS Rabattement final 3,14 m
Entrepreneur ALLIANCE SERVICE PLUS
Atelier KOKEN Type de pompe GRUNDFOS
Foreur Date d'installation

Coupe lithologique Coupe technique

0,5 m Sol végétal NS = 1,25 m


argile compacte Ciment
4m Argile bariolée 5m Pompe
7m GRUNDF
8m
argile grisâtre OS
à8m
14 m
calcaire

20 m
argile + calcaire

27 m
argile grisâtre
32 m

argile noire

Tube plein PVC 126/140 mm


Remblai

Rotary 251 mm

100 m

argile + calcaire

127 m calcaire
130 m

argile calcaire

150 m Sable argileux


151 m
sable moyen
157 m
160 m
argile noire 162,92 m Venue d'eau n° 1
165 m
167 m Crépine PVC 126/140 mm
sable moyen
168,84 m Tube plein PVC 126/140 mm
170 m
171 m Massif filtrant
argile noire Remblai

180 m 180 m

251 mm

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Figure 8: Coupe lithologique et technique de Houénoussou


Source : Données de terrain : Marie-Vianney NAMARI, 2022

3.1.2.2. Forage de Finagnon 1


La plupart des couches traversées sont des latérites, des argiles, des grès et des sables moyens

Figure 9: coupe lithologique et technique de Finagnon 1


Source : Données de terrain : Marie-Vianney NAMARI, 2022

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3.1.2.3. Forage de Finagnon 2


Dans cette localité, des couches traversées sont des latérites, des argiles, des sables et des
grès.

Figure 10: coupe technique et lithologique de Finagnon 2


Source : Données de terrain : Marie-Vianney NAMARI, 2022

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3.1.2.4. Forage de Wabodou


Dans cette localité, les couches traversées sont des argiles avec des variété de couleur comme
grise, jaune, bariolé, noire et des sables. Le forage est un forage artésien où l'eau jaillit d'elle-
même. C'est pourquoi le niveau statique est 0 m.

Figure 11: coupe lithologique et technique de Wabodou


Source : Données de terrain : Marie-Vianney NAMARI, 2022

3.1.3. Calcul des paramètres hydrodynamiques


Les résultats obtenus au cours des essais de pompage de courte durée (voir annexe 5) sont
interprétés. L’interprétation se fait à l’aide de la méthode des débits simplifiés fondée sur la

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méthode de Jacob. Cette méthode permet de déterminer la courbe caractéristique, les pertes de
charge et le débit d’exploitation.

3.1.3.1. Forage de Houenoussou


Le diagramme d’interprétation des essais de pompage de courte durée de cette localité (voir
annexe6) indique pour le forage :
• Un rabattement maximum admissible sMax de 5,19 m pour un niveau dynamique fixé
à 8 m et trois débits d’exploitations possibles ;
• Le premier débit est estimé à 1 m³/h et le niveau dynamique est fixé à 2,82 m après 8
mois d’exploitation pour un pompage journalier de 12 heures. Dans ce cas la
profondeur d’installation de la pompe proposée est 8 m.
• Le deuxième débit est estimé à 1,5 m³/h et le niveau dynamique est fixé à 2,84 m après
8 mois d’exploitation pour un pompage journalier de 12 heures. Dans ce cas la
profondeur d’installation de la pompe proposée est 8 m.
• Le dernier débit est le débit maximum d’exploitation. Il est estimé à 18,85 m³/h.

3.1.3.2. Forage de Finagnon 1

Le diagramme d’interprétation des essais de pompage de courte durée de cette localité (Voir
annexe6) indique pour le forage :
• Un rabattement maximum admissible sMax de 5,05 m pour un niveau dynamique fixé
à 68,20 m et trois débits d’exploitations possibles ;
• Le premier débit est estimé à 1 m³/h et le niveau dynamique à 63,21 m après 8 mois
d’exploitation pour le pompage journalier de 12 heures. Dans ce cas la profondeur
d’installation de la pompe proposée est 68 m.
• Le deuxième débit est estimé à 1,5 m³/h et le niveau dynamique à 63,28 m après 8
mois d’exploitation pour le pompage journalier de 12 heures. Dans ce cas la
profondeur d’installation de la pompe proposée est 68 m.
• Le dernier débit est le débit maximum d’exploitation. Il est estimé à 8,03 m³/h.
NB :
A : pente des droites caractéristiques s/Q = f(Q)
B : Ordonnée à l’origine de la caractéristique à 8 mois d’exploitation pendant 12 heures par
jour.
d : pente dans un cycle log de la droite de JACOB s/Q = f (logt) tracée pour le premier
palier de l’essai (2 heures à débit Q1).

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ΔNS : fluctuation saisonnière présumée du niveau statique entre la date de l’essai et la fin de
la saison sèche
Δ /A : marge interannuelle de baisse de niveau adoptée par sécurité en période de
sécheresse
NS : niveau statique mesuré à un instant donné
NSE : Niveau Statique d’Etiage(m)
NDmax : niveau dynamique maximum admissible pour ne pas dénoyer les fissures
aquifères
pH : potentiel Hydrogène
Q : débits en m3/h (en exploitation : 12 h/j)
QMax : débit maximum admissible 12h/j (m3/h)
Q1, Q2, Q3 : Débits respectifs des 1er, 2ème et 3ème palier
d’essai
S : rabattement à un instant donné (m)
s1, s2, s3 : rabattements à la fin de chacun des trois paliers
sMax : rabattement maximum admissible
s2* : rabattement corrigé correspondant au rabattement que l’on aurait obtenu après 2
heures de pompage au débit Q2 si l’on n’avait pas réalisé le palier de débit Q1
s3* : rabattement corrigé correspondant au rabattement que l’on aurait obtenu après 2
heures de pompage au débit Q3 si l’on n’avait pas réalisé auparavant les paliers Q1 et Q2
s/Q : rabattement spécifique (m/m3/h) à un instant donné
s2*/Q2 : rabattement spécifique corrigé après 2 heures de pompage au débit Q2
s3*/Q3 :rabattement spécifique corrigé après 2heures de pompage au débit Q3
s8m : rabattement à 8 mois pour un pompage de débit 12 h/jour
T : Transmissivité m2 /s

3.1.3.3. Forage de Finagnon 2

Le diagramme d’interprétation des essais de pompage de courte durée de cette localité (voir
annexe 6) indique pour le forage :
• Un rabattement maximum admissible sMax de 3,00 m pour un niveau dynamique fixé
à 66 m et trois débits d’exploitations possibles ;
• Le premier débit est estimé à 1 m³/h et le niveau dynamique à 62,93 m après 8 mois
d’exploitation pour le pompage journalier de 12 heures. Dans ce cas la profondeur
d’installation de la pompe proposée est 68 m.

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• Le deuxième débit est estimé à 1,5 m³/h et le niveau dynamique à 63,85 m après 8
mois d’exploitation pour le pompage journalier de 12 heures. Dans ce cas la
profondeur d’installation de la pompe proposée est 68 m.
• Le dernier débit est le débit maximum d’exploitation. Son débit est estimé à 10,22
m³/h

3.1.4. Discussion
D’après les résultats de la foration, on remarque que les forages de Houénoussou, Finagnon 1
et Finagnon 2 n’ont pas été équipés jusqu’au fond de fouille (en cas d’éboulement), ce qui
n’est pas le cas du forage de Wabodou. Les débits obtenus au soufflage varient de 8 m³/h à 30
m³/h, soit une moyenne de 14,80m³/h. Ces débits nous ont permis de déterminer le nombre de
palier à réaliser pour l’essai de courte durée. Les venues d’eau vont de 67m à 165,88m, soit
une moyenne de 95,24m.

En ce qui concerne les résultats de l’essai de pompage de courte durée, plusieurs facteurs
nous permettent de choisir le débit d’exploitation de chaque forage :
- le forage est équipé d’une pompe solaire de débit variant entre 1 et 1,5m3 /h,
(CIEH 1988);
- le débit fixé par le projet est 1 m3/h pour déclarer un forage positif.
Au regard des résultats obtenus, nous proposons le premier débit 1 m3 /h comme débit
d’exploitation des trois forages.
- Le rabattement obtenu au niveau de chaque localité confère une bonne marge de
sécurité à chaque ouvrage.
D’après la méthode utilisée, CIEH, le débit du 3ème palier de pompage est obtenu en
appliquant un coefficient de 70% au débit du forage, issu de son développement. Ainsi, pour
un débit de 30m³/h obtenu au développement du forage de Houénoussou, le débit à
appliquer au 3ème palier de pompage devrait être égal à 21 m³/h et pour un débit de 8m3/h
obtenu au développement des forages de Finagnon 1 et Finagnon 2, les débits à appliquer au
3ème palier de pompage devraient être égal à 5,6 m3/h. Mais en se basant sur la capacité de
la pompe à installer pour l’exploitation des forages (1m3 /h), il serait inutile d’utiliser une
pompe de débit 21 m³/h (Houénoussou) et une pompe de débit 6m3/h (Finagnon et Finagnon
2) lors des travaux d’essai de pompages de courte durée. Cependant, l’inconvénient est
l’impossibilité de la détermination des caractéristiques réelles des ouvrages et des systèmes
aquifères captés.

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3.2. DIFFICULTES RENCONTREES ET SUGGESTIONS

3.2.1. Difficultés rencontrées

Lors de notre stage, nous avons été confrontées à des difficultés. Parmi ces difficultés, on peut
citer :
L’insuffisance d’informations et l’imprécision de certaines données collectées qui n’ont
souvent pas permis une compréhension aisée des travaux ;
La précarité des voies a rendu difficile l’accès aux différents chantiers. Cela a entrainé des
pertes de temps et a freiné l’avancement des travaux ;
La présence de la pluie qui a entrainé l’arrêt des travaux ;
Les problèmes d’approvisionnement en eau pour la préparation de la boue du forage. Ces
difficultés sont dues non seulement à l’état des voies mais aussi à la non proximité des sites
d’approvisionnement en eau ;
Des pertes de boue : elles correspondent à une infiltration de boue dans le terrain et se
manifestent par une baisse rapide des niveaux de la boue dans les fosses pendant la
circulation. Ces phénomènes indiquent généralement que le forage traverse des horizons
perméables ;
De l’épaississement de la boue : c’est le fait que la densité de la boue augmente ;
De l’éboulement : ce phénomène peut être défini comme l’érosion ou l’effondrement des
parois du trou dû entre autres à la non stabilisation des parois du forage ;
Les pannes techniques au niveau de la machine de formation : ce qui d’une autre manière
retarde l’exécution des travaux ;
La sonde se coinçait et s’enroulait autour de la colonne de refoulement de la pompe se
trouvant dans le forage, ce qui retardait les relevés ;
La non maîtrise des logiciels pouvant nous aider à analyser et traiter les résultats obtenus au
cours des différentes activités pratiques.

3.2.2. Suggestions

Comme approches de solutions, nous avons :


- Chercher un autre réservoir de grande capacité qui pourrait servir en cas d’absence
d’eau
- En ce qui concerne le problème de pertes de boue, il faut augmenter la densité de
la boue par l’ajout du produit.
- Faire au jour le jour l’entretien des organes pour éviter les pannes

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D’APPUI AU DEVELOPPEMENT DU MARAICHAGE DANS LA COMMUNE DE LALO

- La sonde peut être remplacée par un capteur


- Insérer dans les programmes, des cours d’initiation aux logiciels dans le domaine
hydraulique et assainissement.

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D’APPUI AU DEVELOPPEMENT DU MARAICHAGE DANS LA COMMUNE DE LALO

CONCLUSION GENERALE

La présente étude faite dans la commune de Lalo avait pour thème : « Suivi des travaux
de réalisation des forages d’eau dans le cadre du projet d’appui au développement du
maraichage dans la commune de Lalo » et présente les études techniques de la réalisation des
forages pour le maraichage. Les différents travaux suivis au cours de notre stage nous ont
permis de découvrir et de nous familiariser avec des méthodes et outils de travail. Ce stage
pratique de fin de formation effectué à Alliance Service Plus nous a été important car nous
avons acquis par ce stage des expériences professionnelles, qui ont renforcées nos
connaissances théoriques reçues durant les trois années de formation à l’INE et surtout dans le
secteur de l’hydraulique : la réalisation des forages ainsi que la gestion du personnel du
chantier.

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D’APPUI AU DEVELOPPEMENT DU MARAICHAGE DANS LA COMMUNE DE LALO

REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE

 CICR, (Septembre 2011), REVUE TECHNIQUE GUIDE PRATIQUE POUR LES


ESSAIS DE PUITS, Editions Hermann,
 Dr. Ing. ELEGBEDE Mano Bernardin 2020, Cours d’Hydrogéologie ;
 Dr. Ing. ELEGBEDE Mano Bernardin 2021, Cours d’hydraulique villageoise
 Forage Rotary, « La boue de forage », Edition Technip 1972
 Les méthodes de forage, par Gilles Bresson :
http://avg85.fr/wpcontent/uploads/2016/04/Les Forage.pdf
 Plan de développement communal de Lalo 2011-2015, Rapport principal, 178p.
 Rapport de stage de fin de formation en science et techniques de l’Eau pour
l’obtention de la Licence Professionnelle des promotions passées.

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D’APPUI AU DEVELOPPEMENT DU MARAICHAGE DANS LA COMMUNE DE LALO

ANNEXES
Annexe 1 : Carte de la répartition des forages suivis

Source : Donnée de terrain : Marie-Vianney NAMARI


Annexe 2 : Matériel du forage

Source : Photo de terrain : Marie-Vianney NAMARI

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D’APPUI AU DEVELOPPEMENT DU MARAICHAGE DANS LA COMMUNE DE LALO

Annexe 3: Photo pour la mise en place d’équipement

PVC et tête de levage Pas de PVC Plan d’équipement

Descente des PVC Forage artésien Massif filtrant

Source : Photo de terrain : Marie-Vianney NAMARI

Annexe 4: Matériel de l’essai de pompage

Groupe électrogène Pompe raccordée Paraflex Boitier

Tuyau de refoulement Câble

Source : Photo de terrain : Marie-Vianney NAMARI, 2022

Annexe 5: Les données de l’essai de courte durée de chaque localité


Fiche A TABLEAU DES Commune : Lalo Village : Tchito-centre
MESURES Arrondissement : Tchito Localité : Houénoussou
CARACTERISTIQUE DU ESSAI DEBIT SIMPLIFIE POUR FORAGES VILLAGEOIS
FORAGE MESURES PENDANT L’ESSAI
Profondeur forée 180 m/sol Date : 22/08/22 Opérateur : TOMENOU Daniel
Profondeur mesurée 170 m/sol
Heure t(min) Niveau Rabatt. s(m) DEBITS Q s/Q(m/m³/h) Observations (Manœuvres,
Profondeurs venues d’eau : m/sol

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D’APPUI AU DEVELOPPEMENT DU MARAICHAGE DANS LA COMMUNE DE LALO

eau(m) t(s) m³/h eau claire/trouble, tâche


Profondeur sommet crépine m/sol sable, etc…)
12h00 0 2,31 NS
Diamètre crépine ext : 140 mm 3 3,52 1,21 12,24 5,882 0,206 1er palier
Débit fin forage : m³/h 5 3,55 1,24 12,24 5,882 0,211
10 3,56 1,25 12,24 5,882 0,213
15 3,57 1,26 12,24 5,882 0,214
20 3,57 1,26 12,24 5,882 0,214 Eau claire sans tâche de sable ni
30 3,57 1,26 12,24 5,882 0,214 odeur

DEVELOPPEMENT DU FORAGE 40 3,57 1,26 12,24 5,882 0,214


NS avant le développement : m/sol 60 3,57 1,26 12,24 5,882 0,214
Date : 22/08/22 80 3,57 1,26 12,24 5,882 0,214
Durée : 100 3,57 1,26 12,24 5,882 0,214
14h00 120 3,57 1,26 12,24 5,882 0,214
Air lift : 2 h
125 4,6 2,29 6,12 11,765 0,195 2eme palier
Pompe : 4 h
130 4,63 2,32 6,12 11,765 0,197
Débit : Eau très claire
140 4,64 2,33 6,12 11,765 0,198
Air lift : 30,00 m³/h 150 4,65 2,34 6,12 11,765 0,199
Pompe : 14,641 m³/h 160 4,66 2,35 6,12 11,765 0,200
Turbidité eau après : 15h00 180 4,66 2,35 6,12 11,765 0,200
30’ : eau claire 190 5,42 3,11 4,18 17,225 0,181 3eme palier
1h : eau claire sans tache 200 5,43 3,12 4,18 17,225 O,181
2h : eau claire sans tache 210 5,45 3,14 4,18 17,225 0,182 Eau très claire
NS après développement : 1,81 m/sol 220 5,45 3,14 4,18 17,225 0,182

DONNEE DE L’ESSAI 230 5,45 3,14 4,18 17,225 0,182


Repère : Nature : PVC 16h00 240 5,45 3,14 4,18 17,225 0,182
Hauteur/sol : 0,50 m/repère REMONTEE Observations
NS avant essai : 2,31 m/repère
Profondeur avant essai : m/repère t(min) Niveau t(min) Niveau eau
Mesure de débit par : eau(m)
Tube Pivot : Ø……. . ou bac 5 2,41
jaugé : 20 litres 10 2,35
Pompes : 20 2,31
Type : INTERDAB 7,5 HP 30 2,31
Prof. Crépine : 25,00 m/sol 40 2,31
Air lift double tube :
Profondeur 2″½ : m/repère 50 2,31
Profondeur ¾″ : m/repère 60 2,31

Fiche A Commune : Lalo Village : Zoundomey


TABLEAU DES MESURES Arrondissement : Lalo-centre Localité : Finagnon 1
CARACTERISTIQUE DU ESSAI DEBIT SIMPLIFIE POUR FORAGES VILLAGEOIS
FORAGE MESURES PENDANT L’ESSAI
Profondeur forée _83 m/sol Date : 29/08/22 Opérateur : TOMENOU Daniel
Profondeur mesurée 82,90 DESCENTE : 15h00 à 19h00
m/sol Heure t(min) Niveau eau(m) Rabatt. s(m) DEBITS Q s/Q(m/m³/h)
Profondeurs venues d’eau : Observations (Manœuvres, eau
m/sol t(s) m³/h claire/trouble, tâche sable, etc…)

Profondeur sommet crépine 15h00 0 62,65 NS


m/sol 3 63,05 O,40 56’’ 1,286 0,311
5 63,02 0,37 56’’ 1,286 0,288
Diamètre crépine ext : 140 10 63,02 0,37 56’’ 1,286 0,288 1er palier
mm 15 63,02 0,37 56’’ 1,2861 0,288
Débit fin forage : 20 63,02 0,37 56’’ 1,286 0,288
m³/h
30 63,02 0,37 56’’ 1,286 0,288
Eau claire sans tâche de sable ni
DEVELOPPEMENT DU 40 63,02 0,37 56’’ 1,286 0,288 odeur
FORAGE 60 63,02 0,37 56’’ 1,286 0,288
NS avant le développement : 80 63,02 0,37 56’’ 1,286 0,288

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SUIVI DES TRAVAUX DE REALISATION DES FORAGES D’EAU DANS LE CADRE DU PROJET
D’APPUI AU DEVELOPPEMENT DU MARAICHAGE DANS LA COMMUNE DE LALO

62,15 m/sol 100 62,02 0,37 56’’ 1,286 0,288


Date : 22/08/22 17h00 120 62,02 0,37 56’’ 1,286 0,288
Durée : 125 63,34 0,60 30’’ 2,400 0,25
Air lift : 2 h 130 63,35 0,70 30’’ 2,400 0,292 2eme palier
Pompe : 4 h 140 63,35 0,70 30’’ 2,400 0,292
Débit : 150 63,35 0,70 30’’ 2,400 0,292 Eau très claire
Air lift : 8,00 m³/h 160 63,35 0,70 30’’ 2,400 0,292
Pompe : 4,00 m³/h 18h00 180 63,35 0,70 30’’ 2,400 0,292
Turbidité eau après : 190 63,85 1,18 15’’ 4,800 0,246
30’ : eau claire
200 63,86 1,21 15’’ 4,800 0,252
1h : eau claire sans
210 63,86 1,21 15’’ 4,800 0,252
tache
220 63,86 1,21 15’’ 4,800 0,252
2h : eau claire sans 3eme palier
tache
NS après développement : Eau très claire
62,15 m/sol

DONNEE DE L’ESSAI 230 63,86 1,21 15’’ 4,800 0,252


Repère : Nature : PVC 19h00 240 63,86 1,21 15’’ 4,800 0,252
Hauteur/sol : 0,50 m/repère REMONTEE Observations
NS avant essai : 62,65
m/repère t(min) Niveau eau(m) t(min) Niveau eau
Profondeur avant essai : 19h00 5 62,65
m/repère 10 62,65
Mesure de débit par : 20 62,65
Tube Pivot : Ø……. ou 30 62,65
bac jaugé : 20 litres 40 62,65
Pompes :
Type : INTERDAB 2 HP 50 62,65
Prof. Crépine : 70,00 m/sol
20h00 60 62,65
Air lift double tube :
Profondeur 2″½ : m/repère
Profondeur ¾″ : m/repère

Fiche A TABLEAU DES Commune : Lalo Village : Zoundomey


MESURES Arrondissement : Lalo-centre Localité : Finagnon 2
CARACTERISTIQUE DU ESSAI DEBIT SIMPLIFIE POUR FORAGES VILLAGEOIS
FORAGE MESURES PENDANT L’ESSAI
Profondeur forée 82,85 m/sol Date : 01/09/22 Opérateur : TOMENOU Daniel
Profondeur mesurée 82 m/sol DESCENTE 8h00 à 12h00
Heure t(min) Niveau Rabatt. DEBITS Q s/Q(m/m³/h) Observations
Profondeurs venues d’eau :
m/sol
eau(m) s(m)
t(s) m³/h
(Manœuvres, eau
claire/trouble, tâche
Profondeur sommet crépine 8h00 0 62,5 NS sable, etc…)
m/sol
3 62,79 0,29 41’’ 1,756 0,165
5 62,79 0,29 41’’ 1,756 0,165
Diamètre crépine ext : 140 mm
10 62,79 0,29 41’’ 1,756 0,165
Débit fin forage : m³/h 15 62,79 0,29 41’’ 1,756 0,165 1er palier
20 62,79 0,29 41’’ 1,756 0,165
30 62,79 0,29 41’’ 1,756 0,165
DEVELOPPEMENT DU 40 62,79 0,29 41’’ 1,756 0,165 Eau claire sans tâche de
FORAGE 60 62,79 0,29 41’’ 1,756 0,165 sable ni odeur
NS avant le développement : 62 80 62,79 0,29 41’’ 1,756 0,165
m/sol 100 62,79 0,29 41’’ 1,756 0,165
10h00 120 62,79 0,29 41’’ 1,756 0,165
Date : 01/09/22
125 62,85 0,35 21’’ 3,429 0,102 2eme palier
Durée :
130 62,85 0,35 21’’ 3,429 0,102
Air lift : 2 h
140 62,85 0,35 21’’ 3,429 0,102 Eau très claire

Rédigé et présenté par Marie-Vianney NAMARI Page xiv


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D’APPUI AU DEVELOPPEMENT DU MARAICHAGE DANS LA COMMUNE DE LALO

Pompe : 4 h 150 62,85 0,35 21’’ 3,429 0,102


Débit : 160 62,85 0,35 21’’ 3,429 0,102
Air lift : 8 m³/h 11h00 180 62,85 0,35 21’’ 3,429 0,102
Pompe : 4 m³/h 190 62,92 0,42 15’’ 4,8 0,088
200 62,92 0,42 15’’ 4,8 0,088
Turbidité eau après :
210 62,92 0,42 15’’ 4,8 0,088
30’ : eau claire
220 62,92 0,42 15’’ 4,8 0,088
1h : eau claire sans tache 3eme palier
2h : eau claire sans tache
NS après développement : 62 Eau très claire
m/sol

DONNEE DE L’ESSAI 230 62,92 0,42 15’’ 4,8 0,088


Repère : Nature : PVC 12h00 240 62,92 0,42 15’’ 4,8 0,088
Hauteur/sol : 0,50 m/repère REMONTEE Observations
NS avant essai : 2,31 m/repère
Profondeur avant essai : m/repère t(min) Niveau t(min) Niveau eau
Mesure de débit par : eau(m)
Tube Pivot : Ø……. . ou bac 12h00 5
jaugé : 20 litres 10
Pompes : 20
Type : INTERDAB 2 HP 30
Prof. Crépine : 70,00 m/sol 40
Air lift double tube :
Profondeur 2″½ : m/repère 50
Profondeur ¾″ : m/repère 13h00 60

Source : Données de terrain : Marie-Vianney NAMARI, 2022

Annexe 6: Diagramme d’interprétation des essais de pompage de courte durée de chaque


localité

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D’APPUI AU DEVELOPPEMENT DU MARAICHAGE DANS LA COMMUNE DE LALO

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D’APPUI AU DEVELOPPEMENT DU MARAICHAGE DANS LA COMMUNE DE LALO

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D’APPUI AU DEVELOPPEMENT DU MARAICHAGE DANS LA COMMUNE DE LALO

Source : Donnée de terrain : Marie-Vianney NAMARI,2022


Annexe 7: La lithologie de chaque forage

Forage de Houenoussou
0m – 0.5m Terre végétale
0.5m – 4m Argile compacté
4m – 7m Argile bariolé
7m – 14m Argile grise
14m – 20m Calcaire
20m – 27m Argile + calcaire
27m – 32m Argile grise
32m – 100m Argile noire
100m – 127m Argile + calcaire
127m – 130m Calcaire
130m – 150m Argile noire + trace de grès
150m – 151m Sable argileux
151m – 160m Argile noire
160m – 167m Sable fin
167m – 171m Sable moyen
171m – 180m Argile noire

Forage de Finagnon1
0m – 0.5m Terre végétale
0.5m – 4m Latérite
4m – 12m Argile latéritique
12m – 20m Argile jaune
20m – 31m Argile blanchâtre
31m – 50m Argile bariolée + trace de grès
50m – 51m Grès
51m – 53m Argile sableux
53m – 60m Sable moyen
60m – 63m Argile bariolé
63m – 66m Sable moyen
66m – 70m Argile + trace de grès
70m – 80m Sable moyen
80m – 83m Grès très dur

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Forage de Finagnon2

0m – 0.5m Terre végétale

0m – 5m Latérite

5m – 11m Argile latéritique

11m – 26m Argile jaune

26m – 31m Argile blanchâtre

31m – 51m Argile bariolée + trace de grès

51m – 70m Sable moyen

70m – 76m Sable moyen et grossier

76m – 82.87m Grès et argile

Forage de Wabodou

0m – 0.5m Terre végétale

0.5m – 3m Argile grise

3m – 12m Argile bariolé

12m – 23m Argile jaune

23m – 30m Argile bariolé

30m – 58m Argile noire

58m – 71m Sable moyen

71m – 72.28m Argile noire

Source : Données de terrain : Marie-Vianney NAMARI, 2022

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SUIVI DES TRAVAUX DE REALISATION DES FORAGES D’EAU DANS LE CADRE DU PROJET
D’APPUI AU DEVELOPPEMENT DU MARAICHAGE DANS LA COMMUNE DE LALO

TABLE DES MATIERE


CERTIFICATION ....................................................................................................................... i
AVANT-PROPOS ..................................................................................................................... ii
DEDICACE ............................................................................................................................... iii
REMERCIEMENT ................................................................................................................... iv
SOMMAIRE .............................................................................................................................. v
RESUME ................................................................................................................................... vi
ABSTRACT .............................................................................................................................. vi
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATION .............................................................................. vii
LISTE DES TABLEAUX ...................................................................................................viiviii
LISTE DES FIGURES ........................................................................................................viiviii
LISTE DES PHOTOS .........................................................................................................viiviii
LISTE DES ANNEXES ........................................................................................................... iix
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................ 1
CHAPITRE 1 : GENERALITES ............................................................................................... 2
1.1. PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL .................................................... 2
1.1.1. Historique et domaine d’intervention ............................................................................... 2
1.1.2. Fiche d’identité ................................................................................................................. 2
1.1.3. Organigramme de l’entreprise .......................................................................................... 2
1.2. PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE .................................................................... 3
1.2.1. Situation géographique ..................................................................................................... 3
1.2.2. Relief et Sol ...................................................................................................................... 3
1.2.3. Climat et Hydrographie .................................................................................................... 7
1.2.4. Végétation et faune........................................................................................................... 7
1.2.5. Mode d’approvisionnement en eau .................................................................................. 8
1.2.6. Organisation administrative ............................................................................................. 8
1.2.7. Contexte humain .............................................................................................................. 9
1.3. REVUE DE LITTERATURE ............................................................................................. 9
1.3.1. Méthode de forage ............................................................................................................ 9
1.3.1.1. Le havage ...................................................................................................................... 9
1.3.1.2. Le battage ...................................................................................................................... 9
1.3.1. 3. Le rotary ....................................................................................................................... 9
1.3.1.4. Le marteau fond de trou .............................................................................................. 10

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SUIVI DES TRAVAUX DE REALISATION DES FORAGES D’EAU DANS LE CADRE DU PROJET
D’APPUI AU DEVELOPPEMENT DU MARAICHAGE DANS LA COMMUNE DE LALO

1.3.2. Définition de quelques concepts .................................................................................... 11


CHAPITRE 2 : DEROULEMENT DU STAGE ...................................................................... 13
2.1. DEMARCHES METHODOLOGIQUES ET MATERIELS ............................................ 13
2.1.1. Démarches méthodologiques ......................................................................................... 13
2.1.1.1. La recherche documentaire ......................................................................................... 13
2.1.1.2. La prise de contact avec le personnel du chantier ....................................................... 13
2.1.1.3. Le suivi des travaux sur le chantier ............................................................................. 13
2.1.1.4. La rédaction des rapports journaliers .......................................................................... 13
2.1.2. Matériel .......................................................................................................................... 14
2.2. ACTIVITE PRE CHANTIER ........................................................................................... 14
2.2.1. Etudes préliminaires ...................................................................................................... 14
2.2.2. Condition d’implantation d’un forage ............................................................................ 15
2.2.3. Préparation du chantier................................................................................................... 15
2.2.4. Planning des travaux ...................................................................................................... 15
2.3. LES ACTIVITES MENEES SUR LE CHANTIER ......................................................... 16
2.3.1. Suivi des travaux de foration .......................................................................................... 16
2.3.1.1. Organisation du chantier du forage ............................................................................. 16
2.3.1.2. Matériel utilisé pour le fonçage ................................................................................... 17
2.3.1.3. Préparation des fosses à boue et des rigoles ................................................................ 17
2.3.1.4. Préparation de la boue ................................................................................................. 18
2.3.1.5. La foration ................................................................................................................... 18
2.3.1.5.1. Description de la machine de foration ...................................................................... 18
2.3.1.5.2. Les différentes étapes de la foration ......................................................................... 20
2.3.1.6. Equipement du forage ................................................................................................. 22
2.3.1.7. Le développement du forage ....................................................................................... 24
2.3.1.8. Cimentation ................................................................................................................. 25
2.3.2. Essai de pompage ........................................................................................................... 26
2.3.2.1. Matériel utilisé............................................................................................................. 26
2.3.2.2. Caractéristique de la pompe ........................................................................................ 27
2.3.2.3. Préparation de la pompe .............................................................................................. 27
2.3.2.4. Immersion de la pompe ............................................................................................... 27
2.3.2.5. Réalisation des essais .................................................................................................. 28
2.3.2.4.1. Essai de pompage par palier ..................................................................................... 29

Rédigé et présenté par Marie-Vianney NAMARI Page xxii


SUIVI DES TRAVAUX DE REALISATION DES FORAGES D’EAU DANS LE CADRE DU PROJET
D’APPUI AU DEVELOPPEMENT DU MARAICHAGE DANS LA COMMUNE DE LALO

2.3.2.4.2. Essai de pompage de longue durée........................................................................... 30


2.3.2.5. Prise d’échantillon d’eau ............................................................................................. 31
CHAPITRE 3 : RESULTATS, DIFFICULTES RENCONTREES ET SUGGESTIONS....... 32
3.1. RESULTATS ET DISCUSIONS ...................................................................................... 32
3.1.1. Résultats de la foration ................................................................................................... 32
3.1.2. Établissement des coupes de forage ............................................................................... 32
3.1.2.1. Forage de Houénoussou .............................................................................................. 32
3.1.2.2. Forage de Finagnon 1 .................................................................................................. 35
3.1.2.3. Forage de Finagnon 2 .................................................................................................. 36
3.1.2.4. Forage de Wabodou .................................................................................................... 37
3.1.3. Calcul des paramètres hydrodynamiques ....................................................................... 37
3.1.3.1. Forage de Houenoussou .............................................................................................. 38
3.1.3.2. Forage de Finagnon 1 .................................................................................................. 38
3.1.3.3. Forage de Finagnon 2 .................................................................................................. 39
3.1.4. Discussion ...................................................................................................................... 40
3.2. DIFFICULTES RENCONTREES ET SUGGESTIONS ................................................ 411
3.2.1. Difficultés rencontrées ................................................................................................. 411
3.2.2. Suggestions................................................................................................................... 411
CONCLUSION GENERALE ................................................................................................ 433
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE........................................................................................ x
ANNEXES ................................................................................................................................ xi
TABLE DES MATIERES ...................................................................................................... xxi

Rédigé et présenté par Marie-Vianney NAMARI Page xxiii

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