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Professionnel Documents
Culture Documents
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Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique
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Université d’Abomey-Calavi (UAC)
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Institut National de l’Eau (INE)
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Département de l’Eau pour l’Agriculture et la Société (DEAS)
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Spécialité : Génie Rural et Maitrise de l’Eau (GRME)
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Mémoire de fin de formation pour l’obtention du diplôme de Master Professionnel
THEME :
Composition du Jury
6e Promotion
Année académique 2020-2021
Mémoire pour l’obtention du diplôme de Master Professionnel en Génie Rural et Maitrise de l’Eau
DEDICACE
Je dédie ce modeste travail à la mémoire de mes parents AZAMETY Komla Afenyo et
AMEFIAMEWOLE Afi Essenam, que Dieu garde vos âmes dans son vaste paradis.
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Mawuvi K. AZAMETY / Promotion 2019-2021
Mémoire pour l’obtention du diplôme de Master Professionnel en Génie Rural et Maitrise de l’Eau
REMERCIEMENTS
Nous exprimons notre gratitude à tous ceux qui ont, d’une manière ou d’une autre
contribué au bon déroulement de notre stage et à la rédaction de ce document.
Notre profonde gratitude au Dr. Mathieu B. HOUNSOU, Enseignant-Chercheur au
Département de l’Eau pour l’Agriculture et la Société de l’Institut National de l’Eau,
Maître de conférences du CAMES, Co-superviseur de ce travail pour son assistance, sa
disponibilité et tous les conseils prodigués tout au long de ce présent mémoire. Qu’il
reçoive ici nos sincères reconnaissances.
Nos reconnaissances au Pr. Dr. Ir Bernard AHAMIDE, Enseignant-Chercheur au
Département de l’Aménagement et de Gestion de l’Environnement de la Faculté des
Sciences Agronomiques, Professeur Titulaire du CAMES, Superviseur de ce travail
pour son assistance.
Nos remerciements s’adressent également :
- au Pr. AZOUMA Yaovi Ouézou pour avoir accépté présidé ce jury malgré ses
multiples occupations ;
- au Dr NOUMON Coffi Justin pour pour ses conseils, ses critiques et sa disponibilité ;
- à M. ELO Komla, Ir. Génie Civil Directeur Général du Bureau d’étude BEARA mon
maître de stage pour l’aide et les conseils qu’il nous a généreusement donné. Ce travail
n’aurait pas été réalisé sans son concours. Merci pour votre patience.
- à M. TABIOU Nass, Ir. Génie Rural, Responsable infrastructure sur le Projet PATA-
OTI ;
- à M. GBEDEVI Mawuena Alain, Ir. Génie Rural et Maitrise de l’Eau pour sa
contribution à l’élaboration de ce document
- à tous nos enseignants du Département de l’Eau pour l’Agriculture et la Société et à
l’administration de l’INE ;
- tous mes collègues étudiants de la sixième promotion de Master GRME de l’Institut
National de l’Eau pour les deux années passées ensemble.
- à tous les membres de ma famille et les amis pour leur soutien multiforme et sans
cesse durant mes études spécialement :
M. MENSAH Kossi, Ing. des travaux des Eaux et Forêts ;
M. AMENTOTOWU Koffi, Ingénieur en santé mentale ;
M. AKPOVI Tossou, Ing. des travaux Génie Rural ;
M. KADANGA Agnindoufèi, Ing. des travaux Génie Rural, Directeur de
l’Entreprise DELTA BTP
M. KPAKPATROU Imourana, Ing topographe pour sa disponibilité ;
M. KITI Albert, Ing. Génie Rural pour ses conseils et son aide précieuse ;
- à tous ceux qui de près ou de loin ont contribué d’une quelconque manière à la
rédaction de ce document.
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Mawuvi K. AZAMETY / Promotion 2019-2021
Mémoire pour l’obtention du diplôme de Master Professionnel en Génie Rural et Maitrise de l’Eau
DEDICACE ............................................................................................................................ I
REMERCIEMENTS................................................................................................................ II
RESUME ............................................................................................................................. X
ABSTRACT......................................................................................................................... XI
INTRODUCTION ................................................................................................................... 1
3- HYPOTHÈSES............................................................................................................... 3
Chapitre 1 : CLARIFICATION DE QUELQUES CONCEPTS ET PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE . 4
O CLIMAT..................................................................................................................... 14
O VÉGÉTATION, SOL ET HYDROGRAPHIE........................................................................ 17
2.2- PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL .............................................................. 20
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4.4.2.2.3- IMPACT SUR LES AUTRES VILLAGES SITUÉS À PROXIMITÉ DES BAS-FONDS .............. 70
4.4.3- IDENTIFICATION DES IMPACTS NÉGATIFS DE L’AMÉNAGEMENT .................................. 70
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CONCLUSION ..................................................................................................................... 79
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SIGLES ET ABREVIATIONS
AHA : Aménagement Hydro-Agricole
AGR : Activité Génératrice de Revenu
APD : Avant-Projet Détaillé
CATI : Centre d’Appui Technique aux Irrigations
CIEH : Comité Interafricain d’Etudes Hydrauliques
COD : Coordination Opérationnelle Déléguée.
CVD : Comités Villageois de Développement
DAO : Dossier d’Appel d’Offre
DGSCN : Direction Générale de la Statistique et de la Comptabilité Nationale
DIARPA : Diagnostic Rapide de Pré-Aménagement
DPE : Direction Préfectorale de l’Environnement
DRAPAH : Direction Régionale de l’Agriculture, de la Production Animale et
Halieutique
DSID : Direction des Statistiques Agricoles, de l’Information et de la
Documentation
MAEP TOGO : Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche du Togo
MAPAH : Ministère de l’Agriculture, de la Production Animale et Halieutique
EIES : Etude d’Impact Environnemental et Social
FCFA : Franc de la Communauté Financière Africaine
GRME : Génie Rural et Maîtrise de l’Eau
GIRE : Gestion Intégrée des Ressources en Eau
INE : Institut National de l’Eau
IRD : Institut de Recherche pour le Développement
IST : Infection Sexuellement Transmissible
MEDDPN : Ministère de l’Environnement du Développement Durable et de la
Protection de la Nature
ORSTOM : Office de la Recherche Scientifique et Technique d’Outre-mer
PADAT : Projet d’Appui au Développement Agricole au Togo.
PAFR : Plan d’Action pour la Filière Riz
PGES : Plan de Gestion Environnementale et Sociale
PNE : Politique Nationale de l’Environnement
PND : Plan National de Développement
PNIASA : Programme National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire
PONAT : Politique Nationale d’Aménagement du Territoire
RGPH : Recensement Général de la Population et de l’Habitat
SNDR : Société Nationale du Développement de la Riziculture
TdR : Termes de Références
UAC : Université d’Abomey -Calavi
VIH : Virus Immunodéficience Humaine
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RESUME
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ABSTRACT
The Agricultural Development Support Project in Togo is part of the poverty reduction
mechanism. It targets rice and market gardening production through the development of
lowlands and irrigated areas. This work aims to carry out a technical study of the hydro-
agricultural development of the Pakayi lowland in order to increase rice production in
the central region. The methodology adopted is focused on the collection of basic data,
climatic parameters, soil-related data and visual observations, etc. The softwares Qgis,
Google Earth, Microsoft Excel and Autocad, were used for the processing and analysis
of the data. The sizing of the structures was made by using the formulas of hydrology,
lowland development and dam courses. Our study shows that the sub-catchment area of
the lowland of Pakayi is elongated (compactness index of 1.78), with an area of 60 ha
for a perimeter of 4.92 km. Relatively flat in shape (longitudinal slope of 0.35%), the
Pakayi lowland covers an area of 11.61 ha and is exploited in the traditional way. Soil
and geotechnical studies show that it has good agronomic qualities for rice production
and market gardening. The various results obtained during the technical studies
(topographical, hydrological, geotechnical, etc.) enabled us to choose, using the
DIARPA approach, the bunds with central and lateral spillways for the development
of our lowland. The design of the layout gives us a total of 07 main bunds in paved
contour lines and bunds to protect the perimeter. A total of 19 sluices will be made for
1,514.72 linear meters of main bunds. The estimated cost of the project is 24,398,173 F
CFA including tax, or an average cost of 2,101,479 F CFA including tax per hectare.
Finally, the Rapid Pre-Development Diagnosis method (DIARPA) used in this study
made it possible to identify the benefits of such development for the populations.
However, the study we conducted did not take into account all the aspects of this tool,
the DIARPA, developed for the Sahelian and Sudanian zones (drier). In perspective, we
would like it to be adapted and deepened for the subequatorial regions which are
naturally more humid.
Key words: Laying out, Dregs, Catchement basin, Spillway, Bund, compactness index
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Mawuvi K. AZAMETY / Promotion 2019-2021
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Introduction
2- Objectifs de l’étude
L’objectif général de ce travail est de réaliser une étude technique de l’aménagement
hydro-agricole du bas-fond de Pakayi dans le but d’accroitre la production rizicole dans
la région centrale. Cet objectif est décliné en trois (03)objectifs spécifiques qui sont :
Faire une étude socio-économique assortie du diagnostic de la zone d’aménagement.
Réaliser une étude technique de l’aménagement du site.
3- Hypothèses
Les hypothèses qui soutiennent les objectifs spécifiques fixés pour l’étude sont:
- Une saison sèche assez sévère, qui dure généralement de novembre à mars, influencée
par l’harmattan, alizé du nord-est frais et sec de décembre à février ;
- Une saison pluvieuse allant d’avril à octobre avec un régime de croisière en juillet et
août. Les précipitations annuelles varient entre 1000 et 1300 mm avec un nombre de
jours de pluie en moyenne par an compris entre 100 et 120.
Les zones les plus arrosées sont les hauteurs des montagnes de Fazao, de Foukpa et leurs
environs… Les données pluviométriques utilisées sont celles des stations de Sotouboua
de 1961 à 2017. La pluviométrie se présente de manière irrégulière d’une saison à l’autre
avec une tendance à la baisse caractérisée par l’insuffisance des précipitations dans
l’ensemble de la préfecture ces dernières années. Le coefficient de ruissellement est très
élevé, par contre celui de l’infiltration étant très faible, la quantité d’eau disponible pour
la végétation est très insuffisante, par suite de la saison sèche très longue et rude et la
concentration des pluies sur un nombre réduit de jours (moins de 100 jours) de l’année.
Les figures 4 et 5 présentent respectivement la pluviométrie moyenne mensuelle et
annuelle de la préfecture de Sotouboua.
300
250
Pluviométrie (mm)
200
150
100
50
Mois
1700,0
Pluviometrie annuelle (mm)
1600,0
1500,0
1400,0
y = -4,3888x + 10096
1300,0
1200,0
1100,0
1000,0
1992 1997 2002 2007 2012
Année
o Température
La température varie entre 17°C et 36°C avec les minimas pendant la période
d’harmattan et les maximas au cours des mois de Février et Mars.
L’insuffisance, l’irrégularité et la mauvaise répartition des pluies dans le temps et dans
l’espace influent défavorablement sur l’écologie et l’agriculture.
La préfecture de Sotouboua dispose d’une station synoptique à Sotouboua-ville et d’un
poste pluviométrique à Fazao contrôlés et gérés par la météorologie du Togo. En dehors
de ces postes, le développement rural dispose d’une station climatique à la ferme
semencière de Sotouboua et des stations pluviométriques à Tchébébé, Kazaboua et
Adjengré. La figure 6 ci-dessous présente les températures minimales, moyennes et
maximales mensuelles de la préfecture de Sotouboua en 2018.
40
35
Température (°C)
30
25
20
15
10
Mois
Min moyenne Max
o Insolation et évaporation
Le phénomène d’insolation très élevé en saison sèche peut atteindre une moyenne de
2500 heures, avec un maximum entre les mois d’octobre et mars.
Le bilan hydrique est très défavorable en raison de l’insuffisance et de l’irrégularité des
pluies, de l’insolation et de l’évaporation élevée.
Tableau 1: Données d'Evapotranspiration Potentielle en mm (1961-2013) de Sokodé
Mois J F M A M J J A S O N D
Max 180,5 181,9 208,3 194,2 180,4 162,1 152,8 153,6 152,1 168,7 175,8 173,1
Moy 166,8 167,6 189,8 173,9 167,2 147,8 139,2 136,1 141,5 156,1 161,5 161,1
Min 148,2 151,0 171,2 161,6 153,6 135,6 122,2 122,9 129,6 139,8 144,0 147,8
de chauffe d’une part, pour protéger les sols dans les zones où la dynamique de l’érosion
est déjà inquiétante d’autre part. On note aussi l’existence de plantations forestières de
teckeraies le long de principales voies de communication. Ces plantations qui couvraient
des centaines d’hectares sont entamées ou détruites par endroit depuis les années 1990.
Certaines plantations sont en cours de réhabilitation. La figure 7 présente la carte
végétative de la préfecture de Sotouboua
o L’hydrographie
La préfecture de Sotouboua est couverte par les cours d’eau de deux bassins
hydrographiques qui pénètrent dans la zone en provenance des pays voisins à l’est et à
l’ouest. Ce sont :
le bassin du Mono ayant comme affluents : Anié, Aou ;
le bassin de la volta ayant comme affluent principal : le Mô.
Tous ces cours d’eau et leurs affluents sont alimentés par les pluies saisonnières avec des
crues maximales entre juillet et août et ont un débit d’étiage nul dans la préfecture.
Le réseau hydrographique est caractérisé par une densité élevée du réseau fluvial qui
constitue un atout potentiel pour le développement de l’agriculture surtout dans les
nombreux bas-fonds et vallées situés dans le bassin versant.
Les études sur les eaux souterraines sont fragmentaires et ne permettent pas de
déterminer avec exactitude, les ressources disponibles. Toutefois, on note l’existence de
deux nappes souterraines :
les nappes localisées dans les roches d’altération peu profondes, facilement
atteintes par le fonçage des puits. Elles ont un faible débit et tarissent souvent
en saison sèche ;
les plus profondes situées dans les zones de fracture du socle, ne sont atteintes
que par des forages profonds avec souvent d’excellents débits.
o Les sols
L’ensemble de la préfecture de Sotouboua, est couverte par des sols ferrugineux et
ferralitiques évolués sur gneiss, schistes et divers types de sols plus ou moins étendus (sol
peu évolué d’érosion non climatique, sol ferralitique induré, etc.). La fertilité des sols
varie de bonne à mauvaise. Ce sont des sols profonds et qui se prêtent bien à la culture de
l’igname, du coton, du maïs, du sorgho, du manioc, etc.
Les sols de la préfecture peuvent être classés en trois (03) unités naturelles :
la zone aux sols profonds de la plaine du Mono, de bonne fertilité, mais fragiles ;
la zone aux sols relativement bons, mais très fragiles, située le long de la
Nationale N°1 entre la rivière Aou et Yomaboua à Tchébébé ;
les zones enclavées mais très fertiles : la plaine du Mô (Ouest Fazao), la vallée
du Mono, etc.
2.1.2- Aspects humains et socio-économiques
La préfecture de Sotouboua est située dans la région centrale et est à environ 284 km au
nord de Lomé la capitale. Elle compte une population de 158.425 habitants au
recensement général de la population et de l’habitat de 2010 (RGPH4, 2010) avec une
densité de 34 hbts/km2. Cette population est inégalement répartie à travers ses quatre (04)
cantons à savoir : Tchébébé, Sotouboua, Adjengré et Aouda). Le chef-lieu de la
préfecture est la ville de Sotouboua. La majeure partie de la population vit dans de petits
villages ruraux. La préfecture de Sotouboua est essentiellement agricole avec une
économie basée sur la production agricole et des produits d’élevage. La figure 3 présente
notre zone d’étude.
DIRECTION GENERALE
Département:
Département: Département: Département :
Comptabilité et Département: Département:
Marketing Ressource Humaine Etudes et Sciences qualité et
et Service Juridique controles et suivis Développement
appliquées Environnement
2.3.1- Matériels
Les matériels utilisés lors de l’étude se présentent comme suit :
2.3.2- Méthodes
La méthodologie utilisée pour atteindre les objectifs de l’étude se présente comme
suit :
Phase préparatoire
La phase de préparation a consisté à faire le point de la recherche documentaire, par
une exploitation de la littérature disponible d’une part sur les aménagements de bas-
fonds et d’autre part sur les éventuelles études existantes sur la zone concernée
(2)
(3)
Avec :
Q10 : Le débit maximal décennal en m3/s
m : Le coefficient de majoration d'écoulement prenant en compte le débit d'écoulement
retardé estimé entre 1,03 et 1,15 au regard de la perméabilité des bassins ; ce coefficient
prend en compte l'état d'humectation du sol, antérieurement à la survenue de la crue de
projet.
A : Le coefficient d'abattement
α : Le coefficient de pointe
P10 : La précipitation décennale ponctuelle journalière (m)
Cr10 : Le coefficient de ruissellement décennal
S : La superficie du bassin versant en m2
Tb : Le temps de base en secondes.
Pmoyan : la pluie moyenne annuelle en mm
où :
a, s, p, i, k, d... sont des coefficients à déterminer et,
Q10 : le débit de crue décennale (m3/s) ;
S : la superficie du bassin (km2) ;
Ig : indice global de pente (m/km) ;
Pan : pluie annuelle moyenne (mm) ;
Cr10: coefficient de ruissellement décennal (%) ;
Dd : densité de drainage (km-1).
Dans le cadre de notre étude, les paramètres utilisés sont ceux du Burkina Faso dont les
caractéristiques climatiques coïncident avec celles du nord Togo. Deux équations ont été
retenues :
(5)
(6)
Avec :
Q10 : le débit décennal en m3/s ;
(7)
Avec :
Q10 : le débit de pointe décennal (m3/s) ;
S : la superficie du bassin (km²) ;
Ig : l’indice global de pente (m/km) ;
Pan : la pluviométrie moyenne annuelle (mm).
Les paramètres de cette formule, sauf la pluie moyenne annuelle, sont les paramètres
physiques du bassin versant que l’on détermine facilement en le délimitant.
C : coefficient de ruissellement sur le bassin ou sous bassin versant (pour les calculs, les
valeurs du coefficient de ruissellement utilisées sont : C= 0,95 pour les surfaces revêtues,
C= 0,40 pour les surfaces nues cultivées)
K : constante de conversion d’unité = 0,278
(10)
√
Où:
P désigne le périmètre en km et S la surface en km2.
(11)
(12)
Avec :
tc : le temps de concentration (en min)
L : la longueur maximale du parcours de l’eau dans le bassin versant (en m).
I : la pente longitudinale moyenne du bassin versant, en suivant l’écoulement de l’eau.
Le rectangle équivalent
Il permet de comparer des bassins entre eux. On suppose que l’écoulement sur un bassin
versant donné est approximativement le même, à conditions climatologiques égales que
sur un rectangle de même superficie, de même indice de compacité et de même
répartition hypsométrique (% de surface du bassin versant dont tous les points sont à une
côte au moins égale à une altitude donnée).
On détermine les dimensions d’un tel rectangle par les formules suivantes :
√
(13) et √ (14)
Avec :
L et l : les dimensions du rectangle en km
S : la superficie du bassin versant en km2
La densité de drainage (Dd)
Elle est définie comme étant le rapport entre la longueur totale du réseau hydrographique
et la surface du bassin versant. Elle donne une indication sur l’importance du
ruissellement à travers le bassin versant. La longueur totale des cours d’eau drainant le
bassin versant a été mesurée à l’aide du logiciel Qgis.
La pente longitudinale
La pente longitudinale du bas-fond a été obtenue grâce des levés topographiques. La
formule ci-dessous a été utilisée:
(15)
Avec
I : la pente en (%)
L : la distance horizontale entre le point le plus élevé et le point le plus bas en m ;
Hmax : altitude maximale prise sur la courbe hypsométrique maximale en m ;
Hmin : altitude minimale en m
(16)
Avec
q : débit en m3/s ;
Ks : coefficient de rugosité de Manning Strickler ;
S : section mouillée en m² ;
R : rayon hydraulique en m ;
I : pente longitudinale.
On adoptera :
le débit d’écoulement de base : 5% du débit de crue décennal ;
le coefficient de Manning Strickler : 25 ;
le débit de dimensionnement : débit d’écoulement de base de la crue décennale.
Le dimensionnement aboutira à la fixation des caractéristiques géométriques des drains.
Dimensionnement et calage des ouvrages de régulation
La formule utilisée pour le dimensionnement est celle de Kissiliev. Le dimensionnement
aboutira à la fixation de la largeur des pertuis pour l’évacuation de l’écoulement de base.
(17)
Où :
q : Débit d’écoulement en m3/s
E : Coefficient de contraction latérale
b : Largeur d’une passe en m
h : Hauteur d’eau à l’aval en m
Za : Différence entre le tirant d’eau amont et l’aval en m
g : Accélération gravitaire en m/s2
(18)
√
Avec
Q : Débit d’écoulement de base (m3/s)
m : Coefficient de débit = 0,40
L : Longueur du déversoir (m)
H : Lame d’eau sur le déversoir (m)
g : Accélération de la pesanteur = 10 m/s2
(19)
Avec :
K : perméabilité en m/s
t2-t1 : durée de l’essai
h1 et h2 : hauteur d’eau en m dans le trou au temps t1 et t2
r : rayon du trou en m
2.3.2.6- Les études agro-socio-économiques
2.3.2.6.1- Diagnostic socio-économique
Avant la réalisation d’un aménagement, il est important de déterminer pour ce site :
Ce diagnostic a été réalisé grâce à une fiche d’enquête élaborée lors de l’étude et qui se
trouve en annexe 6 et 7.
Coopératives 33 11 44
Personnes ressources 04 01 05
Service de l’agriculture 01 00 01
Service de l’environnement 01 00 01
ONG/Associations 02 01 03
Total 41 13 54
(20)
Avec
BN : besoins nets des cultures en mm ;
Kc : coefficient cultural caractéristique de l’espèce et de son stade de développement
végétatif ;
ETP : évapotranspiration potentielle en mm ;
Pe : pluie efficace en mm.
Bes : besoin en eau supplémentaire (submersion et imbibition) dans le cas du riz
Mois
Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre
Travaux
Labour
Semis
Désherbage
Fertilisation
Irrigation
Récolte
Battage
irrigation par
P>2m début janvier
d'écoulement
imperméable
Perméabilité
d'inféro-flux
l/s par ml de
Prof d'une
besoins en
Durée de
couche
(ECB)
Pente
Débit
(m/s)
fond
(%)
Axe
Type d'aménagement
recommandé
encaissé
3<Q10≤
25<Q10
50<Q10
250<Q1
Q10>60
marqué
marqué
TECB<
k>10-4
k≤10-4
Q10≤3
H>2m
H≤2m
0≤600
1mois
i≤0,5
≤250
I >1
Pas
25
0
Aménagement déconseillé
DIGUETTES DEVERSANTES
DIGUETTES AVEC DEVERSOIRS (T1)
Aménagement déconseillé
DIGUETTES AVEC DEVERSOIRS (T2)
OUVRAGE DE DIVERSION
Aménagement déconseillé
Aménagement déconseillé
DIGUETTES AVEC DEVERSOIRS (T2)
SEUIL DEVERSANT (T1)
SEUIL DEVERSANT (T2)
Aménagement déconseillé
OUVRAGE DE DIVERSION
SEUIL DEVERSANT (T1)
SEUIL DEVERSANT (T2)
Aménagement déconseillé
DIGUETTES DEVERSANTES
DIGUETTES AVEC DEVERSOIRS (T1)
SEUIL DEVERSANT (T1)
SEUIL DEVERSANT (T2)
Aménagement déconseillé
Source : Fonctionnement hydrique, aménagement et mise en valeur durable des zones de bas-fonds en Afrique, LEGOUPIL, 1998
Caractéristiques Pakayi
Superficie 11.61 ha
B1 B2
Coordonnées X Y Z X Y Z
272509.187 938642.458 385.224 27 2547.069 938663.301 385.107
De l’analyse du tableau, il ressort une grande variation entre les différents résultats du
débit décennal obtenu. Nous allons considérer pour la suite des calculs celui de Chabi
et Puech pour la seule raison qu’il présente la plus grande valeur de débit et que les
paramètres de la formule sont facilement maitrisables.
20
85
C
Source : Catalogue des espèces et variétés végétales cultivées au Togo, MAEP, 2004
Il ressort des observations de terrain et des résultats analytiques de laboratoire que le
sol ferrugineux tropical à engorgement temporaire du site de Pakayi conviendrait à la
culture de riz en saison pluvieuse en utilisant les variétés de riz de cycle court. Il
pourra être exploité pour le maraîchage en saison sèche sur la base d’une fertilisation
minérale et organique raisonnée.
Caractéristiques Valeurs
Ksat Humidité
Points Ksatmoy (mm/h) Types de sol
(mm/h) caractéristique
P1 32 ϴwp=16
Argilo-limono-
Aval P2 55 37,33 ϴfc=29,2
sableux
P3 25 ϴsat=43,4
P4 20 ϴwp=10,9
Milieu P5 50 28,3 27,67 ϴfc=21,7 Limono-argileux
P6 15 ϴsat=44,6
P7 14 ϴwp=17
Amont P8 17 17,33 ϴfc=31 Argilo-limoneux
P9 21 ϴsat=42,5
Argilo-limoneux 120 48
Argileux-limono-sableux 140 56
Le bas-fond de Pakayi a donc deux (2) types de sols en surface à savoir : le sol Argilo-
Sablo-limoneux (SAL) et le sol Argilo-limoneux (AL). Ce sont des sols de drainage
normal. Le sol en surface est de couleur brune. On distingue deux (2) classes de sols :
Classe B : Elle correspond aux sols à texture moyenne en surface (argilo-sablo-
limoneux et sablo-limoneux), apte pour le riz pluvial de bas-fond (DRESSEN,
1978) en raison de la texture moyenne en surface et de la faible structure des
sols;
Classe C : Elle est constituée des sols peu évolués d’apport alluvial,
hydromorphes à texture grossière (sable) en surface. Son aptitude est nulle pour
le riz.
Il ressort donc que les types de sols présents sur le bas-fond de Pakayi sont favorables
pour le riz, les céréales et les cultures maraichères. Les propriétés hydrodynamiques et
les aptitudes culturales sont pratiquement identiques pour les sols SAL et AL.
3.5- Résultats des études socio-économiques
Rendement potentiel
Cycle (t/ha) Qualité
Écologie
Variétés (jours) culinaire
Moyen Maxi
IR 841 115-120 3 6 Irrigué et bas fond Bonne
TGR 405 105-115 3 4 Pluviale, bas fond Bonne
NERICA-L-14 115-125 5 8 Irrigué et bas fond Bonne
WAS-161-B-9-2 115-120 5 10 Irrigué et bas fond Bonne
NERICA 7 95-100 4 5 Pluviale Bonne
NERICA 8 85-90 4 5 Pluviale Bonne
NERICA 11 85-90 4 7 Pluviale Bonne
aménagement ces revenus bruts à l’hectare se retrouvent améliorer. Ils oscillent entre
1 062 500 et 4 375 000 francs CFA selon les spéculations. Les cultures d’oignon, de
tomate et de chou sont les plus rentables. Le tableau 14 présente pour un hectare
d’exploitation, dans les détails, les rendements moyens, les prix au kilogramme, les
revenus bruts en franc CFA avant et après aménagement et les valeurs additionnelles
liées à l’aménagement.
Tableau 14: Revenus bruts des principales spéculations maraîchères
Situation sans aménagement Situation avec aménagement
Chou 10 080 100 1 008 000 20 000 2 000 000 992 000
Piment 3 600 250 900 000 6 500 1 625 000 725 000
Tomate 14 300 160 2 288 000 22 500 3 600 000 1 312 000
Oignon 15 000 175 2 625 000 25 000 4 375 000 1 750 000
Source : Enquête de terrain, 2019
Les revenus bruts à l’hectare des différentes cultures vivrières et maraichères montrent
l’importance des cultures maraichères dans la rentabilisation des investissements qui
sont consentis dans les aménagements hydro agricoles.
(20)
Kc = Coefficient cultural
La durée moyenne des cycles théoriques est variable selon le bulletin FAO d’irrigation
et de drainage N°24. Le cycle réel d’irrigation d’une culture se répartit en plusieurs
phases avec un coefficient cultural (KC) propre à chaque phase, pour une durée bien
déterminée. Le tableau ci-dessous donne les durées des différentes phases par culture,
ainsi que les coefficients (Kc) correspondants.
Tableau 18: Durée des phases et coefficient cultural
Ph. initiale Développement Mi- saison Arrière-saison
Cultures
Durée (jrs) Kc Durée (jrs) Kc Durée (jrs) Kc Durée (jrs) Kc Cycle (jrs)
Riz 20 0,7 25 1,0 50 1 30 0,7 125
Source: Bulletin FAO n° 24 / Étude de faisabilité du Barrage de Kandadli, 1998
Pluie efficace (Peff) : C’est la part de pluie qui s’infiltre dans le sol tout en
restant dans la zone des racines des plantes. Elle sera calculée par la formule
– (22)
Avec :
BN : Besoin net
ETM : Évapotranspiration maximale
Peff : Pluie efficace
Paramètres Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc.
saison sèche saison humide saison sèche
Paramètres Pluie mensuelle (mm) 5.4 18.3 60.4 113.4 138 172.5 212.7 232 224.7 106.9 14.8 8.2
généraux Péfficace =P si P<=20mm; =
0,80xP si P>20mm 5.4 18.3 48.32 90.72 110 138 170.16 185.6 179.76 85.52 14.8 8.2
E T P (mm) 170 173 201 185 177 155 146 144 149 163 167 166
Coef cultural Kc 0.8 1.1 1.2 1 1 1
ETM = ETP * Kc 141.3 170.8 174.7 144.3 149.5 162.9
Besoins spécifiques:
Pré irrigation (mm) 100
Lame d'eau (mm) 30 30 30 30
Culture du Percolation/Infiltration (mm) 60 62 62 60 62 60
riz
Besoins Nets (mm) -31.3 -192.8 -96.5 -50.7 -59.7 -169.4
Besoins Bruts (mm)
A travers ce tableau 19, le calcul des besoins en eau montre que le cumul de la pluie est insuffisant pour la culture de riz, d’où la
nécessité de l’aménagement des diguettes pour la rétention de l’eau de ruissellement.
début janvier
≤250 de largeur de
marqué d'écoulement
d'écoulement
H >2 m imperméable
P > 2m d'inféro-flux
en irrigation
50 <Q10 en l/s par ml
écoulements
des besoins
couverture
Prof d'une
Prof de la
Durée de
bas-fond
couche
par les
(ECB)
nappe
Pente
Débit
(m/s)
(%)
Axe
e
Type d'aménagement
recommandé
<Q10≤600
Q10 > 600
25 <Q10
TECB <
TECB ≥
encaissé
K ≤ 10-4
-4
marqué
H ≤2 m
3 <Q10
Q10 ≤3
P ≤ 2m
I ≤ 0,5
1mois
1mois
K > 10
I >1
≤25
≤50
Pas
250
Aménagement déconseillé
DIGUETTES DEVERSANTES
DIGUETTES AVEC DEVERSOIRS (T1)
Aménagement déconseillé
DIGUETTES AVEC DEVERSOIRS (T2)
OUVRAGE DE DIVERSION
Aménagement déconseillé
Aménagement déconseillé
DIGUETTES AVEC DEVERSOIRS (T2)
SEUIL DEVERSANT (T1)
SEUIL DEVERSANT (T2)
Aménagement déconseillé
OUVRAGE DE DIVERSION
SEUIL DEVERSANT (T1)
SEUIL DEVERSANT (T2)
Aménagement déconseillé
DIGUETTES DEVERSANTES
DIGUETTES AVEC DEVERSOIRS (T1)
SEUIL DEVERSANT (T1)
SEUIL DEVERSANT (T2)
Aménagement déconseillé
Source : Travaux de terrain, 2019
56
Mawuvi K. AZAMETY / Promotion 2019-2021
Mémoire pour l’obtention du diplôme de Master Professionnel en Génie Rural et Maitrise de l’Eau
Figure 11: Schéma de fonctionnement des diguettes suivant les courbes de niveau
Source : Manuel le diagnostic rapide de pré-aménagement (Diarpa), MAAH, 2006
Les diguettes sont confectionnées en terre compactée. Leur hauteur est d’environ 30
cm. La hauteur d’eau dans le casier est d’environ 10 à 40 cm. Elle est stable car l’eau
ne s’infiltre pas en ce sens que le substratum est constitué d’argile. Une certaine pente
est observée pour favoriser l’écoulement et permettre l’alimentation des casiers en
aval. Sur les diguettes, on peut installer des ouvrages de vidange centraux dans l’axe
d’écoulement du bas-fond. Ceci pour vider les casiers afin de renouveler l’eau. Dans
un tel aménagement, la mise en terre des cultures se fait par pépinière et repiquage. La
figure 15 ci-dessous montre le principe de fonctionnement des diguettes en courbes de
niveau munies de deversoirs latéraux dans un bas-fond. Pour la culture du riz irrigué
par exemple, les casiers rizicoles doivent être confectionnés entres les diguettes de
façon à ce qu’il y ait une lame d’eau stagnante (figure 11).
Differents modèles d’amenagement en diguettes suivant les courbes de niveau ont été
expérimentés au Burkina Faso et dans d’autres pays afin d’évaluer leur efficacité. Les
résultats de l’évaluation de ces différents modèles techniques d’aménagement de bas-
fonds est récapitulée dans le tableau 22.
Tableau 22 : Avantages et inconvénients des modèles techniques d’aménagement
Types
d’aménagement Avantages Inconvenients
L’expérience a montré que les protections partielles des diguettes ne donnent pas
totalement satisfaction et sollicitent plus de travaux d’entretien de la part des
bénéficiaires, nous avons donc opté pour les diguettes du type T1 qui présente
l’aménagement avec la meilleure protection. Afin de permettre aux producteurs de
gérer la lame d’eau ou de vider les casiers, notamment après le passage d’une crue, les
diguettes protégées sont munies de pertuis de vidange. La vue en plan et le profil en
travers type des diguettes principales et des pertuis se présentent respectivement sur les
figures 13 et 14.
Figure 14: Profil en travers type des DCN et des diguettes filtrantes
Ce sont les caractéristiques physiques du bas-fond qui ont permis la proposition du plan
d’aménagement du bas-fond de Pakayi, ceci montre que la deuxième hypothèse de
l’étude est donc vérifiée.
4.2.3.2.5- Gabions
Pour éviter les sorties de sable et pour dissiper l’énergie de l’eau venant de la ravine
située en amont gauche de l’aménagement, un gabion de 10 m de longueur avec une
forme identique aux cavaliers est prévu.
Un sous-solage non croisé mais profond sera réalisé aux engins lourds pour ameublir le
sol. Compte tenu du coût élevé d’un planage horizontal qui est l’idéal ; on se contentera
d’un planage sommaire après le sous-solage. Les travaux de casiérage seront réalisés par
les exploitants. Ils consistent en la confection de diguettes de 10 cm de hauteur entre les
diguettes en courbes de niveau (DCN) permettant de délimiter et de reconnaitre les
parcelles des futurs bénéficiaires. Le nombre de pertuis ainsi que les caractéristiques des
diguettes suivant les courbes de niveau sont présentés dans le tableau 23.
Tableau 22: Caractéristiques des diguettes suivant les courbes de niveau
Côte de Hauteur Surface Nombre
Côte Longueur
N° calage maximale d’épandage de
TN (m) (m)
(m) (m) (ha) pertuis
DF 384,00 384,35 0.35 200,49 0,45 2
DCN1 383,75 384,10 0.35 205,06 0,95 2
DCN2 383,50 383,85 0.35 232,71 1,02 3
DCN3 383,25 383,60 0.35 254,46 1,20 3
DCN4 383,00 383,35 0.35 250,94 4,56 3
DCN5 382,75 383,10 0.35 272,19 1,07 3
DCN6 382,50 382,85 0.35 299,36 1,40 3
Diguettes Rive - - 0,50 126,12
de gauche
protection Rive - - 0,50 184,60
droite
4.4.1.1. La végétation
La végétation est une savane arbustive. Il n’existe pas d’espace reboisé au niveau du bas-
fond. Les activités liées à la foresterie au niveau du bas-fond concernent également le
4.4.1.2- La faune
La faune est essentiellement constituée d’espèce aviaire (outardes, pintades sauvages,
francolins, tourterelles, corbeaux, etc.), des reptiles (crocodiles, vipères, najas, varans et
quelques espèces de serpents) et quelques chacals, singes, écureuils, lièvres, hérissons,
rats voleurs, etc. La raréfaction des ressources fauniques et halieutiques est due en grande
partie à la disparition du couvert végétal et à l’assèchement des plans d’eau (Rapport
PADAT, 2011).
4.4.2.2.3- Impact sur les autres villages situés à proximité des bas-fonds
Pendant la phase d’exploitation du site aménagé, une bonne partie des produits (riz,
produits maraîchers,…) seront écoulés dans les villages situés à proximité du bas fond
aménagé. Ce qui contribuera à développer les échanges avec ces villages. Ainsi, l’impact
de l’aménagement sur les villages situés à proximité du bas fond est positif et permanent.
De même, le stockage de l’eau en période des pluies au niveau des zones d’influence des
diguettes va constituer un nid favorable au développement des moustiques et autres
germes aquatiques. Ces parasites peuvent favoriser la prolifération du paludisme, si des
mesures de prévention ne sont pas prises.
Au terme de cette étude d’impact environnemental, et après analyse des impacts positifs
et négatifs, nous pouvons conclure que globalement l’aménagement du bas fond de
Pakayi aura un impact positif permanent sur l’environnement. Cependant, pour assurer la
pérennité de l’aménagement, il faut :
Prix Montant
N° Désignations Unité Quantité
Unitaire (FCFA)
1 Travaux préparatoires
1.1 Installation et repli FF 1 1 500 000 1 500 000
1.2 Débroussaillage ha 11,61 125 000 1 451 250
1.3 Implantation des ouvrages FF 1 300 000 300 000
Total 1 3 251 250
2 Terrassement
Décapage de l'emprise des diguettes
2.1 ml 5 579,28 100 557 928
(ep=10 cm)
2.2 Remblais compacté des diguettes ml 5 579,28 500 2 789 640
2.3 Déblai pour recalibrage des drains m3 167,04 2 500 417 600
2.4 Labour des parcelles ha 11,61 50 000 580 500
2.5 Planage sommaire des parcelles ha 11,61 55 000 638 550
2.6 Sous solage ha 11,61 35 000 406 350
Total 2 4 832 640
3 Protection des diguettes
3.1 Fourniture et Pose de vetiver ml 3 431,64 200 686 328
3.2 Fourniture et pose de perré sec ml 2 147,80 4 000 8 591 200
3.3 Construction de pertuis de vidange U 19 25 000 475 000
Total 3 9 752 528
Mesures environnementales et
4
sociales
Mesure environnementale ff 1 2 000 000 2 000 000
lot de petit matériel U 12 50 000 600 000
Kit de protection U 12 20 000 240 000
Total 4 2 840 000
TOTAL HT 20 676 418
TVA (18%) 3 721 755
TOTAL TTC 24 398 173
bas-fond au Togo (PDRI-MO, PDRP-K) ont donné un coût moyen à l’hectare compris
entre 1.600.000 et 2.200.000 F CFA pour des ouvrages à maîtrise partielle avec des
diguettes principales en terre suivant les courbes de niveau. Le coût de l’aménagement
proposé est donc raisonnable eu égard des travaux antérieurs qui ont été effectués dans
ces localités. En somme l’aménagement proposé a été choisi en fonction des
caractéristiques morphométriques et hydrologiques du bas-fond. Les entretiens
individuels ainsi que les enquêtes réalisés au cours de l’étude ont permis de développer
une approche participative permettant de mieux connaître le milieu d’étude et aussi
d’appréhender les réelles attentes de la communauté. Le système d’aménagement et les
types d’ouvrages proposés permettront de lever les contraintes de mise en valeur du site
pour une meilleure exploitation durable. Aussi, le coût estimatif est fonction de
l’aménagement proposé. Ainsi l’hypothèse selon laquelle le coût des matériels et services
dépend des exigences techniques de l’aménagement est confirmée.
Limite de l’étude
L’étude ainsi conduite sur l’aménagement du bas-fond de Pakayi a connu des limites
dans sa mise en œuvre. En effet, le potentiel hydrologique n’a pas été totalement évalué
car la limnimétrie n’a pu être mesurée. Aussi faut-il préciser que la période d’étude a
couvert uniquement la saison pluvieuse et n’a pas permis d’apprécier les caractéristiques
en saison sèche.
DISCUSSION
A l’issue de cette étude, il ressort que la préfecture de Sotouboua dispose d’un potentiel
en ressources naturelles important pour la production agricole qui représente la principale
activité dans la zone. Cependant cette activité agricole est tributaire de la pluie. L’analyse
des données climatiques a montré que cette Préfecture bénéficie d’un climat unimodal
avec deux grandes saisons : l’une sèche et l’autre pluvieuse. Le riz, l’une des spéculations
cultivées dans la préfecture est une culture exigeante en eau qui se développe surtout
dans les bas-fonds.
La caractérisation du bas-fond de Pakayi montre qu’il présente beaucoup d’atouts pour
son aménagement. Le principal atout est la pente longitudinale moyenne faible (0,35 %)
qui permet de faire un aménagement par la méthode du diagnostic rapide de pré-
aménagement (DIARPA). Zannou (2016), dans ses travaux a obtenu une pente
longitudinale de 0,5 % sur le bas-fond d’Ayémoa au Bénin. Il en est de même pour
Badjito (2008), sur le bas-fond de Doganblin qui a trouvé une pente longitudinale
moyenne est de 0,77 %. Par contre dans les travaux effectués par Alofa (2020), sur le
bas-fond de Kamougou dans la commune de Copargo au Bénin, la pente longitudinale
moyenne est de 1,59 %. Les pentes longitudinales faibles des bas-fonds de Pakayi,
Dogbanlin et Ayémoa sont de toute évidence un atout pour l’aménagement et la réduction
de l’érosion. Par contre ceux de Kamougou et Kpako sont de forte pente et favorable au
ruissellement rapide et au phénomène d’érosion.
L’étude pédologique montre que les sols du bas-fond de Pakayi ont une texture argilo-
sablo-limoneuse vers l’aval et argilo-limoneuse vers l’amont avec un faible coefficient de
perméabilité de l’ordre de 10-7 m/s. Cela montre que le sol de Pakayi est imperméable et
favorable à la rétention d’eau pour l’agriculture en limitant les pertes par percolation.
Le débit d’écoulement moyen obtenu est de 19,85 l/s/ml. Lidon et al., (1998) ont montré
dans la méthode du DIARPA que les débits importants (>50 l/s) nécessitent des ouvrages
hydrauliques plus complexes. Ainsi, l’aménagement proposé pour le site de Pakayi ne
nécessitera pas de ces ouvrages hydrauliques complexes.
Le fonctionnement hydrologique du bas-fond est fonction de la topographie et est
étroitement lié au régime pluviométrique. Albergel (1988) montre que le fonctionnement
hydrologique du bas-fond n’est pas dissociable de celui de l’ensemble du bassin versant.
Il s’en suit donc que l’étude des crues est une approche de fonctionnement sécurisé de
l’ouvrage d’aménagement. L’étude des crues a pour objectif principal de fournir aux
projets d’aménagement hydraulique une estimation du débit maximum contre lequel on
désire protéger les ouvrages afin d’éviter leur destruction et leur submersion
(ALBERGEL et al., 1993). Les résultats de cette étude révèlent que la crue décennale est
de 2,6 m3/s avec un temps de concentration de 44,93 mn. De plus le coefficient de
ruissellement décennal (Cr10) est de 34,74 %. Or, Roche (1963), affirme que le
coefficient de ruissellement décennal Cr10 est une estimation directe du volume d’eau
infiltré dans le sol. Ainsi ce coefficient de ruissellement élevé vient justifier la faible
perméabilité du sol du bas-fond de Pakayi.
Lidon et al., (1998) affirment que l'approche techniciste des aménagements a évolué vers
une conception plus souple et pragmatique, s'appuyant en priorité sur le fonctionnement
physique et socioéconomique du site à aménager. De ce fait, la conception d’un
aménagement doit intégrer cinq (05) principes essentiels dont la prise en compte de la
capacité des populations ou des communautés rurales à participer à la conception, à
l'exécution des travaux et à la gestion des aménagements ; d’où l’importance des études
socioéconomiques. L’étude socioéconomique montre que le bas-fond est exploité par une
Coopérative rizicole composée de 11 femmes et 33 hommes. Iwikotan, (2003) a montré
que les aléas climatiques et la baisse du pouvoir d’achat des paysans, enregistrés ces deux
dernières décennies sont autant de fardeau qui ont amené les femmes rurales à diversifier
leurs revenus en pratiquant le maraîchage et la riziculture par l’exploitation des bas-fonds
qui leur permet de diversifier leurs productions et les sources de revenus, de renforcer
leur capacité grâce aux services d’appui-conseil, d’assurer la sécurité alimentaire de leur
ménage et d’assister leurs époux dans la prise en charge de la scolarisation.
L’analyse du système de production, montre que sur le bas-fond de Pakayi, les
spéculations cultivées sont le riz, l’igname, le maïs et quelques cultures maraîchères avec
le riz comme principale spéculation. Les opérations culturales ne sont pas mécanisées.
Néanmoins, les différentes techniques culturales à savoir : association culturale et
rotation utilisées montrent leurs technicités et leurs capacités d’appropriation des
innovations. Les travaux de Iwikotan et al., (2011) sur les bas-fonds de Gankpétin et
Gomé ont montré que les exploitants de ces bas-fonds pratiquent la culture manuelle, le
semis direct et/ou repiquage selon les cas et appliquent les intrants selon leurs capacités
financières. Ce qui vient confirmer nos résultats. Le rendement du riz dans le bas-fond est
estimé à 1,6 t/ha en situation actuelle. La mise en valeur du bas-fond de Pakayi va
augmenter le rendement de 4 t/ha (Variété TGR 405) à 10 t/ha (Variété WAS-161-B-9-
2). L’eau s’impose comme un facteur de production surtout dans les bas-fonds. Or, leur
humidité fait parfois défaut de façon régulière, ce qui aura des conséquences sur la
production du riz, une culture exigeante en eau. Ainsi, il est nécessaire de mettre en place
des ouvrages d’aménagements pour une bonne gestion de l’eau au profit des cultures. Le
choix du type d’aménagement a été déterminé par les études topographiques et
hydrologiques à travers la méthode de DIARPA. Les quatre indicateurs pédologiques et
topographiques sont directement mesurables sur le site; les trois indicateurs
hydrologiques sont des résultantes de plusieurs mesures ou évaluation de paramètres
(Lidon et al., 1998). En effet, la prise en compte de tous les indicateurs du DIARPA
permet de choisir les diguettes en courbes de niveau avec ouvrage de déversement des
crues comme types d’aménagement. Aussi, le système d’aménagement à maîtrise
partielle de l’eau retenu sur le site comporte des diguettes en courbe de niveau, protégées
par des moellons, des diguettes de cloisonnement en terre compactée, des ouvrages de
régulation du niveau d’eau et des cavaliers le long du chenal. Cet aménagement a pour
but d’assurer le contrôle partiel de l’eau en prolongeant son séjour dans les casiers
Perspectives de l’étude
La méthode de Diagnostic Rapide de Pré-Aménagement (DIARPA) utilisée dans cette
étude, est un outil technique très intéressant pour l’aménagement hydro-agricole des bas-
fonds. Cependant, l’étude que nous avons menée n’a pas pris en compte tous les aspects
de cet outil qu’est le DIARPA élaboré pour les Zones sahéliennes et soudaniennes (plus
sèches).
En perspectives, il est souhaitable de l’adapter et de l’approfondir dans les régions
subéquatoriales qui sont naturellement plus humides.
Conclusion
Les travaux d’étude technique de l’aménagement hydro-agricole du bas-fond de Pakayi
situé dans la préfecture de Sotouboua réalisés, contribueront à augmenter la production
vivrière notamment du riz ; ce qui s’inscrit dans la politique de développement agricole
du gouvernement Togolais visant à lutter contre les effets du changement climatique et de
l’insécurité alimentaire. Cette étude propose l’aménagement en diguettes déversantes
avec déversoirs latéraux ou centraux suivant les courbes de niveau revêtues au bas-fond
de Pakayi compte tenu des données topographiques, hydrologiques, pédologiques et
géotechnique du site. Il présente également un devis quantitatif et estimatif pour la
réalisation des travaux. Et enfin, il propose des mesures d’atténuation et/ou de
compensation des différents impacts négatifs sur l’environnement du projet. Le coût
moyen d’aménagement à l’hectare du projet global est de l’ordre de 2 101 479 francs
CFA. L’introduction des cultures maraichères dont les bénéfices d’exploitation sont dans
la plus part des cas plus importants que celui du riz est recommandée pour améliorer le
niveau de rentabilité du projet. Pour la durabilité et la bonne gestion de l’ouvrage, nous
recommandons d’impliquer les bénéficiaires à toutes les différentes phases d’exécution
du projet pour le transfert de connaissance. Nous recommandons d’entretenir
régulièrement les ouvrages lors de la phase d’exploitation.
Le schéma d’aménagement proposé permettra une mise en valeur du bas-fond de Pakayi
et par ricochet l’amélioration des revenus agricoles. Il convient néanmoins de faire les
suggestions à l’endroit d’une part du maître d’ouvrage (Ministère de l’Agriculture) et
d’autre part des bénéficiaires (producteurs).
A l’endroit du Ministère de l’Agriculture :
- faire un suivi des travaux d’exécution de l’aménagement ;
- faciliter l’accès aux crédits intrants et financiers à faible taux de remboursement aux
exploitants des bas-fonds ;
- faire un suivi des itinéraires techniques afin de booster la production rizicole dans la
Préfecture et renforcer chaque année les capacités des producteurs sur la maintenance et
la gestion des infrastructures
A l’endroit des producteurs :
- former un comité de gestion du périmètre aménagé ;
- faire un casiérage des parcelles pour mieux gérer les espaces de cultures et la lame
d’eau ;
- utiliser les variétés de riz certifiées à cycle court ;
- nettoyer le chenal pour y faciliter l’écoulement et un bon drainage ;
- entretenir régulièrement les ouvrages.
Références bibliographiques
ALOFA, M. V. (2020). Etude de faisabilité de l’aménagement hydro-agricole du bas-fond de
Kamougou dans la commune de Copargo au Bénin. Mémoire de Master en Génie Rural et Maitrise
de l’Eau, INE/UAC, 88 p.
BERTON, S. (1988). La maîtrise des crues dans les bas-fonds. Petits et micro-barrages en
Afrique de l’Ouest. Dossier n° 12 CF/ GRET/ACCT. 474 p.
GIZ. (2012). Bonnes pratiques de conservation des eaux et des sols : Contribution à l’adaptation au
changement climatique et à la résilience des producteurs au Sahel. 60 p.
LIDON, B., BLANCHET, F., LEGOUPIL, J-C., SIMPARA, M., SANOGO, I. (1998). Le
diagnostic rapide hydraulique de pré aménagement (DIARPA), Un outil d’aide à l’aménagement
des zones de bas-fonds. Agriculture et Développement n°20 Décembre 1998, pp. 61-80
Webographie
ANNEXES
L= 2,19 km
Calcul de la largeur du rectangle équivalent l
l= 0,27 km
Indice de Compacité Ig
Ig=0,28*P/√S
Ig=0.28*4,921/√60
Ig=0,18
Tc=0,000325*1095,450,77/(384,32-382,17)0.38
Intensité de la pluie i
i=60*atc-b
Ici nous avons utilisé les coefficients de Montana de Sokodé qui sont a = 36.60 et b= 0.80
i=60*36.6*44,93-0.80
i=104,62 mm/h
La longueur de cheminement hydraulique Lc
Lc=100*(2S/100)1/2
Lc=100*(2*60/100)1/2
Lc=1095,45 m
√
Ld=16,25 m
= Coefficient cultural
Pour un nombre i de jours compris dans un mois de J jours, l’ETP est calculée comme suit :
C’est la part de pluie qui s’infiltre dans le sol tout en restant dans la zone des racines des plantes.
Elle sera calculée par les formules :
Peff = P si P ≤ 20 mm
Peff=0,80P si P>20 mm
Calcul de la réserve utile du sol RU (mm/m)
RU= (ϴfc-ϴwp)*10
Avec
Өwp (cm/m) : l’humidité au point de flétrissement
Өwc(cm/m) : l’humidité à la capacité au champ
10 est un facteur de conversion de RU en mm/m
Pour le sol Argilo-Sablo-Limoneux, RU= (31-17)*10= 140 mm/m
Pour le Argilo-Limoneux, RU= (((29,2-16) + (21,7-10,9))/2)*10= 120 mm/m
RFU= p*Zr*RU
Avec
p : le facteur de tarissement, p = 2/3 (Cours d’irrigation M2, Dr. AHAMIDE, 2021) ;
Zr(m) : la profondeur maximal d’enracinement du riz (Zr = 0.6 m).
Sur le sol Argilo-Sablo-Limoneux ; 𝑅𝐹𝑈=2/3 0.6 140=56 𝑚𝑚
Sur le Argilo-Limoneux ; 𝑅𝐹𝑈=2/3 0.6 120=48 𝑚𝑚
On remarque que la RU et la RFU des sols SAL et SL sont proches, les propriétés
hydrodynamiques et les aptitudes culturales sont pratiquement identiques.
2500
2000
1500
1000
500
0
-2 -1 0 1 2 3 4 5
PHASE DE FIN DE
PHASE DE CONSTRUCTION PHASE D'EXPLOITATION
PHASE PREPARATOIRE PROJET
Débroussaillage
-/+ Impacts négatifs et positifs
Essouchement
intermédiaires
interventions)
interventions)
retenue d’eau
chenaux
bas-fon
Labour
COMPOSANTES ENVIRONNEMENTALES A B C D E F G H I J K L M N O P Q
Forme du relief 1 - - - -
Relief, Sols
et Géologie
Structure et texture des sols 2 - - - - - - - - -
Etat du sol 3 - - - - - - - - - - - -
MILIEU BIOPHYSIQUE
Démographie/Déplacement/Migration 14
Cadre socio- Coutumes/Tradition/Relation sociale 15 + - - - - -/+ -/+ -/+ -/+ -/+ -/+ -/+ -/+ -/+ -/+
économique Qualité de vie/Santé/Hygiène/Sécurité 16 - - - - - - - - - - + - - -
Activités économiques et AGR 17 + + + + + + + + + + -/+ +
Espace agricole 18 + -/+
Utilisation du Espace pastorale 19 - - - + -
sol et Espace végétatif 20 - - - - - - - -
paysage
Composition du champ visuel 21 - - - - - - - - -
VIII
Mawuvi K. AZAMETY / Promotion 2019-2021
Mémoire pour l’obtention du diplôme de Master Professionnel en Génie Rural et Maitrise de l’Eau
IX
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X
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XI
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IDENTIFICATION DE L’ENQUETE
N° de fiche : / / / Date : / / / / / / (Jour mois année)
Nom ............................................ Prénom(s)..............................................
Fonction : …………………………………Sexe (M/F)........................
1. Disposez-vous d’une base de données sur les différents rendements rizicoles et maraîchers de
votre commune ? OUI NON
2. Il y a-t-il de périmètres aménagés dans votre commune ? OUI NON
5. Quelles sont les actions menées par vos services pour aider davantage les producteurs dans
leurs activités agricoles ?
...........................................................................................................................................
...........................................................................................................................................
6. Quels sont les problèmes auxquels sont confrontés ces aménagements ?
……………………….......................................................................................................
...........................................................................................................................................
7. Quelles sont les dispositions mises en place pour la bonne gestion de ces périmètres?
..........................................................................................................................................
...........................................................................................................................................
8. Quelles sont les statistiques de la production rizicole ces dernières années ?
………………………………………………………………………………...................
1. Localisation
Région :………………………......…….Préfecture..................................................
Quartier/Village.........................................................................................................
Enquêteur :
Nom .................................................Prénom(s).........................................................
2. Identification du producteur
N° de fiche : / / / Date : / / / / / / (Jour mois année)
Enquêté : Nom ............................................ Prénom(s)..............................................
3. Questions
a) Quel est le nom de votre bas-fond ? ……………………………………………..
b) Quelle est la superficie de votre bas-fond ?……………………………………
c) Comment appelle-t-on le cours d’eau qui le traverse? Et quel est son régime?
.....................................................................................................................................
.......................................................................................................................................
d) Disposez-vous d’un organe de gestion de votre bas-fond ? OUI NON
Si oui, comment est-il organisé ?
………………………………………………………………………………………..
e) Comment fonctionne-t-il ?
........................................................................................................................................
f) Quelles sont les difficultés de gestion rencontrées?
…………………………………………………………………………………………..
g) Quelles sont les solutions que vous adoptez et quelles sont vos attentes?
…………………………………………………………………………………………...
h) Quelles sont les périodes de crue du bas-fond ? Hautes eaux :……………………..... basses
eaux :……………………………………………………………………………..
j) Quelles sont les institutions qui vous appuient dans vos activités agricoles ?
……………...……………………………………………………………………………
k) Avez-vous accès aux crédits et/ou subventions ? OUI NON
p) Quel est le coût de la main d’œuvre (taille et qualité) pour les différents travaux à savoir :
Préparation du sol, mise en terre des semences, entretien sarclage, récolte ?
Préparation du sol………………………………………………………………
Semis……………………………………………………………………………
Entretien et sarclage…………………………………………………………….
Récolte…………………………………………………………………………..
q) Quel est le coût unitaire des intrants ?
Semences…………………….…………………………………………………..
Engrais……………………………………………………………………………
Pesticides………………………………………………………………………....
r) Quel est en moyenne le prix de vente du riz sur le marché local ?
……...……………………………………………………………………………………
s) Quelle est l’importance des aménagements hydro agricoles pour vous ?
……………………………………………………………………………………………
t) Serez-vous d’accord pour contribuer à la réalisation de l’aménagement de votre bas- fond ?
…………………………………...………………………………………………………
u) Y a-t-il une zone d’emprunt de matériau dans la zone ? (carrière de moellon ou de terre)
……………………………………………………………………………...……………
v) Quels sont les coûts des différentes opérations culturales sur 0,25 ha ?
Défrichement…………………………..…….Labour…………………………………..
Semis…………………….Désherbage……………………Récolte…………………….
w) Quelles sont les tâches réalisées par les femmes d’une part et les hommes d’autre part ?
Catégories Défrichement Labour Semis Désherbage Récolte
Femmes
Hommes
x) Quelles sont les techniques d’apport de l’eau mises en œuvre en cas de pénurie ?
…………………………………………………………………………………………
y) Quelles sont les techniques mises en œuvre pour maintenir la lame d’eau nécessaire aux
cultures ?
…………………………………………………………………………………………
z) Quelles sont les diverses techniques mises en œuvre pour l’évacuation de l’eau en cas
d’excès?........................................................................................................................