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Aout 2014
RESUMEE
En effet, ce diagnostique permet, d’une part, d’évaluer le niveau du savoir faire technique des
agriculteurs dans des zones à haute potentialité d’agroforesterie et d’identifier le goulot
d’étranglement qui empêche l’intensification de cette pratique et d’autre part, d’identifier les
types de marché et d’évaluer leur capacité de commercialisation. En effet, cette étude a été
réalisée au niveau de la commune de Ferrier, de Ouanaminthe et de Capotille. Malgré les
efforts conjugués et les énergies dépensées par les institutions de l’Etat et les ONG, la pratique
des techniques d’agro-écologiques reste à l’état embryonnaire. Dans la frontière, les riziculteurs
haïtiens tendent vers les pratiques dominicaines qui nécessitent l’utilisation à outrances des
produits synthétiques comme les herbicides, les fongicides, les insecticides et les engrais de
toutes formules (12-12-20 ; 20-20-10 ; 15-15-15 ; Urée ; etc..). Dans les rizières aucune
disposition n’est prise pour préserver les écosystèmes édaphiques, aquatiques, aériens. Dans
les communes montagneuses comme Ouanaminthe et Capotille les agriculteurs sont motivés à
pratiquer les techniques d’agroforesteries, mais ils manquent un encadrement technique
adapté pour leur transférer le paquet technique.
De plus, les marchés de commercialisation restent encore dominés par les Madan Sara qui
n’acceptent pas une certaine catégorisation des denrées afin que les producteurs puissent en
tirer une marge de bénéfice beaucoup plus intéressant.
1
AVANT PROPOS
Ce travail est réalisé par un groupe de consultant recruté par GRADI (Groupe de Recherche et
d’Appui au Développement Intégré). Ce groupe de consultant est constitué d’Ingénieur-
Agronome, d’Agroéconomiste et de Technicien Agricole. Ce groupe a été coordonné par
Ingénieur-Agronome Myrva TOUSSAINT, la Coordinatrice du GRADI dans le cadre de ce travail.
Ce diagnostic n’aurait pas pu élaborer sans l’aide et la franche collaboration des membres de
certaines organisations communautaires de base telles : ODGS à Lamine, OFL à Bas-Maribaroux,
OPA à Courjol, KOMPS à Savane Long et TKK à Haut-Maribaroux qui méritent d’être
remerciées.
Les membres des CASEC, ASEC et les Mairies sont également remerciés pour
l’accompagnement accordé aux membres de l’équipe de terrain ;
Nos remerciements s’adresses au staff administratif du GRADI pour ses disponibilités et ses
conseils techniques combien nécessaires pour la rédaction du document ;
En effet, le GRADI tient à remercier toutes les personnes qui ont été participées de loin ou de
près pour la réalisation d’un tel travail combien important pour l’amélioration de la sécurité
alimentaire tout en minimisant les impacts du changement climatique dans la zone ;
2
LISTE DES ABREVIATIONS
AFL : Asosyasyon Fanm Latas
COSOVI : ………..
3
LISTE DES TABLEAUX
Tableau I : Coordonnées géographique des communes..............................................................10
4
TABLE DES MATIERES
AVANT PROPOS............................................................................................................................. 2
I.- INTRODUCTION......................................................................................................................... 8
1.2.- Problématique................................................................................................................... 8
1.3.1.-Objectif général........................................................................................................... 9
II.- METHODOLOGIE.....................................................................................................................10
5
4.1.3- Itinéraires techniques................................................................................................22
4.2.- L’élevage.......................................................................................................................... 25
VI.- BIBLIOGRAPHIE......................................................................................................................34
VII.- ANNEXE................................................................................................................................ 35
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I.- INTRODUCTION
1.2.- Problématique
Depuis plusieurs décennies (1986), le département du Nord-est d’Haïti fait face à de sérieux
problèmes conduisant à la dégradation accélérée de son environnement, de son espace rural et
de ses ressources naturelles. Les conditions économiques particulièrement précaires dans
lesquelles vivent les communautés, expliquent de prime abord cette dégradation accélérée du
département. La grande pauvreté de la population liée à la pression démographique et le
besoin de se loger forcent les ménages à sacrifier les ressources naturelles, à faire pression sur
le sol, en défrichant de plus en plus les espaces boisés. Les terres agricoles se trouvent donc de
plus en plus réduites et menacées.
7
En effet, les productions sont souvent en dessous de la moyenne et ne répondent pas aux
besoins des familles qui s’appauvrissent de plus en plus. Avec le réchauffement de la terre
(GLOBAL WARMING) produit par le changement climatique la situation devient de plus en plus
cruciale. Les agriculteurs ne savent comment ils doivent agir pour améliorer le niveau de
production des terres. Les saisons pluvieuses ont changé et parfois de grandes sécheresses ont
suivi d’inondation dans les zones de plaine et de tempêtes dans les zones montagneuses.
De cet état de fait, pour apporter une amélioration de cette situation dépravante à laquelle
vivent les communautés du département, Solidarite Fwontalye tient à promouvoir l’agro
foresterie dans des zones bien spécifiques et en mettant l’accent sur la commercialisation de
ces produits biologique.
Objectif général ;
Objectifs spécifiques ;
1.3.1.-Objectif général
Promouvoir l’agriculture durable dans les communes frontalières du département ;
8
II.- METHODOLOGIE
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Transects réalisés dans les communes de Capotille et de Ferrier
La région constituant la zone d’étude est composée de trois (3) communes : la commune de
Ouanaminthe, de Ferrier et de Capotille. La superficie totale de ces trois (3) communes
représente près de 50% de la superficie de la zone frontalière haïtiano-dominicaine de la région
du Nord. Cependant, chacune est caractérisée par ses aspects dermographiques, ses aspects et
ses caractéristiques physiques.
La commune de Ferrier présente une situation de plaine avec un relief moins accidenté son
altitude est de huit (8) mètre. La commune de Capotille est une zone montagneuse avec un
10
relief accidenté et Ouanaminthe à plus de 40% est une zone de plaine (La ville de Ouanaminthe
et la plaine de Haut Maribaroux) et à 60% une zone montagneuse avec un relief quasiment
uniforme.
Les types de sol dominant dans les communes sont l’argile, le limoneux sableux et le
fersialitique sur basalte, très profonde. Les types de sol que présente chaque commune sont
présentés dans le tableau II.
La pluviométrie de la zone varie avec les saisons. Ainsi, les agriculteurs de la zone ont signalé
deux (2) grandes saisons pluvieuses : une première qui débute en janvier pour finir en mars et
une deuxième qui commence au cours du mois de mai pour terminer en octobre. Par compte la
pluviométrie annuelle mesurée depuis l’année 2000 est estimée à 1300mm. Cependant, tout a
changé durant ces trois (3) dernières années, dans la zone, avec le réchauffement de la planète
terre (GLOBAL WARMING) les mois pluvieux deviennent les mois les plus sec. Ainsi, durant
l’année 2013 une sécheresse débutait depuis le mois d’octobre pour finir à la fin du mois de
mars 2014.
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Suivant la station météorologique des Frères de l’Instruction Chrétienne à Ouanaminthe la
température moyenne inter annuelle de la zone vers les années 90 est de 26 oC. L’écart de
température entre le mois le plus chaud (juillet: 27,6 oC) et le mois le plus froid (janvier : 24 oC)
est de 3,6. Suite à l’effet du global warming1, de nos jours cette moyenne de température est
estimée à 4,70C2 et de plus le mois le chaud est le mois d’aout avec une température de 28,5 0C
et le mois le plus froid est le mois de février avec une température de 23,80C.
1
Réchauffement de la planète terre observé
par les Scientifiques qui produit le changement
climatique.
2
Station de météorologie du MDE à Dosmond.
12
Mouvements migratoires
Généralement dans les zones rurales du département du Nord-est, à coté d’une faible
production agricole, l’inexistence de crédits ruraux, la migration accélérée provient de l’absence
de sources diversifiées d’emploi. En effet, les résultats des entretiens réalisés sur les différentes
exploitations agricoles avec les chefs de familles montrent que les habitants de ces trois
communes (Ferrier, Ouanaminthe et Capotille) s’émigrent surtout pour échapper à la faim qui
sévit dans les périodes de longue sècheresse. Ces masses d’émigrés involontaires se sont
transformés, à la République Dominicaine, en salariées agricoles, en dame ménagères pour les
plus chanceuses.
La commune de Ferrier est caractérisée par un climat de basse altitude et chaud comprend
deux (2) type de végétation. Une végétation xérophytique dans les zones à sol sec et très peu
profond composée de cactus, de Bayaronde et Cambron et une végétation diversifiée dans les
zones à sol humide et profond constitué de fruitier (manguier, avocatier, corossolier,
quenepier) et d’arbres forestiers (Bois d’Orme, Calebassiers, Saman, Olivier, Chêne).
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La commune de Ouanaminthe est classée au même rang que les deux autres communes Ferrier
et Capotille une zone à climat de montagne sèche (Savane Long) une zone à climat de plaine
humide (Haut Maribaroux et le centre ville) et une zone à climat de montagne humide (Gens de
Nantes, Savane au lait et Acul-des-Pins). La végétation de ces trois (3) types de zones
déterminées, en fonction du climat, ne sont pas différentes des zones dans les communes
précitées. Cependant, le type de sol retrouvé à Capotille dans la zone à climat de montagne
sèche est différent du type de sol retrouvé à Savane Long. Le sol de Savane Long est de couleur
grise et sableux tandis que celui de Capotille est couleur rouge. A Acul-des-Pins, la canopée de
la végétation dense est continue dans la majeur partie des cas qui est différente de celle de
Lamine.
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La végétation xérophytique est située, sur ce diapositif, à gauche de la rivière Lamatrie et la
végétation diversifiée est à gauche de la rivière.
Zone d’agro-sylvo-pastorale
Ouanaminthe
Savane au Lait Toute la section
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Dans ces sections les agropasteurs pratiquent les techniques sylvicoles en utilisant une partie
de leurs parcelles pour la plantation des arbres fruitiers et forestiers. Ce qui confère à ces
différentes habitations une végétation luxuriante et du même coup protéger et préserver les
différents écosystèmes de la zone.
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IV.- PRESENTATION DES DIFFERENTS SECTEURS
Suivant les objectifs de ce diagnostic thématique les secteurs sont représentés par le secteur
agricole et le secteur de la commercialisation des produits agricole.
Maïs – Haricot
Les saisons pluvieuses qui déterminent les périodes de plantations. Dans certaines exploitations
les chefs d’exploitations pratiquent la culture pure. Dans la commune de Ferrier le riz est
surtout cultivé en culture pure sur de grandes exploitations tandis qu’à Ouanaminthe, et à
Capotille l’arachide est la culture qui occupe la plus grande partie de la SAU.
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Les techniques d’exploitation des terres sont vraiment archaïques facilitant la dégradation de la
couche arable. Dans les zones de plaine comme Ferrier les agriculteurs utilisent des insecticides
et des herbicides même dans les parcelles non irriguées. Dans des parcelles irriguées les
riziculteurs utilisent les engrais synthétiques et les autres produits de luttes contre les ravageurs
sans tenir compte des doses d’application. En conséquence les terres deviennent de plus en
plus salines et des baisses de rendement considérables ont été enregistrées.
Les agriculteurs de la zone ne pratiquent pas l’assolement et une bonne rotation culturale qui
facilite la préservation de la fertilité des sols. Dans la plus part des sections communales les
terres sur des pentes à plus de 40 à 50% des pentes et sans aucune structure de protection de
sol.
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Arachide en culture pure à Savane Longue
Suivant la FAO une exploitation agricole est une unité économique de production agricole
soumise à une direction unique, comprenant tous les animaux qui s’y trouvent et toute la terre
utilisée entièrement ou en partie pour la production agricole, indépendamment du titre de
possession, du mode juridique ou de la taille. En considérant cette définition, la commune de
Ouanaminthe compte 8794 exploitations agricoles dont la superficie totale représente 21,1%
de la SAU du département, dans la commune de Ferrier la superficie totale des exploitations
représente 4,4% de la SAU totale et dans la commune de Capotille la SAU totale représente
5,5% de la SAU totale du département. La SAU moyenne d’une exploitation agricole au niveau
du département est de 0,9 carreaux1.
1
Résultat du Recensement Agricole
du Nord-est réalisé par le MARNDR
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Une exploitation agricole à Savane Longue
Mois J F M A M J J A S O N D
Culture
Riz Pl1 Rec1 Pl2
Rec2
20
Pl : Plantation Rec : Récolte
Pl1 : 1ère plantation Rec1 : 1ère Récolte
Pl2 : 2ème plantation Rec2 : 2ème Récolte
A Capotille, comme dans la partie montagneuse de la zone la préparation de sol, surtout pour
les plantations d’arachides, est réalisée au moyen des attelages de bovins. Et la récolte par les
techniques traditionnelles.
21
cheptel de l’exploitation, l’écolage des enfants et d’autres services nécessaires au
fonctionnement des ménages.
Les prix des produits agricoles varient suivant qu’on est en période de récolte ou en période de
soudure. Le tableau suivant présente les variations de prix des produits agricoles.
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Manioc Panier + élevé 100 Novembre et
Décembre
+ bas 60 Mars et avril
Source : plan de développement des communes
Comme moyens de conservation post-récolte des produits, les exploitants utilisent des
procédés traditionnels (sacs, paniers, des drums, au sol, etc.) dans le cas des grains (haricot,
arachide, maïs, Pois Congo). Le maïs en épis se conserve généralement sur des arbres ceinturés
à l’aide de tôle afin de limiter l’accès aux rongeurs, mais toutefois attaqué par des oiseaux
sauvages. Le procédé utilisé comme technique la conservation des grains est le séchage solaire.
L’exploitant qui dispose de grands moyens économiques, réserve un espace dans sa maison
spécialement destiné au stockage des denrées de l’exploitation. Quant aux fruits, les pertes
post-récoltes sont parfois exagérées car les exploitants n’ont pratiquement pas de
connaissances dans le domaine.
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4.1.8.- Principaux contraintes et potentialités
Les principales contraintes relevées sont au niveau du système agricole:
Toutefois la zone contient des potentialités qui peuvent être utilisées comme atout pour
redresser la situation sociale et économique des gens.
4.2.- L’élevage
A coté de la production végétale, l’élevage des gros et petits bétail représente une part
importante dans l’agriculture paysanne pratiquée dans ces trois communes. Il est une source
de revenue assez importante et est complémentaire à la production végétale au niveau de
l’exploitation agricole.
Les principales espèces qui forment le cheptel des agriculteurs sont les suivantes: les bovins, les
caprins, les équins, les porcins et les volailles (poule, dinde et pintade). Les animaux de
compagnie (chien et chat) sont rarement rencontrés. Les bovins, en plus de la production de
viande et de lait, ils sont utilisés dans l’attelage pour actionner les charrues lors de la
préparation de sol.
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Le type d’élevage dominant dans la zone d’étude est traditionnel où deux (2) modes d’élevage
sont pratiqués : L’élevage à la corde et l’élevage libre. Le mode d’élevage à la corde est pratiqué
pour toutes les espèces d’animaux même pour les volailles en période de semis et floraison de
certaines cultures comme le haricot (Phrasaelus Spp), le pois nègre (Vigna Inguiculata), le pois
congo (Cajanus Cajan).
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mauvaise gestion du stock de médicaments. Ainsi, l’Agent assume son approvisionnement et
décide lui même du prix de la dose en fonction de l’espèce et du stade d’évolution de la
maladie.
Deux (2) laiteries ont été identifiées dans la zone une à Ouanaminthe et l’autre à Ferrier. Ces
laiteries sont appuyées par le VETERIMED dans son programme de Lèt AGOGO et sont
responsables de la conservation et la transformation. Ainsi, ces laiteries commercialisent le lait
sous forme de lait pasteurisé et sous forme de yaourt.
Disponibilité d’aliments.
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Marché rural : par définition le marché rural est, pour certains, une marché qui s’établit
dans une section communale où il n’y a pas de maire, pour d’autre le marché rural est
un marché qui s’établit dans une agglomération dont la population est plus petite de
2500 habitants. Dans le cas de cette étude un marché rural est un regroupement de
vendeur de produits agricoles et dont les principaux acheteurs sont des Madan Sara.
Ainsi, il peut être un marché de consommation, regroupement, un marché de
production.
3. Marché de production : Un marché est de type de production s’il est situé dans
la zone de production d’une ou de plusieurs denrées dont la commercialisation
est davantage assurée par les producteurs.
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Tableau VII : Type de marchés identifiés dans la zone de l’étude
Ouanaminthe
Gens de Nantes Marché de regroupement Lundi ; Jeudi
Les jours de marché varient avec la zone. Comme le montre le calendrier des prix des produits
agricoles, les prix varient d’une zone à l’autre suivant qu’on est période de récolte ou en
période de soudure.
Généralement les jours de marché de production ne sont pas déterminés. Dans la zone d’étude
les marchés de production sont réalisés en bordure de chemin et dont les vendeurs sont
dispersés ça et là aux alentour de la route principale donnant accès à la zone.
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Marché en bordure de chemin à Savane au Lait
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même que les agriculteurs de Capotille vendent une très grande partie de la production
d’arachide aux Sara dominicains et l’autre partie à Ouanaminthe.
Trou-du-Nord Lundi
Riz
Ouanaminthe Mardi - Samedi
Pois congo
Terrier- Rouge Vendredi
Arachide
Trou du Nord Lundi
Manioc
Ouanaminthe Mardi
Fort-liberté Jeudi
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Le prix des produits varient avec les périodes. Suivant qu’elle est une période de grande
plantation et/ou de soudure les prix augmentent et descendent en période de récolte. Ces
marchés régionaux (Ouanaminthe et Acul-des-Pins) et départementaux (Trou du Nord, Terrier-
Rouge et Fort-Liberté) permettent d’écouler les produits sous plusieurs forme. Le manioc est
vendu après transformation et conservation sous forme de cassave, l’arachide et le pois congo
après le séchage et la mise en sac, le riz après le décorticage (riz blanc) et en pardi après le
séchage, mais les Madan Sara dominicain achète le riz aux champs au moment de la récolte.
Instabilité de l’offre ;
Toutefois la zone présente certaines potentialités qui pourraient être exploitées afin
d’intensifier la production agro écologique de ces quatre (4) cultures et de les commercialiser
sans de grands problèmes. Ces potentialités sont les suivantes :
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V.- CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
Ce diagnostic agro écologique est réalisé dans le cadre de l’exécution du projet financé par
CHRISTIAN-AID dans le but de renforcer la capacité des acteurs locaux (autorité locales et OCB)
afin de diminuer les impacts du changement climatique sur la sécurité alimentaire. En effet,
suite au changement climatique les agriculteurs de ces quatre (4) communes sont aux aboies
car les saisons ont changés, l’eau devient de plus en plus rare, de longues périodes de
sécheresse se sont succédées par des inondations. Ils ne savent comment devoir agir afin de
mitiger ces risques et désastres qui, en quelque sorte, entravent la production agricole et par la
suite la sécurité alimentaire des populations. Pour apporter une amélioration à l’insécurité
alimentaire qui sévit dans ces communes, selon certains intervenants, il faut :
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VI.- BIBLIOGRAPHIE
Pour élaborer ce diagnostic, en plus des transects et entretiens sur le terrain, un ensemble de
document ont été consulté. En effet, la liste des documents est présentée là-dessous.
Rapport d’étude des marchés ruraux dans les 10 départements d’Haïti (CNSA , 2012 ; 72
pages) ;
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VII.- ANNEXE
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