ASSOUMA Moustapha

CONCEPTION D’UN SYSTÈME D’ALIMENTATION EN
EAU POTABLE DANS LA LOCALITE DE

KOURIENTRE, REGION DES SAVANES (TOGO)
MEMOIRE POUR L’OBTENTION DU DIPLOME D’INGENIEUR 2IE AVEC GRADE DE

MASTER
SPECIALITE GENIE DE L’EAU DE L’ASSAINISSEMENT ET DES AMENAGEMENTS
HYDRO-AGRICOLES
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Présenté et soutenu publiquement le 28 Juillet 2021 par
Moustapha ASSOUMA (2017 07 65)
Directeur de mémoire/Encadrant 2iE : Dr Roland YONABA, Enseignant chercheur, 2iE
Maître de stage : M. Koffi ALIDJINOU, Ing. Hydraulicien, Directeur Technique Groupe IGA
Structure d’accueil du stage : Ingénierie, Géotechnique, Architecture et Urbanisme (Groupe

IGA)
Jury d’évaluation du stage :
Président : Prof. Anderson ANDRIANISA
Membres et correcteurs : Dr Lawani Adjadi MOUNIROU
Promotion 2020/2021
Institut International d’Ingénierie Rue de la Science - 01 BP 594 - Ouagadougou 01 - BURKINA FASO

Tél. : (+226) 25. 49. 28. 00 - Fax : (+226) 25. 49. 28. 01 - Mail : 2ie@2ie-edu.org - www.2ie-edu.org
CONCEPTION D’UN SYSTÈME D’ALIMENTATION EN EAU POTABLE DANS LA LOCALITE DE KOURIENTRE,
REGION DES SAVANES (TOGO)
DEDICACES
Toutes les lettres ne sauraient trouver les mots
qu’il faut, Tous les mots ne sauraient exprimer
la gratitude, L’amour, le respect, la
reconnaissance…
Aussi, c’est tout simplement que je dédie ce
mémoire
A ma compagne Mangbé Badagnaki Odile pour
son soutient infaillible
A mon fils Alaminadé Paul ASSOUMA
A mon mentor Sama Yao DAO pour ses
sacrifices et précieux conseils,
Puisses Dieu vous garder dans sa grâce !
i
Moustapha ASSOUMA 2017 07 65 Promotion 2020-2021 07/2021
REMERCIEMENTS
Ce document n’aurait jamais vu le jour sans le concours de Dieu tout puissant et de plusieurs
personnes. Puissent-elles trouver ici le témoignage de notre profonde gratitude.
Ainsi, nos remerciements vont à l’endroit de :
Tout le corps professoral, le personnel de l’administration et les promotionnaires de l’Institut

International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE) ;
Dr Roland YONABA, notre encadreur, pour l’encadrement reçu, les différentes directives
communiquées et la disponibilité dont il a fait preuve malgré ses multiples occupations ;
Mr Sama Yao DAO, Ingénieur hydrogéologue, Directeur Général du GROUPE IGA pour son
soutien multiforme ;
Mr Kofi ALIDJINOU, Ingénieur hydraulicien, Directeur technique à GROUPE IGA, notre

maître de stage, pour l’accompagnement, le soutien et tous les apports multiformes ;
Mr Parfait Koffi GBEDENOU, Ingénieur Eau et Assainissement à GROUPE IGA, pour les
conseils prodigués lors de l’élaboration du mémoire et la spontanéité qui lui est propre ;
L’ensemble du personnel du GROUPE IGA, pour l’accueil fort chaleureux, l’inclusion dans
l’équipe, les différents conseils et la bonne atmosphère qui a toujours prévalu durant le stage ;
Mes frères et sœurs pour leurs soutiens et conseils perpétuels ;
Mes camarades de promotion pour la collaboration maintenue
Tous ceux qui depuis le début de nos études d’ingénieur, ont contribué d’une manière ou d’une
autre à notre édification.
ii
RESUME
Les besoins d’approvisionnement en eau potable des populations rurales du Togo sont très
importants. On estime que seulement 39,7% de la population rurale a réellement accès à l’eau
potable. Le Projet BID-UEMOA d’hydraulique et d’assainissement en milieu rural a pour
objectif de contribuer à l’amélioration de cette situation, par la réalisation et l’équipement de
106 forages positifs équipés de pompes à motricités humaines, la construction de 31 mini-AEP,
la construction des latrines publiques et familiales dans les régions des Savanes, de la Kara et
Centrale. Le présent rapport présente synthétiquement les résultats des études menées dans le
cadre de la conception d’un système d’adduction d’eau potable dans la localité de Kourientré,
préfecture de Tone en région des Savanes au Togo. Kourientré est une localité dont la
population à l’horizon 2040 est estimée à 5 970 habitants. Evalués à 265 m3 /jr, les besoins en
eau du jour de pointe de la population seront couverts dans un premier temps par un forage de
6,7 m3/h refoulant l’eau souterraine au travers de conduites en PVC PN 10 vers un réservoir
en béton armé de 90 m3 surélevé de 12 m par rapport au sol. L’alimentation de la pompe
GRUNDFOS SP 7-27 retenue, se fera par un système photovoltaïque et un stockage sur
batteries. Le réseau de distribution de type ramifié est composé de conduites en PVC PN 10 de
diamètre extérieur allant de 63 à 140 mm avec un linéaire global de 6849 m et dessert 10 bornes
fontaines et 119 branchements privés. La gestion de l’ouvrage est de type régie hybride, son
coût global s’élève 231 675 950 FCFA hors taxes. Le tarif de l’eau est évalué à 200 FCFA le
m3 mais l’eau sera vendue à 250 FCFA/m3 afin de faire face aux charges d’entretien et à
l’amortissement des équipements.
Mots-clés :
1- Kourientré
2- Mini-AEP
3- Régie hybride
4- Réseau ramifié
5- Système photovoltaïque
iii
ABSTRACT
The drinking water supply needs of rural populations in Togo are very important. It is estimated
that only 39.7% of the rural population has real access to safe drinking water. The BID-
UEMOA Rural Water Supply and Sanitation Project aims to help improve this situation, by
constructing and equipping 106 positive boreholes equipped with human-powered pumps, and
building 31 mini-AEP, construction of public and family latrines in the Savanes, Kara and
Centrale regions. This report summarizes the results of studies carried out as part of the design
of a drinking water supply system in the locality of Kourientré, Tone prefecture in the Savanes
region of Togo. Kourientré is a locality with an estimated population of 5,970 by 2040.
Evaluated at 265 m3 / day, the population's peak day water needs will be covered initially by a
borehole of 6.7 m3 / h driving the groundwater through PVC pipes PN 10 to a reservoir in
reinforced concrete of 90 m3 raised 12 m above the ground. The GRUNDFOS SP 7-27 pump
selected will be powered by a photovoltaic system and battery storage. The distribution network
is made up of PN 10 PVC pipes with an external diameter ranging from 63 to 140 mm with an
overall length of 6,849 m and serves 10 standpipes and 119 private connections. The
management of the work is of the hybrid management type, its overall cost is 231,675, 950
FCFA excluding taxes. The water tariff is estimated at 200 FCFA per m3 but the water will
be sold at 250 FCFA / m3 in order to meet maintenance costs and depreciation of equipment.
Keywords :
1- Branched network
2- Hybrid control
3- Kourientré
4- Mini-AEP
5- Photovoltaic system
iv
LISTE DES ABREVIATIONS

AEP : Alimentation en Eau Potable
APS : Avant-Projet Sommaire
APD : Avant-Projet Détaillé
AUSEPA : Association des Usagers d’Eau Potable et d’Assainissement
BID : Banque Islamique de Développement
CEG : Collège d’Enseignement Général
CVD : Comité Villageois de Développement
DAO : Dossier d’appel d’Offre
DN : Diamètre Nominal
DREAHV : Direction Régionale de l’Eau Assainissement et d’hydraulique
Villageoise
EIER : Ecole Inter-Etat d’Equipement Rural
EPP : Ecole Primaire Publique
FD : Fonte Ductile
FPMH : Forage Equipée de Pompe à Motricité Humaine
FREGR : Fonds de Renouvellement Et des Grosses Réparations
IGA : Ingénierie, Géotechnique, Architecture et Urbanisme
IRH : Identification de Ressources Hydrauliques
INSEED : Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques et
Démographiques
MEAHV : Ministère de l’eau de l’Assainissement et de l’Hydraulique
Villageoise
MEPS : Ministère de l’Education Primaire et Secondaire
PN : Pression Nominal
PNAEPA : Politique Nationale en matière d’Approvisionnement en Eau Potable
et d’Assainissement
PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement
PVC : Poly-Chlorure de Vinyle
QUIBB : Questionnaire Unifié sur les Indicateurs de Base du Bien-être
RGPH : Recensement Général de la Population et de l’Habitat
TdE : Togolaise des Eaux
UEMOA : Union Economique et Monétaire Ouest Africain
v
SOMMAIRE
DEDICACES ................................................................................................................................................ i
REMERCIEMENTS .....................................................................................................................................ii
RESUME ...................................................................................................................................................iii
ABSTRACT ................................................................................................................................................ iv
LISTE DES ABREVIATIONS .........................................................................................................................v
SOMMAIRE .............................................................................................................................................. 1
I. INTRODUCTION ............................................................................................................................... 4
II. PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET DE LA ZONE D’ETUDE ....................................... 5
Présentation de la structure d’accueil .................................................................................... 5
PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE ..................................................................................... 8
Cadre humain ........................................................................................................................ 11
III. PRESENTATION DU PROJET ....................................................................................................... 12
III.1. Contexte et problématique du projet ................................................................................... 12
III.2. Objectif De l’étude ................................................................................................................ 12
III.3. ETAT DES LIEUX ET DONNEES DE BASE DE L’ALIMENTATION EN EAU POTABLE DE
KOURIENTRÉ ...................................................................................................................................... 13
IV. METHODOLOGIE DE CONCEPTION ............................................................................................ 14
IV.1. La collecte de données .......................................................................................................... 14
IV.2. LES HYPOTHESES DE CONCEPTION ET FORMULES DE CALCUL ............................................. 15
IV.3. Evaluation du coût du projet ................................................................................................. 27
IV.4. détermination du tarif de l’eau ............................................................................................. 28
V. ETUDE TECHNIQUE ........................................................................................................................ 29
V.1. EVALUATION DES BESOINS EN EAU....................................................................................... 29
V.2. Evaluation de la ressource disponible ................................................................................... 30
V.3. DIMENTIONNEMENT DU RESEAU DE DISTRIBUTION ............................................................ 30
V.4. Résultats du dimensionnement ............................................................................................ 33
V.5. DIMENTIONNEMENT DU RESERVOIR .................................................................................... 33
V.6. TRAITEMENT DE L’EAU .......................................................................................................... 35
V.7. DIMENSIONNEMENT DU RESEAU D’ADDUCTION ................................................................. 36
V.8. SIMULATION DU RESEAU SUR EPANET ................................................................................. 41
V.9. GEOMETRIE DES TRANCHES DE CANALISATION.................................................................... 45
V.10. LES OUVRAGES ANNEXES DU RESEAU............................................................................... 46
VI. MODE DE GESTION DE L’AEP DE KOURIENTRE ......................................................................... 50
VI.1. L’Affermage ........................................................................................................................... 50
1
VI.2. La concession......................................................................................................................... 50
VI.3. La gérance.............................................................................................................................. 50
VI.4. La régie .................................................................................................................................. 51
VI.5. Mode de gestion proposé pour KOURIENTRE ....................................................................... 51
VII. ANALYSE FINANCIERE ................................................................................................................ 53
VII.1. Coût global de l’AEP de Kourientré ................................................................................... 53
VII.2. Coût de revient de l’eau aux usagers ................................................................................ 53
VIII. ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL .................................................................................... 56
VIII.1. Identification et évaluation des impacts ........................................................................... 56
VIII.2. Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) ....................................................... 60
IX. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS .................................................................................... 64
X. BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................................................. 65
XI. ANNEXES ....................................................................................................................................... i
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 Liste des forages de Kourientré .............................................................................. 13

Tableau 2 Approches de dimensionnement des conduites d'adduction ................................... 20
Tableau 3 Méthode forfaitaire de détermination du volume du réservoir ............................... 25
Tableau 4 Evaluation des besoins en eau ................................................................................ 29
Tableau 5 Evaluation du débit de pointe horaire .................................................................... 30
Figure 3 Tracé du réseau de distribution................................................................................. 31
Tableau 6 Récapitulatif des débits par tronçon du réseau ....................................................... 31
Tableau 7 Synthèse des résultats du dimensionnement du réseau de distribution................... 32
Tableau 8 Résultats du dimensionnement de la conduite d'adduction ..................................... 36
Tableau 9 Récapitulatif de la vérification du coup de bélier hydraulique ............................... 36
Tableau 11 Caractéristiques de la SP 7-27 ............................................................................. 38
Tableau 12 Bilan de puissance des équipements en DC .......................................................... 39
Tableau 13 Récapitulatif du dimensionnement ........................................................................ 40
Tableau 14 Récapitulatif des valeurs obtenues par calcul et du logiciel EPANET ................. 43
Tableau 15 Récapitulatif des conduites du réseau ................................................................... 45
Tableau 16 Dimensions des fouilles pour la pose des canalisations ....................................... 45
Tableau 17 Récapitulatif du cout global du projet de l'AEP de Kourientré ............................ 53
Tableau 18 Récapitulatif des investissements et leur amortissement....................................... 54
Tableau 19 Récapitulatif des charges d’exploitation et d’entretien ........................................ 54
2
Tableau 20 Evaluation des impacts négatifs ............................................................................ 57

Tableau 21 Evaluation des impacts positifs ............................................................................. 58
Tableau 22 Mesures d’atténuation des impacts négatifs ......................................................... 60
Tableau 23 Programme de surveillance environnementale ..................................................... 62
Tableau 24 Programme de suivi environnemental .................................................................. 63
LISTE DES FIGURES
Figure 1 Organigramme du Groupe IGA -------------------------------------------------------------- 7

Figure 2 Localisation de Kourientré-------------------------------------------------------------------- 8
Figure 3 Tracé du réseau de distribution ------------------------------------------------------------- 31
Figure 4 Détermination du point de fonctionnement de la SP7-27 ------------------------------- 39
Figure 5 Etat du réseau après simulation EPANET ------------------------------------------------- 42
Figure 6 Comparaison des débits ---------------------------------------------------------------------- 44
Figure 7 Comparaison des vitesses -------------------------------------------------------------------- 44
Figure 8 Comparaison des pressions ------------------------------------------------------------------ 44
3
I. INTRODUCTION
L’Etat togolais et les différents partenaires du secteur, malgré leurs efforts pour améliorer la
fourniture de l’eau potable, l’accès à cette denrée vitale demeure une préoccupation majeure
des populations au Togo. Face aux risques liés au déficit tant quantitatif que qualitatif de l’accès
à l’eau, surtout en milieu rural, le gouvernement togolais dans le cadre de sa politique
d’hydraulique et d’assainissement en milieu rural, a obtenu un financement de la Banque
Islamique de Développement (BID) avec la participation de l’UEMAO pour la réalisation du
Projet BID-UEMOA d’hydraulique et d’assainissement en milieu rural. Ce projet contribuera à
la mise en œuvre effective de la politique et de la stratégie du gouvernement pour l’accès à l’eau
potable et à l’assainissement pour tous et permettra d'accroître l'accès à l'eau potable et de
réduire la prévalence des maladies d'origine hydrique dans les milieux ruraux au Togo. Il
consiste en la réalisation et l’équipement de 106 forages positifs équipés de pompes à motricités
humaines, la construction de 31 mini-AEP, la construction des latrines publiques et familiales
dans les régions des Savanes, de la Kara et Centrale. Les prestations d’études techniques de ce
projet sont réalisées par le groupe IGA, structure dans laquelle nous avons effectué notre stage,
et où nous avons été chargés de l’étude détaillée de la réalisation d’un système d’alimentation
en eau potable pour la localité de Kourientré. Pour mieux assurer notre mission, après une brève
présentation de la structure d’accueil, de la zone d’étude et du projet, notre travail s’articulera
autour de :
L’évaluation les besoins en eau de la population de Kourientré ;

L’évaluation de la ressource en eau disponible ;
La conception du réseau d’adduction et de distribution ;
L’estimation de la capacité de stockage du réservoir ;
La proposition d’un modèle de gestion des ouvrages à réalisés ;
L’évaluation financière du projet ;
La réalisation de l’étude d’impact environnemental et socio-économique du projet et ;
La production des différentes notes de calculs du projet ainsi que les pièces graphiques
nécessaires.
4
II. PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET DE LA ZONE

D’ETUDE
PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL
Le Groupe IGA est une société indépendante d’Ingénierie-conseil créée en 1996. Son Directeur
Monsieur Sama DAO est l’un des pionniers de l’hydrogéologie du milieu fissuré et continu du
Togo. Il contribue à ce jour et de façon majeure à la connaissance scientifique des eaux
souterraine du Togo.
Le Groupe IGA est née d’une volonté ferme de coopération et de partenariat entre les
professionnels africains, européens et américains qui ont décidé de mettre en commun leur
savoir-faire. Son effectif d’une dizaine de personnes dont quatre ingénieurs est l’un des bureaux
d’études du Togo spécialisés dans le domaine de l’eau. Doté d’un équipement adéquat pour les
interventions sur le terrain (véhicules tout terrain, instruments de mesure) et pour la production
bureautique (ordinateurs, tables traçante, outils de dessin et de production cartographique, etc.),
le Groupe IGA présente de grandes capacités d’exécution.
L’originalité du Groupe IGA réside dans le fait que, conscient de l’importance des facteurs
socio-économiques dans la réussite des projets, il met l’accent sur :
• L’adaptation des ouvrages aux conditions des milieux ;

• La promotion des structures décentralisées d’études, de travaux et de services ;
• La valorisation des techniques traditionnelles ou l’introduction des techniques
modernes ;
• La formation des bénéficiaires et des cadres.
Le Bureau d’Études Groupe IGA (Ingénierie, Géotechnique, Architecture et Urbanisme), créé
en 1996, est une Société à Responsabilité Limitée (SARL) au capital de 5.000.000 de F CFA.
Date de Création : 9 Juillet 1996

Siège Sociale : 52, Avenue François MITTERAND
BP : 31206 Lomé - TOGO
Tél : (+228) 22 21 46 17
E-mail : igadao@yahoo.fr/groupeigatg@gmail.com
Directeur : Sama DAO
Avec plus de 20 ans d’expérience dans le domaine de l’eau et de l’environnement, le Groupe

IGA est un bureau d’ingénierie Togolais à vocation internationale qui intervient dans les
spécialités suivantes :
5
➢ Études d’identification et de faisabilité et montage des dossiers d’APS, APD et DAO,

assistance au maître d’ouvrage et maître d’œuvre, maîtrise d’œuvre, formation et
perfectionnement du personnel ;
➢ Supervision et contrôle de travaux d’Adduction et distribution d'eau potable,
d’assainissement, d’implantation géophysique de forages, d’installation des pompes, de
barrage, d’aménagement de bassins, de vallées, de bas-fonds, de plaines, pistes et routes,
etc.
➢ Ingénierie sociale.
Contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations présentes et futures par la
recherche appliquée au développement dans un environnement de qualité, constitue le défi que
se donne le Groupe IGA.
Le Groupe IGA opte pour l'usage des méthodes et technologies appropriées les plus simples. Il
répond sur mesure aux besoins spécifiques des clients, c'est pourquoi il accorde une importance
particulière aux concertations avec tous collaborateurs et partenaires.
Grâce à la motivation et à la qualification de son personnel, le Groupe IGA joue un rôle de

premier plan dans la recherche des solutions techniques et sociales aux problèmes de
développement.
6
Organigramme du Groupe IGA
DIRECTEUR
GENERAL
SECRETARIAT DE
DIRECTION
DIRECTION
TECHNIQUE
CARTOGRAPHIE POOL
ET DESSIN SECRETARIAT
SERVICE SERVICE
SERVICE ADMINISTRATIF HYDRAULIQUE SERVICE SOCIO-
HYDROGEOLOGIE ET FINANCIER AGRICOLE ET ECONOMIQUE
URBAINE
SECTION SECTION
COMPTABILITE ETUDES
SECTION ET FINANCIER SECTION
ETUDES ETUDES
SECTION SECTION SECTION SECTION

CONTRÔLE ADMINISTRATIVE CONTRÔLE ANIMATION
Figure 1 Organigramme du Groupe IGA
7
PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE

SITUATION GEOGRAPHIQUE
La localité de Kourientré, de coordonnées 11° 0' 49,62" Latitude Nord et 0° 13' 55,66"
Longitude Est est le chef-lieu du canton du même nom. Kourientré est l’un des dix-huit cantons
de la préfecture de Tone dans la région des Savanes au Togo. Ce village est situé à environ 25
Km au Nord-Est de la ville de Dapaong qui est le chef-lieu à la fois de la préfecture de Tone et
de la région des Savane. De Dapaong, on peut se rendre à Kourientré par une route secondaire
passant par Nadjoundi. Kourienté est également accessible à partir de Timbou sur la route
nationale No 1 par une piste rurale passant également par Nadjoundi.
La Figure 2 ci-dessous donne la localisation spatiale de Kourientré.
Figure 2 Localisation de Kourientré

CADRE PHYSIQUE DE LA ZONE
Kourientré est situé dans la région des Savane dont le relief est composé des plaines et des
plateaux, avec des sols relativement pauvres, et dégradés. Le problème de l’eau y est récurrent
à cause du climat soudanien caractérisé par une saison sèche plus longue avec des conséquences
sévères sur la vie économique et sociale de la région.
8
II.2.2.1. CLIMAT
Le nord du Togo, et particulièrement la région des savanes baigne dans un climat soudanien
caractérisé par l’alternance de deux saisons : Une saison sèche et une saison pluvieuse.
La saison sèche
Elle se subdivise en deux périodes : la première va de Novembre à Mars et est caractérisée par
un vent sec et froid apportant les conditions climatiques sahéliennes avec des amplitudes
thermiques journalières de l’ordre de 5° C et une absence des précipitations. C’est l’alizé Nord-
Est communément appelé Harmattan. Et la deuxième, de Mars à Avril, est la période la plus
pénible de l’année car la chaleur est torride avec des moyennes mensuelles de l’ordre de 30°C.
Elle marque la fin de l’Harmattan. (Metéo Togo)
La saison pluvieuse
Elle va de Mai à Octobre et correspond à la période de passage de la mousson du Sud-ouest. Ce

vent chaud et humide apporte au Nord du Togo, les conditions climatiques équatoriales
notamment : fortes pluviosités, amplitudes thermiques moyennes mensuelles relativement
faibles. Les précipitations sont violentes et brèves surtout en début et fin de saison. Au cours de
l’année, les différentes stations enregistrent plus d’un mètre d’eau avec des maxima en Août-
Septembre.
II.2.2.2. HYDROGRAPHIE
La disponibilité en eau dans la région dépend des conditions climatiques (pluviométrie) et
géologiques (structure et texture, nature du substrat rocheux).
Faisant partie entière du bassin de la volta blanche, la région des savanes est drainée par divers
cours d’eau.
La zone Ouest de Dapaong est drainée par la Biankouri qui prend sa source au Sud-Est de
Timbou. Elle fait frontière avec le Ghana puis se jette dans la volta directement avec la
Koulougouna. Cette dernière traverse le Nord-Ouest de la région.
Traversant la région du Nord-Est au Sud-Ouest, on a l’Oti qui prend sa source au Bénin sur le
versant Est de la chaîne de l’Atakora sous le nom de Kpendjari. Il constitue le plus important
cours d’eau arrosant la plaine de Mandouri-Mango avec un très faible débit. Les affluents les
plus importants en rive droite sont : Ouké, Oualé, près de Mandouri, la Sansargou, la Namiélé,
le Koukombou, formant la frontière avec le Ghana.
9
A partir de la confluence de Koukombou, l’Oti prend une direction Nord-Sud et marque la

frontière avec le Ghana sur 176 km.
En rive gauche, l’Oti reçoit quelques affluents au débit abondant venant des massifs
montagneux, bien arrosés. Il s’agit de la Koumongou et de la Kara. L’Oti et la Koumongou
demeurent les seuls cours d’eau à écoulement permanent en région des savanes tandis que les
autres tarissent tous en saison sèche.
II.2.2.3. RELIEF
La présence de deux plateaux gréseux que l’érosion différentielle a permis de dégager en relief
de pseudo-cuesta, la pénéplaine précambrienne de l’extrême Nord et la plaine en gouttière de
l’Oti au Sud, constituent l’essentiel du relief et son réseau hydrographique sont en étroite
relation avec la nature des formations géologiques.
Les plateaux
On y distingue le plateau de Bombouaka et celui de Dapaong.
Le plateau de Bombouaka
Le plateau gréseux de Bombouaka descend en pente douce vers la vallée de l’Oti et traverse la
région du Nord-Est au Sud-Ouest. C’est une importante ligne de côte limitée à l’Est par un très
puissant escarpement (plus de 300 m au mont Sogou).
Le plateau de Dapaong
Le plateau de Dapaong dont les altitudes s’élèvent aussi du Sud vers le Nord est moins rocheux,
moins vigoureux et moins disséqué par le réseau hydrographique que le premier.
La pénéplaine précambrienne.
Située dans l’extrême Nord, elle fait suite au plateau gréseux de Dapaong, et est marquée par
de nombreux cours d’eau, affluents de la Koulogona, de la Biankouri et les affluents ouest (de
types séquents) de l’Oti. C’est une surface de 200 m d’altitude avec de nombreux interfluves
élaborés dans des granites à gros grains parsemés de buttes cuirassées se dégageant de passage
à la faveur de nombreux talwegs.
II.2.2.4. GEOLOGIE
La zone du projet comprend les formations cristallines diversifiées de la bordure orientale du
craton Ouest-africain considérées d’âge archéen (ou anté-Birrimien) à Protérozoïque supérieur
10
(Précambrien C ou Birrimien). Les roches de ces formations comprennent des migmatites, des
gneiss, des amphibolites, des granodiorites et des granites.
On y rencontre également les formations sédimentaires de la partie togolaise du bassin des
Volta, discordantes sur le socle birrimien, elles se subdivisent en deux supergroupes
lithostratigraphiques séparés par une discordance de ravinement. Les affleurements que l’on
rencontre dans le canton de Kourientré sont de nature dioritique, granodioritique ou encore
tonalitiques.
II.2.2.5. HYDROGEOLOGIE
Les formations du socle étant quasi imperméables et non poreuses, elles ne contiennent pas
d’aquifère continu. Ces formations renferment deux types de nappe à caractère local et
discontinu, l’un lié à l’altération des roches, l’autre à leur fracturation.
Les aquifères superficiels sont liés à l’altération argilo sableuse des roches dont l’importance
est fonction de la nature de la roche, de l’intensité des phénomènes tectoniques et du climat
(humidité). Elle se développe à la surface de la roche nue et le long des fractures.
Dans le socle non altéré, l’eau circule et est emmagasinée dans les fractures. Le degré de
fracturation est fonction de la dureté des roches.
La majorité des fractures et des fissures se renferme vers 40 m de profondeur dans la zone
d’étude.
CADRE HUMAIN
La population du canton de Kourientré est de 8 125 habitants (RGPH4, 2010). Avec un taux
d’accroissement de 3,19 % Cette population sera estimée à 20 842 à l’horizon du projet. Elle
est caractérisée par une forte proportion d’agriculteurs, soit 91% de la population totale. La
population masculine représente 48% de la population totale.
Les Moba-Gourma dominent le canton de Kourientré. En dehors de ces ethnies, on rencontre
les Mossi, les peulhs, etc.
RELIGIONS
Trois principales religions se pratiquent dans le canton : religion animiste, religion chrétienne
et l’islam.
ACTIVITE ECONOMIQUE
Kourientré est une localité à économie agricole. L’agriculture emploie la majorité de la
population.
Les produits vivriers cultivés sont : le maïs, le mil, le sorgho, le riz, le niébé, le soja.
11
Le coton et l’arachide sont les principales cultures de rente de la localité.
Les cultures telles que la laitue, l’oignon, la tomate, le piment etc. font l’objet de maraichage le
long des ruisseaux et dans les bas-fonds en saison sèche.
L’élevage de volailles, de petits ruminants, de bovins, etc., est pratiqué dans le milieu.
L’artisanat est un métier à mi-temps et occupe certains actifs agricoles pendant la saison sèche.
Seuls les forgerons sont plus ou moins permanents ils vont de marché en marché pour livrer
leurs produits (houe, coupe-coupe, daba…). (MEPS, Cadre Politique de Recasement de la
Population version actualisée)
III. PRESENTATION DU PROJET

III.1. CONTEXTE ET PROBLEMATIQUE DU PROJET
Les besoins d’approvisionnement en eau potable des populations rurales du Togo sont très
importants. On estime que seulement 39,7% de la population rurale a réellement accès à l’eau
potable (Rapport QUIBB 2011), mais le pourcentage de la population utilisant exclusivement
cette source d’approvisionnement est certainement beaucoup plus faible en raison, d’une part,
du mauvais entretien des équipements et de la discontinuité de leur fonctionnement, d’autre part
de la dispersion de l’habitat et de la concurrence des points d’eau traditionnels, notamment en
saison sèche. Cette situation a d’importantes incidences sur la santé des populations et pénalise
particulièrement les femmes et les jeunes filles en charge de la « corvée » d’eau.
C’est dans ce cadre et suivant sa politique d’hydraulique et d’assainissement en milieu rural,

que le Gouvernement togolais, a sollicité et obtenu un financement sous forme de prêt
(ISTISNA) de la Banque Islamique de Développement (BID) avec la participation de
l’UEMAO pour le financement du Projet BID-UEMOA d’hydraulique et d’assainissement en
milieu rural. Le projet dans sa composante principale consiste essentiellement en la réalisation
des études techniques et socio-environnementales, la réalisation et l’équipement de 106 points
d’eau (forages positifs équipés de pompes à motricités humaines), la construction de 31 mini-
AEP, le contrôle et la supervision des travaux, la construction des latrines publiques et
familiales dans les régions des Savanes, de la Kara et Centrale.
III.2. OBJECTIF DE L’ETUDE

L’objectif principal du projet est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des
populations en milieu rural et semi-urbain dans les trois régions (Centrale, Kara et Savanes) par
l’amélioration durable de l’accès des populations rurales à l’eau potable et à l’assainissement.
12
Plus spécifiquement à Kourientré, qui est l’une des localités sélectionnées pour bénéficier d’une
mini-système d’AEP, il s’agira de :
• Evaluer les besoins en eau de consommation des populations concernées à l’horizon 2040 ;
• Conduire l’étude technique d’un système d’AEP permettant de satisfaire durablement les besoins
en eau de consommation de la localité associée à une analyse financière et une proposition de mode
de gestion ;
• Evaluer l’impact environnemental et social du projet à travers la proposition d’une notice d’impact
III.3. ETAT DES LIEUX ET DONNEES DE BASE DE

L’ALIMENTATION EN EAU POTABLE DE KOURIENTRÉ
Kourientré est une localité dont le degré d’urbanisation est relativement faible avec un habitat
dispersé. La localité compte quatre (04) quartiers. En termes d’infrastructures socio-collectives
de base, on dénombre à Kourientré une EPP (Ecole Primaire Publique), un CEG (Collège
d’Enseignement Générale), une USP (Unité de Soins Périphérique). La paroisse « Saint
ANTOINE » et la mosquée centrale sont les principaux lieux de culte de la localité.
Kourientré est raccordé au réseau électrique, mais aucun système d’AEP n’existe dans le
village.
Le village est desservi en eau par huit (08) puits publics et quatre (04) forages équipés de PMH
dont un est en panne. Le Tableau 1 suivant récence les différents forages du village.
Tableau 1 Liste des forages de Kourientré
No Année de Débit Coordonnées GPS (DMS)

IRH Lieu-dit Fonctionnalité réalisation Profondeur (m3/h
X Y
5-
Kpatote 2 Fonctionnel 2010 55,33 2,5 00°14’45’’E 11°01’32’’N
5284
5- 47,48 00°13'55"E 11°01'08"N
Gbanakoane Fonctionnel 1987 0,9
3826
5- Kourientré
51,24 2,11 00°13'58"E 11°00'40"N
4922 centre Fonctionnel 2009
5-
EPP 00°14'19"E 11°00'54"N
3430 En panne 1984
Kourientré
13
Dans le cadre de ce projet, pour chaque mini-système d’AEP, des nouveaux forages de
caractéristiques spécifiques ont été réalisés pour la mobilisation de la ressource. Un nouveau
forage de ce type a été réalisé à Kourientré.
IV. METHODOLOGIE DE CONCEPTION
Afin de bien conduire notre étude, nous avons élaboré et suivi une méthodologie. Elle décrit les
différentes étapes de notre travail dans les points qui suivent.
IV.1. LA COLLECTE DE DONNEES

IV.1.1. LA REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
La revue bibliographique a consisté en la lecture des mémoires sur les travaux similaires à notre
étude, en la collecte d’informations techniques et de documents préexistants sur la zone d’étude
et sur la politique en matière d’AEP du Togo. Les documents consultés pour l’élaboration de
cette étude sont pour la plupart électroniques et proviennent de documents de l’INSEED, du
MEAHV, de la DREAHV. Les données obtenues des documents officiels de programmes
d’AEP du pays ainsi que des rapports de la structure d’accueil sur des travaux antérieurs ont
servi à la rédaction des hypothèses de calcul et à la justification des choix effectués.
IV.1.2. LES ENQUETES SOCIO-ECONOMIQUES

Les enquêtes socio-économiques ont pour but de produire les éléments d’appréciation de la
faisabilité et de la viabilité des ouvrages et aussi, de produire les éléments de leur
dimensionnement. Ils ont essentiellement consisté en l’analyse :
• De la structure de la population ;
• De leurs besoins en eau potable ;
• De la demande solvable (capacités et volonté des populations à payer l’eau potable) et
les possibilités de branchements privés ;
• Des systèmes tarifaires.
IV.1.3. LES SORTIES DE TERRAINS

Les sorties de terrain ont permis de faire la reconnaissance du village, de collecter des données
de situation et réaliser un plan de masse. Les données obtenues lors des sorties permettent
d’avoir une meilleure appréhension de la zone étudiée, de faciliter le tracé du réseau et
l’implantation des différents points (château d’eau, bornes fontaines, etc.).
La campagne de levés topographiques nous a permis d’acquérir les différentes coordonnées, les
côtes et les différentes courbes de niveaux.
14
Ces visites de terrain nous ont permis aussi de rencontrer les différents acteurs du projet sur le
plan local notamment la DREAHV, le chef canton de Kourientré, le CVD, les présidents des
AUSEPA etc. Sur le terrain nous avons pu apprécier également les difficultés liées à
l’approvisionnement en eau du village et la pression autour des forages équipés de PMH encore
fonctionnels.
IV.2. LES HYPOTHESES DE CONCEPTION ET FORMULES DE

CALCUL
Plusieurs hypothèses ont été formulées pour le calcul et le dimensionnement de notre système
d’AEP. Ces hypothèses sont basées comme précédemment mentionné sur les TDRs du projet,
la politique nationale en matière d’alimentation en eau potable et les ressources budgétaires
disponibles. Nous avons également tenu compte dans la formulation des hypothèses des
recommandations des constructeurs d’équipements quant aux contraintes techniques et aux
conditions d’utilisation des matériaux et matériels, la performance du service à fournir, La prise
en compte des facteurs évolutifs et de la capacité d’appropriation de l’ouvrage par la population.
IV.2.1. CHOIX DE L’HORIZON DU PROJET

L’horizon des projets en matière de l’AEP prend généralement en compte l’évolution de la
démographie et la durée de vie des éléments constitutifs des ouvrages. Il est compris entre 15
et 20 ans. Suivant les TDRs nous retiendrons 20 ans pour notre étude.
IV.2.2. EVALUATION DE LA POPULATION A L’HORIZON DU PROJET

Il existe plusieurs méthodes pour le calcul la population à un certain horizon parmi lesquelles
la formule géométrique que nous allons adopter pour les besoins de la présente étude. Elle
considère que la population évolue selon une suite géométrique dont la raison est le taux
d’accroissement considéré ; et de premier terme la population de départ. Ici il s’agit de la
population de l’année 2010 année du dernier recensement général de la population et de
l’habitat au Togo
Elle est libellée comme ci-dessous :
𝑷𝒏 = 𝑷𝟎 ∗ (𝟏 + 𝜶)𝒏
Avec :
• Pn : population a l’année n (horizon du projet) ;

• Po : population à l’année de référence ;
• α : taux d’accroissement de la population.
15
Selon le rapport de l’INSEED sur le RGPH réalisé en 2010 le taux d’accroissement dans la
région des Savanes est de 3,19%/an et dans la ville de Kourientré on dénombrait 2 327 habitants.
IV.2.3. CONSOMMATION SPECIFIQUE

Elle exprime le besoin journalier en eau pour un usager, nécessaire à satisfaire ses activités
quotidiennes. La consommation spécifique varie suivant des facteurs tels que : les habitudes
socio-culturelles des populations, le niveau de développement économique, la zone (humide ou
aride), le type d’habitat et de branchement. Elle varie dans les pays de la sous-région suivant
les intervalles suivants :
• Hydraulique rurale : 15 à 20 L/j/hab

• Bornes fontaines : 15 à 30 L/j/hab
• Branchements particuliers un seul robinet de cours : 30 à 70 L/j/hab. avec installations
sanitaires intérieures raccordées 60 à 100 L/j/hab. (D. ZOUNGRANA, cours
d’approvisionnement en eau potable-EIER, novembre 2003).
Pour les besoins de notre étude, faute de données nationales nous retiendrons 30 L/j/hab aux
bornes fontaines (BF) et 40 L/j/hab. pour les branchement privés (BP). Ces valeurs permettent
de couvrir le minimum vital (20 L/j/hab.) recommandé par le PANSEA pour les milieux ruraux
et de prendre en compte l’évolution des besoins.
IV.2.4. TAUX DE DESSERTE (TD)

Le taux de couverture exprime le rapport entre la population desservie par le réseau et la
population totale. S’agissant du présent projet, l’hypothèse d’un taux de couverture de 100%
avec 80% au Bornes Fontaines (BF) et 20% par des Branchements Privés (BP) dès 2035 est
considéré. On considère également qu’une BF dessert 500 habitants sur un rayon de 300 m et
un BP alimente un ménage occupé en moyenne dans la localité par 10 personnes
IV.2.5. VARIATION DE LA DEMANDE – COEFFICIENTS DE POINTE

La consommation d’eau varie en terme quantitatif au gré des saisons, suivant les jours de la
semaine et les heures de la journée. Ces variations sont généralement enregistrées les jours de
marché, les jours de fête, les weekends ou lors de grands rassemblements. Elles ont une
influence sur la quantité d’eau à mobiliser et donc aussi sur le dimensionnement des
installations. Pour tenir compte de ces variations dans les habitudes et les comportements en
matière d’utilisation de l’eau potable, des coefficients de pointe sont utilisés notamment : le
coefficient de pointe saisonnière, le coefficient de pointe journalière et le coefficient de pointe
horaire.
16
Le coefficient de pointe saisonnière
Il prend en compte la fluctuation de la consommation en eau selon qu’on soit en saison sèche
(période chaude) et en saison humide. Le coefficient de pointe saisonnière Cps est le rapport
sur l’année de la demande du jour de pointe et la demande du jour moyen. Il est exprimé par
l’équation suivante :
𝑫𝒋𝒑
𝑪𝒑𝒔 =
𝑫𝒎𝒋
Avec : Djp la demande du jour de pointe (sur l’année)
Dmj la demande moyenne journalière (sur l’année)
En milieu rural la demande en eau varie beaucoup plus d’une saison à l’autre que
journalièrement comme en zone urbaine. Sa valeur est prise, selon les contextes, entre 1,1 en
zone tropicale humide et 1,2 en zone sahélienne. Il sera pris égal à 1,2 pour notre étude.
Le coefficient de pointe horaire
Ce paramètre renvoie à la variation des habitudes de consommation au cours de la journée. On

peut le déterminer de façon empirique à l’aide de la relation ci-dessous.
𝟐, 𝟓
𝑪𝒑𝒉 = 𝟏, 𝟓 +
√𝑸𝒎𝒉
Où le débit moyen horaire du jour de pointe (Qmh) est exprimé par :

𝑷𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝒋𝒐𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒆
𝑸𝒎𝒉 =
𝑻𝒆𝒎𝒑𝒔 𝒅𝒆 𝒅𝒊𝒔𝒕𝒓𝒊𝒃𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏
IV.2.6. LE RENDEMENT TECHNIQUE DU SYSTEME

Il rend compte des pertes en eau dans le processus de mobilisation des eaux de la source aux
points de distribution. Le ratio technico-économique de pertes au cours du transport et de la
distribution varie entre 10% à 20%. Les statistiques montrent que pour les centres de plus petite
taille équipés de systèmes d’adduction d’eau potable, les rendements sont généralement plus
élevés (95%) ; (D. ZOUNGRANA, cours d’approvisionnement en eau potable-EIER, novembre
2003). En tenant compte de l’environnement technologique dans le canton, de la taille de
Kourientré et de l’ossature du réseau nous retiendrons un pourcentage de perte de l’ordre de 5%
soit un rendement technique (Ƞr) de 95% qui correspond à la situation actuelle et à l’objectif à
17
atteindre par la TdE (Togolaise des Eaux). Ce rendement a donc été considéré comme constant
sur la période des projections.
IV.2.7. LES BESOINS EN EAU (BEAU)

La notion de besoins en eau ne tient compte ni des contingences techniques propres au système
de production de l’eau, ni de l'aspect financier qui lui est lié (Zoungranna, 2003). Les besoins
globaux s’obtiennent par la relation ci-dessous :
𝑩𝒆𝒂𝒖 = 𝑷 × 𝑪𝒔 × 𝑻𝒅
Avec :
• Beau : les besoins en eau

• P : le nombre d’habitants
• Cs : la consommation spécifique
• Td : le taux de desserte
IV.2.8. LA DEMANDE EN EAU

La demande totale en eau fait référence aux besoins, mais elle prend en compte les paramètres
tels que : les priorités de consommation, les priorités budgétaires. Elle a deux composantes :
Besoins domestiques (Bdom) qui regroupent l’ensemble des consommations au niveau

des ménages que ce soit à partir des BP ou des BF. Ils sont exprimés par :
𝑩𝒅𝒐𝒎 = 𝑪𝑩𝑭 + 𝑪𝑩𝑷
Besoins annexes (Ba) ces besoins en eau sont attribués aux centres de santés, aux
écoles, aux marchés, etc. Afin de les prendre en compte, ils ont été estimés à 10% des
besoins domestiques.
𝑩𝒂 = 𝟏𝟎% × 𝑩𝒅𝒐𝒎
IV.2.9. BESOINS JOURNALIERS MOYENS (BJM)

Ils représentent l’ensemble des besoins (domestiques et annexes) sur une journée de
consommation moyenne. La formule suivante permet de les exprimer.
𝑩𝒋𝒎 = 𝑩𝒅𝒐𝒎 + 𝑩𝒂
En tenant compte des différents coefficients de pointe, du rendement, du temps de pompage et

de fonctionnement de notre réseau, on détermine les besoins et débit suivant :
18
Besoins du jour de pointe (Bjp)
𝑩𝒋𝒑 = 𝑩𝒋𝒎 × 𝑪𝒑𝒔
Besoins de production du jour de pointe (Bp)
𝑩𝒋𝒑
𝑩𝒑 =
Ƞ𝒓
Débit d’adduction (Qadd)
𝑩𝒑
𝑸𝒂𝒅𝒅 =
𝑻𝒑
Débit de pointe horaire (Débit de distribution Qph)
𝑩𝒑
𝑸𝒑𝒉 = × 𝑪𝒑𝒉
𝑻𝒅
Avec :
Cps : Coefficient de pointe saisonnière
Ƞr : le rendement technique du réseau
Tp : le temps de pompage (temps d’adduction)
Td : le temps de distribution
Cph : Coefficient de pointe horaire
Nous posons aussi l’hypothèse que ce débit sera distribué à 80% et 20% respectivement au
niveau des Bornes Fontaines et des Branchements Privés
IV.2.10. MOBILISATION DE LA RESSOURCE

La ressource sera mobilisée à partir du forage réalisé dans le cadre du projet. On trouvera les
caractéristiques du forage de Kourientré dans l’Annexe 1
IV.2.11. DIMENSIONNEMENT DU RESEAU D’ADDUCTION

Diamètre de la conduite d’adduction
L’adduction peut être gravitaire dans les conditions topographiques favorables. Elle peut aussi
se faire par refoulement. Dans notre cas, l’adduction se fera par refoulement. La détermination
d’un diamètre de refoulement relève d’un compromis entre, d’une part le souci de réaliser le
moins possible d’investissement et d’autre part, le souci de réduire les charges d’exploitation.
19
En effet, plus le diamètre retenu est faible, grande est la vitesse et aussi les pertes de charges
donc ce qui induira une grande HMT et une charge d’exploitation élevée et inversement. Le
choix du diamètre de la conduite d’adduction se fera selon cette réalité.
Plusieurs approches de détermination de ces conduites (diamètres intérieurs théoriques) ont été
proposées. Ces approches et leurs formules utilisées dans la présente étude sont illustrés au
Tableau 2 ci-dessous.
Tableau 2 Approches de dimensionnement des conduites d'adduction
Approches Formules Commentaires

Bresse 𝐷𝑡ℎ𝑒𝑜 = 1,5 × √𝑄𝑎𝑑𝑑 Dtheo : diamètre théorique [m]
Bresse 3 Qadd : débit d’adduction [m3/s]
𝐷𝑡ℎ𝑒𝑜 = 0,8 × √𝑄𝑎𝑑𝑑
modifiée n : temps de pompage en heure par jour
Meunier 𝐷𝑡ℎ𝑒𝑜 = (1 + 0,02𝑛) × √𝑄𝑎𝑑𝑑
Bedjaoui 𝐷𝑡ℎ𝑒𝑜 = 1,27 × √𝑄𝑎𝑑𝑑
L’approche qui sera retenue devra respecter la condition de Flamant suivant laquelle :
𝑽𝒆 ≤ 𝟎, 𝟔 + 𝑫𝒕𝒉𝒆𝒐[𝒎]
Avec Ve : vitesse d’écoulement [m/s]
Choix du type de conduite, détermination de la HMT et évaluation du coup de

bélier
La caractérisation de la conduite de refoulement porte aussi sur le choix du type de matériau.

Dans le cadre de cette étude, le matériau retenu est le Polychlorures de Vinyle (PVC) pour la
conduite de refoulement conformément aux TDRs.
La Hauteur Manométrique Totale (HMT) traduit la charge nécessaire reçue par l’eau de la part
de la pompe depuis la colonne d’exhaure dans le forage pour la refouler jusqu’au réservoir. Elle
intègre les pertes de charges totales générées dans la conduite de refoulement et la hauteur
géométrique qui est la dénivelée entre le sommet de la cuve et le niveau dynamique maximum
dans le forage. La HMT est un des paramètres clés dans le dimensionnement de la pompe.
Les pertes de charges constituent une dissipation de l’énergie mécanique d’un fluide en
mouvement due à sa viscosité et aux frottements contre la paroi lorsqu’il s’écoule au travers
d’une conduite. On distingue les pertes de charge linéaires dues aux frottements sur la longueur
et les pertes de charges singulières provoquées par les singularités présentes dans le réseau et
20
sur les conduites. Les pertes de charges linéaires seront déterminées à l’aide de la relation de
Manning Strickler. Pour prendre en compte les pertes de charges singulières liées aux
singularités le long de la conduite nous considérerons qu’elles représentent 5% des pertes de
charges linéaires.
𝟏𝟎
𝟒 𝟑 × 𝑸𝟐 × 𝑳
𝜟𝑯𝑻 = 𝟏, 𝟎𝟓 × 𝟏𝟔
𝝅𝟐 × 𝑲𝒔𝟐 × 𝑫𝒊𝒏𝒕 𝟑
Avec :
ΔHT : pertes de charges totales
Q : débit qui transite dans la conduite
L : longueur de la conduite
Ks : Coefficient de rugosité de Strickler
Dint : Diamètre intérieur de la conduite
La hauteur géométrique est donnée par :
𝑯𝒈𝒆𝒐 = 𝒁𝒄𝒖𝒗𝒆 − (𝒁𝑻𝑵𝒇𝒐𝒓𝒂𝒈𝒆 − 𝑵𝑫𝒎𝒂𝒙)
Avec :
Hgeo : Hauteur géométrique
Zcuve : Cote d’alimentation de la cuve
ZTNforage : Cote terrain naturel au niveau du forage
NDmax : Niveau dynamique maximal
Et la HMT est donnée finalement par l’expression suivante :
𝑯𝑴𝑻 = 𝑯𝒈𝒆𝒐 + 𝜟𝑯𝑻
Le coup de bélier est un phénomène de variation de pression qui naît suite à une modification
brusque du régime d’écoulement. Il engendre des surpressions et des dépressions se propagent
dans la conduite. Il est pratiquement impossible de l’éviter mais on peut le contrôler. Il convient
donc que la conduite soit dimensionnée de manière à résister aux éventuelles surpressions et
dépressions maximales qui peuvent se produire dans la canalisation. Nous prendrons en compte
ce phénomène par la loi de JOUKOVSKI
21
𝒄 × 𝑽𝒐
𝜟𝑷 =
𝒈
Avec
𝟗𝟗𝟎𝟎
𝒄=
√𝟒𝟖, 𝟑 + 𝒌 × 𝑫
𝒆
ΔP : variation de la pression
c : célérité des ondes
Vo : vitesse initiale
g : accélération de la pesanteur
k : dépend de la nature de la conduite = 33 pour le PVC
D : diamètre de la conduite
e : épaisseur de la conduite
La surpression et dépression maximales, tenant compte du clapet anti-retour un des

équipements en tête de forage sont données par :
𝑷𝒎𝒂𝒙 = 𝑯𝑴𝑻 + 𝜟𝑷 − 𝑵𝑫𝒎𝒂𝒙
𝑷𝒎𝒊𝒏 = 𝑯𝑴𝑻 − 𝜟𝑷 − 𝑵𝑫𝒎𝒂𝒙
IV.2.12. SOURCE D’ENERGIE

Les trois plus fréquentes sources pour alimenter en électricité une pompe immergée dans un
forage sont : les groupes électrogènes, les générateurs solaires photovoltaïques et le réseau
électrique Moyenne Tension.
Afin de minimiser les charges d’exploitation, de bénéficier des autres avantages des générateurs
solaires (facilité d’entretien, propices aux zones reculées) et de se conformer aux exigences du
Projet les générateurs solaires photovoltaïques seront retenus comme source d’énergie.
Le dimensionnement du système photovoltaïque consiste généralement à déterminer le nombre

des générateurs solaires avec comme donnés d’entré la puissance des équipements à alimenter,
la puissance des onduleurs et la capacité de la batterie d’accumulateurs. Ils sont dimensionnés
de manière à couvrir essentiellement les besoins énergétiques de la pompe et éventuellement
quelques lampes et lampadaires du périmètre de captage. Les paramètres essentiels pris en
22
compte sont : La puissance de l’électropompe, le facteur de puissance, la tension

d’alimentation, le rendement, le temps de pompage et le débit journalier.
Générateurs solaires
La puissance du champ solaire alimentant la pompe est donnée par la formule suivante :
𝑪𝒉 × 𝑸 × 𝑯𝑴𝑻
𝑷𝒄 =
𝑯𝒊 × ƞ𝒈
Avec :
Pc : Puissance de crête
Ch : Constante hydraulique
Q : Quantité d’eau pompée par jour
HMT : Hauteur manométrique totale
Hi : Rayonnement total journalier moyen annuel (Donnée la plus proche = 5,71 kWh/m2. J,
Logiciel RETScreen)
Ƞg : Rendement global (pompe, moteur, panneaux solaires, onduleur). Nous faisons

l’hypothèse que les panneaux et l’onduleur ont un rendement de 90%
A cette puissance indispensable pour la pompe il faudra ajouter celle des autres équipements
du périmètre de captage pour obtenir la puissance de crête totale.
Le nombre de panneaux (N) du champ est donné par le rapport entre la puissance totale (Pct) et
la puissance unitaire d’un panneau (Pu).
𝑷𝒄𝒕
𝑵=
𝑷𝒖
Onduleurs
Ils ont pour rôle de transformer le courant continu produit par le champ solaire en courant
alternatif de 50 Hertz. La détermination de leur puissance apparente est donnée par la formule
suivante :
𝑷𝒆𝒑 × 𝒌
𝑷𝒐𝒏𝒅 =
ƞ𝒆𝒑 × 𝑪𝒐𝒔𝝋
Avec :
23
Pond : Puissance apparente de l’onduleur
Pep : Puissance de l’électropompe
k : coefficient de correction (prise en compte les autres équipements électriques)
Ƞep : Rendement de l’électropompe (pompe et moteur)
Cosφ : Facteur de puissance des installations électriques
Batteries
Les batteries sont indispensables pour le stockage de l’énergie reçue des modules
photovoltaïques afin d’alimenter les différents équipements aux heures de non ensoleillement.
La capacité minimale de la batterie d’accumulateurs et donné par la relation suivante :
𝑩𝒋 × 𝑱𝒓𝒂𝒖𝒕
𝑪𝒃𝒂𝒕 =
𝑽𝒔𝒚𝒔 × 𝑫𝑴 × Ƞ𝒃𝒂𝒕
Avec :
Cbat : Capacité minimale du parc de batteries
Bj : Besoin journalier (de la période d’absence de soleil au cours de la journée)
Jraut : Nombre de jour d’autonomie (1 jour)
Vsys : Tension du système
DM : profondeur de décharge
Ƞbat : Rendement des batteries. Nous faisons également ici l’hypothèse que les accumulateurs
ont un rendement de 80%
IV.2.13. LE RESERVOIR
Le réservoir d’eau est un ouvrage destiné au stockage de l’eau dans le processus de distribution.
Il joue un rôle tampon entre la production et la distribution d’eau. Il permet le stockage
provisoire pour satisfaire aux consommations lors des périodes sans adduction. Cet ouvrage
permet également de réduire les charges d’exploitation. Il existe trois méthodes pour la
détermination de la capacité utile du réservoir : la méthode analytique, la méthode graphique et
la méthode simplifiée où forfaitaire. Dans le cadre de ce projet, vu l’absence de données de
consommation, une valeur forfaitaire sera prise en référence aux statistiques enregistrées dans
la pratique. Le Tableau 3 suivant illustre la méthode forfaitaire :
24
Tableau 3 Méthode forfaitaire de détermination du volume du réservoir
Conditions d’exploitation Capacité utile

Adduction nocturne 90% Volume journalier
Adduction avec pompage solaire (environ 8h/j) 50% Volume journalier
Adduction continue (24h/24h) 30% Volume journalier
Adduction de jour, durant les périodes de consommation 10 à 30% Volume journalier
Sources : cours d’adduction d’eau potable YONABA Ousmane, 2015
Le réservoir sera de forme cylindrique et en béton armé conformément aux TDRs du projet.
IV.2.14. LE TRAITEMENT DE L’EAU

Le traitement à appliquer à une eau dépend de l’origine de cette eau. Pour ce qui concerne l’eau
souterraine (eau de forage) comme dans ce projet, la désinfection reste le traitement
indispensable. L’agent désinfectant retenu est l’hypochlorite de sodium ou chlore qui a besoin
d’un temps de contact minimum de 2 heures pour l’efficacité de son action. Ce temps de contact
(Tc) est donné par :
𝑪𝒂𝒑𝒂𝒄𝒊𝒕é 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝒓é𝒔𝒆𝒓𝒗𝒐𝒊𝒓

𝑻𝒄 =
𝑫é𝒃𝒊𝒕 𝒅𝒆 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒆 𝒉𝒐𝒓𝒂𝒊𝒓𝒆
Afin que la désinfection soit efficace il doit rester dans l’eau une concentration résiduelle de
chlore libre supérieure ou égale à 0,5 mg/L selon les recommandations de l’OMS. Cette
concentration devra être maintenue dans l’eau pour une période minimale de deux jours au-delà
laquelle, le chlore se volatilise. On vérifie cette période (Tsm) par la relation suivante :
𝑪𝒂𝒑𝒂𝒄𝒊𝒕é 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝒓é𝒔𝒆𝒓𝒗𝒐𝒊𝒓

𝑻𝒔𝒎 =
𝑩𝒆𝒔𝒐𝒊𝒏𝒔 𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒏𝒂𝒍𝒊𝒆𝒓
IV.2.15. TRACEE ET DIMENSIONNEMENT DU RESEAU DE DISTRIBUTION

A Kourientré tout comme dans la plupart des villages de la région des savanes, l’habitation est
dispersée. De plus la densité des points de distribution est faible. L’ossature du réseau qui sied
dans de telles conditions est celui ramifié. Les principaux avantages d’un réseau ramifié sont
entre autres : sa simplicité de mise en œuvre et son faible coût de réalisation. Toutefois ce type
de réseau génère des pertes de charge relativement élevées et en cas de défaillance des zones
d’interruption de fournitures d’eau.
25
Le réseau est tracé du réservoir aux différents points de distribution de manières à avoir les
conditions économiques optimales tout en prévenant les difficultés d’exploitation et d’entretien.
Une fois le tracé réalisé le dimensionnement (aval-amont) a consisté à déterminer :
Les débits dans les différentes conduites
Le débit de dimensionnement de chaque conduites (Qd) est obtenu à partir du débit de pointe
horaire, de la longueur des tronçons, du nombre de BF et BP. L’emplacement des BP n’étant
pas connu d’avance, le débit distribué à leur niveau est uniformément reparti sur les tronçons.
Cette répartition aboutit à un débit linéaire ql (débit unitaire de service en route) dont
l’expression est :
𝑫é𝒃𝒊𝒕 𝒅𝒊𝒔𝒕𝒓𝒊𝒃𝒖é 𝒂𝒖𝒙 𝑩𝑷

𝒒𝒍 =
𝑳𝒐𝒏𝒈𝒖𝒆𝒖𝒓 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝒓é𝒔𝒆𝒂𝒖 𝒅𝒆 𝒅𝒊𝒔𝒕𝒓𝒊𝒃𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏
Le débit en route (Qroute.tronçon) sur chaque tronçon est obtenu par la relation suivante :
𝑸𝒓𝒐𝒖𝒕𝒆. 𝒕𝒓𝒐𝒏ç𝒐𝒏 = 𝒒𝒍 × 𝑳𝒐𝒏𝒈. 𝒕𝒓𝒐𝒏ç𝒐𝒏
Le débit de dimensionnement (Qd) est enfin obtenu par l’expression ci-dessous :
𝑸𝒅 = 𝟎, 𝟓𝟓 × 𝑸𝒓𝒐𝒖𝒕𝒆. 𝒕𝒓𝒐𝒏ç𝒐𝒏 + 𝑸𝒂𝒗𝒂𝒍
Les diamètres des différentes conduites
Les diamètres intérieurs des conduites ont été calculés à l’aide de l’équation de continuité :
𝑸=𝑼×𝑺
En considérant une vitesse (U) de 1 m/s, les conduites ayant une section (S) circulaire on déduit
les diamètres théoriques du réseau de distribution suivant les relations :
𝝅 × 𝑫𝒕𝒉𝒆𝒐𝟐 ′ 𝟒𝑸
𝑺= 𝒅 𝒐ù 𝑫𝒕𝒉𝒆𝒐 = √
𝟒 𝑼×𝝅
Pour choisir le diamètre commercial (ou Diamètre Nominal DN) le plus approprié qui donnera
le Diamètre intérieur réel tout en respectant les conditions de vitesse et de pression on procède
à des ajustements.
26
Les pertes de charges
Les pertes de charge sont évaluées avec la formule de Manning Strickler précédemment définie.
Les pertes de charge singulières sont estimées à 10% de pertes de charge linéaire dans le réseau
de distribution.
La pression aux différents nœuds
La pression de service (Pserv) minimale est de 0,5 bar soit 5 mCE suivant les TDRs. La charge
minimale imposée au réservoir par chaque nœud de desserte par la formule ci-dessous :
𝒎𝒊𝒏;𝒊𝒎𝒑
𝑯𝒊 = 𝑷𝒔𝒆𝒓 + 𝒁𝒊 + ∑𝜟𝑯𝒓𝒆𝒔𝒆𝒓𝒗𝒐𝒊𝒓
𝒊
Avec :
Himin;imp : charge minimale imposée au réservoir par le nœud i
Pser : pression de service
Zi : altitude du nœud i
∑ΔHireservoir : somme des pertes de charge sur les tronçons allant du nœud i au réservoir
La valeur maximale des charges minimales imposées au réservoir par les nœuds correspondra
à la cote minimale que devra prendre le fond du réservoir. La différence entre cette dernière
cote et la cote TN du site d’implantation du réservoir constituera la hauteur minimale sous la
cuve.
IV.2.16. CONDITION DE VITESSE

Pour un bon fonctionnement du réseau les vitesses dans les conduites doivent être comprise
entre : 0,20 m/s et 1,2 m/s eu égard de la nature des conduites PVC (OUEDRAOGO, 2015).
IV.2.17. SIMULATION DU RESEAU SUR LE LOGICIEL EPANET

Une simulation du réseau sera effectuée avec EPANET 2.0 en fin de dimensionnement pour la
vérification des résultats obtenus
IV.3. EVALUATION DU COUT DU PROJET
Nous allons dans cette partie déterminer les coûts des travaux de la mise en place de la min-
AEP de Kourientré par l’élaboration d’un devis quantitatif et estimatif de l’ensemble des
différents éléments constitutifs du système.
27
IV.4. DETERMINATION DU TARIF DE L’EAU

Selon la PNAEPA en milieu semi-urbain et rural du Togo, adopté en 2006, le principe de non
gratuité du service public de l’eau est l’un des axes primordiaux pour le développement du
secteur de l’eau.
La tarification de l’eau est également un moyen d’associer les populations bénéficiaires à la

gestion des ouvrages mis à leur disposition. Elle permet d’assurer d’une part le renouvellement
des équipements à amortir par la constitution de dotation aux amortissements ; et d’autre part
de supporter les charges d’entretien et d’exploitation.
Le tarif du mètre cube d’eau est évalué par la formule suivante :
𝑨+𝑪
𝑻𝒓 =
𝑽
Avec :
Tr : le tarif du m3 d’eau
A : Amortissement des équipements à l’horizon du projet
C : Charges d’exploitation et d’entretien
V : Volume d’eau à l’horizon du projet
(Mohamed Tayeb Kasmi, Manuel des analyses socio-économiques et de gestion des points
d’eau VOLUME 3)
28
V. ETUDE TECHNIQUE
V.1. EVALUATION DES BESOINS EN EAU

En 2010 lors du quatrième RGPH la population de l’ensemble des villages du canton de
Kourientré était de 8 125 habitants dont 2 327 pour Kourientré Centre le chef-lieu du canton.
En suivant la méthodologie ci-dessus, nous avons les résultats regroupés dans le Tableau 4
suivant :
Tableau 4 Evaluation des besoins en eau
Horizons
Intitulés Unités 2020 2025 2030 2035 2040
Population totale hab. 3186 3728 4361 5103 5970
Taux de couverture % 40 60 80 100 100
Population desservie hab. 1274 2237 3489 5103 5970
Taux de desserte par BF % 80 80 80 80 80
Population desservie par BF hab. 1020 1789 2791 4082 4776
Nombre de BF 2 4 6 8 10
Consommation spécifique aux
BF l/jr/hab. 30 30 30 30 30
Besoin en eau aux BF m3/jr 30,59 53,68 83,74 122,47 143,29
Taux de desserte par BP % 20 20 20 20 20
Population desservie par BP hab. 255 447 698 1021 1194
Nombre de BP 25 45 70 102 119
Consommation spécifique aux
BP l/jr/hab. 40 40 40 40 40
Besoin en eau aux BP m3/jr 10,20 17,89 27,91 40,82 47,76
Consommation totale / Besoin
domestique m3/jr 40,78 71,57 111,65 163,29 191,05
Besoins annexes m3/jr 4,08 7,16 11,17 16,33 19,11
Besoins journaliers moyens m3/jr 45 79 123 180 210
A l’horizon du projet, les besoins moyens en eau des habitants du village de Kourientré
s’élèvent à 210 m3 par jour. Ces besoins en eau seront comblés au niveau de 10 BF et 119 BP
29
En prenant en compte les différents coefficients nous avons déterminé le débit de pointe horaire.
Le Tableau 5 suivant recapitule les résultats :
Tableau 5 Evaluation du débit de pointe horaire
Horizons
3
Besoins journaliers moyens m /jr 45 79 154 180 210
Coefficient de pointe saisonnière 1,2 1,2 1,2 1,2 1,2
Besoins de pointe journalière m3/jr 54 94 184 216 252
Rendement technique du réseau % 95 95 95 95 95
Besoin de production du jour de m3/jr 57 99 194 227 265
pointe
Temps de distribution h 12 12 12 12 12
Débit moyen horaire du jour de m3/h 4,72 8,29 16,16 18,91 22,11
pointe
Coefficient de pointe horaire 2,03 2,03 2,03 2,03 2,03
3
Debit de pointe horaire m /h 9,6 16,8 32,8 38,4 44,9
Debit de distribution L/s 2,7 4,7 9,1 10,7 12,5
V.2. EVALUATION DE LA RESSOURCE DISPONIBLE

Le forage réalisé pour les besoins de l’AEP de Kourientré après les essais de pompage donne
un débit d’exploitation de 6,7 m3/h. Avec 16 heures de pompage, ce forage est capable de
couvrir les besoins du jour de pointe de la ville jusqu’en 2025. Au-delà, jusqu’à l’horizon du
projet, pour faire face aux besoins, de nouveaux forages confortatifs devront être réalisés.
L’Annexe 3 donne les détails sur le nombre de forages confortatifs à réaliser.
V.3. DIMENTIONNEMENT DU RESEAU DE DISTRIBUTION

Le débit en tête du réseau de distribution est 44,91 m3/h soit 12,50 L/s d’après les résultats du
Tableau 5 ci-dessus.
En tenant compte de la répartition de ce débit au niveau des BF et BP on obtient 10,00 L/s pour
l’ensemble des 10 BF soit 1 L/s par BF et un débit de 2,50 L/s pour les BP. Ce dernier débit est
uniformément reparti sur toute la longueur des conduites primaires supportant les BP ce qui
donne un débit linéaire ql de 0,0006 L/s.
La Figure 3 illustre le tracé du réseau de distribution et le Tableau 6 ci-dessous donne le

récapitulatif des débits de chaque tronçon du réseau
30
Figure 3 Tracé du réseau de distribution

Tableau 6 Récapitulatif des débits par tronçon du réseau
Tronçons Longueur ql Qroute_tron Qaval Qd

R_N1 94,258 0 12,50 12,50
N1_N2 700,165 0,0006 0,45 11,05 11,30
N2_N2BIS 56,539 0,0006 0,04 10,01 10,03
N2BIS_N9 466,846 0,0006 0,30 2,19 2,36
N9_N10 300,662 0,0006 0,19 2,00 2,11
N2BIS_N3 673,364 0,0006 0,43 7,08 7,32
N3_N4 145,733 0,0006 0,09 1,00 1,05
N3_N4BIS 65,549 0,0006 0,04 4,95 4,97
N4BIS_N5 570,985 0,0006 0,37 1,00 1,20
N4BIS_N6 496,584 0,0006 0,32 3,26 3,43
N6_N7 240,767 0,0006 0,16 2,10 2,19
N7_N8 160,051 0,0006 0,10 1,00 1,06
Les différents diamètres des conduites, les pertes de charge et les vitesses dans chaque tronçon
et les pressions au niveau de chaque nœud ont été déterminés à l’aide d’un tableur Excel. Les
principaux résultats sont résumés dans le Tableau 7 ci-dessous. L’Annexe 4 donne les détails
du dimensionnement.
31
CONCEPTION D’UN SYSTÈME D’ALIMENTATION EN EAU POTABLE DANS LA LOCALITE DE KOURIENTRE, REGION DES SAVANES (TOGO)
Tableau 7 Synthèse des résultats du dimensionnement du réseau de distribution

Tronçons Longueur Qd (L/s) Dth DN Dint U (m/s) ΔH (m) ∑ΔHireservoir Zi (m) Pser (m) Himin;imp (m) Prélle (m) Condition
(m) (mm) (mm) (mm) (m) de
pression
R_N1 94,258 12,50 126,16 140 126,6 0,99 0,68 0,68 276,342 5 282,02 14,78 OK
N1_BF1 75,383 1,00 35,68 63 57 0,39 0,24 0,92 276,45 5 282,37 14,43 OK
N1_N2 700,165 11,30 119,93 140 126,6 0,90 4,11 4,78 271,024 5 280,81 15,99 OK
N2_BF2 66,839 1,00 35,68 63 57 0,39 0,22 5,00 272,02 5 282,02 14,78 OK
N2_N2BIS 56,539 10,03 113,02 140 126,6 0,80 0,26 5,04 270,953 5 281,00 15,80 OK
N2BIS_N9 466,846 2,36 54,81 75 67,8 0,65 3,34 8,38 264,791 5 278,17 18,62 OK
N9_N10 300,662 2,11 51,79 63 57 0,83 4,32 12,71 268,628 5 286,33 10,46 OK
N10_BF9 139,450 1,00 35,68 63 57 0,39 0,45 13,16 267,589 5 285,75 11,05 OK
N10_BF10 87,254 1,00 35,68 63 57 0,39 0,28 12,99 267,308 5 285,30 11,50 OK
N2BIS_N3 673,364 7,32 96,55 110 113 0,73 3,04 8,08 275,402 5 288,49 8,31 OK
N3_BF3 73,096 1,00 35,68 63 57 0,39 0,24 8,32 275,2 5 288,52 8,28 OK
N3_N4 145,733 1,05 36,59 63 57 0,41 0,52 8,61 276,266 5 289,87 6,92 OK
N4_BF4 198,403 1,00 35,68 63 57 0,39 0,64 9,25 277,547 5 291,80 5,00 OK
N3_N4BIS 65,549 4,97 79,55 90 81,4 0,96 0,78 8,87 275,262 5 289,13 7,67 OK
N4BIS_N5 570,985 1,20 39,13 63 57 0,47 2,68 11,54 274,021 5 290,57 6,23 OK
N5_BF5 48,594 1,00 35,68 63 57 0,39 0,16 11,70 274,723 5 291,42 5,37 OK
N4BIS_N6 496,584 3,43 66,13 90 81,4 0,66 2,84 11,71 271,214 5 287,92 8,88 OK
N6_BF6 42,178 1,00 35,68 63 57 0,39 0,14 11,84 271,456 5 288,30 8,50 OK
N6_N7 240,767 2,19 52,79 63 57 0,86 3,74 15,44 268,955 5 289,40 7,40 OK
N7_BF7 70,591 1,00 35,68 63 57 0,39 0,23 15,67 269,395 5 290,07 6,73 OK
N7_N8 160,051 1,06 36,68 63 57 0,41 0,58 16,02 267,651 5 288,67 8,12 OK
N8_BF8 312,627 1,00 35,68 63 57 0,39 1,01 17,04 264,068 5 286,10 10,69 OK
Max des Himin;imp = 291,80 Z TN réservoir = 279,92 m Hauteur sous la cuve retenue = 12,00 m
32
V.4. RESULTATS DU DIMENSIONNEMENT

La variation de la pression statique dans le réseau de distribution (Zcuve – Zmin_dist soit
297,50 – 264,068) est de l’ordre de 33,432 m les conduites en PVC PN 6 auraient pu tenir pour
ce réseau. Toutefois les conduites seront en PVC PN 10 comme stipulé plus haut afin de se
conformer aux spécifications de cette étude. Les diamètres commerciaux retenus sont pour la
plupart supérieurs aux diamètres théoriques. Ces choix se justifient du fait des fortes pertes de
charges engendrées avec les diamètres inférieurs, ce qui entraine une hauteur sous cuve élevée
(plus de 20 m) et par ricochet des charges de réalisation et d’exploitation. Nous prenons
également en compte le DN minimal recommandé par la TdE dans ces réseaux pour la gamme
de PVC PN 10 (63 mm)
D’après le Tableau 7 ci-dessus la valeur maximale de la côte minimale imposée aux différents
nœuds est de 291,80 m. La cote TN du château étant de 279,792 m, nous obtenons une hauteur
minimale sous cuve de 12,008 m. Nous retenons une hauteur sous cuve de 12 m.
La pression minimale obtenue aux nœuds est de 5,00 m au niveau de la BF4. Nous constatons
donc qu’en tous les nœuds du réseau la pression de service de 5 m bars est garantie. La pression
maximale calculée est 18,62 m. Cette valeur est inférieure à la pression nominale des conduites
retenues (101,3 m).
Les vitesses dans le réseau sont comprises entre 0,39 et 0,99 m/s contre 0,2 à 1,2 m/s comme
conditions limites à vérifier.
V.5. DIMENTIONNEMENT DU RESERVOIR

TYPE DE RESERVOIR
Pour rappel, conformément aux TDRs le réservoir sera en béton armée et sera construit
conformément aux plans (Annexe 12). Il sera composé :
D’une cuve cylindrique construite en béton armé dosé à 400 kg/m3 fermée avec fond et
toiture en coupole avec des parois d’épaisseurs de 0,25 m.
Quatre (4) poteaux constituant la tour en béton armé dosé à 350 kg/m3, de diamètre 50
cm, avec des rangées d’entretoise
Une fondation en béton armé dosé à 350 kg/m3. Elle reposera sur un béton de propreté
dosé à 300 kg/m3 et d’épaisseur 5 cm.
L’accès dans la cuve se fera par une échelle extérieure à crinoline et par une échelle intérieure
en matériau inoxydable par une trappe au sommet de l’ouvrage. La toiture sera également
équipée de quatre orifices de ventilation.
33
CAPACITE DU RESERVOIR
Suivant la méthode forfaitaire de détermination de la capacité du réservoir, (Tableau 3),
confortée par une étude réalisée sur le pompage solaire appliqué aux systèmes d’AEP en milieu
rural, le volume de stockage peut être pris de 20 à 25% de la consommation d'eau quotidienne
lorsque les pompes fonctionnent durant les heures de pointe de consommation. (Giessen, 2018)
Nous retenons donc un volume de 30% du besoin de pointe journalier afin d’assurer une marge.
La capacité de stockage est donc : 𝑪𝒖 = 𝟎, 𝟑 × 𝑩𝒑 Soit Cu = 0,3 x 265 = 79,5 m3. Pour plus
de sécurité qualitative et quantitative et aussi pour la commodité de mise en œuvre nous
retiendront un volume utile de 90 m3.
Nous ne prenons pas en compte la réserve incendie dans le volume final car Kourientré est
milieu essentiellement rural et si besoins, les unités de sapeur-pompier de la ville de Dapaong
située non loin pourront intervenir.
HAUTEUR SOUS LA CUVE

La hauteur sous radier retenue est de 12 m suivant le résultat de dimensionnement du réseau de
distribution. (Tableau 7)
EQUIPEMENT DU RESERVOIR
L’équipement hydraulique comprend les éléments suivants :
La conduite principale en fonte ductile d’arrivée destinée à alimenter la cuve du

réservoir ; pourvu de robinet vanne à opercule à bride de diamètre correspond et de joint
de démontage ;
Une conduite de distribution en fonte ductile pourvu de robinet vanne à opercule à bride
de diamètre correspondant et de joint de démontage et aboutissant au pied du château
d’eau sur le réseau de distribution ;
Une conduite de vidange en fonte ductile pourvu de robinet vanne à opercule à bride de
diamètre correspondant et de joint de démontage ;
Une conduite de trop-plein en fonte ductile reliée à la conduite de vidange et connecté
à un puit de vidange ;
Un by-pass en fonte ductile du réservoir est également prévu. Ce système, muni d'une
robinet vanne à opercule à bride de diamètre correspond et de joint de démontage, relie
la conduite de distribution à la conduite de refoulement en provenance du forage.
34
Un clapet anti retour en fonte ductile à battant à bride avec un joint de démontage sur la
conduite de distribution,
Une crépine en cuivre à bride en fond de cuve sur la distribution ;
Quatre (4) manchettes étanches en fonte ductile à bride en fond de cuve pour le passage
des conduites d’alimentation, de distribution, de vidange et de trop-plein
V.6. TRAITEMENT DE L’EAU

V.6.1. VERIFICATION DU TEMPS DE SEJOUR ET DU TEMPS DE CONTACT
Avec une capacité utile du réservoir de 90 m3, un besoin moyen journalier de 210 m3/j et un
débit de pointe horaire de 44,91 m3/h, Nous obtenons un temps de séjour et un temps minimal
de contact respectivement de 0,34 jour et 2 heures.
Le chlore se volatilise dans l’atmosphère après deux (02) jour. Cette période est supérieure au
temps de séjour obtenu avec le volume utile de notre réservoir.
Avec ce volume utile, les trois (02) heures de contact obtenues sont égales deux (02) heures
minimum requis pour une action efficace du chlore.
V.6.2. TRAITEMENT PROPOSE

L’analyse physico-chimiques et bactériologiques de la ressource montre qu’elle est propre à la
consommation, voir l’Annexe 2. On a donc pas besoin d’un traitement préalable pour une telle
ressource. Toutefois une désinfection reste indispensable. Cette désinfection consiste en un
dosage proportionnel de chlore de façon à ce que la concentration résiduelle soit de 1mg/l. Le
doseur proportionnel (Dosatron) sera monté directement sur la conduite de refoulement. Ce
système de dosage proportionnel sans électricité est utilisé avec succès dans la sous-région.
Le doseur proportionnel sans électricité, du type DOSATRON, permet d’injecter le réactif

chloré dans le réseau d’alimentation en eau potable, directement et sans aucune consommation
énergétique (sans électricité). Son fonctionnement est basé sur l’utilisation de la pression de
l'eau comme force motrice. Le piston moteur permet d’avoir un dosage précis de chlore requis
pour désinfecter l’eau destinée à la consommation humaine. En présence d’un débit d’eau dans
le réseau amont, le doseur aspire le réactif chloré, le dose au pourcentage désiré, et
l'homogénéise avec l'eau motrice dans sa chambre de mélange. La solution « Eau + réactif » est
alors rejetée en aval du doseur proportionnel. Avec un temps de contact suffisant
(dimensionnement du réseau aval), le chlore assure la désinfection et rend cette eau « potable »
jusqu’aux points de distribution aux populations. Le dosage du réactif est constant,
rigoureusement proportionnel au volume d'eau qui traverse le doseur, quelles que soient les
variations de pression et de débit qui peuvent intervenir. La grande précision du dosage annule
35
tout risque de surdosage, contribuant ainsi au respect de l'environnement et à la protection des

opérateurs.
V.7. DIMENSIONNEMENT DU RESEAU D’ADDUCTION

V.7.1. LA CONDUITE DE REFOULEMENT
Les diamètres de la conduite de refoulement obtenus suivant les différentes approches de
calcule est donnée dans le Tableau 8 suivant :
Tableau 8 Résultats du dimensionnement de la conduite d'adduction
Vérification
Approches Qadd (m3/h) Dth (m) DN (mm) Dint (mm) U (m/s) Flamant
de flamant
Bresse 6,67 0,065 75 67,8 0,51 0,66 Vérifiée
Bresse modifié 6,67 0,098 110 99,4 0,24 0,70 Vérifiée
Meunier 6,67 0,057 63 57 0,73 0,66 Non vérifiée
Bdjaoui 6,67 0,055 63 57 0,73 0,65 Non vérifiée
Les formules de Bresse et Bresse modifiée donnent des diamètres qui vérifient la condition de
Flamant. Mais la vitesse dans la conduite obtenue avec l’approche Bresse modifiée (0,24 m/s)
est en dessous de la limite admissible dans une conduite de refoulement. Umin = 0,3 m/s
(YONABA 2015). Nous retenons donc pour le refoulement une conduite en PVC PN 10, DN
75
V.7.2. ETUDE DU COUP DE BELIER SUR LA CONDUITE DE REFOULEMENT

Le Tableau 9 suivant résume l’étude du coup de bélier, les détails sont dans l’Annexe 5
Tableau 9 Récapitulatif de la vérification du coup de bélier hydraulique
Paramètres Unités Valeurs

Qadd m3/s 0,002
Longueur m 1763,16
PN mCE 100
PMA mCE 120
DN mm 75
Dint mm 67,8
Epaisseur e mm 3,6
Vitesse U m/s 0,51
ΔH m 7,77
ZTN forage m 257,80
NDmax m 80,17
Zcuve m 295,79
Hgeo m 120,16
HMT m 127,94
Célérité des ondes c m/s 382,53
Variation maximale de la pression ΔP mCE 20,01
Surpression Pmax mCE 67,78
Dépression Pmin mCE 27,75
36
La surpression obtenue est inférieure à la PMA (Pression Maximale Admissible) Pmax < PMA,
on a aussi une dépression qui est supérieure à la pression atmosphérique Pmin > 10,33 mCE. Il
n’y a donc pas de risque que le coup de bélier affecte la conduite en PVC PN 10 DN 75 du
réseau d’adduction.
V.7.3. STATION DE POMPAGE

Il s’agit dans ce paragraphe de déterminer les caractéristiques de l’électropompe qui sera chargé
de refouler l’eau du forage au réservoir. Les principaux paramètres de dimensionnement de la
pompe sont le débit à refouler et la HMT. En effet la puissance hydraulique, puissance que la
pompe communique à l’eau pour la faire passer du forage au réservoir est donnée par l’équation
suivant :
𝑷𝑯 = 𝞺 × 𝒈 × 𝑸 × 𝑯𝑴𝑻
Avec :
PH :la puissance hydraulique
𝞀 : la masse volumique de l’eau

g : l’accélération de la pesanteur
Q : le débit pompé
HMT : la hauteur manométrique totale
En prenant en compte le rendement de la pompe ainsi que celui du moteur on obtient la
puissance électrique nécessaire suivant la relation :
𝑷𝑯
𝑷𝒆𝒍𝒆𝒄 =
Ƞ𝒑 × Ƞ𝒎
Le Tableau 10 ci-dessous donne les résultats de la détermination de la puissance que la pompe

devra avoir :
Tableau 10 Déterminations de la puissance de la pompe

Qadd m3/s 0,002
HMT m 128
Puissance hydraulique PH kW 2,33
Rendement de la pompe ȠP % 80
Rendement du moteur Ƞm % 80
Puissance électrique Pelec kW 3,64
37
Les marques de pompes les plus rependues actuellement sur le marché national et dont la
robustesse ainsi que la technologie sont éprouvées sont Pedrollo et Grundfos. Nous retenons la
pompe SP 7-27 de Grundfos dont les caractéristiques correspondent à celles recherchées. Le
Tableau 11 ci-dessous et l’Annexe 7 donnent les caractéristiques de la SP 7-27.
Tableau 11 Caractéristiques de la SP 7-27
Intitulés Caractéristiques
DONNEES GENERALES
Marque GRUNDFOS
Nom du produit SP 7-27
Poids Net 41,5 Kg
DONNEES TECHNIQUES
Vitesse de rotation 2900tr/min
Diamètre moteur 4 pouces
Débit 7 m3/h
HMT 124 mCE
Rendement 68,7%
DONNEES ELECTRIQUES
Type moteur MS4000
Puissance nominale - P2 4 kW
Facteur de puissance Cosφ 0,71
Fréquence d'alimentation 50 Hz
Tension nominale 3 x 380-400-415 V
Sources : Grundfos
Le tracé de la courbe caractéristique du réseau de refoulement et de celle de la pompe nous

permet de déterminer le débit et la HMT au point de fonctionnement de la pompe pour le forage
existant. Le point de fonctionnement de la pompe présente les meilleures conditions de
refoulement. Il est donné par l'intersection de la courbe caractéristique de la pompe (HMT =
f(Q)) et celle du réseau (Hg+∆H = f(Q)). Les résultats sont illustrés à la Figure 4 ci-dessous.
Les données et les courbes de performances de la pompe sont également jointes en Annexe 6
et Annexe 7
38
Point de foctionctionnement de la SP7-27

Pompe Réseau
180
160
140
120
HMT (m)
100
80
60
40
20
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Q (m3/h
Figure 4 Détermination du point de fonctionnement de la SP7-27

Notre pompe fonctionnera avec un débit de 6,7 m3/h et une HMT de 128 m. A ce point son
rendement est de l’ordre de 68% Voir Annexe 7
V.7.4. SOURCE D’ENERGIE

La source d’énergie retenue est un générateur photovoltaïque. Ce générateur devra assurer les
besoins énergétiques de la station de pompage (pompe et équipements du site de pompage). Le
Tableau 12 ci-dessous donne le bilan de puissance des équipements autres que la pompe sur le
site de pompage :
Tableau 12 Bilan de puissance des équipements en DC
Durée Puissance Besoins

Tension Puissance Courant
Equipement/appareils Nombre d'utilisation appelée journaliers
(V) (W) (A)
(h) (W) (Wh/j)
Lampadaires 4 48 60 12 66 3168 1,38
Lampes fluo compacte 2 48 9 4 9,9 79,2 0,21
Ventilateur/Plafonnier 1 48 25 4 25 100 0,52
Bilan (DC) 100,90 3347,20 2,10
Les dimensions des de la station photovoltaïque et des équipements connexes sont recapituler
dans le
Tableau 13 ci-dessous.
39
Tableau 13 Récapitulatif du dimensionnement

Temps de pompage h 16
3
Qadd m /h 6,67
3
Q Journalier total m /j 106,72
Constante hydraulique 2,725
HMT m 128,00
2
Rayonnement total journalier moyen Hi kWh/m .j 5,71
Coefficient de productivité du système solaire (Kp) % 80
PANNEAUX
Rendement de l'onduleur % 90
Rendement du groupe électropompe % 53,5
Rendement global % 39
Rendement des batteries % 80,00
Bilan des autres équipements en DC Wh/j 3347,20
Puissance de crête pour la pompe kW 16,92
Puissance de crête pour autres équipements kW 1,52
Puissance de crête totale kW 18,45
Puissance crête d'un module Kw 0,19
Nombre de modules 97,08
Puissance de l'électropompe (Pep) kW 4,00
ONDULEU
Cosφ 0,71
RS
Coefficient de correction (autres équipements) 1,05

Puissance apparente de l’onduleur (Pond) KVA 11,06
Tension du système (Vsys) V 48,00
BATTERIES
Nombre de jour d'autonomie j 1,00

Profondeur de décharge (DM) % 80,00
Besoins énergétique journalier sur batteries kWh/j 9,98
Capacité du parc de batteries Ah 324,99
Il résulte du tableau ci-dessus une puissance crête de 18,45 kW pour le champ photovoltaïque,
avec le module de type SPM031902400 (de la marque Victron Energy) qui a une puissance
crête de 190W il en faudrait 97,08 modules. Nous retiendrons 100 modules selon l’association
5x20x0,19. Les caractéristiques des modules proposés sont dans l’Annexe 8
40
Les panneaux seront montés sur des supports en aluminium de résistance suffisante pour
supporter le poids des panneaux. (Supports en profilé type L ou U ou H) l’assemblage se fera
par visserie. Le champ solaire sera placé dans un endroit bien dégagé où les panneaux
photovoltaïques recevront le maximum de rayons solaires.
La puissance apparente calculée de l’onduleur est de 11,06 kW. Nous retenons un

onduleur/chargeur de 12 kVA. L’onduleur choisi devra avoir un rendement élevé (au-delà de
95%) il devra être robuste, de constitution simple, résistant en milieu tropical (poussière,
température ambiante de 45°C, etc.), facile d’utilisation et de maintenance et présentant une
garantie minimale de 5 ans. Tenant compte de ces caractéristiques, notre choix pour l'onduleur
chargeur s'est porté sur le 48/15000/210-100/100 de la marque Victron Energy dont les
caractéristiques sont dans l’Annexe 9
A l’issus du dimensionnement la capacité minimale de la batterie d’accumulateurs s’élève à

325 Ah. Nous retiendrons 08 batteries « Sun power VRL 12-180 » de la marque Sun power
VRL. Les caractéristiques de ces batteries sont dans l’Annexe 10
V.8. SIMULATION DU RESEAU SUR EPANET

Afin de vérifier nos calculs, nous avons simuler notre réseau de distribution sur le logiciel
EPANET 2.0
Les différents résultats obtenus (Débits, Pertes de charges, Vitesses, Pressions etc.) par calcul
Excel seront comparés à ceux obtenus par EPANET à l’aide de graphiques et courbes divers
La Figure 5 ci-dessous montre un aperçu de l’état du réseau.
41
Figure 5 Etat du réseau après simulation EPANET
42
Le Tableau 14 suivant donne les différents résultats obtenus par calcul et par EPANET
Tableau 14 Récapitulatif des valeurs obtenues par calcul et du logiciel EPANET
Q U Pression Pressions
Q calculé U calculé
Tronçons EPANET EPANET Nœuds calculées EPANET
(L/s) (m/s)
(L/s) (m/s) (m) (m)
R_N1 12,50 12,49 0,99 0,99 N1 14,78 14,87
N1_BF1 1,00 1,00 0,39 0,39 BF1 14,43 14,55
N1_N2 11,30 11,04 0,90 0,88 N2 15,99 16,77
N2_BF2 1,00 1,00 0,39 0,39 BF2 14,78 15,58
N2_N2BIS 10,03 10,00 0,80 0,79 N2BIS 15,80 16,61
N2BIS_N9 2,36 2,49 0,65 0,69 N9 18,62 19,53
N9_N10 2,11 2,19 0,83 0,86 N10 10,46 11,62
N10_BF9 1,00 1,00 0,39 0,39 BF9 11,05 12,26
N10_BF10 1,00 1,00 0,39 0,39 BF10 11,50 12,69
N2BIS_N3 7,32 7,08 0,73 0,71 N3 8,31 9,68
N3_BF3 1,00 1,00 0,39 0,39 BF3 8,28 9,68
N3_N4 1,05 1,00 0,41 0,39 N4 6,92 8,4
N4_BF4 1,00 1,00 0,39 0,39 BF4 5,00 6,56
N3_N4BIS 4,97 4,99 0,96 0,96 N4BIS 7,67 9,13
N4BIS_N5 1,20 1,37 0,47 0,54 N5 6,23 7,34
N5_BF5 1,00 1,00 0,39 0,39 BF5 5,37 6,5
N4BIS_N6 3,43 3,58 0,66 0,69 N6 8,88 10,49
N6_BF6 1,00 1,00 0,39 0,39 BF6 8,50 10,13
N6_N7 2,19 2,26 0,86 0,89 N7 7,40 9,27
N7_BF7 1,00 1,00 0,39 0,39 BF7 6,73 8,63
N7_N8 1,06 1,10 0,41 0,43 N8 8,12 10,03
N8_BF8 1,00 1,00 0,39 0,39 BF8 10,69 12,73
La comparaison graphique des différentes valeurs de débits, de vitesses et de pressions sont

illustrés respectivement par les Figure 6, Figure 7, Figure 8 ci-dessous
43
Comparaison des débits Comparaison des debits

15,00 14,00
Q (L/s)
10,00 12,00
Q EPANET (L/s)
5,00 10,00
0,00 8,00
6,00 y = 0,9927x
4,00 R² = 0,9996
2,00
Tronçons 0,00
0,00 5,00 10,00 15,00
Q calculé (L/s) Q EPANET (L/s) Q calculés (L/s)
Figure 6 Comparaison des débits
Comparaison des vitesses Comparaison des vitesses

1,20 1,2
1,00
Vitesses
0,80
U EPANET (m/s) 1
0,60
0,8
0,40
0,20 0,6
0,00
0,4
y = 1,0107x
0,2 R² = 0,9988
0
Tronçons
0,00 0,30 0,60 0,90 1,20
U calculé (m/s) U EPANET (m/s)

U calculées (m/s)
Figure 7 Comparaison des vitesses
Comparaison des Pressions Comparaison des pressions

25,00 25
20,00
Pressions EPANET (m)
Pressions
15,00 20
10,00 15
5,00
0,00 10
y = 1,0965x
5 R² = 0,995
Noeuds 0
0,00 5,00 10,00 15,00 20,00
Pression calculées (m) Pressions EPANET (m) Pressions calculées (m)
Figure 8 Comparaison des pressions

Les résultats que nous avons obtenus par calcul correspondent à ceux donnés par EPANET. En
effet, les coefficients de corrélation linéaires R2 ainsi que la pente des droites de tendance sont
proche de 1 pour l’ensemble des paramètres
44
V.9. GEOMETRIE DES TRANCHES DE CANALISATION

V.9.1. RECAPITULATIF DES LONGUEURS DE CONDUITES
Tableau 15 Récapitulatif des conduites du réseau
Diamètres des conduites PVC PN 10

Totale /
Diamètres extérieurs DN 140 DN 110 DN 90 DN 75 DN 63 Réseau
Longueur Distribution 850,96 673,36 562,13 466,85 2532,61 5085,92
Longueur refoulement 0,00 0,00 0,00 1763,16 0,00 1763,16
Longueurs totales 850,96 673,36 562,13 2230,01 2532,61 6849,08
Le réseau a une longueur totale de 6 849,08m dont 1 763,16 m de conduites de refoulement et

5 085,92 m de conduites de distribution. Le Tableau 15 ci-dessus présente le récapitulatif des
longueurs par type de réseau et par diamètre.
V.9.2. POSE DES CONDUITES EN TRANCHES

Les différentes conduites seront posées dans des tranchés dont la géométrie (profondeur et
largeur) est variable suivant les diamètres. La mise en place des conduites dans les tranchés se
fera suivant les contraintes du terrain dans les règles de l’art. La détermination de la largeur et
de la profondeur de fouille se fait suivant les expressions :
𝑯 ≥ 𝟎, 𝟖 + 𝑫𝑵 (𝒎) 𝒆𝒕 𝒍 ≥ 𝟎, 𝟒 + 𝑫𝑵 (𝒎)
Le Tableau 16 ci-dessous donne les dimensions de fouilles suivant les différents diamètres de
conduites.
Tableau 16 Dimensions des fouilles pour la pose des canalisations
Diamètres Nominal des conduites PVC PN 10 (mm)

Diamètres extérieurs
(mm) 140 110 90 75 63
Largeur de fouille (m) 0,54 0,51 0,49 0,48 0,46
Profondeur de fouille (m) 0,94 0,91 0,89 0,88 0,86
Largeurs retenues (m) 0,6 0,6 0,5 0,5 0,5
Profondeur retenue (m) 1 1 0,9 0,9 0,9
Les canalisations de DN 140 et 110 mm seront posées dans des fouilles de largeur 0,6 m et de
profondeur 1 m. celles de DN 90, DN 75 et DN 63 dans des fouilles de profondeur 0,9 m et 0,5
m de largeur
45
V.10. LES OUVRAGES ANNEXES DU RESEAU

En vue d’un fonctionnement optimal, sans désagréments et sécurisé du réseau, des dispositifs
hydrauliques, des appareillages et des ouvrages de génie civil seront installés sur des points
spécifiques du réseau. Il s’agit entre autres de :
V.10.1. DISPOSITIF DE VIDANGE

Il s’agit d’un dispositif qui permet le nettoyage du réseau, des dépôts occasionnés par les faibles
vitesses aussi bien lors de la phase d’exploitation qu’en interruption de service.
Deux points dans le réseaux sont distingués : le nœud N9 avec une cote de 264,05 m et le nœud
N8 dont la cote est de 267,65. Ces points seront équipés d’une vidange constituée d’un Té en
fonte à deux emboîtements reposant sur un socle en béton, et tubulure à bride, d’un coude au
1/8 (45°) à brides, d’une vanne à opercule à brides correspondant au diamètre de la tubulure
sous bouche à clé et d’une conduite en PVC, équipée d’un clapet de nez en son extrémité aval
protégeant du risque du retour d’eau et de contamination du réseau d’eau potable et déchargeant
dans un puisard maçonné et aménagé. Le diamètre des vidanges sera du DN60. Le puisard sera
en béton armé, de dimensions 1,10m x 1,40m, recouvert d’un tampon en fonte DN600 de classe
D400. Il reposera sur un lit de ciment de 10 cm d’épaisseur et sera équipé d’une canalisation en
PVC DN 200 pour le drainage ou l’évacuation vers un exutoire naturel.
V.10.2. VENTOUSES
Les ventouses ont une triple fonction : l’évacuation d’air à haut débit lors de la mise en eau des
canalisations, l’admission d’air à grand débit lors de la vidange des canalisations (protection du
réseau contre la mise en dépression des canalisations en cas de rupture de conduite), le dégazage
à faible débit en exploitation. Elles seront posées systématiquement en regard et sur un té à
deux emboîtements et tubulure à bride. Le regard sera en maçonnerie bien aménagé de
dimensions intérieures minimales 1 m x 1 m, reposant sur un lit de ciment de 10 cm et recouvert
d’un tampon en fonte DN600 de classe D400. La ventouse reposera sur un socle à l’intérieur
du regard de 25 cm de hauteur et de dimensions 0,30 m x 0,15 m. Le chapeau et la bride seront
en fonte, le flotteur en acier surmoulé d’élastomère, le joint entre le corps et le chapeau en
élastomère et la visserie en acier inoxydable. Le montage comprendra soit un robinet
d’isolement incorporé à l’appareil, soit une vanne externe. On aura une ventouse sur la conduite
de refoulement et deux sur le réseau de distribution. L’Annexe 12 donnent la position des
différents dispositifs du réseau et leurs caractéristiques.
46
V.10.3. VANNES DE SECTIONNEMENT

Les vannes de sectionnement permettent d’isoler des tronçons du réseau lors des travaux de
maintenance. Les vannes tout comme les ventouses seront installées dans des regards construits
en maçonnerie bien aménagé. Les parpaings seront des briques pleines de dimensions 40 cm x
20 cm x 20 cm. Les dimensions intérieures seront de 1,00 m x 1,00 m. La hauteur des regards
sera fonction de la profondeur de pose des conduites. Pour des hauteurs supérieures à 1,20 m,
les regards seront équipés d’échelons en matériau inoxydable pour faciliter l’accès. Les regards
seront fermés au moyen d’une dalle de béton armé d’au moins 20 cm d’épaisseur. L’accès se
fera au moyen de tampon en fonte DN600, classe D400.
V.10.4. CLAPETS ANTI-RETOURS

Les clapets anti-retours ou de non-retour sont des accessoires hydrauliques qui permettent de
contrôler le sens de circulation de l’eau dans le réseau, l'empêchant ainsi de s'écouler dans le
sens inverse. Ils seront installés au niveau de la tête de forage et des dispositifs de vidange
V.10.5. EQUIPEMENTS EN TETE DE FORAGE

Les équipements en tête de forage ont la fonction d’assurer l’étanchéité du forage, de contribuer
à la protection des installations et sont aussi des éléments importants de la gestion des
installations. Les équipements en tête de forage seront composés des éléments suivants :
Une margelle en béton armée de dimensions 2,00 x 2,00 m et 55 cm de hauteur dont 30

cm au-dessus du terrain dans laquelle sera scellée une manchette à brides DN200 en
acier inoxydable.
Un couvercle en acier inoxydable à brides sur lequel seront fixées des tubulures sur la
face inférieure (fileté pour le raccordement de la colonne montante) et la face supérieure
(à brides pour le branchement des équipements en tête de forage). Les soudures des
tubulures de branchement et de raccordement au centre du couvercle seront renforcées
par des lames de tôles. Le couvercle comportera en outre des orifices pouvant se fermer
au moyen de presse-étoupe, servant à l'installation de câbles, au passage de la sonde de
mesure de niveau de l’eau et à l'aération et ainsi que des anneaux à vis pour la fixation
du câble de sécurité
Des équipements de contrôle et de gestion composés :
✓ D’une ventouse triple fonction à brides ;
✓ D’un compteur d’eau, de type Woltman ;
✓ D’un clapet anti-retour ;
✓ D’un filtre à tamis ;
47
✓ D’un Té avec tubulure de 20 sur lequel sera monté un robinet de prélèvement

DN20
✓ D’un robinet vanne à brides ;
✓ D’un joint de démontage
✓ D’un manomètre 10 bars muni de robinet-purge pour la lecture de la pression
✓ Des pièces de raccordement constituées de :
✓ Un coude 90° à brides en fonte ductile ;
✓ Deux coudes 45° à bride en fonte ductile ;
✓ Deux manchettes AG à brides de longueur 25 cm placées autour du compteur
pour assurer la stabilisation du débit ;
✓ Les manchettes / manchons à brides en fonte ductile ;
✓ Un adaptateur à brides pour PVC / FD pour le raccordement avec la conduite
de refoulement.
L’Annexe 12 donne le plan de la tête de forage
V.10.6. LOCAL DE FORAGE

Il se compose de deux pièces : une salle d’équipement tête de forage d’une superficie de 16 m²
et une salle de chloration de même superficie (16 m²) Le local de forage est destiné à abriter les
équipements de la tête de forage, l’armoire électrique de la pompe, les batteries et onduleurs
dans une salle et les équipements d’injection de chlore dans une autre. Il sera réalisé en
agglomérés de 15 x 20 x 40 cm avec ossature en béton armé et couverture en tôle ondulée
(ALUZINC épais : 0,63 mm) soutenue par des tubes carrés (50 x 50 mm). Ses dimensions seront
de 3,20 m x 4,65 m. Les menuiseries métalliques comprendront trois portes persiennes de 0,80
x 2,00 m, disposant des cadenas et de trois fenêtres persiennes de 0,80 m x 1,20 m. Le sol sera
constitué d'une dalle en béton armé (fer  6 mm maille de 20 cm) de 10 cm d'épaisseur reposant
sur un béton de propreté de 5 cm d'épaisseur. L'éclairage du local comprendra deux lampes
fluo-compact de 9 W à l'intérieur commandés par des interrupteurs situés près de la porte
d'entrée et un plafonnier de 25 W situé dans la première salle. Le périmètre du forage sera
éclairé par 4 lampadaires
V.10.7. BATIMENT D’EXPLOITATION

Un bâtiment de service permettant d’abriter le personnel, les équipements et les outils est prévu
sur le site du château d’eau. Le bâtiment d’exploitation se compose de deux pièces de 16 m2.
La fondation de la cabine d’exploitation sera relativement élevée, (1m par rapport au terrain
naturel) pour tenir compte des risques d’inondation du site. Deux tables et Quatre chaises sont
48
à fournir et installer dans le bâtiment. De plus, le site sera doté de sanitaires extérieurs (WC +
Lavabo), d’une superficie de 8 m2.
V.10.8. CLOTURE GRILLAGEE

Le forage ainsi que les équipements de départs de la tête de forages et le réservoir seront
protégés par des clôtures grillagées. Pour l’accès au site de production, il est prévu de mettre
en place un portail à double battants cadenassé de 3 m de largeur et 2 m de hauteur. Ce portail
sera fixé sur un poteau en béton (section 0,3 x 0,3 m), lui-même reposant sur une semelle en
béton de section 50x50x50 cm. Une clôture mixte sera installée à partir du portail sur la
périphérie de la parcelle avec des dimensions intérieures de 7 x 7m. La partie inférieure sera un
muret de 0,4 mètre de hauteur en maçonnerie. La partie supérieure sera en grillage plastifié de
section 3,5 mm simple torsion de maille 50 x 50, fixé sur des potelets 15 x 15 en béton armé
dosé à 300 kg/m3 de 1,8 m de hauteur fixée sur potelets métalliques. Les poteaux de 15 x 15 en
béton armé dosé à 300 kg/m3 seront réalisés aux différents angles et après tous les trois potelets
métalliques. L’espacement maximum entre les axes des potelets métalliques ne pourra excéder
3 m. Le grillage sera attaché au moyen de quatre rangées de fil de fer galvanisé diamètre 2,5
mm et du fil de fer recuit. Le fil de fer galvanisé sera tendu sur les potelets avec quatre tendeurs
et raidisseurs. Les potelets métalliques seront protégés de la rouille par une double couche
croisée de peinture antirouille.
V.10.9. OUVRAGES DE TRAVERSEE DE ROUTE ET RUISSEAU

Sur l’ensemble du réseau deux endroits feront l’objet d’aménagement afin de faciliter leur
traversée par les conduites. Il s’agit de :
Du niveau où la conduite R-N1 traverse la piste rurale reliant Kourientré à Margba. A

cet endroit la conduite sera placée dans une fouille de 1,3 m de profondeur et le remblai
de fond sera réalisé jusqu’à une hauteur de 0,5 m au-dessus de la génératrice supérieure
de la conduite. Le remblai sera surmonté d’une dallette en béton de classe B de 15 cm
d’épaisseur. La conduite sera placée dans un fourreau en PVC. La largeur de cette
traversée est de l’ordre de 7 m.
Du niveau où la conduite N2BIS et N3 franchit un ruisseau. Il y sera aménagé une
traversée aérienne
Les plans de l’ensemble de tous ces ouvrages sont joints dans l’Annexe 12
49
VI. MODE DE GESTION DE L’AEP DE KOURIENTRE
L'expérience en matière d'alimentation en eau potable et assainissement a montré que

l'implication des différents acteurs aux différentes étapes des projets augmentait leurs chances
de réussite et de pérennisation. De ce constat, le mode de gestion à mettre en place reste un
maillon important dans cette réussite.
Suivant la loi portant organisation des services publics de l’eau potable et de l’assainissement
collectif des eaux usées domestiques au Togo, la délégation de gestion du service peut couvrir
différents modes contractuels, à savoir la concession, l'affermage ou la régie, ainsi que toute
variante ou combinaison de ces trois contrats.
VI.1. L’AFFERMAGE
C’est le contrat du service public par lequel l’autorité délégante confie à un tiers le mandat de
gérer le service public de l’eau potable, à ses frais, risques et périls et lui impose le maintien en
bon état de fonctionnement des installations en vue de fournir ce service public, y compris la
responsabilité de maintenance et de tout ou partie des investissements de renouvellement. Mais
la responsabilité des investissements initiaux incombe à l’autorité délégante. Le canton confie
l’exploitation à un fermier, le plus souvent un opérateur de droit privé. Celui-ci a pour charge
de gérer le service public à ses frais, risques et périls mais sans la responsabilité des
investissements qui incombent au maître d’ouvrage. Le fermier reverse au maître d’ouvrage
une redevance (le fermage) et conserve le surplus de recettes qu’il réalise (son bénéfice).
VI.2. LA CONCESSION
C’est un contrat du service public par lequel l’autorité délégante confie à un tiers le mandat de
gérer le service public de l’eau potable, à ses frais, risques et périls et lui impose le
développement des installations d’eau en vue de fournir ce service public, y compris la
responsabilité de la gestion du patrimoine et de la réalisation des investissements d’installations
d’eau.
VI.3. LA GERANCE
C’est le contrat du service public par lequel l’autorité délégante confie à un tiers le mandat de
gérer le service public de l’eau potable sans demander à celui-ci de les développer. Le gérant
restitue l’intégralité des recettes collectées à l’autorité délégante, déduction faite de sa
rémunération. Sa rémunération est soit fixe (tant par mois), soit calculée sur la base
d’indicateurs de performance (tant par m3 d’eau produit, avec une prime pour la réduction des
fuites sur le réseau, le raccordement de nouveaux usagers, etc.).
50
VI.4. LA REGIE
Il s’agit du mode de fonctionnement des services publics traditionnels d’Etat. Il s’oppose à la
délégation de service public très utilisée par les collectivités territoriales. On distingue plusieurs
types de régie :
La régie directe/ exploitation en régie : service public assuré par une personne publique
(Etat, collectivité territoriale) qui se charge de gérer elle-même, à ses risques et périls,
en engageant les fonds, les moyens et le personnel nécessaires.
La régie autonome ou établissement public : organisme administratif doté de la
personnalité morale, spécialisé dans la gestion d’un service déterminé ayant des
prérogatives de puissance publique.
La régie intéressée : gestion confiée à un régisseur qui est intéressé aux résultats de
l’exploitation. L’administration supporte en principe les risques de l’exploitation. Le
régisseur intéressé reçoit sa rémunération de la collectivité et non des usagers.
Vu les expériences vécues sur le terrain, dans le souci de veiller à l’application des textes
officiels existants dans le sous-secteur et tenant compte des résultats obtenus par l’étude d’audit
technique et de gestion des systèmes de Mini-AEP au TOGO menée en 2015 et financé par le
PNUD, il est proposé d’adopter pour les Mini-AEP le mode de gestion par délégation de type
affermage. Toutefois les Mini-AEP des localités semi-urbaines dont le compte d’exploitation
ne leur permet pas d’être éligibles à l’affermage, seront confiées à la gérance, quant aux Mini
AEP des localités rurales, elles seront confiées à la gestion par régie hybride (avec consensus
entre la DREAHV et l’AUSEPA).
VI.5. MODE DE GESTION PROPOSE POUR KOURIENTRE

Kouririentré étant un milieu essentiellement rural, la gestion par régie hybride avec consensus
entre la DREAHV et l’AUSEPA sera retenue.
Ce mode de gestion demande la mobilisation des acteurs suivants :
Le MEAHV
Il signe le contrat de délégation du service de vente avec l’AUSEPA. Il est représenté par la
DREAHV dans chaque région. Il assure le contrôle de la gestion du service de l’eau, et le suivi
technique et financier de l’exploitation confiés à la DREAHV. Il assure également le contrôle
du service de vente confié à l’AUSEPA. Par ailleurs, il assure le contrôle, la réalisation des
audits et l’ordonnancement des dépenses du FREGR.
51
La DREAHV
La DREAHV exécute en régie les services suivants de la mini AEP : la facturation et

l’encaissement des recettes, le recouvrement des coûts (fonctionnement et renouvellement) et
exerce pour cela le droit inhérent de gestion dans le périmètre délégué. La DREAHV apporte
l’appui conseil à l’AUSEPA.
L’AUSEPA
L’AUSEPA représente les usagers d’eau. Elle assure le service de vente. Personnalité morale
légalement reconnue d’après la politique nationale d’AEPA en milieu rural et semi-urbain, cette
entité doit pouvoir, au regard de la loi, engager des recours en justice au nom de ses usagers,
ouvrir un compte en banque au nom des usagers et non à titre personnel.
Les usagers
Ils élisent les membres du bureau de l’AUSEPA et tiennent le bureau informé de la qualité du
service. Ils paient l’eau qu’ils consomment.
52
VII. ANALYSE FINANCIERE
Il s’agit dans cette partie de déterminer le coût global de la mise en œuvre de la mini-AEP de
Kourientré, déterminer les coûts liés à son exploitation et enfin le coût de revient de l’eau pour
les futurs usagers.
VII.1. COUT GLOBAL DE L’AEP DE KOURIENTRE

Ce coût est déterminé à partir du devis estimatif. Le Tableau 17 ci-dessous donne en
récapitulatif les grandes lignes du projet. Les détails sont dans l’Annexe 11
Tableau 17 Récapitulatif du cout global du projet de l'AEP de Kourientré
PRIX
MONTANT
PRIX Quantité UNITAIRE
TITRE Unité (FCFA)
N° (FCFA)
(a) (b) (c = a*b)
00 TOTAL GENERALITE 5 000 000,00
100 TOTAL RESEAU AEP 55 947 866,51
200 TOTAL FORAGE CONFORTATIF 8 000 000,00
TOTAL EQUIPEMENT DE FORAGE ET
300 85 000 000,00
ELECTRIQUE
400 TOTAL CHÂTEAU D'EAU 77 728 079,50
TOTAL GENERAL (FCFA) 231 675 946,01
MONTANT TVA 41 701 670,28
TOTAL GENERAL TTC (FCFA) 273 377 616,29
Il en résulte un montant global pour la réalisation de la mini-AEP de Kourientré de deux cent

soixante-seize millions trois cent cinquante-six mille quatre cent quatre-vingt-deux (273 377
620) FCFA TTC.
VII.2. COUT DE REVIENT DE L’EAU AUX USAGERS

La détermination du tarif de l’eau, tient compte des paramètres suivants :
Amortissement des équipements
Les amortissements ou provisions pour le renouvellement des ouvrages permettent d’anticiper

le remplacement des équipements et infrastructures qui ont une durée de vie limitée.
Selon la PNAEPA en milieu semi-urbain et rural du Togo, les investissements de plus de 15

ans ne sont pas pris en compte dans la tarification de l’eau aux usagers. Ces investissements
sont à la charge de la commune. LeTableau 18 ci-dessous recapitule ces investissements et leur
amortissement.
Tableau 18 Récapitulatif des investissements et leur amortissement

53
Durée Taux
de vie d'amortissement Investissement Amortissement
Intitulé (an) (%) (FCFA) (FCFA)/an
Forages 15 6,7 16 000 000 1 066 667
Pompes 10 10 10 800 000 1 080 000
Equipements en tête de forages 10 10 6 000 000 600 000
Pompes doseuses 10 10 1 200 000 120 000
Onduleur chargeur 5 20 8 000 000 1 600 000
Batteries 5 20 4 000 000 800 000
Bornes fontaines 10 10 8 000 200 800 020
Etudes 5 20 5 000 000 1 000 000
TOTAL 59 000 200 141 333 733
Charge d’exploitation et d’entretien
Elles synthétisent les dépenses de fonctionnement du système. Ce sont entre autres, en tenant
compte du mode de gestion retenu, les salaires du personnel, les primes des membres de
l’AUSEPA, les quantités de chlore à acquérir pour le traitement, les frais de maintenance du
système photovoltaïque et les différentes interventions sur le système. On estime généralement
que les dépenses d’entretien courant ou d’exploitation sont comprises entre 5% et 20% des
dépenses d’investissements.
Tableau 19 Récapitulatif des charges d’exploitation et d’entretien
CHARGE DU PERSONNEL
Montant mensuel Montant annuel Montant total
Intitulés
(FCFA) (FCFA) (FCFA)
Agent du réseau 45 000 540 000 10 800 000
Collecteur 40 000 480 000 9 600 000
Fontainiers 300 000 3 600 000 72 000 000
Membres de l'AUSEPA 60 000 720 000 14 400 000
Gardiens 60 000 720 000 14 400 000
CHARGES DE FONCTIONNEMENT
Entretien réseau 24 363 292 362 5 847 233
Entretien réservoir 32 387 388 640 7 772 808
Entretien forages 33 333 400 000 8 000 000
Entretien champ PV 51 667 620 000 12 400 000
Entretien pompes 4 500 54 000 1 080 000
Chloration 30 417 365 000 7 300 000
Consommable bureau 10 000 120 000 2 400 000
TOTAL 166 000 041
D’après le Tableau 19 ci-dessus, les charges d’exploitation et d’entretien sont estimées à

166 000 041 FCFA à l’échéance du projet.
Volume d’eau produit à l’horizon du projet
54
Il s’agit du volume total d’eau à vendre tout le long de la durée du projet. Ce volume est estimé
suivant la relation ci-dessous :
𝑽 = 𝒃𝒆𝒔𝒐𝒊𝒏_𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏_𝒋𝒐𝒖𝒓𝒏𝒂𝒍𝒊𝒆𝒓_𝟐𝟎𝟒𝟎 × 𝟑𝟔𝟓𝒋𝒓 × 𝟐𝟎𝒂𝒏𝒔
On obtient un volume total de 1 533 000 m3 d’eau à vendre.
Le tarif du mètre cube est enfin obtenu par l’application numérique suivante :
𝟏𝟒𝟏 𝟑𝟑𝟑 𝟕𝟑𝟑 + 𝟏𝟔𝟔 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟒𝟏

𝑻𝒓 = = 𝟐𝟎𝟎
𝟏 𝟓𝟑𝟑 𝟎𝟎𝟎
On obtient après calcul un tarif d’environ 200 FCFA le mètre cube.
Le coût tarifaire est fixé par le MEAHV à partir d’une structure de prix mieux maîtrisée. Les
tarifs de 500 FCFA/m3 et 400 FCFA/m3 incluant les taxes et redevances sont aujourd’hui des
bases acceptées respectivement pour les mini-AEP et les FPMH.
Toutefois, le MEAHV laisse la latitude de revoir ces tarifs de fourniture d’eau potable au cas
par cas suivant la productivité des ouvrages et la source d’énergie. (Guides de gestion des
ouvrages d’AEP en milieux rural et semi-urbain au Togo, 2016).
L’étude socio-économique réalisée à Kourientré dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet

révèle que les usagers payent déjà 500 FCFA/m3 au niveau des FPMH fonctionnels et sont
disposés à payer un peu plus pour une mini-AEP.
Avec le mode de gestion par régie hybride retenu pour Kourientré, sur demande de l’AUSEPA
et avec approbation du MEAHV, une révision exceptionnelle de tarif pourra survenir.
Nous proposons donc un tarif de 250 FCFA/m3 ce qui favorisera une inclusion et une adhésion
de tous les usagers au nouveau système à mettre en place.
55
VIII. ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL
Cette partie présente les impacts environnementaux (positifs et négatifs) de la mise en œuvre
du projet de construction de la mini-AEP de Kourientré, ainsi que les mesures
environnementales et sociales à mettre en œuvre pour prévenir, atténuer, réparer ou compenser
les conséquences dommageables de ce projet sur l’environnement humain et naturel.
L’objectif majeur de la prise en compte des impacts environnementaux et sociaux est

d’identifier, d’évaluer et d’analyser les impacts éventuels positifs et négatifs sur la zone du
projet en vue d’orienter les prises de décisions au titre du projet. Il s’agit d’apprécier l’effet des
activités de la mise en œuvre du projet et de ses résultats sur les aspects du milieu (humain ;
socioéconomique ; physique…) au cours de sa phase d’exploitation.
Au niveau du Togo, la prise en compte des aspects environnementaux est régie par le décret
N°2017-040/PR fixant la procédure des études d'impact environnemental et social des projets.
Conformément à ce décret et tenant compte de la zone de notre projet, il est recommandé une
étude d'impact environnemental et social simplifié. Il s’agit d’une évaluation sommaire qui
identifiera les impacts négatifs et positifs, les mesures d’atténuation des impacts négatifs.
VIII.1. IDENTIFICATION ET EVALUATION DES IMPACTS

L’identification et l’évaluation de ces impacts a été faite à l’aide de la matrice de Léopold qui
met en relation les activités sources d’impacts et les composantes de l’environnement. Les
catégories d’activités et leurs impacts sont ainsi présentés et décrits dans les Tableau 20 et
Tableau 21 suivants :
56
Tableau 20 Evaluation des impacts négatifs
Milieu Récepteur
Milieu biophysique Milieu socio-économique
Phases du Activités sources Santé et
Impacts négatifs Description de l’impact Faune Flore Eau Air Sol Economie Culture Emploi
projet d’impacts sécurité
Décapage et fouilles au niveau de
Etudes et
la zone de projet les travaux de
Prospection aménagements Déforestation
terrain (levés topographiques,
préliminaires
enquêtes)
Amenée et repli du Destruction du Nettoyage et défrichement de
matériel du chantier couvert végétal, surface
Fouilles de fondation, pollution Opération d'excavation, d'étayage,
construction des atmosphérique et de transport et de mise en dépôt
infrastructures sonore des déblais, décapage du sol
Déforestation et
Creusement et remblaiement des
Pose des conduites pollution
tranchées, décapage du sol
Réalisation atmosphérique
Déforestation,
Transport et
pollution Implantation de tracé de voies de
manutention des
atmosphérique et circulation, déforestation
équipements
nuisance sonore
Installation du Défrichement de surface du site
Déforestation,
système de pompage récepteur, installation bruyante des
nuisance sonore
solaire équipements et appareils
Contamination des forages,
Exploitation Contamination par Pollution des eaux
intrusion dans le réseau d'agents
des substances souterraines et de
infectants lors des casses de
extérieures au réseau l'eau du réseau
conduites
57
Tableau 21 Evaluation des impacts positifs
Milieu Récepteur
Milieu biophysique Milieu socio-économique
Appréciation Santé et
Description de l’impact Faune Flore Eaux Air Sol Economie Culture Emploi
de l’impact sécurité
❖ Renforcement des compétences techniques et l’expertise des
bureaux d’études impliqués.
Impact positif,
❖ Renforcement du savoir-faire et de l’expérience de la main
majeur et
d’œuvre locale (ouvriers/manœuvres) recrutée pour l’exécution
temporaire.
des travaux
Renforcement des capacités économiques et financières du
bureau d’étude et des entreprises.
❖ Création d’emplois pour les ouvriers spécialisés (maçons,
Impact positif
ferrailleurs, etc.) et d’emplois non qualifiés
et d’intensité
❖ Accroissement des revenus des personnes concernées et
faible et
l’amélioration des conditions de vie de nombreux ménages, contribuant
temporaire.
ainsi à réduire de façon significative les incidences de la pauvreté
Création par la présence d’ouvriers d’opportunités d’emplois indirects
se traduisant par une augmentation des opérations commerciales Impact positif,
(développement de nombreuses activités de services dans le voisinage local et
des sites de travaux projetés en vue d’assurer l’approvisionnement des temporaire
ouvriers).
Impact positif,
❖ Création de nombreux emplois de fontainiers, de gardiens et de
permanent et
revendeurs d’eau sous forme d’emplois durables par la mise en
non
place des bornes fontaines.
négligeable
58
Impact positif,
❖ Renforcement de l’économie locale par la réinjection des
d’intensité
sommes perçues par les manœuvres dans l’économie locale sous
faible et
forme de consommation, d’investissement, etc.
temporaire.
❖ Génération de bénéfices induits et de l’avantage social par
Impact
les nouveaux branchements et l’existence de bornes fontaines.
positif
❖ Libération des femmes et des enfants de la corvée d’eau pour
permanent,
d’autres occupations comme les tâches ménagères, l’éducation, etc.
majeur et de
du fait de l’augmentation du nombre de points d’eau.
portée
❖ Génération d’un bénéfice psychologique et culturel écoulant
locale.
de la satisfaction d’un besoin indispensable.
Contribution à une baisse sensible de la prévalence des maladies
d’origine hydrique et des dépenses en soins de santé du fait de Impact positif
l’accroissement sensible des taux d’accès à l’eau potable et l’adoption et majeur.
par les populations de pratiques d’hygiène appropriées
Impact
Renforcement de la pratique d’une hygiène corporelle et alimentaire
bénéfique,
convenables du fait de la disponibilité de l’eau potable à travers la
permanent,
mise en place de bornes fontaines et l’extension du réseau de
majeur et de
distribution dans les secteurs non encore desservis.
portée locale.
59
VIII.2. PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE (PGES)

Après avoir identifié les différents impacts, nous allons dans cette partie proposer des mesures
d’atténuations ou de bonification suivant que l’impact soit négatif ou positif. Ensuite nous
établirons des programmes de surveillance et d’évaluation des différentes mesures.
Mesures d’atténuation des impacts négatifs
Le Tableau 22 ci-dessous recapitule les mesures d’atténuation des impacts négatifs
Tableau 22 Mesures d’atténuation des impacts négatifs
Domaines
Mesures d'atténuation
d’application
Installations de Elaboration et mise en place d’un plan d’installation approprié permettant la réduction des
chantiers nuisances sonores, les atteintes au cadre de vie (dégradations et destructions diverses) et les
désagréments induits avant le démarrage des chantiers.
Sécurité Mise en place :

❖ D’une signalisation visible des différents accès aux sites de travaux, couplée d’une
signalisation adaptée informant le public des travaux, des déviations et des dangers
de croisement des chantiers ;
❖ De panneaux d’information du public et d’interdiction de l’accès au chantier ;
❖ De panneaux de limitation de vitesse sur le chantier.
Comportements ❖ Mise en place d'un règlement interne des installations de chantiers mentionnant
❖ Spécifiquement les règles de sécurité et les consignes de préservation de
durant les travaux
l’environnement ;
❖ Respect des procédures d’hygiène et de sécurité ;
❖ Mise en place des affiches de sensibilisation du personnel au respect des us et
coutumes des populations et des relations humaines d’une manière générale ;
❖ Installation des équipements techniques pour l’assainissement des eaux usées et
effluents de chantiers et l’élimination des déchets solides (de chantier) ;
❖ Interdiction de la pratique de la chasse par la main d’œuvre.
❖ Interdiction de la consommation d’alcool pendant les heures de travail ;
❖ Sensibilisation des populations à l’hygiène de la petite alimentation (vente d'aliments
sur les chantiers) ;
❖ Dotation du personnel d’équipements adéquats de protection (masques anti-poussière
et anti -fumée, gants, bottes, casques…) et suivi de leur utilisation effective.
Maintien de la Elaboration des plans de déviations de la circulation ou d’itinéraire, couplés de mesures
circulation appropriées de protection de l’environnement (poussières, bruit, minimisation des
dégradations, compensation des atteintes au cadre de vie).
60
Gestion du ❖ Réalisation d'un déboisement contrôlé consistant à marquer les arbres à conserver en
déboisement vue de limiter l’abattage des arbres au strict minimum ;
❖ Réalisation d'un choix judicieux des tracés des déviations provisoires et des sites de
construction des infrastructures, afin de limiter le maximum possible le déboisement
Installations des ❖ Traitement des eaux usées provenant des divers équipements sanitaires des bureaux,
chantiers des vestiaires et ateliers par la mise en place de fosses septiques
ouvrages ❖ Gestion des déchets solides par la mise en place de réceptacles pour les recevoir -
d'assainissement Remise en état de tous sites en fin de travaux.
Qualité de l’air ❖ Réglage correct des différents moteurs (machines et engins) pour permettre une
bonne combustion du carburant et corriger les émissions de gaz
❖ Arrosage systématique de la piste d’accès et des emprises des zones de circulation
des engins ;
❖ Contrôle et visite technique des véhicules à moteur.
Santé publique ❖ Aménagement d'une salle de premiers soins médicaux ;
❖ Approvisionnement de la main d’œuvre en eau potable ;
❖ Mise en place d'un plan de surveillance médicale et d'information du personnel sur
les IST et le VIH/SIDA ;
❖ Mise en évidence diverses affiches de sensibilisation à la transmission du SIDA et
des IST ;
❖ Vente de préservatifs à prix réduit au niveau des installations et distributions
périodiques gratuites.
Végétation ❖ Enlèvement de tous les déchets végétaux et évacuation vers des zones pour brûlures
naturelle ❖ Réalisation de plantations d’embellissement et d’ombrage sur les sites concernés en
vue de compenser les déboisements consécutifs aux travaux.
Mesures de bonification des impacts positifs
Dans le but d’améliorer les impacts positifs et d’amplifier les avantages socio-économiques et
sanitaires qu’ils occasionnent, nous suggérons les mesures de bonifications suivantes :
• La multiplication des campagnes de promotion d’hygiène afin de déclencher des

changements de comportements qualitatifs des populations bénéficiaires en matière
d’habitudes hygiéniques.
• La sensibilisation des populations par des messages développés sur les
changements de comportements et d’attitudes en matière de consommation d’eau
et une bonne gestion de la ressource.
• Le renforcement du recrutement de la main d’œuvre à Kourientré
• Le renforcement de capacité de l’AUSEPA de Kourientré.
61
• Un dialogue permanent et
• Une démarche participative.
Programme de surveillance environnementale
L’objectif principal du programme est de s’assurer que les actions d’atténuation et de

bonification seront mises en œuvre dans les meilleures conditions au cours de l’exécution et de
l’exploitation de la mini-AEP de Kourientré. Ces conditions sont le respect des mesures
environnementales et sociales proposées, des lois et règlements régissant les évaluations
environnementales simplifiées au Togo et des politiques de sauvegarde de la BID et de
l’UEMOA. Le Tableau 23 ci-dessous illustre ce programme.
Tableau 23 Programme de surveillance environnementale
Fréquence de Moyen de
Mesures d’atténuation Indicateurs Responsable
mesure vérification
Réglage correct des différents
Types et degré des pollutions
moteurs (machines et engins) pour
et nuisances enregistrés au
corriger les émissions de gaz et Bureau de Rapport
cours des phases Quotidien
arrosage systématique de la piste contrôle d’incident
d’installations des chantiers et
d’accès et des emprises des zones de
de travaux
circulation des engins
Mise en place de panneaux de Types et nombre d’incidents
limitation de vitesse sur le chantier, enregistrés au cours des Rapport
Hebdomadaire Entreprise
d'interdiction d'accès au chantier et de phases d’installations des d’incident
plans de déviation chantiers et de travaux
Procès –
Remise en état de tous sites en fin de Nombre de tranchées ouvertes Bureau de verbaux de
Fin des travaux
travaux et remises en état contrôle réception
définitive
Respect des procédures d’hygiène et
Nombre de sites de travaux
de sécurité et Installation des
où les déchets solides et
équipements techniques pour Rapport de
liquides ont été bien gérés et Mensuel Entreprise
l’assainissement des eaux usées et chantier
nombre de poubelles
effluents de chantiers et l’élimination
installées
des déchets solides (de chantier)
Réalisation d'un déboisement contrôlé
Procès –
Réalisation d'un choix judicieux des
verbaux de
tracés des déviations provisoires et Nombre d'arbres abattus Fin des travaux Entreprise
réception
des sites de construction des
définitive
infrastructures
Réalisation de plantations
Procès –
d’embellissement et d’ombrage sur les
Nombre d'arbres plantés et Bureau de verbaux de
sites concernés en vue de compenser Fin des travaux
nombre d'espaces verts créés contrôle réception
les déboisements consécutifs aux
définitive
travaux.
62
Renforcer le recrutement de la main

Nombre d’ouvriers recrutés au Rapport de
d’œuvre dans les localités de Mensuel Entreprise
sein de la population locale chantier
Kourientré
Mise en place d'un plan de
surveillance médicale et Nombre d’ouvriers
d'information du personnel sur les sensibilisés sur les IST/SIDA Rapport de
Hebdomadaire Entreprise
IST et le VIH/SIDA et mise en et nombre d'affiches réalisées chantier
évidence de diverses affiches de et de préservatifs offerts
sensibilisation de leur transmission.
Programme de suivi environnemental
Le but du programme de suivi environnemental est d’évaluer l’exactitude des impacts identifiés
et l’efficacité des mesures d’atténuation et de bonification à mettre en œuvre. Il permet aussi
d’envisager des mesures correctives au besoin. Il est résumé dans le Tableau 24 ci-dessous
Tableau 24 Programme de suivi environnemental
Paramètres de Fréquence Moyens de

Impacts Indicateurs Responsables
suivi de mesure vérification
Habitudes Bureau de suivi
Séances de formation Rapport de
Hygiène culturelles Trimestriel d’exécution des
réalisées formation
observées mesures d’atténuation
Gestion de la Bureau de suivi
Quantité d’eau Nombre de Rapport de
ressource en Trimestriel d’exécution des
gaspillée personnes formées formation
eau mesures d’atténuation
Analyses Taux de présence
physico- des bactéries et
Laboratoires,
Qualité de Chimiques, valeurs des différents
Mensuel gestionnaire et le Fiches d'analyse
l’eau fournie organoleptiques paramètres (pH,
ministère de la santé
et température,
bactériologiques turbidité, etc.)
Le ministère de la Rapport de santé
santé, une commission des
de la Centres de santé et
Maladies Cas de maladies Nombre de Banque mondiale et le Centres
Trimestriel
hydriques enregistrés personnes malades bureau de suivi Hospitaliers
d’exécution des Régionaux
mesures d’atténuation
63
IX. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

Le Projet BID-UEMOA d’hydraulique et d’assainissement en milieu rural dans sa composante
1 permettra à terme la construction et le renforcement des infrastructures d’hydraulique et
d’assainissement et ainsi améliorer les conditions de vie des populations dans ces milieux.
En effet à Kourientré l’une des localités retenues pour bénéficier d’une mini-adduction d’eau
potable le projet desservira à terme près de 6 000 habitants grâce à 10 BF et 119 BP. La
ressource sera mobilisée au niveau du forage réalisé à cet effet et refoulé sur une longueur de
1763 m par une conduite en PVC PN 10, DN 75 jusqu’à un réservoir surélevé de 12 m et d’une
capacité de 90 m3. La distribution d’une longueur totale de 6849,08 m également en PVC PN
10 desservira gravitairement à partir du réservoir toute la localité avec des pressions et vitesses
convenables.
Avec un investissement global de 231 675 950 FCFA hors taxes, la mini-AEP sera soumise à
un mode de gestion par consensus entre la DREAHV et l’AUSEPA de Kourientré. Le tarif de
250 FCFA/m3 que nous proposons pour la vente d’eau et qui est inférieur au tarif de 500
FCFA/m3 déjà en vigueur dans la localité au niveau des FPMH permettra une adhésion et une
inclusion significative de la population et à terme d’atteindre un taux d’accès à l’eau potable et
a l’assainissement important.
La prise en compte des aspects environnementaux à travers une étude d'impact environnemental
et social simplifié nous a permis d’identifier les impacts négatifs et positifs à toutes les phases
de la mise en œuvre du projet et ainsi à l’aide du PGES de proposer les mesures d’atténuation
et de bonification de ces impacts.
Quelques recommandations restent toutefois indispensables afin d’assurer une bonne mise en
œuvre des différentes phases du projet :
L’implantation d’un forage confortatif d’au moins 5 m3/h avant l’horizon 2035 pour
atteindre les besoins de l’horizon 2040 ;
L’entretien régulier du système photovoltaïque ainsi que tous les autres équipements du
réseau ;
Le contrôle périodique de l’eau distribuée à la population ;
L’éducation des usagers aux bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement autour des
la bornes fontaines,
Le renforcement des capacités de l’AUSEPA en matière de gestion des ouvrages.
64
X. BIBLIOGRAPHIE
▪ Action Contre la Faim. (2007). Eau – hygiène et assainissement pour la population à
risque
▪ Direction Générale de la Statistique et de la Comptabilité. (2011). QIBB Rapport final
▪ Direction Générale de la Statistique et de la Comptabilité. (2010). RGPH 4 Résultats
définitifs
▪ GIS. (2019-2020). Etude socio-économique pour le projet BBID-UEMOA
d’hydraulique et d’assainissement
▪ IEPF/Université d’Ottawa/EIER/CREPA. (1998). Le pompage photovoltaïque
▪ Ministère de l’eau des Mines et de l’Energie. (2006) Politique Nationale en matière de
l’Eau et de l’Assainissement en milieu rural et semi-urbain
▪ MEAHV. (2016). Guide de Gestion des Ouvrages d’AEP en milieu rural et semi-urbain
▪ Mohamed Tayeb Kasmi, Manuel des analyses socio-économiques et de gestion des
points d’eau VOLUME 3 Coûts de l’eau des ouvrages hydraulique en milieu rural
▪ PERI 2. (2016). Cadre Politique de Recasement des Populations version actualisée
▪ pS-Eau. (2018). Le photovoltaïque et les services d’eau potable en Afrique de l’Ouest
▪ pS-Eau. (2015). Le pompage solaire
▪ TIENDREBEOGO Gerard. (2019) Etude d’avant-projet détaillé pour la réalisation
d’une adduction d’eau potable simplifiées à DIOUNGODIO ; dans la commune de
Titabe, régions du sahel-burina –Faso.
▪ YONABA R. (2015) Cours d’Approvisionnement en Eau Potable 2iE
▪ ZOUNGRANA D. (2003). Cours d’Approvisionnement en Eau Potable EIER
65
XI. ANNEXES
Annexe 1 Coupe technique du forage de Kourientré ............................................ ii

Annexe 2 Résultats des Analyses physico-chimique ............................................ iii
Annexe 3 Details Evaluation des Besoins et Forages confortatifs ...................... iv
Annexe 4 Details dimensionnement du réseau de distribution ............................. v
Annexe 5 Details étude du coup de bélier hydraulique ....................................... vi
Annexe 6 Données de détermination du point de fonctionnement ....................... vi
Annexe 7 Courbe de performance de la SP7-27 ................................................. vii
Annexe 8 Caractéristiques des panneaux solaires .............................................. vii
Annexe 9 Caractéristiques de l’onduleur ........................................................... viii
Annexe 10 Caractéristiques des batteries .......................................................... viii
Annexe 11 Cadre de devis .................................................................................... ix
Annexe 12 Pièces graphiques ............................................................................. xvi
i
Annexe 1 Coupe technique du forage de Kourientré
ii
Annexe 2 Résultats des Analyses physico-chimique
iii
Annexe 3 Details Evaluation des Besoins et Forages confortatifs
Horizons
3
Besoins journaliers moyens m /jr 45 79 154 180 210
Coefficient de pointe saisonnière 1,2 1,2 1,2 1,2 1,2
Besoins de pointe journalière m3/jr 54 94 184 216 252
Rendement technique du réseau % 95 95 95 95 95
Besoin de production du jour de m3/jr 57 99 194 227 265
pointe
Temps de distribution h 12 12 12 12 12
Débit moyen horaire du jour de m3/h 4,72 8,29 16,16 18,91 22,11
pointe
Coefficient de pointe horaire 2,03 2,03 2,03 2,03 2,03
3
Débit de pointe horaire m /h 9,6 16,8 32,8 38,4 44,9
Débit de distribution L/s 2,7 4,7 9,1 10,7 12,5
Mobilisation de la ressource
3
Débit du forage m /h 6,67 6,67 6,67 6,67 6,67
Temps de pompage h 16 16 16 16 16
3
Volume d'eau mobilisé m /jr 106,72 106,72 106,72 106,72 106,72
Forage confortatif NON NON OUI OUI OUI
Nombre de forages confortatifs 0 1 2 2 3
iv
Annexe 4 Details dimensionnement du réseau de distribution
Tronçons Longueur Qd Qd Dth Dth DN Dint Dint U ΔH ∑ΔHireservoir (m) Zi (m) Pser (m) Himin;imp (m) Prélle Condition Condition
(m) (L/s) (m3/s) (m) (mm) (mm) (mm) (m) (m/s) (m) (m) de vitesse de
pression
R_N1 94,258 12,50 0,01250 0,126 126,16 140 126,6 0,1266 0,99 0,68 0,68 276,342 5 282,02 14,78 OK OK
N1_BF1 75,383 1,00 0,00100 0,036 35,68 63 57 0,057 0,39 0,24 0,92 276,45 5 282,37 14,43 OK OK
N1_N2 700,165 11,30 0,01130 0,120 119,93 140 126,6 0,1266 0,90 4,11 4,78 271,024 5 280,81 15,99 OK OK
N2_BF2 66,839 1,00 0,00100 0,036 35,68 63 57 0,057 0,39 0,22 5,00 272,02 5 282,02 14,78 OK OK
N2_N2BIS 56,539 10,03 0,01003 0,113 113,02 140 126,6 0,1266 0,80 0,26 5,04 270,953 5 281,00 15,80 OK OK
N2BIS_N9 466,846 2,36 0,00236 0,055 54,81 75 67,8 0,0678 0,65 3,34 8,38 264,791 5 278,17 18,62 OK OK
N9_N10 300,662 2,11 0,00211 0,052 51,79 63 57 0,057 0,83 4,32 12,71 268,628 5 286,33 10,46 OK OK
N10_BF9 139,450 1,00 0,00100 0,036 35,68 63 57 0,057 0,39 0,45 13,16 267,589 5 285,75 11,05 OK OK
N10_BF10 87,254 1,00 0,00100 0,036 35,68 63 57 0,057 0,39 0,28 12,99 267,308 5 285,30 11,50 OK OK
N2BIS_N3 673,364 7,32 0,00732 0,097 96,55 110 113 0,113 0,73 3,04 8,08 275,402 5 288,49 8,31 OK OK
N3_BF3 73,096 1,00 0,00100 0,036 35,68 63 57 0,057 0,39 0,24 8,32 275,2 5 288,52 8,28 OK OK
N3_N4 145,733 1,05 0,00105 0,037 36,59 63 57 0,057 0,41 0,52 8,61 276,266 5 289,87 6,92 OK OK
N4_BF4 198,403 1,00 0,00100 0,036 35,68 63 57 0,057 0,39 0,64 9,25 277,547 5 291,80 5,00 OK OK
N3_N4BIS 65,549 4,97 0,00497 0,080 79,55 90 81,4 0,0814 0,96 0,78 8,87 275,262 5 289,13 7,67 OK OK
N4BIS_N5 570,985 1,20 0,00120 0,039 39,13 63 57 0,057 0,47 2,68 11,54 274,021 5 290,57 6,23 OK OK
N5_BF5 48,594 1,00 0,00100 0,036 35,68 63 57 0,057 0,39 0,16 11,70 274,723 5 291,42 5,37 OK OK
N4BIS_N6 496,584 3,43 0,00343 0,066 66,13 90 81,4 0,0814 0,66 2,84 11,71 271,214 5 287,92 8,88 OK OK
N6_BF6 42,178 1,00 0,00100 0,036 35,68 63 57 0,057 0,39 0,14 11,84 271,456 5 288,30 8,50 OK OK
N6_N7 240,767 2,19 0,00219 0,053 52,79 63 57 0,057 0,86 3,74 15,44 268,955 5 289,40 7,40 OK OK
N7_BF7 70,591 1,00 0,00100 0,036 35,68 63 57 0,057 0,39 0,23 15,67 269,395 5 290,07 6,73 OK OK
N7_N8 160,051 1,06 0,00106 0,037 36,68 63 57 0,057 0,41 0,58 16,02 267,651 5 288,67 8,12 OK OK
N8_BF8 312,627 1,00 0,00100 0,036 35,68 63 57 0,057 0,39 1,01 17,04 264,068 5 286,10 10,69 OK OK
v
Annexe 5 Details étude du coup de bélier hydraulique

Qadd m3/s 0,002
Longueur m 1763,16
PN mCE 100
PMA mCE 120
DN mm 75
Dint mm 67,8
Epaisseur mm 3,6
Ks 120
Vitesse U m/s 0,51
ΔH m 7,77
ZTN forage m 257,80
NDmax m 80,17
ZTN reservoir m 279,79
Zsous_cuve m 291,79
Zcuve m 297,79
Hgeo m 120,16
HMT m 127,94
k 33
Accélération de la pesanteur (g) m/s2 9,81
c m/s 382,53
Variation maximale de la pression ΔP mCE 20,01
Surpression Pmax mCE 67,78
Dépression Pmin mCE 27,75
Annexe 6 Données de détermination du point de fonctionnement
Q 0 1 2 3 4 5 6 7 8
Pompe 168 167 165 162 158 150 139 123 105
ΔH 0,00 0,17 0,67 1,50 2,66 4,16 5,99 8,15 10,65
Réseau 120,16 120,33 120,83 121,66 122,82 124,32 126,15 128,31 130,81
vi
Annexe 7 Courbe de performance de la SP7-27
Annexe 8 Caractéristiques des panneaux solaires
vii
Annexe 9 Caractéristiques de l’onduleur
Annexe 10 Caractéristiques des batteries
viii
Annexe 11 Cadre de devis

CADRE DE DEVIS KOURIENTRE
PRIX
MONTANT
Quantité UNITAIRE
PRIX N° TITRE Unité (FCFA)
(FCFA)
(a) (b) (c = a*b)
000 GENERALITE
1 450
001 Installation générale et aménagement du chantier ff 1,00 1 450 000,00
000,00
Dossier d'exécution y compris les travaux préparatoires et les 1 400
002 ff 1,00 1 400 000,00
implantations 000,00
1 650
003 Plans de récolement ff 1,00 1 650 000,00
000,00
004 Repli général du chantier ff 1,00 250 000,00 250 000,00
005 Mesures Environnementales et Sociales ff 1,00 250 000,00 250 000,00
TOTAL GENERALITE 5 000 000,00
100 RESEAU AEP
FOURNITURE ET POSE DE CANALISATIONS ET
101
ACCESSOIRES
101.1 Fouille, remblaiement et fermeture de la tranchée
Tranchée pour pose de canalisations (au mètre linéaire) en
101.1.1
terrain ordinaire pour une profondeur de 1,50 m
101.1.1.1 Pour une conduite de Ø 63 à 110mm ml 3 732,82 1 500,00 5 599 230,00
101.1.1.2 Pour une conduite de Ø 125 à 160mm ml 850,96 1 500,00 1 276 443,00
Plus-value pour pose de canalisations (au mètre linéaire) en
101.1.2
terrain compact pour une profondeur de 1,50m
101.1.2.1 Pour une conduite de Ø 63 à 110mm ml 209,00 1 000,00 209 000,00
101.1.2.2 Pour une conduite de Ø 125 à 160mm ml 500,00 1 000,00 500 000,00
Fourniture et pose de conduite y compris les pièces de
101.1.6
raccords
101.1.6.1 DISTRIBUTION
Fourniture et pose de canalisation en PVC PN10 y compris
101.1.6.1.1 les pièces de raccords en Fonte Ductile (FD) PN10 (coude,
réducteurs, adaptateurs, tés, bouchon, etc. …)
101.1.6.1.1.1 Diamètre extérieur 63mm ml 2 532,61 3 515,00 8 902 124,15
101.1.6.1.1.2 Diamètre extérieur 75 mm ml 466,85 4 180,00 1 951 416,28
Diamètre extérieur 90 mm ml 562,13 5 105,00 2 869 688,97
101.1.6.2 REFOULEMENT
Fourniture et pose de la conduite de refoulement en PVC
101.1.6.2.1 PN10 y compris les pièces de raccords en Fonte Ductile (FD)
PN10 (coudes, réducteurs, adaptateurs, tés etc. …)
101.1.6.2.1.4 Diamètre extérieur 75mm ml 1 763,16 4 180,00 7 370 008,80
Fourniture et pose de la conduite de refoulement en Fonte
Ductile (FD) PN16 K9 y compris les pièces de raccords en
101.1.6.2.2
Fonte Ductile (FD) PN16 (coudes, réducteurs, adaptateurs,
tés etc. …)
101.1.6.2.2.4 DN80 ml 60,00 9 800,00 588 000,00
102 VANNERIE
ix
Fourniture et pose de robinet-vanne de sectionnement PN

102.1 10 avec la bouche à clé de type réhaussable sur robinet
vanne y compris les accessoires
102.1.3 DN 60 u 15,00 166 628,00 2 499 420,00
102.1.5 DN 80 u 7,00 210 592,00 1 474 144,00
103 FONTAINERIE
Fourniture et pose de dispositif de ventouse triple fonctions
103.1
en chambre y compris les accessoires
103.1.1 Ventouse DN40 u 1,00 401 500,00 401 500,00
103.1.2 Ventouse DN60 u 1,00 551 500,00 551 500,00
Construction de regards en béton armé (1,2m*1,2m) y compris
103.1.3 u 2,00 179 865,00 359 730,00
la couverture tampon en Fonte Ductile (FD)
Fourniture et pose de dispositif de vidange avec bouche à clé
103.2
y compris les accessoires
103.2.1 Vidange sur PVC DN63 u 1,00 101 500,00 101 500,00
103.2.4 Vidange sur PVC DN75 u 1,00 161 500,00 161 500,00
Construction de puit de vidange de diamètre 1m pour 4m de
103.2.7 u 2,00 221 000,00 442 000,00
profondeur
Borne fontaine à 2 robinets y compris son équipement et
104
accessoires
104.1 Maçonnerie u 10,00 423 920,00 4 239 200,00
104.2 Plomberie u 10,00 161 500,00 1 615 000,00
104.3 Raccordements et comptage u 10,00 214 600,00 2 146 000,00
105 Essai et désinfection
1 060
105.1 Essai de pression ff 1,00 1 060 000,00
000,00
1 135
105.2 Désinfection des installations ff 1,00 1 135 600,00
600,00
105.3 Essai des installations ff 1,00 230 000,00 230 000,00
TOTAL RESEAU AEP 55 947 866,51
200 FORAGE
201 Réalisation d'un forage confortatif
Implantation, réalisation y compris essais de pompage d'un 8 000
201.1 ff 1,00 8 000 000,00
forage à gros débit 000,00
TOTAL FORAGE CONFORTATIF 8 000 000,00
300 EQUIPEMENT DE FORAGE ET ELECTRICITE
Fourniture et installation de pompe immergée
301
multicellulaire (TD PI) avec tous les accessoires
Pompe immergée de (débit : 7 m3/h ; HMT : 125 m) 5 400
301.1 2,00 10 800 000,00
u 000,00
Fourniture et montage des équipements tête de forage et
manifold (ventouse, clapet anti retour, robinet vanne,
302
manomètre, compteur, pressostat, ballon, robinet de
puisage, manchette, filtre, soupape de décharge etc. …)
3 000
302.1 2,00 6 000 000,00
Tête de forage DN80 ens 000,00
303 Système de traitement
Fourniture et installation de pompe doseuse DOSATRON y
303.1 ff 2,00 600 000,00 1 200 000,00
compris bac de chloration et toute sujétion
303.2 Fourniture et stockage des réactifs (chlore) kg 200,00 5 000,00 1 000 000,00
304 Système d'alimentation en énergie électrique
Fourniture et installation de panneaux solaires avec
304.1
accumulateur et tous les accessoires
x
Panneaux solaire et accessoires (fourniture, transport et

304.1.1
montage)
Fourniture et installation de panneau solaire de 19 KW y 25 000
304.1.1.1 2,00 50 000 000,00
compris support et accessoires ff 000,00
Accumulateur et accessoires (fourniture, transport et
304.1.2
montage)
Fourniture et pose d'accumulateur de 1600 AH 2 000
304.1.2.6 2,00 4 000 000,00
ff 000,00
Fourniture et installation d'un onduleur chargeur y compris
304.2
accessoires
Onduleur chargeur de 12 KVA 4 000
304.2.5 2,00 8 000 000,00
ff 000,00
Fourniture et installation des équipements électrique des
305
locaux et du château d'eau et extérieur
1 000
305.1 Local forage ff 2,00 2 000 000,00
000,00
Bureaux administratifs y compris panneau solaire 1 000
305.2 1,00 1 000 000,00
ff 000,00
Parafoudre 1 000
305.3 1,00 1 000 000,00
ff 000,00
TOTAL EQUIPEMENT DE FORAGE ET ELECTRIQUE 85 000 000,00
400 CHÂTEAU D'EAU 90 m3/12 m
401 Travaux Préparatoires
3 000
401.1 Etude géotechnique pour les sols de fondation ff 1,00 3 000 000,00
000,00
1 300
401.2 Essais géotechniques et mécanique sur matériaux et béton ff 1,00 1 300 000,00
000,00
402 Génie civil du château d'eau
402.1 TERRASSEMENT
Implantation du château d'eau après nettoyage de l'emprise des
402.1.1 ff 1,00 400 000,00 400 000,00
travaux et découpage terre végétale
Fouille en excavation pour la fondation du château d'eau y
402.1.2 m3 205,09 5 000,00 1 025 455,00
compris toute autres sujétions
402.1.3 Remblai dans la fouille d'encrage de la fondation m3 157,29 4 000,00 629 142,00
402.2 CHÂTEAU D'EAU 90 m3/12 m EN BETON ARME
TRAVAUX DE BETON ET DE BETON ARME (Ciment :
402.2.1
CPA 45 Acier en Fe500 Laminage à chaud)
Béton de propreté dosé à 150 kg de ciment CPA 45 par m3 de
402.2.1.1 m3 6,83 70 000,00 478 170,00
béton y compris toute autres sujétions
Béton armé pour radier et longrines de redressement de classe
402.2.1.2 C25/30 dosé à 350 kg de ciment CPA 45 par m3 de béton y m3 40,97 210 000,00 8 604 645,00
compris toutes autres sujétions
Béton armé pour poteaux de classe C25/30 dosé à 350 kg de
402.2.1.3 ciment CPA 45 par m3 de béton y compris toutes autres m3 11,15 210 000,00 2 341 500,00
sujétions
Béton armé pour entretoises de classe C25/30 dosé à 350 kg de
402.2.1.4 ciment CPA 45 par m3 de béton y compris toutes autres m3 11,40 210 000,00 2 394 000,00
sujétions
Béton armé pour ceintures d'appui de la cuve de la classe
402.2.1.5 C30/37 dosé à 400 kg de ciment CPA 45 par m3 de béton y m3 2,85 250 000,00 712 500,00
xi
Béton armé pour dalle de fond de cuve de classe C30/37 dosé à

402.2.1.6 400 kg de ciment CPA 45 par m3 de béton y compris toutes m3 8,48 250 000,00 2 120 000,00
autres sujétions
Béton armé pour paroi cylindrique de la cuve de classe C30/37
402.2.1.7 dosé à 400 kg de ciment CPA 45 par m3 de béton y compris m3 21,67 250 000,00 5 417 500,00
toutes autres sujétions
Béton armé pour dalle de couverture de la cuve de classe
402.2.1.8 C30/37 dosé à 400 kg de ciment CPA 45 par m3 de béton y m3 5,65 190 000,00 1 073 500,00
Béton armé pour lanterneau de classe C25/30 dosé à 350 kg de
402.2.1.9 ciment CPA 45 par m3 de béton y compris toutes autres m3 0,15 190 000,00 28 500,00
sujétions
TRAVAUX D'ETANCHEITE - PEINTURE DU
402.2.2
CHÂTEAU D'EAU EN BETON ARME
Revêtement d'imperméabilisation en enduit hydrofugé au
402.2.2.1 mortier de ciment ep. 4 cm appliqué sur les parois internes de la m2 106,64 13 000,00 1 386 320,00
cuve y compris toutes autres sujétions
Applications d'une peinture alimentaire de type époxy ou
402.2.2.2 m2 106,64 15 000,00 1 599 600,00
équivalente sur le revêtement d'imperméabilisation
Isolation thermique et étanchéité multicouche sur la dalle de
402.2.2.3 m2 26,42 35 000,00 924 700,00
couverture
Peinture glycérophtalique sur les parois extérieures du château
402.2.2.4 m2 283,61 10 000,00 2 836 100,00
d'eau
EQUIPEMENTS HYDRAULIQUE ET AUTRES
402.2.3 ACCESSOIRES DU CHATEAUX D'EAU EN BETON
ARME
5 000
402.2.3.1 Fourniture et Installation des équipements ff 1,00 5 000 000,00
000,00
Fourniture et Pose de Garde-corps métallique sur la dalle de
402.2.3.2 ml 18,85 50 000,00 942 500,00
couverture
Fourniture et pose d'Echelle à crinoline d'accès à la coupole de
402.2.3.3 ml 17,10 70 000,00 1 197 000,00
couverture
402.2.3.4 Fourniture et pose d'Echelle en Inox dans la cuve ml 4,00 160 000,00 640 000,00
Couverture en tôle noires ép. 1,5 mm pour la trappe d'accès à la 2
402.2.3.5 m 1,00 20 000,00 20 000,00
coupole de couverture y compris peinture antirouille et Glycéro
Grille moustiquaire inoxydable pour fermeture des ouvertures
402.2.3.6 m2 0,80 5 000,00 4 000,00
d'aération du lanterneau
1 500
402.2.3.7 Installation de la protection paratonnerre pour château d'eau ff 1,00 1 500 000,00
000,00
403 BUREAU
403.1 Terrassement
403.1.1 Fouilles en puits m3 11,98 2 500,00 29 948,00
403.1.2 Fouilles en rigole m3 13,60 1 000,00 13 600,00
403.1.3 Remblai dans les fouilles m3 12,94 500,00 6 472,00
403.1.4 Remblais d'apport en sable silteux m3 9,56 7 500,00 71 662,50
403.2 Béton- Béton armé
403.2.1 Béton de propreté m3 0,96 70 000,00 67 515,00
403.2.2 Béton armé pour semelles m3 2,40 110 000,00 264 000,00
403.2.3 Béton armé pour amorces poteaux m3 0,20 115 000,00 23 000,00
403.2.4 Béton armé pour longrine m3 1,36 115 000,00 156 400,00
403.2.5 Béton armé pour poteaux m3 1,01 115 000,00 115 920,00
403.2.6 Béton armé pour chaînage m3 1,26 110 000,00 138 600,00
xii
403.2.7 Béton légèrement armé pour dallage au sol m3 3,60 90 000,00 324 000,00
403.3 Maçonnerie
Mur de soubassement en agglomérés ciment pleins de
403.3.1 m²
20x20x40 34,00 7 500,00 255 000,00
Mur d'élévation des bureaux en agglomérés ciment creux de
403.3.2 m²
15x40x20 96,00 6 500,00 624 000,00
403.3.3 Enduit vertical intérieur et extérieur sur murs des bureaux m² 201,00 3 500,00 703 500,00
Constructions de marches en agglomérés ciments, y compris
403.3.4 u
chape et toutes sujétions 3,00 40 000,00 120 000,00
403.4 Menuiserie
Fourniture et pose des portes métalliques de 90x210, pour les
403.4.1 u
bureaux y compris peinture et toutes sujétions 2,00 120 000,00 240 000,00
Fourniture et pose des portes métalliques de 80x210, pour les
403.4.2 u
toilettes y compris peinture et toutes sujétions 1,00 100 000,00 100 000,00
Fourniture et pose de fenêtres de 120cmx120cm, en nacco,
403.4.3 cadre métallique avec barreaux, y compris grilles anti u
moustiques et toutes sujétions 4,00 70 000,00 280 000,00
Fourniture et pose de fenêtres de 60cmx60cm, en nacco, cadre
403.4.4 métallique avec barreaux, y compris grilles anti moustiques et u
toutes sujétions 2,00 40 000,00 80 000,00
Toiture avec couverture en bac alu et charpente métallique avec
403.4.5 m²
traitement anturouille et toutes sujétions 60,50 18 000,00 1 089 000,00
403.4.6 Fourniture de deux tables bureaux et quatre chaises ens 1,00 350 000,00 350 000,00
Fourniture et pose de faux plafond en contre-plaquet y compris
403.4.7 m²
peinture et toutes sujétions 40,00 6 000,00 240 000,00
403.5 Carrelage
Fourniture et pose des carreaux de 30x30 au sol dans les
403.5.1 m²
bureaux, y compris plinthes et toutes sujétions 35,00 12 500,00 437 500,00
Fourniture et pose des carreaux anti dérapants de 30x30 au sol
403.5.2 m²
dans dans les toilettes 8,00 11 500,00 92 000,00
Fourniture et pose des carreaux faïence de 20x30 sur murs dans
403.5.3 m²
les toilettes 14,00 8 500,00 119 000,00
403.6 Peinture
403.6.1 Peinture à huile à l'intérieur des bureaux m² 96,00 3 000,00 288 000,00
403.6.2 Peinture à graisse à l'extérieur des bureaux m² 82,36 4 500,00 370 620,00
403.7 Plomberie
403.7.1 Fourniture et pose d'un WC à l'anglaise complet u 1,00 70 000,00 70 000,00
403.7.2 Fourniture et pose d'un lavabo complet u 1,00 45 000,00 45 000,00
403.7.3 Fourniture et pose de porte papier hygiénique u 1,00 10 000,00 10 000,00
403.7.4 Fourniture et pose d'un miroir u 1,00 20 000,00 20 000,00
403.7.5 Construction d'une fosse septique complète et puisard u 1,00 800 000,00 800 000,00
404 LOCAL TECHNIQUE
404.1 Terrassement
404.1.1 Fouilles en puits m3 9,00 2 500,00 22 500,00
404.1.2 Fouilles en rigole m3 12,16 1 000,00 12 160,00
404.1.3 Remblai dans les fouilles m3 9,48 500,00 4 740,00
404.1.4 Remblais d'apport en sable silteux m3 9,10 7 500,00 68 250,00
404.2 Béton - Béton armé
404.2.1 Béton de propreté m3 0,85 70 000,00 59 710,00
404.2.2 Béton armé pour semelles m3 1,80 110 000,00 198 000,00
404.2.3 Béton armé pour amorces poteaux m3 0,36 115 000,00 41 400,00
404.2.4 Béton armé pour longrine m3 1,22 115 000,00 140 300,00
xiii
404.2.5 Béton armé pour poteaux m3 0,80 115 000,00 92 000,00

404.2.6 Béton armé pour chaînage m3 1,22 110 000,00 134 200,00
404.2.7 Béton légèrement armé pour dallage au sol m3 3,20 90 000,00 288 000,00
Construction de caniveaux complets de dimensions intérieures
404.2.8 70cmx50cm avec couvertures en dalle et conformément aux ml
plans guides et toutes sujétions 7,92 50 000,00 396 000,00
Construction d'un massif pour fût d'hypochlorites de calcium en
404.2.9 m3
béton armé, y compris chape de finition et toutes sujétions 0,36 105 000,00 37 800,00
Construction d'un massif pour poste de dosage en béton armé, y
404.2.10 m3
compris chape de finition et toutes sujétions 0,72 105 000,00 75 600,00
404.2.11 Construction d'un regard de vidange de chlore u 1,00 70 000,00 70 000,00
404.3 Maçonnerie
Mur de soubassement en agglomérés ciment pleins de
404.3.1 m²
20x20x40 30,40 7 500,00 228 000,00
404.3.2 Mur d'élévation en agglomérés ciment creux de 15x20x40 m² 87,28 6 500,00 567 320,00
404.3.3 Enduit vertical intérieur et extérieur m² 174,56 3 500,00 610 960,00
404.3.4 Chape lisse au sol m² 32,00 5 000,00 160 000,00
Constructions de marches en agglomérés ciments, y compris
404.3.5 u
chape et toutes sujétions 2,00 40 000,00 80 000,00
404.4 Menuiserie
Toiture avec couverture en bac alu et charpente métallique et
404.4.1 m²
toutes sujétions 50,60 20 000,00 1 012 000,00
Fourniture et pose de portes métalliques de 1mx2,1m en fer
404.4.2 u
forgé, y compris peinture et toutes sujétions 2,00 135 000,00 270 000,00
Fourniture et pose de fenêtres 120cmx120cm en lame naco, y
404.4.3 u
compris châssis en aluminium, peinture et toutes sujétions 4,00 70 000,00 280 000,00
404.5 Peinture
404.5.1 Peinture à huile à l'extérieur m² 73,20 3 000,00 219 600,00
404.5.2 Peinture vinylique à l'intérieur m² 89,00 4 500,00 400 500,00
405 CLOTURE
405.1 Travaux Préparatoires
405.1.1 Implantation de la clôture ff 1,00 100 000,00 100 000,00
405.2 Terrassement
405.2.1 Fouille en puits pour semelles m³ 1,10 2 500,00 2 750,00
405.2.2 Fouille en rigole pour soubassement m³ 40,00 1 000,00 40 000,00
405.2.3 Remblai dans les fouilles m³ 32,00 500,00 16 000,00
405.3 Béton-Béton armé
405.3.1 Béton de propreté m³ 1,76 70 000,00 123 200,00
405.3.2 Béton armé pour semelle m³ 1,10 110 000,00 121 000,00
405.3.3 Béton armé pour poteaux m³ 0,90 115 000,00 103 500,00
405.3.4 Béton armé pour longrine m³ 6,00 115 000,00 690 000,00
405.4 Maçonnerie
405.4.1 Enduit vertical de 2cm d'épaisseur sur poteau en béton armé m² 21,12 3 000,00 63 360,00
405.4.2 Soubassement en agglomérés de 15 plein m² 80,00 6 500,00 520 000,00
405.4.3 Elévation en agglomérés de 15 creux m² 80,00 6 000,00 480 000,00
405.4.4 Enduit au mortier de ciment sur longrine et élévation m² 200,00 3 000,00 600 000,00
405.5 Menuiserie
Fourniture et pose des poteaux métalliques en T de 50x50x6,
405.5.1 u
hauteur utile =2,5m 44,00 50 000,00 2 200 000,00
Fourniture et pose des poteaux métalliques de reprise en T de
405.5.2 u
50x50x7, hauteur utile =2,5m 16,00 60 000,00 960 000,00
Fourniture et pose de grillage torsadé en fil de fer de 2mm
405.5.3 m²
galvanisé et aux mailles de 10 cm 307,20 5 000,00 1 536 000,00
xiv
Fourniture et pose d'un portail métallique de dimensions

405.5.4 u
6mx2,5 m en fer forgé et galvanisé à chaud 2,00 700 000,00 1 400 000,00
Fourniture et pose d'un portillon métallique de dimensions
405.5.5 u
1mx2,5 m en fer forgé et galvanisé à chaud 2,00 250 000,00 500 000,00
405.6 Peinture
405.6.1 Peinture à huile sur mur poteau en béton armé m² 21,12 3 000,00 63 360,00
405.6.2 Peinture à huile sur portes métalliques m² 35,00 3 000,00 105 000,00
405.6.3 Peinture à huile sur élévation m² 80,00 3 000,00 240 000,00
405.7 Aménagement des abords
Profilage du terrain après l'achèvement des travaux de
405.7.1 m²
construction, déblais/remblais et compactage 940,00 500,00 470 000,00
405.7.2 Fourniture et pose de pavée pour aire de circulation m² 843,00 10 000,00 8 430 000,00
405.7.3 Fourniture et mise en place de sable silteux m² 375,00 1 000,00 375 000,00
TOTAL CHÂTEAU D'EAU 77 728 079,50
TOTAL GENERAL (FCFA) 231 675 946,01
xv
Annexe 12 Pièces graphiques
xvi
xvii
xviii
xix
xx
xxi
xxii
xxiii
xxiv
xxv
xxvi
xxvii
xxviii
xxix
xxx
xxxi

ASSOUMA Moustapha

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CONCEPTION D’UN SYSTÈME D’ALIMENTATION EN

EAU POTABLE DANS LA LOCALITE DE

MEMOIRE POUR L’OBTENTION DU DIPLOME D’INGENIEUR 2IE AVEC GRADE DE

Moustapha ASSOUMA (2017 07 65)

Directeur de mémoire/Encadrant 2iE : Dr Roland YONABA, Enseignant chercheur, 2iE

Structure d’accueil du stage : Ingénierie, Géotechnique, Architecture et Urbanisme (Groupe

Jury d’évaluation du stage :

Président : Prof. Anderson ANDRIANISA

Membres et correcteurs : Dr Lawani Adjadi MOUNIROU

Institut International d’Ingénierie Rue de la Science - 01 BP 594 - Ouagadougou 01 - BURKINA FASO

qu’il faut, Tous les mots ne sauraient exprimer

la gratitude, L’amour, le respect, la

Aussi, c’est tout simplement que je dédie ce

A ma compagne Mangbé Badagnaki Odile pour

son soutient infaillible

A mon fils Alaminadé Paul ASSOUMA

A mon mentor Sama Yao DAO pour ses

sacrifices et précieux conseils,

Puisses Dieu vous garder dans sa grâce !

Ainsi, nos remerciements vont à l’endroit de :

Tout le corps professoral, le personnel de l’administration et les promotionnaires de l’Institut

Mr Kofi ALIDJINOU, Ingénieur hydraulicien, Directeur technique à GROUPE IGA, notre

Mes frères et sœurs pour leurs soutiens et conseils perpétuels ;

Mes camarades de promotion pour la collaboration maintenue

LISTE DES ABREVIATIONS

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 Liste des forages de Kourientré .............................................................................. 13

Tableau 20 Evaluation des impacts négatifs ............................................................................ 57

LISTE DES FIGURES

Figure 1 Organigramme du Groupe IGA -------------------------------------------------------------- 7

L’évaluation les besoins en eau de la population de Kourientré ;

II. PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET DE LA ZONE

• L’adaptation des ouvrages aux conditions des milieux ;

Date de Création : 9 Juillet 1996

Avec plus de 20 ans d’expérience dans le domaine de l’eau et de l’environnement, le Groupe

➢ Études d’identification et de faisabilité et montage des dossiers d’APS, APD et DAO,

Grâce à la motivation et à la qualification de son personnel, le Groupe IGA joue un rôle de

Organigramme du Groupe IGA

SECTION SECTION SECTION SECTION

Figure 1 Organigramme du Groupe IGA

PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE

La Figure 2 ci-dessous donne la localisation spatiale de Kourientré.

Figure 2 Localisation de Kourientré

Elle va de Mai à Octobre et correspond à la période de passage de la mousson du Sud-ouest. Ce

A partir de la confluence de Koukombou, l’Oti prend une direction Nord-Sud et marque la

On y distingue le plateau de Bombouaka et celui de Dapaong.

Le coton et l’arachide sont les principales cultures de rente de la localité.

III. PRESENTATION DU PROJET

C’est dans ce cadre et suivant sa politique d’hydraulique et d’assainissement en milieu rural,

III.2. OBJECTIF DE L’ETUDE

III.3. ETAT DES LIEUX ET DONNEES DE BASE DE

Tableau 1 Liste des forages de Kourientré

No Année de Débit Coordonnées GPS (DMS)

IV. METHODOLOGIE DE CONCEPTION

IV.1. LA COLLECTE DE DONNEES

IV.1.2. LES ENQUETES SOCIO-ECONOMIQUES

IV.1.3. LES SORTIES DE TERRAINS

IV.2. LES HYPOTHESES DE CONCEPTION ET FORMULES DE

IV.2.1. CHOIX DE L’HORIZON DU PROJET

IV.2.2. EVALUATION DE LA POPULATION A L’HORIZON DU PROJET

Elle est libellée comme ci-dessous :

• Pn : population a l’année n (horizon du projet) ;

IV.2.3. CONSOMMATION SPECIFIQUE