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Université Catholique de Madagascar

Faculté des Sciences Sociales


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Département « Economie »
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Foi – Responsabilité - Excellence


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Economie de développement durable

Projet d’agroforesterie : un nouveau système


de production pour le développement
durable

RAKOTO-HARIVONY Fitia Princia ECG00004061 N°22


RASAMIHARILALA Fanirina Toavina ECG000004060 N°40
Année académique : 2022-2023
Résumé du projet
Notre association « … » souhaite développer un projet innovant pour le développement
durable de Madagascar. Ce projet se base sur l’agroforesterie qui est une méthode
traditionnelle de plantation d’arbres. Cette méthode se construit sur la diversification et la
complémentarité des plantations. L’agriculture est le moyen le plus sûr pour une
développement économique, alimentaire et surtout environnemental, en bref, les problèmes
qui touchent vraiment la population Malagasy. Pour ce projet, on a visé une zone particulière
dans la partie est de Madagascar et comme c’est encore un projet nouveau, on va aussi limiter
les plantations à quelques arbres fruitiers et des légumes. Pour le financement du projet, on
souhaite trouver un partenariat avec « Agrisud International ». A part les objectifs
économiques et écologiques, on a aussi des objectifs sociales en créant des cohésions entre les
habitants, ainsi qu’à une création d’emploi pour conduire à un niveau de vie stable. La durée
du projet est de 10 ans.

Introduction
Tout d’abord retenons quelques définitions de l’agriculture données par quelques auteurs.
Commençons par donner la définition de Anthony Young de l’ICRAF, en 1983 : « Un nom
collectif pour des systèmes d’utilisation du territoire et des technologies par lesquels des
plantes ligneuses pérennes (arbres, arbustes, bambous, etc.) sont aménagées délibérément sur
les mêmes terrains que les cultures agricoles annuelles et/ou les animaux domestiques (ex.
bétail) selon un arrangement spatial précis ou selon une séquence temporelle prédéterminée
de façon à générer des interactions écologiques et économiques entre les composantes du
système. Cet arrangement peut se faire en succession ou simultanément de façon à accroître et
soutenir le rendement. »
Une autre définition, celle de MacDicken et Vergara (1990), suggère ceci : « […] une
utilisation du territoire qui implique délibérément la rétention, l’introduction et le mélange
d’arbres ou d’autres espèces ligneuses pérennes dans les cultures agricoles annuelles ou les
pâturages de façon à bénéficier des interactions écologiques et économiques ».
La dernière définition retenue est celle de Gordon et Newman (1997) : « Une utilisation du
territoire qui incorpore les arbres dans les cultures agricoles annuelles et les élevages
d’animaux domestiques qui permet autant la production d’arbres, de cultures et d’animaux à
partir du même terrain. »
Ainsi, l’agroforesterie est une pratique agronomique qui se concentre sur l’utilisation des arbres et
des arbustes, c’est-à-dire des plantes ligneuses pérennes dans les paysages agricoles, pour
répondre à des besoins économiques, sociaux et écologiques.

1. Contexte du projet :

Selon un article récent du 05 décembre 2022, la banque mondiale estime une perte moyenne
de 141,4 millions de dollars de production agricoles, dues à l’érosion et à la dégradation des
terres à Madagascar. Cette somme est l’équivalent de 5% du PIB agricole du pays.

On sait tous que 80% de la population Malagasy sont des ruraux, des paysans et l’on sait
l’importance de l’agriculture sur le niveau économique, environnementale et climatique.

D’où l’importance de ce projet d’agroforesterie qui va appliquer des méthodes traditionnelles


et peu couteuses, accessibles par tous. Mais qui va contribuer en grande partie à une
développement durable et importante de la zone ciblée.

2. Délimitation :

Comme l’on a mentionné précédemment, en ce début de projet, on va cibler un territoire


spécifique mais dans l’avenir, on espère se propager à travers tout le pays. On va tout d’abord
nous concentré dans la partie Est de Madagascar. Dans la région d’Alaotra-Mangoro, il y a
une petite ville appelée VOHITSARA, qui est un milieu assez rural et qui possède à peu près
de 5000 habitants.

3. Justifications :

Le choix du lieu est tel parce que la partie Est de Madagascar est caractérisée par un climat de
type tropical chaud et humide qui est favorable à l’agroforesterie. Le taux de pauvreté dans la
région d’Alaotra MANGORO à peu près de 70% et aussi cette zone est essentiellement
marquée par une déforestation croissante résultant d’une surexploitation des espèces
forestières de valeur et de la pratique des cultures sur brulis qui favorise l’érosion et la
dégradation des sols.

La ville de VOHITSARA est aussi caractérisée par des habitants pauvres et à faible ratio
alimentaire, alors que la région d’Alaotra est spécialisé par la production de riz. C’est le
premier grenier à riz de Madagascar. Malgré cela les villes dans la région n’arrivent pas à se
développer. C’est pourquoi, ce projet va apporter une autre perspective à travers
l’agroforesterie. La ville est aussi assez proche du lac Alaotra, ce qui présente un avantage
important pour la réalisation du projet.

Du côté environnemental, l’agroforesterie pourrait être bénéfique dans les zones hydro
morphes et à problème d’érosion ce qui correspond à la description de la région d’Alaotra
MANGORO.

I. Description du projet

1. Objectifs
Le projet a quelques objectifs durables :

Objectif principal :

- Lutte contre l’érosion dans la région d’Alaotra Mangoro spécifiquement dans la ville
de VOHITSARA.

Objectifs spécifiques :

- Alimentation durable et offre d’emploi pour à peu près 1000 personnes à


VOHITSARA grâce à l'augmentation et la diversification de la production.
- Protéger la ressource sol, eau et biodiversités.
- Incitation à la sécurité alimentaire grâce à la restauration de la fertilité des sols pour
les cultures, et à l’amélioration de la nutrition humaine grâce à des productions
agricoles plus diversifiées (alimentation durable)
- « Quand un homme a faim mieux vaut lui apprendre à pêcher que lui donner un
poisson. » - Initier les gens de VOHITSARA aux avantages et aux techniques de
l’agroforesterie pour qu’ils se suffisent eux-mêmes et pour qu’ils sachent comment
améliorer leur environnement.
- Renforcer les collectivités territoriales dans leurs capacités de planification et de
gestion territoriale pour la transition agro-écologique

2. Solution technique et autre options envisagées


On va préparer un terrain de 2 ha pour la plantation d’arbres fruitiers et de légumes. Le
principe de l’agroforesterie fait que les fruits et les légumes soient plantés sur le même
champ. On va aussi mettre en place une formation pour les personnes volontaires et intéressés
au projet, on vise les jeunes mais on fait aussi référence aux personnes âgées qui auront peut-
être plus d’expériences.

Il y aurait aussi un tri des personnes volontaires pour éviter les pertes de temps et d’argent.

3. Type du projet
L’agroforesterie est une multifonctionnelle et requiert une approche globale de l’exploitation.
En milieu agro forestier, l’arbre pousse vite, profitant à la fois d’un milieu ouvert offrant une
grande quantité de lumière, mais aussi des surplus de fertilisation apportée aux cultures, dans
les parcelles pâturées.

On rencontre diverses formes d’agroforesterie, des systèmes inspirés de pratiques


traditionnelles : prés-vergers ; systèmes pastoraux reposant sur l’implantation de haies en
bordure de parcelles ou traversant la parcelle…On trouve également des formes
d’agroforesterie plus modernes : des associations arbres-cultures (agroforesterie agri
sylvicole) ; arbres-cultures-animaux (agroforesterie agrosylvopastorale) où la disposition des
arbres consiste en des alignements intra parcellaires.

La forme d’agroforesterie choisie pour ce projet est l’agroforesterie sylvicole et nous


associerons la plantation d’arbres fruitiers et de cultures maraîchères.

4. Cible et bénéficiaires du projet


 En effet les principales cibles du projet sont les familles rurales de VOHITSARA, il
leur permettrait une augmentation de leur revenu en créant de l’emploi ;
 Une diversification des productions agricoles locales : fruits et cultures maraîchères ce
qui améliorerait la sécurité alimentaire et réduirait la vulnérabilité des familles ;
 Protection de la ressource sol, permet d’augmenter la fertilité grâce à l’apport de
matière organique, améliorer la structure du sol grâce au système racinaire bien
développé de l’arbre, et réduire l’érosion ;
 Amélioration de l’image de l’exploitation, assainissement de l’environnement et une
qualité de paysage profitable à toute la population.

II. Les enjeux du projet et analyse ODD


Les objectifs de développement durable du projet sont les suivants :
 ODD 1 : Elimination de la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le
monde
Tout d’abord le premier objectif de développement durable fait partie des objectifs du projet,
en effet cela contribue à l’élimination de la pauvreté. En effet le projet vise de venir en aide
aux personnes vulnérables et sans emploi au niveau local en utilisant de manière durable les
ressources naturelles par le moyen de l’agroforesterie.

 ODD 2 : Eliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, nutrition et


promouvoir l’agriculture durable
Le projet a aussi comme objectif de promouvoir l’agriculture durable puisqu’elle devrait être
un élément essentiel dans la lutte contre la faim. Il devrait aider à augmenter et à diversifier la
production agricole, contribuant à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des plus démunis, et
à restaurer, améliorer et rendre viables les systèmes d’utilisation des terres.

 ODD 8 : Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable,


le plein emploi productif et un travail décent pour tous
Ce projet a également comme objectif la croissance économique et le plein emploi, en créant
de l’emploi pour les paysans et une diversification des activités rurales.

 ODD 12 : Etablir des modes de consommation et de production durables


La population aura la possibilité de consommer des produits agricoles localement puisqu’il
s’agira de produits d’une terre qu’elle aura elle-même travaillée.
 ODD 13 : Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements
climatiques et leur répercussion
Madagascar connaît, même s’il s’agit d’un pays émergent des impacts de changement
climatiques que cela soit sur l’environnement, l’économie du pays ou sur la population. Il est
primordial dans les objectifs du projet de réduire les effets du changement climatique sur les
ressources naturelles.

 ODD 15 : Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, gérer durablement les
forêts, et lutter contre la désertification
Le déclin de la biodiversité se poursuit globalement et conduit à des changements majeurs
dans les écosystèmes du monde et dans les sociétés humaines qui en dépendent. C’est pour
cela que ce projet s’engage à rétablir et préserver ces écosystèmes terrestres afin de garantir
un avenir meilleur pour les générations futures.

1. Impacts Economiques
Le projet d’agroforesterie prévoit d’employer une bonne partie de la population notamment en
ce qui concerne la culture, la récolte et la distribution des produits ; ces produits pourront
ensuite être vendus dans le marché local et pourront être consommés par tous et les
agriculteurs s’attribueront les prix de ces produits.

Le projet va créer de l’emploi, surtout au niveau du secteur primaire notamment pour la main


d’œuvre, mais aussi sur le point de vue technique lors de la mise en œuvre du projet. Cette
création d’emploi va contribuer à une diminution du taux de chômage pour la population
rurale locale et une diminution de migration de la population rurale vers les grandes villes.

Ainsi cela va contribuer à diminuer la pauvreté pour la population concernée et encourager la


consommation locale ainsi qu’une productivité du secteur d’activité et cela découragerait les
importations.

Ce projet permettrait aussi à l’agroforesterie de consolider et soutenir le dynamisme agricole


et le secteur agroalimentaire et forestier. En effet les associations entre les arbres et
l’agriculture vont maximiser les rendements, sur le long terme ainsi qu’une augmentation de
la production de bien de services utiles à l’homme.

2. Impacts Environnementaux
Le déclin de la biodiversité se poursuit globalement et conduit à des changements majeurs
dans les écosystèmes du monde et dans les sociétés humaines qui en dépendent. En effet, les
divers travaux réalisés indiquent que les systèmes de connaissances sociales, culturelles et
environnementales des peuples autochtones et des communautés locales contribuent
largement à la conservation de cette biodiversité et à sa gestion pour le bien-être des
communautés.

Par ailleurs, planter des arbres dans les champs permet de réduire les émissions de CO2 dans
l’atmosphère. D’autant que cela permet aussi de réduire l’usage de fertilisants chimiques et on
estime qu’une large biomasse des arbres (environ 40%) retourne au sol chaque année. Ainsi
les précipitations et le climat vont être rétablis et la population ainsi que l’environnement
recevra moins d’impacts négatifs du changement climatique.

 L’agroforesterie est une pratique qui permettra de lutter contre l’érosion des sols et va
assurer la protection des parcelles agricoles ;
 Réduction de l’utilisation des intrants chimiques ;
 Amélioration de la rétention des minéraux des sols ;
 Un microclimat favorisant les rendements des cultures et développement d’insectes
auxiliaires limitant l’attaque de ravageurs mais également une meilleure conservation
des sols.

3. Impacts Sociaux
Une grande partie de la population malgache face à une sérieuse situation de pauvreté et la
pauvreté renvoie principalement à la faim puisque le besoin de se nourrir est un besoin
physiologique. L’agriculture permettrait d’obtenir des produits de consommation qui pourront
être ensuite distribués sur le marché accessible à toute la population locale.

Comme une grande quantité de produits de consommation sera proposée sur le marché et le
village n’aurait pas besoin d’approvisionnement pour la majorité des produits.

Mais aussi puisque le projet d’agroforesterie propose du travail, le revenu des ménages va
augmenter ainsi que leur pouvoir d’achat et ils pourront avoir la possibilité de satisfaire leur
besoin. De plus, le projet pourra aider les agriculteurs dans l’utilisation de nouvelles
techniques de cultures afin d’améliorer les compétences locales.
III. Mise en œuvre du projet

1. Etapes du projet

Etape 1 : Choix de la parcelle d’exploitation


Cette étape consiste à faire un état des lieux dans la ville de VOHITSARA afin de dégager à
quel endroit sur l’exploitation l’agroforesterie de forme agri sylvicole est pertinente. Comme
il s’agit d’une zone hydro morphe (lac Alaotra), à problème d’érosion où la plantation d’arbre
pourra être bénéfique.

Puis les diagnostics techniques venant de technicien agroforestier devront être partagés aux
agriculteurs. Ensuite il sera nécessaire d’établir une cartographie, qui permet de visualiser les
emplacements des arbres et de connaître le nombre à planter (densité réelle,).

Etape 2 : Constitution de la main d’œuvre et attribution des tâches

Etape 3 : Choix et agencement des cultures maraîchères et fruitières dans la parcelle
Les espèces doivent être locales, adaptées au contexte climatique et aux objectifs de
valorisation.

Nous essayerons de diversifier les variétés afin d’obtenir une meilleure résistance aux risques
climatiques, maladies, diversité du paysage et une complémentarité au niveau des services
fournis.

On plantera des espèces telles que les salades, les radis, les légumes feuilles, les légumes
racines ou encore les légumes-fruits. Pour les fruits, nous prendrons environ 2 variétés de
fruits aromatiques ou petits fruits.

Etape 4 : Chiffrage et financement


A partir du nombre d’arbres et de cultures à installer, on établira un chiffrage prévisionnel,
celui-ci permet de mesurer le besoin global d’investissement et en fonction des
caractéristiques propre à nos projets de proposer un mode de soutien.

Etape 5 : Préparation du terrain


 Toutes les fournitures devront bien être sélectionnées techniquement vis-à-vis du
projet ;
 Travailler le sol, aérer le sol et favoriser un bon enracinement ;
 Un piquetage très précis de la parcelle devra être réalisé pour permettre les travaux de
préparation du sol et de la plantation.

Etape 6 : Plantation et aménagement des arbres et cultures


Les plants doivent être réceptionnés (contrôle de conformité) et conservés en bon état de
reprise avant la plantation. L’habillage, le pralinage, la plantation, le tassage doivent respecter
les exigences techniques des essences. La pose du paillage et des protections devra se faire
sitôt la plantation. Là encore, le chantier devra se dérouler sous la conduite d’un professionnel
de l’agroforesterie.

Etape 7 : Suivi de la parcelle


Accompagner les agriculteurs afin de repérer les plants morts ou peu vigoureux et procéder à
leur remplacement ou autre réaménagements.

Etape 8 : Travailler la parcelle


Donner une autonomie aux agriculteurs, faire des descentes sur terrain récurrentes en
améliorant les techniques de culture.

2. Ressources humaines et territoriale (besoin en ressources naturelles et en


ressources humaines)

a. Ressources humaines
Un Chef de projet : qui dirigera l’équipe, affectera les tâches, et organisera les
procédures à suivre pour la réalisation et le déroulement du projet. Il devra avoir des
expériences probantes sur la gestion de projet de développement.

Un Responsable Administratif Financier : qui s’occupera de toutes les opérations


financières, l’élaboration des budgets, et le paiement des salaires pour les membres de
l’équipe et la main d’œuvre. Et il assurera aussi le tenu de pièces comptables et
administratives.

Un technicien agroforestier : Le technicien agroforestier se chargera des détails


techniques du projet, comme les diagnostics qu’il partagera aux agriculteurs mais il va
également définir si besoin les parcelles les plus propices ainsi qu’un certain nombre de
critères (orientation des lignes de plantation, espacement entre les lignes, entre les plants sur
la ligne, les espèces, la conduite des arbres, etc.)
La main d’œuvre : sera constituée par des agriculteurs locaux, ou de simples paysans qui
recevrons une formation sur les techniques agricoles en matière d’agroforesterie. La main
d’œuvre se composera d’une cinquantaine de personnes dont des hommes et des femmes, ils
auront les mêmes formations quant à la plantation et l’entretien des plants mais le travail du
sol sera fait par les hommes et la récolte par les femmes.

Les agriculteurs : sera constituée par des agriculteurs locaux, ou de simples paysans qui
recevrons une formation sur les techniques agricoles en matière d’agroforesterie. La main
d’œuvre se composera d’environ 100 personnes dont des hommes et des femmes, sans
compter les personnes volontaires ; ils auront les mêmes formations quant à la plantation et
l’entretien des plants mais le travail du sol sera fait par les hommes et la collecte des produits
par les femmes.

Fonctions Nombres de personnes


Gérant 1
Responsable administratif et financier 1
Responsable des ressources humaines 1
Techniciens agroforestier 2
Agriculteurs 100

b. Ressources territoriales
c. La parcelle que nous exploiterons est un terrain de 2 hectares sur lequel nous
disposerons une rangée d’arbres fruitiers en ligne sur toute la longueur de la parcelle ;
en prenant soin d’alterner entre pommiers et poiriers et laissant des espaces entre
chaque arbre pour planter les légumes (choux et haricots).
d. Les ressources en eau pour la plantation et l’entretien des plants nous viendront du Lac
Alaotra.

Ressources naturelles Quantités


Terrain 2 Ha
Pommiers 50
Poiriers 50
Plantes de haricots 100
Choux 100
3. Ressources financières (coût du projet et financement)

Ressources naturelles Prix unitaire (euros) nombres Prix total


(euros)
Pommiers (tiges 30 50 1500
moyennes)
Poiriers (tiges 30 50 1500
moyennes)
Haricots (jeunes 10 100 1000
plantes)
Choux rouge (jeunes 10 100 1000
plantes)
Matériels nécessaires 1000

Ressources humaines Nombre Salaire (en euros)


Gérant 1 150
Responsables pour les matériels 2 200
et les finances
Techniciens et formateurs pour 2 250
accompagner et former les
agriculteurs volontaires
Agriculteurs venant de la 100 4000
population de la ville

4. Partenariat financement et mise en œuvre (ODD 17)


Concernant le financement de notre projet, on a choisi Agrisud International. Cette dernière
est une ONG française qui intervient depuis 1992 en Afrique et dans l’Océan Indien, en Asie,
en Amérique Latine et dans les Caraïbes. Avec ses partenaires, elle soutient les systèmes
agricoles et tout ce qui concerne le développement durable. En additionnant les dépenses, on
obtient un chiffre d’à peu près 11 000 Euros soit l’équivalent de 51 700 000 Ariary.

Conclusion
Tableau logique :

Objectif général Objectifs Résultats Activités Indicateur


spécifiques attendus
Alimentation Population qui Inciter la Pourcentage
durable pour la possède des population à
population vivres l’agroforesterie
journaliers
Offre d’emploi Population qui Formation de la Niveau de vie de
pour la se suffit-elle population la Population
population même
Sécurité Production saine Diagnostic des Rapports
Lutte contre alimentaire et naturelle, productions et d’intoxication
l’érosion dans la (cultures sans moins de des terrains alimentaire ou
ville de produit dégradation du de malade à
VOHITSARA chimique) et sol sol cause des
et bonne santé productions
agricoles
Renforcer les Moins d’érosion Former les CTD Nombre en Ha
et de terres aux bienfaits de de terrains
collectivités
vides. Plus de l’agroforesterie cultivées
territoriales dans cultures
agroforestiers
leurs capacités
de planification
et de gestion
territoriale pour
la transition
agro-écologique

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