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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE


INSTITUT SUPERIEUR DES TECHNIQUES APPLIQUEES
ISTA/GOMA
B.P. : 773 GOMA
ISTA/GOMA

CONCEPTION, ETUDE ET REALISATION


D’UN COMPTEUR D’EAU COMMANDE PAR
UNE APPLICATION

Présenté par LWANWA LAMA


GABRIEL
Mémoire présenté et défendu en vue de
l’obtention d’un diplôme d’ingéniorat en génie
électrique option informatique appliquée

Directeur : Prof. Dr. Ir. TWIZERE


BAKUNDA J.DAUDET

Année académique 2022-2023


i

EPIGRAPHE

« Travaille jusqu’à ce que tu n’aies plus besoin de te présenter »

HARVEY SPECTER
ii

DEDICACE
A mes très chers parents LWANWA KWIBUKA Deogratias et BALEGAMIRE BALAME
Tatienne et à mes très chères sœur LWANWA LOLI Mireille, LWANWA ZANIZOKANFU
Naomi, LWANWA NONDA Raïssa, LWANWA NEMBA Sarah et LWANWA BALAME
Esther
iii

REMERCIEMENTS
A celui qui est assis sur le trône et à l’agneau soit la louange, l’honneur, la gloire et la force à
jamais. Comme ce passage biblique le retrace, nos remerciements s’adresse premièrement au
Dieu vivant qui par lui nous avons le mouvement, l’être et la respiration qui est à la base de
tout pour l’accomplissement de ce travail.

Je tiens à remercier le Professeur Docteur TWIZERE BAKUNDA J. Daudet qui malgré ses
multiples occupations et charges, a fourni des efforts nécessaires et des sacrifices énormes
pour la direction de ce travail.

Je remercie également les gestionnaires, les corps des enseignants, les corps administratifs
ainsi que tous les étudiants de notre très cher ISTA GOMA pour nous avoirs encadré tout ce
temps passé à notre chère institution.

Merci pour la formation scientifique et humaine de qualité dont nous avons jouie.

Ma famille a été un milieu qui m’a permis de mener à bien ce travail. Mention spéciale à mon
père LWANWA KWIBUKA Deogratias , à ma mère BALEGAMIRE BALAME Tatienne,
qui ont été les premiers à m’offrir le meilleur d’eux-mêmes dès mon existence jusqu’à la
réalisation de ce travail avec une grande affection. Ils n’en seront jamais assez remerciés. Que
mes frères et sœurs, reçoivent mes sincères marques de gratitude pour m’avoir aidé dans les
moments de joie et de souffrance.

Enfin, tous les amis et camarades étudiants avec qui nous avons partagé peines et joies qui se
sont donnés corps et âmes aux mises aux points de ce travail, qu'ils trouvent ici une source de
légitime satisfaction.

LWANWA LAMA Gabriel


1

0. INTRODUCTION
Au terme de cycle universitaire, l’étudiant est appelé à présenter un travail qui a prouvé
l’assimilation personnelle des matières apprises et qui constitue une épreuve de maturité
scientifique.

0.1. ETAT DE LA QUESTION

Depuis l’aube de l’humanité jusqu’à l’invention des tuyaux, des joints étanches et des
robinets, les hommes voient couler l’eau sans pouvoir l’arrêter vraiment. On savait construire
des barrages dans l’Antiquité et les Romains avaient déjà des robinets, mais il n’y avait guère
de fontaines qu’on aurait interrompues à la demande, pour économiser l’eau, à moins de
disposer d’une possibilité de stockage non saturée. Les historiens de l’hydrologie nous disent
que les Romains qui savaient si bien acheminer l’eau en franchissant des vallées, ne savaient
pas mesurer un débit… Et c’est seulement au XIX siècle que les choses changent, voire sont
bouleversées : l’invention des tuyaux étanches, des robinets qui ferment, puis du compteur
d’eau dans les sociétés industrielles capitalistes détache progressivement l’eau comme bien de
consommation domestique ou industriel de l’eau comme ressource, car elle en transforme le
caractère de bien public ou commun en celui de bien de club. Cette transformation est
quasiment achevée en Europe et dans d’autres pays développés, mais pas tout à fait : il reste
des endroits où la population recourt encore à des puits privés, des citernes d’eau de pluie ; ou
bien elle est groupée autour de petits systèmes d’approvisionnement communs où on paie
encore l’eau au forfait, selon des règles supposées équitables.

Il n’existe pas d’histoire générale des compteurs d’eau, et encore moins des robinets.
La documentation historique est sur ce point assez limité mais on peut faire l’hypothèse que le
service de l’eau doit quelque chose à l’industrie du gaz, qui avait besoin d’étanchéifier des
réseaux pour de bonnes raisons de sécurité. Les compteurs de gaz précèderaient ceux de l’eau
d’une vingtaine d’années (1830 contre 1850). Et d’ailleurs, dans plusieurs pays, les
associations d’ingénieurs sont longtemps restées communes pour l’eau et le gaz ? A cette
époque, les réseaux d’eau étaient déjà en pleine expansion en Angleterre et les coûts étaient
généralement couverts par des forfaits, voire par des taxes locales liées à la valeur locative des
propriétés desservies. Il est probable qu’on a d’abord imaginé apporter l’eau près du domicile
par une fontaine d’eau courante par exemple dans les cours d’immeuble et cela par
mimétisme de l’approvisionnement public de l’époque ? L’eau coulait en permanence donc
pourquoi la compter ? ce rapport à l’eau est resté dominant dans la culture des pays du
Commonwealth ; et ; aujourd’hui encore, alors que les robinets d’arrêt soient généralisés, un
peu plus de la moitié des ménages n’ont pas de compteurs et payent l’eau via des impôts
locaux liés à la valeur locative de leur logement. Et cela malgré une prévision de
généralisation des compteurs en 2000, lors de la privatisation des services d’eau.

C’est ainsi que nous nous sommes intéressé à développer le sujet intitulé « Etude,
conception et réalisation d’un compteur d'eau commande par une application Android », cette
2

étude nous dans la création des compteurs « cash watter » plus particulièrement dans la
calibrage d’eau, l’ouverture et la fermeture du robinet par une application Android pour
permettre aux consommateurs de bien gérer leurs consommations d’eau, pour annuler le
surpassement qui faisait défaut mais aussi permettre aux consommateurs de savoir
journellement combien des litres d’eau ont été consommée.

0.2. PROBLEMATIQUE

L’homme, depuis toujours, recherche des moyens pour satisfaire à ses besoins. Ceux-ci
peuvent être de lourdes tâches, et peut-être qu’il ne soit pas à mesure de les supporter. Mais
grâce aux apports technologiques, l’homme recours à certains domaines pour rendre certains
travaux automatiques, jadis faits manuellement, grâce à l’intervention de l’outil informatique.
Dans le domaine de la technologie, a vu apparaître l’informatique qui permet de libérer
l’homme des lourds travaux qui peuvent lui créer des ennuis et de surveiller plus rapidement
des phénomènes grâce au progrès de l’informatique. Ainsi, les scientifiques doivent rester
compétitifs en améliorant leurs systèmes informatiques en vue de rendre ce monde plus
vivable. Actuellement, nous assistons aux situations suivantes :

 il y’a toujours eu des consommateurs d’eau qui consomment l’eau sans avoir payé leur
facture, c’est qui conduit à une consommation excessive ;
 d’autres qui payent l’eau sans savoir la quantité qu’ils ont consommé et enfin
 d’autres vu la fatigue ne peuvent pas se déplacer pour payer leur facture d’eau
consommée, ceci conduit au non-paiement des factures.

Ainsi, une application Android peut bien remplacer l’homme tout en ayant besoin de
son éventuelle intervention. Le calibrage d’eau du robinet permettra sans beaucoup d’effort
humain d’ouvrir et de savoir sa consommation qu’il consomme à chaque fois qu’il le voulait.
Tous ces problèmes conduiraient au déclenchement du système.

0.3. QUESTIONS DE RECHERCHE

Vu ces problèmes cités ci haut, nous nous sommes posé différentes questions pour faire
face à cette étude entre autre :

1. Pourrions-nous concevoir une application Android à elle-même pour ouvrir, faire le


calibrage d’eau et enfin faire le comptage de l’eau consommé par m³ ?
2. Serait-il possible de faire le calibrage et le comptage d’eau consommée ?
3. Comment procéderions-nous pour rendre ce système efficace ?

0.4. HYPOTHESES

Partant de ce qui précède, nous avons formulé les hypothèses suivantes :


3

 Il serait possible de mettre en place un système pouvant faire l’ouverture et la


fermeture du robinet par une application Android.
 Il serait aussi possible de faire une application Android qui pourra faire le calibrage de
niveau d’eau et faire le comptage d’eau consommée journalierement.
 Nous ferions recourt à une technologie de transmission de donnée par un module
NodeMCU, son système wifi pourra interagir avec notre application Android.

0.5. OBJECTIF DU TRAVAIL

Notre objectif principal est d’arriver à concevoir et à réaliser une application


Android pouvant fonctionner grâce à un microcontrôleur pour ouvrir, calibrer de l’eau, savoir
la consommation d’eau consommée et de payer la consommation d’eau avant sa coupure.

0.6. CHOIX ET INTERET DU SUJET

 Le choix du sujet

Le choix de ce sujet est basé sur la problématique rencontrée par les consommateurs de
l’eau. Vu la connaissance acquise durant les six années passées, je voulais mettre en place une
solution qui permettra aux consommateurs de bien gérer leurs consommations d’eau, pour
annuler le surpassement qui faisait défaut mais aussi permettre aux consommateurs de savoir
journellement combien des litres d’eau ont été consommée.

 Intérêt personnel

Cette étude m’a permis d’approfondir ma connaissance dans la programmation, dans


des applications android.

 Intérêt général

Elle permettre à la REGIDESO de bien recouvrer les frais de l’eau consommée sans
indignation des consommateurs. De l’autre côté elle permettra aux consommateurs de payer
en fonction de la quantité d’eau consommée. Et aux futurs chercheurs, d’avoir un
soubassement pour bien mener leurs recherches.

0.7. METHODOLOGIE DU TRAVAIL


0.7.1. METHODE

Tout chercheur se focalise sur une méthode susceptible de l'orienter à atteindre son
objectif du problème qu'il étudie dans son travail. En d'autres termes la méthode est
l'ensemble des moyens par lesquels, une discipline cherche à atteindre. Les vérités qu'elle
poursuit, les démontrent et les vérifient.

Pour l'élaboration de notre travail, nous nous sommes servis des certaines méthodes, nous
citons ;
4

 Méthode historique : Elle consiste à étudier le passé d'une chose pour mieux cerner
sa situation actuelle afin de mieux préparer son évolution future ;
 Méthode descriptive : Par cette méthode, certains principes et concepts ont été
décrits tout simplement sans commentaire ;
 Méthode analytique : Elle nous a permis d'analyser en détail le composant du
système que nous avons mis en place.

0.7.2 TECHNIQUES

La technique est l'ensemble organisé des procédés d'un travail, et comme tout travail nécessite
des techniques, pour celui-ci nous avons opté pour :

 La technique documentaire : Elle met en présence de chercheur des documents


concernant les informations recherchées. Elle nous a permis de consulter certains
ouvrages et documentation sur notre sujet précisément sur le compteur, l’application
android, etc
 Technique d'interview : Elle consiste à interroger en vue d'avoir des points de vue
avec les différents employés du service qui nous a intéressé pour acquérir les
informations dont on avait besoin. Ceci nous a permis de savoir des difficultés
rencontrées de part et d’autre : que ces soit les agents de la REGIDESO que ce soit les
consommateurs d’eau.
 Les contacts : Nous ont permis de recueillir des informations concernant notre étude
auprès des spécialistes dans le domaine.

0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l’introduction et la conclusion notre travail est subdivisé en quatre chapitres :

 Chapitre 1 : Revue de la littérature et Généralité sur les compteurs


 Chapitre 2 : Généralité sur les applications Android, les microcontrôleurs et contexte
d’étude
 Chapitre 3 : Réalisation d’un compteur d'eau commande par une application Android
5

CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTERATURE ET


GENERALITE SUR LES COMPTEURS
I.1. REVUE DE LA LITTERATURE

Dans cette partie nous présenterons les différents travaux et articles faits par d’autres
chercheurs pour résoudre les problèmes liés au sou-compteur de surveillance de la
consommation d’eau, les pistes de solutions proposées pour résoudre ces différents problèmes
et les apports de chacun de chercheurs. Nous allons aussi présenter notre approche, la
structure de notre solution.

Pour ce faire, nous avons subdivisé ce chapitre en deux sections, la première section
portera sur la revue de la littérature où seront présentés les travaux et articles réalisés par
ailleurs et la seconde section portera sur notre méthode d’analyse.
6

TRAVAUX SIMILAIRES ET ETUDES LIEES

Reference Objectif d’étude Méthodologies de développement Résultats obtenues


La télé relève des compteurs d’eau : nouveau  Gestion des Nous allons donc chercher à Une meilleure connaissance du
service ou nouveau gadget numérique compteurs à distance : Une identifier le noyau central de la réseau : réduction des
(Montginoul and Vestier 2016) absence de dérangement représentation de la télé relève, pertes/fuites et des pertes non
pour les opérations liées au mais aussi de celle de l’eau, qui est techniques (retours d’eau,
compteur Une maîtrise l’objet même de la consommation. fraudes, erreurs de comptage)
accrue des dépenses Nous avons ainsi mobilisé la Une économie sur la ressource
 Grande fréquence de méthode des évocations Des gains de productivité
relevés : Des tarifs plus hiérarchisées qui permet d’accéder (besoins très réduits en
avantageux et modulables facilement au champ releveurs)
selon les besoins réels Une représentationnel et à sa structure.
alerte des abonnés en cas de
suspicion de fuite après
compteur
 Meilleur suivi des
consommations :
Une connaissance plus fine
de sa consommation Des
référentiels de comparaison
Un paramétrage d’alertes
La télé-relève pour améliorer la gestion de l’eau L’objectif de cette étude est Pour arriver à cette fin, deux types Les résultats de cette étude est
potable. Quelles potentialités au niveau des d’analyser de manière d’enquête ont été menées d’analyser de manière
consommateurs d’eau : Marielle Montginoul approfondie la mise en simultanément : approfondie la mise en place et
(2019) place et le quotidien d’un  Des entretiens semi- le quotidien d’un service de
service de télé-relève télé-relève déployé maintenant
7

déployé maintenant afin de directifs auprès des parties- afin de mieux connaître les
mieux connaître les raisons prenantes impliquées : élus, raisons de son émergence,
de son émergence, d’affiner responsables et techniciens du d’affiner l’historique de son
l’historique de son service d’eau, … Deux guides déploiement, de décrire les
déploiement, de décrire les d’entretien ont été conçus (cf. attentes et problèmes
attentes et problèmes annexe rencontrés par les différentes
rencontrés par les  L’un destiné aux élus et parties prenantes et enfin de
différentes parties prenantes ingénieurs ayant conçu le système mieux comprendre le
et enfin de mieux et l’autre aux techniciens en charge comportement des abonnés
comprendre le de son application. Ces entretiens
comportement des abonnés cherchaient à approfondir les
: niveau d’information, motivations au déploiement de ce
perception de ce service, service, à estimer l’implication de
freins rencontrés à chaque partie prenante dans la mise
l’inscription à ce service et en place et la vie de ce service, à
à l’interprétation des recueillir de l’information sur les
informations, réactions modalités d’installation des
quant à ces informations nouveaux compteurs et l’impact
notamment en termes de perçu de ce nouveau service.
comportement de  Une enquête quantitative a
consommation, été conduite auprès des abonnés, en
distinguant les abonnés municipaux
et les abonnés (assimilés)
domestiques. Un questionnaire a
été conçu et testé (cf. annexe 2). Il
les questionnait sur leurs pratiques
de l’eau, leur connaissance du
réseau d’eau et de sa gouvernance.
8

Il abordait ensuite le sujet de la


télé-relève en cherchant à estimer
leurs perceptions, leur
connaissance et leur pratique
éventuelle de ce service. Des
questions sociodémographiques
étaient abordées en dernier.
La consommation en eau urbaine dans les villes étude approfondie pour Pour comprendre « d’où vient la À travers une analyse détaillée
françaises : tendances actuelles sur deux analyser les causes de cette baisse de consommation », deux des données individuelles de
métropoles méditerranéennes(Montginoul, évolution, en s’appuyant méthodes peuvent être déployées : consommation issues des
Rinaudo et al. 2017) notamment sur une analyse 1. Des méthodes statistiques fichiers de facturation de deux
fine par type de multivariées analysant les grandes collectivités, cet
consommateur, corrélations entre la variation de la article confirme que la
consommation, d’une part, et des consommation en eau potable
variables décrivant le contexte baisse significativement depuis
socio-économique d’autre part, le quelques années. Elle semble
plus souvent s’appuyant sur des s’être accentuée
données agrégées à l’échelle
communale ; et
2. Une analyse de données
individuelles de consommation,
basée sur les fichiers de facturation
et la réalisation d’une typologie
d’usagers
Les pratiques de la consommation de l’eau d’éclairer les pratiques de la Il s’appuie sur une enquête terrain La gestion de l’eau dans
potable en milieu urbain : le cas de consommation, les réalisée dans l’agglomération l'agglomération oranaise et ses
l’agglomération Oranaise (BELLAL and mentions qualitatives et oranaise avec un échantillon de 514 répercussions sur les pratiques
HADEID) ( quantitatives de l’offre de ménages stratifiés par quartier sociales, fait ressortir le poids
9

l’eau pour les ménages des répercussions


raccordés à un réseau économiques, sociales et
public, d’évaluer les environnementales du manque
conséquences du manque de fiabilité des services
de fiabilité de l’offre sur le d’alimentation en eau potable.
comportement des Le rythme de distribution jour,
ménages. heure varie selon les quartiers.
C'est ainsi que l’eau est
disponible dans le réseau un
jour sur quatre ou sur trois
selon la zone de distribution et
ce durant six à douze heures
seulement.
Le télérelevé des compteurs d’eau : une évolution un outil qui se généralise à Le télérelevé, en lien avec les
majeure du service de l’eau potable et des l’échelle des services les modalités tarifaires de
relations avec l’abonné plus denses, et qui se répartition des coûts du service
(Fauquert and Barraqué 2017) développera encore entre les abonnés
certainement du fait de la
concentration des autorités
organisatrices due à la loi
NOTRe
Le compteur intelligent : Vecteur de L’article a pour objectif de Apres les analyse des Travaux
transformation pour la maitrise d’énergie(Elghoul mettre en place une solution précédents nous avons créé un
and Jelassi 2019) de monitoring à distance et compteur intelligents de
en temps réel de la vecteur de transformation
consommation énergétique
utilisant des technologies de
pointes basées sur le
10

compteur intelligent
Réseaux Electriques Intelligents (Smart Grids)(El Smart Grid est une nouvelle  Custom domain Le réseau intelligent permet
Makhtoum and Bentaleb 2021) facette de l’industrie de  Markets domaine une communication immédiate
l’énergie qui trouve des dans les deux sens des signaux
solutions aux problèmes du d’énergie et de
réseau actuel communication, de la source
de génération au client
Un compteur « intelligent » pour mesurer les L’objet sociotechnique se L’analyse a ainsi mis en lumière la L’acquisition de cette mesure
usages de l’eau : l’entrée en scène d’une nouvelle présente alors comme un manière dont émergent les renforce la capacité des
connaissance(Collard, Garin et al. 2019) point d’observation du modalités d’accès et de maîtrise ingénieurs à maîtriser et
cycle hydrosocial à d’une ressource à l’échelle locale et ordonner la ressource en eau
privilégier en lien avec des contraintes et des tel que souhaité par l’État
actes de mesure plus globaux.
Le déploiement des compteurs dits « intelligents J’étudie notamment D’implémente des compteurs
» est une fausse bonne idée comment les pratiques communicants
sociales évoluent avec les
dispositifs techniques,
Tableau 1: travaux similaires études liées
11

I.2. GENERALITE SUR LES COMPTEURS

I.2.1. DEFINITION

Le compteur d'eau est un dispositif de mesure qui permet de déterminer la quantité


d'eau consommée par un logement ou une entreprise. Il est installé sur la canalisation
d'alimentation en eau froide et chaude, et il enregistre la consommation en mètres cubes (m³)
ou en litres (L).

Le compteur d'eau est un élément essentiel du système de distribution d'eau potable. Il permet
de calculer la facture d'eau et de contrôler la consommation d'eau.

I.2.2. HISTORIQUE

L'histoire du compteur d'eau est longue et complexe. Les premiers compteurs d'eau
ont été développés au début du 19e siècle, mais ils n'étaient pas encore très fiables ou précis.
Au cours du 20e siècle, les compteurs d'eau ont connu de nombreuses améliorations, et ils
sont aujourd'hui un élément essentiel du système de distribution d'eau potable dans le monde
entier.

Ils étaient principalement utilisés pour mesurer la consommation d'eau dans les grandes
villes, où la distribution d'eau était plus répandue.

Les premiers compteurs d'eau étaient mécaniques. Ils fonctionnaient par la rotation d'une
roue ou d'un piston entraîné par le débit d'eau. Ces compteurs étaient fiables, mais ils étaient
également coûteux et difficiles à installer. Ils sont devenus plus fiables, plus précis et moins
coûteux. Cela a conduit à une augmentation de leur utilisation, notamment dans les zones
rurales.

Les compteurs d'eau mécaniques ont été améliorés par l'utilisation de matériaux plus durables
et de mécanismes plus précis. Des compteurs électroniques ont également été développés, qui
utilisent des capteurs pour mesurer le débit d'eau.

Aujourd'hui, les compteurs d'eau sont un élément essentiel du système de distribution d'eau
potable dans le monde entier. Ils permettent de calculer la facture d'eau et de contrôler la
consommation d'eau.

Les compteurs d'eau sont devenus plus fiables, plus précis et moins coûteux. Ils sont
également plus faciles à installer et à entretenir.
12

I.2.3 QUELQUES DIFFERENTS TYPES DE COMPTEURS D'EAU

Il existe différents types de compteurs d'eau :

 Les compteurs mécaniques : ils fonctionnent par la rotation d'une turbine entraînée
par le débit d'eau.

Ici il y a aussi différentes sortes des compteurs d’eau mécanique

Les compteurs à turbine : sont les plus courants. Ils fonctionnent d’une turbine
entraine les débits d’eau. La turbine est reliée par un mécanisme qui enregistre le nombre de
tours effectues.

Figure 1 compteur à turbine

Les compteurs d'eau mécanique à turbine sont disponibles en différentes tailles, en


fonction du débit d'eau qu'ils doivent mesurer. Ils sont également disponibles en différentes
unités de mesure, en mètres cubes (m³) ou en litres (L).
Les tailles les plus courantes en République Démocratique du Congo sont :
1/2 pouce : Pour les logements individuels ou les petites entreprises,
3/4 pouce : Pour les logements individuels ou les petites entreprises avec un débit d'eau
plus élevé,
1 pouce : Pour les entreprises ou les bâtiments publics
Le compteur volumétrique
Les compteurs à jet unique : ils sont moins courants. Ils fonctionnent par la pression
exercée par un jet d’eau sur une membrane est reliée a un mécanisme qui enregistre le volume
d’eau passe

Figure 2:Le compteur à jet unique


13

Un compteur d'eau à jet multiple est un type de compteur d'eau qui utilise plusieurs
jets d'eau pour faire tourner une turbine. La vitesse de rotation de la turbine est
proportionnelle au débit d'eau. Un compteur est utilisé pour mesurer la quantité d'eau qui a
traversé la conduite.

Figure 3: Un compteur d'eau à jet multiple

 Les compteurs électroniques : ils utilisent un capteur électronique pour mesurer le


débit d'eau.

Les compteurs mécaniques sont les plus répandus. Ils sont simples et peu coûteux à installer.
Cependant, ils sont moins précis que les compteurs électroniques.

Les compteurs électroniques sont plus précis et ils offrent des fonctionnalités
supplémentaires, telles que la télé relève. Cependant, ils sont plus coûteux à installer.

En République démocratique du Congo, les compteurs d'eau mécaniques sont


principalement de type à turbine. Ils sont les plus courants car ils sont plus précis et plus
résistants aux impuretés dans l'eau.

Voici quelques exemples de marques de compteurs d'eau mécaniques à turbine utilisées en


République démocratique du Congo :
Précision : ce compteur d’eau est de taille ½ pouce et il est gradue en mètres cubes. Il
est fabriqué en laiton et il est équipe d’une turbine en acier inoxydable. Il est conçu pour une
pression de service maximal de 10 bars
Eurisys : ce compteur d’eau est de taille ¾ pouce et il est gradue en mètres cubes. Il
est fabriqué en acier inoxydable et il est équipé d’une turbine en céramique. Il est conçu pour
une pression de service maximale de 16 bars
Water Meters : ce compteur d’eau est de taille 1 pouce et il est gradué en litres (L). Il
est fabriqué en laiton et il set équipe d’une turbine en acier inoxydable. Il est conçu pour une
pression de service maximale de 16 bars.

NB : Il est important de noter qu'il existe de nombreuses autres marques de compteurs d'eau
disponibles en RDC. Il est important de choisir un compteur d'eau adapté à vos besoins et à
votre budget.
14

Ces marques proposent une large gamme de compteurs d'eau mécaniques à turbine, adaptés à
différents besoins et budgets.
Depuis quelques années le gouvernement de la RDC encourage le remplacement des
compteurs d’eau mécanique par les compteurs d’eau électronique 1

I.2.4. COMMENT INSTALLER UN COMPTEUR D’EAU

L’installation d’un compteur d’eau est une manipulation assez simple qui ne présente
pas de difficulté majeure. Certains compteurs peuvent être posés horizontalement et
verticalement. Cette spécificité est indiquée sur la notice du produit.

Lors de l’installation de votre compteur il est important de garder en tête que c’est un
appareil qui devra rester accessible, aussi bien pour vous que pour le professionnel qui
passera faire le relevé de votre compteur. De plus, la durée de vie d’un compteur d’eau n’est
pas infinie. Il faut donc le laisser accessible pour pouvoir le changer en cas de besoin. La
durée de vie d’un compteur d’eau est estimée entre 10 et 15 ans en moyenne.

Le circuit d’eau sur lequel le compteur d’eau est installé à une importance particulière. En
effet, un type différent de compteur est à employer pour le réseau d’eau froide et le réseau
d’eau chaude. Il existe aujourd’hui des compteurs spécifiques pour mesurer l’eau chaude.

Figure 4: Compteur d'eau chaude

Plus résistant aux températures élevées et aux changements de température brusques, ce type
d’appareil doit être surveillé plus régulièrement. Pour différencier l’eau chaude de l’eau
froide, les compteurs eau chaude disposent, la plupart du temps d’un anneau rouge, qui
encercle le cadran.

La première étape de l’installation consiste donc à déterminer sur quel réseau (chaud, froid ou
les deux) il est nécessaire d’installer le compteur.

1
https://www.linguee.fr/francais-anglais/traduction/non+valide.html
2
https://waterout.fr/blogs/actualite-plomberie-tutoriel/compteur-eau-fonctionnement-installation#wo-instal
3
https://fr.wikipedia.org/wiki/Microcontroleur
4
le PIC10F200 [archive] de Microchip fonctionne à 4 MHz, le LPC 3131 [archive] « Copie archivée » (version
15

La pose du compteur est facilitée par la présence d’une flèche qui indique le sens de
circulation de l’eau et donc le sens dans lequel le compteur doit être installé.

Le raccordement du compteur d’eau s’effectue par simple vissage de part et d’autre du


compteur. Deux clés plates suffisent pour serrer les sorties du compteur. Pour garantir
l’étanchéité de l’équipement, n’oubliez pas de disposer des joints si les filetages mâles sont
pourvus de portée plate ou de recouvrir le filetage mâle de téflon.

Lors de l’installation du compteur, soyez attentif aux indications notées sur le cadran. la
position du compteur est un des points primordiaux à prendre en compte. Sur le cadran, les
lettres H et V peuvent être inscrites. S’il n’y a que la lettre H, cela signifie que le compteur
doit être installé en position horizontale. Si, au contraire, c’est la lettre V, alors cela veut dire
qu’il faut poser le compteur à la verticale. Enfin, si les deux lettres H et V sont présentes,
vous pouvez au choix installer le compteur dans l’une ou l’autre position.

Pour assurer une qualité de mesure optimale du compteur, il est parfois nécessaire d’avoir des
longueurs de tube droites en aval et en amont de l’installation. Les fiches d’installations
des compteurs d’eau donnent généralement des précisions sur ce point spécifique. Ces
longueurs permettent de stabiliser le flux du liquide. Veillez également à installer votre
compteur à l’abris du gel et des chocs.

Pour simplifier l’installation du compteur et faciliter sa fixation contre une cloison, il est
possible d’opter pour un support de compteur, qui garantit un maintien robuste et pérenne
du compteur.

Il est également conseillé d’installer des vannes compteur en amont et en aval du compteur
d’eau. Ces vannes permettent de couper l’alimentation avant ou après le compteur d’eau, ce
qui facilite les interventions en cas de problèmes (remplacement du compteur, par exemple)2

I.2.5 RELEVE DU COMPTEUR D'EAU

Le relevé du compteur d'eau est effectué par le service des eaux. Il doit être effectué au
moins une fois par mois, en général. La consommation d'eau est calculée en fonction de la
différence entre le relevé initial et le relevé final.

I.3. CONCLUSION PARTIELLE

Dans ce chapitre, nous avons vu quelques travaux et articles de nos prédécesseurs qui
ont abordé des travaux similaires au nôtre, leurs apports et ainsi que la différence établie entre
notre travail et les leurs. Nous avons aussi parlé de la notion sur le compteur. Dans le
prochain chapitre, nous examinerons les notions sur les applications Android, les
microcontrôleurs et aussi notre contexte d’étude qui est la ville de Goma.

2
https://waterout.fr/blogs/actualite-plomberie-tutoriel/compteur-eau-fonctionnement-installation#wo-instal
16

CHAPITRE II : LES APPLICATIONS


ANDROID, LES MICROCONTROLEURS
ET CONTEXTE D’ETUDE
II.1. APPLICATION ANDROID

II.1.1. LES APPLICATIONS MOBILES

II.1.1.1. Définition

Une application mobile est une application embarquée qui est sensé s’exécuter sur une
plateforme mobile à l’instar des Smartphones et les tablettes. L’application doit être
téléchargée par l’utilisateur pour devenir exécutable à partir du système d’exploitation du
téléphone exactement comme un logiciel ordinaire qui s’installe sur un ordinateur classique.

Les applications mobiles ne sont pas transférables d’un système d’exploitation à l’autre en
raison du langage informatique utilisé : si vous téléchargez une application Android, vous ne
pourrez l’utilisez que sur un téléphone portable Android. Reflet du succès commercial et
technique de l’iPhone, une grande majorité des applications mobiles furent créées à l’origine
pour le téléphone mobile d’Apple. Cependant, les applications Android se sont fortement
développées depuis les années 2010 / 2011 et dépassent désormais en nombre d’installation
les applications iPhone.

Chez les mobinautes, l’application mobile est similaire à un site internet pointu en raison de
sa connexion à internet, de plus l’interface du site et de l’application mobile s’avèrent
identiques sauf que l’application demeure fondamentalement définie comme un logiciel. En
ce sens, les applications mobiles se regroupent en plusieurs séries suivant des critères
basiques :

 Applications fonctionnant sans internet : Appelées applications indépendantes, ce


sont des applications qui fonctionnent sans avoir besoin de connexion internet ou
téléphonique dont on cite la liste de contacts, la calculatrice et autres.
 Applications exigeant une connexion : Contrairement aux applications
indépendantes, ces applications doivent avoir accès à l’internet pour fonctionner.
 Applications connectées : C’est une application qui nécessite une connexion internet
pour un bon fonctionnement.
 Applications interagissant avec les autres équipements de Smartphone : Tout
Smartphone dispose d’une suite d’équipements pointus davantage que les téléphones
portables ordinaires et ces équipements sont en interaction permanente avec certaines
applications. On en cite le scan de code barre ou code pour savoir le prix et les
caractéristiques d’un produit vendu sur les hypermarchés.
17

 Applications interagissant avec d’autres mobinautes : La génération Y est familière


à se connecter sur internet et le téléphone mobile ce qui justifie l’importance des applications
qui renforcent les liaisons entre les mobinautes au lieu de se connecter passivement sur les
réseaux sociaux.

III.1.1.2. LES TYPES D’APPLICATIONS

Techniquement parlant, il y a trois types d’application mobile que tout utilisateur peut
rencontrer :

 Application native : Il s’agit d’application conçue pour une grande partie de systèmes
d’exploitation fiables par les Smartphones en se référant à un langage particulier à chacun
d’eux. Ce mode d’application est accessible seulement sur les plateformes d’applications
suivant ses particularités et ses formules. Ces plateformes retirent 25% du prix de vente pour
une application native payante. Le développement de l’application native nécessite le recours
à la mémoire du Smartphone sans omettre les options reliées au système d’exploitation en
question. De cette façon, le résultat se résume dans l’aboutissement à des applications mobiles
avec des fonctions plus professionnelles, développées et performantes au même niveau que
les applications en HTML5/CSS3 et les applications hybrides. Le souci des applications
natives est que les utilisateurs doivent avoir un système d’exploitation mobile donné pour
qu’ils puissent les utiliser. Pour assurer un usage plus exponentiel de ces applications mobiles,
il faut penser à lancer la même application mobile compatible à tout système d’exploitation
mobile.
 Application web : Toute application conçue avec HTML et CSS de plus
opérationnelle sur navigateur internet pour un Smartphone est appelée application web. Peu
importe la marque de votre Smartphone, vous pouvez accéder à l’application web par le biais
de son navigateur et donc vous n’avez pas besoin de la télécharger. Vu qu’elle ne tient pas en
compte les divergences persistantes entre les systèmes d’exploitation et les marques de
Smartphone, l’application web manque d’ergonomie et de plus elle ne se sert pas de la
mémoire du Smartphone ce qui la place en infériorité par rapport à l’application native.
 Application hybride : Il s’agit d’une application mobile qui fusionne entre les
caractéristiques de l’application web (développement en HTML 5) et celles de l’application
native. De cette manière, l’application mobile sera accessible sur toutes les plateformes
d’application. Ce type d’application mobile minimise les charges et la durée de son
développement même si cela sera au détriment du perfectionnement et de la qualité qui
caractérise l’application native. Notons que les applications hybrides sont accessibles
exclusivement sur iPhone et Android.

II.1.1.3. Caractéristiques des applications mobiles

 Une application mobile est plus rapide : En effet, sauf si elle est très mal
programmée (ce qui peut arriver), une application native va exploiter au mieux les capacités
du téléphone. En plus, en utilisant les composants graphiques du téléphone (boutons, barre de
titre, onglets...), l'interface est plus facile à appréhender pour l'utilisateur qui retrouve
rapidement ses marques.
18

 Une application offre plus de possibilités : Accéder aux photos, à l'agenda, aux
contacts, proposer de la réalité augmentée, réagir aux mouvements du téléphone, lire un code
barre : autant de fonctionnalités qui ne sont possibles qu'avec une application mobile.
 C'est plus difficile à développer : On ne va pas dire le contraire. C'est pourquoi on
vous conseille de faire appel à des professionnels. Ce qui ne veut pas dire que le budget sera
démesuré...
 Il faut développer pour chaque plateforme : Là encore, c'est tout à fait vrai. Pour
s'adapter à l'ergonomie de chaque plateforme, exploiter au mieux les fonctionnalités, il faut
développer pour chaque type de téléphone (iPhone, Android...). Cependant, décliner une
application vers une nouvelle plateforme coûte moins cher, car une bonne partie de
l'application peut être réutilisée.
 On gagne plus avec une application mobile : Si vous avez comme projet de vendre
votre application, c'est effectivement plus aisé qu'avec une Web App, vente de l'application
sur l'AppStore ou l'Android Market, vente d'articles ou de fonctionnalités à l'intérieur de
l'application, tout ceci est possible très simplement.
 Le déploiement est plus compliqué, plus long : Apple5 impose une validation des
applications avant publication. C’est vrai. Il n'y a cependant rien de tel sur AndroidMarket6,
et les mises à jour sont dans tous les cas signalés aux utilisateurs, ce qui remet un coup de
projecteur dessus. Enfin, pour les entreprises, il est possible de déployer ses applications en
interne, même sur iPhone/iPad, sans passer par l'AppStore.
 Pas besoin d'être connecté pour utiliser mon application : Cela dépend de votre
application, mais effectivement, il n'est pas nécessaire de se connecter à l'internet pour lancer
l'application. Par contre, si celle-ci doit accéder à des informations depuis un serveur
(coordonnées des boutiques, dernières actualités...), il est évident que la connexion est
toujours nécessaire.

II.1.2. QUELQUES DIFFERENTES PLATEFORMES MOBILES

Aujourd’hui le marché mondial des téléphones mobile est dominé par quatre
grandes entreprises de technologie Smartphone qui sont Google, Apple, RIM et Microsoft qui
développent respectivement les systèmes d’exploitation Android, iOS, BlackBerry OS et
Windows Phone 7. Pour connaitre le leader dans le marché des Smartphones et déterminer le
système le plus répondant aux besoins de notre application, nous allons présenter brièvement
chacun de ces systèmes et décrire leurs avantages et inconvénients :

a) Android : Android est un système d'exploitation ouvert (Open Source) pour tablettes
tactiles, terminaux mobiles et TV connectées. Il a été conçu en 2007, par la société Android,
une startup rachetée par Google. C’est un système d'exploitation fondé sur un noyau Linux
disponible grâce à une licence Apache. Android inclut tous les utilitaires requis par un
constructeur pour le mettre en œuvre dans un téléphone portable. Il est proposé à tous les
fabricants de téléphones mobiles pour faciliter son adoption. Il a été conçu pour intégrer les
applications Google comme Gmail, Google Map, Google Agenda, Google Talk ou encore
You Tube. Android est un système presque équivalent à IOS, tant en fonctionnalités qu'en
applications. Là où Apple cherche la cohérence et la sécurité, Android offre plus de choix et
19

de personnalisation. Pour développer une application mobile sur ce support, le langage de


programmation utilisé sera Java. Le « kit de développement » ou SDK (Software
Développement Kit) autrement dit les outils de développement utilisés seront le SDK
Android. On peut également utiliser le langage C++ avec le NDK (Native Développement
Kit).

b) IOS : Anciennement iPhone OS, est le système d'exploitation mobile développé par
Apple pour l'iPhone. Reconnu pour sa fluidité, son ergonomie et son intuitivité : c'est le
système d'exploitation le plus abouti à ce jour. Il dispose du portail App Store, qui avec un
catalogue de plus de 200 000 applications, s'est imposé comme une référence parmi les
kiosques d'applications mobiles. Après Android, iOS est le deuxième système d’exploitation
le plus répandu Il équipe uniquement les « iPhone », c’est-à-dire les Smartphones de la
marque Apple. Le système d'exploitation mobile d'Apple a toujours été cité en exemple pour
sa grande simplicité d'utilisation. Il se compose en effet principalement de multiples écrans
d'accueil qui abritent les applications. Il est possible de créer des dossiers d'applis, mais pas de
placer des widgets ou un quelconque autre moyen de visualiser des informations directement
sur les écrans d'accueil. Après avoir fait de la résistance, Apple a fini par proposer un centre
de notifications — bien après Android —, plutôt bien fichu, ainsi qu'une barre de raccourcis
pour accéder rapidement aux connectivités, à la lampe torche, à l'APN, etc. On apprécie tout
particulièrement la fonction de recherche universelle. Comme son nom le laisse entendre, elle
va fureter partout dans le système d'exploitation et se révèle vite indispensable pour les
utilisateurs les plus exigeants. Enfin, le système de multitâche s'avère lui aussi très bon, même
si certains peuvent lui préférer d'autres systèmes qui montrent davantage d'applis récemment
utilisées sur la même fenêtre.

c) Windows Phone 7 : Dernier né des systèmes d'exploitation, Windows Phone 7 se


différencie de ses concurrents par son système de hub qui regroupe tous les éléments d'une
même catégorie (contacts, photos, jeux...). Par exemple, lorsque vous vous rendez sur le blog
contacts, vous pourrez avoir accès aux derniers appels, messages et photos Facebook….
Windows Phone 7 est très exigeant sur les spécifications des Smartphones : la mémoire et le
processeur doivent ainsi atteindre des seuils minimums de performance. Des caractéristiques
qui rendent la navigation fluide et agréable. L'interface propose également une plateforme de
jeu performante avec l'accès à son service de jeu en ligne Xbox Live. Autre apport non
négligeable, Windows Phone 7 donne accès au Pack Office (Word, Excel, Powerpoint...) :
idéal pour la productivité. Seul point faible de Windows Phone 7, le faible nombre
d'applications. En effet, étant plus jeune que ses concurrents il ne dispose pas d'un catalogue
aussi conséquent que celui de l'Android Market ou de l'AppStore, mais de nombreux
développeurs contribuent à rattraper son retard.
d) BlackBerry OS : La plate-forme de communication sans fil BlackBerry est
développée par Research In Motion (RIM). Les solutions proposées par RIM intègrent à la
fois les matériels, les logiciels et les services qui permettent un accès simple et transparent
aux informations importantes, telles que messages électronique, téléphoniques, SMS ainsi
qu'aux applications Internet et Intranet. Les produits, services et technologies de RIM ont reçu
20

de nombreuses récompenses et sont utilisées par des milliers d'entreprises dans le monde.
Longtemps réservé aux professionnels, BlackBerry a dû s'adapter à sa nouvelle clientèle, plus
jeune et tombée sur le charme des claviers AZERTY, très pratiques pour l'envoi de messages
écrits. D'une interface austère et dédiée à l'email (que l'on peut envoyer et recevoir en
instantané), BlackBerry OS est devenu au fil du temps agréable à utiliser et de plus en plus
complet. Le système regorge de bonnes idées à commencer par la possibilité de séparer son
espace de travail de sa vie privée sur un seul et même téléphone. Le magasin d’application
maison, l’App World, continue à se remplir, mais la force de l’OS est sa compatibilité avec
les programmes Android, qui ne nécessitent qu’une petite optimisation de la part des
développeurs.

II.1.3. LE SYSTEME D’EXPLOITATION ANDROID

Nous avons décrit en grosso modo les différents systèmes d'exploitation utilisés par
les applications mobiles. Dans cette section, nous allons mettre le point sur la plateforme
qu'on a choisi pour développer notre application. Nous avons choisi le système d'exploitation
Android pour les raisons suivantes :

 Android est une plateforme Open Source, puissante, moderne, sure et ouverte. Grace à
l'ouverture du code source et des APIs, les développeurs obtiennent la permission d'intégrer,
d'agrandir et de modifier les composants existants. Les utilisateurs peuvent adapter les
applications à leur besoin.
 Android est basé sur le noyau Linux. Alors, y a plusieurs avantages comme une grande
mémoire, la gestion de processus, le modèle de sécurité, le soutien de bibliothèque partage,
etc.
 Le SDK de l'Android offre complètement les APIs pour développer l'application sur
Android.
 Grace au « Android Développer Challenge » que Google fournira 10 millions de
dollars en prix, aucune condition pour les applications sur la plateforme Android, les
développeurs ont eu l'opportunité de gagner beaucoup d'argent.

II.1.4. LA NAISSANCE D’ANDROID

Si on vous dit « Android », une grande majorité d’entre vous me diront « Google ».
Vous avez raison, à l’heure actuelle, mais l’histoire commence bien avant l’arrivée de la firme
de Mountain View (Californie) sur le système d’exploitation. En effet, tout a débuté avec une
société américaine du nom d’Android justement, fondée en 2003. Celle-ci a été ensuite
rachetée par Google deux ans plus tard (en 2005). L’objectif premier était de développer un
système d’exploitation qui permettrait à l’utilisateur d’interagir avec ce dernier. Vous le savez
peut-être déjà, mais par le passé, chaque constructeur développait son propre système
embarqué. Dès lors, il était impossible de concevoir une application compatible sur tous les
appareils, sans même parler des bibliothèques de développement fournies qui s’en trouvaient
bridées afin que les secrets de fabrication des marques ne soient pas divulgués.
21

II.1.5. ARCHITECTURE LOGICIELLE

Figure 5: Architecture logicielle de l'Android.

Ainsi, les principaux composants de ce système sont :

a) Le noyau Linux : Android repose sur un noyau Linux (version 2.6) qui gère les
services du système, comme la sécurité, la gestion de la mémoire et des processus, la pile
réseau et les pilotes. Il agit également comme une couche d'abstraction entre le matériel et la
pile logicielle.
b) Les bibliothèques : En interne, Android inclut un ensemble de bibliothèques C et
C++ utilisées par de nombreux composants de la plateforme Android.
c) Moteur d'exécution Android : Chaque application Android s'exécute dans son propre
processus, avec sa propre instance de machine virtuelle Dalvik.
d) Le Framework : Android offre aux développeurs la possibilité de créer des
applications extrêmement riches et innovantes.
e) Applications : Android est fourni avec un ensemble d’applications natives permettant
d'accéder à des fonctionnalités comme les courriels, le téléphone, le calendrier, les photos…
22

Ces applications sont développées à l'aide du langage de programmation Java. Pour


l'utilisateur final, c'est la seule couche accessible et visible.

II.1.6 BASE DE DONNEES

Les bases de données jouent un rôle sans cesse croissant dans les systèmes
d’information d’entreprise, qu’il s’agisse d’applications de gestion traditionnelles
(comptabilité, ventes, décisionnel…) ou d’applications intranet e-commerce ou de gestion de
la relation client. Comprendre les principes des bases de données, les langages d’interrogation
et de mise à jour, les techniques d’optimisation et de contrôle des requêtes, les méthodes de
conception et la gestion des transactions devient une nécessité pour tous les professionnels et
futurs professionnels de l’informatique.

 Qu’est-ce qu’une base de données ?

Une base de données, ce mot est souvent utilisé pour désigner n’importe quel ensemble
de données, il s’agit là d’un abus de langage qu’il faut éviter. Une base de données est un
ensemble de données modélisant les objets d’une partie du monde réel et servant de support à
une application informatique. Pour mériter le terme de base de données, un ensemble de
données non indépendantes doit être interrogeable par le contenu, c’est-à-dire que l’on doit
pouvoir retrouver tous les objets qui satisfont à un certain critère, par exemple tous les
produits qui coûtent moins de 100francs. Les données doivent être interrogeables selon
n’importe quel critère. Il doit être possible aussi de retrouver leur structure, par exemple le fait
qu’un produit possède un nom, un prix et une quantité. Les bases de données ont pris
aujourd’hui une place essentielle dans l’informatique, plus particulièrement en gestion. Au
cours des trente dernières années, des concepts, méthodes et algorithmes ont été développés
pour gérer des données sur mémoires secondaires ; ils constituent aujourd’hui l’essentiel de la
discipline « Bases de Données » (BD). Cette discipline est utilisée dans de nombreuses
applications. Il existe un grand nombre de Systèmes de Gestion de Bases de Données (SGBD)
qui permettent de gérer efficacement de grandes bases de données. De plus, une théorie
fondamentale sur les techniques de modélisation des données et les algorithmes de traitement
a vu le jour. Les bases de données constituent donc une discipline s’appuyant sur une théorie
solide et offrant de nombreux débouchés pratiques. Utilisation de moyens informatiques pour
répondre à un besoin déterminé en faisant appel de manière importante à une ou plusieurs
bases de données à travers un système de gestion de bases de données (SGBD) (Database
application). Il existe plusieurs types de BD :

 Bases de données hiérarchiques :

Historiquement, le premier système de base de données a été conçu pour la gestion des
données du programme Apollo de la NASA. Les données étaient structurées dans des
hiérarchies, comparables à l'organisation des répertoires sur un PC. Une base de données
hiérarchique est une base de données dont le système de gestion lie les enregistrements dans
une structure arborescente où chaque enregistrement n'a qu'un seul possesseur. Les structures
de données hiérarchiques ont été largement utilisées dans les premiers systèmes de gestion de
23

base de données. Elles ont toutefois montré des limites pour décrire des structures complexes,
répondre aux besoins réels et suivre l'évolution des systèmes d'information.

 Bases de données réseaux :

Ce modèle de base de données a été inventé par Charles.W. Bachmann pour lequel il
reçut en 1973 le prix Turing. Le modèle réseau est une manière de représenter les données
dans le cadre d'une base de données. Ce modèle est en mesure de lever de nombreuses
difficultés du modèle hiérarchique grâce à la possibilité d'établir des liaisons de type 1-N en
définissant des associations entre tous les types d'enregistrements. Ce modèle est une
extension du modèle précédent (hiérarchique), les liens entre objets peuvent exister sans
restriction. Pour retrouver une donnée dans une telle modélisation, il faut connaître son
chemin d'accès (les liens). Ceci rend cependant les programmes encore dépendants de la
structure de données.

 Bases de données relationnelles :

En 1970, au moment où les systèmes basés sur le modèle hiérarchique ou le modèle en réseau
étaient en plein développement, CODD proposa de stocker des données hétérogènes dans des
tables, permettant d’établir des relations entre elles. De nos jours, ce modèle est extrêmement
répandu mais en 1970, cette idée était considérée comme une curiosité intellectuelle. On
doutait alors que des tables puissent être jamais gérées de manière efficace par un ordinateur.
Ce scepticisme n’a cependant pas empêché CODD de poursuivre ses recherches, et IBM
construira rapidement un premier prototype de Système de Gestion de Base de Données
Relationnelles (SGBDR). Ce mode d’organisation des données a donné naissance à une
pléthore de SGBD relationnels commerciaux et non commerciaux dont DB2 d’IBM,
Oracle10, Microsoft Access, MySQL pour ne nommer que les mieux connus Les SGBD
relationnels sont de deuxième génération et ils ont tous en commun intrinsèquement un
langage appelé SQL (Structured Query Language) SQL agissant à la fois comme langage de
définition et langage de manipulation de données.

 Qu’est-ce qu’un SGBD ? (Data Base Management System)

Un SGBD peut apparaître comme un outil informatique permettant la sauvegarde,


l’interrogation, la recherche et la mise en forme de données stockées sur mémoires
secondaires. Ce sont là les fonctions premières, complétées par des fonctions souvent plus
complexes, destinées par exemple à assurer le partage des données mais aussi à protéger les
données contre tout incident et à obtenir des performances acceptables.
24

II.2 MICROCONTROLEUR3
III.2.1. INTRODUCTION

Figure 6: microcontrôleur

Un microcontrôleur est un circuit intégré qui rassemble les éléments essentiels


d'un ordinateur : processeur, mémoires (mémoire morte et mémoire vive), unités
périphériques et interfaces d'entrées-sorties. Les microcontrôleurs se caractérisent par un plus
haut degré d'intégration, une plus faible consommation électrique, une vitesse de
fonctionnement plus faible (de quelques mégahertz jusqu'à plus d'un gigahertz 4) et un coût
réduit par rapport aux microprocesseurs polyvalents utilisés dans les ordinateurs personnels.
Par rapport à des systèmes électroniques à base de microprocesseurs et autres composants
séparés, les microcontrôleurs permettent de diminuer la taille, la consommation électrique et
le coût des produits. Ils ont ainsi permis de démocratiser l'utilisation de l'informatique dans un
grand nombre de produits et de procédés.
Les microcontrôleurs sont fréquemment utilisés dans les systèmes embarqués, comme les
contrôleurs des moteurs automobiles, les télécommandes, les appareils de bureau,
l'électroménager, les jouets, la téléphonie mobile, etc.

II.2.2. LE DOMAINE VISE, LES SYSTEMES EMBARQUES

La plus grande partie des systèmes électroniques complexes utilisés de nos jours
sont des systèmes embarqués : téléphones mobiles, horloges, baladeurs, récepteurs GPS,
électroménager, automobile, transport aérien/maritime/fluvial. Les systèmes embarqués se
démarquent des systèmes informatiques traditionnels selon plusieurs aspects :

 Ils sont soumis à des contraintes de taille (intégration), de consommation électrique


(autonomie) et de coût importants (grande série) ;
 Ils sont en général affectés à une tâche bien précise. La taille des programmes et la
quantité de mémoire (vive et morte), dont ils disposent, sont modestes (face à un micro-
ordinateur) ;
3
https://fr.wikipedia.org/wiki/Microcontroleur
4
le PIC10F200 [archive] de Microchip fonctionne à 4 MHz, le LPC 3131 [archive] « Copie archivée » (version
du 8 novembre 2018 sur Internet Archive) de NXP fonctionne à 180 MHz.
25

 Ils doivent communiquer avec des dispositifs d'entrées-sorties (IO) :


boutons, relais, résistances variables, optocoupleurs, moteurs électriques, LED, circuits
intégrés logiques, etc. ;
 Ils n'ont parfois aucun dispositif d'interface homme-machine : ni clavier, ni écran,
ni disque, ni imprimante, etc. Par exemple, le contrôleur d'injection de carburant du
moteur d'une automobile est totalement invisible pour le conducteur.

II.2.3. DU MICROPROCESSEUR AU MICROCONTROLEUR

Le processeur est l'élément central d'un système informatique : il interprète les


instructions et traite les données d'un programme. Il a besoin de certains éléments externes
pour fonctionner :

 une horloge pour le cadencer (en général à quartz ou Boucle à verrouillage de phase
(PLL : Phase-Locked Loop)) ;
 de la mémoire pour stocker les variables durant l’exécution du programme (mémoire vive
RAM) et le programme d’une mise sous tension à l’autre (mémoire morte ROM). Si l'on
conçoit un système affecté à une tâche bien particulière (ce qui est généralement le cas
des systèmes embarqués), le programme n'est pas amené à changer. Il peut donc être
stocké dans une mémoire morte (ROM) ;
 des périphériques (pour interagir avec le monde extérieur).
Ces éléments sont reliés par 3 bus :

 le bus d'adresse qui permet au microprocesseur de sélectionner la case mémoire ou le


périphérique auquel il veut accéder pour lire ou écrire une information (instruction ou
donnée) ;
 le bus de données qui permet le transfert des informations entre les différents éléments ;
ces informations seront soit des instructions, soit des données en provenance ou à
destination de la mémoire ou des périphériques ;
 le bus de contrôle qui indique si l'opération en cours est une lecture ou une écriture, si un
périphérique demande une interruption pour faire remonter une information au
processeur, etc.

Figure 7:Structure d'un système à microprocesseur


26

Traditionnellement, ces composants sont intégrés dans des circuits distincts. Le


développement d'un tel système à base de microprocesseur se trouve donc pénalisé par (liste
non exhaustive) :

 la nécessité de prévoir l'interconnexion de ces composants (bus, câblage, nappes de


connexion) ;
 la place occupée physiquement par les composants et les moyens d'interconnexion ;
 la consommation énergétique ;
 la chaleur dégagée ;
 le coût financier.
Les microcontrôleurs améliorent l'intégration et le coût (lié à la conception et à la réalisation)
d'un système à base de microprocesseur en rassemblant ces éléments essentiels dans un
seul circuit intégré. Un microcontrôleur est donc un composant autonome, capable d'exécuter
le programme contenu dans sa mémoire morte dès qu'il est mis sous tension. Selon les
modèles et les conditions de fonctionnement, les microcontrôleurs peuvent avoir besoin de
quelques composants externes (quartz, quelques condensateurs, parfois une ROM), mais ceci
reste très limité.
Lorsque toutes les fonctions du système informatique sont regroupées dans un unique circuit
intégré, y compris les fonctions logiques, analogiques, radiofréquence, d'interface (USB,
Ethernet, etc.), on parle alors de System on Chip (système sur puce ou système mono-puce).
Ces composants sont basés sur un ou plusieurs cœurs de
microcontrôleur, microprocesseur, processeur graphique, DSP, contrôleur de périphériques,
etc.
II.2.4. COMPARAISON INTEGRES
Un microcontrôleur intègre sur un unique
 un processeur (CPU), avec une largeur du chemin de données allant de 4 bits pour les
modèles les plus basiques à 32 ou 64 bits pour les modèles les plus évolués ;
 de la mémoire vive (RAM) pour stocker les données et variables ;
 de la mémoire morte (ROM) pour stocker le programme. Différentes technologies
peuvent être employées : EPROM, EEPROM, mémoire flash (la plus récente) ;
 souvent un oscillateur pour le cadencement. Il peut être réalisé avec un quartz,
un circuit LC ou encore une PLL ;
 des périphériques, capables d'effectuer des tâches spécifiques. On peut mentionner
entre autres :

 les convertisseurs analogiques-numériques (CAN) (donnent un nombre binaire à


partir d'une tension électrique),

 les convertisseurs numériques-analogiques (CNA) (effectuent l'opération inverse),


 les générateurs de signaux à modulation de largeur d'impulsion (MLI, ou en anglais,
PWM pour Pulse Width Modulation),
 les timers/compteurs (compteurs d'impulsions d'horloge interne ou d'événements
externes),
 les chiens de garde (watchdog),
 les comparateurs (comparent deux tensions électriques),
27

 les contrôleurs de bus de communication (UART, I2C, SSP, CAN, FlexRay, USB,
etc.).
Le fonctionnement des périphériques peut être paramétré et commandé par le programme
et/ou les entrées-sorties. Les périphériques peuvent générer une interruption qui contraint le
processeur à quitter le programme en cours pour effectuer une routine de traitement de
l’interruption, lorsque l’événement qui la déclenche survient.
Les microcontrôleurs peuvent généralement se placer dans un état de sommeil, dans lequel ils
présentent une très faible consommation électrique. Un signal envoyé par l'un de leurs
périphériques (timer, broche d'entrée-sortie, watchdog, etc.) permet de les faire sortir de cet
état de sommeil.
Certains microcontrôleurs ont un nombre très restreint de broches, si bien qu'une broche
donnée peut correspondre à plusieurs périphériques internes. La fonction choisie doit alors
être sélectionnée par logiciel.
Le choix des périphériques à intégrer dans un microcontrôleur est délicat. Les fabricants
doivent réaliser un compromis entre des besoins contradictoires : utiliser des fréquences
élevées, réduire la taille du circuit, apporter des fonctionnalités nombreuses, élaborer une
architecture flexible, assurer des coûts modérés, etc.

III.2.6. ARCHITECTURE

Un microcontrôleur peut effectuer la plupart des instructions machine habituelles, avec


certaines restrictions liées à son caractère embarqué (taille restreinte des mots machine, petite
taille disponible, etc.). On note cependant quelques particularités.
Les capacités mathématiques sont en général particulièrement limitées, réduites à des
additions, soustractions et décalages sur des octets pour les plus simples d'entre eux. Les
calculs mathématiques évolués doivent donc être ramenés à une succession d'opérations
simples portant seulement sur des octets. Des routines mathématiques (petits programmes
permettant de réaliser les calculs complexes) ont été développées pour la plupart des
microcontrôleurs populaires.
Les instructions d'entrée-sortie sont bien développées, de façon à pouvoir :

 lire l'état d'un port d'entrée ;


 écrire une information dans le registre d'un port de sortie, qui maintient l'information à la
disposition des circuits extérieurs.
Les microcontrôleurs disposent généralement de nombreuses instructions destinées aux
opérations sur les bits, de façon à rendre les programmes plus compacts, notamment lorsqu'ils
agissent sur une entrée-sortie donnée. Ainsi, un processeur généraliste peut avoir besoin
de plusieurs instructions pour tester la valeur d'un bit d'un registre et effectuer un saut si le bit
vaut vrai. Cette fonction courante est assurée par une seule instruction dans certains
microcontrôleurs5.
Les modes d'adressage utilisables sont en général semblables à ceux des autres processeurs.

5
l'instruction BTFSS (« bit test file, skip if set ») sur PIC permet d'ignorer l'instruction suivante si un certain bit
d'un registre est à 1
28

De façon générale, les instructions et modes d'adressage disponibles varient fort selon les
familles de microcontrôleurs.
Certains microcontrôleurs suivent une architecture Harvard6 : ils possèdent des bus séparés
pour la mémoire de programme et la mémoire de données, ce qui permet aux accès d'avoir
lieu en même temps (on parle d'accès concurrent). Lorsqu'on utilise une architecture Harvard,
les mots de programme peuvent avoir une largeur (nombre de bits) différente de celle des
mots de la mémoire de données et des registres. Par exemple, il peut y avoir des instructions
de 12 bits et des registres de données de 8 bits.

II.2.7. UTILISATIONS ET VOLUME DU MARCHE

Les microcontrôleurs sont très utilisés dans tous les systèmes embarqués évoqués en
introduction. Ils sont également très prisés en robotique amateur (robots autonomes) et en
modélisme (automatismes des maquettes de réseaux ferroviaires par exemple).
Les microcontrôleurs représentent la plus grosse partie des ventes dans le marché
des microprocesseurs. En effet, un foyer moyen d'un pays développé est susceptible d'être
équipé de seulement un ou deux microprocesseurs généralistes (ordinateurs), mais d'une ou
deux douzaines de microcontrôleurs (appareils électroménagers). Une automobile de milieu
de gamme est équipée d'au moins 50 microcontrôleurs.

Les fabricants proposent souvent des versions spéciales de leurs microcontrôleurs pour
faciliter le développement matériel et logiciel des applications. Par exemple, lorsque les
mémoires mortes utilisées étaient des EPROM, il existait des variantes des microcontrôleurs
équipées de fenêtres sur le dessus, qui permettaient d'effacer le programme grâce à de la
lumière ultraviolette. Ceci permettait de recommencer une programmation après un cycle
programmation-test.
Pour de petites séries (quelques milliers d'unités ou moins), les
microcontrôleurs programmables une seule fois (OTP, one-time programmable) sont
économiques. Ils sont basés sur la même puce que la version UV-EPROM, se programment
avec le même matériel, mais le boîtier n'est pas équipé de la fenêtre qui permet l'effacement
(et qui est onéreuse).
Il peut exister des versions de microcontrôleurs dépourvus de mémoire morte interne. La
mémoire morte est alors située dans un boîtier extérieur, par exemple une EPROM. Il suffit
alors d'un simple programmateur d'EPROM pour réaliser la programmation, mais des broches
du microcontrôleur sont requises pour la communication avec la mémoire externe, et ne
peuvent donc pas être utilisées pour les entrées-sorties. Ces versions sont plus coûteuses, mais
peuvent se révéler intéressantes si les quantités visées sont faibles.
Plus rarement, on rencontre une variante de l'approche précédente, le piggy back. Le
microcontrôleur ne dispose pas non plus de mémoire morte interne, mais la communication
avec l’EPROM se fait non pas par des broches d'entrée-sortie, mais par des broches spéciales
situées sur le dessus du boîtier. L’EPROM se fixe alors au-dessus du microcontrôleur, et ne
monopolise pas de port d'entrée-sortie. Ces versions sont souvent onéreuses et peu pratiques,
sauf pour les phases de développement et les très petites séries.

6
PIC et les AVR.
29

Le recours à la programmation sur place, dans le circuit applicatif, permet de mettre à jour le
programme après la fabrication du produit. On parle alors de flashage. Cette opération peut
être effectuée via un programme situé en ROM, ou passer par l'utilisation d'un connecteur
physique particulier. Dans tous les cas, on évite ainsi un retour en usine pour effectuer la mise
à jour.

Lorsqu'il s'agit de produire de plus grandes séries (plusieurs milliers et plus), le coût de
réalisation d'un masque pour la fabrication de mémoire morte non programmable est
facilement amorti sur tous les exemplaires produits. On peut alors fixer le contenu de la
mémoire morte lors de la réalisation du circuit intégré, et non plus lors du montage du produit.
Cependant, ces mémoires présentent l'inconvénient de ne pouvoir être mises à jour. Si l'on
envisage néanmoins de telles mises à jour, on peut prévoir de monter le microcontrôleur sur
un support, ce qui permet de le faire remplacer par un technicien en cas de nécessité.

II.2.8. ENVIRONNEMENTS DE PROGRAMMATION

Le programme d'un microcontrôleur est généralement appelé micrologiciel. À


l'origine, les microcontrôleurs se programmaient en assembleur. Fortement bas niveau (et
donc, intrinsèquement optimisé), l'assembleur posa et pose toujours d'énormes problèmes
pour la maintenance et l'évolution des logiciels embarqués. Désormais, on utilise de plus en
plus des langages de haut niveau, notamment le langage C, capable de faciliter la
programmation de microcontrôleurs toujours plus puissants. Ces compilateurs C présentent
généralement certaines restrictions liées aux spécificités des microcontrôleurs (mémoire
limitée, par exemple). Le compilateur GCC peut produire du code pour certains
microcontrôleurs7. Avec l’augmentation de la puissance et de la quantité de mémoire de
stockage (FLASH) disponible dans les microcontrôleurs, les programmes de ces derniers
peuvent désormais être écrits en C++. Il existe même des frameworks et plateformes en C++
destinés à l’embarqué, comme Qtopia, mais l'utilisation de ceux-ci restera limitée aux
microcontrôleurs les plus puissants.
Certains microcontrôleurs disposent également de firmware réalisant l'interprétation d'un
langage évolué. Ainsi, l’Intel 8052 et le Zilog Z8 ont pu être programmés en BASIC dès leurs
débuts. Plus récemment, le BASIC Stamp dispose d'un interprète BASIC en mémoire morte.
Il existe des environnements pour aider au développement de certaines applications. Par
exemple, LabVIEW et son langage G permettent de programmer les
microcontrôleurs Blackfin d'Analog Devices.
Des simulateurs sont disponibles pour certains microcontrôleurs, comme
l'environnement MPLAB de Microchip. Les développeurs peuvent ainsi analyser le
comportement du microcontrôleur et du programme, comme s'il s'agissait du composant réel.
Un simulateur montre l'état interne du processeur, ainsi que celui de ses sorties. Bien que la
plupart des simulateurs ne proposent pas de simuler les autres composants d'un système, ils
permettent de spécifier les entrées à volonté. On peut de cette façon créer des conditions qui
seraient sans cela difficiles à reproduire dans une implémentation physique. Cela facilite donc
l'analyse et la résolution des problèmes. De la même façon, certains logiciels
de CAO simulent le comportement du microcontrôleur et des composants qui l'entourent. On

7
Voir : Host/Target specific installation notes for GCC
30

peut ainsi afficher les états des entrées et sorties des différents composants au cours de
l'exécution d'un programme.
Une fois le programme compilé, le fichier binaire doit être envoyé au microcontrôleur. On
utilise soit :

 un programmateur, pour microcontrôleurs et souvent également d’EEPROM. On parle


alors de programmateur universel.
 un programmateur ISP qui a l'avantage de ne pas nécessiter de sortir le
microcontrôleur du système électronique complet. Ce type de programmation pourra se faire
via le bus de communication standard JTAG ou un autre bus, souvent propriétaire (Microchip
par ex. avec sa série PIC16F) et, malheureusement, inadapté au test des cartes lors de la phase
de production.
Toutefois, le programme qui a été envoyé peut comporter des bogues (bugs), aussi, pour
parvenir à les détecter on peut utiliser un émulateur in-circuit.
Le projet μCLinux vise à faire fonctionner Linux sur des microcontrôleurs et des
microprocesseurs dépourvus de MMU. Il est par exemple disponible sur Motorola
ColdFire, Blackfin, Intel i960, Motorola QUICC, ARM7TDMI, NEC V850.

II.2.9. FAMILLES DE MICROCONTROLEURS

Les familles de microcontrôleurs sont les suivantes :

 la famille Atmel AT91 ;


 les familles ARM Cortex-M et ARM Cortex-R
 la famille Atmel AVR (utilisée par des cartes Wiring et Arduino) ;
 le C167 de Siemens/Infineon ;
 la famille des Infineon AURIX TC3x, Infineon AURIX TC2x, Infineon TriCore TC1x,
Infineon XMC, XC2000 de Infineon Technologies ;
 la famille Hitachi H8 ;
 la famille Intel 8051, qui ne cesse de grandir ; de plus, certains processeurs récents
utilisent un cœur 8051, qui est complété par divers périphériques (ports d’E/S,
compteurs/temporisateurs, convertisseurs A/N et N/A, chien de garde, superviseur de
tension, etc.) ;
 l’Intel 8085, à l'origine conçu pour être un microprocesseur, a en pratique souvent été
utilisé en tant que microcontrôleur ;
 le Freescale 68HC11 ;
 la famille Freescale 68HC08 ;
 la famille Freescale 68HC12 ;
 la famille Freescale Qorivva MPC5XXX ;
 la famille des PIC de Microchip ;
 la famille des dsPIC de Microchip ;
 la famille ADuC d'Analog Devices ;
 la famille PICBASIC de Comfile Technology;
 la famille MSP430 de Texas Instruments ;
 la famille 8080, dont les héritiers sont le microprocesseur Zilog Z80 (désormais utilisé en
tant que contrôleur dans l'embarqué) et le microcontrôleur Rabbit ;
 la famille PSoC de Cypress Semiconductor ;
31

 la famille LPC21xx ARM7TDMI de Philips ;


 la famille V800 de NEC ;
 la famille K0 de NEC;
 la famille des ST6, ST7, ST10, STR7, STR9, de STMicroelectronics ;
 la famille STM32 de STMicroelectronics;
 la famille STM8 de STMicroelectronics.

II. 3. CONTEXTE D’ETUDE


II.3.1. PRESENTATION DE L’OBJET D’ETUDE

Goma par ailleurs la direction provinciale dispose des centres à Beni, Butembo et Walikale.
La REGIDESO est une abréviation flamande qui signifie Régie de distribution d’eau et
d’Electricité, Elle a été créée par les belges collons à l’époque colonial dans le souci de
l’amélioration de l’état de santé des populations indigène.
La création de service d’approvisionnement en eau potable est née de l’initiative privée telle
que les grandes sociétés industrielles dans les luttes avec notamment la création de la société
de contribution de Léopold ville actuelle Kinshasa, le 18 Novembre 1928/PRSCRL avec siège
BUKAVU.
Les petites et moyennes entreprises les confessions religieuses vous les particuliers
en milieu rural (pouvoir publique) s’est très vite implique en créant une entreprise dépurations
d’eau, d’où l’idée de la REGIDESO, siège de distribution d’eau et de l’activité du Congo et
du Ruanda-Urundi sans le décret royal du 31 Décembre 1939 cette instruction publique
autonome revêtue de la personnalité civile avait comme objectif l’instauration au CONGO
BELGE et au Ruanda-Urundi des services de distribution d’eau et d’électricité
Les études et travaux nécessaires à l’établissement de ces services en 1960, les
évènements de l’indépendance ont attiré des difficultés a la REGIDESO sur le plan technique
et de gestion à cause du part massif des cadres Europe en 1965 la REGIDESO a la mer une
politique d’extension de ses activité par plusieurs investissement NO66/46/6 obtient le statut
d’une entreprise publique et de la REGIDESO en particulier ce vide difficilement comble
plongeant la société dans des difficultés avec des conséquences néfastes l’administrations
centrale, mise en place pour le conseil de gestion repartie, la forme en trois zone :
 La zone d’Ouest englobant la région du Bas-Congo, Equateur et de la ville de
Kinshasa ou le situe le siège
 La zone Nord-Est avec siège social à Bukavu et Maniema
 La zone sud-Est avec siège social à Lubumbashi dans la province du Katanga qui
renferme aussi bien que le Katanga et Kasaï.
Le 1ere Janvier 1977 sur décision du conseil exécutif l’exploitation de l’eau et celle de
l’électricité fut scinde cette dernière fut cédée à la société Nationale d’Electricité (SNEL) et la
remise et reprise a eu lieur 24/01/1977. Il faut note qu’avant 1960 la REGIDESO exploitait 39
stations à travers le pays dont trios se trouvent au Nord-Kivu à Goma, Butembo et à Rutshuru
aux cœurs de la période 1960-1978, la REGIDESO a presque ouvert des décennies
internationales d’exploitation s’est élevé à 73 stations le Nord-Kivu avait enregistré au cours
32

de la période en 1960-1978, la REGIDESO a presque ouvert des nouvelles stations leurs


nombres des passes de 39 à 55.
La fin de 1989 avec le financement des décennies internationales d’exploitation s’est
élevée à 73 stations le Nord-Kivu avait enregistré au cours de la période 1960-1978 la
rétrocession de la station de Rutshuru (SNHCH) ; L’inauguration de la station de Béni.
La préparation des études pour les travaux d’extensions à Goma et à Butembo dont on a
inauguré récemment le centre de Goma.
De 1989 à nos jours le travail d’adulation d’eau potable dans la ville de Goma s’est
accrue à cause de la présente des refuges en 1994 cette présence des refuges a eu un rapport
positif sur le centre de Goma car durant cette période, certains quartiers ont été servi en eau
comme le quartier par l’appui de GTZ, OXFAM et le CICR en collaboration avec la
REGIDESO.
Aujourd’hui, la REGIDESO fournir des efforts considérables pour desservir tous les quartiers
de la ville de Goma en eau potable en sollicitant certaines organisations humanitaires.

II.3.2. OBSERVATION FONCTIONNELLE DE L’OBJET D’ETUDE

La ville Goma observe un problème majeur quant à la distribution de l’eau aux


habitants, alors que celle-ci est une ville lacustre. Ce problème provient de plusieurs facteurs
dont son sol caillouteux et l’insuffisance de moyens financiers. La population de la ville étant
en moyenne pauvre, les sociétés de distribution d’eau font avec les moyens disponibles. Le
réseau de distribution pour le ménage utilise des matériaux ne permettant pas de bien faire le
control et le suivi des consommateurs. D’où pour chaque ménage les sociétés de distribution
d’eau disponibilités des agents pour faire le prélèvement de l’index mensuel pour faire la
facturation qui occasionne différents problèmes citer si haut. D’où L’objet de notre travail qui
est d’automatiser le suivi de la consommation d’eau pour les ménages utilisant un seul
compteur principal.

II.3.3. CRITIQUE DE L’OBJET D’ETUDE/ANALYSE

Le prélèvement de l’index sur chaque compteur de chaque ménage permet aux sociétés
de distribution d’eau d’avoir une main mise sur la consommation de chaque abonné. C’est
grâce à ce prélèvement que ces sociétés élaborent les factures chaque fin du mois,
malheureusement c’est dans l’exécution de cette tâche que plusieurs problèmes interviennent
comme :

- Absence des abonnés à leurs domiciles le jour du prélèvement, y a souvent des cas
pareils les abonnes s’absente si les jours de prélèvement arrivent, pour éviter les agents
sachant qu’à leur absence ils ne peuvent pas entrée chez eux.
- Certains clients n’ont pas des compteurs des fois on trouve deux, trois ménages qui
utilisent tous un seul compteur ou pas de compteur du tout.
33

- Corruption entre agent et abonné, dans le cas où ils doivent couper l’eau par manque
de payement les agents se font corrompre par les abonnes et ne vont plus faire leur devoir.
- Conspiration des agents, souvent les agents vendent et installent des compteurs dans le
dos de leur société ce qui entraine la perte de pièce et du mal à suivre un compteur dont ils
ignorent l’existence.

II.4. CONTEXTE CONCEPTUEL

III.4.1. APPAREIL INTELLIGENT

Un appareil intelligent est une machine, un instrument, un équipement ou tout autre


appareil doté d'une capacité informatique interne. La liste actuelle des appareils intelligents
est longue, y compris les ordinateurs personnels et portables, les voitures, les appareils
électroménagers, les équipements géologiques, les instruments et équipements médicaux, les
avions, les armes et les caméras. 8

II.4.2. COMPTEUR INTELLIGENT


Un compteur intelligent est un compteur disposant de technologies dites AMR
(Automated Meter Reading) qui mesure de manière détaillée et précise, et éventuellement en
temps réel, une consommation d'électricité, d'eau ou de gaz. La transmission des données
s'effectue par ondes radio ou par courants porteurs en ligne (CPL) au gestionnaire du réseau
de distribution chargé du comptage. Les compteurs intelligent servent à produire des factures
sur la consommation réelle, à repérer des gaspillages, des pertes en ligne ou les postes qui
coûtent le plus au client avec un capteur d’eau intégré. 9

II.4.3. CAPTEUR

II.4.3.1. Notions sur le capteur

Un capteur est un dispositif ayant pour tâche de transformer une mesure physique
observée en une mesure généralement électrique qui sera à son tour traduite en une donnée
binaire exploitable et compréhensible par un système d'information.

8
(Samison, Gaya et al. 2021)
9
(Klopfert and Wallenborn 2010)
34

Figure 8 schémas d'un capteur

Constitution d’un capteur

Figure 9 constitution d'un capteur

Corps d'épreuve : élément mécanique qui réagit sélectivement à la grandeur à mesurer. Il


transforme la grandeur à mesurer en une autre grandeur physique dite mesurable.
Transducteur : il traduit les réactions du corps d'épreuve en une grandeur électrique
constituant le signal de sortie.
Transmetteur : mise en forme, amplification, filtrage, mise à niveau du signal de sortie pour
sa transmission à distance. Il peut être incorporé ou non au capteur proprement dit.

Un capteur est un dispositif qui transforme l'état d'une grandeur physique observée en une
grandeur utilisable. En d'autres termes, les capteurs prélèvent une information sur le
comportement de la partie opérative et la transforment en une information exploitable par la
partie commande (donc sous une forme électrique). Le but étant de faire évoluer le système
aux caractéristiques de l’environnement extérieur. 10

Différentes familles de capteurs :

Si l'on s'intéresse aux phénomènes physiques mis en jeux dans les capteurs, on peut classer
ces derniers en deux catégories.

 Capteurs actifs : Fonctionnant en générateur, un capteur actif est généralement fondé


dans son principe sur un effet physique qui assure la conversion en énergie électrique de la
forme d'énergie propre à la grandeur physique à prélever, énergie thermique, mécanique ou de
rayonnement.

10
(Challal 2008)
35

 Capteurs passifs : Il s'agit généralement d'impédance dont l'un des paramètres


déterminants est sensible à la grandeur mesurée. La variation d'impédance résulte : Soit d'une
variation de dimension du capteur, c'est le principe de fonctionnement d'un grand nombre de
capteur de position, potentiomètre, inductance à noyaux mobile.

II.4.4. CARTE NodeMCU ESP8266 11

Est un microcontrôleur avec un module Wifi intègre. Très simple d’utilisation il est
léger et possède une capacité de mémoire et de calcul supérieur aux Arduino. L’ESP8266 est
idéal pour vos projets connectes et pilotes à l’aide d’une interface web. La base, pour créer
des objets connectes, est de les connecte à un réseau comme le réseau Wifi. L’émetteur et
l’antenne Wifi intégrés au microcontrôleur permettent la connexion à Internet. Grâce à cela, il
est possible de créer un serveur qui héberge une page Web permettant de piloter le
microcontrôleur à distance. Cette page peut servir à afficher des valeurs mesurées par le
NodeMCU ou bien piloter des entrées/sorties du microcontrôleur.(Hanene and Lilia 2021)
a. Fonctionnement du NodeMcu

Le NodeMcu est un shield équipé de la version 12 du module wifi ESP8266 ce qui lui
permet de se connecter à un routeur via wifi, ainsi il peut échanger des données via internet
avec un autre équipement comme un téléphone ou encore un Pc. Le NodeMcu se programme
via l’IDE ARDUINO avec le même langage de programmation qu’utilise ARDUINO UNO
sauf que pour lui on ajoute quelques notions du HTML et du XML qui sont des langages de
programmation WEB qui nous aident à créer le serveur web et la page web qui nous permet
d’interagir avec NodeMcu via un navigateur (Google Chrome, Opéra mini, …). Pour accéder
à cette page web on tapera http://suivi de l’adresse IP du NodeMcu qui sera affichée dans le
moniteur série de l’IDE Arduino.

b. Quelques caractéristiques
 Microcontrôleur : ESP-8266EX
 Tension de fonctionnement : 3.3V
 Courant max GPIO : 250mA pour les digitales et 12mA pour les analogs
 Tension d’alimentation : 5V via micro USB
 Entrée/sorties digitales : 11 broches, 3.3V max.
 Entrée analogique : 1 (Max : 3.2V)
c. Fonctions complémentaires :
 PWM : sur toutes les broches sauf D0
 Interruption : sur toutes les broches sauf D0
 I2C : par émulation logicielle. Sur toutes les broches sauf D0.
 One-Wire : sur toutes les broches sauf D0.
 SPI : bus SPI matériel
 Vitesse d’horloge : 80MHz/160MH

11
(Lamia, Wafa et al. 2022)
36

 Mémoire externe : 4MBytes de mémoire Flash


d. Brochage du NodeMcu

NodeMcu donne accès aux GPIO (General Purpose Input/Output) et il est nécessaire de se
référer à la table de correspondance ci-dessous pour les développements.

IO index ESP8266 pin IO index ESP8266 pin

0 [*] GPIO16 7 GPIO13

1 GPIO5 8 GPIO15

2 GPIO4 9 GPIO3

3 GPIO0 10 GPIO1

4 GPIO2 11 GPIO9

5 GPIO14 12 GPIO10

6 GPIO12

Tableau 2:Brochage du NodeMcu

Figure 10: brochage du NodeMcu


37

II.4.5. UNITE DE SORTIR ET DE COMMUNICATION (Afficheur LCD)(Eddine and


Ayoub 2022)
Les afficheurs à cristaux liquides, autrement appelés afficheur LCD (Liquid cristal
Display), sont des modules compacts intelligents et nécessitent peu de composants externes
pour un bon fonctionnement. Ils consomment relativement peu (de 1 à 5 mA), ils sont
relativement bons marches et s’utilisent avec beaucoup de facilite

Figure 11 : écran LCD

II.4.6. BROCHAGE D’UN AFFICHEUR LCD(Eddine and Ayoub 2022)

Le brochage d’un écran LCD est ‘normalise’ avec 14 broche (ou 16 si l’écran
est rétro éclaire) pour le ‘petits formats.

Figure 12 : brochage de l'écran LCD 16x2


38

II.4.7. SOUS –COMPTEUR D’EAU12

Le compteur d’eau est un appareil de mesure permettant d’évaluer la consommation


d’eau d’une installation.

II.4.8. UN DEBITMETRE

Aussi appelé capteur de débit d’eau, un débitmètre est un appareil destiné à


mesurer le débit d’un fluide, liquide ou gazeux. Un débitmètre peut être utilisé sur un réseau
d’eau potable. On utilise dans ce cas un débitmètre à insertion, c’est-à-dire qu’il est
directement posé dans la canalisation (comme un compteur). Le débitmètre peut être utilisé
soit pour faire de la sectorisation de réseau d’eau potable, soit pour mesurer précisément la
consommation de gros abonnés (usines, hôpitaux…). Dans ces deux cas, la précision de
mesure et les fonctionnalités du débitmètre (notamment pour la connexion avec des systèmes
de télégestion) expliquent l’intérêt porté à cet outil.

Figure 13 : Capteur de débit d'eau

Ce capteur de débit d’eau est composé d’un corps en plastique, d’un rotor actionné par le
passage de l’eau et d’un capteur à effet hall. La vitesse de rotation du rotor varie en fonction
du débit d’eau et est mesurée par le capteur à effet hall qui sort le signal correspond sous la
forme d’un train d’impulsion dont il suffit de mesurer la fréquence.

Un débitmètre est un instrument de mesure, essentiellement mécanique conçu pour mesurer le


débit volumétrique du fluide, que ce soit de gaz ou liquide. Le débitmètre est placé en ligne
ou en série avec le tuyau qui transporte le fluide. Attention à ne pas confondre un débitmètre
d’un hydromètre qui lui permet de mesurer la densité du liquide.

Principe de fonctionnement

12
(Grini, LECONTE et al. 2012)
39

Figure 14 : débitmètre à turbine

L’écoulement du fluide entraine la mise en rotation de la turbine placée dans l’axe de la


conduite de mesure. La vitesse de rotation de la turbine est mesurée par un capteur inductif.
Le passage de chaque pale devant le capteur influe sur le champ magnétique, la variation du
flux dans la bobine réceptrice engendre une impulsion à chaque passage. Le nombre
d’impulsion par unité de temps (fréquence) est proportionnel au début instantané.

II.2.9. Une Electrovanne ou Electrovalve


Une électrovanne est un dispositif électromécanique d’un circuit hydraulique, qui utilise un
courant électrique pour générer un champ magnétique et actionner ainsi un solénoïde qui
contrôle l’ouverture du flux de fluide dans une vanne. En bref une électrovanne est un
dispositif électrique qui sert pour l’ouverture ou la fermeture d’une vanne en fonction d’un
signal électrique.

A : Arrivée

B : Diaphragme

C : Chambre de
pression

D : Conduit

Figure 15 schéma électrovanne


40

Figure 16 : Electrovanne

Types d’électrovanne

Il existe deux types d’électrovannes :

- Electrovanne tout ou rien


- Electrovanne proportionnelle
a) Electrovanne tout ou rien
Une électrovanne tout ou rien à deux états possibles :
Entièrement ouvertes
Entièrement fermées.

Pour ce type d’électrovanne l’état change suivant qu’elle soit alimentée électriquement ou non
c’est pour cela qu’il y a des électrovannes qui sont normalement ouvertes c-à-d entièrement
ouvertes à l’absence d’un signal électrique et qui se ferment lorsqu’elles sont alimentées
électriquement. D’autre sont normalement fermées c-à-d à l’absence d’un signal électrique
elles sont entièrement fermées et s’ouvrent lorsqu’elles sont alimentées.

b) Electrovanne proportionnelle
L’électrovanne proportionnelle peut être ouverte avec plus ou moins d’amplitude selon le
signal électrique de commande.

II.5. CARTE ARDUINO NANO

II.5.1. NOTIONS SUR ARDUINO

Le système Arduino donne la possibilité d'allier les performances de la programmation


à celles de l'électronique Plus précisément, pour programmer des systèmes électroniques. Le
gros avantage de l'électronique programmée c'est qu'elle simplifie grandement les schémas
électroniques et par conséquent, le coût de la réalisation, mais aussi la charge de travail à la
conception d'une carte électronique. Arduino est un circuit imprimé en matériel libre sur
lequel se trouve un microcontrôleur qui peut être programmé pour analyser et produire des
signaux électriques, de manière à effectuer des tâches très diverses comme la domotique (le
contrôle des appareils domestiques : éclairage, chauffage…), le pilotage d'un robot, etc.
41

Le langage Arduino se distingue des langages utilisés dans l’industrie de l’informatique


embarquée de par sa simplicité. En effet, beaucoup de librairies et de fonctionnalités de base
occulte certains aspects de la programmation de logiciel embarquée afin de gagner en
simplicité. Cela en fait un langage parfait pour réaliser des prototypes ou des petites
applications.

II.5.2. CONSTITUTION DE LA CARTE

Les éléments constitutifs de la carte sont :

- Le microcontrôleur

C’est le cerveau de la carte. Il va recevoir le programme que nous allons créer et va le stocker
dans sa mémoire avant de l’exécuter. Grâce à ce programme, il va savoir faire des choses, qui
peuvent être : faire clignoter une LED, afficher des caractères sur un écran, envoyer des
données à un ordinateur...etc.

Le microcontrôleur utilise sur la carte Arduino UNO est un microcontrôleur ATMega328.

C'est un microcontrôleur ATMEL de la famille AVR 8bits.

Figure 17 microcontrôleur

Les principales caractéristiques d’ATMega328 sont :

- FLASH = mémoire programme de 32Ko.


- SRAM = données (volatiles) 2Ko.
- EEPROM = données (non volatiles) 1Ko.
- Digital I/O (entrées-sorties Tout Ou Rien) = 3 ports Port B, Port C, Port D (soit
23 broches en tout I/O).
42

- Times/Counter : Timer0 et Timer2 (comptage 8 bits), Timer1 (comptage 16 bits)


Chaque trimer peut-être utilise pour générer deux signaux PWM. (6 broches
OCxA/OCxB).
- Plusieurs broches multifonctions : certaines broches
- Peuvent avoir plusieurs fonctions différentes choisies par programmation.
- Analog to Digital Converter (resolution 10 bits) = 6 entrees multiplexes
ADC0(PC0) à ADC5(PC5).
- Gestion bus I2C (TWI Two Wire Interface) = le bus Est exploité via les broches
SDA(PC5)/SCL(PC4).
- Port série (USART) = émission/réception série via les broches TXD(PD1)
/RXD(PD0)
- Comparateur Analogique = broches AIN0(PD6) et AIN1 (PD7) peut déclencher
interruption
- Watch dog Trimer programmable.
- Gestion d'interruptions (24 sources possibles (cf. interruptif vecteurs)) : en
résumé :
- Interruptions liées aux entrées INT0 (PD2) et INT1 (PD3).
- Interruptions sur changement d'état des broches PCINT0 a PCINT23.
- Interruptions liées aux Times 0, 1 et 2 (plusieurs causes configurables).
- Interruption liée au comparateur analogique.
- Interruption de fin de conversion ADC.
- Interruptions du port série USART.
- Interruption du bus TWI (I2C).
- L’alimentation

Pour fonctionner, une carte Arduino a besoin d'une alimentation. Le microcontrôleur


fonctionnant sous 5V, la carte peut être alimentée en 5V par le port USB ou bien par une
alimentation externe qui est comprise entre 7V et 12V. Un régulateur se charge ensuite de
réduire la tension à 5V pour le bon fonctionnement de la carte.

- La connectique

La carte Arduino ne possédant pas de composants (résistances, diodes, moteurs...) qui peuvent
être utilisés pour un programme, il est nécessaire de les rajouter. Mais pour ce faire, il faut les
connecter à la carte. C'est là qu'interviennent les connecteurs de la carte. Sur les Arduino et
sur beaucoup de cartes compatibles Arduino, les connecteurs se trouvent au même endroit.
Cela permet de fixer des cartes d’extension, appelée Shield.
43

Figure 18: Connectique de la carte Arduino

Les différents éléments de la carte de commande sont regroupés dans le Tableau ci-dessous :
Tension de fonctionnement 5V
Tension d'alimentation (recommandée) 7-16 V
Tension d'alimentation (limites) 6-20 V
Broches E/S numériques 14(dont 6 disposent d'une sortie PWM).
Broches d'entrées analogiques 6 (utilisables en broches E/S numériques).
Intensité maxi disponible par broche E/S (5 40 mA (attention : 200 mA cumulé pour
V) l'ensemble des broches E/S).
Intensité maxi disponible pour la sortie 3.3 50Ma
V
Intensité maxi disponible pour la sortie 5 V Fonction de l'alimentation utilisée - 500 mA
max si port USB utilisée seul
Mémoire programmer flash 32 KB (ATmega328) dont 0.5 KB sont
utilisés par le boot loader (programme de
base préprogrammé conçu pour établir la
communication entre l’ATM Ega et le
logiciel Arduino).
Mémoire SRAM (mémoire volatile) 2 KB (ATM Ega).
Mémoire EEPROM (mémoire non volatile) 1 KB (ATM Ega).
Vitesse d'horloge 16 MHz
Tableau 3 éléments de la carte de commande

II.5.3 TRANSISTOR

Le transistor est un composant électronique qui est utilisé dans la plupart des circuits
électroniques (circuits logiques, amplificateur, stabilisateur tension, modulation de signal,
etc.) aussi bien en baisse qu'en haute tension.
Un transistor est un dispositif semi-conducteur à trois électrodes actives, qui permet de
contrôler un courant ou une tension sur l'électrode de sortie (le collecteur pour le transistor
44

bipolaire et le drain sur un transistor à effet de champ) grâce à une électrode d'entrée (la base
sur un transistor bipolaire et la grille pour un transistor à effet de champ).
Il est le composant fondamental des appareils électroniques et des circuits logiques.

Figure 19 transistor

II.5.4. DIODE

La diode (du grec di deux, double ; odos voie, chemin) est un composant
électronique. C'est un dipôle non-linéaire et polarisé (ou non-symétrique). Le sens de
branchement d'une diode a donc une importance sur le fonctionnement du circuit électronique
dans lequel elle est placée.

Sans précision ce mot désigne un dipôle qui ne laisse passer le courant électrique que dans
un sens. Ce dipôle est appelé diode de redressement lorsqu'il est utilisé pour réaliser les
redresseurs qui permettent de transformer le courant alternatif en courant unidirectionnel.

Figure 20:Diode

II.5.5. RESISTANCE

Une résistance est un composant électronique ou électrique dont la principale


caractéristique est d'opposer une plus ou moins grande résistance (mesurée en ohms) à la
circulation du courant électrique.

C'est par métonymie que le mot « résistance », qui désigne avant tout une propriété physique,
en est venu à désigner aussi un type de composant que certains préfèrent appeler un « dipôle
résistant ». On utilise également, pour l'enseignement de la physique, le terme « résisteur » ou
l'anglicisme « résistor » (du mot resistor qui, en anglais, désigne ce type de composant), ou
encore l'expression « conducteur ohmique », de façon à éviter d'utiliser le même terme pour
l'objet et sa caractéristique.
45

Figure 21 Résistance

II.5.6. CARTE RFID

Le module est un lecteur de la puce RFID basé sur le circuit MFRC522 à faible coût
est facile à utiliser. Il peut être utilisé dans une large gamme d’application. Le MFRC522 est
un circuit intégré de lecture / écriture hautement intégré pour la communication sans contact à
13,56 MHz. Ci-dessous les caractéristiques du module :

 Basé sur le circuit MFRC522


 Fréquence de fonctionnement : 13,56 MHz
 Tension d’alimentation : 3.3V
 Courant : 13-26mA
 Portée de lecture : Environ 3 cm avec la carte et le porte-clés fournis
 Interface de communication : SPI
 Taux de transfert de données maximum : 10 Mbit / s
 Dimensions : 60mm × 39mm
 MFRC522 Datasheet

Figure 22: fonctionnement Carte Rfid


46

Figure 23: Carte RFID

II.5.7.Badge RFID(http://google.com)
Est une carte munie d’une puce électronique et d’une antenne qui utilise la
technologie de radio-identification pour lire à distance les données inscrites dans un
transpondeur RFID, communément appelé étiquette ou tag RFID.

Figure 24: Badge RFID

II.6. CONCLUSION PARTIELLE

Dans ce chapitre, nous venons de parler en long et en large sur les équipements qui
vont intervenir dans notre réalisation Badge RFID, carte RFID, résistance, diode, carte
arduino nano, débitmètre, carte NodeMCU, Capteur, les microcontrôleurs, les bases de
données et enfin nous avons aussi parlé de notre contexte d’étude.

Dans le Troisième chapitre et qui est le dernier nous présenterons notre application
Android ainsi que le schéma bloc de notre compteur commandé.
CHAPITRE III : REALISATION D’UN
COMPTEUR D'EAU COMMANDE PAR
UNE APPLICATION ANDROID
III.1. LES APPROCHES DE DEVELOPPEMENT

Une approche du développement peut se définir comme une théorie liée aux objectifs
du développement (ex : croissance durable, distribution plus équitable des actifs, entre autres)
et aux moyens les plus efficaces pour les atteindre (méthode)

Il existe plusieurs approches de conception pour réaliser un sous-compteur intelligent de


surveillance de la consommation d’eau, nous avons notamment :

- L'approche orientée objet : Cette approche peut être utile pour la modélisation des
différents composants du sous-compteur intelligent de surveillance de la
consommation d’eau connectée, tels que les dispositifs de traitement des données. Les
objets peuvent être utilisés pour représenter les différents aspects du système et pour
définir les attributs et les méthodes nécessaires.
- L'approche basée sur les services : Cette approche peut être utile pour la mise en
place d'un système distribué où les différents composants peuvent communiquer entre
eux à l'aide de services web. Les différents services peuvent être utilisés pour collecter
et analyser les données.
- L'approche basée sur les modèles : Cette approche peut être utile pour créer des
modèles abstraits qui représentent les aspects clés du système de pisciculture
connectée, tels que les exigences, les flux de données, les comportements et les
contraintes. Les modèles peuvent être utilisés pour communiquer les exigences,
concevoir des solutions et générer du code.
- L'approche basée sur les événements : Cette approche peut être utile pour la gestion
des événements qui se produisent dans le système d’identification. Les événements
peuvent être utilisés pour déclencher des actions spécifiques dans le système.

En résumé, pour réaliser un système d’identification, les approches orientée objet,


basée sur les services, basée sur les modèles et basée sur les événements peuvent être
particulièrement adaptées en fonction des besoins spécifiques de ce projet.

III.2. CONTEXTE APPLICATION ET REALISATION

Dans cette section, nous allons présenter les différents diagrammes UML de notre
projet. UML (Unified Modelisation Language) est un langage de modélisation des systèmes
d’information orienté objet et plus couramment utilisé dans la conception des logiciels. Les
différents diagrammes que nous allons présenter dans cette section sont basées sur
l’architecture de notre application.

III.2.1 Diagramme de Cas d’utilisation

Ces sont des diagrammes UML utilisés pour donner une vision globale du
comportement fonctionnel d'un système logiciel. Les cas d’utilisations permettent de :

- Faciliter la structuration des besoins des utilisateurs ;

- Donner une représentation simple et expressive des besoins ;

- Exprimer les limites et les objectifs du système.

Un cas d’utilisation correspond à une manière spécifique d’utiliser le système. C’est la


représentation d’une fonctionnalité déclenchée en réponse à une stimulation du système.

Un diagramme de cas d’utilisation a trois concepts fondamentaux :

- Un acteur : est une entité externe qui agit sur le système. Un acteur a toujours le même
comportement vis-à-vis du système. Il n’est pas forcément une personne physique, il peut
aussi être un système externe qui interagit avec notre système. Un acteur est représenté par un
bonhomme et est identifié par son nom ou par une classe stéréotypé « acteur » ;

- Un cas d’utilisation : est le nombre d’actions que le système devra exécuter en réponse aux
différents besoins des acteurs. Il doit produire un résultat observable pour un ou plusieurs
acteurs ;

- Interaction : permet de décrire les différents échanges entre l’acteur et le système. Ainsi
notre diagramme de cas d’utilisation se présente comme suis :
Figure 25: Cas d'utilisation

III.2.2. Description détaillée de Cas d’utilisation


1. Cas d’utilisation « Superviser le Système »

Acteur Superviseur
But Superviser le fonctionnement du système à distance
Information Le superviseur se connecte sur le réseau Wifi du système à l’aide de son
ordinateur, il accède au système grâce à l’adresse IP du microcontrôleur. Il
va avoir accès à l’interface qui permettra d’actionner le système.
Tableau 4 cas d'utilisation superviser

2. Cas d’utilisation « traitement de l’information »

Acteur Arduino NodemCu


But Traiter les instructions reçues du superviseur
Information Le superviseur doit grâce à l’écran envoyer des instructions au
microcontrôleur qui par la suite va commander les différents équipements
Tableau 5 cas d'utilisation traitement de l'information

3. Cas d’utilisation « ouverture/fermeture électrovanne »


Acteur Arduino NodemCu
But Ouvrir ou fermer l’électrovanne
Information Le microcontrôleur va maintenant ouvrir ou fermer l’électrovanne pour
maintenant permettre au consommateur d’utiliser l’eau.
Tableau 6 cas d'utilisation ouverture/fermeture

4. Cas d’utilisation « demander l’index »


Acteur Arduino NodemCu
But Demander l’index
Information Le microcontrôleur va maintenant demander l’index au capteur de débit
d’eau qui joue le rôle du compteur dans cette distribution.
Tableau 7 cas d'utilisation demande de l'index

5. Cas d’utilisation « prélèvement de l’index »


Acteur Capteur de débit d’eau
But Le prélèvement du débit d’eau
Information Après l’ouverture de l’électrovanne, le consommateur ouvrira le robinet
pour utiliser l’eau, le capteur de débit d’eau dit débitmètre fera le comptage
jusqu’au jour de prélèvement. Quand le gestionnaire aura besoin du
prélèvement il l’aura grâce à ce capteur.
Tableau 8 cas d'utilisation prélèvement de l'inde
III.2.3 Diagramme D’ACTIVITE

Début

Ouverture de
l’électrovanne

NON OUI
Dis

Ouverture du Robinet

Comptage par le
débitmètre de la
quantité par jour

Enregistrement de
l’index par le
microcontrôleur

Figure 26: Diagramme d'activité


Fin
III.2.4. Architecture du Système
- Interconnexion des composants

Figure 27 Interconnexion des composants

Légende

1. Le chiffre 1 représente la connexion entre la carte NodeMcu et la batterie


d’alimentation qui alimentera tout notre système en énergie électrique
2. Le chiffre 2, c’est la signalisation, les LED et la Carte RFID sont connectées sur la
carte Arduino pour nous permettre de savoir l’état de l’électrovanne.
3. Le chiffre 3 représente la connexion de l’afficheur LCD sur la carte Arduino
NodeMcu, qui affichera l’index.
4. La connexion 4, la carte Arduino récupère les informations du débitmètre pour
enregistrer le comptage de l’index
5. La connexion 5, le microcontrôleur joue le rôle du cerveau et permet de commander
l’électrovanne.
III.2.5. Architecture Electronique

Voici ci-dessous le schéma électronique de notre système :

Figure 28 Architecture électronique dans Proteus

III.3 FONCTIONNEMENT ET UTILISATION DE L’APPLICATION


III.3.1 Gestion de l’entreprise
Pour interagir avec le compteur intelligent, le gestionnaire doit être dans le même réseau que
le compteur d’où la création du point d’accès, grâce à celui-ci nous allons connecter
l’ordinateur au compteur grace a l’adresse IP : 192.168.43.172:5000/admin/login

Figure 29: Connexion de l'ordinateur au réseau

- Nous connectons l’ordinateur sur notre réseau nommé « Compteurclient », après


nous passons à l’allumage du compteur qui lui-même est programmé pour se
connecter automatique au réseau.
- Nous connectons l’ordinateur sur notre réseau nommé « Compteurclient », après
nous passons à l’allumage du compteur qui lui-même est programmé pour se
connecter automatique au réseau.

Figure 30 allumage du compteur

- Après allumage le compteur recherche le réseau grâce au microcontrôleur NodemCu

Figure 31 recherche du réseau par le compteur

Figure 29 adresse IP
Figure 30 Connexion Utilisateur

Figure 32: interface gestionnaire consomation


Figure 33: configuration compteur nouveau client

Figure 34 creation nouveau client pour le nouveau compteur

Pour l’identification du nouveau client nous avons besoin de son nom, post-nom, prénom et
son numéro de téléphone mais son nom doit contenir 6 lettres
Figure 35: confirmation du nouveau compteur

Pour la réalimentation du nouveau compteur le gestionnaire ou l’entreprise donne au nouveau


client un cadeau de bienvenu de

Figure 36:Confirmation de l'enregistrement du nouveau compteur


III. 3.2. Configuration compte client a l’aide de notre application Android
Pour interagir avec le compteur intelligent, le client doit avoir imperativement avoir un
smartphone pour pouvoir utilise l’application et etre dans le meme reseau que le compteur,
grâce à celui-ci nous allons connecter l’ordinateur au compteur grace a l’adresse IP :
192.168.43.172:5000/ login

Figure 37: ouverture de l'application

Figure 38: creation du compte client dans l'application


Figure 39: connexion compte client

Le client lorsqu’il créer un compte doit obligatoirement créer c’est compte avec le code du
compteur par exemple pour notre cas le code client du compteur est 0001

Figure 39: interface compte client


III.4. CONCLUSION PARTIELLE

Dans ce chapitre nous venons de présenter notre approche de développement, le


langage de modélisation utilisé pour notre étude qui est l’UML. Nous avons présenté notre
ordinogramme dans un diagramme d’activité, nous avons aussi présenté notre schéma bloc ou
l’architecture de notre système et enfin nous avons chuté par l’architecture électronique.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au bout de notre étude portant sur « Etude, conception et réalisation d’un compteur
d'eau commande par une application Android »

Qui nous a conduit à concevoir et à réaliser un prototype qui consiste à faire le calibrage d’eau
du robinet dans le but d’éliminer le surpassement de l’eau dans le bidon en vue de diminuer
au pertes des litres d’eau lors de l’ouverture et la fermeture du robinet. Tout au début de notre
travail, nous nous sommes fixés des objectifs de faire une étude et la conception d’une
application Android pour le calibrage d’eau du robinet. Pour y arriver nous avons d’abord
essayé d’unir toutes les notions possibles indispensables pour la connaissance entière et
parfaite de notre système dont on a amorcé la notion sur le débitmètre précisément son
principe de fonctionnement, la carte NodeMCU ESP8266 précisément comment faire son
branchement et comment faire la transmission de donnée, en fin sur la conception d’une
application Android par ce que ce bien lui le pilote de notre système
BIBLIOGRAPHIE
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TABLES DES FIGURE
Figure 1 compteur à turbine .................................................................................................................. 12
Figure 2:Le compteur à jet unique ........................................................................................................ 12
Figure 3: Un compteur d'eau à jet multiple ........................................................................................... 13
Figure 4: Compteur d'eau chaude .......................................................................................................... 14
Figure 5: Architecture logicielle de l'Android. ..................................................................................... 21
Figure 6: microcontrôleur...................................................................................................................... 24
Figure 7:Structure d'un système à microprocesseur .............................................................................. 25
Figure 8 schémas d'un capteur............................................................................................................... 34
Figure 9 constitution d'un capteur ......................................................................................................... 34
Figure 10: brochage du NodeMcu ......................................................................................................... 36
Figure 11 : écran LCD ........................................................................................................................... 37
Figure 12 : brochage de l'écran LCD 16x2............................................................................................ 37
Figure 13 : Capteur de débit d'eau ......................................................................................................... 38
Figure 14 : débitmètre à turbine ............................................................................................................ 39
Figure 15 schéma électrovanne ............................................................................................................. 39
Figure 16 : Electrovanne ....................................................................................................................... 40
Figure 17 microcontrôleur .................................................................................................................... 41
Figure 18: Connectique de la carte Arduino.......................................................................................... 43
Figure 19 transistor................................................................................................................................ 44
Figure 20:Diode..................................................................................................................................... 44
Figure 21 Résistance ............................................................................................................................. 45
Figure 22: fonctionnement Carte Rfid................................................................................................... 45
Figure 23: Carte RFID........................................................................................................................... 46
Figure 24: Badge RFID ......................................................................................................................... 46
Figure 25: Cas d'utilisation .................................................................................................................... 49
Figure 26: Diagramme d'activité ........................................................................................................... 51
Figure 27 Interconnexion des composants ............................................................................................ 52
Figure 28 Architecture électronique dans Proteus................................................................................. 53
Figure 29: Connexion de l'ordinateur au réseau .................................................................................... 53
Figure 30 allumage du compteur ........................................................................................................... 54
Figure 31 recherche du réseau par le compteur ..................................................................................... 54
Figure 32: interface gestionnaire consomation...................................................................................... 55
Figure 33: configuration compteur nouveau client ............................................................................... 56
Figure 34 creation nouveau client pour le nouveau compteur............................................................... 56
Figure 35: confirmation du nouveau compteur ..................................................................................... 57
Figure 36:Confirmation de l'enregistrement du nouveau compteur ...................................................... 57
Figure 37: ouverture de l'application ..................................................................................................... 58
Figure 38: creation du compte client dans l'application ........................................................................ 58
Figure 39: interface compte client ......................................................................................................... 59
TABLE DES TABLEAUX
Tableau 1: travaux similaires études liées ............................................................................................. 10
Tableau 2:Brochage du NodeMcu ......................................................................................................... 36
Tableau 3 éléments de la carte de commande ....................................................................................... 43
Tableau 6 cas d'utilisation superviser .................................................................................................... 49
Tableau 7 cas d'utilisation traitement de l'information .......................................................................... 49
Tableau 8 cas d'utilisation ouverture/fermeture .................................................................................... 50
Tableau 9 cas d'utilisation demande de l'index ..................................................................................... 50
Tableau 10 cas d'utilisation prélèvement de l'inde ................................................................................ 50
TABLE DE MATIERE
EPIGRAPHE ..................................................................................................................... i

DEDICACE ...................................................................................................................... ii

REMERCIEMENTS ...................................................................................................... iii

0. INTRODUCTION .................................................................................................. 1
0.1. ETAT DE LA QUESTION ...................................................................................... 1
0.2. PROBLEMATIQUE ................................................................................................ 2
0.3. QUESTIONS DE RECHERCHE ............................................................................. 2
0.4. HYPOTHESES ........................................................................................................ 2
0.5. OBJECTIF DU TRAVAIL ...................................................................................... 3
0.6. CHOIX ET INTERET DU SUJET .......................................................................... 3
0.7. METHODOLOGIE DU TRAVAIL ......................................................................... 3
0.7.1. METHODE ............................................................................................................ 3
0.7.2 TECHNIQUES ....................................................................................................... 4
0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL ............................................................................... 4

CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTERATURE ET GENERALITE SUR LES


COMPTEURS .................................................................................................................. 5
I.1. REVUE DE LA LITTERATURE ............................................................................. 5
I.2. GENERALITE SUR LES COMPTEURS............................................................... 11
I.2.1. DEFINITION ....................................................................................................... 11
I.2.2. HISTORIQUE ..................................................................................................... 11
I.2.3 QUELQUES DIFFERENTS TYPES DE COMPTEURS D'EAU ........................ 12
I.2.4. COMMENT INSTALLER UN COMPTEUR D’EAU ........................................ 14
I.2.5 RELEVE DU COMPTEUR D'EAU ..................................................................... 15
I.3. CONCLUSION PARTIELLE ................................................................................. 15

CHAPITRE 2 : LES APPLICATIONS ANDROID, LES MICROCONTROLEURS


ET CONTEXTE D’ETUDE .......................................................................................... 16
II.1. APPLICATION ANDROID .................................................................................. 16
II.1.1. LES APPLICATIONS MOBILES ...................................................................... 16
II.1.2. QUELQUES DIFFERENTES PLATEFORMES MOBILES ............................ 18
II.1.3. LE SYSTEME D’EXPLOITATION ANDROID ............................................... 20
II.1.4. LA NAISSANCE D’ANDROID ........................................................................ 20
II.1.5. ARCHITECTURE LOGICIELLE ...................................................................... 21
II.1.6 BASE DE DONNEES.......................................................................................... 22
II.2 MICROCONTROLEUR ......................................................................................... 24
III.2.1. INTRODUCTION ............................................................................................. 24
II.2.2. LE DOMAINE VISE, LES SYSTEMES EMBARQUES .................................. 24
II.2.3. DU MICROPROCESSEUR AU MICROCONTROLEUR ................................ 25
II.2.4. COMPARAISON INTEGRES ........................................................................... 26
III.2.6. ARCHITECTURE ............................................................................................. 27
II.2.7. UTILISATIONS ET VOLUME DU MARCHE................................................. 28
II.2.8. ENVIRONNEMENTS DE PROGRAMMATION ............................................. 29
II.2.9. FAMILLES DE MICROCONTROLEURS ........................................................ 30
II. 3. CONTEXTE D’ETUDE....................................................................................... 31
II.3.1. PRESENTATION DE L’OBJET D’ETUDE...................................................... 31
II.3.2. OBSERVATION FONCTIONNELLE DE L’OBJET D’ETUDE ..................... 32
II.3.3. CRITIQUE DE L’OBJET D’ETUDE/ANALYSE ............................................. 32
II.4. CONTEXTE CONCEPTUEL ................................................................................ 33
III.4.1. APPAREIL INTELLIGENT ............................................................................. 33
II.4.2. COMPTEUR INTELLIGENT ............................................................................ 33
II.4.3. CAPTEUR........................................................................................................... 33
II.4.4. CARTE NodeMCU ESP8266 ............................................................................. 35
II.4.5. UNITE DE SORTIR ET DE COMMUNICATION (Afficheur LCD)(Eddine and
Ayoub 2022) ........................................................................................................... 37
II.4.6. BROCHAGE D’UN AFFICHEUR LCD(Eddine and Ayoub 2022) .................. 37
II.4.7. SOUS –COMPTEUR D’EAU ............................................................................ 38
II.4.8. UN DEBITMETRE ............................................................................................. 38
II.5. CARTE ARDUINO NANO ................................................................................... 40
II.5.1. NOTIONS SUR ARDUINO ............................................................................... 40
II.5.2. CONSTITUTION DE LA CARTE ..................................................................... 41
II.5.3 TRANSISTOR ..................................................................................................... 43
II.5.4. DIODE ................................................................................................................ 44
II.5.5. RESISTANCE..................................................................................................... 44
II.5.6. CARTE RFID...................................................................................................... 45
II.5.7.Badge RFID(http://google.com) .......................................................................... 46
II.6. CONCLUSION PARTIELLE ................................................................................ 46

CHAPITRE III : REALISATION D’UN COMPTEUR D'EAU COMMANDE PAR


UNE APPLICATION ANDROID ................................................................................ 47
III.1. LES APPROCHES DE DEVELOPPEMENT ...................................................... 47
III.2. CONTEXTE APPLICATION ET REALISATION ............................................. 47
III.2.1 Diagramme de Cas d’utilisation ......................................................................... 48
III.2.2. Description détaillée de Cas d’utilisation .......................................................... 49
III.2.3 Diagramme D’ACTIVITE .................................................................................. 51
III.2.4. Architecture du Système .................................................................................... 52
III.2.5. Architecture Electronique .................................................................................. 53
III.3 FONCTIONNEMENT ET UTILISATION DE L’APPLICATION ..................... 53
III.3.1 Gestion de l’entreprise ........................................................................................ 53
III. 3.2. Configuration compte client a l’aide de notre application Android ................. 58
III.4. CONCLUSION PARTIELLE ............................................................................... 60

CONCLUSION GENERALE ....................................................................................... 61

BIBLIOGRAPHIE ......................................................................................................... 62

TABLES DES FIGURE ................................................................................................ 64

TABLE DES TABLEAUX ............................................................................................ 65


ANNEXE
CODE SOURCE ARDUINO

#include <SPI.h>

#include <RFID.h>

#include <ESP8266WiFi.h>

#include <ESP8266HTTPClient.h>

#include <WiFiClient.h>

#include <LiquidCrystal_I2C.h>

LiquidCrystal_I2C lcd (0x27 ,16,2);

#include <Wire.h>

#define SS_PIN D2

#define RST_PIN D1

#define pompesysteme D0

String infoconsommation = "10";

String dataenvoie = "0001";

float dataconsommationfloat;
String dataconsommationfloatstring;

RFID rfid(SS_PIN, RST_PIN);

// Setup variables:

int serNum0;

int serNum1;

int serNum2;

int serNum3;

int serNum4;

String num0 ;

String num1 ;

String num2 ;

String num3 ;

String num4 ;

String data;

int ouverture;

String datapost ;

float tempsdebuteau;

float tempsfineau;

float tempsconsommationeau;
float consommationreel ;

String consommationreelenstring ;

const char *ssid = "compteureaurfid";

const char *password = "1234567890";

//const char *URL ="http://172.20.10.3:5000/compteur/post";

const char *URL = "http://192.168.43.172:5000/compteur/post";

WiFiClient client01;

HTTPClient httpClient01;

void setup()

Wire.begin(D4 , D3);

lcd.begin();

lcd.setCursor(0,0);

lcd.print("COMPTEUR EAU IOT");

lcd.setCursor(0,1);
lcd.print("CHARGEMENT");

for(int i=0;i<7;i++) {

lcd.setCursor(10+i,1);

lcd.print(".");

delay(400);

lcd.clear();

lcd.setCursor(0,0);

lcd.print("COMPTEUR EAU IOT");

Serial.begin(9600);

pinMode(pompesysteme , OUTPUT);

digitalWrite(pompesysteme , LOW);

WiFi.begin(ssid , password);

while (WiFi.status() != WL_CONNECTED ) {

lcd.setCursor(0,1);

lcd.print("NON CONNECTER");

Serial.print(".");

delay(500);

lcd.clear();
lcd.setCursor(0,0);

lcd.print("COMPTEUR EAU IOT");

lcd.setCursor(0,1);

lcd.print("IP:");

lcd.setCursor(3,1);

lcd.print(WiFi.localIP());

delay (5000);

Serial.println(WiFi.localIP());

lcd.clear();

Serial.println();

Serial.println(WiFi.localIP());
SPI.begin();

rfid.init();

lcd.setCursor(0,0);

lcd.print("COMPTEUR EAU IOT");

float eautempsreel;

float eautempsreelcontrol;

boolean puise = false;

void loop() {

lcd.setCursor(0,1);

lcd.print("Q(l):");

lcd.setCursor(5,1);

lcd.print(dataconsommationfloat);

lcd.print(" ");
// envoiedata(infoconsommation);

if(puise == true) {

eautempsreelcontrol = dataconsommationfloat - ((millis()-eautempsreel)/1000);

//puise = false;

Serial.println();

Serial.println();

Serial.println();

Serial.println(eautempsreelcontrol);

Serial.println();

Serial.println();

Serial.println();

if(eautempsreelcontrol < 0 && puise == true) {

eautempsreelcontrol=0;

dataconsommationfloatstring = dataconsommationfloat;

digitalWrite(pompesysteme , LOW);

envoiedata(dataconsommationfloatstring);

ouverture =0;

puise = false;

}
if ((WiFi.status() == WL_CONNECTED)) {

long rnd = random(1, 10);

HTTPClient client;

// client.begin("http://jsonplaceholder.typicode.com/comments?id="+String(rnd));

client.begin("http://192.168.43.172:5000/compteur/0001");

int httpCode = client.GET();

if (httpCode > 0) {

String payload = client.getString();

String payloaddatadata;

Serial.println();

Serial.println("Statuscode: " + String(httpCode));

Serial.print (payload);

payloaddatadata = payload.substring(72, 84);

dataconsommationfloat = payloaddatadata.toFloat();

Serial.print("data en float data : ");

Serial.println(dataconsommationfloat);

Serial.print("data en float data : ");

Serial.println(dataconsommationfloat-1);

} else {
Serial.println ("Error httprequest");

if (dataconsommationfloat <= 0) {

digitalWrite(pompesysteme , LOW);

if (eautempsreelcontrol <= 0) {

digitalWrite(pompesysteme , LOW);

//

} else {

Serial.println("connexion lost");

if (rfid.isCard()) {

if (rfid.readCardSerial()) {

if (1) {

ouverture = ouverture + 1;

serNum0 = rfid.serNum[0];
serNum1 = rfid.serNum[1];

serNum2 = rfid.serNum[2];

serNum3 = rfid.serNum[3];

serNum4 = rfid.serNum[4];

num0 = serNum0;

num1 = serNum1;

num2 = serNum2;

num3 = serNum3;

num4 = serNum4;

data = num0 + num1 + num2 + num3 + num4;

Serial.print("data:");

Serial.println(data);

delay(2000);

if (dataconsommationfloat > 0) {

if ( ouverture == 1 ) {

digitalWrite(pompesysteme , HIGH);

puise = true;

tempsdebuteau = millis();

eautempsreel = tempsdebuteau;

if ( ouverture == 2 ) {

digitalWrite(pompesysteme , LOW);

puise = false;
ouverture = 0;

tempsfineau = millis();

tempsconsommationeau = tempsfineau - tempsdebuteau;

tempsconsommationeau = tempsconsommationeau / 1000;

consommationreel = tempsconsommationeau;

consommationreelenstring = consommationreel;

Serial.println();

Serial.println();

Serial.print("eau consommation eau consommation eau consommation ===");

Serial.println(tempsconsommationeau);

envoiedata(consommationreelenstring);

delay(5000);

} else {

rfid.halt();

void envoiedata(String infoeau) {


//datapost = "{\"lat\":" + latitudereelobjet + "," + " \"long\":" + longitudereelobjet + "," +
" \"temperature\":" + temperature + "," + " \"humidity_level\":" + humiditee;

datapost = "{\"quantitee\":" + infoeau + "," + "\"id\":\"" + dataenvoie + "\"}";

Serial.println(datapost);

httpClient01.begin(client01 , URL);

httpClient01.addHeader("Content-Type" , "application/x-www-form-urlencoded");

httpClient01.POST(datapost);

String content01 = httpClient01.getString();

int httpcodeerreur01 = httpClient01.GET();

Serial.println(httpcodeerreur01);

if (httpcodeerreur01 > 0) {

Serial.println("\nStatuscode etat : " + String(httpcodeerreur01));

Serial.println (content01);

Serial.println();

httpClient01.end();

Serial.println(content01);

Serial.println("data data");

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