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RÉPUBLIQUE DU BÉNIN

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MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE
LA RECHERCHE SCENTIFIQUE (MESRS)
***********
UNIVERSITÉ D’ABOMEY-CALAVI (UAC)
***********
ÉCOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)
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DÉPARTEMENT DE GÉNIE CIVIL
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Option : BATIMENTS ET TRAVAUX PUBLIQUE (BTP)

Mémoire de fin de formation pour l’obtention du diplôme


d’ingénieur de conception en génie civil
Thème :

Réalisé et soutenu par :


AQUILLAS Braye Koumaye

Sous la direction de :
Dr. HOUANOU Kocouvi Agapi
Maître-Assistant des Universités CAMES

Soutenu publiquement le 28 Février 2023 devant le jury composé de :

Président ……………………………. Dr ALLOBA Ezéchiel


Maître de Conférences des Universités CAMES

Membre…………..…………………. Dr HOUANOU Kocouvi Agapi


Maître-Assistant des Universités CAMES

Membre…………..…………………. Dr ZINSOU C. Luc


Enseignant-Chercheur à l’EPAC/UAC

Membre…………..…………………. Dr HODE Wilfrid


Collaborateur de l’EPAC/UAC

Année Universitaire : 2021-2022


15ème Promotion
RÉPUBLIQUE DU BÉNIN
***********

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE


SCENTIFIQUE (MESRS)
***********
UNIVERSITÉ D’ABOMEY-CALAVI (UAC)
***********
ÉCOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)
***********
DÉPARTEMENT DE GÉNIE CIVIL
***********

DIRECTEUR

Docteur ALITONOU Guy Alain


Professeur Titulaire des Universités du CAMES

DIRECTEUR ADJOINT
(Chargé des Etudes et affaires académiques)
Docteur PRODJINONTO Vincent
Maître de Conférences des Universités du CAMES

CHEF DE DEPARTEMENT DE GENIE CIVIL

Docteur DOKO Kouandété Valery


Maître de Conférences des Universités du CAMES

Année Universitaire : 2021-2022


15ème Promotion
A toi DIEU tout puissant
Merci pour ta sainteté et ton amour établie dans ma vie.
Gloire te soit rendu pour cet accompagnement dont tu me
fais faveur. Louange et adoration à toi, DIEU de toute
sciences pour tes inspirations sans lesquelles je n’aurai pu
rien faire. Merci pour la vie et la santé dont tu me fais
cadeau.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye ii


Liste des enseignants

LISTE DES ENSEIGNANTS


Tableau 0.1 : Liste des enseignants

NOMS PRENOMS MATIERES ENSEIGNEES


Mathématique initiale
Feu ADANHOUME Vilevo
Mathématiques renforcées
ADEOTI Guy Atelier de dessin et CAO DAO
ADJOVI Edmond Construction en bois
Chimie initiale
AGBAGNAN Pascale Chimie renforcée
Thermochimie et équilibre chimique
Physique initiale
AGBOMAHENAN Marcaire Physique renforcées Magnétostatique et régimes
variable
AGOSSOU Daniel Métré et Etude de Prix
AKOWANOU Onésime
Génie des Procédés et transfert de matière
AÏNA Pépin
ALLOBA Ezéchiel Route I
ANAGO Guy Système logique et application
Hydrologie de l'ingénieur
BACHAROU Taofic
Assainissement des eaux pluviales et eaux usées
BOCOVO Mariano Statique Graphique et Analytique
BOCOVO Mariano Dynamique des structures élastiques
CHAFFA Gédéon Physique du Bâtiment
Initiation aux sciences graphiques Dessin
CHITOU Moukaïla
technique
Leadership et Entrepreneuriat Création et gestion
Feu da-MATHA Raymond
des entreprises
DEGBEGNON Léopold Topométrie appliquée
de-SOUZA Médard Matériels de construction et équipement
Cours séminaire
DOKO Valéry Structures Hyperstatique
Calcul de Ponts et chaussées
FAGBEMI Adiou Physique des Matériaux Transfert thermique
GBAGUIDI Victor Béton Armé Initial Béton Armé Avancé
Initiation au logiciel pour ingénieur (Matlab)
GBAGUIDI Thomas Brice
Equation au dérivées partielle

NOMS PRENOMS MATIERES ENSEIGNEES

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye iii


Liste des enseignants

GBAGUIDI-AÏSSE Gérard Résistance des matériaux I, II, III


Droit des Travaux Publics ; Mécanique des solides
GIBIGAYE Mohamed déformables ; Béton Précontraint
Projet de construction
GUEDJE François Initiation à la Programmation Algorithmique
HONLONKOU Albert Analyse économique et financière
Construction métallique Initiale
HOUANOU Agapi Construction métallique avancée
Construction mixte acier-béton
HOUSSOU Wilfried Géométrie descriptive
Feu HOUINOU Gossou Jean Topométrie Générale
HOUINOU
Agathe Mécanique des sols avancée 2 et 3
SOUROU
IBRAHIMOUN Marcos Recherche Opérationnelle
LAADE Cyprien
HOUINOU Agathe Travaux pratiques spécialisés
ZINSOU Luc
LABINTAN Clément Mécanique des solides déformables
Procédés Généraux de Construction
OLODO Emmanuel
Modélisation des systèmes et simulation
Anglais Technique
OLORY Bienvenu
Anglais scientifique renforcé
SAGBOHAN Joseph Initiation à la recherche
SEWANOUDE Damien Comptabilité générale Economie générale
SOEDE Casimir Anglais technique
Introduction à la mécanique des milieux continus
TCHEHOUALI Adolphe Matériaux de Construction Matériaux Innovants et
géotechnique routière
Hydraulique Générale
WANKPO Tonalémi E.
Gestion des projets
YABI Crespin Route I et II
YALO Nicaise E. Géophysique
ZEVOUNOU Crépin Géologie Appliquée
ZINSOU Codjo Luc Mécanique des sols initiale

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye iv


Dédicaces

DEDICACES
 A ma mère DAIKREO Maïdawè Jeanne
« Une mère c’est à la fois un nid et un horizon », reçois ici chère mère, le fruit de
ton soutien et de tes conseils que tu n’as cessé de m’inculquer dès mon enfance. Merci pour
tes encouragements et ton amour indéfectible à mon égard. Puisse Dieu te bénir davantage.

 A mon oncle VAIZEBA Salomon


« Dans le cœur de chaque homme sommeille celui d’un père », si je suis arrivé à ce
niveau aujourd’hui, c’est grâce à vous cher oncle, car vous êtes celui en qui j’ai trouvé un
père. Merci pour votre amour et votre immense soutien.

 A ma famille et tous ceux qui me sont chers


« L’amour d’une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille », merci
pour votre amour et divers soutiens.

AQUILLAS Braye Koumaye

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye v


Remerciements

REMERCIEMENTS

Dire « Merci » est et demeure un acte de gratitude envers ceux qui nous ont accordé
une grâce. Ainsi, nous ne saurons commencer la rédaction du présent mémoire sans adresser
nos sincères remerciements à tous ceux qui ont contribué d’une manière ou d’une autre à
l’aboutissement de ce travail et nous nous excusons de ne pouvoir les nommer de manière
exhaustive.
Une note distinguée de gratitude revient à notre maître de mémoire le Dr
HOUANOU Kocouvi Agapi, Maître Assistant des Universités CAMES, Coordonnateur des
classes préparatoires de l’EPAC, pour sa disponibilité et son accessibilité dans
l’accomplissement de ce travail. Merci de nous avoir encadré avec beaucoup d’enthousiasme
et de rigueur. Merci pour la confiance que vous nous avez accordée au cours de ces mois de
travail. Puisse le Très Haut vous accorder une longévité, vous honorer et vous combler de
grâce dans toutes vos entreprises.

Nous tenons à remercier très sincèrement tout le personnel des entreprises


SOCOTEC AFRICA et SHANXI Co. LTD, notamment :
 Ing Gildas Coladé LOUTOU, représentant de SOCOTEC AFRICA au Bénin ;
 Ing Brice GBECONNOU du bureau de contrôle SOCOTEC AFRICA ;
 Dr Cyriaque Ogoubi ASSOGBA, Directeur Technique de Shanxi Co. LTD.

Nos sincères remerciements à tous le personnel administratif et corps enseignants de


l’École Polytechnique d’Abomey-Calavi et en particulier à ceux du Département de Génie
Civil qui ne se sont aucunement ménagés pour développer et enrichir notre savoir. Pour la
qualité de la formation reçue, nous remercions :

 Pr. Guy Alain ALITONOU, Directeur de l’EPAC, Professeur titulaire des


Universités CAMES ;
 Pr. Vincent PRODJINONTO, Directeur adjoint de l’EPAC, Professeur titulaire
des Universités CAMES ;
 Pr. M. Mohamed SOUMANOU, Directeur Honoraire de l’EPAC, Maître de
Conférences des Universités CAMES ;
 Pr. Clément AHOUANNOU, Directeur Adjoint Honoraire de l’EPAC, Maître
de Conférences des Universités CAMES ;

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye vi


Remerciements

 Dr Valéry Kouandété DOKO, chef du Département de Génie Civil de l’EPAC,


Maître de Conférences des Universités CAMES ;
 Pr Mohamed GIBIGAYE, enseignant chercheur à l’EAPC, Professeur Titulaire
des Universités du CAMES ;
 Professeur Edmond ADJOVI, enseignant chercheur à l’EAPC, Professeur
Titulaire des Universités du CAMES ;
 Pr Victor GBAGUIDI, enseignant chercheur à l’EAPC, Professeur Titulaire des
Universités du CAMES ;
 Pr Adolphe TCHEHOUALI, enseignant chercheur à l’EPAC, Professeur
Titulaire des Universités du CAMES ;
 Pr Gérard GBAGUIDI, enseignant chercheur à l’EPAC, Professeur Titulaire des
Universités du CAMES ;
 Pr Ezéchiel ALLOBA, enseignant chercheur à l’EPAC, Maître de Conférences
de Universités CAMES ;
 Dr Taofic BACHAROU, enseignant chercheur à l’EPAC, Maître de
Conférences de Universités CAMES ;
 Dr Codjo Luc ZINSOU, enseignant chercheur à l’EPAC, Maître-Assistant des
Universités CAMES ;
 Dr Crespin YABI, Maître-Assistant des Universités CAMES ;
 Dr Agathe HOUINOU, enseignante chercheuse à l’EPAC ;
 Dr Guy ADEOTI, spécialiste en structures ;
 Pr Léopold DEGBEGNON, Maître de Conférences des Universités du CAMES ;
 Dr Tonalémi WANKPO, enseignant chercheur à l’EPAC ;
 Dr Clément LABITAN, spécialiste en structure ;

À tous les amis élèves ingénieurs de la 15e promotion de l’EPAC, précisément au


élèves ingénieurs Djabarou A. TONI, Jiovani L. GODJO, Farid N. OROU GONGON,
Essozolim KOZON, Abdallah A. SALIM, Boaz C. SENOUWA et Elysée AGUEGUE
VOYEDO, merci pour cette fraternité et l’ambiance dans le travail dont vous avez fait
montre à mon égard.
Conscient de la non exhaustivité de cette liste, nous exprimons nos sincères
remerciements à toutes les autres personnes qui, de près ou de loin, ont contribué d’une
quelconque manière à l’aboutissement de ce travail .

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye vii


Hommages

HOMMAGES

Au Jury
Excellence monsieur le Président du Jury. Nous sommes très sensibles à l’honneur
que vous nous faites en acceptant de présider le jury de validation de notre mémoire.

Honorables Membres de Jury. Vous nous faites un grand honneur en acceptant de


juger ce travail. Nous sommes persuadés que vos remarques et critiques contribueront à
l’amélioration de la qualité scientifique du travail.

Hommages respectueux !

A mon Maître de mémoire

Le Docteur HOUANOU Kocouvi Agapi, pour m’avoir encadré durant ce travail de


fin de formation. Cordialement je vous remercie pour les plis de rigueur, de planification
dans le déroulement de ces travaux. Vous êtes un exemple qui témoigne de la rigueur
scientifique au travail.

Hommages respectueux !

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye viii


Liste des S, A et N

LISTE DES SIGLES, ABREVIATIONS ET NOTATIONS

A : Aire de la section mixte efficace en négligeant le béton tendu


Aa : Aire de la section d’acier de construction
Ac : Aire de la section du béton
Act : Aire de la section de la zone tendu du béton
As : Aire de la section des armatures
Av : Aire de cisaillement d’une section en acier de construction
Ea : Module d’élasticité de l’acier de construction
EC1,2… : Eurocode 1,2…
Ecm : Module sécant d’élasticité du béton
ELS : Etat Limite de Service
ELU : Etat Limite Ultime
EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey Calavi
Es : Valeur de calcul du module d’élasticité de l’armature
Fl : Effort longitudinal de calcul par goujon
Ft : Effort transversal de calcul par goujon
I : Moment d’inertie de flexion de la section mixte efficace en négligeant le
béton tendu
Ia : Moment d’inertie de flexion de la section en acier
Ic : Moment d’inertie de flexion de la section en béton non fissurée
Is : Moment d’inertie de flexion de l’armature en acier
L : Longueur, Portée
M : Moment fléchissant
MEd : Moment fléchissant de calcul
Mmax,Rd : Valeur de calcul maximale du moment résistant en présence d’un effort
normal de compression
Mpl,a,Rd : Valeur de calcul du moment résistant plastique de la section en acier de
construction
Mpl,N,Rd : Valeur de calcul du moment résistant plastique de la section mixte en
prenant en compte l’effort normal de compression
Mpl,Rd : Valeur de calcul du moment résistant plastique de la section mixte avec
connexion totale

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye ix


Liste des S, A et N

Mpl,y,Rd : Valeur de calcul du moment résistant plastique selon l’axe y-y de la section
mixte avec connexion complète
Mpl,z,Rd : Valeur de calcul du moment résistant plastique selon l’axe z-z de la section
mixte avec connexion complète
MRd : Valeur de calcul du moment résistant d’un assemblage ou d’une section
mixte
MRk : Valeur caractéristique du moment résistant d’un assemblage ou d’une
section mixte
M,y,Ed : Moment fléchissant de calcul appliqué à la section mixte selon l’axe Y-Y
M,z,Ed : Moment fléchissant de calcul appliqué à la section mixte selon l’axe z-z
N : Effort normal de compression ; nombre de connecteurs
Na : Valeur de calcul de l’effort normal exercé dans la section en acier de
construction
Nc : Valeur de calcul de l’effort normal exercé dans la semelle en béton
Nc,f : Valeur de calcul de l’effort normal exercé dans la semelle en béton avec
connexion complète
NEd : Valeur de calcul de l’effort normal de compression
Npl,a : Valeur de calcul de la résistance plastique de la section en acier de
construction à l’effort normal
Npl,Rd : Valeur de calcul de la résistance plastique de la section mixte à l’effort
normal de compression
Npl,Rk : Valeur caractéristique de la résistance plastique de la section mixte à
l’effort normal de compression
Npm,Rd : Valeur de calcul de la résistance du béton à l’effort normal de compression
PRd : Valeur de calcul de la résistance au cisaillement d’un goujon
RDC : Rez-De-Chaussée
REd : Valeur de calcul d’une réaction d’appui
Sj : Rigidité en rotation d’un assemblage
Sj,ini : Rigidité initiale en rotation d’un assemblage
Ved : Valeur de calcul de l’effort tranchant agissant sur la section mixte
Vl,Rd : Valeur de calcul de la résistance au cisaillement
Vpl,Rd : Valeur de calcul de la résistance plastique de la section mixte à l’effort
tranchant

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye x


Liste des S, A et N

VRd : Valeur de calcul de la résistance de la section à l’effort tranchant


Vv,Rd : Valeur de calcul de la résistance d’une dalle mixte au cisaillement
beff : Largeur efficace
fcd : Valeur de calcul de la résistance à la compression du béton
fck : Valeur caractéristique de la résistance à la compression du béton
fsd : Valeur de calcul de la limite d’élasticité de l’acier d’armatures
fsk : Valeur caractéristique de la limite d’élasticité de l’acier d’armatures
fu : Résistance ultime à la traction
fy : Valeur nominale de la limite d’élasticité de l’acier de construction
fyd : Valeur caractéristique de la limite d’élasticité de l’acier de construction
h : Hauteur hors tout
ha : Hauteur de la section en acier de construction
hc : Hauteur de l’enrobage en béton d’une section en acier, épaisseur du béton
au-dessus de la tôle nervurée
hp : Hauteur d’une plaque nervurée en acier
hn : Position de l’axe neutre plastique
nf : Nombre de connecteurs pour une connexion complète
st : Entraxe des goujons
c : Coefficient de sécurité affectant la résistance de calcul du béton
F : Coefficient de sécurité affectant les actions
𝑠 : Coefficient de sécurité affectant la résistance de calcul de l’acier
d’armature
M0,1,2 : Coefficient de sécurité affectant la résistance de calcul de l’acier de
construction
𝜆 : Elancement réduit
𝜂𝑓𝑖 : Niveau de chargement en situation d’incendie
R30 : ou R60, R90, R120, R180, R240... élément satisfaisant au critère de
résistance mécanique pendant 30, 60, 90, 120, 180 ou 240 minutes
d’exposition au feu normalisé
𝐴𝑖 /𝑉𝑖 : facteur de massivité

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye xi


Liste des Figures

LISTE DES FIGURES

Figure 1.1 : Plan de masse paysager de la cité administrative (MCVDD Bénin, 2018b) ......3
Figure 1.2 : Plan de situation de la cité administrative (Google Maps, 2022) ......................4
Figure 1.3 : Plan d'état des lieux du site de la construction (MCVDD BENIN, 2018) .........5
Figure 1.4 : Poutre mixte type (Jean-Marie ARIBERT, 2015) ............................................8
Figure 1.5 : Principe de fonctionnement du mécanisme mixte (HOUANOU K. Agapi, 2017c)
..........................................................................................................................................9
Figure 1.6 : Différents types de planchers mixtes (HOUANOU K. Agapi, 2017c) ............ 10
Figure 1.7 : Vue d’ensemble d’une structure de plancher mixte (Michel CRISINEL, 2008)
........................................................................................................................................ 11
Figure 1.8 : Exemple de poutres mixtes (Jean-Marie ARIBERT, 2015) ............................ 12
Figure 1.9 : Différents types de poteaux mixtes (HOUANOU K. Agapi, 2017c)............... 13
Figure 1.10 : Assemblage soudé (HOUANOU K. Agapi, 2017c)......................................15
Figure 1.11 : Assemblage par gousset d'âme (HOUANOU K. Agapi, 2017c) ................... 16
Figure 1.12 : Assemblage par platine (HOUANOU K. Agapi, 2017c) .............................. 16
Figure 1.13 : Assemblage par appui direct dans les poteaux (Nassim KERNOU, 2016).... 17
Figure 1.14 : Assemblage poutre- poutre par gousset d’âme (Nassim KERNOU, 2016) ... 17
Figure 2.1 : Structure portante (MCVDD Bénin, 2018a)................................................... 26
Figure 2.2 : Récapitulatif des sections des éléments porteurs ............................................ 27
Figure 2.3 : Diagramme contrainte-déformation de l'acier de construction (HOUANOU K.
Agapi, 2017d) .................................................................................................................. 29
Figure 2.4 : Diagramme contrainte-déformation du béton à l'ELU (FEBELCEM, 2017)... 32
Figure 2.5 : Diagramme contrainte-déformation du béton à l'ELS (FEBELCEM, 2017) ... 33
Figure 2.6 : Tôle profilé Cofrastra 40 (Arcelor Mittal, 2018b) ......................................... 34
Figure 2.7: Composants d'un boulon (BUJNAK, 2012) .................................................... 35
Figure 2.8 : Valeurs nominales de la limite d'élasticité fyb et de la résistance ultime à la
traction fub (NF EN 1993-1-1, 2005) ............................................................................... 36
Figure 2.9 : Effort de cisaillement dans un boulon (BUJNAK, 2012) ............................... 36
Figure 2.10 : Assemblage de deux plats tendus par un seul boulon (BUJNAK, 2012) ....... 36
Figure 2.11 : Terminologie de la soudure (BUJNAK, 2012) ............................................. 37
Figure 3.1 : Dimensions de la plaque et de la dalle (NF EN 1994-1-1, 2005) .................... 42
Figure 3.2 : Longueur d'appui minimale (NF EN 1994-1-1, 2005) .................................... 43
Figure 3.3 : Schéma statique de la tôle lors du bétonnage ................................................. 44

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye xii


Liste des Figures

Figure 3.4 : Schéma statique de la dalle mixte .................................................................. 47


Figure 3.5 : Sections critiques de la dalle mixte à vérifier (Michel CRISINEL, 2008)....... 48
Figure 3.6 : Position de l'axe neutre plastique (Michel CRISINEL, 2008)......................... 50
Figure 3.7 : Section critique II soumise à un moment négatif, répartition plastique des
contraintes (Michel CRISINEL, 2008) ............................................................................. 51
Figure 3.8 : Largeur participante de la dalle sur une solive de plancher isostatique (Jean-
Marie ARIBERT, 2016c) ................................................................................................. 62
Figure 3.9 : Valeurs de L0 pour une solive mixte continue (Jean-Marie ARIBERT, 2016c)
........................................................................................................................................ 63
Figure 3.10 : Notion et convention adoptée pour une section mixte en travée et sur appui
(Jean-Marie ARIBERT, 2016c) ........................................................................................ 66
Figure 3.11 : Distribution plastique des contraintes avec axe neutre dans la dalle (Jean-Marie
ARIBERT, 2016c) ...........................................................................................................71
Figure 3.12 : Distribution plastique des contraintes avec axe neutre dans la semelle
supérieure (Jean-Marie ARIBERT, 2016c) ....................................................................... 72
Figure 3.13 : Distribution plastique des contraintes avec axe neutre dans l’âme (Jean-Marie
ARIBERT, 2016c) ...........................................................................................................73
Figure 3.14 : Distribution plastique des contraintes avec axe neutre dans la semelle
supérieure (Jean-Marie ARIBERT, 2016c) ....................................................................... 74
Figure 3.15 : Distribution plastique des contraintes avec axe neutre dans l’âme (Jean-Marie
ARIBERT, 2016c) ...........................................................................................................75
Figure 3.16 : Poteau mixte totalement et partiellement enrobé (NF EN 1994-1-1, 2005)... 81
Figure 3.17 : Limites de la longueur de transfert (Nassim KERNOU, 2016) ..................... 90
Figure 3.18 : Courbe d'interaction M-N en flexion uniaxiale (ALBITAR A., 1996) ..........91
Figure 3.19 : Répartition des contraintes correspondant à la courbe (DARKO Dujmovic,
2015) ............................................................................................................................... 92
Figure 3.20 : Disposition des pinces et d'entraxes sur une cornière (Térah Joël ASSOCLE,
2020) ............................................................................................................................... 97
Figure 3.21 : Configuration d'un assemblage boulonné par cornières (Nassim KERNOU,
2016) ............................................................................................................................... 97
Figure 3.22 : Efforts de cisaillement horizontaux dans une cornière (Térah Joël ASSOCLE,
2020) ............................................................................................................................... 98
Figure 3.23 : Cisaillement de bloc (Térah Joël ASSOCLE, 2020) ................................... 102

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye xiii


Liste des Figures

Figure 3.24 : Plastification totale d'une semelle pour les tronçons en Té (Térah Joël
ASSOCLE, 2020) .......................................................................................................... 103
Figure 3.25 : Ruine de boulons avec plastification de la semelle pour un tronçon en Té (Térah
Joël ASSOCLE, 2020) ................................................................................................... 104
Figure 3.26 : Ruine de boulons pour un tronçon en Té (Térah Joël ASSOCLE, 2020) .... 104
Figure 3.27 : Géométrie d'un assemblage par platine avec trois rangée de boulons, vue de
côté et de dessus (Térah Joël ASSOCLE, 2020) ............................................................. 105
Figure 3.28 : Dimensions du socle et de la platine .......................................................... 114
Figure 3.29 : Largeur d'appui additionnelle c .................................................................. 115
Figure 4.1 : Mode de distribution et de transfert des charges .......................................... 118
Figure 4.2 : Système de répartitions des charges par surfaces d'influences ...................... 119
Figure 4.3 : Schéma statique de la dalle .......................................................................... 121
Figure 4.4 : Epures des efforts intérieurs de la dalle........................................................ 122
Figure 4.5 : Largeur participante de la dalle ................................................................... 126
Figure 4.6 : Epures des efforts intérieurs de la solive à l’ELU en phase construction ...... 127
Figure 4.7 : Epures des efforts intérieurs de la solive à l’ELS en phase construction ....... 128
Figure 4.8 : Epures des efforts intérieurs de la solive à l’ELU en Phase mixte ................ 128
Figure 4.9 : Epures des efforts intérieurs de la solive à l’ELS en phase mixte ................. 129
Figure 4.10 : Epures des efforts intérieurs de la solive à l’ELU en Phase de construction134
Figure 4.11 : Epures des efforts intérieurs de la solive à l’ELS en Phase de construction 134
Figure 4.12 : Epures des efforts intérieurs de la solive à l’ELU en Phase mixte .............. 135
Figure 4.13 : Epures des efforts intérieurs de la solive à l’ELS en Phase de construction 135
Figure 4.14 : Epure des sollicitations de calcul ............................................................... 146
Figure 5.1 : Triangle de feu (Farid BOURSAS, 2010) .................................................... 164
Figure 5.2 : Phases de développement d'un incendie (Farid BOURSAS, 2010) ............... 165
Figure 5.3 : Courbe nominale du feu conventionnel ISO834 (Farid BOURSAS, 2010) ... 167
Figure 5.4 : Courbe hydrocarbure du feu (Farid BOURSAS, 2010) ................................ 167
Figure 5.5 : Exemple de feu paramétrique (Farid BOURSAS, 2010) .............................. 168
Figure 5.6 : Exemple de feu naturel (Farid BOURSAS, 2010) ........................................ 169
Figure 5.7 : Evolution de la résistance du béton en fonction de la température et du type de
granulats (Farid BOURSAS, 2010) ................................................................................ 172
Figure 5.8 : Modèle mathématique de relation contrainte-déformation du béton en
compression aux températures élevées (NF EN 1994-1-2, 2005) .................................... 173
Figure 5.9 : Dilatation du béton en fonction de la température (NF EN 1994-1-2, 2005). 174

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye xiv


Liste des Figures

Figure 5.10 : : Modèle mathématique exprimant les relations contrainte-déformation de


l´acier de construction à températures élevées (NF EN 1994-1-2 §3.2.1) ........................ 174
Figure 5.11 : Variation en fonction de la température des facteurs de réduction 𝑘𝜃 pour les
relations contrainte-déformation de l’acier de construction (Farid BOURSAS, 2010) ..... 175
Figure 5.12 : : Dilatation thermique relative de l´acier en fonction de la température (NF EN
1994-1-2 §3.3.1) ............................................................................................................ 176
Figure 5.13 : : Chaleur spécifique de l´acier en fonction de la température (NF EN 1994-1-
2 §3.3.1)......................................................................................................................... 176
Figure 5.14 : Différentes approches d'analyse pour le comportement mécanique en situation
d'incendie (J. M. Franssen et al., 2005) ........................................................................... 177
Figure 5.15 : Dimensions transversales de la dalle mixte (NF EN 1994-1-2, 2005) ......... 181
Figure 5.16 : Paramètres pour la position des barres d’armatures (NF EN 1994-1-2, 2005)
...................................................................................................................................... 184
Figure 5.17 : Principe de calcul du moment résistant plastique (NF EN 1994-1-2, 2005) 187
Figure 5.18 : Poutre mixte acier béton non-enrobée sur deux appuis simples (B. ZHAO & J.
KRUPPA, 2012) ............................................................................................................ 189
Figure 5.19 : Distribution de contraintes lorsque ℎ𝑐 − ℎ𝑢 ≤ ℎ𝑐𝑟 pour la connexion au
cisaillement complète ..................................................................................................... 191
Figure 5.20 : Longueur de flambement des poteaux mixtes acier-béton d’ossatures
contreventées en situation d’incendie (NF EN 1994-1-2, 2005) ...................................... 194
Figure 5.21 : Dispositifs de prévention et de protection (Thomas LOIC & Guy
ARCHAMBAULT, 2005) .............................................................................................. 206
Figure 6.1 : Type de fondations superficielles (Google) ................................................. 208

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye xv


Liste des Organig

LISTE DES ORGANIGRAMMES

Organigramme 3.1 : Conception et calcul d’une dalle de plancher mixte (Christian


MÜLLER, 1994c) ............................................................................................................ 40
Organigramme 3.2 : Conception et calcul d’une dalle de plancher mixte, suite et fin
(Christian MÜLLER, 1994c)............................................................................................ 41
Organigramme 3.3 : Vérifications de la tôle en phase de construction (Christian MÜLLER,
1994c).............................................................................................................................. 46
Organigramme 3.4 : Vérifications de la résistance à la flexion (positive comme négative) du
plancher mixte (Christian MÜLLER, 1994c) .................................................................... 53
Organigramme 3.5 : Vérification de la résistance au cisaillement longitudinal du plancher
mixte (Christian MÜLLER, 1994c) .................................................................................. 55
Organigramme 3.6 : Vérifications du plancher à l'ELS (Christian MÜLLER, 1994c) ....... 59
Organigramme 3.7 : Conception et calcul d'une solive mixte (Christian MÜLLER, 1994a)
........................................................................................................................................ 61
Organigramme 3.8 : Calcul de la résistance au cisaillement vertical (Christian MÜLLER,
1994a).............................................................................................................................. 77
Organigramme 3.9 : Conception et calcul de poteau mixte (Christian MÜLLER, 1994b) 83
Organigramme 3.10 : Conception et calcul de poteau mixte, suite et fin (Christian MÜLLER,
1994b) ............................................................................................................................. 84
Organigramme 3.11 : Vérification de l'applicabilité de la méthode simplifiée................... 86
Organigramme 3.12 : Vérification de l'applicabilité de la méthode simplifiée, suite et fin 87
Organigramme 3.13 : Vérification de la résistance d'un poteau mixte soumis à une
compression et flexion uniaxiale (Christian MÜLLER, 1994b) ........................................ 91

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye xvi


Liste des tableaux

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1.1: Levés topographiques du site (MCVDD Bénin, 2018b) ..................................5


Tableau 1.2 : Superficies des locaux du centre de conférences (MCVDD BENIN, 2018) ...6
Tableau 1.3: Comparaison de deux sections couramment utilisées (HOUANOU K. Agapi,
2017c).............................................................................................................................. 14
Tableau 1.4: Comparaison entre une poutre mixte et une poutre métallique (HOUANOU K.
Agapi, 2017c) .................................................................................................................. 22
Tableau 1.5 : Comparaison entre élément de construction mixte et en béton armé
(HOUANOU K. Agapi, 2017c) ........................................................................................ 22
Tableau 2.1 : Système de repérage des profilés (Arcelor Mittal, 2018a) ............................ 27
Tableau 2.2 : Valeurs caractéristiques de 𝑓𝑦 et 𝑓𝑢 des aciers courants (NF EN 1994-1-1,
2005) ............................................................................................................................... 28
Tableau 2.3 : Classes de résistance du béton, résistance caractéristique à la compression fck
(sur cylindre) et résistances caractéristiques à la traction 𝑓𝑐𝑡 du béton en N/mm2 (NF EN
1994-1-1, 2005) ............................................................................................................... 30
Tableau 2.4: Valeur du module sécant d’élasticité Ecm en kN/mm2 (NF EN 1994-1-1, 2005)
........................................................................................................................................ 30
Tableau 2.5 : Résistances caractéristiques des aciers d'armatures......................................32
Tableau 2.6: Caractéristiques des tôles profilées conformes à la norme EN1014 (NF EN
1993-1-1, 2005) ............................................................................................................... 33
Tableau 3.1 : Formules de calcul des efforts intérieurs de la tôle en phase de construction44
Tableau 3.2 : Formules de calcul des efforts intérieurs de la tôle en phase mixte .............. 47
Tableau 3.3 : Vérifications à effectuer à l'ELU ................................................................ 48
Tableau 3.4 : Critères de classification de l’âme d’un profilé métallique (NF EN 1993-1-1,
2005) ............................................................................................................................... 64
Tableau 3.5 : Critères de classification des semelles d’un profilé métallique (NF EN 1993-
1-1, 2005) ........................................................................................................................ 65
Tableau 3.6 : Caractéristiques géométriques de la section mixte homogénéisée (Jean-Marie
ARIBERT, 2016c) ...........................................................................................................70
Tableau 3.7 : Elancement limites pour la prise en compte des effets de retrait et de fluage
........................................................................................................................................ 89
Tableau 3.8 : Contraintes de cisaillements longitudinales en fonction du type de section
(ALBITAR A., 1996) ....................................................................................................... 90

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye xx


Liste des tableaux

Tableau 3.9 : Caractéristiques géométriques des cornières en fonction du diamètre ..........96


Tableau 3.10 : Type de sollicitations sur les différents composants d'un assemblage (Nassim
KERNOU, 2016) ........................................................................................................... 103
Tableau 3.11: Coefficient ψ en fonction du type d’attache ............................................. 112
Tableau 3.12 : Aires efficaces (the steel construction institute, 2014) ............................. 115
Tableau 3.13 : Aire efficace réduite (The steel construction institute, 2014) ................... 116
Tableau 3.14 : : Caractéristiques des boulons en fonction de l’épaisseur de la platine ..... 117
Tableau 4.1 : Evaluation des charges sur le plancher en phase de construction ............... 119
Tableau 4.2 :Evaluation des charges sur le plancher en phase mixte ............................... 119
Tableau 4.3 : Calcul des charges linéaires reparties sur le plancher en phase de construction
...................................................................................................................................... 121
Tableau 4.4 : Calcul des charges linéaires reparties sur le plancher en phase mixte......... 121
Tableau 4.5 : Combinaison des charges linéaires sur le plancher en phase de construction et
en phase mixte ............................................................................................................... 122
Tableau 4.6 : Charges linéaires sur la solive en phase de constructione .......................... 126
Tableau 4.7 : Charges linéaires sur la solive en phase mixte ........................................... 127
Tableau 4.8 : Combinaison des charges sur la solive ...................................................... 127
Tableau 4.9 : Caractéristiques du profilé choisi pour la solive (Arcelor Mittal, 2018a) ... 129
Tableau 4.10 : Calcul des charges linéaires sur la poutre ................................................ 133
Tableau 4.11 : Combinaison des charges sur la poutre .................................................... 133
Tableau 4.12 : Caractéristiques du profilé choisi pour la poutre principale (Arcelor Mittal,
2018a)............................................................................................................................ 136
Tableau 4.13 : Charges appliquées en tête du poteau Pt17 .............................................. 140
Tableau 4.14 : Caractéristiques du profilé choisi pour le poteau (Arcelor Mittal, 2018a) 141
Tableau 4.15 : Caractéristiques du profilé pour la poutre mixte et pour le poteau mixte
(Arcelor Mittal, 2018a) .................................................................................................. 149
Tableau 4.16 : Caractéristiques du profilé pour le poteau................................................ 159
Tableau 4.17 : Sollicitations sur la platine ...................................................................... 160
Tableau 5.1 : Valeur température-temps pour la courbe ISO834 (Farid BOURSAS, 2010)
...................................................................................................................................... 166
Tableau 5.2 : Valeur recommandées des facteur 𝜓 pour les bâtiments (NF EN 1994-1-2,
2005) ............................................................................................................................. 171

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye xxi


Liste des tableaux

Tableau 5.3 : Valeurs des deux principaux paramètres des relations contrainte-déformation
du béton de masse volumique courante (NC) et de béton léger (LC), à haute température (NF
EN 1994-1-2 §3.2.2) ...................................................................................................... 173
Tableau 5.4 : Facteurs de réduction 𝑘𝜃 pour les relations contrainte-déformation de l´acier
de construction (Farid BOURSAS, 2010) ....................................................................... 175
Tableau 5.5 : Comparaison entre les méthodes d'analyse de structure sous feu (J. M. Franssen
et al., 2005) .................................................................................................................... 178
Tableau 5.6 : Classification de résistance au feu des ERP (ISO834) ............................... 180
Tableau 5.7 : Domaine d'application pour les plaques nervurées (NF EN 1994-1-2, 2005)
...................................................................................................................................... 181
Tableau 5.8 / Épaisseur efficace minimale en fonction de la résistance au feu normalisé (NF
EN 1994-1-2, 2005) ....................................................................................................... 182
Tableau 5.9 : Coefficients pour la détermination de la résistance au feu par rapport à
l’isolation thermique (NF EN 1994-1-2, 2005) ............................................................... 183
Tableau 5.10 : Coefficients pour la détermination des températures des différentes parties de
la plaque nervurée en acier (NF EN 1994-1-2, 2005) ...................................................... 185
Tableau 5.11 : Coefficients pour la détermination des températures des barres d’armature
dans la nervure (NF EN 1994-1-2, 2005)........................................................................ 185
Tableau 5.12 : Distribution de la température dans une dalle mixte (NF EN 1994-1-2, 2005)
...................................................................................................................................... 186
Tableau 5.13 : Facteurs de réduction des propriétés des matériaux (NF EN 1994-1-2, 2005)
...................................................................................................................................... 187
Tableau 5.14 : Définition de 𝐴𝑚 et 𝐴𝑝 en considérant un échauffement uniforme du profilé
en acier (B. ZHAO & J. KRUPPA, 2012) ...................................................................... 189
Tableau 5.15 : Détermination du facteur de massivité 𝐴𝑚 ou 𝐴𝑝 en considérant un
échauffement non-uniforme du profilé en acier (B. ZHAO & J. KRUPPA, 2012) .......... 190
Tableau 5.16 : Dimensions transversales minimales, enrobage minimal du profilé en acier et
distance d’axe minimale des armatures pour des poteaux mixtes avec profilé en acier
totalement enrobé de béton (NF EN 1994-1-2, 2005) ..................................................... 194
Tableau 5.17 : Sollicitations de calcul au feu du plancher ............................................... 195
Tableau 5.18 : Sollicitations de calcul au feu .................................................................. 198
Tableau 5.19 : Sollicitations de calcul au feu .................................................................. 201
Tableau 5.20 : Sollicitations de calcul au feu .................................................................. 204
Tableau 6.1 : Charges sur la semelle .............................................................................. 208

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye xxii


Résumé

RESUME

L’objet du présent travail est relatif à une étude technique du centre de conférence de la cité
administrative d’Ahossougbéta selon l’Eurocode 4 avec volet sécurité incendie. L’étude est
subdivisée en six chapitres allant des généralités sur le projet et sur les structures mixtes à
l’étude de la fondation.
Le squelette du bâtiment est constitué d’une structure porteuse en matériaux mixte
(acier-béton) reposant sur une fondation superficielle (semelles isolées).
Le plancher est collaborant d’épaisseur 100 mm et constitué d’une bac acier Cofrastra40
surmonté d’une dalle de béton. Les solives et les poutres sont respectivement constituées de
profilé en IPE 160 et IPE 450 connectés à la dalle au moyen des goujons à tête, soudée à la
dalle. L’ossature entière calculée résiste à l’incendie normalisée de type R60 et quelques
spécifications de prévention et de protection en cas d’incendie lui sont consignées.
La fondation est constituée de semelles isolées de dimensions 100cm x120cm et d’épaisseur
30 cm. Tout le projet est étudié conformément aux prescriptions techniques décrits dans les
Eurocodes, les Documents Techniques Unifiés et la norme NF P06-001.

Mots clés : Eurocode, Structure mixte, Feu, Acier, Béton, Fondation.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye xx


Abstract

ABSTRACT
The purpose of this work is related to a technical study of the Ahossougba Administrative
City Conference Center according to Eurocode 4 with fire safety component. The study is
subdivided into six chapters ranging from generalities to the project and mixed structures to
study the Foundation.
The building's skeleton consists of a mixed material (steel-concrete) structure based
on a surface foundation (isolated soles). The floor is collaborating with 100 mm thick and
consisting of a COFRATTRA40 steel tray topped with a concrete slab. The joists and beams
are respectively consisting of IPE 160 and IPE 450 profile connected to the slab with the
headgone, welded to the slab. The calculated entire framework resists standardized fire-type
fire and some fire prevention and protection specifications are recorded. The foundation
consists of isolated insoles of dimensions 100cm x 120cm with 30 cm thick. The entire
project is studied in accordance with the technical requirements described in the Eurocodes,
the unified technical documents and the standard NF P06-001.

Key words : Eurocode, mixed structure, fire, steel, concrete, foundation.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye xxi


Sommaire

SOMMAIRE
LISTE DES ENSEIGNANTS............................................................................................III
DEDICACES .................................................................................................................... V
REMERCIEMENTS ........................................................................................................ VI
HOMMAGES ................................................................................................................ VIII
LISTE DES SIGLES, ABREVIATIONS ET NOTATIONS .............................................. IX
LISTE DES FIGURES .................................................................................................... XII
LISTE DES ORGANIGRAMMES ................................................................................. XVI
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................... XX
RESUME ........................................................................................................................ XX
ABSTRACT .................................................................................................................. XXI
SOMMAIRE ................................................................................................................. XXII
INTRODUCTION ............................................................................................................. 1

CHAPITRE 1 : PRESENTATION DU PROJET ET ETAT DE L’ART SUR LES


CONSTRUCTIONS MIXTES .........................................................................................3

1.1 PRESENTATION DU PROJET ............................................................................. 3


1.2 DESCRIPTIF DU BATIMENT FAISANT OBJET D’ETUDE ............................... 6
1.3 DEFINITION ET PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DES STRUCTURES
MIXTES ........................................................................................................................ 7
1.4 ELEMENTS MIXTES EMPLOYES DANS LE BATIMENT ............................... 10
1.5 AVANTAGES ET INCONVENIENTS DES CONSTRUCTIONS MIXTES ........ 18
1.6 COMPARAISON AVEC D’AUTRES MATERIAUX .......................................... 21

CHAPITRE 2 : REGLEMENTS, HYPOTHESES ET CARACTERISTIQUES DES


MATERIAUX ................................................................................................................ 25

2.1 REGELEMENTS ET HYPOTHESES DE CALCUL ............................................ 25


2.2 DESCRIPTION DE LA STRUCTURE PORTANTE ............................................ 26
2.3 CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX ....................................................... 27

CHAPITRE 3 : METHODOLOGIES DE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS


DE STRUCTURE ..........................................................................................................39

3.1 DEFINITION ....................................................................................................... 39


3.2 PROCEDURE DE DIMENSIONNEMENT DU PLANCHER MIXTE ................. 39
3.3 PROCEDURE DE DIMENSIONNEMENT D’UNE SOLIVE MIXTE.................. 60

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye xxii


Sommaire

3.4 PROCEDURE DE DIMENSIONNEMENT D’UNE POUTRE PRINCIPALE ...... 80


3.5 PROCEDURE DE DIMENSIONNEMENT D’UN POTEAU MIXTE .................. 81
3.6 PROCEDURE DE DIMENSIONNEMENT DES ASSEMBLAGES ..................... 95

CHAPITRE 4 : DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS DE STRUCTURE ....... 118

4.1 DESCENTE ET EVALUATION DES CHARGES ............................................. 118


4.2 DIMENSIONNEMENT DU PLANCHER .......................................................... 120
4.3 DIMENSIONNEMENT DE LA SOLIVE ........................................................... 126
4.4 DIMENSIONNEMENT DE LA POUTRE PRINCIPALE ................................... 133
4.5 DIMENSIONNEMENT DE POTEAU ............................................................... 140
4.6 CALCUL DES ASSEMBLAGES ....................................................................... 145

CHAPITRE 5 : ETUDE DE LA RESISTANCE AU FEU ET SECURITE


INCENDIE…. .............................................................................................................. 163

5.1 GENERALITES SUR LE FEU ET LA SECURITE INCENDIE.......................... 163


5.2 ACTIONS A CONSIDERER .............................................................................. 170
5.3 COMPORTEMENT DES MATERIAUX SOUS TEMPERATURE ELEVEE .... 172
5.4 METHODES DE JUSTIFICATION ................................................................... 177
5.5 PROCEDURE DE VERIFICATION DE LA RESISTANCE AU FEU ................ 180
5.6 VERIFICATION DE LA RESISTANCE AU FEU DES ELEMENTS
STRUCTURAUX ...................................................................................................... 195
5.7 PREVENTION ET PROTECTION .................................................................... 206

CHAPITRE 6 : ETUDE DE LA FONDATION .......................................................... 207

6.1 DEFINITION ..................................................................................................... 207


6.2 FONDATION SUPERFICIELLE ....................................................................... 207
6.3 CALCUL DE LA SEMELLE ISOLLEE ............................................................. 208
CONCLUSION.............................................................................................................. 211
PERSPECTIVES D’ETUDES........................................................................................ 212
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE .......................................................................... 213
TABLE DES MATIERES .............................................................................................. 217
ANNEXES .................................................................................................................... 228

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye xxiii


Introduction s mixtes

INTRODUCTION

Se bâtir un abri pour se loger, pour y travailler ou pour y étudier a toujours demeuré
la préoccupation majeure de l’homme, ce qui l’amena à s’intéresser de plus près au domaine
de la construction afin de pouvoir assurer la durabilité de sa construction. Le domaine de la
construction connaît de nos jours une grande évolution dans la plupart des pays et très
nombreux sont les professionnels qui se livrent à cet art. Le béton, matériau de construction
employé depuis la nuit des temps est un matériau très résistant à la compression mais
malheureusement très faible en traction. La période allant de 1890 à 1914 constitue une
phase charnière pour l’essor du béton armé comme matériau de construction.
Les ingénieurs, loin de se limiter à l’utilisation d’un seul matériau et recherchant de
nouveaux défis dans le choix des solutions ont ainsi décidé après des études de l’emploi de
l’acier de construction comme matériaux de construction et conduisant ainsi au fil des temps
à l’utilisation des profilés en acier combinés au béton ou au béton armé formant ainsi le
matériau mixte acier-béton. L’utilisation du matériaux mixte acier-béton a exercé une
influence aussi radicale sur la forme des ouvrages et a conféré aux structures porteuses une
aération facilitant la mise en place des installations techniques et des éléments du second
œuvre. La construction mixte acier-béton, a toujours été étroitement liée à l‘art de l’ingénieur
et a insufflé une nouvelle élégance aux structures. Aujourd’hui, la construction mixte signifie
high-tech, économie de matière et légèreté structurale.

L’art de construire en mixte (acier-béton) se manifeste principalement dans la


construction des ponts, des halles, des ouvrages de grandes portées ou aux formes
complexes. Ce mode de construction se distingue des autres par son avantage économique,
sa durabilité et sa résistance à l’incendie. Elle offre également une résistance élevée des
sections et ses techniques d’assemblage le prédestinent à la réalisation des ouvrages
originaux et de grandes dimensions. La construction mixte permet une mise en œuvre rapide
et efficace, une durée de vie importante car son utilisation flexible lui garantit déjà une
longue durée de vie.

Au regard de l’utilisation de ce matériau dans la construction et son mode de


fonctionnement, le présent mémoire s’est assigné pour objectif principal l’étude technique
du centre de conférence de la cité administrative de Ahossougbéta selon l’Eurocode 4 tout
en considérant une stabilité structurelle en cas d’incendie. Compte tenu des différents axes

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 1


Introduction s mixtes

abordés, le présent travail est structuré en six chapitres qui se présentent après l’introduction
comme suit :

 Le premier chapitre esquissera le projet à étudier, son envergure et ses


caractéristiques ainsi qu’une généralité sur les structures mixtes, leur mode de
fonctionnement et leurs avantages ;
 Le second chapitre exposera les hypothèses et les normes de calcul
règlementaires ainsi que les caractéristiques des matériaux utilisés ;
 Le troisième chapitre présentera les méthodologies détaillées de
dimensionnement des différents éléments de structures ;
 Le quatrième chapitre portera sur le dimensionnement des différents éléments de
structure ;
 Le cinquième chapitre portera sur le calcul de la structure au feu et la sécurité
incendie ; et
 Le dernier chapitre se focalisera sur l’étude de la fondation devant supporter la
structure.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 2


Chapitre 1 Présentation du projet et état de l’art sur les constructions mixtes

1 CHAPITRE 1 : PRESENTATION DU PROJET


ET ETAT DE L’ART SUR LES
CONSTRUCTIONS MIXTES

SOMMAIRE

1.1 PRESENTATION DU PROJET ........................................................................................ 3


1.2 DESCRIPTIF DU BATIMENT FAISANT OBJET D’ETUDE ........................................... 6
1.3 DEFINITION ET PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DES STRUCTURES MIXTES... 7
1.4 ELEMENTS MIXTES EMPLOYES DANS LE BATIMENT........................................... 10
1.5 AVANTAGES ET INCONVENIENTS DES CONSTRUCTIONS MIXTES .................... 18
1.6 COMPARAISON AVEC D’AUTRES MATERIAUX ..................................................... 21

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 3


Chapitre 1 Présentation du projet et état de l’art sur les constructions mixtes

1.1 PRESENTATION DU PROJET

Tout projet de génie civil a ses spécificités, non seulement par sa grandeur mais
également par ses propriétés et son mode d’exécution. La construction de la cité
administrative du Bénin à Ahossougbéta dans la commune d’Abomey-Calavi est un projet
s’inscrivant dans le cadre du Programme d’Action du Gouvernement (PAG) Béninois de
2016 à 2021. Initié par le ministère de cadre de vie et du développement durable, elle s’établit
sur un site de 40 ha et vise à mettre un terme définitif aux beaux pour loger les services de
l’Etat. La nouvelle cité administrative regroupe les services publics afin d’optimiser leur
fonctionnement, de développer le patrimoine bâti de l’Etat Béninois et de réaliser des
économies d’échelles (MCVDD Bénin, 2018b).
La construction de cette cité inclus donc la réalisation de :
 Seize (16) Bâtiments de bureaux de type R+3 ;
 Un (01) Centre de conférences de type RDC ;
 Un (01) Restaurant ;
 Trois (03) Maquis ;
 Un (01) Centre médical ;
 Des locaux techniques ;
 D’ouvrages divers sur le site (Voiries, bassin, passerelles, clôture, …).

Figure 1.1 : Plan de masse paysager de la cité administrative (MCVDD Bénin, 2018b)

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 3


Chapitre 1 Présentation du projet et état de l’art sur les constructions mixtes

1.1.1 Les acteurs du projet


La réalisation de ce projet a nécessité l’engagement de plusieurs personnes morales à
qui sont attribuées des tâches spécifiques. Afin de mener à bon port ce projet de construction,
divers acteurs choisis, se déclinent comme suit :
 Le maître d’ouvrage : Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable
(MCVDD) ;
 Maître d’ouvrage délégué : Société Immobilière et d’Aménagement Urbain
(SIMAU) ;
 Le maître d’œuvre de conception : KOFFI & DIABATE ARCHITECTES ;
 Bureau d’études techniques : PROJEX ;
 Bureau de contrôle technique : SOCOTEC AFRICA ;
 Entreprise : SHANXI CONSTRUCTION INVESTMENT GROUP Co. LTD.

1.1.2 Site de la construction


La carte géographique du Bénin situe la commune d’Abomey-Calavi et plus
précisément la zone concernée par le projet qui est le quartier Ahossougbéta dans le
département de l’Atlantique.

Site de la construction de la cité administrative

Figure 1.2 : Plan de situation de la cité administrative (Google Maps, 2022)

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 4


Chapitre 1 Présentation du projet et état de l’art sur les constructions mixtes

1.1.3 Etat des lieux du site


Une campagne topographique chargée de faire l’état des lieux a déclaré après études
que l’altimétrie du terrain n’est pas homogène, elle varie de 25.5 à 28.5 m, ce qui nécessitera
un terrassement (déblais et remblais) afin de ramener celui-ci à un niveau plat pour une
implantation de la côte projet à une altitude de 27 m au-dessus du niveau moyen des mers
(MCVDD Bénin, 2018b).

Tableau 1.1: Levés topographiques du site (MCVDD Bénin, 2018b)

Points/Bornes Altimétrie (en m)


Point haut 28,00
Point bas 24,00
Borne Ouest B1 a1 24,24
Borne Est B4 a1 28,23
Borne Sud B12 26,28
Côte Projet (niveau 0.00) 27,00

Figure 1.3 : Plan d'état des lieux du site de la construction (MCVDD BENIN, 2018)

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 5


Chapitre 1 Présentation du projet et état de l’art sur les constructions mixtes

1.2 DESCRIPTIF DU BATIMENT FAISANT OBJET D’ETUDE

1.2.1 Géométrie et surfaces


Le bâtiment objet de notre étude est le centre de conférences, bâtiment de type RDC de
dimensions 63x21 m2, se situant du côté gauche de l’entrée principale de la cité (MCVDD
Bénin, 2018b). Avec une emprise au sol de 1 358 m2, le bâtiment servant de centre de
conférences renferme donc :
 8 salles de conférences ;
 1 salle de réunion ;
 2 administrations ;
 1 Unité d’entretien ;
 2 locaux techniques ;
 2 sas sanitaires ;
 1 local plomberie ;
 1 hall d’attente et de circulation ;
 1 patio arboré non couvert.
Tableau 1.2 : Superficies des locaux du centre de conférences (MCVDD BENIN, 2018)

No Désignation surface (m2)


Salle de conférence 1 71,98
Salle de conférence 2 72,06
Salle de conférence 3 51,65
Salle de conférence 4 50,87
1 Salle de conférence
Salle de conférence 5 51,05
Salle de conférence 6 51,04
Salle de conférence 7 51,05
Salle de conférence 8 51,23
Administration A 22,09
2 Administration
Administration B 11,75
3 Salle de Réunion 36,65
Réseau Information et gestion de
13,29
4 Locaux Techniques courant à basse tension
Centre de traitement automatique 5,98
Sas sanitaire homme 12,54
5 Sas sanitaire
Sas sanitaire femme 12,63
6 Local plomberie et placards 2,1
7 Unité d'entretien 9,38
8 Hall d’attente et de circulation 363,47
9 Patio arboré non couvert 72
Total 940,81

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 6


Chapitre 1 Présentation du projet et état de l’art sur les constructions mixtes

1.2.2 Hauteur de construction


 Hauteur total du bâtiment (du niveau ±00) ………………...……4,50 m ;
 Hauteur sous plancher ……………………………………...……3,90 m ;
 Hauteur acrotère …………………………………………………0,50 m.

1.2.3 Données géotechniques


La mission géotechnique G3, menée par l’équipe du Laboratoire d’Essai et de
Recherches en Génie Civil (LERGC) a déterminé que le sol devant recevoir les fondations
du centre de conférence est d’une qualité acceptable avec une contrainte admissible de 3 bars
allant de 0,5m à 3m de profondeur.

1.3 DEFINITION ET PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DES STRUCTURES


MIXTES
D’une manière générale, une structure peut être définie comme mixte si, au niveau
de la plupart de ses éléments (poutres, poteaux, assemblages, dalles), elle associe deux
matériaux de nature et de propriétés différentes. Ici, l‘acier et le béton, sont utilisés dans
l‘objectif de tirer le meilleur parti possible de cette association, tant sur le plan du
fonctionnement structural que sur celui du coût de construction (HOUANOU K. Agapi,
2017c).
Il convient en particulier, de distinguer les structures mixtes des structures hybrides parfois
appelées improprement mixtes composées d‘éléments homogènes de matériaux déférents.
Par exemple un bâtiment avec un noyau en béton armé sur lequel prend appui une charpente
constituée exclusivement de poutres et poteaux en acier (HOUANOU K. Agapi, 2017c).
Bien que de nature différente, ces deux matériaux (acier et béton) se complètent très
bien de façon opportune :
 Le béton est très bien indiqué pour résister à la compression tandis que l'acier est
mieux indiqué pour transmettre les efforts de traction ;
 L’élancement des éléments en acier les rend sensibles au flambement par flexion,
flambement par flexion-torsion et au voilement local tandis que la présence du
béton permet de limiter l’apparition de ces formes d’instabilités ;
 Le béton recouvrant l'acier met celui-ci à l’abri de la corrosion ;
 Le béton, à cause de sa grande inertie thermique, constitue une bonne protection
contre incendie de l’acier ;

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 7


Chapitre 1 Présentation du projet et état de l’art sur les constructions mixtes

 Grâce à sa ductilité, l'acier confère à la construction mixte une très bonne capacité
de déformation plastique.

En fait, ce qui est tout à fait particulière du fonctionnement d’un élément mixte, c’est
l’association mécanique de ces deux matériaux, acier et béton, par l’intermédiaire d’une
connexion située à l’interface des matériaux, qui va accroître à la fois la rigidité et la
résistance de l’élément (HOUANOU K. Agapi, 2017c).
Dans le cas des poutres mixtes, les dalles en béton sont appuyées sur les profilés
métalliques avec une liaison plus ou moins forte. Si la dalle et la poutre sont librement
superposées, les deux éléments fléchissent de manière autonome avec un glissement libre à
leur interface. Par contre, le fait de créer des liaisons à l’interface acier béton permet
d’augmenter la résistance et la raideur de la poutre (HOUANOU K. Agapi, 2017c).
L’interaction entre les parties acier et béton d’une structure mixte est le plus souvent créée
par des connecteurs qui sont chargés de transférer les efforts internes entre la dalle et la
poutre métallique. La section mixte typique est alors constituée de la poutre métallique, de
la dalle en béton armé avec des barres de ferraillage placées dans le sens longitudinal et
transversal ; et de connecteurs (Figure 1.4).

Figure 1.4 : Poutre mixte type (Jean-Marie ARIBERT, 2015)

Afin d’illustrer l’importance de l’interaction de deux membres sollicités en flexion,


analysons tout d’abord un exemple théorique, dont le schéma est présenté sur la (Figure 1.5)
Considérons deux poutres, de même section rectangulaire et d'un même matériau, dont l'une
est supportée par l’autre ; dans un cas on suppose qu'il n'y a pas de liaison à l'interface des
poutres (Figure 1.5.a), dans l'autre que la solidarisation est parfaite (Figure 1.5.b).
Dans le cas où aucune liaison n’existe entre les deux éléments, chacun d’entre eux reprend
la moitié de l’effort appliqué. Dans ce cas, la flèche et les déformations du système sont 2
fois moins grandes que dans le cas, où la totalité du chargement serait reprise par une seule

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 8


Chapitre 1 Présentation du projet et état de l’art sur les constructions mixtes

de ces poutres. Dans le cas où la liaison entre les deux éléments est parfaitement rigide, on
obtient une section homogène d’une hauteur 2h, dont l’inertie est 4 fois plus importante que
celle d’une seule poutre. Les flèches de cette poutre avec une connexion rigide sont alors 4
fois moins grandes que les flèches de la poutre de base agissant seule et deux fois moins
grandes que les flèches de deux poutres superposées et non connectées (HOUANOU K.
Agapi, 2017c).

Figure 1.5 : Principe de fonctionnement du mécanisme mixte (HOUANOU K. Agapi, 2017c)

Le rôle principal des connecteurs est d’empêcher, ou au moins de limiter, le


glissement pouvant se produire entre l’acier et le béton, c’est-à-dire le déplacement relatif
entre les deux matériaux parallèlement à leur interface. Un autre rôle des connecteurs est de
s’opposer à la séparation des deux matériaux transversalement à leur interface ; ce rôle, qui
n’exige pas de reprendre des efforts aussi importants que ceux venant du cisaillement
longitudinal, est en général satisfait de par la forme même des connecteurs ou l’adjonction
d’un dispositif simple (Jean-Marie ARIBERT, 2015).
Enfin, il convient de souligner que le mode de fonctionnement mixte avec son aspect
connexion ne se limite pas au seul cas des poutres mais concerne, à des variantes près, tous
les autres types d’éléments mixtes : poteaux, assemblages, dalles, etc.

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1.4 ELEMENTS MIXTES EMPLOYES DANS LE BATIMENT

1.4.1 Les planchers mixtes


De manière classique, une sous-structure de plancher mixte est l’association d’une
tôle en acier profilée à froid et d’une dalle en béton connectée à la tôle. Il s’agit, à terme,
d’un élément acier-béton collaborant. Ce type de plancher nécessite beaucoup moins de
béton qu’en construction en béton armé traditionnelle. Les épaisseurs de dalle mixte varient
de 10 à 40 cm ; leurs portés peuvent être de 2 à 4 mètres sans étais provisoires lors du
bétonnage et atteindre 7 mètres si l’on pose des étais (HOUANOU K. Agapi, 2017c).
La tôle profilée intervient à divers stades et joue plusieurs rôles :
 Lors de la construction, elle sert de plancher de travail ;
 Lors du bétonnage, elle sert de coffrage pour le béton fluide ;
 A terme, en comportement mixte, elle joue le rôle d’armature inférieure de la
dalle.
Les formes des tôles profilées en acier (section de bossages) sont réalisées de manière à offrir
une bonne liaison entre la tôle et la dalle en béton, cette liaison est primordiale au bon
fonctionnement de la dalle mixte qui transmet les charges dans le sens des nervures vers les
solives. Les épaisseurs de tôles varient de 0,75 et 1,5 mm, les plus courantes varient entre
0,75 et 1 mm tandis que les hauteurs courantes de profil vont de 40 à 80 mm. Les tôles sont
généralement protégées contre la corrosion, sur les deux faces, par une couche de zinc
(HOUANOU K. Agapi, 2017c).

a) Liaison mécanique

b) Liaison par frottement

c) Ancrage d’about avec des déformations des extrémités

Figure 1.6 : Différents types de planchers mixtes (HOUANOU K. Agapi, 2017c)

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Figure 1.7 : Vue d’ensemble d’une structure de plancher mixte (Michel CRISINEL, 2008)

1.4.2 Les poutres mixtes


Les poutres mixtes acier-béton sont des éléments porteurs fléchis composés d’une
poutre métallique laminée ou reconstituée soudé avec différentes configurations (âme pleine,
ajourée ou alvéolée), ou d’une poutre en treillis sur laquelle s’appuie une dalle en béton.
Cette dalle peut être coulée sur coffrage non permanent ; sur une tôle profilée, ou une série
de prédalles. La forme en T est la plus classique (Figure 1.8.a)) ; comme le résultat direct
de l'association, par des connecteurs, de la dalle et d'un profilé en acier laminé ou reconstitué
soudé (HOUANOU K. Agapi, 2017b).
La présence d'un renformis (Figure 1.8.b)), bien qu'assez rare en bâtiment, va se
traduire par une plus grande excentricité de la dalle par rapport à l'axe du profilé métallique,
d'où une plus grande inertie en flexion et un plus grand moment résistant de la section mixte.
On peut trouver des réalisations avec des poutres métalliques en caisson, éventuellement
constituées d'un profilé creux laminé (de géométrie rectangulaire) pour de petites sections
mixtes (Figure 1.8.c)) ; cette solution peut offrir l'avantage d'une plus grande stabilité au
déversement, y compris en phase de construction. La solution de poutres mixtes
partiellement enrobées, c'est-à-dire consistant à remplir de béton armé les deux chambres du
profilé (Figure 1.8.d)) apparaît actuellement beaucoup plus intéressante que la précédente,
et même que les deux autres, dans la mesure où elle permet d'augmenter considérablement
la durée de tenue à l'incendie sans avoir à protéger le profilé par une peinture intumescente,
par un enduit ignifuge projeté ou encore par des panneaux isolants rapportés.

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Figure 1.8 : Exemple de poutres mixtes (Jean-Marie ARIBERT, 2015)

En outre, l'enrobage partiel de béton, s'il satisfait certaines conditions de réalisation


peut jouer un rôle appréciable sur la résistance au voilement local des parois du profilé
métallique et sur la résistance au déversement de la poutre mixte. Sur le plan de la
fabrication, l'enrobage partiel ne peut être envisagé qu'à partir d'une largeur de profilé de 180
à 200 mm, permettant encore la pose d'étriers dans le béton avec un recouvrement suffisant.
Le bétonnage s'effectue généralement au sol, sur une aire aménagée du chantier ou parfois
en atelier, avec remplissage d'une chambre où les paniers d'armatures préfabriqués sont
déposés et positionnés, puis ensuite le remplissage similaire de l'autre chambre après un délai
très court (HOUANOU K. Agapi, 2017c).
La solution des poutres mixtes à treillis permet de franchir sans difficulté de grandes
portées tout en facilitant le passage des gaines techniques. La membrure supérieure de la
poutre mixte est constituée de la dalle en béton liée par les connecteurs à la membrure
métallique. Dans des cas extrêmes, seule la dalle sert de membrure supérieure, la connexion
n’étant réalisée qu’à l’endroit des nœuds. Les boulons-connecteurs sont placés à l’intérieur
de manchons tubulaires incorporés aux dalles (Nassim KERNOU, 2016).

1.4.3 Les poteaux mixtes


Ce sont des éléments verticaux composés essentiellement d’un profilé métallique
enrobé totalement ou partiellement de béton, ou d’un tube en acier rempli de béton. La
liaison acier-béton est assurée soit par le frottement dû au confinement de béton par des
armatures de frette ou par le tube, soit par des connecteurs mécaniques.

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 Les poteaux partiellement enrobés de béton sont des profils en I ou H dont


l'espace entre les semelles est rempli de béton. (Figure 1.9.a)) ;
 Dans les poteaux totalement enrobés de béton, les semelles et les âmes sont
enrobées d'une épaisseur minimale de béton. (Figure 1.9.b)) ;
 Les profils creux remplis de béton peuvent être circulaires ou rectangulaires. Le
béton confiné à l'intérieur du profil voit sa résistance en compression augmenter.
Également, la résistance en compression du poteau augmente. (Figure 1.9.c)).

a) Poteau mixte à profilé partiellement enrobé b) Poteau mixte à profilé totalement enrobé.

c) Poteau mixte à profilé creux remplie de béton

Figure 1.9 : Différents types de poteaux mixtes (HOUANOU K. Agapi, 2017c)

Les poteaux étant des éléments essentiellement soumis à de la compression, même


s'ils restent toujours des éléments comprimés et fléchis, le cisaillement longitudinal à
l'interface acier-béton est nettement plus faible qu'avec les poutres mixtes, et il n'est pas
nécessaire, en général, d'utiliser des connecteurs sur la partie courante de leur hauteur pour
assurer la collaboration complète des deux matériaux. Il peut en aller différemment aux
extrémités des poteaux où des efforts venant des poutres attachées (notamment des efforts
tranchants) doivent être repris en section mixte de poteau sur une longueur, dite « de transfert
», relativement courte (de l'ordre de deux fois la dimension transversale appropriée du

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Chapitre 1 Présentation du projet et état de l’art sur les constructions mixtes

poteau). L'ajout de connecteurs peut s'avérer nécessaire pour compléter la liaison par
adhérence et frottement sur la longueur de transfert.
Les variantes les plus utilisées sont les poteaux complétement enrobés et partiellement
enrobés. Le Tableau 2.1 dresse une comparaison entre ces deux variantes.

Tableau 1.3: Comparaison de deux sections couramment utilisées (HOUANOU K. Agapi,


2017c)

POTEAU TOTALEMENT ENROBE POTEAU PARTIELLEMENT ENROBE

Nécessité de coffrer le périmètre Pas de coffrage, en principe (sauf difficultés de


levage, ou nécessité d’obtenir une surface de
béton très lisse ou structurée)
Bétonnage le plus souvent après montage Bétonnage au sol, à plat, avant montage
Pas de face métallique apparente Deux faces métalliques restent visibles.
Se conçoit de préférence avec des profilés Se conçoit de préférence avec des profilés à
à ailes épaisse ailes minces, pour réduire la section d’acier
directement exposée au feu.
Le ferraillage doit être placé autour de la Les paniers d’armatures peuvent être pré
pièce en position finale montée assemblés, et sont posés rapidement.
Le taux de ferraillage est assez faible. On Pour des résistances au feu au-delà d’une
évite si possible les barres situées ailleurs heure, on a intérêt à ferrailler au taux
qu’aux coins. maximum autorisé (6% à l’incendie, dont
4%seulement sont pris en compte en service
normal).
Aucune peinture ne doit être appliquée sur Une peinture, avec éventuellement une seule
le profilé fonction esthétique, est généralement
appliquée sur les ailes apparentes.
Un petit nombre de connecteurs Une connexion mécanique (goujons ou autre
mécaniques suffit le plus souvent. Ils sont méthode) est à prévoir sur toute la hauteur du
surtout requis dans les zones poteau, pour éviter une désolidarisation des
d’introduction des charges. constituants lors d’un incendie.
Résistance au feu structurelle Résistance au feu structurelle avec
automatiquement très élevée. surdimensionnement éventuel par rapport au
service normal.
Au chantier, la capacité de résistance reste En raison du surdimensionnement pour
inférieure à sa valeur finale, jusqu’à l’incendie, on bénéficie en phase chantier
achèvement de l’enrobage. d’une surcapacité appréciable.

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1.4.4 Les assemblages


Vu la variété des éléments en acier ou mixtes de types poutre et poteau, il existe
nécessairement une très grande variété d’assemblages avec des composants acier et béton,
qui se trouve accrue du fait des différents moyens d’attache envisageables (par boulonnage
ou soudage) et des différentes conceptions de fonctionnement que l’on peut adopter dans
une structure en fonction de la rigidité et de la résistance des assemblages.
Les assemblages se font presque toujours par les constituants métalliques des pièces
mixtes. Ils répondent aux règles usuelles de la construction métallique. Leur conception est
guidée par l’idée directrice de placer les boulons ou cordons de soudure à des endroits abrités
de l’action directe du feu, tout en conservant une accessibilité suffisante lors du montage et
en réduisant autant que possible les opérations ultérieures destinées à en assurer la protection
ou l’enrobage (HOUANOU K. Agapi, 2017c).
Par exemple, des boulons disposés dans l’épaisseur de la dalle en béton et de la chape de
finition seront noyés dans la masse de béton et protégés sans aucune opération
supplémentaire spécifique. Ces considérations ont conduit à quelques types d’assemblages
particuliers, devenus assez communs.

1.4.4.1 Assemblage par soudage


Ce procédé d’assemblage consiste à fondre un métal d’apport en même temps que
les pièces à assembler. Le métal fondu provenant de chaque élément est réuni et au fur et à
mesure qu’il refroidit, ce bain de fusion se transforme en lien solide et assure la continuité
des pièces. Pour ce type d’assemblage, les valeurs de limite d’élasticité, de résistance ultime
à la traction et d’allongement à la rupture du métal d’apport doivent être supérieurs ou égales
à celle du métal de base.

Figure 1.10 : Assemblage soudé (HOUANOU K. Agapi, 2017c)

1.4.4.2 Assemblage par boulonnage


Les poutres et les poteaux dans une structure mixte peuvent être assemblé par
différents types d’assemblage. Dans le cas des assemblages boulonnés, on distingue d’une
manière commode, les types d’assemblage suivants.

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1.4.4.2.1 Assemblage poutre-poteau

a) Assemblage par gousset d’âme


L’assemblage boulonné doit être protégé du feu après montage, par des matériaux
isolants ou par un remplissage au béton. Cette dernière opération est facilitée par les coupes
obliques de l’aile supérieure du profilé permettant un remplissage de la cavité lors du coulage
de la dalle. Assemblage par gousset d'âme

Figure 1.11 : Assemblage par gousset d'âme (HOUANOU K. Agapi, 2017c)

b) Assemblage par platine d’about


Lorsque cela est possible, on peut concentrer des boulons dans l’épaisseur de la dalle,
ou au moins en nombre et diamètre suffisants pour garantir la résistance ultime pour la
situation accidentelle d’incendie sous la combinaison d’actions correspondante. Une platine
d’écartement peut être intercalée pour laisser libre la rotation d’appui.

Figure 1.12 : Assemblage par platine (HOUANOU K. Agapi, 2017c)

c) Assemblage par appui direct dans les poteaux


Cette disposition a été utilisée pour des poteaux préfabriqués de section importante,
qui sont interrompus à chaque niveau. La transmission des charges exige des plaques d’about
épaisses et des pièces massives en acier incorporées dans la traversée des planchers. Les
poteaux pré-bétonnés de grande dimension (sous-sols de bâtiments à étages) peuvent
comporter des ouvertures dans l’âme au niveau des planchers pour recevoir les poutres, avec
une possibilité de réglage utilisable en système pré-fondé pour compenser les défauts de
verticalité.

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Chapitre 1 Présentation du projet et état de l’art sur les constructions mixtes

Figure 1.13 : Assemblage par appui direct dans les poteaux (Nassim KERNOU, 2016)

1.4.4.2.2 Assemblages poutres sur poutres

a) Assemblage par appui direct


Cette solution très simple conduit à une hauteur de plancher assez importante, qui
laisse cependant beaucoup de liberté pour la disposition des équipements techniques. Un plat
de continuité peut être soudé sur les ailes des solives après montage. Les boulons de
positionnement peuvent bien sûr rester sans protection incendie. L’aile supérieure du
sommier non connectée à une dalle peut recevoir une plaque d’isolant pour augmenter sa
résistance au feu en diminuant la section d’armatures dans les chambres (Nassim KERNOU,
2016).
b) Assemblage par gousset d’âme
Un gousset sort du béton des chambres du sommier et reçoit l’âme de la solive qui
n’a pas été pré bétonnée jusqu’à son extrémité. Ce gousset ne gêne pas le ferraillage du
sommier s’il n’est pas prolongé trop bas vers l’aile inférieure ; il suffira de couper à cet
endroit les barres constructives supérieures des paniers d’armatures pré assemblées au
moment de les poser dans les chambres. Comme dans le cas d’un assemblage sur poteau, il
faudra refermer ou protéger la zone des boulons après le montage (HOUANOU K. Agapi,
2017c).

Figure 1.14 : Assemblage poutre- poutre par gousset d’âme (Nassim KERNOU, 2016)

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Chapitre 1 Présentation du projet et état de l’art sur les constructions mixtes

c) Assemblage par tasseau


Comme dans le cas d’une liaison sur poteau, un accrochage sur tasseau avec une
attache supérieure de montage est possible. Cependant, s’il est situé trop bas dans le
sommier, sa fixation peut gêner la pose des armatures principales du sommier, qui doit alors
être prévue en atelier (HOUANOU K. Agapi, 2017c).

d) Assemblage par bec d’appui supérieur


Une pièce métallique de forte épaisseur est soudée sur l’aile supérieure de la solive,
et repose simplement sur le sommier avec un boulon de positionnement. Cette solution très
répandue permet de remplir complètement toutes les pièces, et ne crée aucune entrave pour
la disposition des armatures dans les chambres (HOUANOU K. Agapi, 2017c).

1.5 AVANTAGES ET INCONVENIENTS DES CONSTRUCTIONS MIXTES

1.5.1 Avantages
La construction mixte présente d’énormes avantages sur les plans fonctionnels,
architecturaux et financiers, en effet l’association entre l’acier et le béton dans ce procédé
permet de faire travailler ces deux matériaux avec les meilleures performances respectives,
atteignant ainsi des portées considérables avec des retombés réduits, des planchers plus
minces et des poteaux de sections plus petites, tout en réduisant le temps et le coût de la
construction (HOUANOU K. Agapi, 2017c).

1.5.1.1 Aspects architecturaux


Les structures mixtes permettent de nombreuses variations architecturales pour
combiner les différents types d'éléments mixtes. En plus de réduire les dimensions des
poutres, la construction mixte permet :
 Des portées plus importantes ;
 Des dalles plus minces ;
 Des poteaux plus élancés ;
 Et offre une grande flexibilité et de nombreuses possibilités lors de la
conception.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 18


Chapitre 1 Présentation du projet et état de l’art sur les constructions mixtes

1.5.1.2 Aspects économiques


L'intérêt économique des structures mixtes provient de dimensions plus réduites (la
rigidité plus élevée entraîne des flèches plus faibles, des portées plus grandes et des hauteurs
totales réduites) et d'une construction plus rapide. Le rapport de la portée sur la hauteur
(l/h=35) des poutres sont faibles et peuvent présenter plusieurs avantages, à savoir :
 La réduction des hauteurs permet de réduire la hauteur totale du bâtiment et
permet dès lors une diminution de la surface des murs extérieurs ;
 Les portées plus grandes pour des hauteurs identiques (par rapport aux autres
méthodes de construction) permettent de réduire le nombre de poteaux par
plancher ce qui offre plus de flexibilité ;
 Pour une même hauteur totale de bâtiment, celui-ci peut présenter plus
d'étages.

Les structures mixtes sont simples à construire et présentent des durées de construction
réduits. Ce qui engendre :
 Une économie de coûts suite à la réalisation plus rapide du bâtiment ;
 Des coûts de financement plus faibles ;
 L’octroi des prêts à l'emploi plus rapidement et donc des revenus liés à
l'utilisation plus élevés.

1.5.1.3 Fonctionnalité
Les structures métalliques traditionnelles présentent des systèmes de protection au
feu rapportés qui permettent d'isoler l'acier de la chaleur due à l'incendie. Les structures
métalliques et mixtes actuelles peuvent présenter une résistance au feu en utilisant les
principes des constructions en béton armé dans lesquelles le béton protège l'acier grâce à sa
masse élevée et sa conductivité thermique relativement faible.
Tout comme les planchers mixtes qui peuvent résister au feu, les poutres mixtes peuvent
également être utilisées sans protection des semelles mais avec un enrobage de béton armé
entre les semelles. Ce béton ne sert pas uniquement à maintenir des températures
relativement basses dans la semelle supérieure et dans l'âme mais également à apporter de la
résistance flexionnelle compensant la perte de résistance de la semelle inférieure portée à
haute température (HOUANOU K. Agapi, 2017c).

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 19


Chapitre 1 Présentation du projet et état de l’art sur les constructions mixtes

1.5.1.4 Equipements et utilisation flexible du bâtiment


Les structures mixtes s'adaptent aisément aux modifications susceptibles de se
produire durant la vie d'un bâtiment. Cela est particulièrement le cas lorsque la dalle est en
présence de structures en portiques. Il est alors toujours possible de créer une nouvelle cage
d'escalier entre deux planchers en ajoutant simplement les poutres de renvoi nécessaires.
Les évolutions récentes dans les technologies informatiques, de communication et
d'information ont montré l'importance d'être capable de modifier rapidement l'organisation
des équipements d'un bâtiment. De plus, dans les bâtiments commerciaux ou en copropriété,
il doit être possible de modifier les équipements sans occasionner d'inconvénient aux autres
occupants (HOUANOU K. Agapi, 2017c). Pour résoudre ces problèmes, les ingénieurs
doivent choisir entre plusieurs solutions. Il y a généralement trois manières d'installer les
équipements dans :
 Un faux-plafond ;
 Un faux-plancher ;
 Des caissons situés le long des murs ;
 L’espace entre les semelles d'une poutre mixte constitue une zone idéale dans
laquelle les équipements peuvent être installés.

1.5.1.5 Faisabilité
Les planchers mixtes sont maintenant la solution privilégiée pour une grande variété
de structures car ils offrent aux concepteurs et aux clients les avantages suivants :
 Plate-forme de travail : Avant le bétonnage, la tôle profilée constitue une
plate-forme de travail sûre et qui permet d'accélérer le processus de
construction d'autres éléments ;
 Coffrage permanent : La tôle profilée porte de poutre à poutre et sert de
coffrage permanent au béton tel que généralement des étais provisoires ne
sont pas nécessaires. La retombée de la poutre reste propre après le bétonnage
et l'utilisation de tôles peintes peut donner un bon aspect au plafond mais la
peinture peut causer des difficultés en cas de soudage des goujons à travers la
tôle ;
 Armatures : La section d'acier du profilé métallique est généralement
suffisante pour résister, en tant qu’armature, au moment de flexion positif.
Des armatures supplémentaires peuvent être présentes dans la dalle pour
résister au retrait, aux mouvements dus à la température ou afin d'assurer une

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 20


Chapitre 1 Présentation du projet et état de l’art sur les constructions mixtes

continuité aux appuis (moment négatifs). L'action mixte est obtenue grâce à
la forme du profil ou à l'aide de moyens mécaniques tel que des indentations
ou un bossage de la tôle profilée ;
 Vitesse et simplicité de construction : Les tôles profilées combinant une
rigidité élevée et un faible poids rendent aisé le transport et le stockage du
matériel sur chantier. A titre illustratif, un camion est souvent capable de
transporter jusqu'à 1500m² de plancher. Également, une équipe de quatre
hommes peut installer 400m² de plancher par jour. Les panneaux sont légers
et sont des éléments préfabriqués qui peuvent être aisément transportés et
installés par deux ou trois hommes ;
 Produits à la qualité contrôlée : Les éléments métalliques des structures
mixtes sont fabriqués et contrôlés en usine. Cela permet l'établissement de
procédures de qualités strictes qui diminuent l'incertitude liée au travail sur
chantier. Le résultat en est une précision de construction plus élevée.

1.5.2 Inconvénients de la construction mixte


Un inconvénient mineur est qu'elle est légèrement plus compliquée comme méthode
de construction par rapport aux méthodes traditionnelles. La nécessité de fournir des
connecteurs à l'interface acier-béton peut constituer aussi un inconvénient. Mais pour les
poteaux mixtes, il n‘est pas obligatoire de placer les connecteurs (HOUANOU K. Agapi,
2017c).

1.6 COMPARAISON AVEC D’AUTRES MATERIAUX


Pour pouvoir user des effets de synergie et profiter des avantages disponibles
possibles, il est nécessaire d'utiliser des éléments mixtes. Les éléments mixtes offrent une
rigidité et une capacité de charge plus grandes qu'un élément métallique présentant les
mêmes dimensions. Le Tableau 2.2 est donné à titre illustratif (HOUANOU K. Agapi,
2017c).

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 21


Chapitre 1 Présentation du projet et état de l’art sur les constructions mixtes

Tableau 1.4: Comparaison entre une poutre mixte et une poutre métallique (HOUANOU K.
Agapi, 2017c)

Poutre métallique sans connexion au


Poutre mixte
cisaillement
Type de profilé IPE 400 IPE 500 HE 360 B
Section (cm2) 84.46 134.4 180.6
Hauteur h (mm) 560 710 520
Charge 100% 100% 100%
Poids de l’acier 100% 159% 214%
Hauteur totale 100% 127% 93%
Rigidité 100% 72% 46%

Le tableau 1.4 compare une poutre mixte avec deux types de poutres métalliques sans
connexion de cisaillement dans la dalle de béton. La capacité de charge est sensiblement
identique mais les différences de rigidités et de hauteur totale sont clairement mises en
évidence. Généralement, les dimensions des sections d'éléments mixtes sont bien inférieures
à celles des éléments correspondant en béton armé ou en acier seul.
De même, le tableau 1.4, par exemple, compare les tailles de poteaux et poutres
mixtes relativement importantes avec leur équivalent en béton armé pour des conditions de
chargements identiques.
Tableau 1.5 : Comparaison entre élément de construction mixte et en béton armé
(HOUANOU K. Agapi, 2017c)

Mixte Béton armé

Poteau

Dimensions (cm x cm) 70x70 80x120

Poutre

Dimensions (cm x cm) 40x160 120x160

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 22


Chapitre 1 Présentation du projet et état de l’art sur les constructions mixtes

1.6.1 Raisons d’utilisation des structures mixtes


Généralement deux méthodes opposées de construction sont utilisées, chacune présente
ses avantages et ses inconvénients qu'il est utile de mentionner.
 La méthode de construction conventionnelle en béton permet une grande
variété de style et de formes, elle est simple à mettre en œuvre sur chantier et
offre une résistance thermique, une isolation phonique et une résistance
contre les agents chimiques agressifs. Cependant, le poids propre est élevé en
regard de la résistance, le coffrage et le durcissement du béton demandent un
temps important. De plus, comme le béton est incapable de résister à la
traction, la mise en place d'armatures est nécessaire, ce qui allonge encore le
temps de construction ;
 L'avantage principal de la Construction métallique est sa grande capacité
portante pour un faible poids. La fabrication pouvant se dérouler
indépendamment des conditions météorologiques, l'érection qui suit est très
simple et se réalise avec des tolérances faibles. La résistance au feu des
structures métalliques peut causer problème. Cette difficulté peut seulement
être résolue en utilisant des sections plus importantes ou à l'aide de mesures
de prévention coûteuses. La nécessité de disposer de travailleurs mieux
formés doit être également mentionnée à décharge de la construction
métallique.
La comparaison de ces deux méthodes montre que leur combinaison est la voie la plus
économique. En plus de présenter les avantages de chacune de ces méthodes, d'autres
avantages peuvent apparaître. Ainsi par exemple, les éléments mixtes peuvent présenter des
capacités de charge plus élevées que des éléments métalliques ou en béton armé. La rigidité
et la redistribution plastique peuvent également être augmentées en combinant l'acier et le
béton. D'une part, cela permet de tirer parti des réserves plastiques de la structure et de l'autre
de réduire les facteurs de sécurité grâce à la ductilité inhérente aux modes de ruine des
structures mixtes (HOUANOU K. Agapi, 2017c).

Parlant ici de construction mixte, il est important de signaler que dans beaucoup de
cas, ce sont des technologies de construction mélangées qui constituent les solutions les plus
efficaces. Le terme mixte décrit seulement l'interaction de deux matériaux dans un même
élément constructif (par exemple un poteau tubulaire métallique rempli de béton) alors que
les technologies de constructions mélangées se rapportent à la combinaison d'éléments

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 23


Chapitre 1 Présentation du projet et état de l’art sur les constructions mixtes

constructifs réalisés selon différentes méthodes de construction (par exemple un poteau en


béton utilisé conjointement avec une poutre mixte et une dalle préfabriquée).
Réaliser une structure mixte de manière économique peut se faire suivant les opérations
suivantes :
 Tout d'abord, l'ossature métallique contreventée ou non est érigée. Si des
tubes creux sont utilisés pour les poteaux, les cages d'armatures peuvent déjà
être positionnées en atelier.
 Tous les corbeaux, ailettes et goujons (boulons sans têtes ou clous tirés au
pistolet) assurant le transfert d'efforts entre l'acier et le béton doivent être
préparés en atelier pour accélérer l'érection sur chantier qui demande une
planification détaillée. Après avoir positionné les poteaux, les poutres
métalliques sont simplement appuyées entre elles.
 Les éléments en béton armé ou la tôle profilée sont disposés entre les poutres
servant à la fois de coffrage et de plate-forme de travail.
 Finalement, lors du bétonnage en une même phase des dalles et des poteaux,
la rigidité et la résistance des poteaux et des poutres augmentent et les
assemblages cessent d'être des rotules pour devenir semi-rigides.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 24


Chapitre 2 Règlements, hypothèses et caractéristiques des matériaux

2 CHAPITRE 2 : REGLEMENTS,

HYPOTHESES ET CARACTERISTIQUES
DES MATERIAUX

SOMMAIRE

2.1 REGELEMENTS ET HYPOTHESES DE CALCUL ....................................................... 25


2.2 DESCRIPTION DE LA STRUCTURE PORTANTE ....................................................... 26
2.3 CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX................................................................... 27

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 25


Chapitre 2 Règlements, hypothèses et caractéristiques des matériaux

2.1 REGELEMENTS ET HYPOTHESES DE CALCUL

2.1.1 Règlements de calcul


Pour mener à bien notre projet et garantir sa stabilité au fil des années, nous avons
menez les calculs des éléments de structure suivant les règlements et normes actuellement
en vigueur qui sont :
 EN 1990-DAN (Eurocode 0) : Bases de calcul des structure ;
 EN 1991 (Eurocode 1) : Action sur les structures ;
 EN 1992 (Eurocode 2) : Calcul des structures en béton ;
 EN 1993 (Eurocode 3) : Calcul des structures en acier ;
 EN 1994 (Eurocode 4) : Calcul des structures mixtes-acier béton ;
 EN 1997 (Eurocode 7) : Calcul géotechnique ;
 BAEL 91-99 : Béton armé au états limites ;
 DTU 13-1 : Calcul des fondations superficilles ;
 ISO 834 : Essai de résistance au feu-Eléments de construction.

2.1.2 Hypothèses de calcul


Pour permettre une étude technique aisée de notre structure, les hypothèses
simplificatrices ci-dessous sont prises en compte :
 La connexion acier-béton est supposée complète (il n’y a donc pas de glissement
relative entre les deux matériaux) ;
 Le comportement des deux matériaux est supposé élastique linéaire (loi de HOOK :
  E. ), cela est vrai pour autant que les contraintes de flexion ne dépassent pas les
contraintes limites élastique (cas des calculs en zone élastique) ;
 La distribution des contraintes normales dans le béton comprimé est uniforme et
0.85 f ck
égale à 0.85 f cd  (cas des calculs en zone plastique) ;
c

 Au cours des déformations, les sections droites restent planes et conservent leurs
dimensions (Hypothèse de Navier-Bernoulli) ;
 La résistance à la traction du béton est négligée ;
 La contribution des armatures longitudinales peut être négligée lorsque la dalle de
béton est comprimée ;
 Les armatures adhérentes tendues ou comprimées subissent les mêmes déformations
que l’acier et le béton adjacent.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 25


Chapitre 2 Règlements, hypothèses et caractéristiques des matériaux

2.2 DESCRIPTION DE LA STRUCTURE PORTANTE


L’exécution de tout ouvrage en Génie Civil est toujours précédée d’un choix de sa
structure portante. La structure portante d’un bâtiment est l’ensemble des parties d’ouvrage
assurant la stabilité de la construction. Elle a pour fonction de supporter le poids propre du
bâtiment, les charges d’exploitation et les charges climatiques. Elle est choisie en fonction
du terrain, de l’usage ou de l’envergure de l’ouvrage.
Dans le cadre de ce projet, nous avons opté pour une structure ossaturée. Pour ce type
de structure, les verticaux porteurs sont constitués des poteaux et les horizontaux porteurs
sont constitués des poutres et plancher collaborant.

Figure 2.1 : Structure portante (MCVDD Bénin, 2018a)

2.2.1 Plancher
Principale élément supportant les charges des biens et des personnes, le plancher est
un élément dont le dimensionnement doit se faire avec grande rigueur. Pour ce présent projet,
la dalle mixte est constituée d’une tôle nervurée de type Cofrastra 40 d’épaisseur 0.75mm
et de hauteur 4cm surmontée d’une dalle de béton d’épaisseur 6cm.

2.2.2 Poutres et solives


Constitués de profilé et de plancher mixtes, ces horizontaux porteurs se distinguent
de deux types à savoir : les solives et les poutre principales ou sommiers. Les solives sont
constituées de profilé IPE 160 non enrobé avec une largeur participante de la dalle de 1,5 m.
Les solives se reposent ainsi sur les poutres principales appelées encore sommiers qui sont
constituées des profilés en IPE 450 non enrobé de béton et se reposant à leur tour sur les
verticaux porteurs qui sont les poteaux.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 26


Chapitre 2 Règlements, hypothèses et caractéristiques des matériaux

2.2.3 Poteaux
Ces verticaux porteurs résultent de l’association d’un profilé HE 100 B totalement enrobé
de béton.
Figure 2.2 : Récapitulatif des sections des éléments porteurs

SECTION DE CALCUL MATERIAU


ELEMENT
Hauteur Largeur Acier Béton
Bac acier
Plancher 10 cm 1000 cm C 30/35
Cofrastra 40
Poutre p 55 cm 19 cm IPE 450 C 30/35
Solive 26 cm 8,2 cm IPE 160 C 30/35
Poteau 20 cm 20 cm HE 100 B C 30/35

2.2.4 Système de repérage des profiles


Le système utilisé est un système d’axes de coordonnées cartésiennes dont l’origine
passe par le centre de gravité de la section considéré.
 L’axe (y-y) est l’axe de forte inertie ;
 L’axe (z-z) est l’axe de faible inertie ;
 L’axe (x-x) est l’axe longitudinal.

Tableau 2.1 : Système de repérage des profilés (Arcelor Mittal, 2018a)

2.3 CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX

Afin de pouvoir étudier un élément mixte, il est nécessaire de poser les bases de notre
problème notamment en définissant avec précision les propriétés physiques et mécaniques
des matériaux utilisés (Nassim KERNOU, 2016). Pour réaliser les différents éléments
structuraux du présent projet, quatre types de matériaux de base seront utilisés, il s’agit de :
 L'acier de construction ;
 Le béton

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 27


Chapitre 2 Règlements, hypothèses et caractéristiques des matériaux

 L'acier d'armature ou de renfort ;


 La tôle profilée en acier et les connecteurs.
L’utilisation de ces matériaux sont régies par différents codes et normes. Certaines
exigences essentielles sont abordées également dans des règlements comme les Eurocodes
[EC2, EC3, EC4].

2.3.1 L’acier de construction


Il existe plusieurs types de classification des aciers, basés soit sur leur composition
chimique (aciers alliés, aciers non alliés, etc.) soit sur leurs caractéristiques mécaniques
(résistance à la traction, limite d'élasticité, etc.). Pour ce présent mémoire, nous avons utilisé
la classification selon la nuance de l’acier, celle couramment utilisée en construction
métallique qui est définie par sa limite d’élasticité 𝑓𝑦 et sa résistance à la traction 𝑓𝑢 .
Les nuances des aciers qui seront utilisées sont ceux couvert par L’EC4, laminés à chaud de
nuance S235 à S460. Les différentes valeurs nominales de la limite d’élasticité et de la
résistance à la traction des aciers courants employés sont consignées dans le tableau 2.2 tiré
de l’EC3. Ces différentes valeurs de 𝑓𝑦 et 𝑓𝑢 sont fonction de l’épaisseur t (HOUANOU K.
Agapi, 2017d).

Tableau 2.2 : Valeurs caractéristiques de 𝑓𝑦 et 𝑓𝑢 des aciers courants (NF EN 1994-1-1,


2005)

Nuance de EN 1993-1-1
l'acier Ep (mm) fy (MPa) Ep (mm) fu (MPa)
t≤16 235 t<3 360
16<t≤40 225
S235 40<t≤63 215
3≤t≤100 360
63<t≤80 215
80<t≤100 215
t≤16 275 t<3 430
16<t≤40 265
S275 40<t≤63 255
3≤t≤100 410
63<t≤80 245
80<t≤100 235
t≤16 355 t<3 510
16<t≤40 345
S355✔ 40<t≤63 335
3≤t≤100 470
63<t≤80 325
80<t≤100 315

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Chapitre 2 Règlements, hypothèses et caractéristiques des matériaux

Pour nos calculs et conceptions, l’Eurocode 3 (EC3) admet l’idéalisation de la relation


contrainte-déformation de l’acier de construction sous forme élastique parfaitement
plastique, comme indiquée sur la figure 2.3.

Les valeurs de calcul des principales caractéristiques des aciers de construction sont les
suivantes :
 Résistance à la traction : 𝑓𝑢 = 510 𝑀𝑃𝑎 ;
 Limite d’élasticité : 𝑓𝑦 = 355 𝑀𝑃𝑎 ;
 Module de Young : 𝐸a = 210 000 MPa ;
Ea
 Module de cisaillement : Ga  = 81000 𝑀𝑃𝑎 ;
2 1  a 

 Coefficient de POISSON : 𝜐 = 0.3 ;


 Poids volumique : 𝜌𝑠 = 7850 𝑘g/𝑚3 ;
 Coefficient de dilatation thermique : 𝛼 = 10-5/oC.
Notons que, la déformation ultime εu, correspondant à l’atteinte de fu, est au moins égale à
fy
15εy (avec εy égal à ), et l’allongement à la rupture au moins égal à 15%.
Ea

Figure 2.3 : Diagramme contrainte-déformation de l'acier de construction (HOUANOU K.


Agapi, 2017d)

2.3.2 Le béton
Le béton est un matériau constitué de mélange (dans des proportions bien définies) de :
 Granulats (sable, gravier) ;
 Liant hydraulique (ciment) ;
 Eau de gâchage ; et
 Adjuvants (dans certains cas).
Les exigences sur le béton de notre structure seront conformes à la norme NF ENV 206.

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Chapitre 2 Règlements, hypothèses et caractéristiques des matériaux

2.3.2.1 Caractéristiques mécaniques

2.3.2.1.1 Classe de résistance

La classe de résistance du béton de structure pour ce projet est celle caractéristique à


la compression (nommée 𝑓𝑐𝑘 ) sur une éprouvette cylindrique normalisée mesurée à 28 jours
conformément aux exigences de l’Eurocode2. Pour le présent projet, cette résistance 𝑓𝑐𝑘 est
prise égale à 30 N/mm2 avec une résistance à la traction de 2,9 N/mm2. Autrement dit, le
béton employé pour ce projet est de classe C30/37 confectionné avec du ciment 42,5R.

Tableau 2.3 : Classes de résistance du béton, résistance caractéristique à la compression fck


(sur cylindre) et résistances caractéristiques à la traction 𝑓𝑐𝑡 du béton en N/mm2 (NF EN
1994-1-1, 2005)

Classe de
résistance C12/15 C16/20 C20/25 C25/30 C30/37 C35/45 C40/50 C45/55 C50/60
du béton
fck 12 16 20 25 30 35 40 45 50
fctm 1,6 1,9 22 2,6 2,9 3,2 3,5 3,8 4,1
fck 0.05 1,1 1,3 1,5 1,8 2 2,2 2,5 2,7 2,9
fck 0.95 2 2,5 2,9 3,3 3,8 4,2 4,6 4,9 5,3

2.3.2.1.2 Déformations

 Module sécant élastique pour un chargement à court terme


Pour un chargement à court terme, le tableau xxx ci-dessous nous donne les valeurs des
modules sécant en fonction de classe de résistance du béton.

Tableau 2.4: Valeur du module sécant d’élasticité Ecm en kN/mm2 (NF EN 1994-1-1, 2005)

Classe de
résistance C12/15 C16/20 C20/25 C25/30 C30/37 C35/45 C40/50 C45/55 C50/60
du béton
Ecm 26 27,5 29 30,5 32 33,5 35 36 37

 Module sécant élastique effectif du béton pour un chargement à long terme


(déformation différée, prise en compte du fluage)
Ecm (t0 )
Ec ,eff  (2.1)
1   (, t0 )

Avec : Ecm (t0 ) le module de déformation du béton à t0 jours

- t0 l’âge de la première en charge

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 30


Chapitre 2 Règlements, hypothèses et caractéristiques des matériaux

-  (, t0 ) le coefficient de fluage

A défaut de justifications particulières,  (, t0 ) =2.

 Coefficients d’équivalence

En vue de déterminer des caractéristiques de sections de poutres mixtes homogénéisées


par rapport à l’acier (par exemple, l’aire de section homogénéisée, le moment d’inertie
géométrique homogénéisé), il est pratique d’introduire la notion de coefficient d’équivalence
Ea
acier-béton, défini comme suit : n  où Ea est le module d’élasticité de l’acier de
Ec'
construction, et E’c est le module “équivalent” du béton, prenant dans les différents cas les
valeurs indiquées ci-après.
 Ec'  Ecm Pour les effets à court terme  Ec'  32 kN mm 2 ;

Ecm
 Ec'  Pour les effets à long terme  Ec'  10, 667 kN mm 2 .
3
Ce qui conduite à une valeur de n égale à :
Ea 210
n   6,5625 Pour les effets à courts terme ; et
Ec' 32
Ea 210
n '
  19,687 Pour les effets à long terme
Ec 10,667
 Coefficient de Poisson
Pour les besoins du calcul, il y a lieu de considérer la valeur nominale du coefficient de
Poisson concernant les déformations élastiques comme égale à :
 0.2 pour le béton tendu non fissuré ; puis
 0.0 si l’on suppose que le béton tendu est fissuré.

Pour le présent projet, le béton est supposé tendu sans fissuration, donc   0, 2 .

Le coefficient de dilation thermique du béton est prise égale à  T  105 / OC .

2.3.3 L’acier d’armature ou de renfort


Les aciers d'armature ou de renfort se distinguent des aciers de construction non
seulement par leur forme, mais également par leur mode de fabrication, leur composition
chimique et leurs propriétés mécaniques. Ces aciers confèrent une haute adhérence, avec une
limite d’élasticité fyk. L’EC2 distingue trois classes de ductilité d’armature dans son Annexe

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 31


Chapitre 2 Règlements, hypothèses et caractéristiques des matériaux

C, à savoir la classe A (ductilité ordinaire qui est celle choisie pour ce projet), la classe B
(bonne ductilité) et la classe C (ductilité élevée) ; plus précisément, si ftk désigne la résistance

ultime caractéristique en traction de l’acier d’armature et εuk l’allongement unitaire

correspondant à l’atteinte de cette résistance.

2.3.3.1 Caractéristiques mécaniques


Tableau 2.5 : Résistances caractéristiques des aciers d'armatures

Nuance Résistance Caractéristique fe 


B 220 A 215 MPa
Rond lisse 1
B 240 A 235 MPa
B 400 A 400 MPa
Haute Adhérence✔ 1,6
B 500 A 500 MPa

Pour notre étude, nous optons pour les aciers de nuance haute adhérence (HA) avec une
limite d’élasticité garantie B500A ; fsk = 500 MPa et un coefficient de fissuration 𝜼 = 1.6.
Le diagramme de calcul de l’acier est déduit du diagramme caractéristique contraintes-
déformations.

Ainsi on a :

 A l’ELU

Figure 2.4 : Diagramme contrainte-déformation du béton à l'ELU (FEBELCEM, 2017)

 Le module de Young de l’acier est : 𝐸𝑠 = 200 000 𝑀𝑃


 La contrainte ultime de l’acier est donnée par :
f su  Es  2.103  400 MPa

Nous avons opté pour cette, relation vu que la déformation :

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 32


Chapitre 2 Règlements, hypothèses et caractéristiques des matériaux

fe
 su   2,17 0 00  2 0 00
 s Es
 A l’ELS

Les contraintes limites de service de l’acier sont données par :


 Fissuration peu préjudiciable :
 s  f su  400 MPa

 Fissuration préjudiciable :

2 
 s   s1  min  f e ;110  ftj 
3 
 Fissuration très préjudiciable :

1 
 s   s 2  min  f e ;90  ftj 
2 

Figure 2.5 : Diagramme contrainte-déformation du béton à l'ELS (FEBELCEM, 2017)

2.3.4 Les tôles profilées en acier


Les caractéristiques mécaniques de la tôle profilé sont celle couverte par l’EC4 et
détaillée dans l’EN 1993-1, avec en particulier une valeur nominale de limite d’élasticité fyp
du matériau de base.

Tableau 2.6: Caractéristiques des tôles profilées conformes à la norme EN1014 (NF EN
1993-1-1, 2005)

Nuance
Norme Ancienne Nouvelle dénomination fyp (MPa)
dénomination NF EN 10027
Fe E 220 G SE 220 GD 220
Fe E 250 G SE 250 GD 250
EN 10147 Fe E 280 G SE 280 GD 280
Fe E 320 G SE 320 GD 320
Fe E 350 G SE 350 GD 350✔

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 33


Chapitre 2 Règlements, hypothèses et caractéristiques des matériaux

Pour notre étude, nous avons choisi d’utiliser un bac acier Cofrastra 40 (fourni par
le catalogue Arcelor Mittal), avec une géométrie en queue d’aronde assurant une parfaite
adhérence à la dalle et permettant, grâce à son système clips Cofrafix, la suspension de
charges en sous-face sans chevillage. Les valeurs mécaniques de certaines propriétés du
matériau prises en compte dans les calculs sont les suivantes :
 Limite d’élasticité : 𝑓𝑦p = 350 𝑀𝑃𝑎 ;
 Module de Young : 𝐸a = 210 000 MPa ;
Ea
 Module de cisaillement : Ga  = 81000 𝑀𝑃𝑎 ;
2 1  a 

 Coefficient de POISSON : 𝜐 = 0.3 ;


 Poids volumique : 𝜌𝑠 = 7850 𝑘g/𝑚3 ;
 Coefficient de dilatation thermique : 𝛼 = 10-5/oC ;
 Largeur utile : 0,75 m.

Figure 2.6 : Tôle profilé Cofrastra 40 (Arcelor Mittal, 2018b)

2.3.5 Matériaux d’assemblage


Dans une structure mixte acier-béton, les assemblages des différentes parties
d’ouvrage se font sur les éléments en métal de la structure ; composée de différents profilés
assemblés les uns aux autres d’une manière appropriée pour assurer le transfert effectif des
charges vers le sol. Il est aussi nécessaire d’assurer une coopération de ces différentes barres
vis-à-vis du maintien de la stabilité de l’ouvrage (Nassim KERNOU, 2016). Un assemblage
est donc une partie importante de l’ossature dont la défaillance aurait une incidence néfaste
sur le fonctionnement de toute la structure.
Il est donc important de concevoir et de dimensionner les assemblages avec le plus
de rigueur possible. Lors de l’étude des assemblages, le concepteur doit s’assurer de la
résistance des différentes composantes par rapport aux sollicitations exercées sur elles, mais
aussi de la conformité du comportement de l’assemblage vis-à-vis des hypothèses de départ
(rigidité, capacité de rotation et capacité de résistance). La vérification du comportement de

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 34


Chapitre 2 Règlements, hypothèses et caractéristiques des matériaux

l’assemblage se fait par classification suivant une méthode proposée par l’Eurocode 3. Les
assemblages utilisés dans le cadre de notre projet sont :
— Assemblage des solives sur les poutres principales au moyen de deux
cornières fixées dans les âmes des profilés par une rangée verticale de trois
boulons ordinaires ;
— Assemblage des poutres principales sur les poteaux au moyen d’une platine
débordante soudée sur la poutre et fixée à l’aile du poteau par trois rangées
horizontales de deux boulons ordinaires ;
— Assemblage des pieds de poteaux articulés sur les fondations au moyen d’une
platine soudée en pied de poteaux et de quatre boulons d’ancrage.
— Assemblage des connecteurs à la tôle nervurée (qui ne serait pas dimensionné
dans ce projet).
2.3.5.1 Les boulons
Le boulonnage, du fait de sa simplicité de mise en œuvre et de sa possibilité de
réglage, est l’un des assemblages les plus utilisés en construction mixte. Il se fait à l’aide de
pièces métalliques cylindriques qui permettent d’assembler entre elles les différents
éléments d’une construction. Pour cela, des trous d’un diamètre légèrement supérieur à celui
des boulons (afin de permettre un certain jeu) sont préalablement percés dans les pièces qui
sont à assembler. Un boulon traditionnel est composé d’une vis, d’un écrou et d’une ou deux
rondelles (dans certains cas facultatives). Généralement, la tête de la vis et l’écrou sont de
forme hexagonale ce qui facilite le serrage qui se fait à l’aide de clefs (BUJNAK, 2012).

Figure 2.7: Composants d'un boulon (BUJNAK, 2012)

On distingue deux catégories de boulons traditionnels :


— Les boulons précontraints, et
— Les boulons ordinaires qui sont ceux utiliser pour l’assemblage des éléments
de structure de notre bâtiment.
Les boulons ordinaires ne nécessitent pas de précaution particulière lors de leur mise en
œuvre. La qualité d’un boulon est définie par son appartenance à des classes. Ces classes

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 35


Chapitre 2 Règlements, hypothèses et caractéristiques des matériaux

sont fonction de la limite d’élasticité et de la résistance à la traction ultime (ou limite de


rupture) du boulon considéré.

Figure 2.8 : Valeurs nominales de la limite d'élasticité fyb et de la résistance ultime à la


traction fub (NF EN 1993-1-1, 2005)

Classe 4.6 4.8 5.6 5.8 6.8 8.8 10.9


fyb……(MPa) 240 320 300 400 480 640 900
fub……(MPa) 400 400 500 500 600 800 1000

2.3.5.1.1 Transmission des efforts

Lorsqu’un effort est perpendiculaire à l’axe du boulon (effort de cisaillement), les pièces
assemblées doivent pouvoir glisser jusqu’à rentrer en contact avec la tige de la vis. Une
pression latérale dans les zones de contact entre pièces et tiges est induite et ces dernières
sont cisaillées au droit des surfaces de glissement, tandis que les pièces assemblées sont
soumises à de la pression seulement aux points de contact.

Figure 2.9 : Effort de cisaillement dans un boulon (BUJNAK, 2012)

Dans le cas d’un assemblage de deux plats tendus à l’aide d’un seul boulon, les
efforts, qui ont tendance à vouloir aligner les deux pièces, provoquent la rotation du boulon
ce qui induit du cisaillement et de la traction dans ce dernier. La tête et l’écrou sont aussi
sollicités par des contraintes de flexion locales, ce qui favorise un mauvais comportement à
la fatigue. La solution à ce problème est l’utilisation de rondelles.

Figure 2.10 : Assemblage de deux plats tendus par un seul boulon (BUJNAK, 2012)

Lorsque l’effort est parallèle à l’axe des boulons (effort de traction), les pièces
assemblées sont soumises à un poinçonnement provoqué par la tête de la vis et l’écrou (ou
les rondelles, si celles-ci sont en contact avec les pièces).

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 36


Chapitre 2 Règlements, hypothèses et caractéristiques des matériaux

2.3.5.2 Matériaux de soudage


Pour effectuer une soudure, il est nécessaire de faire fondre l’acier. Pour arriver à une
telle température, il existe trois méthodes :
— La flamme oxyacéthylénique ;
— La résistance au passage d’un courant ;
— L’arc électrique (Procédé utiliser pour le soudage des connecteurs à la tôle).

Pour l’acier de structure, le mode de soudage le plus couramment utilisé est celui de l’arc
électrique. Le soudage consiste à faire fondre un métal d’apport en même temps que les
pièces à assembler. Le métal fondu provenant de chaque élément est réuni et au fur et à
mesure qu’il refroidit, ce bain de fusion se transforme en lien solide et assure la continuité
des pièces. Les valeurs de limite d’élasticité, de résistance ultime à la traction et
d’allongement à la rupture du métal d’apport doivent être égales ou supérieures à celle du
métal de base.

Figure 2.11 : Terminologie de la soudure (BUJNAK, 2012)

Terminologie de la soudure :

— Métal de base : métal de l’élément à souder


— Métal d’apport : métal de l’électrode
— Racine : endroit de l’assemblage jusqu’où le métal d’apport a pénétré
— Face : surface de la soudure
— Pied : ligne de séparation entre le métal de base et le métal d’apport
— ZAT (zone affectée thermiquement) : partie du matériau de base qui n’est
pas rentrée en fusion mais qui a subi un chaud/froid très rapide au passage
de l’arc de soudage. Cette zone acquiert donc un comportement fragile.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 37


Chapitre 2 Règlements, hypothèses et caractéristiques des matériaux

2.3.5.2.1 Différents types de soudure

Il existe plusieurs manières de souder deux ou plusieurs pièces, il est donc judicieux
de bien choisir le type de soudure que l’on veut effectuer en fonction des pièces à assembler,
les différents types de soudure que l’on peut effectuer sont les suivant :
— Les soudures d’angle (celle utilisé par la soudure des connecteurs) : elles sont
utilisées pour l’assemblage de pièces dont les faces forment un angle compris
entre 60 et 120°. Si l’angle est inférieur à 60°, on considère la soudure comme
une soudure bout à bout à pénétration partielle ;
— Les soudures d’angle discontinues : on ne peut pas les utiliser en milieu
corrosif ;
— Les soudures bout à bout : il existe deux types de soudure bout à bout : à
pleine pénétration et à pénétration partielle. Une soudure bout à bout à pleine
pénétration présente une pénétration et une fusion complète des métaux
d’apport et de base sur la totalité de l’épaisseur du joint. Une soudure bout à
bout à pénétration partielle présente une pénétration dans le joint inférieur à
l’épaisseur du métal de base ;
— Les soudures en entaille et en bouchon : elles sont rarement utilisées dans les
structures de bâtiment. Elles ont pour fonction d’empêcher le voilement ou la
séparation de pièces superposées ou de transmettre un cisaillement.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 38


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

3 CHAPITRE 3 : METHODOLOGIES DE

DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS DE


STRUCTURE

SOMMAIRE

3.1 DEFINITION .................................................................................................................. 39


3.2 PROCEDURE DE DIMENSIONNEMENT DU PLANCHER MIXTE............................. 39
3.3 PROCEDURE DE DIMENSIONNEMENT D’UNE SOLIVE MIXTE ............................. 60
3.4 PROCEDURE DE DIMENSIONNEMENT D’UNE POUTRE PRINCIPALE .................. 80
3.5 PROCEDURE DE DIMENSIONNEMENT D’UN POTEAU MIXTE .............................. 81
3.6 PROCEDURE DE DIMENSIONNEMENT DES ASSEMBLAGES ................................ 95

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 39


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

3.1 DEFINITION
Le dimensionnement consiste à déterminer les caractéristiques géométriques des
différents éléments structuraux. Une fois les caractéristiques géométriques déterminées, les
vérifications de conformité se feront à l’état limite ultime (ELU) dans un premier temps et
ensuite à l’état limite de service (ELS). Toutes les procédures de dimensionnement et de
vérification seront faites conformément à l’Eurocode 4.

3.2 PROCEDURE DE DIMENSIONNEMENT DU PLANCHER MIXTE


Une dalle mixte composée d’une tôle nervurée et de béton a la particularité de
comporter deux états structuraux très distincts (Eurocode 4) : l’état lors du bétonnage (la
phase de construction), où seule la tôle résiste aux charges ; et l’état d’utilisation (la phase
définitif), où le béton est lié à l’acier, le tout constituant alors un profil mixte acier-béton.
Ainsi au stade construction, les vérifications à l’état limite ultime et de service doivent être
effectuées pour la tôle nervurée agissant comme coffrage du béton frais. L’étayage doit être
considéré dans cette situation.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 39


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

Début

EN 1994-1-1, Chargement Choisir le type de Propriétés de la section pour


§9,3 de calcul tôle, les dimensions le bac et la dalle obtenues à
M Ed , VEd du bac et les partir de la documentation
armatures technique spécialisée
Considérer la situation où
la tôle fait office de
coffrage ainsi que celle
A
où l’acier et le béton ont
une action composite.

EN 1993-1-3, Vérifier que le bac peut


§6.1.11 faire office de coffrage

EN 1994-1-1,
§9.6 (2) Charge concentrée
ou linéaire ?

Oui

Non
EN 1994-1-1, Déterminer la
§9.4.3 largeur participante bem , bev
de la dalle mixte

EN 1994-1-1, Vérifier la résistance


§9.7.2 à la flexion de la dalle
mixte

Déterminer la résistance
au cisaillement
longitudinal

Page
suivante

Organigramme 3.1 : Conception et calcul d’une dalle de plancher mixte (Christian


MÜLLER, 1994c)

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 40


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

Page précédente
Choisir le type
d’ancrage d’extrémité
L’élément est-il ancré
Non conformément au
à ses extrémités
Oui §9.1.2.1

Vérifier la résistance Vérifier la résistance


EN 1994-1-1, au cisaillement au cisaillement EN 1994-1-1,
§9.7.3 longitudinal sans longitudinal avec un §9.7.4
ancrage d’extrémité ancrage d’extrémité

EN 1994-1-1,
§9.7.5

Déterminer la résistance
au cisaillement vertical
Vv, Rd

EN 1992-1-1,
§6.2.2

A (page précédente) Non VEd  Vv , Rd

Oui
EN 1994-1-1,
§9.7.6
Déterminer la
résistance au Vp, Rd
poinçonnement
EN 1992-1-1,
§6.4.4

A (page précédente) Non VEd  Vp , Rd

EN 1994-1-1, Vérification aux


§9.8 états limites de
service

Fin

Organigramme 3.2 : Conception et calcul d’une dalle de plancher mixte, suite et fin
(Christian MÜLLER, 1994c)

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 41


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

3.2.1 Vérifications des dispositions constructives

3.2.1.1 Vérifications de l’épaisseur de la dalle et des armatures

Le plancher collaborant doit satisfaire aux conditions données dans le paragraphe


§9.2.1 EN 1994-1-1 : juin 2005 qui stipule que si la dalle travaille en collaboration avec une
poutre, les conditions à vérifier sont les suivantes :
 La hauteur hors-tout h de la dalle mixte ne doit pas être inférieure à 80 mm ;
 L'épaisseur de béton ℎ𝑐 au-dessus de la principale surface plane en sommet des
nervures des plaques ne doit pas être inférieure à 40 mm ;
 Si la dalle fait partie d’une poutre mixte ou est utilisée comme diaphragme, la
hauteur hors-tout h ne doit pas être inférieure à 90 mm et ℎ𝑐 ne doit pas être
inférieure à 50 mm ;
 Une armature transversale et longitudinale doit être mise en place dans
l’épaisseur ℎ𝑐 du béton ;
 Il convient que la quantité d'armature, dans chacune des deux directions, ne soit
pas inférieure à 80 mm2/m ;
 Il convient que l'espacement des barres d'armature n'excède pas 2h ni 350 mm.

Figure 3.1 : Dimensions de la plaque et de la dalle (NF EN 1994-1-1, 2005)

3.2.1.2 Vérifications des dimensions des granulats


La dimension nominale des granulats dépend de la plus petite dimension de l'élément
structural dans lequel le béton est coulé, et ne doit pas excéder la plus petite des valeurs
suivantes (NF EN 1994-1-1, 2005):

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 42


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

 𝑏0/3, où 𝑏0 est la largeur moyenne des nervures (largeur minimale pour les profils
rentrants) ;
 31,5 mm (tamis C 31,5) ;
 0,4hc.

3.2.1.3 Vérifications des exigences concernant les appuis


La longueur des appuis doit être suffisante pour éviter toute détérioration de la dalle
et des appuis, pour permettre la fixation des plaques sur les appuis sans détérioration de
ceux-ci, et pour empêcher un effondrement par suite d'un déplacement accidentel en cours
du montage.
Il convient que les longueurs d'appuis 𝑙𝑏𝑐 et 𝑙𝑏𝑠 comme indiqué dans la Figure ne soient pas
inférieures aux valeurs limites suivantes (NF EN 1994-1-1, 2005):
 Pour les dalles mixtes reposant sur de l'acier et du béton respectivement :
𝑙𝑏𝑐 75 𝑚𝑚 et 𝑙𝑏𝑠 = 50𝑚𝑚 ;
 Pour les dalles mixtes reposant sur d'autres matériaux :
𝑙𝑏𝑐 = 100 𝑚𝑚 et 𝑙𝑏𝑠 = 70𝑚.

Figure 3.2 : Longueur d'appui minimale (NF EN 1994-1-1, 2005)

3.2.2 Vérification et calcul de la tôle nervurée


La procédure de vérification de la tôle nervurée au stade de construction est en général basée
sur une analyse globale élastique et sur un calcul élastique de la résistance des sections (avec
prise en compte éventuelle de la réserve plastique dans les ailes tendues). Elle est alors la
suivante :
 Sur la base du système porteur du plancher (poutraison), on choisit un profil de
tôle et son épaisseur, l’épaisseur de la dalle et le nombre de travées à couvrir par
une longueur de plaque de tôle ;

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 43


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

 On détermine ensuite si la tôle est étayée ou non lors du bétonnage.


 Puis on détermine les charges agissant sur la tôle ainsi que les combinaisons.
 Pour chaque combinaison, on calcule les efforts intérieurs sollicitants de flexion
𝑀𝐸𝑑 , d’effort tranchant 𝑉𝐸𝑑 et de réaction d’appui 𝑅𝐸𝑑 .
 On calcule ensuite les résistances des sections efficaces 𝑀𝑅𝑑 , 𝑉𝑅𝑑 et 𝑅𝑅𝑑 ou on
utilise les valeurs données par le fabricant.
 Enfin, on effectue les vérifications de la flexion, de l’effort tranchant, de la
réaction d’appui et de l’interaction du moment fléchissant et de la réaction
d’appui.

3.2.2.1 Calcul et vérification de la tôle en phase de construction


Les vérifications des états limites ultimes et de service doivent être effectuées pour
la tôle nervurée agissant comme coffrage du béton frais. L’étayage doit être considéré dans
cette situation. La tôle est soumise aux actions suivantes (NF EN 1993-1-1, 2005) :
 Poids propre des tôles nervurées 𝑔𝑝 ;
 Poids du béton frais 𝑔𝑐 ;
 Charges de construction 𝑞𝑚 ;
 Charge d’entreposage, si nécessaire, 𝑞𝑒.

Figure 3.3 : Schéma statique de la tôle lors du bétonnage

Tableau 3.1 : Formules de calcul des efforts intérieurs de la tôle en phase de construction

CALCUL DES SOLLICITATIONS EN DE


PHASE CONSTRUCTION
Données
Charges Formule
Charges permanentes (𝐺) N/m 𝑔𝑐 + 𝑔𝑝 + 𝑔𝑒
Charges d'exploitation (𝑄) N/m 𝑞𝑚 + 𝑞
Combinaisons d'actions
𝐸𝑡𝑎𝑡 𝐿𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒 𝑈𝑙𝑡𝑖𝑚𝑒 (ELU) 𝑞𝑢1 = (1,35𝐺 + 1,5𝑄)
𝐸𝑡𝑎𝑡 𝐿𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑆𝑒𝑟𝑣𝑖𝑐𝑒 (ELS) 𝑞𝑠1 = (𝐺 + 𝑄)

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 44


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

Effort intérieurs
Etat Limite Ultime
Moments fléchissant (𝑀𝐸𝑑𝑢) N.mm 𝑞𝑢1 . 𝑙²
𝑀𝐸𝑑𝑢 =
8
𝑞𝑢1 . 𝑙
Efforts tranchant (𝑉𝐸𝑑) N 𝑉𝐸𝑑𝑢 =
2
Etat Limite de Service
𝑞𝑠1 . 𝑙²
Moments fléchissant (𝑀𝐸𝑑𝑠𝑒𝑟) kN.mm 𝑀𝐸𝑑𝑠𝑒𝑟 =
8
𝑞𝑠1 . 𝑙
Efforts tranchant (𝑉𝐸𝑑𝑠𝑒𝑟) N 𝑉𝐸𝑑𝑠𝑒𝑟 =
2

3.2.2.1.1 Vérification de la flèche

La procédure de vérification est tirée de l’Eurocode 4. Elle est illustrée par les étapes ci-
dessous.
 Déterminer les propriétés des sections conformément à l'EN 1993-1-3 ;
 Ensuite Il convient que la flèche 𝜹𝒔 des plaques sous l'effet de leur poids
propre ajouté à celui du béton frais, à l'exclusion des charges de construction,
ne dépasse pas 𝛿𝑠, 𝑚𝑎𝑥.

𝜹𝒔(𝒑𝒑+𝒑𝒃) ≤ 𝜹𝒎𝒂𝒙 ( 3.1)

Avec :
𝑞.𝑙4
- 𝜹𝒔(𝒑𝒑+𝒑𝒃) = 30,1 𝐸𝐼 : la flèche de la tôle sous l’effet de son poids propre
𝑎

et du béton frais ;
𝑳
- 𝜹𝒎𝒂𝒙 : la flèche maximal 𝜹𝒎𝒂𝒙 = 𝟏𝟖𝟎 ;

- L : la longueur de la travée entre appuis.


3.2.2.1.2 Vérification de la résistance

La procédure de calcul et de vérification de la tôle est illustrée dans l’organigramme ci-


dessous :

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 45


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

Début
Obtenu à partir de la
documentation
technique spécialisée
Considérer les moments
de flexion positifs et
négatifs ainsi que la
résistance pour Vérifier la
supporter la réaction résistance de calcul
M Rd , RRd
du bac lorsqu’il fait
office de coffrage

EN 1993-1-3, M Sd  M Rd
§6.1.11 Interaction M et R Non A (page précédente)
RSd  RRd

Oui

Déterminer la
S
flèche  S à l’ELS

EN 1994-1-1,
§9.6 (2)  S   S ,max Non A (page précédente)

Considérer la possibilité du
poids supplémentaire du béton
du fait de la flèche, voir l’EN
1994-1-1 §9.3.2 (2). Si   1/10
de l’épaisseur de la dalle, ignorer
Retour
le poids additionnel ; si
  1/10 de l’épaisseur de la
dalle, augmenter l’épaisseur
nominale du béton de 0,7

Organigramme 3.3 : Vérifications de la tôle en phase de construction (Christian MÜLLER,


1994c)

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 46


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

3.2.3 Vérifications de la dalle en phase mixte


Les vérifications des états limites ultimes et services doivent être effectuées pour la
dalle mixte après durcissement du béton et après enlèvement des étais. Les actions suivantes
doivent être considérées lors du dimensionnement de la dalle mixte (Eurocode1) :
 Poids propre de la dalle (tôle nervurée et béton) 𝑔 = 𝑔𝑝 + 𝑔𝑐 ;
 Effet de l’enlèvement de l’étayage éventuel (réactions ponctuelles) ;
 Poids du revêtement et des finitions 𝑔𝑓𝑖𝑛 ;
 Charge utile 𝑞.

Figure 3.4 : Schéma statique de la dalle mixte

Tableau 3.2 : Formules de calcul des efforts intérieurs de la tôle en phase mixte

CALCUL DES SOLLICITATIONS


PHASE MIXTE
Données
Charges Formule
Charges permanentes (G) N/m 𝑔 = 𝑔𝑐 + 𝑔𝑝 + 𝑔𝑓𝑖𝑛
Charges d'exploitation (Q) N/m 𝑄=𝑞
Combinaisons d'actions
𝐸𝑙𝑢 𝐸𝑑𝑢 = (1,35𝐺 + 1,5𝑄)
𝐸𝑙𝑠 𝐸𝑑𝑠𝑒𝑟 = (𝐺 + 𝑄)
Efforts intérieurs
Etat Limite Ultime
Moments fléchissant (𝑀𝐸𝑑𝑢 ) N.mm 𝐸𝑑𝑢. 𝑙²
𝑀𝐸𝑑𝑢 =
8
Efforts tranchant (𝑉𝐸𝑑𝑢 ) N 𝐸𝑑𝑢. 𝑙
𝑉𝐸𝑑𝑢 =
2
Etat Limite de Service
Moments fléchissant (𝑀𝐸𝑑𝑠𝑒𝑟 ) 𝐸𝑑𝑠𝑒𝑟 . 𝑙²
N.mm 𝑀𝐸𝑑𝑠𝑒𝑟 =
8
𝐸𝑑𝑠𝑒𝑟 . 𝑙
Efforts tranchant (𝑉𝐸𝑑𝑠𝑒𝑟 ) N 𝑉𝐸𝑑𝑠𝑒𝑟 =
2

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 47


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

En effet les sections critiques qu’il est nécessaire de vérifier lors du dimensionnement des
dalles mixtes sont les suivantes (Michel CRISINEL, 2008) :
 Section I : la rupture est susceptible d’être conditionnée par l’atteinte du
moment résistant plastique positif ;
 Section II : la rupture est susceptible d’être conditionnée par l’atteinte du
moment résistant plastique négatif ;
 Section III : la rupture est susceptible d’être conditionnée par l’atteinte de la
résistance à l’effort tranchant ;
 Section IV : la rupture est susceptible d’être conditionnée par l’atteinte de la
résistance de la connexion (cisaillement longitudinal) ;
 Section V : la rupture est susceptible d’être conditionnée par l’atteinte de la
résistance au poinçonnement.

Figure 3.5 : Sections critiques de la dalle mixte à vérifier (Michel CRISINEL, 2008)

3.2.3.1 Vérifications à l’Etat Limite Ultime (ELU)


Dans cette partie nous parlerons des vérifications Aux états limites ultime. Les
vérifications de cette partie se feront suivant les deux (2) phases précédemment citées ; que
sont la phase construction et la phase mixte. A chacune de ses phases, les actions à considérer
pour le calcul des sollicitations (moment fléchissant, effort tranchant et réactions d’appuis)
sont calculés conformément aux formules indiquées dans les précédents tableaux.

3.2.3.1.1 Vérification de la résistance à la flexion positive (section I)

Conditions à vérifier :
Tableau 3.3 : Vérifications à effectuer à l'ELU

ELU
𝑀𝐸𝑑𝑢 ≤ 𝑀𝑅𝑑
𝑉𝐸𝑑𝑢 ≤ 𝑉𝑅𝑑
𝑅𝐸𝑑 ≤ 𝑅𝑅𝑑
𝑀𝐸𝑑𝑢 𝑅𝐸𝑑
+ ≤ 1.25
𝑀𝑅𝑑 𝑅𝑅𝑑

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 48


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

Avec :
𝑀𝐸𝑑𝑢 : Moment fléchissant (section I) suivant la phase d’étude considéré
𝑉𝐸𝑑𝑢 : Effort tranchant (section III) suivant la phase d’étude considéré
𝑀𝑅𝑑 : Moment résistant plastique
𝑉𝑅𝑑 : l’effort de cisaillement résistant
𝑅𝐸𝑑 :la réaction d’appuis suivant la phase d’étude considéré
𝑅𝑅𝑑 :la résistance de la tôle ou de la dalle suivant la phase d’étude considéré

a) Position de l’axe neutre plastique


Pour connaitre la position de l’axe neutre plastique, on détermine 𝑋𝑝𝑙 (position de
l’ANP par rapport à la fibre supérieure de la dalle).
 𝑋𝑝𝑙 ≤ ℎ𝑐 L’axe neutre plastique se trouve dans la dalle de béton (Figure
3.9.a) ;
 𝑋𝑝𝑙 > ℎ𝑐 L’axe neutre plastique se trouve dans la tôle nervurée (Figure
3.9.b).
Avec :

𝑓𝑦𝑝 ×𝐴𝑝𝑒 ×𝛾𝑐


𝑋𝑝𝑙 = 𝛾 (3.2)
𝑎𝑝 ×0.85×𝑓𝑐𝑘 ×𝑏

𝑓𝑦𝑝 : Limite d’élasticité de l’acier de la tôle nervurée.


𝐴𝑝𝑒 : Aire de la section efficace de la tôle nervurée.
𝛾𝑐 : facteur de résistance 𝛾𝑀1 = 1,5 pour le béton.
𝛾𝑎𝑝 : facteur de résistance 𝛾𝑀1 pour l’acier de la tôle nervurée.
𝑓𝑐𝑘 : valeur caractéristique de la résistance à la compression du béton sur
cylindre à 28 jours.
𝑏 : La largeur de calcul de la dalle (Prisse égale à 1000mm).
ℎ𝑐 : hauteur de béton au-dessus de la tôle nervurée.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 49


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

Figure 3.6 : Position de l'axe neutre plastique (Michel CRISINEL, 2008)

b) Calcul du moment résistant plastique 𝑴𝒑𝒍,𝑹𝒅


Cas 1 : ANP dans la dalle de béton

+
𝑓𝑦𝑝 𝑋𝑝𝑙
𝑀𝑝𝑙,𝑅𝑑 = 𝐴𝑝𝑒 (𝑑𝑝 − ) (3.3)
𝛾𝑎𝑝 2

𝑓𝑦𝑝 : Limite d’élasticité de l’acier de la tôle nervurée.


𝐴𝑝𝑒 : Aire de la section efficace de la tôle nervurée.
𝛾𝑐 : facteur de résistance γM1 pour le béton (1.5).
𝛾𝑎𝑝 : facteur de résistance γM1 pour l’acier de la tôle nervurée.
𝑑𝑝 : hauteur utile en flexion positive : 𝑑𝑝 = ℎ − 𝑒.
ℎ : hauteur totale de la dalle (béton + tôle).
𝑒: distance de l’axe de gravité du profil à la fibre moyenne de l’aile inférieure.

Cas 2 : ANP dans la tôle nervurée

𝑀𝑝𝑙𝑟𝑑 = 𝑁𝑐𝑓 𝑍 + + 𝑀𝑝𝑟 (3.4)

Avec :

0.85𝑓𝑐𝑘
𝑁𝑐𝑓 = ℎ𝑐 × 𝑏 (3.5)
𝛾𝑐

(𝑒𝑝 −𝑒)𝑁𝑐𝑓 .𝛾𝑎𝑝


𝑍 + = ℎ − 0.5ℎ𝑐 − 𝑒𝑝 + 𝑀𝑝𝑟 (3.6)
𝐴𝑝𝑒 .𝑓𝑦𝑝

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 50


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

𝑁𝑐𝑓 : effort de compression dans le béton.


ℎ𝑐: hauteur du béton au-dessus des nervures du bac acier.
𝐴𝑝𝑒 : section efficace du profil du bac acier.
𝑓𝑦𝑝 : Limite d’élasticité de l’acier de la tôle nervurée.
𝐴𝑝𝑒 : Aire de la section efficace de la tôle nervurée.
𝛾𝑐 : facteur de résistance γM1 pour le béton (1.5).
𝛾𝑎𝑝 : facteur de résistance γM1 pour l’acier de la tôle nervuré.
𝑑𝑝 : hauteur utile en flexion positive : 𝑑𝑝 = ℎ − 𝑒.
ℎ : hauteur totale de la dalle (béton + tôle).
𝑒: distance de l’axe de gravité du profil à la fibre moyenne de l’aile inférieure.
𝐴𝑝𝑒 : Aire de la section efficace de la tôle nervurée.
𝑏 : La largeur de calcul de la dalle (prise égale à1000mm).
𝑀𝑝𝑟 : valeur de calcul du moment résistant plastique de la tôle nervurée
réduite par l’effort normal.

3.2.3.1.2 Vérification de la résistance à la flexion négative (Section II)

La section sur appui (section II) des dalles mixtes continues peut être assimilée à une
section de béton armé. La contribution de la tôle nervurée n’est pas prise en compte, étant
donné que l’on n’a pas la certitude que la tôle sera toujours continue sur appuis. La section
de calcul ainsi que la répartition plastique des contraintes aux états limites ultimes sont
données à la Figure 3.10 (Michel CRISINEL, 2008).

Figure 3.7 : Section critique II soumise à un moment négatif, répartition plastique des
contraintes (Michel CRISINEL, 2008)

La valeur de calcul du moment résistant plastique négatif 𝑀𝑝𝑙 est donnée par la
plastification de l’armature sur appui (dalle sous armée) :

− 𝑓𝑠𝑘
𝑀𝑝𝑙 = . 𝐴𝑠 𝑍 − (3.7)
𝛾𝑠

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 51


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

Avec


𝑋𝑝𝑙
𝑍 − = 𝑑𝑠 − (3.8)
2

− 𝐴𝑠 𝑓𝑠𝑘 𝛾𝑐
𝑋𝑝𝑙 = (3.9)
𝛾𝑠 0.85𝑓𝑐𝑘 𝑏𝑐

0.85𝑓 𝑐𝑘 − 𝑓𝑦𝑠
𝑁𝑐 = 𝑏𝑐 𝑋𝑝𝑙 = 𝑁𝑡 = 𝐴𝑠 (3.10)
𝛾𝑐 𝛾𝑠

𝑑𝑠 : Hauteur utile en flexion négative : 𝑑𝑠 = ℎ – 𝑒𝑠.


𝑒𝑠 : distance de l’axe de gravité de la barre d’armature longitudinale à la fibre
supérieure du béton.
𝑏𝑐 Largeur du béton en compression, admise comme étant la largeur moyenne
des nervures sur 1 m de largeur de dalle, par simplification : 𝑏𝑐 = 𝛴𝑏0.
𝑏0 : Largeur moyenne d’une nervure remplie de béton.
𝐴𝑠 : aire de la section d’armature.
𝑓𝑠𝑘 : limite d’élasticité de l’acier d’armature.
𝑍 − : Bras de levier des efforts intérieurs 𝑁𝑐 et 𝑁𝑡.
𝛾𝑠 : facteur de résistance γM1 pour l’acier d’armature.
𝑁𝑐 : Effort de compression dans le béton.
𝑁𝑡 : Effort de traction de l’acier.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 52


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

EN 1994-1-1, Lorsque la connexion est


§9.7.2, Figure9.5 : complète (action mixte totale),
Moment positif, Début voir l’EN 1994-1-1 §9.7.2 (1).
l’axe neutre se situe Dans les cas où la connexion est
au-dessus du bac partielle (action mixte partielle),
consulter les page 5 ou 6.

EN 1994-1-1,
Déterminer la
§9.7.2, Figure9.6 :
résistance à la flexion M Rd
Moment positif,
de la dalle mixte
l’axe neutre se situe
dans le bac

EN 1994-1-1, M Ed  M Rd Non Choisir une autre tôle


§9.7.2, Figure9.7 :
Moment positif,
l’axe neutre se situe Oui
Oui
dans le bac

Y’a-t-il d’autres
section critiques ?

Non

Retour

Organigramme 3.4 : Vérifications de la résistance à la flexion (positive comme négative) du


plancher mixte (Christian MÜLLER, 1994c)

3.2.3.1.3 Vérification de la résistance au cisaillement longitudinal

La résistance à l’effort rasant d’une dalle mixte est due à la liaison acier-béton
réalisée à l’interface entre ces deux matériaux par le frottement (forme rentrante des
nervures), par les bossages ou par un ancrage placé à l’extrémité des dalles. La résistance de
ces connexions ne peut être déterminée qu’au moyen d’essais (Michel CRISINEL, 2008).
Actuellement, la méthode la plus utilisée permettant de déterminer la valeur de calcul
de la résistance au cisaillement longitudinal d’une dalle mixte est celle qui a été développée
aux États-Unis et qui figure dans de nombreuses normes, en particulier dans l’Eurocode4.
Cette méthode, semi-empirique, consiste, sur la base d’au moins six essais de dalles en
poutre simple, à déterminer deux facteurs (m et k) par type de tôle nervurée. Cette méthode
incorpore les effets du frottement et des bossages, mais pas l’ancrage d’extrémité (Michel
CRISINEL, 2008).

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 53


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

Supposons qu’il n’y a pas d’ancrage d’extrémités. D’après la clause 9.7.3, EN 1994-1-1,
2005, nous utiliserons la méthode m-k et la résistance au cisaillement de calcul 𝑉𝑙, 𝑅𝑑 est :

𝑏.𝑑𝑝 𝑚.𝐴𝑝
𝑉𝑙,𝑅𝐷 = ( 𝑏.𝐿 + 𝑘) (3.11)
𝛾𝑉𝑠 𝑠

Avec :
𝑏 : largeur du plancher (1000mm).
𝛾𝑉𝑠 : coefficient de résistance 𝛾𝑀2 pour la connexion par frottement
(cisaillement longitudinal).
𝐴𝑝 : aire du profil du bac acier.
𝑚, 𝑘 : coefficients de glissement du bac acier fourni par le catalogue.
𝐿𝑠 : portée de cisaillement (pour une dalle chargée uniformément, ( 𝐿𝑠 =
𝐿/4).
𝐿 : portée de la poutre simple.

𝑉
Condition à vérifier : 𝑉 𝐸𝑑 ≤ 1 (3.12)
𝑙,𝑅𝑑

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 54


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

Début

La résistance au cisaillement
longitudinal devrait être déterminée
par la méthode m  k ou par la
méthode de connexion partielle
§9.7.3 (2). Les valeurs de m et k sont
Déterminer la résistance fournies par les fabricants.
EN 1994-1-1, au cisaillement
§9.7.3 longitudinal sans
ancrage d’extrémité

EN 1994-1-1, Méthode
§9.7.3 (4)
mk
Oui V1, Rd

Non

EN 1994-1-1, Méthode de
§9.7.3 (8) M Rd
connexion partielle

M Rd  M Ed
Non Choisir une Non V1,Rd  VEd
autre tôle

Oui

Retour

Organigramme 3.5 : Vérification de la résistance au cisaillement longitudinal du plancher


mixte (Christian MÜLLER, 1994c)

3.2.3.1.4 Vérification de la résistance au cisaillement transversal

On admet en général que la résistance à l’effort tranchant est donnée par la seule
section de béton des nervures, la participation de la tôle étant négligée à cause de la grande
différence de rigidité.
La valeur de calcul de la résistance à l’effort tranchant 𝑉𝑣, 𝑅𝑑 pour une largeur égale
à l’entraxe des nervures de la tôle vaut donc :

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 55


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

𝑉𝑣,𝑅𝐷 = 𝑘𝑣 (1.2 + 0.4𝜌)𝜏𝑅𝐷 𝑏0 𝑑 (3.13)

Avec
𝐾𝑣 : facteur de réduction : 𝑘𝑣 = 1.60 − 𝑑
𝐴
𝜌 : pourcentage d’acier 𝜌 = 𝑏 𝑝𝑒𝑑
0

𝑉𝑣,𝑅𝑑 : résistance à l’effort tranchant


𝜏𝑅𝑑 : valeur de calcul de la contrainte limite de cisaillement du béton (selon
l’Eurocode 2),
𝑑 : hauteur utile (section en travée : 𝑑 = 𝑑𝑝 ; section sur appui : 𝑑 = 𝑑𝑠).
La condition à satisfaire est :

𝑉𝐸𝑑
≤1 (3.14)
𝑉𝑣,𝑅𝑑

3.2.3.1.5 Vérification de la résistance au poinçonnement

Conformément aux charges considérées sur notre dalle nous ne disposons pas de
charges ponctuelles : cette partie ne sera pas étudier dans le présent document.

3.2.3.2 Vérification à l’Etat Limite de Service (ELS)

3.2.3.2.1 Vérification des flèches

La vérification des flèches est nécessaire lorsque l’élancement de la dalle 𝐿/𝑑𝑝 > 26 .
Avec :
𝐿 :la longueur de la travée.
𝑑𝑝 : hauteur utile en flexion positive : 𝑑𝑝 = ℎ – 𝑒 .
𝑒 : Position de la fibre neutre du profilé tôle ou distance de l’axe de gravité
du profil à la fibre moyenne de l’aile inférieure.

Pour tenir compte des effets à long terme du béton, on admet le coefficient d’équivalence
suivant qui est valable pour toutes les charges :

𝐸𝑝
𝑛= = 15 (3.15)
𝐸𝑐

𝐸𝑝 : Le module d’élasticité du profilé tôle.


𝐸𝑐 : Le module d’élasticité du béton.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 56


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

a) Vérification 1
Pour les cas de charges fréquentes concernant la vérification d’une rigidité suffisante et du
confort, seule la flèche sous la charge d'exploitation doit être considérée :

𝐿
𝑊𝑞 ≤ 𝑊𝑙𝑖𝑚 = (3.16)
350

𝑊𝑞 : la flèche sous la charge d'exploitation

b) Vérification 2
Pour les cas de charges fréquents concernant la vérification de l’aptitude au fonctionnement,
la flèche sous le poids des finitions et de la charge d'exploitation doit être considérée :

𝐿
𝑊𝑞+𝑔 ≤ 𝑊𝑙𝑖𝑚 = 350 (3.17)

𝑊𝑞+𝑔 : la flèche sous le poids des finitions et de la charge d'exploitation

c) Vérification 3
Pour les cas de charge quasi-permanents concernant la vérification de l’aspect, il faut
également considérer la flèche totale sous le poids des finitions et de la charge
d'exploitation :

𝐿
𝑊𝑞+𝑔 ≤ 𝑊𝑙𝑖𝑚 = (3.18)
300

d) Vérification de l’ouverture des fissures du béton


Conditions à vérifier pour empêcher l’ouverture des fissures pour une dalle étayé est :

𝐴
𝜌 = 𝑏.ℎ𝑠 ≥ 0.2% (3.19)
𝑐

Avec :
𝐴𝑠 : section d’acier
𝑏 : largeur du béton(1000mm)
ℎ𝑐 : Epaisseur du béton au-dessus de la tôle

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 57


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

e) Vérification des vibrations


La tendance d’un plancher mixte à vibrer de manière perceptible dépend de sa masse,
de ses caractéristiques dynamiques et de la nature du phénomène qui provoque cette mise en
vibration. Ce dernier peut être dû au mouvement des occupants, à des machines, au vent ou
à d’autres effets extérieurs transmis par la structure porteuse du bâtiment (par exemple, le
trafic routier ou ferroviaire ou une construction voisine). La faible masse d’un plancher
mixte, qui est l’un de ses avantages structuraux, peut conduire, sous des sollicitations
similaires, à une réponse plus « vivante » qu’un plancher-dalle en béton armé, sous des
sollicitations similaires (Michel CRISINEL, 2008).
La dalle mixte elle-même, qui porte dans une seule direction, accentue encore cette
sensibilité par rapport à une dalle portant dans deux directions. Les méthodes de calcul
permettant de déterminer si un plancher est acceptable du point de vue de son comportement
vibratoire sont en général basées sur des approches empiriques simplifiées, étant donné la
complexité de la modélisation des charges et de la réponse structurale du système. Ces
méthodes sont toutes basées sur un comportement unidirectionnel et prennent en compte la
structure entière du plancher, y compris la poutraison (Michel CRISINEL, 2008).
Le phénomène de résonnance de la dalle est évité lorsque la fréquence propre de la
dalle 𝑓𝑜 respecte la condition ci-dessous
𝑓0 > 𝑓 = 8 𝐻𝑧
Avec :

𝜋 1000.𝐸𝑎 𝐼𝑏ℎ
𝑓0 = 2 √ (𝑆 −1 ) (3.20)
̅ 𝐿4
𝑚

𝐼𝑏ℎ : moment d’inertie de la section mixte non fissurée (m4),


𝐸𝑎 : module d’élasticité de l’acier (𝐸𝑎 = 210.109 𝑁/𝑚2),
𝑚
̅ : masse linéique de la dalle en vibration, comprenant son poids propre, la
charge permanente et une part à estimer de la charge utile (kg/m),
𝐿 : portée de la dalle (portée équivalente en poutre simple) (m).
𝑓0 : Fréquence propre de la dalle
𝑓 : valeur de fréquence à prendre dans l’EC1

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 58


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

Début Charge de
calcul à l’ELS
Oui
La largeur des
EN 1994-1-1, fissurations dans les
Fissuration du
§9.8.1 zones de moment négatif.
béton à l’ELS
Vérifier la condition
énoncée dans §9.8.1 (2)

La largeur de la Obtenu à partir de la


Choisir une autre tôle Non fissuration est-elle documentation
acceptable ? technique spécialisée
EN 1994-1-1, Oui
§9.8.2 (6)
Effet du glissement Glissement
d’extrémité d’extrémité

EN 1994-1-1,
§9.8.2 (7)
Glissement d’extrémité >
0,5 mm lorsque l’élément
est soumis à une charge
<1,2 fois la Charge de
Si les conditions énoncées dans service calculée
l’EN 1994-1-1, §9.8.2 (4) sont
remplies, le calcul des flèches Oui
peut être omis. Si aucun test
n’a permis de déterminer Ancrer l’élément à ses
l’influence de la connexion extrémités ou tenir
considérer le §9.8.2 (8) compte des effets du
glissement d’extrémité Non
lors du calcul des flèches

EN 1994-1-1, Calculer les


§6.9.4 flèches résultant Wtot , Wmax
du glissement
Si les conditions énoncées dans
l’EN 1994-1-1, §9.8.2 (4) sont
remplies, le calcul des flèches
peut être omis. Si aucun test
Déterminer les  tot ,  max
flèches maximales
n’a permis de déterminer
l’influence de la connexion
considérer le §9.8.2 (8)
Wtot   tot et
Non
Wmax   max
Choisir une autre tôle Oui

Retour

Organigramme 3.6 : Vérifications du plancher à l'ELS (Christian MÜLLER, 1994c)

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 59


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

3.3 PROCEDURE DE DIMENSIONNEMENT D’UNE SOLIVE MIXTE


Conformément à la clause 6.1.1(3), EN 1994-1-1 : 2004, les vérifications suivantes
doivent être effectuées pour les poutres mixtes en T (cas des solives) :
— Résistance des sections critiques de la poutre ;
— Résistance à l’effort tranchant et interaction entre effort tranchant moment
fléchissant ;
— Résistance aux déversements en zone de moments négatifs ;
— Résistance de la connexion.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 60


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

Début

Portée combinaison
Calculer les efforts VEd , M Ed
de charge

Choisir à section de la Données concernant


poutre, les caractéristiques la section, la nuance
du béton et la connexion et les connecteurs
EN 1994-1-1,
§6.6.3
Calculer la résistance
PRd
des connecteurs
EN 1994-1-1,
§6.6.4
Calculer la largeur
participante de la beff
dalle de béton
EN 1994-1-1,
§5.4.1.2

Vérifier la résistance
à la flexion

Non Le critère de flexion


est-il vérifié ?
Oui

Calculer la résistance VRd


au cisaillement

Non
VEd  VRd
Oui

EN 1994-1-1, Vérification de la
§5.4.1.2 résistance au cisaillement
longitudinal de la dalle

Lorsque la poutre n’est pas


Non entièrement étayée durant la
Le critère de cisaillement
construction, elle doit également
longitudinal est-il vérifié ? vérifiée sans la contribution de
la dalle en béton
Oui

Fin

Organigramme 3.7 : Conception et calcul d'une solive mixte (Christian MÜLLER, 1994a)

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 61


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

3.3.1 Largeur participante de la dalle


La définition de beff est obligatoirement délicate, en particulier si cette largeur est
voulue la même pour le calcul de la rigidité et de la résistance en flexion d’une section de
poutre, conformément à l’option simplificatrice prise dans l’Eurocode 4 - Parie 1-1, en
parfaite continuité avec celle déjà prise dans l’ENV/DAN. On conçoit facilement que beff
dépende du rapport de l’espacement 2𝑏𝑖 à la portée l de la poutre, également du signe du
moment fléchissant (un moment fléchissant positif comprimant la dalle, au moins sur une
certaine épaisseur, alors qu’un moment négatif sollicite le béton en traction et l’amène en
général à fissurer). En outre, l’expérience montre que beff dépend, de manière complexe, du
type de chargement appliqué à la poutre, de la nature de ses liaisons (appuis et assemblages),
du type de comportement élastique ou plastique et de bien d’autres facteurs (par exemple
relatifs au mode de fabrication des poutres). Dès lors, on comprend pourquoi, dans le
domaine du bâtiment, la plupart des codes de dimensionnement se contentent de proposer
des formules simples de beff qui placent assez largement en sécurité. Pour sa part, l’Eurocode
4 - Partie 1-1 adopte l’expression suivante (Jean-Marie ARIBERT, 2016c):

𝑏𝑒𝑓𝑓 = 𝑏𝑒1 + 𝑏𝑒2 (3.21)

Avec
𝐿
𝐿0
𝑏𝑒1 = 𝑚𝑖𝑛 ( 80 , 𝑏1 )
𝑏𝑒𝑖 = min( 8 , 𝑏𝑖 ) =>{ 𝐿
𝑏𝑒2 = 𝑚𝑖𝑛 ( 80 , 𝑏2 )

Avec 𝐿0 = la longueur de la travée pour une solive isostatique. (Figure 3.8).

Figure 3.8 : Largeur participante de la dalle sur une solive de plancher isostatique (Jean-
Marie ARIBERT, 2016c)

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 62


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

Figure 3.9 : Valeurs de L0 pour une solive mixte continue (Jean-Marie ARIBERT, 2016c)

3.3.2 Classification des sections


Le choix des méthodes d’analyse dépend de la capacité de la structure à justifier un
comportement ductile à l’ELU. Comme la section mixte est constituée d’un profilé
métallique et d’une dalle en béton, les zones les plus sensibles à la ruine par voilement sont
les parois comprimées du profilé métallique. C’est sans doute la raison pour laquelle la
classification de la section mixte se fait à l’aide de critères analogues à ceux de l’Eurocode
3 à partir des élancements critiques de l’âme et de la semelle comprimée (Tableau 3.3 et
Tableau 3.4). Comme pour les sections en acier seul, quatre classes de sections sont définies
dans l’Eurocode 4 :
— Classe 1 : section plastique, pouvant former une rotule plastique avec la capacité
de rotation requise pour une analyse plastique ;
— Classe 2 : section pouvant développer le moment de résistance plastique avec une
capacité de rotation limitée ;
— Classe 3 : section dont la contrainte maximale dans les fibres extrêmes peut
atteindre la limite d’élasticité, mais dont le voilement local est successible
d’empêcher le développement du moment résistent plastique ;
— Classe 4 : section dont la résistance est déterminée avec prise en compte des
effets de voilement local.
Pour la classification de l’âme, on définit d’abord la position de l’axe neutre plastique
pour définir la partie en compression (Jean-Marie ARIBERT, 2016c). Si après vérification,
l’âme est en dehors des classes 1 et 2, elle doit être considérée en classe 3 ou 4 et justifier
donc un calcul élastique sur la section brute ou efficace (réduite par le voilement local).

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 63


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

Tableau 3.4 : Critères de classification de l’âme d’un profilé métallique (NF EN 1993-1-1,
2005)

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 64


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

Tableau 3.5 : Critères de classification des semelles d’un profilé métallique (NF EN 1993-
1-1, 2005)

La classe de la section à considérer dans les calculs est celle la plus défavorable entre
la classe de l’âme et de la semelle. Elle détermine ensuite le choix des méthodes d’analyse
globale. Nous consacrons le paragraphe suivant aux méthodes d’analyse linéaire élastique,
qui sont applicables pour toutes les poutres de façon indifférente quelle que soit leur section.

3.3.3 Coefficient d’équivalence 𝒏


Pour déterminer les caractéristiques géométriques de la section transversale d’une
poutre mixte on utilise la théorie des sections homogénéisées qui permet de remplacer la
section de béton par une section équivalente en acier à l’aide d’un coefficient d’équivalente
(n) défini par :

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 65


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

𝑬𝒂
𝒏= (3.22)
𝑬𝒄

Où :
𝐸𝑎 : est le module d’élasticité longitudinale de l’acier de construction.
𝐸𝑐 : est le module d’élasticité longitudinale du béton.
𝐸𝑐𝑚 : valeur moyenne du module sécant d’élasticité [N/mm2]
(𝑛 = 18): Sous charge de longue durée (charge permanente) et effets différés (retrait,
fluage et température).
(𝑛 = 6 ) : Sous charge de courte durée.
L’Eurocode 4 (§3.1.4.2) propose d’adopter les valeurs suivantes pour le module
d’élasticité du béton :
𝐸𝑐 = 𝐸𝑐𝑚 : pour les actions de courte durée.
𝐸𝑐 = 𝐸𝑐𝑚/3 : pour les actions de longue durée (fluage et retrait).
𝐸𝑐 = 𝐸𝑐𝑚/2 : pour les cas intermédiaires.

3.3.4 Prédimensionnement des solives


Le Prédimensionnement des solives se fera sur la base du critère de résistance du profilé en
phase de construction :

𝑀𝑎𝑝𝑙,𝑅𝑑 ≥ 𝑀𝐸𝑑 (3.23)

𝛾𝑎 𝑥𝑀𝐸𝑑
𝑊𝑝𝑙,𝑦 ≥ (3.24)
𝑓𝑦

3.3.5 Caractéristiques géométriques de la section mixte homogénéisée

Figure 3.10 : Notion et convention adoptée pour une section mixte en travée et sur appui
(Jean-Marie ARIBERT, 2016c)

Une convention est la référence à la fibre inferieure de la poutre métallique pour


positionner les axes de gravité ou les différents axes neutres possible. Voici les notations
adoptées pour les sections mixtes fléchies :

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 66


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

𝐴𝑎 : aire de la section du profilé métallique.

𝐴𝑐 : aire de la section du béton (𝐴𝑐 = ℎ𝑐 . 𝑏𝑒𝑓𝑓).

𝐴𝑠 : aire de la section des armatures tendues.

𝐴𝑏 : aire de la section mixte homogénéisée (𝐴𝑏 = 𝐴𝑎 + 𝐴𝑐/𝑛).

𝑏𝑒𝑓𝑓 : largeur participante de la dalle de béton (voit § 3.2.1.).

ℎ𝑎 : hauteur de la poutre métallique.

ℎ𝑐 : hauteur de la dalle de béton située au-dessus des nervures de la tôle.

𝑥 : hauteur comprimée de la dalle de béton.

𝑒 : hauteur des nervures de la tôle.

ℎ : hauteur totale de la section mixte (ℎ = ℎ𝑎 + 𝑒 + ℎ𝑐).

𝑍𝑎 : position du centre de gravité de la poutre métallique par rapport à la fibre


inferieure.

𝑍𝑠 : positon du centre de gravité des armatures par rapport à la fibre inferieure de la


poutre métallique.

𝑍𝑏 : position de l’axe neutre de la section mixte homogénéité par rapport à la fibre


inférieure de la poutre métallique.

𝐼𝑏 : moment d’inertie de la section mixte homogénéisée par rapport à l’axe neutre


élastique.

3.3.6 Résistance des sections critiques en flexion


La résistance d’une section sera déterminée en fonction de la classe de la section.
Pour des sections de classe 1 et 2 nous avons le choix entre effectuer les vérifications dans
le domaine élastique ou plastique tandis que pour la section de classe 3 et 4 nous sommes
contraint de faire nos vérifications exclusivement dans le domaine élastique.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 67


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

3.3.6.1 Résistance élastique de la section mixte

3.3.6.1.1 Hypothèses de calcul

L’analyse élastique des poutres mixtes est basée sur les hypothèses suivantes :
— La connexion acier-béton est complète (il n’y a pas de glissement).
— On admet que les matériaux acier et béton ont un comportement élastique linéaire
(loi de HOOK, 𝜎 = 𝐸 × 𝜀). Cela est vrai pour autant que les contraintes de
flexion ne dépassent pas les contraintes limites élastique.
— La loi de conservation des sections planes (hypothèses de Navier –Bernoulli).
— On néglige le béton tendu, admis fissuré.
— La contribution des armatures longitudinales peut être négligée lorsque la dalle
de béton est comprimée.

3.3.6.1.2 Résistance élastique en flexion positive

— Position de l’axe neutre élastique de la section mixte (Zb) :

La position de l’axe neutre élastique sera déterminée par équilibre des moments statiques
par rapport à l’axe passant à la surface inférieure de l’aile du profilé.

On suppose par ailleurs que l’axe neutre est situé dans l’épaisseur de la dalle en béton.

Soit les moments statiques :

L’équilibre des moments statiques s’écrit :


+ +
𝑆𝑐 𝑏𝑒𝑓𝑓 .𝑥 𝑏𝑒𝑓𝑓 .𝑥 𝑥
𝑆𝑏 = 𝑆𝑎 + soit (𝐴𝑎 + ) (ℎ − 𝑥 ) = 𝐴𝑎 × 𝑍𝑎 + (ℎ − 2)
𝑛 𝑛 𝑛

Après résolution on obtient :


+
𝑏𝑒𝑓𝑓
𝑥 2 + 𝐴𝑎 𝑥 + 𝐴𝑎 (𝑍𝑎 − ℎ) = 0
𝑛
La racine de cette équation qui est solution du problème est donnée par :
+
𝑛𝐴𝑎 2𝑏𝑒𝑓𝑓
𝑥 = + [−1 + √1 − (𝑍𝑎 − ℎ)]
𝑏𝑒𝑓𝑓 𝑛𝐴𝑎

Soit la position de l’axe neutre élastique par rapport à la fibre inférieure :

+
𝑛𝐴𝑎 2𝑏𝑒𝑓𝑓
𝑍𝑎 = ℎ − 𝑥 = ℎ − + [−1 + √1 − (𝑍𝑎 − ℎ)] (3.25)
𝑏𝑒𝑓𝑓 𝑛𝐴𝑎

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 68


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

— Moment d’inertie de la section mixte homogénéisée (𝑰+


𝒃 ):

Le calcul de la position de l’axe neutre Zb permet de calculer le moment d’inertie 𝐼𝑏 de la


section mixte homogénéisée :
𝐼𝑐 𝐴𝑐 𝑥
𝐼𝑏 = 𝐼𝑎 + 𝐴𝑎 (𝑍𝑏 − 𝑍𝑎 )2 + + ( )²
𝑛 𝑛 2
+ +
𝑏𝑒𝑓𝑓 𝑥 3 𝑏𝑒𝑓𝑓 𝑥 𝑥
𝐼𝑏 = 𝐼𝑎 + 𝐴𝑎 (𝑍𝑏 − 𝑍𝑎 )2 + + ( )²
12𝑛 𝑛 2
Soit

+
𝑏𝑒𝑓𝑓 𝑥3
𝐼𝑏 = 𝐼𝑎 + 𝐼𝑎 (𝑍𝑏 − 𝑍𝑎 )2 + (3.26)
3𝑛

3.3.6.1.3 Résistance élastique en flexion négative

— Position de l’axe neutre élastique de la section mixte (Zb)

Le béton tendu, admit fissurer, est négligé. On suppose que l’axe neutre se trouve dans le
profilé.
𝑆𝑎 = 𝐴𝑎 × 𝑍𝑎
𝑆𝑏 = 𝐴𝑏 × 𝑍𝑏 = (𝐴𝑎 + 𝐴𝑠 )𝑍𝑏
𝑆𝑠 = 𝐴𝑠 × 𝑍𝑠
𝑆𝑏 = 𝑆𝑎 +𝑆𝑠

𝐴𝑎 ×𝑍𝑎 +𝐴𝑠 ×𝑍𝑠


𝑍𝑏 = (3.27)
𝐴𝑎 +𝐴𝑠

— Moment d’inertie de la section mixte homogénéisée (𝑰−


𝒃 )

En utilisant la théorie d’HUYGENS, le moment d’inertie de la section mixte par rapport à


l’axe neutre est donné par l’expression suivante :
𝐼𝑏 = 𝐼𝑎 + 𝐴𝑎 (𝑍𝑏 − 𝑍𝑎 )2 + 𝐼𝑠 + 𝐴𝑠 (𝑍𝑠 − 𝑍𝑏 )2

Avec 𝐼𝑠 négligeable.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 69


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

Tableau 3.6 : Caractéristiques géométriques de la section mixte homogénéisée (Jean-Marie


ARIBERT, 2016c)

Section Axe neutre Position de l’axe et inertie de la section


𝑛𝐴𝑎
𝑍𝑏 = ℎ − + [−1
𝑏𝑒𝑓𝑓
Dans la dalle
+
𝐴𝑐 × ℎ𝑐 2𝑏𝑒𝑓𝑓
En travée 𝐴𝑎 (ℎ − 𝑍𝑎 − ℎ𝑐 ) < + √1 − (ℎ − 𝑍𝑎 )]
2𝑛 𝑛𝐴𝑎
+
𝑏𝑒𝑓𝑓 𝑥3
𝐼𝑏 = 𝐼𝑎 + 𝐴𝑎 (𝑍𝑏 − 𝑍𝑎 )2 + (ℎ
3𝑛
− 𝑍𝑎 )
1 𝐴𝑐 ℎ𝑐
𝑍𝑏 = [𝐴𝑎 × 𝑍𝑎 × (ℎ − ]
𝐴 𝑛 2
𝐴𝑎 + 𝑛𝑐
Dans le profilé 𝐴𝑐 2
Sur 𝐴 𝑐 × ℎ𝑐 𝐼𝑏 = 𝐼𝑎 + 𝐴𝑎 (ℎ − 𝑍𝑎 )2 + ℎ − (ℎ
𝐴𝑎 (ℎ − 𝑍𝑎 − ℎ𝑐 ) ≥ 3𝑛 𝑐
appuis 2𝑛 − 𝑍𝑏 )²
𝐴𝑎 × 𝑍𝑎 + 𝐴𝑠 × 𝑍𝑠
𝑍𝑏 =
𝐴 𝑎 + 𝐴𝑠
𝐼𝑏 = 𝐼𝑎 + 𝐴𝑎 (𝑍𝑎 − 𝑍𝑏 )2 + 𝐴𝑠 (𝑍𝑠 − 𝑍𝑏 )²

3.3.6.2 Résistance plastique de la section mixte

3.3.6.2.1 Hypothèses de calcul

Pour mémoire, ce type de calcul est limité au cas des sections de classe 1 ou 2. Pour le calcul
du moment de résistance plastique, désigné par 𝑀𝑝𝑙,𝑅𝑑 + sous flexion positive et 𝑀𝑝𝑙,𝑅𝑑 − sous
flexion négative, on adopte les hypothèses suivantes :
 La connexion de la travée (où se situe la section étudiée) est dimensionnée de manière
à ce que le profilé métallique, ou la dalle de béton, ou encore l’armature, puisse
atteindre sa résistance plastique maximale, selon le cas. On dit alors qu’il y a «
interaction complète » entre deux des composants précédents de la poutre.
 La résistance en traction du béton est négligée ;
 Toutes les fibres de la poutre en acier, y compris celles situées au voisinage immédiat
de l’axe neutre plastique, sont plastifiées en traction ou en compression ;
 La distribution des contraintes normales dans le béton comprimé est uniforme et
égale à 0,85𝑓𝑐𝑑 = 0,85𝑓𝑐𝑘 /𝛾𝑐 . Le coefficient 0,85 ne doit pas être interprété ici
comme un facteur de réduction de la résistance du béton en compression par suite
d’effets à long. C’est en fait un facteur de calibrage qui s’est avéré, à l’usage, le plus

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 70


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

approprié pour le calcul plastique de la résistance en flexion des sections mixtes,


permettant l’utilisation d’emblée d’une distribution uniforme des contraintes du
béton comprimé ;
 Les barres d’armature de la dalle, lorsqu’elles sont sollicitées en traction, sont
plastifiées à la valeur de la contrainte de calcul 𝑓𝑠𝑑 = 0,85𝑓𝑠𝑘 /𝛾𝑠 . Le calcul plastique
en section impose à ces barres d’avoir une ductilité suffisante, c’est-à-dire
d’appartenir à la classe B ou C de ductilité. Mais, en raison de l’effet de rigidité
apporté par le béton tendu entre fissures, qui tend à concentrer les déformations
plastiques des barres d’armature au droit de ces fissures, on doit s’assurer également
que la section d’armature 𝐴𝑠 est suffisante pour éviter une rupture (cf. 5.5.1(5) de
l’EN 1994-1-1) ;
 Enfin, comme pour le calcul élastique au précédente paragraphe, la contribution de
l’armature peut être négligée lorsque la dalle est comprimée. En présence d’une dalle
mixte, la tôle profilée comprimée doit impérativement être négligée.

Les hypothèses qui précédent (la première mise à part) conduisent à une configuration par «
blocs rectangulaires » des distributions de contraintes normales en section, comme cela est
détaillé ci-après en distinguant encore les cas sous flexion positive et ceux sous flexion
négative.

3.3.6.2.2 Résistance plastique sous moment positif

Trois cas de la position de l’axe neutre plastique sont à envisager, conduisant à des
+
expressions différentes de 𝑀𝑝𝑙,𝑅𝑑 .
— L’axe neutre est situé dans la dalle :

Figure 3.11 : Distribution plastique des contraintes avec axe neutre dans la dalle (Jean-
Marie ARIBERT, 2016c)

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 71


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

+ ℎ
𝑀𝑝𝑙,𝑅𝑑 = 𝐹𝑎 ( 2𝑎 + ℎ𝑝 + ℎ𝑐 +Z/2) (3.27)

Avec :
Fa : résistance plastique du profilé en traction 𝐹𝑎 = 𝐴𝑎. 𝑓𝑦𝑑
Z : l’axe neutre plastique par rapport à la face supérieure de la dalle
𝐹𝑎
𝑍= +
𝑏𝑒𝑓𝑓 + 0.85. 𝐹𝑐𝑑
ℎ𝑝 : hauteur de la tôle profilée
ℎ𝑐 : hauteur de la dalle
ℎ𝑎 : hauteur du profilé en I

— L’axe neutre est situé dans la semelle supérieure en acier :

Figure 3.12 : Distribution plastique des contraintes avec axe neutre dans la semelle
supérieure (Jean-Marie ARIBERT, 2016c)

+
𝑀𝑝𝑙,𝑅𝑑 = 𝐹𝑎 (ℎ𝑎/2 + ℎ𝑝 + ℎ𝑐 + 𝑍/2) − (𝐹𝑎 − 𝐹𝑐 )(𝑍 + ℎ𝑝 )/2 (3.28)

Avec :
𝐹𝑎 : résistance plastique du profilé en traction

𝐹𝑎 = 𝐴𝑎. 𝑓𝑦𝑑 (3.29)

𝐹𝑐 : résistance plastique de la dalle en compression du béton

+
𝐹𝑐 = 𝑏𝑒𝑓𝑓 . ℎ𝑐 × (0.85 × 𝑓𝑐𝑑 ) (3.30)

Z : l’axe neutre plastique par rapport à la face supérieure de la dalle

𝐹𝑎
𝑍= + (3.31)
𝑏𝑒𝑓𝑓 +0.85.𝐹𝑐𝑑

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 72


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

ℎ𝑝 : hauteur de la tôle profilée


ℎ𝑐 : hauteur de la dalle
ℎ𝑎 : hauteur du profilé en I
𝑓𝑐𝑑 : contrainte résistante du béton
𝑏𝑒𝑓𝑓 : largeur participante de la dalle

— L’axe neutre est situé dans l’âme :

Figure 3.13 : Distribution plastique des contraintes avec axe neutre dans l’âme (Jean-Marie
ARIBERT, 2016c)

+ ℎ ℎ𝑐
𝑀𝑝𝑙,𝑅𝑑 = 𝑀𝑎𝑝𝑙,𝑅𝑑 + 𝐹𝑐 ( 2𝑎 + ℎ𝑝 + ) − 𝐹𝑐 . 𝑍𝑤 /2 (3.32)
2

Où :

+ ℎ ℎ𝑐
𝑀𝑝𝑙,𝑅𝑑 = 𝑀𝑎𝑝𝑙,𝑅𝑑 + 𝐹𝑐 ( 2𝑎 + ℎ𝑝 + ) − 𝐹𝑐 ²/(4𝑡𝑤 𝑓𝑦𝑑 ) (3.33)
2

Avec
𝐹𝑐 : résistance plastique de la dalle en compression du béton

+
𝐹𝑐 = 𝑏𝑒𝑓𝑓 . ℎ𝑐 × (0.85 × 𝑓𝑐𝑑 ) (3.34)

𝑍𝑤: La hauteur d’âme en traction située au-dessus du centre de gravité Ga du


profilé

𝐹𝑐
𝑍𝑤 = (3.35)
2𝑡𝑤 𝑓𝑦𝑑

ℎ𝑝 : hauteur de la tôle profilée


ℎ𝑐 : hauteur de la dalle.
ℎ𝑎 : hauteur du profilé en I
𝑓𝑦𝑑 : contrainte élastique du profilé

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 73


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

3.3.6.2.3 Résistance plastique sous moment négatif

En pratique, deux cas sont envisagés selon que l’axe neutre plastique se trouve dans la
semelle supérieure en acier ou dans l’âme.

— L’axe neutre est situé dans la semelle supérieure en acier :

Figure 3.14 : Distribution plastique des contraintes avec axe neutre dans la semelle
supérieure (Jean-Marie ARIBERT, 2016c)

𝑀𝑝𝑙,𝑅𝑑 = 𝐹𝑎 (ℎ𝑎/2 + ℎ𝑠) − (𝐹𝑎 − 𝐹𝑐 )(𝑍𝑓/2 + ℎ𝑠 (3.36)

Avec :
𝐹𝑎 : résistance plastique du profilé en traction

𝐹𝑎 = 𝐴𝑎. 𝑓𝑦𝑑 (3.37)

𝐹𝑐 : résistance plastique de la dalle en compression du béton

+
𝐹𝑐 = 𝑏𝑒𝑓𝑓 . ℎ𝑐 × (0.85 × 𝑓𝑐𝑑 ) (3.38)

𝐹𝑠 : Résistance en traction des armatures

𝐹𝑠 = 𝐴𝑠. 𝑓𝑠𝑑 (3.39)

𝑧𝑓 : épaisseur de la semelle

𝐹
𝑧𝑓 = 𝐹 +(2.𝑏𝑎 .𝐹 (3.40)
𝑠 𝑓 𝑐𝑑 )

ℎ𝑝 : hauteur de la tôle profilée


ℎ𝑐 : hauteur de la dalle
ℎ𝑎 : hauteur du profilé en I

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 74


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

𝑓𝑐𝑑 : contrainte résistante du béton


𝑏𝑒𝑓𝑓 : largeur participante de la dalle

— L’axe neutre est situé dans l’âme :

Figure 3.15 : Distribution plastique des contraintes avec axe neutre dans l’âme (Jean-Marie
ARIBERT, 2016c)

− ℎ
𝑀𝑝𝑙,𝑅𝑑 = 𝑀𝑎𝑝𝑙,𝑅𝑑 + 𝐹𝑠 ( 2𝑎 + ℎ𝑠 ) − 𝐹𝑐2 /4. 𝑡𝑤 . 𝑓𝑦𝑑 (3.41)

Avec :
𝐹𝑐 : résistance plastique de la dalle en compression du béton

+
𝐹𝑐 = 𝑏𝑒𝑓𝑓 . ℎ𝑐 × (0.85 × 𝑓𝑐𝑑 ) (3.42)

𝑍𝑤: La hauteur d’âme en traction située au-dessus du centre de gravité Ga du


profilé :

𝐹𝑐
𝑍𝑤 = 2𝑡 (3.43)
𝑤 𝑓𝑦𝑑

ℎ𝑝 : hauteur de la tôle profilée


ℎ𝑐 : hauteur de la dalle
ℎ𝑎 : hauteur du profilé en I
𝑓𝑦𝑑 : contrainte élastique de calcul du profilé

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 75


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

3.3.7 Résistance à l’effort tranchant et à l’interaction effort tranchant moment


fléchissant
Dans la configuration d’une poutre métallique en I ou H connectée par son aile
supérieure à une dalle, il est certain qu’une partie de l’effort tranchant exercé dans une
section est repris par la dalle. Mais, d’une part, l’expérience montre que la contribution de
la dalle à cette reprise d’effort reste ; d’autre part, il n’existe pas de modèle mécanique simple
pour exprimer cette contribution, en notant qu’elle peut être fonction de certaines
dispositions des connecteurs et de la fissuration du béton de la dalle (par exemple au passage
d’un appui intermédiaire dans une poutre continue).
C’est pourquoi, en pratique, on admet que l’effort tranchant n’est repris que par l’âme
en acier, comme si la section n’était pas mixte pour ce type de sollicitation (Jean-Marie
ARIBERT, 2016c). La condition à satisfaire par l’effort tranchant de calcul 𝑉𝐸𝑑 dans une
section qui serait sollicitée essentiellement par ce type d’effort (par exemple, à l’extrémité
d’une poutre), est donc :

𝑉𝐸𝑑 ≤ 𝑉𝑝𝑙,𝑅𝑑 (3.44)

Où 𝑉𝑝𝑙, 𝑅𝑑 est la valeur de calcul de la résistance plastique au cisaillement donnée par :

𝐴𝑣 .𝑓𝑦𝑑
𝑉𝑝𝑙,𝑅𝑑 = ( 3.45)
√3

Pour un profilé en I ou H laminé, une partie des contraintes de cisaillement est reprise
par les semelles dans le voisinage des congés âme-semelle, permettant d’adopter
l’expression :

𝐴𝑣 = 𝐴𝑎 – 2𝑏𝑓 𝑡𝑓 + (𝑡𝑤 + 2𝑟)𝑡𝑓 (3.46)

En fait, l’utilisation d’une résistance plastique au cisaillement 𝑉𝑝𝑙, 𝑅𝑑 n’est valable


que si l’âme reste stable vis-à -vis du voilement par cisaillement du panneau d’âme adjacent
à la section vérifié.
Dans le cas d’un profilé partiellement enrobé de béton au niveau de l’âme, avec un
enrobage convenablement solidarisé à l’âme métallique par des connecteurs et des étriers en
cadres fermés dans chaque chambre de l’enrobage (ou éventuellement des étriers traversant
l’âme ou étant ouverts et soudés à l’âme), on peut utiliser la condition suivante, beaucoup
plus favorable :

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 76


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

ℎ𝑤
≤ 124 𝜀 (3.47)
𝑡𝑤

Jusqu’à maintenant, l’effort tranchant a été envisagé comme agissant seul en section.
Mais les sections peuvent être sollicitées, à la fois à l’effort tranchant 𝑉𝐸𝑑 et au moment
fléchissant 𝑀𝐸𝑑 , notamment dans le cas de poutres continues au voisinage des appuis
intermédiaires. On désigne alors par 𝑉𝑅𝑑 la résistance à l’effort tranchant :

𝑉𝑅𝑑 = 𝑚𝑖𝑛(𝑉𝑝𝑙,𝑅𝑑 ; 𝑉𝑏𝑅𝑑 ) (3.48)

L’expérience montre qu’il n’y a pas de réduction sensible du moment de résistance


plastique 𝑀𝑝𝑙, 𝑅𝑑 (aussi bien sous flexion positive que négative) tant que l’effort tranchant
ne dépasse pas une certaine valeur, plus précisément :

𝑉𝐸𝑑 ≤ 0,5. 𝑉𝑅𝑑 (3.49)

Début

Caractéristiques de la ℎ𝑤 72𝜀 Non


section transversale

𝑡𝑤 𝜂

EN 1993-15,
Oui
§5.1

EN 1994-1-1, Calculer la résistance au


§6.2.2.2 cisaillement en utilisant
𝑉𝑅𝑑 = 𝑉𝑝𝑙 ,𝑅𝑑

EN 1994-1-1,
§6.2.2.3
Calculer la résistance au
voilement par cisaillement 𝑉𝑅𝑑
en utilisant 𝑉𝑅𝑑 = 𝑉𝑏,𝑅𝑑
EN 1934-1-5,
§5

Retour

Organigramme 3.8 : Calcul de la résistance au cisaillement vertical (Christian MÜLLER,


1994a)

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 77


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

3.3.8 Résistance au déversement


En général, dans les poutres mixtes, la semelle supérieure du profilé métallique se
trouve bien maintenue vis-à-vis du risque de déversement en raison de sa connexion avec la
dalle (sous réserve toutefois que cette connexion ait été dimensionnée normalement) et en
raison de la stabilité de la dalle en flexion latérale à ce titre, la NF EN 1994-1-1 considérait
comme suffisante une dalle dont la largeur hors tout est supérieure à la hauteur du profilé.
Évidemment, en phase de construction et avant durcissement du béton, le risque de
déversement doit être contrôlé avec grande attention, mais à ce stade il concerne la seule
poutre en acier éventuellement maintenue au niveau de l’aile supérieure par la tôle mince
profilée, non encore collaborante, d’une dalle mixte (Jean-Marie ARIBERT, 2016c).
C’est essentiellement dans la zone des moments négatifs d’une poutre mixte
continue, de part et d’autre d’un appui intermédiaire, que se pose le problème de
déversement, au stade définitif de la construction (le cas des consoles est également à
considérer, ainsi que celui des traverses de portiques lorsque les assemblages entre traverses
et poteaux assurent une continuité significative). Certaines combinaisons de charges peuvent
être plus défavorables que d’autres ; ainsi, la longueur de la zone sous moments négatifs peut

3.3.9 Vérification des contraintes normales de flexion


Les contraintes normales agissant sur les différents éléments de la section mixte soumise
à un moment de flexion M peuvent être déterminées à l’aide des relations suivantes :
— Contrainte de flexion dans le béton (fibre supérieure) :

1 𝑀𝑠𝑑
𝜎𝑐 = 𝑛 × (ℎ − 𝑍𝑏 ) (3.50)
𝐼𝑏

— Contrainte de flexion dans l’acier de profilé (fibre inférieure) :

𝑀𝑠𝑑
𝜎𝑎 = 𝑍𝑏 (3.51)
𝐼𝑏

— Contrainte de flexion dans l’armature (traction) :

𝑀𝑠𝑑
𝜎𝑠 = (𝑍𝑠 − 𝑍𝑏 (3.52)
𝐼𝑏

La vérification de la résistance à la flexion consiste à limiter les contraintes dans le béton


à une certaine valeur de la résistance à la compression et limiter les contraintes dans l’acier
à une certaine valeur de la limite élastique.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 78


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

1 𝑀𝑠𝑑 0.85×𝑓𝑐𝑘
𝐷𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑏é𝑡𝑜𝑛 : 𝜎𝑐 = 𝑛 × (ℎ − 𝑍𝑏 ) ≤
𝐼𝑏 𝛾𝑐
𝑀𝑠𝑑 𝑓𝑦
𝐷𝑎𝑛𝑠 𝑙’𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟 ∶ 𝜎𝑎 = 𝑍𝑏 ≤ 𝛾 ( 3.53)
𝐼𝑏 𝑎
𝑀𝑠𝑑 𝑓𝑠𝑘
{𝐷𝑎𝑛𝑠 𝑙’𝑎𝑟𝑚𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒 ∶ 𝜎𝑠 = 𝐼𝑏
(𝑍𝑠 − 𝑍𝑏 ) ≤ 𝛾𝑠

Avec : 𝛾𝑎 , 𝛾𝑐 𝑒𝑡 𝛾𝑠 sont des coefficients partiels de sécurité des matériaux : 𝛾𝑎 = 1,1 ;


𝛾𝑐 = 1,5 ; 𝛾𝑠 = 1,15.

3.3.10 Dimensionnement de la connexion


Lorsque la résistance des sections mixtes est également établie avec un calcul élastique,
l’effort de cisaillement (𝑉𝑒𝑙) dépend directement de l’effort tranchant.

𝑉.𝑆𝑐
𝑉𝑒𝑙,𝑦 = 𝐼 (3.54)
𝑏 .𝑛

V : l’effort tranchant dans la section considérée.


𝑆𝑐 : moment statique de la dalle (de largeur beff) par rapport à l’axe neutre de la section
mixte.
𝐼𝑏 : moment inertie de la section mixte.
𝐸𝑎
𝑛 : coefficient d’équivalence élastique (𝑛 = )
𝐸𝑐

3.3.10.1 Nombre de connecteurs(N)


Le nombre de connecteurs sur la longueur examiné (L) est donné par la formule :

𝑉𝑒𝑙×𝑙
𝑁= (3.55)
𝑝

𝑉𝑒𝑙 : effort rasant par unité de longueur.


𝑙 : longueur de répartition des connecteurs.
𝑝 : résistance au cisaillement de chaque connecteur.

3.3.10.2 Espacement des connecteurs (e)


Pour des raisons pratiques de construction, on choisit des connecteurs identiques sur
toute la longueur de la poutre.
Le pas (e) entre deux connecteurs est donné par la relation :

𝑃
𝑒 = 𝑉𝑛 (3.56)
𝑒𝑙

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 79


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

3.4 PROCEDURE DE DIMENSIONNEMENT D’UNE POUTRE PRINCIPALE


Les poutres principales sont encastrées dans les poteaux. Ce mode de liaison a été
choisi pour réduire le moment fléchissant. Les vérifications suivantes doivent être
effectuées :
 Résistance à la flexion des sections critiques ;
 Résistance au déversement ;
 Résistance au voilement ;

3.4.1 Prédimensionnement de la poutre


Le Prédimensionnement des poutres se fera sur la base du critère de résistance du profilé en
phase de construction :

𝑀𝑎𝑝𝑙,𝑅𝑑 ≥ 𝑀𝐸𝑑

𝛾𝑎 𝑥𝑀𝐸𝑑
𝑊𝑝𝑙,𝑦 ≥ (3.57)
𝑓𝑦

3.4.2 Détermination de la classe du profilé


La classe des profilés sera lue automatiquement dans le catalogue des profilés
laminés de l’entreprise Arcelor Mittal.

3.4.3 Détermination des efforts sur la poutre


Contrairement aux solives, les poutres principales seront dimensionnées comme des
poutres métalliques car il n’existe aucune connexion entre ces poutres et la dalle. Le béton
d’enrobage sera considéré comme poids propre.
La détermination des efforts internes de la poutre ci-dessus sera faite à l’aide du
logiciel RDM7.

3.4.4 Vérification de la résistance au moment fléchissant


La condition à satisfaire est :

𝑊𝑝𝑙,𝑦 𝑓𝑦
𝑀𝐸𝑑 ≤ 𝑀𝑎𝑝𝑙,𝑅𝑑 = (3.58)
𝛾𝑀0

3.4.5 Vérification de la résistance à l’effort tranchant


La résistance à l’effort tranchant est vérifiée si la condition suivante est satisfaisante.

𝑉𝐸𝑑 ≤ 𝑉𝑝𝑙,𝑅𝑑 (3.59)

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 80


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

3.4.6 Interaction entre l’effort tranchant et le moment fléchissant


La condition pour qu’il n’y ait pas d’interaction entre moment fléchissant et effort
tranchant est :

𝑉𝑝𝑙,𝑅𝑑
𝑉𝐸𝑑 ≤ (3.60)
2

3.4.7 Vérification de la résistance au déversement


Le profilé étant maintenu latéralement par les solives, il n’y a pas de risque de
déversement.

3.4.8 Vérification de la flèche


La condition est vérifiée si l’équation ci-dessous est satisfaite :

5𝑞𝑠𝑒𝑟 𝐿4 𝐿
𝑓= ≤ 𝑓𝑎𝑑𝑚 = (3.61)
354𝐸𝑎 𝐼ℎ 250

3.5 PROCEDURE DE DIMENSIONNEMENT D’UN POTEAU MIXTE


Les poteaux mixtes acier-béton sont de deux types :
 Les poteaux partiellement ou totalement enrobés de béton ;
 Les poteaux en profilés creux remplis de béton.

Pour les poteaux totalement enrobés, les semelles et âme des profilés les constituants sont
enrobés d’une couche de béton. Par contre, pour les poteaux partiellement seulement
l’espace entre semelles qui est rempli de béton.

Figure 3.16 : Poteau mixte totalement et partiellement enrobé (NF EN 1994-1-1, 2005)

Pour le dimensionnement des poteaux mixtes acier-béton, deux méthodes sont


présentées dans le règlement Européen l’EC4.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 81


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

Une Méthode Générale qui prend en compte les effets du second ordre et les
imperfections, applicable aux sections de poteaux non symétriques ainsi qu’à des poteaux
de section variable sur leur hauteur. Cette méthode nécessite l'utilisation d’outils de calcul
numérique.
Une Méthode Simplifiée faisant aux courbes de flambement européennes des
poteaux en acier qui tiennent implicitement compte des imperfections, applicable au calcul
des poteaux mixtes présentant une section doublement symétrique et uniforme sur leur
hauteur.

3.5.1 Hypothèses de calcul


— Il y a une interaction complète entre la section en acier et la section de béton
et ce, jusqu'à la ruine ;
— Les imperfections géométriques et structurales sont prises en compte dans le
calcul ;
— Les sections droites restent planes lors de la déformation du poteau.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 82


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

Début

Chargement Longueur de
de calcul NEd flambement L

Données de la section du
Choisir une section
poteau : Ea , I a , Es , Ecm , Ic ,
de poteau mixte
Ke , L , Aa , As , Ac

EN 1994-1-1, Déterminer la
§6.7.3.2 (1) résistance de calcul de M Ed
la section transversale
VEd
bem , bev

EN 1994-1-1,
§6.7.3.3 (1)
Déterminer le rapport de

la contribution de l’acier

Vérifier le rapport de
  0, 2 calculer selon l'EN1992
contribution de l’acier : Non
  0,9 calculer selon l'EN1993
0,2    0,9

Oui

Non NEd  N pl , Rd

Oui

Critère d’application de
Vérifier si la méthode EN 1994-1-1
la méthode simplifiée Non Méthode de
de calcul simplifiée §6.7.2
EN 1994-1-1, §6.7.3 calcul générale
est applicable

Oui

Oui Utiliser les propriétés


EN 1994-1-1, §6.7.1 Vérifier si les valeurs de la section efficace
(9), tableau 6.3 maximales de (d/t), (h/t),
Page
et (b/tf) sont dépassées
suivante
Utiliser les propriétés
Non
de la section brute

Organigramme 3.9 : Conception et calcul de poteau mixte (Christian MÜLLER, 1994b)

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 83


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

Page
précédente

Déterminer
EN 1994-1-1,
l’élancement réduit  y ; z
§6.7.3.3 (2)
pour les deux axes

EN 1994-1-1, Déterminer le coefficient


  min( y ;  z )
§6.3.1.2 (2) de réduction pour la
résistance au flambement

Déterminer la
résistance au   N pl , Rd
flambement

Choisir une autre


section de poteau Non N Ed    N pl , Rd
mixte
Oui

Poteau sollicité Non Fin


en flexion ?

Oui

Flexion Non
uniaxiale ?

Oui

Déterminer la Déterminer la
résistance de calcul résistance de calcul
en compression et en compression et
flexion uniaxiale flexion biaxiale

Oui

Choisir une autre Critère de Critère de Non Choisir une autre


section de poteau Non résistance résistance section de poteau
mixte satisfaits ? satisfaits ? mixte
Oui
Oui
Fin
Organigramme 3.10 : Conception et calcul de poteau mixte, suite et fin (Christian MÜLLER,
1994b)
Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 84
Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

3.5.2 Limites d’application de la méthode simplifié


L'application de la méthode simplifiée comporte les limitations suivantes :
— La section transversale du poteau est constante et présente une double
symétrie sur toute la hauteur du poteau ;
— La contribution relative de la section en acier à la résistance de calcul de la
𝐴 𝑓
section complète, à savoir   (𝑁𝑝𝑙,𝑅𝑑
𝑎 𝑦
) qui doit être compris entre 0,2 et 0,9 ;

— L'élancement réduit 𝜆̅ du poteau mixte ne doit pas dépasser la valeur 2,0 ;


— Pour les sections totalement enrobées, l'aire des armatures doit être comprise
entre 0,3% ≤ AS/Ac ≤ 0,6% de l'aire de béton et les armatures présentent des
épaisseurs d'enrobage de béton satisfaisant les conditions suivantes :
40 𝑚𝑚 < 𝑐𝑦 < 0,4 𝑏𝑐 et 40 𝑚𝑚 < 𝑐𝑧 < 0,3 ℎ𝑐 ;
— Il convient que le rapport entre la hauteur h de la section et sa largeur se situe
entre 0,2 et 5 ;
— L'aire de la section d'armature longitudinale à considérer dans les calculs ne
doit pas dépasser 6% de l'aire de la section du béton ;

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 85


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

Début

Vérifier que la section


du poteau est
doublement symétrique

Calculer la valeur de la résistance plastique du


poteau
N pl , Rd  Aa . f yd  0,85 Ac . fcd  As . f sd

Calculer le coefficient de participation de l’acier 


Aa . f yd

N pl , Rd

La méthode simplifiée 0, 2    0,9


Non
n’est pas applicable

Oui

Calculer la rigidité en flexion suivant les axes y-y et z-z


( EI )eff , yy  Ea .I y , a  0, 6 Ecd .I y , c  Es .I y , s
( EI )eff , zz  Ea .I z , a  0, 6 Ecd .I z ,c  Es .I z , s

Calculer les efforts critiques :


 2 .( EI )eff , yy
N cr , y 
l2
 2 .( EI )eff , zz
N cr , z 
l2

Page suivante

Organigramme 3.11 : Vérification de l'applicabilité de la méthode simplifiée

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 86


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

Page précédente

Calculer la résistance plastique de la section mixte à


l’effort normal de compression
N pl , Rk  Aa . f y  0,85 Ac . fcd  As f sk

Calculer les élancements réduits

N pl , Rk
y 
N cr , y
N pl , Rk
z 
N cr , z

La méthode simplifiée
n’est pas applicable
Non  y 
; z  2?

Oui

Fin

Organigramme 3.12 : Vérification de l'applicabilité de la méthode simplifiée, suite et fin

3.5.3 Calcul des résistances du poteau


La résistance plastique en compression axiale s’obtient en additionnant les
résistances plastiques des éléments constitutifs, suivant l’expression suivante :
 Pour les sections partiellement ou totalement enrobées de béton :

𝑓 𝑓𝑐𝑘 𝑓𝑠𝑘
𝑁𝑝𝑙,𝑅𝑑 = 𝐴𝑎 𝛾 𝑦 + 𝐴𝑐 . 0.85 + 𝐴𝑠 (3.62)
𝑀𝑎 𝛾𝑐 𝛾𝑠

 Pour les sections creuses remplies de béton :

𝑓 𝑓𝑐𝑘 𝑓𝑠𝑘
𝑁𝑝𝑙,𝑅𝑑 = 𝐴𝑎 𝛾 𝑦 + 𝐴𝑐 + 𝐴𝑠 (3.63)
𝑀𝑎 𝛾𝑐 𝛾𝑠

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 87


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

𝐴𝑎 , 𝐴𝑐 et 𝐴𝑠 sont les aires respectives de la section transversale de la section en acier, du


béton et de l'armature.

3.5.3.1 Vérification de la stabilité du poteau en compression axiale


La vérification de la stabilité est à effectuer selon les deux axes principaux de
flambement, avec les de flambement approprié (ALBITAR A., 1996).

𝑁𝑥,𝑆𝑑 ≤ 𝑁𝑏𝑦,𝑆𝑑 = 𝜒𝑦 𝑁𝑝𝑙,𝑅𝑑 (3.64)

𝑁𝑥,𝑆𝑑 ≤ 𝑁𝑏𝑧,𝑆𝑑 = 𝜒𝑧 𝑁𝑝𝑙,𝑅𝑑 (3.65)

𝑁𝑏. 𝑅𝑑 : est la valeur de calcul de la résistance au flambement du poteau.


𝑁𝑝𝑙. 𝑅𝑑 : est la résistance plastique à la compression de la section transversale mixte.
𝜒 : coefficient de réduction au flambement.

1
𝜒 = 𝑓( 𝜆̅ ) = ̅2
Mais avec 𝜒 ≤ 1 (3.66)
𝜙+√𝜙 2 −𝜆

𝜙 = 0.5[1 + 𝛼(𝜆̅ − 0.2) + 𝜆̅²] (3.67)

𝛼 : facteur d’imperfection dépendant de la courbe de flambement appropriée.


Le flambement n’est pas à considérer si :𝜆̅ ≤ 0.2 .
Elancement réduit :

𝑁
𝜆̅𝑦 = √𝑁𝑝𝑙,𝑅 (3.68)
𝑐𝑟,𝑦

𝑁
𝜆̅𝑧 = √ 𝑁𝑝𝑙,𝑅 (3.69)
𝑐𝑟,𝑧

La charge critique élastique selon l’axe y est :

𝜋2 (𝐸𝐼𝑦)𝑒
𝑁𝑐𝑟,𝑦 = (3.70)
𝐿2𝑏.𝑦

La charge critique élastique selon l’axe z est :

𝜋2 (𝐸𝐼𝑧 )𝑒
𝑁𝑐𝑟,𝑧 = (3.71)
𝐿2𝑏.𝑧

La rigidité en flexion de la section mixte selon les deux axes est :

(𝐸𝐼𝑦 )𝑒 = 𝐸𝑎 𝐼𝑦,𝑎 + 0.8𝐸𝑐𝑑 𝐼𝑦,𝑐 + 𝐸𝑠 𝐼𝑦,𝑠 (3.72)

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 88


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

(𝐸𝐼𝑧 )𝑒 = 𝐸𝑎 𝐼𝑧,𝑎 + 0.8𝐸𝑐𝑑 𝐼𝑧,𝑐 + 𝐸𝑠 𝐼𝑧,𝑠 (3.73)

𝐸𝑎, 𝐸𝑠 : modules d’élasticité de l’acier. 𝐸𝑐𝑑 : module d’élasticité efficace du béton.


𝐼𝑎, 𝐼𝑐 𝑒𝑡 𝐼𝑠 : moments d’inertie de l’acier, du béton et des armatures.
𝐿𝑏 : longueur de flambement selon l’axe considéré, peut être prise égale à sa longueur réelle
si elle est vraiment maintenue latéralement aux deux extrémités. Dans les autres situations
on peut la déterminer selon les conditions d’appuis habituels (ALBITAR A., 1996).
Les élancements limites au-delà desquels les effets de fluage et de retrait sont à
considérer :
Tableau 3.7 : Elancement limites pour la prise en compte des effets de retrait et de fluage

Type de structure Structure rigide Structure souple


Profilé enrobé de béton 𝜆̅ = 0.8 𝜆̅ = 0.5
Profilé creux rempli de béton 𝜆̅ = 0.8/(1 − 𝛿) 𝜆̅ = 0.5/(1 − 𝛿)

Voilement local des parois de la section en acier : Avant toute vérification de la


stabilité, il faut s’assurer du non voilement des parois des profilés en acier. Ce risque ne se
présente pas pour un poteau totalement enrobé. Pour les autres sections, les élancements des
parois de la section ne doivent pas dépasser les valeurs suivantes :
𝑑
 ≤ 90𝜀² Pour les profils creux ronds remplis de béton de diamètre 𝑑 et d'épaisseur
𝑡

𝑡.
𝑏

𝑡
 52  Pour l’âme des profils creux rectangulaires remplis de béton.
𝑏
𝑡𝑓
 44  Pour les semelles de largeur b et d’épaisseur tf des profils en H partiellement

enrobés.

𝜀 = √235⁄𝑓 (3.74)
𝑦.𝑘

Où 𝑓𝑦. 𝑘 est la limite d’élasticité de l’acier du profilé.

3.5.3.2 Influence du cisaillement longitudinal


Pour la résistance de calcul au cisaillement 𝑅𝑑 , par adhérence et frottement, les
valeurs suivantes :

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 89


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

Tableau 3.8 : Contraintes de cisaillements longitudinales en fonction du type de section


(ALBITAR A., 1996)

Type de section 𝑅𝑑 (MPa)


Profilés totalement enrobés de béton 0.30
Profilés creux remplis de béton 0.55
Profilé creux rectangulaires remplis de béton 0.40
Semelles de profilés partiellement enrobés 0.20
A mes de profilés partiellement enrobés 0.00

Les sollicitations (efforts tranchants et moments de flexion) provenant des


assemblages poteau-poutre sont à répartir entre le profilé d’acier et le béton armé sur une de
« transfert » du poteau, au-delà de laquelle la section du poteau se comporte comme une
section mixte courante (Nassim KERNOU, 2016).
La longueur de transfert ne doit pas dépasser deux fois la dimension minimale
transversale du poteau (figure ci-dessous).

Figure 3.17 : Limites de la longueur de transfert (Nassim KERNOU, 2016)

3.5.3.3 Poteaux mixtes soumis à compression et flexion uniaxiale


Il est nécessaire de procéder à une vérification du comportement dans chacun des
plans principaux, en prenant en compte l'élancement, la distribution des moments fléchissant
et la résistance en flexion associés au plan de sollicitation considéré (Nassim KERNOU,
2016). La résistance en section du poteau mixte sous combinaison de compression et de
flexion mono-axiale est définie par une courbe d'interaction M-N, telle que celle présentée à
la figure 3.18.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 90


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

Début

Détermination de la
EN 1994-1-1
§6.7.3.2 (5) courbe d’interaction N pm
simplifiée

Vérifier si
N Ed  N pm
Non

Oui

1  N Ed
d  1,0 d 
1  N pm

EN 1994-1-1 M Ed Choisir une autre


 M Non section de poteau
§ 6.7.3.6 (1) d M pl , N , Rd
mixte

 M  0,9 pour S235, S275, S355 Oui


 M  0,8 pour S420, S460

Retour

Organigramme 3.13 : Vérification de la résistance d'un poteau mixte soumis à une


compression et flexion uniaxiale (Christian MÜLLER, 1994b)

Figure 3.18 : Courbe d'interaction M-N en flexion uniaxiale (ALBITAR A., 1996)

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 91


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

Le point D de cette courbe d'interaction correspond au maximum du moment résistant


𝑀𝑚𝑎𝑥𝑅𝑑 Supérieur à 𝑀𝑝𝑙, 𝑅𝑑. En effet, dans un poteau mixte, l’augmentation de la charge
axiale retarde la fissuration par traction du béton et rend ainsi le poteau mixte plus apte à
résister à la flexion.
La courbe d'interaction précitée peut se déterminer point par point, en considérant
successivement diverses positions particulières de l'axe neutre plastique dans la section
droite et en calculant pour chacune de ces positions, la résistance de la section droite à partir
de l'hypothèse des blocs de contrainte, ce qui, à partir des deux équations d’équilibre de
translation et de rotation, fournit le couple (M, N) des efforts résistants concomitants
(ALBITAR A., 1996).
La figure 3.19 illustre cette procédure pour quatre positions particulières de l’axe
neutre plastique, auxquelles correspondent respectivement les points repérés A, B, C, D et E
de la figure 3.18.

Figure 3.19 : Répartition des contraintes correspondant à la courbe (DARKO Dujmovic,


2015)

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 92


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

Point A : résistance en compression seule :

𝑁𝐴 = 𝑁𝑝𝑙,𝑅𝑑 𝑀𝐴 =0 (3.75)

Point B : résistance en flexion seule :

𝑁𝐵 = 0 𝑀𝐵 = 𝑀𝑝𝑙,𝑅𝑑 (3.76)

Point C : résistance en flexion identique à celle associée à la situation du point B


mais avec une résultante non nulle en compression :

𝑓𝑐𝑘
𝑁𝐶 = 𝑁𝑝𝑙,𝑅𝑑 = 𝐴𝑐 × 0.85 × (Section enrobée de béton) ( 3.77)
𝛾𝑐

𝑓𝑐𝑘
= 𝐴𝑐 × (Section creuse remplie de béton)
𝛾𝑐

𝑀𝐶 = 𝑀𝑝𝑙,𝑅𝑑 (3.78)

𝑡 𝑓𝑦
Note : 𝑓𝑐𝑘 doit éventuellement être affecté d’un facteur [1 + 𝜂𝑐 𝑑 𝑓𝑐𝑘] s’il s’agit d’une

section creuse circulaire.


Point D : moment résistant maximum

1 1 𝑓𝑐𝑘
𝑁𝐷 = 2 𝑁𝑝𝑚. 𝑅𝑑 = 2 × 𝐴𝑐 × 0.85 × (Section enrobée de béton) (3.79)
𝛾𝑐

1 𝑓𝑐𝑘
= 2 × 𝐴𝑐 × (Section creuse remplie de béton) ( 3.80)
𝛾𝑐

𝑡 𝑓𝑦
De même 𝑓𝑐𝑘 doit éventuellement être affecté d’un facteur [1 + 𝜂𝑐 𝑑 𝑓𝑐𝑘 ] s’il s’agit d’une

section creuse circulaire.

𝑓 𝑓 1 𝑓𝑐𝑘
𝑀𝐷 = 𝑊𝑝𝑎 𝛾𝑦 + 𝑊𝑝𝑠 𝛾𝑠 + 2 𝑊𝑝𝑐 0.85 (3.81)
𝑎 𝑠 𝛾𝑐

𝑊𝑝𝑎, 𝑊𝑝𝑠, 𝑊𝑝𝑐 sont, pour la configuration étudiée, les modules de résistance plastique
respectivement du profil en acier, de l’armature et du béton.

Point E : situé à mi-distance de A et C

L'augmentation en résistance au point E est généralement faible par rapport au


résultat d'une interpolation linéaire directe entre A et C. Le calcul du point E peut dès lors
être omis.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 93


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

Habituellement, aux fins de calcul, on substitue à la courbe continue d’interaction M-N, le


contour polygonal AECDB, ou encore, plus simplement, le contour ACDB de la figure 3.18.

3.5.3.4 Amplification de second ordre des moments de flexion


Il est nécessaire de considérer les effets locaux du second ordre géométrique au
niveau du poteau, à savoir l'amplification des moments de premier ordre existant dans le
poteau suite à l'augmentation de l'excentricité avec laquelle l'effort axial agit. Ceux-ci
peuvent toutefois être négligés lors de la vérification des poteaux isolés d'ossatures rigides
𝑁𝑠𝑑
si 𝑁𝑐𝑟 ≤ 0,1 ou si ̅  0,2( 2 − 𝑟) , où r est le rapport des moments de flexion existant aux

extrémités du poteau (− 1 < 𝑟 < + 1). Les effets du second ordre sur le comportement
d’un poteau isolé faisant partie d’une ossature rigide peuvent être pris en compte de manière
approchée en appliquant au moment maximum de calcul de premier ordre 𝑀𝑆𝑑 le facteur
multiplicateur k donné ci-après :

𝛽
𝑘 = 1−𝑁 (3.82)
𝑠𝑑 /𝑁𝑐𝑟

Dans laquelle :
𝛽 = 0,66 + 0,44𝑟 Pour un poteau soumis à des moments d’extrémité ;
𝛽 = 1,0 Lorsque la flexion résulte de charges transversales sur le poteau.
En présence de l’action conjointe de charges transversales et de moments d’extrémité,  ne
pourra jamais être pris inférieur à 1,0 à moins d’être évalué de manière plus précise.

3.5.3.5 Influence de l'effort tranchant


Il est permis de retenir comme hypothèse simplificatrice que l'effort tranchant
transversal de calcul Vsd est entièrement repris par la seule section en acier. Alternativement,
on peut le répartir entre la section en acier et le béton ; dans ce cas, l’effort tranchant repris
par le béton est déterminé de la manière indiquée dans l’Eurocode 2.
On tient compte de l’interaction entre le moment de flexion et l’effort tranchant dans
la section en acier en opérant une réduction des contraintes normales limites dans les zones
soumises à un effort tranchant significatif. Cette réduction de la limite d’élasticité dans les
zones cisaillées peut être remplacée, pour la facilité des calculs, par une diminution de
l’épaisseur de la (des) paroi(s) du profil en acier reprenant l’effort tranchant. Cette influence
ne doit être prise en considération que si la part de l’effort tranchant reprise par la section en
acier 𝑉𝑎𝑆𝑑 est supérieure à 50 % de la résistance plastique au cisaillement de la section en
acier.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 94


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

3.6 PROCEDURE DE DIMENSIONNEMENT DES ASSEMBLAGES


Un assemblage est un procédé par lequel on assure une liaison durable entre deux
pièces d’une structure. C’est une partie très importante de l’ossature dont la défaillance
conduirait à une ruine brutale de toute la structure. Il est donc important, de concevoir et de
dimensionner les assemblages avec le plus de rigueur que possible. Lors de l’étude des
assemblages, le concepteur doit s’assurer de la résistance des différentes composantes par
rapport aux sollicitations exercées sur elles, mais aussi de la conformité du comportement
de l’assemblage vis-à-vis des hypothèses de départ (rigidité, capacité de rotation et capacité
de résistance). La vérification du comportement de l’assemblage se fait par classification
suivant une méthode proposée par l’Eurocode 3.
Les d’assemblages utilisés dans le cadre de notre projet sont :
 Assemblage des solives sur les poutres principales au moyen de deux cornières fixées
dans les âmes des profilés des profilés par une rangé verticale de trois boulons
ordinaires ;
 Assemblage des poutres principales sur les poteaux au moyen d’une platine
débordante soudée sur la poutre et fixée à l’aile du poteau par deux rangées
horizontales de deux boulons ordinaires ;
 Assemblage des pieds de poteaux articulés sur les fondations au moyen d’une platine
soudée en pied de poteaux et de quatre boulons d’ancrage ;

3.6.1 Procédure de dimensionnement d’un assemblage solive-poutre

3.6.1.1 Choix des caractéristiques des composantes de l’assemblage

3.6.1.1.1 Caractéristiques des boulons

Tout d’abord nous aurons à faire le choix des caractéristiques des boulons et des
cornières. Les caractéristiques ont été tirés du tableau 3.7 ci-dessous.
Boulon :
- Le diamètre du boulon d ;
- Le diamètre du trou 𝑑𝑜 ;
- La classe du boulon ;
- La résistance nominale à la traction 𝑓𝑢𝑏 ;
- La section résistante du boulon 𝐴𝑠 ;
- La section nominale du boulon 𝐴𝑣

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 95


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

3.6.1.1.2 Caractéristiques des cornières

Choisir les caractéristiques géométriques et mécaniques de la cornière à utiliser pour


commencer le dimensionnement de l’assemblage. Le tableau suivant donne les types de
cornières utilisées en fonction du diamètre des boulons.

Tableau 3.9 : Caractéristiques géométriques des cornières en fonction du diamètre

Diamètre Cornières à ailes égales


40 x 40 x 4
8
45 x 45 x 4,5
10 50 x 50 x 5
12 60 x 60 x 6
70 x 70 x 7
16
80 x 80 x 8
24 90 x 90 x 9

3.6.1.2 Détermination des efforts sur l’assemblage


Il s’agit de l’effort normal 𝑁𝐸𝑑 à transférer de la solive à la poutre principale. Comme
la solive est simplement appuyée sur la poutre principale, l’effort 𝑁𝐸𝑑 correspond à la
réaction d’appuis de la solive due au chargement de cette dernière.

3.6.1.3 Choix des dimensions et dispositions des trous relatifs aux dispositions
constructives
 Dispositions relatives aux limites pour les entraxes et pinces des trous dans les
ailes des cornières :
 Les limites pour les entraxes pour des trous circulaires sont :

2,2𝑑0 ≤ 𝑃1 ≤ 𝑀𝑖𝑛(14𝑡 𝑜𝑢 200𝑚𝑚) (3.83)

2,4𝑑0 ≤ 𝑃2 ≤ 𝑀𝑖𝑛(14𝑡 𝑜𝑢 200𝑚𝑚) (3.84)

 Les limites pour les pinces pour des trous circulaires sont :
Pour les pièces non exposées aux intempéries :

1,2𝑑0 ≤ (𝑒1 𝑜𝑢 𝑒2 ) ( 3.85)

Pour les pièces exposées aux intempéries ou à d’autres influences corrosives

1,2𝑑0 ≤ (𝑒1 𝑜𝑢 𝑒2 ) ≤ (4𝑡 + 40𝑚𝑚) (3.86)

Avec :

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 96


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

𝑃1 − entraxe des fixations dans une rangée, mesuré dans la direction de transmission
des efforts ;
𝑃2 − entraxe entre des rangées de fixations adjacentes, mesuré perpendiculairement
à la direction de la transmission des efforts ;
𝑒1 − pince longitudinale entre le centre d’un trou de fixation et le bord adjacent d’une
pièce quelconque, mesurée dans la direction de l’effort transmis ;
𝑒2 − pince transversale entre le centre d’un trou de fixation et le bord adjacent d’une
pièce quelconque, mesurée perpendiculairement à la direction de l’effort transmis ;

Figure 3.20 : Disposition des pinces et d'entraxes sur une cornière (Térah Joël ASSOCLE,
2020)

𝑡 − épaisseur de la pièce attachée extérieure la plus mince.

 Dispositions relatives au choix des entraxes et pinces optimales


Ce choix est fait en fonction de la hauteur de l’âme de la solive à assembler et de
l’entaille faite dans le profilé de la solive. Généralement la profondeur de l’entaille est des
50mm.
La figure suivante présente la configuration d’un assemblage boulonné par cornière.

Figure 3.21 : Configuration d'un assemblage boulonné par cornières (Nassim KERNOU,
2016)

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 97


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

3.6.1.4 Détermination de la force de cisaillement 𝑭𝒗𝟏,𝑬𝒅


Cette force est appliquée sur un boulon dans la partie de l’assemblage composée de la
cornière et de l’âme de la poutre principale. Son expression est donnée par :

𝑉𝐸𝑑
𝐹𝑣1,𝐸𝑑 = (3.87)
𝑛

Avec
𝑉𝐸𝑑 : effort de cisaillement (correspondant à 𝑁Ed )
𝑛 : nombre de boulons dans le plan de cisaillement.

3.6.1.5 Détermination de la force de cisaillement vertical 𝑭𝒗𝟐,𝑬𝒅


Cette force s’exerce sur chacun des boulons dans la partie de l’assemblage composée des
cornières et de l’âme de la solive.

3.6.1.6 Détermination des efforts de cisaillement horizontaux 𝑭𝑯,𝑬𝒅


Cet effort est créé par le moment 𝑀𝐸𝑑 sur les boulons extrêmes dans la partie de
l’assemblage composée des cornières et de l’âme de la solive, son expression se traduit par :

Figure 3.22 : Efforts de cisaillement horizontaux dans une cornière (Térah Joël ASSOCLE,
2020)
𝑀𝐸𝑑
𝐹𝐻,𝐸𝑑 = (𝑛−1)𝑝 (3.88)
1

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 98


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

3.6.1.7 Détermination des forces de cisaillement résultantes 𝑭𝑬𝒅


Il s’agit des forces qui s’exercent sur chacun des boulons extrêmes de la partie de
l’assemblage composée des cornières et de l’âme de la solive.

2 2
𝐹𝐸𝑑 = √𝐹𝑣2,𝐸𝑑 + 𝐹𝐻,𝐸𝑑 (3.89)

Vérification de la résistance des boulons de la partie de l’assemblage composée de la cornière


et de l’âme de la poutre principale.
La condition à vérifier est la suivante :

𝐹𝑉1,𝐸𝑑 ≤ 𝑚𝑖𝑛(𝐹𝑉1,𝑅𝑑 ; 𝐹𝑏1,𝑅𝑑 ) (3.90)

𝐹𝑣1, 𝑅𝑑 Est la résistance au cisaillement d’un boulon dans la partie de l’assemblage


composée de la cornière et de l’âme de la poutre principale. Son expression est donnée par :

𝐹𝑉1,𝑅𝑑 = 𝐹𝑉,𝑅𝑑 × 𝑚 (3.91)

Avec m le nombre de plan de cisaillement

3.6.1.7.1 Plan de cisaillement passant par la partie filetée du boulon :


𝛼𝑣 ×𝑓𝑢𝑏 ×𝐴𝑠
𝐹𝑣,𝑅𝑑 = (3.92)
𝛾𝑀2

𝛼𝑣 = 0,6 pour les boulons de classe 4.6, 5.6, 8.8 ;

𝛼𝑣 = 0,5 pour les boulons de classe 4.6, 5.8, 6.8, 10.9 ;

𝛾𝑀2 = 1,25 : coefficient partiel de sécurité

3.6.1.7.2 Plan de cisaillement passant par la partie non filetée du boulon :


𝛼𝑣 ×𝑓𝑢𝑏 ×𝐴
𝐹𝑣,𝑅𝑑 = (3.93)
𝛾𝑀2

𝛼𝑣 = 0,6 quelle que soit la classe du boulon est la résistance à la pression diamétrale d’un
boulon dans la partie de l’assemblage composée de la cornière et de l’âme de la poutre
principale.

𝑘1 ×𝛼𝑏 ×𝑓𝑢 ×𝑑×𝑡


𝐹𝑏1,𝑅𝑑 = (3.94)
𝛾𝑀2

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 99


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

Avec :

𝑒 𝑃 1 𝑓𝑢𝑏
𝛼𝑏 = 𝑚𝑖𝑛 {3𝑑1 ; 3𝑑1 − 4 ; ; 1} (3.95)
0 0 𝑓𝑢

𝑒 𝑃
Et 𝐾1 = 𝑚𝑖𝑛 {2,8 × 𝑑2 − 1,7 ; 1,4 × 𝑑2 − 1,7 ; 2,5} (3.96)
0 0

3.6.1.8 Vérification de la résistance des boulons de la partie de l’assemblage composée


des cornières et de l’âme de la solive.
La condition à vérifier est la suivante :

𝑚𝑎𝑥(𝐹𝐸𝑑 ; 𝐹𝑣2,𝐸𝑑 ) ≤ 𝑚𝑖𝑛(𝐹𝑣2,𝑅𝑑 ; 𝐹𝑏2,𝑅𝑑 ) (3.97)

𝐹𝑣2,𝑅𝑑 ; 𝐹𝑏2,𝑅𝑑 Sont déterminés de la même manière que 𝐹𝑣1,𝑅𝑑 ; 𝐹𝑏1,𝑅𝑑

3.6.1.9 Vérification de la résistance en flexion de la cornière

𝑉𝐸𝑑
𝑉𝑐,𝐸𝑑 = (3.98)
2

𝑀𝐸𝑑
𝑀𝑐,𝐸𝑑 = (3.99)
2

𝑉𝑐, 𝐸𝑑 − effort tranchant sollicitant une cornière ;


𝑀𝑐, 𝐸𝑑 − moment de flexion sollicitant une cornière.

3.6.1.9.1 Condition de prise en compte des trous de la partie tendue de l’aile de


cornière

Si les trous de la partie tendue de l’aile de cornière doivent être pris en compte dans le calcul
de la résistance en flexion de la cornière, la condition à vérifier est la suivante :

𝐴𝑓𝑛𝑒𝑡 𝑓𝑦 𝛾𝑀2
0,9 × ≥ (3.100)
𝐴𝑓 𝑓𝑢 𝛾𝑀0

Avec
𝐴𝑓𝑛𝑒𝑡 : aire de la section nette de la cornière
𝐴𝑓 : aire de la section brute de la partie tendue cornière
 Si la condition est vérifiée, calculer le module de résistance plastique 𝑊𝑝𝑙 de
la section en considérant la partie tendue ;
 Si la condition n’est pas vérifiée, calculer le module de résistance plastique
𝑊𝑝𝑙 de la section sans tenir de compte de la partie tendue.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 100


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

3.6.1.9.2 Détermination de la résistance en flexion 𝑴𝒄, 𝑹𝒅 de la cornière.


𝑊𝑝𝑙,𝑓𝑦
𝑀𝑐,𝑅𝑑 = (3.101)
𝛾𝑀0

𝑊𝑝𝑙 : le module de résistance plastique de la section de la cornière Ainsi, la condition à


satisfaire pour la résistance à la flexion est :

𝑀𝑐,𝐸𝑑 ≤ 𝑀𝑐,𝑅𝑑 (3.102)

Vérification de la résistance au cisaillement de la cornière.


La condition à satisfaire est :

𝑉𝑐,𝐸𝑑 ≤ 𝑉𝑝𝑙,𝑅𝑑 (3.103)

𝑓𝑦
𝐴𝑉 ( )
√3
𝑉𝑝𝑙,𝑅𝑑 = (3.104)
𝛾𝑀0

𝐴𝑉 − aire de cisaillement de la section donnée par ;


𝑓𝑦 − limite d’élasticité de la cornière (étape 2) ;
𝛾𝑀0 − coefficient partiel de sécurité.

3.6.1.9.3 Vérification de l’interaction entre l’effort tranchant et le moment fléchissant.

Il n’y a pas d’interaction si la condition suivante est vérifiée :

𝑉
𝑉𝑐,𝐸𝑑 = 𝛾 𝑉 (3.105)
𝑀0

Si la condition n’est pas vérifiée, reprendre le dimensionnement en remplaçant


𝑓𝑦 Par (1-ρ).

2𝑉𝐸𝑑
𝜌 = (𝑉 − 1)² (3.106)
𝑝𝑙,𝑅𝑑

3.6.1.10 Vérification de la résistance au cisaillement de bloc de la zone de boulonnage


de l’âme de la solive
Le cisaillement de bloc consiste en une ruine par cisaillement au niveau de la rangée de
boulons le long de la partie cisaillée du contour du groupe de boulons.
La condition à satisfaire est :

𝑉𝑐, 𝐸𝑑 ≤ 𝑉𝑒𝑓𝑓, 𝑅𝑑 (3.107)

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 101


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

Figure 3.23 : Cisaillement de bloc (Térah Joël ASSOCLE, 2020)

 Pour un groupe de boulons symétrique soumis à un chargement centré, la


résistance de calcul au cisaillement de bloc 𝑉𝑒𝑓𝑓, 1, 𝑅𝑑 est donné par :

1
( )𝑓𝑦𝐴𝑛𝑉
√3
𝑉𝑒𝑓𝑓,1,𝑅𝑑 = 𝑓𝑢 . 𝐴𝑛𝑡 + (3.108)
𝛾𝑀0

𝐴𝑛𝑡 : aire nette soumise à la traction ;


𝐴𝑛𝑉 : aire nette soumise au cisaillement.
 Pour un groupe de boulons symétrique soumis à un chargement excentré, la
résistance de calcul au cisaillement de block 𝑉𝑒𝑓𝑓, 2, 𝑅𝑑 est donné par :

1
0.5𝑓𝑢 𝐴𝑛𝑡 ( )𝑓𝑦 𝐴𝑛𝑉
√3
𝑉𝑒𝑓𝑓,2,𝑅𝑑 = + (3.109)
𝛾𝑀2 𝛾𝑀0

3.6.2 Procédure de dimensionnement d’un assemblage poutre-poteau

3.6.2.1 Choix des caractéristiques géométriques et dispositions constructives


Il faudra dans un premier temps :
 Déterminer la disposition des trous sur les ailes du profilé constituant le
poteau. L’entraxe entre les trous des ailes du profilé est le plus souvent donnée
par les fabricants dans le catalogue de profilé ;
 Choisir les caractéristiques géométriques de la platine ainsi que celles des
boulons et déterminer les pinces et entraxes comme développé ci-haut ;
 Déterminer les efforts intérieurs de l’assemblage VEd et MEd ;
 Déterminer les composantes de l’assemblage conformément à la méthode des
composants de l’EC3.
Les composantes d’un assemblage poutre-poteau suivant l’axe de forte inertie par platine
débordante sont donnés dans le tableau suivant :

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 102


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

Tableau 3.10 : Type de sollicitations sur les différents composants d'un assemblage (Nassim
KERNOU, 2016)

Zone Composante
Boulon tendu
Platine d’about fléchie
Semelle de poteau en fléchie
Tension
Âme de poutre tendue
Âme de poteau tendue
Semelle soudée à platine d’about
Cisaillement horizontal Panneau d’âme de poteau en cisaillement
Semelle de poutre en compression
Compression Semelle de poutre soudée
Âme de poteau comprimée transversalement
Boulon en cisaillement
Cisaillement verticale
Boulon en pression diamétrale

3.6.2.2 Vérification de la résistance des boulons dans la zone tendue


Le calcul de la résistance des boulons dans la zone tendue est un processus basé sur
la résistance des tronçons en Té équivalents. Il est important de définir les résistances des
modes de ruine des tronçons en té.
Comme décrit dans l’Eurocode 3, il existe trois modes de ruine pour les tronçons en té
dont les résistances sont les suivantes :

3.6.2.2.1 Mode 1 : plastification totale de la semelle


(8𝑛−2𝑒𝑤 )𝑀𝑝𝑙1,𝑅𝑑
𝐹𝑇,1,𝑅𝑑 = (3.110)
2𝑚𝑛−𝑒𝑤 (𝑚+𝑛)

Figure 3.24 : Plastification totale d'une semelle pour les tronçons en Té (Térah Joël
ASSOCLE, 2020)

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 103


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

3.6.2.2.2 Mode 2 : ruine de boulons avec plastification de la semelle


2𝑀𝑝𝑙2,𝑅𝑑 +𝑛(∑ 𝐹𝑇,𝑅𝑑 )
𝐹𝑇,2,𝑅𝑑 = (3.111)
𝑚+𝑛

Figure 3.25 : Ruine de boulons avec plastification de la semelle pour un tronçon en Té


(Térah Joël ASSOCLE, 2020)

3.6.2.2.3 Mode 3 : ruine de boulon

𝐹𝑇,3,𝑅𝑑 = (∑ 𝐹𝑇,𝑅𝑑 ) (3.112)

Figure 3.26 : Ruine de boulons pour un tronçon en Té (Térah Joël ASSOCLE, 2020)

Où :

𝑡𝑓2 𝑓𝑦
𝑀𝑝𝑙, 1, 𝑅𝑑 = 0,25 ∑ 𝑙𝑒𝑓𝑓, 1 (3.113)
𝛾𝑀0

𝑡𝑓2 𝑓𝑦
𝑀𝑝𝑙, 2, 𝑅𝑑 = 0,25 ∑ 𝑙𝑒𝑓𝑓, 2 (3.114)
𝛾𝑀0

𝑙𝑒𝑓𝑓,1 : longueur effective du tronçon en té équivalent pour le mode 1, prise comme la plus
petite valeur de 𝑙𝑒𝑓𝑓,𝑐𝑝 et 𝑙𝑒𝑓𝑓,𝑛𝑐 (donné en annexe dans les tableaux) ;
𝑙𝑒𝑓𝑓,2 : longueur effective du tronçon en té équivalent pour le mode 2, prise comme la valeur
de 𝑙𝑒𝑓𝑓,𝑛𝑐 ;
𝑡𝑓 : l’épaisseur de la semelle du tronçon (𝑡𝑝 ou 𝑡𝑓𝑐 ).

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 104


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

𝑓𝑦 : limite d’élasticité de la semelle du tronçon ;


∑ 𝐹𝑡,𝑅𝑑 : valeur totale de de la résistance à la traction des boulons du tronçon
(égale à 2𝐹𝑡,𝑅𝑑 pour une seule rangée) ;

𝑑𝑤
𝑒𝑤 = (3.115)
4

𝑑𝑤 : le diamètre de la rondelle, ou angle de la tête de boulon ou de l’écrou selon le cas ;


𝑛 = 𝑒𝑚𝑖𝑛 : la plus petite valeur entre : 𝑒𝑐 et 𝑒𝑝 , mais 𝑛 ≤ 1,25𝑚.
La géométrie d’un assemblage par platine avec trois rangées de boulons est illustrée sur la
figure suivante.

Figure 3.27 : Géométrie d'un assemblage par platine avec trois rangée de boulons, vue de
côté et de dessus (Térah Joël ASSOCLE, 2020)

 Pour la platine d’about :


𝑤 𝑡𝑤𝑏
𝑚𝑝 = − − 0.8𝑠 (3.116)
2 2

𝑏𝑝 𝑤
𝑒𝑝 = − (3.117)
2 2

 Pour la semelle de poteau :

𝑤 𝑡𝑤𝑐
𝑚𝑐 = − − 0.8𝑟𝑐 (3.118)
2 2

𝑏𝑐 𝑤
𝑒𝑐 = − (3.119)
2 2

 Pour l’extension de la platine :

𝑚𝑥 = 𝑥 − 0,8𝑠𝑓 (3.120)

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 105


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

3.6.2.3 Détermination de la résistance en traction 𝑭𝒕𝟏,𝑹𝒅 de la première rangée de


boulons.
La suite de la procédure consiste à évaluer pour chacune des composantes la
résistance du tronçon équivalent pour les trois modes de ruine. La résistance d’une rangée
de boulons ou d’un groupe de boulons est pour une composante donnée la plus faible des
valeurs de résistances calculées pour les trois modes de ruine du tronçon équivalent.
Le calcul de la résistance des boulons dans la zone de tension se fait en commençant
par la rangée la plus éloignée du centre de compression (semelle de la poutre).
Lorsque deux rangées sont séparées par un raidisseur ou une semelle de poutre, la
résistance du groupe ne peut pas être évaluée.
Les composantes dont les résistances doivent être évaluées sont, la semelle de poteau
fléchie, la platine d’about fléchie, l’âme du poteau tendue, l’âme de poutre tendue.
 Pour la semelle de poteau fléchie et la platine d’about fléchie, la méthode des
tronçons en té équivalents est appliquée.
 Pour l’âme du poteau tendue, la résistance est :

𝑤𝑏𝑒𝑓𝑓,𝑡,𝑤𝑐 𝑡𝑤𝑐 +𝑓𝑦,𝑤𝑐


𝐹𝑡,𝑤𝑐,𝑅𝑑 = (3.121)
𝛾𝑀0

Où :
𝜔 : facteur de réduction tenant compte du coefficient de transformation 𝛽;
𝑏𝑒𝑓𝑓, 𝑡, 𝑤𝑐 : longueur effective du tronçon en té de l’âme du poteau ;
𝑡𝑤𝑐 : épaisseur de l’âme du poteau.
 La résistance de la composante âme de poutre tendue ne peut être évaluée
car la rangée de boulon est dans l’extension de la platine au-dessus de la
poutre.
Ainsi, la résistance totale de la rangée de boulons la valeur minimale de toutes les
résistances calculées.

3.6.2.4 Détermination de la résistance en traction 𝑭𝒕𝟐,𝑹𝒅 de la seconde rangée de


boulons.
Pour la deuxième rangée de boulons, la résistance doit être évaluée pour la rangée prise
seule et pour le groupe formé par la rangée 1 et la rangée 2. En effet du côté de la platine et
de la poutre, les deux rangées sont séparées par la semelle de la poutre donc la résistance de
groupe ne peut pas être évaluée mais, du côté du poteau la résistance de groupe reste

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 106


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

évaluable. La résistance 𝐹2,𝑅𝑑 de la rangée de boulon est la plus petite valeur entre l’ensemble
des résistances calculées pour la rangée prise seule et la résistance réduite calculée pour le
groupe de boulons.
 Résistance de la deuxième rangée de boulons prise seule.
Les composantes dont les résistances doivent être évaluées sont, la semelle de poteau fléchie,
la platine d’about fléchie, l’âme du poteau tendue, l’âme de poutre tendue.
 Pour la semelle de poteau fléchie et la platine d’about fléchie, la méthode des
tronçons en té équivalents est appliquée.
 Pour l’âme du poteau tendue, la résistance est :

𝑤𝑏𝑒𝑓𝑓,𝑡,𝑤𝑐 𝑡𝑤𝑐 +𝑓𝑦,𝑤𝑏


𝐹𝑡,𝑤𝑐,𝑅𝑑 = (3.122)
𝛾𝑀0

 Pour l’âme de poutre tendue la résistance est :

𝑤𝑏𝑒𝑓𝑓,𝑡,𝑤𝑏 𝑡𝑤𝑏 +𝑓𝑦,𝑤𝑐


𝐹𝑡,𝑤𝑏,𝑅𝑑 = (3.123)
𝛾𝑀0


𝑏𝑒𝑓𝑓, 𝑡, 𝑤𝑏 : longueur effective du tronçon en té de l’âme de la poutre ;
𝑡𝑤𝑏 : épaisseur de l’âme de la poutre.
 Résistance de la deuxième rangée de boulon en combinaison avec la
première rangée.
 Pour la semelle de poteau fléchie, la méthode des tronçons en té équivalents est
appliquée.
 La résistance de la composante platine d’about fléchie ne peut pas être évaluée
Pour l’âme du poteau tendue, la résistance est :

𝑤𝑏𝑒𝑓𝑓,𝑡,𝑤𝑐 𝑡𝑤𝑐 +𝑓𝑦,𝑤𝑐


𝐹𝑡,𝑤𝑐,𝑅𝑑 = (3.124)
𝛾𝑀0

La résistance de la composante âme de poutre tendue ne peut pas être évaluée.


La résistance réduite du groupe de boulons est calculée en diminuant de la valeur de
résistance du groupe la valeur de la résistance de la première rangée.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 107


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

3.6.2.5 Détermination de la résistance de la zone de compression.

3.6.2.5.1 Résistance de l’âme de poteau en compression transversal.

 La résistance de cette composante est :

𝑤𝑘𝑤𝑐 𝑏𝑒𝑓𝑓,𝑐,𝑤𝑐 𝑡𝑤𝑐 +𝑓𝑦,𝑤𝑐


𝐹𝑐,𝑤𝑐,𝑅𝑑 = (3.125)
𝛾𝑀0

Mais

𝑤𝑘𝑤𝑐 𝜌𝑏𝑒𝑓𝑓,𝑐,𝑤𝑐 𝑡𝑤𝑐 +𝑓𝑦,𝑤𝑐


𝐹𝑐,𝑤𝑐,𝑅𝑑 ≤ (3.126)
𝛾𝑀1

Avec :

𝑏𝑒𝑓𝑓, 𝑐, 𝑤𝑐 = 𝑡𝑓𝑏 + 2𝑠𝑓 + 5(𝑡𝑓𝑐 + 𝑠) + 𝑆𝑝 (3.127)

𝑘𝑤𝑐 ∶ Coefficient réducteur prenant en compte les effets éventuels d’interaction avec le
cisaillement dans le panneau d’âme du poteau (pris égale à 1) ;
𝜌 : Coefficient réducteur pour le voilement de la plaque ;

Si 𝜆̅𝑝 ≤ 0,72 ; 𝜌 = 1,0 ; (3.128)

̅𝑝 −0.2
𝜆
Si 𝜆̅𝑝 ≥ 0,72 ; 𝜌 = ̅ ;(3.129)
𝜆𝑝 ²

Avec :

𝑏 𝑑𝑤𝑐 𝑓𝑦,𝑤𝑐
𝜆̅𝑝 = 0.932√ 𝑒𝑓𝑓,𝑐,𝑤𝑐 (3.130)
𝐸𝑡 𝑤𝑐

𝑑𝑤𝑐 = ℎ𝑐 − 2(𝑡𝑓𝑐 + 𝑠) (3.131)

𝑆𝑓 − longueur du talon du cordon de soudure entre la semelle en compression et la platine ;


𝑠𝑝 = 2𝑡𝑝 − longueur obtenue par diffusion à 45° dans la platine d’about.

3.6.2.5.2 Semelle de poutre en compression

La résistance de cette composante est donnée par :

𝑀𝑐,𝑅𝑑
𝐹𝑐,𝑓𝑏,𝑅𝑑 = ℎ (3.132)
𝑏 −𝑡𝑓𝑏

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 108


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

Avec :
𝑀𝑐, 𝑅𝑑 : moment résistant de la poutre (le moment est déterminé comme au point 11
de la section 3.5.2.5) ;
ℎ𝑏 : hauteur de la poutre ;
𝑡𝑓𝑏 : épaisseur de la semelle de la poutre.
La résistance de la zone de compression 𝐹𝑐, 𝑅𝑑 est la plus petite valeur des résistances
calculées.

3.6.2.6 Vérification de la résistance au cisaillement de l’âme du poteau


La résistance au cisaillement doit vérifier la condition suivante :

𝑉𝑤𝑝,𝑅𝑑 > 𝑉𝑤𝑝,𝐸𝑑 (3.133)

Avec 𝑉𝑤𝑝, 𝐸𝑑 l’effort de cisaillement horizontal créé par le moment sollicitant.


Pour un assemblage comportant deux poutres assemblées suivant le même axe à un poteau,
l’effort de cisaillement horizontal vaut :
 Pour des moments de sens opposés,

𝑉𝑤𝑝,𝐸𝑑 = |𝐹𝑐,𝐸𝑑,1 − 𝐹𝑐,𝐸𝑑2 | (3.134)

 Pour des moments de même sens,

𝑉𝑤𝑝,𝐸𝑑 = |𝐹𝑐,𝐸𝑑,1 + 𝐹𝑐,𝐸𝑑2 | (3.135)

Avec :

0.9𝑓𝑦𝑐 𝐴𝑣𝑐
𝑉𝑤𝑝,𝑅𝑑 = (3.136)
𝛾𝑀0 √3

Où :

𝑑𝑐 = ℎ𝑐 − 2(𝑡𝑓𝑐 + 𝑠) (3.137)

ℎ𝑐: hauteur de la section du poteau ;


𝑡𝑓𝑐 : épaisseur de la semelle du poteau ;
𝑡𝑤𝑐 : épaisseur de l’âme du poteau ;
𝑓𝑦𝑐 : limite d’élasticité du poteau ;
𝐴𝑣𝑐 : aire de cisaillement du poteau.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 109


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

3.6.2.7 Vérification de la résistance effective des boulons.


Toutes les rangées de boulons ne pourront atteindre leur résistance que si la première
rangé est capable de se plastifier suffisamment. Dans le cas contraire, la résistance des
boulons doit être réduite. La condition à vérifier est :

𝐹𝑡𝑥,𝑅𝑑 ≤ 1,9 𝐹𝑡,𝑅𝑑 (3.138)

𝑑 𝑓
𝑡𝑝 ≤ 1.9 √𝑓𝑢𝑏 (3.139)
𝑦𝑏

Avec :
𝐹𝑡𝑥,𝑅𝑑 : résistance effective à la traction de la première rangée de boulons ;
𝐹𝑡,𝑅𝑑 : résistance en traction d’un seul boulon ;
𝑑 : diamètre du boulon.
Si la condition n’est pas satisfaite, il convient de réduire la résistance de chacune des rangées
du dessous tel que :


𝐹𝑡𝑟,𝑅𝑑 ≤ 𝐹𝑡𝑥,𝑅𝑑 ℎ𝑟 (3.140)
𝑥

Avec :
ℎ𝑥 : distance séparant la rangée la plus éloignée du centre de compression ;
ℎ𝑟 : distance séparant la rangée r du centre de compression.

3.6.2.8 Comparaison entre 𝑭𝒕𝒓,𝑹𝒅 et 𝑭𝒄,𝑹𝒅


La condition à vérifier est :

∑ 𝐹𝑟𝑖 + 𝑁𝐸𝑑 ≤ 𝐹𝑐,𝑅𝑑 (3.141)

Où :
𝑁𝐸𝑑 : force de compression ou de traction axiale dans la poutre ;
∑ 𝐹𝑟𝑖 : somme des forces dans toutes les rangées de boulons en traction.
Si la condition n’est pas vérifiée, il faut réduire la résistance de chaque rangée en
commençant par la rangée de la zone en traction la plus proche du centre de cisaillement et
en remontant vers le haut. La valeur à utiliser pour la réduction est :

∑ 𝐹𝑟𝑖 − (𝑁𝐸𝑑 + 𝐹𝑐,𝑅𝑑 ) (3.142)

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 110


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

Vérification de la résistance de l’assemblage vis-à-vis du moment fléchissant


La condition à vérifier est :

𝑀𝐸𝑑 ≤ 𝑀𝑗,𝑅𝑑 ( 3.143)

Le moment résistant de l’assemblage se détermine par la formule suivante :

𝑀𝑗,𝑅𝑑 = ∑ 𝐹𝑟𝑖,𝑅𝑑 × ℎ𝑖 ( 3.144)

Avec :
𝐹𝑟𝑖, 𝑅𝑑 : résistance effective à la traction de la i -ème rangée ;
ℎ𝑖: Distance entre le centre de compression et la i -ème rangée (le centre de
compression est considéré comme le milieu de la semelle en zone de compression).

3.6.2.9 Vérification de la résistance au cisaillement vertical des boulons de la zone


comprimée
La résistance au cisaillement vertical des boulons de la zone comprimée est déterminée
conformément à la section 3.5.1.9 de la présente étude.

3.6.3 Classification de l’assemblage

3.6.3.1 Classification suivant la résistance.


La classification suivant la résistance se fait en comparant le moment résistant de
l’assemblage 𝑀𝑗, 𝑅𝑑 au moment résistant de la poutre 𝑀𝑐, 𝑅𝑑.

𝑆𝑖 𝑀𝑗,𝑅𝑑 > 𝑀𝑐, 𝑅𝑑 (3.145)

Alors, l’assemblage est à résistance complète si non, il est un assemblage à résistance


partielle.

3.6.3.2 Classification suivant la rigidité


Déterminer les coefficients 𝐾𝑖 à prendre en compte dans la classification suivant la
rigidité.
Conformément à la partie1.8 de l’Eurocode 3, pour un assemblage poutre-poteau
boulonné par platine d’about et en configuration unilatérale, les coefficients à prendre en
compte sont, 𝐾1, 𝐾2, 𝐾3, 𝐾4, 𝐾5 𝑒𝑡 𝐾10.
- Calculer les coefficients.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 111


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

Les formules donnants les valeurs des coefficients sont données dans le tableau en annexe.
- Calculer le coefficient de rigidité efficace 𝐾𝑒𝑓𝑓, 𝑟 pour chacune des rangées de
boulons.
Il est donné par la formule suivante :

1
𝐾𝑒𝑓𝑓,𝑟 = 1 ( 3.146)

𝐾𝑖,𝑟

Avec :
𝐾𝑖, 𝑟: le coefficient de rigidité représentant le composant i, considérant la rangée r.
- Calculer le bras de levier équivalent 𝑧𝑒𝑞.
Il est donné par la formule suivante :

∑𝐾 ℎ𝑟2
𝑍𝑒𝑞 = ∑ 𝐾𝑒𝑓𝑓,𝑟 ℎ (3.147)
𝑒𝑓𝑓,𝑟 𝑟

ℎ𝑟 : la distance séparant la rangée de boulons du centre de compression.

- Calculer le coefficient de rigidité équivalent 𝐾𝑒𝑞.


Il est donné par la formule suivante :

∑ 𝐾𝑒𝑓𝑓,𝑟 ℎ𝑟
𝐾𝑒𝑞 = (3.148)
𝑍𝑒𝑞

- Déterminer le rapport de rigidité 𝜇.


Si, 𝑀𝑗,𝐸𝑑 ≤ 2/3𝑀𝑗,𝑅𝑑 alors 𝜇 = 1.
Si 2/3𝑀𝑗,𝐸𝑑 < 𝑀𝑗,𝐸𝑑 < 𝑀𝑗,𝑅𝑑 alors :

1.5𝑀𝑗,𝐸𝑑 𝜓
𝜇=( ) (3.149)
𝑀𝑗,𝐸𝑑

Tableau 3.11: Coefficient ψ en fonction du type d’attache

Type d’attache 𝝍
Soudée 2.7
Platine d’about boulonnée 2.7
Cornière de semelle boulonnées 3.1
Plaques d’assise de poteau 2.7

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 112


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

 Calcul de la rigidité en rotation 𝑆𝑗 de l’assemblage.


Elle est donnée par la formule suivante :

𝐸𝑍²
𝑆𝑗 = 1 ( 3.150)
𝜇∑
𝐾𝑖

Avec :
𝐸 : Module de Young ;
𝑧 : bras de levier.
L’assemblage est considéré comme rigide lorsque :

8𝐸𝐼𝑏
𝑆𝑗 ≥ Pour les structures non contreventées
𝐿𝑏
8𝐸𝐼𝑏
𝑆𝑗 ≥ Pour les structures contreventées
𝐿𝑏

Avec :
𝐼𝑏 : moment d’inertie de la poutre ;
𝐿𝑏 : portée de la poutre.

3.6.4 Procédure de dimensionnement d’un assemblage du pied de poteau à la


fondation
Pour dimensionner les assemblages des pieds de poteau conformément à l’EC3, les
recommandations suivantes sont à prendre en compte :

3.6.4.1 Choix de la classe de béton


La classe du béton permet de déterminer la valeur de calcul de la résistance en compression
du béton fcd.

𝑓𝑐𝑘
𝑓𝑐𝑑 = 𝛼𝑐𝑐 (3.151)
𝛾𝑐

Avec
𝛼𝑐𝑐 = 0,85 (𝑁𝐹 𝐸𝑁 1992 − 1 − 1)
𝛾𝑐 = 1.5 ∶ 𝐶𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒𝑙 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑏é𝑡𝑜𝑛

3.6.4.2 Calcul des efforts intérieur 𝑵𝑬𝒅 , 𝑽𝒚,𝑬𝒅 et 𝑽𝒛,𝑬𝒅 .


Par une étude de résistance des matériaux des portiques composants la structure du bâtiment,
on déterminera donc l’effort de compression 𝑁𝐸𝑑 et les efforts de cisaillement horizontaux à
la base du poteau 𝑉𝑦,𝐸𝑑 et 𝑉𝑧,𝐸𝑑 .

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 113


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

3.6.4.3 Déterminer les dimensions b1, d1 et h du socle en béton


La section du socle étant partiellement chargée, ses dimensions se détermine conformément
au paragraphe §6.4 e l’EN 1992-1-1
Condition limites pour les dimensions du socle :

𝑏1 ≤ 3𝑏𝑝

𝑑1 ≤ 3ℎ𝑝

ℎ ≥ (𝑏1 − 𝑏𝑝 )

ℎ ≥ (𝑑1 − 𝑑𝑝 )

Figure 3.28 : Dimensions du socle et de la platine

3.6.4.4 Calcul de l’aire requise à la résistance du socle

𝑁𝐸𝑑
𝐴𝑟𝑒𝑞 = ( 3.152)
𝑓𝑗𝑑

Avec :
𝑓𝑗𝑑 = 𝛽1 𝛼𝑓𝑐𝑑
2
𝛽1 =
3

𝐴𝑐1
𝛼=√
𝐴𝑐0

𝐴𝑐1 = 𝑏1 𝑥𝑑1
𝐴𝑐0 = 𝑏𝑝 𝑥ℎ𝑝
En suite calculer Ap
𝑏𝑝 𝑥ℎ𝑝 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑡𝑖𝑛𝑒 𝑟𝑒𝑐𝑡𝑎𝑛𝑔𝑢𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒
𝐴𝑝 = {
𝜋𝑟 2 𝑃𝑜𝑢𝑟𝑝𝑙𝑎𝑡𝑖𝑛𝑒 𝑐𝑖𝑟𝑐𝑢𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒
Si 𝐴𝑝 < 𝐴𝑟𝑒𝑞 alors il faut redimensionner la platine.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 114


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

3.6.4.5 Choix des dimensions en plan hp et bp de la platine


Pour commencer le dimensionnement, il est nécessaire de définir les dimensions que fait la
platine conformément aux sollicitations qu’elle aura à supporter.
Le plus souvent, on a :

𝑏𝑝 = 𝑏 + 200 𝑚𝑚 (3.153)

ℎ𝑝 = ℎ + 200 𝑚𝑚 (3.154)

3.6.4.6 Détermination de la largeur d’appui additionnelle c


𝐴𝑟𝑒𝑞 = 𝐴𝑒𝑓𝑓
𝐴𝑒𝑓𝑓 : Aire efficace de la platine

Figure 3.29 : Largeur d'appui additionnelle c

Tableau 3.12 : Aires efficaces (the steel construction institute, 2014)

Type de section 𝐴𝑒𝑓𝑓


2
Profilé en I ou en H 4𝑐 + 𝑃𝑐𝑜𝑙 𝑐 + 𝐴𝑐𝑜𝑙
Profilé rectangulaire 𝑃𝑐𝑜𝑙 (𝑡 + 2𝑐)
Profilé circulaire 𝜋(𝑑 − 𝑡)(𝑡 + 2𝑐)
Pcol est le périmètre du poteau
Acol est l’aire de la section du poteau

Si l’une des conditions suivantes est vérifiée :


 Pour les profilés en I ou en H :

ℎ−2𝑡𝑓
𝑐≥ (3.155)
2

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 115


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

 Pour les profilés rectangulaires :

𝑏−2𝑡
𝑐≥ (3.156)
2

 Pour les profilés circulaires

ℎ−2𝑡𝑓
𝑐≥ (3.157)
2

Il faut calculer c en utilisant la formule de l’aire efficace correspondant du tableau suivant :

Tableau 3.13 : Aire efficace réduite (The steel construction institute, 2014)

Type de section 𝐴𝑒𝑓𝑓


2
Profilé en I ou en H 4𝑐 + 2 ℎ + 𝑏)𝑐 + ℎ𝑏
(
Profilé rectangulaire 4𝑐 2 + 2(ℎ + 𝑏)𝑐 + ℎ𝑏
Profilé circulaire 0,25𝜋(𝑑 − 2𝑐)2

Vérifier que 𝐴𝑒𝑓𝑓 est dans la limite des dimensions de la platine. Les conditions à vérifier
sont :

ℎ + 2𝑐 < ℎ𝑝 (3.158)

𝑏 + 2𝑐 < 𝑏𝑝 (3.159)

Si les conditions ne sont pas vérifiées, reprendre le dimensionnement à partir du paragraphe


3.6.4.3, sinon passer à l’étape.

3.6.4.7 Calcul de l’épaisseur de la platine 𝒕𝒑

3𝑓𝑗𝑑 .𝛾𝑀0
𝑡𝑝 ≥ 𝑡𝑝,𝑚𝑖𝑛 𝑡𝑒𝑙𝑞𝑢𝑒 𝑡𝑝,𝑚𝑖𝑛 = 𝑐 √ ( 3.160)
𝑓𝑦

Vérifier suivant (y-y) et (z-z) si le cisaillement est transféré par friction ou s’il est nécessaire
de le faire reprendre par les boulons d’ancrage. La condition à vérifier est la suivante :

𝑉𝐸𝑑 ≤ 𝐹𝑡,𝑅𝑑 = 𝐶𝑓,𝑑 . 𝑁𝐸𝑑 (3.161)

Avec :
𝐶𝑓,𝑑 : le coefficient de frottement entre la plaque d’assise et la couche de scellement
pris pour le de sable-ciment égale à 0,2.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 116


Chapitre 3 Méthodologies de dimensionnement des éléments de structure

3.6.4.8 Calcul de la résistance au cisaillement 𝑭𝒗𝒃,𝑹𝒅 des boulons d’encrage

𝐹𝑣𝑏,𝑅𝑑 = 𝑚𝑖𝑛( 𝐹1,𝑣𝑏,𝑅𝑑 ; 𝐹2,𝑣𝑏,𝑅𝑑 ) (3.162)

𝛼𝑣 .𝑓𝑢𝑏 .𝐴𝑠
𝐹1,𝑣𝑏,𝑅𝑑 = (3.163)
𝛾𝑀𝑏

𝛼𝑏 .𝑓𝑢𝑏 .𝐴𝑠
𝐹2,𝑣𝑏,𝑅𝑑 = (3.164)
𝛾𝑀𝑏

Avec :
𝛼𝑣 = 0,6 pour les boulons de classe 4.6, 5.6, 8.8 ;
𝛼𝑣 = 0,5 pour les boulons de classe 4.8, 5.8, 6.8, 10.9 ;
𝑓𝑢𝑏 : résistance nominale en traction du boulon ;
𝐴𝑠 : section résistante du boulon ; - 𝛼𝑏 = 0,44 − 0,0003𝑓𝑦𝑏 ;
𝑓𝑦𝑏 : limite d’élasticité du boulon d’ancrage.
Les caractéristiques des boulons les plus utilisés en fonction de l’épaisseur de la platine sont
consignées dans le tableau suivant :
Tableau 3.14 : : Caractéristiques des boulons en fonction de l’épaisseur de la platine

Diamètre des boulons (Classe 8.8 ; fub=80MPa et


fyb=640MPa)
M20 M24 M30
300 375
Longueur du boulon (mm) 375 450 450
450 600 600
Epaisseur de la platine (mm) 15 20 25
Section résistante As (mm) 245 353 561

3.6.4.9 Calcul de la résistance des boulons d’encrage 𝑭𝒗𝒃,𝑹𝒅 vis-à-vis des efforts de
cisaillement longitudinaux 𝑯𝒚,𝑬𝒅 et 𝑯𝒛,𝑬𝒅 suivant les axes (y-y) et (z-z).
Condition à vérifier :

𝐻𝐸𝑑 ≤ 𝐹𝑣𝑏,𝑅𝑑 (3.165)

Si la condition ne vérifie pas, reprendre l’étape 3.4.5.4.9 en augmentant le diamètre du


boulon.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 117


Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

4 CHAPITRE 4 : DIMENSIONNEMENT DES


ELEMENTS DE STRUCTURE

SOMMAIRE

4.1 DESCENTE ET EVALUATION DES CHARGES ........................................................ 118


4.2 DIMENSIONNEMENT DU PLANCHER ..................................................................... 120
4.3 DIMENSIONNEMENT DE LA SOLIVE ...................................................................... 126
4.4 DIMENSIONNEMENT DE LA POUTRE PRINCIPALE .............................................. 133
4.5 DIMENSIONNEMENT DE POTEAU .......................................................................... 140
4.6 CALCUL DES ASSEMBLAGES .................................................................................. 145

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 118


Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

4.1 DESCENTE ET EVALUATION DES CHARGES

4.1.1 Descente des charges


La descente des charges est le principe de distribution et de transfert des charges dans une
structure, dont l’objectif est de connaitre la répartition et le cheminement des dites charges
sur l’ensemble des éléments porteurs de la structure, en partant du niveau fini de la
construction jusqu’à la fondation. On détermine en ce sens les charges qui s’appliquent sur
chaque élément de la structure.
L’établissement des plans de poutraison des planchers doit se faire avant la descente des
charges afin de définir le principe de répartition des charges. La direction des poutres
secondaires est celle de la plus petite portée. Les poutres principales sont celles qui reçoivent
les charges transmises par les poutres secondaires supportant la dalle.

Plancher

Poutres secondaires

Poutres principales

Poteaux

Fondation

Sol support

Figure 4.1 : Mode de distribution et de transfert des charges

4.1.1.1 Principe de répartition de charges


Les charges du plancher sont reparties sur les poutres secondaires par la méthode de
répartition par surfaces d’influences. Les poutres secondaires à leur tour, transmettent les
charges reprises linéairement y compris leurs poids propres aux poutres principales sur
lesquelles elles prennent appui. Ensuite, les charges reprises par ces poutres principales sont
transmises ponctuellement aux poteaux. Les charges des poteaux sont par la suite transmises
à la fondation, puis au sol support.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 118


Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

Figure 4.2 : Système de répartitions des charges par surfaces d'influences

4.1.2 Evaluation des charges


L’évaluation des charges consiste donc à recenser toutes les charges permanentes
(c’est-à-dire le poids propre du plancher y compris les finitions) et les charges d’exploitation
du plancher. Pour ce projet, les charges d’exploitations se résument aux charges d’entretien
du plancher car il est inaccessible.

Tableau 4.1 : Evaluation des charges sur le plancher en phase de construction

Poids volumique Charge surfaciques


Composantes 3 Epaisseurs (mm)
(kN/m ) (kN/m²)
Forme de pente 22 25 0,55
Béton frais + surplus 25 75 1,859
Bac acier 78.5 - 0,098
Charges permanentes Totales (G) 2,507
Charge d’exploitation (Q) 1

Tableau 4.2 :Evaluation des charges sur le plancher en phase mixte

Poids volumique Charge surfaciques


Composantes Epaisseurs (mm)
(kN/m3) (kN/m²)
Etanchéité auto protégées - 20 0,03
Isolation thermique 1,57 40 0,06
Faux plafond + éclairage - - 0,5
Forme de pente 22 25 0,55
Plancher collaborant 25 100 2.484
Charges permanentes Totales (G) 3,624
Charge d’exploitation (Q) 1

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 119


Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

4.2 DIMENSIONNEMENT DU PLANCHER

4.2.1.1 Vérification des dispositions constructives

4.2.1.2 Vérification de l’épaisseur du plancher


Le plancher du présent projet est collaborant et vérifie les conditions suivantes :
 La hauteur hors-tout ℎ = 100 𝑚𝑚 > 80 𝑚𝑚
 L'épaisseur de béton au-dessus de la principale surface plane en sommet des
nervures ℎ𝑐 = 60 𝑚𝑚 > 40 𝑚𝑚 ;
 Les armatures transversales et longitudinales sont disposées dans l’épaisseur ℎ𝑐
du béton ;
 La quantité d'armatures 𝐴𝑠 = 251.33 𝑚𝑚2 > 80 𝑚𝑚2 dans les deux directions.
 L’espacement des barres d'armatures est de 200 mm.

4.2.1.3 Vérification des dimensions des granulats


La dimension nominale des granulats est de :
𝑏0
 𝑑 = 20 𝑚𝑚 < = 41.33 𝑚𝑚 ;
3

 𝑑 = 20 𝑚𝑚 < 31.5 𝑚𝑚 (Tamis C 31,5) ;


 𝑑 = 20 𝑚𝑚 < 0,4ℎ𝑐 = 24 𝑚𝑚.

4.2.1.4 Vérification des exigences concernant les appuis


La longueur des appuis doit être suffisante pour éviter toute détérioration de la dalle
et des appuis, pour permettre la fixation des plaques sur les appuis sans détérioration de
ceux-ci, et pour empêcher un effondrement par suite d'un déplacement accidentel au cours
du montage. La dalle repose sur les profilés en acier IPE 160, donc la largeur d’appui 𝑙𝑏𝑠
est de 80 mm.
𝑙𝑏𝑠 = 80 𝑚𝑚 > 50𝑚𝑚 Condition vérifiée.

4.2.1.5 Calcul des efforts intérieurs


Le calcul du plancher se fera sur une largeur de 1m. D’après les charges surfaciques des
tableaux 4.1 et 4.2, on a :

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 120


Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

Figure 4.3 : Schéma statique de la dalle

Tableau 4.3 : Calcul des charges linéaires reparties sur le plancher en phase de construction

Charges surfaciques Charge linéaires uniformes


Composantes
(N/m2) (N/m)
Forme de pente 550 550
Béton frais + surplus 1859 1859
Bac acier 98 98
Charges permanentes Totales (G) 2507
Charge d’exploitation (Q) 1000

Tableau 4.4 : Calcul des charges linéaires reparties sur le plancher en phase mixte

Charges surfaciques Charge linéaires uniformes


Composantes
(N/m2) (N/m)
Etanchéité auto protégées 30 30
Isolation thermique 60 60
Faux plafond + éclairage 500 500
Forme de pente 550 550
Plancher collaborant 2484 2484
Charges permanentes Totales (G) 3624
Charge d’exploitation (Q) 1000

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 121


Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

Tableau 4.5 : Combinaison des charges linéaires sur le plancher en phase de construction
et en phase mixte

Combinaisons d’actions (N/m)


Phases Charges en N/m
ELU (1,5G+1.5Q) ELS (G+Q)
Phase de G = 2507
Edu = 4884,45 Edser = 3507
construction Q = 1000
G = 3624
Phase mixte Edu = 6392.40 Edser = 4624
Q = 1000

Figure 4.4 : Epures des efforts intérieurs de la dalle

Le calcul du plancher se fera avec plus de détails sur une feuille de programmation Excel.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 122


Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

NOTE DE CALCUL DE PLANCHER MIXTE (ACIER-BETON)


I- CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX
I-1 BAC ACIER I-2 BETON
Limite d'élasticité fyp = 320,00 N/mm² Résistance caractéristique à la compression fck = 25,00 N/mm²
Epaisseur t= 0,75 mm Coefficient partiel de résistance ϒc = 1,5
Aire de la section nette Ap = 1200,00 mm² Résistance de calcul à la compression fcd = 14,17 N/mm²
hauteur du profile hp = 40,00 mm Epaisseur du béton hc = 60 mm OK✔️
Moment Inertie efficace Ieff = 207000 mm4 Résistance à la traction0,5 fct0,5 = 1,80 N/mm²
Moment d'inertie de la section nette Ip = 250000 mm4 Résistance à la traction0,95 fct0,95 = 3,30 N/mm²
Poids Gp = 99,000 N/m Module sécant élastique Ecm = 30500 N/mm²
Module d'inertie W= 16570 mm² Poids du béton frais Gc = 2250,00N/m
Distance centre de Gravité-Fibre inférieur Zp = 15,30 mm I-3 ACIER D'ARMATURE
Facteur de résistance expérimental k= 0,131 N/mm² Limite d'élasticité fsk = 500,00 N/mm²
Facteur de résistance expérimental m= 149 N/mm² Module d'élasticité Es = 210000 N/mm²
Module d'élasticité Ea = 210000 N/mm² Coefficient de sécurité ϒa = 1,15
Coefficient de sécurité ϒa = 1,1 Aire de la section minimale Asmin = 251,33 mm² = 5HA8
I-4 GEOMETRIE DU PLANCHER
Hauteur hors tout h= 100 mm
Dimension du plus gros granulat d= 20 mm OK✔️
Largeur participante b= 1000 mm
Largeur des nervure bo = 124 mm
Longueur de la travée L= 2,00 m
Condition d'enrobage Min(0,4hc;b0/3;31,5) = 24,00 mm
Flèche dû à l'effet de mare w= 5,47 mm <️ 10,00 mm Le surplus de béton peut être négligé
II- SOLLICITATION A CONSIDERER
II-1- EN PHASE DE CONSTRUCTION II-2-EN PHASE MIXTE
Poids de la tôle gp = 98,00 N/m² Poids du plancher mixte gp = 2484,00 N/m
Poids du béton frais + surplus gc = 1859,00 N/m² Forme de pente gc = 550,00 N/m
Forme de pente gc* = 550,00 N/m² Poids des finitions gfin = 1600,00 N/m
Charges permanentes totales g= 2507,00 N/m² Charges permanentes totale g= 4634,00 N/m
Charge d'exploitation qk = 1000,00 N/m² Charge d'exploitation qk = 1000,00 N/m
II-1-1-COMBINAISONS D'ACTIONS II-1-1-COMBINAISONS D'ACTIONS
ELU (1,35G+1,5Q) EdU = 4884,45 N/m ELU (1,35G+1,5Q) EdU = 7755,90 N/m
ELS (G+Q) EdSer = 3507,00 N/m ELS (G+Q) EdSer = 5634,00 N/m
II-1-2- SOLLICITATIONS II-1-2- SOLLICITATIONS
ELU ELU
Moment fléchissant MEdu = 2442,23 N.m Moment fléchissant MEdu = 3877,95 N.m
Effort tranchant VEdu = 4884,45 N Effort tranchant VEdu = 7755,90 N
ELS ELS
Moment fléchissant MEdser = 1753,50 N.m Moment fléchissant MEdser = 2817,00 N.m
Effort tranchant VEdser = 3507,00 N Effort tranchant VEdser = 5634,00 N

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 123


Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

III-CALCUL DE LA TOLE EN PHASE DE CONSTRUCTION


III-1-RESISTANCE A LA FLEXION
Moment résistant plastique Mc,Rd = 4820363,64 N.mm
Condition à vérifier : Mc,Rd≥MEd 4820363,64 N.mm > 2442225,00 N.mm
III-2-CALCUL DE LA FLECHE
Flèche sous le poids du béton frais δs = 8,16 mm
Condition à vérifier : δs≤δmax 8,16 mm < 11,11 mm
CONCLUSION : La tôle peut faire office de coffrage donc pas besoin de l'étayer

IV- CALCUL DES RESISTANCES DE LA SECTION MIXTE


IV-1-RESISTANCE A LA FLEXION
Position de l'ANP à la fibre supérieur Xpl* = 43,49 mm l'ANP est dans le béton
Moment résistant plastique Mpl,Rd = 24175,61 N.m
IV-2-RESISTANCE AU CISAILLEMENT
IV-2-1- RESISTANCE AU CISAILLEMENT VERTICAL III-2-2-CISAILLEMENT LONGITUDINAL
Largeur d'une nervure remplie de béton b0 = 102,50 mm Portée cisaillée Ls = 500,00 mm
Largeur nette d'une nervure bs = 150 mm Hauteur utile dp = 84,70 mm
Nombre de nervure n= 6,67 Résistance de cisaillement par mètre Vl,Rd = 33107,54 daN
Hauteur utile ds = 79,70 mm
Contrainte limite de cisaillement du béton τRd = 0,30 N/mm2
Pourcentage d'acier ρ= 0,15
Distance de G des armature à la fibre supérieur es = 20,30 mm
Facteur de réduction kv = 1,52
Résistance au cisaillement par nervure Vv,Rd = 26363,42 N
Résistance au cisaillement par mètre ∑Vv,Rd = 175756,11 N
V-VERIFICATION DE LA RESISTANCE AU CISAILLEMENT
V-1-EN PHASE DE CONSTRUCTION IV-1-EN PHASE MIXTE
CONDITION A VERIFIER CONDITION A VERIFIER
MEdu≤Mpl,Rd 2442,23 N.m <️ 24175,61 N.m Condition vérifiée✔️ MEdu≤Mpl,Rd 3877,95 N.m <️ 24175,61 N.m Condition vérifiée✔️
VEdu≤Vv,Rd 4884,45 N <️ 175756,11 N Condition vérifiée✔️ VEdu≤Vv,Rd 7755,90 N <️ 175756,11 N Condition vérifiée✔️
VEdu≤Vl,Rd 4884,45 N <️ 33107,54 N Condition vérifiée✔️ VEdu≤Vl,Rd 7755,90 N <️ 33107,54 N Condition vérifiée✔️

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 124


Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

VI-VERIFICATIONS A L'ETAT LIMITE DE SERVICE (ELS)


VI-1-CALCUL DES FLECHES
Pour le calcul des flèches des dalles mixtes, on considère les hypothèses suivantes :
 La dalle est assimilée à une poutre continue d’inertie constante égale à la moyenne
des inerties positives des sections fissurées et non fissurées:
 Il faut tenir compte des effets à long terme du chargement du béton en admettant un
coefficient d’équivalence n = Ea/Ec selon la durée d'application des charges
 La vérification des flèches est nécessaire lorsque l’élancement de la dalle L/dp
dépasse 26mm. Dans notre cas, on a:

Elancement de la dalle L/dp = 23,61 Pas besoin d'éfectuer les vérifications


Coefficient d'équivalence n= 12
Position de l'ANE en section non fissurée xh = 51,51 mm
Inertie de la section non fissurée Ibh = 5966257,98 mm4
Position de l'ANE en section fissurée Xf = 49,39 mm
Inertie de la section fissurée Ibf = 5092823,80 mm4
Inertie moyenne des sections fissurées et non fissurées Ibm = 5529540,89 mm4
Flèche sous les charges de finitions w(Gfin) = 0,14 mm
Flèche sous les charges d'exploitations w(Qk) = 0,13 mm
VI-2-VERIFICATIONS DES FLECHES
ψ1.w(qk)≤wlim(L/350) 0,07 mm <️ 5,71 mm Condition vérifiée✔️
wg+q = w(qfin)+ψ.w(qk) ≤ wlim=L/350 0,21 mm <️ 5,71 mm Condition vérifiée✔️
wg+q = w(qfin)+ψ2.w(qk) ≤ wlim=L/300 0,18 mm <️ 6,67 mm Condition vérifiée✔️
VI-3-VERIFICATIONS DE L'OUVERTURE DES FISSURES
Taux d'armature ρ = 0,42 %
Aire nette de la section d'armature
Si la dalle est étayée As = 240,00 mm2 5HA8
Si la dalle n'est pas étayée As = 120,00 mm2 4HA8

VI-4- VERIFICATION DES VIBRATIONS

Masse linéique de la dalle en vibration 𝒎


̅ = 3534,00 N/m
Fréquence de vibration f0 = 23,38 Hz/s
Condition à vérifier : f0 ≥ flim = 8,00Hz/s 23,38 Hz/s > 8,00 Hz/s Condition vérifiée✔️

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 125


Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

4.3 DIMENSIONNEMENT DE LA SOLIVE

4.3.1.1 Calcul de la largeur participante du plancher


D’après l’équation (3.21), on a :
La longueur de travée de la solive est L0 = 6 m

Figure 4.5 : Largeur participante de la dalle

𝑏𝑒𝑓𝑓 = 𝑏𝑒1 + 𝑏𝑒2


Avec
𝐿
𝐿0
𝑏𝑒1 = 𝑚𝑖𝑛 ( 80 , 𝑏1 )
𝑏𝑒𝑖 = min( 8 , 𝑏𝑖 ) =>{ 𝐿
𝑏𝑒2 = 𝑚𝑖𝑛 ( 80 , 𝑏2 )

𝑏1 = 100 𝑐𝑚 ; et 𝑏2 = 100 𝑐𝑚
𝐿0 600
= = 75 𝑐𝑚
8 8
Alors on aura :
𝑏𝑒1 = 𝑏𝑒2 = 𝑚𝑖𝑛(75𝑐𝑚; 100𝑐𝑚) = 75𝑐𝑚
𝑏𝑒1 = 𝑏𝑒2 = 75𝑐𝑚
𝑏𝑒𝑓𝑓 = 150𝑐𝑚 = 1500𝑚𝑚

4.3.1.2 Calcul des efforts intérieurs


Avec 𝑏𝑒𝑓𝑓 = 150𝑐𝑚 = 1500𝑚𝑚, on a don

Tableau 4.6 : Charges linéaires sur la solive en phase de constructione

Charges surfaciques Charge linéaires uniformes


Composantes
(N/m2) (N/m)
Poids du plancher mixte 2484 3726
Forme de pente 550 825
Poids du profilé IPE 160 - 158
Charges permanentes Totales (G) 4709
Charge d’exploitation (Q) 1500

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 126


Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

Tableau 4.7 : Charges linéaires sur la solive en phase mixte

Charges surfaciques Charge linéaires uniformes


Composantes
(N/m2) (N/m)
Poids des finitions 590 885
Forme de pente 550 825
Poids du profilé IPE 160 - 158
Plancher collaborant 2484 3726
Charges permanentes Totales (G) 5594
Charge d’exploitation (Q) 1500

Tableau 4.8 : Combinaison des charges sur la solive

Combinaisons d’actions (N/m)


Phases Charges en N/m
ELU (1,35G+1.5Q) ELS (G+Q)
Phase de G = 4709
Edu = 8607,15 Edser = 6209
construction Q = 1500
G = 5594
Phase mixte Edu = 9801,90 Edser = 7094
Q = 1500

4.3.1.2.1 Calcul des efforts intérieurs en Phase de construction à l’ELU

Figure 4.6 : Epures des efforts intérieurs de la solive à l’ELU en phase construction

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 127


Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

4.3.1.2.2 Calcul des efforts intérieurs en Phase de construction à l’ELS

Figure 4.7 : Epures des efforts intérieurs de la solive à l’ELS en phase construction

4.3.1.2.3 Calcul des efforts intérieurs en Phase mixte l’ELU

Figure 4.8 : Epures des efforts intérieurs de la solive à l’ELU en Phase mixte

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 128


Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

4.3.1.2.4 Calcul des efforts intérieurs en Phase mixte l’ELS

Figure 4.9 : Epures des efforts intérieurs de la solive à l’ELS en phase mixte

4.3.1.3 Prédimensionnement de la solive


Le Prédimensionnement de la solive se fera sur la base de la résistance
𝑀𝐸𝑑𝑢𝑟
Condition à vérifier :𝑀𝑎𝑝𝑙, 𝑅𝑑 ≥ 𝑀𝐸𝑑𝑢  𝑊𝑝𝑙, 𝑦 ≥ ϒ𝑎.
𝑓𝑦

38732175
124000 𝑚𝑚3 ≥ 1,1 = 120015,19 𝑚𝑚3
355
D’où le choix se porte sur l’IPE 160

Tableau 4.9 : Caractéristiques du profilé choisi pour la solive (Arcelor Mittal, 2018a)

Profilé IPE 160


Section As en mm2 2010
ha 160
ba 82
Dimensions en mm tf 7,4
tw 5
r 9
Iy en mm4 8690000
Caractéristiques Wel,y en mm3 109000
Wpl,y en mm3 124000

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 129


NOTE DE CALCUL DE LA SOLIVE MIXTE 1 (ACIER-BETON)
I- CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX
I-1- PROFILE EN ACIER I-2-BTON
Type du profilé : IPE 160 Type de béton : C30/35
Limite d'élasticité fy = 355,00 N/mm2 Résistance caractéristique à la compression fck = 30,00 N/mm2
Limite d'élasticité de calcul fyd = 322,73 N/mm2 Coefficient partiel de résistance c= 1,5
Résistance à la traction fu = 480,00 N/mm2 Résistance de calcul à la compression fcd = 20,00 N/mm2
Module d'élasticité Ea = 210000 N/mm2 Résistance de calcul à la compression à 85% 0,85.fcd = 17,00 N/mm2
Aire de la section Aa = 2010,00 mm2 Epaisseur du béton hc = 100 mm
Hauteur totale du profilé ha = 160,00 mm Résistance à la traction0,5 fct0,5 = 1,80 N/mm2
Largeur de la semelle bf = 82,00 mm Résistance à la traction0,95 fct0,95 = 3,30 N/mm2
Démi largeur de la semelle c= 29,50 mm Module sécant élastique Ecm = 31000 N/mm2
Epaisseur de l'âme tw = 5,00 mm Poids du béton frais Gc = 2250,00N/m
Epaisseur de la semelle tf = 7,40 mm I-3-ACIER D'ARMATURE
Haureur utile de l'âme d= 127,20 mm Limite d'élasticité fsk = 500,00 N/mm2
Rayon des congés interne r= 9,00 mm Limite d'élasticit de calcul fsd = 434,78 N/mm2
Hauteur de l'ame+congés hw = 145,20 mm Module d'élasticité Es = 210000 N/mm2
Masse du profilé ga = 158,00 N/m Coéfficient de sécurité a= 1,15
Moment d'inertie I= 8690000,00 mm4 Aire de la section minimale Asmin = 196,00 mm2
Module d'inertie élastique Wel = 109000,00 mm3 I-4- CONNECTEUR
Module d'inertie plastique Wpl = 124000,00 mm3 Type de connecteur : Goujon à tête soudé
Rayon de giration i= 65,80 mm Limite d'élasticité fy = 355
Inertie torsionnelle It = 36000,00 mm4 Résistance à la traction fu = 450
Inertie de gauchissement Iw = 3960000000 mm6 Limite d'élasticité de calcul fyp =
Coéfficient de sécurité a= 1,10 Diamètre du fût d= 19,00 mm
Hauteur hors tout h= 90,00 mm
II- GEOMETRIE DE LA POUTRE Coéfficient de sécurité v= 1,25
Epaisseur de la dalle hc = 100,00 mm Largeur de nervure b0 = 124,00 mm
Hauteur de la poutre h= 260,00 mm hauteur de la tôle hp = 40,00 mm
largeur participante de la dalle beff = 1500,00 mm
Portée de la travée L= 6000,00 mm
Hateur des ondes de la tôle hp = 40,00 mm
Aire de la section mixte Ah = 15002010,00
Coefficient d'équivalence n= 12
III- CALCUL DES SOLLICITAIONS
III-1- EN PHASE DE CONSTRUCTION III-1- EN PHASE MIXTE
Poids du plancher mixte gc = 2484,00 N/m2 Poids du plancher mixte gc = 2484,00 N/m2
Forme de pente gc* = 550,00 N/m2 Forme de pente gc* = 550,00 N/m2
Poids du profilé ga = 158,00 N/m2 Poids des finitions gfin = 590,00 N/m2
Charges permanates totales g= 3192,00 N/m2 Poids du profilé ga = 158,00 N/m2
Charges d'exploitation qk = 1000,00 N/m2 Charges permanates totales g= 3782,00 N/m2
Charges d'exploitation qk = 1000,00 N/m2
III-1-1-COMBINAISON D'ACTIONS III-1-1-COMBINAISON D'ACTIONS
ELU (1,35G+1,5Q).L EdU = 8607,15 N/m ELU (1,35G+1,5Q) EdU = 9801,90 N/m
ELS (G+Q).L EdSer = 6209,00 N/m ELS (G+Q) EdSer = 7094,00 N/m
III-1-1-SOLLICITTIONS A L'ELU III-1-1-SOLLICITTIONS A L'ELU
Moment fléchissant MEdu = 38732175,00 N.mm Moment fléchissant MEdu = 44108550,00 N.mm
Effort traanchant VEdu = 25821,45 N Effort traanchant VEdu = 29405,70 N
III-1-1-SOLLICITTIONS A L'ELS III-1-1-SOLLICITTIONS A L'ELS
Moment fléchisaant MEdser = 27940500,00 N.mm Moment fléchisaant MEdser = 31923000,00 N.mm
Effort traanchant VEdser = 18627,00 N Effort traanchant VEdser = 21282,00 N

130
IV-CLASSIFICATION DU PROFILE
IV-1- POSITION DE L'AXE NEUTRE PLASTIQUE
Résistance en taction du profilé Fa = 648681,82 N
Résistance en compression de la dalle Fc = 2550000,00 N
Condition à vérifiée (Fc>Fa) 2550000,00 N > 648681,82 N L'ANP est situé dans la dalle
Position de l'ANP z= 25,44 mm OK
Hauteur d'âme en traction zw = 145,2
Influence de la nuance = 0,81
IV-1-1-CLASSIFICATION DE L'AME
Rapport d/tw d/tw = 25,44 L'âme est de classe 1
IV-1-2- CLASSIFICATION DE LA SEMELLE
Rapport c/tf c/tf = 3,99 La semelle est de classe 1
V-CALCUL DES RESISTANCES DE LA SECTION
V-1-RESISTANCE PLASTIQUE EN FLEXION
Moment résistant plastique du profilé Mapl,Rd = 40018181,82 N.mm
Moment résistant plastique de la sextion mixte Mpl,Rd = 134459252,92 N.mm
V-2-RESISTANCE A L'EFFORT TRANCHANT
Aire du profilé reprenant le cisaillement Av = 966,60 mm2
Résistance plastique au cisaillement Vpl,Rd = 180103,37 N
Interaction moment fléchissant-éffort tranchant
Condition à vérifiée : 0,5.Vpl,Rd > Ved 90051,68 N > 29405,70 N L'interaction Moment flechissant-effort tranchant peut être négligéé
V-3-VERIFICATION DES RESISTANCES
V-3-1-EN PHASE DE CONSTRUCTION V-3-2-EN PHASE MIXTE
Conditions à vérifier : Conditions à vérifier :
MEdu Mapl,Rd 38732175,00 N.mm < 40018181,82 N.mm Condition vérifiée MEdu Mpl,Rd 44108550,00 N.mm < 134459252,92 N.mm Condition vérifiée
MEdu Mpl,Rd 38732175,00 N.mm < 134459252,92 N.mm Condition vérifiée VEdu Vpl,Rd 29405,70 N < 180103,37 N Condition vérifiée
VEdu Vpl,Rd 25821,45 N < 180103,37 N Condition vérifiée
VI-VERIFICATION DU RISQUE DE VOILEMENT
Pour être du côté de la sécurité, on prendra =1
Dans le présent cas, l’âme du profilé n’est pas enrobée de béton et ne comporte pas de raidisseurs
transversaux en dehors de ceux normalement placés au droit des appuis, le risque de voilement est
exclu si la condition suivante est vérifiée :

Condition à vérifiée : (hw/tw) (72 ) 29,04 mm < 58,58 mm Il n'y a pas de risque de voilement

VII-VERIFICATION DU RISQUE DE DEVERSEMENT


Selon l’EC4, il n’y a pas de risque de déversement lorsque les conditions suivantessont satisfaites :
La différence de portée de deux travées adjacentes ne dépasse pas 20 % de la portée la plus courte ;
lorsqu’il y a une console, sa portée ne dépasse pas de plus de 15 % celle de la travée adjacente ;

Les charges sont essentiellement réparties uniformément sur chaque travée, la charge permanente
représentant au moins 40 % de la charge totale de calcul ;
La semelle supérieure en acier est fixée à la dalle (pleine ou mixte) par une connexion dimensionnée
selon les règles de l’EN 1994-1-1 (cf.§ 2) ;
La dalle comporte au moins deux poutres en acier, sensiblement parallèles, de manière à constituer
une ossature en U renversée (figure ci-contre ) ;
Lorsque la dalle est mixte, sa direction de portée (donc de ses nervures) est transversale aux poutres
en acier constituant le U renversé ;

Au droit de chaque appui de la poutre en acier, la semelle inférieure est maintenue latéralement et
l’âme est raidie transversalement ; en dehors de ces sections, l’âme peut ne pas être raidie ;

131
Enfin et surtout, la hauteur totale ha de la poutre en acier ne dépasse pas les limites indiquées par
l’EC4 en fonction de la nuance d’acier et du type de profilé (laminé IPE ou HE, ou reconstitué soudé
de dimensions équivalentes).
CONCLUSION : Il n'y a pas de risque de déversement
VIII- CALCUL DE LA CONNEXION
RESISTANCE DE CALCUL DES GOUJONS
facteur correctif = 1
Coéfficient enpirique de calcul kt = 0,85
Nombre de goujons dans une nervure de la tôle nr = 2
Résistance à la ruine du goujon P 1 Rd = 69407,83 N
Résistance à la ruine du béton enrobant le goujon P 2 Rd = 68652,38 N
Résistance de calcul en cisaillement du goujon P Rd = 68652,38 N
Résistance plastique entraction des armatures Fs = 85217,39 N
Effort de cisaillement de la longueur critique Vl = 648681,82 N
Nombre de goujonssur la travée nf = 10 Goujons
Résistance totale des goujons P Rd = 686523,78 N > 648681,82 N Condition vérifiée
Espacement des goujons Es = 600 mm

IX-VEIFICATIONS A ELS
On ne tient compte de l’effet de courbure des poutres dû au retrait du béton
que si le rapport de la portée à la hauteur totale de la section L/h > 20mm

Elancement de la poutre L/hT = 16,67 Il faut donc effectuer les vérifications


Diastance du centre de gravité de la section mixte za = 220,00 mm
Coéfficient d'équivalence 2n = 13,55
Réaction des etais R= 27046,00 N
Position de l'axe neutre élastique z= 73,05 mm
Inertie de la section homogénéisée Ih = 66480647,71 mm4
Flèche du au retrait des étais w1 = 1,0897 mm
Flèche du au charges q et g w2 = 8,57 mm
Flèche totale W= 9,66 mm < 24,00 mm Condition vérifiée

X-CONTRÔLE DES VIBRATIONS


Charge vibrante Pvib = 5,97 N/mm
Coéfficient d'équivalence n= 6,77
Inertie homogénéisée correspodante Ih2 = 80864819,11 mm4
Flèche correspondante Wvib = 5,94 mm
Fréquence propre de vibration f= 7,39 Hz
Condition à vérifiée : f 2,6 Hz 7,39 Hz > 2,60 Hz Condition vérifiée

132
Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

4.4 DIMENSIONNEMENT DE LA POUTRE PRINCIPALE

4.4.1.1 Calcul des efforts intérieurs


Pour le calcul de la poutre, les charges à considérer seront son poids propre et les réactions
des solives. Les réactions des solives seront multipliées par la largeur participante de ces
solives afin d’avoir une charge linéaire uniformément repartie.
Tableau 4.10 : Calcul des charges linéaires sur la poutre

Charge Charge linéaire


Phase Composantes beff (m)
ponctuelle (N) (N/m)
Poids propre - 550
Réaction solive ELU 25821,45 1,5 38732,175
Phase de Charge permanente totale sur la poutre G1 39282,175
construction Poids propre - 550
Réaction solive ELS 18627 1,5 27940,5
Charge permanente totale sur la poutre G2 28490,5
Poids propre - 550
Réaction solive ELU 29405,70 1,5 44108,55
Charge permanente totale sur la poutre G1 44658,55
Phase mixte
Poids propre - 550
Réaction solive ELS 21282 1,5 31923
Charge permanente totale sur la poutre G2 32473
Charge d’exploitation Q 1000

Tableau 4.11 : Combinaison des charges sur la poutre

Combinaisons d’actions (N/m)


Phase Charges en N/m
ELU (1,35G+1.5Q) ELS (G+Q)
Phase de G1 = 39282,175
Edu = 54530,94 Edser = 40282,175
construction Q2 = 1000
G1 = 44658,55
Phase mixte Edu =61789,04 Edser = 45658,55
Q2 = 1000

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 133


Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

4.4.1.1.1 Calcul des efforts intérieurs en Phase de construction à l’ELU

Figure 4.10 : Epures des efforts intérieurs de la solive à l’ELU en Phase de construction

4.4.1.1.2 Calcul des efforts intérieurs en Phase de construction à l’ELS

Figure 4.11 : Epures des efforts intérieurs de la solive à l’ELS en Phase de construction
Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 134
Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

4.4.1.1.3 Calcul des efforts intérieurs en Phase mixte à l’ELU

Figure 4.12 : Epures des efforts intérieurs de la solive à l’ELU en Phase mixte

4.4.1.1.4 Calcul des efforts intérieurs en Phase mixte à l’ELS

Figure 4.13 : Epures des efforts intérieurs de la solive à l’ELS en Phase de construction

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 135


Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

4.4.1.2 Prédimensionnement de la poutre


Le Prédimensionnement de la poutre se fera sur la base de la résistance.
𝑀𝐸𝑑𝑠𝑒𝑟
Condition à vérifier :𝑀𝑎𝑝𝑙, 𝑅𝑑 ≥ 𝑀𝐸𝑑𝑠𝑒𝑟  𝑊𝑝𝑙, 𝑦 ≥ ϒ𝑎. 𝑓𝑦

175953170,40
1702000 𝑚𝑚3 ≥ 1,1 = 545207,006 𝑚𝑚3
355
D’où le choix se porte sur l’IPE 450

Tableau 4.12 : Caractéristiques du profilé choisi pour la poutre principale (Arcelor Mittal,
2018a)

Profilé IPE 450


Section As en mm2 9880
ha 450
ba 190
Dimensions en mm tf 14,6
tw 9,4
r 21
Iy en mm4 337400000
Caractéristiques Wel,y en mm3 1500000
Wpl,y en mm3 1702000

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 136


NOTE DE CALCUL DE LA POUTRE MIXTE 1 (ACIER-BETON)
I- CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX
I-1- PROFILE EN ACIER I-2-BTON
Type du profilé : IPE 450 Type de béton : C30/35
Limite d'élasticité fy = 355,00 N/mm2 Résistance caractéristique à la compression fck = 30,00 N/mm2
Limite d'élasticité de calcul fyd = 322,73 N/mm2 Coefficient partiel de résistance c= 1,5
Résistance à la traction fu = 480,00 N/mm2 Résistance de calcul à la compression fcd = 20,00 N/mm2
Module d'élasticité Ea = 210000 N/mm2 Résistance de calcul à la compression à 85% 0,85.fcd = 17,00 N/mm2
Aire de la section Aa = 9880,00 mm2 Epaisseur du béton hc = 100 mm
Hauteur totale du profilé ha = 450,00 mm Résistance à la traction0,5 fct0,5 = 1,80 N/mm2
Largeur de la semelle bf = 190,00 mm Résistance à la traction0,95 fct0,95 = 3,30 N/mm2
Démi largeur de la semelle c= 69,30 mm Module sécant élastique Ecm = 31000 N/mm2
Epaisseur de l'âme tw = 9,40 mm Poids du béton frais Gc = 2250,00N/m
Epaisseur de la semelle tf = 14,60 mm I-3-ACIER D'ARMATURE
Haureur utile de l'âme d= 378,80 mm Limite d'élasticité fsk = 500,00 N/mm2
Rayon des congés interne r= 21,00 mm Limite d'élasticit de calcul fsd = 434,78 N/mm2
Hauteur de l'ame+congés hw = 420,80 mm Module d'élasticité Es = 210000 N/mm2
Masse du profilé ga = 776,00 N/m Coéfficient de sécurité a= 1,15
Moment d'inertie I= 337400000,00 mm4 Aire de la section minimale Asmin = 196,00 mm2
Module d'inertie élastique Wel = 1500000,00 mm3 I-4- CONNECTEUR
Module d'inertie plastique Wpl = 3070000,00 mm3 Type de connecteur : Goujon à tête soudé
Rayon de giration i= 18,50 mm Limite d'élasticité fy = 355,00N/mm2
Inertie torsionnelle It = 669000,00 mm4 Résistance à la traction fu = 450,00N/mm2
Inertie de gauchissement Iw = 791000000000 mm6 Limite d'élasticité de calcul fyp = 284,00N/mm2
Coéfficient de sécurité a= 1,10 Diamètre du fût d= 19,00 mm
Hauteur hors tout h= 90,00 mm
II- GEOMETRIE DE LA POUTRE Coéfficient de sécurité v= 1,25
Epaisseur de la dalle hc = 100,00 mm Largeur de nervure b0 = 124,00 mm
Hauteur de la poutre h= 550,00 mm hauteur de la tôle hp = 40,00 mm
largeur participante de la dalle beff = 1900,00 mm
Portée de la travée L= 8800,00 mm
Hateur des ondes de la tôle hp = 40,00 mm
Aire de la section mixte Ah = 19009880,00
Coefficient d'équivalence n= 12
III- CALCUL DES SOLLICITAIONS
III-1- EN PHASE DE CONSTRUCTION III-1- EN PHASE MIXTE
Poids du profilé ga = 776,000 N/m Poids du profilé ga = 550,00 N/m
Poids des solives par mètre gs = 38732,175 N/m Poids des solives par mètre gs = 44108,55 N/m
Charges permanates totales g= 39508,175 N/m Charges permanates totales g= 44658,55 N/m
Charges d'exploitation qk = 1000,000 N/m Charges d'exploitation qk = 1000,00 N/m
III-1-1-COMBINAISON D'ACTIONS III-1-1-COMBINAISON D'ACTIONS
ELU (1,35G+1,5Q).L EdU = 54836,04 N/m ELU (1,35G+1,5Q) EdU = 61789,04 N/m
ELS (G+Q).L EdSer = 40508,18 N/m ELS (G+Q) EdSer = 45658,55 N/m
III-1-1-SOLLICITTIONS A L'ELU III-1-1-SOLLICITTIONS A L'ELU
Moment fléchissant MEdu = 530812830,90 N.mm Moment fléchissant MEdu = 598117931,40 N.mm
Effort traanchant VEdu = 241278,56 N Effort traanchant VEdu = 271871,79 N
III-1-1-SOLLICITTIONS A L'ELS III-1-1-SOLLICITTIONS A L'ELS
Moment fléchisaant MEdser = 392119134,00 N.mm Moment fléchisaant MEdser = 441974764,00 N.mm
Effort traanchant VEdser = 178235,97 N Effort traanchant VEdser = 200897,62 N

137
IV-CLASSIFICATION DU PROFILE
IV-1- POSITION DE L'AXE NEUTRE PLASTIQUE
Résistance en taction du profilé Fa = 3188545,45 N
Résistance en compression de la dalle Fc = 3230000,00 N
Condition à vérifiée (Fc>Fa) 3230000,00 N > 3188545,45 N L'ANP est situé dans la dalle
Position de l'ANP z= 98,72 mm OK
Hauteur d'âme en traction zw = 420,8
Influence de la nuance = 0,81
IV-1-1-CLASSIFICATION DE L'AME
Rapport d/tw d/tw = 40,30 L'âme est de classe 1
IV-1-2- CLASSIFICATION DE LA SEMELLE
Rapport c/tf c/tf = 4,75 La semelle est de classe 1
V-CALCUL DES RESISTANCES DE LA SECTION
V-1-RESISTANCE PLASTIQUE EN FLEXION
Moment résistant plastique du profilé Mapl,Rd = 990772727,27 N.mm
Moment résistant plastique de la sextion mixte Mpl,Rd = 1006437943,61 N.mm
V-2-RESISTANCE A L'EFFORT TRANCHANT
Aire du profilé reprenant le cisaillement Av = 5082,44 mm2
Résistance plastique au cisaillement Vpl,Rd = 946994,16 N
Interaction moment fléchissant-éffort tranchant
Condition à vérifiée : 0,5.Vpl,Rd > Ved 473497,08 N > 271871,79 N L'interaction Moment flechissant-effort tranchant peut être négligéé
V-3-VERIFICATION DES RESISTANCES
V-3-1-EN PHASE DE CONSTRUCTION V-3-2-EN PHASE MIXTE
Conditions à vérifier : Conditions à vérifier :
MEdu Mapl,Rd 530812830,90 N.mm < 990772727,27 N.mm Condition vérifiée MEdu Mpl,Rd 598117931,40 N.mm < 1006437943,61 N.mm Condition vérifiée
MEdu Mpl,Rd 530812830,90 N.mm < 1006437943,61 N.mm Condition vérifiée VEdu Vpl,Rd 271871,79 N < 946994,16 N Condition vérifiée
VEdu Vpl,Rd 241278,56 N < 946994,16 N Condition vérifiée
VI-VERIFICATION DU RISQUE DE VOILEMENT
Pour être du côté de la sécurité, on prendra =1
Dans le présent cas, l’âme du profilé n’est pas enrobée de béton et ne comporte pas de raidisseurs
transversaux en dehors de ceux normalement placés au droit des appuis, le risque de voilement est
exclu si la condition suivante est vérifiée :

Condition à vérifiée : (hw/tw) (72 ) 44,77 mm < 58,58 mm Il n'y a pas de risque de voilement

VII-VERIFICATION DU RISQUE DE DEVERSEMENT


Selon l’EC4, il n’y a pas de risque de déversement lorsque les conditions suivantessont satisfaites :
La différence de portée de deux travées adjacentes ne dépasse pas 20 % de la portée la plus courte ;
lorsqu’il y a une console, sa portée ne dépasse pas de plus de 15 % celle de la travée adjacente ;

Les charges sont essentiellement réparties uniformément sur chaque travée, la charge permanente
représentant au moins 40 % de la charge totale de calcul ;
La semelle supérieure en acier est fixée à la dalle (pleine ou mixte) par une connexion dimensionnée
selon les règles de l’EN 1994-1-1 (cf.§ 2) ;
La dalle comporte au moins deux poutres en acier, sensiblement parallèles, de manière à constituer une
ossature en U renversée (figure ci-contre ) ;
Lorsque la dalle est mixte, sa direction de portée (donc de ses nervures) est transversale aux poutres en
acier constituant le U renversé ;

Au droit de chaque appui de la poutre en acier, la semelle inférieure est maintenue latéralement et l’âme
est raidie transversalement ; en dehors de ces sections, l’âme peut ne pas être raidie ;

138
Enfin et surtout, la hauteur totale ha de la poutre en acier ne dépasse pas les limites indiquées par l’EC4
en fonction de la nuance d’acier et du type de profilé (laminé IPE ou HE, ou reconstitué soudé de
dimensions équivalentes).
CONCLUSION : Il n'y a pas de risque de déversement
IX-VEIFICATIONS A ELS
On ne tient compte de l’effet de courbure des poutres dû au retrait du béton
que si le rapport de la portée à la hauteur totale de la section L/h > 20mm

Elancement de la poutre L/hT = 13,54 Il faut donc effectuer les vérifications


Diastance du centre de gravité de la section mixte za = 365,00 mm
Coéfficient d'équivalence 2n = 13,55
Position de l'axe neutre élastique z= 167,02 mm
Réaction des etais R= 27046,00 N
Inertie de la section homogénéisée Ih = 942453418,96 mm4
Flèche du au retrait de l'étai w1 = 1,9401 mm
Flèche du au charges q et g w2 = 18,01 mm
Flèche totale W= 19,95 mm < 35,20 mm Condition vérifiée

X-CONTRÔLE DES VIBRATIONS


Charge vibrante Pvib = 85,23 N/mm
Coéfficient d'équivalence n= 6,77
Inertie homogénéisée correspodante Ih2 = 1160252366,15 mm4
Flèche correspondante Wvib = 27,31 mm
Fréquence propre de vibration f= 3,44 Hz
Condition à vérifiée : f 2,6 Hz 3,44 Hz > 2,60 Hz Condition vérifiée

139
Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

4.5 DIMENSIONNEMENT DE POTEAU

4.5.1.1 Calcul des efforts sur le poteau


Pour le calcul du poteau, les charges à considérer sont le poids du poteau, les réactions des
poutres (efforts normaux de compression) et les moments sur appuis des poutres (moment
suivant y-y). Pour exemple, nous dimensionnons le poteau No17 (axe G-5).
L’effort normal de compression du poteau sera les réactions aux appuis des poutres reposant
sur ce dernier.
Le moment de flexion sera le produit des réactions multiplié par l’excentrement par rapport
à l’axe y-y.
𝑁𝐸𝑑 = 𝑅1 + 𝑅2
Avec :
𝑅1 = 271871,79 𝑁
𝑅2 = 271871,79 𝑁
𝑁𝐸𝑑 = 54374,574 𝑁
𝑀𝑦,𝐸𝑑 = 𝑁𝐸𝑑 . 𝑒𝑦
D’après les codes européens, un excentrement équivalent des charges peut être calculé avec
la formule suivante :
𝑒𝑦 = 0,5ℎ𝑎 + 100 𝑚𝑚
ℎ𝑎 = 100 𝑚𝑚
𝑒𝑦 = 50 + 100 = 150 𝑚𝑚
𝑒𝑦 = 150 𝑚𝑚
𝑀𝐸𝑑 = 150𝑥271871,79 = 40780768,5 𝑁. 𝑚𝑚
𝑀𝐸𝑑 = 40780768,5 𝑁. 𝑚𝑚
Tableau 4.13 : Charges appliquées en tête du poteau Pt17

Moment de flexion en (N.mm) Effort normale de


Etat
MEdy MEdz compression en N
ELU 40780768,5 0 271871,79
ELS 30258825,05 0 178522,15

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 140


Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

Tableau 4.14 : Caractéristiques du profilé choisi pour le poteau (Arcelor Mittal, 2018a)

POTEAU 17
Profilé HE 100 B
Section As en mm2 2600
ha 100
ba 100
Dimensions en mm tf 10
tw 6
r 12
Iy en mm4 4495000
Wel,y en mm3 89910
Wpl,y en mm3 104200
Caractéristiques
Iz en mm4 1673000
Wel,z en mm3 33450
Wpl,z en mm3 51420

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 141


NOTE DE CALCUL DE POTEAU MIXTE (ACIER-BETON)
1- CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX
1-1- PROFILE EN ACIER 1-2-BTON
Type du profilé : HE 100 B Type de béton : C30/35
Limite d'élasticité fy = 355,00 N/mm2 Résistance caractéristique à la compression fck = 30,00 N/mm2
Limite d'élasticité de calcul fyd = 322,73 N/mm2 Coefficient partiel de résistance c= 1,5
Résistance à la traction fu = 480,00 N/mm2 Résistance de calcul à la compression fcd = 20,00 N/mm²
Module d'élasticité Ea = 210000 N/mm2 Résistance de calcul à la compression à 85% 0,85.fcd = 17,00 N/mm²
Aire de la section Aa = 2600,00 mm2 Aire du béton Ac = 37199 mm²
Hauteur totale du profilé ha = 100,00 mm Résistance à la traction0,5 fct0,5 = 1,80 N/mm²
Largeur de la semelle bf = 100,00 mm Résistance à la traction0,95 fct0,95 = 3,30 N/mm²
Démi largeur de la semelle c= 35,00 mm Module sécant élastique Ecm = 31000 N/mm²
Epaisseur de l'âme tw = 6,00 mm Poids du béton frais Gc = 2250,00N/m
Epaisseur de la semelle tf = 10,00 mm 1-3-ACIER D'ARMATURE
Rayon des congés interne r= 12,00 mm Limite d'élasticité fsk = 500,00 N/mm2
Masse du profilé ga = 204,00 N/m Limite d'élasticit de calcul fsd = 434,78 N/mm2
Moment d'inertie suivant y-y Iay = 4495000,00 mm4 Module d'élasticité Es = 210000 N/mm2
Module d'inertie élastique suivant y-y Welay = 89910,00 mm3 Coéfficient de sécurité a= 1,15
Module d'inertie plastique suivant y-y Wplay = 104200,00 mm3 Aire de la section minimale Asmin = 201,06 mm2
Moment d'inertie suivant z-z Iaz = 1673000,00 mm4 1-4-GEOMETRIE DU POTAU MIXTE
Module d'inertie élastique suivant z-z Welaz = 33450,00 mm3 Coté a hc = 200,00 mm
Module d'inertie plastique suivant z-z Wplaz = 51420,00 mm3 Coté b bc = 200,00 mm
Coéfficient de sécurité a= 1,10 Enrobage suivant y-y cy = 50,00 mm
Enrobage suivant z-z cz = 50,00 mm
Hauteur du poteau hp = 4500,00 mm
Aire de la section mixte Ah = 40000,00 mm2
Enrobage des armature de 4 cotés c= 30,00 mm
2- CALCUL DES SOLLICITAIONS
2-1-SOLLICITTIONS A L'ELU
Moment fléchissant suivat y-y MEdy = 40780768,50 N.mm
Moment fléchissant suivat z-z MEdz = 0,00 N.mm
Effort normal de compréssion NEd = 271871,79 N
2-2-SOLLICITTIONS A L'ELS
Moment fléchissant suivat y-y MEdy = 39780768,50 N.mm
Moment fléchissant suivat z-z MEdz = 0,00 N.mm
Effort normal de compréssion NEd = 256485,59 N

142
3-VERIFICATION DE L'APPLICABILITE DE LA METHODE SIMPLIFIEE
3-1- CONTRIBUTION DE L'ACIER A LA RESISTANCE
Résistance en compression du poteau mixte Npl,Rd = 1558891,09 N
Résistance en compression du profilé Napl,Rd = 839090,91 N
Contribution de l'acier à la résistance = 0,54 Condition vérifiée, la méthode simplifiée est donc applicable
3-2-CALCUL DES RIGITES EN FLEXION
suivant l'axe y-y
Moment d'inertie des armatures Is,y-y = 875825,77 mm4
Moment d'inertie du profilé Ia,y-y = 4495000,00 mm4
Moment d'inertie du béton Ic,y-y = 127962507,57 mm4
Rigidit suivant y-y EIeff,yy = 3507976051677,17 N.mm2
suivant l'axe z-z
Moment d'inertie des aciers Is,z-z = 875825,77 mm4
Moment d'inertie du profilé Ia,z-z = 1673000,00 mm4
Moment d'inertie du béton Ic,z-z = 127962507,57 mm4
Rigidit suivant z-z EIeff,zz = 2915356051677,17 N.mm2

3-3- CALCUL DE L'ELENCEMENT REDUIT


Effort critique suivant l'axe y-y Ncr,y = 1709744,98 N
Effort critique suivant l'axe z-z Ncr,z = 1420909,18 N
Résistance plastique en compréssion Npl,Rk = 1972103,886
Elencement réduit suivant y-y = 1,07
Elencement réduit suivant z-z = 1,17
Elencement réduit à prendre en compte = 1,07 Condition vérifiée, l'élencement est donc admissible

4-VERIFICATION DE LA RESISTANCE DU POTEAU SOUS CHARGE AXIALE


Facteur d'imperfection = 0,34
Contrainte critique réduit suivant l'axe y-y y = 0,55
Contrainte critique réduit suivant l'axe z-z z = 0,49
Contrainte critique réduit prise en compte = 0,49
Résistance plastique en compréssion réduit .Npl,Rd = 1558891,09 N
Condition à vérifiée : .Npl,Rd NEd 1558891,09 N > 271871,79 N Condition vérifiée

143
4-VERIFICATION DE LA RESISTANCE DU POTEAU SOUS CHARGE UNIAXIALE ET EN FLEXION
4-1-CALCUL DES EFFORTS INTERNE
Module résistant plastique du béton (y-y ) Wpl,c,y = 1881725,66 mm3
Module résistant plastique du béton (z-z ) Wpl,c,z = 1934505,66 mm3
Module résistant plastique des armatures (y-y ) Wpl,s,y = 14074,34 mm3
Module résistant plastique des armatures (z-z ) Wpl,s,z = 14074,34 mm3
Résistance moyenne en compréssion du profilé Npm,Rd = 632381,95 N
Moment résistant maximal du poteau mixte Mmax,yRd = 55742126,10 N.mm
Bras de lévier hn = 44,09 mm
Module d'inertie plastique du profilé Wpl,y,a,n = 11666,05 mm3
Module d'inertie plastique du béton Wpl,y,c,n = 377202,23 mm3
Module d'inertie plastique des armatures Wpl,y,s,n = 0,00 mm3
Moment résistant normal suivant l'axe y-y Mn,y,Rd = 7536974,33 N.mm
Moment résistant plastique suivant l'axe y-y Mpl,y,Rd = 48205151,76 N.mm
4-2-CALCUL DES COORDONNEES DE LA COURBE D'INTERACTION
Point A Courbe d’interaction N-M suivant l’axe y-y
Résistance à la compréssion NA = 1558891,09 N 1800,00 kN
Moment résistant MA = 0,00 N.mm A
1600,00 kN
Point B
Résistance à la compréssion NB = 0,00 N 1400,00 kN
Moment résistant MB = 48205151,76 N.mm 1200,00 kN
Point C
1000,00 kN
Résistance à la compréssion NC = 632381,95 N
Moment résistant MC= 48205151,76 N.mm 800,00 kN
C
Point D 600,00 kN
Résistance à la compréssion ND = 316190,97 N D
Moment résistant MD = 55742126,10 N.mm NEd 400,00 kN
Moment résistant norrmal Mpl,y,N,Rd = 54680544,25 N.mm 200,00 kN
B
Rapport dy dy = 1,34 0,00 kN
Coéfficient My My = 0,9 0,00 kN.m 10000,00 kN.m20000,00 kN.m30000,00 kN.m40000,00 kN.m50000,00 kN.m60000,00 kN.m
Mpl,y,N,Rd

Condition à vérifiée : My,Ed/ My. dy,Mpl,y,Rd < 1 0,62 < 1,00 Condition vérifiée

144
Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

4.6 CALCUL DES ASSEMBLAGES

4.6.1 Calcul de l’assemblage solive-poutre

4.6.1.1 Caractéristiques du boulon


Les caractéristiques des boulons à utiliser sont :
 Nombre de boulons : 𝑛 = 3 ;
 Classe du boulon : 4.6 ;
 Diamètre du trou : 𝑑0 = 18 𝑚𝑚 ;
 Diamètre du boulon : 𝑑 = 16 𝑚𝑚 ;
 Limite d’élasticité : 𝑓𝑢𝑏 = 400 𝑀𝑃𝑎 ;
 La section résistante du boulon 𝐴𝑠 = 157 𝑚𝑚.

4.6.1.2 Caractéristiques de la cornière


Les caractéristiques de la cornière à utiliser sont :
 Type de cornière : 𝐿 80 × 80 × 8 ;
 Nuance d’acier : S355 ;
 Contrainte de rupture à la traction : 𝑓𝑢 = 480𝑀𝑃𝑎𝑚 ;
 Nombre de cornière : 𝑛𝑐 = 2.

4.6.1.3 Détermination des efforts sur l’assemblage


D’après le chargement de la solive, les réactions aux appuis sont les sollicitations auxquelles
devra faire face l’assemblage.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 145


Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

Ra = NEd = 29405,70 N Rb = NEd = 29405,70 N

Figure 4.14 : Epure des sollicitations de calcul

𝑁𝐸𝑑 = 29405,70 𝑁

4.6.1.4 Choix des dimensions et dispositions des trous


Dispositions relatives aux limites pour les entraxes et pinces des trous dans les ailes des
cornières :
 𝑡 = min (8 ; 11 ; 6,6) = 6,6 𝑚𝑚 ;
 Les limites pour les entraxes pour des trous circulaires sont :
2,2𝑥18 ≤ 𝑝1 ≤ 𝑀𝑖𝑛(14𝑥6,6 𝑜𝑢 200𝑚𝑚) ⇔ 39,6 ≤ 𝑝1 ≤ 92,4 Prenons 𝑝1 = 40𝑚𝑚
2,4𝑥18 ≤ 𝑝2 ≤ 𝑀𝑖𝑛(14𝑥6,6 𝑜𝑢 200𝑚𝑚) ⇔ 43,2 ≤ 𝑝2 ≤ 92,4 Prenons 𝑝2 = 40𝑚m
 Les limites des pinces pour les trous circulaires sont (les pièces à assembler
ne seront pas exposées aux intempéries) :
1,2𝑥18 ≤ (𝑒1 𝑜𝑢 𝑒2) ⇔21,6 ≤ (𝑒1 𝑜𝑢 𝑒2) prenons 𝑒1 = 30𝑚𝑚 et 𝑒2 = 40𝑚𝑚
 Dispositions relatives au choix des entraxes et pinces optimales
Ce choix est fait en fonction de la hauteur de l’âme de la solive à assembler et de l’entaille
faite dans le profilé de la solive. Généralement la profondeur de l’entaille est des 50mm.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 146


Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

4.6.1.5 Détermination de la force de cisaillement FV1,Ed


29.4057
𝐹𝑉1𝐸𝐷 =
6
𝐴𝑁: 𝐹𝑉1,𝐸𝑑 = 4.9 KN

4.6.1.6 Détermination de la force de cisaillement vertical FV2, Ed


29.4057
𝐹𝑉2𝐸𝐷 =
6
𝐴𝑁: 𝐹𝑉2𝐸𝐷 = 4.9 KN

4.6.1.7 Détermination du moment MEd


Ce moment est créé par l’excentricité de la force de cisaillement dans la partie de
l’assemblage composée des cornières et de l’âme de la solive.
𝑀𝐸𝑑 = 29.4057𝑥(8 − 4) = 117,6228 𝐾𝑁. 𝑐𝑚

4.6.1.8 Détermination des efforts de cisaillement horizontaux Détermination des


efforts de cisaillement horizontaux FH, Ed
117,9228
𝐹𝐻,𝐸𝑑 = = 14,702 𝑁
(3 − 1 )4

4.6.1.9 Détermination des forces de cisaillement résultantes FEd

𝐹𝐸𝑑 = √7,672 + 11,442 = 13,78 𝐾𝑁

4.6.1.10 Vérification de la résistance des boulons de la partie de l’assemblage composée


des cornières et de l’âme de la solive.
0,6 × 400 × 157
𝐹𝑉,𝑅𝑑 = . 10−3 = 30,14 𝐾𝑁
1,25
𝐹𝑉1,𝑅𝑑 = 30,14 × 1 = 30,14 𝐾𝑁
30 40 1 400
𝛼𝑏 = 𝑚𝑖𝑛 { ; − ; ; 1} = 0,556
3 × 18 3 × 18 4 360
40
𝐾1 = 𝑚𝑖𝑛 {2,8 × − 1,7 ; 2,5} = 2,5
18
2,5 × 0,556 × 360 × 16 × 8
𝐹𝑏1,𝑅𝑑 = = 51,2 𝐾𝑁 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑜𝑛 𝑎 ∶
1,25
𝐹𝑉1,𝐸𝑑 = 3,82 ≤ 𝑚𝑖𝑛(𝐹𝑉1, 𝑅𝑑 = 30,14 ; 𝐹𝑏1, 𝑅𝑑 = 51,2) ⟺ 3,82
< 30,15 𝐶𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 147


Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

4.6.1.11 Vérification de la résistance des boulons de la partie de l’assemblage composée


des cornières et de l’âme de la solive.
0,6 × 400 × 157
𝐹𝑉,𝑅𝑑 = . 10−3 = 30,14 𝐾𝑁
1,25
𝐹𝑉2,𝑅𝑑 = 30,14 × 2 = 60,28 𝐾𝑁
30 40 400
𝛼𝑏 = 𝑚𝑖𝑛 { ; − 14; ; 1} = 0,556
3 × 18 3 × 18 360
40
𝐾1 = 𝑚𝑖𝑛 {2,8 × − 1,7 ; 2,5} = 2,5
18
2,5 × 0,556 × 360 × 16 × 6,6
𝐹𝑏2,𝑅𝑑 = = 42,3 𝐾𝑁 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑜𝑛 𝑎
1,25
𝑚𝑎𝑥 (𝐹𝐸𝑑 = 13,78 ; 𝐹𝑉2,𝐸𝑑 = 7,67) ≤ 𝑚𝑖𝑛(𝐹𝑉2,𝐸𝑑 = 60,28 ; 𝐹𝑏2,𝑅𝑑 = 42,3)
⟺ 13,78 < 42,3 𝐶𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒.

4.6.1.12 Vérification de la résistance en flexion de la cornière


 Détermination des sollicitations dans chacune des cornières
22,88
𝑉𝑐,𝐸𝑑 = = 11,44 𝐾𝑁
2
91,52
𝑀𝑐,𝐸𝑑 = = 45,76 𝐾𝑁
2
 Condition de prise en compte des trous de la partie tendue de l’aile de cornière
14 × 0,8
𝐴𝑓𝑛𝑒𝑡 = − 1,5 × 1,8 × 0,8 = 3,44 𝑐𝑚2
2
14 × 0,8
𝐴𝑓 = = 5,6 𝑐𝑚2
2
Alors on a :
3,44 235 1,25
0,9 × = 0,553 < × = 0,74
5,6 360 1,1
Le module plastique de la section de la cornière sans tenir compte de la partie tendue est :
14
0,8 ×14 2
𝑊𝑝𝑙 = × × 2 − 1,8 × 0,8 × 4 = 33,44 𝑐𝑚3
2 2

 Détermination de la résistance en flexion Mc,Rd de la cornière.


33,44 × 23,5
𝑀𝑐,𝑅𝑑 = = 714,4 𝐾𝑁. 𝑐𝑚
1,1
𝑀𝑐,𝐸𝑑 = 45,76 < 𝑀𝑐,𝑅𝑑 = 714,4 Condition vérifiée.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 148


Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

4.6.1.13 Vérification de la résistance au cisaillement de la cornière.


23,5
14 × 0,8 ( )
√3 = 138,14 𝐾𝑁
𝑉𝑝𝑙,𝑅𝑑 =
1,1
𝑉𝑐,𝐸𝑑 = 11,44 < 𝑉𝑝𝑙, 𝑅𝑑 = 138,14
 Vérification de l’interaction entre l’effort tranchant et le moment fléchissant.
𝑉𝑝𝑙,𝑅𝑑
𝑉𝑐,𝐸𝑑 = 11,44 ≤ = 69,07 Il n’y a pas d’interaction.
2

 Vérification de la résistance au cisaillement de bloc de la zone de boulonnage


de l’âme de la solive
Le chargement étant excentré alors on a :
𝐴𝑛𝑡 = (4,5 − 1,8 2) × 0,66 = 2,38 𝑐𝑚2 et 𝐴𝑛𝑉 = (13 − 2,5 × 1,8) × 0,66 = 6,93𝑐𝑚2
Tableau 4.15 : Caractéristiques du profilé pour la poutre mixte et pour le poteau mixte
(Arcelor Mittal, 2018a)

POUTRE
Profilé IPE 450
Section As en mm2 9880
ha 450
ba 190
Dimensions en mm tf 14,6
tw 9,4
r 21
Iy en mm4 337400000
Caractéristiques Wel,y en mm3 1500000
Wpl,y en mm3 1702000
POTEAU
Profilé HE 100 B
Section As en mm2 2600
ha 100
ba 100
Dimensions en mm tf 10
tw 6
r 12
Iy en mm4 4495000
Wel,y en mm3 89910
Wpl,y en mm3 104200
Caractéristiques
Iz en mm4 1673000
Wel,z en mm3 33450
Wpl,z en mm3 51420
Alors :
Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 149
Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

1
0,5 × 36,0 ×2,38 ( )× 23,5 ×6,93
√3
𝑉𝑒𝑓𝑓,2𝑅𝑑 = + = 119,75 𝐾𝑁
1,25 1,1

𝑉𝑐,𝐸𝑑 = 11,44 < 𝑉𝑒𝑓𝑓,𝑅𝑑 = 119,75 Condition vérifiée.

4.6.2 Calcul de l’assemblage poutre-poteau

4.6.2.1 Choix des caractéristiques géométriques et dispositions constructives


La poutre la plus chargée est un IPE 450 et le poteau un HEB 100 B. Leurs
caractéristiques géométriques sont consignées dans le tableau suivant :
 L’entraxe donné par le fabricant pour les trous sur les semelles du profilé
constituant le poteau est borné comme suit :
114 ≤ 𝑝 ≤ 158 Donc nous prendrons 𝑝 = 120 𝑚𝑚.
Pour commencer le dimensionnement de notre assemblage, nous choisissons des boulons
M20 de classe 8.8 et une platine d’épaisseur 20mm avec des trous de diamètre 𝑑0 = 22
𝑚𝑚.
 Les limites pour les pinces sont : 1,2 × 22 ≤ (𝑒1 𝑜𝑢 𝑒2) ≤ (4 × 11 + 40)
Donc 26,4 ≤ (𝑒1 𝑜𝑢 𝑒2) ≤ 84
Nous prenons alors :
𝑒2 = 𝑒 = 40 𝑚𝑚 ;
𝑒1 = 30 𝑚𝑚 pour l’extension de la platine ;
𝑝1 = 75 𝑚𝑚 pour le bas de la platine.
Alors la platine est de dimensions 420×200×20 mm2.

4.6.2.2 Détermination des efforts intérieurs


Les résultats obtenus après la descente des charges sont :
𝑉𝐸𝑑 = 91,85𝐾𝑁 ;
𝑀𝐸𝑑 = 48,2568 𝐾𝑁.m

4.6.2.3 Vérification de la résistance des boulons dans la zone tendue Rangée 1

4.6.2.3.1 Semelle de poteau fléchie :

120 − 10
𝑚 = − 0,8 × 27 = 33,4 𝑚𝑚
2
 Calcul des longueurs effectives leff,1 et leff,2
Pour les mécanismes circulaires on a :
𝑙𝑒𝑓𝑓,𝑐𝑝 = 2 × 𝜋 × 33,4 = 210 𝑚𝑚

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 150


Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

Et, 𝑙𝑒𝑓𝑓,𝑐𝑝 𝜋 × 33,4 + 2 × 30 = 165 𝑚𝑚


Pour les mécanismes non circulaires on a :
𝑙𝑒𝑓𝑓,𝑛𝑐 = 4 × 33,4 + 1,25 × 40 = 184 𝑚𝑚
Et, 𝑙𝑒𝑓𝑓,𝑛𝑐 = 2 × 33,4 + 0,625 × 40 + 30 = 122 𝑚𝑚
Alors𝑙𝑒𝑓𝑓,𝑐𝑝 165𝑚𝑚 𝑒𝑡 𝑙𝑒𝑓𝑓, 𝑛𝑐 = 122 𝑚𝑚.
Donc, 𝑙𝑒𝑓𝑓,1 = 𝑚𝑖𝑛(122 𝑚𝑚 ; 165 𝑚𝑚) = 122 𝑚𝑚
𝑙𝑒𝑓𝑓,2 = 122 𝑚𝑚

 Calcul de n, 𝑴𝒑𝒍,𝟏,𝑹𝒅 et 𝑴𝒑𝒍,𝟐,𝑹𝒅 et 𝑭𝒕,𝑹𝒅:

0,25 × 12,2 × 1,752 × 35,5


𝑀𝑝𝑙,1,𝑅𝑑 = = 332 𝐾𝑁. 𝑐𝑚
1,0
𝑛 = 𝑒𝑚𝑖𝑛 = 40 𝑚𝑚 < 1,25𝑚 = 1,25 × 37,7 = 40,9 𝑚𝑚
𝑘2𝐴𝑠𝑓𝑢𝑏 0,9 × 2,45 × 80
𝐹𝑡,𝑅𝑑 = = = 141 𝐾𝑁
𝛾𝑀2 1,25
Mode 1
4 × 332
𝐹𝑇1,𝑅𝑑 = = 398 𝐾𝑁
3,34
Mode 2
2 × 332 + 4 × 2 × 141
𝐹𝑇2,𝑅𝑑 = = 283 𝐾𝑁
3,34 + 4
Mode 3
𝐹𝑇3,𝑅𝑑 = ∑𝐹𝑡,𝑅𝑑 = 282 𝐾𝑁
La résistance finale est 𝐹𝑇,𝑅𝑑 = 282 𝐾𝑁.

4.6.2.3.2 Platine d’about fléchie

𝑒𝑥 = 30 𝑚𝑚 , 𝑚 = 40 − 0,8 × 6 × √2 = 33,2
𝑒𝑚𝑖𝑛 = 𝑒𝑥 = 30 𝑚𝑚
𝑒 = 𝑒𝑥 = 30 𝑚𝑚
 Calcul des longueurs effectives leff,1 et leff,2 :
Pour les mécanismes circulaires on a :
𝑙𝑒𝑓𝑓,𝑐𝑝 = 2 × 𝜋 × 33,2 = 209 𝑚𝑚
𝐸𝑡, 𝑙𝑒𝑓𝑓,𝑐𝑝 = 𝜋 × 33,2 + 2 × 30 = 164 𝑚𝑚
𝐸𝑡, 𝑙𝑒𝑓𝑓,𝑐𝑝 = 𝜋 × 33,2 + 120 = 224 𝑚𝑚

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 151


Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

Pour les mécanismes non circulaires on a :


𝑙𝑒𝑓𝑓,𝑛𝑐 = 4 × 33,2 + 1,25 × 30 = 170 𝑚𝑚
𝐸𝑡, 𝑙𝑒𝑓𝑓,𝑛𝑐 = 2 × 33,2 + 0,625 × 30 + 30 = 115 𝑚𝑚
𝐸𝑡, 𝑙𝑒𝑓𝑓,𝑛𝑐 = 0,5 × 220 = 130 𝑚𝑚
𝐸𝑡, 0,5𝑤 + 2𝑚𝑥 + 0,625𝑒𝑥 = 0,5 × 120 + 2 × 33,2 + 0,625 × 30 = 145 𝑚𝑚
𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑙𝑒𝑓𝑓,𝑐𝑝 = 164 𝑚𝑚 𝑒𝑡 𝑙𝑒𝑓𝑓, 𝑛𝑐 = 115 𝑚𝑚.
𝐷𝑜𝑛𝑐, 𝑙𝑒𝑓𝑓,1 = 𝑚𝑖𝑛(115 𝑚𝑚 ; 164 𝑚𝑚) = 115 𝑚𝑚
𝑙𝑒𝑓𝑓,2 = 115 𝑚𝑚
 Calcul de n, 𝑴𝒑𝒍,𝟏,𝑹𝒅 et 𝑴𝒑𝒍,𝟐,𝑹𝒅 et 𝑭𝒕,𝑹𝒅:
0,25 × 11,5 × 2,02 × 35,5
𝑀𝑝𝑙, 1, 𝑅𝑑 = = 355 𝐾𝑁. 𝑐𝑚
1,0
𝑛 = 𝑒𝑚𝑖𝑛 = 30 𝑚𝑚 < 1,25𝑚 = 1,25 × 33,2 = 41,5 𝑚𝑚
Mode 1 :
4 × 355
𝐹𝑇1,𝑅𝑑 = = 428 𝐾𝑁
3,32
Mode 2 :
2 × 355 + 3 × 2 × 141
𝐹𝑇2,𝑅𝑑 = = 246𝐾𝑁
3,34 + 3
Mode 3 :
𝐹𝑇3,𝑅𝑑 = ∑𝐹𝑡,𝑅𝑑 = 282 𝐾𝑁
La résistance finale est 𝐹𝑇,𝑅𝑑 = 246 𝐾𝑁.

4.6.2.3.3 Âme de poteau tendue

1
𝜔 = = 0,99
1,2 × 1
√1 + 1,3 ( )²
37,59
0,99 × 12 × 1 × 35,5
𝐹𝑡1,𝑤𝑐,𝑅𝑑 = = 422 𝐾𝑁
1,0
La résistance de la rangée 1 est :
𝐹𝑡1,𝑅𝑑 = 𝑚𝑖𝑛(283 ; 246 ; 422) = 246 𝐾𝑁
Rangée 2 prise seule

4.6.2.3.4 Semelle de poteau fléchie :

Calcul des longueurs effectives 𝒍𝒆𝒇𝒇,𝟏 et 𝒍𝒆𝒇𝒇,𝟐. Pour les mécanismes circulaires on a :
𝑙𝑒𝑓𝑓,𝑐𝑝 = 2 × 𝜋 × 33,4 = 210 𝑚𝑚

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 152


Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

Pour les mécanismes non circulaires on a :


𝑙𝑒𝑓𝑓,𝑛𝑐 = 4 × 33,4 + 1,25 × 40 = 184 𝑚𝑚
𝐷𝑜𝑛𝑐, 𝑙𝑒𝑓𝑓,1 = 𝑚𝑖𝑛(184 𝑚𝑚 ; 210 𝑚𝑚) = 184 𝑚𝑚
𝑙𝑒𝑓𝑓,2 = 184 𝑚𝑚
 Calcul de 𝑴𝒑𝒍,𝟏,𝑹𝒅 et 𝑴𝒑𝒍,𝟐,𝑹𝒅 :
0,25 × 18,4 × 1,752 × 35,5
𝑀𝑝𝑙1,𝑅𝑑 = 𝑀𝑝𝑙, 1, 𝑅𝑑 = = 500 𝐾𝑁. 𝑐𝑚
1,0
Mode 1 :
4 × 500
𝐹𝑇1,𝑅𝑑 = = 599 𝐾𝑁
3,34
Mode 2 :
2 × 599 + 4 × 2 × 141
𝐹𝑇2,𝑅𝑑 = = 367 𝐾𝑁
3,34 + 4
Mode 3 :
𝐹𝑇3,𝑅𝑑 = ∑𝐹𝑡, 𝑅𝐷 = 282 𝐾𝑁
La résistance finale est 𝐹𝑇,𝑅𝑑 = 282 𝐾𝑁.

4.6.2.3.5 Platine d’about fléchie

120 − 15
𝑚 = − 0,8 × 3 × √2 = 49 𝑚𝑚
2
𝑚2 = 95 − 40 − 11,5 − 0,8 × 6 × √2 = 36,7 𝑚𝑚
𝑚
𝜆1 = = 52,952,9 − 40 = 0,57
𝑚2 + 𝑒
𝑚2 36,7
𝜆1 = = = 0,50
𝑚2 + 𝑒 52,9 − 40
Alors 𝛼 = 5,5

Calcul des longueurs effectives 𝒍𝒆𝒇𝒇,𝟏 et 𝒍𝒆𝒇𝒇,𝟐 :


Pour les mécanismes circulaires on a :
𝑙𝑒𝑓𝑓,𝑐𝑝 = 2𝜋𝑚 = 2 × 𝜋 × 52,9 = 332 𝑚𝑚
Pour les mécanismes non circulaires on a :
𝑙𝑒𝑓𝑓,𝑛𝑐 = 𝛼. 𝑚 = 5,5 × 52,9 = 291 𝑚𝑚
Donc,
𝑙𝑒𝑓𝑓,1 = 𝑚𝑖𝑛(332 𝑚𝑚 ; 291 𝑚𝑚) = 291 𝑚𝑚
𝑙𝑒𝑓𝑓,2 = 291 𝑚𝑚

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 153


Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

Calcul de 𝑴𝒑𝒍,𝟏,𝑹𝒅 et 𝑴𝒑𝒍,𝟐,𝑹𝒅 :


0,25 × 29,1 × 2,02 × 23,5
𝑀𝑝𝑙,𝑅𝑑 = 𝑀𝑝𝑙, 1, 𝑅𝑑 = = 684 𝐾𝑁. 𝑐𝑚
1,0
Mode 1 :
4 × 684
𝐹𝑇1,𝑅𝑑 = = 517 𝐾𝑁
5,29
Mode 2 :
2 × 684 + 4 × 2 × 141
𝐹𝑇2,𝑅𝑑 = = 269 𝐾𝑁
3,27 + 4
Mode 3 :
𝐹𝑇3,𝑅𝑑 = ∑𝐹𝑇1,𝑅𝑑 = 282 𝐾𝑁
La résistance finale est 𝐹𝑇,𝑅𝑑 = 269 𝐾𝑁.

4.6.2.3.6 Âme de poteau tendue

1 1
𝜔 = = = 0,91
1,81 × 1,15
√1 + 1,3 (𝑏𝑒𝑓𝑓𝑡𝑤𝑐 )² √1 + 1,3 ( )²
𝐴𝑉𝑐 51,4
𝜔 × 𝑏𝑒𝑓𝑓, 𝑡, 𝑤𝑐 𝑡𝑤𝑐 𝑓𝑦, 𝑤𝑐 0,91 × 12 × 1,15 × 23,5
𝐹𝑇1,𝑅𝑑 𝐹𝑡1, 𝑤𝑐, 𝑅𝑑 = =
𝛾𝑀𝑜 1,0
= 445 𝐾𝑁
- Âme de poutre tendue
𝑏𝑒𝑓𝑓, 𝑡, 𝑤𝑏 𝑡𝑤𝑏 𝑓𝑦, 𝑤𝑏 29,1 × 0,75 × 23,5
𝐹𝑡2, 𝑤𝑏, 𝑅𝑑 = = = 513 𝐾𝑁
𝛾𝑀0 1,0
La résistance de la rangée 2 prise seule est :
𝐹𝑡2𝑠, 𝑅𝑑 = 𝑚𝑖𝑛(278 ; 269 ; 445 ; 573) = 269 𝐾𝑁

4.6.2.4 Âme de poteau en compression transversal.


𝑏𝑒𝑓𝑓,𝑐,𝑤𝑐 = 𝑡𝑓𝑏 + 2√2𝛼𝑝 + 𝑠𝑝 + 5(𝑡𝑓𝑐 + 𝑟𝑐) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑠𝑝 = 2𝑡𝑝

= 11,5 + 2√2 × 6 + 2 × 20 + 5 × (20,5 + 27) = 306 𝑚𝑚


𝛽=1
1 1
𝜔 = 𝜔1 = = = 0,79
𝑏 . 𝑡𝑤𝑐 1,15
√1 + 1,3 ( 𝑒𝑓𝑓,𝑐,𝑤𝑐 √1 + 1,3 (30,6 ×
𝐴𝑣𝑐 )² 51,4)²
𝐾𝑤𝑐 = 1,0
𝜔. 𝑘𝑤𝑐. 𝑏𝑒𝑓𝑓,𝑐,𝑤𝑐 . 𝑡𝑤𝑐 . 𝑓𝑦,𝑤𝑐 0,79 × 1 × 30,6 × 1,15 × 23,5
𝐹𝑐,𝑤𝑐,𝑅𝑑 = = = 653𝐾𝑁
𝛾𝑀0 1,0

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 154


Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

𝑑𝑤𝑐 = ℎ𝑐 − 2(𝑡𝑓𝑐 + 𝑟𝑐) = 320 − 2 × (20,5 + 27) = 225 𝑚𝑚

𝑏𝑒𝑓𝑓, 𝑤𝑐. 𝑑𝑤𝑐. 𝑓𝑦, 𝑤𝑐 30,6 × 22,5 × 23,5


𝜆𝑝 = 0,932√ = 0,932√ = 0,73 > 0,72
𝐸. 𝑡𝑤𝑐² 2,1 × 104 × 1,152
̅
𝜆𝑝−0.2
Donc 𝜌 = = 0,99 < 1
𝜆𝑝²

Alors la limite de la résistance est


𝜔. 𝑘𝑤𝑐. 𝑏𝑒𝑓𝑓,𝑐,𝑤𝑐 . 𝑡𝑤𝑐 . 𝑓𝑦,𝑤𝑐 0,79 × 1 × 0,99 × 30,6 × 1,15 × 23,5
𝐹𝑐,𝑤𝑐,𝑅𝑑 = =
𝛾𝑀0 1,0
= 689 𝐾𝑁

4.6.2.5 Semelle de poutre en compression


𝑀𝑝𝑙, 𝑏 𝑊𝑝𝑙 . 𝑓𝑦 804 × 23,5
𝑀𝑐,𝑅𝑑 = = = = 18894 𝐾𝑁. 𝑐𝑚 = 189 𝑘𝑁. 𝑚
𝛾𝑀0 𝛾𝑀0 1,0
Alors,
𝑀𝑐,𝑅𝑑 18894
𝐹𝑐,𝑓𝑏,𝑅𝑑 = = = 593 𝑘𝑁
ℎ𝑏 − 𝑡𝑓𝑏 33 − 1,15
La résistance en compression de l’assemblage est alors :
𝐹𝑐,𝑅𝑑 = 𝑚𝑖𝑛(653 ; 593) = 593 𝑘𝑁

4.6.2.6 Vérification de la résistance au cisaillement de l’âme du poteau


𝑑𝑐 225
= = 20 ≤ 69𝜀 = 69
𝑡𝑤𝑐 11,5
𝐴𝑣𝑐 = 𝐴 − 2𝑏𝑡𝑓 + (𝑡𝑤 + 2𝑟)𝑡𝑓
= 161 − 2 × 30 × 2,05 + (1,15 + 2 × 2,7) × 2,05
= 51,4 𝑐𝑚2 > 𝜂ℎ𝑤𝑡𝑤 = 1 × 32 × 1,15 = 36,8 𝑐𝑚2
0,9 × 23,5 × 51,4
𝑉𝑤𝑝,𝑅𝑑 = = 628 𝑘𝑁
1,0 × √3
𝑀𝐸𝑑 49,8
𝑉𝑤𝑝,𝐸𝑑 = = = 156,36 𝑘𝑁
ℎ𝑏 − 𝑡𝑓𝑏 0,33 − 0,0115
𝑉𝑤𝑝,𝐸𝑑 = 156,36 < 𝑉𝑤𝑝,𝑅𝑑 = 628 𝑘𝑁

4.6.2.7 Vérification de la résistance effective des boulons.


𝐹𝑡𝑥,𝑅𝑑 = 208 k𝑁 ≤ 1,9 𝐹𝑡,𝑅𝑑 = 1,9 × 282 = 535,8 k𝑁
Donc aucune réduction n’est nécessaire.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 155


Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

4.6.2.8 Comparaison entre 𝑭𝒕,𝑹𝒅 et 𝑭𝒄,𝑹𝒅.


∑𝐹𝑟𝑖 = 208 + 226 = 434 k𝑁 < 𝐹𝑐,𝑅𝑑 = 593 kN
Donc aucune réduction n’est nécessaire.

4.6.2.9 Vérification de la résistance de l’assemblage vis-à-vis du moment fléchissant


Les distances séparant chaque rangée du centre de compression sont :
11,5
ℎ1 = 420 − 30 − 20 − = 364 𝑚𝑚
2
ℎ2 = 364 − 95 = 269 𝑚𝑚
Le moment résistant de l’assemblage est :
𝑀𝑗,𝑅𝑑 = 0,364 × 208 + 0,269 × 226 = 137 𝑘𝑁
On remarque que :
𝑀𝑗,𝑅𝑑 = 137 𝑘𝑁 > 𝑀𝐸𝑑 = 49,8 𝑘𝑁 Condition vérifiée

4.6.2.10 Vérification de la résistance au cisaillement vertical des boulons de la zone


comprimée
La résistance au cisaillement vertical des boulons de la zone comprimée est :
Pour des raisons de sécurité on considère que plan de cisaillement passe par la partie filetée
du boulon. La résistance au cisaillement 𝐹𝑉,𝑅𝑑 d’un boulon est :
0,6 × 80 × 2,45
𝐹𝑣,𝑅𝑑 = = 94 𝑘𝑁
1,25
La résistance à la pression diamétrale 𝐹𝑏,𝑅𝑑 d’un boulon est :
30 95 1 80
𝛼𝑏 = 𝑚𝑖𝑛 { ; − ; ; 1} = 0,45
3 × 22 3 × 22 4 36
40
𝐾1 = 𝑚𝑖𝑛 {2,8 × − 1,7 ; 2,5} = 2,5
22
Donc,
2,5 × 0,45 × 36 × 2 × 2
𝐹𝑏2,𝑅𝑑 = = 130 𝑘𝑁
1,25
Min (94 ; 130) = 94 k𝑁
Alors, pour une rangée de boulons on a :
𝐹𝑣, 𝑅𝑑 = 2 × 94 = 188 𝐾𝑁
On remarque que :
𝑉𝐸𝑑 = 92 𝑘𝑁 ≤ 𝐹𝑣,𝑅𝑑 = 188 𝑘𝑁 Condition vérifiée.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 156


Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

4.6.2.11 Classification de l’assemblage

4.6.2.11.1 Classification suivant la résistance.

A partir des résultats précédents nous avons :


𝑀𝑗, 𝑅𝑑 = 137 < 𝑀𝑐, 𝑅𝑑 = 189
Donc l’assemblage est classifié comme étant un assemblage à résistance partielle.

4.6.2.11.2 Classification suivant la rigidité

Déterminons les coefficients 𝐾𝑖 à prendre en compte dans la classification suivant la rigidité.


- Coefficient 𝐾1 (panneau d’âme de poteau en cisaillement)
𝑧 = 33 − 1,15 = 31,85 𝑐𝑚
𝛽=1
0,38𝐴𝑣𝑐 0,38 × 51,4
𝐾1 = = = 0,613 𝑐𝑚
𝛽𝑧 1,0 × 31,85
- Coefficient 𝐾2 (âme de poteau en compression)
𝑑𝑐 = 32 − 2 × 2,05 = 27,9 𝑐𝑚
0,7𝑏𝑒𝑓𝑓,𝑐,𝑤𝑐 . 𝑡𝑤𝑐 0,7 × 30,6 × 1,15
𝐾2 = = = 0,883 𝑐𝑚
𝑑𝑐 27,9
- Coefficient 𝐾3 (âme de poteau tendu)
0,7𝑏𝑒𝑓𝑓,𝑡,𝑤𝑐
𝐾3 =
𝑑𝑐
Pour la rangée 1 :
𝑏𝑒𝑓𝑓,𝑡,𝑤𝑐 = 𝑚𝑖𝑛(120 ; 87) = 87 𝑚𝑚
0,7 × 8,7 × 1,15
𝐾3,1 = = 0,251 𝑐𝑚
27,9
Pour la rangée 2 :
𝑏𝑒𝑓𝑓, 𝑡, 𝑤𝑐 = 𝑚𝑖𝑛(181 ; 95) = 95 𝑚𝑚
0,7 × 9,5 × 1,15
𝐾3,1 = = 0,274 𝑐𝑚
27,9
- Coefficient 𝐾4 (semelle de poteau fléchie)
0,90𝑙𝑒𝑓𝑓 𝑡𝑓𝑐3
𝐾4 =
𝑚3
Pour la rangée 1 :
0,90 × 8,7 × 2,053
𝐾4,1 = = 1,929 𝑐𝑚
3.273

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 157


Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

Pour la rangée 2 :
0,90 × 9,5 × 2,053
𝐾4,2 = = 2,107 𝑐𝑚
3.273
- Coefficient 𝐾5 (platine d’about fléchie)
0,9𝑙𝑒𝑓𝑓 3
𝐾5 = 𝑡𝑝
𝑚3
Pour la rangée 1 :
0,9 × 10
𝑘5,1 = × 23 = 1,968 𝑐𝑚
3.323
Pour la rangée 2 :
𝑙𝑒𝑓𝑓 = 𝑚𝑖𝑛(291 ; 270) = 270 𝑚𝑚
0,9 × 27
𝑘5,2 = × 23 = 1,313 𝑐𝑚
5,293
- Coefficient 𝐾10 (boulons tendu)
1
𝐿𝑏 = 20,5 + 20 + 8 + × (13 + 16) = 63
2
1,6𝐴𝑠 2,45
𝐾10,1 = 𝐾10,2 = = 1,6 × = 0,622 𝑐𝑚
𝐿𝑏 6,3
Le coefficient de rigidité efficace 𝐾𝑒𝑓𝑓,𝑟 est :
Pour la rangée 1 :
1 1
𝐾𝑒𝑓𝑓,1 = = = 0,151 𝑐𝑚
1 1 1 1 1
∑ + + +
𝐾𝑖, 𝑟 0,251 1,929 1,968 0,622
Pour la rangée 2 :
1 1
𝐾𝑒𝑓𝑓,2 = = = 0,154 𝑐𝑚
1 1 1 1 1
∑ + + +
𝐾𝑖, 𝑟 0,274 2,107 1,313 0,622
Pour la rangée 3 :
𝐾𝑒𝑓𝑓,3 = 𝐾𝑒𝑓𝑓,2
Le bras de levier équivalent 𝑧𝑒𝑞 est :
∑ 𝐾𝑒𝑓𝑓 . 𝑟ℎ𝑟² 0,151 × 36,42 + 0,154 × 26,92 + 0,154 × 4,9
𝑧𝑒𝑞 = = = 30,33 𝑐𝑚
∑ 𝐾𝑒𝑓𝑓 . 𝑟ℎ𝑟 0,151 × 36,4 + 0,154 × 26,9 + 0,154 × 4,9

Le coefficient de rigidité équivalent 𝐾𝑒𝑞 est :


∑ 𝐾𝑒𝑓𝑓 . 𝑟ℎ𝑟 0,151 × 36,4 + 0,154 × 26,9 + 0,154 × 4,9
𝐾𝑒𝑞 = = = 0,342
𝑧𝑒𝑞 30,33

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 158


Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

1 1 1 1
∑ = + + = 5,69 𝑐𝑚−1
𝐾𝑖 𝑘1 𝐾2 𝐾𝑒𝑞
2 2
𝑀𝑗,𝑅𝑑 = × 146 = 97 𝑘𝑁. 𝑚 > 𝑀𝑗,𝐸𝑑
3 3
Donc 𝜇 = 1.
La rigidité en rotation 𝑆𝑗 de l’assemblage est
2,1 × 104 × 30,332
𝑆𝑗 = = 3,395 × 106 𝑘𝑁. 𝑐𝑚 = 33950 𝑘𝑁. 𝑚
1 × 5,69
𝐼𝑏 = 11766,9 𝑐𝑚4
𝑙𝑏 = 3,25 𝑚
210000
𝑆𝑗 = 33950 𝐾𝑁. 𝑚 > 8 × 117669000 × = 6082,58 𝑘𝑁. 𝑚
3250
Donc l’assemblage est rigide.

4.6.3 Calcul de l’assemblage de pieds de poteau


Dans cette section, les calculs porteront sur la liaison du poteau Pt G5 à la fondation.

4.6.3.1 Prédimensionnement de la platine


Tableau 4.16 : Caractéristiques du profilé pour le poteau

POTEAU G5
Profilé HE 100 B
Section As en mm2 2600
ha 100
ba 100
Dimensions en mm tf 10
tw 6
r 12
Iy en mm4 4495000
Wel,y en mm3 89910
Wpl,y en mm3 104200
Caractéristiques
Iz en mm4 1673000
Wel,z en mm3 33450
Wpl,z en mm3 51420

Les dimensions choisi pour la platine sont les suivantes :


ℎ𝑝 = 100 + 318 = 418 𝑚𝑚
𝑏𝑝 = 100 + 343 = 443 𝑚𝑚
On pendra
ℎ𝑝 = 420 𝑚𝑚

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 159


Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

𝑏𝑝 = 450 𝑚𝑚

4.6.3.2 Détermination de la classe du béton


La classe du béton choisie conformément au paragraphe §2.3.2 est C30/35 donc la valeur du
calcul de la résistance en compression du béton est :
30
𝑓𝑐𝑑 = 1𝑥 = 20 𝑀𝑃𝑎
1.5

4.6.3.3 Calcul de l’effort de compression au pied du poteau


D’après les calculs de descente des charges effectués, le poteau G5 est chargé à sa base
comme suit :
Tableau 4.17 : Sollicitations sur la platine

Sollicitations de calcul (kN)


Désignation NEd Poids propre
Pt G5 54,374574 4,5
L’effort de compression NEd est :

𝑁𝐸𝑑 = 𝑁𝐸𝑑1 + 𝑃𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒


𝐴𝑁 ∶ 𝑵𝑬𝒅 = 54,374574 +4,5 = 58,874574 kN

4.6.3.4 Choix des dimensions du socle


Les limites des dimensions du socle en béton sont :

𝑏1 ≤ 3 𝑥 450 = 1350 𝑚𝑚
𝑑1 ≤ 3 𝑥 420 = 1260 𝑚𝑚
ℎ1 ≥ (1350 − 450) = 900 𝑚𝑚
ℎ1 ≥ (1260 − 420) = 840 𝑚𝑚
Nous prenons : 𝑏1 = 𝑑1 = 900 𝑚𝑚
La valeur 𝒉𝟏 sera choisie après le calcul de la semelle devant supporter la charge du poteau.

4.6.3.5 Aire requise


L’aire requise Areq pour assurer la résistance du béton du socle vis-à-vis de l’effort de
compression en pied de poteau NEd est :
𝑁𝐸𝑑
𝐴𝑟𝑒𝑞 =
𝑓𝑗𝑑

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 160


Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

Avec :

𝐴𝑐1 900𝑥900
𝛼=√ =√ = 2,07
𝐴𝑐0 450𝑥420

2
𝑓𝑗𝑑 = 𝛽1 𝛼𝑓𝑐𝑑 = 𝑥2.3𝑥20 = 27,57 𝑀𝑃𝑎
3
58874,574
𝐴𝑟𝑒𝑞 = = 2135,46 𝑚𝑚²
27,57

4.6.3.6 Vérification vis-à-vis des dimensions de la platine


Comparons l’aire requise à l’aire de la platine :
𝐴𝑝 = 𝑏𝑝 𝑥 ℎ𝑝 = 450 𝑥 420 = 189000 mm²
On remarque que Ap > Areq Donc les dimensions de la platine sont adéquates.

4.6.3.7 Largeur d’appui additionnelle c


Déterminons la largeur d’appui additionnelle c :
𝐴𝑟𝑒𝑞 = 𝐴𝑒𝑓𝑓 = 4𝑐 2 + 𝑃𝑐𝑜𝑙𝑐 + 𝐴𝑐𝑜𝑙
On a donc :
𝑃𝑐𝑜𝑙 = 2𝑑 + 2𝑏 + 2(𝑏 − 𝑟) + 4𝑡𝑓 + 2𝜋𝑟 𝑃𝑐𝑜𝑙 = 2 𝑥 298 + 2 𝑥 307 + 2 𝑥 (307 − 27) +
4 𝑥 40 + 2 𝑥 𝜋 𝑥 27 = 2099,6 𝑚𝑚 4 𝑥 𝑐 2 + 2099,6 𝑥 𝑐 + 32580 = 441578,91
La résolution de cette équation nous donne : 𝑐 = 151,30 𝑚𝑚
On a :
ℎ − 2𝑡𝑓 100 − 2𝑥40
𝑐= = = 176 𝑚𝑚
2 2
Alors il n’est pas nécessaire de recalculer c.

4.6.3.8 Vérification de l’aire efficace


Vérifions que Aeff est dans les limites des dimensions de la platine :
ℎ + 2𝑐 = 100 + 2 𝑥 151,30 = 402,6 < 750 𝑚𝑚
𝑏 + 2𝑐 = 100 + 2 𝑥 151,30 = 402,6 < 650 𝑚𝑚

4.6.3.9 Calcul de l’épaisseur de la platine


Calcul de l’épaisseur de la platine Calcul de l’épaisseur tp de la platine :

3𝑓𝑗𝑑 . 𝛾𝑀0
𝑡𝑝 ≥ 𝑡𝑝,𝑚𝑖𝑛 𝑡𝑒𝑙𝑞𝑢𝑒 𝑡𝑝,𝑚𝑖𝑛 = 𝑐√
𝑓𝑦

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 161


Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure

3𝑥27,57𝑥1,1
𝑡𝑝 ≥ 151,3√ = 76,59 𝑚𝑚
355

Nous prendrons 𝑡𝑝 = 80 𝑚𝑚

4.6.3.10 Détermination du mode de transfert de cisaillement


Vérifions suivant les axes (y-y) et (z-z) si le cisaillement est transféré par friction ou s’il est
nécessaire de le faire reprendre par les boulons d’ancrage.
𝐹𝑡,𝑅𝑑 = 𝐶𝑓,𝑑. 𝑁𝐸𝑑 = 0,2 𝑥 5652,21 = 1130,44 k𝑁
On remarque ainsi que :
𝑉𝑦,𝐸𝑑 = 16,8 k𝑁 𝑒𝑡 𝑉𝑧,𝐸𝑑 = 0,5 k𝑁
𝑉𝑦,𝐸𝑑 ≤ 𝐹𝑡,𝑅𝑑 𝑒𝑡 𝑉𝑧,𝐸𝑑 ≤ 𝐹𝑡,𝑅𝑑
Donc le cisaillement se transmet par friction entre la base du poteau et le béton.

4.6.3.11 Caractéristiques finales de la platine


Les caractéristiques de la platine sont donc :
bp = 450 mm
hp = 420 mm
tp = 80 mm
En phase de construction, le poteau sera maintenu par quatre boulons d’ancrage M30 de
classe 10.9 pour des raisons de sécurité

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 162


Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

5 CHAPITRE 5 : ETUDE DE LA
RESISTANCE AU FEU ET SECURITE
INCENDIE

SOMMAIRE

5.1 GENERALITE SUR LE FEU ET LA SECURITE INCENDIE ....................................... 163


5.2 ACTIONS A CONSIDERER ......................................................................................... 170
5.3 COMPORTEMENT DES MATERIAU SOUS TEMPERATURE ELEVEE ................... 172
5.4 METHODES DE JUSTIFICATION .............................................................................. 177
5.5 PROCEDURE DE VERIFICATION DE LA RESISTANCE AU FEU R60 .................... 180
5.6 VERIFICATION DE LA RESISTANCE AU FEU DES ELEMENTS
STRUCTURAUX .................................................................................................................. 195
5.7 PREVENTION ET PROTECTION................................................................................ 206

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 163


Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

5.1 GENERALITES SUR LE FEU ET LA SECURITE INCENDIE


Une des règles fondamentales de la sécurité incendie consiste à préserver la vie
humaine en favorisant l’évacuation des personnes et l’intervention des services de secours.
Pour ce faire, des dispositions constructives doivent être adoptées afin de limiter le
développement et la propagation d’un incendie affectant un bâtiment ou un ouvrage de génie
civil (Farid BOURSAS, 2010). Le comportement au feu des constructions est régi par des
textes réglementaires émanant de divers ministères. Ces textes précisent notamment les
éléments suivants :
 D’une part, les exigences auxquelles doivent satisfaire les matériaux et les éléments
de structure afin de limiter le risque lié à l'incendie à un niveau acceptable ;
 D’autre part, les méthodes permettant de justifier que ces matériaux et ces éléments
de structure présentent effectivement le niveau de performance requis.

Hormis la protection efficace des biens et des personnes, la sécurité incendie vise également
à:
 Protéger la vie des services d’intervention ;
 Protéger l’intégrité du bâtiment ;
 Sauvegarder les bâtiments adjacents.

Les exigences de base de la protection incendie consistent à :


 Réduire le développement de l’incendie ;
 Eviter la propagation du feu ;
 Assurer l’évacuation rapide des occupants avec une relative sécurité ;
 Faciliter l’intervention du corps des sapeurs-pompiers.

5.1.1 Terminologie feu et incendie


Un feu est une combustion. On le trouve dans des fours, des chaudières sous forme
de combustion contrôlée. Dans le domaine de l'incendie il devient une combustion
incontrôlée. Il prend alors une dimension telle qu'il peut provoquer un incendie (Farid
BOURSAS, 2010).

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 163


Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

5.1.2 Déroulement d’un incendie

5.1.2.1 Le triangle du feu


Pour qu'un feu (une combustion) prenne naissance, trois conditions doivent être réunies
Simultanément :
 Présence d'un combustible : matière inflammable solide : (bois, charbon, papier...) ;
Liquide:( essence, alcools…) ou gazeux : (butane, propane…) ;
 Présence d'un comburant : corps qui, combiné au combustible permet la combustion
(oxygène, air, peroxyde…) ;
 Source d’inflammation : source d’énergie nécessaire au démarrage de la combustion
(Flamme, étincelle, décharge électrique…).
Ces trois composantes sont souvent représentées graphiquement sous forme d'un triangle
Appelé triangle du feu (Farid BOURSAS, 2010).

Figure 5.1 : Triangle de feu (Farid BOURSAS, 2010)

5.1.2.2 Développement d’un incendie


Un incendie comporte une phase de développement où la température s’élève, puis
une phase de décroissance où cette température diminue.
Les caractéristiques d’un incendie réel sont montrées sur la figure 5.6 et comportent :

5.1.2.2.1 Une phase couvante :

Feu couvant à très basse température avec une durée souvent difficile à estimer. Cette
phase n’est pas montrée sur la figure 5.2.

5.1.2.2.2 Une phase de croissance appelée « pré-flashover » (feu localisé) :

La durée de cette phase dépend principalement des caractéristiques du compartiment.


Le feu reste localisé jusqu’à une généralisation probable du feu (Farid BOURSAS, 2010).

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 164


Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

5.1.2.2.3 Un « flashover » (feu généralisé)

C’est un feu généralisé. Cette phase est généralement très courte et est caractérisée par une
forte température.

5.1.2.2.4 Une phase de « post flashover »

Cette phase correspond à un feu généralisé dont la durée dépend de la charge calorifique et
de la ventilation.

5.1.2.2.5 Une phase décroissante

Le feu commence à diminuer jusqu’à ce que tous les matériaux combustibles aient
complètement brûlé.

Figure 5.2 : Phases de développement d'un incendie (Farid BOURSAS, 2010)

5.1.3 Modélisation d’un incendie


La façon la plus simple de représenter un incendie est d’utiliser des courbes
nominales, soit une relation donnant l’évolution de la température des gaz en fonction du
temps. Des courbes ont été établies à partir de l’expérience sur des feux réels et les plus
fréquemment utilisées sont les suivantes (Farid BOURSAS, 2010).

5.1.3.1 Feu normalisé ISO834


Dans un souci de faciliter l’analyse de la résistance au feu des structures, aussi bien
pour les essais que pour les calculs numériques, un programme thermique conventionnel,
matérialisant l’action des incendies dans un bâtiment avec petits compartiments, a été adopté
au niveau international (Norme ISO834).

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 165


Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

Dans ce cas, l’élévation de température à laquelle est soumis un élément est conforme à la
relation suivante :
𝜃𝑔 − 𝜃0 = 345 log10 (8𝑡 + 1)
Avec :
𝑡 : est le temps exprimé en minutes ;
𝜃𝑔 ∶ représente la température à laquelle sera soumis l’élément de structure ;
𝜃0 ∶ est la température initiale, généralement prise égale à 20 °C.

La courbe qui représente cette fonction, connue sous le nom de courbe « ISO standard », est
présentée sur la figure 5.3. De manière simplifiée, il peut être retenu que cette courbe atteint
environ 500 °C après seulement 5 minutes et plus de 1000 °C après 90 minutes. Par ailleurs,
il convient de signaler que la courbe ISO est assez différente de celle adoptée pour l’incendie
réel. Cette courbe, souvent considérée comme une courbe enveloppe des incendies réels,
présente un aspect plus défavorable, d’une part par un échauffement très rapide lors des
premières minutes, et d’autre part par l’absence de phase de refroidissement (température
sans cesse croissante).

Tableau 5.1 : Valeur température-temps pour la courbe ISO834 (Farid BOURSAS, 2010)

Temps (min) Température (°C)


0 20
5 576
10 678
15 739
30 842
60 945
90 1006
120 1049
180 1110
240 1153
300 1186
360 1214

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 166


Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

Figure 5.3 : Courbe nominale du feu conventionnel ISO834 (Farid BOURSAS, 2010)

5.1.3.2 Feu hydrocarburé


Développé dans les années 70 par la compagnie pétrolière Mobil, ce type de feu
présente une montée en température très rapide avec une température de 900 °C dans les 5
premières minutes et un plateau à 1100 °C. Cette recherche avait été initiée pour mettre au
point une procédure de test pour évaluer les matériaux de protection contre le feu pour les
plates formes de forage en mer et les complexes pétroliers (Farid BOURSAS, 2010). La
courbe des hydrocarbures température/temps est donnée par :
𝜃𝑔 = 20 + 1080(1 − 0,325𝑒 −0,167𝑡 − 0,675𝑒 −2,5𝑡 )
Où :
𝜃𝑔 : température de gaz dans le compartiment en °C
𝑡 : Temps en minutes

Figure 5.4 : Courbe hydrocarbure du feu (Farid BOURSAS, 2010)

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 167


Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

5.1.3.3 Feu extérieur


Lorsque nous examinons la résistance au feu d’une structure extérieurement, les
températures des matériaux du bâtiment seront plus proche des températures d’incendie
correspondant, on peut donc utiliser une courbe « d’incendie extérieure ». La courbe de feu
extérieure est une courbe plafonnée à une élévation de la température égale à 20+ 660 C°,
une température nettement inférieure à la courbe standard (Farid BOURSAS, 2010). Elle
s’applique directement de l’intérieur du compartiment en feu concerné ou d’un
compartiment se trouvant au-dessous ou à côté de la face sollicitée.

𝜃𝑔 = 20 + 660(1 − 0,687𝑒 −0,32𝑡 − 0,313𝑒 −3,8𝑡 )


Où :
𝜃𝑔 : température de gaz dans le compartiment en °C
𝑡 : Temps en minutes

5.1.3.4 Feu paramétrique


Les feux paramétriques constituent un moyen simple pour tenir compte d'importants
phénomènes physiques pouvant influencer le développement d'un feu dans un bâtiment
particulier. Comme les feux nominaux, ils consistent en la détermination d'une courbe
température-temps, mais ces courbes tiennent compte de certains paramètres destinés à
idéaliser certains aspects de la réalité (Farid BOURSAS, 2010). Les feux paramétriques sont
basés sur l'hypothèse que la température est uniforme dans le compartiment. Ce qui limite
leur champ d'application aux conditions de « flashover » dans des compartiments de
dimensions modérées. Ils constituent néanmoins un pas significatif vers la considération de
la nature réelle d'un feu particulier par rapport aux feux nominaux.

Figure 5.5 : Exemple de feu paramétrique (Farid BOURSAS, 2010)

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 168


Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

5.1.3.5 Feu naturel


Les courbes température-temps naturelles devront être déterminées pour un
compartiment spécifique. Si le projet a été mené avec une approche performancielle, la
capacité portante ou la capacité de compartimentage en alternative à la méthode qui fait
référence aux classes est vérifiée vis-à-vis de l’action thermique en utilisant la courbe
température-temps naturelle, cette courbe température-temps naturelle peut être déterminée
comme suit :
 Modèles d’incendies expérimentaux ;
 Modèles d’incendies numériques simplifiés ;
 Modèles d’incendies numériques avancés.

Figure 5.6 : Exemple de feu naturel (Farid BOURSAS, 2010)

5.1.4 Prévention et protection


Le risque d’incendie existera toujours puisqu’il est impossible de n’utiliser que des
produits incombustibles dans les bâtiments, aussi le respect et la mise en place d’un ensemble
de mesures de prévention adéquates et leur prise en compte dans la conception du bâtiment
sont essentiels pour limiter et maîtriser le risque incendie (Farid BOURSAS, 2010). La
prévention contre l’incendie est divisée en deux types de protection.

5.1.4.1 Prévention active


Les protections initiales sont dites « actives » lorsqu’elles mettent en œuvre des dispositifs
dynamiques (détection, alarmes, désenfumage, sprinklers) ou font intervenir l’action
humaine pour éteindre le début d’incendie (robinet d’incendie armé ou RIA). Elles ont pour
objectif premier de permettre l’évacuation des personnes dans les meilleurs délais et de
faciliter l’intervention rapide des secours (Farid BOURSAS, 2010). Le feu doit être détecté

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 169


Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

au plus tôt pour être combattu efficacement. L’ensemble des protections actives doit être
efficace dans les deux premières phases de développement du sinistre.
Nous présentons quelques dispositifs de protection active :
 Les détecteurs réagissant à la fumée à la chaleur, ou aux flammes déclenchent
une alarme sonore et la mise en œuvre de certains équipements ;
 Les consignes de sécurité et le balisage favorisent l’évacuation des occupants ;
 Le système de désenfumage évacue les fumées toxiques, facilitant l’évacuation
des occupants sans dommages et l’intervention des secours ;
 Les moyens de lutte, extincteurs ou RIA, permettent l’attaque immédiate du feu ;
 Les sprinklers, réseau d’extinction automatique, attaquent sans délai le feu
naissant.

5.1.4.2 Prévention passive


La protection passive regroupe les moyens mis en œuvre pour limiter les effets destructeurs
du feu (Cas étudier dans ce chapitre) :
 Résistance au feu des matériaux ou dispositifs coupe-feu et pare flammes, emploi
de matériaux avec différentes réactions ou résistances au feu ;
 Conception résistante au feu comme spécifiés dans les réglementations.

5.2 ACTIONS A CONSIDERER

5.2.1 Action mécaniques


En situation d'incendie, les charges mécaniques appliquées aux structures peuvent être
obtenues en utilisant les formules suivantes (voir chapitre xx) :

∑ 𝐺𝑘𝑗 + (𝜓1,1 𝑜𝑢 𝜓2,1 )𝑄𝑘,1 + ∑ 𝜓𝑘,𝑗 𝑄𝑘,𝑖

Avec
𝐺𝑘𝑗 : Valeur caractéristique des actions permanentes ;
𝑄𝑘,1 : Action variable principale caractéristique ;
𝑄𝑘,𝑖 : Valeur caractéristique des actions variables d’accompagnement ;
𝜓1,1 : Facteur pour valeur fréquente d'une action variable ;
𝜓2,1 : Facteur pour valeurs quasi-permanentes des actions variables.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 170


Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

Tableau 5.2 : Valeur recommandées des facteur 𝜓 pour les bâtiments (NF EN 1994-1-2,
2005)

Action 𝜓0 𝜓1 𝜓2
Catégorie des charges imposée dans les bâtiments

Catégorie A : Zones résidentielles ;domestique 0,7 0,5 0,3


Catégorie B : Zone de bureaux 0,7 0,5 0,3
Catégorie C : Zone de congrégation 0,7 0,7 0,6
Catégorie D : Zone de commerces 0,7 0,7 0,6
Catégorie E : Zone de stockage 1,0 0,7 0,8
Catégorie F : Zone de trafic routier pour les véhicules 0,7 0,9 0,6
dont le poids ≤ 3kN
Catégorie G : Zone de trafic routier pour les véhicules 0,7 0,5 0,3
dont le poids est compris entre 30 kN ≤ PV ≤ 160 kN
Catégorie H : toits 0 0 0
Charge de neige sur les bâtiments

Finlande ; Islande ; Norvège ; Suède 0,7 0,5 0,2


Autre pays membre du comité européen, pour les lieux 0,7 0,5 0,2
situés à une altitude H > 1000 m A.S.I
Autre pays membre du comité européen, pour les lieux 0,5 0,2 0
situés à une altitude H ≤ 1000 m A.S.I
Charges de vent sur les bâtiments 0,6 0,2 0
Température (sans incendie) dans les bâtiments 0,6 0,5 0

Une autre notion largement utilisée dans les méthodes de calcul des Eurocodes est le niveau
de chargement pour la situation d'incendie 𝜂𝑓𝑖,𝑡 qui est définie comme :
𝐸𝑑,𝑓𝑖
𝜂𝑓𝑖,𝑡 =
𝐸𝑑
Avec :
𝐸𝑑 : Effet de calcul des actions à température normale
𝐸𝑑,𝑓𝑖 : Effet de calcul des actions en situation d'incendie. Elle peut être
déterminée d'une manière différente par :
𝐸𝑑𝑓𝑖,𝑡 = 𝜂𝑓𝑖 . 𝐸𝑑
𝐺𝑘 + 𝜓𝑓𝑖,1 𝑄𝑘,1
𝜂𝑓𝑖 =
𝛾𝐺 𝐺𝑘 + 𝛾𝑄,1 𝑄𝑘,1

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 171


Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

𝐺𝑘 + 𝜓𝑓𝑖,1 𝑄𝑘,1
𝜂𝑓𝑖 =
𝛾𝐺 𝐺𝑘 + 𝛾𝑄,1 𝑄𝑘,1
Où :
𝛾𝑄,1 : est le facteur partiel pour l’action variable principale 1
En fait, le niveau de charge 𝜂𝑓 dépend fortement du facteur 𝜓1,1 qui varie en fonction des
catégories de bâtiments.

5.2.2 Action thermiques


Il y a plusieurs façons de modéliser l’incendie et mettre en évidence les actions thermiques
à l’intérieur d’un bâtiment. Dans un ordre croissant de complexité, les modèles utilisés le
plus couramment sont :
 Les courbes nominales (modèle utilisé dans ce chapitre) ;
 Les courbes paramétriques ;
 Les modèles de zones ;
 Les modèles CFD (Computational Fluid Dynamics).

5.3 COMPORTEMENT DES MATERIAUX SOUS TEMPERATURE ELEVEE

5.3.1 Béton

5.3.1.1 Résistance à la température

Figure 5.7 : Evolution de la résistance du béton en fonction de la température et du type de


granulats (Farid BOURSAS, 2010)

La figure ci-dessus montre que le facteur de réduction de la résistance caractéristique du


béton siliceux est moins que celui du béton à base du calcaire, que signifie que la résistance
du béton siliceux est moins de celle du béton à base du calcaire.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 172


Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

5.3.1.2 Déformation du béton sous température élevé


Les propriétés de résistance et de déformation du béton sous une contrainte à températures
élevées sont obtenues à partir de la relation contrainte-déformation illustrée à la figure ci-
dessous.

Figure 5.8 : Modèle mathématique de relation contrainte-déformation du béton en


compression aux températures élevées (NF EN 1994-1-2, 2005)

La relation contrainte-déformation est définie par deux paramètres :

 La résistance à la compression, 𝑓𝑐,𝜃 ;


 La déformation 𝜀𝑐,𝜃 correspondant à 𝑓𝑐,𝜃 .
Les valeurs de chacun de ces paramètres sont données dans le tableau 5.3 en fonction des
températures du béton. Pour les valeurs de température intermédiaires, une interpolation
linéaire peut être utilisée. Les paramètres spécifiés dans le tableau peuvent être utilisés pour
du béton de densité normale.
Tableau 5.3 : Valeurs des deux principaux paramètres des relations contrainte-déformation
du béton de masse volumique courante (NC) et de béton léger (LC), à haute température
(NF EN 1994-1-2 §3.2.2)

Température du 𝑘𝑐,𝜃 = 𝑓𝑐,𝜃 /𝑓𝑐,20℃ 𝜀𝑐𝑢,𝜃 𝑥103


béton 𝜃𝑐 en oC NC LC NC
20 1 1 2,5
100 0,95 1 3,5
200 0,90 1 4,5
300 0,85 1 6,0
400 0,75 0,88 7,5
500 0,60 0,76 9,5
600 0,45 0,64 12,5
700 0,3 0,52 14,0
800 0,15 0,40 14,5
900 0,08 0,28 15,0
1000 0,04 0,16 15,0
1100 0,01 0,04 15,0
1200 0 0 15,0

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 173


Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

5.3.1.3 Dilatation thermique du béton


La déformation thermique 𝜀𝑐(𝜃) du béton en fonction de la température est illustrée à la figure
ci-dessous :

Figure 5.9 : Dilatation du béton en fonction de la température (NF EN 1994-1-2, 2005)

L’on constate que la dilatation du béton à granulats calcaires augmente lentement avec
l’évolution de la température jusqu’à atteindre 800 C° où la dilatation devient constante
malgré l’augmentation de température (Farid BOURSAS, 2010). De la même façon pour le
béton siliceux mais avec plus d’allongement qui atteint les 14.E -3 puis devient constant.

5.3.2 Acier

5.3.2.1 Résistance à la température


Le facteur de réduction de la résistance caractéristique de l’acier de construction en fonction
de la température θ est illustré à la figure ci-dessous. Ce facteur varie selon le type d’acier
(laminé à chaud ou à froid) et en fonction de l’allongement des aciers.

Figure 5.10 : : Modèle mathématique exprimant les relations contrainte-déformation de


l´acier de construction à températures élevées (NF EN 1994-1-2 §3.2.1)

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 174


Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

La pente du domaine élastique linéaire𝐸̅𝑎,𝜃 , la contrainte élastique 𝑓𝑎𝑝 , 𝜃 et la résistance à la


compression 𝑓𝑎,𝑚𝑎𝑥 , 𝜃 sont définies, en fonction des facteurs de réduction 𝑘𝜃 dans le tableau
5.4 et graphiquement sur la figure 5.11.
Tableau 5.4 : Facteurs de réduction 𝑘𝜃 pour les relations contrainte-déformation de l´acier
de construction (Farid BOURSAS, 2010)

Température de 𝐸̅𝑎,𝜃 𝑓𝑎𝑝,𝜃 𝑓𝑎𝑚𝑎𝑥,𝜃 𝑓𝑎𝑢,𝜃


𝑘𝐸,𝜃 = ̅ 𝑘𝑝,𝜃 = 𝑘𝑚𝑎𝑥,𝜃 = 𝑘𝑢,𝜃 =
l’acier 𝜃𝑎 [℃] 𝐸𝑎,20℃ 𝑓𝑎𝑦,20℃ 𝑓𝑎𝑦,20℃ 𝑓𝑎𝑦,20℃
20 1,00 1,00 1,00 1,25
100 1,00 1,00 1,00 1,25
200 0,90 0,807 1,00 1,25
300 0,80 0,613 1,00 1,25
400 0,70 0,42 1,00 1,00
500 0,60 0,36 0,78 0,78
600 0,31 0,18 0,47 0,47
700 0,13 0,075 0,23 0,23
800 0,09 0,05 0,11 0,11
900 0,0675 0,0375 0,06 0,06
1000 0,045 0,025 0,04 0,04
1100 0,0225 0,0125 0,02 0,02
1200 0,00 0,00 0,00 0,00

Figure 5.11 : Variation en fonction de la température des facteurs de réduction 𝑘𝜃 pour les
relations contrainte-déformation de l’acier de construction (Farid BOURSAS, 2010)

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 175


Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

5.3.2.2 Dilatation thermique de l’acier de construction


𝛥𝑙
La variation de la dilatation thermique en fonction de la température est illustrée à la figure
𝑙

5.12.

Figure 5.12 : : Dilatation thermique relative de l´acier en fonction de la température (NF


EN 1994-1-2 §3.3.1)

5.3.2.3 Chaleur spécifique de l’acier


La chaleur spécifique de l’acier en fonction de la température est illustrée à la figure 5.13.

Figure 5.13 : : Chaleur spécifique de l´acier en fonction de la température (NF EN 1994-1-


2 §3.3.1)

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 176


Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

5.4 METHODES DE JUSTIFICATION


La littérature fait également état de différentes méthodes permettant de calculer la
résistance au feu des éléments mixtes. Comme cela est généralement admis en situation
d’incendie, dans un souci de simplification, il n’y a pas dans ces modèles de calculs de réel
couplage entre le comportement thermique et le comportement mécanique de ces matériaux.
Pour les besoins de l’analyse mécanique, la distribution des températures au sein des
éléments est obtenue séparément, soit à l’aide d’un modèle d’analyse thermique, soit à l’aide
des résultats d’essais. Les comportements mécaniques des éléments sont alors déterminés
dans une procédure itérative, prenant en compte l’évolution et la distribution des
températures à chaque pas de temps, ainsi que leurs influences sur les propriétés mécaniques
des matériaux (Thomas LOIC & Guy ARCHAMBAULT, 2005).
Le modèle de structure adopté pour la conception et le calcul selon la Partie 1.2 de
l´Eurocode 4 doit refléter le comportement attendu de la structure complète en cas
d´incendie. L´analyse en situation d´incendie peut être effectuée avec l´une des méthodes
suivantes :
 Analyse par élément, dans laquelle chacun des éléments de la structure sera
vérifié en les considérant totalement séparés des autres éléments et la liaison
avec d’autres éléments sera remplacée par les conditions aux limites
appropriées ;
 Analyse de parties de la structure, dans laquelle une partie de la structure sera
directement prise en compte en utilisant des conditions aux limites appropriées
pour représenter sa liaison avec le reste de la structure ;
 Analyse de structure globale, dans laquelle la structure totale sera utilisée dans
le calcul.

Figure 5.14 : Différentes approches d'analyse pour le comportement mécanique en situation


d'incendie (J. M. Franssen et al., 2005)

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 177


Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

Par rapport à ces procédures d’analyse relatives au comportement mécanique des structures
en situation d’incendie, les remarques suivantes peuvent être faites :
 L’analyse par élément s’applique aux éléments de structure isolés (élément par
élément), donc facile à utiliser, en particulier avec les méthodes de calcul simplifiées
et par conséquent largement utilisée sous condition d’incendie normalisé (par
exemple : feu ISO834) ;
 L’analyse de parties de la structure ou l’analyse de structure globale considèrent au
moins plusieurs éléments de la structure, si bien que l’effet d’interaction entre eux
ainsi que la redistribution de charge des parties échauffées (parties affaiblies à
l’intérieur du compartiment du feu) aux parties froides (parties plus résistantes en
dehors du compartiment du feu) peuvent être pris en compte directement et de
manière exacte. Par conséquent, l’analyse de la structure globale permet ainsi
d’obtenir une situation plus réaliste du comportement au feu de la structure.
Tableau 5.5 : Comparaison entre les méthodes d'analyse de structure sous feu (J. M.
Franssen et al., 2005)

Analyse par élément Analyse globale de structure

 Analyse des éléments indépendants  Effet d’interaction entre les


 Simple à appliquer différentes parties de structure
 En général appliquée sous feu  Rôle de la compartimentation
normalisé  Stabilité globale

5.4.1 Méthodes de vérification des structures en situation d’incendie


Selon les Eurocodes, trois types de méthodes de vérification en situation d’incendie peuvent
être utilisés pour évaluer le comportement mécanique des structures en situation d’incendie
en relation avec les différentes approches d’analyse expliquées ci-dessus. On repère
notamment :
 Méthodes de calcul simplifiées basées sur les valeurs tabulées prédéfinies (cf. EC4-
1-2 §4.2) ; cette méthode n’est applicable qu’aux structures mixtes acier-béton ;

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 178


Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

 Modèles de calcul simplifiés (cf. EC4-1-2 §4.3) ; ce type de méthode de calcul peut
être scindé en deux différentes familles, la première est la fameuse méthode de
température critique largement appliquée aux éléments de structure en acier et la
deuxième correspond à toutes les méthodes de calcul simplifiées établies pour
l’analyse par élément à la fois des structures en acier et des structures mixtes acier-
béton ;
 Modèles de calcul avancés (cf. EC4-1-2 §4.4) ; cet outil d’analyse peut être appliqué
en principe sur tout type de structure et il est en général basé soit sur la méthode des
éléments finis, soit sur la méthode des différences finies. Dans l’ingénierie de la
sécurité incendie moderne, il devient le moyen de calcul de plus en plus utilisé grâce
aux nombreux avantages qu’il offre.

5.4.2 Choix de la classe de résistance


La résistance au feu indique le temps durant lequel lors d’un incendie, un élément de
construction conserve ses propriétés physique et mécanique. Les Euroclasses de résistance
au feu tentent d’harmoniser les systèmes nationaux au sein de l’union européenne. Il existe
trois classe de résistance dont :
 R : Résistance mécanique ou stabilité ;
 E : Etanchéité au gaz et flammes ;
 I : Isolation thermique.
Ces trois lettres sont suivies de 2 ou 3 chiffres donnant le temps de résistance en minute.

5.4.2.1 Destination et usage de l’ouvrage


Selon la destination des bâtiments et les risques que leur exploitation peut générer,
diverses mesures de protection active et passive sont exigées. Ces exigences réglementaires
sont placées sous la responsabilité de plusieurs ministères.
La norme ISO834 dispose d’un tableau de classification pour les établissements
recevant du public. Le centre de conférence ici étudié est un bâtiment de type RDC et dispose
de 8 salles de conférences, avec un maximum de 200 personnes par salles, faisant un total
de 1600 personnes, par conséquent il est de première catégorie et les classes de résistance
retenus sont le R60 et le EI60.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 179


Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

Tableau 5.6 : Classification de résistance au feu des ERP (ISO834)

5.4.2.2 Position des sapeurs-pompiers


Toujours dans le cadre d’assurer la sécurité des biens et des personnes, ainsi que la
stabilité de la structure, il est important de prendre en compte la position des sapeurs-
pompiers pour le choix de la classe de résistance. Pour ce projet, nous avons tenu compte de
la position des sapeurs-pompiers la plus proche qui est celle située vers l’hôpital de zone de
Calavi.

5.5 PROCEDURE DE VERIFICATION DE LA RESISTANCE AU FEU


Pour la vérification de la résistance des éléments porteurs sous feu, nous procédons
comme suit :
 Les horizontaux porteurs (dalle, poutres et solives) seront vérifiés par la méthode
simplifiée ; et
 Les verticaux porteurs seront vérifiés par la méthode des valeurs tabulées (car la
méthode simplifiée de l’EC4 ne donne pas de spécifications de vérifications pour les
poteaux mixtes à profilé totalement enrobés de béton).

5.5.1 Procédure de vérification du plancher sous feu


Les dalles mixtes constituent l’un des éléments essentiels de la construction mixte et
leur vérification au feu doit être prise en considération de manière particulière. Ainsi, cette
rubrique a pour objet d’expliquer, la méthode de calcul recommandée dans l’Annexe D de
l’EN 1994-1-2 et son Annexe Nationale relative à la justification de la résistance au feu des
dalles mixtes (Gisèle BIHINA & Christophe RENAUD, 2012).

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 180


Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

Contrairement aux autres éléments mixtes, à savoir, poutres et poteaux mixtes, les dalles
mixtes peuvent remplir les trois fonctions suivantes en matière de résistance au feu :
 Isolation thermique en tant qu’élément de séparation (critère « I ») ;
 Etanchéité en tant qu’élément de séparation (critère « E ») ;
 Résistance mécanique en tant qu’élément porteur (critère « R »).
En conséquence, la présente rubrique va s’articuler autour de ces aspects particuliers des
dalles mixtes en matière de résistance au feu.

5.5.1.1 Domaine d’application de la méthode utilisée


La méthode de calcul recommandée s’applique aux dalles mixtes dont les dimensions
respectent les conditions du Tableau 5.6 :

Tableau 5.7 : Domaine d'application pour les plaques nervurées (NF EN 1994-1-2, 2005)

Plaque nervurée en acier à profil rentrant Plaque nervurée en acier à profil trapézoïdal
77 ≤ 𝑙1 ≤ 135 mm 80 ≤ 𝑙1 ≤ 155 mm
110 ≤ 𝑙2 ≤ 150 mm 32 ≤ 𝑙2 ≤ 132 mm
38,5 ≤ 𝑙3 ≤ 97,5 mm 40 ≤ 𝑙3 ≤ 115 mm
50 ≤ ℎ1 ≤ 130 mm 50 ≤ ℎ1 ≤ 125 mm
30 ≤ ℎ2 ≤ 60 mm 50 ≤ ℎ2 ≤ 100 mm

Figure 5.15 : Dimensions transversales de la dalle mixte (NF EN 1994-1-2, 2005)

5.5.1.2 Vérification du critère d’isolation thermique


Les dalles mixtes font elles-mêmes partie des éléments de séparation de la construction
mixte. Lorsqu’elles sont exposées au feu, les dalles mixtes peuvent constituer un écran
permettant de limiter de manière efficace la transmission de chaleur. Ce critère d’isolation
thermique « I » est défini de la manière suivante :
 L’élévation moyenne de la température de la face non exposée ne dépasse pas 140 K
(degré Kelvin) ;
 L’élévation maximale de cette température est limitée à 180 K (degré Kelvin).

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 181


Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

Cette performance peut être estimée par l’une des deux approches suivantes :
 L’approche forfaitaire basée sur le calcul de l’épaisseur efficace des dalles mixtes ;
 L’approche basée sur le calcul de la résistance au feu correspondant au critère
d’isolation thermique I.

5.5.1.3 Calcul de l’épaisseur efficace des dalles mixtes


Sur le marché actuel, il existe une variété importante de bacs acier destinés aux dalles mixtes.
Par conséquent, la géométrie de la partie nervurée des dalles mixtes est également très
variable. Ainsi, la méthode de calcul recommandée consiste à ramener une dalle mixte
nervurée à une dalle pleine équivalente dont l’épaisseur conduit à une performance
thermique identique à celle de la dalle nervurée. Considérant les dimensions indiquées dans
la Figure 5.14, cette épaisseur, appelée aussi « épaisseur efficace » et notée ℎ𝑒𝑓𝑓 , peut être
donnée par les formules suivantes :
 Si 𝑙3 ≤ 2𝑙1 :

ℎ 𝑙 +𝑙
Si ℎ2 ≤ 1,5 et ℎ1 > 40𝑚𝑚 ℎ𝑒𝑓𝑓 = ℎ1 + 0,5ℎ2 𝑙1 +𝑙2 (5.1)
1 1 3

ℎ 𝑙 +𝑙
Si ℎ2 > 1,5 et ℎ1 > 40𝑚𝑚 ℎ𝑒𝑓𝑓 = ℎ1 (1 + 0,75 𝑙1 +𝑙2 ) ( 5.2)
1 1 3

 Si 𝑙3 > 2𝑙1 : ℎ𝑒𝑓𝑓 = ℎ1 ( 5.3)

Une fois la valeur de l’épaisseur efficace ℎ𝑒𝑓𝑓 connue, la résistance au feu relative à
l’isolation thermique est jugée satisfaisante si cette valeur est supérieure ou égale aux valeurs
prédéterminées pour les dalles en béton pleines. Ces valeurs nominales sont données dans le
Tableau 5.9.

Tableau 5.8 / Épaisseur efficace minimale en fonction de la résistance au feu normalisé (NF
EN 1994-1-2, 2005)

Résistance au feu normalisé Épaisseur efficace minimale ℎ𝑒𝑓𝑓,𝑚𝑖𝑛 [mm]


I 30 60-ℎ3
I 60 80-ℎ3
I 90 100-ℎ3
I 120 120-ℎ3
I 180 150-ℎ3
I 240 175-ℎ3

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 182


Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

5.5.1.4 Détermination du degré de résistance au feu en termes d’isolation thermique


En alternative, la résistance au feu correspondant au critère « I » peut être déterminée
par :

𝐴 1 𝐴 1
𝑡𝑖 = 𝑎0 + 𝑎1 ℎ1 + 𝑎2 𝛷 + 𝑎3 𝐿 + 𝑎4 𝑙 + 𝑎5 𝐿 (5.4)
𝑟 1 𝑟 𝑙3

Où : 𝑡𝑖 est la durée de résistance au feu normalisé [min] ;


A/Lr est le facteur de géométrie de la nervure [mm] ;
𝛷 est la configuration ou le facteur de vue de la semelle supérieure, tenant compte
de l’effet d’ombre de la nervure sur la semelle supérieure, et déterminé par :

𝑙1 −𝑙2 2 𝑙 −𝑙 2
𝛷 = [√ℎ22 + (𝑙3 + ) − √ℎ22 + ( 1 2 2 ) ] /𝑙3 ( 5.5)
2

Équivalent au facteur de massivité d’une poutre, A/Lr est déterminé par :

𝑙 −𝑙
𝐴 ℎ2 1 2
2
= 2
( 5.6)
𝐿𝑟 𝑙 −𝑙
𝑙2 +2√ℎ22+( 1 2 )
2

Tableau 5.9 : Coefficients pour la détermination de la résistance au feu par rapport à


l’isolation thermique (NF EN 1994-1-2, 2005)

𝑎0 𝑎1 𝑎2 𝑎3 𝑎4 𝑎5
Béton
[min] [min] [min] [min] [min] [min]
Béton de masse
-28,8 1,55 -12,6 0,33 -735 48,0
volumique courante
Béton léger -79,2 2,18 -2,44 0,56 -542 52,3

5.5.1.5 Evaluation de la résistance mécanique des dalles mixtes


Pour les dalles mixtes, lorsque la résistance mécanique au feu est assurée, le critère
d’étanchéité « E » est considéré automatiquement satisfait. Le calcul de la résistance
mécanique des dalles mixtes à l’incendie peut se décomposer en trois étapes :
 Estimation de l’échauffement des différents composants des dalles mixtes, à savoir
plaque nervurée, armatures, et béton ;
 Détermination des moments résistants des dalles mixtes ;
 Evaluation de la résistance globale au feu des dalles mixtes.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 183


Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

5.5.1.5.1 Estimation de l’échauffement des différents composants des dalles mixtes

Lorsque les dalles mixtes sont exposées au feu, les températures de la plaque nervurée sont
déterminées par :

1 𝐴
𝜃𝑎 = 𝑏0 + 𝑏1 𝑙 + 𝑏2 𝐿 + 𝑏3 𝛷 + 𝑏4 𝛷 2 ( 5.7)
3 𝑟

Où :
𝜃𝑎 est la température de la semelle inférieure, de l’âme ou de la semelle supérieure
de la plaque nervurée [°C] :
Ф est la configuration ou le facteur de vue de la semelle supérieure défini.
Les facteurs 𝑏𝑖 sont donnés dans le Tableau 4.
En ce qui concerne les barres d’armature, lorsqu’elles se situent dans les nervures, leur
température 𝜃𝑠 peut être définie par :

𝑢 𝐴 1
𝜃𝑠 = 𝑐0 + 𝑐1 ℎ3 + 𝑐2 𝑧 + 𝑐3 𝐿 + 𝑐4 𝛼 + 𝑐5 𝑙 ( 5.8)
2 𝑟 3

Où :
𝜃𝑠 est la température de l’armature additionnelle dans la nervure [°C]
𝑢3 est la distance à la semelle inférieure (voir Figure 2) [mm]
Z est l’indication de la position dans la nervure [mm0,5]

−1
1 1 1
𝑧=( + + ) (5.9)
√𝑢 1 √𝑢 2 √𝑢3

Avec :
𝑢1 𝑒𝑡 𝑢2 : distance la plus courte entre l’axe de la barre d’armature et un point
quelconque des âmes de la plaque nervurée (voir Figure 2).
α est l’angle de l’âme [°C]
A/L r est le facteur de géométrie de la nervure défini en 3.2 [mm].
Les facteurs 𝑐i sont donnés dans le Tableau 5.

Figure 5.16 : Paramètres pour la position des barres d’armatures (NF EN 1994-1-2, 2005)

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 184


Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

Tableau 5.10 : Coefficients pour la détermination des températures des différentes parties
de la plaque nervurée en acier (NF EN 1994-1-2, 2005)

Tableau 5.11 : Coefficients pour la détermination des températures des barres d’armature
dans la nervure (NF EN 1994-1-2, 2005)

Cette méthode est également valable pour estimer la température des armatures d’acier en
chapeau car elles se trouvent au-dessus des nervures de la plaque d’acier.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 185


Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

Tableau 5.12 : Distribution de la température dans une dalle mixte (NF EN 1994-1-2, 2005)

5.5.1.5.2 Détermination de moment résistant de la dalle mixte

Pour calculer la résistance mécanique des dalles mixtes échauffées, il est nécessaire
de connaître les résistances des matériaux en fonction de la température. En situation
d’incendie, la résistance des matériaux pour les dalles mixtes peut être définie par les
formules suivantes :

Pour la plaque nervurée : 𝑓𝑎𝑦,𝜃 = 𝑓𝑎𝑦,20℃ 𝑥𝑘𝑎𝑦,𝜃 (5.10)

Pour les aciers d’armature : 𝑓𝑠𝑦,𝜃 = 𝑓𝑠𝑦,20℃ 𝑥𝑘𝑠𝑦,𝜃 (5.11)

Pour le béton : 𝑓𝑐,𝜃 = 𝑓𝑐,20℃ 𝑥𝑘𝑐,𝜃 (5.12)

Où :
- 𝑘𝑎𝑦,𝜃 est le facteur de réduction de la résistance pour l’acier de la plaque (voir
Tableau 7) ;
- 𝑘𝑐,𝜃 est le facteur de réduction de la résistance en compression pour le béton (voir
Tableau 7) ;
- 𝑘𝑠𝑦,𝜃 est le facteur de réduction de la résistance pour les aciers d’armature (voir
Tableau 7).
Ainsi, une fois connu le champ de température des dalles mixtes, il est possible de procéder
au calcul des moments résistants plastiques. Le principe de calcul de ce moment est illustré
respectivement dans la Figure 5.17.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 186


Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

Tableau 5.13 : Facteurs de réduction des propriétés des matériaux (NF EN 1994-1-2, 2005)

Figure 5.17 : Principe de calcul du moment résistant plastique (NF EN 1994-1-2, 2005)

S’agissant du moment résistant plastique positif, on calcule tout d’abord l’effort de


traction 𝑇 + afin de pouvoir déterminer la zone en compression du béton dans la partie
supérieure des dalles.
Cet effort de traction est calculé comme suit :

𝑓𝑎𝑦,𝜃𝑖𝑛𝑓 𝑙2 +2𝑥𝑓𝑎𝑦,𝜃𝑤 √ℎ22 +[(𝑙1 −𝑙2 )/2]2 +𝑓𝑎𝑦,𝜃𝑠𝑢𝑝 𝑙3 𝑓𝑎𝑦,𝜃𝑠 𝐴𝑠


+
𝑇 = 𝑒𝑎 + (5.13)
𝛾𝑀,𝑓𝑖,𝑎 𝛾𝑀,𝑓𝑖,𝑠

Où :
𝑓𝑎𝑦,𝜃𝑖𝑛𝑓 est la résistance de la semelle inférieure de la plaque à la température 𝜃𝑎,𝑖𝑛𝑓 ;
𝑓𝑎𝑦,𝜃𝑤 est la résistance de l’âme de la plaque à la température 𝜃𝑎,𝑤 ;
𝑓𝑎𝑦,𝜃𝑠𝑢𝑝 est la résistance de la semelle supérieure de la plaque à la température 𝜃𝑎,𝑠𝑢𝑝 ;

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 187


Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

𝑓𝑎𝑦,𝑠 est la résistance de la barre d’armature à la température 𝜃𝑠 ;


𝑒𝑎 est l’épaisseur de la plaque ;
𝐴𝑠 est l’aire de la section transversale d’armature.
La distance du point d’application de cet effort de traction à la semelle supérieure peut être
définie par :

𝑓𝑎𝑦,𝜃𝑤√ℎ2 2
2 +[(𝑙1 −𝑙2)/2] +𝑓𝑎𝑦,𝜃𝑠𝑢𝑝 𝑙3 𝑓𝑎𝑦,𝜃𝑠𝐴𝑠
ℎ2 + 𝑢
𝛾𝑀,𝑓𝑖,𝑎 𝛾𝑀,𝑓𝑖,𝑠 3
𝑦𝑇 = (5.14)
𝑇+

La valeur de l’effort de compression F+ doit être calculée en décomposant la partie


supérieure des dalles mixtes en plusieurs couches dont la résistance en compression est
fonction de leur propre échauffement.
Une fois l’effort de compression 𝐹 + et son point d’application déterminés, la distance
𝑑 + (voir Figure 5.16) entre les points d’application respectifs de 𝑇 + et de 𝐹 + est définie
par :

𝑑 + = 𝑦𝐹 − 𝑦𝑇 (5.15)

Où :
𝑦𝐹 est la distance entre le point d’application de l’effort de compression 𝐹 + et la semelle
inférieure de la plaque nervurée
Et le moment résistant positif est donné par :

+
𝑀𝑓𝑖,𝑝𝑙,𝑅𝑑 = 𝑇 +𝑑+ (5.16)

5.5.2 Procédure de vérification des poutres et solives sous feu


Les poutres mixtes acier-béton non-enrobées sont des éléments couramment utilisés dans la
construction mixte. La partie 1.2 + DAN de l’Eurocode 4 propose ainsi des méthodes de
calcul simplifiées permettant de vérifier la résistance au feu de ce type d’élément mixte.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 188


Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

Figure 5.18 : Poutre mixte acier béton non-enrobée sur deux appuis simples (B. ZHAO & J.
KRUPPA, 2012)

Lorsqu’une poutre mixte acier-béton non-enrobée est soumise à l’incendie


conventionnel, son échauffement sera supposé uniforme sur la longueur et peut être
déterminé en considérant trois parties distinctes, à savoir le profilé en acier non-enrobé, la
dalle béton et le connecteur.

5.5.2.1 Détermination du facteur de massivité


𝐴𝑚 𝐴𝑝
Le facteur de massivité ( 𝑉 lorsque le profilé est protégé) est déterminé en utilisant le
𝑉

volume échauffé du profilé en acier par unité de longueur [V ] et la surface exposée 𝐴𝑚 ou


𝐴𝑝 correspondant respectivement aux cas du profilé non-protégé et protégé.
Si le profilé métallique est considéré comme un élément unique, 𝐴𝑚 et 𝐴𝑝 doivent être
déterminé selon le tableau

Tableau 5.14 : Définition de 𝐴𝑚 et 𝐴𝑝 en considérant un échauffement uniforme du profilé


en acier (B. ZHAO & J. KRUPPA, 2012)

Le profilé en acier est considéré comme exposé sur trois faces dans les cas suivants :
 Dalle pleine en béton ;

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 189


Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

 Dalle mixte si au moins 90 % de la face supérieure du profilé en acier est directement


recouverte par la tôle ou le béton ; ou
 Dalle mixte lorsque les vides au-dessus de la poutre sont remplis avec un matériau
de protection contre le feu ou avec du béton.
Dans le cas contraire, le calcul du facteur de massivité du profilé en acier doit être conduit
en le considérant comme exposé sur tout son contour (quatre faces).

Lorsque le profilé en acier est décomposé en trois parties, à savoir la semelle inférieure,
l’âme et la semelle supérieure, les facteurs de massivité 𝐴𝑚 ou 𝐴𝑝 de ces trois parties peuvent
être déterminés selon les formules données dans le tableau 2.

Tableau 5.15 : Détermination du facteur de massivité 𝐴𝑚 ou 𝐴𝑝 en considérant un


échauffement non-uniforme du profilé en acier (B. ZHAO & J. KRUPPA, 2012)

5.5.2.2 Température des dalles en béton


Le champ de température de la dalle en béton peut être déterminé en appliquant les valeurs
données dans le tableau 5.1 du paragraphe 5.5.1.5.1.

5.5.2.3 Température des connecteurs en goujon à tête soudé


La résistance au cisaillement des connecteurs de type goujon à tête soudé en situation
d’incendie est liée d’une part à leur température maximale et d’autre part à la température
du béton autour des connecteurs. Afin de faciliter les calculs, les températures 𝜃𝑣 [°C] du
connecteur et 𝜃𝑐 du béton peuvent être prises respectivement égales à 80 % et à 40 % de la
température de la semelle supérieure du profilé métallique calculée selon le paragraphe
5.5.1.5.1.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 190


Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

5.5.2.4 Détermination de la résistance au feu


Pour calculer la résistance au feu des poutres mixtes, il est nécessaire tout d’abord de
connaître plusieurs paramètres relatifs à la réduction de résistance des matériaux en fonction
de la température (tableau 5.12).

5.5.2.4.1 Calcul du moment résistant positif

Il consiste à calculer de manière plus précise le moment positif résistant des sections
transversales d’une poutre mixte.

Figure 5.19 : Distribution de contraintes lorsque (ℎ𝑐 − ℎ𝑢 ) ≤ ℎ𝑐𝑟 pour la connexion au


cisaillement complète

La figure 5.18 montre un exemple de calcul du moment positif en connexion plastique


complète. En général, le profilé en acier est sous traction. Dans ce cas, la force de traction
𝐹𝑡+ est :

𝐹𝑡+ = 𝑏𝑓1 𝑡𝑓1 𝑓𝑎𝑦,𝜃𝑓1 + ℎ𝑤 𝑡𝑤 𝑓𝑎𝑦,𝜃𝑤 + 𝑏𝑓2 𝑡𝑓2 𝑓𝑎𝑦,𝜃𝑓2 (5.17)

𝑓𝑎𝑦,𝜃 = 𝑘𝑎,𝜃 (𝜃𝑎 )𝑓𝑎𝑦,20℃ (5.18)

La hauteur de la partie en compression de la dalle de béton peut être calculée selon


l’expression suivante :

ℎ𝑢 = 𝐹𝑡+ /(𝑏𝑒𝑓𝑓
+
𝑓𝑐,20℃ 𝑥1,3) (5.19)

Dans ce cas, en connexion complète, le moment résistant positif peut être calculé comme
suit :

+ 𝑡𝑓1 ℎ𝑢 ℎ ℎ𝑢
𝑀𝑓𝑖,𝑝𝑙,𝑅𝑑 = 𝑏𝑓1 𝑡𝑓1 𝑓𝑎𝑦,𝜃𝑓1 (ℎ𝑎 − ℎ𝑐 − − ) + ℎ𝑤 𝑡𝑤 𝑓𝑎𝑦,𝜃𝑤 ( 2𝑎 + ℎ𝑐 − )+
2 2 2
𝑡𝑓2 ℎ𝑢
𝑏𝑓2 𝑡𝑓2 𝑓𝑎𝑦,𝜃𝑓2 ( + ℎ𝑐 − ) ≤ 𝑀𝑓𝑖,𝐸𝑑 (5.20)
2 2

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 191


Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

5.5.2.4.2 Vérification du degré de connexion

Dans le calcul du moment résistant positif, il est nécessaire de vérifier le degré de connexion
au cisaillement de la poutre en adoptant une résistance au cisaillement des connecteurs en
situation d’incendie donnée ci-après.

𝑘𝑎𝑢,𝜃 (𝜃𝑣 )
𝑃𝑓𝑖,𝑅𝑑 = [ 𝑥0,8𝑓𝑢,20℃ 𝜋𝑑 2 /4; 𝑘𝑐,𝜃 (𝜃𝑣 )𝑥29𝛼𝑑 2 √𝑓𝑐,20℃ 𝐸𝑐𝑚 ] (5.21)
1,25

ℎ𝑣 ℎ𝑣
Où : 𝛼 = 0,2( + 1) ≤ 1 pour ≥3
𝑑 𝑑

Pour avoir une connexion complète, il faut que :


𝐹𝑡+ ≤ 𝑁𝑃𝑓𝑖,𝑅𝑑
Avec N le nombre de connecteurs sur demi-portée d’une poutre mixte sur deux appuis
simples dans le cas d’une charge uniformément répartie.
Sinon, la force de traction 𝐹𝑡+ doit être prise égale à 𝑁𝑃𝑓𝑖,𝑅𝑑 pour réévaluer le moment
résistant de la poutre.

5.5.2.4.3 Vérification du nombre minimum des connecteurs au cisaillement

Dans le seul cas des poutres mixtes avec dalle pleine en béton, afin d'éviter toute
rupture prématurée des goujons à tête soudée en situation d'incendie lorsque les profilés
métalliques sont protégés, il y a lieu d'utiliser un minimum de connecteurs défini de la
manière suivante :

7𝑥10−6(1035−𝜃𝑓2 )𝐿
−1
𝑘
𝑁≥ (5.22)
1 1 0,7
0,075𝑥𝑃𝑅𝑑 𝐿( + )
𝐸𝐴𝑎 √𝜂𝑓𝑖,𝑡
𝐸𝐴𝑎√𝑓𝑎𝑦,20℃/235

Avec :

0,005𝑥𝐿
𝑘 = 1+1,5𝑥10−4𝐿 + 2 (5.23)

Où :
𝜃𝑓2 : est la température de la semelle supérieure du profilé métallique à 60 minutes
de l'exposition au feu.
L : portée de la poutre en mm
𝐸𝐴𝑎 et 𝐸𝐴𝑐 : rigidités des sections en acier et en béton à température normale.
𝑃𝑅𝑑 : est la résistance au cisaillement à froid des goujons

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 192


Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

5.5.2.4.4 Résistance à l’effort tranchant

Concernant les poutres mixtes sur deux appuis simples, la résistance à l’effort
tranchant peut-être généralement vérifiée par l’expression suivante :

𝑓𝑎,𝑚𝑎𝑥,𝜃𝑤
𝑉𝑓𝑖,𝑅𝑑 = 𝐴𝑣 ≤ 𝑉𝑓𝑖,𝐸𝑑 (5.24)
√3

5.5.3 Procédure de vérification de poteau sous feu


La présente partie est consacrée à la vérification de la résistance au feu des poteaux
mixtes à profilé en acier totalement enrobé de béton par valeurs tabulées, en tenant compte
de la contribution du béton à la capacité portante du poteau.

5.5.3.1 Domaine d’application de la méthode de vérification


En plus des conditions d’application générales aux poteaux mixtes, en l’occurrence :
 Un contreventement obligatoire de l’ossature ;
 Une hauteur du poteau inférieure ou égale à 30 fois la plus petite dimension
transversale de sa section ;
 Une résistance de calcul au flambement à température normale basée sur une
longueur de flambement 𝑙𝑐𝑟 égale au double de la longueur de flambement en
situation d’incendie 𝑙𝜃 (cf. Figure 5.20) ;
 Une charge axiale centrée ou excentrée, l’excentricité éventuelle devant être prise en
compte dans le calcul.
La méthode de vérification par valeurs tabulées s’applique aux poteaux avec profilé en acier
totalement enrobé de béton sur la base des hypothèses spécifiques suivantes :
 Les valeurs indiquées sont applicables pour tous les niveaux de chargement 𝜂𝑓𝑖,𝑡 ;
 Les armatures longitudinales doivent comporter aux moins 4 barres de 8 mm de
diamètre ;
 Le pourcentage d’armature doit respecter les valeurs limites inférieures et
supérieures définies dans la norme NF EN 1994-1-1 et son annexe nationale.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 193


Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

Figure 5.20 : Longueur de flambement des poteaux mixtes acier-béton d’ossatures


contreventées en situation d’incendie (NF EN 1994-1-2, 2005)

Pour ce type de poteau mixte, le Tableau 1 fournit en fonction de la classe de résistance au


feu (R30 à R240) les dimensions minimales en termes de :
 Hauteur totale de la section transversale mixte ℎ𝑐 ;
 Largeur totale de la section transversale mixte 𝑏𝑐 ;
 Enrobage du profilé en acier c ;
 Distance à l’axe des armatures 𝑢𝑠 .

Tableau 5.16 : Dimensions transversales minimales, enrobage minimal du profilé en acier


et distance d’axe minimale des armatures pour des poteaux mixtes avec profilé en acier
totalement enrobé de béton (NF EN 1994-1-2, 2005)

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 194


Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

5.6 VERIFICATION DE LA RESISTANCE AU FEU DES ELEMENTS


STRUCTURAUX
Le calcul de de la structure portante du bâtiment se fera par la méthode d’analyse par
éléments décrit dans l’EC4. Les horizontaux porteur seront calculés conformément à la
méthode simplifiée et les verticaux porteurs conformément à la méthode des valeurs

5.6.1 Vérification de la résistance au feu de la dalle mixte

5.6.1.1 Calcul du chargement


3.624 + 0,5𝑥1
𝜂𝑓𝑖 = = 0,64
(1,35𝑥3,624) + (1,5𝑥1)

𝐸𝑓𝑖,𝑑 = 𝜂𝑓𝑖 . 𝐸𝑑

𝐸𝑓𝑖,𝑑 = 𝜂𝑓𝑖 . 𝐸𝑑
D’après les sollicitations de calcul à froid et le niveau de chargement, nous avons calculés
les sollicitations de calcul au feu consignées dans le tableau 5.6.
Tableau 5.17 : Sollicitations de calcul au feu du plancher

Etats Moment fléchissant (N.m) Effort tranchant (N)


𝑴𝑬𝒅 3877,95 𝑽𝑬𝒅 7755,90
ELU
𝑴𝒇𝒊,𝒅 2481,89 𝑽𝒇𝒊,𝒅 4976,58
𝑴𝑬𝒅 2817 𝑽𝑬𝒅 5634
ELS
𝑴𝒇𝒊,𝒅 1802,88 𝑽𝒇𝒊,𝒅 3605,76

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NOTE DE CALCUL AU FEU R60 DE PLANCHER MIXTE (ACIER-BETON)
I- CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX
I-1 BAC ACIER I-2 BETON
Limite d'élasticité fyp = 320,00 N/mm² Résistance caractéristique à la compression fck = 25,00 N/mm²
Epaisseur t= 0,75 mm Coefficient partiel de résistance c= 1,5
Aire de la section nette Ap = 1200,00 mm² Résistance de calcul à la compression fcd = 14,17 N/mm²
hauteur du profile hp = 40,00 mm Epaisseur du béton hc = 60 mm
Moment Inertie efficace I eff = 207000 mm4 Résistance à la traction0,5 fct0,5 = 1,80 N/mm²
Momment d'inertie de la section nette Ip = 250000 mm4 Résistance à la traction0,95 fct0,95 = 3,30 N/mm²
Poids Gp = 99,000 N/m Module sécant élastique Ecm = 30500 N/mm²
Module d'inertie W= 16570 mm² Poids du béton frais Gc = 2250,00N/m
Distance centre de Gravité-Fibre inférieur Zp = 15,30 mm I-3 ACIER D'ARMATURE
Facteur de résistance expérimental k= 0,131 N/mm² Limite d'élasticité fsk = 500,00 N/mm²
Facteur de résistance expérimental m= 149 N/mm² Module d'élasticité Es = 210000 N/mm²
Module d'élasticité Ea = 210000 N/mm² Coéfficient de sécurité a= 1,15
Coéfficient de sécurité a= 1,1 Aire de la section minimale Asmin = 251,33 mm²
I-4 GEOMETRIE DU PLANCHER EN CALCUL FROID position de l'armature 1 u1 = 40,00 cm
Hauteur hors tout h= 100 mm position de l'armature 2 u2 = 40,00 cm
Dimension du plus gros granulat d= 20 mm position de l'armature 3 u3 = 30,00 cm
Laegeur participante b= 1000 mm Indice de position dees armatures z= 2,005
Largeur des nervure bo = 124 mm
Longueur de la travée L= 2,00 m
Condition d'enrobage Min(0,4hc;b0/3;31,5) = 24,00 mm

II- SOLLICITATION A CONSIDERER


II-1- SOLLICITATIONS A FROID II-2-SOLLICITATIONS SOUSTEMPERATURE R60
Poids du plancher mixte gp = 2484,00 N/m² Poids du plancher mixte gp = 2484,00 N/m
Forme de pente gc = 550,00 N/m² Forme de pente gc = 550,00 N/m
Poids des finitions g fin = 1600,00 N/m² Poids des finitions g fin = 1600,00 N/m
Charge permanante totale g= 4634,00 N/m² Charge permanante totale g= 4634,00 N/m
Charge d'exploitation qk = 1000,00 N/m² Charge d'exploitation qk = 1000,00 N/m
II-1-1-COMBINAISONS D'ACTIONS II-1-1-COMBINAISONS D'ACTIONS
ELU (1,35G+1,5Q) Ed U = 7755,90 N/m ELU (1,35G+1,5Q) Ed fi, U = 7755,90 N/m
ELS (G+Q) Ed Ser = 5634,00 N/m ELS (G+Q) Ed fi,Ser = 5634,00 N/m
II-1-2- SOLLICITATIONS II-1-2- SOLLICITATIONS
ELU ELU
Moment fléchissant M Edu = 3877,95 N.m Moment fléchissant ME d fi,u = 2481,89 N.m
Effort traanchant V Edu = 7755,90 N Effort traanchant V Ed fiu = 4963,78 N
ELS ELS
Moment fléchisaant M Edser = 2817,00 N.m Moment fléchisaant M Ed fi,Ser = 1802,88 N.m
Effort traanchant V Edser = 5634,00 N Effort traanchant V Ed fiser = 3605,76 N

196
IV- CALCUL DES RESISTANCES DE LA SECTION MIXTE A FROID
IV-1-RESISTANCE A LA FLEXION
Position de l'ANP à la fibre superieur Xpl* = 43,49 mm
Moment résistant plastique Mpl,Rd = 24175,61 N.mm
IV-2-RESISTANCE AU CISAILLEMENT
IV-2-1- RESISTANCE AU CISAILLEMENT VERTICAL III-2-2-CISAILLEMENT LONGITUDINAL
Largeur d'une nervure remplie de béton b0 = 102,50 mm Portée cisaillée Ls = 500,00 mm
Largeur nette d'une nervure bs = 150 mm Hauteur utile dp = 84,70 mm
Nombre de nervure n= 6,67 Résistance de cisailement par mètre V l,Rd = 33107,54 daN
Hauteur utile ds = 79,70 mm
Contrainte limite de cisaillement du béton Rd = 0,30 N/mm2
Pourcentage d'acier = 0,15
Distance de G des armature à la fibre supérieur es = 20,30 mm
Facteur de réduction kv = 1,52
Resistance au cisaillement par nervure V v,Rd = 26363,42 N
Resistance au cisaillement par mètre Vv,Rd = 175756,11 N
IV- CALCUL DES RESISTANCES DE LA SECTION MIXTE SOUS FEU R60
Epaisseur efficace de la dalle h eff = 88,21 mm
Facteur de vue de la tôle nervurée = 0,16
Facteur de géométrie de la tôle A/L T = 60,27
Température de la semelle inférieur de la tôle ainf = 795,31 °C Limite d'élasticité réduit de la semelle inférieur de la tôle f ay, inf = 37,00 N/mm2
Température de la semelle supérieur de la tôle asup = 275,86 °C Limite d'élasticité réduit de la semelle supérieur de la tôle f ay, sup = 320,00 N/mm2
Température de l'âme de la tôle aw = 540,68 °C Limite d'élasticité réduit de l'âme de la tôle f ay, w = 209,25 N/mm2
Température des armatures s = 337,29 °C Limite d'élasticité réduit des armatures f sy, = 500,00 N/mm2
Effort de traction dans la section mixte T + = 160256,66 N
T
Point d'application de l'éffort de traction y = 33,91 mm
Epaisseur de la zone comprimée du béton h comp = 28,97 mm
Point d'application de l'éffort de compression y F = 85,51 mm
Moment résistance au feu Mfi,pl,Rd = 8270651,82 N.mm > 1802880,00 N.mm Condition vérifiée
Caacité portante de la dalle en sous feu R60 Qfi = 16541,30 N/m > 5634,00 N.m Condition vérifiée

197
Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

5.6.2 Vérification de la résistance au feu de la solive


5,594 + 0,5𝑥1,5
𝜂𝑓𝑖 = = 0,77
(1,35𝑥5,594) + (1,5𝑥1,5)

𝐸𝑓𝑖,𝑑 = 𝜂𝑓𝑖 . 𝐸𝑑
D’après les sollicitations de calcul à froid et le niveau de chargement, nous avons
calculés les sollicitations de calcul au feu consignées dans le tableau suivant :

Tableau 5.18 : Sollicitations de calcul au feu

Etats Moment fléchissant (N.mm) Effort tranchant (N)


𝑴𝑬𝒅 44108550 𝑽𝑬𝒅 29405,70
ELU
𝑴𝒇𝒊,𝒅 33963583,5 𝑽𝒇𝒊,𝒅 22642,39
𝑴𝑬𝒅 31923000 𝑽𝑬𝒅 21282
ELS
𝑴𝒇𝒊,𝒅 24580710 𝑽𝒇𝒊,𝒅 16387,14

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 198


NOTE DE CALCUL AU FEU DE LA SOLIVE MIXTE 1 (ACIER-BETON)
1. CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX
1.1. PROFILE EN ACIER 1.2. BTON
Type du profilé : IPE 160 Type de béton : C30/35
Limite d'élasticité fy = 355,00 N/mm2 Résistance caractéristique à la compression fck = 30,00 N/mm2
Limite d'élasticité de calcul fyd = 322,73 N/mm2 Coefficient partiel de résistance c= 1,5
Résistance à la traction fu = 480,00 N/mm2 Résistance de calcul à la compression fcd = 20,00 N/mm2
Module d'élasticité Ea = 210000 N/mm2 Résistance de calcul à la compression à 85% 0,85.fcd = 17,00 N/mm2
Aire de la section Aa = 2010,00 mm2 Epaisseur du béton hc = 100 mm
Hauteur totale du profilé ha = 160,00 mm Résistance à la traction0,5 fct0,5 = 1,80 N/mm2
Largeur de la semelle bf = 82,00 mm Résistance à la traction0,95 fct0,95 = 3,30 N/mm2
Démi largeur de la semelle c= 29,50 mm Module sécant élastique Ecm = 31000 N/mm2
Epaisseur de l'âme tw = 5,00 mm Poids du béton frais Gc = 2250,00N/m
Epaisseur de la semelle tf = 7,40 mm 1.3. ACIER D'ARMATURE
Haureur utile de l'âme d= 127,20 mm Limite d'élasticité fsk = 500,00 N/mm2
Rayon des congés interne r= 9,00 mm Limite d'élasticit de calcul fsd = 434,78 N/mm2
Hauteur de l'ame+congés hw = 145,20 mm Module d'élasticité Es = 210000 N/mm2
Masse du profilé ga = 158,00 N/m Coéfficient de sécurité a= 1,15
Moment d'inertie I= 8690000,00 mm4 Aire de la section minimale Asmin = 196,00 mm2
Module d'inertie élastique Wel = 109000,00 mm3 1.4. CONNECTEUR
Module d'inertie plastique Wpl = 124000,00 mm3 Type de connecteur : Goujon à tête soudé
Rayon de giration i= 65,80 mm Limite d'élasticité fy = 355
Inertie torsionnelle It = 36000,00 mm4 Résistance à la traction fu = 450
Inertie de gauchissement Iw = 3960000000 mm6 Limite d'élasticité de calcul fyp =
Coéfficient de sécurité a= 1,10 Diamètre du fût d= 19,00 mm
Hauteur hors tout h= 90,00 mm
2. GEOMETRIE DE LA POUTRE Coéfficient de sécurité v= 1,25
Epaisseur de la dalle hc = 100,00 mm Largeur de nervure b0 = 124,00 mm
Hauteur de la poutre h= 260,00 mm hauteur de la tôle hp = 40,00 mm
largeur participante de la dalle beff = 1500,00 mm Nombre de goujons n= 9,00 Goujons
Portée de la travée L= 6000,00 mm Résisnace à froid des conecteurs PRd = 686523,78 N
Hateur des ondes de la tôle hp = 40,00 mm
Aire de la section mixte Ah = 15002010,00
Coefficient d'équivalence n= 12
3. CALCUL DES SOLLICITAIONS
3.1. SOUS TEMPERATURE NORMALE 3.2. SOUS TEMPERATURE R60
Poids du plancher mixte gc = 2484,00 N/m2 Poids du plancher mixte gc = 2484,00 N/m2
Forme de pente gc* = 550,00 N/m2 Forme de pente gc* = 550,00 N/m2
Poids des finitions gfin = 590,00 N/m2 Poids des finitions gfin = 590,00 N/m2
Poids du profilé ga = 158,00 N/m2 Poids du profilé ga = 158,00 N/m2
Charges permanates totales g= 3782,00 N/m2 Charges permanates totales g= 3782,00 N/m2
Charges d'exploitation qk = 1000,00 N/m2 Charges d'exploitation qk = 1000,00 N/m2
3.1.1. COMBINAISON D'ACTIONS 3.2.1. COMBINAISON D'ACTIONS
ELU (1,35G+1,5Q) E dU = 9801,90 N/m ELU (1,35G+1,5Q) E fidU = 9801,90 N/m
ELS (G+Q) E dSer = 7094,00 N/m ELS (G+Q) E fidSer = 7094,00 N/m
3.1.1.1. SOLLICITTIONS A L'ELU 3.2.1.1. SOLLICITTIONS A L'ELU
Moment fléchissant M Edu = 44108550,00 N.mm Moment fléchissant M fiEdu = 33963583,50 N.mm
Effort traanchant V Edu = 29405,70 N Effort traanchant V fiEdu = 22642,39 N
3.1.1.2. SOLLICITTIONS A L'ELS 3.2.1.2. SOLLICITTIONS A L'ELS
Moment fléchisaant M Edser = 31923000,00 N.mm Moment fléchisaant M fiEdser = 24580710,00 N.mm
Effort traanchant V Edser = 21282,00 N Effort traanchant V fiEdser = 16387,14 N

199
4. CLASSIFICATION DU PROFILE
4.1. POSITION DE L'AXE NEUTRE PLASTIQUE
Résistance en taction du profilé Fa = 648681,82 N
Résistance en compression de la dalle Fc = 2550000,00 N
Condition à vérifiée (Fc>Fa) 2550000,00 N > 648681,82 N L'ANP est situé dans la dalle
Position de l'ANP par rapprt à la fibre supérieur z= 25,44 mm OK
Hauteur d'âme en traction zw = 145,2
Hauteur comprimé du béton hu = 5,63 mm
Epaisseur éfficace de la dalle h eff = 88,21 mm
Influence de la nuance = 0,81
4.1.1. CLASSIFICATION DE L'AME
Rapport d/tw d/tw = 25,44 L'âme est de classe 1
4.1.2. CLASSIFICATION DE LA SEMELLE
Rapport c/tf c/tf = 3,99 La semelle est de classe 1
5. CALCUL DES RESISTANCES DE LA SECTION A FROID
5.1. RESISTANCE PLASTIQUE EN FLEXION
Moment résistant plastique du profilé Mapl,Rd = 40018181,82 N.mm
Moment résistant plastique de la sextion mixte Mpl,Rd = 134459252,92 N.mm
5.2. RESISTANCE A L'EFFORT TRANCHANT
Aire du profilé reprenant le cisaillement Av = 966,60 mm2
Résistance plastique au cisaillement Vpl,Rd = 180103,37 N
Interaction moment fléchissant-éffort tranchant
Condition à vérifiée : 0,5.Vpl,Rd > Ved 90051,68 N > 29405,70 N L'interaction Moment flechissant-effort tranchant peut être négligéé
6. CALCUL DES RESISTANCES DE LA SECTION SOUS TEMPERATURE R60
6.1. CALCUL DES FACTEURS DE MASSIVITE
Semelle supérieur A i /V i = 0,16 /mm
Semelle inférieur A i /V i = 0,29 /mm
l'âme A i /V i = 0,40 /mm
6.2. CALCUL DES TEMPERATURES DES DIFFERENTES PARTIES DE LA SOLIVE
Niveau de chargement fi,t = 0,09
Température de la semelle inférieur f1 = 655,00 °C Résistance au feu de la semelle inférieur f ay, f1 = 119,99
Température de la semelle supérieur f2 = 497,00 °C Résistance au feu de la semelle supérieur f ay, f2 = 279,243
Température de l'âme w = 655,00 °C Résistance au feu de l'âme f ay, w = 119,99
Température de la dalle c = 250,00 °C Résistance au feu de la dalle f cy, = 14,88 N
Température critique de la poutre cr = 250,00 °C Résistance du béton
6.3. CALCUL DES RESISTANCE DE LA SECTION
Résistance à la traction sous incendie Ft + = 329367,32 N
Moment résistant M + fi,Rd = 36423699,11 N.mm > 24580710,00 N.mm
Résistance au cisailement d'un goujon P+ fi,Rd = 64804,24 N
Résistance au cisailement des goujons NP+ fi,Rd = 583238,12 N > 16387,14 N
Nombre minimun de connection du profilé à la dalle N= 8 Goujons

200
Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

5.6.3 Vérification de la résistance au feu de la poutre principale


D’après le chargement de calcul à froid d’écrit au §4.2.2, on a :
Combinaisons d’actions (N/m)
Phase Charges en N/m
ELU (1,35G+1.5Q) ELS (G+Q)
Phase de G1 = 39282,175
Edu = 54530,94 Edser = 40282,175
construction Q2 = 1000
G1 = 44658,55
Phase mixte Edu =61789,04 Edser = 45658,55
Q2 = 1000

44,65855 + 0,5𝑥1
𝜂𝑓𝑖 = = 0,72
(1,35𝑥44,65855) + (1,5𝑥1)

𝐸𝑓𝑖,𝑑 = 𝜂𝑓𝑖 . 𝐸𝑑
D’après les sollicitations de calcul à froid et le niveau de chargement, nous avons calculés
les sollicitations de calcul au feu consignées dans le tableau suivant :

Tableau 5.19 : Sollicitations de calcul au feu

Etats Moment fléchissant (N.mm) Effort tranchant (N)


𝑴𝑬𝒅 598117931,40 𝑽𝑬𝒅 271871,79
ELU
𝑴𝒇𝒊,𝒅 430644910 𝑽𝒇𝒊,𝒅 195747,689
𝑴𝑬𝒅 441974764 𝑽𝑬𝒅 200897,62
ELS
𝑴𝒇𝒊,𝒅 318221830 𝑽𝒇𝒊,𝒅 144646,286

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 201


NOTE DE CALCUL AU FEU DE LA POUTRE MIXTE (ACIER-BETON)
1. CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX
1.1. PROFILE EN ACIER 1.2. BTON
Type du profilé : IPE 450 Type de béton : C30/35
Limite d'élasticité fy = 355,00 N/mm2 Résistance caractéristique à la compression fck = 30,00 N/mm2
Limite d'élasticité de calcul fyd = 322,73 N/mm2 Coefficient partiel de résistance c= 1,5
Résistance à la traction fu = 480,00 N/mm2 Résistance de calcul à la compression fcd = 20,00 N/mm2
Module d'élasticité Ea = 210000 N/mm2 Résistance de calcul à la compression à 85% 0,85.fcd = 17,00 N/mm2
Aire de la section Aa = 9880,00 mm2 Epaisseur du béton hc = 100 mm
Hauteur totale du profilé ha = 450,00 mm Résistance à la traction0,5 fct0,5 = 1,80 N/mm2
Largeur de la semelle bf = 190,00 mm Résistance à la traction0,95 fct0,95 = 3,30 N/mm2
Démi largeur de la semelle c= 69,30 mm Module sécant élastique Ecm = 31000 N/mm2
Epaisseur de l'âme tw = 9,40 mm Poids du béton frais Gc = 2250,00N/m
Epaisseur de la semelle tf = 14,60 mm 1.3. ACIER D'ARMATURE
Haureur utile de l'âme d= 378,80 mm Limite d'élasticité fsk = 500,00 N/mm2
Rayon des congés interne r= 21,00 mm Limite d'élasticit de calcul fsd = 434,78 N/mm2
Hauteur de l'ame+congés hw = 420,80 mm Module d'élasticité Es = 210000 N/mm2
Masse du profilé ga = 776,00 N/m Coéfficient de sécurité a= 1,15
Moment d'inertie I= 337400000,00 mm4 Aire de la section minimale Asmin = 196,00 mm2
Module d'inertie élastique Wel = 1500000,00 mm3 1.4. CONNECTEUR
Module d'inertie plastique Wpl = 1702000,00 mm3 Type de connecteur : Goujon à tête soudé
Rayon de giration i= 18,50 mm Limite d'élasticité fy = 355,00N/mm2
Inertie torsionnelle It = 669000,00 mm4 Résistance à la traction fu = 450,00N/mm2
Inertie de gauchissement Iw = 791000000000 mm6 Limite d'élasticité de calcul fyp = 284,00N/mm2
Coéfficient de sécurité a= 1,10 Diamètre du fût d= 19,00 mm
Hauteur hors tout h= 90,00 mm
2. GEOMETRIE DE LA POUTRE Coéfficient de sécurité v= 1,25
Epaisseur de la dalle hc = 100,00 mm Largeur de nervure b0 = 124,00 mm
Hauteur de la poutre h= 550,00 mm hauteur de la tôle hp = 40,00 mm
largeur participante de la dalle beff = 1900,00 mm Nombre de goujons n= 46,00 Goujons
Portée de la travée L= 8800,00 mm Résisnace à froid des conecteurs PRd = 1922266,59 N
Hateur des ondes de la tôle hp = 40,00 mm
Aire de la section mixte Ah = 19009880,00
Coefficient d'équivalence n= 12
3. CALCUL DES SOLLICITAIONS
3.1. SOUS TEMPERATURE NORMALE 3.2. SOUS TEMPERATURE R60
Charge des solive par mètre gfin = 44108,55 N/m Poids des finitions gfin = 44108,55 N/m2
Poids du profilé ga = 776,00 N/m Poids du profilé ga = 776,00 N/m2
Charges permanates totales g= 44884,55 N/m Charges permanates totales g= 44884,55 N/m2
Charges d'exploitation qk = 1000,00 N/m Charges d'exploitation qk = 1000,00 N/m2
3.1.1. COMBINAISON D'ACTIONS 3.2.1. COMBINAISON D'ACTIONS
ELU (1,35G+1,5Q) E dU = 62094,14 N/m ELU (1,35G+1,5Q) E fidU = 62094,14 N/m
ELS (G+Q) E dSer = 45884,55 N/m ELS (G+Q) E fidSer = 45884,55 N/m
3.1.1.1. SOLLICITTIONS A L'ELU 3.2.1.1. SOLLICITTIONS A L'ELU
Moment fléchissant M Edu = 601071299,40 N.mm Moment fléchissant M fiEdu = 384685631,62 N.mm
Effort traanchant V Edu = 273214,23 N Effort traanchant V fiEdu = 174857,11 N
3.1.1.2. SOLLICITTIONS A L'ELS 3.2.1.2. SOLLICITTIONS A L'ELS
Moment fléchisaant M Edser = 444162444,00 N.mm Moment fléchisaant M fiEdser = 284263964,16 N.mm
Effort traanchant V Edser = 201892,02 N Effort traanchant V fiEdser = 129210,89 N

202
4. CLASSIFICATION DU PROFILE
4.1. POSITION DE L'AXE NEUTRE PLASTIQUE
Résistance en taction du profilé Fa = 3188545,45 N
Résistance en compression de la dalle Fc = 3230000,00 N
Condition à vérifiée (Fc>Fa) 3230000,00 N > 3188545,45 N L'ANP est situé dans la dalle
Position de l'ANP par rapprt à la fibre supérieur z= 98,72 mm OK
Hauteur d'âme en traction zw = 420,8
Hauteur comprimé du béton hu = 21,35 mm
Epaisseur éfficace de la dalle h eff = 88,21 mm
Influence de la nuance = 0,81
4.1.1. CLASSIFICATION DE L'AME
Rapport d/tw d/tw = 40,30 L'âme est de classe 1
4.1.2. CLASSIFICATION DE LA SEMELLE
Rapport c/tf c/tf = 4,75 La semelle est de classe 1
5. CALCUL DES RESISTANCES DE LA SECTION A FROID
5.1. RESISTANCE PLASTIQUE EN FLEXION
Moment résistant plastique du profilé Mapl,Rd = 549281818,18 N.mm
Moment résistant plastique de la sextion mixte Mpl,Rd = 1006437943,61 N.mm
5.2. RESISTANCE A L'EFFORT TRANCHANT
Aire du profilé reprenant le cisaillement Av = 5082,44 mm2
Résistance plastique au cisaillement Vpl,Rd = 946994,16 N
Interaction moment fléchissant-éffort tranchant
Condition à vérifiée : 0,5.Vpl,Rd > Ved 473497,08 N > 273214,23 N L'interaction Moment flechissant-effort tranchant peut être négligéé
6. CALCUL DES RESISTANCES DE LA SECTION SOUS TEMPERATURE R60
6.1. CALCUL DES FACTEURS DE MASSIVITE
Semelle supérieur A i /V i = 0,08 /mm
Semelle inférieur A i /V i = 0,15 /mm
l'âme A i /V i = 0,21 /mm
6.2. CALCUL DES TEMPERATURES DES DIFFERENTES PARTIES DE LA SOLIVE
Niveau de chargement fi,t = 0,14
Température de la semelle inférieur f1 = 655,00 °C Résistance au feu de la semelle inférieur f ay, f1 = 119,99
Température de la semelle supérieur f2 = 497,00 °C Résistance au feu de la semelle supérieur f ay, f2 = 279,243
Température de l'âme w = 655,00 °C Résistance au feu de l'âme f ay, w = 119,99
Température de la dalle c = 250,00 °C Résistance au feu de la dalle f cy, = 14,88 N
Température critique de la poutre cr = 250,00 °C Résistance du béton
6.3. CALCUL DES RESISTANCE DE LA SECTION
Résistance à la traction sous incendie Ft + = 1582095,19 N
Moment résistant M + fi,Rd = 334548120,22 N.mm > 284263964,16 N.mm
Résistance au cisailement d'un goujon P+ fi,Rd = 64804,24 N
Résistance au cisailement des goujons NP+ fi,Rd = 2980994,83 N > 129210,89 N
Nombre minimun de connection du profilé à la dalle N= 30 Goujons

203
Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

5.6.4 Vérification de la résistance au feu du poteau


3.624 + 0,5𝑥1
𝜂𝑓𝑖 = = 0,64
(1,35𝑥3,624) + (1,5𝑥1)

𝐸𝑓𝑖,𝑑 = 𝜂𝑓𝑖 . 𝐸𝑑
D’après les sollicitations de calcul à froid et le niveau de chargement, nous avons calculés
les sollicitations de calcul au feu consignées dans le tableau suivant :

Tableau 5.20 : Sollicitations de calcul au feu

Etats Moment fléchissant (N.m) Effort tranchant (N)


𝑴𝑬𝒅 3877,95 𝑽𝑬𝒅 7755,90
ELU
𝑴𝒇𝒊,𝒅 2481,89 𝑽𝒇𝒊,𝒅 4976,58
𝑴𝑬𝒅 2817 𝑽𝑬𝒅 5634
ELS
𝑴𝒇𝒊,𝒅 1802,88 𝑽𝒇𝒊,𝒅 3605,76

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 204


NOTE DE CALCUL DE POTEAU MIXTE (ACIER-BETON)
1- CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX
1-1- PROFILE EN ACIER 1-2-BTON
Type du profilé : HE 100 B Type de béton : C30/35
Limite d'élasticité fy = 355,00 N/mm2 Résistance caractéristique à la compression fck = 30,00 N/mm2
Limite d'élasticité de calcul fyd = 322,73 N/mm2 Coefficient partiel de résistance c= 1,5
Résistance à la traction fu = 480,00 N/mm2 Résistance de calcul à la compression fcd = 20,00 N/mm²
Module d'élasticité Ea = 210000 N/mm2 Résistance de calcul à la compression à 85% 0,85.fcd = 17,00 N/mm²
Aire de la section Aa = 2600,00 mm2 Aire du béton Ac = 37199 mm²
Hauteur totale du profilé ha = 100,00 mm Résistance à la traction0,5 fct0,5 = 1,80 N/mm²
Largeur de la semelle bf = 100,00 mm Résistance à la traction0,95 fct0,95 = 3,30 N/mm²
Démi largeur de la semelle c= 35,00 mm Module sécant élastique Ecm = 31000 N/mm²
Epaisseur de l'âme tw = 6,00 mm Poids du béton frais Gc = 2250,00N/m
Epaisseur de la semelle tf = 10,00 mm 1-3-ACIER D'ARMATURE
Rayon des congés interne r= 12,00 mm Limite d'élasticité fsk = 500,00 N/mm2
Masse du profilé ga = 204,00 N/m Limite d'élasticit de calcul fsd = 434,78 N/mm2
Moment d'inertie suivant y-y Iay = 4495000,00 mm4 Module d'élasticité Es = 210000 N/mm2
Module d'inertie élastique suivant y-y Welay = 89910,00 mm3 Coéfficient de sécurité a= 1,15
Module d'inertie plastique suivant y-y Wplay = 104200,00 mm3 Aire de la section minimale Asmin = 201,06 mm2
Moment d'inertie suivant z-z Iaz = 1673000,00 mm4
Module d'inertie élastique suivant z-z Welaz = 33450,00 mm3
Module d'inertie plastique suivant z-z Wplaz = 51420,00 mm3
Coéfficient de sécurité a= 1,10
2- GEOMETRIE DU POTEAU
Coté a hc = 200,00 mm Condition vérifiée
Coté b bc = 200,00 mm Condition vérifiée Les dispositions constructives sont conformes aux prescriptions de
Enrobage suivant y-y cy = 50,00 mm Condition vérifiée l'NF EN 1994-1-2, alors le poteau résiste au feu normalisé de type R60
Enrobage suivant z-z cz = 50,00 mm Condition vérifiée
Hauteur du poteau hp = 4500,00 mm
Aire de la section mixte Ah = 40000,00 mm2
Enrobage des armature de 4 cotés c= 30,00 mm Condition vérifiée

205
Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie

5.7 PREVENTION ET PROTECTION


Le risque d’incendie existera toujours puisqu’il est impossible de n’utiliser que des
produits incombustibles dans les bâtiments. Aussi, le respect et la mise en place d’un
ensemble de mesures de prévention adéquates et leur prise en compte dans la conception du
bâtiment sont essentiels pour limiter et maîtriser le risque incendie (Thomas LOIC & Guy
ARCHAMBAULT, 2005).

5.7.1 Prévention et protection active


Les protections initiales sont dites « actives » lorsqu’elles mettent en œuvre des
dispositifs dynamiques (détection, alarmes, désenfumage, sprinklers) ou font intervenir
l’action humaine pour éteindre le début d’incendie (robinet d’incendie armé ou RIA). Elles
ont pour objectif premier de permettre l’évacuation des personnes dans les meilleurs délais
et de faciliter l’intervention rapide des secours (Thomas LOIC & Guy ARCHAMBAULT,
2005).
Le feu doit être détecté au plus tôt pour être combattu efficacement. L’ensemble des
protections actives doit être efficace dans les deux premières phases de développement du
sinistre.
Quelques dispositifs de protection active :
 Les détecteurs, réagissant à la fumée, à la chaleur, ou aux flammes, déclenchent une
alarme sonore et la mise en œuvre de certains équipements ;
 Les consignes de sécurité et le balisage favorisent l’évacuation des occupants ;
 Le système de désenfumage évacue les fumées toxiques, facilitant l’évacuation des
occupants sans dommages et l’intervention des secours ;
 Les moyens de lutte, extincteurs ou RIA, permettent l’attaque immédiate du feu ;
 Les sprinklers, réseau d’extinction automatique, attaquent sans délai le feu naissant.

Figure 5.21 : Dispositifs de prévention et de protection (Thomas LOIC & Guy


ARCHAMBAULT, 2005)

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 206


Chapitre 6 Etude de la fondation

6 CHAPITRE 6 : ETUDE DE LA
FONDATION
SOMMAIRE

6.1 DEFINITION ................................................................................................................ 207


6.2 FONDATION SUPERFICIELLE .................................................................................. 207
6.3 CALCUL DE LA SEMELLE ISOLLEE ........................................................................ 208

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 207


Chapitre 6 Etude de la fondation

6.1 DEFINITION
Il existe deux grands modes de transmission des charges des constructions aux couches
de sols sous-jacentes : par fondation superficielle et par fondation profonde. La fondation
superficielle est, par définition, une fondation qui repose sur le sol ou qui n’y est que
faiblement encastrée. Les charges qu’elle transmet ne sollicitent que les couches
superficielles et peu profondes. (FRANK, 1998).

6.2 FONDATION SUPERFICIELLE


Les fondations superficielles sont des fondations faiblement encastrées qui reportent
les charges au niveau des couches superficielles de terrains. Les fondations profondes
reportent les charges dans les couches profondes, mais aussi dans, les couches superficielles,
qu'elles traversent. Pour différencier ces deux types de fondations on est amené à définir la
notion de profondeur critique qui est la profondeur au-dessous de laquelle la résistance sous
la base de la fondation n'augmente plus. Les fondations superficielles ont leurs bases au-
dessus de cette profondeur critique.
Une fondation est dite superficielle :
 Si D < 1,5 B ;
 Si D > 5B la fondation est dite profonde.
Pour les fondations superficielles, la fondation est appelée radier générale si la surface totale
du bâtiment est la fondation, radier partiel si quelques poteaux de la totalité du bâtiment
disposés, et dans sens X-X et dans le sens Y-Y sont portés par un radier et le reste des poteaux
encrés soit sur des semelles isolées, soit sur des semelles filantes selon le cas. La fondation
est appelée semelle (isolée ou filante) si seule une partie de la surface du bâtiment correspond
à la fondation. De plus pour une semelle si :
 L/B > 10 alors il s'agit d'une semelle filante.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 207


Chapitre 6 Etude de la fondation

Figure 6.1 : Type de fondations superficielles (Google)

6.2.1 Fonctions des fondations


En général, n'importe quelle conception de fondation doit répondre à trois exigences
essentielles :
 Fournir une sécurité adéquate contre la rupture structurelle de la fondation ;
 Offrir une capacité portante adéquate du sol sous la fondation avec une sécurité
spécifiée contre la rupture ultime ;
 Atteindre un tassement total ou différentiel acceptable sous des charges
d’exploitation.
En outre, la stabilité globale des pentes au voisinage d'une semelle doit être considérée
comme faisant partie de la conception de la fondation.

6.3 CALCUL DE LA SEMELLE ISOLLEE


Le laboratoire, en fonction des études de sol effectuées, a recommandé une fondation
sur semelles isolées pour le centre de conférence.
La semelle calculée est celle située sous le poteau 17 (axe G-5) avec les charges suivantes :

Tableau 6.1 : Charges sur la semelle

Charge à la tête du Poids propre du Charge sur la


No de poteau
poteau (kN) poteau (kN) semelle (kN)
Pt17 271,87179 1.3364 273,20819

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 208


NOTE DE CALCUL DE SEMELLE ISOLEE
1. CARACTERISTIQUES DU POTEAU ET DU BETON
Dimensions du poteau Grand coté du poteau b= 0,2 m
Petit coté du poteau a= 0,2 m
Contrainte de l'acier utilisé Fe = 500 MPa
Contrainte du béton à 28 jours f ck = 30 MPa
2. SOLLICITATIONS A CONSIDERER
Effort de service = G + Q N Edser = 0,253 MN
Effort ultime = 1.35 G + 1.5 Q N Edu = 0,273 MN
Contrainte admissible du sol q.sol = 0,3 MPa
Type de calcul (1) Débords homothétiques, (2) Débord constant Type : 2
Conditions de fissuration (1) FP, (2) FTP Type : 2
3. PREDIMENSIONNEMENT DE LA SEMELLE
Aire approchée de la surface portante ( Nu / q.sol ) S1 = 0,91 m²
Calcul des dimensions approchées Débord homothétique =>
A1 = ( S1 x ( a / b )) ^1/2
B1 = ( S2 x ( b / a )) ^1/2 Débord A = 0,38 m
Débord constant => Débord B = 0,38 m
Débord = [((( 4 x S1 ) + a² - 2ab + b² )^1/2 ) - a - b ]A1/ 4= 0,95 m
A1 = a+( 2 x débord ), B1 = b+( 2 x débord ) B1 = 0,95 m
Choix des dimensions A > A1 A= 1,00 m
B > B1 B= 1,20 m
Hauteur minimale de la semelle Si débord > 15 cm => (( B - b ) / 4 ) + 5 cm
Si débord < 15 cm => ( 2 x débord ) + 5 cm Ht mini = 0,30 m
Choix de la hauteur de la semelle Arrondir Ht = 0,30 m
Calcul de la hauteur utile ( Ht - 5 cm ) d= 0,25 m
4. CONTRÔLE DE CONTRAINTE DU SOL
Aire de la surface portante (AxB) S= 1,20 m²
Poids propre de la semelle ( A x B x Ht x 0.025 ) Pp = 0,0090 MN
Charge totale sur le sol ( Nu + Pp ) N = 0,2822 MN
Contrainte de travail sur le sol (N/S) q' = 0,235 MPa
Contrôle ( q' < q ) Condition vérifié
5. CALCUL DE LA SECTION D'ACIER
Contrainte de traction du béton 0.6 + ( 0.06 x Fc28 ) Ftk = 2,40 MPa
Contrainte de traction de l'acier FP = mini ( 2/3 Fe ; maxi ( 1/2 Fe ; 110 x (( h x Ftj )^1/2 )))
FTP = 0.80 x sst ( FP ) sst = 200,00 MPa
Nappe inférieure ( Nser / 8 ) x (( B - b ) / ( d x sst )) Ax // b = 6,33 cm²
Nappe supérieure ( Nser / 8 ) x (( A - a ) / ( d x sst )) Ay // a = 5,06 cm²
Choix des sections commerçiales Lire dans le tableau des aciers Ax => 6HA12
Ay => 5HA12

209
Y

-1.10 X-X
1

30
-1.50

40
50

5
2 6HA 12 1 8HA 12

4x15.5

1.00
20
1.20
X
-1.10 Y-Y
4HA 8 3

50
5x13

40
1

30
-1.50

60 60

5
50 20 50 1 5HA 12

1.20 1.00

Pos. Armature Code Forme

1 5HA 12 l=1.42 00
18

1.04

2 6HA 12 l=1.62 00
24

71

3 4HA 10 l=0.92 00
24

71

MAITRE D'OUVRAGE Etude Structurale du Centre de Conférence de la Cité Administrative de


ETAT BENINOIS/MCVDD Ahossougbéta selon l'Eurocode 4 : Prise en compte du volet sécurité incendie
MAITRE D'OEUVRE
Koffi & Diabaté Architectes
DETAILS DE LA SEMELLE Section 120x100 cm2
Acier HA 400 = 15 kg Béton : BETON20 = 0.303 m3 Enrobage ( 4 côtés) = 3 cm Echelle : Phase : Format : Date :
Densité = 49.51 kg/ m3 Surface du coffrage = 1.1 m2 Fissuration préjudiciable 1/100 EXECUTION A4 Paysage 20/08/2022

210
Conclusion

CONCLUSION
La présente étude a permis dans un premier temps à travers les généralités sur les
structures mixtes et les méthodologies de calcul, de faire ressortir les différentes théories
relatives au fonctionnement et au dimensionnement des structures mixtes acier-béton.
Ensuite, elle a permis de vérifier la stabilité au feu des différents éléments de structure selon
les exigences de la norme NF EN 1994-1-2.
Ce projet nous a permis d’approfondir nos connaissances théoriques notamment sur
le dimensionnement et le comportement des structures mixtes acier-béton, sous température
ambiante et sous température élevée conformément aux règlements européens. D’après cette
étude, il convient de souligner que le squelette du bâtiment est constitué d’une structure
porteuse en matériaux mixte (acier-béton) reposant sur une fondation superficielle (semelles
isolées) et se décomposant comme suit :
 Le plancher est collaborant d’épaisseur 100 mm, constitué d’un bac acier Cofrastra40
d’épaisseur 0,75mm et de hauteur 40 mm surmonté d’une dalle de béton de hauteur
60 mm ;
 Les solives et les poutres principales sont respectivement constituées de profilé en
IPE 160 et IPE 450 connectés à la dalle au moyen des goujons à tête de 19mm de
diamètre et 90mm de hauteur, soudés à la tôle ;
 L’ossature entière calculée résiste à 60 minutes d’incendie normalisé ;
 La fondation est constituée de semelles isolées de dimension 100cm x 120cm et
d’épaisseur 30 cm.
Tout le projet est étudié conformément aux prescriptions techniques décrits dans les
Eurocodes, les Documents Techniques Unifiés et la norme NF P06-001 définissant les
charges d’exploitation d’un bâtiment. L’enrobage au niveau de chaque élément porteur a été
choisi en respectant les dispositions constructives conformes à NF EN 1994.
Cette étude nous a fait toucher les difficultés auxquelles peut être confrontées
l’ingénieur civil des pays en voie de développement du fait de l’absence des normes propres
et des données concrètes de terrain relatives aux essais d’incendie et à l’étude globale de
structure à l’aide des logiciels plus performants.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 211


Perspectives

PERSPECTIVES D’ETUDES
Pour les études à venir et à la lumière des résultats et difficultés de ce présent
mémoire, on propose de s’inspirer de la méthodologie pour :
 Elaborer un logiciel de modélisation et de calcul au feu des structures mixtes
acier-béton sous incendie ;
 Etudier le volet acoustique du centre de conférences de la cité administrative.

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 212


Références B

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE

Abdelaziz YAZID. (2006). Cours de Béton précontraint.


ALBITAR A. (1996). Application de l’Eurocode 4 : Dimensionnement des poteaux mixte
acier-béton-Partie 2 : Poteaux mixtes sollicités en compression et flexion. 52.
Arcelor Mittal. (2018a). Catalogue des profilés et aciers marchands.
Arcelor Mittal. (2018b). Planchers Mixtes.
B. ZHAO, & J. KRUPPA. (2012). Evaluation de la résistance au feu des poutres mixtes non
enrobées sur deux appuis simples. 3‑2000, 16. https://doi.org/Centre Technique
Industriel de la Construction Métallique (C.T.I.C.M.)
BUJNAK, J. (2012). Analyse globale de poutres mixtes acier-béton : Approche analytique
et modélisation non-linéaire. Thèse de Doctorat, 1‑185.
Christian MÜLLER. (1993). Organigramme : Sélection d’une qualité d’acier. 1‑2.
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Table des M

TABLE DES MATIERES


LISTE DES ENSEIGNANTS............................................................................................III
DEDICACES .................................................................................................................... V
REMERCIEMENTS ........................................................................................................ VI
HOMMAGES ................................................................................................................ VIII
LISTE DES SIGLES, ABREVIATIONS ET NOTATIONS .............................................. IX
LISTE DES FIGURES .................................................................................................... XII
LISTE DES ORGANIGRAMMES ................................................................................. XVI
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................... XX
RESUME ........................................................................................................................ XX
ABSTRACT .................................................................................................................. XXI
SOMMAIRE ................................................................................................................. XXII
INTRODUCTION ............................................................................................................. 1

CHAPITRE 1 : PRESENTATION DU PROJET ET ETAT DE L’ART SUR LES


CONSTRUCTIONS MIXTES .........................................................................................3

1.1 PRESENTATION DU PROJET ............................................................................. 3


1.1.1 Les acteurs du projet........................................................................................4
1.1.2 Site de la construction......................................................................................4
1.1.3 Etat des lieux du site ........................................................................................5
1.2 DESCRIPTIF DU BATIMENT FAISANT OBJET D’ETUDE ............................... 6
1.2.1 Géométrie et surfaces ......................................................................................6
1.2.2 Hauteur de construction...................................................................................7
1.2.3 Données géotechniques ....................................................................................7
1.3 DEFINITION ET PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DES STRUCTURES
MIXTES ........................................................................................................................ 7
1.4 ELEMENTS MIXTES EMPLOYES DANS LE BATIMENT ............................... 10
1.4.1 Les planchers mixtes ...................................................................................... 10
1.4.2 Les poutres mixtes.......................................................................................... 11
1.4.3 Les poteaux mixtes ......................................................................................... 12
1.4.4 Les assemblages ............................................................................................ 15
1.4.4.1 Assemblage par soudage ....................................................................... 15
1.4.4.2 Assemblage par boulonnage .................................................................. 15
1.4.4.2.1 Assemblage poutre-poteau ................................................................ 16

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Table des M

a) Assemblage par gousset d’âme ..................................................... 16


b) Assemblage par platine d’about .................................................... 16
c) Assemblage par appui direct dans les poteaux ............................... 16
1.4.4.2.2 Assemblages poutres sur poutres ....................................................... 17
a) Assemblage par appui direct ......................................................... 17
b) Assemblage par gousset d’âme ..................................................... 17
c) Assemblage par tasseau ................................................................ 18
d) Assemblage par bec d’appui supérieur ..........................................18
1.5 AVANTAGES ET INCONVENIENTS DES CONSTRUCTIONS MIXTES ........ 18
1.5.1 Avantages ......................................................................................................18
1.5.1.1 Aspects architecturaux ..........................................................................18
1.5.1.2 Aspects économiques ............................................................................ 19
1.5.1.3 Fonctionnalité ....................................................................................... 19
1.5.1.4 Equipements et utilisation flexible du bâtiment ..................................... 20
1.5.1.5 Faisabilité ............................................................................................. 20
1.5.2 Inconvénients de la construction mixte ........................................................... 21
1.6 COMPARAISON AVEC D’AUTRES MATERIAUX .......................................... 21
1.6.1 Raisons d’utilisation des structures mixtes ..................................................... 23

CHAPITRE 2 : REGLEMENTS, HYPOTHESES ET CARACTERISTIQUES DES


MATERIAUX ................................................................................................................ 25

2.1 REGELEMENTS ET HYPOTHESES DE CALCUL ............................................ 25


2.1.1 Règlements de calcul ..................................................................................... 25
2.1.2 Hypothèses de calcul ..................................................................................... 25
2.2 DESCRIPTION DE LA STRUCTURE PORTANTE ............................................ 26
2.2.1 Plancher ........................................................................................................ 26
2.2.2 Poutres et solives ........................................................................................... 26
2.2.3 Poteaux..........................................................................................................27
2.2.4 Système de repérage des profiles.................................................................... 27
2.3 CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX ....................................................... 27
2.3.1 L’acier de construction .................................................................................. 28
2.3.2 Le béton ......................................................................................................... 29
2.3.2.1 Caractéristiques mécaniques ................................................................. 30
2.3.2.1.1 Classe de résistance ...........................................................................30

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Table des M

2.3.2.1.2 Déformations .................................................................................... 30


2.3.3 L’acier d’armature ou de renfort ................................................................... 31
2.3.3.1 Caractéristiques mécaniques ................................................................. 32
2.3.4 Les tôles profilées en acier ............................................................................. 33
2.3.5 Matériaux d’assemblage ................................................................................ 34
2.3.5.1 Les boulons ........................................................................................... 35
2.3.5.1.1 Transmission des efforts .................................................................... 36
2.3.5.2 Matériaux de soudage ...........................................................................37
2.3.5.2.1 Différents types de soudure ............................................................... 38

CHAPITRE 3 : METHODOLOGIES DE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS


DE STRUCTURE ..........................................................................................................39

3.1 DEFINITION ....................................................................................................... 39


3.2 PROCEDURE DE DIMENSIONNEMENT DU PLANCHER MIXTE ................. 39
3.2.1 Vérifications des dispositions constructives .................................................... 42
3.2.1.1 Vérifications de l’épaisseur de la dalle et des armatures ........................ 42
3.2.1.2 Vérifications des dimensions des granulats ............................................ 42
3.2.1.3 Vérifications des exigences concernant les appuis ................................. 43
3.2.2 Vérification et calcul de la tôle nervurée ........................................................ 43
3.2.2.1 Calcul et vérification de la tôle en phase de construction ....................... 44
3.2.2.1.1 Vérification de la flèche .................................................................... 45
3.2.2.1.2 Vérification de la résistance............................................................... 45
3.2.3 Vérifications de la dalle en phase mixte ......................................................... 47
3.2.3.1 Vérifications à l’Etat Limite Ultime (ELU) ...........................................48
3.2.3.1.1 Vérification de la résistance à la flexion positive (section I) .............. 48
3.2.3.1.2 Vérification de la résistance à la flexion négative (Section II) ............ 51
3.2.3.1.3 Vérification de la résistance au cisaillement longitudinal ................... 53
3.2.3.1.4 Vérification de la résistance au cisaillement transversal ..................... 55
3.2.3.1.5 Vérification de la résistance au poinçonnement ................................. 56
3.2.3.2 Vérification à l’Etat Limite de Service (ELS) ........................................ 56
3.2.3.2.1 Vérification des flèches ..................................................................... 56
a) Vérification 1 ................................................................................ 57
b) Vérification 2 ................................................................................ 57
c) Vérification 3 ................................................................................ 57

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Table des M

d) Vérification de l’ouverture des fissures du béton ........................... 57


e) Vérification des vibrations ............................................................ 58
3.3 PROCEDURE DE DIMENSIONNEMENT D’UNE SOLIVE MIXTE.................. 60
3.3.1 Largeur participante de la dalle..................................................................... 62
3.3.2 Classification des sections ............................................................................. 63
3.3.3 Coefficient d’équivalence 𝒏 ...........................................................................65
3.3.4 Prédimensionnement des solives .................................................................... 66
3.3.5 Caractéristiques géométriques de la section mixte homogénéisée .................. 66
3.3.6 Résistance des sections critiques en flexion .................................................... 67
3.3.6.1 Résistance élastique de la section mixte ................................................ 68
3.3.6.1.1 Hypothèses de calcul ......................................................................... 68
3.3.6.1.2 Résistance élastique en flexion positive ............................................. 68
3.3.6.1.3 Résistance élastique en flexion négative ............................................ 69
3.3.6.2 Résistance plastique de la section mixte ................................................ 70
3.3.6.2.1 Hypothèses de calcul ......................................................................... 70
3.3.6.2.2 Résistance plastique sous moment positif ..........................................71
3.3.6.2.3 Résistance plastique sous moment négatif ......................................... 74
3.3.7 Résistance à l’effort tranchant et à l’interaction effort tranchant moment
fléchissant ................................................................................................................ 76
3.3.8 Résistance au déversement ............................................................................. 78
3.3.9 Vérification des contraintes normales de flexion ............................................ 78
3.3.10 Dimensionnement de la connexion ............................................................ 79
3.3.10.1 Nombre de connecteurs(N).................................................................... 79
3.3.10.2 Espacement des connecteurs (e) ............................................................ 79
3.4 PROCEDURE DE DIMENSIONNEMENT D’UNE POUTRE PRINCIPALE ...... 80
3.4.1 Prédimensionnement de la poutre .................................................................. 80
3.4.2 Détermination de la classe du profilé ............................................................. 80
3.4.3 Détermination des efforts sur la poutre .......................................................... 80
3.4.4 Vérification de la résistance au moment fléchissant ....................................... 80
3.4.5 Vérification de la résistance à l’effort tranchant ............................................ 80
3.4.6 Interaction entre l’effort tranchant et le moment fléchissant ........................... 81
3.4.7 Vérification de la résistance au déversement .................................................. 81
3.4.8 Vérification de la flèche ................................................................................. 81
3.5 PROCEDURE DE DIMENSIONNEMENT D’UN POTEAU MIXTE .................. 81

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Table des M

3.5.1 Hypothèses de calcul ..................................................................................... 82


3.5.2 Limites d’application de la méthode simplifié ................................................ 85
3.5.3 Calcul des résistances du poteau.................................................................... 87
3.5.3.1 Vérification de la stabilité du poteau en compression axiale .................. 88
3.5.3.2 Influence du cisaillement longitudinal ................................................... 89
3.5.3.3 Poteaux mixtes soumis à compression et flexion uniaxiale .................... 90
3.5.3.4 Amplification de second ordre des moments de flexion ......................... 94
3.5.3.5 Influence de l'effort tranchant ................................................................ 94
3.6 PROCEDURE DE DIMENSIONNEMENT DES ASSEMBLAGES ..................... 95
3.6.1 Procédure de dimensionnement d’un assemblage solive-poutre ..................... 95
3.6.1.1 Choix des caractéristiques des composantes de l’assemblage ................ 95
3.6.1.1.1 Caractéristiques des boulons.............................................................. 95
3.6.1.1.2 Caractéristiques des cornières ............................................................ 96
3.6.1.2 Détermination des efforts sur l’assemblage ...........................................96
3.6.1.3 Choix des dimensions et dispositions des trous relatifs aux dispositions
constructives ........................................................................................................ 96
3.6.1.4 Détermination de la force de cisaillement 𝑭𝒗𝟏, 𝑬𝒅 ............................... 98
3.6.1.5 Détermination de la force de cisaillement vertical 𝑭𝒗𝟐, 𝑬𝒅 ................... 98
3.6.1.6 Détermination des efforts de cisaillement horizontaux 𝑭𝑯, 𝑬𝒅 .............. 98
3.6.1.7 Détermination des forces de cisaillement résultantes 𝑭𝑬𝒅 ..................... 99
3.6.1.7.1 Plan de cisaillement passant par la partie filetée du boulon : .............. 99
3.6.1.7.2 Plan de cisaillement passant par la partie non filetée du boulon : ....... 99
3.6.1.8 Vérification de la résistance des boulons de la partie de l’assemblage
composée des cornières et de l’âme de la solive. ................................................. 100
3.6.1.9 Vérification de la résistance en flexion de la cornière .......................... 100
3.6.1.9.1 Condition de prise en compte des trous de la partie tendue de l’aile de
cornière…… ....................................................................................................... 100
3.6.1.9.2 Détermination de la résistance en flexion 𝑴𝒄, 𝑹𝒅 de la cornière. ..... 101
3.6.1.9.3 Vérification de l’interaction entre l’effort tranchant et le moment
fléchissant…....................................................................................................... 101
3.6.1.10 Vérification de la résistance au cisaillement de bloc de la zone de
boulonnage de l’âme de la solive ........................................................................ 101
3.6.2 Procédure de dimensionnement d’un assemblage poutre-poteau .................. 102
3.6.2.1 Choix des caractéristiques géométriques et dispositions constructives . 102

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Table des M

3.6.2.2 Vérification de la résistance des boulons dans la zone tendue .............. 103
3.6.2.2.1 Mode 1 : plastification totale de la semelle ...................................... 103
3.6.2.2.2 Mode 2 : ruine de boulons avec plastification de la semelle ............. 104
3.6.2.2.3 Mode 3 : ruine de boulon................................................................. 104
3.6.2.3 Détermination de la résistance en traction 𝑭𝒕𝟏, 𝑹𝒅 de la première rangée
de boulons. ......................................................................................................... 106
3.6.2.4 Détermination de la résistance en traction 𝑭𝒕𝟐, 𝑹𝒅 de la seconde rangée de
boulons….. ......................................................................................................... 106
3.6.2.5 Détermination de la résistance de la zone de compression. .................. 108
3.6.2.5.1 Résistance de l’âme de poteau en compression transversal. ............. 108
3.6.2.5.2 Semelle de poutre en compression ................................................... 108
3.6.2.6 Vérification de la résistance au cisaillement de l’âme du poteau .......... 109
3.6.2.7 Vérification de la résistance effective des boulons. .............................. 110
3.6.2.8 Comparaison entre 𝑭𝒕𝒓, 𝑹𝒅 et 𝑭𝒄, 𝑹𝒅 ................................................ 110
3.6.2.9 Vérification de la résistance au cisaillement vertical des boulons de la zone
comprimée ......................................................................................................... 111
3.6.3 Classification de l’assemblage ..................................................................... 111
3.6.3.1 Classification suivant la résistance. ..................................................... 111
3.6.3.2 Classification suivant la rigidité .......................................................... 111
3.6.4 Procédure de dimensionnement d’un assemblage du pied de poteau à la
fondation ................................................................................................................ 113
3.6.4.1 Choix de la classe de béton ................................................................. 113
3.6.4.2 Calcul des efforts intérieur 𝑵𝑬𝒅, 𝑽𝒚, 𝑬𝒅 et 𝑽𝒛, 𝑬𝒅. ............................ 113
3.6.4.3 Déterminer les dimensions b1, d1 et h du socle en béton ..................... 114
3.6.4.4 Calcul de l’aire requise à la résistance du socle ................................... 114
3.6.4.5 Choix des dimensions en plan hp et bp de la platine ............................ 115
3.6.4.6 Détermination de la largeur d’appui additionnelle c ............................. 115
3.6.4.7 Calcul de l’épaisseur de la platine 𝒕𝒑 .................................................. 116
3.6.4.8 Calcul de la résistance au cisaillement 𝑭𝒗𝒃, 𝑹𝒅 des boulons d’encrage
117
3.6.4.9 Calcul de la résistance des boulons d’encrage 𝑭𝒗𝒃, 𝑹𝒅 vis-à-vis des efforts
de cisaillement longitudinaux 𝑯𝒚, 𝑬𝒅 et 𝑯𝒛, 𝑬𝒅 suivant les axes (y-y) et (z-z). .. 117

CHAPITRE 4 : DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS DE STRUCTURE ....... 118

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 222


Table des M

4.1 DESCENTE ET EVALUATION DES CHARGES ............................................. 118


4.1.1 Descente des charges ................................................................................... 118
4.1.1.1 Principe de répartition de charges ........................................................ 118
4.1.2 Evaluation des charges ................................................................................ 119
4.2 DIMENSIONNEMENT DU PLANCHER .......................................................... 120
4.2.1.1 Vérification des dispositions constructives .......................................... 120
4.2.1.2 Vérification de l’épaisseur du plancher ................................................ 120
4.2.1.3 Vérification des dimensions des granulats ........................................... 120
4.2.1.4 Vérification des exigences concernant les appuis................................. 120
4.2.1.5 Calcul des efforts intérieurs ................................................................. 120
4.3 DIMENSIONNEMENT DE LA SOLIVE ........................................................... 126
4.3.1.1 Calcul de la largeur participante du plancher ....................................... 126
4.3.1.2 Calcul des efforts intérieurs ................................................................. 126
4.3.1.2.1 Calcul des efforts intérieurs en Phase de construction à l’ELU ........ 127
4.3.1.2.2 Calcul des efforts intérieurs en Phase de construction à l’ELS ......... 128
4.3.1.2.3 Calcul des efforts intérieurs en Phase mixte l’ELU .......................... 128
4.3.1.2.4 Calcul des efforts intérieurs en Phase mixte l’ELS........................... 129
4.3.1.3 Prédimensionnement de la solive ........................................................ 129
4.4 DIMENSIONNEMENT DE LA POUTRE PRINCIPALE ................................... 133
4.4.1.1 Calcul des efforts intérieurs ................................................................. 133
4.4.1.1.1 Calcul des efforts intérieurs en Phase de construction à l’ELU ........ 134
4.4.1.1.2 Calcul des efforts intérieurs en Phase de construction à l’ELS ......... 134
4.4.1.1.3 Calcul des efforts intérieurs en Phase mixte à l’ELU ....................... 135
4.4.1.1.4 Calcul des efforts intérieurs en Phase mixte à l’ELS ........................ 135
4.4.1.2 Prédimensionnement de la poutre ........................................................ 136
4.5 DIMENSIONNEMENT DE POTEAU ............................................................... 140
4.5.1.1 Calcul des efforts sur le poteau ............................................................ 140
4.6 CALCUL DES ASSEMBLAGES ....................................................................... 145
4.6.1 Calcul de l’assemblage solive-poutre ........................................................... 145
4.6.1.1 Caractéristiques du boulon .................................................................. 145
4.6.1.2 Caractéristiques de la cornière ............................................................. 145
4.6.1.3 Détermination des efforts sur l’assemblage ......................................... 145
4.6.1.4 Choix des dimensions et dispositions des trous.................................... 146
4.6.1.5 Détermination de la force de cisaillement FV1,Ed .................................. 147

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 223


Table des M

4.6.1.6 Détermination de la force de cisaillement vertical F V2, Ed ..................... 147


4.6.1.7 Détermination du moment MEd............................................................ 147
4.6.1.8 Détermination des efforts de cisaillement horizontaux Détermination des
efforts de cisaillement horizontaux FH, Ed........................................................... 147
4.6.1.9 Détermination des forces de cisaillement résultantes FEd ..................... 147
4.6.1.10 Vérification de la résistance des boulons de la partie de l’assemblage
composée des cornières et de l’âme de la solive. ................................................. 147
4.6.1.11 Vérification de la résistance des boulons de la partie de l’assemblage
composée des cornières et de l’âme de la solive. ................................................. 148
4.6.1.12 Vérification de la résistance en flexion de la cornière .......................... 148
4.6.1.13 Vérification de la résistance au cisaillement de la cornière. ................. 149
4.6.2 Calcul de l’assemblage poutre-poteau ......................................................... 150
4.6.2.1 Choix des caractéristiques géométriques et dispositions constructives . 150
4.6.2.2 Détermination des efforts intérieurs ..................................................... 150
4.6.2.3 Vérification de la résistance des boulons dans la zone tendue Rangée
1……….. ........................................................................................................... 150
4.6.2.3.1 Semelle de poteau fléchie : .............................................................. 150
4.6.2.3.2 Platine d’about fléchie ..................................................................... 151
4.6.2.3.3 Âme de poteau tendue ..................................................................... 152
4.6.2.3.4 Semelle de poteau fléchie : .............................................................. 152
4.6.2.3.5 Platine d’about fléchie ..................................................................... 153
4.6.2.3.6 Âme de poteau tendue ..................................................................... 154
4.6.2.4 Âme de poteau en compression transversal.......................................... 154
4.6.2.5 Semelle de poutre en compression ....................................................... 155
4.6.2.6 Vérification de la résistance au cisaillement de l’âme du poteau .......... 155
4.6.2.7 Vérification de la résistance effective des boulons. .............................. 155
4.6.2.8 Comparaison entre 𝑭𝒕,𝑹𝒅 et 𝑭𝒄,𝑹𝒅. ........................................................ 156
4.6.2.9 Vérification de la résistance de l’assemblage vis-à-vis du moment
fléchissant .......................................................................................................... 156
4.6.2.10 Vérification de la résistance au cisaillement vertical des boulons de la zone
comprimée ......................................................................................................... 156
4.6.2.11 Classification de l’assemblage ............................................................. 157
4.6.2.11.1 Classification suivant la résistance................................................... 157
4.6.2.11.2 Classification suivant la rigidité....................................................... 157

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 224


Table des M

4.6.3 Calcul de l’assemblage de pieds de poteau .................................................. 159


4.6.3.1 Prédimensionnement de la platine ....................................................... 159
4.6.3.2 Détermination de la classe du béton .................................................... 160
4.6.3.3 Calcul de l’effort de compression au pied du poteau ............................ 160
4.6.3.4 Choix des dimensions du socle ............................................................ 160
4.6.3.5 Aire requise ........................................................................................ 160
4.6.3.6 Vérification vis-à-vis des dimensions de la platine .............................. 161
4.6.3.7 Largeur d’appui additionnelle c ........................................................... 161
4.6.3.8 Vérification de l’aire efficace .............................................................. 161
4.6.3.9 Calcul de l’épaisseur de la platine ....................................................... 161
4.6.3.10 Détermination du mode de transfert de cisaillement ............................ 162
4.6.3.11 Caractéristiques finales de la platine .................................................... 162

CHAPITRE 5 : ETUDE DE LA RESISTANCE AU FEU ET SECURITE


INCENDIE….. ............................................................................................................. 163

5.1 GENERALITES SUR LE FEU ET LA SECURITE INCENDIE.......................... 163


5.1.1 Terminologie feu et incendie ........................................................................ 163
5.1.2 Déroulement d’un incendie .......................................................................... 164
5.1.2.1 Le triangle du feu ................................................................................ 164
5.1.2.2 Développement d’un incendie ............................................................. 164
5.1.2.2.1 Une phase couvante :....................................................................... 164
5.1.2.2.2 Une phase de croissance appelée « pré-flashover » (feu localisé) : ... 164
5.1.2.2.3 Un « flashover » (feu généralisé) ..................................................... 165
5.1.2.2.4 Une phase de « post flashover » ...................................................... 165
5.1.2.2.5 Une phase décroissante ................................................................... 165
5.1.3 Modélisation d’un incendie .......................................................................... 165
5.1.3.1 Feu normalisé ISO834......................................................................... 165
5.1.3.2 Feu hydrocarburé ................................................................................ 167
5.1.3.3 Feu extérieur ....................................................................................... 168
5.1.3.4 Feu paramétrique ................................................................................ 168
5.1.3.5 Feu naturel .......................................................................................... 169
5.1.4 Prévention et protection ............................................................................... 169
5.1.4.1 Prévention active ................................................................................. 169
5.1.4.2 Prévention passive .............................................................................. 170

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 225


Table des M

5.2 ACTIONS A CONSIDERER .............................................................................. 170


5.2.1 Action mécaniques ....................................................................................... 170
5.2.2 Action thermiques ........................................................................................ 172
5.3 COMPORTEMENT DES MATERIAUX SOUS TEMPERATURE ELEVEE .... 172
5.3.1 Béton ........................................................................................................... 172
5.3.1.1 Résistance à la température ................................................................. 172
5.3.1.2 Déformation du béton sous température élevé ..................................... 173
5.3.1.3 Dilatation thermique du béton ............................................................. 174
5.3.2 Acier ............................................................................................................ 174
5.3.2.1 Résistance à la température ................................................................. 174
5.3.2.2 Dilatation thermique de l’acier de construction.................................... 176
5.3.2.3 Chaleur spécifique de l’acier ............................................................... 176
5.4 METHODES DE JUSTIFICATION ................................................................... 177
5.4.1 Méthodes de vérification des structures en situation d’incendie ................... 178
5.4.2 Choix de la classe de résistance ................................................................... 179
5.4.2.1 Destination et usage de l’ouvrage ........................................................ 179
5.4.2.2 Position des sapeurs-pompiers ............................................................. 180
5.5 PROCEDURE DE VERIFICATION DE LA RESISTANCE AU FEU ................ 180
5.5.1 Procédure de vérification du plancher sous feu ............................................ 180
5.5.1.1 Domaine d’application de la méthode utilisée ..................................... 181
5.5.1.2 Vérification du critère d’isolation thermique ....................................... 181
5.5.1.3 Calcul de l’épaisseur efficace des dalles mixtes ................................... 182
5.5.1.4 Détermination du degré de résistance au feu en termes d’isolation
thermique ........................................................................................................... 183
5.5.1.5 Evaluation de la résistance mécanique des dalles mixtes ..................... 183
5.5.1.5.1 Estimation de l’échauffement des différents composants des dalles
mixtes…….. ....................................................................................................... 184
5.5.1.5.2 Détermination de moment résistant de la dalle mixte ....................... 186
5.5.2 Procédure de vérification des poutres et solives sous feu ............................. 188
5.5.2.1 Détermination du facteur de massivité ................................................. 189
5.5.2.2 Température des dalles en béton.......................................................... 190
5.5.2.3 Température des connecteurs en goujon à tête soudé ........................... 190
5.5.2.4 Détermination de la résistance au feu .................................................. 191
5.5.2.4.1 Calcul du moment résistant positif................................................... 191

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 226


Table des M

5.5.2.4.2 Vérification du degré de connexion ................................................. 192


5.5.2.4.3 Vérification du nombre minimum des connecteurs au cisaillement .. 192
5.5.2.4.4 Résistance à l’effort tranchant ......................................................... 193
5.5.3 Procédure de vérification de poteau sous feu ............................................... 193
5.5.3.1 Domaine d’application de la méthode de vérification .......................... 193
5.6 VERIFICATION DE LA RESISTANCE AU FEU DES ELEMENTS
STRUCTURAUX ...................................................................................................... 195
5.6.1 Vérification de la résistance au feu de la dalle mixte .................................... 195
5.6.1.1 Calcul du chargement .......................................................................... 195
5.6.2 Vérification de la résistance au feu de la solive ............................................ 198
5.6.3 Vérification de la résistance au feu de la poutre principale .......................... 201
5.6.4 Vérification de la résistance au feu du poteau .............................................. 204
5.7 PREVENTION ET PROTECTION .................................................................... 206
5.7.1 Prévention et protection active..................................................................... 206

CHAPITRE 6 : ETUDE DE LA FONDATION .......................................................... 207

6.1 DEFINITION ..................................................................................................... 207


6.2 FONDATION SUPERFICIELLE ....................................................................... 207
6.2.1 Fonctions des fondations ............................................................................. 208
6.3 CALCUL DE LA SEMELLE ISOLLEE ............................................................. 208
CONCLUSION.............................................................................................................. 211
PERSPECTIVES D’ETUDES........................................................................................ 212
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE .......................................................................... 213
TABLE DES MATIERES .............................................................................................. 217
ANNEXES .................................................................................................................... 228
RECAPITULATIF DES CHARGES EN TETE DES POTEAUX ............................... 246
RECAPITULATIF DES CHARGES AUX PIEDS DES POTEAUX ........................... 246
CARACTERISTIQUES DU BAC ACIER COFRASTRA 40...................................... 247
VALEUR DE LA LONGUEUR EFFICACE DE LA SEMELLE DE POTEAU NON
RAIDI ........................................................................................................................ 249
VALEUR DE LA LONGUEUR EFFICACE DE LA PLATINE D’EXTREMITE ....... 250
CALCUL DU PARAMETRE ΑLPHA ....................................................................... 251
COEFFICIENT DE RIGIDITE DES COMPOSANTES DES ASSEMBLAGES ......... 252
FACTEUR DE REDUCTION K................................................................................. 253

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 227


Annexes

ANNEXES

PLANS ARCHITECTURAUX
ET DE STRUCTURES

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 228


DCE
VU E PERSPEC TIVE

PLAN MASSE

Ju in 2018 • DCE • Ci té ad mi ni s tr ati ve Cotonou 


DCE
VU E PERSPEC TIVE

VUE AERIENNE SUD-OUEST

Ju in 2018 • DCE • Ci té ad mi ni s tr ati ve Cotonou 230


DCE
N CENTR E DE C ONF ERENC ES - PL AN MASSE

Y1 Y2 Y3 Y4 A Y5 Y6 Y7 Y8 B Y9 Y10 Y11

5996

600 600 600 600 600 600 600 600 600 596

X1

EP EP EP EP EP EP EP EP EP EP
600

4.00 m

C C
X2

4.00 m

EP
4.00 m
EP
1800

600

EP EP
EP

EP
X3

4.00 m
EP

D EP D
600

vide sur patio EP EP EP


EP

Niveau + 0.00 Proj


X4

R E P U B LI Q U E DU B

CITE ADMINIS

A B

- DCE
CENTRE DE CO
MAITRISE D'OUVRAGE :
MINISTERE DU CADRE DE VIE ET DU
DEVELOPPEMENT DURABLE
MAITRISE D'OEUVRE DE CONCEPTION :
17 BP 59 Abidajn 17 Ré
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Titre du Document

Plan de T
Corps d'Etat: Etape du projet
Plan N° : - DCE -
ARCHITECTURE Affaire N° :

3.10 Type de Document

DESSIN
17BU1085
Date :

Avril 2018
Date Indice Modification

0 5 10M

Jui n 2018 • DCE • Ci té ad mi ni s tr ati ve Cotonou 


DCE
N CENTRE DE C ONF ERENC ES - PL AN RDC

Salle de Salle de salle de Salle de Salle de Salle de Hall Local Plomberie VTP SSI Placard Administration A Administration B Unité ext.
conférence 8 conference 7 conférence 6 conférence 5 conférence 4 conference 3
51.23 m² 51.05 m² 51.04 m² 51.05 m² 50.87 m² 51.65 m² 363.47 m² 0.52 m² 0.72 m² 0.86 m² 22.09 m² 11.75 m² 9.38 m²
Niv: +/- 0.00 Niv: +/- 0.00 Niv: +/- 0.00 Niv: +/- 0.00 Niv: +/- 0.00 Niv: +/- 0.00 Niv: +/- 0.00
Niv: +/- 0.00 Niv: +/- 0.00 Niv: +/- 0.00 Niv: +/- 0.00 Niv: +/- 0.00 Niv: +/- 00
H.S.P: 3.50 H.S.P: 3.50 H.S.P: 3.50 H.S.P: 3.50 H.S.P: 3.50 H.S.P: 3.50 H.S.P: 3.50
H.S.P: 3.50 H.S.P: 3.50 H.S.P: 3.50 H.S.P: 3.50 H.S.P: 3.50 H.S.P: 350
H.S.D: 3.75 H.S.D: 3.75 H.S.D: 3.75 H.S.D: 3.75 H.S.D: 3.75 H.S.D: 3.75 H.S.D: 3.75
H.S.D: 3.75 H.S.D: 3.75 H.S.D: 3.75 H.S.D: 3.75 H.S.D: 3.75 H.S.D: 375
Sol: Grès cérame Sol: Grès cérame Sol: Grès cérame Sol: Grès cérame Sol: Grès cérame Sol: Grès cérame Sol: Grès cérame
Sol: Grès cérame Sol: Grès cérame Sol: Grès cérame Sol: Grès cérame Sol: Grès cérame Sol: Grès cérame
Mur: Enduit + peinture Mur: Enduit + peinture Mur: Enduit + peinture Mur: Enduit + peinture Mur: Enduit + peinture Mur: Enduit + peinture Mur: Enduit + peinture
Mur: Enduit + peinture Mur: Enduit + peinture Mur: Enduit + peinture Mur: Enduit + peinture Mur: Enduit + peinture Mur: Enduit + peinture
Plfd: Faux-plafond BA13 Plfd: Dalle BA préfab. Plfd: Dalle BA préfab. Plfd: Dalle BA préfab. Plfd: Faux-plafond BA13 Plfd: Faux-plafond BA13 Plfd: Faux-plafond BA13
Plfd: Faux-plafond BA13 Plfd: Faux-plafond BA13 Plfd: Faux-plafond BA13 Plfd: Faux-plafond BA13 Plfd: Faux-plafond BA13 Plfd: Faux-plafond BA13

Y1 Y2 Y3 Y4 A Y5 Y6 Y7 Y8 B Y9 Y10 Y11

5996

600 600 600 600 600 600 600 600 600 596

CAC1 CAC1 CAC1 CAC1 CAC1 CAC1 CAC1 CAC1 CAC 2 CAC 2
550 x 210 550 x 210 550 x 210 550 x 210 550 x 210 550 x 210 550 x 210 550 x 210 260 x 210 260 x 210
ai:
90 ai:90 ai:
90 ai:90 ai:90 ai:90 ai:90 ai:90 ai:90 ai:
90
X1

18 3609 18 1155 18 595 18 283 18 291 18

Cloison escamotable
600

600

Cloison escamotable

Cloison escamotable

Cloison escamotable
862

SECOUR2
PL 3 PL 2 PL.1 PBI 2 PBI 2 PB 5 PM1
110 X 300 150 X 300 180 X 300 103 X 240 103 X 240 140 X 240 163 X 240

C PBI 2
103 X 240
C
X2
280

PBI 1 PBI 1 PBI 1 PBI 1


130 X 240 130 X 240 130 X 240 130 X 240
PBA1 45x45cm

27

550 x 210
X2'
1800

600

CAC1
ai: 90
PBI 1
18

130 X 240 PBI 1


130 X 240

100 X 300 100 X 300


SECOUR1

PAL 1
240 X 240
PM 2
320

275

PAL 1
PBA1 45x45cm

PBI 2 PBI 2
103 X 240 103 X 240
15

X3

Cloison escamotable
140 X 240

95 X 240

95 X 240
PB 5

PB 3

PB 3

CAC1 CAC1 CAC1


308

550 x 210 550 x 210 550 x 210


75 X 240 75 X 240 75 X 240 75 X 240 75 X 240

75 X 240 75 X 240 75 X 240 75 X 240 75 X 240

ai: 90 ai: 90 ai: 90


PB 4

PB 4

D D
140 X 240

100 X 300100 X 300


PB 5

PAL 1
PB 4

PB 4
600

600

PBI 2
15

PAL 1
103 X 240
PB 4
PB 4

Niveau + 0.00 Proje


PB 4
293

PB 4 PB 4

PB 4

R E P U B LI Q U E DU BE

CITE ADMINISTR
X4
CAC1 CAC1
99 15

550 x 210 550 x 210


ai: 90 ai: 90
45

CTA 2 RGI + TGBT Sanitaires SAS sanitaire Salle de Salle de


Patio arboré Salle de réunion
5.98 m² 13.29 m² 12.54 m² 12.63 m² conférences 1 conférence 2
Niv: +/- 0.00
Non fermée 36.65 m² 71.98 m² 72.06 m²
Niv: +/- 0.00 Niv: +/- 0.00 Niv: +/- 0.00
H.S.P: 3.50 H.S.P: 3.50 H.S.P: 3.50 Niv: +/- 0.00 Niv: +/- 0.00
H.S.P: 3.50 Niv: +/- 0.00 Niv: +/- 0.00
H.S.D: 3.75 H.S.D: 3.75 H.S.D: 3.75 H.S.P: 3.50 H.S.P: 3.50
H.S.D: 3.75 H.S.P: 3.50 H.S.P: 3.50

A B
Sol: Grès cérame Sol: Grès cérame Sol: Faience 30 x 60 cm H.S.D: 3.75 H.S.D: 3.75
Sol: Faience 30 x 60 cm H.S.D: 3.75 H.S.D: 3.75
Mur: Enduit + peinture Mur: Enduit + peinture Mur: Enduit + peinture Sol: Grès cérame Sol: Grès cérame
Mur: Enduit + peinture Sol: Grès cérame Sol: Grès cérame
Plfd: Dalle BA préfab. Plfd: Dalle BA préfab. Plfd: Faux-plafond BA13 Mur: Enduit + peinture Mur: Enduit + peinture
Plfd: Faux-plafond BA13 Mur: Enduit + peinture Mur: Enduit + peinture
Plfd: Dalle BA préfab. Plfd: Faux-plafond BA13
Plfd: Faux-plafond BA13 Plfd: Faux-plafond BA13

- DCE
CENTRE DE CON
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Titre du Document

Plan RD
Corps d'Etat: Etape du projet
Plan N° : - DCE -
ARCHITECTURE Affaire N° :

3.11 Type de Document

DESSIN
17BU1085
Date :

Avril 2018
Date Indice Modification Date

0 5 10M

Ju in 2018 • DCE • Ci té ad mi ni s tr ati ve Cotonou 232


DCE
CENTR E DE CONFERENC ES - F AC ADES NORD & SU D

Y11 Y10 Y9 Y8 Y7 Y6 Y5 Y4 Y3 Y2 Y1

5996

596 600 600 600 600 600 600 600 600 600

400
Niveau 1

0
RDC

Elévation Nord
Ech : 1 : 100 Niveau + 0.00 Projet =
R E P U B LI Q U E DU BENIN

CITE ADMINISTRA

- DCE -
Y1 Y2 Y3 Y4 Y5 Y6 Y7 Y8 Y9 Y10 Y11 CENTRE DE CONFE
5996 MAITRISE D'OUVRAGE :
MINISTERE DU CADRE DE VIE ET DU
600 600 600 600 600 600 600 600 600 596
DEVELOPPEMENT DURABLE
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LAND'ACT Tél: +33 (1) 41 11 80 11
contact@land-act.fr
0 SPACE PLANNING
RDC SQUARE D'ORLEANS
80 rue Taibout - 75 0009 Paris
MAJORELLE Tél: +33 (0)1 42 81 34 19

BUREAU DE CONTROLE TECHNIQUE :

Titre du Document

Facades Nord et
Corps d'Etat: Etape du projet
Plan N° : - DCE -
Elévation Sud ARCHITECTURE Affaire N° :

Ech : 1 : 100
3.31 Type de Document

DESSIN
17BU1085
Date :

Avril 2018
Date Indice Modification Date

0 5 10M

Jui n 2018 • DCE • Ci té ad mi ni s tr ati ve Cotonou 


DCE
CENTR E DE CON F ERENC ES - F AC ADES EST & OU EST

X1 X2 X3 X4

1800

600 600 600

400
Niveau 1

0
RDC

Elévation Est
Ech : 1 : 100

Niveau + 0.00 Projet = 27.00 NGB


R E P U B LI Q U E DU BENIN-COTONOU

CITE ADMINISTRATIVE

X4 X3 X2 X1

1800

600 600 600

400
Niveau 1 - DCE -
CENTRE DE CONFERENCES
MAITRISE D'OUVRAGE :
MINISTERE DU CADRE DE VIE ET DU
DEVELOPPEMENT DURABLE
MAITRISE D'OEUVRE DE CONCEPTION :
17 BP 59 Abidajn 17 République de Côte d'Ivoire
0 KOFFI & DIABATE Boulevard Latrille- Cocody Danga Nord
RDC Tél.: (00 225) 22 48 33 33 Fax: (00 225) 22 48 33 34
ARCHITECTES www.koffi-diabate.com

BUREAU D ' ETUDE TECHNIQUES 30 Place Salvador Allende


59 658 Villeneuve d'Ascq.
PROJEX projex@projex.fr
Tel : + 333 20 47 03 01

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Elévation Ouest BUREAU DE CONTROLE TECHNIQUE :


Ech : 1 : 100

Titre du Document

Facades Est et Ouest


Corps d'Etat: Etape du projet
Plan N° : - DCE -
ARCHITECTURE Affaire N° :

3.30 Type de Document

DESSIN
17BU1085
Date :

Avril 2018
Date Indice Modification Date Indice M

0 5 10M

Ju in 2018 • DCE • Ci té ad mi ni s tr ati ve Cotonou 


DCE
CENTR E DE C ONF ERENC ES - C OU PES AA & B B

X1 X2 X3 X4

1800
600 600 600

400
Niveau 1

50
100
PAL 1 PAL 1

210
100 X 300100 X 300

Salle de conférence 5 Hall


51.05 m² 363.47 m²

90
RDC

Coupe AA
Ech : 1 : 100

Niveau + 0.00 Projet = 27.00 NGB


R E P U B LI Q U E DU BENIN-COTONOU

CITE ADMINISTRATIVE

X1 X2 X3 X4

1800

600 600 600

400
Niveau 1

- DCE -
95

CENTRE DE CONFERENCES
400
210

PAL 1 PAL 1 PAL 1 PAL 1


100 X 300100 X 300 100 X 300100 X 300
Hall
MAITRISE D'OUVRAGE :
363.47 m²
MINISTERE DU CADRE DE VIE ET DU
0 DEVELOPPEMENT DURABLE
90

RDC
MAITRISE D'OEUVRE DE CONCEPTION :
17 BP 59 Abidajn 17 République de Côte d'Ivoire
KOFFI & DIABATE Boulevard Latrille- Cocody Danga Nord
Tél.: (00 225) 22 48 33 33 Fax: (00 225) 22 48 33 34
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59 658 Villeneuve d'Ascq.
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Coupe BB SPACE PLANNING SQUARE D'ORLEANS


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BUREAU DE CONTROLE TECHNIQUE :

Titre du Document

Coupes AA - BB
Corps d'Etat: Etape du projet
Plan N° : - DCE -
ARCHITECTURE Affaire N° :

3.20 Type de Document

DESSIN
17BU1085
Date :

Avril 2018
Date Indice Modification Date Indice M

0 5 10M

Jui n 2018 • DCE • Ci té ad mi ni s tr ati ve Cotonou 


DCE
CENTR E DE C ONF ERENC ES - C OU PES C C & DD

Y11 Y10 Y9 Y8 Y7 Y6 Y5 Y4 Y3 Y2 Y1

5996
596 600 600 600 600 600 600 600 600 600

400
Niveau 1

45
25 25
CAC1
550 x 210 Salle de conférences 1 CAC1 Hall Salle de réunion
ai: 90 550 x 210
71.98 m² ai:
90 363.47 m² 36.65 m²

350
SAS sanitaire Sanitaires PBI 2
103 X 240
12.63 m² 1.17 m²

0
RDC

Coupe DD
Ech : 1 : 100

Niveau + 0.00 Proje


R E P U B LI Q U E DU BE

CITE ADMINIST

Y1 Y2 Y3 Y4 Y5 Y6 Y7 Y8 Y9 Y10 Y11

5996

600 600 600 600 600 600 600 600 600 596

- DCE
400
Niveau 1 CENTRE DE CON
50 25 25 50

MAITRISE D'OUVRAGE :
MINISTERE DU CADRE DE VIE ET DU
CAC1 CAC1 CAC1 CAC1 CAC1 CAC1 CAC1 CAC1 DEVELOPPEMENT DURABLE
550 x 210 550 x 210 550 x 210 550 x 210 550 x 210 550 x 210 550 x 210 550 x 210
ai:90 ai:
90 ai:90 ai:
90 ai:
90 ai:90 ai:90 ai:90 MAITRISE D'OEUVRE DE CONCEPTION :
210

PL 3 PL 2 PBI 2 PBI 2 PB 5
17 BP 59 Abidajn 17 Rép
Salle de conférence 8 Salle de conference 7 salle de conférence 6 Salle de conférence 5 Salle de conférence 4 Salle de conference 3 Hall 110 X 300 150 X 300 103 X 240 103 X 240 140 X 240 KOFFI & DIABATE Boulevard Latrille- Cocody
Tél.: (00 225) 22 48 33 33
51.23 m² 51.05 m² 51.04 m² 51.05 m² 50.87 m² 51.65 m² 363.47 m² ARCHITECTES www.koffi-diabate.com

0 BUREAU D ' ETUDE TECHNIQUES 30 Place Salvador Allende


90

RDC 59 658 Villeneuve d'Ascq.


PROJEX projex@projex.fr
Tel : + 333 20 47 03 01

BUREAU D ' ETUDE PAYSAGER 47 rue jules Guesde


92300 Levallois, Fran
LAND'ACT Tél: +33 (1) 41 11 80
contact@land-act.fr

SPACE PLANNING SQUARE D'ORLEAN


80 rue Taibout - 75 00
MAJORELLE Tél: +33 (0)1 42 81 34
Coupe CC
Ech : 1 : 100 BUREAU DE CONTROLE TECHNIQUE :

Titre du Document

Coupes CC
Corps d'Etat: Etape du projet
Plan N° : - DCE -
ARCHITECTURE Affaire N° :

3.21 Type de Document

DESSIN
17BU1085
Date :

Avril 2018
Date Indice Modification D

0 5 10M

Ju in 2018 • DCE • Ci té ad mi ni s tr ati ve Cotonou 


DCE
VU E PERSPEC TIVE

LE CENTRE DE CONFERENCES

Ju in 2018 • DCE • Ci té ad mi ni s tr ati ve Cotonou 


DCE
VU E PERSPEC TIVE

CHEMINEMENT D’ACCES AU CENTRE DE CONFERENCE ET AU CENTRE MEDICAL

Jui n 2018 • DCE • Ci té ad mi ni s tr ati ve Cotonou 


DCE
VU E PERSPEC TIVE - L AND’AC T

VUE SUR LE RESTAURANT ET LE BASSIN PAYSAGER

Jui n 2018 • DCE • Ci té ad mi ni s tr ati ve Cotonou 


DCE
VU E PERSPEC TIVE INTERIEU RE

SALLE DE CONFERENCE DU CENTRE DE CONFERENCES

Jui n 2018 • DCE • Ci té ad mi ni s tr ati ve Cotonou 240


DCE
VU E PERSPEC TIVE INTERIEU RE

ENTREE DE CENTRE DE CONFERENCES

Ju in 2018 • DCE • Ci té ad mi ni s tr ati ve Cotonou 


DCE
VU E PERSPEC TIVE INTERIEU RE

SALLE DE REUNION DU CENTRE DE CONFERENCES

Jui n 2018 • DCE • Ci té ad mi ni s tr ati ve Cotonou



Annexes

Maître d’ouvrage Etude structurale du Centre de Conférence de la Cité Administrative de Ahossougbéta


Etat béninois selon l’Eurocode 4 : Prise en compte du volet sécurité incendie
Maître d’œuvre
Avant-projet détaillé Plan de poutraison du RDC Format : A3
Koffi & Diabaté Architectes
Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 243
Annexes

Maître d’ouvrage Etude structurale du Centre de Conférence de la Cité Administrative de Ahossougbéta


Etat béninois selon l’Eurocode 4 : Prise en compte du volet sécurité incendie
Maître d’œuvre
Avant-projet détaillé Plan de fondation Format : A3
Koffi & Diabaté Architectes

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 244


Annexes

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 245


Annexes

RECAPITULATIF DES CHARGES EN TETE DES POTEAUX

Moment de flexion en (N.mm) Effort normale de


Axe
MEdy MEdz compression en N
A-1,A-13,F-1 et F13 20780768,12 0 138111,79
B-2 à B-12 40780768,53 0 271871,79
C-1, C-13, D-1 et D-13 28285823,52 0 154655,77
C-2 à C-12 41258825,52 0 271871,79
D-2 à D-12 41258825,52 0 178522,15
E-2 à E-12 40780768,53 0 167854,85

RECAPITULATIF DES CHARGES AUX PIEDS DES POTEAUX


Effort de Poids propre du Charge sur la
Axe compression en poteau en N semelle
tête de poteau en N
A-1,A-13,F-1 et F13 138111,79 1336,4 138245,43
B-2 à B-12 271871,79 1336,4 273208,19
C-1, C-13, D-1 et D-13 154655,77 1336,4 155992,17
C-2 à C-12 271871,79 1336,4 273208,19
D-2 à D-12 178522,15 1336,4 179858,55
E-2 à E-12 167854,85 1336,4 169191,25

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 246


Annexes

CARACTERISTIQUES DU BAC ACIER COFRASTRA 40

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 247


Annexes

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 248


Annexes

VALEUR DE LA LONGUEUR EFFICACE DE LA SEMELLE DE POTEAU NON


RAIDI

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 249


Annexes

VALEUR DE LA LONGUEUR EFFICACE DE LA PLATINE D’EXTREMITE

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 250


Annexes

CALCUL DU PARAMETRE ΑLPHA

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 251


Annexes

COEFFICIENT DE RIGIDITE DES COMPOSANTES DES ASSEMBLAGES

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 252


Annexes

FACTEUR DE REDUCTION K

Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 253


RESUME ABSTRACT

L’objet du présent travail est relatif à une étude The purpose of this work is related to a technical
technique du centre de conférence de la cité study of the Ahossougba Administrative City
administrative d’Ahossougbéta selon Conference Center according to Eurocode 4
l’Eurocode 4 avec volet sécurité incendie. with fire safety component. The study is
L’étude est subdivisée en six chapitres allant des subdivided into six chapters ranging from
généralités sur le projet et sur les structures generalities to the project and mixed structures
mixtes à l’étude de la fondation. to study the Foundation.
Le squelette du bâtiment est constitué The building's skeleton consists of a
d’une structure porteuse en matériaux mixte composite material (steel-concrete) structure
(acier-béton) reposant sur une fondation based on a surface foundation (isolated soles).
superficielle (semelles isolées). The floor is collaborating with 100 mm thick
Le plancher est collaborant d’épaisseur 100 mm and consisting of a COFRATTRA40 steel tray
et constitué d’une bac acier Cofrastra40 topped with a concrete slab. The joists and
surmonté d’une dalle de béton. Les solives et les beams are respectively consisting of IPE 160
poutres sont respectivement constituées de and IPE 450 profile connected to the slab with
profilé en IPE 160 et IPE 450 connectés à la the headgone, welded to the slab. The calculated
dalle au moyen des goujons à tête, soudée à la entire framework resists standardized fire-type
dalle. L’ossature entière calculée résiste à fire and some fire prevention and protection
l’incendie normalisée de type R60 et quelques specifications are recorded. The foundation
spécifications de prévention et de protection en consists of isolated insoles of dimension 100cm
cas d’incendie lui sont consignées. x 120cm with 30 cm thick. The entire project is
La fondation est constituée de semelles isolées studied in accordance with the technical
de dimensions 100cm x 120cm et d’épaisseur 30 requirements described in the Eurocodes, the
cm. Tout le projet est étudié conformément aux unified technical documents and the standard
prescriptions techniques décrits dans les NF P06-001.
Eurocodes, les Documents Techniques Unifiés
et la norme NF P06-001.

Mots clés : Eurocode, Structure mixte, Feu, Key words : Eurocode, composite structure,
Acier, Béton, Fondation. fire, steel, concrete, foundation.

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