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CPGE : M V Beni-Mellal
Génie Mécanique : 2TSI Doc : 1/2
RDM : Cisaillement simple Prof : M.ELBEKRI

I- HYPOTHÈSES : (Figure 1)
L.M Plan de cisaillement
Le solide est idéal : matériau homogène, isotrope, poutre
rectiligne de section constante, avec plan (P) de cisaillement A
et (P) A (L.M). JG
Les actions extérieures sont modélisablesJG enJGA et B, situés G A
JG 
dans (P) par deux résultantes verticales A et B , directement B
opposées, et perpendiculaire à la ligne moyenne. I II
B
(Figure 1)
II- DÉFINITION : (Figure 2)

Une poutre est sollicitée au cisaillement si le torseur associé aux


forces de cohésion de la partie droite (II) sur la partie gauche (I) de
la poutre peut se réduire en G, barycentre de la section
droite (S), à une résultante située dans le plan (S), telle que :

^CohII / I `G ^ `
JG G G JG G
T0 dans le repère (G, x, y, z )
G
N 0; T y z 0; T z 0
avec :
Mt 0; M fG y 0; M fGz 0

^CohII / I `G ^ Action ext. à gauche / I `G ^ `


JG G
 A0
et G

^CohII / I `G  ^ Action ext. à droite / II `G ^ ` (Figure 2 )


JG G
 B0
G
JG JG JJJG G
donc : T  A et M G 0

III- CONTRAINTE DANS UNE SECTION DROITE : (Figure 3)

Les contraintes tangentielles sont sensiblement uniformément


réparties dans une section droite. On définit une contrainte
moyenne W moy égale à W M supposée uniformément répartie c’est-à-dire :

T
WM 1
WM 2
˜ ˜ ˜ W moy Cte et W moy
S
avec :

W moy : contrainte tangentielle moyenne (MPa) ;


(Figure 3)
T : effort tangentiel (ou tranchant) (N) ;
S : section droite soumise au cisaillement (mm²).

IV- ETUDE DES DEFORMATIONS : (Figure 4)

a- Essai de cisaillement :

L’essai de cisaillement fait apparaître, comme pour la traction, deux zones :


¾ la zone OA de déformation élastique ou domaine élastique ;
¾ la zone ABC de déformation permanente ou domaine plastique.

(Figure 4)
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CPGE : M V Beni-Mellal
Génie Mécanique : 2TSI Doc : 2/2
RDM : Cisaillement simple Prof : M.ELBEKRI

b- Déformation d’une poutre dans le domaine élastique : (Figure 5)

J 'y
On définit le glissement relatif par le rapport : J
'x Ƚ

La loi de Hooke donne : W moy G ˜ J ; on peut écrire aussi : T 'y



S 'x
avec :
'x : distance entre (S) et (S0) (mm) ;
'y : glissement transversal entre (S) et (S0) (mm) ;
G : module d’élasticité transversal (de Coulomb) (MPa).
'y
D ArctgJ Arctg : angle de glissement relatif (degré)
'x
V- CONDITION DE RÉSISTANCE :
(Figure 5)
On définit la condition de résistance pratique au glissement Reg
ou la contrainte admissible au cisaillement par : R pg W adm
s
avec :
T Reg - Rpg : résistance pratique au glissement (MPa) ;
La condition de résistance s’écrit : W
moy d W adm R pg ou d - Reg : résistance élastique au glissement (MPa) ;
S s - s : coefficient de sécurité.
Calcul approché des articulations cylindriques
La liaison pivot entre 1 (tirant) et 2 est réalisée par l’intermédiaire d’un axe cylindrique 3. Dans les deux cas, l’action
exercée par le tirant est F = 10 000 daN. Les axes 3 sont réalisés dans le même acier dont la contrainte admissible au-
cisaillement est de 5 daN/mm2

Déterminons et comparons les diamètres d1 et d2 :

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