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MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE
LA RECHERCHE SCENTIFIQUE (MESRS)
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UNIVERSITÉ D’ABOMEY-CALAVI (UAC)
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ÉCOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)
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DÉPARTEMENT DE GÉNIE CIVIL
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Option : BATIMENTS ET TRAVAUX PUBLIQUE (BTP)
Sous la direction de :
Dr. HOUANOU Kocouvi Agapi
Maître-Assistant des Universités CAMES
DIRECTEUR
DIRECTEUR ADJOINT
(Chargé des Etudes et affaires académiques)
Docteur PRODJINONTO Vincent
Maître de Conférences des Universités du CAMES
DEDICACES
A ma mère DAIKREO Maïdawè Jeanne
« Une mère c’est à la fois un nid et un horizon », reçois ici chère mère, le fruit de
ton soutien et de tes conseils que tu n’as cessé de m’inculquer dès mon enfance. Merci pour
tes encouragements et ton amour indéfectible à mon égard. Puisse Dieu te bénir davantage.
REMERCIEMENTS
Dire « Merci » est et demeure un acte de gratitude envers ceux qui nous ont accordé
une grâce. Ainsi, nous ne saurons commencer la rédaction du présent mémoire sans adresser
nos sincères remerciements à tous ceux qui ont contribué d’une manière ou d’une autre à
l’aboutissement de ce travail et nous nous excusons de ne pouvoir les nommer de manière
exhaustive.
Une note distinguée de gratitude revient à notre maître de mémoire le Dr
HOUANOU Kocouvi Agapi, Maître Assistant des Universités CAMES, Coordonnateur des
classes préparatoires de l’EPAC, pour sa disponibilité et son accessibilité dans
l’accomplissement de ce travail. Merci de nous avoir encadré avec beaucoup d’enthousiasme
et de rigueur. Merci pour la confiance que vous nous avez accordée au cours de ces mois de
travail. Puisse le Très Haut vous accorder une longévité, vous honorer et vous combler de
grâce dans toutes vos entreprises.
HOMMAGES
Au Jury
Excellence monsieur le Président du Jury. Nous sommes très sensibles à l’honneur
que vous nous faites en acceptant de présider le jury de validation de notre mémoire.
Hommages respectueux !
Hommages respectueux !
Mpl,y,Rd : Valeur de calcul du moment résistant plastique selon l’axe y-y de la section
mixte avec connexion complète
Mpl,z,Rd : Valeur de calcul du moment résistant plastique selon l’axe z-z de la section
mixte avec connexion complète
MRd : Valeur de calcul du moment résistant d’un assemblage ou d’une section
mixte
MRk : Valeur caractéristique du moment résistant d’un assemblage ou d’une
section mixte
M,y,Ed : Moment fléchissant de calcul appliqué à la section mixte selon l’axe Y-Y
M,z,Ed : Moment fléchissant de calcul appliqué à la section mixte selon l’axe z-z
N : Effort normal de compression ; nombre de connecteurs
Na : Valeur de calcul de l’effort normal exercé dans la section en acier de
construction
Nc : Valeur de calcul de l’effort normal exercé dans la semelle en béton
Nc,f : Valeur de calcul de l’effort normal exercé dans la semelle en béton avec
connexion complète
NEd : Valeur de calcul de l’effort normal de compression
Npl,a : Valeur de calcul de la résistance plastique de la section en acier de
construction à l’effort normal
Npl,Rd : Valeur de calcul de la résistance plastique de la section mixte à l’effort
normal de compression
Npl,Rk : Valeur caractéristique de la résistance plastique de la section mixte à
l’effort normal de compression
Npm,Rd : Valeur de calcul de la résistance du béton à l’effort normal de compression
PRd : Valeur de calcul de la résistance au cisaillement d’un goujon
RDC : Rez-De-Chaussée
REd : Valeur de calcul d’une réaction d’appui
Sj : Rigidité en rotation d’un assemblage
Sj,ini : Rigidité initiale en rotation d’un assemblage
Ved : Valeur de calcul de l’effort tranchant agissant sur la section mixte
Vl,Rd : Valeur de calcul de la résistance au cisaillement
Vpl,Rd : Valeur de calcul de la résistance plastique de la section mixte à l’effort
tranchant
Figure 1.1 : Plan de masse paysager de la cité administrative (MCVDD Bénin, 2018b) ......3
Figure 1.2 : Plan de situation de la cité administrative (Google Maps, 2022) ......................4
Figure 1.3 : Plan d'état des lieux du site de la construction (MCVDD BENIN, 2018) .........5
Figure 1.4 : Poutre mixte type (Jean-Marie ARIBERT, 2015) ............................................8
Figure 1.5 : Principe de fonctionnement du mécanisme mixte (HOUANOU K. Agapi, 2017c)
..........................................................................................................................................9
Figure 1.6 : Différents types de planchers mixtes (HOUANOU K. Agapi, 2017c) ............ 10
Figure 1.7 : Vue d’ensemble d’une structure de plancher mixte (Michel CRISINEL, 2008)
........................................................................................................................................ 11
Figure 1.8 : Exemple de poutres mixtes (Jean-Marie ARIBERT, 2015) ............................ 12
Figure 1.9 : Différents types de poteaux mixtes (HOUANOU K. Agapi, 2017c)............... 13
Figure 1.10 : Assemblage soudé (HOUANOU K. Agapi, 2017c)......................................15
Figure 1.11 : Assemblage par gousset d'âme (HOUANOU K. Agapi, 2017c) ................... 16
Figure 1.12 : Assemblage par platine (HOUANOU K. Agapi, 2017c) .............................. 16
Figure 1.13 : Assemblage par appui direct dans les poteaux (Nassim KERNOU, 2016).... 17
Figure 1.14 : Assemblage poutre- poutre par gousset d’âme (Nassim KERNOU, 2016) ... 17
Figure 2.1 : Structure portante (MCVDD Bénin, 2018a)................................................... 26
Figure 2.2 : Récapitulatif des sections des éléments porteurs ............................................ 27
Figure 2.3 : Diagramme contrainte-déformation de l'acier de construction (HOUANOU K.
Agapi, 2017d) .................................................................................................................. 29
Figure 2.4 : Diagramme contrainte-déformation du béton à l'ELU (FEBELCEM, 2017)... 32
Figure 2.5 : Diagramme contrainte-déformation du béton à l'ELS (FEBELCEM, 2017) ... 33
Figure 2.6 : Tôle profilé Cofrastra 40 (Arcelor Mittal, 2018b) ......................................... 34
Figure 2.7: Composants d'un boulon (BUJNAK, 2012) .................................................... 35
Figure 2.8 : Valeurs nominales de la limite d'élasticité fyb et de la résistance ultime à la
traction fub (NF EN 1993-1-1, 2005) ............................................................................... 36
Figure 2.9 : Effort de cisaillement dans un boulon (BUJNAK, 2012) ............................... 36
Figure 2.10 : Assemblage de deux plats tendus par un seul boulon (BUJNAK, 2012) ....... 36
Figure 2.11 : Terminologie de la soudure (BUJNAK, 2012) ............................................. 37
Figure 3.1 : Dimensions de la plaque et de la dalle (NF EN 1994-1-1, 2005) .................... 42
Figure 3.2 : Longueur d'appui minimale (NF EN 1994-1-1, 2005) .................................... 43
Figure 3.3 : Schéma statique de la tôle lors du bétonnage ................................................. 44
Figure 3.24 : Plastification totale d'une semelle pour les tronçons en Té (Térah Joël
ASSOCLE, 2020) .......................................................................................................... 103
Figure 3.25 : Ruine de boulons avec plastification de la semelle pour un tronçon en Té (Térah
Joël ASSOCLE, 2020) ................................................................................................... 104
Figure 3.26 : Ruine de boulons pour un tronçon en Té (Térah Joël ASSOCLE, 2020) .... 104
Figure 3.27 : Géométrie d'un assemblage par platine avec trois rangée de boulons, vue de
côté et de dessus (Térah Joël ASSOCLE, 2020) ............................................................. 105
Figure 3.28 : Dimensions du socle et de la platine .......................................................... 114
Figure 3.29 : Largeur d'appui additionnelle c .................................................................. 115
Figure 4.1 : Mode de distribution et de transfert des charges .......................................... 118
Figure 4.2 : Système de répartitions des charges par surfaces d'influences ...................... 119
Figure 4.3 : Schéma statique de la dalle .......................................................................... 121
Figure 4.4 : Epures des efforts intérieurs de la dalle........................................................ 122
Figure 4.5 : Largeur participante de la dalle ................................................................... 126
Figure 4.6 : Epures des efforts intérieurs de la solive à l’ELU en phase construction ...... 127
Figure 4.7 : Epures des efforts intérieurs de la solive à l’ELS en phase construction ....... 128
Figure 4.8 : Epures des efforts intérieurs de la solive à l’ELU en Phase mixte ................ 128
Figure 4.9 : Epures des efforts intérieurs de la solive à l’ELS en phase mixte ................. 129
Figure 4.10 : Epures des efforts intérieurs de la solive à l’ELU en Phase de construction134
Figure 4.11 : Epures des efforts intérieurs de la solive à l’ELS en Phase de construction 134
Figure 4.12 : Epures des efforts intérieurs de la solive à l’ELU en Phase mixte .............. 135
Figure 4.13 : Epures des efforts intérieurs de la solive à l’ELS en Phase de construction 135
Figure 4.14 : Epure des sollicitations de calcul ............................................................... 146
Figure 5.1 : Triangle de feu (Farid BOURSAS, 2010) .................................................... 164
Figure 5.2 : Phases de développement d'un incendie (Farid BOURSAS, 2010) ............... 165
Figure 5.3 : Courbe nominale du feu conventionnel ISO834 (Farid BOURSAS, 2010) ... 167
Figure 5.4 : Courbe hydrocarbure du feu (Farid BOURSAS, 2010) ................................ 167
Figure 5.5 : Exemple de feu paramétrique (Farid BOURSAS, 2010) .............................. 168
Figure 5.6 : Exemple de feu naturel (Farid BOURSAS, 2010) ........................................ 169
Figure 5.7 : Evolution de la résistance du béton en fonction de la température et du type de
granulats (Farid BOURSAS, 2010) ................................................................................ 172
Figure 5.8 : Modèle mathématique de relation contrainte-déformation du béton en
compression aux températures élevées (NF EN 1994-1-2, 2005) .................................... 173
Figure 5.9 : Dilatation du béton en fonction de la température (NF EN 1994-1-2, 2005). 174
Tableau 5.3 : Valeurs des deux principaux paramètres des relations contrainte-déformation
du béton de masse volumique courante (NC) et de béton léger (LC), à haute température (NF
EN 1994-1-2 §3.2.2) ...................................................................................................... 173
Tableau 5.4 : Facteurs de réduction 𝑘𝜃 pour les relations contrainte-déformation de l´acier
de construction (Farid BOURSAS, 2010) ....................................................................... 175
Tableau 5.5 : Comparaison entre les méthodes d'analyse de structure sous feu (J. M. Franssen
et al., 2005) .................................................................................................................... 178
Tableau 5.6 : Classification de résistance au feu des ERP (ISO834) ............................... 180
Tableau 5.7 : Domaine d'application pour les plaques nervurées (NF EN 1994-1-2, 2005)
...................................................................................................................................... 181
Tableau 5.8 / Épaisseur efficace minimale en fonction de la résistance au feu normalisé (NF
EN 1994-1-2, 2005) ....................................................................................................... 182
Tableau 5.9 : Coefficients pour la détermination de la résistance au feu par rapport à
l’isolation thermique (NF EN 1994-1-2, 2005) ............................................................... 183
Tableau 5.10 : Coefficients pour la détermination des températures des différentes parties de
la plaque nervurée en acier (NF EN 1994-1-2, 2005) ...................................................... 185
Tableau 5.11 : Coefficients pour la détermination des températures des barres d’armature
dans la nervure (NF EN 1994-1-2, 2005)........................................................................ 185
Tableau 5.12 : Distribution de la température dans une dalle mixte (NF EN 1994-1-2, 2005)
...................................................................................................................................... 186
Tableau 5.13 : Facteurs de réduction des propriétés des matériaux (NF EN 1994-1-2, 2005)
...................................................................................................................................... 187
Tableau 5.14 : Définition de 𝐴𝑚 et 𝐴𝑝 en considérant un échauffement uniforme du profilé
en acier (B. ZHAO & J. KRUPPA, 2012) ...................................................................... 189
Tableau 5.15 : Détermination du facteur de massivité 𝐴𝑚 ou 𝐴𝑝 en considérant un
échauffement non-uniforme du profilé en acier (B. ZHAO & J. KRUPPA, 2012) .......... 190
Tableau 5.16 : Dimensions transversales minimales, enrobage minimal du profilé en acier et
distance d’axe minimale des armatures pour des poteaux mixtes avec profilé en acier
totalement enrobé de béton (NF EN 1994-1-2, 2005) ..................................................... 194
Tableau 5.17 : Sollicitations de calcul au feu du plancher ............................................... 195
Tableau 5.18 : Sollicitations de calcul au feu .................................................................. 198
Tableau 5.19 : Sollicitations de calcul au feu .................................................................. 201
Tableau 5.20 : Sollicitations de calcul au feu .................................................................. 204
Tableau 6.1 : Charges sur la semelle .............................................................................. 208
RESUME
L’objet du présent travail est relatif à une étude technique du centre de conférence de la cité
administrative d’Ahossougbéta selon l’Eurocode 4 avec volet sécurité incendie. L’étude est
subdivisée en six chapitres allant des généralités sur le projet et sur les structures mixtes à
l’étude de la fondation.
Le squelette du bâtiment est constitué d’une structure porteuse en matériaux mixte
(acier-béton) reposant sur une fondation superficielle (semelles isolées).
Le plancher est collaborant d’épaisseur 100 mm et constitué d’une bac acier Cofrastra40
surmonté d’une dalle de béton. Les solives et les poutres sont respectivement constituées de
profilé en IPE 160 et IPE 450 connectés à la dalle au moyen des goujons à tête, soudée à la
dalle. L’ossature entière calculée résiste à l’incendie normalisée de type R60 et quelques
spécifications de prévention et de protection en cas d’incendie lui sont consignées.
La fondation est constituée de semelles isolées de dimensions 100cm x120cm et d’épaisseur
30 cm. Tout le projet est étudié conformément aux prescriptions techniques décrits dans les
Eurocodes, les Documents Techniques Unifiés et la norme NF P06-001.
ABSTRACT
The purpose of this work is related to a technical study of the Ahossougba Administrative
City Conference Center according to Eurocode 4 with fire safety component. The study is
subdivided into six chapters ranging from generalities to the project and mixed structures to
study the Foundation.
The building's skeleton consists of a mixed material (steel-concrete) structure based
on a surface foundation (isolated soles). The floor is collaborating with 100 mm thick and
consisting of a COFRATTRA40 steel tray topped with a concrete slab. The joists and beams
are respectively consisting of IPE 160 and IPE 450 profile connected to the slab with the
headgone, welded to the slab. The calculated entire framework resists standardized fire-type
fire and some fire prevention and protection specifications are recorded. The foundation
consists of isolated insoles of dimensions 100cm x 120cm with 30 cm thick. The entire
project is studied in accordance with the technical requirements described in the Eurocodes,
the unified technical documents and the standard NF P06-001.
SOMMAIRE
LISTE DES ENSEIGNANTS............................................................................................III
DEDICACES .................................................................................................................... V
REMERCIEMENTS ........................................................................................................ VI
HOMMAGES ................................................................................................................ VIII
LISTE DES SIGLES, ABREVIATIONS ET NOTATIONS .............................................. IX
LISTE DES FIGURES .................................................................................................... XII
LISTE DES ORGANIGRAMMES ................................................................................. XVI
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................... XX
RESUME ........................................................................................................................ XX
ABSTRACT .................................................................................................................. XXI
SOMMAIRE ................................................................................................................. XXII
INTRODUCTION ............................................................................................................. 1
INTRODUCTION
Se bâtir un abri pour se loger, pour y travailler ou pour y étudier a toujours demeuré
la préoccupation majeure de l’homme, ce qui l’amena à s’intéresser de plus près au domaine
de la construction afin de pouvoir assurer la durabilité de sa construction. Le domaine de la
construction connaît de nos jours une grande évolution dans la plupart des pays et très
nombreux sont les professionnels qui se livrent à cet art. Le béton, matériau de construction
employé depuis la nuit des temps est un matériau très résistant à la compression mais
malheureusement très faible en traction. La période allant de 1890 à 1914 constitue une
phase charnière pour l’essor du béton armé comme matériau de construction.
Les ingénieurs, loin de se limiter à l’utilisation d’un seul matériau et recherchant de
nouveaux défis dans le choix des solutions ont ainsi décidé après des études de l’emploi de
l’acier de construction comme matériaux de construction et conduisant ainsi au fil des temps
à l’utilisation des profilés en acier combinés au béton ou au béton armé formant ainsi le
matériau mixte acier-béton. L’utilisation du matériaux mixte acier-béton a exercé une
influence aussi radicale sur la forme des ouvrages et a conféré aux structures porteuses une
aération facilitant la mise en place des installations techniques et des éléments du second
œuvre. La construction mixte acier-béton, a toujours été étroitement liée à l‘art de l’ingénieur
et a insufflé une nouvelle élégance aux structures. Aujourd’hui, la construction mixte signifie
high-tech, économie de matière et légèreté structurale.
abordés, le présent travail est structuré en six chapitres qui se présentent après l’introduction
comme suit :
SOMMAIRE
Tout projet de génie civil a ses spécificités, non seulement par sa grandeur mais
également par ses propriétés et son mode d’exécution. La construction de la cité
administrative du Bénin à Ahossougbéta dans la commune d’Abomey-Calavi est un projet
s’inscrivant dans le cadre du Programme d’Action du Gouvernement (PAG) Béninois de
2016 à 2021. Initié par le ministère de cadre de vie et du développement durable, elle s’établit
sur un site de 40 ha et vise à mettre un terme définitif aux beaux pour loger les services de
l’Etat. La nouvelle cité administrative regroupe les services publics afin d’optimiser leur
fonctionnement, de développer le patrimoine bâti de l’Etat Béninois et de réaliser des
économies d’échelles (MCVDD Bénin, 2018b).
La construction de cette cité inclus donc la réalisation de :
Seize (16) Bâtiments de bureaux de type R+3 ;
Un (01) Centre de conférences de type RDC ;
Un (01) Restaurant ;
Trois (03) Maquis ;
Un (01) Centre médical ;
Des locaux techniques ;
D’ouvrages divers sur le site (Voiries, bassin, passerelles, clôture, …).
Figure 1.1 : Plan de masse paysager de la cité administrative (MCVDD Bénin, 2018b)
Figure 1.3 : Plan d'état des lieux du site de la construction (MCVDD BENIN, 2018)
Grâce à sa ductilité, l'acier confère à la construction mixte une très bonne capacité
de déformation plastique.
En fait, ce qui est tout à fait particulière du fonctionnement d’un élément mixte, c’est
l’association mécanique de ces deux matériaux, acier et béton, par l’intermédiaire d’une
connexion située à l’interface des matériaux, qui va accroître à la fois la rigidité et la
résistance de l’élément (HOUANOU K. Agapi, 2017c).
Dans le cas des poutres mixtes, les dalles en béton sont appuyées sur les profilés
métalliques avec une liaison plus ou moins forte. Si la dalle et la poutre sont librement
superposées, les deux éléments fléchissent de manière autonome avec un glissement libre à
leur interface. Par contre, le fait de créer des liaisons à l’interface acier béton permet
d’augmenter la résistance et la raideur de la poutre (HOUANOU K. Agapi, 2017c).
L’interaction entre les parties acier et béton d’une structure mixte est le plus souvent créée
par des connecteurs qui sont chargés de transférer les efforts internes entre la dalle et la
poutre métallique. La section mixte typique est alors constituée de la poutre métallique, de
la dalle en béton armé avec des barres de ferraillage placées dans le sens longitudinal et
transversal ; et de connecteurs (Figure 1.4).
de ces poutres. Dans le cas où la liaison entre les deux éléments est parfaitement rigide, on
obtient une section homogène d’une hauteur 2h, dont l’inertie est 4 fois plus importante que
celle d’une seule poutre. Les flèches de cette poutre avec une connexion rigide sont alors 4
fois moins grandes que les flèches de la poutre de base agissant seule et deux fois moins
grandes que les flèches de deux poutres superposées et non connectées (HOUANOU K.
Agapi, 2017c).
a) Liaison mécanique
Figure 1.7 : Vue d’ensemble d’une structure de plancher mixte (Michel CRISINEL, 2008)
a) Poteau mixte à profilé partiellement enrobé b) Poteau mixte à profilé totalement enrobé.
poteau). L'ajout de connecteurs peut s'avérer nécessaire pour compléter la liaison par
adhérence et frottement sur la longueur de transfert.
Les variantes les plus utilisées sont les poteaux complétement enrobés et partiellement
enrobés. Le Tableau 2.1 dresse une comparaison entre ces deux variantes.
Figure 1.13 : Assemblage par appui direct dans les poteaux (Nassim KERNOU, 2016)
Figure 1.14 : Assemblage poutre- poutre par gousset d’âme (Nassim KERNOU, 2016)
1.5.1 Avantages
La construction mixte présente d’énormes avantages sur les plans fonctionnels,
architecturaux et financiers, en effet l’association entre l’acier et le béton dans ce procédé
permet de faire travailler ces deux matériaux avec les meilleures performances respectives,
atteignant ainsi des portées considérables avec des retombés réduits, des planchers plus
minces et des poteaux de sections plus petites, tout en réduisant le temps et le coût de la
construction (HOUANOU K. Agapi, 2017c).
Les structures mixtes sont simples à construire et présentent des durées de construction
réduits. Ce qui engendre :
Une économie de coûts suite à la réalisation plus rapide du bâtiment ;
Des coûts de financement plus faibles ;
L’octroi des prêts à l'emploi plus rapidement et donc des revenus liés à
l'utilisation plus élevés.
1.5.1.3 Fonctionnalité
Les structures métalliques traditionnelles présentent des systèmes de protection au
feu rapportés qui permettent d'isoler l'acier de la chaleur due à l'incendie. Les structures
métalliques et mixtes actuelles peuvent présenter une résistance au feu en utilisant les
principes des constructions en béton armé dans lesquelles le béton protège l'acier grâce à sa
masse élevée et sa conductivité thermique relativement faible.
Tout comme les planchers mixtes qui peuvent résister au feu, les poutres mixtes peuvent
également être utilisées sans protection des semelles mais avec un enrobage de béton armé
entre les semelles. Ce béton ne sert pas uniquement à maintenir des températures
relativement basses dans la semelle supérieure et dans l'âme mais également à apporter de la
résistance flexionnelle compensant la perte de résistance de la semelle inférieure portée à
haute température (HOUANOU K. Agapi, 2017c).
1.5.1.5 Faisabilité
Les planchers mixtes sont maintenant la solution privilégiée pour une grande variété
de structures car ils offrent aux concepteurs et aux clients les avantages suivants :
Plate-forme de travail : Avant le bétonnage, la tôle profilée constitue une
plate-forme de travail sûre et qui permet d'accélérer le processus de
construction d'autres éléments ;
Coffrage permanent : La tôle profilée porte de poutre à poutre et sert de
coffrage permanent au béton tel que généralement des étais provisoires ne
sont pas nécessaires. La retombée de la poutre reste propre après le bétonnage
et l'utilisation de tôles peintes peut donner un bon aspect au plafond mais la
peinture peut causer des difficultés en cas de soudage des goujons à travers la
tôle ;
Armatures : La section d'acier du profilé métallique est généralement
suffisante pour résister, en tant qu’armature, au moment de flexion positif.
Des armatures supplémentaires peuvent être présentes dans la dalle pour
résister au retrait, aux mouvements dus à la température ou afin d'assurer une
continuité aux appuis (moment négatifs). L'action mixte est obtenue grâce à
la forme du profil ou à l'aide de moyens mécaniques tel que des indentations
ou un bossage de la tôle profilée ;
Vitesse et simplicité de construction : Les tôles profilées combinant une
rigidité élevée et un faible poids rendent aisé le transport et le stockage du
matériel sur chantier. A titre illustratif, un camion est souvent capable de
transporter jusqu'à 1500m² de plancher. Également, une équipe de quatre
hommes peut installer 400m² de plancher par jour. Les panneaux sont légers
et sont des éléments préfabriqués qui peuvent être aisément transportés et
installés par deux ou trois hommes ;
Produits à la qualité contrôlée : Les éléments métalliques des structures
mixtes sont fabriqués et contrôlés en usine. Cela permet l'établissement de
procédures de qualités strictes qui diminuent l'incertitude liée au travail sur
chantier. Le résultat en est une précision de construction plus élevée.
Tableau 1.4: Comparaison entre une poutre mixte et une poutre métallique (HOUANOU K.
Agapi, 2017c)
Le tableau 1.4 compare une poutre mixte avec deux types de poutres métalliques sans
connexion de cisaillement dans la dalle de béton. La capacité de charge est sensiblement
identique mais les différences de rigidités et de hauteur totale sont clairement mises en
évidence. Généralement, les dimensions des sections d'éléments mixtes sont bien inférieures
à celles des éléments correspondant en béton armé ou en acier seul.
De même, le tableau 1.4, par exemple, compare les tailles de poteaux et poutres
mixtes relativement importantes avec leur équivalent en béton armé pour des conditions de
chargements identiques.
Tableau 1.5 : Comparaison entre élément de construction mixte et en béton armé
(HOUANOU K. Agapi, 2017c)
Poteau
Poutre
Parlant ici de construction mixte, il est important de signaler que dans beaucoup de
cas, ce sont des technologies de construction mélangées qui constituent les solutions les plus
efficaces. Le terme mixte décrit seulement l'interaction de deux matériaux dans un même
élément constructif (par exemple un poteau tubulaire métallique rempli de béton) alors que
les technologies de constructions mélangées se rapportent à la combinaison d'éléments
2 CHAPITRE 2 : REGLEMENTS,
HYPOTHESES ET CARACTERISTIQUES
DES MATERIAUX
SOMMAIRE
Au cours des déformations, les sections droites restent planes et conservent leurs
dimensions (Hypothèse de Navier-Bernoulli) ;
La résistance à la traction du béton est négligée ;
La contribution des armatures longitudinales peut être négligée lorsque la dalle de
béton est comprimée ;
Les armatures adhérentes tendues ou comprimées subissent les mêmes déformations
que l’acier et le béton adjacent.
2.2.1 Plancher
Principale élément supportant les charges des biens et des personnes, le plancher est
un élément dont le dimensionnement doit se faire avec grande rigueur. Pour ce présent projet,
la dalle mixte est constituée d’une tôle nervurée de type Cofrastra 40 d’épaisseur 0.75mm
et de hauteur 4cm surmontée d’une dalle de béton d’épaisseur 6cm.
2.2.3 Poteaux
Ces verticaux porteurs résultent de l’association d’un profilé HE 100 B totalement enrobé
de béton.
Figure 2.2 : Récapitulatif des sections des éléments porteurs
Afin de pouvoir étudier un élément mixte, il est nécessaire de poser les bases de notre
problème notamment en définissant avec précision les propriétés physiques et mécaniques
des matériaux utilisés (Nassim KERNOU, 2016). Pour réaliser les différents éléments
structuraux du présent projet, quatre types de matériaux de base seront utilisés, il s’agit de :
L'acier de construction ;
Le béton
Nuance de EN 1993-1-1
l'acier Ep (mm) fy (MPa) Ep (mm) fu (MPa)
t≤16 235 t<3 360
16<t≤40 225
S235 40<t≤63 215
3≤t≤100 360
63<t≤80 215
80<t≤100 215
t≤16 275 t<3 430
16<t≤40 265
S275 40<t≤63 255
3≤t≤100 410
63<t≤80 245
80<t≤100 235
t≤16 355 t<3 510
16<t≤40 345
S355✔ 40<t≤63 335
3≤t≤100 470
63<t≤80 325
80<t≤100 315
Les valeurs de calcul des principales caractéristiques des aciers de construction sont les
suivantes :
Résistance à la traction : 𝑓𝑢 = 510 𝑀𝑃𝑎 ;
Limite d’élasticité : 𝑓𝑦 = 355 𝑀𝑃𝑎 ;
Module de Young : 𝐸a = 210 000 MPa ;
Ea
Module de cisaillement : Ga = 81000 𝑀𝑃𝑎 ;
2 1 a
2.3.2 Le béton
Le béton est un matériau constitué de mélange (dans des proportions bien définies) de :
Granulats (sable, gravier) ;
Liant hydraulique (ciment) ;
Eau de gâchage ; et
Adjuvants (dans certains cas).
Les exigences sur le béton de notre structure seront conformes à la norme NF ENV 206.
Classe de
résistance C12/15 C16/20 C20/25 C25/30 C30/37 C35/45 C40/50 C45/55 C50/60
du béton
fck 12 16 20 25 30 35 40 45 50
fctm 1,6 1,9 22 2,6 2,9 3,2 3,5 3,8 4,1
fck 0.05 1,1 1,3 1,5 1,8 2 2,2 2,5 2,7 2,9
fck 0.95 2 2,5 2,9 3,3 3,8 4,2 4,6 4,9 5,3
2.3.2.1.2 Déformations
Tableau 2.4: Valeur du module sécant d’élasticité Ecm en kN/mm2 (NF EN 1994-1-1, 2005)
Classe de
résistance C12/15 C16/20 C20/25 C25/30 C30/37 C35/45 C40/50 C45/55 C50/60
du béton
Ecm 26 27,5 29 30,5 32 33,5 35 36 37
Coefficients d’équivalence
Ecm
Ec' Pour les effets à long terme Ec' 10, 667 kN mm 2 .
3
Ce qui conduite à une valeur de n égale à :
Ea 210
n 6,5625 Pour les effets à courts terme ; et
Ec' 32
Ea 210
n '
19,687 Pour les effets à long terme
Ec 10,667
Coefficient de Poisson
Pour les besoins du calcul, il y a lieu de considérer la valeur nominale du coefficient de
Poisson concernant les déformations élastiques comme égale à :
0.2 pour le béton tendu non fissuré ; puis
0.0 si l’on suppose que le béton tendu est fissuré.
Pour le présent projet, le béton est supposé tendu sans fissuration, donc 0, 2 .
C, à savoir la classe A (ductilité ordinaire qui est celle choisie pour ce projet), la classe B
(bonne ductilité) et la classe C (ductilité élevée) ; plus précisément, si ftk désigne la résistance
Pour notre étude, nous optons pour les aciers de nuance haute adhérence (HA) avec une
limite d’élasticité garantie B500A ; fsk = 500 MPa et un coefficient de fissuration 𝜼 = 1.6.
Le diagramme de calcul de l’acier est déduit du diagramme caractéristique contraintes-
déformations.
Ainsi on a :
A l’ELU
fe
su 2,17 0 00 2 0 00
s Es
A l’ELS
Fissuration préjudiciable :
2
s s1 min f e ;110 ftj
3
Fissuration très préjudiciable :
1
s s 2 min f e ;90 ftj
2
Tableau 2.6: Caractéristiques des tôles profilées conformes à la norme EN1014 (NF EN
1993-1-1, 2005)
Nuance
Norme Ancienne Nouvelle dénomination fyp (MPa)
dénomination NF EN 10027
Fe E 220 G SE 220 GD 220
Fe E 250 G SE 250 GD 250
EN 10147 Fe E 280 G SE 280 GD 280
Fe E 320 G SE 320 GD 320
Fe E 350 G SE 350 GD 350✔
Pour notre étude, nous avons choisi d’utiliser un bac acier Cofrastra 40 (fourni par
le catalogue Arcelor Mittal), avec une géométrie en queue d’aronde assurant une parfaite
adhérence à la dalle et permettant, grâce à son système clips Cofrafix, la suspension de
charges en sous-face sans chevillage. Les valeurs mécaniques de certaines propriétés du
matériau prises en compte dans les calculs sont les suivantes :
Limite d’élasticité : 𝑓𝑦p = 350 𝑀𝑃𝑎 ;
Module de Young : 𝐸a = 210 000 MPa ;
Ea
Module de cisaillement : Ga = 81000 𝑀𝑃𝑎 ;
2 1 a
l’assemblage se fait par classification suivant une méthode proposée par l’Eurocode 3. Les
assemblages utilisés dans le cadre de notre projet sont :
— Assemblage des solives sur les poutres principales au moyen de deux
cornières fixées dans les âmes des profilés par une rangée verticale de trois
boulons ordinaires ;
— Assemblage des poutres principales sur les poteaux au moyen d’une platine
débordante soudée sur la poutre et fixée à l’aile du poteau par trois rangées
horizontales de deux boulons ordinaires ;
— Assemblage des pieds de poteaux articulés sur les fondations au moyen d’une
platine soudée en pied de poteaux et de quatre boulons d’ancrage.
— Assemblage des connecteurs à la tôle nervurée (qui ne serait pas dimensionné
dans ce projet).
2.3.5.1 Les boulons
Le boulonnage, du fait de sa simplicité de mise en œuvre et de sa possibilité de
réglage, est l’un des assemblages les plus utilisés en construction mixte. Il se fait à l’aide de
pièces métalliques cylindriques qui permettent d’assembler entre elles les différents
éléments d’une construction. Pour cela, des trous d’un diamètre légèrement supérieur à celui
des boulons (afin de permettre un certain jeu) sont préalablement percés dans les pièces qui
sont à assembler. Un boulon traditionnel est composé d’une vis, d’un écrou et d’une ou deux
rondelles (dans certains cas facultatives). Généralement, la tête de la vis et l’écrou sont de
forme hexagonale ce qui facilite le serrage qui se fait à l’aide de clefs (BUJNAK, 2012).
Lorsqu’un effort est perpendiculaire à l’axe du boulon (effort de cisaillement), les pièces
assemblées doivent pouvoir glisser jusqu’à rentrer en contact avec la tige de la vis. Une
pression latérale dans les zones de contact entre pièces et tiges est induite et ces dernières
sont cisaillées au droit des surfaces de glissement, tandis que les pièces assemblées sont
soumises à de la pression seulement aux points de contact.
Dans le cas d’un assemblage de deux plats tendus à l’aide d’un seul boulon, les
efforts, qui ont tendance à vouloir aligner les deux pièces, provoquent la rotation du boulon
ce qui induit du cisaillement et de la traction dans ce dernier. La tête et l’écrou sont aussi
sollicités par des contraintes de flexion locales, ce qui favorise un mauvais comportement à
la fatigue. La solution à ce problème est l’utilisation de rondelles.
Figure 2.10 : Assemblage de deux plats tendus par un seul boulon (BUJNAK, 2012)
Lorsque l’effort est parallèle à l’axe des boulons (effort de traction), les pièces
assemblées sont soumises à un poinçonnement provoqué par la tête de la vis et l’écrou (ou
les rondelles, si celles-ci sont en contact avec les pièces).
Pour l’acier de structure, le mode de soudage le plus couramment utilisé est celui de l’arc
électrique. Le soudage consiste à faire fondre un métal d’apport en même temps que les
pièces à assembler. Le métal fondu provenant de chaque élément est réuni et au fur et à
mesure qu’il refroidit, ce bain de fusion se transforme en lien solide et assure la continuité
des pièces. Les valeurs de limite d’élasticité, de résistance ultime à la traction et
d’allongement à la rupture du métal d’apport doivent être égales ou supérieures à celle du
métal de base.
Terminologie de la soudure :
Il existe plusieurs manières de souder deux ou plusieurs pièces, il est donc judicieux
de bien choisir le type de soudure que l’on veut effectuer en fonction des pièces à assembler,
les différents types de soudure que l’on peut effectuer sont les suivant :
— Les soudures d’angle (celle utilisé par la soudure des connecteurs) : elles sont
utilisées pour l’assemblage de pièces dont les faces forment un angle compris
entre 60 et 120°. Si l’angle est inférieur à 60°, on considère la soudure comme
une soudure bout à bout à pénétration partielle ;
— Les soudures d’angle discontinues : on ne peut pas les utiliser en milieu
corrosif ;
— Les soudures bout à bout : il existe deux types de soudure bout à bout : à
pleine pénétration et à pénétration partielle. Une soudure bout à bout à pleine
pénétration présente une pénétration et une fusion complète des métaux
d’apport et de base sur la totalité de l’épaisseur du joint. Une soudure bout à
bout à pénétration partielle présente une pénétration dans le joint inférieur à
l’épaisseur du métal de base ;
— Les soudures en entaille et en bouchon : elles sont rarement utilisées dans les
structures de bâtiment. Elles ont pour fonction d’empêcher le voilement ou la
séparation de pièces superposées ou de transmettre un cisaillement.
3 CHAPITRE 3 : METHODOLOGIES DE
SOMMAIRE
3.1 DEFINITION
Le dimensionnement consiste à déterminer les caractéristiques géométriques des
différents éléments structuraux. Une fois les caractéristiques géométriques déterminées, les
vérifications de conformité se feront à l’état limite ultime (ELU) dans un premier temps et
ensuite à l’état limite de service (ELS). Toutes les procédures de dimensionnement et de
vérification seront faites conformément à l’Eurocode 4.
Début
EN 1994-1-1,
§9.6 (2) Charge concentrée
ou linéaire ?
Oui
Non
EN 1994-1-1, Déterminer la
§9.4.3 largeur participante bem , bev
de la dalle mixte
Déterminer la résistance
au cisaillement
longitudinal
Page
suivante
Page précédente
Choisir le type
d’ancrage d’extrémité
L’élément est-il ancré
Non conformément au
à ses extrémités
Oui §9.1.2.1
EN 1994-1-1,
§9.7.5
Déterminer la résistance
au cisaillement vertical
Vv, Rd
EN 1992-1-1,
§6.2.2
Oui
EN 1994-1-1,
§9.7.6
Déterminer la
résistance au Vp, Rd
poinçonnement
EN 1992-1-1,
§6.4.4
Fin
Organigramme 3.2 : Conception et calcul d’une dalle de plancher mixte, suite et fin
(Christian MÜLLER, 1994c)
𝑏0/3, où 𝑏0 est la largeur moyenne des nervures (largeur minimale pour les profils
rentrants) ;
31,5 mm (tamis C 31,5) ;
0,4hc.
Tableau 3.1 : Formules de calcul des efforts intérieurs de la tôle en phase de construction
Effort intérieurs
Etat Limite Ultime
Moments fléchissant (𝑀𝐸𝑑𝑢) N.mm 𝑞𝑢1 . 𝑙²
𝑀𝐸𝑑𝑢 =
8
𝑞𝑢1 . 𝑙
Efforts tranchant (𝑉𝐸𝑑) N 𝑉𝐸𝑑𝑢 =
2
Etat Limite de Service
𝑞𝑠1 . 𝑙²
Moments fléchissant (𝑀𝐸𝑑𝑠𝑒𝑟) kN.mm 𝑀𝐸𝑑𝑠𝑒𝑟 =
8
𝑞𝑠1 . 𝑙
Efforts tranchant (𝑉𝐸𝑑𝑠𝑒𝑟) N 𝑉𝐸𝑑𝑠𝑒𝑟 =
2
La procédure de vérification est tirée de l’Eurocode 4. Elle est illustrée par les étapes ci-
dessous.
Déterminer les propriétés des sections conformément à l'EN 1993-1-3 ;
Ensuite Il convient que la flèche 𝜹𝒔 des plaques sous l'effet de leur poids
propre ajouté à celui du béton frais, à l'exclusion des charges de construction,
ne dépasse pas 𝛿𝑠, 𝑚𝑎𝑥.
Avec :
𝑞.𝑙4
- 𝜹𝒔(𝒑𝒑+𝒑𝒃) = 30,1 𝐸𝐼 : la flèche de la tôle sous l’effet de son poids propre
𝑎
et du béton frais ;
𝑳
- 𝜹𝒎𝒂𝒙 : la flèche maximal 𝜹𝒎𝒂𝒙 = 𝟏𝟖𝟎 ;
Début
Obtenu à partir de la
documentation
technique spécialisée
Considérer les moments
de flexion positifs et
négatifs ainsi que la
résistance pour Vérifier la
supporter la réaction résistance de calcul
M Rd , RRd
du bac lorsqu’il fait
office de coffrage
EN 1993-1-3, M Sd M Rd
§6.1.11 Interaction M et R Non A (page précédente)
RSd RRd
Oui
Déterminer la
S
flèche S à l’ELS
EN 1994-1-1,
§9.6 (2) S S ,max Non A (page précédente)
Considérer la possibilité du
poids supplémentaire du béton
du fait de la flèche, voir l’EN
1994-1-1 §9.3.2 (2). Si 1/10
de l’épaisseur de la dalle, ignorer
Retour
le poids additionnel ; si
1/10 de l’épaisseur de la
dalle, augmenter l’épaisseur
nominale du béton de 0,7
Tableau 3.2 : Formules de calcul des efforts intérieurs de la tôle en phase mixte
En effet les sections critiques qu’il est nécessaire de vérifier lors du dimensionnement des
dalles mixtes sont les suivantes (Michel CRISINEL, 2008) :
Section I : la rupture est susceptible d’être conditionnée par l’atteinte du
moment résistant plastique positif ;
Section II : la rupture est susceptible d’être conditionnée par l’atteinte du
moment résistant plastique négatif ;
Section III : la rupture est susceptible d’être conditionnée par l’atteinte de la
résistance à l’effort tranchant ;
Section IV : la rupture est susceptible d’être conditionnée par l’atteinte de la
résistance de la connexion (cisaillement longitudinal) ;
Section V : la rupture est susceptible d’être conditionnée par l’atteinte de la
résistance au poinçonnement.
Figure 3.5 : Sections critiques de la dalle mixte à vérifier (Michel CRISINEL, 2008)
Conditions à vérifier :
Tableau 3.3 : Vérifications à effectuer à l'ELU
ELU
𝑀𝐸𝑑𝑢 ≤ 𝑀𝑅𝑑
𝑉𝐸𝑑𝑢 ≤ 𝑉𝑅𝑑
𝑅𝐸𝑑 ≤ 𝑅𝑅𝑑
𝑀𝐸𝑑𝑢 𝑅𝐸𝑑
+ ≤ 1.25
𝑀𝑅𝑑 𝑅𝑅𝑑
Avec :
𝑀𝐸𝑑𝑢 : Moment fléchissant (section I) suivant la phase d’étude considéré
𝑉𝐸𝑑𝑢 : Effort tranchant (section III) suivant la phase d’étude considéré
𝑀𝑅𝑑 : Moment résistant plastique
𝑉𝑅𝑑 : l’effort de cisaillement résistant
𝑅𝐸𝑑 :la réaction d’appuis suivant la phase d’étude considéré
𝑅𝑅𝑑 :la résistance de la tôle ou de la dalle suivant la phase d’étude considéré
+
𝑓𝑦𝑝 𝑋𝑝𝑙
𝑀𝑝𝑙,𝑅𝑑 = 𝐴𝑝𝑒 (𝑑𝑝 − ) (3.3)
𝛾𝑎𝑝 2
Avec :
0.85𝑓𝑐𝑘
𝑁𝑐𝑓 = ℎ𝑐 × 𝑏 (3.5)
𝛾𝑐
La section sur appui (section II) des dalles mixtes continues peut être assimilée à une
section de béton armé. La contribution de la tôle nervurée n’est pas prise en compte, étant
donné que l’on n’a pas la certitude que la tôle sera toujours continue sur appuis. La section
de calcul ainsi que la répartition plastique des contraintes aux états limites ultimes sont
données à la Figure 3.10 (Michel CRISINEL, 2008).
Figure 3.7 : Section critique II soumise à un moment négatif, répartition plastique des
contraintes (Michel CRISINEL, 2008)
La valeur de calcul du moment résistant plastique négatif 𝑀𝑝𝑙 est donnée par la
plastification de l’armature sur appui (dalle sous armée) :
− 𝑓𝑠𝑘
𝑀𝑝𝑙 = . 𝐴𝑠 𝑍 − (3.7)
𝛾𝑠
Avec
−
𝑋𝑝𝑙
𝑍 − = 𝑑𝑠 − (3.8)
2
− 𝐴𝑠 𝑓𝑠𝑘 𝛾𝑐
𝑋𝑝𝑙 = (3.9)
𝛾𝑠 0.85𝑓𝑐𝑘 𝑏𝑐
0.85𝑓 𝑐𝑘 − 𝑓𝑦𝑠
𝑁𝑐 = 𝑏𝑐 𝑋𝑝𝑙 = 𝑁𝑡 = 𝐴𝑠 (3.10)
𝛾𝑐 𝛾𝑠
EN 1994-1-1,
Déterminer la
§9.7.2, Figure9.6 :
résistance à la flexion M Rd
Moment positif,
de la dalle mixte
l’axe neutre se situe
dans le bac
Y’a-t-il d’autres
section critiques ?
Non
Retour
La résistance à l’effort rasant d’une dalle mixte est due à la liaison acier-béton
réalisée à l’interface entre ces deux matériaux par le frottement (forme rentrante des
nervures), par les bossages ou par un ancrage placé à l’extrémité des dalles. La résistance de
ces connexions ne peut être déterminée qu’au moyen d’essais (Michel CRISINEL, 2008).
Actuellement, la méthode la plus utilisée permettant de déterminer la valeur de calcul
de la résistance au cisaillement longitudinal d’une dalle mixte est celle qui a été développée
aux États-Unis et qui figure dans de nombreuses normes, en particulier dans l’Eurocode4.
Cette méthode, semi-empirique, consiste, sur la base d’au moins six essais de dalles en
poutre simple, à déterminer deux facteurs (m et k) par type de tôle nervurée. Cette méthode
incorpore les effets du frottement et des bossages, mais pas l’ancrage d’extrémité (Michel
CRISINEL, 2008).
Supposons qu’il n’y a pas d’ancrage d’extrémités. D’après la clause 9.7.3, EN 1994-1-1,
2005, nous utiliserons la méthode m-k et la résistance au cisaillement de calcul 𝑉𝑙, 𝑅𝑑 est :
𝑏.𝑑𝑝 𝑚.𝐴𝑝
𝑉𝑙,𝑅𝐷 = ( 𝑏.𝐿 + 𝑘) (3.11)
𝛾𝑉𝑠 𝑠
Avec :
𝑏 : largeur du plancher (1000mm).
𝛾𝑉𝑠 : coefficient de résistance 𝛾𝑀2 pour la connexion par frottement
(cisaillement longitudinal).
𝐴𝑝 : aire du profil du bac acier.
𝑚, 𝑘 : coefficients de glissement du bac acier fourni par le catalogue.
𝐿𝑠 : portée de cisaillement (pour une dalle chargée uniformément, ( 𝐿𝑠 =
𝐿/4).
𝐿 : portée de la poutre simple.
𝑉
Condition à vérifier : 𝑉 𝐸𝑑 ≤ 1 (3.12)
𝑙,𝑅𝑑
Début
La résistance au cisaillement
longitudinal devrait être déterminée
par la méthode m k ou par la
méthode de connexion partielle
§9.7.3 (2). Les valeurs de m et k sont
Déterminer la résistance fournies par les fabricants.
EN 1994-1-1, au cisaillement
§9.7.3 longitudinal sans
ancrage d’extrémité
EN 1994-1-1, Méthode
§9.7.3 (4)
mk
Oui V1, Rd
Non
EN 1994-1-1, Méthode de
§9.7.3 (8) M Rd
connexion partielle
M Rd M Ed
Non Choisir une Non V1,Rd VEd
autre tôle
Oui
Retour
On admet en général que la résistance à l’effort tranchant est donnée par la seule
section de béton des nervures, la participation de la tôle étant négligée à cause de la grande
différence de rigidité.
La valeur de calcul de la résistance à l’effort tranchant 𝑉𝑣, 𝑅𝑑 pour une largeur égale
à l’entraxe des nervures de la tôle vaut donc :
Avec
𝐾𝑣 : facteur de réduction : 𝑘𝑣 = 1.60 − 𝑑
𝐴
𝜌 : pourcentage d’acier 𝜌 = 𝑏 𝑝𝑒𝑑
0
𝑉𝐸𝑑
≤1 (3.14)
𝑉𝑣,𝑅𝑑
Conformément aux charges considérées sur notre dalle nous ne disposons pas de
charges ponctuelles : cette partie ne sera pas étudier dans le présent document.
La vérification des flèches est nécessaire lorsque l’élancement de la dalle 𝐿/𝑑𝑝 > 26 .
Avec :
𝐿 :la longueur de la travée.
𝑑𝑝 : hauteur utile en flexion positive : 𝑑𝑝 = ℎ – 𝑒 .
𝑒 : Position de la fibre neutre du profilé tôle ou distance de l’axe de gravité
du profil à la fibre moyenne de l’aile inférieure.
Pour tenir compte des effets à long terme du béton, on admet le coefficient d’équivalence
suivant qui est valable pour toutes les charges :
𝐸𝑝
𝑛= = 15 (3.15)
𝐸𝑐
a) Vérification 1
Pour les cas de charges fréquentes concernant la vérification d’une rigidité suffisante et du
confort, seule la flèche sous la charge d'exploitation doit être considérée :
𝐿
𝑊𝑞 ≤ 𝑊𝑙𝑖𝑚 = (3.16)
350
b) Vérification 2
Pour les cas de charges fréquents concernant la vérification de l’aptitude au fonctionnement,
la flèche sous le poids des finitions et de la charge d'exploitation doit être considérée :
𝐿
𝑊𝑞+𝑔 ≤ 𝑊𝑙𝑖𝑚 = 350 (3.17)
c) Vérification 3
Pour les cas de charge quasi-permanents concernant la vérification de l’aspect, il faut
également considérer la flèche totale sous le poids des finitions et de la charge
d'exploitation :
𝐿
𝑊𝑞+𝑔 ≤ 𝑊𝑙𝑖𝑚 = (3.18)
300
𝐴
𝜌 = 𝑏.ℎ𝑠 ≥ 0.2% (3.19)
𝑐
Avec :
𝐴𝑠 : section d’acier
𝑏 : largeur du béton(1000mm)
ℎ𝑐 : Epaisseur du béton au-dessus de la tôle
𝜋 1000.𝐸𝑎 𝐼𝑏ℎ
𝑓0 = 2 √ (𝑆 −1 ) (3.20)
̅ 𝐿4
𝑚
Début Charge de
calcul à l’ELS
Oui
La largeur des
EN 1994-1-1, fissurations dans les
Fissuration du
§9.8.1 zones de moment négatif.
béton à l’ELS
Vérifier la condition
énoncée dans §9.8.1 (2)
EN 1994-1-1,
§9.8.2 (7)
Glissement d’extrémité >
0,5 mm lorsque l’élément
est soumis à une charge
<1,2 fois la Charge de
Si les conditions énoncées dans service calculée
l’EN 1994-1-1, §9.8.2 (4) sont
remplies, le calcul des flèches Oui
peut être omis. Si aucun test
n’a permis de déterminer Ancrer l’élément à ses
l’influence de la connexion extrémités ou tenir
considérer le §9.8.2 (8) compte des effets du
glissement d’extrémité Non
lors du calcul des flèches
Retour
Début
Portée combinaison
Calculer les efforts VEd , M Ed
de charge
Vérifier la résistance
à la flexion
Non
VEd VRd
Oui
EN 1994-1-1, Vérification de la
§5.4.1.2 résistance au cisaillement
longitudinal de la dalle
Fin
Organigramme 3.7 : Conception et calcul d'une solive mixte (Christian MÜLLER, 1994a)
Avec
𝐿
𝐿0
𝑏𝑒1 = 𝑚𝑖𝑛 ( 80 , 𝑏1 )
𝑏𝑒𝑖 = min( 8 , 𝑏𝑖 ) =>{ 𝐿
𝑏𝑒2 = 𝑚𝑖𝑛 ( 80 , 𝑏2 )
Figure 3.8 : Largeur participante de la dalle sur une solive de plancher isostatique (Jean-
Marie ARIBERT, 2016c)
Figure 3.9 : Valeurs de L0 pour une solive mixte continue (Jean-Marie ARIBERT, 2016c)
Tableau 3.4 : Critères de classification de l’âme d’un profilé métallique (NF EN 1993-1-1,
2005)
Tableau 3.5 : Critères de classification des semelles d’un profilé métallique (NF EN 1993-
1-1, 2005)
La classe de la section à considérer dans les calculs est celle la plus défavorable entre
la classe de l’âme et de la semelle. Elle détermine ensuite le choix des méthodes d’analyse
globale. Nous consacrons le paragraphe suivant aux méthodes d’analyse linéaire élastique,
qui sont applicables pour toutes les poutres de façon indifférente quelle que soit leur section.
𝑬𝒂
𝒏= (3.22)
𝑬𝒄
Où :
𝐸𝑎 : est le module d’élasticité longitudinale de l’acier de construction.
𝐸𝑐 : est le module d’élasticité longitudinale du béton.
𝐸𝑐𝑚 : valeur moyenne du module sécant d’élasticité [N/mm2]
(𝑛 = 18): Sous charge de longue durée (charge permanente) et effets différés (retrait,
fluage et température).
(𝑛 = 6 ) : Sous charge de courte durée.
L’Eurocode 4 (§3.1.4.2) propose d’adopter les valeurs suivantes pour le module
d’élasticité du béton :
𝐸𝑐 = 𝐸𝑐𝑚 : pour les actions de courte durée.
𝐸𝑐 = 𝐸𝑐𝑚/3 : pour les actions de longue durée (fluage et retrait).
𝐸𝑐 = 𝐸𝑐𝑚/2 : pour les cas intermédiaires.
𝛾𝑎 𝑥𝑀𝐸𝑑
𝑊𝑝𝑙,𝑦 ≥ (3.24)
𝑓𝑦
Figure 3.10 : Notion et convention adoptée pour une section mixte en travée et sur appui
(Jean-Marie ARIBERT, 2016c)
L’analyse élastique des poutres mixtes est basée sur les hypothèses suivantes :
— La connexion acier-béton est complète (il n’y a pas de glissement).
— On admet que les matériaux acier et béton ont un comportement élastique linéaire
(loi de HOOK, 𝜎 = 𝐸 × 𝜀). Cela est vrai pour autant que les contraintes de
flexion ne dépassent pas les contraintes limites élastique.
— La loi de conservation des sections planes (hypothèses de Navier –Bernoulli).
— On néglige le béton tendu, admis fissuré.
— La contribution des armatures longitudinales peut être négligée lorsque la dalle
de béton est comprimée.
La position de l’axe neutre élastique sera déterminée par équilibre des moments statiques
par rapport à l’axe passant à la surface inférieure de l’aile du profilé.
On suppose par ailleurs que l’axe neutre est situé dans l’épaisseur de la dalle en béton.
+
𝑛𝐴𝑎 2𝑏𝑒𝑓𝑓
𝑍𝑎 = ℎ − 𝑥 = ℎ − + [−1 + √1 − (𝑍𝑎 − ℎ)] (3.25)
𝑏𝑒𝑓𝑓 𝑛𝐴𝑎
+
𝑏𝑒𝑓𝑓 𝑥3
𝐼𝑏 = 𝐼𝑎 + 𝐼𝑎 (𝑍𝑏 − 𝑍𝑎 )2 + (3.26)
3𝑛
Le béton tendu, admit fissurer, est négligé. On suppose que l’axe neutre se trouve dans le
profilé.
𝑆𝑎 = 𝐴𝑎 × 𝑍𝑎
𝑆𝑏 = 𝐴𝑏 × 𝑍𝑏 = (𝐴𝑎 + 𝐴𝑠 )𝑍𝑏
𝑆𝑠 = 𝐴𝑠 × 𝑍𝑠
𝑆𝑏 = 𝑆𝑎 +𝑆𝑠
Avec 𝐼𝑠 négligeable.
Pour mémoire, ce type de calcul est limité au cas des sections de classe 1 ou 2. Pour le calcul
du moment de résistance plastique, désigné par 𝑀𝑝𝑙,𝑅𝑑 + sous flexion positive et 𝑀𝑝𝑙,𝑅𝑑 − sous
flexion négative, on adopte les hypothèses suivantes :
La connexion de la travée (où se situe la section étudiée) est dimensionnée de manière
à ce que le profilé métallique, ou la dalle de béton, ou encore l’armature, puisse
atteindre sa résistance plastique maximale, selon le cas. On dit alors qu’il y a «
interaction complète » entre deux des composants précédents de la poutre.
La résistance en traction du béton est négligée ;
Toutes les fibres de la poutre en acier, y compris celles situées au voisinage immédiat
de l’axe neutre plastique, sont plastifiées en traction ou en compression ;
La distribution des contraintes normales dans le béton comprimé est uniforme et
égale à 0,85𝑓𝑐𝑑 = 0,85𝑓𝑐𝑘 /𝛾𝑐 . Le coefficient 0,85 ne doit pas être interprété ici
comme un facteur de réduction de la résistance du béton en compression par suite
d’effets à long. C’est en fait un facteur de calibrage qui s’est avéré, à l’usage, le plus
Les hypothèses qui précédent (la première mise à part) conduisent à une configuration par «
blocs rectangulaires » des distributions de contraintes normales en section, comme cela est
détaillé ci-après en distinguant encore les cas sous flexion positive et ceux sous flexion
négative.
Trois cas de la position de l’axe neutre plastique sont à envisager, conduisant à des
+
expressions différentes de 𝑀𝑝𝑙,𝑅𝑑 .
— L’axe neutre est situé dans la dalle :
Figure 3.11 : Distribution plastique des contraintes avec axe neutre dans la dalle (Jean-
Marie ARIBERT, 2016c)
+ ℎ
𝑀𝑝𝑙,𝑅𝑑 = 𝐹𝑎 ( 2𝑎 + ℎ𝑝 + ℎ𝑐 +Z/2) (3.27)
Avec :
Fa : résistance plastique du profilé en traction 𝐹𝑎 = 𝐴𝑎. 𝑓𝑦𝑑
Z : l’axe neutre plastique par rapport à la face supérieure de la dalle
𝐹𝑎
𝑍= +
𝑏𝑒𝑓𝑓 + 0.85. 𝐹𝑐𝑑
ℎ𝑝 : hauteur de la tôle profilée
ℎ𝑐 : hauteur de la dalle
ℎ𝑎 : hauteur du profilé en I
Figure 3.12 : Distribution plastique des contraintes avec axe neutre dans la semelle
supérieure (Jean-Marie ARIBERT, 2016c)
+
𝑀𝑝𝑙,𝑅𝑑 = 𝐹𝑎 (ℎ𝑎/2 + ℎ𝑝 + ℎ𝑐 + 𝑍/2) − (𝐹𝑎 − 𝐹𝑐 )(𝑍 + ℎ𝑝 )/2 (3.28)
Avec :
𝐹𝑎 : résistance plastique du profilé en traction
+
𝐹𝑐 = 𝑏𝑒𝑓𝑓 . ℎ𝑐 × (0.85 × 𝑓𝑐𝑑 ) (3.30)
𝐹𝑎
𝑍= + (3.31)
𝑏𝑒𝑓𝑓 +0.85.𝐹𝑐𝑑
Figure 3.13 : Distribution plastique des contraintes avec axe neutre dans l’âme (Jean-Marie
ARIBERT, 2016c)
+ ℎ ℎ𝑐
𝑀𝑝𝑙,𝑅𝑑 = 𝑀𝑎𝑝𝑙,𝑅𝑑 + 𝐹𝑐 ( 2𝑎 + ℎ𝑝 + ) − 𝐹𝑐 . 𝑍𝑤 /2 (3.32)
2
Où :
+ ℎ ℎ𝑐
𝑀𝑝𝑙,𝑅𝑑 = 𝑀𝑎𝑝𝑙,𝑅𝑑 + 𝐹𝑐 ( 2𝑎 + ℎ𝑝 + ) − 𝐹𝑐 ²/(4𝑡𝑤 𝑓𝑦𝑑 ) (3.33)
2
Avec
𝐹𝑐 : résistance plastique de la dalle en compression du béton
+
𝐹𝑐 = 𝑏𝑒𝑓𝑓 . ℎ𝑐 × (0.85 × 𝑓𝑐𝑑 ) (3.34)
𝐹𝑐
𝑍𝑤 = (3.35)
2𝑡𝑤 𝑓𝑦𝑑
En pratique, deux cas sont envisagés selon que l’axe neutre plastique se trouve dans la
semelle supérieure en acier ou dans l’âme.
Figure 3.14 : Distribution plastique des contraintes avec axe neutre dans la semelle
supérieure (Jean-Marie ARIBERT, 2016c)
−
𝑀𝑝𝑙,𝑅𝑑 = 𝐹𝑎 (ℎ𝑎/2 + ℎ𝑠) − (𝐹𝑎 − 𝐹𝑐 )(𝑍𝑓/2 + ℎ𝑠 (3.36)
Avec :
𝐹𝑎 : résistance plastique du profilé en traction
+
𝐹𝑐 = 𝑏𝑒𝑓𝑓 . ℎ𝑐 × (0.85 × 𝑓𝑐𝑑 ) (3.38)
𝑧𝑓 : épaisseur de la semelle
𝐹
𝑧𝑓 = 𝐹 +(2.𝑏𝑎 .𝐹 (3.40)
𝑠 𝑓 𝑐𝑑 )
Figure 3.15 : Distribution plastique des contraintes avec axe neutre dans l’âme (Jean-Marie
ARIBERT, 2016c)
− ℎ
𝑀𝑝𝑙,𝑅𝑑 = 𝑀𝑎𝑝𝑙,𝑅𝑑 + 𝐹𝑠 ( 2𝑎 + ℎ𝑠 ) − 𝐹𝑐2 /4. 𝑡𝑤 . 𝑓𝑦𝑑 (3.41)
Avec :
𝐹𝑐 : résistance plastique de la dalle en compression du béton
+
𝐹𝑐 = 𝑏𝑒𝑓𝑓 . ℎ𝑐 × (0.85 × 𝑓𝑐𝑑 ) (3.42)
𝐹𝑐
𝑍𝑤 = 2𝑡 (3.43)
𝑤 𝑓𝑦𝑑
𝐴𝑣 .𝑓𝑦𝑑
𝑉𝑝𝑙,𝑅𝑑 = ( 3.45)
√3
Pour un profilé en I ou H laminé, une partie des contraintes de cisaillement est reprise
par les semelles dans le voisinage des congés âme-semelle, permettant d’adopter
l’expression :
ℎ𝑤
≤ 124 𝜀 (3.47)
𝑡𝑤
Jusqu’à maintenant, l’effort tranchant a été envisagé comme agissant seul en section.
Mais les sections peuvent être sollicitées, à la fois à l’effort tranchant 𝑉𝐸𝑑 et au moment
fléchissant 𝑀𝐸𝑑 , notamment dans le cas de poutres continues au voisinage des appuis
intermédiaires. On désigne alors par 𝑉𝑅𝑑 la résistance à l’effort tranchant :
Début
EN 1993-15,
Oui
§5.1
EN 1994-1-1,
§6.2.2.3
Calculer la résistance au
voilement par cisaillement 𝑉𝑅𝑑
en utilisant 𝑉𝑅𝑑 = 𝑉𝑏,𝑅𝑑
EN 1934-1-5,
§5
Retour
1 𝑀𝑠𝑑
𝜎𝑐 = 𝑛 × (ℎ − 𝑍𝑏 ) (3.50)
𝐼𝑏
𝑀𝑠𝑑
𝜎𝑎 = 𝑍𝑏 (3.51)
𝐼𝑏
𝑀𝑠𝑑
𝜎𝑠 = (𝑍𝑠 − 𝑍𝑏 (3.52)
𝐼𝑏
1 𝑀𝑠𝑑 0.85×𝑓𝑐𝑘
𝐷𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑏é𝑡𝑜𝑛 : 𝜎𝑐 = 𝑛 × (ℎ − 𝑍𝑏 ) ≤
𝐼𝑏 𝛾𝑐
𝑀𝑠𝑑 𝑓𝑦
𝐷𝑎𝑛𝑠 𝑙’𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟 ∶ 𝜎𝑎 = 𝑍𝑏 ≤ 𝛾 ( 3.53)
𝐼𝑏 𝑎
𝑀𝑠𝑑 𝑓𝑠𝑘
{𝐷𝑎𝑛𝑠 𝑙’𝑎𝑟𝑚𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒 ∶ 𝜎𝑠 = 𝐼𝑏
(𝑍𝑠 − 𝑍𝑏 ) ≤ 𝛾𝑠
𝑉.𝑆𝑐
𝑉𝑒𝑙,𝑦 = 𝐼 (3.54)
𝑏 .𝑛
𝑉𝑒𝑙×𝑙
𝑁= (3.55)
𝑝
𝑃
𝑒 = 𝑉𝑛 (3.56)
𝑒𝑙
𝑀𝑎𝑝𝑙,𝑅𝑑 ≥ 𝑀𝐸𝑑
𝛾𝑎 𝑥𝑀𝐸𝑑
𝑊𝑝𝑙,𝑦 ≥ (3.57)
𝑓𝑦
𝑊𝑝𝑙,𝑦 𝑓𝑦
𝑀𝐸𝑑 ≤ 𝑀𝑎𝑝𝑙,𝑅𝑑 = (3.58)
𝛾𝑀0
𝑉𝑝𝑙,𝑅𝑑
𝑉𝐸𝑑 ≤ (3.60)
2
5𝑞𝑠𝑒𝑟 𝐿4 𝐿
𝑓= ≤ 𝑓𝑎𝑑𝑚 = (3.61)
354𝐸𝑎 𝐼ℎ 250
Pour les poteaux totalement enrobés, les semelles et âme des profilés les constituants sont
enrobés d’une couche de béton. Par contre, pour les poteaux partiellement seulement
l’espace entre semelles qui est rempli de béton.
Figure 3.16 : Poteau mixte totalement et partiellement enrobé (NF EN 1994-1-1, 2005)
Une Méthode Générale qui prend en compte les effets du second ordre et les
imperfections, applicable aux sections de poteaux non symétriques ainsi qu’à des poteaux
de section variable sur leur hauteur. Cette méthode nécessite l'utilisation d’outils de calcul
numérique.
Une Méthode Simplifiée faisant aux courbes de flambement européennes des
poteaux en acier qui tiennent implicitement compte des imperfections, applicable au calcul
des poteaux mixtes présentant une section doublement symétrique et uniforme sur leur
hauteur.
Début
Chargement Longueur de
de calcul NEd flambement L
Données de la section du
Choisir une section
poteau : Ea , I a , Es , Ecm , Ic ,
de poteau mixte
Ke , L , Aa , As , Ac
EN 1994-1-1, Déterminer la
§6.7.3.2 (1) résistance de calcul de M Ed
la section transversale
VEd
bem , bev
EN 1994-1-1,
§6.7.3.3 (1)
Déterminer le rapport de
la contribution de l’acier
Vérifier le rapport de
0, 2 calculer selon l'EN1992
contribution de l’acier : Non
0,9 calculer selon l'EN1993
0,2 0,9
Oui
Non NEd N pl , Rd
Oui
Critère d’application de
Vérifier si la méthode EN 1994-1-1
la méthode simplifiée Non Méthode de
de calcul simplifiée §6.7.2
EN 1994-1-1, §6.7.3 calcul générale
est applicable
Oui
Page
précédente
Déterminer
EN 1994-1-1,
l’élancement réduit y ; z
§6.7.3.3 (2)
pour les deux axes
Déterminer la
résistance au N pl , Rd
flambement
Oui
Flexion Non
uniaxiale ?
Oui
Déterminer la Déterminer la
résistance de calcul résistance de calcul
en compression et en compression et
flexion uniaxiale flexion biaxiale
Oui
Début
Oui
Page suivante
Page précédente
N pl , Rk
y
N cr , y
N pl , Rk
z
N cr , z
La méthode simplifiée
n’est pas applicable
Non y
; z 2?
Oui
Fin
𝑓 𝑓𝑐𝑘 𝑓𝑠𝑘
𝑁𝑝𝑙,𝑅𝑑 = 𝐴𝑎 𝛾 𝑦 + 𝐴𝑐 . 0.85 + 𝐴𝑠 (3.62)
𝑀𝑎 𝛾𝑐 𝛾𝑠
𝑓 𝑓𝑐𝑘 𝑓𝑠𝑘
𝑁𝑝𝑙,𝑅𝑑 = 𝐴𝑎 𝛾 𝑦 + 𝐴𝑐 + 𝐴𝑠 (3.63)
𝑀𝑎 𝛾𝑐 𝛾𝑠
1
𝜒 = 𝑓( 𝜆̅ ) = ̅2
Mais avec 𝜒 ≤ 1 (3.66)
𝜙+√𝜙 2 −𝜆
𝑁
𝜆̅𝑦 = √𝑁𝑝𝑙,𝑅 (3.68)
𝑐𝑟,𝑦
𝑁
𝜆̅𝑧 = √ 𝑁𝑝𝑙,𝑅 (3.69)
𝑐𝑟,𝑧
𝜋2 (𝐸𝐼𝑦)𝑒
𝑁𝑐𝑟,𝑦 = (3.70)
𝐿2𝑏.𝑦
𝜋2 (𝐸𝐼𝑧 )𝑒
𝑁𝑐𝑟,𝑧 = (3.71)
𝐿2𝑏.𝑧
𝑡.
𝑏
𝑡
52 Pour l’âme des profils creux rectangulaires remplis de béton.
𝑏
𝑡𝑓
44 Pour les semelles de largeur b et d’épaisseur tf des profils en H partiellement
enrobés.
𝜀 = √235⁄𝑓 (3.74)
𝑦.𝑘
Début
Détermination de la
EN 1994-1-1
§6.7.3.2 (5) courbe d’interaction N pm
simplifiée
Vérifier si
N Ed N pm
Non
Oui
1 N Ed
d 1,0 d
1 N pm
Retour
Figure 3.18 : Courbe d'interaction M-N en flexion uniaxiale (ALBITAR A., 1996)
𝑁𝐴 = 𝑁𝑝𝑙,𝑅𝑑 𝑀𝐴 =0 (3.75)
𝑁𝐵 = 0 𝑀𝐵 = 𝑀𝑝𝑙,𝑅𝑑 (3.76)
𝑓𝑐𝑘
𝑁𝐶 = 𝑁𝑝𝑙,𝑅𝑑 = 𝐴𝑐 × 0.85 × (Section enrobée de béton) ( 3.77)
𝛾𝑐
𝑓𝑐𝑘
= 𝐴𝑐 × (Section creuse remplie de béton)
𝛾𝑐
𝑀𝐶 = 𝑀𝑝𝑙,𝑅𝑑 (3.78)
𝑡 𝑓𝑦
Note : 𝑓𝑐𝑘 doit éventuellement être affecté d’un facteur [1 + 𝜂𝑐 𝑑 𝑓𝑐𝑘] s’il s’agit d’une
1 1 𝑓𝑐𝑘
𝑁𝐷 = 2 𝑁𝑝𝑚. 𝑅𝑑 = 2 × 𝐴𝑐 × 0.85 × (Section enrobée de béton) (3.79)
𝛾𝑐
1 𝑓𝑐𝑘
= 2 × 𝐴𝑐 × (Section creuse remplie de béton) ( 3.80)
𝛾𝑐
𝑡 𝑓𝑦
De même 𝑓𝑐𝑘 doit éventuellement être affecté d’un facteur [1 + 𝜂𝑐 𝑑 𝑓𝑐𝑘 ] s’il s’agit d’une
𝑓 𝑓 1 𝑓𝑐𝑘
𝑀𝐷 = 𝑊𝑝𝑎 𝛾𝑦 + 𝑊𝑝𝑠 𝛾𝑠 + 2 𝑊𝑝𝑐 0.85 (3.81)
𝑎 𝑠 𝛾𝑐
𝑊𝑝𝑎, 𝑊𝑝𝑠, 𝑊𝑝𝑐 sont, pour la configuration étudiée, les modules de résistance plastique
respectivement du profil en acier, de l’armature et du béton.
extrémités du poteau (− 1 < 𝑟 < + 1). Les effets du second ordre sur le comportement
d’un poteau isolé faisant partie d’une ossature rigide peuvent être pris en compte de manière
approchée en appliquant au moment maximum de calcul de premier ordre 𝑀𝑆𝑑 le facteur
multiplicateur k donné ci-après :
𝛽
𝑘 = 1−𝑁 (3.82)
𝑠𝑑 /𝑁𝑐𝑟
Dans laquelle :
𝛽 = 0,66 + 0,44𝑟 Pour un poteau soumis à des moments d’extrémité ;
𝛽 = 1,0 Lorsque la flexion résulte de charges transversales sur le poteau.
En présence de l’action conjointe de charges transversales et de moments d’extrémité, ne
pourra jamais être pris inférieur à 1,0 à moins d’être évalué de manière plus précise.
Tout d’abord nous aurons à faire le choix des caractéristiques des boulons et des
cornières. Les caractéristiques ont été tirés du tableau 3.7 ci-dessous.
Boulon :
- Le diamètre du boulon d ;
- Le diamètre du trou 𝑑𝑜 ;
- La classe du boulon ;
- La résistance nominale à la traction 𝑓𝑢𝑏 ;
- La section résistante du boulon 𝐴𝑠 ;
- La section nominale du boulon 𝐴𝑣
3.6.1.3 Choix des dimensions et dispositions des trous relatifs aux dispositions
constructives
Dispositions relatives aux limites pour les entraxes et pinces des trous dans les
ailes des cornières :
Les limites pour les entraxes pour des trous circulaires sont :
Les limites pour les pinces pour des trous circulaires sont :
Pour les pièces non exposées aux intempéries :
Avec :
𝑃1 − entraxe des fixations dans une rangée, mesuré dans la direction de transmission
des efforts ;
𝑃2 − entraxe entre des rangées de fixations adjacentes, mesuré perpendiculairement
à la direction de la transmission des efforts ;
𝑒1 − pince longitudinale entre le centre d’un trou de fixation et le bord adjacent d’une
pièce quelconque, mesurée dans la direction de l’effort transmis ;
𝑒2 − pince transversale entre le centre d’un trou de fixation et le bord adjacent d’une
pièce quelconque, mesurée perpendiculairement à la direction de l’effort transmis ;
Figure 3.20 : Disposition des pinces et d'entraxes sur une cornière (Térah Joël ASSOCLE,
2020)
Figure 3.21 : Configuration d'un assemblage boulonné par cornières (Nassim KERNOU,
2016)
𝑉𝐸𝑑
𝐹𝑣1,𝐸𝑑 = (3.87)
𝑛
Avec
𝑉𝐸𝑑 : effort de cisaillement (correspondant à 𝑁Ed )
𝑛 : nombre de boulons dans le plan de cisaillement.
Figure 3.22 : Efforts de cisaillement horizontaux dans une cornière (Térah Joël ASSOCLE,
2020)
𝑀𝐸𝑑
𝐹𝐻,𝐸𝑑 = (𝑛−1)𝑝 (3.88)
1
2 2
𝐹𝐸𝑑 = √𝐹𝑣2,𝐸𝑑 + 𝐹𝐻,𝐸𝑑 (3.89)
𝛼𝑣 = 0,6 quelle que soit la classe du boulon est la résistance à la pression diamétrale d’un
boulon dans la partie de l’assemblage composée de la cornière et de l’âme de la poutre
principale.
Avec :
𝑒 𝑃 1 𝑓𝑢𝑏
𝛼𝑏 = 𝑚𝑖𝑛 {3𝑑1 ; 3𝑑1 − 4 ; ; 1} (3.95)
0 0 𝑓𝑢
𝑒 𝑃
Et 𝐾1 = 𝑚𝑖𝑛 {2,8 × 𝑑2 − 1,7 ; 1,4 × 𝑑2 − 1,7 ; 2,5} (3.96)
0 0
𝑉𝐸𝑑
𝑉𝑐,𝐸𝑑 = (3.98)
2
𝑀𝐸𝑑
𝑀𝑐,𝐸𝑑 = (3.99)
2
Si les trous de la partie tendue de l’aile de cornière doivent être pris en compte dans le calcul
de la résistance en flexion de la cornière, la condition à vérifier est la suivante :
𝐴𝑓𝑛𝑒𝑡 𝑓𝑦 𝛾𝑀2
0,9 × ≥ (3.100)
𝐴𝑓 𝑓𝑢 𝛾𝑀0
Avec
𝐴𝑓𝑛𝑒𝑡 : aire de la section nette de la cornière
𝐴𝑓 : aire de la section brute de la partie tendue cornière
Si la condition est vérifiée, calculer le module de résistance plastique 𝑊𝑝𝑙 de
la section en considérant la partie tendue ;
Si la condition n’est pas vérifiée, calculer le module de résistance plastique
𝑊𝑝𝑙 de la section sans tenir de compte de la partie tendue.
𝑓𝑦
𝐴𝑉 ( )
√3
𝑉𝑝𝑙,𝑅𝑑 = (3.104)
𝛾𝑀0
𝑉
𝑉𝑐,𝐸𝑑 = 𝛾 𝑉 (3.105)
𝑀0
2𝑉𝐸𝑑
𝜌 = (𝑉 − 1)² (3.106)
𝑝𝑙,𝑅𝑑
1
( )𝑓𝑦𝐴𝑛𝑉
√3
𝑉𝑒𝑓𝑓,1,𝑅𝑑 = 𝑓𝑢 . 𝐴𝑛𝑡 + (3.108)
𝛾𝑀0
1
0.5𝑓𝑢 𝐴𝑛𝑡 ( )𝑓𝑦 𝐴𝑛𝑉
√3
𝑉𝑒𝑓𝑓,2,𝑅𝑑 = + (3.109)
𝛾𝑀2 𝛾𝑀0
Tableau 3.10 : Type de sollicitations sur les différents composants d'un assemblage (Nassim
KERNOU, 2016)
Zone Composante
Boulon tendu
Platine d’about fléchie
Semelle de poteau en fléchie
Tension
Âme de poutre tendue
Âme de poteau tendue
Semelle soudée à platine d’about
Cisaillement horizontal Panneau d’âme de poteau en cisaillement
Semelle de poutre en compression
Compression Semelle de poutre soudée
Âme de poteau comprimée transversalement
Boulon en cisaillement
Cisaillement verticale
Boulon en pression diamétrale
Figure 3.24 : Plastification totale d'une semelle pour les tronçons en Té (Térah Joël
ASSOCLE, 2020)
Figure 3.26 : Ruine de boulons pour un tronçon en Té (Térah Joël ASSOCLE, 2020)
Où :
𝑡𝑓2 𝑓𝑦
𝑀𝑝𝑙, 1, 𝑅𝑑 = 0,25 ∑ 𝑙𝑒𝑓𝑓, 1 (3.113)
𝛾𝑀0
𝑡𝑓2 𝑓𝑦
𝑀𝑝𝑙, 2, 𝑅𝑑 = 0,25 ∑ 𝑙𝑒𝑓𝑓, 2 (3.114)
𝛾𝑀0
𝑙𝑒𝑓𝑓,1 : longueur effective du tronçon en té équivalent pour le mode 1, prise comme la plus
petite valeur de 𝑙𝑒𝑓𝑓,𝑐𝑝 et 𝑙𝑒𝑓𝑓,𝑛𝑐 (donné en annexe dans les tableaux) ;
𝑙𝑒𝑓𝑓,2 : longueur effective du tronçon en té équivalent pour le mode 2, prise comme la valeur
de 𝑙𝑒𝑓𝑓,𝑛𝑐 ;
𝑡𝑓 : l’épaisseur de la semelle du tronçon (𝑡𝑝 ou 𝑡𝑓𝑐 ).
𝑑𝑤
𝑒𝑤 = (3.115)
4
Figure 3.27 : Géométrie d'un assemblage par platine avec trois rangée de boulons, vue de
côté et de dessus (Térah Joël ASSOCLE, 2020)
𝑏𝑝 𝑤
𝑒𝑝 = − (3.117)
2 2
𝑤 𝑡𝑤𝑐
𝑚𝑐 = − − 0.8𝑟𝑐 (3.118)
2 2
𝑏𝑐 𝑤
𝑒𝑐 = − (3.119)
2 2
𝑚𝑥 = 𝑥 − 0,8𝑠𝑓 (3.120)
Où :
𝜔 : facteur de réduction tenant compte du coefficient de transformation 𝛽;
𝑏𝑒𝑓𝑓, 𝑡, 𝑤𝑐 : longueur effective du tronçon en té de l’âme du poteau ;
𝑡𝑤𝑐 : épaisseur de l’âme du poteau.
La résistance de la composante âme de poutre tendue ne peut être évaluée
car la rangée de boulon est dans l’extension de la platine au-dessus de la
poutre.
Ainsi, la résistance totale de la rangée de boulons la valeur minimale de toutes les
résistances calculées.
évaluable. La résistance 𝐹2,𝑅𝑑 de la rangée de boulon est la plus petite valeur entre l’ensemble
des résistances calculées pour la rangée prise seule et la résistance réduite calculée pour le
groupe de boulons.
Résistance de la deuxième rangée de boulons prise seule.
Les composantes dont les résistances doivent être évaluées sont, la semelle de poteau fléchie,
la platine d’about fléchie, l’âme du poteau tendue, l’âme de poutre tendue.
Pour la semelle de poteau fléchie et la platine d’about fléchie, la méthode des
tronçons en té équivalents est appliquée.
Pour l’âme du poteau tendue, la résistance est :
Où
𝑏𝑒𝑓𝑓, 𝑡, 𝑤𝑏 : longueur effective du tronçon en té de l’âme de la poutre ;
𝑡𝑤𝑏 : épaisseur de l’âme de la poutre.
Résistance de la deuxième rangée de boulon en combinaison avec la
première rangée.
Pour la semelle de poteau fléchie, la méthode des tronçons en té équivalents est
appliquée.
La résistance de la composante platine d’about fléchie ne peut pas être évaluée
Pour l’âme du poteau tendue, la résistance est :
Mais
Avec :
𝑘𝑤𝑐 ∶ Coefficient réducteur prenant en compte les effets éventuels d’interaction avec le
cisaillement dans le panneau d’âme du poteau (pris égale à 1) ;
𝜌 : Coefficient réducteur pour le voilement de la plaque ;
̅𝑝 −0.2
𝜆
Si 𝜆̅𝑝 ≥ 0,72 ; 𝜌 = ̅ ;(3.129)
𝜆𝑝 ²
Avec :
𝑏 𝑑𝑤𝑐 𝑓𝑦,𝑤𝑐
𝜆̅𝑝 = 0.932√ 𝑒𝑓𝑓,𝑐,𝑤𝑐 (3.130)
𝐸𝑡 𝑤𝑐
𝑀𝑐,𝑅𝑑
𝐹𝑐,𝑓𝑏,𝑅𝑑 = ℎ (3.132)
𝑏 −𝑡𝑓𝑏
Avec :
𝑀𝑐, 𝑅𝑑 : moment résistant de la poutre (le moment est déterminé comme au point 11
de la section 3.5.2.5) ;
ℎ𝑏 : hauteur de la poutre ;
𝑡𝑓𝑏 : épaisseur de la semelle de la poutre.
La résistance de la zone de compression 𝐹𝑐, 𝑅𝑑 est la plus petite valeur des résistances
calculées.
Avec :
0.9𝑓𝑦𝑐 𝐴𝑣𝑐
𝑉𝑤𝑝,𝑅𝑑 = (3.136)
𝛾𝑀0 √3
Où :
𝑑𝑐 = ℎ𝑐 − 2(𝑡𝑓𝑐 + 𝑠) (3.137)
Où
𝑑 𝑓
𝑡𝑝 ≤ 1.9 √𝑓𝑢𝑏 (3.139)
𝑦𝑏
Avec :
𝐹𝑡𝑥,𝑅𝑑 : résistance effective à la traction de la première rangée de boulons ;
𝐹𝑡,𝑅𝑑 : résistance en traction d’un seul boulon ;
𝑑 : diamètre du boulon.
Si la condition n’est pas satisfaite, il convient de réduire la résistance de chacune des rangées
du dessous tel que :
ℎ
𝐹𝑡𝑟,𝑅𝑑 ≤ 𝐹𝑡𝑥,𝑅𝑑 ℎ𝑟 (3.140)
𝑥
Avec :
ℎ𝑥 : distance séparant la rangée la plus éloignée du centre de compression ;
ℎ𝑟 : distance séparant la rangée r du centre de compression.
Où :
𝑁𝐸𝑑 : force de compression ou de traction axiale dans la poutre ;
∑ 𝐹𝑟𝑖 : somme des forces dans toutes les rangées de boulons en traction.
Si la condition n’est pas vérifiée, il faut réduire la résistance de chaque rangée en
commençant par la rangée de la zone en traction la plus proche du centre de cisaillement et
en remontant vers le haut. La valeur à utiliser pour la réduction est :
Avec :
𝐹𝑟𝑖, 𝑅𝑑 : résistance effective à la traction de la i -ème rangée ;
ℎ𝑖: Distance entre le centre de compression et la i -ème rangée (le centre de
compression est considéré comme le milieu de la semelle en zone de compression).
Les formules donnants les valeurs des coefficients sont données dans le tableau en annexe.
- Calculer le coefficient de rigidité efficace 𝐾𝑒𝑓𝑓, 𝑟 pour chacune des rangées de
boulons.
Il est donné par la formule suivante :
1
𝐾𝑒𝑓𝑓,𝑟 = 1 ( 3.146)
∑
𝐾𝑖,𝑟
Avec :
𝐾𝑖, 𝑟: le coefficient de rigidité représentant le composant i, considérant la rangée r.
- Calculer le bras de levier équivalent 𝑧𝑒𝑞.
Il est donné par la formule suivante :
∑𝐾 ℎ𝑟2
𝑍𝑒𝑞 = ∑ 𝐾𝑒𝑓𝑓,𝑟 ℎ (3.147)
𝑒𝑓𝑓,𝑟 𝑟
∑ 𝐾𝑒𝑓𝑓,𝑟 ℎ𝑟
𝐾𝑒𝑞 = (3.148)
𝑍𝑒𝑞
1.5𝑀𝑗,𝐸𝑑 𝜓
𝜇=( ) (3.149)
𝑀𝑗,𝐸𝑑
Type d’attache 𝝍
Soudée 2.7
Platine d’about boulonnée 2.7
Cornière de semelle boulonnées 3.1
Plaques d’assise de poteau 2.7
𝐸𝑍²
𝑆𝑗 = 1 ( 3.150)
𝜇∑
𝐾𝑖
Avec :
𝐸 : Module de Young ;
𝑧 : bras de levier.
L’assemblage est considéré comme rigide lorsque :
8𝐸𝐼𝑏
𝑆𝑗 ≥ Pour les structures non contreventées
𝐿𝑏
8𝐸𝐼𝑏
𝑆𝑗 ≥ Pour les structures contreventées
𝐿𝑏
Avec :
𝐼𝑏 : moment d’inertie de la poutre ;
𝐿𝑏 : portée de la poutre.
𝑓𝑐𝑘
𝑓𝑐𝑑 = 𝛼𝑐𝑐 (3.151)
𝛾𝑐
Avec
𝛼𝑐𝑐 = 0,85 (𝑁𝐹 𝐸𝑁 1992 − 1 − 1)
𝛾𝑐 = 1.5 ∶ 𝐶𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒𝑙 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑏é𝑡𝑜𝑛
𝑏1 ≤ 3𝑏𝑝
𝑑1 ≤ 3ℎ𝑝
ℎ ≥ (𝑏1 − 𝑏𝑝 )
ℎ ≥ (𝑑1 − 𝑑𝑝 )
𝑁𝐸𝑑
𝐴𝑟𝑒𝑞 = ( 3.152)
𝑓𝑗𝑑
Avec :
𝑓𝑗𝑑 = 𝛽1 𝛼𝑓𝑐𝑑
2
𝛽1 =
3
𝐴𝑐1
𝛼=√
𝐴𝑐0
𝐴𝑐1 = 𝑏1 𝑥𝑑1
𝐴𝑐0 = 𝑏𝑝 𝑥ℎ𝑝
En suite calculer Ap
𝑏𝑝 𝑥ℎ𝑝 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑡𝑖𝑛𝑒 𝑟𝑒𝑐𝑡𝑎𝑛𝑔𝑢𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒
𝐴𝑝 = {
𝜋𝑟 2 𝑃𝑜𝑢𝑟𝑝𝑙𝑎𝑡𝑖𝑛𝑒 𝑐𝑖𝑟𝑐𝑢𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒
Si 𝐴𝑝 < 𝐴𝑟𝑒𝑞 alors il faut redimensionner la platine.
𝑏𝑝 = 𝑏 + 200 𝑚𝑚 (3.153)
ℎ𝑝 = ℎ + 200 𝑚𝑚 (3.154)
ℎ−2𝑡𝑓
𝑐≥ (3.155)
2
𝑏−2𝑡
𝑐≥ (3.156)
2
ℎ−2𝑡𝑓
𝑐≥ (3.157)
2
Tableau 3.13 : Aire efficace réduite (The steel construction institute, 2014)
Vérifier que 𝐴𝑒𝑓𝑓 est dans la limite des dimensions de la platine. Les conditions à vérifier
sont :
ℎ + 2𝑐 < ℎ𝑝 (3.158)
𝑏 + 2𝑐 < 𝑏𝑝 (3.159)
3𝑓𝑗𝑑 .𝛾𝑀0
𝑡𝑝 ≥ 𝑡𝑝,𝑚𝑖𝑛 𝑡𝑒𝑙𝑞𝑢𝑒 𝑡𝑝,𝑚𝑖𝑛 = 𝑐 √ ( 3.160)
𝑓𝑦
Vérifier suivant (y-y) et (z-z) si le cisaillement est transféré par friction ou s’il est nécessaire
de le faire reprendre par les boulons d’ancrage. La condition à vérifier est la suivante :
Avec :
𝐶𝑓,𝑑 : le coefficient de frottement entre la plaque d’assise et la couche de scellement
pris pour le de sable-ciment égale à 0,2.
𝛼𝑣 .𝑓𝑢𝑏 .𝐴𝑠
𝐹1,𝑣𝑏,𝑅𝑑 = (3.163)
𝛾𝑀𝑏
𝛼𝑏 .𝑓𝑢𝑏 .𝐴𝑠
𝐹2,𝑣𝑏,𝑅𝑑 = (3.164)
𝛾𝑀𝑏
Avec :
𝛼𝑣 = 0,6 pour les boulons de classe 4.6, 5.6, 8.8 ;
𝛼𝑣 = 0,5 pour les boulons de classe 4.8, 5.8, 6.8, 10.9 ;
𝑓𝑢𝑏 : résistance nominale en traction du boulon ;
𝐴𝑠 : section résistante du boulon ; - 𝛼𝑏 = 0,44 − 0,0003𝑓𝑦𝑏 ;
𝑓𝑦𝑏 : limite d’élasticité du boulon d’ancrage.
Les caractéristiques des boulons les plus utilisés en fonction de l’épaisseur de la platine sont
consignées dans le tableau suivant :
Tableau 3.14 : : Caractéristiques des boulons en fonction de l’épaisseur de la platine
3.6.4.9 Calcul de la résistance des boulons d’encrage 𝑭𝒗𝒃,𝑹𝒅 vis-à-vis des efforts de
cisaillement longitudinaux 𝑯𝒚,𝑬𝒅 et 𝑯𝒛,𝑬𝒅 suivant les axes (y-y) et (z-z).
Condition à vérifier :
SOMMAIRE
Plancher
Poutres secondaires
Poutres principales
Poteaux
Fondation
Sol support
Tableau 4.3 : Calcul des charges linéaires reparties sur le plancher en phase de construction
Tableau 4.4 : Calcul des charges linéaires reparties sur le plancher en phase mixte
Tableau 4.5 : Combinaison des charges linéaires sur le plancher en phase de construction
et en phase mixte
Le calcul du plancher se fera avec plus de détails sur une feuille de programmation Excel.
𝑏1 = 100 𝑐𝑚 ; et 𝑏2 = 100 𝑐𝑚
𝐿0 600
= = 75 𝑐𝑚
8 8
Alors on aura :
𝑏𝑒1 = 𝑏𝑒2 = 𝑚𝑖𝑛(75𝑐𝑚; 100𝑐𝑚) = 75𝑐𝑚
𝑏𝑒1 = 𝑏𝑒2 = 75𝑐𝑚
𝑏𝑒𝑓𝑓 = 150𝑐𝑚 = 1500𝑚𝑚
Figure 4.6 : Epures des efforts intérieurs de la solive à l’ELU en phase construction
Figure 4.7 : Epures des efforts intérieurs de la solive à l’ELS en phase construction
Figure 4.8 : Epures des efforts intérieurs de la solive à l’ELU en Phase mixte
Figure 4.9 : Epures des efforts intérieurs de la solive à l’ELS en phase mixte
38732175
124000 𝑚𝑚3 ≥ 1,1 = 120015,19 𝑚𝑚3
355
D’où le choix se porte sur l’IPE 160
Tableau 4.9 : Caractéristiques du profilé choisi pour la solive (Arcelor Mittal, 2018a)
130
IV-CLASSIFICATION DU PROFILE
IV-1- POSITION DE L'AXE NEUTRE PLASTIQUE
Résistance en taction du profilé Fa = 648681,82 N
Résistance en compression de la dalle Fc = 2550000,00 N
Condition à vérifiée (Fc>Fa) 2550000,00 N > 648681,82 N L'ANP est situé dans la dalle
Position de l'ANP z= 25,44 mm OK
Hauteur d'âme en traction zw = 145,2
Influence de la nuance = 0,81
IV-1-1-CLASSIFICATION DE L'AME
Rapport d/tw d/tw = 25,44 L'âme est de classe 1
IV-1-2- CLASSIFICATION DE LA SEMELLE
Rapport c/tf c/tf = 3,99 La semelle est de classe 1
V-CALCUL DES RESISTANCES DE LA SECTION
V-1-RESISTANCE PLASTIQUE EN FLEXION
Moment résistant plastique du profilé Mapl,Rd = 40018181,82 N.mm
Moment résistant plastique de la sextion mixte Mpl,Rd = 134459252,92 N.mm
V-2-RESISTANCE A L'EFFORT TRANCHANT
Aire du profilé reprenant le cisaillement Av = 966,60 mm2
Résistance plastique au cisaillement Vpl,Rd = 180103,37 N
Interaction moment fléchissant-éffort tranchant
Condition à vérifiée : 0,5.Vpl,Rd > Ved 90051,68 N > 29405,70 N L'interaction Moment flechissant-effort tranchant peut être négligéé
V-3-VERIFICATION DES RESISTANCES
V-3-1-EN PHASE DE CONSTRUCTION V-3-2-EN PHASE MIXTE
Conditions à vérifier : Conditions à vérifier :
MEdu Mapl,Rd 38732175,00 N.mm < 40018181,82 N.mm Condition vérifiée MEdu Mpl,Rd 44108550,00 N.mm < 134459252,92 N.mm Condition vérifiée
MEdu Mpl,Rd 38732175,00 N.mm < 134459252,92 N.mm Condition vérifiée VEdu Vpl,Rd 29405,70 N < 180103,37 N Condition vérifiée
VEdu Vpl,Rd 25821,45 N < 180103,37 N Condition vérifiée
VI-VERIFICATION DU RISQUE DE VOILEMENT
Pour être du côté de la sécurité, on prendra =1
Dans le présent cas, l’âme du profilé n’est pas enrobée de béton et ne comporte pas de raidisseurs
transversaux en dehors de ceux normalement placés au droit des appuis, le risque de voilement est
exclu si la condition suivante est vérifiée :
Condition à vérifiée : (hw/tw) (72 ) 29,04 mm < 58,58 mm Il n'y a pas de risque de voilement
Les charges sont essentiellement réparties uniformément sur chaque travée, la charge permanente
représentant au moins 40 % de la charge totale de calcul ;
La semelle supérieure en acier est fixée à la dalle (pleine ou mixte) par une connexion dimensionnée
selon les règles de l’EN 1994-1-1 (cf.§ 2) ;
La dalle comporte au moins deux poutres en acier, sensiblement parallèles, de manière à constituer
une ossature en U renversée (figure ci-contre ) ;
Lorsque la dalle est mixte, sa direction de portée (donc de ses nervures) est transversale aux poutres
en acier constituant le U renversé ;
Au droit de chaque appui de la poutre en acier, la semelle inférieure est maintenue latéralement et
l’âme est raidie transversalement ; en dehors de ces sections, l’âme peut ne pas être raidie ;
131
Enfin et surtout, la hauteur totale ha de la poutre en acier ne dépasse pas les limites indiquées par
l’EC4 en fonction de la nuance d’acier et du type de profilé (laminé IPE ou HE, ou reconstitué soudé
de dimensions équivalentes).
CONCLUSION : Il n'y a pas de risque de déversement
VIII- CALCUL DE LA CONNEXION
RESISTANCE DE CALCUL DES GOUJONS
facteur correctif = 1
Coéfficient enpirique de calcul kt = 0,85
Nombre de goujons dans une nervure de la tôle nr = 2
Résistance à la ruine du goujon P 1 Rd = 69407,83 N
Résistance à la ruine du béton enrobant le goujon P 2 Rd = 68652,38 N
Résistance de calcul en cisaillement du goujon P Rd = 68652,38 N
Résistance plastique entraction des armatures Fs = 85217,39 N
Effort de cisaillement de la longueur critique Vl = 648681,82 N
Nombre de goujonssur la travée nf = 10 Goujons
Résistance totale des goujons P Rd = 686523,78 N > 648681,82 N Condition vérifiée
Espacement des goujons Es = 600 mm
IX-VEIFICATIONS A ELS
On ne tient compte de l’effet de courbure des poutres dû au retrait du béton
que si le rapport de la portée à la hauteur totale de la section L/h > 20mm
132
Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure
Figure 4.10 : Epures des efforts intérieurs de la solive à l’ELU en Phase de construction
Figure 4.11 : Epures des efforts intérieurs de la solive à l’ELS en Phase de construction
Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 134
Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure
Figure 4.12 : Epures des efforts intérieurs de la solive à l’ELU en Phase mixte
Figure 4.13 : Epures des efforts intérieurs de la solive à l’ELS en Phase de construction
175953170,40
1702000 𝑚𝑚3 ≥ 1,1 = 545207,006 𝑚𝑚3
355
D’où le choix se porte sur l’IPE 450
Tableau 4.12 : Caractéristiques du profilé choisi pour la poutre principale (Arcelor Mittal,
2018a)
137
IV-CLASSIFICATION DU PROFILE
IV-1- POSITION DE L'AXE NEUTRE PLASTIQUE
Résistance en taction du profilé Fa = 3188545,45 N
Résistance en compression de la dalle Fc = 3230000,00 N
Condition à vérifiée (Fc>Fa) 3230000,00 N > 3188545,45 N L'ANP est situé dans la dalle
Position de l'ANP z= 98,72 mm OK
Hauteur d'âme en traction zw = 420,8
Influence de la nuance = 0,81
IV-1-1-CLASSIFICATION DE L'AME
Rapport d/tw d/tw = 40,30 L'âme est de classe 1
IV-1-2- CLASSIFICATION DE LA SEMELLE
Rapport c/tf c/tf = 4,75 La semelle est de classe 1
V-CALCUL DES RESISTANCES DE LA SECTION
V-1-RESISTANCE PLASTIQUE EN FLEXION
Moment résistant plastique du profilé Mapl,Rd = 990772727,27 N.mm
Moment résistant plastique de la sextion mixte Mpl,Rd = 1006437943,61 N.mm
V-2-RESISTANCE A L'EFFORT TRANCHANT
Aire du profilé reprenant le cisaillement Av = 5082,44 mm2
Résistance plastique au cisaillement Vpl,Rd = 946994,16 N
Interaction moment fléchissant-éffort tranchant
Condition à vérifiée : 0,5.Vpl,Rd > Ved 473497,08 N > 271871,79 N L'interaction Moment flechissant-effort tranchant peut être négligéé
V-3-VERIFICATION DES RESISTANCES
V-3-1-EN PHASE DE CONSTRUCTION V-3-2-EN PHASE MIXTE
Conditions à vérifier : Conditions à vérifier :
MEdu Mapl,Rd 530812830,90 N.mm < 990772727,27 N.mm Condition vérifiée MEdu Mpl,Rd 598117931,40 N.mm < 1006437943,61 N.mm Condition vérifiée
MEdu Mpl,Rd 530812830,90 N.mm < 1006437943,61 N.mm Condition vérifiée VEdu Vpl,Rd 271871,79 N < 946994,16 N Condition vérifiée
VEdu Vpl,Rd 241278,56 N < 946994,16 N Condition vérifiée
VI-VERIFICATION DU RISQUE DE VOILEMENT
Pour être du côté de la sécurité, on prendra =1
Dans le présent cas, l’âme du profilé n’est pas enrobée de béton et ne comporte pas de raidisseurs
transversaux en dehors de ceux normalement placés au droit des appuis, le risque de voilement est
exclu si la condition suivante est vérifiée :
Condition à vérifiée : (hw/tw) (72 ) 44,77 mm < 58,58 mm Il n'y a pas de risque de voilement
Les charges sont essentiellement réparties uniformément sur chaque travée, la charge permanente
représentant au moins 40 % de la charge totale de calcul ;
La semelle supérieure en acier est fixée à la dalle (pleine ou mixte) par une connexion dimensionnée
selon les règles de l’EN 1994-1-1 (cf.§ 2) ;
La dalle comporte au moins deux poutres en acier, sensiblement parallèles, de manière à constituer une
ossature en U renversée (figure ci-contre ) ;
Lorsque la dalle est mixte, sa direction de portée (donc de ses nervures) est transversale aux poutres en
acier constituant le U renversé ;
Au droit de chaque appui de la poutre en acier, la semelle inférieure est maintenue latéralement et l’âme
est raidie transversalement ; en dehors de ces sections, l’âme peut ne pas être raidie ;
138
Enfin et surtout, la hauteur totale ha de la poutre en acier ne dépasse pas les limites indiquées par l’EC4
en fonction de la nuance d’acier et du type de profilé (laminé IPE ou HE, ou reconstitué soudé de
dimensions équivalentes).
CONCLUSION : Il n'y a pas de risque de déversement
IX-VEIFICATIONS A ELS
On ne tient compte de l’effet de courbure des poutres dû au retrait du béton
que si le rapport de la portée à la hauteur totale de la section L/h > 20mm
139
Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure
Tableau 4.14 : Caractéristiques du profilé choisi pour le poteau (Arcelor Mittal, 2018a)
POTEAU 17
Profilé HE 100 B
Section As en mm2 2600
ha 100
ba 100
Dimensions en mm tf 10
tw 6
r 12
Iy en mm4 4495000
Wel,y en mm3 89910
Wpl,y en mm3 104200
Caractéristiques
Iz en mm4 1673000
Wel,z en mm3 33450
Wpl,z en mm3 51420
142
3-VERIFICATION DE L'APPLICABILITE DE LA METHODE SIMPLIFIEE
3-1- CONTRIBUTION DE L'ACIER A LA RESISTANCE
Résistance en compression du poteau mixte Npl,Rd = 1558891,09 N
Résistance en compression du profilé Napl,Rd = 839090,91 N
Contribution de l'acier à la résistance = 0,54 Condition vérifiée, la méthode simplifiée est donc applicable
3-2-CALCUL DES RIGITES EN FLEXION
suivant l'axe y-y
Moment d'inertie des armatures Is,y-y = 875825,77 mm4
Moment d'inertie du profilé Ia,y-y = 4495000,00 mm4
Moment d'inertie du béton Ic,y-y = 127962507,57 mm4
Rigidit suivant y-y EIeff,yy = 3507976051677,17 N.mm2
suivant l'axe z-z
Moment d'inertie des aciers Is,z-z = 875825,77 mm4
Moment d'inertie du profilé Ia,z-z = 1673000,00 mm4
Moment d'inertie du béton Ic,z-z = 127962507,57 mm4
Rigidit suivant z-z EIeff,zz = 2915356051677,17 N.mm2
143
4-VERIFICATION DE LA RESISTANCE DU POTEAU SOUS CHARGE UNIAXIALE ET EN FLEXION
4-1-CALCUL DES EFFORTS INTERNE
Module résistant plastique du béton (y-y ) Wpl,c,y = 1881725,66 mm3
Module résistant plastique du béton (z-z ) Wpl,c,z = 1934505,66 mm3
Module résistant plastique des armatures (y-y ) Wpl,s,y = 14074,34 mm3
Module résistant plastique des armatures (z-z ) Wpl,s,z = 14074,34 mm3
Résistance moyenne en compréssion du profilé Npm,Rd = 632381,95 N
Moment résistant maximal du poteau mixte Mmax,yRd = 55742126,10 N.mm
Bras de lévier hn = 44,09 mm
Module d'inertie plastique du profilé Wpl,y,a,n = 11666,05 mm3
Module d'inertie plastique du béton Wpl,y,c,n = 377202,23 mm3
Module d'inertie plastique des armatures Wpl,y,s,n = 0,00 mm3
Moment résistant normal suivant l'axe y-y Mn,y,Rd = 7536974,33 N.mm
Moment résistant plastique suivant l'axe y-y Mpl,y,Rd = 48205151,76 N.mm
4-2-CALCUL DES COORDONNEES DE LA COURBE D'INTERACTION
Point A Courbe d’interaction N-M suivant l’axe y-y
Résistance à la compréssion NA = 1558891,09 N 1800,00 kN
Moment résistant MA = 0,00 N.mm A
1600,00 kN
Point B
Résistance à la compréssion NB = 0,00 N 1400,00 kN
Moment résistant MB = 48205151,76 N.mm 1200,00 kN
Point C
1000,00 kN
Résistance à la compréssion NC = 632381,95 N
Moment résistant MC= 48205151,76 N.mm 800,00 kN
C
Point D 600,00 kN
Résistance à la compréssion ND = 316190,97 N D
Moment résistant MD = 55742126,10 N.mm NEd 400,00 kN
Moment résistant norrmal Mpl,y,N,Rd = 54680544,25 N.mm 200,00 kN
B
Rapport dy dy = 1,34 0,00 kN
Coéfficient My My = 0,9 0,00 kN.m 10000,00 kN.m20000,00 kN.m30000,00 kN.m40000,00 kN.m50000,00 kN.m60000,00 kN.m
Mpl,y,N,Rd
Condition à vérifiée : My,Ed/ My. dy,Mpl,y,Rd < 1 0,62 < 1,00 Condition vérifiée
144
Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure
𝑁𝐸𝑑 = 29405,70 𝑁
POUTRE
Profilé IPE 450
Section As en mm2 9880
ha 450
ba 190
Dimensions en mm tf 14,6
tw 9,4
r 21
Iy en mm4 337400000
Caractéristiques Wel,y en mm3 1500000
Wpl,y en mm3 1702000
POTEAU
Profilé HE 100 B
Section As en mm2 2600
ha 100
ba 100
Dimensions en mm tf 10
tw 6
r 12
Iy en mm4 4495000
Wel,y en mm3 89910
Wpl,y en mm3 104200
Caractéristiques
Iz en mm4 1673000
Wel,z en mm3 33450
Wpl,z en mm3 51420
Alors :
Réalisé par : AQUILLAS Braye Koumaye 149
Chapitre 4 Dimensionnement des éléments de structure
1
0,5 × 36,0 ×2,38 ( )× 23,5 ×6,93
√3
𝑉𝑒𝑓𝑓,2𝑅𝑑 = + = 119,75 𝐾𝑁
1,25 1,1
120 − 10
𝑚 = − 0,8 × 27 = 33,4 𝑚𝑚
2
Calcul des longueurs effectives leff,1 et leff,2
Pour les mécanismes circulaires on a :
𝑙𝑒𝑓𝑓,𝑐𝑝 = 2 × 𝜋 × 33,4 = 210 𝑚𝑚
𝑒𝑥 = 30 𝑚𝑚 , 𝑚 = 40 − 0,8 × 6 × √2 = 33,2
𝑒𝑚𝑖𝑛 = 𝑒𝑥 = 30 𝑚𝑚
𝑒 = 𝑒𝑥 = 30 𝑚𝑚
Calcul des longueurs effectives leff,1 et leff,2 :
Pour les mécanismes circulaires on a :
𝑙𝑒𝑓𝑓,𝑐𝑝 = 2 × 𝜋 × 33,2 = 209 𝑚𝑚
𝐸𝑡, 𝑙𝑒𝑓𝑓,𝑐𝑝 = 𝜋 × 33,2 + 2 × 30 = 164 𝑚𝑚
𝐸𝑡, 𝑙𝑒𝑓𝑓,𝑐𝑝 = 𝜋 × 33,2 + 120 = 224 𝑚𝑚
1
𝜔 = = 0,99
1,2 × 1
√1 + 1,3 ( )²
37,59
0,99 × 12 × 1 × 35,5
𝐹𝑡1,𝑤𝑐,𝑅𝑑 = = 422 𝐾𝑁
1,0
La résistance de la rangée 1 est :
𝐹𝑡1,𝑅𝑑 = 𝑚𝑖𝑛(283 ; 246 ; 422) = 246 𝐾𝑁
Rangée 2 prise seule
Calcul des longueurs effectives 𝒍𝒆𝒇𝒇,𝟏 et 𝒍𝒆𝒇𝒇,𝟐. Pour les mécanismes circulaires on a :
𝑙𝑒𝑓𝑓,𝑐𝑝 = 2 × 𝜋 × 33,4 = 210 𝑚𝑚
120 − 15
𝑚 = − 0,8 × 3 × √2 = 49 𝑚𝑚
2
𝑚2 = 95 − 40 − 11,5 − 0,8 × 6 × √2 = 36,7 𝑚𝑚
𝑚
𝜆1 = = 52,952,9 − 40 = 0,57
𝑚2 + 𝑒
𝑚2 36,7
𝜆1 = = = 0,50
𝑚2 + 𝑒 52,9 − 40
Alors 𝛼 = 5,5
1 1
𝜔 = = = 0,91
1,81 × 1,15
√1 + 1,3 (𝑏𝑒𝑓𝑓𝑡𝑤𝑐 )² √1 + 1,3 ( )²
𝐴𝑉𝑐 51,4
𝜔 × 𝑏𝑒𝑓𝑓, 𝑡, 𝑤𝑐 𝑡𝑤𝑐 𝑓𝑦, 𝑤𝑐 0,91 × 12 × 1,15 × 23,5
𝐹𝑇1,𝑅𝑑 𝐹𝑡1, 𝑤𝑐, 𝑅𝑑 = =
𝛾𝑀𝑜 1,0
= 445 𝐾𝑁
- Âme de poutre tendue
𝑏𝑒𝑓𝑓, 𝑡, 𝑤𝑏 𝑡𝑤𝑏 𝑓𝑦, 𝑤𝑏 29,1 × 0,75 × 23,5
𝐹𝑡2, 𝑤𝑏, 𝑅𝑑 = = = 513 𝐾𝑁
𝛾𝑀0 1,0
La résistance de la rangée 2 prise seule est :
𝐹𝑡2𝑠, 𝑅𝑑 = 𝑚𝑖𝑛(278 ; 269 ; 445 ; 573) = 269 𝐾𝑁
Pour la rangée 2 :
0,90 × 9,5 × 2,053
𝐾4,2 = = 2,107 𝑐𝑚
3.273
- Coefficient 𝐾5 (platine d’about fléchie)
0,9𝑙𝑒𝑓𝑓 3
𝐾5 = 𝑡𝑝
𝑚3
Pour la rangée 1 :
0,9 × 10
𝑘5,1 = × 23 = 1,968 𝑐𝑚
3.323
Pour la rangée 2 :
𝑙𝑒𝑓𝑓 = 𝑚𝑖𝑛(291 ; 270) = 270 𝑚𝑚
0,9 × 27
𝑘5,2 = × 23 = 1,313 𝑐𝑚
5,293
- Coefficient 𝐾10 (boulons tendu)
1
𝐿𝑏 = 20,5 + 20 + 8 + × (13 + 16) = 63
2
1,6𝐴𝑠 2,45
𝐾10,1 = 𝐾10,2 = = 1,6 × = 0,622 𝑐𝑚
𝐿𝑏 6,3
Le coefficient de rigidité efficace 𝐾𝑒𝑓𝑓,𝑟 est :
Pour la rangée 1 :
1 1
𝐾𝑒𝑓𝑓,1 = = = 0,151 𝑐𝑚
1 1 1 1 1
∑ + + +
𝐾𝑖, 𝑟 0,251 1,929 1,968 0,622
Pour la rangée 2 :
1 1
𝐾𝑒𝑓𝑓,2 = = = 0,154 𝑐𝑚
1 1 1 1 1
∑ + + +
𝐾𝑖, 𝑟 0,274 2,107 1,313 0,622
Pour la rangée 3 :
𝐾𝑒𝑓𝑓,3 = 𝐾𝑒𝑓𝑓,2
Le bras de levier équivalent 𝑧𝑒𝑞 est :
∑ 𝐾𝑒𝑓𝑓 . 𝑟ℎ𝑟² 0,151 × 36,42 + 0,154 × 26,92 + 0,154 × 4,9
𝑧𝑒𝑞 = = = 30,33 𝑐𝑚
∑ 𝐾𝑒𝑓𝑓 . 𝑟ℎ𝑟 0,151 × 36,4 + 0,154 × 26,9 + 0,154 × 4,9
1 1 1 1
∑ = + + = 5,69 𝑐𝑚−1
𝐾𝑖 𝑘1 𝐾2 𝐾𝑒𝑞
2 2
𝑀𝑗,𝑅𝑑 = × 146 = 97 𝑘𝑁. 𝑚 > 𝑀𝑗,𝐸𝑑
3 3
Donc 𝜇 = 1.
La rigidité en rotation 𝑆𝑗 de l’assemblage est
2,1 × 104 × 30,332
𝑆𝑗 = = 3,395 × 106 𝑘𝑁. 𝑐𝑚 = 33950 𝑘𝑁. 𝑚
1 × 5,69
𝐼𝑏 = 11766,9 𝑐𝑚4
𝑙𝑏 = 3,25 𝑚
210000
𝑆𝑗 = 33950 𝐾𝑁. 𝑚 > 8 × 117669000 × = 6082,58 𝑘𝑁. 𝑚
3250
Donc l’assemblage est rigide.
POTEAU G5
Profilé HE 100 B
Section As en mm2 2600
ha 100
ba 100
Dimensions en mm tf 10
tw 6
r 12
Iy en mm4 4495000
Wel,y en mm3 89910
Wpl,y en mm3 104200
Caractéristiques
Iz en mm4 1673000
Wel,z en mm3 33450
Wpl,z en mm3 51420
𝑏𝑝 = 450 𝑚𝑚
𝑏1 ≤ 3 𝑥 450 = 1350 𝑚𝑚
𝑑1 ≤ 3 𝑥 420 = 1260 𝑚𝑚
ℎ1 ≥ (1350 − 450) = 900 𝑚𝑚
ℎ1 ≥ (1260 − 420) = 840 𝑚𝑚
Nous prenons : 𝑏1 = 𝑑1 = 900 𝑚𝑚
La valeur 𝒉𝟏 sera choisie après le calcul de la semelle devant supporter la charge du poteau.
Avec :
𝐴𝑐1 900𝑥900
𝛼=√ =√ = 2,07
𝐴𝑐0 450𝑥420
2
𝑓𝑗𝑑 = 𝛽1 𝛼𝑓𝑐𝑑 = 𝑥2.3𝑥20 = 27,57 𝑀𝑃𝑎
3
58874,574
𝐴𝑟𝑒𝑞 = = 2135,46 𝑚𝑚²
27,57
3𝑓𝑗𝑑 . 𝛾𝑀0
𝑡𝑝 ≥ 𝑡𝑝,𝑚𝑖𝑛 𝑡𝑒𝑙𝑞𝑢𝑒 𝑡𝑝,𝑚𝑖𝑛 = 𝑐√
𝑓𝑦
3𝑥27,57𝑥1,1
𝑡𝑝 ≥ 151,3√ = 76,59 𝑚𝑚
355
Nous prendrons 𝑡𝑝 = 80 𝑚𝑚
5 CHAPITRE 5 : ETUDE DE LA
RESISTANCE AU FEU ET SECURITE
INCENDIE
SOMMAIRE
Hormis la protection efficace des biens et des personnes, la sécurité incendie vise également
à:
Protéger la vie des services d’intervention ;
Protéger l’intégrité du bâtiment ;
Sauvegarder les bâtiments adjacents.
Feu couvant à très basse température avec une durée souvent difficile à estimer. Cette
phase n’est pas montrée sur la figure 5.2.
C’est un feu généralisé. Cette phase est généralement très courte et est caractérisée par une
forte température.
Cette phase correspond à un feu généralisé dont la durée dépend de la charge calorifique et
de la ventilation.
Le feu commence à diminuer jusqu’à ce que tous les matériaux combustibles aient
complètement brûlé.
Dans ce cas, l’élévation de température à laquelle est soumis un élément est conforme à la
relation suivante :
𝜃𝑔 − 𝜃0 = 345 log10 (8𝑡 + 1)
Avec :
𝑡 : est le temps exprimé en minutes ;
𝜃𝑔 ∶ représente la température à laquelle sera soumis l’élément de structure ;
𝜃0 ∶ est la température initiale, généralement prise égale à 20 °C.
La courbe qui représente cette fonction, connue sous le nom de courbe « ISO standard », est
présentée sur la figure 5.3. De manière simplifiée, il peut être retenu que cette courbe atteint
environ 500 °C après seulement 5 minutes et plus de 1000 °C après 90 minutes. Par ailleurs,
il convient de signaler que la courbe ISO est assez différente de celle adoptée pour l’incendie
réel. Cette courbe, souvent considérée comme une courbe enveloppe des incendies réels,
présente un aspect plus défavorable, d’une part par un échauffement très rapide lors des
premières minutes, et d’autre part par l’absence de phase de refroidissement (température
sans cesse croissante).
Tableau 5.1 : Valeur température-temps pour la courbe ISO834 (Farid BOURSAS, 2010)
Figure 5.3 : Courbe nominale du feu conventionnel ISO834 (Farid BOURSAS, 2010)
au plus tôt pour être combattu efficacement. L’ensemble des protections actives doit être
efficace dans les deux premières phases de développement du sinistre.
Nous présentons quelques dispositifs de protection active :
Les détecteurs réagissant à la fumée à la chaleur, ou aux flammes déclenchent
une alarme sonore et la mise en œuvre de certains équipements ;
Les consignes de sécurité et le balisage favorisent l’évacuation des occupants ;
Le système de désenfumage évacue les fumées toxiques, facilitant l’évacuation
des occupants sans dommages et l’intervention des secours ;
Les moyens de lutte, extincteurs ou RIA, permettent l’attaque immédiate du feu ;
Les sprinklers, réseau d’extinction automatique, attaquent sans délai le feu
naissant.
Avec
𝐺𝑘𝑗 : Valeur caractéristique des actions permanentes ;
𝑄𝑘,1 : Action variable principale caractéristique ;
𝑄𝑘,𝑖 : Valeur caractéristique des actions variables d’accompagnement ;
𝜓1,1 : Facteur pour valeur fréquente d'une action variable ;
𝜓2,1 : Facteur pour valeurs quasi-permanentes des actions variables.
Tableau 5.2 : Valeur recommandées des facteur 𝜓 pour les bâtiments (NF EN 1994-1-2,
2005)
Action 𝜓0 𝜓1 𝜓2
Catégorie des charges imposée dans les bâtiments
Une autre notion largement utilisée dans les méthodes de calcul des Eurocodes est le niveau
de chargement pour la situation d'incendie 𝜂𝑓𝑖,𝑡 qui est définie comme :
𝐸𝑑,𝑓𝑖
𝜂𝑓𝑖,𝑡 =
𝐸𝑑
Avec :
𝐸𝑑 : Effet de calcul des actions à température normale
𝐸𝑑,𝑓𝑖 : Effet de calcul des actions en situation d'incendie. Elle peut être
déterminée d'une manière différente par :
𝐸𝑑𝑓𝑖,𝑡 = 𝜂𝑓𝑖 . 𝐸𝑑
𝐺𝑘 + 𝜓𝑓𝑖,1 𝑄𝑘,1
𝜂𝑓𝑖 =
𝛾𝐺 𝐺𝑘 + 𝛾𝑄,1 𝑄𝑘,1
𝐺𝑘 + 𝜓𝑓𝑖,1 𝑄𝑘,1
𝜂𝑓𝑖 =
𝛾𝐺 𝐺𝑘 + 𝛾𝑄,1 𝑄𝑘,1
Où :
𝛾𝑄,1 : est le facteur partiel pour l’action variable principale 1
En fait, le niveau de charge 𝜂𝑓 dépend fortement du facteur 𝜓1,1 qui varie en fonction des
catégories de bâtiments.
5.3.1 Béton
L’on constate que la dilatation du béton à granulats calcaires augmente lentement avec
l’évolution de la température jusqu’à atteindre 800 C° où la dilatation devient constante
malgré l’augmentation de température (Farid BOURSAS, 2010). De la même façon pour le
béton siliceux mais avec plus d’allongement qui atteint les 14.E -3 puis devient constant.
5.3.2 Acier
Figure 5.11 : Variation en fonction de la température des facteurs de réduction 𝑘𝜃 pour les
relations contrainte-déformation de l’acier de construction (Farid BOURSAS, 2010)
5.12.
Par rapport à ces procédures d’analyse relatives au comportement mécanique des structures
en situation d’incendie, les remarques suivantes peuvent être faites :
L’analyse par élément s’applique aux éléments de structure isolés (élément par
élément), donc facile à utiliser, en particulier avec les méthodes de calcul simplifiées
et par conséquent largement utilisée sous condition d’incendie normalisé (par
exemple : feu ISO834) ;
L’analyse de parties de la structure ou l’analyse de structure globale considèrent au
moins plusieurs éléments de la structure, si bien que l’effet d’interaction entre eux
ainsi que la redistribution de charge des parties échauffées (parties affaiblies à
l’intérieur du compartiment du feu) aux parties froides (parties plus résistantes en
dehors du compartiment du feu) peuvent être pris en compte directement et de
manière exacte. Par conséquent, l’analyse de la structure globale permet ainsi
d’obtenir une situation plus réaliste du comportement au feu de la structure.
Tableau 5.5 : Comparaison entre les méthodes d'analyse de structure sous feu (J. M.
Franssen et al., 2005)
Modèles de calcul simplifiés (cf. EC4-1-2 §4.3) ; ce type de méthode de calcul peut
être scindé en deux différentes familles, la première est la fameuse méthode de
température critique largement appliquée aux éléments de structure en acier et la
deuxième correspond à toutes les méthodes de calcul simplifiées établies pour
l’analyse par élément à la fois des structures en acier et des structures mixtes acier-
béton ;
Modèles de calcul avancés (cf. EC4-1-2 §4.4) ; cet outil d’analyse peut être appliqué
en principe sur tout type de structure et il est en général basé soit sur la méthode des
éléments finis, soit sur la méthode des différences finies. Dans l’ingénierie de la
sécurité incendie moderne, il devient le moyen de calcul de plus en plus utilisé grâce
aux nombreux avantages qu’il offre.
Contrairement aux autres éléments mixtes, à savoir, poutres et poteaux mixtes, les dalles
mixtes peuvent remplir les trois fonctions suivantes en matière de résistance au feu :
Isolation thermique en tant qu’élément de séparation (critère « I ») ;
Etanchéité en tant qu’élément de séparation (critère « E ») ;
Résistance mécanique en tant qu’élément porteur (critère « R »).
En conséquence, la présente rubrique va s’articuler autour de ces aspects particuliers des
dalles mixtes en matière de résistance au feu.
Tableau 5.7 : Domaine d'application pour les plaques nervurées (NF EN 1994-1-2, 2005)
Plaque nervurée en acier à profil rentrant Plaque nervurée en acier à profil trapézoïdal
77 ≤ 𝑙1 ≤ 135 mm 80 ≤ 𝑙1 ≤ 155 mm
110 ≤ 𝑙2 ≤ 150 mm 32 ≤ 𝑙2 ≤ 132 mm
38,5 ≤ 𝑙3 ≤ 97,5 mm 40 ≤ 𝑙3 ≤ 115 mm
50 ≤ ℎ1 ≤ 130 mm 50 ≤ ℎ1 ≤ 125 mm
30 ≤ ℎ2 ≤ 60 mm 50 ≤ ℎ2 ≤ 100 mm
Cette performance peut être estimée par l’une des deux approches suivantes :
L’approche forfaitaire basée sur le calcul de l’épaisseur efficace des dalles mixtes ;
L’approche basée sur le calcul de la résistance au feu correspondant au critère
d’isolation thermique I.
ℎ 𝑙 +𝑙
Si ℎ2 ≤ 1,5 et ℎ1 > 40𝑚𝑚 ℎ𝑒𝑓𝑓 = ℎ1 + 0,5ℎ2 𝑙1 +𝑙2 (5.1)
1 1 3
ℎ 𝑙 +𝑙
Si ℎ2 > 1,5 et ℎ1 > 40𝑚𝑚 ℎ𝑒𝑓𝑓 = ℎ1 (1 + 0,75 𝑙1 +𝑙2 ) ( 5.2)
1 1 3
Une fois la valeur de l’épaisseur efficace ℎ𝑒𝑓𝑓 connue, la résistance au feu relative à
l’isolation thermique est jugée satisfaisante si cette valeur est supérieure ou égale aux valeurs
prédéterminées pour les dalles en béton pleines. Ces valeurs nominales sont données dans le
Tableau 5.9.
Tableau 5.8 / Épaisseur efficace minimale en fonction de la résistance au feu normalisé (NF
EN 1994-1-2, 2005)
𝐴 1 𝐴 1
𝑡𝑖 = 𝑎0 + 𝑎1 ℎ1 + 𝑎2 𝛷 + 𝑎3 𝐿 + 𝑎4 𝑙 + 𝑎5 𝐿 (5.4)
𝑟 1 𝑟 𝑙3
𝑙1 −𝑙2 2 𝑙 −𝑙 2
𝛷 = [√ℎ22 + (𝑙3 + ) − √ℎ22 + ( 1 2 2 ) ] /𝑙3 ( 5.5)
2
𝑙 −𝑙
𝐴 ℎ2 1 2
2
= 2
( 5.6)
𝐿𝑟 𝑙 −𝑙
𝑙2 +2√ℎ22+( 1 2 )
2
𝑎0 𝑎1 𝑎2 𝑎3 𝑎4 𝑎5
Béton
[min] [min] [min] [min] [min] [min]
Béton de masse
-28,8 1,55 -12,6 0,33 -735 48,0
volumique courante
Béton léger -79,2 2,18 -2,44 0,56 -542 52,3
Lorsque les dalles mixtes sont exposées au feu, les températures de la plaque nervurée sont
déterminées par :
1 𝐴
𝜃𝑎 = 𝑏0 + 𝑏1 𝑙 + 𝑏2 𝐿 + 𝑏3 𝛷 + 𝑏4 𝛷 2 ( 5.7)
3 𝑟
Où :
𝜃𝑎 est la température de la semelle inférieure, de l’âme ou de la semelle supérieure
de la plaque nervurée [°C] :
Ф est la configuration ou le facteur de vue de la semelle supérieure défini.
Les facteurs 𝑏𝑖 sont donnés dans le Tableau 4.
En ce qui concerne les barres d’armature, lorsqu’elles se situent dans les nervures, leur
température 𝜃𝑠 peut être définie par :
𝑢 𝐴 1
𝜃𝑠 = 𝑐0 + 𝑐1 ℎ3 + 𝑐2 𝑧 + 𝑐3 𝐿 + 𝑐4 𝛼 + 𝑐5 𝑙 ( 5.8)
2 𝑟 3
Où :
𝜃𝑠 est la température de l’armature additionnelle dans la nervure [°C]
𝑢3 est la distance à la semelle inférieure (voir Figure 2) [mm]
Z est l’indication de la position dans la nervure [mm0,5]
−1
1 1 1
𝑧=( + + ) (5.9)
√𝑢 1 √𝑢 2 √𝑢3
Avec :
𝑢1 𝑒𝑡 𝑢2 : distance la plus courte entre l’axe de la barre d’armature et un point
quelconque des âmes de la plaque nervurée (voir Figure 2).
α est l’angle de l’âme [°C]
A/L r est le facteur de géométrie de la nervure défini en 3.2 [mm].
Les facteurs 𝑐i sont donnés dans le Tableau 5.
Figure 5.16 : Paramètres pour la position des barres d’armatures (NF EN 1994-1-2, 2005)
Tableau 5.10 : Coefficients pour la détermination des températures des différentes parties
de la plaque nervurée en acier (NF EN 1994-1-2, 2005)
Tableau 5.11 : Coefficients pour la détermination des températures des barres d’armature
dans la nervure (NF EN 1994-1-2, 2005)
Cette méthode est également valable pour estimer la température des armatures d’acier en
chapeau car elles se trouvent au-dessus des nervures de la plaque d’acier.
Tableau 5.12 : Distribution de la température dans une dalle mixte (NF EN 1994-1-2, 2005)
Pour calculer la résistance mécanique des dalles mixtes échauffées, il est nécessaire
de connaître les résistances des matériaux en fonction de la température. En situation
d’incendie, la résistance des matériaux pour les dalles mixtes peut être définie par les
formules suivantes :
Où :
- 𝑘𝑎𝑦,𝜃 est le facteur de réduction de la résistance pour l’acier de la plaque (voir
Tableau 7) ;
- 𝑘𝑐,𝜃 est le facteur de réduction de la résistance en compression pour le béton (voir
Tableau 7) ;
- 𝑘𝑠𝑦,𝜃 est le facteur de réduction de la résistance pour les aciers d’armature (voir
Tableau 7).
Ainsi, une fois connu le champ de température des dalles mixtes, il est possible de procéder
au calcul des moments résistants plastiques. Le principe de calcul de ce moment est illustré
respectivement dans la Figure 5.17.
Tableau 5.13 : Facteurs de réduction des propriétés des matériaux (NF EN 1994-1-2, 2005)
Figure 5.17 : Principe de calcul du moment résistant plastique (NF EN 1994-1-2, 2005)
Où :
𝑓𝑎𝑦,𝜃𝑖𝑛𝑓 est la résistance de la semelle inférieure de la plaque à la température 𝜃𝑎,𝑖𝑛𝑓 ;
𝑓𝑎𝑦,𝜃𝑤 est la résistance de l’âme de la plaque à la température 𝜃𝑎,𝑤 ;
𝑓𝑎𝑦,𝜃𝑠𝑢𝑝 est la résistance de la semelle supérieure de la plaque à la température 𝜃𝑎,𝑠𝑢𝑝 ;
𝑓𝑎𝑦,𝜃𝑤√ℎ2 2
2 +[(𝑙1 −𝑙2)/2] +𝑓𝑎𝑦,𝜃𝑠𝑢𝑝 𝑙3 𝑓𝑎𝑦,𝜃𝑠𝐴𝑠
ℎ2 + 𝑢
𝛾𝑀,𝑓𝑖,𝑎 𝛾𝑀,𝑓𝑖,𝑠 3
𝑦𝑇 = (5.14)
𝑇+
𝑑 + = 𝑦𝐹 − 𝑦𝑇 (5.15)
Où :
𝑦𝐹 est la distance entre le point d’application de l’effort de compression 𝐹 + et la semelle
inférieure de la plaque nervurée
Et le moment résistant positif est donné par :
+
𝑀𝑓𝑖,𝑝𝑙,𝑅𝑑 = 𝑇 +𝑑+ (5.16)
Figure 5.18 : Poutre mixte acier béton non-enrobée sur deux appuis simples (B. ZHAO & J.
KRUPPA, 2012)
Le profilé en acier est considéré comme exposé sur trois faces dans les cas suivants :
Dalle pleine en béton ;
Lorsque le profilé en acier est décomposé en trois parties, à savoir la semelle inférieure,
l’âme et la semelle supérieure, les facteurs de massivité 𝐴𝑚 ou 𝐴𝑝 de ces trois parties peuvent
être déterminés selon les formules données dans le tableau 2.
Il consiste à calculer de manière plus précise le moment positif résistant des sections
transversales d’une poutre mixte.
Où
ℎ𝑢 = 𝐹𝑡+ /(𝑏𝑒𝑓𝑓
+
𝑓𝑐,20℃ 𝑥1,3) (5.19)
Dans ce cas, en connexion complète, le moment résistant positif peut être calculé comme
suit :
+ 𝑡𝑓1 ℎ𝑢 ℎ ℎ𝑢
𝑀𝑓𝑖,𝑝𝑙,𝑅𝑑 = 𝑏𝑓1 𝑡𝑓1 𝑓𝑎𝑦,𝜃𝑓1 (ℎ𝑎 − ℎ𝑐 − − ) + ℎ𝑤 𝑡𝑤 𝑓𝑎𝑦,𝜃𝑤 ( 2𝑎 + ℎ𝑐 − )+
2 2 2
𝑡𝑓2 ℎ𝑢
𝑏𝑓2 𝑡𝑓2 𝑓𝑎𝑦,𝜃𝑓2 ( + ℎ𝑐 − ) ≤ 𝑀𝑓𝑖,𝐸𝑑 (5.20)
2 2
Dans le calcul du moment résistant positif, il est nécessaire de vérifier le degré de connexion
au cisaillement de la poutre en adoptant une résistance au cisaillement des connecteurs en
situation d’incendie donnée ci-après.
𝑘𝑎𝑢,𝜃 (𝜃𝑣 )
𝑃𝑓𝑖,𝑅𝑑 = [ 𝑥0,8𝑓𝑢,20℃ 𝜋𝑑 2 /4; 𝑘𝑐,𝜃 (𝜃𝑣 )𝑥29𝛼𝑑 2 √𝑓𝑐,20℃ 𝐸𝑐𝑚 ] (5.21)
1,25
ℎ𝑣 ℎ𝑣
Où : 𝛼 = 0,2( + 1) ≤ 1 pour ≥3
𝑑 𝑑
Dans le seul cas des poutres mixtes avec dalle pleine en béton, afin d'éviter toute
rupture prématurée des goujons à tête soudée en situation d'incendie lorsque les profilés
métalliques sont protégés, il y a lieu d'utiliser un minimum de connecteurs défini de la
manière suivante :
7𝑥10−6(1035−𝜃𝑓2 )𝐿
−1
𝑘
𝑁≥ (5.22)
1 1 0,7
0,075𝑥𝑃𝑅𝑑 𝐿( + )
𝐸𝐴𝑎 √𝜂𝑓𝑖,𝑡
𝐸𝐴𝑎√𝑓𝑎𝑦,20℃/235
Avec :
0,005𝑥𝐿
𝑘 = 1+1,5𝑥10−4𝐿 + 2 (5.23)
Où :
𝜃𝑓2 : est la température de la semelle supérieure du profilé métallique à 60 minutes
de l'exposition au feu.
L : portée de la poutre en mm
𝐸𝐴𝑎 et 𝐸𝐴𝑐 : rigidités des sections en acier et en béton à température normale.
𝑃𝑅𝑑 : est la résistance au cisaillement à froid des goujons
Concernant les poutres mixtes sur deux appuis simples, la résistance à l’effort
tranchant peut-être généralement vérifiée par l’expression suivante :
𝑓𝑎,𝑚𝑎𝑥,𝜃𝑤
𝑉𝑓𝑖,𝑅𝑑 = 𝐴𝑣 ≤ 𝑉𝑓𝑖,𝐸𝑑 (5.24)
√3
𝐸𝑓𝑖,𝑑 = 𝜂𝑓𝑖 . 𝐸𝑑
𝐸𝑓𝑖,𝑑 = 𝜂𝑓𝑖 . 𝐸𝑑
D’après les sollicitations de calcul à froid et le niveau de chargement, nous avons calculés
les sollicitations de calcul au feu consignées dans le tableau 5.6.
Tableau 5.17 : Sollicitations de calcul au feu du plancher
196
IV- CALCUL DES RESISTANCES DE LA SECTION MIXTE A FROID
IV-1-RESISTANCE A LA FLEXION
Position de l'ANP à la fibre superieur Xpl* = 43,49 mm
Moment résistant plastique Mpl,Rd = 24175,61 N.mm
IV-2-RESISTANCE AU CISAILLEMENT
IV-2-1- RESISTANCE AU CISAILLEMENT VERTICAL III-2-2-CISAILLEMENT LONGITUDINAL
Largeur d'une nervure remplie de béton b0 = 102,50 mm Portée cisaillée Ls = 500,00 mm
Largeur nette d'une nervure bs = 150 mm Hauteur utile dp = 84,70 mm
Nombre de nervure n= 6,67 Résistance de cisailement par mètre V l,Rd = 33107,54 daN
Hauteur utile ds = 79,70 mm
Contrainte limite de cisaillement du béton Rd = 0,30 N/mm2
Pourcentage d'acier = 0,15
Distance de G des armature à la fibre supérieur es = 20,30 mm
Facteur de réduction kv = 1,52
Resistance au cisaillement par nervure V v,Rd = 26363,42 N
Resistance au cisaillement par mètre Vv,Rd = 175756,11 N
IV- CALCUL DES RESISTANCES DE LA SECTION MIXTE SOUS FEU R60
Epaisseur efficace de la dalle h eff = 88,21 mm
Facteur de vue de la tôle nervurée = 0,16
Facteur de géométrie de la tôle A/L T = 60,27
Température de la semelle inférieur de la tôle ainf = 795,31 °C Limite d'élasticité réduit de la semelle inférieur de la tôle f ay, inf = 37,00 N/mm2
Température de la semelle supérieur de la tôle asup = 275,86 °C Limite d'élasticité réduit de la semelle supérieur de la tôle f ay, sup = 320,00 N/mm2
Température de l'âme de la tôle aw = 540,68 °C Limite d'élasticité réduit de l'âme de la tôle f ay, w = 209,25 N/mm2
Température des armatures s = 337,29 °C Limite d'élasticité réduit des armatures f sy, = 500,00 N/mm2
Effort de traction dans la section mixte T + = 160256,66 N
T
Point d'application de l'éffort de traction y = 33,91 mm
Epaisseur de la zone comprimée du béton h comp = 28,97 mm
Point d'application de l'éffort de compression y F = 85,51 mm
Moment résistance au feu Mfi,pl,Rd = 8270651,82 N.mm > 1802880,00 N.mm Condition vérifiée
Caacité portante de la dalle en sous feu R60 Qfi = 16541,30 N/m > 5634,00 N.m Condition vérifiée
197
Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie
𝐸𝑓𝑖,𝑑 = 𝜂𝑓𝑖 . 𝐸𝑑
D’après les sollicitations de calcul à froid et le niveau de chargement, nous avons
calculés les sollicitations de calcul au feu consignées dans le tableau suivant :
199
4. CLASSIFICATION DU PROFILE
4.1. POSITION DE L'AXE NEUTRE PLASTIQUE
Résistance en taction du profilé Fa = 648681,82 N
Résistance en compression de la dalle Fc = 2550000,00 N
Condition à vérifiée (Fc>Fa) 2550000,00 N > 648681,82 N L'ANP est situé dans la dalle
Position de l'ANP par rapprt à la fibre supérieur z= 25,44 mm OK
Hauteur d'âme en traction zw = 145,2
Hauteur comprimé du béton hu = 5,63 mm
Epaisseur éfficace de la dalle h eff = 88,21 mm
Influence de la nuance = 0,81
4.1.1. CLASSIFICATION DE L'AME
Rapport d/tw d/tw = 25,44 L'âme est de classe 1
4.1.2. CLASSIFICATION DE LA SEMELLE
Rapport c/tf c/tf = 3,99 La semelle est de classe 1
5. CALCUL DES RESISTANCES DE LA SECTION A FROID
5.1. RESISTANCE PLASTIQUE EN FLEXION
Moment résistant plastique du profilé Mapl,Rd = 40018181,82 N.mm
Moment résistant plastique de la sextion mixte Mpl,Rd = 134459252,92 N.mm
5.2. RESISTANCE A L'EFFORT TRANCHANT
Aire du profilé reprenant le cisaillement Av = 966,60 mm2
Résistance plastique au cisaillement Vpl,Rd = 180103,37 N
Interaction moment fléchissant-éffort tranchant
Condition à vérifiée : 0,5.Vpl,Rd > Ved 90051,68 N > 29405,70 N L'interaction Moment flechissant-effort tranchant peut être négligéé
6. CALCUL DES RESISTANCES DE LA SECTION SOUS TEMPERATURE R60
6.1. CALCUL DES FACTEURS DE MASSIVITE
Semelle supérieur A i /V i = 0,16 /mm
Semelle inférieur A i /V i = 0,29 /mm
l'âme A i /V i = 0,40 /mm
6.2. CALCUL DES TEMPERATURES DES DIFFERENTES PARTIES DE LA SOLIVE
Niveau de chargement fi,t = 0,09
Température de la semelle inférieur f1 = 655,00 °C Résistance au feu de la semelle inférieur f ay, f1 = 119,99
Température de la semelle supérieur f2 = 497,00 °C Résistance au feu de la semelle supérieur f ay, f2 = 279,243
Température de l'âme w = 655,00 °C Résistance au feu de l'âme f ay, w = 119,99
Température de la dalle c = 250,00 °C Résistance au feu de la dalle f cy, = 14,88 N
Température critique de la poutre cr = 250,00 °C Résistance du béton
6.3. CALCUL DES RESISTANCE DE LA SECTION
Résistance à la traction sous incendie Ft + = 329367,32 N
Moment résistant M + fi,Rd = 36423699,11 N.mm > 24580710,00 N.mm
Résistance au cisailement d'un goujon P+ fi,Rd = 64804,24 N
Résistance au cisailement des goujons NP+ fi,Rd = 583238,12 N > 16387,14 N
Nombre minimun de connection du profilé à la dalle N= 8 Goujons
200
Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie
44,65855 + 0,5𝑥1
𝜂𝑓𝑖 = = 0,72
(1,35𝑥44,65855) + (1,5𝑥1)
𝐸𝑓𝑖,𝑑 = 𝜂𝑓𝑖 . 𝐸𝑑
D’après les sollicitations de calcul à froid et le niveau de chargement, nous avons calculés
les sollicitations de calcul au feu consignées dans le tableau suivant :
202
4. CLASSIFICATION DU PROFILE
4.1. POSITION DE L'AXE NEUTRE PLASTIQUE
Résistance en taction du profilé Fa = 3188545,45 N
Résistance en compression de la dalle Fc = 3230000,00 N
Condition à vérifiée (Fc>Fa) 3230000,00 N > 3188545,45 N L'ANP est situé dans la dalle
Position de l'ANP par rapprt à la fibre supérieur z= 98,72 mm OK
Hauteur d'âme en traction zw = 420,8
Hauteur comprimé du béton hu = 21,35 mm
Epaisseur éfficace de la dalle h eff = 88,21 mm
Influence de la nuance = 0,81
4.1.1. CLASSIFICATION DE L'AME
Rapport d/tw d/tw = 40,30 L'âme est de classe 1
4.1.2. CLASSIFICATION DE LA SEMELLE
Rapport c/tf c/tf = 4,75 La semelle est de classe 1
5. CALCUL DES RESISTANCES DE LA SECTION A FROID
5.1. RESISTANCE PLASTIQUE EN FLEXION
Moment résistant plastique du profilé Mapl,Rd = 549281818,18 N.mm
Moment résistant plastique de la sextion mixte Mpl,Rd = 1006437943,61 N.mm
5.2. RESISTANCE A L'EFFORT TRANCHANT
Aire du profilé reprenant le cisaillement Av = 5082,44 mm2
Résistance plastique au cisaillement Vpl,Rd = 946994,16 N
Interaction moment fléchissant-éffort tranchant
Condition à vérifiée : 0,5.Vpl,Rd > Ved 473497,08 N > 273214,23 N L'interaction Moment flechissant-effort tranchant peut être négligéé
6. CALCUL DES RESISTANCES DE LA SECTION SOUS TEMPERATURE R60
6.1. CALCUL DES FACTEURS DE MASSIVITE
Semelle supérieur A i /V i = 0,08 /mm
Semelle inférieur A i /V i = 0,15 /mm
l'âme A i /V i = 0,21 /mm
6.2. CALCUL DES TEMPERATURES DES DIFFERENTES PARTIES DE LA SOLIVE
Niveau de chargement fi,t = 0,14
Température de la semelle inférieur f1 = 655,00 °C Résistance au feu de la semelle inférieur f ay, f1 = 119,99
Température de la semelle supérieur f2 = 497,00 °C Résistance au feu de la semelle supérieur f ay, f2 = 279,243
Température de l'âme w = 655,00 °C Résistance au feu de l'âme f ay, w = 119,99
Température de la dalle c = 250,00 °C Résistance au feu de la dalle f cy, = 14,88 N
Température critique de la poutre cr = 250,00 °C Résistance du béton
6.3. CALCUL DES RESISTANCE DE LA SECTION
Résistance à la traction sous incendie Ft + = 1582095,19 N
Moment résistant M + fi,Rd = 334548120,22 N.mm > 284263964,16 N.mm
Résistance au cisailement d'un goujon P+ fi,Rd = 64804,24 N
Résistance au cisailement des goujons NP+ fi,Rd = 2980994,83 N > 129210,89 N
Nombre minimun de connection du profilé à la dalle N= 30 Goujons
203
Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie
𝐸𝑓𝑖,𝑑 = 𝜂𝑓𝑖 . 𝐸𝑑
D’après les sollicitations de calcul à froid et le niveau de chargement, nous avons calculés
les sollicitations de calcul au feu consignées dans le tableau suivant :
205
Chapitre 5 Etude de la résistance au feu et sécurité incendie
6 CHAPITRE 6 : ETUDE DE LA
FONDATION
SOMMAIRE
6.1 DEFINITION
Il existe deux grands modes de transmission des charges des constructions aux couches
de sols sous-jacentes : par fondation superficielle et par fondation profonde. La fondation
superficielle est, par définition, une fondation qui repose sur le sol ou qui n’y est que
faiblement encastrée. Les charges qu’elle transmet ne sollicitent que les couches
superficielles et peu profondes. (FRANK, 1998).
209
Y
-1.10 X-X
1
30
-1.50
40
50
5
2 6HA 12 1 8HA 12
4x15.5
1.00
20
1.20
X
-1.10 Y-Y
4HA 8 3
50
5x13
40
1
30
-1.50
60 60
5
50 20 50 1 5HA 12
1.20 1.00
1 5HA 12 l=1.42 00
18
1.04
2 6HA 12 l=1.62 00
24
71
3 4HA 10 l=0.92 00
24
71
210
Conclusion
CONCLUSION
La présente étude a permis dans un premier temps à travers les généralités sur les
structures mixtes et les méthodologies de calcul, de faire ressortir les différentes théories
relatives au fonctionnement et au dimensionnement des structures mixtes acier-béton.
Ensuite, elle a permis de vérifier la stabilité au feu des différents éléments de structure selon
les exigences de la norme NF EN 1994-1-2.
Ce projet nous a permis d’approfondir nos connaissances théoriques notamment sur
le dimensionnement et le comportement des structures mixtes acier-béton, sous température
ambiante et sous température élevée conformément aux règlements européens. D’après cette
étude, il convient de souligner que le squelette du bâtiment est constitué d’une structure
porteuse en matériaux mixte (acier-béton) reposant sur une fondation superficielle (semelles
isolées) et se décomposant comme suit :
Le plancher est collaborant d’épaisseur 100 mm, constitué d’un bac acier Cofrastra40
d’épaisseur 0,75mm et de hauteur 40 mm surmonté d’une dalle de béton de hauteur
60 mm ;
Les solives et les poutres principales sont respectivement constituées de profilé en
IPE 160 et IPE 450 connectés à la dalle au moyen des goujons à tête de 19mm de
diamètre et 90mm de hauteur, soudés à la tôle ;
L’ossature entière calculée résiste à 60 minutes d’incendie normalisé ;
La fondation est constituée de semelles isolées de dimension 100cm x 120cm et
d’épaisseur 30 cm.
Tout le projet est étudié conformément aux prescriptions techniques décrits dans les
Eurocodes, les Documents Techniques Unifiés et la norme NF P06-001 définissant les
charges d’exploitation d’un bâtiment. L’enrobage au niveau de chaque élément porteur a été
choisi en respectant les dispositions constructives conformes à NF EN 1994.
Cette étude nous a fait toucher les difficultés auxquelles peut être confrontées
l’ingénieur civil des pays en voie de développement du fait de l’absence des normes propres
et des données concrètes de terrain relatives aux essais d’incendie et à l’étude globale de
structure à l’aide des logiciels plus performants.
PERSPECTIVES D’ETUDES
Pour les études à venir et à la lumière des résultats et difficultés de ce présent
mémoire, on propose de s’inspirer de la méthodologie pour :
Elaborer un logiciel de modélisation et de calcul au feu des structures mixtes
acier-béton sous incendie ;
Etudier le volet acoustique du centre de conférences de la cité administrative.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE
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structure mixte acier- béton armé (Adaptation du bâtiment de Bruxelles
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(C.T.I.C.M.)
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Https://www.google.com/maps/@6.4714223,2.3233546,3630m/data=!3m1!1e3.
Localisation du site de la construction.
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Cours de construction mixtes Acier-béton-EPAC/UAC.
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NF EN 1992-1-1. (2005). Eurocode 2 : Calcul des structures en béton—Partie 1-1 : Règles
générales et règles pour les bâtiments. 1‑83.
NF EN 1992-1-2. (2005). Eurocode 2 : Calcul des structures en béton—Partie 1-1 : Règles
générales—Calcul du comportement au feu. 1‑83.
NF EN 1993-1-1. (2005). Eurocode 3 : Calcul des structures en acier—Partie 1-1 : Règles
générales et règles pour les bâtiments. 1‑186.
NF EN 1993-1-2. (2005). Eurocode 3 : Calcul des structures en acier—Partie 1-1 : Règles
générales-Calcul du comportement au feu. 1‑186.
3.6.2.2 Vérification de la résistance des boulons dans la zone tendue .............. 103
3.6.2.2.1 Mode 1 : plastification totale de la semelle ...................................... 103
3.6.2.2.2 Mode 2 : ruine de boulons avec plastification de la semelle ............. 104
3.6.2.2.3 Mode 3 : ruine de boulon................................................................. 104
3.6.2.3 Détermination de la résistance en traction 𝑭𝒕𝟏, 𝑹𝒅 de la première rangée
de boulons. ......................................................................................................... 106
3.6.2.4 Détermination de la résistance en traction 𝑭𝒕𝟐, 𝑹𝒅 de la seconde rangée de
boulons….. ......................................................................................................... 106
3.6.2.5 Détermination de la résistance de la zone de compression. .................. 108
3.6.2.5.1 Résistance de l’âme de poteau en compression transversal. ............. 108
3.6.2.5.2 Semelle de poutre en compression ................................................... 108
3.6.2.6 Vérification de la résistance au cisaillement de l’âme du poteau .......... 109
3.6.2.7 Vérification de la résistance effective des boulons. .............................. 110
3.6.2.8 Comparaison entre 𝑭𝒕𝒓, 𝑹𝒅 et 𝑭𝒄, 𝑹𝒅 ................................................ 110
3.6.2.9 Vérification de la résistance au cisaillement vertical des boulons de la zone
comprimée ......................................................................................................... 111
3.6.3 Classification de l’assemblage ..................................................................... 111
3.6.3.1 Classification suivant la résistance. ..................................................... 111
3.6.3.2 Classification suivant la rigidité .......................................................... 111
3.6.4 Procédure de dimensionnement d’un assemblage du pied de poteau à la
fondation ................................................................................................................ 113
3.6.4.1 Choix de la classe de béton ................................................................. 113
3.6.4.2 Calcul des efforts intérieur 𝑵𝑬𝒅, 𝑽𝒚, 𝑬𝒅 et 𝑽𝒛, 𝑬𝒅. ............................ 113
3.6.4.3 Déterminer les dimensions b1, d1 et h du socle en béton ..................... 114
3.6.4.4 Calcul de l’aire requise à la résistance du socle ................................... 114
3.6.4.5 Choix des dimensions en plan hp et bp de la platine ............................ 115
3.6.4.6 Détermination de la largeur d’appui additionnelle c ............................. 115
3.6.4.7 Calcul de l’épaisseur de la platine 𝒕𝒑 .................................................. 116
3.6.4.8 Calcul de la résistance au cisaillement 𝑭𝒗𝒃, 𝑹𝒅 des boulons d’encrage
117
3.6.4.9 Calcul de la résistance des boulons d’encrage 𝑭𝒗𝒃, 𝑹𝒅 vis-à-vis des efforts
de cisaillement longitudinaux 𝑯𝒚, 𝑬𝒅 et 𝑯𝒛, 𝑬𝒅 suivant les axes (y-y) et (z-z). .. 117
ANNEXES
PLANS ARCHITECTURAUX
ET DE STRUCTURES
PLAN MASSE
Y1 Y2 Y3 Y4 A Y5 Y6 Y7 Y8 B Y9 Y10 Y11
5996
600 600 600 600 600 600 600 600 600 596
X1
EP EP EP EP EP EP EP EP EP EP
600
4.00 m
C C
X2
4.00 m
EP
4.00 m
EP
1800
600
EP EP
EP
EP
X3
4.00 m
EP
D EP D
600
R E P U B LI Q U E DU B
CITE ADMINIS
A B
- DCE
CENTRE DE CO
MAITRISE D'OUVRAGE :
MINISTERE DU CADRE DE VIE ET DU
DEVELOPPEMENT DURABLE
MAITRISE D'OEUVRE DE CONCEPTION :
17 BP 59 Abidajn 17 Ré
KOFFI & DIABATE Boulevard Latrille- Coco
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Titre du Document
Plan de T
Corps d'Etat: Etape du projet
Plan N° : - DCE -
ARCHITECTURE Affaire N° :
DESSIN
17BU1085
Date :
Avril 2018
Date Indice Modification
0 5 10M
Salle de Salle de salle de Salle de Salle de Salle de Hall Local Plomberie VTP SSI Placard Administration A Administration B Unité ext.
conférence 8 conference 7 conférence 6 conférence 5 conférence 4 conference 3
51.23 m² 51.05 m² 51.04 m² 51.05 m² 50.87 m² 51.65 m² 363.47 m² 0.52 m² 0.72 m² 0.86 m² 22.09 m² 11.75 m² 9.38 m²
Niv: +/- 0.00 Niv: +/- 0.00 Niv: +/- 0.00 Niv: +/- 0.00 Niv: +/- 0.00 Niv: +/- 0.00 Niv: +/- 0.00
Niv: +/- 0.00 Niv: +/- 0.00 Niv: +/- 0.00 Niv: +/- 0.00 Niv: +/- 0.00 Niv: +/- 00
H.S.P: 3.50 H.S.P: 3.50 H.S.P: 3.50 H.S.P: 3.50 H.S.P: 3.50 H.S.P: 3.50 H.S.P: 3.50
H.S.P: 3.50 H.S.P: 3.50 H.S.P: 3.50 H.S.P: 3.50 H.S.P: 3.50 H.S.P: 350
H.S.D: 3.75 H.S.D: 3.75 H.S.D: 3.75 H.S.D: 3.75 H.S.D: 3.75 H.S.D: 3.75 H.S.D: 3.75
H.S.D: 3.75 H.S.D: 3.75 H.S.D: 3.75 H.S.D: 3.75 H.S.D: 3.75 H.S.D: 375
Sol: Grès cérame Sol: Grès cérame Sol: Grès cérame Sol: Grès cérame Sol: Grès cérame Sol: Grès cérame Sol: Grès cérame
Sol: Grès cérame Sol: Grès cérame Sol: Grès cérame Sol: Grès cérame Sol: Grès cérame Sol: Grès cérame
Mur: Enduit + peinture Mur: Enduit + peinture Mur: Enduit + peinture Mur: Enduit + peinture Mur: Enduit + peinture Mur: Enduit + peinture Mur: Enduit + peinture
Mur: Enduit + peinture Mur: Enduit + peinture Mur: Enduit + peinture Mur: Enduit + peinture Mur: Enduit + peinture Mur: Enduit + peinture
Plfd: Faux-plafond BA13 Plfd: Dalle BA préfab. Plfd: Dalle BA préfab. Plfd: Dalle BA préfab. Plfd: Faux-plafond BA13 Plfd: Faux-plafond BA13 Plfd: Faux-plafond BA13
Plfd: Faux-plafond BA13 Plfd: Faux-plafond BA13 Plfd: Faux-plafond BA13 Plfd: Faux-plafond BA13 Plfd: Faux-plafond BA13 Plfd: Faux-plafond BA13
Y1 Y2 Y3 Y4 A Y5 Y6 Y7 Y8 B Y9 Y10 Y11
5996
600 600 600 600 600 600 600 600 600 596
CAC1 CAC1 CAC1 CAC1 CAC1 CAC1 CAC1 CAC1 CAC 2 CAC 2
550 x 210 550 x 210 550 x 210 550 x 210 550 x 210 550 x 210 550 x 210 550 x 210 260 x 210 260 x 210
ai:
90 ai:90 ai:
90 ai:90 ai:90 ai:90 ai:90 ai:90 ai:90 ai:
90
X1
Cloison escamotable
600
600
Cloison escamotable
Cloison escamotable
Cloison escamotable
862
SECOUR2
PL 3 PL 2 PL.1 PBI 2 PBI 2 PB 5 PM1
110 X 300 150 X 300 180 X 300 103 X 240 103 X 240 140 X 240 163 X 240
C PBI 2
103 X 240
C
X2
280
27
550 x 210
X2'
1800
600
CAC1
ai: 90
PBI 1
18
PAL 1
240 X 240
PM 2
320
275
PAL 1
PBA1 45x45cm
PBI 2 PBI 2
103 X 240 103 X 240
15
X3
Cloison escamotable
140 X 240
95 X 240
95 X 240
PB 5
PB 3
PB 3
PB 4
D D
140 X 240
PAL 1
PB 4
PB 4
600
600
PBI 2
15
PAL 1
103 X 240
PB 4
PB 4
PB 4 PB 4
PB 4
R E P U B LI Q U E DU BE
CITE ADMINISTR
X4
CAC1 CAC1
99 15
A B
Sol: Grès cérame Sol: Grès cérame Sol: Faience 30 x 60 cm H.S.D: 3.75 H.S.D: 3.75
Sol: Faience 30 x 60 cm H.S.D: 3.75 H.S.D: 3.75
Mur: Enduit + peinture Mur: Enduit + peinture Mur: Enduit + peinture Sol: Grès cérame Sol: Grès cérame
Mur: Enduit + peinture Sol: Grès cérame Sol: Grès cérame
Plfd: Dalle BA préfab. Plfd: Dalle BA préfab. Plfd: Faux-plafond BA13 Mur: Enduit + peinture Mur: Enduit + peinture
Plfd: Faux-plafond BA13 Mur: Enduit + peinture Mur: Enduit + peinture
Plfd: Dalle BA préfab. Plfd: Faux-plafond BA13
Plfd: Faux-plafond BA13 Plfd: Faux-plafond BA13
- DCE
CENTRE DE CON
MAITRISE D'OUVRAGE :
MINISTERE DU CADRE DE VIE ET DU
DEVELOPPEMENT DURABLE
MAITRISE D'OEUVRE DE CONCEPTION :
17 BP 59 Abidajn 17 Répub
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Plan RD
Corps d'Etat: Etape du projet
Plan N° : - DCE -
ARCHITECTURE Affaire N° :
DESSIN
17BU1085
Date :
Avril 2018
Date Indice Modification Date
0 5 10M
Y11 Y10 Y9 Y8 Y7 Y6 Y5 Y4 Y3 Y2 Y1
5996
596 600 600 600 600 600 600 600 600 600
400
Niveau 1
0
RDC
Elévation Nord
Ech : 1 : 100 Niveau + 0.00 Projet =
R E P U B LI Q U E DU BENIN
CITE ADMINISTRA
- DCE -
Y1 Y2 Y3 Y4 Y5 Y6 Y7 Y8 Y9 Y10 Y11 CENTRE DE CONFE
5996 MAITRISE D'OUVRAGE :
MINISTERE DU CADRE DE VIE ET DU
600 600 600 600 600 600 600 600 600 596
DEVELOPPEMENT DURABLE
MAITRISE D'OEUVRE DE CONCEPTION :
17 BP 59 Abidajn 17 République de
400 KOFFI & DIABATE Boulevard Latrille- Cocody Danga N
Niveau 1 Tél.: (00 225) 22 48 33 33 Fax: (0
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Facades Nord et
Corps d'Etat: Etape du projet
Plan N° : - DCE -
Elévation Sud ARCHITECTURE Affaire N° :
Ech : 1 : 100
3.31 Type de Document
DESSIN
17BU1085
Date :
Avril 2018
Date Indice Modification Date
0 5 10M
X1 X2 X3 X4
1800
400
Niveau 1
0
RDC
Elévation Est
Ech : 1 : 100
CITE ADMINISTRATIVE
X4 X3 X2 X1
1800
400
Niveau 1 - DCE -
CENTRE DE CONFERENCES
MAITRISE D'OUVRAGE :
MINISTERE DU CADRE DE VIE ET DU
DEVELOPPEMENT DURABLE
MAITRISE D'OEUVRE DE CONCEPTION :
17 BP 59 Abidajn 17 République de Côte d'Ivoire
0 KOFFI & DIABATE Boulevard Latrille- Cocody Danga Nord
RDC Tél.: (00 225) 22 48 33 33 Fax: (00 225) 22 48 33 34
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DESSIN
17BU1085
Date :
Avril 2018
Date Indice Modification Date Indice M
0 5 10M
X1 X2 X3 X4
1800
600 600 600
400
Niveau 1
50
100
PAL 1 PAL 1
210
100 X 300100 X 300
90
RDC
Coupe AA
Ech : 1 : 100
CITE ADMINISTRATIVE
X1 X2 X3 X4
1800
400
Niveau 1
- DCE -
95
CENTRE DE CONFERENCES
400
210
RDC
MAITRISE D'OEUVRE DE CONCEPTION :
17 BP 59 Abidajn 17 République de Côte d'Ivoire
KOFFI & DIABATE Boulevard Latrille- Cocody Danga Nord
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Coupes AA - BB
Corps d'Etat: Etape du projet
Plan N° : - DCE -
ARCHITECTURE Affaire N° :
DESSIN
17BU1085
Date :
Avril 2018
Date Indice Modification Date Indice M
0 5 10M
Y11 Y10 Y9 Y8 Y7 Y6 Y5 Y4 Y3 Y2 Y1
5996
596 600 600 600 600 600 600 600 600 600
400
Niveau 1
45
25 25
CAC1
550 x 210 Salle de conférences 1 CAC1 Hall Salle de réunion
ai: 90 550 x 210
71.98 m² ai:
90 363.47 m² 36.65 m²
350
SAS sanitaire Sanitaires PBI 2
103 X 240
12.63 m² 1.17 m²
0
RDC
Coupe DD
Ech : 1 : 100
CITE ADMINIST
Y1 Y2 Y3 Y4 Y5 Y6 Y7 Y8 Y9 Y10 Y11
5996
600 600 600 600 600 600 600 600 600 596
- DCE
400
Niveau 1 CENTRE DE CON
50 25 25 50
MAITRISE D'OUVRAGE :
MINISTERE DU CADRE DE VIE ET DU
CAC1 CAC1 CAC1 CAC1 CAC1 CAC1 CAC1 CAC1 DEVELOPPEMENT DURABLE
550 x 210 550 x 210 550 x 210 550 x 210 550 x 210 550 x 210 550 x 210 550 x 210
ai:90 ai:
90 ai:90 ai:
90 ai:
90 ai:90 ai:90 ai:90 MAITRISE D'OEUVRE DE CONCEPTION :
210
PL 3 PL 2 PBI 2 PBI 2 PB 5
17 BP 59 Abidajn 17 Rép
Salle de conférence 8 Salle de conference 7 salle de conférence 6 Salle de conférence 5 Salle de conférence 4 Salle de conference 3 Hall 110 X 300 150 X 300 103 X 240 103 X 240 140 X 240 KOFFI & DIABATE Boulevard Latrille- Cocody
Tél.: (00 225) 22 48 33 33
51.23 m² 51.05 m² 51.04 m² 51.05 m² 50.87 m² 51.65 m² 363.47 m² ARCHITECTES www.koffi-diabate.com
Titre du Document
Coupes CC
Corps d'Etat: Etape du projet
Plan N° : - DCE -
ARCHITECTURE Affaire N° :
DESSIN
17BU1085
Date :
Avril 2018
Date Indice Modification D
0 5 10M
LE CENTRE DE CONFERENCES
FACTEUR DE REDUCTION K
L’objet du présent travail est relatif à une étude The purpose of this work is related to a technical
technique du centre de conférence de la cité study of the Ahossougba Administrative City
administrative d’Ahossougbéta selon Conference Center according to Eurocode 4
l’Eurocode 4 avec volet sécurité incendie. with fire safety component. The study is
L’étude est subdivisée en six chapitres allant des subdivided into six chapters ranging from
généralités sur le projet et sur les structures generalities to the project and mixed structures
mixtes à l’étude de la fondation. to study the Foundation.
Le squelette du bâtiment est constitué The building's skeleton consists of a
d’une structure porteuse en matériaux mixte composite material (steel-concrete) structure
(acier-béton) reposant sur une fondation based on a surface foundation (isolated soles).
superficielle (semelles isolées). The floor is collaborating with 100 mm thick
Le plancher est collaborant d’épaisseur 100 mm and consisting of a COFRATTRA40 steel tray
et constitué d’une bac acier Cofrastra40 topped with a concrete slab. The joists and
surmonté d’une dalle de béton. Les solives et les beams are respectively consisting of IPE 160
poutres sont respectivement constituées de and IPE 450 profile connected to the slab with
profilé en IPE 160 et IPE 450 connectés à la the headgone, welded to the slab. The calculated
dalle au moyen des goujons à tête, soudée à la entire framework resists standardized fire-type
dalle. L’ossature entière calculée résiste à fire and some fire prevention and protection
l’incendie normalisée de type R60 et quelques specifications are recorded. The foundation
spécifications de prévention et de protection en consists of isolated insoles of dimension 100cm
cas d’incendie lui sont consignées. x 120cm with 30 cm thick. The entire project is
La fondation est constituée de semelles isolées studied in accordance with the technical
de dimensions 100cm x 120cm et d’épaisseur 30 requirements described in the Eurocodes, the
cm. Tout le projet est étudié conformément aux unified technical documents and the standard
prescriptions techniques décrits dans les NF P06-001.
Eurocodes, les Documents Techniques Unifiés
et la norme NF P06-001.
Mots clés : Eurocode, Structure mixte, Feu, Key words : Eurocode, composite structure,
Acier, Béton, Fondation. fire, steel, concrete, foundation.