Vous êtes sur la page 1sur 87

[Titre du document]

RESISTANCE DES MATERIAUX

CONTENU D’APPRENTISAGE

 INTRODUCTION GENERALE

1 Objet
2 caractéristiques
3 insuffisances

Chap. I : GÉNÉRALITÉS

I.1 Subdivisons de la mécanique


I.2 Définitions de quelques concepts
I.3 Essais mécaniques des matériaux
I.4 Propriétés mécaniques des matériaux
I.5 Courbes caractéristiques
I.6 Utilité des essais
I.7 Coefficient de sécurité
I.8 Moment d’inertie

Chap. II : NOTIONS D’ÉLASTICITÉ

II.1 Introduction
II.2 Tenseur des contraintes dans l’espace
II.3 Contraintes principales-directions principales
II.4 État plan des contraintes
II.5 Déformations

Chap. III : RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX

III.1 Traction simple


III.2 Compression simple
III.3 Cisaillement simple
III.4 Torsion simple
III.5 Flexion simple
III.6 Étude des poutres sollicitée à la flexion
III.7 Flambage
[Titre du document]

INTRODUCTION GENERALE

1. OBJET : le cours de « Résistance des matériaux a pour objet de


permettre aux étudiants, futurs ingénieurs de se familiariser avec les
matériaux.
Son contenu complète, immédiatement, celui du cours de
« connaissance de matériaux » les bénéficiaires de ce cours seront,
désormais, capables de choisir les matériaux conformes aux sollicitations
rencontrées dans la vie courante ainsi que d’adapter la forme adéquate
pour permettre au corps de résister.
Néanmoins, il y a lieu de retenir que l’élasticité et la RDM constituent la
base de la construction tant civile, mécanique que métallique.

2. CARACTERISTIQUES

La « Résistance des matériaux » apparait toujours comme étant un cours


facile à l’apprenant animé d’un esprit de curiosité scientifique d’ autant
plus que ses applications reposent sur le vécu quotidien.
En somme, il se fonde sur les expériences pratiques des lois exprimées par
les mathématiques.

3. INSUFFISANCES

A partir du nombre d’équations et d’inconnues, il est de structure dont les


méthodes des résolutions analytique posent encore un problème sérieux
qu’il devient difficile de déterminer la forme et/ou les choix des matériaux.

D’où nécessité des logiciels assez avancés

Chap. GÉNÉRALITÉS

I.1 Subdivision de la mécanique

1.2 Définition de quelques concepts


[Titre du document]

a) Résistance : c’est un substantif qui se rapporte aux forces intérieures (passives)


qui prennent naissance dans un matériau suite aux actions extérieures

Résister : ne pas céder a une certaine action de l’extérieur

Couple des forces égal deux moments

=F×B
μ=F.R B

Ç résistant
A

Couple moteur

Sollicitation Résistance déformation

Sollicitation Déformation Elément de Contrainte


réduction
Traction Allongement ∆l Effort normal N Contrainte normale
Ϭ
Compression Raccourcissement Effort normale N Contrainte normale
∆l Ϭ
Cisaillement Glissement ∆y Effet tranchant T Contrainte
tangentielle τ
Torsion Déviation ϒ Moment tordant Mt Contrainte
tangentielle τ
Flexion Fleche Y Moment Contrainte normale
fléchissant Mf Ϭ

NB : sollicitation D

C C
B

A
[Titre du document]

∆ℓ
Allongement relatif ε= Re=
ℓ ₀

b) Matériaux

Matière d’un corps utilisé en construction

c) Poutre

Longue pièce mécanique, de forme ou d’enveloppe convexe parallélépipédique


conçue pour résister à la flexion1.

d) Contrainte en un point d’un solide

Définition d’une contrainte

On appelle contrainte dans un matériau le rapport entre la réaction


(effort intérieur) apparaissant face à un effort extérieur qui sollicite la surface et la
section de ce matériau

EX 2 : contrainte normale

C’est le rapport entre l’effort normal

C.-à-d. : perpendiculaire à la surface et la section de ce matériau


⃗ Axe du materiau

→ : Effort normal (extérieur) de l’axe du matériau

→: Réaction de N

S₀ : section du matériau
[Titre du document]

La contrainte normale apparait


τ=

Comme Fi=N alors on peut écrire

→ Ϭ=

EX₂ : contrainte tangentielle

C’est le rapport entre l’effort tangentiel

C.-à-d. Dans la surface et la section de ce matériau

Axe

→ : Effort tranchant, perpendiculaire à la surface du matériau la contrainte


tangentielle apparait :

τ=

Comme Fi=T alors on peut écrire

τ=

I.3 Essais mécaniques des matériaux

I.3.1 Essais de traction

1.3.2 Essai de compression

Il est pareil à l’essai de traction.


[Titre du document]

A la seule différence, la machine utilisée peut être une presse


(hydraulique)

Aussi faut-t-il vectoriellement renverser les sens des efforts intérieurs.


⃗ ⃗ ⃗ ⃗

N : effort normale a la compression

F : effort intérieur (résistance à la compression)

1.3.3 Essai de cisaillement

Il s’opère sur une machine qui dispose des éprouvettes réalisées dans les
matériaux à essayer.

Pour la fonte on utilise la machine qui comporte un bâti, un levier appuyé sur un
pivot pourvu d’une lame. Sur le levier, peut se mouvoir un curseur muni d’un
crochet portant la charge

⃗ ⃗
Bâti

Matériau

Lame
Levier

Dans le cas de l’acier doux, on obtient un diagramme (contrainte - déformation)


d’allure suivante :

B C
E
A

Y : angle et déviation

Domaine élastique Domaine plastique


[Titre du document]

Re : Résistance à la limite de l’élasticité

Rr : Résistance à la rupture

1.3.4 Essai de torsion

Il s’opère sur une machine pourvue d’un bâti dans lequel est montée l ;éprouvette
réalisée dans le matériaux à essayer une de ses extrémité est clavetée dans le bâti
l’autre est montée sur un roulement à billes au bout de l’éprouvette est fixée un
poulie portant des fils qui supportent , à leurs extrémités libres des masses
marquées la valeurs des masses marquées entraines celle du couple des torsion et
portant de la déformation ρ repérée par un index indicateur , om trace un
diagramme donnant la contrainte de cisaillement maximale τ déterminée par
calcul à partir du couple de torsion en fonction de la déformation ϕ (ou la
déviation ϒ)

Index Poulie

Roulement à bille

R
Eprouvette

⃗ +⃗
Bâti 2

2

Masses marquées
Poulie

Dans le cas de l’acier doux, le diagramme d’essai a la torsion à l’allure suivante :


[Titre du document]

B C
A

Domaine plastique
Domaine élastique

1.3.5 Essai de flexion

Il s’opère sur les éprouvettes réalisées dans les matériaux a essayé encastre à une
extrémité et soumise à un effort progressivement variable a l’autre extrémité

-encastré d’un côté et chargé de l’autre côté


Effort
⃗ variable

Encartement

- En appuis simple aux extrémités et soumis à une charge progressivement


variable au milieu

Effort variable

Dans le cas de l’acier doux (ou acier de construction) l’allure du diagramme est
similaire à celle du diagramme d’essai a la traction

Effort variable
[Titre du document]

1.4 Propriétés mécaniques des matériaux

Considérons un diagramme contrainte-déformable

B C
E
A

:
0
Domaine d’élasticité
parfaite

a) Résistance à la limite élastique (Re)

Elle est indiquée par l’ordonnée de B

Re= Fe : effort à la limite de l’élasticité



S₀ : section de l’éprouvette
b) Résistance à la rupture (Rr)

Elle est indiquée par l’ordonnée de D

Rr= Fr : effort a la rupture



S₀ : section de l’éprouvette
[Titre du document]

c) Allongement (ou le raccourcissement) absolue (∆l)

∆l=|ℓ -ℓ₀| ℓ₀ : longueur initiale de l’éprouvette


ℓ : longueur après sollicitation

d) Module d’élasticité

 Module d’élasticité longitudinale

Il renseigne sur le comportement du matériau selon que l’effort est


longitudinal
C.-à-d. suivant l’axe du matériau.
Géométriquement ; il s’agit de la pente réalisée par la droite de Hooke avec
l’axe de la déformation
Ϭ
tan =
Pour E=tan , Module de Young ;
C.-à-d. le module d’élasticité longitudinal

Ϭ=E.ε
 Pour un matériau de grande élasticité longitudinale
∆ℓ = ℓ₀ Et
ε=∆ℓ, ∆ℓ=1

Ϭ=Eε=E*1

→ Ϭ=E : pour le matériau dont l’élasticité double

 Lorsque le matériaux dispose au départ d’une contrainte


appelée ‟ précontrainte ”
[Titre du document]

Caractéristique
A

Droite de HOO KC

→ Ϭ=Eε+Ϭ₀ y=ax+b

 Module d’élasticité transversale

Il renseigne sur le comportement des matériaux selon que l’effort est


transversal
C.-à-d. perpendiculaire à l’axe du matériau.
Géométriquement il traduit la pente (coefficient angulaire) réalisée
par la droite de HOOKE avec l’axe de la déformation
tan =
Poser tan = ; module de coulomb ;
C.-à-d. le module d’élasticité transversale
=

Lorsque le matériau dispose d’une précontrainte


On a :
= + ₀

1.5 Courbe caractéristique

a) comportement parfaitement élastique

Force s’allonge jusqu’à la rupture, cas des matériaux fragiles.

Caracteristique
A

Droite de HOO KC
[Titre du document]

b) la pièce se déforme jusqu’à la rupture.

c) comportement élastique avec écrouissage

1.6 Utilité des essais

Les essais mécaniques nous permettent d’effectuer un bon choix des matériaux à
utiliser.

Ex1 : Caractéristique de l’acier.


Acier extra-d
Acier dur
Acier ni dur

Acier doux
[Titre du document]

La résistance à la rupture augmente avec la teneur de carbone dans l’acier ;


l’allongement diminue avec l’augmentation de la teneur en carbone dans l’acier.

Ex2 : Caractéristique de la fonte.

- Domaine élastique réduit ;


- Résistance à la limite élastique (résistance pratique faible) ;
- Résistance de rupture faible ;
- Pour un petit effort, la fonte peut se rompre a la traction, elle ne convient
pas pour les pièces, qui doivent résister à la traction

→ comportement similaire a la fonte Ϭ

1.7 Coefficient de sécurité

a) contrainte admissible et résistance pratique

les constructeurs s’imposent une contrainte inferieur a la


contrainte de la limite élastique pour être sûr de fonctionner dans la zone
élastique, dans ce cas, la contrainte à la limite élastique est divisée par un
nombre k >1 pour obtenir la contrainte admissible.

Ϭa=
Comme k>1 ; alors

→ Ϭa<Re
[Titre du document]

Remarques

Dans le cas où on a difficile à déterminer Re (cas des matériaux


raides. Ex : moellon, brique, etc.) , on prend la résistance pratique à
l’allongement de 2%
b) coefficient de sécurité

*k est un nombre sans dimension ;


*k dépend de l’exactitude avec laquelle sont déterminés.
Les efforts qui sollicitent l’ouvrage, l’exactitude avec laquelle sont
calculées les contraintes ;
Le mode d’application des efforts
L’homogénéité du matériau, l’encombrement, le poids, la condition
économique, etc.
Bref : k dépend du savoir-faire et du savoir être.
Quelques exemples de k

-câble en acier : k=7


-si l’effort est lentement et progressivement transmis.
Ex1. Acier k=2
Ex2. Fonte k=4
-si l’effort est brusquement appliqué
Ex1. Acier k=4
Ex2. Fonte k=8
-si l’effort est appliqué avec chocs
Ex1. Acier k=5
Ex2. Fonte k=10
Bref : k, tient compte de la variation de l’effort.

CHAP. II. NOTIONS D’ÉLASTICITÉ

2.1. INTRODUCTION
[Titre du document]

L’élasticité est la branche de la mécanique qui s’occupe des propriétés des


matériaux pour reprendre leurs formes initiales lorsque cesse d’exciter
l’effort qui les sollicite.
C’est un domaine tellement important qu’il donne des informations sur les
comportements mécaniques des matériaux au point de guider leur choix

B C
E
A

0 : allongement ou
raccourcissement relatif

Rrg < ≤ d : diamètre du poinçon


Ce qui peut s’écrire e : épaisseur de la tôle
[Titre du document]

Rrg < Rrg : résistance à la rupture du


glissement
0> > du cisaillement
Rp : résistance pratique à la compression
(= Ta)

3.5 Torsion simple

3.5.1 Définition :

Un solide de révolution est sollicité à la torsion simple lorsque l’ ensemble


des couples extérieurs ( → ) appliqués à ses extrémités se réduisent en 2 couples
égaux et opposés dans le plan perpendiculaire à son axe et tendent à faire
tourner les sections droites autour de l’ axe de ce solide.

µr : moment résistant
(réaction
B
γ
Avec µt= µr
A ⃗
AB : ancien position de la
R
fibre
⃗ Périphérique
A’B : nouveau position de la
fibre
Périphérique
ɣ : angle de déviation
ϕ : angle de torsion
(déformation).
µt : moment moteur.
µr : moment de torsion.

Après une coupe transversale du solide


[Titre du document]


: Contrainte tangentielle

résultante

⃗ ∆ : Contrainte dans la section


élémentaire ∆
La contrainte tangentielle résultant
est définie comme suit :

= ∆

Dans la structure infinitésimale, on a : = ∫

3.5.2 Etude de résistance


Considérons un solide de révolution soumis à la torsion simple ; une fibre
périphérique situé à une distance de l’ axe égale au rayon V du solide où
règne la contrainte résultante τ ; une autre fibre situé à la distance de l’ axe
du solide où règne la contrainte élémentaire t.

=


ds : surface infinitésimale

⃗ : Contrainte résultante

En se référant à la théorie des proportions, on a

= → =

L’effort appliqué sur la section élémentaire ds devient


[Titre du document]

= = dF : effort infinitésimale

Le moment tordant dû à cette force par rapport à l’axe devient

= = =

= ∫ = ∫ = ∫ =
.
= =
/

= µt : contrainte tangentielle de
( / )
torsion
Moment tordant
I0 moment d’inertie polaire
V : distance entre la fibre
périphérique et
L’axe du solide de révolution
I0 /v : module de torsion
Dans une structure infinitésimale, on a :

=
/

3.5.3 CONDITION DE RESISTANCE


Pour que le solide de révolution fonctionne en toute sécurité dans le domaine
élastique de déformation, il faut que

≤ → ≤ Ex : }
/

Remarque : contrainte tangentielle admissible à la torsion dans le cas où

a) le solide de révolution a une section circulaire

V= R
[Titre du document]

b) le solide de révolution a une section carrée.

3.5.4. Etude de déformation


Considérons un solide de révolution soumis à la torsion
B
γ

A ⃗
V

Détachons le triangle A’B B’

A’B= BB’ tgɣ

tgɣ≅ ɣ car l’angle de déviation et très faible en


pratique.

A’B= BB’. ɣ

= =

Pour = ∶

→ = . Déformation (ou angle de déviation)

La loi de Hooke qui est = . devient


[Titre du document]

→ = . . Avec G : module de coulomb, c’est à dire module d’élasticité


transversale.

3.5.5. APPLICATION

L’application principale de la torsion est de permettre de dimensionner un


organe tournant frottant contre un ou plusieurs paliers. L’application peut
concerner.

Une barre de mine, un arbre de transmission de mouvement, un ressort à boudin


(cas des amortisseurs), un vilebrequin, un arbre à cane,…..

Exemple pratique

Soit à calculer le diamètre (d) dans chacun des cas suivant :

a) Barre de mine

b) Arbre de transmission (de mouvement)

d
[Titre du document]
[Titre du document]
[Titre du document]

Ressort à boudin
Pour que le matériel fonctionne en toute
sécurité, dans le domaine élastique de
déformation, il faut :

≤ ; /

d Avec v = et à évaluer

Section compare après


la coupe dø
A comparer

x
2

° °
Le moment d’inertie par ° à l’inertie par ° à l’a,
ox vaut :

=
= ∫( ) =
= .

Ainsi on a, après avoir tenu compte des bornes :

=∫ ∫ ( )- . = ∫ ∫

La résolution de cette intégrale donne :


[Titre du document]

= = = = =

°
De même, le moment d’inertie par à l’axe oy devient
°

=∫ ∫ d . =

Le moment d’inertie polaire ; de pole o devient :

= + = + = =

Ainsi le module de torsion devient :

= = x =

La relation de départ devient :


.
≤ ; ≤ ; ≤ ; ≤
/

.

3.6. FLEXION SIMPLE

3.6.1. Définition

Une poutre est sollicitée à la flexion plane lorsque les forces extérieures
appliquées ⊥ au moment à son axe dans son plan de symétrie donnent naissance
des différentes sections transversales droites à des moments fléchissant situés dans
le plan de symétrie de la poutre et5 tendent à faire tourner cette section autour de
l’axe ⊥ à l’axe de la poutre.

Illustration : Poutre sur 2 appuis simple.

T: effort qui sollicite


Plan de symétrie

Axe de la poutre
Une des sections transversales
droites
[Titre du document]

Appui simple
Appui simple
è
Illustration : Poutre encastrée d’un côté et litre de l’autre côté.

F: effort qui sollicite


Plan de symétrie
En cas trement

Une des sections transversales droites

Après d’être déformée, on a suivant une de face


Situation initiale Cas d’une poutre sur 2 appuis sim;
Deformée
Axe de la poutre

Y
Deformation

Y flèche (déformation maximale)

- Appliquons la coupe.

∆ Cas d’une poutre en cas d’un côté en


libre de l’autre.

Compression (fibres situées


en dessous de la fibre neutre)
Traction (les fibres situées au
∆ dessus de la fibre neutre).

 La contrainte normale résultante est définie comme suite :


[Titre du document]

= ∑ ∆

Dans la structure infinitésimale, on a :

=∫

Remarques

- Les fibres situées au-dessus de la fibre neutre s’allongent ;


- Les fibres situées en dessous de la fibre neutre se comprime ;
- Malgré la présence est une sollicitation simple.

3.6.2. Etude de résistance

Considérons une partie en castrée à une extrémité et soumise à une charge


⃗ à l’autre extrémité.

 F≤ . ℎ(2)
. ℎ = Rp

ℎ= x =
.
des raisons de sécurité

 h≥

h= hauteur de l’écran

dn= diamètre du noyau de la vis d’assemblage

Rp= résistance pratique à la traction (= )

Rpg : résistance pratique au glissement de cisaillement (= )

Calcul du diamètre (d) d’une tôle à poinçon.

Poinçon
[Titre du document]

a) Cisaillement de la tôle

Pour que le cisaillement soit effectif, il faut que :


ζ >Rrg ; c.à.d. > Rrg ; > Rrg
 F > Rrg. . . (1)

b) Compression du poinçon
Pour que le poinçon travaille sans se casser, en toute sécurité longue le
domaine élastique de déformation, il faut que :
≤ : c.a.d ≤ ; ≤ ; ≤ ;

 ≤ (2)
(1) et (2) on peut établir :

. < F≤ .
: ∅ De la tôle
: ∅ Du poinçon
Poser d= = et l’équation devient :
Pour que notre stit travaille en toute sécurité, dans le domaine élastique de
déformation, il faut que :

≤ ;
≤ Avec T=P dans notre cas
≤ (1) avec s=h.l (2) section rectangulaire
(2) (1)

.
[Titre du document]

 h≥
.
- h : glissement des terrains
- P : poids d’une partie de stit
- l : longueur de la section rectangulaire
- : contrainte tangentielle admissible au cisaillement.

c) Calcul de la hauteur d’un écrou.

Assemblage

a) Traction du noyau de la vis d’assemblage

Pour que le noyau de la vis d’assemblage travail en toute sécurité dans le


domaine élastique d’élasticité de déformation, il faut que :
≤ , c.à.d. : ≤ ; ≤ ; ≤

→ F≤ (1)
b) Cisaillement des filets sur le noyau de la vis d’assemblage.

Pour que les filets restent attachés, en toute sécurité, sur le noyau de la vis
d’assemblage, il faut :
≤ , c.à.d. ≤ : ≤ ; ≤ ;
.
= . (2)
[Titre du document]

:
= (3) et d’après l’illustration suivante:

∆y

∆x

∆y=∆x.tg

Très souvent, l’angle de déviation est très petit que :

tg ≈

Notre expression devient:



∆ = .∆ → = (4)

(3) et (4) dans (2)



= G.
.

.∆
∆ = Glissement
.

4.5. APPLICATIONS

Calcul du glissement de terrain (h) de la section rectangulaire d’un stit dans


une mine souterraine lorsque la longueur (l) de cette section est connue.

:⃗ Poids de la partie du stot.

∆x

∆y
i

∆x

∆x
[Titre du document]

Réaction normale de l’autre partie du stot

Avec P=N

Remarque

Dans la structure infinitésimale, on a :

 =

3.4.2. Etude de résistance

En cas d’équilibre, on a :

T= . Equation de stabilité

D’une manière infinitésimale, on a :

T=∫ Equation de stabilité.

3.4.3. Condition de résistance

Pour que notre poutre fonctionne en toute sécurité dans le domaine élastique de
déformation, il faut que :

 ≤ Avec : contrainte tangentielle admissible au cisaillement (ou


Résistance pratique au glissement )

3.4.4. Etude de déformation

Considérons le diagramme, contrainte tangentielle de cisaillement


[Titre du document]

Angle de deviation

= (1)

=G : mobile de coulomb, c.-à-d. mobile d’élasticité transversale.

3.4. Cisaillement simple

Définition

Une poutre est sollicitée au cisaillement simple lorsque l’ensemble des


forces extérieures ( ⃗ ) appliquées tellement à l’axe de la poutre se réduit en deux
forces égales et opposées et tendent à faire glisser les deux sections droites
°
consécutives quel que : l’une par à l’autre.
°


Deux sections consécutives quelconques selon une vue de face.



- T : effort tranchant
- ⃗ : force intérieure de résistance
- ∆ : écartement des forces
[Titre du document]

- ∆ : glissement (déformation)
- : angle de déviation

Après une coupe transversale.

- ⃗ : constante tangentielle résultante


- ∆ : constante dans la section élémentaire ∆

∆ =

La constante, résultante devient :


∑ ∆
=∑ ∆ =∑ = , soit : T : effort traction

S : section sollicitée
: Contrainte tangentielle de cible

Ex.(2) Calcul du 4 du pivot à la position spécifique

Pour que le lubrifiant qui règne entre le pivot les trains ne soit pas expulsé,
il faut que la constante que fait régner ⃗ le poids de l’arbre soit ≤ à la position
admissible du lubrifiant et des jus

≤ , . . :

≤ . → ≥2
. °

3.3.5.2. Dimensionnement d’une colonne guidé

Cette application peut concerner un pilier de soutènement, la coulée d’un


bloc moteur,…..

Le guidage peut être un moule, un coffrage,….


[Titre du document]

Ex : Calcul du deuxième côté (a) de la section rectangulaire d’un pilier de


soutènement du toit d’une mine lorsque l’autrui côté (b) est connu.
⃗ poids du toit

a=?

⃗ : Réaction normale

Pour que notre pilier travaille en toute sécurité dans le domaine élastique de
déformation, il faut que :

≤ c.a.d. ≤ (1)

S=a.b (2)

(2) dans (1)

≤ -> a≥ avec : contrainte admissible à la compression du palier.


.

3.3.5. APPLICATIONS

3.3.5.1. Dimensionnement du pivot d’un arbre vertical

Un pivot est toujours vérifié :

- à l’échauffement
- à la position spécifique
- à la résistance liée à la compression.

Cette application concerne aussi les turbines hydrauliques à arbre vertical.

⃗ : Poids de l’arbre

Arbre

Pivot

Lubrifiant

Grain

[Titre du document]

Ex. 1. Calcul du ∅ du pivot à la compression

Pour que notre installation de turbine fonctionne en toute sécurité, dans le


domaine élastique de déformation, il faut que la contrainte que fait régner le poids
⃗ de l’arbre soit inferieur ou égale à la contrainte admissible du matériau de la
fabrication de cet arbre :

≤ c.à.d. ≤ (1)

S= (2) avec d: ∅ du pivot.

(2) dans (1) => ≤

 d≥ 2

3.3.3. Condition de résistance

Pour que notre partie résiste en toute sécurité, dans le domaine d’élasticité
de déformation, il faut :

≤ , c.à.d. -> ≤ avec : contrainte admissible (ou résistance pratique à


la compression)

 ≤

3.3.4. Etude de déformation

Soit le diagramme contrainte déformation à la compression d’un matériau


donné.


[Titre du document]

Courbe caractéristique du matériau

Ddte de Hooke

= ∅

Pour E=tg∅ : mobile de Young ; c.à.d. mobile d’élasticité longitudinale du


matériau.

= . (1).

: = (2) et = (3) : raccourcissement relatif (2) et (3) dans (1).


=E.

.
∆ =
.

- N : effort de compression
- l : longueur initiale
- s : section de la pièce
- E : module de Young.

⊥o : contrainte résultante devient :


∑ ∆
=∑ ∆ =∑ = ; soit =

Très souvent ⃗ = ⃗ , d’où la notation simplifiée :

N : effort normal de compression

S : section sollicitée

: Contrainte normale de compression


[Titre du document]

Remarque

 Dans la structure infinitésimale, on a :


= , comme | |=| |, alors on note :

 La contrainte normale à la compression est algébriquement comptée


négative à la différence de celle de la traction qui est comptée positive.

3.3.2. Etude de résistance

En cas d’équilibre, on a facilement :

N= . Eq. de stabilité

D’une matière infinitésimale, on a :

dN= . .

N=∫ eq. de stabilite.

Ex. Calcul de la contrainte longitudinale ( )

Cette contrainte est obtenue après une coupe transversale de l’enveloppe.

e
[Titre du document]

S
S : section couverte ; l’épaisseur

: Section couverte par le ∅ initial (di) de l’enveloppe.

Pour une considération infinitésimale, on :

Le calcul, en RDM donne :

(1)

F= . = . (2)

S= - = ( - ) = [( +2 ) - ]

= ( +4 +4 - ) = (4 +4 )= ( + )

≈ 0: L’épaisseur étant négligeable

S≈ (3)

(2) et (3) dans (1)

.
= = = =

.
 =

Remarque : La contrainte transversale ( ) est le double de la contrainte


longitudinale ( ).

Dans les dernières règnes, la position effective (Peff) du que en présence.

Ex.1. Calcul de la contrainte transversale ( )

Cette contrainte est obtenue après une coupe de l’enveloppe suivant une
génératrice.
[Titre du document]

S
e

:∅ Interieur

l : longueur de l’enveloppe =∑

S : section de l’enveloppe

e : épaisseur de l’enveloppe

Pour une considération infinitésimale, on a :

=∫

= = (1).
. .

2 sections rectangulaires

gd : on fait une coupe.

F= . = . .l (2)

S=e.l (3)

(2) et (3) dans (1)


. . .
= =
. . .

Ex. Calcul de la ∅ (d) du cable de l’élevage d’une contrainte d’ascenseur.


[Titre du document]

T: Tension du cable (poids apparent)

357
P: poids de la cage
A l’équilibre 400
465

 T=P

Pour que le mécanisme fonction en toute sécurité, dans le domaine élastique de


déformation, il faut que :
> >

< <

≤ ; ≤ ; ≥ Cable

 d≥2 avec : contrainte admissible du câble de levage.

3.2.6.3. Calcul des contraintes dans une enveloppe cylindrique mince.

L’amincissement peut venir :

- du défaut de fabrication
- du frottement.

Un enveloppement cylindrique est dite mince lorsque son épaisseur est


négligeable par rapport à un ∅ interieur.
[Titre du document]

Cette application concerne les conduites des fluides (liquides ou gazeux),


les viroles des chaudières, les réservoirs d’air comprimé, les bombonnes
d’oxygène, les bombonnes d’azotes…

Ex. calcul du ∅ du noyau d’une vis.

dp: ∅ de la partie filetée

∅: du noyau de la vis
La section du noyau est :

= (1)

Pour que le mécanisme fonctionne en toute sécurité, dans domaine élastique de


déformation, il faut que :

≤ (2)

(1) dans (2)

≤ ; ≤ ; ≥ ; ≥

=> ≥2

: Contrainte admissible du noyau de la vis.

3.2.6.2. Dimensionnement d’un câble

Cette application peut concerner :

- Les courroies de transmission de mouvement


- Les câbles électriques
- Les câbles de levages, etc.

Dans les calculs on tient compte de la section dangereuse c.à.d. la petite


section dans laquelle la section parait plus grande.
[Titre du document]

(2) et (3) dans (1)


∆.
= E.

.
∆ =
.
− N : effort normal de traction
− L : longueur initiale
− S : section de la pièce
− E : module de Young.

3.2.3. Contraction transversale



-> = avec c =


=

c : contraction transversale unitaire


: Allongement unitaire
∆ : Contraction de la poutre
: Dimension transversale de la poutre.

Quelques valeurs

 Acier : =0,3
 Fonte : = 0,25
 Pierre : = 0,2
 Béton : = 0,15
 Matériaux isotropes : = 0,25

3.2.6. APPLICATIONS

3.2.6.1. Dimensionnement du noyau d’une ligne palettée

Cette application peut concerner les assemblages à vis, les vérins à vis,…

Le noyau est soumises à la traction (lors d’une éventuelle extraction de la


vis), d’où nécessité de déterminer le diamètre minimal connaissant l’effort
appliqué.

D’une manière infinitésimale, on a :


[Titre du document]

dN :

 i= ∫ éq. De stabilité

3.2.6.2. Constitution de résistance

Pour que notre partie résiste en toute sécurité dans le domaine d’élasticité, il faut :

≤ , c.a.d :

 ≤ avec : contrainte admissible (ou résistance pratique, de traction.

3.2.4. Etude de déformation

Considérons le diagramme contrainte-déformation suivant :

: Contrainte normale de compression

: Caractéristique d’un matériau donné

Domaine de
l’élasticité ∅
:
parfait droite de
Hooke : Allongement relatif
: et

E : tg : module de Young, mobile d’élasticité longitudinal , ce qui donne :

= D’une part :

= (2) et d’autre part :


= (3) : allongement relatif.

Selon une vue de face, on a :

⃗ ⃗ ⃗ ⃗
N= Fi -> effort intencé

Compertement du matériau Section consecutive


l: longueur initiale
l’: nouvelle longueur
∆l : allongement
[Titre du document]

 ∆ = | − | ou encore ∆ = −

Apres une coupe transversale

⃗: Contrainte normale résultante

∆ : Contrainte dans la section élémentaire ∆



∆ =

La contrainte résultante devient :


∑ ∆
=∑ ∆ =∑ = , soit :

= simplifiée -> = très souvent par rapport sur la section

⃗ = ⃗ d’où la notation :

N : effort normal de traction

S : section sollicitée

: Contrainte normale de traction.

Remarque

Dans la structure infinitésimale, on a :

= , comme ⃗= ⃗ , alors on note :


[Titre du document]

= N=∫

3.2.2. Etude de résistance

En cas d’équilibre, on a facilement -> N=

CHAP III : SOLLICITATIONS COURANTES

3.1. Introduction

Tel qu’annoncé dans le chapitre de l’élasticité, les sollicitations en


résistance des matériaux (RDM) sont les suivantes : (traction, compression,
cisaillement, torsion et flexion)

Elles peuvent être seules dans un matériau d’où la désignation simple, tout
comme elles peuvent facilement se combiner dans un matériau d’où la désignation
des sollicitations composées.

Il arrive parfois, pour des pièces longues de se déformer transversalement


au lieu de le faire axialement lorsqu’elles sont sollicitées à la compression, on
parlera dans ce cas du flambage.
[Titre du document]

En dehors de la maitrise des sollicitations, la RL se propose aussi la mission


de donner une forme convenable et un choix judicieux des matériaux afin que celui-
ci résiste à la sollicitation en présence ; d’où le triangle.
Sollicitation

Matériau
Forme
3.2. Traction simple

3.2.1. Définition

La traction est aussi appelée extension ; elle apparait lorsque l’ensemble


des forces normales extérieures ( ⃗) appliquées dans l’axe de la poutre se réduisent
en deux forces égales et opposées et tendent à éloigner les deux sections droites
consécutives quelques l’une de l’autre.

⃗ ⃗


Axe de la poutre

∆ droites consécutives
Deux secteurs

c
t

; é ℎ

(

t : contrainte infinitésimale dans la rection élémentaire ds situe au rayon de la


fibre neutre.

Les triangles OAB et BCD sont semblables, c.à.d.


[Titre du document]


= , autrement dit : l’allongement relatif


=


Or = : allongement relatif, donc = (1)

D’après la loi de Hooke, on sait que :

= , c.à.d. pour la contrainte infinitésimale t, on aura : = (2)

(1) et (2)
.
= -> t= => = (3)

Ainsi, l’effort appliqué à la section élémentaire ds devient :


.
dF=t.ds=

Le moment de cette force par rapport à l’axe autour duquel tourne la section ds
devient :
.
d = . = ds = ds = Di.

=∫ = ∫ = . I -> = (4)

E.I : rigidité de la section de la poutre.

E : module de Young, mobile d’élasticité, longitudinale

I : module d’inertie par rapport à l’axe auquel tourne la section transversale


droite.

(3) et (4)

= -> t = =
/

En considérant la contrainte résistante à la flexion face à la fibre périphérique,


c.à.d. la fibre située à la distance v, on a :
[Titre du document]

 =
/
− : Contrainte normale à la flexion
− : Moment fléchissant
− / : Module de flexion

3.6.3. Condition de résistance

Pour que la poutre travaille en toute sécurité dans un domaine élastique de


déformation, il faut que :

≤ : Contrainte admissible à la flexion

 ≤ : résistance pratique à la flexion


/

3.6.4. APPLICATIONS

La flexion apparait sur les organes suivants :

- Ressort à lame
- Tourillon d’un arbre
- Essieu avant d’une voiture
- Bielle des machines
- Poutre d’un pont roulant
- Roue dentée
- Pont (pour les passages)
- Etc…

Exemple : Calcul du module (M) de la denture d’une roue engrenage.

b


[Titre du document]

l : Longueur

b : largeur {

h : hauteur

Hypothèse de départ

Une denture est admissible à une poutre encastrée d’un côté et libre de
l’autre côté.

On sait que :

= . avec = F. => : rayon primitif de la roue d’engrenage.

La dont est soumise à un effort tangentiel ⃗ , par conséquent, la section dagreneuve


se présente au pied de ……

F=

La condition de résistance apparait :

≤ ; c.à.d. ≤ => ≥
/

Généralement la hauteur de la dent vaut:

h=2,25M, d’où = F.h= 2,25M.F

Evaluation du moment d’inertie du pied (section rectangulaire de la dent).

( )

=∫( )
= ∫ = ∫ =[ = l ( ) − (− )

= l( + )= l( )= l.

I =
[Titre du document]

Par contre les autres caractéristiques de la dent sont données comme suit :

- La largeur : b = M
- La longueur : l=km avec k : coefficient de sécurité qui vaut parfois 10.

Comme v= , alors = = . = l= ( M) (Km)

,
≥ devient M2 k ≥

 M≥ 2,34

3.6.5. ETUDE DES POUTRES SOUMISES A LA FLEXION SIMPLE.

3.6.5.1. Objet :

L’objet de cette étude est déterminé les éléments réducteurs dans différentes
sections de la poutre, précisément leurs équations ou leurs valeurs maximales et
leurs représentations graphiques.

La connaissance de leurs valeurs maximales permettant de bien


dimensionner la poutre.

Les éléments réducteurs dont il est question :

- ( ⃗) : effort normal
- ( ⃗) : effort tranchant
- ( ) : Moment fléchissant.

3.6.5.2. Liaisons visuelles

a) Appui simple

* Symboles
[Titre du document]

OU

 Réaction

Une réaction verticales ( ⃗) c.à.d. ⊥ à la poutre au point de contact à l’appui.

⃗ ⃗

b) Articulation fixe
* Symboles

 Réaction

Une réaction oblique ( ⃗ ) décomposable en deux réactions :

- Réaction horizontale ( ⃗)
- Réaction verticale ( ⃗ )

⃗ . à.

c)Articulation à libre dilation

* Symbole
[Titre du document]

 Réaction :

Une réaction verticale (v) c.à.d. ⊥ à la poutre au point de contact avec l’articulation
sur roule.

d) Encastrement fixe

* Symbole

 Réaction :

Un moment d’encastrement ( ) et une réaction oblique ( ) décomposable


suivant un horizon ( ) et une verticale ( ).


. à.

e)Encastrement à libre dilation

* Symbole
[Titre du document]

 Réaction

Un moment d’encastrement ( ) et une relation verticale ( ⃗)

Il existe 3 degrés de liberté dans le plan :

- Une translation suivant l’axe OX


- Une translation suivant l’axe OY
- Une rotation autour de n’importe quel point du plan
Les équations d’équilibre des corps dans le plan sont :

1ere équation

Fi(x) = 0

2eme équation

Fi(y) = 0

3eme équation

( )

3.6.5.4 TYPES DES SYSTEMES


[Titre du document]

A) systèmes hypostatique

On l’appelle aussi (mécanisme)

C’est celui pour lequel le nombre total d’inconnu est inférieur au nombre
d’équation d’équilibre.

EX : ⃗ ⃗

A B

⃗ ⃗

Deux inconnues , c-a-d la reaction vertical (VA) et la reaction vertical (VB)


contre 3 equations d’quilibre dans le plans .

B) Système isostatique

C’est celui pour lequel le nombre total d’inconnue est egale au nombre
d’equation d’equilibre .
⃗ ⃗
EX :



Trois inconnues , c-a-d : le moment d’encastrement ( ) la reaction horizontale
( → E) et la reaction verticale( → )

C) système hyperstatique

C’est celui pour lequel le nombre total d’inconu est superieur au nombre d’équton
d’equilibre.


B C
A

⃗ ⃗ ⃗
[Titre du document]

Quatre inconnues, c-à-d un moment de basculement ( ⃗) la réaction verticale


( )⃗, la réacton verticale ( ⃗) et de la réaction verticale ( ⃗) contre 3 équations
d’équilibres dans le plan .

3.6.5. Dértermination des réactions des liaisons

- On fait le schéma rendu libre de la poutre, c.-à-d. considérer la partie avec toutes

les forces extérieures appliquées sur elle. ⃗

Les charges réparties sont à remplacer par leur ⃗résultante appliquée au contre de
gravité de la surface ;

- Adopter une convention de signe pour les forces suivantes axes ox et oy et


même pour le moment suivante la circonférence de giration ;
- Appliquer les équations d’équilibre pour déterminer les réactions
(inconnues) ⃗
B C
A

Remarque :
⃗ ⃗ ⃗
Dans la représentation du schéma rendu libre de la poutre, les forces
inconnues c.-à-d. les réactions peuvent avoir des sens arbitraires choisis suivants
la logique du problème.

Apres calcul, les réactions négatives accusent que le sens qu’on leurs a attribués
sont incorrects.

3.6.5.6 Détermination des équations des éléments réducteurs

- Considérer les points tronçons de la poutre, c.-à-d. les parties dans lesquelles
les équations des éléments de réduction ne changent pas.

Ces tronçons peuvent être séparé par une charge locale, une charge repartie ou
un couple ;

-Adoptez une convention de signe ;

-Couper successivement la poutre dans les petits tronçons et isoler chaque fois
une partie coupée. Ajouter dans la section de coupe les éléments réducteurs
auxquels on donne des sens arbitraires. Dans ce cas, pour un élément réducteur
[Titre du document]

déterminé, le sens arbitraire adopté dans le premier tronçon reste conservé dans
les autres tronçons.

Appliquer les équations d’équilibres pour déterminer les équations des éléments
réducteurs en fonction de la distance ( X) de la section de coupure à l’origine de
la poutre ;

Déterminer les valeurs maximales de ses éléments réducteurs et leurs propositions


sur la poutre puis tracer leurs diagrammes.

EX : le moment fléchissant est maximal à l’effort tranchant s’appuie ou change


de signe, c.-à-d. l’équation du moment fléchissant est l’intégrale de l’effort
tranchant en fonction de la distance variable.

3.7. SOLLICITATIONS COMPOSEES

3.7.1 Introduction

Ce chapitre s’intéresse à la combinaison des sollicitations simples selon les


applications dans les domaines ingénieurs, on rencontre iniquement ; la flexion
combinée à la traction combinée à la tension, à la compression combinée à la
tension, le cisaillement combinée à la tension, la flexion combinée à la torsion
etc..

Les sollicitations sont dites composées lorsqu’ils affectent à la fois une section
dans un même matériau.
[Titre du document]

3.7.2 FLEXION COMBINEE A LA TRACTION

1) Exemple d’illustration

Calcul d’un crochet de levage

Intéressons-nous à la section S3

 Cas de traction
4
= = =
4
 Cas de flexion
Au point A : allongement des fibres
.
= =

Au point B : contraction des fibres.


.
= =


- Combinaison de la flexion et de la traction ;
Coté du point A : La contrainte résultante théorique devient é =
+ = +
Coté du point B :
La contrainte résultante théorique dévient : é = − = −

Remarque : En pratique →
é é = 1,4 é

→é é = 0,5 é
[Titre du document]

b) condition de résistance.

Pour que le crochet de levage travaille en toute sécurité dans le domaine élastique
de déformation, il faut que :

→ é é ≤

3.7.3 TRACTION COMBINEE A LA TORSION

a) Quelques applications

- Barre de mine en extraction dans un trou foré ;

- Hélice d’un avion

- Tige d’un vérin mécanique à vis, etc.

b) Exemple d’illustration

Calcul de la tige d’un vérin mécanique à vis.


P

 Combinaison de la traction et de la torsion.


D’après Poncelet, la contrainte résultante aura un penchant vers la
contrainte normale :

= é = 0,65 + 0,65 +4
[Titre du document]

: Relation de Poncelet
la contrainte résultante dévient :
4 16 1024
= 0,35 + 0,65 +

1,4 16 1024
= + 0,65 +

c) Condition de résistance

Pour que la tige travaille en toute sécurité, dans le cadre le domaine élastique de
déformation, il faut que :

→ ≤

3.7.4. Compression combinée à la tension

Les observations faites sur la traction combinée à la torsion restent variables.

Il suffit de considérer la contrainte de compression comme étant l’opposé de celle


de traction.

a) Quelques applications
- Tige de forage carottant
- Mèche d’une perceuse
- Hélice d’un navire
b) Exemple d’illustration
Calcul de d’arbre de l’hélice d’un navire.
R : résistance


R ⬚

R
S
[Titre du document]

 Cas de compression

4
= = =
4
 Cas de torsion

= (1); = . (2); = (3) = (4)


32 2

(2), (3) et (4) dans (1)


4
. 2 = 2 = . ∗ 16 = 8
= =
∗2 2
32 32. 16

 Combinaison de la compression et de la tension

D’après Poncelet, la contrainte résultante aura un penchant vers la


contrainte normale :

= é = 0,35 + 0,65 +4
Relation de
Poncelet. La contrainte résultante idéale dévient :

4 4 8
= −0,35 + 0,6 ( ) + 4( )
[Titre du document]

1,4 16 256
= + 0,65 +

c) Condition de résistance
Pour que l’arbre travaille en toute suite, dans le domaine élastique de
définition, il faut que :

3.7.5 Cisaillement combiné à la tension

a) Exemple d’illustration
Calcul d’un ressort à boudin,

S
E

 Cas de cisaillement

= = =

 Cas de torsion

= ( )
[Titre du document]

= ∗ ( ); = ( ); = ( ).

(2), (3) et (4) dans (1)

∗ 2 = 2 = 16 8
= = ∗ =
∗2 2
32 32 ∗ 16

2
 Combinaison du cisaillement et de la tension
La contrainte tangentielle résultant dévient :
4 8 4 +8
= + = + =

4 +8
=

 Condition de résistance
Pour que le ressort travaille en toute sécurité dans le domaine élastique
de déformation, il faut que

3.7.6 FLEXION COMBINEE A LA TORSION

a) Exemple d’illustration

Calcul d’un arbre de transmission qui repose sur des piliers tout en
supportant une roue dentée (R) en engrènement avec un pignon (P)


[Titre du document]

 Cas de flexion
⃗ Se répercute au centre O1.

⃗ ⃗ Sollicitent, ensemble, la roue (R), d’où la résultante des forces :


⃗ = ⃗+ ⃗

Le moment fléchissant dévient :

= ∗ (1) = ∗

D’autre part, on sait que

= ∗ → = (2)

(2) dans (1) :



= =

 Cas de torsion ⃗

Le moment tordant dévient : = ∗

 Combinaison de la flexion et de la torsion

Le moment idéal résultant a un penchant au moment fléchissant et d’après


Poncelet, on a :

= 0,65 + 0,65 +
[Titre du document]

Relation de Poncelet
ce qui dévient :

= 0,65( ) + 0,65 +( . )

La contrainte normale idéale dévient :

= ; = =

32
= = = =
∗2
64 64 ∗ 32

= ; : ∅

Condition de résistance

Pour que l’arbre de transmission travaille en toute sécurité, dans le domaine


élastique de déformation il faut que :

3.8 FLAMBAGE

3.8.1 Définition
[Titre du document]

On appelle flambage, la flexion latérale d’une pièce longue soumise à un


effort normal de compression.

EX : ⃗

L l

⃗: Effort normal de compression

L : Longueur nulle

l : longueur de sinuosité.

Remarque : On appelle pièce longue, celle dont la longueur des éléments


supérieurs à au moins 5 fois la plus petite dimension de la section transversale
droite, soit :

>

- Une pièce se courbe, plus facilement, dans le sens où le moment d’inertie


est plus faible ( l’axe passant, bien sûr, par les barycentres de la section)
- EX :

- En isolant la section transversale droite on a :


Y’
[Titre du document]

X’ X

Le moment d’inertie par rapport à l’axe y’y est :


=
12
Le moment d’inertie par rapport à l’axe x’x est :


=
12
De ces 2 moments d’inertie, le plus faible est IX’X.

3.8.2 Pièces soumises au flambage

- Pilonnes supportant une ligne électrique

- Colonnes des bâtiments ;

- Bielles des moteurs thermiques ;

- Les tiges poussoirs ;

- Les vérins de levage

- Pilier de soutènement du toit dans une mine souterraine,…

3.8.3. Causes

Manque d’homogénéité du matériau ; l’axe réel, de la pièce, n’est pas rectiligne.


Le poids n’est pas exactement appliqué sur l’axe réel de pièces,…

3.8.4 Longueur de sinuosité.


[Titre du document]

C’est la longueur de la pièce libre au flambage. Elle est fonction des conditions
de liaison de la pièce aux extrêmes.

EX : 3.8.5 Rayon de giration d’une surface

On sait que dans une structure infinitésimale, le moment d’inertie d’une surface
élémentaire est :

L
L

L
L

En intégrant les deux membres, on trouve

= =

= . =

L
[Titre du document]

Dans le même ordre d’idée, le rayon de giration minimale devient :

3.8.6 Elancement

On appelle élancement, le degré de déformation fixé au flambage d’une pièce


longue.

Le coefficient d’élancement est défini par la relation :

=
: é é
Avec : é
:

 Quelques valeurs du coefficient d’élancement

Matériau Coefficient
d’élancement
Acier doux > 105
Acier coulé > 90
Fonte > 80
Bois > 100

3.8.7 Charge critique de flambage

C’est la charge au-delà de laquelle une déformation subsiste, après


suppression de l’effort qui sollicite. On note :

.
=
Avec E : modèle de Young

3.8.8 Condition d’application de la formule d’Euler


[Titre du document]

La relation d’Euler n’est d’application qu’aux pièces très longues. La charge


critique PC ne prend de sens que lorsque la limite élastique Rc de compression est
atteinte, car on sait que

Rc= → = ∗ avec P : charge pratique.

Cependant, pour qu’il y ait flambage, il faut que la charge en pratique dépasse la
charge critique.

C.-à-d. :

>

< ∗ >

< ∗ >

< >

Condition d’application de
la formule d’Euler.

3.8.9 Coefficient de sécurité ( s )

Dans les calculs, au lieu de la charge critique Pc, on a l’habitude de ne tenir


compte que de la charge pratique P .

= , C’est-à-dire P= =

. .
=
[Titre du document]

 Quelques valeurs du coefficient de sécurité (s)


Matériau Coeff de sécurité
Acier 3≤ ≤ 5
Fonte ≤ ≤ 10
Bois s = 10

3.8.10 Formule de Rankine

Cette formule convient quel que soit la valeur de rélancement. Elle permet de
calculer toute pièce exposée au flambage en la considérant comme une pièce
courte à condition de lui adapter une résistance pratique (Rp) plus faible que sa
résistance pratique Rp qui conviendrait à la compression simple.

On pose : ′ =

≤ ′ Ainsi =
+
: coeff qui dépend de la
nature du matériau

 Quelques valeurs de

Matériau Valeur de
coeff
Acier et Fer = 10
Fonte = 3,5 10
Bois = 2 10

Remarque :

Lorsqu’on travaille sur des barres comprimées des charpentes mécaniques en


acier doux ; on applique la relation suivante :

= + ≤

Rp résistance pratique à la compression simple


[Titre du document]

3.8.11 Formule de Tietmeyer

D’après Tietmeyer, la charge pratique est calculée à partir de la relation suivante :

=
Avec = ∗

EX : pour ce qui concerne l’acier doux

= − ,
[Titre du document]

TRAVAUX DIRIGES

1. Un câble en acier, formé des sections constantes de 6 torons et 6 fils dont le


diamètre est de 2,5 mm, est dérouté dans un puit de mine dont la
profondeur est de 250 mètres.
Quelle est la charge qu’il peut remonter en toute sécurité ?
La densité de l’acier est de 7,8 et sa résistance pratique à l’extension est de
120 MPa.

Données Inconnue
=6
= 2,5mm=2,5 10 Q= ?
= 250
Rp = 120 MPa
= 7,8

= → = ∗ ℃
= 7,8 ∗
à ℃

10

c-à-d = = =

2,5 ∗ 10
= ∗ = 6 ∗ 6 ∗ 3,14 ∗
4 4

6,25 ∗ 10
= 36 ∗ 3,14 = 176,625 ∗ 10
4
[Titre du document]

= ∗

= ∗ = ∗ ∗ = 7,8 ∗ 10 ∗ 250 ∗ 176,625 ∗ 10

= 344418,75 ∗ 10

L’effort qui sollicité le câble à la traction est :



= + ∗ = 344418,75 ∗ 9,81
= ℎ ℎé

Pour que le câble remonte la charge en toute sécurité, il faut que : ≤ , −à−

+
≤ , ∶

≤ ∗ −

≤ 176,625 ∗ 10 ∗ 120 ∗ 10 − 3378,75

≤ ,

II. Quelle est l’épaisseur qu’il faut donner à la vitre d’une chaudière de diamètre
intérieur égal à 0,8 m, soumis à une ° effective de 200

La résistance pratique adoptée est de 80 MPa

Donnée Inconnue

= 0,8 = 8 ∗ 10 e= ?

= 200 = 200 ∗ 10
[Titre du document]

= 60 = 60 ∗ 10

Solution

La contrainte transversale étant le double de la contrainte longitudinale , la


sécurité obliged’opérer le dimensionnement en fonction de .

Et pour des raisons de sécurité, on doit avoir :

≤ (1)


= ≤ (2)
2∗

(2) Dans (1) ≤

∗ 2 10 ∗ 8 10
≥ → ≥
2∗ 2 ∗ 60 10

2

15 ∗ 10
2
≥ ≥ 0,0133
150

≥ ,

III. Calculer la tension de compression et le raccourcissement d’une petite


colonne en fonte de 2 m de la longueur et de la colonne est soumise à une charge
axiale de compression de 5.10

Cette charge est guidée pour éviter le flambage. Le module d’élasticité


transversale E=8.10

Données Inconnues

=2 a) =?

d=60 50 b) ∆ℎ =?
[Titre du document]

=6. 10
5. 10
Section annulaire, section d’un anneau :

= 5. 10

= 8. 10 = 8. 10

Solution

= − = ( − )

, ,
= [(6. 10 ) − (5. 10 ) ] = (36. 10 − 25. 10 )
,
= ∗ 9. 10 = 7,065. 10

. .
a) = = = = 707,1714. 10
, . ,
. . ∗
b) ∆ℎ = = =
. , . ∗ . , ∗
[Titre du document]

∆ℎ = 0,00176

∆ ≅ ,

IV. On considère un piston de moteur d’automobile son axe lobulaire est


emmanché dans un passage du piston et la bielle est articulée sur cet axe la
poussée des gaz qui s’exerce sur le fond du piston à une valeur 250

Calculer la contrainte de cisaillement de l’axe lorsque diamètre du piston est de


72 mm et la section annulaire de l’axe est de 24 12

Données inconnue

= 250 = 25. 10 =?

= 72 = 24. 10

= 24
12 = 24. 10 12. 10

Solution
[Titre du document]

( . ) ∗
La section du piston : = = 3,14 = 3,14 =
4069,44. 10

= . = 25. 10 ∗ 4069,44.10

= 10173,6 N

= (1) → = + (2)

(1) Dans (2)


,
= + =2 → = = = = 5086,8

La maximale de cisaillement dévient

1 10173,6 ∗ 4
= 2 = ∗ = = =
′ 2 2 2 2 ∗ 3,14[(24. 10 ) − (12. 10 ) ]
4( − )

V. Calculer le diamètre d’un arbre dévrant transmettre une puissance de 65 Kw à


la vitesse de180 . La résistance pratique du glissement à la torsion est
= 40

Quelle est la valeur de la contrainte tangentielle lorsque la même vitesse de


l’arbre on ne transmet plus qu’une puissance de 45 kw.

1 →2

= = =

Données inconnues
[Titre du document]

= 65 = ?

= 45 =? ≤

= 180

= 40 = 40

Solution

= . =

. .
- = = = = = 3450,1 /
, .

∗ ,
- = = 0,76 = 760
, ∗ ∗
, ∗ ,
Avec = = = 86149040 = 0,086149040

∗ ∗ ∗
= = = 2338,5
, ∗

,
= = = 27144,8
,

VI. Calculer le rayon de giration d’une section circulaire par rapport à son
centre de gravité lorsque son rayon est = &é .

Données Inconnue
= 12 =?

= 24 Avec = =
Solution
∗ , ∗
= = = 32555,52
,
= = = 8,48
,

VII. Une roue d’engrenage de diamètre primitif 0,46 m transmet une


puissance de 20 CV à la vitesse de 120 trs/min.
Calculer :
[Titre du document]

a) Le couple moteur
b) L’effort tangentiel
c) Le module de la denture sachant que la roue a une résistance pratique de
3,2 daN/ lorsque k=10
Données Inconnues

= 0,46 a) =? Avec 3,2


daN/ = 32 / =

P= 20 CV b) F= ? =
= 32. 10

N=120 trs/min C) M= ? =
32. 10 .

= 3,2 /

K=10

Solution

On sait que 1CV=736W

a) P=20 *736=14720 W et =
, ∗
Avec = = = 12,56

→ = = 1171,97
,
 3 :

=100N ⃗

100N =100N ⃗


2m 2m
130N

440N

∑ = 0 ↔ −100 + 100 − =0→ =0


[Titre du document]

∑ = 0 ↔ −130 − 100 + 440 − ∫ ( − 4) − =0


Cette partie étant coupée. é → =

-130-100+440-∫ (5 − 20) − =0
T= 210-∫ 5 − ∫ 20

T=210-5 + 20[ ] = 210 − ( − 16) + 20( − 4)

T== 210 − + 40 + 20 − 80
=− + 20 + 170

∑ = 0 ↔ −130 − ( − 2) + 440( − 4) − ∫ (5 − 20) ( −


4) − =0
−130 − 100 + 200 + 440 − 1760 − ∫ (5 − 20 − 20 +
30) − =0
210 − 1560 − ∫ 5 + ∫ 20 − ∫ 80 =

210 − 1560 − 5 + 20 + 20 [ ] − 80[ ] =

210 − 1560 − ( − 16) + ( − 16) + (20 − 80)( − 4) =


210 − 1560 − − 10 ( − 16) + (20 − 80)( − 4) =
210 − 1560 − + 40 + 10 − 160 + 20 − 80 − 30 + 320 =

− + 30 + 96 − 1400 =

Diagramme de ⃗

2 4 10
X
N=0

-100 N=-100
[Titre du document]

210
210
120
2
4
X
10
T=-130
130

T=230
230

60
0
X
2 4
10
-260

-696

-720

210
210
120
2
4
X
10
T=-130
130

T=230
230
[Titre du document]

b) On sait que :

,
= . → = et = = = 0,23
,
→ = = 5095,521
,

c) ≥ 2,34

,
≥ 2,34
. .
≥ 0,0093 = 9,33

VIII. Déterminer les réactions des liaisons de la poutre suivante :

F=100N
100N

A B

3m 2m 1m 1m

Solution

= . cos 60° = 120 ∗ = 60


= . sin 60° = 120 ∗ = 60√3
[Titre du document]

 Détermination du schéma rendu libre

=60√3 N
=100N
80N/m

2m 2m 1m 1m

 Calcul des réactions

∑ ( ) =0→− + =0→ = = 60

∑ ( ) =0→ −∫ − =0

Effort de 80 → = + =0

= tan = Car la droite passe par l’origine

Petit dessin puis = + +

→ + = ∫ + +

→ + = + 60√3 + 100

→ + = (3 − 0 ) + 60√3 + 100

→ + = ∗ 9 + 60√3 + 100

→ + = 120 + 60√3 + 100

→ + = 323,923 (1)
[Titre du document]

∑ μ( ) =0 → ∗0+∫ ∗ + .5 + .6 − .7 = 0

→ + 5 ∗ 60√3 + 6 ∗ 100 − 7 =0

(27) + 300√3 + 600 − 7 =0

240 + 300√3 + 600 = 7


,
= = 194,23 (2)

(2) Dans (2)


+ = 323,923; − à − :
+ 194,292 = 323,923
= 323,923 − 194,292 = 129,692

Les réactions obtenues sont :


= 60

= 129,692

= 194,23

IX. Déterminer les réactions, les éléments de réduction ainsi que leurs
diagrammes pour la poutre suivante :

30N/m
100√2

B
A

2m 2m 6m
[Titre du document]

Solution

a) Schéma rendu libre

30N/m
=100N

A B
=100N

2m 2m 6m

b) Calcul des réactions


 ∑ =0↔− + =0→ = = 100
 ∑ =0↔ − + −∫ =0
∫ → = :
= = =

+ = +5 = 100 + (10 − 4 )

+ = 100 + (100 − 16) = 100 + = 310 (1)

3.3 Compression simple

3.3.1 Définition

La compression simple apparait lorsque l’axe des forces normales


extérieures ⃗ appliquées dans l’axe de la poutre se reduisent en forces égales et
opposées tendent à approcher les sections droites consécutive quelconques
30N/m l’une
=100N
de l’autre.
A B
=100N

2m 2m 6m

⃗ ⃗
[Titre du document]

∆ : éé

∆ =

 ∑ μ( ) =0↔2 −4 + 5∫ =0

2 ∗ 100 − 4 =0

200 − 4 + (10 − 4 ) = 0

4 = 200 + = 1760
= = 440 (2)
(2) (1)
+ = 310
+ 440 = 310
= 310 − 440 = −130
[Titre du document]

c) Déterminer des équations et traçage des équations des éléments de


réduction
 1° : ≤ ≤2

∑ =↔ −100 − = 0 → = 100
∑ = 0 ↔ −130 − = 0 → = −130
∑ μ = 0 ↔ −130 ∗ − μ = 0 → μ = −130
Le sens de µ vient du centre de rotation ou il y a l’effort tranchant.

 2° : 2 ≤ ≤4

∑ = 0 ↔ −100 + 100 − = 0
→ =0
∑ = 0 ↔ −130 − − = 0
→ −130 − 100 =
→ = −230
∑ μ = 0 ↔ −130 − ( − 2) − μ = −130 − 100 + 200 = μ
→ μ = −230 + 200

I. Déterminer les coordonnées du centre de gravité du triangle de base b et


de hauteur h

h
[Titre du document]

II. Les contraintes sur deux facettes orthogonales en un point valent


= 10 ; = 200 =
300
.
Déterminer, par calcul, les grandeurs des contraintes principales .

III. Calculer l’allongement d’une barre de mine conique soumise à l’action


de son poids propre. La longueur de la barre est L, son diamètre de base
D et son poids sp2cifique µ.

IV. Déterminer les réactions des liaisons de la poutre suivante :

30N/m 120N 100N

60
A B

3m 2m 1m 1m
l

Vous aimerez peut-être aussi