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Présenté et soutenu publiquement le 30 janvier 2021 par
Encadrements :
Directeur de mémoire : Dr. Amadou KEITA, Maître de Conférences, Laboratoire Eaux
Hydro-Systèmes et Agricultures (LEHSA), Institut 2iE.
Dédicaces
Je tiens à dédier ce modeste travail :
A mon père et à ma mère pour leur soutien, leur confiance et leur amour infini au
quotidien.
A mon oncle BASSANA RENE BAZIE, pour tant d’amour et de protection et pour tous
ses sacrifices afin de faire de mon éducation une véritable réussite. Nul mot au monde ne saurait
traduire l’admiration et l’affection que je vous porte.
A mes frères et sœurs, à toute ma famille et à tous ceux qui m’ont toujours soutenue.
Veuillez recevoir ma profonde gratitude.
Remerciements
J’adresse mes sincères remerciements à :
• L’ensemble du corps professoral et administratif de l’institut 2iE, surtout ceux qui m’ont
enseignée ;
• Mon directeur de mémoire, Dr. Amadou KEITA pour son encadrement, ses précieux
conseils et sa disponibilité tout au long de la rédaction de ce mémoire ;
• L’Association au Secours Mon Arbre (ASMA) qui nous a accueillie pour le stage et
nous a permis de vivre une expérience fort enrichissante ;
• Mon maître de stage Madame Amélie TRAORE/HIEN, vice-présidente de
l’Association au Secours Mon Arbre qui n’a ménagé aucun effort pour nous permettre
d’obtenir les données nécessaires pour ce travail. Merci pour votre disponibilité et pour
votre encadrement ;
• La Banque Mondiale (BM) et à la Banque Africaine de Développement (BAD) pour
avoir financé mes études à l’institut 2iE ;
• Aux groupements DJINKAFO et CISSE-NAFA-KATCHA de Moussodougou et de
Tiéfora, qui nous ont accueilli chez eux et nous ont accompagné pour la réussite des
travaux de terrain ;
• Ma famille et à mes amis pour leur soutien inconditionnel ;
• Tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à mon épanouissement tant intellectuel
qu’humain durant ce stage.
Résumé
Ce stage découle de l’engagement de l’association ASMA à accompagner les projets
communautaires des populations en milieu rural pour accroître la production agricole, renforcer
la sécurité alimentaire et leur permettre un exercice durable d’une activité génératrice de
revenus en saison sèche. Il concernait donc les études techniques et de rentabilité pour
l’aménagement de fermes agro-piscicoles sous pompage photovoltaïque au profit des
groupements DJINKAFO et CISSE-NAFA-KATCHA de Moussodougou et Tiéfora dans la
région des Cascades sur des sites de 0,9 et 1,8 ha. Les terrains sont relativement plats avec des
pentes descendantes et des sols riches en limon, donc adaptés à l’agriculture et à la pisciculture.
A l’issue des échanges, DJINKAFO a opté pour les oignons et les tilapias et CISSE-NAFA-
KATCHA pour les oignons et les silures. La source d’eau étant un forage de 5 m3/h, nous avons
opté pour la micro aspersion et l’analyse des besoins en eau a dégagé des volumes de 3 631,46
et 8 170,78 m3 respectivement pour Moussodougou et Tiéfora. Huit (08) bassins de
grossissement de poissons sont prévus sur chaque site car le mode de production retenu est
intensif, et des moines de 0,7*0,7 m2 avec 15 cm d’épaisseur en assurent le remplissage, la
vidange et la régulation du niveau d’eau. Respectivement pour les sites de Moussodougou et
Tiéfora, les venturis choisis sont de dimensions 40 mm et 25 mm ; la source d’énergie est
fournie par des systèmes hybrides de 64 panneaux solaires et 4 batteries et de 121 panneaux
solaires et 18 batteries. Les coûts globaux sont respectivement de 19 441 971 et
28 956 646 FCFA et les revenus nets de 13 643 593 et 19 779 109 FCFA. La durée de retour
sur investissement est de 2 an 2 mois pour le site de Tiéfora et de 12 mois pour celui de
Moussodougou.
Mots Clés :
1 – Irrigation
2 – Moussodougou
3 – Pisciculture
4 – Pompage solaire photovoltaïque
5 – Tiéfora
Abstract
This internship originates from ASMA association’s commitment to support community
projects for people in rural areas to increase agricultural production, strengthen food security
and enable them to carry out a sustainable income-generating activity during the dry season. It
thus concerned technical and profitability studies for the development of agro-fishing farms
under solar pumping for the benefit of the DJINKAFO and CISSE-NAFA-KATCHA groups of
Moussodougou and Tiéfora in the Cascades Region on sites of 0.9 and 1.8 ha. The land is
relatively flat with downward slopes with loamy soil types, thus suitable for agriculture and fish
farming. At the end of the exchanges, DJINKAFO opted for onions and tilapias and CISSE-
NAFA-KATCHA for onions and catfish. As the water source is a borehole of 5 m3/h, we opted
for micro sprinkling and the analysis of the water needs revealed volumes of 3631.46 and
8170.78 m3 respectively for Moussodougou and Tiéfora. Eight (08) growth basins are planned
on each site because the production method chosen is intensive, and monks of 0.7x0.7 m2 with
a thickness of 15 cm ensure the filling, emptying and regulation of the water level. Respectively
for the sites of Moussodougou and Tiéfora, the chosen venturis are 40 mm and 25 mm in size;
the energy source is provided by hybrid systems of 64 solar panels and 4 batteries and 121 solar
panels and 18 batteries. The overall costs are respectively 19,441,971 and 28,956,646 CFA
Francs and the net revenues are 13,643,593 and 19,779,109 CFA Francs. The period of return
on investment is 2 year 1 months for the Tiéfora site and 12 months for the Moussodougou site.
Key words:
1 – Fish farming
2 – Irrigation
3 – Moussodougou
4 - Solar photovoltaic pumping
5 - Tiéfora
Sommaire
Dédicaces ................................................................................................................................................. i
Remerciements ........................................................................................................................................ ii
Abstract .................................................................................................................................................. iv
Sommaire ............................................................................................................................................... vi
Introduction ............................................................................................................................................. 1
Conclusion et recommendations............................................................................................................ 60
Conclusion ............................................................................................................................................. 60
Recommandations ................................................................................................................................. 61
Bibliographie ......................................................................................................................................... 62
ANNEXES ............................................................................................................................................... i
Introduction
L’agro-pisciculture est un système qui consiste à combiner les cultures, l’élevage et la
production piscicole. Ce système fonctionnant depuis longtemps en Asie offre une solution à
deux des problèmes les plus épineux de l’Afrique : la baisse de la production alimentaire et le
déclin de la fertilité des terres (CTA, 1994).
La logique qui sous-tend le développement de l’intégration de l’irrigation et de l’aquaculture
est le fait qu’elle offre des possibilités pour accroitre la productivité des ressources peu
abondantes en eau douce, pour améliorer la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté,
et pour réduire la pression sur les ressources naturelles, en particulier dans les pays de l’Afrique
de l’Ouest prédisposés à la sécheresse (FAO, 2010).
Le changement climatique, se traduisant au sahel par la variabilité interannuelle de la
pluviométrie ainsi que l’allongement des poches de sécheresse, vulnérabilise davantage cette
agriculture fortement tributaire des précipitations. Malheureusement, les conséquences du
changement climatique ne se traduisent pas uniquement sur le plan environnemental. En effet,
les déplacements (migrations et exodes) se sont accélérés au cours de ces dernières décennies
en raison, justement, de la dégradation des conditions climatiques (CISSE, 2010).
Ces changements vont provoquer dans la sous-région une forte demande de nourriture au cours
des prochaines années, d’où la nécessité de pouvoir augmenter la capacité d’irrigation
permettant de répondre à la demande de fruits, de légumes, et de poissons, par l’intermédiaire
de l’agro-pisciculture.
Les eaux burkinabè regorgent de stocks de ressources halieutiques (poissons notamment) qui
génèrent d’importantes ressources financières. Le Ministère de l’Environnement et du
Développement Durable (MAH, 2011) indiquait que l’offre nationale en produits halieutiques
en 2009 est de 56 400 tonnes dont 12000 tonnes issues de la production ; les 44400 tonnes
restant proviennent de l’importation dont 4500 tonnes réexportées. La consommation annuelle
apparente est passée de 1,5 kg à 3,5 kg par habitant entre 2003 et 2009 soit un dédoublement
en 5 ans (KABRE, 2003). Cela indique un important déficit entre la production et la demande
sans cesse croissante en produits halieutiques.
Au regard des enjeux que présente la production halieutique, parmi lesquels la réduction
nécessaire du déficit entre la production et la demande, la contribution à la sécurité alimentaire
et nutritionnelle des populations, la création d’emplois et de revenus pour diverses composantes
de la société dont notamment les jeunes et les femmes, le gouvernement a inscrit le sous-secteur
parmi les priorités du Programme National de Développement Economique et Social (PNDES).
Les faibles revenus et la pénibilité du travail caractérisent la plupart des exploitations en milieu
rural et ne permettent pas aux ménages de sortir de la précarité. De ce fait, le système de
production adopté dans le présent projet permettra de réduire la charge de travail des
populations et leur procurera plus de revenus. Le projet dégagera des bénéfices assez
substantiels qui permettront d’assurer non seulement la pérennité de l’activité mais aussi son
agrandissement et un épanouissement réel des promoteurs et partant de la commune.
Pour un pays sahélien comme le Burkina Faso, l’eau constitue un facteur limitant pour le
développement durable de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche et de la pisciculture.
L’Association au Secours Mon Arbre (ASMA) souhaite donc étudier l’opportunité de la mise
en œuvre d’une ferme piscicole et maraichère au profit des populations des communes de
Moussodougou et de Tiéfora dans la région des cascades. Nous mènerons ainsi une réflexion
sur la gestion optimale de l’eau, par l’utilisation de technologies adaptées et aussi l’utilisation
d’une source d’énergie sécurisante et à moindre coût à travers la création de fermes piscicoles
intégrées à la production agricole.
Quant à la commune de Tiéfora, elle est située à 25 Km au Sud de Banfora. Le site qui doit y
être aménagé est situé à environ 4 Km de la mairie de ladite localité et a pour coordonnées
géographiques : latitude 10°37’ Nord, longitude 4°33’Ouest (CMT, 2015-2019).
II.2.1. Le relief
A l’image de l’ensemble de la région des Cascades, les communes rurales de Moussodougou et
de Tiéfora présentent un paysage assez accidenté. On note cependant une platitude relative par
endroit.
La commune de Moussodougou est constituée de chaînes de collines occupant une très grande
partie de l’espace du terroir. Les deux chaînes les plus importantes (Tandaly et Karo) sont
localisées au Sud-Est du terroir.
La commune de Tiéfora est essentiellement composée de plaines, de plateaux, et de falaises très
escarpées. Sur le plan topographique, les formations sont constituées de collines, de buttes, de
roches et de dépressions périphériques. On rencontre également des croupes à peine marquées,
des dépôts d’alluviaux qui bordent les cours d’eau et les vallées.
II.2.2. Le climat
A l’instar de la région des Cascades, les communes de Moussodougou et de Tiéfora sont
soumises à un climat de type Sud-Soudanien, caractérisé par l’alternance de deux saisons :
• une saison des pluies de 05 mois allant de Mai à Septembre ;
• une saison sèche de 07 mois allant d’Octobre à Avril. Elle est caractérisée par
l’harmattan, un vent sec et froid qui souffle du Nord-Est vers le sud-ouest.
Ces communes sont situées entre les isohyètes 800 mm et 1200 mm. Elles sont relativement
bien arrosées, mais on note une mauvaise répartition spatio-temporelle de la pluviométrie.
Les températures moyennes annuelles sont comprises entre 16°C et 36°C. Elles sont
caractérisées par de grandes variations entre le jour et la nuit.
II.2.3. Les sols
Selon une étude réalisée par le Bureau National des Sols (BUNASOL), on distingue dans la
province cinq (05) classes de sols. Ils évoluent des sols à valeur agronomique nulle aux sols à
forte valeur agronomique.
• Les sols ferrugineux tropicaux (classe des sols à Sesquioxydes et sols Fersiallitiques)
Il s’agit de sols ayant une faible teneur en calcium, en potassium et en phosphore. Des
techniques d’amendement, de lutte contre l’érosion, et d’association et rotation de cultures,
permettraient une mise en valeur de cultures céréalières. Ces sols sont les plus dominants.
• Les sols hydromorphes (classe des sols hydromorphes)
Ils sont surtout présents dans les bas-fonds et se caractérisent par un excès ponctuel d’eau. Ils
sont traditionnellement utilisés pour la riziculture. On peut également y cultiver le maïs et le
sorgho, mais pour escompter de meilleurs rendements, il faut des techniques culturales
appropriées.
Les principales sources d’approvisionnement en eau potable des ménages sont les forages et les
puits. La commune de Tiéfora dispose de 223 forages dont 194 fonctionnels (CMT, 2015-2019).
La commune de Moussodougou quant à elle dispose de 23 forages fonctionnels et 99 puits
fonctionnels (CMM, 2014-2018).
II.3.1. L’agriculture
L’agriculture occupe la première place dans les activités économiques des communes rurales
de Moussodougou et de Tiéfora en termes de source de revenus et d’occupation de la population
active. La pratique des cultures maraîchères est encore peu développée. L’exploitation d’arbres
fruitiers tels que les manguiers est très développée. L’ensemble des exploitants agricoles
pratiquent une agriculture extensive pluviale de subsistance caractérisée par : le faible
équipement agricole, l’accès limité aux crédits, l’utilisation moindre des fertilisants locaux et
la faible maîtrise de l’eau.
II.3.2. L’élevage
L’élevage constitue la deuxième activité économique porteuse après l’agriculture. Les bovins
et la volaille sont nettement dominants dans les effectifs. Le mode d’élevage est généralement
extensif mais est de plus en plus à dominance sédentaire. Le cheptel est composé
essentiellement de bovins, de caprins, d’ovins et de volaille.
II.3.3. Le commerce
L’activité commerciale dans les communes est encore au stade embryonnaire. Elle est gérée par
des petits détaillants et se résume le plus souvent à la vente des produits de première nécessité
tel que le savon, le sucre, le sel, le pétrole, l’essence, l’huile etc. On y trouve également des
céréales, des animaux, des produits de rente, des tubercules, etc.
II.3.4. La pêche
La pêche constitue une activité importante dans la commune de Moussodougou. Elle est
favorisée par un réseau hydrographique assez dense dont le plus important est la Comoé qui
offre un plan d’eau de 600 ha et des potentialités intéressantes en matière de pêche et de
pisciculture. Les espèces les plus répandues et d’intérêt économique sont : les tilapias et les
capitaines (CMM, 2014-2018).
En ce qui concerne la commune de Tiéfora, la pêche est moyennement développée due à
l’insuffisance de retenues d’eau naturelles mais surtout artificielles (CMT, 2015-2019).
L’agriculture occupe une position centrale dans le développement socio-économique des pays
subsahariens. Au Burkina Faso, elle représente 30 % du PIB, emploie environ 90 % de la
population active et constitue la principale source de revenue des populations en milieu rural
(L'ALIMENTATION-FRANCE, 2020). Cependant, cette agriculture est sans cesse soumise
aux aléas de nature diverse dont le déficit pluviométrique, la recrudescence des poches de
sécheresse et le recul des terres arables du fait de la pression démographique. Ces aléas
entravent considérablement les efforts consentis par les producteurs et l’Etat pour développer
ce secteur.
Fort de ce constat, il apparait plus que nécessaire d’accorder davantage de crédit à la
valorisation des autres secteurs susceptibles de générer des revenus pour ces populations
notamment en contre-saisons.
C’est dans cette optique que les groupements DJINKAFO et CISSE-NAFA-KATCHA situés
respectivement dans les communes de Moussodougou et de Tiéfora (région des Cascades)
souhaitent diversifier leurs activités afin d’améliorer leurs conditions de vie et de travail. Ils
souhaitent ainsi développer une ferme intégrée piscicole et maraîchère sous pompage
photovoltaïque. En toute saison, ils pourront grâce à cet investissement, produire du poisson
dans des bassins en terre. L’eau sera acheminée dans des bassins de production étanches grâce
à une pompe immergée actionnée par l’énergie solaire photovoltaïque. Les eaux usées de la
production de poisson seront valorisées comme source d’engrais pour la production maraîchère.
Le périmètre maraicher sera irrigué automatiquement par un système performant ; toute chose
qui concoure à réduire la charge de travail des populations. L’Association (ASMA) a donc jugé
nécessaire d’accompagner ces populations afin de faire de ce projet d’engagement
communautaire une réalité.
III.2. Objectifs du projet
V. Méthodologies de l’étude
Dans cette partie, nous présentons le matériel utilisé, les étapes de l’étude ainsi que les méthodes
de calcul utilisées.
La démarche méthodologique adoptée pour réaliser cette étude comprend les étapes suivantes :
• Une étape de recherche documentaire
A cette étape, il s’est agi tout d’abord de faire ressortir la problématique autour du thème de
l’étude. Ensuite, la recherche a porté sur des documents relatifs à des travaux similaires déjà
effectués dans la zone, des documents traitant du même sujet, ainsi que des cours et autres
documents de référence sur l’aménagement de bassins piscicoles, les dimensionnements d’un
périmètre à irriguer et de champ photovoltaïque pour pompage solaire. Ces documents ont
essentiellement été collectés à la bibliothèque numérique de 2iE, sur internet et auprès des
mairies des deux localités
• Une étape de terrain de quatre semaines
Cette étape nous a permis d’apprécier l’environnement du site à aménager (aspect physique du
site) et de collecter des données afin de mieux orienter nos choix techniques pour la conception.
L’étude pédologique a pour but de déterminer les propriétés hydrodynamiques et les textures
des sols. Ces paramètres sont importants pour connaitre l’adaptation entre les sols et les types
de cultures envisagés sur l’aménagement. La méthode utilisée est celle des mesures
d’infiltration avec comme dispositif, le double anneau. Pour mener à bien cette étude, nous
avons effectué une sortie de terrain de deux semaines. Etant donné que les travaux portent sur
deux localités à savoir Moussodougou et Tiéfora, nous avons donc consacré une semaine à
chacune des localités afin de faciliter la collecte des données pour l’étude pédologique.
𝟏
𝑰𝒕 = 𝑲𝒔𝒂𝒕 ∗ 𝒕 + ∗ (𝒊𝟎 − 𝑲𝒔𝒂𝒕 ) ∗ (𝟏 − 𝒆−𝒃𝒕 ) (1)
𝒃
Avec :
𝐼𝑡 (𝑚𝑚) : hauteur cumulée d’eau infiltrée
𝐾𝑠𝑎𝑡 (𝑚𝑚⁄ℎ) : conductivité hydraulique fixée à 1 au départ
t(h) : temps cumulé
b : paramètre d’ajustement de la courbe de régression fixé à 1 au départ
𝑖0 : vitesse d’infiltration initiale fixée à 1 au départ
Les différents aménagements vont nécessiter une ressource en eau en quantité et en qualité
suffisantes et facilement accessible. Les sites mis à disposition pour la réalisation des
infrastructures appartiennent à des groupes de personnes bien définis et sont éloignés des
barrages des différentes localités. Par ailleurs, pour la zone de Moussodougou, il est interdit de
faire du maraîchage le long des berges du barrage car ce dernier sert de réservoir d’une part
pour alimenter en eau les champs de canne à sucre de la SN-SOSSUCO et d’autre part la ville
de Banfora.
De ce fait, pour l’approvisionnement en eau des aménagements, nous utiliserons les eaux
souterraines. Leur qualité et leur disponibilité sont plus constantes que celles des eaux de
surface. Elles sont la plupart du temps exemptes de parasites.
Tous les matériaux sont disponibles sur les marchés locaux. Cependant, la réalisation de ce
système nécessite des travaux de terrassement qui pourrait revenir cher avec le risque de
diminuer les valeurs nutritives du sol. La réalisation des parcellaires est obligatoire pour la
répartition de la main d’eau. Les besoins en main-d’œuvre pour le fonctionnement restent
supérieurs à l'irrigation par aspersion et à l’irrigation goutte à goutte. Aussi, le risque de
gaspillage d’eau est très élevé car la main d’eau reste un paramètre théorique toujours difficile
à maîtriser par les utilisateurs. Il est fonction de la méthode d’arrosage, de la technicité de
l’irrigant, de la pente et de la perméabilité de la parcelle (MARHASA, 2015). Dans le cadre de
notre projet, nous n’allons donc pas préconiser ce système car il n’est pas économe en eau alors
que le critère disponibilité de la ressource en eau est un facteur limitant dans notre contexte.
• Le système goutte à goutte
En ce qui concerne le système d’irrigation goutte à goutte, l’eau est appliquée directement au
pied de la plante en quantités réduites et précises. Cette méthode d’irrigation présente
l’efficience d’application la plus élevée estimée à 90% (PHOCAIDES, 2008) et favorise une
grande économie d’eau. C’est un système adapté aux cultures en rangée à forte productivité et
rentabilité. L’eau est distribuée en continu au même endroit sous forme de gouttes et s’infiltre
dans le sol en humectant la zone racinaire, verticalement par gravité et latéralement par effet de
capillarité (PHOCAIDES, 2008). Il convient à presque tous les types de sol notamment à ceux
que l’on retrouve sur les différents périmètres. Cependant, le premier obstacle d’intégration du
système d’irrigation goutte à goutte dans les pays en voie de développement est le colmatage
mécanique des goutteurs (PHOCAIDES, 2008).Le système goutte à goutte est plus sensible au
bouchage que le système par aspersion. Par ailleurs, en présence d’eau chargée, la maintenance
est non négligeable et pas à la portée des populations en milieu rural. Ce système ne sera
également pas préconisé dans notre projet car il est difficile d’entretien. Il n’est donc pas viable
dans le contexte de ces deux communes.
Pour l’alimentation des différents périmètres à irriguer, nous allons donc considérer le système
par aspersion que nous trouvons économe en eau et viable dans le contexte par rapport aux
systèmes présentés plus haut.
Pour l’estimation des besoins en eau, nous avons utilisé les pluies mensuelles et
l’évapotranspiration potentielles de PENMANN mesurées à la station synoptique de
Bérégadougou (Annexe 3).
Les valeurs mensuelles des pluies efficaces sont déterminées par l’équation suivante tirée du
manuel de la FAO sur les techniques d’irrigation sous pression (PHOCAIDES, 2008):
• Si P < 70 mm alors Pe = 0,6*Pmoy / mois
• Si P > 70 mm alors Pe = 0,8*Pmoy / mois
Ce manuel nous a également fourni les coefficients culturaux aux différents stades de
développement de la spéculation choisie pour notre dimensionnement et sa profondeur
racinaire. Les durées des stades ont été prises dans le document N°24 de la FAO (BROUWER
ET HEIBLOEM, 1987). Les besoins en eau seront estimés dans un objectif d’irrigation totale
par des arrosages réguliers des parcelles jusqu’à la maturation des cultures selon un calendrier
d’arrosage. L’évaluation des besoins bruts comprend de façon approximative les pertes en eau
dans le réseau d’irrigation par les fuites et les pertes par percolation dans les sillons d’arrosage.
En ce qui concerne les systèmes d’irrigation par aspersion, l’efficience est comprise entre 0,75
et 0,85 (PHOCAIDES, 2008).
V.5.4. Conception des aménagements
A partir des données recueillies lors des enquêtes et de la visite des sites, nous avons procédé
au découpage parcellaire du périmètre. Le découpage et le tracé du réseau d’irrigation ont été
faits sur le logiciel AutoCAD, après avoir intégré les données topographiques des limites du
périmètre sur ArcGIS. Nous avons par la suite effectué les calculs pour le dimensionnement
des aménagements en deux étapes à savoir le design préliminaire qui résume le calcul des
paramètres de l’irrigation et le design final avec les calculs du réseau d’alimentation en eau.
V.5.5. Design préliminaire
• Evapotranspiration maximale (ETM)
𝐄𝐓𝐌(𝒎⁄𝒋) = 𝑬𝑻𝑷 ∗ 𝒌𝑪 (2)
Avec :
ETP (mm) : évapotranspiration de référence
𝑘𝐶 : coefficient Cultural
Avec :
ETM (mm/J) : évapotranspiration maximale
Pe (mm/j) : pluie efficace
Avec :
p : facteur de tarissement dépendant du type de culture et du climat
𝑍𝑟 (m) : profondeur racinaire
𝜃𝐹𝐶 (%) : humidité volumétrique à la capacité au champ
𝜃𝑤𝑃 (%): humidité volumétrique au point de flétrissement
Dans le cadre du dimensionnement, nous prendrons les valeurs de profondeurs racinaires les
plus grandes afin d’obtenir la dose pratique la plus élevée et par conséquent un débit important
à transiter.
• Fréquence d’irrigation (F)
La fréquence d’irrigation est le nombre de fois que l’on effectue l’irrigation durant le mois en
apportant à chaque irrigation la dose qu’il faut pour satisfaire les besoins en eau des cultures.
La fréquence d’irrigation est donnée par la formule ci-dessous :
𝑹𝑭𝑼
𝑭(𝒋) = (5)
𝑩𝑴𝑷𝑷𝒐𝒊𝒏𝒕𝒆
Avec :
RFU (mm) : réserve facilement utilisable
𝐵𝑀𝑃𝑃𝑜𝑖𝑛𝑡𝑒 (𝑚𝑚⁄𝑗) : besoin maximum de pointe
𝑻(𝒋) ≤ 𝑭 (6)
Avec :
F (j) : fréquence d’irrigation
𝑩𝑴𝑷𝑷𝒐𝒊𝒏𝒕𝒆 ∗ 𝑻
𝑫𝒃 (𝒎𝒎) = (7)
𝑬𝒂
Avec :
𝐵𝑀𝑃𝑃𝑜𝑖𝑛𝑡𝑒 (𝑚𝑚⁄𝑗) : besoin maximum de pointe
T (j) : tour d’eau
𝐸𝑎 : efficience d’application (85%)
La pression nominale servant à sélectionner les micros asperseurs dans les catalogues est
donnée par la formule suivante :
Avec :
𝐿𝑜𝑛𝑔𝑝𝑒𝑟𝑖𝑚 (𝑚) : longueur du périmètre
𝐿𝑎𝑟𝑔𝑝𝑒𝑟𝑖𝑚 (𝑚) : largeur du périmètre
N : nombre entier diviseur de la largeur ou de la longueur
𝑒𝑎𝑠𝑝 (𝑚) : écartement des asperseurs
𝑒𝑟𝑎𝑚𝑝𝑒 (𝑚) : écartement des rampes
𝑳𝒐𝒏𝒈𝒑𝒆𝒓𝒊𝒎 𝑳𝒂𝒓𝒈𝒑𝒆𝒓𝒊𝒎
𝑵𝒃𝒓𝒑−𝒊𝒏𝒊𝒕 = ou 𝑵𝒃𝒓𝒑−𝒊𝒏𝒊𝒕 = (11)
𝒆𝒓𝒂𝒎𝒑𝒆 𝒆𝒓𝒂𝒎𝒑𝒆
Avec :
𝐿𝑜𝑛𝑔𝑝𝑒𝑟𝑖𝑚 (𝑚)= longueur du périmètre
𝐿𝑎𝑟𝑔𝑝𝑒𝑟𝑖𝑚 (𝑚)= largeur du périmètre
𝑒𝑟𝑎𝑚𝑝𝑒 (𝑚) : écartement des rampes
Avec :
𝑁𝑏𝑠𝑜𝑢𝑠−𝑝𝑟𝑖𝑚 : nombre de sous primaire
𝑄𝑠𝑜𝑢𝑠−𝑝𝑟𝑖𝑚 (𝑚3 ⁄ℎ) : débit d’un sous primaire
𝐿𝑜𝑛𝑝𝑒𝑟𝑖𝑚 (𝑚) : longueur du périmètre
𝐿𝑎𝑟𝑝𝑒𝑟𝑖𝑚 (𝑚) : largeur du périmètre
𝟒∗𝑸
𝑫𝒕𝒉 (𝒎) = √ (17)
𝝅∗𝑽
Avec :
𝑄(𝑚3 ⁄𝑠) : débit transporté par la conduite
𝑉(𝑚⁄𝑠) : vitesse limite de l’eau dans la conduite
Les conduites de refoulement sont dimensionnées pour transporter l’eau du forage jusqu’aux
conduites primaires. Elles sont calculées à partir des formules empiriques (Tableau 1) ; le
diamètre obtenu qui satisfera les conditions de vitesse économique de GLS en ayant la plus
petite valeur sera retenu.
Le (Tableau 2) présente différentes valeurs de ces coefficients pour différentes tailles de tubes
en pvc.
Tableau 2: Coefficient de Calmon-Lechapt
Coefficients a n m
PVC D < 50mm et autres 0,00101 1,84 4,88
PVC 50-D-200mm 0,000916 1,78 4,78
PVC250-D-1000mm 0,000971 1,81 4,81
Source : (KEITA, 2009-2020)
Pour s’assurer que le choix des conduites est satisfaisant, nous allons vérifier la condition selon
laquelle la variation de la pression le long d’une conduite doit être inférieure à 20% de la
pression nominale des asperseurs. La relation est la suivante :
Avec :
∆𝑃𝑐𝑜𝑛𝑑𝑢𝑖𝑡𝑒 (𝑚) : variation de pression le long de la conduite
∆𝐻𝑐𝑜𝑛𝑑𝑢𝑖𝑡𝑒 (m) : perte de charge dans la conduite
𝐸𝑖 (𝑚) : côte amont de la conduite
𝐸𝑑 (𝑚) : côte avale de la conduite
∆𝐻𝑎𝑑𝑚 (m) : variation de pression admissible
𝑃𝑛𝑜𝑚 (𝑚) : pression nominale de l’asperseur
• Choix de la pompe
Le choix de la pompe se fait à partir du débit à véhiculer et de la hauteur manométrique totale.
Les caractéristiques nominales de la pompe à sélectionner doivent être supérieures à celles
calculées. Le Débit au point de fonctionnement de la pompe dans le réseau doit être tel que :
𝑸𝒇 (𝒎𝟑 ⁄𝒉) = 𝑸𝒏 ± 𝟓 à 𝟕% 𝑸𝒏 (22)
Avec :
𝑄𝑛 (𝑚3 ⁄ℎ) : débit véhiculé dans le réseau
Dans les pays en voie de développement, la demande en eau est de plus en plus très importante,
en particulier dans les zones rurales où l’accès à l’énergie est difficile avec parallèlement une
disponibilité en rayonnement solaire tout aussi impressionnante. Ce phénomène a fait qu'un
intérêt grandissant est porté sur l'utilisation des générateurs photovoltaïques comme nouvelle
source d'énergie. La réalisation d’un système de pompage photovoltaïque autonome, fiable,
constitue une solution pratique et économique au problème du manque d'eau dans les
communes rurales de Moussodougou et de Tiéfora.
Dans le cadre de notre projet, nous allons donc préconiser un système hybride car pour satisfaire
les besoins en eau d’irrigation, nous avons des temps de pompage maximum qui sont
respectivement de 10 h et 16 h pour les sites de Moussodougou et de Tiéfora alors que le temps
d’ensoleillement maximal est de 8h par jour.
La pêche et l’aquaculture jouent un rôle important dans l’économie des pays en développement.
Elles contribuent à des degrés divers aux PIB nationaux (0,3 à 0,8 % au Burkina Faso) selon le
niveau de développement de la pêche de capture, de la transformation des produits de pêche,
du commerce des produits de pêche, de l’industrie de pêche (MRAH, 2013). La contribution
significative des produits halieutiques dans la sécurité alimentaire et dans la lutte contre la
pauvreté a amené les acteurs politiques à accorder de plus en plus d’importance à ce sous-
secteur.
Pays sahélien sans façade maritime, le Burkina Faso n’est pas naturellement assez nanti en
ressources en eaux de surface. En effet, son réseau hydrographique originel (fleuves, rivières,
mares) est constitué pour l’essentiel de cours d’eau dont la plupart sont intermittents. Malgré
ces ressources en eau relativement limitées, la pêche et l’aquaculture peuvent être mieux
développées. Pour ce faire, nous proposons dans notre projet d’exploiter les eaux souterraines
pour la mise en place de bassins artificiels.
𝑸(𝒎𝟑 ⁄𝒔)
𝑫𝒕𝒉 (𝒎) = √ (23)
𝒗 (𝒎⁄𝒔)
Avec :
𝑄(𝑚3 ⁄𝑠) : débit de la pompe choisie
𝑣(𝑚⁄𝑠) : vitesse maximale dans la conduite
Des tuyaux secondaires partiront des conduites de transport et permettront de remplir et de vider
les bassins
V.7.3.4. Choix du venturi
Le venturi sera utilisé pour mélanger l’eau organique de vidange des bassins avec l’eau propre
du forage pour alimenter les micro-asperseurs.
La pression dans le venturi doit donc être inférieure à la pression atmosphérique de l’eau dans
les bassins afin de favoriser l’aspiration. Il est important de choisir soigneusement la taille du
modèle afin de pouvoir aspirer le débit dont on a besoin. La (Figure 7) présente un schéma de
principe.
Le drainage permet d’éliminer l’excès d’eau provenant des eaux de ruissellement pendant une
précipitation.
V.8.1. Etude hydrologique
L’étude hydrologique dans le cadre du projet consiste à :
• caractériser le sens des écoulements ;
• effectuer le tracé des drains;
• définir les paramètres hydrogéologiques tels que la période de retour, les coefficients de
ruissèlement de la zone d’étude et les coefficients de Montana qui serviront au calcul
du débit (Annexes 7) ;
• choisir et justifier la méthode de calcul des débits de pointe.
V.8.1.1. Caractérisation du sens de l’écoulement
Les semis de points topographiques obtenus lors de la collecte des données permettent de
générer les courbes de niveaux sur chacun des sites à étudier, grâce au logiciel ArcGIS.
L’examen des courbes de niveaux obtenues permet de déterminer le sens des pentes et donc de
connaitre le sens préférentiel des écoulements. Il faut noter que les périmètres seront clôturés ;
les écoulements se limiteront donc à ceux dans lesdits périmètres.
V.8.1.2. Tracé du réseau
La topographie de chaque zone a été déterminante pour le tracé du réseau d’assainissement. En
effet, le réseau a été tracé afin de privilégier l’écoulement gravitaire tout en évitant les soucis
d’excavations trop profondes et de relevage par pompage.
V.8.1.3. Calcul des débits
Nous avons utilisé la méthode rationnelle pour le calcul des débits car c’est la méthode la plus
utilisée du fait de sa simplicité, et elle s’applique à des bassins de superficie égale à 4 km2 au
maximum ; ce qui s’adapte bien à nos sites (0,018 km2 pour le site de Tiéfora et 0,009 km2 pour
le site de Moussodougou). Le débit se calcule par la formule suivante :
𝟏
𝑸= ∗ 𝑪 ∗ 𝒊 (𝑻𝒄) ∗ 𝑨 (24)
𝟑𝟔𝟎
Avec :
𝑄(𝑚3 ⁄𝑠) : le débit à l’exutoire du bassin versant en m3/s
𝐶 : le coefficient de ruissellement du bassin versant
𝑖 (𝑚𝑚⁄ℎ) : l’intensité de pluie
𝑇𝑐(𝑚𝑛) : le temps de concentration du bassin versant
𝐴(ℎ𝑎) : la surface du bassin versant
Un aménagement doit être capable de procurer une valeur ajoutée avec le temps. La durée de
retour sur investissement se présente comme un paramètre indispensable pour évaluer la
performance de l’investissement. Ainsi, la connaissance du coût de réalisation, d’exploitation,
de maintenance de l’aménagement ainsi que les bénéfices prévisionnels deviennent
indispensables.
V.9.1. Estimation du coût de l’aménagement
Le coût de l’aménagement pour chaque site prend en compte les charges liées à la réalisation
du forage, l’installation du champ photovoltaïque et de la pompe immergée, la construction des
bassins piscicoles, l’aménagement du périmètre maraîcher, l’installation d'une clôture de
protection, l’achat de petit matériel et la main d’œuvre du technicien.
V.9.2. Estimation de la charge de production
La charge de production pour chaque site correspond à la charge liée à la production de poissons
marchands et d’oignons. Ainsi, pour la production de poissons, nous avons les charges liées à
l’acquisition et au transport des alevins, à l’achat d’aliments industriels et d’aliments locaux
granulés. En ce qui concerne la production de l’oignon, nous avons les charges liées à l’achat
des semences, aux traitements phyto, à l’approvisionnement en fumure organique et en NPK.
La réussite de tout projet dépend d’une bonne planification des activités, d’une mise en œuvre
et d’une gestion rigoureuse. Afin de remplir ces conditions, nous allons mettre en place une
organisation basée sur quatre (4) unités d’action composées des membres de chaque
groupement. Cette organisation bénéficiera en outre d’un appui conséquent de l’Association
(ASMA) et des autorités locales pour réussir. Nous allons également adopter une bonne
stratégie marketing afin d’écouler facilement les produits des fermes. Les différentes précisions
seront données en (Annexes 9).
V.11. Enjeux et impacts environnementaux et sociaux du projet
La mise en place du projet entend respecter l’environnement dans toutes ses composantes dans
une vision de développement durable. Afin de s’assurer que l’aménagement ne sera pas une
source de bouleversements de l’équilibre écologique et socioéconomique en place au point de
menacer le patrimoine existant et son développement futur, il a été nécessaire de procéder de
façon méthodique à la prise en compte des impacts du projet.
V.11.1. Identification des impacts
L’identification des impacts fait référence à leurs sources et leurs récepteurs. Les sources
concernent les activités prévues lors de la réalisation des travaux à différentes étapes (phase de
préparation, de construction et d’exploitation). Quant aux récepteurs, ils désignent les éléments
du milieu naturel susceptibles d’être affectés par le projet (eau, sols, faune et flore, population).
La « Matrice de LEOPOLD modifiée » a été utilisée comme outils d’identification des impacts.
Désignations Valeurs
Superficie brute (ha) 0,96
Longueur moyenne (m) 218,5
Largeur moyenne (m) 44
Courbe de niveau inférieure (m) 475,5
Courbe de niveau supérieure (m) 470
Dénivelée totale (m) 5,5
Pente moyenne (%) 2,51
Désignations Valeurs
Superficie brute (Ha) 1,82
Longueur moyenne (m) 144,6
Largeur moyenne (m) 126,10
Courbe de niveau inférieure (m) 309
Courbe de niveau supérieure (m) 305,5
Dénivelée totale (m) 3,5
Pente moyenne (%) 2,42
Les résultats de cette étude nous montrent que les terrains mis à notre disposition sont en grande
partie plats avec des points bas et des points hauts par endroits. Nous avons également constaté
que les pentes sont favorables au ruissèlement dans les périmètres à irriguer car elles sont
descendantes. Nous n’aurons donc pas à effectuer des travaux supplémentaires de planage afin
de mieux desservir les périmètres à irriguer en eau. Par ailleurs, les bassins piscicoles doivent
être réalisés sur des pentes douces comprises entre 0,5 % et 3 % (GOPALAKRISHNAN ET
COCHE, 1994) ; les pentes de nos différents terrains sont donc favorables à la mise en place
des bassins étant donné qu’elles sont de 2,42 % et 2,51 % respectivement pour les sites de
Tiéfora et de Moussodougou.
La formule (1) a été utilisée pour déterminer les conductivités hydrauliques à saturations des
points de mesure sur le logiciel Minitab. Les essais de perméabilité du sol réalisés sur l’emprise
des périmètres montrent que nous sommes en présence de sols de type loam-limoneux et
loameux respectivement pour les sites de Moussodougou et de Tiéfora.
Le Loam est une classe texturale composée de moins de 52% de sable, 28 à 50% de limon et
de 7 à 27% d’argile. Ce type de sol a la réputation d’être idéal pour l’agriculture car il est à la
fois drainant et conserve bien l’humidité. Il contient généralement plus de nutriments que les
sols Sablonneux (MAPAQ, 2019).
Le Tableau 5 et le Tableau 6 présentent de façon succincte les résultats de l’essai pour les zones
concernées par le projet.
Humidité à la
Humidité au point de
Ksat capacité au champ
Site Points flétrissement Types de sol
(mm/h) θFC
θWP (%)
(%)
001 21,67 11 32,5 Loam-limoneux
002 17,32 14,2 31,8 Loam-limoneux
003 35,84 7,9 28,3 Loam-limoneux
004 31,87 5,3 32,6 Loam-limoneux
Moussodougou
005 14,85 14,6 35,1 Loam-limoneux
006 26,21 11 29,2 Loam-limoneux
007 32,69 8,9 28,4 Loam-limoneux
25,78 10,41 31,13 Loam-limoneux
Etant donné que nous n’avons pas encore de forages sur les différents terrains mis à notre
disposition pour l’étude, nous avons fait l’hypothèse de trouver sur nos sites des forages de
5 m3/h pour une profondeur de foration de 60 m (KEITA, 2020).
L’irrigation par aspersion consiste à fournir l'eau nécessaire aux cultures sous une forme
analogue à la pluie naturelle. L'eau est mise sous pression, généralement par pompage, pour
être ensuite distribuée au moyen d'un réseau de canalisations. L'eau sort sous la forme d'un jet
et se répartit en gouttelettes qui tombent sur le sol. C’est un système efficient à 85% qui convient
aux cultures comme l’oignon et s'adapte à toutes les pentes de terrain cultivable, qu'elles soient
uniformes ou irrégulières (FAO, 1990). La plupart des sols étant filtrant, la technique
d'irrigation par aspersion se présente comme le meilleur, bien qu’il s’adapte également à la
plupart des sols. Ce système est plus économe en eau que le gravitaire et le semi-californien.
Tout comme le goutte à goutte, il faut procéder à une filtration de l’eau d’irrigation afin d’éviter
le colmatage des asperseurs. Contrairement à l’irrigation goutte à goutte, les asperseurs se
bouchent moins vite ; une main d’œuvre peu qualifié suffit donc pour la gestion et l’entretien
du système d’aspersion. Cependant, l’inconvénient le plus commun pour ce système est l’action
du vent qui menace le plus l’uniformité de la répartition de l’eau. Par ailleurs, une partie de
l’eau est perdue par évaporation et surtout par transport des fines gouttelettes en dehors de la
zone irriguée. C’est un facteur non maîtrisable qui peut avoir des conséquences sur le rendement
final de l’exploitation.
Toutefois, il se présente comme le système le mieux adapté dans notre cas d’étude vu les
nombreux avantages qu’il présente en termes de gestion, d’entretien, d’économie d’eau et de
viabilité dans le temps par rapport aux systèmes gravitaire et goutte à goutte.
Les besoins en eau ont été estimés pour une campagne sèche à partir du mois de Novembre ;
cette période a été choisie car les populations sont occupées pendant la saison pluvieuse à la
production de cultures vivrières. Nous avons eu recours aux formules (2), (3), (4), (5), (6) et (7)
pour mener à bien les calculs dans cette partie. Il ressort de notre analyse que le mois de Janvier
est le mois le plus contraignant pour la culture de l’oignon pour les deux zones de projet. Pour
les sites de Moussodougou et de Tiéfora, les besoins en eau s’évaluent respectivement à
3 631,46 m3 et 8 170,78 m3 avec des superficies à irriguer de 0,5 ha et 1 ha. Pour évaluer les
besoins en eaux de la plante pendant son cycle de développement, nous avons d’abord évaluer
les besoins en eau par mois comme le présente le tableau ci-dessous. Nous les avons ensuite
sommés pour avoir les besoins globaux présentés plus haut.
Tableau 8: Besoin en eau de l'oignon en campagne sèche
Pour obtenir les différents paramètres d’irrigation, les formules (2), (3), (4), (5), (6), (7) et (15)
ont été utilisées. Afin d’organiser l’arrosage de manière simple et uniforme et de faciliter la
distribution de l’eau, l’arrosage se fera à la même fréquence pour les deux sites. Le nombre de
jours que les cultures maraichères peuvent supporter sans être arroser varie entre 2 et 3 jours.
Nous avons donc choisi une fréquence d’arrosage de 2 jours et avons divisé les périmètres de
chaque zone en deux blocs égaux et indépendants de sorte que le premier bloc soit arrosé le
premier jour et le deuxième bloc le deuxième jusqu’à ce les plantes puissent avoir les quantités
d’eau nécessaire pour tout le cycle de vie. Cela nous permettra de moins solliciter le forage qui
a déjà un débit limité.
Afin de réduire les dépenses en énergie (pertes de charge), nous faisons le choix de minimiser
le débit. Pour ce faire, nous choisissons un temps de travail de 16 h (dont 8 h de pompage au fil
du soleil et 8 h grâce aux batteries) et 10 h (dont 8 h de pompage au fil du soleil et 2 h grâce
aux batteries) respectivement pour les sites de Tiéfora et de Moussodougou cela en prenant en
compte la surface des différents aménagements.
Les résultats issus des calculs effectués en tenant compte du besoin maximum de pointe de
5,93 mm/j au mois de janvier pour les deux zones sont présentés dans le tableau ci-dessous. Les
notes de calculs sont présentées en (Annexe 3).
Tableau 9: Paramètres de l’irrigation pour les différents sites
Sites
Paramètres
Moussodougou Tiéfora
Besoin maximale de pointe BMP (mm/j) 5,93 5,93
Fréquence d'arrosage F(j) 4,4 3,7
Tour d'eau T(j) 2 2
Dose réelle Dr (mm) 11,86 11,86
Dose Brute Db (mm) 13,95 13,95
Débit d'équipement qe (l/s/ha) 1,52 1,6
Pour un système d’irrigation par aspersion le débit d’équipement est compris en 1,5 et 2,5 l/s/ha
(KEITA, 2009-2020). Les valeurs obtenues pour nos sites sont donc acceptables.
En ce qui concerne le site de Tiéfora, le périmètre est traversé par deux conduites secondaires
en position latérale dans le sens de la longueur. Pour faciliter l’approvisionnement en eau du
périmètre nous l’avons divisé en deux blocs de 0,5 ha (Figure 10). Chaque bloc comprend 8
rampes en fonctionnement simultanées avec des longueurs de 24 m alimentées par 4 portes
rampes de longueur 4 m chacune. Le nombre de poste d’arrosage est de 6 et le temps par poste
est de 2h45 mn.
Le tableau ci-dessous présente les caractéristiques des micro-asperseurs retenus pour les deux
sites de projet. Les pluviométries des asperseurs sont de 6,38 et 8,25 mm/h. Ces valeurs sont
inférieures aux conductivités hydrauliques à saturations des deux sites qui sont consignées dans
le Tableau 5 et le Tableau 6. Les asperseurs choisis pourront donc nous fournir l’eau nécessaire
par jour au développement des plantes.
Tableau 10: Caractéristiques de l’asperseur retenu pour le projet
• Les pertes de charges singulières sont prises égales à 10 % des pertes de charges
linéaires ;
• La pression Nominale des Conduites est de 10 bars ;
• Les coefficients de Calmon Lechapt (a, n et m) dépendent de la nature et du diamètre
de la conduite ;
• Les rampes sont en Polyéthylène (PE) et les porte rampes, tertiaires, secondaires et
primaires sont en Polychlorure de Vinyle (PVC).
VI.8.4. Dimensionnement des conduites
Les conduites sont dimensionnées pour le transport des débits d’eau venant du forage au
périmètre. Pour ce faire nous avons utilisé spécifiquement la formule (17). Les longueurs des
conduites sont fonction du système adopté et de l’emplacement de la ressource. Les diamètres
obtenus lors du dimensionnement et les débits qui transitent dans les différentes conduites sont
répertoriées dans le Tableau 11 et le Tableau 12 respectivement pour les sites de Moussodougou
et de Tiéfora de projet. Les notes de calculs sont présentées en (Annexe 3).
Tableau 11: Caractéristiques des conduites pour le site de Tiéfora
Pour le choix des diamètres, il existe déjà une certaine gamme de diamètres normalisés utilisés
en irrigation pour les matériaux comme le PVC et PEHD. Il s’agit de diamètres suivants :
20 mm ; 50 mm ; 63 mm, 110 mm.
Dans le cadre de notre projet, nous avons choisi d’utiliser les diamètres de 20 mm pour les
rampes, 50 mm pour les portes rampes et les conduites secondaires et 110 mm pour les
conduites primaires et les conduites de transport en considérant qu’il y a une possible extension
des périmètres avec association de plusieurs forages. Ces choix se justifient également par le
fait que nous cherchons à minimiser les pertes de charge afin de réduire le nombre de batteries
et de plaques solaires.
Le diamètre retenu à l’issu des calculs est de 110 mm pour les deux zones de projet ceci dans
l’objectif d’uniformiser avec les diamètres primaires choisis plus haut. La condition GLS est
respectée pour toutes les formules empiriques sauf pour la formule de Bonnin où la vitesse de
référence est supérieure à la vitesse obtenue après application de la condition GLS.
VI.8.5. Dimensionnement des pompes
• Choix de la pompe solaire
Dans cette partie nous avons utilisé les formules (20), (21) et (22) afin de déterminer les besoins
du projet. Les caractéristiques de base souhaitées après calculs sont respectivement de
HMT=84,51 m pour un débit Q = 4,9 m3/h et de HMT= 83,73 m pour un débit Q = 4,22 m3/h
pour les sites de Tiéfora et de Moussodougou.
Notre choix s’est porté sur des pompes qui satisfont aux exigences en matière de débit et de
HMT. Nous avons donc opté pour des pompes solaires immergées de la marque TPON (Annexe
4) comme le présente la (Figure 12).
Les caractéristiques des pompes choisies sont consignées dans le tableau ci-dessous pour les
deux sites. Ces valeurs ont été choisies en veillant au respect des besoins du projet.
Tableau 15 : Caractéristiques des pompes
• Points de fonctionnement
Le point de fonctionnement d’une pompe est l’intersection entre la courbe caractéristique de la
pompe et la courbe caractéristique du réseau. Afin de répondre au besoin du projet nous avons
fait un montage en série de 2 pompes similaires pour chaque zone de projet dans l’optique
d’augmenter la HMT. Pour cela nous avons fait varier les débits fournis par les pompes afin de
déterminer différentes HMT des pompes et des réseaux d’irrigation.
Le Tableau 16 et le Tableau 17 présentent de façon succincte les variations de la HMT, de la
puissance hydraulique requise et du rendement de la pompe en fonction du débit pour les deux
sites et également les caractéristiques du réseau d’irrigation.
Tableau 16: Calcul des HMT et des pertes de charge pour le site de Tiéfora
Q pompe seule[m3/h] 0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 6,00 7,00 8,00 9,00
HMT pompe seule [m] 71 68,5 65,5 62 57 50 42 31,5 17 0
HMT système [m] 142 137 131 124 114 100 84 63 34 0
Q système [m3/h] 0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 6,00 7,00 8,00 9,00
P absorbée pompe seule[kW] 1,5 1,5 1,5 1,5 1,5 1,5 1,5 1,5 1,5 1,5
P absorbée système [kW] 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3
P hydraulique système [kW] 0,00 0,37 0,71 1,01 1,24 1,36 1,37 1,20 0,74 0,00
Rendement système [%] 0,00 12,44 23,80 33,79 41,42 45,42 45,78 40,06 24,71 0,00
Pression Nominale [m] 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20
ΔH_rp [m] 0,00 0,59 2,110 4,449 7,554 11,389 15,929 21,153 27,045 33,590
ΔH_prp [m] 0,00 0,008 0,029 0,062 0,105 0,158 0,220 0,293 0,374 0,465
ΔH_T [m] 0,00 0,002 0,006 0,012 0,020 0,031 0,043 0,057 0,073 0,091
ΔH_S [m] 0,00 0,020 0,070 0,148 0,251 0,378 0,529 0,702 0,898 1,115
ΔH_P [m] 0,00 0,023 0,083 0,176 0,299 0,450 0,630 0,836 1,069 1,328
ΔH_Transp [m] 0,00 0,076 0,271 0,571 0,970 1,462 2,045 2,716 3,472 4,312
ΔH_support [m] 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08
ΔH_filtre [m] 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50
ΔH_aspiration [m] 0,56 0,56 0,56 0,56 0,56 0,56 0,56 0,56 0,56 0,56
ΔH_Pièces [m] 2,06 2,13 2,32 2,60 2,98 3,45 4,00 4,64 5,36 6,15
H_géo 60,00 60,00 60,00 60,00 60,00 60,00 60,00 60,00 60,00 60,00
H_réseau 84,19 84,98 87,02 90,15 94,31 99,45 105,53 112,53 120,42 129,18
Tableau 17: Calcul des HMT et des pertes de charge pour le site de Moussodougou
Q pompe seule [m3/h] 0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 6,00
HMT pompe seule [m] 112 103 90 73 52 28 0
HMT système [m 224 206 180 146 104 56 0
Q système[m3/h] 0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 6,00
P absorbée Pompe seule[kW] 1,3 1,3 1,3 1,3 1,3 1,3 1,3
P absorbée système [kW] 2,6 2,6 2,6 2,6 2,6 2,6 2,6
P hydraulique système [kW] 0,00 0,56 0,98 1,19 1,13 0,76 0,00
Rendement système [%] 0,00 21,59 37,73 45,91 43,6 29,35 0,00
Pression Nominale [m] 20 20 20 20 0
20 20 20
ΔH_rp [m] 0,00 0,39 1,407 2,966 5,03 7,593 10,62
ΔH_prp [m] 0,00 0,09 0,314 0,661 6
1,12 1,692 0
2,367
ΔH_S [m] 0,00 0,01 0,041 0,705 3
1,19 1,804 0,309
ΔH_P [m] 0,00 0,06 0,334 0,286 7
0,48 0,731 2,523
ΔH_Transp [m] 0,00 0,036 0,135 0,286 5
0,48 0,731 1,023
ΔH_support [m] 0,08 0,08 0,08 0,08 5
0,08 0,08 0,08
ΔH_filtre [m] 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50
ΔH_aspiration [m] 0,56 0,56 0,56 0,56 0,56 0,56 0,56
ΔH_Pièces [m] 2,06 2,12 2,29 2,55 2,90 3,32 3,75
H_géo 60,00 60,00 60,00 60,00 60,0 60,00 60,00
H_réseau 84,19 84,84 86,65 89,59 0
93,3 98,00 102,7
5 2
140
40,00
120
Pompe seule
Rendement (%)
HMT [m]
Pompe en
80 série
Rendement
60 20,00
40
10,00
20
0 0,00
0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 6,00 7,00 8,00 9,00
Q [m3/h]
150 30,00
Rendement (%)
25,00
100 20,00
15,00
50 10,00
5,00
0 0,00
0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 6,00
Q (m3/h)
Les caractéristiques des pompes aux points de fonctionnement sont présentées comme suit
Tableau 18: Caractéristiques des pompes aux points de fonctionnement
Site de
Paramètres Site de Tiéfora
Moussodougou
Nom du produit 4DPC6 4DPC9
Débits au point de fonctionnement [m3/h] 4,2 5
HMT au point de fonctionnement [m] 92 100
Rendement au point de fonctionnement [%] 41 44
Puissance du système 2,6 3
L’écart entre les débits au point de fonctionnement et les débits nominaux du système déterminé
par la formule (22) est inférieur à 7% du débit nominal : les pompes choisies peuvent aisément
assurer l’approvisionnement en eau des réseaux.
Les panneaux solaires permettront à la fois d’alimenter le forage et de charger les batteries. Au
coucher du soleil le champ de panneau solaires arrête de produire de l’électricité, les batteries
prendront donc le relai afin d’assurer le pompage pour l’approvisionnement en eau des
périmètres. Le schéma de principe est le suivant : Pour ce faire nous allons utiliser des
contrôleurs de charge hybride. La (Figure 15) présente un schéma de liaison entre les différents
éléments composant le système hybride que nous avons dimensionné dans cette partie.
Pompe
Onduleur hybride
Module PV
Batterie
Dans le cadre de ce projet, nous avons choisi les batteries de type LIFEP04 (Lithium Iron
Phosphate) qui sont des batteries écologiques (non toxique, non contaminant, pas de matériaux
rares). Elles sont résistantes à toutes températures et ont une grande longévité d’environ 6 ans
(SUPPLIES BATTERY, 2020). En ce qui concerne les panneaux solaires, nous avons considéré
les modules mono cristallins qui ont un rendement plus élevé que les modules polycristallins,
près de 15-25% contre 13-16 % (KEITA, 2020). En ce qui concerne les convertisseurs, nous
avons choisi des onduleurs hybride MPPT de type Growatt qui sont des appareils robustes et
durables.
Après dimensionnement, il en ressort pour le site de Moussodougou que notre système a besoin
d’une puissance de 19,20 kWc. Pour la source d’énergie, nous disposerons donc d’un champ
photovoltaïque de 64 modules dont 8 strings de 8 modules en série. Ce champ sera associé à 4
batteries dont 2 en séries et 2 en parallèle afin d’assurer l’autonomie du système.
En ce qui concerne le site de Tiéfora, le système a besoin d’une puissance de 36,30 kWc. Pour
la source d’énergie, nous disposerons donc d’un champ photovoltaïque de 121 modules dont
11 strings de 11 modules en série. Ce champ sera associé à 18 batteries dont 6 en série et 3 en
parallèle afin d’assurer l’autonomie du système.
Les caractéristiques du champ photovoltaïque pour les différents sites sont consignées dans les
tableaux ci-dessous :
Tableau 19: Caractéristiques du champ pour le site de Moussodougou
La vérification de la compatibilité entre les différents éléments des systèmes ainsi que les
principes de dimensionnement du champ photovoltaïque avec association de batteries et du
choix des équipements est développé en (Annexes 5).
la mort des poissons. Ce mode d’élevage nécessite des compétences techniques spécifiques très
élevées de l’aquaculteur, de l’énergie électrique et des équipements spécifiques
supplémentaires. La densité de mise en charge est élevée et est de l’ordre de 7 à 8 poissons au
m2. La production par cycle peut atteindre 6000 à 8000 kg/ha ( (BERE, 2018).
Dans le cadre de notre projet, nous avons donc opté pour la pisciculture en mode intensif car
nous envisageons un système d’élevage en bassin qui sera alimenté par un forage étant donné
que les sites de projet sont éloignés des barrages des différentes localités et qu’ils appartiennent
à des groupes de personnes bien définis. Par ailleurs, il s’agit d’une pisciculture à vocation
commerciale ce qui indique que nous devons adopter un mode d’élevage avec une densité de
mise en charge élevée comme l’indique le mode intensif.
VI.10.3. Description de l’aménagement piscicole
VI.10.3.1. Caractéristiques des bassins
Dans le cadre de ce projet, il est prévu l’aménagement de 8 bassins piscicoles de section
trapézoïdale creusés sur sol sec pour les différents sites. Les dimensions utiles des bassins sont
de 4 m*2 m au fond, 5,3 m*3,3 m au miroir avec une profondeur d’eau de 1,3 m. Le volume
utile d’un bassin est donc de 15 m3 et la revanche est de 0,2 m. Une conduite principale en PVC
passe au milieu et divise les bassins en deux groupes de 4. Des conduites secondaires en PVC
seront branchées sur cette conduite et permettront le remplissage et la vidange des bassins.
Pour les sites de Moussodougou et de Tiéfora, nous avons respectivement des débits au point
de fonctionnement de 4,22 m3/h et 4,8 m3/h. Ainsi en ce qui concerne le remplissage des bassins
pour la première mise en eau, nous allons diviser les bassins en 4 groupes de deux bassins que
nous remplirons chaque jour ; ceci dans le but de moins solliciter les forages et de diminuer la
charge de travail des populations. En effet, il faut environ 5 h pour remplir un bassin pour les
sites de Moussodougou et de Tiéfora.
Pour la vidange des bassins, nous allons diviser les bassins en deux groupes de 4 bassins. Le
premier groupe permettra d’apporter une source d’engrais aux premiers blocs de périmètre à
irriguer qui sont de 0,25 ha et de 0,5 ha pour les sites de Moussodougou et de Tiéfora. Le
deuxième groupe de bassins servira à alimenter les deux autres blocs qui sont de mêmes
dimensions que les précédents pour les deux sites. Nous allons prélever 1/5 du volume d’eau
de chaque bassin soit environ 3 m3 que nous allons renouveler par la suite.
Des marches de dimensions15*15*40 seront creusées sur un coté des talus et permettra de
descendre facilement dans le bassin pour les travaux de maintenance et de vidange.
Diamètres Diamètres
Débits Longueur
Désignations théoriques nominaux
(m3/s) (m)
(mm) (mm)
Conduite de transport 0,0014 37 36,51 110
Site de Tiéfora
Conduite d’alimentation 0,0014 1,5 36,51 50
Site de Conduite de transport 0,0012 37 30,73 110
Moussodougou Conduite d’alimentation 0,0012 1,5 30,73 50
recouvertes de grillages de mailles 80 μm afin de retenir les petits poissons mais également les
grosses particules en suspension dans l’eau. Etant donné que l’eau sera acheminée dans les
bassins à travers des conduites, nous allons la laisser couler dans les moines afin de l’aérer avant
son arrivée dans les bassins.
• Choix des venturis
Les différents venturis retenus pour nos sites et leurs dimensions sont présentés dans (Figure
18). Nous avons veillé à ce qu’ils ne soient pas trop grands au risque de ne pas pouvoir aspirer
l’eau ou trop petit au risque de limiter le flux. Le catalogue utilisé est présenté en (Annexes 6).
Le tableau ci-dessous présente les caractéristiques de ces bassins. Les configurations des
réseaux de drainage pour les deux sites sont présentées en (Annexes 7).
Tableau 22: Caractéristiques des bassins élémentaires pour les différents sites
Pour nos différents sites, nous n’avons pas de pentes inferieures à la pente minimale admissible
(0, 005), par compte pour le site de Moussodougou nous avons des pentes supérieures à la pente
maximale admissible (0,01) ; nous avons donc à ce niveau imposé la pente à 0,01 pour respecter
les conditions de pente. La vitesse varie de 1,0 m/s à 1,42 m/s, les conditions limites de vitesses
sont donc vérifiées.
En ce qui concerne le site de Moussodougou, le coût global du projet s’élève à dix-neuf millions
quatre cent quarante un mille neuf cent soixante-onze (19 441 971) francs CFA. La contribution
du groupement DJINKAFO s’élève à quatre millions huit cent soixante-onze mille quatre cent
soixante-onze (4 871 471) francs CFA, soit 25% du coût total du projet. Le financement
recherché est donc de quatorze millions cinq cent soixante-dix mille cinq cent (14 570 500)
francs CFA.
Le récapitulatif de l’évaluation du coût des travaux est présenté dans le tableau ci-dessous pour
les deux zones de projet. Le détail du devis quantitatif et estimatif ainsi que la description de la
contribution locale sont présentés en (Annexes 8).
Tableau 24:Estimation des coûts globaux des projets
Le coût du projet est plus élevé pour le site de Tiéfora que pour le site de Moussodougou ; cela
s’explique par le fait que la superficie à aménager est plus grande pour le site de Tiéfora (1,8 ha)
contre 0,9 ha pour le site de Moussodougou.
Pour le site de Moussodougou, ce résultat est de dix-neuf million sept cent soixante-dix-neuf
mille cent neuf (19 779 109) FCFA par an. La durée de retour sur investissement (DRI) sur la
base de ce résultat est d’environ 12 mois. Au bout de 2 campagnes de production, ils pourront
récupérer l’investissement de départ.
Le récapitulatif des résultats prévisionnels est présenté dans le (Tableau 25) pour les deux sites.
Le détail de calcul des chiffres d’affaire, des charges de production et des dotations aux
amortissements sont présentés en (Annexes 8).
Tableau 25 : Résultats prévisionnels
Les deux fermes sont rentables ; cependant, bien que le site de Moussodougou soit plus petit en
termes de superficie, les recettes prévisionnelles sont plus importantes pour ce site que pour
celui de Tiéfora. La différence réside plus dans la production piscicole. En effet, la densité de
mise en charge est plus grande pour le site de Moussodougou et donc le nombre total de
poissons après grossissement (Annexes 8).
les ménages afin de leur proposer les produits. Il prévoit un lancement de la production avec
l’accompagnement des autorités locale afin d’informer la communauté de la disponibilité
prochaine des produits de la ferme.
Les principaux clients sont les vendeurs de poisson et les restaurants de la commune et des
villages environnants. Les ménages de la commune, notamment ceux des fonctionnaires
résidants constituent une bonne part de la clientèle.
VI.13.3. Planification du projet
Le calendrier d’exécution du projet comprend deux grandes phases : une phase d’installation
des infrastructures et équipements et une phase de production qui s’étend sur un cycle de six
mois. La phase de production est planifiée de sorte à éviter que la récolte des poissons de
pisciculture ne coïncide avec la période d’abondance des poissons des retenues d’eau sur le
marché qui a lieu généralement de janvier à mars. De ce fait, il faut mettre en charge les bassins
dans la période de novembre à juillet comme l’indique la (Figure 21). Un organigramme
prévisionnel pour l’exploitation de chaque aménagement est présenté en (Annexes 9).
Figure 21: Période de mise en charge des bassins et de vente des poissons
A la fin d’un cycle de production, on obtient des poissons marchands d’un poids moyen de
750 g. Une fois pêchés, les poissons sont vendus directement à la ferme. La pêche ne se fera
qu’en présence du client afin de lui assurer des produits frais.
La variété d’oignon violet est très prisée par les populations pour son goût et son parfum très
prononcés. Il sera récolté et vendu directement à la ferme.
VI.13.4. Description du processus de production
• Production de Clarias (silures)
La production se déroulera dans huit bassins creusés sur sol sec. Pour un début nous allons faire
seulement du grossissement. Il comprend les étapes suivantes :
remplissage des bassins ;
Conclusion et recommendations
Conclusion
Le but de ce travail était de faire une étude de faisabilité pour l’aménagement de fermes agro-
piscicoles au profit des groupements DJINKAFO et CISSE-NAFA-KATCHA de
Moussodougou et de Tiéfora. Il était donc question pour chaque site, d’associer un périmètre
maraicher sous micro aspersion à des bassins piscicoles afin de mieux valoriser ces deux
secteurs d’activité. Ce dispositif devrait fonctionner sous pompage solaire photovoltaïque afin
de mettre à contribution les énergies renouvelables dans un souci de protection de
l’environnement. Nous avons à cet effet, fait l’hypothèse de trouver sur chaque site un forage
d’au moins 5 m3/h étant donné que nous sommes en zone de socle avec une profondeur de
foration de 60m.
Nous avons donc conduit les études de sorte à ce que ces forages puissent permettre d’une part
d’alimenter les périmètres maraichers seuls, d’autre part d’alimenter les bassins seuls et dans
une troisième mesure d’alimenter le périmètre maraicher en combinant ses eaux à ceux des
bassins piscicoles à travers des venturis qu’ils enclencheront. Nous avons également veillé à
rechercher une zone d’équilibre entre les temps d’arrosage des périmètres, de remplissage et de
vidange des bassins et les calibres de conduites pour que les débits des systèmes soient
relativement proches de ceux des pompes choisies tout en minimisant les pertes de charges afin
de réduire les coûts d’énergie. Pour ce faire, nous avons divisé les périmètres maraichers de
chaque site en deux blocs égaux et indépendants de 0,25 ha et 0,5 ha respectivement pour les
sites de Moussodougou et de Tiéfora. Le tour d’eau pour chaque site est de 2 jours avec des
temps de fonctionnement de 10 h et 16 h pour les sites de Moussodougou et de Tiéfora.
Par ailleurs nous avons divisé les basins en deux groupes de quatre bassins. Le premier groupe
sera vidé pour apporter une source de fertilisant au premier bloc de périmètres à irriguer. Le
second groupe de bassins quant à lui, apportera une source de fertilisant au deuxième bloc de
périmètre.
Les études de rentabilité effectuées nous montrent que les projets sont rentables et qu’ils
dégageront des bénéfices assez substantiels qui permettront d’assurer non seulement la
pérennité de l’activité pour les deux sites mais aussi son agrandissement et un épanouissement
réel des promoteurs. Nous pouvons donc dire que l’agro-pisciculture est l’un des meilleurs
investissements qui puissent offrir des marges de bénéfice très importants. C’est un pilier
économique non négligeable surtout dans les pays en voie de développement comme le Burkina
Faso. L’appui financier recherché permettra surtout de réaliser toutes les infrastructures
nécessaires à la mise en œuvre du projet. Les bénéfices qui s’en dégageront seront ainsi utilisés
pour l’entretien de ces ouvrages, le développement des activités mais aussi pour rémunérer les
promoteurs.
Ce projet d’un nouveau type dans la localité, pourrait aussi susciter des vocations et encourager
des jeunes à s’en inspirer pour créer des entreprises similaires et, partant, des emplois au sein
de la commune.
Recommandations
La réussite de ce projet dépendra du suivi permanent, lors des installations du matériel et au
cours de son usage. Afin d’atteindre les objectifs fixés (rendements), nous recommandons :
• aux membres des groupements de se faire former dans la gestion et la maintenance
d’une ferme agro-piscicole afin d’exploiter au mieux tout le potentiel de leurs fermes ;
• aux groupements une fois qu’ils auront récupéré leur investissement de départ d’opter
pour toute la chaine de production aquacole ce qui leur permettra de produire eux même
leurs alevins et également les aliments locaux granulés. Cela leur évitera des coûts
supplémentaires ;
• une étude pédologique poussée afin de connaitre dans les moindres détails la structure
chimique du sol en place (état des nutriments dans le sol), et optimiser ainsi les
quantités d’engrais et de fumures organiques à apporter ;
• un planage du périmètre afin de réduire les dénivelés topographiques à vaincre ce qui
minimiserait les coûts énergétiques car ils sont étroitement liés au coût du projet ;
• aux groupements de mettre en place à long terme, une unité de transformation des
oignons et de fumage du poisson pour plus de valeur ajoutée ;
• le suivi régulier des paramètres physico-chimiques de l’eau d’alimentation et des
effluents de façon à aboutir aux résultats escomptés ;
• aux groupements d’envisager la production de poissons en saison pluvieuse également
afin d’augmenter plus les rendements aquacoles ;
• aux groupements d’envisager pour le périmètre à irriguer des cultures hivernales; cela
leur permettra de faire une rotation des cultures, ce qui sera bénéfique à la fertilisation
des terres cultivables.
Bibliographie
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BROUWER ET HEIBLOEM. (1987). Les besoins en eaux d'irrigation : gestion des eaux en irrigation.
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CISSE. (2010). Les migrations, une strategie d'adaptation à la variabiité climatique en zones
CMT. (2015-2019). Plan communal de developpement de Tiéfora. CMT, 95 p, Tiéfora, Burkina Faso.
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Netherlands.
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PHOCAIDES. (2008). Manuel des techniques d'irrigation sous pression. 2e éd. Rome: FAO, 29 p.
ANNEXES
Annexe 1:Essais d’infiltration .................................................................................................. ii
Annexe 2 : Questionnaire pour les enquêtes ........................................................................... xi
Annexe 3:Notes de calcul des périmètres maraichers .......................................................... xiii
Annexe 4: Catalogue de la pompe retenue pour le projet......................................................xxi
Annexes 5: Dimensionnement de la source d’énergie ......................................................... xxii
Annexes 6 : Choix du venturi .............................................................................................. xxvii
Annexes 7:Dimensionnement du réseau de drainage........................................................... xxx
Annexes 8 : Evaluations financières des aménagements .................................................. xxxvi
Annexes 9 : Gestion des aménagements ............................................................................... xliv
Annexes 10:Enjeux et impacts environnementaux et sociaux du projet .......................... lxviii
Annexes 11 : Présentation des plans d’aménagements et des pièces graphiques............. lxxiii
Tcum Delta t Tcum Delta h Hcum Tcum Delta t Tcum Delta h Hcum
Temps Temps
(min) (min) (h) (mm) (mm) (min) (min) (h) (mm) (mm)
0mn 0 0 0,00 0 0 0mn 0 0 0,00 0 0
10 mn 10 10 0,17 2,00 2,00 10 mn 10 10 0,17 10 10
20mn 20 10 0,33 3,00 5 20mn 20 10 0,33 11 21
30mn 30 10 0,50 3,00 8 30mn 30 10 0,50 11 32
50mn 50 20 0,83 6,00 14 50mn 50 20 0,83 14 46
1h10mn 70 20 1,17 7,00 21 1h10mn 70 20 1,17 15 61
1h30mn 90 20 1,50 6,00 27 1h30mn 90 20 1,50 15 76
2h00mn 120 30 2,00 11,00 38 2h00mn 120 30 2,00 24 100
2h30mn 150 30 2,50 12,00 50
2h30mn 150 30 2,50 24 124
3h00mn 180 30 3,00 12,00 62
3h40mn 220 40 3,67 16,00 78 3h00mn 180 30 3,00 22 146
4h20mn 260 40 4,33 15,00 93 3h40mn 220 40 3,67 25 171
5h00mn 300 40 5,00 16,00 109 4h20mn 260 40 4,33 25 196
5h00mn 300 40 5,00 24 220
5h50mn 350 50 5,83 18,00 127 5h50mn 350 50 5,83 28 248
6h40mn 400 50 6,67 17,00 144 6h40mn 400 50 6,67 27 275
7h30mn 450 50 7,50 17,00 161 7h30mn 450 50 7,50 26 301
8h30mn 510 60 8,50 18,00 179 8h30mn 510 60 8,50 26 327
9h30mn 570 60 9,50 26 353
9h30mn 570 60 9,50 18,00 197
Tcum Delta t Tcum Delta h Hcum Tcum Delta t Tcum Delta h Hcum
Temps Temps
(min) (min) (h) (mm) (mm) (min) (min) (h) (mm) (mm)
0mn 0 0 0,00 0 0 0mn 0 0 0,00 0 0
10 mn 10 10 0,17 12 12 10 mn 10 10 0,17 10 10
20mn 20 10 0,33 11 23 20mn 20 10 0,33 8 18
30mn 30 10 0,50 12 35 30mn 30 10 0,50 8 26
50mn 50 20 0,83 9 44 50mn 50 20 0,83 14 40
1h10mn 70 20 1,17 10 54 1h10mn 70 20 1,17 15 55
1h30mn 90 20 1,50 10 64 1h30mn 90 20 1,50 14 69
2h00mn 120 30 2,00 14 78 2h00mn 120 30 2,00 18 87
2h30mn 150 30 2,50 13 91 2h30mn 150 30 2,50 18 105
3h00mn 180 30 3,00 13 104 3h00mn 180 30 3,00 17 122
3h40mn 220 40 3,67 15 119 3h40mn 220 40 3,67 22 144
4h20mn 260 40 4,33 16 135 4h20mn 260 40 4,33 21 165
5h00mn 300 40 5,00 16 151 5h00mn 300 40 5,00 20 185
5h50mn 350 50 5,83 15 166 5h50mn 350 50 5,83 24 209
6h40mn 400 50 6,67 14 180 6h40mn 400 50 6,67 24 233
7h30mn 450 50 7,50 13 193 7h30mn 450 50 7,50 24 257
8h30mn 510 60 8,50 12 205 8h30mn 510 60 8,50 25 282
9h30mn 570 60 9,50 10 215 9h30mn 570 60 9,50 26 308
Tcum Delta t Tcum Delta h Hcum Tcum Delta t Tcum Delta h Hcum
Temps Temps
(min) (min) (h) (mm) (mm) (min) (min) (h) (mm) (mm)
0mn 0 0 0,00 0 0 0mn 0 0 0,00 0 0
10 mn 10 10 0,17 3 10 mn 10 10 0,17 9 9
3,00
20mn 20 10 0,33 8 17
20mn 20 10 0,33 5,00 8
30mn 30 10 0,50 13 30mn 30 10 0,50 9 26
5,00
50mn 50 20 0,83 21 50mn 50 20 0,83 11 37
8,00
1h10mn 70 20 1,17 11 48
1h10mn 70 20 1,17 8,00 29
1h30mn 90 20 1,50 10 58
1h30mn 90 20 1,50 7,00 36
2h00mn 120 30 2,00 12 70
2h00mn 120 30 2,00 10,00 46
2h30mn 150 30 2,50 13 83
2h30mn 150 30 2,50 11,00 57
3h00mn 180 30 3,00 14 97
3h00mn 180 30 3,00 11,00 68 3h40mn 220 40 3,67 13 110
3h40mn 220 40 3,67 13,00 81 4h20mn 260 40 4,33 14 124
4h20mn 260 40 4,33 12,00 93 5h00mn 300 40 5,00 14 138
5h00mn 300 40 5,00 12,00 105 5h50mn 350 50 5,83 13 151
6h40mn 400 50 6,67 14 165
5h50mn 350 50 5,83 15,00 120
7h30mn 450 50 7,50 13 178
6h40mn 400 50 6,67 16,00 136 8h30mn 510 60 8,50 12 190
7h30mn 450 50 7,50 16,00 152 9h30mn 570 60 9,50 11 201
8h30mn 510 60 8,50 18,00 170 10h30mn 630 60 10,50 11 212
Tcum Delta t Tcum Delta h Hcum Tcum Delta t Tcum Delta h Hcum
Temps Temps
(min) (min) (h) (mm) (mm) (min) (min) (h) (mm) (mm)
0mn 0 0 0,00 0 0 0mn 0 0 0,00 0 0
10 mn 10 10 0,17 6 6 10 mn 10 10 0,17 2 2
20mn 20 10 0,33 6 12
20mn 20 10 0,33 4 6
30mn 30 10 0,50 8 20
30mn 30 10 0,50 4 10
50mn 50 20 0,83 12 32
1h10mn 70 20 1,17 11 43 50mn 50 20 0,83 7 17
1h30mn 90 20 1,50 11 54 1h10mn 70 20 1,17 7 24
2h00mn 120 30 2,00 15 69 1h30mn 90 20 1,50 6 30
2h30mn 150 30 2,50 14 83 2h00mn 120 30 2,00 9 39
3h00mn 180 30 3,00 14 97 2h30mn 150 30 2,50 49
10
3h40mn 220 40 3,67 20 117
4h20mn 260 40 4,33 18 135 3h00mn 180 30 3,00 10 59
5h00mn 300 40 5,00 18 153 3h40mn 220 40 3,67 12 71
5h50mn 350 50 5,83 22 175 4h20mn 260 40 4,33 11 82
6h40mn 400 50 6,67 21 196 5h00mn 300 40 5,00 11 93
7h30mn 450 50 7,50 22 218
5h50mn 350 50 5,83 14 107
8h30mn 510 60 8,50 25 243
9h30mn 570 60 9,50 24 267 6h40mn 400 50 6,67 15 122
10h30mn 630 60 10,50 24 291 7h30mn 450 50 7,50 15 137
Tcum Delta t Tcum Delta Hcum Tcum Delta t Tcum Delta h Hcum
Temps Temps
(min) (min) (h) h (mm) (mm) (min) (min) (h) (mm) (mm)
0mn 0 0 0,00 0 0
0mn 0 0 0,00 0 0
10 mn 10 10 0,17 9 9
10 mn 10 10 0,17 4 4 20mn 20 10 0,33 10 19
20mn 20 10 0,33 3 7 30mn 30 10 0,50 10 29
30mn 30 10 0,50 2 9 50mn 50 20 0,83 13 42
50mn 50 20 0,83 4 13 1h10mn 70 20 1,17 12 54
1h10mn 70 20 1,17 3 16 1h30mn 90 20 1,50 13 67
1h30mn 90 20 1,50 5 21 2h00mn 120 30 2,00 15 82
2h00mn 120 30 2,00 6 27 2h30mn 150 30 2,50 14 96
2h30mn 150 30 2,50 6 33 3h00mn 180 30 3,00 13 109
3h00mn 180 30 3,00 7 40 3h40mn 220 40 3,67 18 127
3h40mn 220 40 3,67 11 51 4h20mn 260 40 4,33 17 144
4h20mn 260 40 4,33 11 62 5h00mn 300 40 5,00 17 161
5h00mn 300 40 5,00 11 73 5h50mn 350 50 5,83 19 180
5h50mn 350 50 5,83 10 83 6h40mn 400 50 6,67 20 200
6h40mn 400 50 6,67 9 92 7h30mn 450 50 7,50 20 220
7h30mn 450 50 7,50 9 101 8h30mn 510 60 8,50 23 243
Site de Moussodougou
Thématique abordée Réponse et commentaire
Production de maïs et de haricot
Activités du groupement Les activités sont essentiellement menées en saison de pluie. Les
récoltes peuvent atteindre 20 sacs de maïs et 10 sacs de haricot.
Les équipements de Les équipements utilisés sont les charrues couplées aux bœufs et les
labours utilisés dabas.
Les types d’engrais utilisés Le NPK et l’Urée (engrais minéraux) sont les engrais les plus utilisés
dans la production par les productrices.
Les membres du groupement nous ont fait savoir qu’il existe
Les ressources en eaux
quelques forages et quelques puits dans la zone.
Degré de maitrise des
Les membres du groupement ont mentionné le fait qu’ils ne disposent
techniques d’irrigation par
ni de compétences, ni de savoir-faire en matière de technique
les membres du
d’irrigation.
groupement
Production maraichère : Chou, Tomate, Oignon
Le maraichage n’est pas très développé dans la zone de projet. La
Les types de cultures
valorisation de la filière maraichage sera donc un atout pour ces
souhaités si toute fois le
populations.
projet voit le jour
La majorité des membres du groupement préfèrent l’oignon car il est
plus facile à conserver et est très demandé.
Production de tilapias.
Le type de poisson
Les membres du groupement nous ont fait savoir qu’il sera plus facile
souhaité si toute fois le
de vendre des tilapias dans la zone car les tilapias sont plus aimés par
projet voit les jours
les populations de la zone.
- Manque de route pour l’acheminement des produits agricoles
- Retard et la non disponibilité des intrants (semences et engrais)
- La mévente des produits à certains moments qui amènent les
acheteurs à imposer des prix
- Absence d’équipement et d’infrastructures pour la conservation des
produits agricoles
Difficultés rencontrées
- Insuffisance d’équipement (absence de tracteur en location ou dans
lors des campagnes
les villages voisins)
agricoles
- Absence d’eau pour mener des activités agricoles en campagne sèche
- Difficultés dans le traitement et la prévention des cultures contre les
maladies des plantes
- Manque d’appui technique pour une bonne maitrise des bonnes
pratiques agricoles
- Destruction des cultures par les animaux
- Disposer d’une ferme piscicole et maraichère pour diversifier leurs
activités et avoir plus de revenus
Attentes du groupement
- Réduire leur charge de travail
- Bénéficier d’un encadrement en vue d’accroitre les revenues
Site de Tiéfora
Thématique abordée Réponse et commentaire
L’aviculture : production de la volaille
Les activités se déroulent en toute saison. Les activités sont assez
Activités du groupement
rentables. Les bénéfices sont utilisés pour allouer des crédits aux
membres ; des crédits remboursables sans intérêt.
Les membres du groupement nous ont fait savoir qu’il existe
Les ressources en eaux
quelques forages et quelques puits dans la zone.
Degré de maitrise des Les membres du groupement ont mentionné le fait qu’ils ne disposent
techniques d’irrigation par ni de compétences, ni de savoir-faire en matière de technique
les membres du d’irrigation.
groupement
Production maraichère : Chou, Tomate, Oignon
Le maraichage n’est pas très développé dans la zone de projet. La
Les types de cultures
valorisation de la filière maraichage sera donc un atout pour ces
souhaités si toute fois le
populations
projet voit le jour
La majorité des membres du groupement préfèrent l’oignon car il est
plus facile à conserver et est très demandé.
Production de silures
Le type de poisson
Les membres du groupement nous ont fait qu’il sera plus facile de de
souhaité si toute fois le
produire des silures car elles n’ont pas trop de contraintes en ce qui
projet voit les jours
concerne la qualité de l’eau. Par ailleurs les silures grossissent vite
- Manque d’équipement et d’infrastructures
- Manque d’eau pour mener les activités
Difficultés rencontrées
- Difficultés dans le traitement et la prévention de la volaille contre les
lors de la production
maladies.
avicole
- Insuffisance de l’appui technique pour une bonne maitrise des
pratiques d’élevage
- Disposer en premier lieu d’un forage
- Disposer d’une ferme piscicole et maraichère pour diversifier leurs
Attentes du groupement activités et avoir plus de revenus
- Réduire leur charge de travail
- Bénéficier d’un encadrement en vue d’accroitre les revenues
Évapotranspiration (mm)
Mois Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept Oct. Nov. Déc
Années
2008 179,4 177,7 190 179,2 178 154,9 134,9 123,2 126,9 153,3 159,3 171,8
2009 172,6 154,8 180,5 185,8 176 147,6 140,6 126,8 133,2 155 162,5 170,8
2010 154,5 172,3 187,1 177,4 169,3 139,1 125,5 125,5 123,8 144,5 156,9 162
2011 171,4 162,3 192,2 183,1 176,4 152,6 142,2 124,8 131,8 152,3 155,2 172,7
2012 184,5 178,7 193,5 175,7 163,8 150,8 131,3 131,5 126,7 146,6 158,2 171,2
2013 179 163,9 184,3 171,2 173,7 153,4 133,9 114,9 124,6 151,3 159,2 166,3
2014 164,8 163,2 196,1 175,3 158,4 151,2 141,9 130 128,8 163,3 159,9 181,3
2015 174,2 169,3 209,6 208,4 217,1 167,4 134,6 115,9 128,1 146,5 154 163,5
2016 192,2 193,2 199,9 198,8 174,4 137,4 131,5 119,6 125,7 155,3 154,6 187
2017 188,8 202,3 226,2 200,1 184,1 132,5 132,9 123 126,6 156,3 156,3 172,8
Moyenne
mensuelle 176,1 173,8 195,9 185,5 177,1 148,7 134,9 123,5 127,6 152,4 157,6 171,9
(mm)
Nombre de
31 29 31 30 31 30 31 31 30 31 30 31
jour par mois
ETP (mm/jr) 5,7 6,0 6,3 6,2 5,7 5,0 4,4 4,0 4,3 4,9 5,3 5,5
• Site de Tiéfora
OIGNON
Mois Novembre Décembre Janvier Février Mars
Durée 30 31 31 29 29
Kc équivalent 0,60 0,99 1,05 0,91 0,85
ETP (mm/j) 5,3 5,5 5,7 6,0 6,3
ETM (mm/j) 3,2 5,5 5,97 5,5 5,4
Pe(mm/j) 0,4 0,1 0,0 0,1 0,5
BMP = ETM-Pe (mm/j) 2,77 5,38 5,93 5,37 4,91
θwp 0,116 0,116 0,116 0,116 0,116
θwc 0,290 0,290 0,290 0,290 0,290
Zr (m) 0,50 0,50 0,50 0,50 0,50
RU (mm/m) 174,00 174,00 174,00 174,00 174,00
P 0,412 0,277 0,252 0,277 0,281
RFU (mm) 35,82 24,08 21,90 24,10 24,48
Fréquence (j) 12,94 4,48 3,69 4,48 4,98
Tour d'eau (j) 2,00 2,00 2,00 2,00 2,00
Dose réelle Dr (mm) 5,54 10,76 11,86 10,75 9,83
Efficience aspersion Ea 0,85 0,85 0,85 0,85 0,85
2. Dimensionnement Final
• Site de Moussodougou
Désignations Valeurs
Superficie nette (ha) 0,4
Superficie brute (ha) 0,49
Nombre de parcelle 1,00
Longueur périmètre (m) 128,00
Largeur périmètre (m) 32,00
Z aval (m) 470,00
Z amont(m) 475,50
Dénivelés totales (ΔE_total) en mm -5,50
Perte de charge par friction (ΔH_ total) en m 2,75
ΔE_total (m) -2,75
P_nominale (m) > -13,75
Perméabilité (mm/h) Ksat moyenne 25,78
Vitesse max du vent (Mars) (km/h) 6,40
K 0,50
Temps par poste d'arrosage Ts (h) 2,5
Dose brute Db (mm) 13,95
P_asp (mm/h) 5,58
E_rampe (m) 4,00
E_asp (m) 4,00
Q_asp (l/h) 132
Nb_sous_primaire 1
L_sous_primaire (m) 128
L_rampe 16,00
Nb_asp/rp 4,00
Q_rp (l/h) 528,00
Nb-rp_sim_init 4,00
L_prp (m) 12,00
Nb_prp/sous_prim 16,00
Nb_prp_final 16,00
Nb_rp/prp 4,00
Nb_rp_final 64,00
Nb_rp_sim 8,00
Q_prp (l/h) 2112,00
Nb_asp_final 256,00
Nb_prp_sim/sous_prim 2,00
Q_sous_prim (l/h) 4224
Qe (l/s/ha) 1,52
Q_syst (m3/h) 4,22
• Site de Tiéfora
Désignations Valeurs
Superficie nette (ha) 0,922
Superficie brute (ha) 1,00
Nombre de parcelle 1,00
Longueur périmètre (m) 96,00
Largeur périmètre (m) 96,00
Z aval (m) 305,50
Z amont(m) 309,00
Dénivelés totales ΔE_total) en mm -3,50
Perte de charge par friction (ΔH_ total) en m 1,75
ΔP_totale (m) -1,75
P_nominale (m) > -8,75
Perméabilité (mm/h) Ksat moyenne 17,62
Vitesse max du vent (Mars) (km/h) 6,40
K 0,50
Temps par poste d'arrosage Ts (h) 2,7
Dose brute Db (mm) 13,95
P_asp (mm/h) 5,23
E_rampe (m) 4,00
E_asp (m) 4,00
Q_asp (l/h) 102
Nb_sous_primaire 2
L_sous_primaire (m) 96
L_rampe 24,00
Nb_asp/rp 6,00
Q_rp (l/h) 612,00
Nb-rp_sim_init 2,00
L_prp (m) 4,00
Nb_prp/sous_prim 24,00
Nb_prp_final 48,00
Nb_rp/prp 2,00
Nb_rp_final 96,00
Nb_rp_sim 8,00
Q_prp (l/h) 1224,00
Nb_asp_final 576,00
Nb_prp_sim/sous_prim 2,00
Q_sous_prim (l/h) 2448,00
Qe (l/s/ha) 1,36
Q_syst (m3/h) 4,90
Porte-rampes 12,00 470,8 471 2,112 1,2 24,96 50 47,8 0,486 0,019 -0,181 0,219 -0,400 5,000
Secondaire 1 470,9 470,9 2,112 1,2 24,96 50 47,8 1 0,003 0,003 0,003 0,000 5,000
Primaire 128 474 472,5 4,224 1,2 35,29 110 106,8 1 0,029 1,529 -1,471 3,000 2,000
Transport 90 474,2 474,6 4,224 1,2 35,29 110 106,8 1,00 0,020 -0,380 0,420 -0,800 2,800
• Site de Tiéfora
Calcul de la HMT et choix de la pompe
g [m/s²] 9,81 Δh_Pièces (m) 2,15
V_aspiration [m/s] 3,30 Δh_filtre (m) 1,50
ΔH_aspiration_Pmp[m] 0,56 H_geo (m) 60
H_support_asperseur (m) 0,30 HMT(m) 84,51
ΔH_support_asperseur [m] 0,08 Q_système (m3/h) 4,90
Δh_friction_totale (m) 21,53
5. Facteur d’ouverture
6. Choix du filtre
Le choix des filtres doit tenir compte de la qualité de l’eau et des exigences du système
d’irrigation. Pour notre projet nous avons préféré les filtres à disque aux filtres à tamis car ils
sont capables d’arrêter plus de particules fines. Par ailleurs ils possèdent une plus grande
capacité de stockage des particules qu’un filtre à tamis.
Avec :
𝑄𝑝𝑚𝑝 (𝑚3 ⁄𝑠) : débit de pompage
𝐻𝑀𝑇 (𝑚) : hauteur manométrique totale
Ƞ : rendement de la pompe
𝑻_𝒑𝒎𝒑
P_in_bat (KW)= 𝑷_𝒐𝒖𝒕_𝒃𝒂𝒕 ∗ 𝑻_𝒆𝒏𝒔
Avec :
𝑃_𝑜𝑢𝑡_𝑏𝑎𝑡(𝐾𝑊) : puissance sortant des batteries
𝑇𝑝𝑚𝑝 (ℎ) : temps de pompage
𝑇𝑒𝑛𝑠 (ℎ) : temps d’ensoleillement
Avec :
𝑃_𝑜𝑢𝑡_𝑏𝑎𝑡(𝐾𝑊) : puissance sortant des batteries
𝑇_𝑏𝑎𝑡(ℎ) : temps de travail des batteries
Les résultats trouvés pour chaque site sont présentés dans les tableaux ci-dessous
Site de Tiéfora
Désignations Valeurs
Debit de pompage Q (m3/h) 5
Hauteur manométrique totale HMT (m) 100
Rendement de la pompe ƞ (%) 44
Puissance sortant des batteries vers la pompe P_out_bat (KW) 3,16
Temps d'ensoleillement des panneaux solaires T_ens (h) 8
Temps nécessaire au pompage T_pmp 16
Puissance fournie par les panneaux solaires aux batteries P_in _bat (KW) 6,31
Temps de travail des batteries (h) 8,00
Energie nécessaire au pompage E_bat_pmp (KWh) 25,25
Taux admissible de décharge batterie μ 0,50
Pertes dans batterie δ 0,10
Perte dans l'onduleur ϴ 0,03
Energie totale stock batteries E_stock_bat (KWh) 57,85
Voltage unité batterie U_bat (V) 12,00
Ampérage unité batterie It_bat (Ah) 300
Energie unité batterie E_bat (KWh) 3,6
Nombre total de batteries N_bat 16,07
Nombre total de batteries retenu N_bat_reten 18
Taux énergie utilisée par le pompage E_pmp/stock (%) 43,65
Nombre de batterie en série 6
Nombre de batterie en parallèle 3
Tension totale à la sortie des batteries U_tot_bat (V) 72
Intensité totale à la sortie des batteries I_tot_bat (Ah) 900
Site de Moussodougou
Désignations Valeurs
Debit de pompage Q (m3/h) 4.22
Hauteur manométrique totale HMT (m) 92
Rendement de la pompe ƞ (%) 41
Puissance sortant des batteries vers la pompe P_out_bat (KW) 2,62
Temps d'ensoleillement des panneaux solaires T_ens (h) 8
Temps nécessaire au pompage T_pmp 10
Puissance fournie par les panneaux solaires aux batteries P_in _bat (KW) 3,27
Temps de travail des batteries (h) 2,00
Energie nécessaire au pompage E_bat_pmp (KWh) 5,24
Taux admissible de décharge batterie μ 0,50
Pertes dans batterie δ 0,10
Perte dans l'onduleur ϴ 0,03
Energie totale stock batteries E_stock_bat (KWh) 11,99
Voltage unité batterie U_bat (V) 12,00
Ampérage unité batterie It_bat (Ah) 300
Energie unité batterie E_bat (KWh) 3,6
Nombre total de batteries N_bat 3,33
Nombre total de batteries retenu N_bat_reten 4
Taux énergie utilisée par le pompage E_pmp/stock (%) 43,65
Nombre de batterie en série 2
Nombre de batterie en parallèle 2
Tension totale à la sortie des batteries U_tot_bat (V) 24
Intensité totale à la sortie des batteries I_tot_bat (Ah) 600
2. Panneaux solaires
• Puissance totale des panneaux (P_out_bat)
𝑷_𝒊𝒏_𝒃𝒂𝒕
𝑷_𝒐𝒖𝒕_𝒃𝒂𝒕(𝑲𝒘) =
𝜷 ∗ (𝟏 − 𝜹) ∗ (𝟏 − 𝜭)
Avec :
𝑃_𝑖𝑛_𝑏𝑎𝑡(𝐾𝑊) : puissance fournie par les panneaux aux batteries
𝛽 : rendement des panneaux solaires
𝛿 : pertes dans les batteries
𝜃 : pertes dans les convertisseurs
Les résultats trouvés pour chaque site sont présentés dans les tableaux ci-dessous
Site de Moussodougou
Désignations Valeurs
Rendement des panneaux ρ 0,2
Puissance totale des panneaux P_out_pan (KW) 18,74
Puissance unitaire module P_pan_mod (W) 300
Nombre de panneau N 62,47
Nombre de module retenu 64
Puissance totale du champ PV (kW) 19,20
Tension du champ PV (V) 72
Nombre de module en série 8
Nombre de module en parallèle 8
Site de Tiéfora
Désignations Valeurs
Rendement des panneaux ρ 0,2
Puissance totale des panneaux P_out_pan (KW) 36,16
Puissance unitaire module P_pan_mod (W) 300
Nombre de panneau N 120,53
Nombre de module retenu 121
Puissance totale du champ PV (kW) 36,30
Tension du champ PV (V) 96,00
Nombre de module en série 11
Nombre de module en parallèle 11
3. Onduleur hybride
Nous avons opté pour ce type d’onduleur car il assure deux fonctions : il peut envoyer l’énergie
aux pompes, tout en chargeant les batteries simultanément, pendant la production
photovoltaïque en journée.
L’onduleur que nous proposons est le SPH6000 de la marque GROWATT.
Il est question ici de vérifier la compatibilité entre les onduleurs, le champ PV, la charge requise
et les batteries.
• Site de Moussodougou
Tableau de compatibilité de l’onduleur avec le champ PV
Datasheet Spécificités trouvées Observation
Input DC
Max recommended PV power :24000 Wc 19200 Wc OK
Pour le choix du venturi, nous avons besoin des pressions à l’entrée et à la sortie des venturis,
le débit à aspirer par le venturi et le débit nécessaire à l’irrigation de chaque périmètre comme
l’indique la figure ci-dessous.
Pour les sites de Moussodougou et de Tiéfora, nous avons environs 4 bars à l’entrée et 2,5 bars
à la sortie de le venturi. Les débits sont présentés dans les tableaux ci-dessous pour chaque site.
Désignations Valeurs
Diamètre conduite de remplissage (m) 0,11
Diamètre conduite de vidange (m) 0,11
Diamètre conduite transportant l'eau d'irrigation (m) 0,11
3
Debit à l'entrée du venturi (m /h) 4,9
3
Debit à l'entrée du venturi (m /s) 0,0014
Debit à l'entrée du venturi (l/min) 81,7
Vitesse à l'entrée du venturi (m/s) 0,14
Hauteur manométrique totale (m) 39,5
Pression à l’entrée du venturi (m) 39,50
Pression à l’entrée du venturi (bars) 4
Temps d'irrigation (h) 16
3
Quantité d'eau vidée par bassin (m ) 3
Nombre de bassins vidés simultanément 4
3
Quantité d'eau vidée totale (m ) 12
Debit à aspirer par le venturi (l/h) 750
2. Temps de concentration
Le temps de concentration Tc est le temps mis par la goutte d’eau la plus éloignée pour arriver
à l’exutoire du bassin versant. Les deux méthodes les plus utilisées en Afrique pour le
déterminer sont la méthode de KIRPICH et celle de RICHARDS (BCEOM, 1981).
D’une part, la formule de KIRPICH est empirique et dans certains cas, le temps de
concentration qui en résulte peut diverger de la réalité. Et d’autre part, la formule de
RICHARDS utilise des hypothèses simplificatrices, ce qui explique peut-être le fait qu’elle
présente parfois des anomalies. L’application de la première ou de la deuxième devrait
normalement être testée par des résultats expérimentaux (BCEOM, 1981).
La méthode de KIRPICH a été utilisée dans la présente étude pour la détermination des temps
de concentration. La formule est la suivante :
𝟏 𝑳𝟏,𝟏𝟓
𝑻𝒄 = ∗
𝟓𝟐 𝑯𝟎,𝟑𝟖
Avec :
𝑇𝑐 (𝑚𝑖𝑛) : le temps de concentration
𝐿(𝑚): le plus long chemin hydraulique
𝐻(𝑚):la dénivelée entre l’exutoire et le point le plus éloigné
3. Intensité de pluie
L’intensité de pluie traduit la hauteur de pluie tombée pendant un temps égal au temps de
concentration. Elle est généralement déterminée à partir des courbes intensité-durée-fréquence
(Courbes IDF) qui représentent l’évolution de l’intensité de pluie en fonction de la durée et de
la période de retour. L’intensité de pluie se détermine graphiquement mais peut être fournie par
des tableaux pour des zones et des périodes de retour précises. La formule empirique de
Montana est généralement utilisée pour sa détermination (BCEOM, 1981).
Les coefficients a et b, dits coefficients de Montana, sont déterminés par ajustement sur des
données de pluie. Pour les sites concernés nous avons considéré (a =14,8 et b = -0,65) pour une
période de retour de 5 ans.
4. Coefficient de ruissèlement
Le coefficient de ruissèlement est le rapport entre le volume qui ruissèle jusqu’à l’exutoire d’un
bassin versant et le volume précipité. Il caractérise le degré de couverture végétale d’un bassin
et son imperméabilité. Il dépend essentiellement de la nature du sol, la pente du terrain ainsi
que le degré d’urbanisation de la zone (paramètre qui influence beaucoup le ruissèlement). Sa
valeur va de 0 à 1.
Dans la présente étude, nous avons eu recours à des valeurs typiques du coefficient de
ruissèlement qui sont proposées et sont fonction de la nature du sol et de la pente de terrain
comme le présente la figure ci-dessous :
Coefficient de
Surface
Nature de ruissellement Le temps de concentration Débit équivalent
équivalente
l’assemblage équivalent (𝒕𝒄 ) (𝑸𝒆𝒒 )
(𝑨𝒆𝒒 )
(𝑪𝒆𝒒 )
Bassins en ∑ 𝐴𝑖 × 𝐶𝑖
∑ 𝐴𝑗 𝑘 × 𝐴𝑒𝑞 × 𝐶𝑒𝑞 × 𝑖(𝑡, 𝑐)
𝐶𝑖 max[(𝑡𝑐1 + 𝑡𝑐1−2 ); 𝑡𝑐2 ]
série
∑ 𝐶𝑗 × 𝐴𝑗
Bassins en 𝑘 × 𝐴𝑒𝑞 × 𝐶𝑒𝑞 × 𝑖(𝑡, 𝑐)
∑ 𝐴𝑗 ∑ 𝐴𝑗 max[𝑡𝑐1 ; 𝑡𝑐2 ]
parallèle
Le tirant d’eau et la largeur au radier en section économique sont donnés par la formule
suivante :
𝟑⁄𝟖
𝟐𝟐⁄𝟑 ∗ 𝑸
𝒚=( ) 𝒃 = 𝒚(𝝀 − 𝒎)
𝝀 ∗ 𝑲𝒔 ∗ √𝑰
Avec :
𝝀: Facteur de forme, donné par𝜆 = 2√1 + 𝑚2 − 𝑚
𝑆(𝑦)° = 𝑦𝑛 ∗ (𝑏 + 𝑚 ∗ 𝑦𝑛 )
𝑆
𝑅ℎ(𝑦) =
𝑃
𝑃(𝑦) = 𝑏 + 2 ∗ 𝑦𝑛 ∗ √1 + 𝑚2
Avec :
𝑦𝑛 (𝑚) : le tirant d’eau normal
𝑄 (𝑚3 ⁄𝑠): le débit
𝑆(𝑦) (𝑚2 ): la section mouillée
𝑅ℎ(𝑚): le rayon hydraulique
Ks : le coefficient de rugosité de Manning-Strickler
𝑃(𝑦) (𝑚) : le périmètre mouillé
3. Calcul de la revanche
La revanche est une hauteur en mètre qui s’ajoute à la hauteur du tirant d’eau normal du
caniveau pour donner la hauteur totale de l’ouvrage. Elle est prise égale à 10 cm pour la présente
étude.
𝑸
𝑽=
𝑺
Avec :
𝑄 (𝑚3 ⁄𝑠): le débit
𝑆(𝑚2 ): la section mouillée
Le calcul de la vitesse d’un tronçon sera repris à chaque fois que nous obtiendrons une vitesse
en dehors des limites fixées dans nos hypothèses.
2. Site de Moussodougou
• Coût global du projet
PU Total
Désignation Unité Quantité
(FCFA) (FCFA)
Réalisation d'un forage d'environ 60 m de profondeur
Implantation géophysique U 1 200 000 200000
Réalisation du forage U 1 1700000 1700000
Sous total 001 1900000
Installation d'un champ photovoltaïque et d'une pompe immergée
Panneaux solaires 300W U 64 100000 6400000
Batteries 12V/300Ah U 4,00 150000 600000
Onduleur hybride MPPT Growatt SPH6000 U 3 500 000 1500000
Cadres métalliques pour support des
U 1 100000 100000
panneaux
Ensemble câblage et accessoires U 1 150000 150000
Pompe immergée U 2 350000 700000
Sous total 002 9450000
Construction des bassins piscicoles
Implantation U 8 10000 80000
Fouilles m3 170,74 2000 341483
Evacuation de la latérite 1 1 50000 50000
Béton de propreté (150kg/m3) (5cm) m3 3,52 30000 105600
Chape lissée en béton (5cm) _350kg/m3 m3 3,52 50000 176000
Maçonneries en perré (20cm) m2 215,84 3500 755440
Enduit en mortier hydrofugé (400kg/m3) m2 215,84 5000 1079200
Muret de 15*15 m2 21,744 3500 76104
Béton pour moine (350kg/m3)/épaisseur
m3 1,158 60000 69480
10cm
Marche béton de 15*40 (350kg/m3) m3 1,584 60000 95040
Sous total 003 2828347
Aménagement du périmètre maraîcher
Labour et planage ha 0,5 20000 10000
Fouilles pour les conduites m3 68,1 300 20430
Micro asperseur "rotateur" 100l/h et
U 256,00 500 128000
accessoires
Conduites en polyéthylène pour les rampes
ml 1024,00 600 614400
DN20mm
Conduites en PVC DN50mm ml 212 700 148400
Conduites en PVC DN110mm ml 271 1000 271000
Pièces de connexion (vannes, tés, coudes,
U 1 103380 103380
bouchons)
Filtres à disque U 1 55 000 55000
Venturi et accessoires U 1 200 000 200000
Sous total 004 1550610
Réalisation du réseau de drainage
m3
Réalisation des fouilles 2000 151710
75,86
Perré maçonné m2 358,23 3500 1253803
Quantité Prix du kg
Désignation Unité Chiffre d’affaire (FCFA)
(kg) (FCFA)
Vente de poissons marchands Kg 8550 2000 17100000
Vente d’oignon bulbes Kg 25000 250 6250000
Vente d’oignon feuilles Kg 6 000 50 300 000
Chiffre d’affaire Total (3) 23 650 000
2. Site de Moussodougou
• Production de poissons marchands (tilapia)
nombre d’alevins par m3 d’eau ( (GOPALAKRISHNAN ET COCHE, 1994)
= 150 ;
volume d’eau dans un bassin =15 m3 ;
nombre d’alevins par bassin : 15*150 = 2250 alevins ;
taux de perte 10% ;
• Production d’oignon
rendement moyen de l’oignon : 20 à 30 tonnes/ha (FAOSTAT, 2016)
superficie à emblavée : 0,5 ha
quantité d’oignon bulbe prévue en une campagne sur 0,5 ha : 12500 kg
nombre de campagne par an : 01
quantité d’oignon bulbe produite par an : 12500 kg
prix de vente minimal au champ de l’oignon bulbe : 250 FCFA/kg
(MARHASA, 2015)
quantité de feuilles d’oignon produite par campagne sur 1 ha : 3000 kg
quantité de feuilles d’oignon produite par an : 3000 kg
prix moyen de vente des feuilles d’oignon : 50 FCFA/kg
• Evaluation des amortissements
Cout unitaire Durée de vie Amortissement / an
Désignations Unité Quantité
(FCFA) (Années) (FCFA)
Forage U 1 1 900 000 20 95 000
Bassin piscicole U 1 2 828 347 5 565 669
Champ solaire+ pompe U 1 9 450 000 5 1 890 000
Equipement du périmètre U 1 1 550 610 5 310 122
Clôture de protection U 1 1 207 500 10 120 750
Kit matériel d’exploitation U 1 125 000 2 62 500
Total Amortissement (1) 3 044 041
- Les onduleurs doivent être installés de préférence dans un local construit en ciment, bien
aéré et protégé contre la pluie et la poussière. Une inspection et un dépoussiérage au chiffon
doux et sec au moins une fois tous les trois mois sont recommandés ;
- Les filtres à disque doivent être nettoyés chaque fois que les deux manomètres situés en
amont et en aval immédiats montrent une chute de pression de 0,1 bar ;
- Les vannes qu’elles soient installées sur les tuyaux portes rampes, les sous primaires ou les
primaires, doivent être placées au-dessus du sol, sous peine de voir les racines s’incruster
dans leurs engrenages et les bloquer. Elles doivent être inspectées et nettoyées à l’acide ou
au vinaigre pour enlever le calcaire qui s’y dépose au moins une fois tous les trois mois ;
- Les micros asperseurs sont des appareils robustes, durant facilement plus de dix ans.
Néanmoins, du calcaire fini toujours par s’y déposer. On les débouche par un petit coup sec
du doigt, ou par lavage au vinaigre une fois par an ;
- Vider totalement les bassins à la fin de chaque campagne et les nettoyer à l’eau claire et
réparer immédiat toute fuite d’eau.
• Entretien périodique
C’est un entretien spécialisé pour la remise en état des infrastructures et nécessite une étude
préalable qui doit être réalisé par des structures spécialisées dans le domaine. L’entretien
périodique concerne le recalibrage des canaux de drainage et d’irrigation.
• Entretien d’urgence :
C’est un entretien qui survient à la suite d’un dommage inattendu et nécessitant une intervention
rapide pour assurer la fonctionnalité des infrastructures. De façon générale, l’entretien
d’urgence doit être assuré par un service spécialisé d’entretien qui sera contacté par le
groupement.
II. Gestion de stockage et de conservation des productions
La rentabilité du projet dépend de la qualité des productions. Ainsi, il faudrait un moyen
efficient de gestion et de conservation des cultures.
D’abord, les cultures sont recueillies dans des bocaux assez aérés et solides. Les bonnes règles
de stockage comprennent le contrôle de température, de l’humidité relative, de la circulation de
l’air et du maintien d’espace suffisant entre les récipients pour assurer une bonne ventilation
dans la salle. Pour faciliter la régulation de température dans le magasin vue que la gestion est
assurée par la population locale, on préconise la construction de magasin carré que rectangulaire
et aussi en donnant de l’ombre au bâtiment.
2. Inspection des produits
L'inspection régulière des produits stockés et le nettoyage périodique des structures permettront
une réduction des pertes en minimisant les parasites et en décourageant la propagation des
maladies.
3. Installations de stockage
Les installations de stockage doivent être protégées des rongeurs il faut pour cela que les abords
soient propres et qu'il n'y ait ni ordures ni mauvaises herbes. Des protections contre les rats
peuvent être fabriquées à partir de matériaux locaux, comme de vielles boîtes en fer ou des
morceaux de feuille de métal mis en forme et placés sur les pieds des structures de stockage.
Des sols en béton empêchent l'entrée des rongeurs ainsi que des écrans sur les fenêtres, les trous
de ventilation et les tuyaux d'évacuation ;
4. Utilisation des sacs
Le placement de matériaux sous les sacs ou les cartons de produits fermiers empêchent
l'humidité d'arriver aux produits qui demandent des conditions sèches de stockage. Ceci
diminue les risques d'infection fongique tout en améliorant la ventilation et/ou les conditions
sanitaires de l'entrepôt. En cas de réutilisation des anciens sacs il faut d’abord les désinfecter.
Réalisation di forage
Installation du champ
photovoltaïque et de la pompe
immergée
Aménagement et mise en eau des
bassins piscicoles
Aménagement du périmètre
maraîcher
Installation de la clôture de
protection
Mise en charge des bassins et
production du poisson
Récolte et vente du poisson
Installation et suivi de la pépinière
d'oignon
Repiquage et suivi de la production
d'oignon
Récolte et vente des oignons
Milieu Récepteur
Phase du Milieu biophysique Milieu socio-économique
Source d'impact Description de l'impact
projet Santé et Qualité
Air Eaux Faune Flore Sol Economie Emploie
sécurité de vie
Destruction de la végétation existante sur le périmètre,
Défrichage
exposition du sol aux aléas climatiques.
Installation des matériaux Poussière et fumée générées par les engins de transport,
Phase de et engins de construction
Préparation le bruit des moteurs, pollution générée par la présence
Construction des voies
des ouvriers et
d'accès permanentes et
temporaires Création d'emplois.
Travaux de terrassement
Transport des matériaux
et Production d'importantes quantités de poussière sur le
Phase Circulation des engins chantier et dans les zones d'emprunt, nuisance sonore
d'exécution Installation des conduites, des gros engins, érosion et déstructuration du sol,
des travaux équipements d'irrigation. modification de l'écoulement
Aménagement des bassins des eaux. Production de fumée
piscicoles
Installation du système de
pompage
Labour Déstructuration du sol
Utilisation d'intrants et Rejet direct de déchets liquides toxiques tels les
Phase produits phytosanitaires pesticides, et solides (emballages)
d’exploitation Augmentation du rendement et diminution des pertes
Irrigation
en eaux
Récolte et vente Création de profits
Les impacts évalués sur les différentes composantes de l’environnement du projet sont
présentés dans cette section sous forme synthétique selon la phase d’aménagement et
d’exploitation.
La grille ci-dessous sera utilisée pour évaluer les impacts du projet sur le plan biophysique et
socioéconomique.
Étendue de Importance
Intensité de l’impact Durée de l’impact
l’impact de l’impact
Destruction de la
Erosion et diminution de
Sol
Eau de l’infiltration de l’eau Négative Moyenne Ponctuelle Longue Moyenne
surface dans le sol
Risque d’accidents de
Négative Moyenne Locale Courte Mineure
chantier
Risque de propagation
Population Négative Moyenne Régionale Longue Majeure
des IST/SIDA
Création d’emploi et
Positive Moyenne Locale Moyenne Moyenne
sources de revenu
Importance
Milieu Impact potentiel Nature Intensité Étendue Durée
de l’impact
Augmentation du volume
Faune Positive Moyenne Locale Longue Moyenne
d’eau pour la faune terrestre
Pollution du sol par la
Systèmes
salinisation et la calcification Négative Moyenne Locale Longue Moyenne
écologiques
dues aux engrais
Microclimat Augmentation de l’Humidité
Positive Faible Ponctuelle Longue Mineure
local relative
Pollution de la nappe
Eau
Phréatique (eaux de Négative Moyenne Locale Moyenne Moyenne
souterraine
drainage)
Afflux temporaire ou
Négative Faible Locale Moyenne Mineure
permanent de population
Risque de contraction des
maladies Hydriques par les Négative Faible Locale Longue Moyenne
riverains
Population Création d’emploi direct et
Positive Moyenne Locale Moyenne Moyenne
indirect
Amélioration de la quantité et
qualité de l’alimentation, de Positive Faible Locale Longue Moyenne
la qualité de vie
Brassage ethnique Positive Faible Locale Longue Moyenne
Développement des cultures
de contre-saison,
Systèmes de
augmentation des surfaces Positive Moyenne Ponctuelle Moyenne Mineure
Productions
cultivables. Augmentation
des produits piscicoles
Systèmes Risques conflits d’intérêt liés
Négative Moyenne Locale Moyenne Moyenne
fonciers à la propriété foncière
6. Suivi Environnemental
Le suivi environnemental est une démarche scientifique consistant à observer l’évolution de
certaines composantes pertinentes de l’environnement. Il s’agira à travers des indicateurs
environnementaux pertinents, de mesurer et de suivre l’état de santé des composantes
environnementales.
Les composantes environnementales suivantes pourront faire l’objet de suivi dans le cadre du
présent projet :
• Le reboisement de la forêt communautaire en compensation ;
=RQHLUULJXDEOH
R1
5.5
0
6LWHGHSURMHW
0
3.5
)RUDJ
H
%DVVLQSLVFLFROH
$VSHUVHXUURWDWHXUWrWHHQ
[P KDXW
R2
'UDLQ
E
R
$VSHUVHXUURWDWHXU
WrWHHQKDXW
'UDLQ
6\VWqPH
3KRWRYROWDwTXH
E
=RQHLUULJXDEOH
6LWHGHSURMHW
)RUDJH
%DVVLQSLVFLFROH
[
150 696
300
1500
1250
150
Coupe Structurelle
1 1 : 50
Coupe Structurelle
BAZIE Clotilde
Mémoire fin de Numéro de projet 0001
cycle Date 02/01/2021
Bassin
clotildebazie@gmail.com d'ingénieur Dessiné par
Format
Auteur
A4 Echell 1 : 50
e
08/01/2021 20:48:22
SUP ERNE T
+PIQUET
AD. 20
4.0
m
50
P VC
PE
IRR
IG AT m
IO N
20
4.0
CPC 50
2
50
C
PV
1
PE BOUCHON
IRR PE 20
IG AT
IO N
20
3
Systeme asperseur
1 1 : 20
Système asperseurs
BAZIE Clotilde
Mémoire de fin Numéro de projet 0001
de cycle Date 02/01/2021
Coupes
clotildebazie@gmail.com d'Ingénieur Dessiné par
Vérifié par
Auteur
Vérificateur Echell 1 : 20
e
08/01/2021 21:20:07
476
474
475
474
Bassin versant I
473 472
471
Bassin versant II
'UDLQ
472
471
SITE DE MOUSSODOUGOU
470 Bassins versants
476
474
475
474
473 472
%DVVLQ,,
471
%DVVLQ,
472
471
470
SITE DE MOUSSODOUGOU
Sens des écoulements
SITE DE TIEFORA
sens d'écoulement
200
250
100
300
200
300
100
400
200
350
100
400
200
400
100
Coupe en travers
BAZIE Clotilde
Mémoire fin de Numéro de projet 0001
cycle Date 02/01/2021
Drains
clotildebazie@gmail.com d'ingénieur Dessiné par
Format
Auteur
A4 Echell 1 : 10
e
08/01/2021 20:03:50
Profil en long drain R-E
Site de Tiéfora
Profil en long drain R1-E
Profil en long drain R2-E
3
1 2
Raccords bassin
1
Raccords venturi
4 2
Raccords rampes
3 Filtre
4
N° Description Date
1
2
Coude en croix de Saint André
Venturi
BAZIE Clotilde Raccords
08/01/2021 23:17:47
3 Vanne
Numéro de projet 0001
4
5
Raccord coude DN50-PE20
Filtre
Mémoire de fin de cycle Date 02/01/2021 Coupes 3D
clotildebazie@gmail.com d'Ingénieur Dessiné par Auteur
Vérifié par A3 Echell
e
Niveau 0
50 mmø 0
100 mmø 100 mmø
80 mmø
50 mmø
50 mmø
Soubas
-1900
Coupe axonométrique 3D
1
50 mmø 80 mmø
50 mmø
50 mmø
N° Description Date
BAZIE Clotilde coupes Axométriques
08/01/2021 20:53:11
Numéro de projet 0001
Mémoire fin de cycle Date 02/01/2021 Coupes
clotildebazie@gmail.com d'ingénieur Dessiné par Auteur
Format A3 Echell 1 : 50
e