Mémoire HOUNGLA Archimede - Compressed

REPUBLIQUE DU BENIN
***
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
(MESRS)
****
UNIVERSITE D’ABOMEY- CALAVI (UAC)
*****
ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY- CALAVI (EPAC)
******
DEPARTEMENT DE GENIE CIVIL
*******
Option : Bâtiment et Travaux Publics
MEMOIRE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME D’INGENIEUR
DE CONCEPTION GRADE MASTER
THEME
Dimensionnement structural d’un réservoir d’eau dans le cadre du

renforcement du système d’alimentation en eau potable à Cotonou et
ses environs.
Réalisé et Soutenu par :

Dêwanou Archimède Laurel. HOUNGLA
Sous la direction de :
Co-Directeur: Directeur:
Dr. Gildas GODONOU Pr. Mohamed GIBIGAYE
Enseignant chercheur à l’EPAC/UAC Professeur Titulaire des Universités du CAMES
Enseignant chercheur à l’EPAC/UAC
MEMBRES DE JURY
Président : Pr OLODO Emmanuel, Enseignant chercheur à l’EPAC/UAC

Membres : Pr. Mohamed GIBIGAYE, Enseignant à l’EPAC
Dr BACHAROU Taofic, Enseignant à l’EPAC
Invité Dr. Gildas GODONOU, Enseignant, Collaborateur de L’EPAC
Année Académique : 2020-2021

DIMENSIONNEMENT STRUCTURAL D’UN RESERVOIR D’EAU DANS LE CADRE DU RENFORCEMENT DU
SYSTÈME D’ALIMENTATION EN EAU POTABLE À COTONOU ET SES ENVIRONS.
REPUBLIQUE DU BENIN
***
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE

SCIENTIFIQUE (MESRS)
****
UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)
*****
ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)
******
DIRECTEUR
Docteur ALITONOU Guy Alain
(Professeur Titulaire des Universités du CAMES)
DIRECTEUR ADJOINT
(Chargé des affaires académiques)
Docteur PRODJINONTO Vincent
(Maitre Conférences des Université du CAMES)
CHEF DE DEPARTEMENT
Docteur DOKO Kouandété Valéry
(Maitre-Assistant des Universités du CAMES)
Année Académique : 2019-2020
14éme Promotion
DEWANOU ARCHIMEDE LAUREL HOUNGLA II

Liste des enseignants ayant intervenus dans notre formation de 2019–2021
Nom Prénoms Matières enseignées
ADEOTI Guy Oyéniran CAO/DAO
ADJOVI Edmond Construction Bois
AGOSSOU Daniel Métré / Étude de Prix
ALLOBA Ezéchiel Route 1
BACHAROU Taofic Assainissement pluvial
DOKO Valery Pont
GIBIGAYE Mohamed Béton Précontraint
HOUANOU Kocouvi Agapi Construction Mixte
SOUROU HOUINOU Agathe Mécanique des Sols
GBAGUIDI Victor Béton Armé
OLODO Emmanuel Modélisation des structures
SEWANOUDE Damien Comptabilité / Markéting
TCHEHOUALI Adolphe Matériaux Innovants
WANKPO Tonalémi Epiphane Gestion des Projets
YABI Crespin Route 2
ZINSOU Codjo Luc TP
DEWANOU ARCHIMEDE LAUREL HOUNGLA III

Dédicace
• A mon père Noel A. HOUNGLA, pour avoir toujours été un modèle d’intégrité, un exemple,
et souvent, une raison de me surpasser.
• A ma mère, Suzanne BOSSOU, pour avoir consenti, de bon cœur, à tant de sacrifices.
DEWANOU ARCHIMEDE LAUREL HOUNGLA IV

Remerciements
Avec ce travail, s’amorce une nouvelle étape de ma vie. Cela n’aurait été possible sans la grâce
ainsi que la présence bienveillante de Dieu.
Nous ne saurions commencer ce travail sans remercier, au préalable, les personnes sans
lesquelles il n’aurait pas pu voir le jour. Nous tenons donc à exprimer nos sincères
remerciements à :
 Notre Maitre de mémoire, Mohamed GIBIGAYE, Professeur Titulaire en Génie Civil
 Notre Co-maitre, Docteur Gildas GODONOU, pour sa disponibilité et ses propositions

d’idées pour l’élaboration de ce mémoire.
 Pr Guy Alain ALITONOU, Professeur Titulaire des Universités CAMES, Directeur
de l’École Polytechnique d’Abomey-Calavi, pour le cadre et les moyens mobilisés pour
notre formation ;
 Dr Vincent PRODJINONTO, Maître de Conférences des Universités CAMES,
Directeur Adjoint de l’École Polytechnique d’Abomey-Calavi ;
 Dr Valéry DOKO, Maître Assistant des Universités CAMES, Enseignant Chercheur à
l’École Polytechnique d’Abomey- Calavi (EPAC), Chef du Département de Génie Civil
à l’École Polytechnique d’Abomey-Calavi, pour vos apports, conseils et soutiens ;
Nos remerciements vont également à l’endroit de tous les professeurs de l’EPAC plus
précisément ceux du département de Génie civil :
 Pr Edmond ADJOVI, Professeur Titulaire des Universités CAMES ;

 Pr Gérard GBAGUIDI-AISSE, Professeur Titulaire des Universités CAMES ;
 Pr Emmanuel OLODO, Professeur Titulaire des Universités CAMES ;
 Pr François de Paule CODO, Professeur Titulaire des Universités CAMES ;
 Pr Mohamed GIBIGAYE, Professeur Titulaire des Universités CAMES
 Pr Victor GBAGUIDI, Maître de Conférences des Universités CAMES
 Dr Adolphe TCHEHOUALI, Maître de Conférences des Universités CAMES ;
 Dr Gédéon CHAFFA, Maître de Conférences des Universités CAMES ;
 Dr Léopold DEGBEGNON, Maître de Conférences des Universités CAMES ;
 Dr Ezéchiel ALLOBA, Maître Assistant des Universités CAMES ;
 Dr Gossou Jean HOUINOU, Maître Assistant des Universités CAMES
 Dr Taofic BACHAROU, Maître Assistant des Universités CAMES ;
DEWANOU ARCHIMEDE LAUREL HOUNGLA V

 Dr Noël DIOGO, Maître Assistant des Universités CAMES ;

 Dr Kocouvi Agapi HOUANOU, Maître Assistant des Universités CAMES ;
 Dr Agathe SOUROU HOUINOU, Professeur Assistant ;
 Dr Codjo Luc ZINSOU, Professeur Assistant ;
 Dr Tonalémi Epiphane WANKPO, Professeur Assistant ;
 Dr Guy Oyéniran ADEOTI, Assistant ;
 Dr Crespin YABI, Assistant ;
 Dr Gladys MILOHIN, Assistant ;
 Ing Elena AHONONGA, Ingénieure en Génie Civil ;
 Ing Mariano BOCOVO, Ingénieur en Génie Civil ;
 Ing Daniel AGOSSOU, Ingénieur en Génie Civil ;
 Monsieur Damien SEWANOUDE ;
 Monsieur Cyprien LAADE ;
 Au personnel de l’entreprise COSTAMAGNA-AFRIQUE précisément le Directeur
Général, Monsieur Ghislain TOHOUEGNON
 Tout le personnel de l’administration de l’EPAC,
 Mes camarades de la 14 ème promotion.
 Toutes les personnes, qui d’une façon ou d’une autre, ont contribués à la réalisation de
ce travail, recevez notre sincère gratitude.
DEWANOU ARCHIMEDE LAUREL HOUNGLA VI

Hommages
A nos juges
Monsieur le président du jury.
Nous sommes très sensibles à l’honneur que vous nous faites en acceptant de présider le jury
de notre mémoire. Nous sommes convaincus de la valeur ajoutée de vos analyses pour améliorer
ce travail.
Distingués membres du jury.
Vous nous faites un grand honneur en acceptant d’apprécier la qualité du présent travail et de
contribuer à son amélioration. Nous sommes persuadés que vos remarques, critiques et
suggestions contribueront grandement à l’amélioration de la qualité scientifique de ce travail.
Hommages respectueux
A notre maître de mémoire
Professeur Titulaire, Mohamed GIBIGAYE
Cette aisance et cette passion dont vous avez su faire, montre en dispensant vos cours ont
toujours forcé notre admiration. De plus, votre attachement au travail et vos qualités de
pédagogue ont guidé le choix de votre personne en tant que maître de ce mémoire.
A notre encadreur Docteur Gildas GODONOU,
La dynamique de quête de connaissance et l’esprit de partage d’expériences dont vous faites

preuve nous ont grandement fortifiés et ont davantage confortés le recours à votre personne.
Vous êtes un exemple qui témoigne de la rigueur scientifique au travail.
A tous, un sincère Merci !!!
Dêwanou Archimède Laurel HOUNGLA
DEWANOU ARCHIMEDE LAUREL HOUNGLA VII

Liste des sigles et abréviations
fcj Résistance caractéristique à la compression du béton à J jour;

fc28 Résistance caractéristique à la compression du béton à 28 jours ;
fbu Contrainte limite du béton à l’ELU
ftj Résistance caractéristique à la traction du béton à J jour;
Eij Module de déformation longitudinale Instantanée
ELU Etat limite ultime
ELS Etat limite service
D Hauteur utile
γb Coefficient de sécurité qui tient compte de la résistance du béton
 Coefficient dépendant de la durée d’application des charges
σbc Contrainte de compression du béton
u Contrainte de cisaillement du béton
Fe Limite d’élasticité
E Module d’élasticité
G Charge permanente
HA Acier à haute adhérence
H Hauteur totale d’une section de béton armé ;
I Moment d'inertie minimal de la section ;
KN Kilo newton
M Mètre
MPa Méga pascal
Mu Moment de calcul ultime ;
Mser Moment de calcul de service
Mr Moment radial
Mt Moment tangentiel
N Effort de compression
Q Charge variable
St Espacement entre les armatures;
T Effort tranchant à la base
TN Terrain naturel
DEWANOU ARCHIMEDE LAUREL HOUNGLA VIII

U Périmètre de la section du béton ;

V Effort tranchant
 Coefficient de poisson
γs Coefficient de sécurité de l’acier
μbu Moment ultime réduit du béton
 Coefficient de la fissuration
γS Coefficient de sécurité de l’acier
σst Contrainte de compression de traction de l’acier
V Section de l’acier
B Section du béton
d’ Enrobage supérieur
I Moment d’inertie
 Elancement
Nu Effort normal ultime
Nres Effort normal résistant
U Périmètre moyen
I Rayon de de giration
DEWANOU ARCHIMEDE LAUREL HOUNGLA IX

Liste des Tableaux

Tableau I : Comparaison des matériaux utilisés pour la construction d’un réservoir ...... 5
Tableau II: Poids des différents éléments du réservoir ...................................................... 29
Tableau III : Les efforts de compression sous la charge P au bord supérieur ................. 47
Tableau IV : Les efforts de compression sous la charge 𝑷 au bord supérieur ................. 47
Tableau V : Les efforts de compressions sous la charge P au bord inferieur ................... 48
Tableau VI : Les efforts de compression sous la charge 𝑷 au bord Inférieur .................. 48
Tableau VII: Valeur des moments sous la poussée des terres ............................................ 60
Tableau VIII: Valeur des efforts normaux sous la poussée des terres .............................. 61
Tableau IX: Valeur des efforts tranchants sous la poussée des terres .............................. 61
Tableau X: Valeurs des moments sous la poussée de l’eau ................................................ 64
Tableau XI: Valeurs des efforts tranchants sous la poussée de l’eau ................................ 66
Tableau XII: Résumé du ferraillage à la traction sous la poussée hydrostatique ............ 68
Tableau XIII: Vérification des contraintes sous la poussée des terres .............................. 74
DEWANOU ARCHIMEDE LAUREL HOUNGLA X

Listes des figures

Figure 1 : Réservoir surélevé................................................................................................... 4
Figure 2: Réservoir enterré ..................................................................................................... 4
Figure 3: Réservoir semi-enterré ............................................................................................ 5
Figure 4: Equipements d’un réservoir semi enterré cylindrique ........................................ 7
Figure 5: Les robinets ............................................................................................................ 11
Figure 6: Vanne ...................................................................................................................... 12
Figure 7: Ventouse ................................................................................................................. 12
Figure 8: Purgeurs d’un réservoir ........................................................................................ 13
Figure 9: Représentation du lanterneau ............................................................................. 19
Figure 10: Géométrie de la coupole ...................................................................................... 22
Figure 11 : Bilan des forces de la coupole sur la ceinture .................................................. 25
Figure 12 : Vue en plan du ferraillage de la dalle du lanterneau ...................................... 36
Figure 13: Coupe A-A de la dalle du lanterneau ................................................................ 36
Figure 14 : Schéma statique du voile circulaire ................................................................... 37
Figure 15: Coupe transversale et longitudinale du voile du lanterneau ........................... 41
Figure 16: Coupe transversale de la coupole ....................................................................... 51
Figure 17: Coupe transversale de la ceinture circulaire ..................................................... 54
Figure 18: Diagramme des éléments de réduction sous la poussée de l’eau ..................... 62
Figure 19: Evaluation de la pression hydrostatique sur le voile ........................................ 63
Figure 20: Diagramme des éléments de réduction sous la poussée des terres .................. 67
Figure 21: Coupe longitudinale de la paroi ......................................................................... 76
Figure 22: Schéma de ferraillage du radier ......................................................................... 89
DEWANOU ARCHIMEDE LAUREL HOUNGLA XI

Résumé
Le présent mémoire a pour objet le dimensionnement structural d’un réservoir d’eau
communément appelé bâche à eau dans le cadre du renforcement du système d’alimentation en
eau potable pour desservir la population de Cotonou et ses environs. La réalisation de cet
ouvrage sera érigée à GODOMEY précisément dans l’enceinte de la Société Nationale des Eaux
du Bénin. L’étude technique a été effectuée tout en faisant la descente des charges sur les
différentes parties de l’ouvrage. Suite aux diverses sollicitations, le dimensionnement de chaque
partie du réservoir a été fait tout en tenant compte des exigences techniques. La structure
porteuse a été dimensionnée selon les règlements BAEL91modifié 99, le fascicule 74 et d’autres
documents sur la théorie des coques et plaques qui étaient indispensables compte tenu de la
forme géométrique de certaines parties du réservoir. En effet le dimensionnement du réservoir
d’eau nous a permis de voir, comparativement aux autres réservoirs qu’il est important de tenir
compte de la poussée des terres, de la pression hydrostatique à travers les différentes
combinaisons tout en tenant compte du cas le plus défavorable afin de garantir la sécurité de
l’ouvrage et de préserver le coté économique qui ressort de l’expertise de l’ingénieur de
conception.
Mots clés : bâche à eau, dimensionnement, exigence technique
DEWANOU ARCHIMEDE LAUREL HOUNGLA XII

Abstract
The purpose of this thesis is the structural sizing of a water reservoir commonly called a water
tank as part of the strengthening of the drinking water supply system to serve the population of
Cotonou and its surroundings, including the construction of this work. Will be erected at
GODOMEY. The technical study was carried out while lowering the loads on the different parts
of the structure. Following the various requests, the sizing of each part of the reservoir was
made while taking into account the different effects and the different checks to meet the
technical requirements that the structure must meet. The load-bearing structure was
dimensioned according to the BAEL91modified 99 regulations, booklet 74 and other
documents on the theory of shells and plates which were essential given the geometric shape of
certain parts of the tank. Indeed the sizing of the water tank allowed us to see, compared to
other tanks, that it is important to take into account the pressure of the earth, the hydrostatic
pressure through the different combinations while taking into account the most unfavorable in
order to guarantee the safety of the work and to preserve the economic side which emerges from
the expertise of the design engineer.
Keywords: Water cover, sizing, Technical requirements
DEWANOU ARCHIMEDE LAUREL HOUNGLA XIII

Sommaire
Liste des enseignants ayant intervenus dans notre formation de 2019–2021 ................................. III
Dédicace................................................................................................................................................ IV
Remerciements ..................................................................................................................................... V
Hommages ........................................................................................................................................... VII
Liste des sigles et abréviations ......................................................................................................... VIII
Liste des Tableaux ................................................................................................................................ X
Listes des figures.................................................................................................................................. XI
Résumé ................................................................................................................................................ XII
Abstract ............................................................................................................................................. XIII
Introduction ........................................................................................................................................... 1
CHAPITRE 1 : GENERALITE ........................................................................................................... 3
I-1 ROLES DES RESERVOIRS D’EAU ........................................................................................... 3
I-2 CLASSIFICATION DES RESERVOIRS ..................................................................................... 3
I-3 ÉQUIPEMENT HYDRAULIQUE D’UN RESERVOIR .............................................................. 7
I-4 DESCRIPTION DE L’OUVRAGE ............................................................................................. 13
I-5 ASPECT DU RESERVOIR ET EXIGENCES TECHNIQUE .................................................... 13
I-6 PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT ...................................................................................... 14
I-7 CARACTERISTIQUE DU RESERVOIR................................................................................... 14
CHAPITRE II : PRE-DIMENSSIONNEMENT ET EVALUATION DES CHARGES ............. 16
II-1. PRE-DIMENSSIONNEMENT DES ELEMENTS .................................................................. 16
II-2. EVALUATIONS DES CHARGES ........................................................................................... 19
CHAPITRE III : ETUDE DES ELEMENTS DU RESERVOIRS.................................................. 31
III.1 ETUDE DU LANTERNEAU ................................................................................................... 31
III.2 ETUDE DE COUPOLE COUVERTURE ................................................................................ 42
III.3 ETUDE DE LA CEINTURE CIRCULAIRE ............................................................................ 52
III.4 ETUDE DES PAROIS .............................................................................................................. 55
IV.I INTRODUCTION ..................................................................................................................... 78
IV.2. RAPPORT DU SOL ................................................................................................................ 78
IV.3 Choix du type des fondations ................................................................................................. 78
IV.4 PREDIMMENSSIONNEMENT DU RADIER ........................................................................ 78
IV.5 VERIFICATION DE LA STABILITE DE L’OUVRAGE ...................................................... 81
IV.6 FERRAILLAGE DU RADIER ................................................................................................. 82
CONCLUSION GENERALE ............................................................................................................ 90
BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................................................. 91
ANNEXES ............................................................................................................................................ 93
DEWANOU ARCHIMEDE LAUREL HOUNGLA XIV

Introduction
Depuis l’antiquité, l’approvisionnement en eau potable constitue un problème majeur, surtout
les pays en voie de développement. Dans l’intention de pallier à cette question, le gouvernement
béninois a mis en place des projets de construction des réseaux d’alimentation en eau potable
afin d’augmenter la demande en eau de la population dans les zones urbaines tant dans les
zones rurales. Dans le cas de notre projet il s’agit du renforcement du système d’alimentation
en eau potable à Cotonou et ses environs sur lequel notre étude se portera à travers le
dimensionnement structural d’un réservoir. L’intérêt de notre étude est de comprendre
comment se faire le dimensionnement des différents éléments du réservoir afin de résister aux
différentes sollicitations dont sa contenance est l’eau, perçu comme un ennemi majeur de toute
construction. En se basant sur le rôle de stockage et de régulateur que joue le réservoir d’eau
entre la phase de production et la phase de distribution, il est lié aux divers problèmes tels que
l’étanchéité, la résistance et la durabilité. Cela explique que le réservoir d’eau doit être
dimensionné tout en tenant compte des exigences techniques pour pouvoir résister à toutes les
sollicitations dans le but de garantir la sécurité et de satisfaire ce pourquoi il a été conçu. Dans
le déroulement de notre étude, une brève généralité a été faite à travers les classifications et les
facteurs liés aux choix et à la conception d’un réservoir d’eau en plus des différents éléments
entrant dans la réalisation d’un réseau. Ensuite, nous présenterons la descente des charges, le
dimensionnement de chaque élément du réservoir et les différentes vérifications liées à la
stabilité de l’infrastructure.
DEWANOU ARCHIMEDE LAUREL HOUNGLA 1

CHAPITRE1 : GENERALITE

CHAPITRE 1 : GENERALITE
Les réservoirs d’eau encore appelés ouvrage de stockage sont destinés à stocker temporairement
l'eau en attendant sa distribution. Ils permettent essentiellement de réguler la pression et le débit
entre la phase de production (du forage vers le stockage) et la phase de consommation (du
stockage à l’alimentation de la population). Ils permettent de réguler le débit d’eau et est
dimensionné pour reprendre la consommation d’eau du réseau
I-1 ROLES DES RESERVOIRS D’EAU

Les réservoirs d’eau potable permettent de satisfaire la demande en eau. Ils ont essentiellement
pour rôle :
*D’emmagasiner l’eau lorsque la consommation est inférieure à la production
*De restituer l’eau lorsque la consommation en devienne supérieure à la production.
*De réguler la pression et le débit de l’eau entre la phase de production et la phase de

consommation.
I-2 CLASSIFICATION DES RESERVOIRS

Dans la conception d’un réservoir d’eau potable, on doit visualiser et assurer la stabilité et la
durabilité de l’ouvrage ainsi que la qualité d’eau traitée et emmagasinée. Les réservoirs peuvent
être classés selon différents critères :
I-2-1 Classification selon la topographie de l’emplacement des réservoirs

Selon la topographie du terrain d’implantation des réservoirs, on distingue :
I-2-1-1 Les réservoirs surélevés

Ils assurent la distribution d’eau dans les agglomérations de manière gravitaire. Ils sont
constitués d’une cuve montée sur un tour ou sur des piliers (poteaux). La hauteur d’eau dans la
cuve varie souvent entre (5 à 6 m) et une relance de (1m)

Figure 1 : Réservoir surélevé
I-2-1-2 Les réservoirs situés au sol

Si le terrain d’implantation du réservoir est favorable pour amener la distribution gravitaire,
celui-ci est posé directement sur le sol. Les sections de ces réservoirs sont souvent
rectangulaires avec un volume supérieur à 3000 m3 « la hauteur d’eau varie souvent entre (4 à
5m) » avec une relance de (1m).
En ce qui concerne les réservoirs situés au sol nous avons :
 Les réservoirs enterrés (bassin)
Figure 2: Réservoir enterré

 Les réservoirs semi-enterrés (bâche à eau)
Dans le cas de ce mémoire, notre étude porte sur une bâche à eau qui est un réservoir semi-
enterré.
Figure 3: Réservoir semi-enterré
I-2-2 Classification selon les matériaux utilisés

Selon les matériaux utilisés pour la construction nous avons :
- Réservoir en béton armé
- Réservoir métallique
- Réservoir en polystyrène
Tableau I : Comparaison des matériaux utilisés pour la construction d’un réservoir
Types Avantages Inconvénients
Réservoir métallique - la rapidité dans l’exécution - difficile à entretenir

- la faible charge en eau - frais d’entretien et de main
d’œuvre élevés
- mis en œuvre difficile

-très bonne qualité de matériau -faible capacité de stockage

-grande liberté pour donner les -répartition difficile en cas de
Réservoir en formes du réservoir fissure
polystyrène -faible entretien
-coût relativement faible
-agrégat disponible sur place -grande mis en œuvre du

-matériaux de longue durée de vie béton
-faible entretien -risque de mauvaise
-grande capacité de stockage étanchéité
Réservoirs en béton -fissure difficile à réparer
armé -nécessité d’une couche
d’imperméabilité pour
recouvrir le béton
-évacuation plus profonde
lorsqu’il s’agit des réservoirs
au sol
I-2-3- Classification selon la forme

On peut les classer selon la forme de cuve :
- les réservoirs circulaires
- les réservoirs rectangulaires
- les réservoirs de forme quelconque
D’une façon générale, la forme circulaire conduit à des dimensionnements plus économiques.
Mais la forme rectangulaire est généralement plus facile à réaliser du fait qu’il n’est pas
nécessaire de disposer de coffrage courbe.

I-3 ÉQUIPEMENT HYDRAULIQUE D’UN RESERVOIR

Dans son fonctionnement harmonieux, un réservoir doit avoir d’autre élément à savoir :
Figure 4: Equipements d’un réservoir semi enterré cylindrique
-La conduite d’alimentation et de distribution
-Un système de vidange ;
-Un système d’aération ;
-Un système de trop plein ;
-Une échelle d’accès ;
-Un système by-pass.
-les ouvrages de transport

I-3-1 La conduite d’alimentation

Elle prend départ de la source captée vers le réservoir de stockage. Elle comporte aussi un
limiteur de débit et un réducteur de pression. Chaque champ captant est constitué de plusieurs
forages : l’extraction de l’eau est assurée par des pompes immergées (appelées aussi pompe
d’exhaure) qui la refoulent vers une bâche à eau de reprise.
I-3-2 La conduite de distribution

Le départ de la conduite de distribution s’effectue à 0,15 ou 0,20m au-dessus du radier en vue
d’éviter d’introduire dans la distribution des boues ou des sables qui pourraient se décanter sur
le radier.
L’orifice de départ de la conduite de distribution devra être situé autant que possible à l’opposé
de l’arrivée pour faciliter le brassage de l’eau dans le réservoir. Une vanne sera aménagée sur
le départ de la conduite.
I-3-3 Un système de vidange

Installé en bas du réservoir sur le radier, il permet d’évacuer des dépôts. Il peut être raccordé
sur la conduite du trop-plein et est muni d’une vanne pour l’ouverture et la fermeture lors de la
vidange et après le nettoyage.
I-3-4 Un système de trop plein

Il arrive que l’eau dépasse le niveau déterminé du réservoir. Pour que le réservoir ne soit pas
endommagé par ce surplus d’eau, on y met une conduite pour l’évacuer. C’est cette conduite
qu’on appelle le trop plein.
I-3-5 Le système by-pass

Quand on désire assurer la distribution pendant la vidange d’un réservoir non-compartimenté,
on dispose d’un by-pass qui sert de liaison entre la conduite d’arrivée et la conduite de départ.
Pendant le nettoyage ou la répartition du réservoir, la conduite d’arrivée passe directement l’eau
à la conduite de départ.
En bref, c’est un système de recourt aux bénéficiaires d’eau pendant la carence dans un
réservoir.

I-3-6 Une échelle d’accès

Une échelle d’accès doit être prévue à l’intérieur et à l’extérieur du réservoir. L’accès à
l’intérieur est facilité par un trou appelé « trou d’homme ». Le trou d’homme est prévu sur la
couverture supérieure.
I.3.7 Les ouvrages de transport

Pour que l’eau arrive au lieu de distribution, elle a besoin des ouvrages de transport. Dans le
cas de notre réseau comme élément de transport, nous avons les tuyaux.
I.3.7.1 Définition
Les tuyaux sont des conduites généralement cylindriques servant au passage de l’eau. Ici, on
parle des tuyaux qui transportent l’eau potable. Ces tuyaux doivent respecter les critères
suivants :
*Résister aux chocs, aux efforts de compression, de traction et de flexion ;
*Résister aux agents corrosifs ;
*Etre étanches ;
*Assurer un écoulement avec des pertes de charges aussi faibles que possible ;
*Ne modifier en rien les qualités chimiques, bactériologiques de l’eau transportée ;
*Etre d’une mise en œuvre très facile.
I.3.7.2 Les différents types de conduites

Les conduites couramment utilisées sont :
*Les tuyaux en fonte ;
*Les tuyaux en acier galvanisé ;
*Les tuyaux en plastique ;
*Les tuyaux en béton armé ;
*Les tuyaux en béton ;
*Les tuyaux en amiante-ciment.

I.3.7.2.1 Choix des tuyaux

Dans un petit réseau d’approvisionnement d’eau, le choix des tuyaux résulte de la considération
de deux problèmes principaux :
-Le calcul de la dimension du tuyaux nécessaires pour transporter une quantité d’eau destinée
sous un gradient hydraulique déterminé ;
-La détermination de la quantité d’eau qui sera délivrée pour une tuyauterie de la dimension
donnée sous une pression donnée.
Nous proposons les tuyaux en PVC grâce à ses avantages à savoir :
*La résistance à la corrosion ;
*Leur souplesse et légèreté ;
*Pose facile ;
*Faible conductivité thermique ;
*Transport et manutention facile ;
*Faible rugosité, leurs parois sont très lisses réduisant ainsi les pertes de charges à un minimum.
I.3.7.2.2. Pose des conduites

Les conduites utilisées pour l’adduction d’eau peuvent être installées soit en tranchée, soit
aérien. Mais pour question de sécurité de préférence, elles doivent être installées en tranchée
Les conduites de grandes dimensions qui ne sont pas préfabriquées sont construites en place, le
plus souvent en béton coffré dans la tranchée.
Lorsque le terrain est bon, ne risquant pas d’affaissement dû à la variation de charge et ne

présentant pas d’arrêt rocheux susceptible d’endommager les conduites, celles-ci sont posées
dans les tranchées.
Si le terrain est moins stable, il peut être nécessairement posé des tuyaux en maçonnerie, soit
en empilement de briques. La largeur de la tranchée doit être rarement inférieure à 70mm pour
les petits diamètres et pour les diamètres supérieurs, à 150mm. Cette largeur doit être
augmentée. Il faut toutefois un tracé qui limite les pressions internes et qui réduit autant que
possible les frais de mise en place.

I.3.7.2. 3 Les accessoires de la tuyauterie

Dans un réseau gravitaire, les organes accessoires de la tuyauterie qu’on rencontre souvent sont:
*Les robinets ;
*Les vannes ;
*Les ventouses ;
*Les décharges ou purgeurs.
I.3.7.2. 3.2 Les robinets

Le robinet est une pièce ajustée à l’issue d’un tuyau, d’un réservoir qui sert à retenir un liquide
ou un gaz et à le faire sortir quand on veut.
Ils sont utilisés comme un élément d’arrêt « ou non » sur chaque branchement particulier ou
par commande des appareils hydrauliques. Les robinets « vannes» utilisés pour les gros et petits
diamètres.
Figure 5: Les robinets
I.3.7.2.3.3 Les vannes

Leur rôle c’est pour arrêter ou laisser le passage de l’eau dans une direction. Selon les besoins,
on a plusieurs types de vannes :
 Les vannes d’isolement: elles servent à l’isolement du réseau avec certains tronçons que
l’on veut inspecter ou entretenir ;

 Les vannes à clapet anti-retour: elles servent de diriger l’écoulement dans une direction ;
 Les vannes de réduction de pression: elles servent de ramener la pression à une valeur
souhaitable.
Figure 6: Vanne
I.3.7.2.3.4 Les ventouses

Les ventouses ont pour rôle d’évacuer l’air contenu dans une conduite. Elles sont placées aux
points hauts de la conduite.
Figure 7: Ventouse
I.3.7.2.3.5 Les décharges ou purgeurs

Elles permettent de vidanger ou nettoyer la conduite. Elles sont placées aux points bas du tracé
et sont posées dans les chambres d’accès en maçonnerie facilement accessibles.

Figure 8: Purgeurs d’un réservoir
I-4 DESCRIPTION DE L’OUVRAGE

L’ouvrage est composé:
- du lanterneau (destiné à l’aération de l’ouvrage)
- de la coupole
- de la ceinture circulaire (reliant la coupole aux poteaux)
- de la paroi (voile cylindrique)
- du radier circulaire.
I-5 ASPECT DU RESERVOIR ET EXIGENCES TECHNIQUES

Pour ce type d’ouvrage, du point de vue fonctionnel et économique, il est important de satisfaire
aux exigences techniques tels que :
 La résistance : le réservoir doit résister dans toutes ses parties, aux efforts auxquels il
est soumis.
 L’étanchéité : le réservoir doit être étanche, c’est-à-dire éliminer toutes les fissures pour
éviter toute fuite d’eau qui peut engendrer des effets néfastes sur l’ouvrage

La durabilité : le réservoir doit durer dans le temps, il est conçu à long terme, pour cela le
matériau de construction (Béton Armé) doit conserver ses propriétés (résistance à la
compression, à la traction).
I-6 PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

Le principe de fonctionnement est le suivant :
*Captage : l’eau est pompée soit des nappes, soit des stations de traitements ou d’un réservoir
par un gros moteur suivant un large tuyau.
*Stockage : l’eau captée à l’aide des pompes est utilisée pour remplir le réservoir situé en haut.
Cette eau constitue une importante retenue ou réserve.
*Distribution ou l’alimentation : le réservoir étant en hauteur, l’eau sort de ce réservoir avec

une pression constante et alimente les tuyaux.
I-7 CARACTERISTIQUE DU RESERVOIR

Les principales caractéristiques sont :
-Capacité de stockage : 2000 m3
-Niveau du liquide : 3,8 m

CHAPITRE II : PRE-DIMENSIONNEMENT ET EVALUATION DES CHARGES

CHAPITRE II : PRE-DIMENSIONNEMENT ET EVALUATION DES CHARGES

II-1. PRE-DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
II-1-1 Pré-dimensionnement du lanterneau
Le lanterneau est la partie située sur la coupole de couverture, il est percé de fenêtre et
recouvert d’une dalle. Il a pour rôle de permettre l’éclairage et la ventilation de la cuve. Le
lanterneau est composé d’une dalle supportée par un voile cylindrique.
II-1-1.1 Epaisseur de la dalle du lanterneau

Calculons le coefficient α
𝑙 1,4
α = 𝑙𝑥 = 1,4 = 1
𝑦
𝑙𝑥
Lorsque α  0,4 alors h 
30
𝑙 1,4
h  30𝑥 ↔ h  30
1,4
h ↔ h  0,05m
30
Prenons h = 10 cm
Soit edc l’épaisseur de la dalle
Donc edc = 10cm
II-1-1.2 Epaisseur de la paroi du lanterneau

Considérant la paroi du lanterneau comme un voile, pour le choix de l’épaisseur de la paroi du
lanterneau, d’après la condition d’application de la résistance d’une voile dans le livre de
HENRY THONIER TOME 3, l’épaisseur de la paroi doit être supérieure ou égale à 10 cm.
Compte tenu du rôle que joue le lanterneau :
Prenons ep = 10 cm
II-1-2 Pré-dimensionnement de la paroi du réservoir
II-1-2.1 Epaisseur de la paroi du réservoir

Pour le pré-dimensionnement de la paroi du réservoir, l’épaisseur de la paroi doit être supérieure
ou égale à 15 cm. Suite aux exigences liées à la sécurité et à la conception d’un réservoir :
Prenons : ep = 25 cm

Prenons : ep = 25 cm
II-1-2.1 Diamètre de la paroi du réservoir

 Diamètre intérieur (Dint)
On sait que V= S*h
V= S*h
𝜋 𝑥 𝐷2 4𝑉
V=( ) x hu Dint = √
4 𝜋𝑥hu
4𝑉
Dint = √𝜋𝑥hu
avec V = volume d’eau du réservoir
hu = hauteur utile du réservoir
4𝑉
Dint = √𝜋𝑥hu
4𝑥2000
Dint = √ 𝜋𝑥 3,8
Dint = 25,89 m
Prenons : Dint = 26 m
 Diamètre extérieur (Dext)
Dext = Dint + 2 ep
Dext = 26 + 2 (0,25)
Dext = 26,5 m

II-1-3 Pré-dimensionnement de la coupole
 La flèche(f)
D’après le fascicule 74 on a :
𝐷𝑖𝑛𝑡
f ≥ 10
26
f ≥ 10
f ≥ 2,6 m
Soit f = 2,6 m
 Rayon (Rc)
En utilisant le théorème de pythagore on a :
D
Rc2 = ( 2 ) 2 + (Rc – f) 2
𝐷2
Rc2 = + Rc2 – 2 Rc + f 2
4
D2 + 4f 2
R= 8f
262 +4 𝑥 2,62
R= 8𝑥 2,6
Donc : Rc = 33,8 m
 Épaisseur de la coupole
D’après le fascicule 74 du livre de Henry Thonier tome 5 :
L’épaisseur de la coupole ec  8 cm pour les coupoles supérieures
L’épaisseur de la coupole ec  12 cm pour les coupoles inférieures
En tenant compte des charges appliquées et de l’épaisseur qui confère une bonne étanchéité
Prenons : ec = 15 cm

II-1-4 Pré-dimensionnement de la ceinture

Notre ceinture considérée comme une poutre en saillie permet la transmission des charges de
la coupole à la paroi du réservoir. En ce qui concerne le pré-dimensionnement de la ceinture
nous savons que l’épaisseur de la paroi est de 25cm et l’épaisseur de la coupole est de 15 cm.
Pour que notre ceinture joue pleinement son rôle, nous allons prendre : b = 50 cm. Pour
déterminer la hauteur de notre ceinture, l’élément étant considéré comme une poutre alors :
0,3h  b  0,6h
0,3h  b  0,6h
0,3 1 0,6
ℎ 
𝑏 𝑏
b b
0,6
 h  0,3
0,5 0,5
 h  0,3
0,6
0,8  h  1,7
Prenons h = 80cm
II-2. EVALUATIONS DES CHARGES

II-2-1 Poids du lanterneau
Le lanterneau est constitué d’une dalle et d’un voile circulaire, il est représenté par la figure
suivante :
Figure 9: Représentation du lanterneau

 Poids propre de la dalle du lanterneau
Données
*Le diamètre de la dalle circulaire : Ddc = 1,4 m
*L’épaisseur de la dalle circulaire : edc = 0,1m
*La masse volumique de béton :  = 25 kN/m3
Gd =  x v
𝜋 𝑥 𝐷𝑑𝑐 2
Gd =  x ( ) x edc
4
𝜋 𝑥 1,42
Gd =25x ( ) x 0, 1
4
Gd = 3, 85 KN
 Poids de l’étanchéité et l’enduit de ciment
On calcule d’abord leur poids surfacique G
D’après la NFP 06-004 de Mai 1977, on a les poids volumiques qui sont dans le tableau
Eléments Epaisseur (m) Poids volumique (KN/m3) Poids surfacique (KN/m2)
Etanchéité 0,02 0,12
Enduit de ciment 0,02 18 0,36
Total ( Ʃ𝐺 ) 0,48
Leur poids propre est :
𝜋 𝑥 𝐷2
Ge = Ʃ𝐺 x ( )
4

𝜋 𝑥 𝐷2
Ge = Ʃ𝐺 x ( )
4
𝜋 𝑥 1,42
Ge = 0,48 x ( )
4
Ge = 0,74 KN
 Poids du voile circulaire du lanterneau :
On a : Diamètre intérieur du voile : Dvint = 1 m
Diamètre extérieur du voile : Dvext = 1,2 m
Hauteur du voile : hv = 0,9 m
Poids du voile sans ouverture :

𝜋
Gvs (so) = ℎ( 4 ) (Dext2-Dint2)
𝜋
Gvs (so) = 25𝑥0,9( ) (1,22 - 12)
4
Gvs (so) = 7, 78 KN
Puisque le voile contient des ouvertures, on doit minorer le poids du voile de 20%
Poids du voile avec ouverture
Gv = 0.8 x Gvs (so)
Gv = 0.8 x 7,78
Gv = 6,22 KN
Poids de lanterneau
Glant = Gd + Gv + Ge
Glant = 3, 85 + 0,74 + 6,22
Glant = 10,81 KN

 La charge d’exploitation :
La charge d’exploitation à prendre est : ƩQ = 1KN/m2
𝜋 𝑥 𝐷2
Qlant = ƩQ x ( )
4
𝜋 𝑥 1,42
Qlant = 1 x ( )
4
Qlant = 1,54 KN
Résumé de l’évaluation des charges du lanterneau
*charge Permanente Glant = 10,81 KN
*charge d’Exploitation Qlant = 1,54 KN
II-2.2 Poids de la coupole

Les coupoles sont des coques destinées à couvrir un espace de forme, la plupart du temps,
circulaire, mais aussi polygonale ou de toute autre forme. Selon sa flèche, la coupole peut être
surbaissée, en plein cintre, ou surhaussée. La forme de la méridienne peut être très variée. En
principe, la coupole est une coque mince, généralement de révolution raidie ou non par des
nervures, soit méridiennes, soit parallèles, soit dans les deux sens. Elle est munie généralement
d’une ceinture de base, reposant sur des appuis soit continus, soit ponctuels.
Figure 10: Géométrie de la coupole

 Le poids propre de la coupole est :
Gc =  x ec
Gc = 0,15 x 25
Gc = 3,75 KN/m2
*Caractéristique de l’ouvrage :
r = 13 m
D = 2𝑎 = 2 𝑥 13 = 26 m
rc = 33,8 m
f = 2,6 m
Calcul de la surface de la coupole
-La surface de la coupole avec ouverture
S1= 2πrcf
S1= 2 x π x 33,8 x 2,6
S1= 552,166 m2
-La surface de l’ouverture sur la coupole
𝜋 𝑥 𝐷𝑜 2
S2 = avec Do= diamètre de l’ouverture de la coupole
4
𝜋 𝑥 0,82
S2 = 4
S2 = 0,5 m2
-La surface de la coupole sans ouverture
S = S1-S2
S = 552,166 - 0,5
S = 551,666 m2

La coupole de notre réservoir est constituée d’une dalle en béton armé, isolation et étanchéité.
Epaisseur Poids volumique Poids Surfacique

Eléments
(m) (KN/m3) (KN/m2)
Dalle en Béton Armé 0,15 25 3,75
Isolation 0,05 0,3 0,015
Étanchéité 0,02 0,12
Total(Ʃ𝐺) 3,89
*Le poids total de la coupole
Gcoup = S x Ʃ𝐺
Gcoup = 551,666 x 3, 89
Gcoup = 2195, 631 KN
*La charge d’exploitation sur la coupole est :
Q coup = 1x 551,666
Qcoup = 551,666 KN
Résumé des charges de la coupole
*charge permanente :
Gcoup = 2195,631 KN
*charge d’exploitation :
Qcoup = 551,666 KN
D’après la figure ci-dessous, nous allons vérifier si la contrainte induite par l’effort de
compression méridien N de cette coupole est inférieure à la contrainte admissible du béton à
travers l’épaisseur de la coupole choisie.

Figure 11 : Bilan des forces de la coupole sur la ceinture
L’effort de compression sur les méridiens induit par la coupole se décompose en deux efforts
que sont :
-le Poids « P»
-l’effort de traction « H » encore appelé (poussée horizontale de la coupole sur la ceinture)
 Calcul de la charge P reprise par la coupole
On sait que : Pu = 1.35G + 1.5Q
Pu = 1.35 (Gcoup + Glant) + 1.5 (Qcoup + Qlant)
Pu = 1.35 (2195, 631 + 10,81) + 1.5 (551,666 + 1,54)
Pu = 3808,50435 KN
Soit P’ la charge répartis sur mètre linéaire
𝑢𝑃
P’ = 2𝜋𝑟
3808,50435
P’ = 2𝑥13𝑥𝜋
P’ = 46, 63 KN/ml

 Calcul de la poussée horizontale (H) de la coupole sur la ceinture
H = P (r2-f2)/2rf
*H = P (r2-f2)/2rf
H = 46, 63 (132 - 2,62) / (2 x 13x 2,6)
H = 111,912 KN/ml
*Calcul de l’effort normal « N »
N = √𝑃′2 + 𝐻 2
N = √46, 632 + 111,912 2
N= 121,238 KN
 Vérification de la compression des méridiens par l’effort N
D’après le fascicule 74 du livre Henry Thonier tome 5 :
Si l’épaisseur de la paroi est supérieure à 15cm, nous nous retrouvons dans la classe A
Classe A : 𝑓𝑐28 ≥ 25 MPa
Prenons: 𝑓𝑐28 = 25 MPa
Pour que les méridiens résistent à l’effort comprimé, il faut que: 𝜎𝑏𝑐  𝑓𝑏𝑢
1 𝑁
𝜎𝑏𝑐 = 𝑒𝑥1
0,121238
𝜎𝑏𝑐 =
0,15
𝜎𝑏𝑐 = 0,8083 MPa
0,85 𝑥 𝑓𝑐𝑗
fbu = 𝜃𝛾𝑏
0,85 𝑥25
fbu = 1,5
fbu = 14,167 MPa
*0,8083 < 14,167 donc 𝜎𝑏𝑐 ≤ 𝑓𝑏𝑢 Vérifiée.

II-2-3 Poids de la ceinture

La ceinture du réservoir est une poutre de dimension (b*h), circulaire reposant sur la paroi, son
rôle est d’absorber le grand effort de traction à la base de la coupole
Calculons et vérifions si à travers la surface de la ceinture, la contrainte induite par la poussée

horizontale de la coupole sur la ceinture est inférieure à la contrainte admissible.
B = 0,5 x 0,8 m2
B = 0,4 m2
𝑁1
σbc = 𝐵
0,121238
σbc = 0,4
σbc = 0,3031 MPa
0,85 𝑥 𝑓𝑐𝑗
fbu = 𝜃𝛾𝑏
0,85 𝑥25
fbu =
1,5
fbu = 14,167 MPa
*0,3031 < 14,167 donc 𝜎𝑏𝑐 ≤ 𝑓𝑏𝑢 Vérifiée.
 Poids de la ceinture :
Pcein =  x V
Pcein =  x p x S avec: p = 2πrm
p = 2π [(rext+rint) / 2]
p= 2π [(13, 25 +13) / 2] = 82, 47 m
Pcein =  x Pm x S
Pcein = 25 x 82, 47 x 0, 4
Pcein = 824,7KN

II-2.4 Poids de la paroi

Le diamètre intérieur du voile : Dint = 26 m
Le diamètre extérieur du voile : Dext = 26,5
La hauteur du voile : h = 4,3 m
Soit :
Pp : Poids de la paroi circulaire
Pp = Poids du béton + Poids de l’enduit
 Le Poids du béton :
Pb =  x h (𝜋/4) (Dext2 – Dint2)
Pb = 25 x 4,3 x (𝜋/4) (26,52 – 262)
Pb = 2216,3 KN
 le Poids d’enduit
Pend = 2π (Dint/2) he𝛾𝑐
Pend = 2π (26 / 2) 4,3 x 0,02 x 18
Pend = 126,443 KN
 Le Poids de la paroi est
Pp = Pb + Pend
Pp = 2216,3 + 126,443
Pp = 2342,743 KN

Résumé des charges de la paroi
La charge Permanente G = 2286,55 KN
II-2-5 Poids de l’eau

Peau = 𝛾𝑒𝑎𝑢 x V avec V : volume d’eau
𝜋 𝑥 𝐷2
V=( )xh
4
𝜋 𝑥 𝐷2
Peau = 𝛾𝑒𝑎𝑢 x ( )xh
4
𝜋 𝑥 262
Peau = 10 x ( ) x 3, 8
4
Donc : Peau = 20175,31 KN
II-2.7 Poids total du réservoir

Le poids des différents éléments du réservoir sont regroupés dans le tableau suivant :
Tableau II: Poids des différents éléments du réservoir
Éléments Poids (KN)

Lanterneau 10,81
Coupole 2195,631
Ceinture 824,7
Parois 2342,743
Eau 20175,31
Poids du réservoir vide = 5373,884 KN
Poids du réservoir plein = 25549,194 KN

CHAPITRE III : ETUDE DES ELEMENTS DU RESERVOIR

CHAPITRE III : ETUDE DES ELEMENTS DU RESERVOIRS

III.1 ETUDE DU LANTERNEAU
III.1.1 Calcul de la dalle du lanterneau
La dalle supporte son poids propre et le poids de l’étanchéité. Le voile cylindrique supporte
le poids de la dalle, son poids propre plus l’étanchéité.
III.1.1.1 Descente des charges sur la dalle du lanterneau

Charge permanente G
-Poids propre de la dalle = 𝛾𝑏 x e = 25 x 0,1 = 2,5 KN/m2
-Poids de l’étanchéité et de l’enduit sur la dalle = 0,48 KN/m2
G = Poids propre de la dalle + Poids de l’étanchéité et de l’enduit sur la dalle
G = 2,5 + 0,48 = 2,98 KN/m2
G = 2,98 KN/m2
Charge d’exploitation Q
Q = 1 KN/m2
Calcul de Pu
Pu = 1,35G + 1,5 Q
Pu = (1,35 x 2,98) + (1,5 x 1)
Pu = 5, 52 KN/m2
III.1.1.2 Calcul des moments de flexion

Calcul du coefficient α
𝑙
α = 𝑙𝑥
𝑦
28
α = 28

α=1
α  0,4 donc le radier se comporte comme une dalle portant sur deux directions.
Calcul de Pu
Pu = 5, 52 KN/m2
Pu = 0,00552 MN/m2
Calcul des coefficients 𝜇𝑥, 𝜇y
1
*𝜇𝑥 = 8(1+ 2,4∝3 )
1
𝜇𝑥 = 8(1+ 2,4) = 0,0368
𝜇𝑥 = 0,0368
*𝜇y = α3(1,9-0,9 α)
𝜇y = 1,9-0,9
𝜇y = 1
𝜇y  ¼
Prenons 𝜇y = 1
Calcul du moment
 𝑀𝑜𝑥 = 𝜇𝑥 × 𝑃𝑢 × 𝐿²𝑥
𝑀𝑜𝑥 = 0,0368 × 0,00552 × 1,4²
𝑀𝑜𝑥 = 3,98 x10-4 𝑀𝑁. 𝑚
 𝑀𝑜𝑦 = 𝜇𝑦 × 𝑀𝑜𝑥
𝑀𝑜𝑦 = 1 × 3,98 x10-4 = 3,98 x10-4 𝑀𝑁. 𝑚

𝑀𝑜𝑦 = 3,98 x10-4 𝑀𝑁. 𝑚
III.1.1.3 Calcul du ferraillage du radier

Pour le ferraillage, le calcul se fera à la flexion simple sur une section rectangulaire de 1 x 0,1m
Données:
b = 1m
h = 0,1m
𝑑/ = 0,01m
d = 0,9h = 0,09m
fe = 400 MPa
fc28 = 25 MPa
* 𝑓𝑡28 = 0,6 + 0,06 x fc28
* γs = 1,15
* γb = 1,5
0,85𝑓𝑐28
* fbu =
𝛾𝑏
𝑓
*σs = 𝛾𝑒
𝑠
Désignation Expression Valeurs
𝑓𝑡28 0,6 + 0,06 x 25 2,1 MPa
fbu 0,85 𝑥 25 14,17 MPa

1,5
σs 𝑓𝑒 347,83 MPa
𝛾𝑠

Calcul de la section d’armature
𝑀𝑜𝑥 = 𝑀𝑜𝑦 = 3,98 x10-4 𝑀𝑁. 𝑚
Soit Mu = 𝑀𝑜𝑥 = 𝑀𝑜𝑦 = 3,98 x10-4 𝑀𝑁. 𝑚
Mu = 0,000398 MN.m
µbu = Mru/bd2fbu
µbu = 0,000398 / (1x0,092 x14,17)
µbu = 3,467594 x 10-3
µbu = 0,003467594
On a µbu < 0,186 → Pivot A
→ As = 0 (As les Armatures Comprimés sont nuls).
𝛼 = 1,25[1-√1 − 2𝜇𝑏𝑢 ]
𝛼 = 1,25[1-√1 − 2𝑥0,003467594] → 𝛼 = 4,342034 x 10-3
𝛼 = 0,004342034
Z = d (1-0,4 𝛼)
Z = 0,09 (1-0,4x0,004342034) → Z = 0,09m
A = Mru / (z x 𝜎𝑠 )
A = 0,000398 / (0,09 x 347,83) → A = 1,271375 x 10-5 m2
A = 0,12714 cm2
Amin : est la section du ferraillage minimale déterminée à partir de la condition de non fragilité.
As : la section du ferraillage adopté
As ≥ max (A, Amin)

Vérification de la condition de non fragilité
Amin/bd ≥ 0,23ftj/fe
Amin ≥ 0,23bdftj/fe
Amin ≥ (0,23x1x0,08x2,1) / 400 → Amin ≥ 0,966 cm2
Amin ≥ 0,966 cm2
*As ≥ max (0,12714 cm2 ; 0,966 cm2)
As ≥ 0,966 cm2 → As = 0,966 cm2
* As = 3HA8 → As = 1,51 cm2
Espacement des barres
St ≤ min (3h, 33cm)
St ≤ min (3x10cm, 33cm) → St ≤ 30 cm
Soit St = 30 cm
Nous remarquons que la section d’armature est plus petite, par rapport à la section du ferraillage
minimale, donc on a opté pour le ferraillage minimum.
Nombre d’armature sur 1,4m
Sur : 1m 3HA8
1,4 N?
Donc on a, N = 4HA8
Donc on a, N = 4HA8

Figure 12 : Vue en plan du ferraillage de la dalle du lanterneau
Figure 13: Coupe A-A de la dalle du lanterneau

III.1.2 Calcul du voile du lanterneau

Le voile est de forme cylindrique de diamètre extérieur 1,2m et de diamètre 1m intérieur puis
de hauteur 0,9m. IL est soumis à la compression :
Figure 14 : Schéma statique du voile circulaire
 Les valeurs des charges
*charge permanente Glant = 10,81 KN
*charge d’exploitation Qlant = 1,54 KN
 Évaluation de la sollicitation Nu
Le BAEL n’impose aucune condition à l’ELS pour les sections soumises à la compression
centrée, par conséquent les armatures doivent être vérifiées qu’à L’ELU
Nu = 1,35G + 1,5Q
Nu = (1,35x10,81)+ (1,5x1,54)
Nu = 16,904 KN
Il sera calculé comme un poteau encastré dans la coupole.

Le voile comme un poteau évidé soumis à une compression centrée sous l’effet de la charge de
la dalle.
 Calcul du ferraillage
Longueur libre lo
lo = 90 cm = 0,9 m
Longueur de flambement lf
lf =2lo
lf = 2x90cm
lf = 180 cm = 1,8 m
Moment d’inertie du voile cylindrique Imin

𝜋
Imin = 64 [1,24 - 14]
Imin = 0,0527 m4
Section du voile cylindrique B

𝜋
B = 4 [1,22- 12]
B = 0,3456 m2
Rayon de giration du voile cylindrique i
𝐼
i = √ 𝑚𝑖𝑛
𝐵
0,0527
i = √ 0,3456 = 0,3905 m
Elancement du voile cylindrique 
𝑙𝑓
= 𝑖
1,8
 = 0,3905
= 4,61m

0,85
= 4,61 2
[1+0,2( ) ]
2
0,85
= 4,61 2
[1+0,2( ) ]
2
 = 0,036
Les armatures longitudinales (armature principale)
L’effort normal ultime appliqué sur le voile (Nu), doit équilibrer l’effort normal résistant.
Nu ≤ Nres
Nu : Effort normal ultime Nu = 16,904 KN
Calcul de Br
𝜋
Br = 4 [(Dext-0,01)2- Dint2]
𝜋
Br = 4 [(1,2-0,01)2- 12]
Br = 0, 3268 m2
𝑓 𝑓
Nres = [Br 𝑥 0,9𝛾
𝑐28
+ As𝛾𝑒 ]
𝑏 𝑠
Calcul de la section armature As
Nu ≤ Nres
𝑓 𝑓
Nu ≤ [Br0,9𝛾
𝑐28
+ As𝛾𝑒 ]
𝑏 𝑠
𝛾 𝑁 𝑓
As ≥ 𝑓𝑠 [ ∝𝑢 - 𝐵𝑟 0;9𝑥𝛾
𝑒
]
𝑒 𝑏
1,15 0,016904 25
As ≥ [ - 0,3268 x ]
400 0,036 0,9𝑥1,5
As ≥ - 0,01605 m2
As négative, on prend la section du ferraillage minimale
Calcul de la section d’armature minimale Amin
Amin = max [4U, 2B/1000]

Tel que :
Calcul du périmètre U
U= 2π[(Rint+Rext)/2]
U = π (0,6 + 0,5) = 3,46 m
Calcul de la section totale du béton B

𝜋
B = [(Dext)2 - Dint2]
4
𝜋
B = 4 [(1,2)2- 12]
B = 0,345575 m2 = 3455,75 cm2
Amin = max [4U, 2B/1000]
Amin = max [(4x3,46) , (2B/1000)]
Amin = max [13,84 cm2 ; 6,9 cm2]
Amin = 13,46 cm2
As = Amin
As = 13,46 cm2
On choisit : As = 9HA14
As = 13,854 cm2
Espacement des barres :
St = U/9
St = 346/9 = 38,44m
Prenons St = 38 m
Armatures transversales (armature de répartition)
𝐴𝑠
At = 4
13,854
At = 4

At = 3,464 cm2
On prend At = 7HA8
Figure 15: Coupe transversale et longitudinale du voile du lanterneau

III.2 ETUDE DE COUPOLE COUVERTURE

Une coque est un solide qui occupe dans l’espace un volume compris entre deux surfaces telles
que leur distance soit petite devant les autres dimensions. Elle est généralement destinée à
couvrir, de forme circulaire, polygonale ou autre forme.
L’équilibre de la coque est régi par deux phénomènes :
-L’effet de flexion
-L’effet de membrane
Le premier se manifeste dans un mouvement de rotation de la surface moyenne ; tandis que le

second fait intervenir les déformations propres de la surface moyenne.
III.2.1 Méthode de calcul

Pour l’étude de la coupole on adopte la théorie de la membrane dans le livre (théorie des plaques
et coques) par TIMOSHENKO. La théorie de membrane consiste à supposer que les forces
extérieures sont contenues dans le plan tangent du voile. L’état de contrainte est alors défini par
un tenseur symétrique de second ordre (tenseur tension) dont les composants seront désignés
par N1, N2, N3, le rapport des contraintes normales du max tension N1, N2 a pour ordre de
grandeur h/k. Ce rapport est donc petit, nous devons donc négliger les moments fléchissant.
L'étude de l'équilibre d'un élément A, B, C, D du voile compris entre deux méridiens infiniment
voisins définis par 𝜃et d𝜃, et deux parallèles infiniment voisins défini par 𝜑 et d𝜑 fait ressortir

des équations différentielles dont la résolution donnera les efforts suivant le type de la coupe et
le cas de charge considéré.
Pour le cas de la coupole sphérique présentant à ça partie supérieure une couverture circulaire
limitée par une parallèle définit par l'angle 𝜑 = 𝛽
N1 : c'est l'effort de compression par unité de longueur qui s'exerce sur un méridien.
N2 : c'est l'effort de compression qui s'exerce sur une parallèle au bord inférieur, et c'est un
effort de traction qui s'exerce sur une parallèle (cerces) au bord supérieur.
N12 : c’est un effort de cisaillement par unité de longueur qui s'exerce suivant une parallèle ou
un méridien, il est nul en raison de la symétrie.
III.2.2. Calcul des tensions

*L’effet du poids propre P donne lieu:
−𝑃𝑅(𝑐𝑜𝑠𝛽−𝑐𝑜𝑠𝜑)
N1 = (𝑠𝑖𝑛𝜑)2
𝑐𝑜𝑠𝛽−𝑐𝑜𝑠𝜑
N2 = PR ( – 𝑐𝑜𝑠𝜑 )
(𝑠𝑖𝑛𝜑)2
*L’effet de la charge concentrée « 𝑃̇» donne lieu aux tensions :
𝑃̇ 𝑠𝑖𝑛𝛽
N1 = - (𝑠𝑖𝑛𝜑)2
𝑃̇ 𝑠𝑖𝑛𝛽
N2 = (𝑠𝑖𝑛𝜑)2

 Calcul des paramètres 𝛽 et 𝜑
∅ = 0,5m
∅ ∅
Sin𝛽 = 2𝑅𝑐 𝛽= Sin -1 (2𝑅𝑐)
0,5
𝛽 = Sin -1 (2𝑥32,83)
𝛽 = 0,44°
𝜑
sin 𝛽 = 2𝑅 𝜑 = 2Rsin 𝛽
𝜑 = 2 x 32,83 x sin 0,44
𝜑 = 0,5°
Selon la montée de la coupole on distingue :

𝐷
Coupole surbaissée, f < 2
𝐷
Coupole cintré, f =
2
𝐷
Coupole surhaussée, f > 2
On sait que : D = 26m

D
= 13m
2
f = 2,6m
𝐷
2,6m < 13 f< ,
2
Donc nous sommes en présence d’une coupole surbaissée
 Les charges à prendre en compte :

A cause du surbaissement de la coupole, on peut considérer que le vent n'a pas de prise sur
celle-ci, la coupole est donc soumise au système des charges suivantes :
 Poids propre, y compris l'étanchéité et l’isolation : P = G = 0.328 t/m 2

 Charge concentrée par mètre linéaire de circonférence Ṗ(t/ml) distribuée le long de
porteur moyen sur lesquelles s'appuie le lanterneau.

Calcul de Ṗ (poids du lanterneau) en (t/ml)
 La dalle circulaire
Le poids de la dalle est : Pd = 0,385t
Le périmètre de la dalle:
Prd = 𝜋D
Prd = 𝜋 x 1,4
Le poids de la dalle par mètre linéaire
0,385
Pd = 𝜋x1,4 = 0,0875 t/ml
 Le voile circulaire
Le poids du voile est : PV = 0,622 t
Le périmètre du voile Prv
Prv = 𝜋 x D
Prv = 𝜋 x 1,2
0,622
Pv = (𝜋 x 1,2)
Pv = 0,165t/ml
 L’étanchéité
Le poids de l’étanchéité sur la dalle circulaire: Pe = 0,074t
Le poids de l’étanchéité sur la dalle circulaire par mètre linéaire Pe = 0,074t
0.074
Pe = 𝜋x1,4
0.074
Pe = 𝜋x1,4

0.074
Pe = 𝜋x1,4
Pe = 0,0168 t/m2
Donc les composantes du poids total du lanterneau (PG) et (PQ) sont :
*PG = Pd + Pv + Pe
PG = 0,0875 +0,165+0,0168
PG = 0,2693 t/ml
𝑄
*PQ = 𝑃
𝑟
1,54
PQ = 𝜋x1,4
PQ = 0, 35t/m
Nous aurons comme charge :
PG = 0,2693 t/ml
PQ = 0, 35t/m
Calcul des efforts N1 et N2
 Bord supérieur :
On a : ∅ = 0,5° ; β = 0,44°
1-Sous le poids propre P
−PR(cosβ−cosφ)
N1 = (sinφ)2
𝑐𝑜𝑠𝛽−𝑐𝑜𝑠𝜑
N2 = PR( –𝑐𝑜𝑠𝜑 )
(𝑠𝑖𝑛𝜑)2
Le calcul des tensions sont consignés dans le tableau suivant :

Tableau III : Les efforts de compression sous la charge P au bord supérieur
Efforts(t/ml)
P R β Cosβ cos∅ sin2∅ sin2β N1 N2
0,389 32,83 0,44 0,44 0,904752 0,9048 0,1814 0,1814 0 -11,5545
2-Sous la charge concentrée Ṗ
Ṗsinβ
N1 = - (sinφ)2
Ṗsinβ
N2 = (sinφ)2
Tableau IV : Les efforts de compression sous la charge 𝑷̇ au bord supérieur
Efforts(t/ml)
G Q
Ṗg Ṗq β φ cosβ cos∅ sin2β sin2φ N1
-0,49905 -0,5559
0,2693 0,3 0,44 0,5 0,9047 0,8776 0,2298 0,1814 N2
0,499048 0,5559

 Bord Inférieur : On a : ∅ = 𝛽 = 0,44°
Tableau V : Les efforts de compressions sous la charge P au bord inferieur
Efforts(t/ml)
P R β  cosβ cos∅ sin2∅ sin2β N1 N2
0,389 32,83 0,44 0,44 0,904752 0,9048 0,1814 0,1814 0 -11,5545
Tableau VI : Les efforts de compression sous la charge 𝑷̇ au bord Inférieur
Efforts(t/ml)
G Q
g Q β Φ cosβ cos∅ sin2β sin2φ N1
-0,63225 -0,70433
0,2693 0,3 0,44 0,44 0,904752 0,9048 0,1814 0,1814 N2
0,632249 0,704325
Tableau VII: Combinaison des efforts à l’Elu et à L’Els
Bord Inférieur Bord Supérieur

Efforts
ELU ELS ELU ELS
N1 -3,546 -2,565 -1,91 -1,3366
N2 -11,58 -8,643 -13,69 -10,218

Remarque :
Le signe (-) indique la compression.
Le signe (+) indique la traction
III.2.3. Ferraillage de la coupole

Ferraillage suivant les méridiens
 Méridiens N1:
L'effort sollicitant la coupole suivant les méridiens est un effort de compression au bord
supérieur (ELU seulement).
N1= 3,546 t/m1
N1 = 0,03546 MN/m1
N1= 0,03546 MN/m1
Calcul de la section des aciers As
𝑁𝑢−𝐵𝑓𝑏𝑢
As ≥ 𝜎𝑠
avec : Nu = N1 0,03546 MN/m1
B = 0,15 m2
fbu = 14,17MPa
𝜎𝑠 = 347,826 MPa
0,03546 −0,15𝑥14,17
As ≥ 347,826
As ≥ - 60,1 cm2
As est de signe (-) donc, on va disposer d’une section d’armature minimale:

 Détermination de la section d’acier minimale Amin

Amin = max (4U, 2B/1000)
Amin = max (4U, 2B/1000)
avec U= 2(b+h)
*Calculons de la section 4U
4U= 4x2(b+h)
4U = 4x2(0,15+1)
4U = 9,2 cm2
*Calculons de la section 2B/1000
2B/1000 = 2*1500/1000
2B/1000 = 3
*Amin = max (9,2 ; 3)
Amin = 9,2 cm2/ml.
 Déterminons As = 9,2 cm2/m1
Soit As = 8HA12 /m1
 Méridiens N2
Effort de compression :
Nu = 0,1369 MN/m1
𝑁𝑢−𝐵𝑓𝑏𝑢
As ≥ 𝜎𝑠
0,1369 −0,15𝑥14,1
As ≥ 347,826

As ≥ − 56,87 cm2
As est inférieur à 0, donc la section des armatures serait la section minimale
 Détermination d’Amin
Amin = max (4U, 2B/1000)
Avec : U= 2(b+h)
*4U = 4x2(0,15+1)
4U = 9,2 cm2
Amin = max (9,2 ; 2,4)
Amin = 9,2 cm2/ml.
 Détermination d’As
As = 9,2 cm2/m1
Soit As = 8HA12 /m1
Espacement :
St = [(100–10–8x1,2)] / 7
St = 10,05cm
Soit St = 10 cm
D’après le fascicule 74 on a :
St  0,20 m
Prenons St = 10 cm
Figure 16: Coupe transversale de la coupole

III.3 ETUDE DE LA CEINTURE CIRCULAIRE

On considère la ceinture comme étant une poutre circulaire (bxh) reposant sur le voile du
réservoir, elle est conçue pour résister à l'effort de traction produit à la base de la coupole.
III.3.1 Détermination des efforts
 Calcul des efforts à l’extrémité de la coupole
Cos𝜑 = (13/32,83)
𝜑 = Cos-1(13/32,83)
𝜑 = 66,67°
−𝑔𝑅
N𝜑= (1+𝐶𝑂𝑆𝜑)
Sous le poids de la coupole :
−0,00389 𝑥 32,83
N𝜑𝑔 = (1+𝐶𝑂𝑆(66,67))
N𝜑𝑔 = -0.09148 MN
Sous la charge d'exploitation q :
−0.001𝑥32,83
N𝜑𝑞 = (1+𝐶𝑂𝑆(66,67))
N𝜑𝑞 = -0,0235 MN
A ELU:
N𝜑𝑢 = 1,35x N𝜑𝑔 + 1,5 x N𝜑𝑞
N𝜑𝑢 = 1,35x (0,09148) + 1,5 x (0,0235)
N𝜑𝑢 = 0,15875 MN

A ELS:
N𝜑𝑠 = N𝜑𝑔 + N𝜑𝑞
N𝜑𝑠 = 0,09148+ 0,0235
N𝜑𝑠 = 0.11498 MN
 Calcul de l’effort de réaction

On a :
*H= N𝜑 𝑐𝑜𝑠𝜑
Avec : H= effort suivant le méridien
*L'effort de traction dans la ceinture Hc est :
Hc = HR
Hc = R N𝜑 𝑐𝑜𝑠𝜑
II.3.2 Calcul de ferraillage de la ceinture
 ELU
Hu = Nφu x cosφ x R
Hu = 0,15875 x 32,83 x cos66,67
Hu = 2,064 MN
Au = Hu / 𝜎sc
Au = 2,064 / 347,83
Au = 0.005934 m2
Au = 59,3392 cm2
 ELS
Hser = Nφs x cosφ x R
Hser = 0.11498 x 32,83 x cos66,67
Hser = 1,4949 MN
Aser = Hser / 𝜎sc
Aser = 1,4949 / 347,83

Aser = 0.00429784 m2
Aser = 42,978 cm2
Condition de non fragilité

𝐵𝑓(𝑡28)
*Acnf ≥ 𝑓𝑒
avec B = 0.4 m2
Acnf ≥ [(0.4 x 2.1)/400]
Acnf ≥ 0.0021m2
Acnf ≥ 21 cm2
Le ferraillage se fera avec :

As = max (Au, Aser, Acnf)
As = max (51,96 ; 37,62 ; 21)
As = 51.96 cm2
On choisit :
As = 18 HA20
Espacement
St = (50-10-6x0,2)/5
St = 5cm
Figure 17: Coupe transversale de la ceinture circulaire

III.4 ETUDE DES PAROIS

La cuve du réservoir est un voile cylindrique posé sur le sol soumis du coté interne à des
pressions sous l'effet de l'eau et du coté externe à la poussée des terres. Notre ouvrage est semi
enterré. On utilise la théorie de Timoshenko pour la détermination des différentes sollicitations
L'équation de la déformée est de la forme :
*𝜔(𝑥) = 𝑒 −𝛾𝑥 [C Cos(𝛾𝑥) + D Sin(𝛾𝑥)] + Po (1-x/H)/4k𝛾4 (1)
Posons
ε(γx) = 𝑒 −𝛾𝑋 sin(𝛾𝑥)
ϴ(γx) = 𝑒 −𝛾𝑋 cos(𝛾𝑥)
*Réécrivons 𝜔(𝑥) sous une forme simplifiéé
En introduisant ε(γx) et ϴ(γx) on a:
*𝜔(𝑥) = C [𝑒 −𝛾𝑥 Cos(𝛾𝑥)] + D [𝑒 −𝛾𝑥 Sin(𝛾𝑥)] + Po (1-x/H)/4k𝛾4
𝜔(𝑥) = C ϴ + D ε + Po (1-x/h)/4k𝛾4 (2)
*Déterminons C et D
Pour les conditions aux limites on a :
𝜔(𝑥) = 0
𝜔′(𝑥) = 0
- 𝜔(𝑥) = 0 C + Po/4k𝛾4 = 0
C + Po/4k𝛾4 = 0
C = - Po/4k𝛾4 (3)
-𝜔′(𝑥) = 0
𝜔′(𝑥) = -𝛾 𝑒 −𝛾𝑥 [C Cos(𝛾𝑥) + D Sin(𝛾𝑥)] - 𝛾 𝑒 −𝛾𝑥 [C Sin(𝛾𝑥) - D Cos(𝛾𝑥] + Po (1-1/h)/4k𝛾4
𝜔′(𝑥) = -𝛾 𝑒 −𝛾𝑥 [C Cos(𝛾𝑥) + D Sin(𝛾𝑥) + C Sin(𝛾𝑥) - D Cos(𝛾𝑥)] + Po (1-1/H)/4k𝛾4
𝜔′(𝑥) = -𝛾 𝑒 −𝛾𝑥 [C (Cos(𝛾𝑥) + Sin(𝛾𝑥)) + D (Sin(𝛾𝑥) - Cos(𝛾𝑥))] + Po (1-1/H)/4k𝛾4

𝜔′(𝑥) = 0 -𝛾 (C - D) + Po (1-1/h) / 4k𝛾4 = 0
C - D = Po (1-1/h)/4k𝛾5
D = C – Po (1-1/h) /4k𝛾5
D = C + [- Po/4k𝛾4 (1-1/ 𝛾ℎ)
D = C + [C (1- 1/ 𝛾ℎ)]
D = C (1-1/𝛾ℎ) (4)
*Autre Écriture de 𝜔(𝑥)
On sait que : 𝜔(𝑥) = C ϴ + D ε + Po (1-x/h)/4k𝛾4
𝜔(𝑥) = C ϴ + C (1-1/𝛾ℎ) ε + Po (1-x/h)/4k𝛾4
𝜔(𝑥) = C [ϴ + (1-1/𝛾ℎ) ε – 1+x/h]
𝜔(𝑥) = - Po/4k𝛾4 [ϴ + (1-1/𝛾ℎ) ε – 1+ x/h]
𝜔(𝑥) = Po/4k𝛾4 [-ϴ - (1-1/𝛾ℎ) ε + 1-x/h] (5)
Déterminons la formule du moment
On sait que M = Kd2w/d2x
- dw/dx = -𝛾 𝑒 −𝛾𝑥 [C (Cos(𝛾𝑥) + Sin(𝛾𝑥)) + D (Sin(𝛾𝑥) - Cos(𝛾𝑥))] + Po (1-1/H)/4k𝛾4
- d2w/d2x = 𝛾2 𝑒 −𝛾𝑥 [C (Cos(𝛾𝑥) + Sin(𝛾𝑥)) + D (Sin(𝛾𝑥) - Cos(𝛾𝑥))] - 𝛾2𝑒 −𝛾𝑥 [C (Sin(𝛾𝑥) -

Cos(𝛾𝑥)) + D (-Cos(𝛾𝑥)- Sin(𝛾𝑥))]
- d2w/d2x = 𝛾2 𝑒 −𝛾𝑥 [2C Sin(𝛾𝑥) -2D Cos(𝛾𝑥)]
- d2w/d2x = 𝛾2 𝑒 −𝛾𝑥 [2C Sin(𝛾𝑥) -2D Cos(𝛾𝑥)]
- d2w/d2x = 𝛾2 𝑒 −𝛾𝑥 [2C Sin(𝛾𝑥) -2 C (1-1/𝛾ℎ) Cos(𝛾𝑥)]
- d2w/d2x = 2C 𝛾2 𝑒 −𝛾𝑥 [ Sin(𝛾𝑥) -(1-1/𝛾ℎ) Cos(𝛾𝑥)]
- d2w/d2x = 2C 𝛾2 [ε - (1-1/𝛾ℎ )ϴ]

- d2w/d2x = -2 𝛾2Po/4k𝛾4 [ε - (1-1/𝛾ℎ )ϴ]
- d2w/d2x = -Po/2k𝛾2 [ε - (1-1/𝛾ℎ )ϴ]
M = k (d2w/d2x)
M = -Po/2𝛾2 [ε - (1-1/𝛾ℎ )ϴ] (6)
Déterminons l’effort tranchant
𝑑𝑀
T= 𝑑𝑥
𝑑
T = 𝑑𝑥(-Po/2𝛾2 [ε - (1-1/𝛾ℎ )ϴ])
*ε(γx) = 𝑒 −𝛾𝑋 sin(𝛾𝑥)
*ϴ(γx) = 𝑒 −𝛾𝑋 cos(𝛾𝑥)
*dε = -𝛾𝑒 −𝛾𝑋 sin(𝛾𝑥) + 𝛾𝑒 −𝛾𝑋 cos (𝛾𝑥)
dε = 𝛾𝑒 −𝛾𝑋 (cos (𝛾𝑥) - sin(𝛾𝑥))
*dϴ = -𝛾𝑒 −𝛾𝑋 cos (𝛾𝑥) - 𝛾𝑒 −𝛾𝑋 sin(𝛾𝑥)
dϴ = 𝛾𝑒 −𝛾𝑋 (- cos (𝛾𝑥) - sin(𝛾𝑥))
T = -Po/2𝛾2 [𝛾𝑒 −𝛾𝑋 (cos (𝛾𝑥) − sin(𝛾𝑥)) - (1-1/𝛾ℎ )𝛾𝑒 −𝛾𝑋 (- cos (𝛾𝑥) - sin(𝛾𝑥)) ]
T = -Po/2𝛾2 [𝑒 −𝛾𝑋 (cos (𝛾𝑥) − sin(𝛾𝑥)) - (1-1/𝛾ℎ )𝑒 −𝛾𝑋 (- cos (𝛾𝑥) - sin(𝛾𝑥)) ]
* ϴ(γx) - ε(γx) = - 𝑒 −𝛾𝑋 cos(𝛾𝑥) − 𝑒 −𝛾𝑋 sin(𝛾𝑥)
ϴ(γx) - ε(γx) = 𝑒 −𝛾𝑋 [cos(𝛾𝑥)] - sin(𝛾𝑥)]
* ϴ(γx) + ε(γx) = 𝑒 −𝛾𝑋 sin(𝛾𝑥)+ 𝑒 −𝛾𝑋 cos(𝛾𝑥)
ϴ(γx) + ε(γx) = 𝑒 −𝛾𝑋 [cos(𝛾𝑥) + sin(𝛾𝑥)]
T = -Po/2𝛾 [(ϴ(γx) - ε(γx))+ (1-1/𝛾ℎ )𝑒 −𝛾𝑋 (ϴ(γx) + ε(γx)) ]
* Ψ = ϴ(γx) - ε(γx)
* φ = ϴ(γx) + ε(γx)

T = -Po/2𝛾 [Ψ + (1-1/𝛾ℎ )φ] (7)
Formule de calcul de l’effort normal
Ehω
N=- (8)
R
Rigidité à la flexion k
𝐸
*K = 12(1−𝑣2 ) e3
E = Eij = 11000 x 3√𝑓𝑐28
Ej = 11000 x 3√25
3
11000𝑥 √25
K= x 0,253
12(1−0,22 )
K = 43,6255 MN.m
1
* = 0,434(4√𝑒² )
1
 = 0,434(4√0,25² )
 = 0,868
*Po = i x e
i = la masse volumique de l’élément
e : l’épaisseur de la paroi

III.4.1 Etude des différents cas de sollicitations pour le dimensionnement de la paroi
Lorsqu’un réservoir est soumis à plusieurs charges, il est important d’étudier les différents cas
et de choisir le cas le plus défavorable, afin de s’assurer de la résistance, de la durabilité et de
l’étanchéité qui sont les exigences techniques recherchées.
Dans le cas de cette bâche où 1m de profondeur est ancré dans le sol, après avoir déterminer la
pression de l’eau au niveau inférieur du réservoir et la poussée des terres au niveau du point le
plus bas du réservoir, nous allons étudier les différentes possibilité pour le dimensionnement
de cet ouvrage.
Au point le plus bas du réservoir on a :
*Pression du fluide
P = eau x g x z = 1000 x 10 x 3,8 = 38000 N/m2
*Poussée de la terre
F (terre) = (terre) x g x z = 1800 x 1 x 10 = 18000 N/m2
38000 Kg/m2  18000 Kg/m2 → pression de l’eau  poussée des terres
 Si nous tenons compte uniquement de la charge de l’eau pour dimensionner l’ouvrage

lorsque le réservoir sera remplir ou non, la paroi pourra résister à toutes les sollicitations
 En effet, si nous tenons compte de la différence entre la pression de l’eau et la poussée

de la terre, lorsque le réservoir n’est pas rempli toutes les parois ne pourront résister. En
cas d’un réservoir saturé, la paroi pourra résister uniquement au niveau de la partie
enterrée, ce qui ne garantir pas la résistance et la durabilité qui relève des exigences
techniques d’un tel ouvrage (2)
 En tenant compte uniquement de la poussée des terres, le réservoir ne pourra résister au

cas il sera plein.

De tout ce qui précède, pour garantir la résistance et la durabilité de notre ouvrage dans le cas
de notre projet, la charge défavorable pour le dimensionnement de la paroi du réservoir est la
pression hydrostatique.
III.4.2 Méthode de calcul
On divise le voile en tranches de 0.5m de hauteur et on suppose que la pression est constante
sur chaque tranche et égale à la pression moyenne à mi-hauteur. Puisque le voile est destiné à
assurer une étanchéité et qu'il est en contacte avec l'eau on considère que la fissuration est très
préjudiciable donc le calcul se fera à I' ELS seulement.
III.4.3 Calcul des éléments de réduction

III.4.3.1 Calcul des éléments de réduction sous la poussée des terres
*Masse Volumique du sol = 1800 Kg/m3 = 1,8 t/m3
*Coefficient de Poisson : 0,2
Les éléments de réduction sont donnés dans le tableau suivant en appliquant les formules
Tableau VII: Valeur des moments sous la poussée des terres

Tableau VIII: Valeur des efforts normaux sous la poussée des terres
x(m) Po K  C D H   w
0 0,45 43,625 0,87 -0,00454 -0,001 1 0,00 1,00 0
0,5 0,45 43,625 0,87 -0,00454 -0,001 1 0,27 0,59 -0,00059
1 0,45 43,625 0,87 -0,00454 -0,001 1 0,32 0,27 -0,00145
x(m) E H Ω R N
0 32164,2 1 0 13 0
0,5 32164,2 1 -0,000587 13 1,45307
1 32164,2 1 -0,001454 13 3,59727
Tableau IX: Valeur des efforts tranchants sous la poussée des terres
x(m) E Q Ψ Φ
0 0,00 1,00 1,00 1
0,5 0,27 0,59 0,315396 0,86029
1 0,32 0,27 -0,048983 0,59165
x(m) Po H H Ψ Φ T
0 0,45 0,87 1 1,00 1 -0,22
0,5 0,45 0,87 1 0,3154 0,86 -0,048
1 0,45 0,87 1 -0,04898 0,592 0,0355

Diagramme :
Figure 18: Diagramme des éléments de réduction sous la poussée de l’eau

III.4.3.2 Calcul des éléments de réduction sous la poussée de l’eau

La cuve se calcule par tranche de 0,5 m sous l’effet de pression, c’est-à-dire on considère que
le réservoir plein est posé sur le sol (le cas le plus défavorable), donc le voile vertical est soumis
à la pression d’eau sur une hauteur de h = 3,8 m.
-Masse volumique de l’eau : 1t/m3
-Hauteur du liquide = 3,8 m
Figure 19: Evaluation de la pression hydrostatique sur le voile

Tableau X: Valeurs des moments sous la poussée de l’eau
x(m)   
0 0,87 0,00 1,00
0,5 0,87 0,27 0,59
1 0,87 0,32 0,27
1,5 0,87 0,26 0,07
2 0,87 0,17 -0,03
2,5 0,87 0,09 -0,06
3 0,87 0,04 -0,06
3,5 0,87 0,00 -0,05
3,8 0,87 -0,01 -0,04
X  H   Po M
0 0,87 3,80 0,00 1,00 0,25 0,12
0,5 0,87 3,80 0,27 0,59 0,25 0,02
1 0,87 3,80 0,32 0,27 0,25 -0,02
1,5 0,87 3,80 0,26 0,07 0,25 -0,04
2 0,87 3,80 0,17 -0,03 0,25 -0,03
2,5 0,87 3,80 0,09 -0,06 0,25 -0,02
3 0,87 3,80 0,04 -0,06 0,25 -0,01
3,5 0,87 3,80 0,00 -0,05 0,25 -0,01
3,8 0,87 3,80 -0,01 -0,04 0,25 0,00

Tableau XI: Valeurs des efforts normaux sous la poussée de l’eau
X(m) Po K  C D H   w
0 0,25 43,6255 0,87 -0,0025 0,00174 3,8 0,00 1,00 0
0,5 0,25 43,6255 0,87 -0,0025 0,00174 3,8 0,27 0,59 0,00118
1 0,25 43,6255 0,87 -0,0025 0,00174 3,8 0,32 0,27 0,00173
1,5 0,25 43,6255 0,87 -0,0025 0,00174 3,8 0,26 0,07 0,00179
2 0,25 43,6255 0,87 -0,0025 0,00174 3,8 0,17 -0,03 0,00156
2,5 0,25 43,6255 0,87 -0,0025 0,00174 3,8 0,09 -0,06 0,00118
3 0,25 43,6255 0,87 -0,0025 0,00174 3,8 0,04 -0,06 0,00075
3,5 0,25 43,6255 0,87 -0,0025 0,00174 3,8 0,00 -0,05 0,00032
3,8 0,25 43,6255 0,87 -0,0025 0,00174 3,8 -0,01 -0,04 0
x(m) E H  R N
0 32164,2 3,8 0 13 0
0,5 32164,2 3,8 0,00118 13 11,09012

1 32164,2 3,8 0,001726 13 16,2239
1,5 32164,2 3,8 0,001792 13 16,84671
2 32164,2 3,8 0,00156 13 14,66918
2,5 32164,2 3,8 0,00118 13 11,09404
3 32164,2 3,8 0,00075 13 7,051337
3,5 32164,2 3,8 0,000324 13 3,045263
3,8 32164,2 3,8 0 13 0,763291

Tableau XI: Valeurs des efforts tranchants sous la poussée de l’eau
x(m)  Q Ψ Φ
0 0,00 1,00 1,00 1
0,5 0,27 0,59 0,31 0,859749
1 0,32 0,27 -0,05 0,5903679
1,5 0,26 0,07 -0,19 0,3328809
2 0,17 -0,03 -0,20 0,1434566
2,5 0,09 -0,06 -0,16 0,0289528
3 0,04 -0,06 -0,10 -0,026112
3,5 0,00 -0,05 -0,05 -0,042784
3,8 -0,01 -0,04 -0,03 -0,042258
x(m) Po  H Ψ  T
0 0,45 0,87 3,8 1,00 1 -0,439
0,5 0,45 0,87 3,8 0,31 0,859749 -0,2364
1 0,45 0,87 3,8 -0,05 0,590368 -0,0936
1,5 0,45 0,87 3,8 -0,19 0,332881 -0,0108
2 0,45 0,87 3,8 -0,20 0,143457 0,02651
2,5 0,45 0,87 3,8 -0,16 0,028953 0,03565
3 0,45 0,87 3,8 -0,10 -0,02611 0,03074
3,5 0,45 0,87 3,8 -0,05 -0,04278 0,02116
3,8 0,45 0,87 3,8 -0,03 -0,04226 0,01557

Diagrammes
Figure 20: Diagramme des éléments de réduction sous la poussée des terres

III.4.4 Calcul de ferraillage de la paroi du réservoir

III.4.4.1 Calcul de ferraillage sous la poussée hydrostatique
Calcul de la section d’armature Aser
*Aser = Nser / 𝜎s
avec 𝜎̅𝑠 = min [1/2fe ; 90(ƞft28)1/2]
𝜎̅𝑠 = min (200; 164, 97)
𝜎̅𝑠 = 164, 97 MPa
Aser = Nser /164,97
Calcul de la section minimale ACNF

𝐵𝑓𝑡28
ACNF = 𝑓𝑒
0,25∗0,5∗2,1
ACNF = 400
ACNF = 0,00065625 m2
ACNF = 6,5625 cm2
Calcul de la section As
As = max (Aser ; ACNF)
Tableau XII: Résumé du ferraillage à la traction sous la poussée hydrostatique
x(m) Nser Aser(cm2) Acnf(cm2) As(cm2) choix des barres Espacement
0 à 0,5 5,545062 3,361255 6,5625 6,5625 2(3) HA12 = 6,79 m2 12
0,5 à 1 13,65701 8,2784833 6,5625 8,27848 2(3) HA14 = 9,24 m2 12
1 à 1,5 16,53530 10,023219 6,5625 10,0232 2(4) HA14 = 12,32 m2 10
1,5 à 2 15,75794 9,5520068 6,5625 9,55200 2(4) HA14 = 12,32 m2 10
2 à 2,5 12,88161 7,8084579 6,5625 7,80846 2 (4) HA12 = 9,05 m2 10

2,5 à 3 9,072689 5,4995994 6,5625 6,5625 2 (3) HA12 = 6,79 m2 12
3 à 3,5 5,048298 3,0601319 6,5625 6,5625 2 (3) HA12 = 6,79 m2 12
3,5 à 4 1,904277 1,154317 6,5625 6,5625 2 (3) HA12 = 6,79 m2 12
III.4.4.2 Ferraillage verticale du voile

L'existence de moment de part et d'autre de la paroi et de l’effort de compression impose un
ferraillage longitudinal. La section sera calculée à la flexion composée.
*Détermination de la force verticale sur le voile
 Le poids de la paroi
Pp = b x h x e
Pp = 2,5 x 4,3 x 0.25 = 2,6875 t/ml
 Action de la coupole
Rc = Nφser sinφ
Rc = 1,1498 x Sin 66,67
Rc = 1,1498 x Sin 66,67
Rc = 2,455 t/ml
 Poids de la ceinture
Pp = b x b x h
Pcc = 2,5 x 0,5 x 0,8
Pcc = 1 t/ml

 Force Verticale (Nser)
Nser = Pp + Rc+ Pcc
Nser = 2,6875 + 2,455 +1
Nser = 6,14 t/ml
*Organisation de calcul à la flexion composée :
On a :
-Section rectangulaire (b = 1 m ; h = 25 cm)
-Flexion composée avec compression.
-Fissuration très préjudiciable (FTP) calcul à l’ELS
Calculer eo = M/N (excentricité)
eo = M/N (excentricité)
Mser = 0,12 t.m/ml
Nser = 6,14 t/ml
eo = Mser/ Nser
eo = 0,12 / 6,14
eo = 0,0195m
Procédure de calcul :
Moment actif :
Mser.a = Nser x ea
ℎ
avec ea = e0 + [d -2] (l’excentricité additionnelle)
0,25
ea = 0,0195+ [0,325 - ]
2
ea = 0,22
Mser.a = 6,14 x 0,22

Mser.a = 1,3508 t.m
Mser.a = 0,013508 MN.m
Epaisseur h = 0.25m
Calcul de d
𝑟
d = (10) x h
13
d= x 0.25
10
d = 0,325 m
Largeur b = 1m
Calcul de la contrainte ̅̅̅̅

𝜎𝑏𝑐
𝜎𝑏𝑐 = 0,6fc28 = 15MPa

̅̅̅̅
Calcul de la contrainte 𝜎̅𝑠
𝜎̅𝑠 = min (0,5fe ; 90(ƞft28)1/2)
𝜎̅𝑠 = min (0,5 x 400 ; 90(1,6 x 2,1)1/2)
𝜎̅𝑠 = min (200 ; 164,97)
𝜎̅𝑠 = 164,97 MPa
Calcul de 𝛼
𝛼 = ̅̅̅̅
𝜎𝑏𝑐 ² / ( ̅̅̅̅
𝜎𝑏𝑐 ² + 𝜎s)
𝛼 = 152 / (152 + 164,97)
𝛼 = 0,57
Calcul de μrb
𝛼
μrb = [𝛼(1- )] x 2
3
0,57
μrb = [0,57 (1- )]/ 2
3
μrb = 0,231
Calcul de Mrb

Mrb = μrb x bo x d2 x ̅̅̅̅

𝜎𝑏𝑐
Mrb = 0,231 x 1 x 0,325 2 x 15
Mrb = 0,366 MPa
Calcul de Z
Z = d (1- ∝/3)
Z = 0,39 (1- 0,57/3)
Z = 0,3159 m
*Déterminons AFS
 Si Mser.a < Mrb
on a : A’FS = 0
Donc, AFS = (Mser.a)/ (Z x 𝜎̅𝑠 )
 Si Mser > Mrb
on a :
Calcul d’ A’FS
A’FS = (Mser.a - Mrb) / (Z x 𝜎̅𝑠 )
0,014736 < 0,366 donc AFS = (Mser.a)/ (Z x 𝜎̅𝑠 )
AFS = (0,013508)/ (0,3159 x 164,97 )
AFS = 0,0002592m2
AFS = 2,592cm2
Calcul d’AFCser
AFCser = AFS x Nser/𝜎̅𝑠
AFCser = (2,592 x 0,0614)/164,97
AFCser = 0,000965 cm2
Calcul d’Amin

b x d x ft28 x (e 0 – 0,45d)
Amin = fe (4,5 x eo −0,83d )
0,325 x 2,1 x (0,0195 – 0,45 x 0,325)

Amin = 400 (4,5 x 0,0195 −0,83 x 0,325)
Amin = - 0,000604943m2
Amin = -6, 0494 cm2
*A adoptée = 6 HA 12
A adoptée = 6,79 cm2
III.4.5 Vérification
III.4.5.1 Vérification des contraintes pour la poussée des terres
Données
b = 0,25 ;
h = 0,5m
Calcule de σbc
𝑁
𝜎bc = 𝑏ℎ+15𝐴
𝑆
Calcul de ̅̅̅̅
𝜎𝑏𝑐
𝜎𝑏𝑐 = 0,6fc28
̅̅̅̅
𝜎𝑏𝑐 = 15MPa
̅̅̅̅
Calcule de 𝜎̅𝑠
𝜎̅𝑠 = min (1/2fe ; 90(ƞft28)1/2)
𝜎𝑠 = min (200; 164,97)
𝜎̅𝑠 = 164,97 MPa
Calcul d’ Aser
Aser = Nser / 𝜎s

Aser = Nser /164,97
En ce qui concerne le calcul, les résultats sont consignés dans le tableau ci-dessous
Tableau XIII: Vérification des contraintes sous la poussée des terres
x(m) Nm(MN) b (cm) H σs As σbc σbc15 Mpa
0  x  0,5 0,006054 0,25 0,5 164,97 0,367002 0,048223 Vérifiée
0,5  x  1 0,021043 0,25 0,5 164,97 1,27557 0,165807 Vérifiée
III.4.5.2 Vérification au cisaillement :

Sous la poussée de la terre
τu  𝜏̅u
𝑉
*τu = 𝑏𝑜 𝑢𝑥 𝑑
1,5 𝑥 𝑇𝑚𝑎𝑥
τu = 𝑏𝑜 𝑥 𝑑
1,5 𝑥 0,22
τu = 0,325
τu = 1,015385 t/m3
τu = 0,01015385 MPa
*𝜏̅u = min (0,1fc28 ; 3MPa)
𝜏̅u = min (0,1x25 ; 3MPa)
𝜏̅u = min (2,5 ; 3MPa)
𝜏̅u = 2,5 MPa
0,01015385 < 2,5

τu  𝜏̅u Vérifiée
Sous la poussée de l’eau
τu  𝜏̅u
𝑉
τu = 𝑏𝑜 𝑢𝑥 𝑑
1,5 𝑥 𝑇𝑚𝑎𝑥
τu = 𝑏𝑜 𝑥 𝑑
1,5 𝑥 0,4390137
τu = 0,325
τu = 2,026 t/m3
τu = 0,02026 MPa
𝜏̅u= min (0,1fc28 ; 3MPa)
𝜏̅u= min (0,1x25 ; 3MPa)
𝜏̅u= min (2,5 ; 3MPa)
𝜏̅u= 2,5 MPa
0,02026 < 2,5
τu  𝜏̅u Vérifiée
III.4.6 Ferraillage sous la poussée des terres

Pour le ferraillage sous la poussée des terres, on constate que les moments calculés sont trop
petits, donc négligeable. Pour cela, nous allons choisir un ferraillage minimum :
Amin = 0,23 ft28xbxd/fe
Amin = 0,23x2,1x1x 0, 325/400
Amin = 0,0003924375 m2
Amin = 3,9244 cm2
Amin = 4HA12

Amin = 4,523893421
Espacement
St = [100 – 10 – (4x1,2)]/ 3
St = 14 cm
Figure 21: Coupe transversale de la paroi

CHAPITRE IV : ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE

CHAPITRE IV : ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
IV.I INTRODUCTION
La fondation est une partie essentielle de l'ouvrage en général et de l'infrastructure en
particulier, car comme elle est en contact avec le sol d'assise, elle assure la transmission des
charges apportées par la superstructure vers le sol. La fondation a aussi comme rôles :
• Assurer l'encastrement de la structure dans le terrain ;
• Limiter les tassements différentiels éventuels
• L'exploitation des sous-sols.
IV.2. RAPPORT DU SOL

Contrainte admissible des sols aux Els
Pour le réservoir : 1,5 bars à partir de 2,20 m de profondeur
Masse volumique du remblai : 1800Kg/m3
Angle de frottement interne du remblai : 30°
IV.3 Choix du type des fondations

Le choix du type des fondations dépend essentiellement, des facteurs suivants :
 La capacité portante du sol.
 Les charges transmises au sol.
 L'importance de I 'ouvrage
 La profondeur de bon sol
Le type de fondations suggéré est superficiel, ancrés à 2m, du niveau de la base.

Pour le choix du type de fondation superficielle, on à un changement uniforme, donc on prévoit
un radier général.
IV.4 PREDIMMENSSIONNEMENT DU RADIER

Le radier est une fondation superficielle de type plateforme maçonnée qui est à la base du départ
de tout ouvrage de construction. Le radier général assure une bonne répartition des charges sous
le sol donc il représente une bonne solution pour éviter le tassement différentiel.

IV.4.1. Condition de non poinçonnement

D’après la condition de non poinçonnement selon BAEL on a :
*  lim
P
=μ
c 𝑥 ℎ𝑟
lim = 0,045 fc28 / b
P
 0,045 fc28 / b
μc 𝑥 ℎ𝑟
𝑢𝑃 𝑥 𝛾𝑏
hr ≥ 0,045𝜇
𝑐 𝑓𝐶28
Calcule de la charge Pser = G + Q
Pser = G + Q
avec G = Poids du réservoir Vide
Q = Poids de l’eau
Pser = 5,373 + x 20,17531
Pser = 25.5483 MN
Calcul du périmètre de la surface d’Impact μc = 2𝜋Rm
μc = 2𝜋Rm
avec Rm = rayon du centre du réservoir à l'axe du voile.
μc = 2𝜋x13,125
μc = 82,467m
25.5483 x 1,5
hr ≥ 0,045 𝑥82,467x 25
hr ≥ 0,4131 m
hr ≥ 41,31 cm
Soit hr = 45 cm

IV.4.2 Calcul du diamètre du radier

Le radier est sollicité par un effort normal de compression égal à :
Pser = 25.5483 MN
L’effort engendre une contrainte 𝜎 :

σ  σs
Pser
 𝜎𝑠
S
Pser
 𝜎𝑠
πxD2
4𝑃
D  √ 𝜋 𝑠𝑒𝑟
𝜎 𝑠
4x25.5483
D  √ 𝜋 𝑥 0,15
D  14,73 m
IV.4.3 Condition de rigidité
𝐷−𝐷𝑚
d 4
D  4d+Dm
Calcul de d
d = hr - enrobage
d = 45 – 5
d = 40 cm
Calcul de D
D  4d+Dm
D  (4x0,4)+26,25
D  27,85 m

Soit D = 27,5m
Débord b
𝐷−𝐷𝑒𝑥𝑡
b= 2
𝐷−𝐷𝑒𝑥𝑡
b= 2
27,5 − 26,5
b= = 0,5m
2
b = 50cm
IV.5 VERIFICATION DE LA STABILITE DE L’OUVRAGE

Pour que l’ouvrage soit stable, il faut que la contrainte induite par l’ouvrage soit inférieure à la
contrainte du sol
σo  σs
 Contrainte induite par la charge de l’ouvrage σo
*G = G1 + G2
Poids permanente du radier G2
G2 = b x (π x 13.752) x h
G2 = 25 x (π x 13.752) x 0,45
G2 = 6682.020312 KN
G2 = 6.682 MN
Poids permanente du réservoir G1
G1= 5,373 MN
Poids permanente totale de l’ouvrage G
G = 6.682 + 5,373

G = 12,055 MN
Poids d’exploitation de l’ouvrage Q
Q = 20,17531 MN
Calcul de Pser
Pser = G + Q
Pser = 12,055 + 20,17531
Pser = 32.23031 MN
Contrainte de tout l’ouvrage σo
σo = Pser / (π x r2)
σo = 32,23031 / (π x 13.752)
σo = 0,054 MPa
Contrainte du sol
𝜎𝑠 = 0,15 MPa
*0,054 MPa  0,15 MPa σo  σo

Sur ce, nous pouvons conclus que l’ouvrage est stable.
IV.6 FERRAILLAGE DU RADIER

Le radier sera calculer comme un plancher renversé et le ferraillage se fera sur une bande de
1m
IV.6.1 Descente des charges sur le Radier

Calcul de Pser pour dimensionner le radier
Pser = Poids du réservoir vide + Poids du radier + Poids de l’eau
Pser = Pvide + Pradier + Peau
Pser = 5,374 + 6.682 + 20,17531
Pser = 32.23031 MN

Calcul de P’ser
P’ser = P ser / (π x r2)
P’ser = 32.23031 / (π x 142)
P’ser = 0,054 MN/m2
IV.6.2 Calcul des moments de flexion
D’après le BAEL
𝑙
α = 𝑙𝑥
𝑦
28
α = 28
α=1
α  0,4 donc le radier se comporte comme une dalle portant sur deux cotés
α=1 μx = 0,037
μy = 1
Calcul du moment Mox et Moy
 Mox = μx x Pser x lx2
Mox = 0,037 x 0,054 x 27.52
Mox = 1,51 MN.m
 Moy = μY x Mox
Moy = μY x Mox
Moy = 1 x 1,51
Moy = 1,51 MN.m

Calcul du moment Mx et My
 Suivant x
-En travée
Mx = 0,85 Mox
Mx = 0,85 x 1,51
Mx = 1,2835 MN.m
-Sur appui
Mx = 0,5 Mox
Mx = 0,5 x 1,51
Mx = 0,755 MN.m
 Suivant y
-En travée
My = 0,85 Moy
My = 0,85 x 1,51
My = 1,2835 MN.m
-Sur appui
My = 0,5 Moy
My = 0,5 x 1,51
My = 0,755 MN.m

IV.6.3 Ferraillage du radier

IV.5.3.1 Méthode de calcul de ferraillage
On va calculer le ferraillage pour un radier soumis à la flexion simple, sachant que la
fissuration est très préjudiciable.
Calcul de ̅̅̅
σs
𝜎̅𝑠 = min (0,5fe ; 90(ƞft28)1/2)
𝜎̅𝑠 = min (0,5 x 400 ; 90(1,6 x 2,1)1/2)
𝜎̅𝑠 = min (200; 164, 97)
𝜎̅𝑠 = 164,97 MPa
Calcul de ̅̅̅̅
σbc
𝜎𝑏𝑐 = 0,6 fc28

̅̅̅̅
𝜎𝑏𝑐 = 0,6 x 25
̅̅̅̅
𝜎𝑏𝑐 = 15 MPa
̅̅̅̅
Calcul du coefficient α
𝛼 = ̅̅̅̅
𝜎𝑏𝑐 ² / ( ̅̅̅̅
𝜎𝑏𝑐 ² + 𝜎̅𝑠 )
𝛼 = 152 / (152 + 164,97)
𝛼 = 0,576
Calcul de Zb
Zb = d(1- 𝛼1/3)
Zb = 0,4(1- 0,576/3)
Zb = 0,3232 m
Calcul de μrb
α
μrb = [𝛼(1- )] / 2
3
0,576
μrb = [0,576 (1- )] / 2
3

μrb = 0,233
Calcul de Mrsb
Mrsb = μrb x bo x d2 x ̅̅̅̅

σbc
Mrsb = 0,233x1x0,42x15
Mrsb = 0.5592 MN.m
 Si Mser  0,5592 ; donc A’ est différent de 0
Calcul de 𝜎SC
𝜎SC = 15x ̅̅̅̅

σbc x(𝛼xd-d’) /( 𝛼xd )
𝜎SC = 15x15 x ((0,576 x 0,4) – 0,1) / (0,576x0,4)
𝜎SC = 127,344 MPa
Calcul de A’ser
A’ser = [(Mser-Mrsb)/ ((d-d’)x 𝜎SC)]
A’ser = [(Mser-0.5592) / (0,35x 127.377)]
A’ser = [(Mser-0,5592) / 44.582]
Calcul de Aser
Aser = [Mrsb/(Zb x𝜎̅𝑠 ) + (A’ser x 𝜎SC) / (𝜎̅𝑠 )]
Aser = [(0.5592/(0,3232x164,97)) + ((A’ser x 127.344 ) / 164,97)]
Aser = [0,0104 + (A’ser x 0,7719)]
 Si Mser  0.5592 ; donc A’ = 0
Calcul d’Aser
Aser = Mser / (Z x 𝜎̅𝑠 )
Aser = Mser / (0,3232 x 164,97 )

Aser = Mser /53.32
Calcul de As
As = max(Aser, Amin)
As = max (Aser ; 0,0007245)
Calcul d’Amin
Amin = 0,23 ft28 x bo x d / fe
Amin = 0,23x2,1x1x0,4/400
Amin = 0,000483 m2
IV.5.3.2 Calcul des armatures
 En travée
Mser = My = Mx = 1,2835 MN.m
Calcul de A’ser
A’ser = [(Mser-0.5592) / 44.582]
A’ser = [(1,2835-0.5592) / 44.582]
A’ser = 0,016
Calcul de Aser
Aser = [0,0104 + (A’ser x 0,7719)]
Aser = [0,0104 + (0,016 x 0,7719)]
Aser = 0,02275 m2
Aser = 227.504 cm2
Aser = 48HA25
Aser = 2(24)HA25

Sur 1x nous avons 12HA25
Sur ly nous avons 12HA25
 En appui (section d’acier chapeau)
Mser = My = Mx = 0,755 MN.m
Calcul de A’ser
A’ser = [(Mser-0.5592) / 44.582]
A’ser = [(0.755-0.5592) / 44.582]
A’ser = 0,00439
Calcul de Aser
Aser = [0,0104 + (A’ser x 0,7719)]
Aser = [0,0104 + (0,00439 x 0,7719)]
Aser = 0,0137 m2
Aser = 137cm2
Aser = 28HA25
Aser = 2(14)HA25
Sur 1x nous avons 7HA25
Sur ly nous avons 7HA25
La longueur d’acier chapeau
LChap  max [max(1/4)(lx ;ly) ; 40 ]
LChap  max [max(1/4)( 27.5 , 27.5) ; 40x 0,25 ]
LChap  max [6.875 ; 10 ]
LChap  10 m
Prenons Lchap = 10m
Comme Lx = Ly alors la section d’acier suivant x est égale à la section d’acier suivant y

Espacement :
 Espacement au niveau des travées
St = [100 -10- 12x2,5] / 11
St = 6 cm
Espacement au niveau des appuis
St = [100 -10 -7 x 2, 5] / 6
St = 12 cm
Figure 22: Schéma de ferraillage du radier

CONCLUSION
L’étude de la bâche à eau en béton armé de capacité 2000m3 a pour but de répondre aux
exigences liées à la réalisation d’un réservoir. Elle a pour but d’élargir nos connaissances sur la
conception et la réalisation d’un réservoir d’eau en béton armé et de s’approprier à la
particularité de cet ouvrage dont fait l’objet de notre étude. Dans notre ouvrage l’étude de la
coupole et du voile nous a permis d’appliquer la théorie d’élasticité pour déterminer les
sollicitations. L’Étude de la paroi nous permet de voir qu’il est important de tenir compte des
différentes combinaisons (c’est-à-dire la condition la plus défavorable) pour dimensionner afin
de garantir une bonne résistance suite aux différentes sollicitations tout en tenant compte des
différents facteurs qui pourraient avoir lieu dans le temps tel que l’érosion. Par rapport à l'étude
de l'infrastructure, on a opté pour un radier générale malgré que le sol est de bonne qualité, ceci
est dû au faite que le chargement est uniforme sur toute la surface de réservoir. De ce fait, il est
important de souligner que la conception et la réalisation d’un réservoir doit suivre les exigences
techniques tel que la stabilité, la résistance, et l’étanchéité de l'ouvrage à travers les conditions
énumérées par le fascicule 74 et le devis quantitatif qui demande beaucoup d’attention. En effet
l’étude du réservoir s’est terminée par un devis quantitatif qui nous a permis de savoir quel type
de dosage est conseillé par le fascicule 74.

BIBLIOGRAPHIE
 A.GUERRIN et R.C. LAVOUR; Traité des Ouvrages en Béton Armé Tome 6 (1979 :
réservoirs d’eau, piscine. DUNOD, France. 8039-Imprimerie NOUVELLE ORLEANS.
 Fascicule 74 du cahier des clauses techniques générales de Mai 1996 ; construction
des réservoirs en béton
 JEAN-PIERRE MOUGIN Béton armé. BAEL 91 modifiée 99 et DTU associés,
deuxième Edition EYROLLES et quatrième tirage 2006, Paris
 M. BELAZOUGUI, Calcul des Ouvrages en Béton Armé
 NFP 06-004 de Mai 1977
 HENRY THONIER; 1996 conception et calcul des structures de bâtiment tome 2
(1996), Presses de l’École Nationale des ponts et Chaussées.
(1996), Presses de l’École Nationale des ponts et Chaussées.
(1996), Presses de l’École Nationale des Ponts et Chaussées.
 S.TIMOSHENKO et S.WOINOWSKY-KRIERGER; Theory of plates and Shells
 S.P.TIMOSHENKO; Strength of Materials tome 2

ANNEXES

ANNEXES
Annexe 1: Vue en plan du lanterneau
Annexe 2 : Perspective du lanterneau

Annexe 3: Coupe du lanterneau
Annexe 4: Vue en plan coupole

Annexe 5: Perspective de la coupole
Annexe 6: Coupe de la coupole

Annexe 7: Vue en plan du réservoir
Annexe 8: Perspective du réservoir

Table des matières

Liste des enseignants ayant intervenus dans notre formation de 2019–2021 ................... III
Dédicace................................................................................................................................... IV
Remerciements ........................................................................................................................ V
Hommages ..............................................................................................................................VII
Liste des sigles et abréviations............................................................................................ VIII
Liste des Tableaux ................................................................................................................... X
Listes des figures..................................................................................................................... XI
Résumé ...................................................................................................................................XII
Abstract ................................................................................................................................ XIII
Sommaire ............................................................................................................................. XIV
Introduction .............................................................................................................................. 1
CHAPITRE 1 : GENERALITE .............................................................................................. 3
I-1 ROLES DES RESERVOIRS D’EAU .............................................................................. 3
I-2 CLASSIFICATION DES RESERVOIRS ........................................................................ 3
I-2-1 Classification selon la topographie de l’emplacement des réservoirs ................. 3
I-2-2 Classification selon les matériaux utilisés .............................................................. 5
I-2-3- Classification selon la forme .................................................................................. 6
I-3 ÉQUIPEMENT HYDRAULIQUE D’UN RESERVOIR ................................................. 7
I-3-1 La conduite d’alimentation ..................................................................................... 8
I-3-2 La conduite de distribution ..................................................................................... 8
I-3-3 Un système de vidange............................................................................................. 8
I-3-4 Un système de trop plein ......................................................................................... 8
I-3-5 Le système by-pass ................................................................................................... 8
I-3-6 Une échelle d’accès .................................................................................................. 9
I.3.7 Les ouvrage de transports ....................................................................................... 9

I-4 DESCRIPTION DE L’OUVRAGE ................................................................................ 13
I-5 ASPECT DU RESERVOIR ET EXIGENCES TECHNIQUE ....................................... 13
I-6 PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT.......................................................................... 14
I-7 CARACTERISTIQUE DU RESERVOIR ...................................................................... 14
CHAPITRE II : PRE-DIMENSSIONNEMENT ET EVALUATION DES CHARGES 16
II-1. PRE-DIMENSSIONNEMENT DES ELEMENTS ..................................................... 16
II-1-1 ................................................................................................................................. 16
II-1-3 Pré-dimensionnement de la coupole .................................................................. 18
II-1-4 Pré-dimensionnement de la ceinture ................................................................. 19
II-2. EVALUATIONS DES CHARGES .............................................................................. 19
II-2-1 Poids du lanterneau.............................................................................................. 19
II-2.2 Poids de la coupole................................................................................................ 22
II-2-3 Poids de la ceinture .............................................................................................. 27
II-2.4 Poids de la paroi.................................................................................................... 28
II-2-5 Poids de l’eau ........................................................................................................ 29
II-2.7 Poids total du réservoir ........................................................................................ 29
CHAPITRE III : ETUDE DES ELEMENTS DU RESERVOIRS .................................... 31
III.1 ETUDE DU LANTERNEAU ...................................................................................... 31
III.1.1 Calcul de la dalle du lanterneau......................................................................... 31
III.1.2 Calcul du voile du lanterneau ............................................................................ 37
III.2 ETUDE DE COUPOLE COUVERTURE ................................................................... 42
III.2.1 Méthode de calcul ................................................................................................ 42
III.2.2. Calcul des tensions ............................................................................................. 43
III.2.3. Ferraillage de la coupole .................................................................................... 49
III.3 ETUDE DE LA CEINTURE CIRCULAIRE ............................................................... 52
III.3.1 Détermination des efforts ................................................................................... 52

II.3.2 Calcul de ferraillage de la ceinture .................................................................... 53
III.4 ETUDE DES PAROIS ................................................................................................. 55
III.4.1 Etude des différents cas de sollicitations pour le dimensionnement de la

paroi ................................................................................................................................. 59
III.4.2 Méthode de calcul ................................................................................................ 60
III.4.3 Calcul des éléments de réduction ....................................................................... 60
III.4.4 Calcul de ferraillage de la paroi du réservoir ................................................... 68
III.4.5 Vérification .......................................................................................................... 73
III.4.6 Ferraillage sous la poussée des terres ................................................................ 75
IV.I INTRODUCTION ........................................................................................................ 78
IV.2. RAPPORT DU SOL.................................................................................................... 78
IV.3 Choix du type des fondations .................................................................................... 78
IV.4 PREDIMMENSSIONNEMENT DU RADIER ........................................................... 78
IV.4.1. Condition de non poinçonnement ..................................................................... 79
IV.4.2 Calcul du diamètre du radier ............................................................................. 80
IV.4.3 Condition de rigidité............................................................................................ 80
IV.5 VERIFICATION DE LA STABILITE DE L’OUVRAGE ......................................... 81
IV.6 FERRAILLAGE DU RADIER .................................................................................... 82
IV.6.1 Descente des charges sur le Radier .................................................................... 82
IV.6.2 Calcul des moments de flexion ........................................................................... 83
IV.6.3 Ferraillage du radier ........................................................................................... 85
CONCLUSION ....................................................................................................................... 90
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................. 91
ANNEXES ............................................................................................................................... 93

Mémoire HOUNGLA Archimede - Compressed

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Mémoire HOUNGLA Archimede - Compressed

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

REPUBLIQUE DU BENIN

Dimensionnement structural d’un réservoir d’eau dans le cadre du

Réalisé et Soutenu par :

Président : Pr OLODO Emmanuel, Enseignant chercheur à l’EPAC/UAC

Année Académique : 2020-2021

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

Docteur ALITONOU Guy Alain

(Professeur Titulaire des Universités du CAMES)

(Chargé des affaires académiques)

Docteur PRODJINONTO Vincent

(Maitre Conférences des Université du CAMES)

Docteur DOKO Kouandété Valéry

(Maitre-Assistant des Universités du CAMES)

Année Académique : 2019-2020

DEWANOU ARCHIMEDE LAUREL HOUNGLA II

Liste des enseignants ayant intervenus dans notre formation de 2019–2021

Nom Prénoms Matières enseignées

ADEOTI Guy Oyéniran CAO/DAO

ADJOVI Edmond Construction Bois

AGOSSOU Daniel Métré / Étude de Prix

ALLOBA Ezéchiel Route 1

BACHAROU Taofic Assainissement pluvial

DOKO Valery Pont

GIBIGAYE Mohamed Béton Précontraint

HOUANOU Kocouvi Agapi Construction Mixte

SOUROU HOUINOU Agathe Mécanique des Sols

GBAGUIDI Victor Béton Armé

OLODO Emmanuel Modélisation des structures

SEWANOUDE Damien Comptabilité / Markéting

TCHEHOUALI Adolphe Matériaux Innovants

WANKPO Tonalémi Epiphane Gestion des Projets

YABI Crespin Route 2

ZINSOU Codjo Luc TP

DEWANOU ARCHIMEDE LAUREL HOUNGLA III

DEWANOU ARCHIMEDE LAUREL HOUNGLA IV

 Notre Maitre de mémoire, Mohamed GIBIGAYE, Professeur Titulaire en Génie Civil

 Notre Co-maitre, Docteur Gildas GODONOU, pour sa disponibilité et ses propositions

 Pr Edmond ADJOVI, Professeur Titulaire des Universités CAMES ;

DEWANOU ARCHIMEDE LAUREL HOUNGLA V

 Dr Noël DIOGO, Maître Assistant des Universités CAMES ;

DEWANOU ARCHIMEDE LAUREL HOUNGLA VI

Monsieur le président du jury.

Distingués membres du jury.

A notre maître de mémoire

Professeur Titulaire, Mohamed GIBIGAYE

A notre encadreur Docteur Gildas GODONOU,

La dynamique de quête de connaissance et l’esprit de partage d’expériences dont vous faites

A tous, un sincère Merci !!!

Dêwanou Archimède Laurel HOUNGLA

DEWANOU ARCHIMEDE LAUREL HOUNGLA VII

Liste des sigles et abréviations

fcj Résistance caractéristique à la compression du béton à J jour;

DEWANOU ARCHIMEDE LAUREL HOUNGLA VIII

U Périmètre de la section du béton ;

DEWANOU ARCHIMEDE LAUREL HOUNGLA IX

Liste des Tableaux

DEWANOU ARCHIMEDE LAUREL HOUNGLA X

Listes des figures

DEWANOU ARCHIMEDE LAUREL HOUNGLA XI

Mots clés : bâche à eau, dimensionnement, exigence technique

DEWANOU ARCHIMEDE LAUREL HOUNGLA XII