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D LA VI LE DE TOUBORO
CITATIONS
REMERCIEMENTS
Et pour finir à mon Dieu, par qui rien de cela ne serait possible.
RESUME
L’approvisionnement en eau potable d’une ville telle que TOUBORO passe par une
étude approfondie de ces besoins actuels et futurs en tenant compte de son contexte
géologique, climatique, socioéconomique et des importants flux migratoires qu’elle connait.
Le choix des différents ouvrages de cette adduction d’eau résulte d’un compromis entre la
demande de pointe qu’il faudrait combler et le coût des investissements qu’il faudrait mettre
en œuvre. Dans cette optique, nous mettons en place une démarche avec un matériel adapté
aux protocoles d’essais, de mesures et de calculs (analyses physico-chimique et
bactériologique de l’eau brute, sondage géotechnique, mesures hydrométriques etc.) à réaliser.
L’exécution de ces derniers nous font aboutir à des résultats qui permettent de concevoir un
système classique allant du captage d’eau en rivière au moyen d’un bac de prise muni d’un
déservoir mobile, en passant par un process de traitement complet adapté aux caractéristiques
primaires de l’eau brute. Celle – ci, après traitement, transite ensuite par une conduite de
refoulement d’une demi dizaine de kilomètre alimentant
alimentant un réservoir semi enterrée de 800
m3. Ce dernier, situé à la cote la plus élevée de la ville peut approvisionner gravitairement et à
des pressions acceptables les populations
populations des quartiers actuels et les zones
zones d’extension de la
ville. En définitive, Le système d’AEP conçu et dimensionné techniquement et financièrement
est soumis à la critique qui permet de confirmer ou d’infirmer les différents résultats à travers
des analyses et comparaisons. Ce qui permet d’aboutir à des solutions optimales aux
problèmes en eau de la ville de TOUBORO.
Mots Clés :
1 – Ouvrage de prise d’eau
2 – Station de traitement d’eau
3 – Conduite de refoulement d’eau
4 – Réservoir de stockage d’eau
5 – Conduite de distribution d’eau
ABSTRACT
The supply of drinking water for a city like TOUBORO requires a thorough study of
current and future needs, taking into account the geological setting, climate, socioeconomic
and migration of important she knows. The choice of different structures of this water supply
is a compromise between peak demands which should be filled and the cost of investment
which should be implemented. In this context, we set up methods with appropriate equipment
to realize measurements and calculations (physic-chemical and bacteriological water gross,
geotechnical survey, hydrometric measurements etc.). The execution of these, give results that
permit to design a classical system which go from water intake structure passing by a water
tank with a mobile déservoir, after by process of comprehensive treatment adapted to the
primary characteristics of the raw water passes through dischage pipe , and feeds a semi-
buried tank of 800 m3. The latter, located in the highest rating of the city can supply by
gravity with pressure acceptable the drinking water to populations of existing neighborhoods
and areas of urban expansion. Ultimately, the drinking water supply system designed and
sized technically and financially is criticized for confirm or invalidate the results across
different analyses and comparisons. This allows reaching optimal solutions to problems in
city water TOUBORO.
Key Word:
SOMMAIRE
I. INTRODUCTION ......................................................................
........................................................................................................................
.................................................. 6
II. CONTEXTE ET OBJECTIFS DU TRAVAIL ........................................................
..........................................................................
.................. 7
I.1 - LE CONTEXTE DU TRAVAIL ................................................................................................7
TOUBORO .............................................................................................................................................. 37
BIBLIOGRAPHIE .............................................
............................................................................................
..................................................................................
................................... 63
VIII. ANNEXES...............................................................................................................
...................................................................................................................................
.................... 65
Tableau 16 : Coût annuel (T0) des produits chimiques nécessaires au traitement de l’eau.54
Figure 2 : Plan de la ville établit sur COVADIS à partir du semi de point constitué……..32
Figure 3 : Synthèse des essais réalisés sur l’échantillon remanié de la tarière 1………….33
I. INTRODUCTION
dès lors, que compte tenu du temps imparti, des paramètres liés aux travaux et équipements
électromécaniques, génie civil, traitement de l’eau et boues de la station de traitement, etc.
seront peu ou pas abordés dans ce présent rapport.
Enfin m’a venu au sein de l’entreprise doit permettre d’aborder le dimensionnement des
ouvrages de prise en eau courantes sur berges. Travaux n’ayant jamais fait l’objet d’études par
la société GEOFOR, qui a pour domaine de prédilection le captage de l’eau souterraine.
D’autre part de faire une étude financière permettant de chiffrer le coût des travaux,
d’évaluer les charges d’exploitation et les possibles recettes apportées par l’investissement
jusqu'à l’horizon du projet.
UTILITE DU MATERIEL
Le niveau de chantier, la station total, odomètre, mires, GPS et accessoires etc. servent à
faire des relevés topographiques de la ville de TOUBORO afin d’établir les profils en
long/travers et le plan de la ville grâce aux outils informatiques (ordinateur, imprimante, clé de
connexion internet, scanner…)
La tarière manuelle avec ses accessoires et la barre à mine permettent d’effectuer des
sondages géotechniques à l’emplacement du réservoir d’eau et de la station de traitement. Les
données récoltés sont également analysés dans un laboratoire de sols agrées afin de classer le
sol.
Le matériel de prélèvement constitué principalement de bou
bouteilles
teilles étanches et isothermes
de 0.5 à 1,5 litres permettra la collecte des échantillons d’eau aux niveaux du point de prise
d’eau pour fin d’analyse physico-chimique et bactériologique.
Les véhicules permettent la mobilisation des équipes d’étude sur le site des travaux ainsi
que le déplacement entre les différends lieux de travaux.
Les flotteurs, la ficelle, l’échelle limnimétrique (déjà installée), les tiges métalliques
graduées et les pirogues permettent de déterminer la vitesse moyenne et les différentes hauteurs
de l’eau au niveau de la section de contrôle d
du
u cours d’eau au lieu de captage.
Les équipements de protection individuelle que portent les techniciens intervenants sur le
terrain assurent leur protection par le respect des règles de sécurité de base.
•
La méthode indirect qui nous a mené d’une part à comparer la ville de
TOUBORO à celle de KAELE à travers l’analyse statique des consommations
de cette localité où nous avions réalisé en 2005 une adduction d’eau toujours
en service, et d’autre part à collecter toutes la documentation nécessaire à
l’élaboration du projet.
Ces méthodes sont résumées à travers deux principales démarches : l’acquisition de
la documentation et l’acquisition des données de terrain.
terrain .
•
Les chefs de quartiers ;
• Les percepteurs des marchés (à vivres, à bétails…) ;
• Les présidents des comités de gestion des points d’eau ;
• Les responsables d’entreprise, de commerce et transport (SODECOTON, AES
- SONEL…) ;
• Les responsables des services administratifs (MINTP, MINEPIA, PTT…)
• Les responsables d’institutions religieuses (mosquées, églises)
• Les responsables d’institutions sanitaires et éducatives
• Etc.…
Le but de cette démarche est de confirmer et/ou compléter les informations présent
dans les différentes documentations collectées en définissant d’une part les catégories
d’activités, le nombre de personne y affectées, les modes d’alimentation en eau, les
consommations spécifiques et les tronçons du levé topographique et d’autre part
l’importance de l’apport d’un service d’eau pour la population (investissement financier et
humain avenir, pérennisation des ouvrages).
En bref, cette enquête s’oriente principalement sur la connaissance des différentes
activités de la ville et sur l’impact qu’elles ont sur la conception et le dimensionnement de
l’adduction d’eau potable (densité de population selon les quartiers, possibilité financière
des populations, différentes activités formelles et informelles, consommation unitaire et
demande en eau selon les activités, les zones d’extension de la ville, la qualité et la quantité
d’ouvrages d’approvisionnement en eau actuel, les zones enclavés …).
(HN) par :
HN = HM + ∆
B.2 - Etablissement des profils en long et plan du réseau AEP à
dimensionner
Pendant le nivellement direct, on prend également les coordonnées géographiques de
chaque point levé à l’aide d’un GPS (en se rassurant que l’incertitude est inférieure ou
égale à 3 m), on constitue ensuite un semi de point. Ce dernier est introduit dans le logiciel
de topographie COVADIS qui permet de constituer le plan numérique de la ville et de
tracer automatiquement les profils en long de chaque tronçon.
On exécute préalablement un avant trou sur une profondeur moyenne d’1 mètre au
diamètre 200 mm, afin de descendre la tarière manuelle de diamètre 100 mm pour le
prélèvement de l’échantillon remanié à la cote indiquée.
La description lithologique des sondages réalisés sont présentés en annexe.
• Limite d’Atterberg
Elle ne concerne que la fraction argileuse du sol (lorsqu’elle est entre 20 et 30%) et
permet de définir trois principaux paramètres :
- La limite de liquidité
Cet essai a pour but de déterminer la teneur en eau critique au-delà de laquelle le
matériau se liquéfie.
- La limite de plasticité
On détermine ici la teneur en eau à laquelle des petites rondelles d’échantillon de
sols roulées sur une table lisse gardent leur intégrité sans se rompre.
- L’indice de plasticité
C’est la différence entre la limite de liquidité et la limite de plasticité.
que nous avons relié à l’aide d’une ficelle définissant ainsi une section de contrôle, nous
avons par la suite découpé l’axe symbolisé par la ficelle en y installant à tout les 5 m des
flotteurs (en polystyrène). Ils ont été calées les uns par rapport aux autres afin d’avoir des
repères de prise de profondeur. Avec une pirogue nous avons longés l’axe de la ficelle en
effectuant des mesures de profondeur à l’aide de tiges graduées de 1 m ajustables les unes
sur les autres aux niveaux des points de repère de l’axe. Ceci nous permet de tracer le
profil en travers et d’en déduire la section mouillée du fleuve.
verticales que celles utilisées pour la détermination du débit, soit 8 verticales. Nous faisons
des prélèvements au 1/4 de la profondeur de chaque verticale de mesure.
Les prélèvements ainsi effectués sur la section donnée sont réunis dans un jerricane
en matière plastique formant « l’eau moyenne type » qui est envoyé au laboratoire des
eaux du centre pasteur pour analyses bactériologique et physico - chimique.
•
La prévision des besoins en eau futur et ce pour différends horizons du projet.
A.1 - Appréciation des besoins unitaires actuels de chaque catégorie
de consommation
Les consommations d’eau sont classées en fonction des besoins spécifiques de
chaque groupe de consommateur. Elle varie en fonction de plusieurs paramètres (Les
pertes dans le réseau et gaspillage, Installation de compteurs d’eau, Pression disponible,
Types d’industries installées sur le territoire de la localité, Qualité et Coût de l’eau,
Importance de la ville, niveau de vie, branchement etc.).
On procède par l’identification et caractérisation des principales catégories de
Cette étude tient compte d’une double augmentation (besoins unitaires et nombre
d’habitants). Après l’évaluation des besoins unitaires par usage actuel, nous déduisons les
besoins globaux actuel à l’aide des dotations obtenues lors des études et la collecte
(voir paragraphe III.2.1).En
d’information préalable (voir III.2.1).En résumé, on procède à la projection
des besoins actuel à un horizon futur en tenant compte principalement de :
•
L’évolution de la population
Le nombre futur (à l’année du projet) N dans une agglomération tel que
nombre d’habitant futur
TOUBORO, N est déterminé par la formule suivante :
N = N0 (1+a) n
Avec N0 : le nombre d’habitants en une année quelconque (nous prendront la valeur
du plan d’urbanisation c'est-à-dire 40 220 en 2008).
a : le taux d’accroissement (8,46 %
d’accroiss ement interannuel moyen de la population (8,46
d’après les études socio – économiques régionales au Cameroun du PNUD : province du
Nord (PROJET PNUD-OPS CMR/98/005/01/99).
C = C0 (1 + b) n
Avec C0 : La consommation moyenne, par habitant, de l’année
l’a nnée 2010 (en
supposant qu’elle est la même en 2008)
b : le taux d’accroissement interannuel moyen de la consommation. Nous
avons pris le taux d’accroissement interannuel moyen de consommation au Cameroun.
n : le nombre d’années séparant l’année C0 à celle de C, qui pourra
prendre une valeur comprise entre 10 et 20 ans, confirmer après études techniques et
économiques de comparaison des différentes consommations futures.
(Qjmoy)) de l’année du projet de toute
La consommation journalière moyenne totale (Qjmoy
Qjmoy = N * C
saison pluvieuse, et d’autre part soumise à un important flux migratoire, nous admettons la
valeur de 1,16 comme coefficient de pointe saisonnière.
(Cpj))
le coefficient de pointe journalier (Cpj
Il exprime le retour de façon cyclique du comportement des usagers au cours de la
(Kp))
Le Coefficient de perte (Kp
•
Les ouvrages d’adduction
Le débit de dimensionnement des ouvrages d’adduction d’eau (conduite de
refoulement) est le débit d’adduction d’eau potable donné par :
Qadd = Qjmoy*Cps*Cpj / n r*T (m3/h) où T est le temps de fonctionnement de la
conduite adduction d’eau traitée (refoulement au réservoir)
• Les ouvrages de distribution (réseaux de distribution)
Le débit de dimensionnement des ouvrages de distribution est égal au débit horaire
maximum (Qhmax)
Qhmax = Qjmoy*Cps*Cpj*Cph / n r*24 (m3/h)
• Le réservoir de stockage
A- LA PRISE D’EAU
La prise d’eau sera faite en eau courante puisqu’il s’agit d’une rivière. Le choix du
type de prise (sur berge, ou en fond de rivière avec ou sans élévation du niveau par un
seuil) repose essentiellement sur une approche intuitive, l’expérience née des visites des
exploitations existantes et surtout le respect des conditions fondamentales de conception,
d’exécution, et d’exploitation d’un ouvrage de captage.
A.1 - Données fondamentales pour la conception et le
Paramètres naturels
• le transport solide (par charriage ou par suspension). Il est grandement influencé
par la stabilité géomorphologique, le relief, la géologie, la pluviométrie du
bassin versant ;
•
La présence des corps flottants qui peuvent bloquer le fonctionnement des
vannes, dessableurs, pompes…etc. ;
• La faune aquatique ;
Paramètres propres aux ouvrages
• La " garantie de service " d'une prise doit être élevée ;
• Le captage doit être assuré quels que soient les débits de crue et la quantité du
transport solide ;
• Le dessableur doit assurer la décantation et l'évacuation des matériaux solides
quelles que soient les conditions hydrauliques ;
chasse des matériaux solides. Ceci lui permet d’éviter et/ou de dérouter
dérouter une
bonne partie des matériaux solides charriés.
• On prévoira des dessableurs pour assurer la décantation et l’évacuation des
matériaux solides en suspension quelques soient les conditions hydrauliques.
Ces ouvrages devront par ailleurs être facilement accessibles afin de permettre le
nettoyage et l’entretien ;
• L’ouvrage de prise devra être muni d’une grille épaisse et d’une grille fine
empêchant le passage des poissons dans le canal d’amenée et par conséquent
leur préservation ;
• Le site de prise d’eau doit se situé en amont des différents exutoires des
écoulements de la ville de TOUBORO ce qui facilite le traitement.
Soit
Avec
= l’accélération gravitationnelle (9,81 m/s 2)
= la masse volumique de l’eau (1000 Kg/m 3)
,
La formule des pertes de charges singulières est égale à (formule de
Manning – Strickler)
Où Q est le débit de dimensionnement (du tronçon considéré)
D le diamètre intérieur de la conduite
Les travaux à effectuer pour atteindre les objectifs fixés (voir paragraphe I.2) ont été
menés conformément aux méthodes et protocoles préalablement présentés et aboutissent
aux résultats qui suivent :
Le terme moyen* signifie que les données présentées correspondent aux statistiques
relevées à l’échelle régionale.
Tableau 5: Les divers pôles d’activité (sociale, éducative, économique et industrielle)
de la ville de TOUBORO et leurs capacités.
Infrastructures
15 172 Employés
Administratives
6020 usagers
Infrastructures commerciales 7
475 têtes (bétails)
d’établir les plans et profils par l’insertion du semi de point constitué dans le logiciel
COVADIS.
Figure 2 : Plan de la ville établit sur COVADIS à partir du semi de point constitué par le
levé topographique et la prise des coordonnées géographiques des points levés.
Quand au point de stockage, il est situé sur la cote la plus grande de la ville de
coordonnées géographiques N7°47’24,1’’ et E15°21'27.7'' Z = 555 m. Il est à une
distance d’environ 4,7 km du point de captage.
Les sites retenus pour le captage de l’eau brute et le stockage de l’eau traitée sont
matérialisés en cercle bleue sur la figure 3 ci – dessus.
Figure 3 : Synthèse des essais réalisés sur l’échantillon remanié de la tarière 1 (site
de stockage de l’eau potable).
Il ressort de ces analyses que six (04) échantillons remaniés ont subies des analyses
de laboratoire, lors de cette campagne de reconnaissances géotechniques. Ces échantillons
ont été prélevés entre 1,00 et 2,00 m, par rapport au terrain naturel. Les matériaux prélevés
sont dans l’ensemble des sables argileux sur le site devant abrité le château et des argiles
compactes sur le site de la prise d’eau. Les matériaux meubles prélevés sont dans
Ces derniers présentent un indice Cc/ (1+e0) compris entre 0,09 et 0,16 ; ce qui
classe ces sols dans la catégorie des sols moyennement compressibles.
compressibles.
A- LA SECTION MOUILLEE
La démarche utilisée pour la détermination de la section de la rivière au niveau de la
prise d’eau (confère paragraphe
paragra phe III.2.1), nous a permis d’obtenir les données figurant dans
le tableau 6 ci-dessous et de tracer le profil en travers représenté sur la figure 4 ci-dessous
et d’en déduire la section mouillée du fleuve.
saison pluvieuse.
La mesure du débit passe par une exploration du champ de vitesse réalisées à l’aide
de flotteurs lestés (confère paragraphe III.2.3), telle que présentée les résultats dans les
tableaux 7 et 8 ci – dessous.
On en déduit le débit de la rivière VINA aux différentes saisons par le produit des
vitesses et des sections mouillées respectives comme le présente le tableau 10 ci-dessous.
Les résultats d’analyse bactériologique de l’eau prélevée sur le site de prise sont
présentés en annexe.
Les résultats d’analyse physico chimique de l’eau prélevée sur le site de prise sont
présentés en annexe.
- Temps de traitement 18 18 18 18 18 18
Demande journalière
(m3/j) 489,87 598,42 985,80 1 596,45 2 597,04 4 507,00
moyenne
Demande de pointe
(m3/j) 625,08 770,17 1 267,94 2 051,76 3 334,59 5 786,98
journalière
Besoin de pointe journalière (m3/j) 774 954 1 570 2 541 4 130 7 167
Débit d'adduction eau potable (m3/h) 40,85 50,34 82,87 134,10 217,95 378,23
• D’un bac de prise d’eau de dimension 2,50 x 2,50 x 9,00 m muni en sa base d’une
grille et servant de dessableur à travers sa configuration géométrique. L’eau pénètre
dans le bac à travers un déservoir mobile réglable depuis un
unee passerelle par (une
vanne murale). Le bac de prise est installé en dessous de la cote d’étiage et à un
coté qui sert de mur de soutènement à l’ouvrage de prise.
• Un canal de captage (enterrée) de largeur 1000
1000 mm et hau
hauteur
teur 800 mm pour
l’amenée de l’eau brute du bac de prise d’eau brute vers le puits d’eau brute suivant
une pente ascendante telle que la cote d’arrivée soit inférieure au niveau d’étiage.
• Un puits d’eau brute (fosse de relevage) composé de deux compartiments de
dimensions respectives de 5,60 x 3,60 x 10 et 3,60 x 2
2,60
,60 x 9. Le volume minimum
minimum
requis est de 34 m3. Le premier compartiment est muni d’un piège à sable d’un
mètre et le second contient les deux pompes immergées de caractéristiques 150
m3/h et 20 m de HMT (une fonctionnant et l’autre de secours)
• Une passerelle installée au dessus du niveau des plus hautes eaux relie le local
technique des pompes jusqu’au bac de prise. Il comprend deux vannes murales. La
première sert de déservoir mobile pour l’entrée des eaux et la seconde de vidange
en cas d’entretien de la station de prise. Une échelle située sur sa façade intérieure
permet l’accès au bac de prise.
• Un local technique où sont commander les opérations de pompage et installée les
équipements de protection des pompes (ballons anti bélier, indicateur de niveau
d’eau dans le puits, coffret de commande électrique, contacteurs de niveau à
poire…).
Le sol sous l’ouvrage de prise est renforcé au moyen de moellons stabilisé au ciment.
Les berges amont et aval de prise sont protégés par des gabions modulaires posés en
escalier.
Mur de soutènement
La figure 7 ci –
contre présente le
schéma du process de
traitement adapté
aux caractéristiques
primaires de l’eau
brute.
DN 300
La station de pompage de la prise d’eau doit refouler un débit de 145 m3/h (confère
débit de captage d’eau potable du tableau 12)
12) sur une distance moyenne de 500 m. le
dénivelé entre la cote de prise et la station de traitement est de 8 m.
Le diamètre intérieure (Di) de la conduite de refoulement de l’eau brute est donnée
par la formule de BRESSE : Di = 1,5Q1/2 avec Q en m3/s. Nous obtenons Di = 301, 03
mm. On choisit une canalisation en Fonte de DN 300 (diamètre intérieur) PN10.
Dimensionnement de la pompe
Au niveau du bac de prise d’eau, elles sont de type mural et au nombre de deux
commandant respectivement l’entrée de l’eau et la vidange de la l’ou
l’ouvrage
vrage de prise.
Par ailleurs, deux vannes manuelles DN 350 permettent d’isoler un ou les deux
circuit(s) de refoulement de la station de pompage (station de prise) de l’unité de traitement
pour des opérations de maintenance des pompes, défectuosité des joints de clapets, etc.…
Après la prise d’eau brute, différents postes sont nécessaires pour traiter cette
eau :
B- LE POSTE DE DECANTATION
C’est la première étape du process, l’eau brute arrivant par la conduite de
refoulement en FONTE DN 315 traverse un débitmètre électromagnétique pour le contrôle
et la totalisation du débit
débit entrée station. La d
décantation
écantation se fait au travers d’un décanteur
lamellaire de 150 m³/h équipé d’un process d’homogénéisation et de floculation à base
d’ajout de sulfate d’alumine et de chlore, ainsi que d’un système de soutirage des boues.
Les principaux équipements de ce poste sont :
Une chambre de mélange eau/sulfate d’alumine/chlore
L’eau brute aspirée dans le poste de pompage, est orientée dans une cellule dite «
chambre de mélange ». Dans cette chambre est installé deux mélangeurs de marque
DOSAPRO avec des pales hélicoïdales d’un diamètre de 550 mm et dont la vitesse de
rotation est de 124 tours par minute. Ces agitateurs servent à coaliser le fluide composé de
l’eau brute, et le chlore gazeux provenant du mixer gaz/eau.
Le volume de cette chambre est de 3.5 m3. Elle est alimentée par une canalisation PE
DN250 et sa partie basse présente deux ouvertures de diamètre 250 mm pour le passage du
fluide mélangé vers la chambre d’homogénéisation.
Une chambre d’homogénéisation
Les eaux brutes, additionnées de sulfate d’alumine et de chlore, sont transférées dans
la chambre d’homogénéisation par deux ouvertures de diamètre 250 mm située à la partie
inférieure de la chambre de mélange. La chambre d’homogénéisation est une cellule de 20
m3 équipée d’un agitateur, avec des pales d’un diamètre de 1 200 mm et dont la vitesse de
rotation est de 26 tours par minute. De marque DOSAPRO l’agitateur permet, durant le
séjour du fluide dans cette chambre, de bien homogénéiser le mélange eaux/sulfate
d’alumine et chlore avant leur passage en chambre de floculation /décantation.
mètre par heure. C’est lors du passage dans le bloc lamellaire, qui freine la vitesse du
fluide, que les flocs et les particules lourdes se précipitent vers le bas, et sont retenus dans
les canaux de soutirage. Débarrassée de la plus grande majorité de ses boues et particules,
l’eau décantée se déverse par gravité dans la chambre de transfert.
La Chambre de transfert
D- LE POSTE DE FILTRATION
Le poste de filtration est composé de trois filtres à sable de capacité de filtration de
100 m3/h pour chaque filtre. Le filtre à sable se présente sous forme de cylindre horizontal
de diamètre 2.200 mm et de longueur 6.058 mm, positionné de façon horizontale et mis en
place dans une structure rigide et parallélépipédique de type container. Chaque ensemble
E- POSTE DE CHLORATION
Afin de parfaire l’état de potabilisation de l’eau ainsi décantée et filtrée, il y a lieu de
procéder à un ajout de chlore selon un dosage très précis, grâce à un poste de chloration
distillant le gaz chloreux à la demande selon un contrôle permanent. Cet ajout de chlore
permet d’éviter que l’eau ne soit repolluée au niveau bactérien dans les canalisations. Le
but de ce poste est double car il ne permet pas seulement d’ajuster la concentration de
chlore dans l’eau filtrée avant son départ dans le réseau de distribution mais aussi de
distribuer du chlore gazeux dans la station de décantation pour hygiéniser les eaux brutes
captées avant leur traitement.
Le Principe de fonctionnement du poste de chloration est présenté en annexe.
G- LOCAL TECHNIQUE
L’unité de potabilisation nécessitant de nombreux contrôles, régulations, dosages et
distribution d’additifs divers, les commandes de ceux-ci, diverses pompes et suppresseurs
ainsi que les stockages de sulfate d’alumine et de chlore gazeux sont réunis dans un seul
local sécurisé et ventilé dit « local technique ».
Ce local contient aussi l’armoire générale électrique pour les commandes et contrôle
/ commande.
• Ventouses PFA 16 bars DN 60, aux points hauts (trois fonctions unique)
• Purges PFA 16 bars DN 60, aux points bas (voir sur profil en long en annexe)
• Des pièces de raccords en acier ou bronze :
- Coudes électro-soudables,
- Joint Gibault
•
Compteur PAM DN250
Ouvrages de Génie Civil
de vidange en annexe).
• Les regards avec ventouse à trois fonctions
Ils seront construits de la même manière que les regards de vidange à l’exception
faite que la butée en béton ordinaire sera construite pour supporter plutôt un té, la vanne
d’isolement et la ventouse et que l’ouvrage n’aura pas de puits perdu (puisard).
(Voir plan de
de regard pour ventouse en annexe)
• Les butées
Elles seront construites au niveau des pièces spéciales (coudes, tés, etc.). Leurs
dimensions seront calculées en fonction des éléments à prendre en compte (pression à
l’intérieur de la canalisation, rayon de cette dernière et angle du coude…).
Le schéma de Principe de pose des butées est présenté en annexe.
Conduite de
refoulement
Mémoire de fin d’étude : Etude de faisabilité de l’adduction d’eau potable de la ville de TOUBORO
placé en limite de l’agglomération, près de la nouvelle zone administrative (qui n’a pas
encore été construite) et à l’entrée de la ville lorsqu’on vient de NGAOUNDERE. Ce lieu a
été choisit en raison de sa grande altitude qui pourrait permettre d’utiliser un réservoir semi
enterré, lequel est plus économique qu’un réservoir sur tour. Néanmoins compte tenu de
l’extension de la ville et du budget actuel de réalisation des travaux, Il sera prévu à mis
distance de la canalisation de refoulement, c'est-à-dire en face du centre ville actuel, un
collier de prise en charge pour préparer l’adduction d’eau vers un réservoir d’équilibre.
Mémoire de fin d’étude : Etude de faisabilité de l’adduction d’eau potable de la ville de TOUBORO
Le tableau 13 Ci – dessous résume les diamètres de toutes les conduites à poser pour
la distribution de l’eau dans la ville. Ces canalisations seront en PVC PN10.
Mémoire de fin d’étude : Etude de faisabilité de l’adduction d’eau potable de la ville de TOUBORO
• Les bouches à incendies alimentés par des canalisations DN 110 avec tous les
accessoires de raccordement et de bon fonctionnement ;
• Cône de réduction ;
• Les colliers de prise en charge ;
• Les bornes fontaines et toutes leurs robinetteries (plan en annexe) ;
• Autres accessoires de raccords et robinetteries ;
• Pour les branchements on aura pour principaux équipements :
- Robinet de prise en charge
- Les colliers de prise en charge
- Manchons réduits
- Compteurs
- Robinet d’arrêt
- La tuyauterie PEHD en DN15, DN 25 et les raccords correspondants
• Etc.
Le tableau 13 ci - dessus montre qu’avec une pression au sol du château égal à zéro,
c'est-à-dire un réservoir avec un
un radier à 555 m d’altitude, on a des pressions acceptables
avec des pressions résiduelles en distribution comprise entre 7,28 et 33,83 m.
On adopte donc un réservoir de 800 m3 semi enterré.
Le réservoir à construire est semi enterré sur une profondeur de 50 cm. Il a un
diamètre de 16 m et une hauteur de 4 m et est recouvert par un voile munis d’un trou
d’homme DN 800 et d’un orifice d’aération pourvu d’un grillage (pour empêcher l’action
néfaste du soleil et des insectes).
Les principaux éléments du réservoir sont :
Mémoire de fin d’étude : Etude de faisabilité de l’adduction d’eau potable de la ville de TOUBORO
charges proportionnelles.
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Logistiques
Véhicules 4x4 U 1 250 000 250 000 3 000 000
Autres charges FF 1 80 000 80 000 960 000
Total Charge Logistique 330 000 3 960 000
Fonctionnement du service
Mémoire de fin d’étude : Etude de faisabilité de l’adduction d’eau potable de la ville de TOUBORO
l’eau
Volume annuel Qté de produit Coût à
Qté en g/m3 Prix unitaire
Produits d'eau traitée utilisé à l'année l'année T0
d'eau traitée du Kg (FCFA)
(Année T0) T0 (en Kg) (FCFA)
Hypochlorite de
10 350 400 3 504 50 175 200
sodium
Sulfate
39,1 350 400 13 701 35 479 522
d'alumine
TOTAL ANNUEL (T0) DES FRAIS DE TRAITEMENT 654 722
Mémoire de fin d’étude : Etude de faisabilité de l’adduction d’eau potable de la ville de TOUBORO
Amortissement Entretien
Cout en
Désignation Durée de Cout Annuel Cout Annuel
FCFA % Annuel
vie (FCFA) (FCFA)
Conduites 616 418 268 50 12 328 365 0,10% 616 418
Equipements
244 230 288 15 16 282 019 3% 7 326 909
Electromécaniques
Génie Civil 985 806 600 80 12 322 583 0,01% 98 581
Autres équipement
92 500 000 30 3 083 333 2% 1 850 000
électrique
TOTAL 44 016 300 9 891 908
Mémoire de fin d’étude : Etude de faisabilité de l’adduction d’eau potable de la ville de TOUBORO
V. DISCUSSION ET ANALYSES
L’alimentation en eau potable de la ville de TOUBORO vise de manière spécifique à :
• Rendre l’eau potable accessible à la majorité de la population ;
• Réduire les distances à parcourir à la recherche de l’eau ;
• Réduire la pression sur les points d’eau existants ;
• Eradiquer les maladies liées à l’eau (Choléra, dysenterie etc.) ;
• Alléger le travail des femmes et des enfants
• Augmenter les revenues des populations ;
• Relever le taux de scolarisation ;
• Améliorer les conditions d’hygiène des populations.
Pour atteindre ces objectifs l’exactitude de nombreux résultats trouvés lors de cette étude,
ainsi que leur adéquation avec le contexte socioéconomique de la ville doivent d’être vérifiées
afin de garantir la fiabilité et la pérennité des ouvrages à mettre en œuvre
Mémoire de fin d’étude : Etude de faisabilité de l’adduction d’eau potable de la ville de TOUBORO
Mémoire de fin d’étude : Etude de faisabilité de l’adduction d’eau potable de la ville de TOUBORO
A- ENVIRONNEMENTAUX
Comme tout projet de construction d’infrastructure, l’Adduction en Eau Potable d’une
ville comme celle de TOUBORO a des impacts négatifs à la fois sur le milieu physique et sur
l’homme. Sa réalisation et son exploitation doivent obéir aux normes de sécurité pour l’homme,
l’ouvrage même, la ressource en eau et le milieu physique. Le tableau 20 ci – dessous donne
un aperçu sur les impacts négatifs possibles.
Activités Popu
Popula
lati
tion
on Ea
Eau
u Flore Sol Paysage
Installation de chantier O O X X X
piquetage O O X X X
Terrassement O O X X X
Pose des canalisations O O X X X
TCHANA WETIE Joël Narcisse Page 59
Licence professionnelle (L3) en
Eau et Assainissement
Mémoire de fin d’étude : Etude de faisabilité de l’adduction d’eau potable de la ville de TOUBORO
Par contre, il est attendu de ce projet beaucoup d’impacts positifs sur l’environnement.
Grâce à l’eau qui sera disponible, beaucoup d’arbres pourront être plantés par la population, ce
qui endiguera l’avancée du désert dans cette région. La disponibilité de l’eau permettra aussi
d’assainir les marchés, les drains etc.
B- SOCIOECONOMIQUE
Sur le plan socioéconomique, la réalisation de ce projet permettra
• une réduction des heures consacrées à la corvée de l’eau. Le temps ainsi dégagé
pourra être consacré aux activités génératrices de revenus ;
• une réduction du taux de prévalence des maladies d’origine hydriques. Ce qui
permettra à la population d’épargner près de 5 % de son revenu annuel
annuel ;
• La vulgarisation et la maîtrise de l’hygiène de l’eau ainsi que de l’hygiène
corporelle ;
• La scolarisation et le développement éducatif des enfants, l’encadrement maternel
seront renforcés par la diminution de l’énergie et du temps consacrés à
l’approvisionnement en eau ;
Mémoire de fin d’étude : Etude de faisabilité de l’adduction d’eau potable de la ville de TOUBORO
VI. CONCLUSION
Les travaux d’étude de faisabilité pour l’adduction d’eau d’une ville au contexte
socioéconomique, climatique et géographique particulier, telle que TOUBORO nécessite de
posséder un certains nombre de paramètres propres à la ville. Il s’agit d’une part de la
documentation qui fournit les données représentatives de la population, le taux de desserte en
eau actuel, le taux de croissance de la population etc. et d’autre part des résultats d’essais et
mesures réalisés in situ.
Ces derniers consistent principalement à faire : un levé topographique de la ville
permettant d’établir des plans, profils et de positionner les différents ouvrages de l’AEP (prise
d’eau, réservoir de stockage etc.) ; des sondages géotechniques ; des calculs hydrométriques au
droit du site de prise d’eau ; des prélèvements de l’eau à capter pour analyses
physicochimiques et bactériologiques.
Toutes les informations recueillis permettent de calculer les besoins en eau de la
population jusqu’à l’horizon T0 + 20 et d’en déduire les débits spécifiques du
dimensionnement des ouvrages de l’AEP à T0 + 10. Dès lors on dimensionne tous les ouvrages
constitutifs de l’AEP.
On obtient un ouvrage de prise d’eau et une station de traitement de 145 m3/h de débit
débit et
18 h de temps de fonctionnement par jour. Ils sont reliés par une conduite d’adduction en fonte
DN 315 et permettent l’alimentation en eau potable d’un réservoir semi enterré de 800 m3 au
moyen d’une conduite de refoulement de 4,7 Km de longueur en PVC DN300. Le réservoir
dessert à son tour un réseau de distribution d’environ 24 Km de conduite.
Après les études techniques, nous évaluons les coûts d’investissement, les charges
d’exploitations, recettes envisagées et établissons les comptes d’exploitation. Tous les résultats
de ces travaux sont ensuite soumis à des analyses et comparaisons visant à faciliter
économiquement et techniquement la réalisation du projet.
De cette discussion, il ressort que l’approche utilisée pour le dimensionnement de l’AEP
de TOUBORO est la meilleure puisqu’au-delà des contraintes révélées (adhésion de la
population au projet, financement etc.) et des hypothèses établies lors de l’étude technique et
financières, l’étude réalisée est en adéquation avec les besoins de la ville et les moyens
financiers que peut mobiliser la commune de TOUBORO en particulier et le gouvernement
camerounais en général.
Mémoire de fin d’étude : Etude de faisabilité de l’adduction d’eau potable de la ville de TOUBORO
VII.RECOMMENDATIONS
Au terme de cette étude qui nous a permis de proposer un système d’adduction d’eau
potable pour la ville de TOUBORO, nous formulons ci –dessous des recommandations visant à
aider le l’état camerounais en particulier et l’Afrique en général dans leur politique de gestion
intégré des ressources en eau.
• La sensibilisation des populations bénéficiaires des projets AEP sur l’utilité
de l’eau, les maladies d’origine hydrique, la préservation du patrimoine
hydrique etc. doit être l’un des objectifs majeurs de toutes études de
faisabilité.
• Les projets d’adduction d’eau potable doivent intégrés des systèmes
d’assainissement (latrines publiques, décharges contrôlées etc.) permettant
l’éradication de la pollution et la protection de l’environnement.
• La formation des artisans réparateurs et des comités de gestion des points
d’eau crées doit faire partie intégrante à court et à long terme des coûts
d’investissement des projets d’adduction d’eau.
• Les ouvrages d’eau potable (forages avec PMH, AEP, puits modernes etc.)
doivent être dénombrés et leurs caractéristiques enregistrés au moyen des
systèmes d’information géographique. Ceci afin d’avoir une vue globale des
infrastructures déjà réalisées, de suivre leur évolution (anticipant par la même
occasion leur réhabilitation ou la construction d’ouvrage neuf) et d’en déduire
rapidement les zones non desservies.
Mémoire de fin d’étude : Etude de faisabilité de l’adduction d’eau potable de la ville de TOUBORO
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages et articles
- D. ZOUNGRANA, Cours d'approvisionnement en eau potable, Novembre 2003,
page 7 – 23, 54 - 97
Mémoire de fin d’étude : Etude de faisabilité de l’adduction d’eau potable de la ville de TOUBORO
Sites internet
Adduction d’eau potable : Le Cameroun obtient près de 65 milliards Cfa
http://www.lemessager.net/2010/01/adduction-d%E2%80%99eau-potablele-cameroun-
obtient-pres-de-65-milliards-cfa/ du 28 Août 2010
Mesure du débit d'un cours d'eau : Hydrométrie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hydrom%C3%A9trie du 08 Aout 2010
Méthode d'analyse des matières en suspension pour l'étude du débit solide des rivières :
J.P. CARBONNEL : Attaché de recherches au C.N.R.S
http://medhycos.mpl.ird.fr/en/data/hyd/Drobot/5C.htm
Hydrologie appliquée
http://hydram.epfl.ch/e-drologie/ du 15 Août 2010
Crues et apports. Manuel pour l’estimation des crues décennales et des apports annuels
pour les petits bassins versants non jaugés de l’Afrique sahélienne et tropicale sèche.
http://www.fao.org/docrep/W2570F/W2570F00.htm du 15 Août 2010
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VIII. ANNEXES
TABLEAU DES ANNEXES
SOMMAIRE
Tableau 1 : Charges d’investissement pour la réalisation de l’AEP de TOUBORO……...65
Tableau 7 : Masse volumique des particules solides du sol de l’échantillon remanié tarière
1……………………………………………………………………………………………73
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Mémoire de fin d’étude : Etude de faisabilité de l’adduction d’eau potable de la ville de TOUBORO
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1. 4 Fourniture et pose de conduite PVC Diam. 225 mm U 798 36 530 29 150 940
1. 5 Fourniture et pose de conduite PVC Diam. 200 mm U 1045 44 530 46 533 850
1. 6 Fourniture et pose de conduite PVC Diam. 140 mm U 915 17 620 16 122 300
1. 7 Fourniture et pose de conduite PVC Diam. 125 mm U 540 14 700 7 938 000
1. 8 Fourniture et pose de conduite PVC Diam. 110 mm U 4484 9 867 44 243 628
1. 9 Fourniture et pose de conduite PVC Diam. 90 mm U 1560 7 950 12 402 000
1. 10 Fourniture et pose de conduite PVC Diam. 75 mm U 2185 5 620 12 279 700
1. 11 Fourniture et pose de conduite PVC Diam. 63 mm U 740 3 400 2 516 000
1. 12 Fourniture et pose de conduite PVC Diam. 50 mm U 1740 2 100 3 654 000
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CHARGES D'EXPLOITATION
Entretien et amortissement 44 016 44 016 44 016 44 016
Consommable 655 655 655 655
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RECETTES 0,00 103 718 121 001 138 291 172 864
CASH FLOW -2 622 081 10 548 27 830 45 121 79 694
CHARGES D'EXPLOITATION
RECETTES 198 524 211 354 224 183 249 843 275 502
CASH FLOW 105 354 118 184 131 013 156 673 182 332
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5.18 Wh/m³/m
Conso. énergétique 147 kWh/Année
Prix Sur demande EUR
Coût énergétique 7 EUR /Année
Prix+Coûts énergétiques Sur demande EUR /15 Années
Profil de charge
1
Débit 100%
Pression 100%
Temps 10 h/Année
Conso. énergétique 147 kWh/Année
Population 40 220 47 313 71 012 106 580 159 965 240 090
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AFFAIRE
Ouvrage AEP TOUBORO
Nature Sable limoneux
Sondage T1 Puits 1 Profondeur 1,00 - 1,50 m
Echantillon ER 1 Mode de conservation Sous gaine
Date de prise d’essai 12/08/2010 Température de l'étuve 105
N° de la tare 050
Poids total humide (grs) 411
Poids total sec (grs) 358
Poids tare (grs) 118
Poids d'eau (grs) 53
Poids matériau sec 240
Teneur en eau % 22,08%
ANALYSE GRANULOMET
GRANULOMETRIQUE
RIQUE
AFFAIRE
Mémoire de fin d’étude : Etude de faisabilité de l’adduction d’eau potable de la ville de TOUBORO
OUVERTURE
Module DIAMETRE REFUS % REFUS % TAMISATS
EN MAILLE
AFNOR En m/m CUMULES CUMULES CUMULES
CARRE (m/m)
50 100 80
49 80 63
48 63 50
47 50 40
46 40 31,5
45 30 25
44 25 20
43 20 16
42 15 12,5
41 12,5 10
40 8 0 0,0 100,0
38 5 1 0,2 99,8
34 2 41 7,0 93,0
Tableau 7 : Masse volumique des particules solides du sol de l’échantillon remanié tarière 1
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Chantier
Nature Sable limoneux Date de l'essai 12/08/2010
Nombre de coups 15 23 28 33
N° de la tare 32 36 31 30
Poids total humide 31,50 32,50 35,10 31,90
Poids total sec 28,10 28,90 30,90 28,70
Poids de la tare 17,80 17,70 17,60 17,80
Poids net en eau 3,40 3,60 4,20 3,20
Poids de matériau
10,30 11,20 13,30 11,10
sec
Teneur en eau 33,01 % 32,14 % 31,58 % 28,83 %
N° de la tare 22 500
WL = 32,24%
Poids total humide 28,10 27,20
Poids total sec 27,00 26,40 WP = 17,17%
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• Coupe technique :
Cote Inférieure
Cote (m) Description technique
(m)
0,00 1,00 Avant trou
1,00 2,50 Tarière manuelle diamètre 100 mm
• Coupe lithologique
Cote Inférieure
Cote (m) Description lithologique
(m)
0,00 0,20 Terre végétale.
0,20 1,00 Sable argileux.
Mémoire de fin d’étude : Etude de faisabilité de l’adduction d’eau potable de la ville de TOUBORO
Besoin journalier
journalier de po
pointe
inte Qjmax (m3/j) = 2550
a = Qjmax/24 = 105
Mémoire de fin d’étude : Etude de faisabilité de l’adduction d’eau potable de la ville de TOUBORO
10,30 × Q
2
Débits de Pertes de
Situation Diam. Choix du Vérif. des
∑ Qaval
Longueur pointe du Débit Diam. charge par
Tronçons du Dth. diam. réel vitesses
(m) tronçon (Qt) (Qd). (l/s) Ext. tronçon ΔH+
tronçon (mm) (mm) (m/s)
(l/s) (10%) ΔH
E-F 10 0,02 Int 30,65 31,23 199,46 203,4 225 0,9616 0,04
F-H 225 0,47 Int 30,18 30,76 197,94 203,4 225 0,9470 0,82
H - H1 150 0,32 Fin - 0,58 27,12 36,2 40 0,5612 1,91
H-J 125 0,26 Int 29,60 30,18 196,07 203,4 225 0,9292 0,44
J - J1 200 0,42 Fin - 0,58 27,12 36,2 40 0,5612 2,55
J-L 238 0,50 Int 28,68 29,25 193,04 203,4 225 0,9008 0,78
L - L1 300 0,63 Fin - 0,58 27,12 36,2 40 0,5612 3,83
L-O 200 0,42 Int 27,62 28,20 189,54 203,4 225 0,8683 0,61
O-Q 350 0,74 Int 3,70 4,27 73,79 99,4 110 0,5511 1,12
Q - Q1 250 0,53 Fin - 0,58 27,12 99,4 110 0,0744 0,01
Q-S 200 0,42 Int 2,75 3,33 65,09 99,4 110 0,4289 0,39
S - S1 250 0,53 Fin - 0,58 27,12 99,4 110 0,0744 0,01
S-T 225 0,47 Int 1,75 2,33 54,43 67,8 75 0,6445 1,64
T - T1 200 0,42 Fin - 0,58 27,12 36,2 40 0,5612 2,55
Mémoire de fin d’étude : Etude de faisabilité de l’adduction d’eau potable de la ville de TOUBORO
VA - VB 230 0,48 Int 5,54 6,12 88,28 99,4 110 0,7887 1,51
VB - VD 390 0,82 Int 4,72 5,30 82,13 99,4 110 0,6828 1,91
VD - VE 230 0,48 Int 4,23 4,81 78,29 99,4 110 0,6203 0,93
VE - VF 250 0,53 Fin - 0,58 27,12 36,2 40 0,5612 3,19
VE - VG 200 0,42 Int 3,29 3,86 70,15 81,4 90 0,7428 1,52
VG - VH 430 0,91 Int 0,53 1,10 37,50 45,2 50 0,6883 6,14
VH - VI 250 0,53 Fin - 0,58 27,12 36,2 40 0,5612 3,19
1,54
VG - VJ 150 0,32 Int 2,12 51,91 67,8 75 0,5861 0,90
VJ - VM 100 0,21 Int 0,29 0,87 33,33 45,2 50 0,5439 0,89
VM - VN 140 0,29 Fin - 0,58 27,12 36,2 40 0,5612 1,79
VJ - VK 290 0,61 Int 0,42 1,00 35,67 45,2 50 0,6227 3,39
VK - VL 200 0,42 Fin - 0,58 27,12 36,2 40 0,5612 2,55
V-W 440 0,93 Int 9,35 9,93 112,47 113 125 0,9906 3,83
W - W1 450 0,95 Fin - 0,58 27,12 36,2 40 0,5612 5,74
W - W2 250 0,53 Int 2,27 2,85 60,28 67,8 75 0,7904 2,74
W2 - X 250 0,53 Int 1,75 2,33 54,43 67,8 75 0,6445 1,82
X - X1 130 0,27 Fin - 0,58 27,12 36,2 40 0,5612 1,66
X-Y 450 0,95 Int 0,53 1,10 37,50 45,2 50 0,6883 6,42
Y - Y1 250 0,53 Fin - 0,58 27,12 36,2 40 0,5612 3,19
W-Z 1360 2,86 Int 2,74 3,32 64,99 81,4 90 0,6375 7,60
Z - ZA 350 0,74 Int 2,00 2,58 57,31 67,8 75 0,7145 3,13
-
ZA - ZB 950 2,00 Fin 0,58 27,12 36,2 40 0,5612 12,12
E-G 200 0,42 Int 12,22 12,79 127,67 126,6 140 1,0169 1,58
G - G1 120 0,25 Fin - 0,58 27,12 36,2 40 0,5612 1,53
G-I 100 0,21 Int 11,75 12,33 125,33 126,6 140 0,9801 0,73
I - I1 180 0,38 Fin - 0,58 27,12 36,2 40 0,5612 2,30
I-K 315 0,66 Int 10,71 11,29 119,92 126,6 140 0,8972 1,93
K - K1 140 0,29 Fin - 0,58 27,12 36,2 40 0,5612 1,79
K-M 120 0,25 Int 10,16 10,74 116,97 126,6 140 0,8537 0,67
M - M1 120 0,25 Fin - 0,58 27,12 36,2 40 0,5612 1,53
M - MA 180 0,38 Int 9,53 10,11 113,48 126,6 140 0,8035 0,89
MA - MA1 100 0,21 Fin - 0,58 27,12 36,2 40 0,5612 1,28
MA - MC 100 0,21 Int 9,11 9,69 111,09 113 125 0,9665 0,83
MC - MC1 290 0,61 Int 2,15 2,73 58,93 67,8 75 0,7554 2,90
MC1 - MC2 260 0,55 Int 1,60 2,18 52,68 67,8 75 0,6036 1,66
-
MC2 - MC3 50 0,11 Fin 0,58 27,12 36,2 40 0,5612 0,64
MC2 - MG 210 0,44 Int 1,05 1,63 45,58 57 63 0,6393 1,90
MG - MH 500 1,05 Fin - 0,58 27,12 36,2 40 0,5612 6,38
MC - MD 350 0,74 Int 5,61 6,19 88,81 99,4 110 0,7982 2,35
MD - ME 320 0,67 Fin - 0,58 27,12 36,2 40 0,5612 4,08
MD - MI 140 0,29 Int 4,64 5,22 81,56 99,4 110 0,6733 0,67
MI - MJ 145 0,31 Int 4,34 4,92 79,14 99,4 110 0,6339 0,61
MJ - MF 120 0,25 Fin - 0,58 27,12 36,2 40 0,5612 1,53
MJ - MK 165 0,35 Int 3,74 4,32 74,15 99,4 110 0,5565 0,54
MK - MK1 150 0,32 Fin - 0,58 27,12 99,4 110 0,0744 0,01
MK - ML 220 0,46 Int 2,96 3,54 67,12 67,8 75 0,9801 3,71
ML - MM 190 0,40 Int 2,56 3,14 63,21 67,8 75 0,8692 2,52
MM - MM1 265 0,56 Fin - 0,58 27,12 36,2 40 0,5612 3,38
MM - MN 430 0,91 Int 1,10 1,67 46,16 57 63 0,6558 4,09
MN - MO 270 0,57 Int 0,53 1,10 37,50 45,2 50 0,6883 3,85
Mémoire de fin d’étude : Etude de faisabilité de l’adduction d’eau potable de la ville de TOUBORO
Figure 4 : Résultat d’analyse physico chimique de l’eau prélevée sur le site de prise….83
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DN300
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