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SOMMAIRE
SOMMAIRE...................................................................................................................... 1
DÉDICACE ...................................................................................................................... 2
REMERCIEMENTS .......................................................................................................... 3
INTRODUCTION .............................................................................................................. 5
8- POLYCULTURE .................................................................................................. 34
1- Critiques ............................................................................................................. 42
2- Suggestions ....................................................................................................... 43
CONCLUSION ............................................................................................................... 44
ANNEXES ...................................................................................................................... 47
TABLEAUX .................................................................................................................... 55
DÉDICACE
REMERCIEMENTS
Enfin à l’endroit de tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont
apporté leur pierre constructive à la réalisation de ce présent rapport.
AVANT PROPOS
Dans son processus global de développement, la Côte d’Ivoire a mis
un accent particulier sur sa politique d’autosuffisance alimentaire à travers
la mise en place de structures de formation, de recherches et de
vulgarisation afin de tirer tous les profits possibles de ses produits
agricoles. Parmi ces dernière figure l’école EIT-NTIC de Bouaké qui a pour
vocation de former des techniciens aptes à intégrer le monde
professionnel.
INTRODUCTION
Eu égard de ce qui précède, durant les trois mois de mon stage, notre
choix d’étude s’est portée sur la défense des cultures maraichères. C’est
d’ailleurs dans ce même canevas que se situe mon thème de stage intitulé : «
défense des cultures maraîchères : cas de la tomate ».
L’étude de ce thème s’abordera d’abord par une première partie qui porte
sur une généralité de la structure d’accueil et les cultures maraichères. En suite
une deuxième partie qui traite d’une généralité sur la plante de tomate, les
variétés cultivées en Côte d’ivoire, les ennemis de la culture de la tomate et des
méthodes de lutte contre ces ravageurs. En fin une troisième partie qui est
consacrée aux critiques, aux suggestions et à la conclusion.
PREMIÈRE PARTIE :
PRÉSENTATION DE LA
STRUCTURE D’ACCUEIL
ET LES CULTURES
MARAICHÈRES
1.3- Mission
1.4- Vision
Il est limité :
- Au Nord- Est par la sous-préfecture de Bouaké ;
- À l’Est par la sous-préfecture de Djébonoua ;
- À l’Ouest par le département de Bouaflé et le lac de Kossou ;
- Au Sud par le département de Tiébissou.
Il est situé à environ 300 km d’Abidjan, à 33 km de Bouaké (chef-lieu de région),
à 41 km de Béoumi et à 35 km de Tiébissou. La superficie du département est
de 1820km² soit 0,6% du territoire national. L’image ci-dessous présente la carte
du département de Sakassou.
Peuplement
Démographie
Le recensement général de la population et de l’habitat de 1998 (RGPH 1998)
situe la population du département de Sakassou à 79155 habitants, pour une
superficie de 1820 km² soit une densité de 44 habitants au km². La population
étrangère s’élève à 4685 personnes (soit 7%) contre 74471 ivoiriens et la
population agricole à 67137 personnes.
La répartition de la population selon le milieu d’habitation, donne 67137
personnes vivant en milieu rural contre 12018 personnes en milieu urbain, soit
85% contre 15%.
Le taux d’urbanisation est encore faible, la sous-préfecture de Sakassou abrite
la plus forte population urbaine, cela s’explique par son statut de chef-lieu de
département.
Transport
Le secteur du transport est très peu développé, cependant nous avons des
minicars privés qui assurent la liaison Sakassou-Abidjan tous les deux jours. On
trouve également de petits véhicules (504 et 404 break) qui font la navette
Sakassou-Bouaké ; Sakassou-Tiébissou. Des motos taxis et un taxi communal
assurent le transport au sein de la ville et entre Sakassou et les villages
environnants.
Les cultures maraîchères, par définition sont des cultures faites dans les marais.
En effet, les premières cultures légumières étaient réalisées près des villes et
de préférence en zones marécageuses drainables ; ce qui assurait aux
végétaux un approvisionnement régulier en eau.
Les légumes sont cultivés pour la consommation. Ils sont consommés pour leur
goût et leur rôle vital. Ils sont donc riches en vitamines et en sels minéraux.
N° Familles Légumes
1 Solanacées Tomate, aubergine, piment, poivron, …
2 Légumières Pois, haricots
3 Crucifères Chou, radis, navet
Melon, concombre, courgette, courge,
4 Cucurbitacées
pastèque, …
5 Composés Laitue, chicorée
6 Ombellifères Carotte, céleris
7 Liliacées Oignon, ail, échalote
8 Malvacées Gombo, …
Mode de culture
Espèces cultivées
Pépinière Semis direct
Aubergine X
Tomate X
Piment X
Chou X
Laitue X
Gombo X
Concombre X
Pastèque X
Haricot vert X
Carotte X
Les légumes produits en Côte d’Ivoire sont répartis selon les régions (voir
tableau).
CENTRE
Aubergine, tomate, piment, oignon, laitue, chou
NORD
CENTRE
Aubergine, tomate, gombo, laitue, chou
OUEST
OUEST Gombo, piment, aubergine, tomate, chou
Pour produire les légumes certains outils sont nécessaires. Les plus
indispensables sont les suivants :
Outils Utilité
Arrosoir Apport d’eau aux plantes
Daba de sarclage Sarcler et labourer
Daba pioche Dessoucher et labourer le sol
Grosse daba « daba
Retourner la terre
sénoufo
Brouette Transporter les petites charges
Pulvérisateur à dos Pulvériser les produits liquides
Balance Peser les graines, engrais ; les récoltes, etc.
Pelle Prendre la terre
Bêche Retourner la terre et à creuser
Machette Défricher, couper
Lime Aiguiser
Seau Transporter
Cordeau Tracer des lignes droites, délimiter les planches
Décamètre Faire des mesures
Biner, émietter, casser la croûte dure à la
Binette
surface du sol
Râteau Emietter, niveler et planer les planches
Plantoir Faire des trous pour le repiquage des plants
Transplantoir Déterrer les jeunes plants pour le repiquage
Hache Couper et abattre les arbres
DEUXIÈME PARTIE :
PRATIQUE DE LA
CULTURE DE LA TOMATE
Systématique de la Tomate
Plante herbacée annuelle appartenant à la famille des solanacées, les tiges sont
naturellement rampantes et recouvertes des poils simples et granuleux. Tendre
à l’état jeune, elles ont tendances à devenir ligneuses avec l’âge.
2- TYPES DE TOMATE
Le type brousse à croissance déterminée est un petit arbuste dont la tige tarde
à pousser après un certain nombre de grappes de fleurs. Il est en général facile
à cultiver et n’a pas besoins de tuteurs. Son feuillage est moins fourni d’où ses
fruits sont moins sensibles à la crevasse (Accident lors de sarclage) sous un
climat humide, mais plus sensible à la crevasse sous un climat sec.
Le type géant à croissance indéterminée est aussi un arbuste mais dont la tige
continue à pousser même après un certain nombre de grappes des fleurs. Il a
besoin d’un tuteur pour l’empêcher qu’il tombe.
Il présente un feuillage plus fourni. Il a besoin de tuteurs. Les plantes des types
géants et du type semi-brousse qui ont un feuillage plus fourni présentent un
faible risque de coup de soleil sous un climat sec. En revanche, en région
humide, elles connaissent plus de risque d’infection par moisissures.
4.1- Pépinière
La réussite d’une tomate dépend dans une certaine mesure au-delà de la qualité
des plants issus de la pépinière.
Préparation du sol
4.2- Fertilisation
Traitement du Sol
Mode de semis
Le semis en ligne est le mode le plus indiqué est de faire des sillons ouverts à
l’aide d’un morceau de bois et espacées de 15 à 20 cm. Il permet une bonne
aération des plants leur meilleur développement.
Il faut traiter les semences pour éviter la fonte de semis et la destruction des
graines par les insectes du sol avec un fongicide-insecticide qui protège les
semences à la levée.
???
Pour semer, il faut disposer les graines dans les sillons à une profondeur de 1
cm. On peut corriger les écartements entre les graines dans les sillons à l’aide
d’une brindille. Les graines sont recouvertes avec une fine couche de sable suivi
d’un arrosage. La levée intervient 3 à 5 jours plus tard.
Arrosage
Les arrosages commencent juste après le semis et doivent être réguliers ( 2 fois
par jour ).L’excès d’humidité augmente les risques de maladie. Il faut apporter
un arrosoir d’eau matin et soir sur une planche de 1m2.
Paillage
Pose de l’ombrière
Elle se pose au cinquième ou une semaine après semis avec quatre fourches
de 1m et quatre traverses (2 x 2.5 m et 2 x 1.5 m).
Sarclo-binage
Traitement phytosanitaire
4.4- Plantation
Traitement du sol
Les sols sous culture maraîchères sont dans la plupart des cas infestés de
nématodes .Il faut donc traiter le sol avec de la nématicide-insecticide et du
fungicide.
4.5- Repiquage
Pour les variétés améliorées cultivées en Côte d’ivoire, Les plants sont repiqués
aux écartements de 80 cm x 60 cm (80 cm entre les lignes et 60 cm entre les
plants sur la ligne), soit une densité de 2100 plants/1000 m2 (21000 plants/ha).
- Repiquer les plants vigoureux qui ont 5 à 6 feuilles avec la motte de terre
autour des racines ;
- jeter les plants petits et rabougris ;
- repiquer jusqu’au collet ;
- Bien tasser la terre autour des racines
- Arroser si possible immédiatement après repiquage pour faciliter la
reprise.
- éviter de casser le pivot, bien loger les racines sans les casser
Le repiquage doit se faire en fin de journée (16h) pour éviter la forte chaleur de
la journée.
4.6- Tuteurage
Au cours de cette étape pour éliminer les feuilles qui touchent le sol et supprimer
les gourmands. Cela nous permettra d’avoir de gros fruits.
- Les engrais organiques : ils peuvent être des résidus de récolte, des
ordures ménagères, des délections Animals et autres. Ils sont apportés
surtout en fumure de fond.
- Les engrais minéraux : Ils peuvent être des engrais simples comme
l’urée ou des engrais complexes comme le sulfate de potassium (k2so4),
l’engrais coton (N14P23K14B5S1) ou les engrais maraîchers de formules
N8P12K25 5MgO, N15P15K15, N10P10K20 . Ils sont apportés en fumure
de fond et en entretien.
4.8- Sarclo-buttage
Toutes ces attaques venant de ces derniers provoque le plus souvent des
maladies qui occasionnent des pertes quantitative et ou qualitative sur la récolte
et denrée stockées.
Les maladies non infectieuses ou abiotiques sont provoquées par une diversité
de facteurs d’environnement défavorables, nutritionnels, mécaniques ou autres
(tassement du sol, pollution de l’air, arrière effet d’herbicide, fumure inadaptée,
carence nutritionnelles, excès d’engrais, irrigation inadaptées, coups de soleil),
et ne peuvent être transmises à des plantes saines.
Un semis synchronisé sur une grande superficie peut empêcher le transfert des
ravageurs d’une culture à une autre et éviter la pullulation d’organismes
nuisibles. Cette technique est par exemple utilisée en Asie du Sud-est pour
lutter contre les ravageurs du riz irrigué.
Le labour est normalement utilisé pour éliminer les mauvaises herbes. Mais il
détruit également les insectes ou les ravageurs et les expose aux prédateurs.
cette pratique peut cependant avoir des effets négatifs car elle perturbe les
populations d’ennemis naturels et élimine les adultes et les hôtes de
remplacement dont peuvent se nourrir ces ennemis naturels parasitoïdes.
Sur les parcelles, les adventices sont souvent remplacés par des plantes de
couverture tels que les légumineuse qui en plus de l’Azote au sol, les plantes
de couvertures protègent également les ennemis naturels en leur fournissant
un abri ,des hôtes de remplacement et du nectar.
Les cultures qui ne doivent pas précéder la culture de tomate sont listées dans
le tableau ci-dessous :
Précédents
culture
Laitues, chicorée
Cèleri, carottes,
Poivron, piment
Canne à sucre
Légumineuses
Pomme de terre
Cucurbitacées
Patate douce
Engrais vert
Amaranthe
Aubergine
Tournesol
Cultures
Arachide
Crucifères
Tomate
Menthe
Igname
Fraisier
Gombo
Sorgho
Manioc
Bissap
Tabac
Allium
Mais
Soja
Tomate
+++
+++
+++
+++
+++
+++
+++
+++
Xxx
000
000
000
000
000
000
000
000
000
000
000
000
000
xxx
Légende ?????
8- POLYCULTURE
ravageurs car la plante hôte est moins visible à condition de choisir des cultures
associations sont supposées permettre d’éviter les dégâts causés par les
s’attaquant aux feuilles d’asperge deviennent tous mâles. Ce qui signifie qu’à
tomate.
mieux résister aux agents pathogènes. Pour la tomate il est conseillé d’utiliser
le NPK (12-22-22).
Alimentation en eau
pathogène de la maladie).
pathogènes et des ravageurs (hyperparasites), ainsi que sur une conduite des
indigènes aux dépend des ravageurs. Cette technique ne lutte pas que contre
les ravageurs et agents de maladie, elle permet de lutter aussi contre les
adventices.
bactéricides, les fongicides, les insecticides, les acaricides, les nematodes, les
Pour qu’une lutte chimique corresponde à une bonne pratique agricole, il faut
traitements ;
dommageable.
pépinière et de la plantation.
coccinelle…)
Il est donc plus avantageux pour les pour les agriculteurs de choisir les variétés
Aujourd’hui il est plus facile pour les producteurs d’avoir accès à des variétés à
adhérant aux divers projets pilotés par l’ANADER. De plus le CNRA a introduit
régions.
vide biologique)
- Air chaud ou eau chaude à 45-50° C pour traiter les organes herbacés
pousses de croissance.
Didymella de la tomate …
Quand le soleil se lève, c’est le bon moment pour cueillir les tomates, car elles
frais, récolter les fruits qui virent de couleur. Pour la transformation, récolter les
fruits mûrs.
Activité post-récolte
végétaux.
pas remplir totalement les cageots pour éviter d’écraser les tomates
pendant le transport.
TROISIEME PARTIE :
CRITIQUES ET
SUGGESTIONS
1- Critiques
Durant notre étude nous avons pu relever plusieurs raisons, qui justifient la
locaux et régionales tant au plan qualitatif que quantitatif ,que nous avons listé
en dessous :
- La pression foncière
2- Suggestions
Les producteurs de tomate de notre zone d’étude ont aussi eux aussi bénéficiée
des projets mis en place par l’Etat pour améliorer la production des cultures
par l’ANADER, donnent déjà un coup de pouce a la filière tomate dans la zone
de lutte les ennemis de tout genre de cette culture, empêche d’atteindre les
plus des actions déjà menées, est de mettre plus l’accent sur la formation des
et l’itinéraire technique de cette culture pour répondre. Mieux l’on peut mettre à
complémentaires aux actions qui sont menés déjà et utiles pour prospérité et la
CONCLUSION
Pour conclure, durant mon stage de fin d’étude de BTS en agriculture tropicale
Ce stage a été très enrichissant pour moi car il ‘a permis de découvrir le domaine
le cas de la tomate.
L’ANADER a piloté plusieurs projets durant ma période de stage et cela fût une
contribué.
Les moyens déployés par l’Etat pour augmenter le rendement des productions
tomate.
luttes contre ces derniers contre ces ennemis de tout genre. Le but étant de
d’œuvre qualifié et disponible avec une politique agricole semblable celle mis
une difficulté d’obtention de stage, serra une solution qui permettra à l’Etat de
ANNEXES
ANNEXE 3 : …………………………………………..
ANNEXE 4 : ………………………………………..
ANNEXE 5 : …………………………………………
TABLEAUX
SOMMAIRE .......................................................................................................................... 1
DÉDICACE ........................................................................................................................... 2
REMERCIEMENTS ............................................................................................................... 3
AVANT PROPOS.................................................................................................................. 4
INTRODUCTION ................................................................................................................... 5
1.4- Vision.................................................................................................................. 8
4.8- Sarclo-buttage...................................................................................................29
8- POLYCULTURE ........................................................................................................34
1- Critiques ...................................................................................................................42
2- Suggestions .............................................................................................................43
CONCLUSION .....................................................................................................................44
ANNEXES ............................................................................................................................47
TABLEAUX ..........................................................................................................................55